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ARCHIVES 1999–2006 - 2007-2008
- 2009 (voir ci-dessous)
lnaustache Vendredi 9. Janvier 2009 10:09
1/pourriez vous me renseingner sur des sites détaillant le
FAMY QS HACCP,
2/pensez vous qu'en étant juste spécialisé en
hacpp on puisse mettre en place le FAMY QS, ou bien doit on aussi
etre spécialisé sur iso 9000?
Hubert BAZIN Vendredi 9. Janvier 2009 10:45
entapant FAMI-QS dans google on récupère plus de 20
000 pages...
dont : http://www.fami-qs.org
et http://www.fami-qs.org/codeofpractice.pdf
hustache helena Vendredi 9. Janvier 2009 11:51
merci pour cette reponse qui evidement peut sembler "evidente",
mais il me faudrait plus un "avis" lié à
une experience de terrain ..... notament pour ma question N°2
Hubert BAZIN Vendredi 9. Janvier 2009 12:29
et bien : le référentiel est ce qui se fait de plus
détaillé, et nous avons la chance qu'il soit
accessible. On constate alors qu'il parle bien de système de
management de la qualité.
Mais pour répondre à votre question n°2, tout
dépend :
- de qui est votre client (son secteur d'activité, le
produit qu'il fabrique, de son ouverture d'esprit aux problèmes
d'hygiène si par exemple il s'agit d'une usine chimique, sa
taille, les ressources qu'il a déjà mises en place pour
s'assurer de la qualité / salubrité de ce qu'il
fabrique, l'existence d'une autre certification, etc.)
- de votre propre maîtrise des principes du management de la
qualité, et de leur implantation sur le terrain : le
référentiel n'exige pas la conformité à
l'ISO 9001, mais il faut un SMQ adéquat.
Mon expérience personnelle se limite à deux sociétés
du secteur de la chimie, et le plus difficile a été la
prise en compte de la problématique hygiène par des
chimistes. Dans une usine, le personnel n'était pas choqué
par la présence d'un cadavre de pigeon *dans* un bâtiment
: "bof, on ne pourra jamais les empêcher de venir se
mettre au chaud..." ; dans une autre le responsable QSE a été
surpris lorsque j'ai demandé au groupe de travail de se rendre
sur place pour inspecter le poste de dépotage des
camions-citernes : "ben, pourquoi ? Tout le monde sait comment
ça marche...". La sous-traitance de l'activité
conditionnement a aussi été une source de difficultés.
Est-ce que vous vous sentez à l'aise pour les former, les
convaincre et les motiver ? Trouverez-vous les outils "juste
suffisants" ?
Toujours chez les chimistes : les plans de l'usine et la
description du procédé étaient parfaitement à
jour, et connus de tous : ça aide bien !
Sinon, les exigences "HACCP" ne sont pas différentes
pour FAMI-QS de ce qu'elles sont ailleurs, et les exigences qualité
sont bien inférieures à celles d'un IFS, d'un BRC, ou
des ISO 9001, 22000 et autres. Et comme les produits sont souvent
sous forme sèche, les dangers microbio sont plutôt du
genre faciles à gérer.
en résumé (ce n'est pas pour mettre la pression à
quiconque), j'ai trouvé le référentiel plutôt
léger et peu contraignant. mais il ne s'agit que de moi...
bon courage
cordialement
Hubert BAZIN
messomahu Samedi 24. Janvier 2009 18:28
Je me permets de remettre à nouveau ce sujet dans les
discussion étant donné que je n'ai eu aucune réponse.
Le voici
Face au peu de connaissances que j'ai dans le domaine de la
métrologie, je sollicite votre aide au sujet de la mise à
jour de la chaîne métrologique.
Je dois vérifier la conformité de la chaîne
métrologique pour la plupart des appareils de mesures que nous
utilisons dans l'entreprise où je suis (en tant que stagiaire
en qualité pour 6 mois). J'ai été confronté
à plusieurs problèmes et questions qui sont les
suivants :
1/ De quel ordre de précision doit être mon appareil
de mesure par rapport à la valeur (valeur nominale et
tolérance) de mes produits à mesurés? Est ce 10
fois plus? Ou est-ce delta compris entre 2 et 10?
Dans quelle norme pourrais-je trouver ces informations?
2/ Mêmes questions comme ci-dessus mais entre mon appareil
de mesure et mon étalon industriel (étalon spécifique
dont nous disposons dans notre entreprise pour étalonner nos
appareils de mesure spécifiques) et enfin entre l'étalon
industriel et l'étalon de référence (étalon
des entreprises accréditées par le COFRAC permettant
d'étalonner mon étalon industriel) ?
3/ Nous disposons de deux appareils de mesures qui associés
nous permettent de mesurer un même produit. Chacun des
appareils ont leur delta (delta1 et delta 2) ou incertitude ou encore
précision. Dois je faire la somme des deltas ou leur
multiplication pour pouvoir en déduire de quelle précision
doit être mes 2 étalons industriels qui servent à
étalonner chacun de mes 2 appareils?
4/ Pour une balance qui nous permet à la fois de peser (
pour le produit à peser : valeur nominale est 50 g +ou- 5g) et
déterminer l'humidité relative (valeur nominale :10%
+ou-1%). Dois-je tenir uniquement compte de la plus faible valeur de
tolérance c'est à dire celle de l'humidité
relative ou plutôt celle de la pesé (5g) pour déterminer
de quel ordre de précision doit être ma balance, mon
étalon industriel et l'étalon de référence.
Je remercie par avance les spécialistes de ce domaine qui
voudrons bien m'aider car je veux conduire à bien mon sujet de
stage que j'ai choisi avec challenge. Je veux y arriver. Aidez moi
donc.
Gilles TIXIER Dimanche 25. Janvier 2009 12:16
Je réponds à vos questions dans votre texte, en
italique
Auparavant, je veux vous dite que le métrologie est un
vaste domaine de connaissance et d¹expérience pratique,
que c¹est une science mal maîtrisée dans les
entreprises, et si votre stage n¹est pas encadré par un
vrai métrologue, vous devrez avoir besoin d¹un
investissement personnel important pour en acquérir les bases.
Je vous conseille les documents suivants (attention, vérifiez
s¹ils sont à jour) :
€ ISO 10012:2003 Avril 2003
Systèmes de management de la mesure - Exigences pour les
processus et les équipements de mesure
Cette norme annule est remplace la NF X 07 010 « la fonction
métrologique »
€ Gérer et maîtriser les processus et les
équipements de mesure
Afnor Edition (2003) ISBN : 2-12-210731-6 EAN13 : 9782122107317
€ L. Èrard & P. Reposeur, dans ³ La
métrologie en PME-PMI ² - Éd. AFNOR
€ Patrick Reposeur & Jean Zara, dans ³ Métrologie
dans l¹entreprise ² – Éd. AFNOR
€ La métrologie en PME-PMI - Pratique de la mesure
dans l¹industrie - Centre Techniques industriels (CTI) - Édition
AFNOR
Enfin, Marc PRIEL qui travaille à la fois au Laboratoire
national de métrologie et d'essais (LNE) et au Collège
français de métrologie organise des stage de formation
au LNE
www.lne.fr/fr/formation/fiches_stages/2009/aq13.pdf
spécialisés dans les analyses de laboratoires
biologiques
Et participe à un forum sur :
<http://www.mesures-and-co.com>
Le 24/01/09 18:28, « messomahu »
<messomahu@yahoo.fr> a écrit :
>
> Bonjour à toutes et à tous,
> Je me permets de remettre à nouveau ce sujet dans
les discussion étant
> donné que je n'ai eu aucune réponse. Le
voici
>
> Face au peu de connaissances que j'ai dans le domaine de
la
> métrologie, je sollicite votre aide au sujet de la
mise à jour de la
> chaîne métrologique.
> Je dois vérifier la conformité de la chaîne
métrologique pour la
> plupart des appareils de mesures que nous utilisons dans
l'entreprise
> où je suis (en tant que stagiaire en qualité
pour 6 mois). J'ai été
> confronté à plusieurs problèmes et
questions qui sont les suivants :
>
> 1/ De quel ordre de précision doit être mon
appareil de mesure par
> rapport à la valeur (valeur nominale et tolérance)
de mes produits à
> mesurés? Est ce 10 fois plus? Ou est-ce delta
compris entre 2 et 10?
> Dans quelle norme pourrais-je trouver ces informations?
>
La Norme NF E 02-204 : « Vérification des tolérances
des produits Š » préconisait un rapport de 1 à
4 après révision (auparavant le rapport était de
1 à 10).
Mais elle a été abrogée par l¹ISO 14 253
: « Spécifications géométriques des
produits -Vérification par la mesure des pièces et des
équipements de mesure » .
Avec cette norme ISO, plus de préconisation car face à
la réduction drastiques des tolérances fixées
par les clients-utilisateurs, les précisions des instruments
et méthodes de mesures n¹ont pas évolué en
paralléle. En gros, je crois que la nouvelle norme préconise
d¹évaluer le rapport et de l¹indiquer au client !
>
> 2/ Mêmes questions comme ci-dessus mais entre mon
appareil de mesure
> et mon étalon industriel (étalon spécifique
dont nous disposons dans
> notre entreprise pour étalonner nos appareils de
mesure spécifiques)
> et enfin
> entre l'étalon industriel et l'étalon de
référence (étalon des
> entreprises accréditées par le COFRAC
permettant d'étalonner mon
> étalon industriel) ?
>
Là, le rapport dans la chaîne de raccordement est de
1 à 4, sauf pour les poids où il est de 1 à 3
>
> 3/ Nous disposons de deux appareils de mesures qui
associés nous
> permettent de mesurer un même produit. Chacun des
appareils ont leur
> delta (delta1 et delta 2) ou incertitude ou encore
précision. Dois je
> faire la somme des deltas ou leur multiplication pour
pouvoir en
> déduire de quelle précision doit être
mes 2 étalons industriels qui
> servent à étalonner chacun de mes 2
appareils?
>
La réponse est dans la loi mathématiques de
propagation des incertitudes.
Mes compétences s¹arrêtent bien avant.
>
> 4/ Pour une balance qui nous permet à la fois de
peser ( pour le
> produit à peser : valeur nominale est 50 g +ou- 5g)
et déterminer
> l'humidité relative (valeur nominale :10% +ou-1%).
Dois-je tenir
> uniquement compte de la plus faible valeur de tolérance
c'est à dire
> celle de l'humidité relative ou plutôt celle
de la pesé (5g) pour
> déterminer de quel ordre de précision doit
être ma balance, mon étalon
> industriel et l'étalon de référence.
>
> Pas de réponse
>
> Je remercie par avance les spécialistes de ce
domaine qui voudrons
> bien m'aider car je veux conduire à bien mon sujet
de stage que j'ai
> choisi avec challenge. Je veux y arriver. Aidez moi donc.
> Merci.
>
> Eusèbe
>
>
>
amal mellouki Dimanche 22. Février 2009 21:17
salut tous les membres;
avoir une certification qualité de l'une des entreprises
active en agroalimentaive nous donne un certain niveau de confiance
mais jusqu'au quel niveau on peut faire confiance?!
cela necessite un diagnostic qualité au sein de
l'entreprise là la deuxième question se pose comment
faire ce diagnostic avec succées
Nadia EL AMRI Dimanche 22. Février 2009 21:49
bien sur apres avoir une certification ,on passe à l'etape
de vérification ou ce que vous appllez diagnostic et c'est le
role de l'auditeur ou (audit interne)de la société.
amal mellouki Dimanche 22. Février 2009 22:34
oui nadia
aprés avoir eu la certification on passe à la
vérification tout d'abord par un diagnostic puis on passe à
l'audit interne
mais le diagnostic ou l'audit sont deux choses différentes
et complémentaire et moi ce que je cherche c'est d'avoir une
procédure à suivre pour le bo, déroulement de
mon diagnostic qualité
Hubert BAZIN Lundi 23. Février 2009 7:36
Quelques précisions :
En règle générale; l'audit fait référence
à un examen systématique d'une situation (d'une
organisation) pour recueillir des "preuves d'audit" que
l'on va comparer à des "critères d'audit",
qui sont les exigences du référentiel. On pourra alors
faire des "constats d'audit", qui sont le constat que la
situation répond, ou ne répond pas, aux exigences du
référentiel. L'audit est donc intimement lié au
référentiel, qui doit être connu de l'auditeur
comme de l'audité.
En règle générale toujours, le diagnostic ne
fait pas référence à un référentiel,
mais plutôt à une vision générale du
fonctionnement de l'entreprise. Le diagnostic est souvent la première
étape d'une démarche de certification. On va
identifier, pour l'entreprise en question quelles sont ses forces,
ses faiblesses, quelles sont les menaces qui pèsent sur elle
et quelles sont les opportunités dont elle pourrait bénéficier
(matrice SWOT = Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses),
Opportunities (opportunités), Threats (menaces)). On
recherchera ces menaces, opportunités, forces, faiblesses dans
les aspects Techniques, Humains, Organisationnels et Economiques
(matrice THOE).
C'est le résultat de ce diagnostic qui permettra de décider
du timing du projet, du besoin en ressources internes ou externes, de
la composition de l'équipe, des formations prioritaires, etc.
Une fois la certification obtenue, on fait des audits internes et
des revues de processus / revues de direction. A ce stade, le
diagnostic interviendrait trop tard.
Malheureusement, pour faire un "bon" diagnostic, il n'y
a pas à ma connaissance de procédure toute faite. Il
faut un "diagnostiqueur" compétent, ouvert, qui
connaisse l'environnement de l'entreprise et les "bonnes
pratiques" du secteur. Si un qualiticien connaît autre
chose, je veux bien lire !
Pascal Rudeaux Mardi 24. Février 2009 18:33
L'audit ne fait pas seulement réference aux exigences du
référentiel, il incluse aussi les exigences que se sont
imposées les entreprises et ses dérives (Politique
qualité, objectifs, indicateurs, non conformités,
produits non conformes, etc....)
L'entreprise quand a elle vérifie la bonne marche qualité
de son entreprise durant les réunion de "révision
de direction".
Albert AMGAR Mardi 24. Février 2009 18:52
En principe qui dit audit dit référentiel,
maintenant les choses peuvent évoluer !
Il est possible d'en faire « plus » mais pas moins que
le référentiel de l'audit. Et cela peut poser problème.
Un exemple récent. l'entreprise américaine Peanut
Corporation of America a été mise en cause dans deux de
ses usines pour des problèmes aigus voire jugés
scandaleux par certains pour des problèmes récurrents
de contamination du beurre d'arachide par Salmonella. Un des sites a
été scoré au niveau supérieur selon un
référentiel privé, comme quoi tout arrive ...
Pascal Rudeaux Mardi 24. Février 2009 22:46
audit ne veut pas dire automatiquement "référentiel".
Je peux auditer mon fournisseur sans "référentiel"
mais avec a la base un besoin.
Un référentiel, comme son nom l'indique peut aussi
servir uniquement de référence. Dans ce cas il n'e
correspond ni a un maxi ni a un mini a atteindre.
Maintenant si l'on parle d'audit de certification ou d'audit de
suivi de certification, il est certain que le référentiel
est la base, le socle sur lequel repose l'audit.
Une entreprise certifiée selon un référentiel
donné n'assure pas de couvrir mon besoin.
Votre exemple en est la preuve.
Bertrand CARLIER Mercredi 25. Février 2009 6:07
"audit ne veut pas dire automatiquement "référentiel".
Je peux auditer mon fournisseur sans "référentiel"
mais avec a la base un besoin."
pourriez vous nous en dire plus sur le "sans référentiel".*
c'est vrai que dans le contexte de crise actuelle, il y a des
mots, comme audit et management, qui doivent avoir une signification
fonction de bien des choses...
audit
http://fr.wikipedia.org/wiki/Audit
cela me fait penser à ces gens qui font les visites
commerciales et qui, en rentrant, disent qu'ils ont audité des
fournisseurs...
* ce doit certainement être des "audits" non
formalisés d'une part et n'intervenant pas dans l'alimentation
d'une data base d'autre part ?
contrôle
http://portail.atilf.fr/cgi-bin/dico1look.pl?strippedhw=controle
le mot audit est apparu dans un dictionnaire de langue française
quand ?
amicalement
Bertrand
ps:
celui d'auditeur, lui est ancien
/Auditeur des Comptes,/ Officier de la Chambre des Comptes, duquel
la fonction est de voir, & d'examiner les comptes qu'on envoye
pardevant luy.
/Ce Professeur a beaucoup d'auditeurs, n'a point d'auditeurs/.
http://portail.atilf.fr/cgi-bin/dico1look.pl?strippedhw=auditeur
Tovo RANDRIAMIHAJA Mercredi 25. Février 2009 6:53
Je pense que l’audit se repose sur un référentiel
précis (que cela soit interne ou externe), cela ne veut pas
dire qu’on est à l’abri de tout, cela veut dire
qu’on respecte les grandes lignes d’un processus qui a
été instauré par des qualiticiens, un
référentiel est comme un ligne de bonnes conduites à
respecter, mais c’est le plus souvent assez personnalisé
selon le secteur,
Avoir réussi une certification, veut donc dire qu’on
a bien respecté les règles du référentiel,
mais ne veut pas forcément dire qu’il n’y a pas de
problème car mon référentiel peut ne pas être
le votre,
Un diagnostic vient après la découverte d’un
problème particulier (ou des problèmes), qu’on
veut résoudre en analysant les causes possibles, etape
necessaire dans un processus qualité en interne,
Bertrand CARLIER Mercredi 25. Février 2009 7:16
merci,
"Avoir réussi une certification, veut donc dire qu´on
a bien respecté les règles du référentiel,
mais ne veut pas forcément dire qu´il n´y a pas de
problème car mon référentiel peut ne pas être
le votre,"
je me demande si le mot référentiel est le bon dans
votre phrase.
on peut avoir des plans de maitrise sanitaire ( P.M.S ) bien
différents, mais admettre l'usage du même référentiel
pour tel type d'audit ...
La base du commerce et de l'audit se devrait d'être le
respect d'un vocabulaire partagé, formalisé et
accessible, ce qui est le cas depuis bien longtemps pour certains
aspects, exemple monnaie, mais pour d'autres, cela est loin d'être
une réalité...
On peut tous *écouter* un morceau de musique, mais pour
aborder la technique, sans la notion partagée de note, cela me
semble une perte de temps...
Mais l'absence de la notion de note a un "avantage":
en cas de différent, il ne peut y avoir de moyen de
départager les positions...
cela est cultivé dans certains secteurs d'activité,
depuis la nuit des temps...
Bernard PICHETTO Mercredi 25. Février 2009 7:51
Audit n.m. (1970) d'où Auditer v.tr. (av. 1977) "contrôler
sur le plan des finaces et de la gestion". Le Robert,
Dictionnaire historique de la langue française.
Référentiel n.m. et adj. (1953) Employé [...]
plus généralement en épistémologie [...]
un système de référence. L'emploi adjectivé
de référentiel en linguistique (1965) a subi
l'influence de l'anglais referential "qui concerne une
référence". ibid.
Cordialement,
Bernard.
PS : "Un audit sans référencement",
franchement, je ne vois pas non plus ce que cela peut signifier...
Constant Depièreux Mercredi 25. Février 2009 9:15
Le premier référentiel sur lequel devrait se baser
tout audit est ... la législation applicable à
l'activité auditée.
Le problème cependant naît de la complexité de
cette dernière qui est souvent complétée par des
documents inaccessibles ou payants, ou encore des "sachants"
protégeant leur pré-carré, parfois
inconsciemment, parfois sciemment de manière à protéger
leur parcelle de pouvoir.
Un autre problème posée par ce référentiel
commun à tous est sa capacité à déléguer
des pans entiers de sa responsabilité au secteur privé
(les normes ISO par exemple).
S'il est indispensable pour tout audit de la conduire par rapport
à un cahier des charges précis, il n'est donc pas
nécessaire – pour conduire cet audit - que le
référentiel soit payant (exemple : il est parfaitement
possible (si on maitrise l'allemand) de conduire un audit
interne/externe par rapport au système QS dont tous les
documents sont accessibles).
ERIC KALINOWSKI Mercredi 25. Février 2009 9:33
Réfrentiel, Audit etc?
Voir ceci d'un Ministere (V 2004) quoique ...
http://agriculture.gouv.fr/sections/thematiques/alimentation/securite-sanitaire/paquet-hygiene/paquet-hygiene/downloadFile/FichierAttache_3_f0/PH_glossaire_300405.pdf?nocache=1227887599.92
elodie1915 Mardi 17 Février 2009, 10h34
Si l'organisme de certification auquel on fait appel pour la
certification BRC, Globalgap... . voit son accréditation
Cofrac être suspendue cela engendre quoi rééllement?
Ont ils un délai pour l'obtenir de nouveau?
nesrine tahari Mercredi 25. Février 2009 11:13
Si votre OC a perdu son accréditation cela signifie qu'il
ne pourra pas reconduire votrre certification.
Sur le site du COFRAC /
http://www.cofrac.fr/fr/documentation/fics.mpi?s1=GENE&repbase=0_documents%20g%e9n%e9raux%5C
Vous en saurez plus !
Pascal Rudeaux Mercredi 25. Février 2009 23:55
Oui , par exemple:
- J'effectue un audit fournisseur, sur la base d'une réclamation
client.
- J'effectue un audit client pour vérifier le bon
fonctionnement de la trazabilité jusqu'au client final et le
temps de réponse du client
- j'effectue un audit fournisseur sur la base d'une preselection
audit sans un référentiel.
MARDI 07 AVRIL 2009
AFNOR - Les grandes orientations du programme de travail de
l'ISO/TC
34
http://www.afnor.org/secteurs/activite/agroalimentaire/focus/l-iso-tc-34
alvarezraphaelle Thursday, April 09, 2009 9:59 AM
L'ISO
22000 est une norme internationale mais si l'on choisi cette norme
est ce qu'elle se substitut aux autres référentiels
"privés" comme l'IFS et le BRC c'est à dire
est ce que être certifié ISO 22000 est une garantie
suffisante pour les demandeurs de l'IFS et du BRC?
Ou
encore:
Est ce que quand on respecte les prescriptions de l'ISO
22000, on respecte aussi forcément celles des référentiels
IFS et BRC. En fait, une fois que l'ISO 22000 est mise en place et
bien respectée, peut on se faire auditer pour le référentiel
BRC et IFS et l'obtenir sans problèmes?
J'espère
ne pas avoir était trop "obsure" dans les
questions...
En vous remerciant encore...
Hubert BAZIN Jeudi 9. Avril 2009
11:39
Vous soulevez là toute
l'ambiguité des référentiels privés :
Si
votre client demande une certification IFS, il ne se satisfera pas
d'une certification BRC ou ISO. Et vice-versa.
Dans leur
objet, ces 3 référentiels poursuivent les mêmes
objectifs, la sécurité des consommateurs. Dans leur
forme ils sont différents. Et dans leur politique, les 3
possesseurs (VDB, BRC et ISO) ne souhaitent pas (à ma
connaissance, mais je veux bien lire) l'équivalence entre les
3 certifications. C'est si vrai, que les organismes certificateurs
organisent même des audits au cours desquels ils valident en
parallèle le respect des exigences du référentiel
IFS et du référentiel BRC...
Si vous avez
"bien" mis en place l'ISO 22000, il vous faudra tout de
même vérifier un certain nombre de points techniques
demandés par IFS ou BRC (les fameux pansements bleus par
exemple ne sont pas demandés par l'ISO 22000). La
certification BRC ou IFS ne sera donc pas acquise automatiquement.
Mais ça ne dervait pas poser de problèmes
insurmontables.
Dans la mesure où l'application de ces
3 référentiels (et d'autres : QS, AIB par exemple) est
volontaire, tout dépendra des exigences de votre client. Pour
vendre à la marque Tesco ou Sainsbury, l'ISO 22000 ne vous
servira pas à grand'chose.
Albert Amgar Jeudi 9. Avril 2009
11:49
Juste quelques observations :
IFS,
BRC et consorts sont des référentiels privés
pour les produits à marque distributeur. Seule la conformité
au Paquet Hygiène, cad à la règlementation, est
un gage pour la sécurité des consommateurs.
Cela
étant, je ne crois pas que l'obtention d'un certificat que ce
soit ISO 2000 ou IFS, BRC se résume à voir la vie en
bleue.
Hubert BAZIN Jeudi 9. Avril 2009
12:22
Non, bien sûr, il ne s'agit pas
de voir la vie en bleue. je ne prenais qu'un exemple archi-connu.
Bien entendu, il faut acheter les référentiels, les
analyser, en tirer toutes les conséquences, etc.
Quant au
respect de la réglementation, n'est-il pas sous-jacent à
la totalité des référentiels et normes? Si vous
voulez dire par là que la certification n'est pas nécessaire
pour garantir l'atteinte d'objectifs, je signe des deux mains.
Albert Amgar Jeudi 9. Avril 2009
13:03
Bien sûr la couleur bleue est un
private joke. Je note pourtant que cela a disparu de l'IFS version 5
en ce qui concerne le pansement.
Sur le fond, je ne fais que
rapporter que la réalité, à savoir que respecter
les exigences sanitaires contenues dans la règlementation
selon le paquet Hygiène est la base, le reste est une autre
affaire (privée).
Pascal Rudeaux Jeudi 9. Avril 2009
17:04
Comparons ce qui est comparable.
Iso
22000 ne se compare pas avec IFS ou BRC.
Iso 22000
Certification du système de gestion de l'Haccp de
l'entreprise.
BRC et IFS certification de la gestion de
production d'un produit.
Le paquet hygiene est une
recomandation au niveau Européen, chaque Pays a le droit
d'être plus exigeant. Imaginez alors ce qui se passe hors
Europe....
Les systèmes de gestion ISO comme IFS , BRC
sont International, en aucune partie il est dit qu'il faille
respecter le paquet hygiene de la CEE.
Il est dit qu'il faut
respecter la législation du Pays de fabrication et les
exigences explicites et implicites du client. et quant-à
l'Haccp, l'analyse des dangers est la pour définir le cadre
dans le lequel travailler.
Les échanges Internationnaux
ne sont pas seulement entre la France et le reste du monde ou
l'Europe et le reste du monde.
L'argentine exporte au Japon et
inversement (Par exemple)
qualiseb Jeudi 9. Avril 2009
20:33
"Le paquet hygiène est une
recommandation au niveau Européen, chaque Pays a le droit
d'être plus exigeant. Imaginez alors ce qui se passe hors
Europe...."
Je dirais que "NON": un règlement
européen prime sur des règles existantes dans les
différents états membres...seuls les sujets non abordés
par un règlement peuvent faire l'objet de règles
différentes...
Mais je veux bien l'avis de juristes...
Bertrand CARLIER Jeudi 9. Avril 2009
17:59
"Si vous voulez dire par là
que la certification n'est pas nécessaire pour garantir
l'atteinte d'objectifs, je signe des deux mains."
il y a
plein de gens qui prétendent avoir mis en oeuvre la démarche
HACCP, sans les vrais outils de cette méthode, exemple
ALOP.
A ce titre IFS, BRC et ISO 22 000, à ce stade,
sont aussi peu en règle avec l'esprit de la méthode,
mais cela va peut être venir un jour...
C'est vrai, qu'à
ce stade, pour les directions, s'engager sur des mots et non des
faits examinable par des tiers, donc sans avoir à
prouver
son engagement par des faits, c'est un bonheur!!!
Ce qui est
différent d'autres, déjà cité x fois.
Georges Opdebeeck Jeudi 9. Avril 2009
21:13
« il y a plein de gens qui
prétendent avoir mis en oeuvre la démarche HACCP, sans
les vrais outils de cette méthode, exemple ALOP. »
Vivement
le jour où le FSO/ALOP sera obligatoire, cela donnera du
travail pour quelques décennies aux consultants et aux
laboratoires.
Mais la sécurité alimentaire
va-t-elle y gagner ?
Bonne fête des cloches.
SA2D
- Sécurité Alimentaire & Développement
Durable
Georges Opdebeeck
Albert Amgar Vendredi 10. Avril 2009
7:54
Vous êtes dans le vrai et je vous
invite à consulter la lettre d'actualité d'avril qui
traite de ce sujet en bas de première page sur le lien suivant
: http://www.asept.fr/media/newsletters/actu_avril_2009.pdf
fazi.aziz Jeudi 23. Juillet 2009 11:51
Jai besoin d'un model succinct et simple de présentation de
la revue de direction sans quelle soit volumineuse.
Bertrand CARLIER Jeudi 23. Juillet 2009 12:07
http://pagesperso-orange.fr/nathalie.diaz/iso9001/respdir5/revuedir56/revuedirection.html
une proposition:
mettre l'auteur de ce site à la direction communication de
l'afnor.
fazi.aziz Jeudi 23. Juillet 2009 12:26
Merci de votre réponse,
Sil vous plait, jai besoin de la présentation (power point
par ex) des données annuelles ou semestrielles de la revue
devant la direction Général et les pilotes des
processus
Hubert BAZIN Jeudi 23. Juillet 2009 12:44
les éléments d'entrée de la revue de
direction sont tous clairement listés dans les normes qui y
font référence (ISO 9001 et ISO 22000 en particulier).
Si vous êtes certifiés, vous n'avez qu'à vous
référer à la Norme.
Si maintenant vous souhaitez que l'un d'entre nous fasse à
votre place votre travail :
1) ce n'est pas très éthique
2) vous courez à la catastrophe. Je ne connais pas deux
entreprises identiques, et je ne connais pas deux entreprises dont
les revues de direction abordent les mêmes thèmes au
même moment. Vous *devez* lister vos problèmes, ordonner
les questions par ordre de pertinence pour *votre* entreprise. Sinon,
votre revue de direction ne ressemblera à rien de sérieux.
fazi.aziz Jeudi 23. Juillet 2009 12:53
Bonjour Hubert BAZIN
Vous n'avez pas compris ma question, est ce n’est pas
gentille de votre part de me répondre de cette manière…
!!! Merci tout de même
Hubert BAZIN Jeudi 23. Juillet 2009 13:32
ce n'est pas gentil ? Mais sommes-nous là pour être
"gentils" ou pour faire progresser le système ? Je
vous prie de mexcuser si je vous ai peiné, ce n'était
pas mon propos.
Si vous parcourez les archives, vous verrez que je me suis fait
une spécialité de renvoyer celles et ceux qui veulent
qu'on leur fasse parvenir des documents tout faits à leur
travail. Et quand je dis que je me suis fait une spécialité,
ce n'est pas que je l'ai recherché ! Mon but, en participant à
ces échanges, est de transmettre un peu de compétences,
de savoirs, de savoir-être. Si on vous fournit un doc tout
prêt, il est à peut près certain qu'il ne
répondra pas aux attentes de votre hiérarchie, et
absolument sur que vous n'aurez rien acquis comme savoir.
Et maintenant, je n'ai pas compris ? Dont acte : pouvez-vous nous
dire pour quelle raison vous souhaitez que l'on vous fasse parvenir
une présentation powerpoint , plutôt que la référence
de la liste qui vous aidera à travailler ?
Votre réponse nous amènera peut-être du côté
éthique : si un individu quelconque travaille et que vous êtes
rémunéré pour ce travail : n'y voyez-vous aucun
problème ?
Pascal Rudeaux Jeudi 23. Juillet 2009 16:01
Super travail et tres bon site. Je vous rejoint sur votre
apréciation du site.
Mr Fazi ne peut être mieux équipé pour monter
sa propre revue de direction.
elodie1915 Jeudi 23. Juillet 2009 16:40
Ne paniquez pas, réaliser un support pour une Revue de
Direction ne doit pas vous empêcher d'avancer.
Peut importe la forme mais le contenu doit être béton.
Je n'ai jamais participé à une Revue de Direction
d'une entreprise certifiée ISO mais pour des entreprises
certifiées IFS et BRC.
Vous trouverez ci-dessous les points qu'on nous demande de passer
en Revue au niveau du référentiel BRC version 5 :
- Bilan des audits internes et audits tierce partie
- Bilan des actions et délais décidées lors
de la précedente Revue
- Les indicateurs de performance clients, réclamations,
retours clients
- Performance du procédé et ecarts par rapport aux
paramètres définis
- Revue du système HACCP
- Evolution des informations scientifiques, reglementaires,
techniques
- Exigences en matière de ressources
- Incidents, actions correctives, résultats hors
spécifications et matériaux non conformes.
Réunissez toutes ces données et mettez les en forme.
Une Revue de Direction doit permettre de faire une photo de
l'entreprise à un moment donné et de prendre des
mesures adéquates pour s'améliorer si besoin.
Mettez bien en évidence les actions d'améliorations
.
Bon courage, ED.
fazi.aziz Jeudi 23. Juillet 2009 18:17
Merci beaucoup Elodie, nous sommes certifiées IFS et jai
établie des revues de directions, qui traitent les points que
tu as évoqué en conformité avec le référentiel
IFS seulement lors du dernier audit, l'auditeur m'a recommandé
d'avoir une revue plus succincte et simple avec le minimum de pages
Pascal Ballatore Vendredi 24. Juillet 2009 7:05
La revue de direction sous ISO 9001 reprend quasiment à
l'identique les points que vous notez. Il faut effectivement être
rigoureux dans le contenu mais aussi prouvé que les actions
mises en places tout au long de l'année ont débouché
sur des améliorations. La photo à cet instinct de
l'entreprise n'a de sens que dans le plan d'action qui sera mis en
place suite à cette réunion et repris sur le terrain et
dans les réunions en générales mensuelles de
comités de pilotage (ou tout simplement réunions
qualité!).
Après, chaque société à sa manière
de procéder (tout en suivant bien sûr les exigences de
la norme!) suivant son organisation, les points clés
d'amélioration,...
elodie1915 Vendredi 24. Juillet 2009 8:23
Alors là je suis scotchée depuis quand les auditeurs
doivent nous conseiller de faire les choses plutôt comme çi
ou plûtot comme celà!!!
du moment que nous répondons à l'exigence du
réferentiel il n'a rien à dire. L'important pour
l'entreprise et pour la certification est que vous ayez réalisé
la Revue de Direction avec des plans d'actions à mettre en
oeuvre si besoin.
Si cet auditeur ne supporte pas que les choses n'aillent pas
vraiment dans son sens faut en prendre un autre. Du moment que cela
est fait correctement et que l'essentiel des points sont passés
en Revue qu'est ce que cela peut lui faire que la Revue soit longue
c'est pas lui qui est présent le jour de la réunion!!!!!
Surtout ne vous prenez pas la tête faites quelques chose de
clair :
- Point à abordé
- Constats des plus et des moins
- Proposition d'action(s)
Chaque auditeur a sa propre sensibilité le prochain
auditeur que vous rencontrerez la trouvera certainement très
bien, ou trop succinte faut toujours jongler entre eux ça
devient pénible.
Bon courage, Ed.
Hyform Vendredi 24. Juillet 2009 8:42
Ça fait un bon moment que je suis devenu, disons,
philosophe, sur cette question.
Pour ne parler que de mes domaines d’expertises, je constate
effectivement régulièrement que ce que disent (ne
parlons même pas d’écrire) certains auditeurs est
considéré comme parole d’évangile, même
si la norme est muette sur le sujet.
Il semblerait que la crainte de perdre une certification en raison
d’un conflit avec l’auditeur en soit la cause.
Cabinet HBL MG France Vendredi 24. Juillet 2009 8:55
Je vous rappelle que des voies de contestation existent
En cas de litige important n’hésitez pas à les
mettre en œuvre
C’est à l’auditeur de faire la preuve que les
exigences du référentiel ne sont pas conformes et
s’appuyer sur des éléments concrets
L.SAHRAOUI Dimanche 26. Juillet 2009 0:04
A propos des auditeurs qui conseillent, les auditeurs ne doivent
pas faire du conseil.
Tout en menant son audit, un auditeur doit chercher les preuves
d'audit par rapport aux critères d'audit (référentiel).
Selon la norme ISO/CEI 17021:2006, faire du conseil de la part
d'un auditeur pendant l'audit est considéré comme non
conforme. cette non conformité peut porter atteinte à
la compétence de l'organisme de certification.
Vous avez le droit de rappeler cela à la direction de
l'organisme de certification ou tout simplement adresser une plainte
à l'organisme d'accréditation (comme le COFRAC) qui a
accrédité l'organisme de certification qui a mandaté
l'auditeur.
Lamia MEITE-GIRAULT Dimanche 26. Juillet 2009 10:54
un audit n'est pas une inspection !
La preuve lors des audits ISO 9001, l'auditeur propose des pistes
de progrès. Rien oblige, l'entreprise auditée, de
travailler sur ces pistes.
Il faut arrêter d'être cloisonné, coincé
du cul .
L'objectif lorsqu'on est dans une démarche d'amélioration
de sa structure (et non du contrôle qualité : je
contrôle que je répond aux exigences "et pis c'est
tout") c'est de savoir prendre les pistes de progrès
proposées comme moyen d'amélioration.
Les revues de direction sont parfois longue simplement parce que
les pilotes de processus ne la préparent pas en amont ou parce
que devant la Direction on souhaite aborder des sujets autres.
J'ai assisté, animé pas mal de revue de direction en
10 ans, et je constate que plus la revue de direction est longue,
plus elle est "diluée" et moins efficace.
Après, comme dans tout métier, il y a de très
bon auditeurs et des moyens.
Cependant, il faut prendre en considération une chose,
l'audit est un échange humain, il y a la perception de
l'auditeur (qui doit toutefois être objectif) et il y a aussi
et surtout la perception de l'audité.
Aurore PHILIPPE Dimanche 26. Juillet 2009 11:08
Je suis tout à fait d'accord avec vous, l'auditeur doit se
contenter de vérifier ce qui est conforme (ou non), à
ce que dit strictement le référentiel ou la norme.
Lors d'un précédent audit BRC/IoP, notre auditeur
nous a mis une non-conformité sur l'arbre de décision
choisi pour la détermination des CCP, qui n'était pas
exactement celui du codex alimentarius.
Dans notre réponse, nous avons repris celui du codex
alimentarius (cela ne changeait en rien la détermination des
CCP) mais nous n'avons pas hésité à lui faire
remarquer que selon ce meme codex alimentarius, l'arbre de décision
présenté ne l'est qu'à titre indicatif et peut
être adapté par chaque organisation...de façon à
lui faire comprendre que sa remarque n'était donc pas
justifiée. Cela ne nous a pas empêché de
conserver de bonnes relations avec lui et de renouveller notre
certification.
Lamia MEITE-GIRAULT Dimanche 26. Juillet 2009 11:18
La preuve que l'auditeur n'a pas "La parole de l'évangile".
Albert Amgar Dimanche 26. Juillet 2009 11:33
L'auditeur n'est jamais parole d'évangile et heureusement.
Pour l'arbre de de décision en vue de la détermination
des CCPs, voici le texte du Codex Alimentarius, " La
détermination d´un CCP dans le cadre du système
HACCP peut être facilitée par l´application d´un
arbre de décision qui présente un raisonnement fondé
sur la logique. Il faut faire preuve de souplesse dans l´application
de l´arbre de décision, selon que l´opération
concerne la production, l´abattage, la transformation,
l´entreposage, la distribution, etc. Il doit être utilisé
à titre indicatif lorsqu´on détermine les CCP.
L´arbre de décision donné en exemple ne
s´applique pas forcément à toutes les situations.
D´autres approches peuvent être utilisées".
Mettre une non-conformité pour cela montre tout de même
le pointillisme de certains auditeurs. Enfin si vous aimez les
impressionnistes et Seurat en particulier , tout s'explique.
Pierre Falgayrac Dimanche 26. Juillet 2009 12:49
Le débat est intéressant.
Je précise que ma remarque initiale concernait des
pratiques en rapport avec mes domaines de compétences (lutte
contre les nuisibles et hygiène des surfaces), et je ne
cherchais aucunement à généraliser au-delà.
Sans citer de noms (trop célèbres...), je me permets
de citer le cas de deux mes clients récents pour illustrer mon
propos.
Alors que les normes ISO2200, BRC et IFS ne précisent rien
sur le nombre de DIV et postes d´appâtage pour rongeurs,
et leurs emplacements, c´est un auditeur (des USA) qui fixe le
nombre de postes et leurs emplacements!
En tous cas, s´il ne l´a pas écrit dans CR, il
l´a dit suffisamment haut et fort pour que l´IAA et son
prestataire suivent ses « préconisations »...
Chez un autre client, l´auditeur constate qu´il y a
des infestations sporadiques de rongeurs, ce qui ne l´empêche
pas, après contrôle paperassier du dossier de plan de
lutte, de noter le chapitre lutte contre les nuisible « OK »,
en totale contradiction avec les articles de l´IFS et du BRC
qui stipulent que « si les nuisibles représentent un
risque particulier pour les produits stockés, des mesures
appropriées doivent être incluses dans le programme de
maîtrise », ce qui n´était pas le cas. Bref
il donne un quitus à des pratiques non conformes, ce qui
satisfait tout le monde.
Je veux bien y être allé un peu fort avec mon «
parole d´évangile » initial, mais ce genre
d´expérience m´incite à une certaine
circonspection critique quand j´interviens chez mes clients
après un audit.
Pascal Rudeaux Lundi 27. Juillet 2009 3:32
Le sujet a déja été abordé et le
problème de fond dénoncé.
En tant qu'ancien Directeur Qualité, Auditeur et
Consultant, lorsque l'on voit les trois faces de la monnaie (eh oui
une monnaie a trois faces.....) on comprends un peu mieux les raisons
de toutes les observations qui dénoncent ou aide a l'audit et
ses auditeurs.
Revenons aur la définition du mot qualité:
tout simplement "satisfaction du client". rapport
qualité/prix, n'est-ce pas Messieurs Dames?
je ne veux pas citer des noms d'agences de certifications mais il
y a de tout pour tout type de client a satisfaire.(Jusqu'a celle en
manche avec l'expert consultant qui met en place le systeme de
gestion)
Il est certains que lorsque le client a pour un de ses critère
les plus important: La certification a moindre coût, il ne peut
qu'avoir un service correspondant au coût de la prestation.
Coût d'un bon auditeur versus auditeur lambda.
C'est clair comme de l'eau de roche, non?
et on en arrive a des dérives comme celle que je vous ait
déjà commenté.
Audit IFS (moi présent dans le groupe auditeur en tant
qu'expert et pas auditeur).
J'accompagne l'auditeur a charge de l'audit du systeme HACCP de
l'entreprise, incompétence complete dans le monde HACCP de la
part de l'auditeur. Evidemment pas de question a l'expert (l'expert
n'a pas a faire d'observations sauf si il est consulté.....)
louisiane.raymond Mardi 4. Août 2009 15:03
Actuellement responsable d'un service Qualité, mon
dirigeant ne jure que par et pour une future et proche certification
Qualité.
Bien sûr une certification Qualité c'est un beau et
honorable projet pour une société de notre envergure (9
salariés), mais quelle certification me demanderiez-vous ?
Je me suis donc renseignée sur les objectifs souhaités
par la direction. Réponse : certification, aspect
commercial... ça fait mal à entendre.
Bref, ayant le choix et aux vues de notre activité
d'import/export et négoce de produits alimentaires (la
marchandise ne transite jamais dans nos locaux), je propose
spontanément une certification ISO9001 et donc sur notre
management de la Qualité.
En effet, à mon avis et sur mes quelques connaissances en
IFS/BRC/ISO22000, la plus-value qui pourrait nous être apportée
par ces certifications serait beaucoup moins intéressante vu
que nous avons une activité essentiellement administrative et
logistique.
Qu'en pensez-vous ? Faites moi part de vos connaissances, de votre
expérience ? Contredisez-moi peut-être ?
Enfin, sachant que je n'ai encore jamais eu la joie de me faire
une expérience dans le domaine de la certification, me
conseillerez-vous de prendre contact avec des consultants pour un
accompagnement ?
Ou pensez-vous que par moi-même et avec l'aide de notre
grande communauté sur le web, je pourrais m'en sortir ?
Merci d'avance pour nos futurs échanges.
Louisiane R.
nesrine tahari Mardi 4. Août 2009 15:18
Une eventuelle piste si votre activité se résume à
la logistic comme vous le précisez ci dessous explorer la
piste IFS LOGISTIC et voir ci celà peut vraiement cadrer avec
vos objectifs et activités
http://www.ifs-online.eu/index.php?page=home&content=basisinfo&language=french
Tovo RANDRIAMIHAJA Mardi 4. Août 2009 15:40
A mon avis, une certification ISO 9001 serait bien, mais il faut
prendre les dispositions dès maintenant :
- avoir et étudier le référentiel ISO 9001,
- vous former en ISO 9001, car vous ne comprendrez rien sinon,
- vous faire accompagner d’un consultant pour la mise en
place et l’organisation
ahmed
kechad Mardi 11. Août 2009 14:41
JE
SUIS A LA RECHERCHE DE LA DEFINITION DE LA NON CONFORMITE MAJEUR
MERCI
POUR TOUTES VOS REPONSES
elodie1915
Mardi 11. Août 2009 16:04
Une
non conformité majeure ok mais faut nous donner le contexte.
Par
exemple est ce dans le cadre d'une certification? Elodie.
ahmed
kechad Mercredi 12. Août 2009 8:43
Oui
dans le cadre d'une certification, si vous avez la définition
exacte je suis preneur
Hubert
BAZIN Mercredi 12. Août 2009 9:40
S'il
s'agit d'une certification à une norme ISO (et vous ne le
précisez pas), il faut aller rechercher les définitions
"exactes" dans la Norme ISO 9000 (qui traite des principes
et des définitions des termes relatifs à la qualité)
ou dans la Norme ISO 19011 (qui traite de la conduite des audits de
systèmes de management).
Surprise
: ni l'une ni l'autre ne définit la "non conformité
majeure". Pour l'ISO, soit on est "conforme" à
une exigence, soit on ne l'est pas. Tenter de
définir
précisément et de manière non ambiguë ce
qui va rendre une non-conformité plus ou moins "grave",
c'est un exercice auquel je ne me
livrerais
personnellement pas.
Alors,
c'est l'auditeur qui décide, en fonction de sa représentation
de ce qui est important pour le client de la structure auditée
(aidé en cela par des
réunions
des auditeurs, organisées par les Organismes de Certification,
qui tentent de donner des règles communes). Mais ce n'est pas
facile.
Votre
réponse, vous la trouverez auprès de votre auditeur,
qui reste un prestataire rémunéré, auquel on
*doit* demander des comptes.
Christine
Pham Mercredi 12. Août 2009 9:29
Dans
le cadre de la certification GLOBALGAP:
non
conformité majeure = non respect d'une exigence obligatoire du
référentiel, éliminatoire. Inutile alors de
poursuivre l'audit. La
certification
est refusée (ou annulée).
Généralement
ces non-conformités relevènt de la Règlementation,
p.ex. obligation de tracer les marchandises, mais d'autres vont
au-delà (p.ex. Audit interne 1 f/an avec plan d'actions
correctives).
Laurent
DENEUVE Mercredi 12. Août 2009 10:23
La
notion de non conformité majeur se retrouve dans le
référentiel IFS :
est-ce
le référentiel en question ?
Hubert
BAZIN Mercredi 12. Août 2009 10:17
"non
respect d'une exigence obligatoire "
je
serais intéressé à lire une définition
d'une exigence qui ne serait pas obligatoire ...
Christine
Pham Mercredi 12. Août 2009 10:54
Toujours,
dans le cadre de la certification GLOBALGAP, il y a :
-
les exigences mineures (non obligatoires), non éliminatoires
mais avec une tolérance de 5% de non conformité
-
les exigences majeures (obligatoires et donc éliminatoires),
tolérance 0% non-conformité
-
et les recommandations.
Gilles
TIXIER Mercredi 12. Août 2009 10:56
Pour
ce qui est de la certification ISO 9001, la non-conformité
majeure n´est-elle pas que théorique ?
Sinon,
comme elle conduirait au refus de la certification, (à la
différence des autres non-conformités ou remarques,
qu´il est possible de réparer dans
un
délai imparti), ce qui risquerait d´induire une perte du
client pour l´organisme certificateur !
Évidemment,
pour l´IFS, c´est différent, le rapport de force
n´est pas le même.
Nesrine
Tahari Mercredi 12. Août 2009 12:27
Petite
question => une non conformité majeur n'est elle pas
définie par le propriétaire du référentiel
en question ou si ce n'est pas le cas définit
par
l'organisme certificateur dans ces procédures ?
G.
DUBUISSON Mercredi 12. Août 2009 11:56
Voici
la définition que donne AFNOR Certification pour «
Non-conformité majeure » pour les certifications de
système de management :
Non-satisfaction
d´une exigence du référentiel touchant
l´organisation, l´application ou la formalisation du
Système de Management et entraînant un risque avéré
(c´est-à-dire fondé sur des éléments
objectifs) de non-respect, récurrent ou unique en cas de
risque très important, d´une exigence spécifiée.
(Abréviation NC Maj)
Non-satisfaction
d´une exigence mettant en cause l´efficacité ou
l´amélioration du Système de Management.
Commentaire
:
Une
certification ne peut être délivrée, maintenue ou
renouvelée tant qu´il reste une Non-Conformité
majeure non levée.
Selon
le Système de Management, les risques à prendre en
compte concernent des parties intéressées différentes
:
o
En qualité, il s´agira essentiellement des Clients.
o
En santé et en sécurité au travail, il s´agira
du Personnel.
o
En environnement, il s´agira de la Communauté au sens
large.
Laurent
DENEUVE Mercredi 12. Août 2009 12:45
Selon
l'IFS v5, une NC majeure est atribuée lorsqu'il existe un
manquement substanciel au respect des exigences du référentiel,
ce qui inclut la
sécurité
des aliments et les exigences réglementaires des pays de
production et de commercialisation du produit ; peut être
attibuée lorsque la NC peut
entrainer
un danger sérieux pour la santé ; peut être
attribuée à toute exigence de l'IFS non définie
come une exigence KO.
Constant Depièreux Vendredi
14. Août 2009 9:27
Vous trouverez deux définitions
de 'non-conformité' majeure dans les documents suivants :
* Règlement (CE) n° 884/2005
de la Commission du 10 juin 2005 établissant les procédures
pour la conduite des inspections effectuées
par la Commission dans le domaine de la
sûreté maritime (Journal officiel n° L 148 du
11/06/2005 p. 0025 - 0029)
* Manuel - Programme d'amélioration
de la salubrité des aliments (PASA)
Pour nourrir Qualitionnaire
(http://www.qualitionnaire.eu
) , je suis bien sûr preneur de toute autre définition.
VENDREDI
09 OCTOBRE 2009
COFRAC
06/10/09 4ème forum Accréditation et Organismes de
Certification-Vérification-Qualification
Le 6 octobre 2009
s'est tenu le 4ème forum Accréditation et Organismes de
Certification-Vérification-Qualification. Retrouvez ci-dessous
les présentations qui ont été effectuées
lors de cette journée (matin et
après-midi).
http://www.cofrac.fr/fr/actus/4e_Forum_Accreditation_et_Certification/default.htm
COFRAC
SEPT 2009 LA LETTRE COFRAC -
Section Santé Humaine,
c’est parti !
Qualité - Évaluateurs et experts
au coeur de
l’accréditation
http://cofrac.fr/fr/documentation/Lettres/Lettre_cofrac_37.pdf
Fanny LS 05 de noviembre de 2009
7:44
Les différentes normes et
référentiels (ISO 9001, IFS, BRC...) précisent-ils
qui peut ou ne peut pas réaliser les audits internes ?
En dehors de toute considération
de pertinence et d'impartialité, un responsable qualité
peut-il réaliser un audit interne qualité ?
Pascal Rudeaux Jeudi 5. Novembre
2009 21:03
La réponse à votre
question se trouve dans la norme ISO 19011-2003
Audit interne : toute personne peut
effectuer un audit si celle-ci possède les attributs
personnels pour être auditeur (Impartial, sincère,
diplomate, etc…..), possède la connaissance et la
habilité nécessaire comme auditeur (général
et spécifique), l’expérience. Et est évalué
et formé.
A vous de démontrer cela a
l’auteur externe
Constant Depièreux Vendredi
6. Novembre 2009 22:14
Il y a plus de 20 ans, je travaillais
dans une société qui détenait près de 95%
du marché belge des gants chirurgicaux. Une de mes activités
consistait à piloter des processus de contrôle qualité
qui éliminaient les "points noirs", c'est-à-dire
des petites particules carbonisées dans l'épaisseur du
gant. Ce n'était pas un défaut fonctionnel car il n'y
avait pas de fuite mais "cosmétiquement" nous
considérions que le produit était inacceptable. Chaque
année, nous jetions ainsi plusieurs centaines de milliers de
gants non conformes à nos spécifications.
Puis est arrivé le SIDA et avec
lui une explosion de la demande et la construction de nouvelles
usines en Malaisie, pays qui cumulait trois
avantages : la production du
caoutchouc, la production du pétrole et une main d'oeuvre à
bon marché. Arriva alors sur le marché des gants
truffés de points noirs qui
trouvaient preneurs sans problème. Nous nous sommes alors
rendu compte que l'utilisateur n'accordait aucune
importance aux points noirs, et que
cette non conformité n'était problématique que
par rapport à une ensemble d'exigences perçues et
définies par nous, mais jamais
réellement validées par rapport aux besoins réels
de nos clients. Pour nous, il était malheureusement
trop tard et en un an une société
qui fabriquait annuellement près d'un demi-milliard de gants
avait été balayée du marché.
Un bien long préambule pour en
arriver à ceci : si un produit peut être considéré
comme sûr sur un marché donné et que cela est
validé par des procédures
accessibles et des bases de données construites et
disponibles, pourquoi est-il impossible de convaincre
les autres utilisateurs de l'innocuité
des produits et de l'inanité de certaines exigences? C'est
peut-être le moment de se souvenir de
l'initiative Q-S de nos voisins
allemands qui ont compris - à mon sens - la valeur de
procédures documentées et transparentes supportées
par des bases de données
statistiquement validées. Ils sont progressivement occupés
à exclure nos productions de leur marché et
de leur réseau de grande
distribution dans nos pays. Il est temps - à mon avis - de
réellement analyser nos besoins et d'éliminer un
certain nombre de pratiques dépassées.
Autre point de discussion : je vous
invite à lire les dossiers de validation des méthodes
AFNOR. Je suis personnellement surpris de voir
des rapports de synthèse
validant des produits commerciaux sans référence au lot
de produits testés, ni à la version du produit
industriel testé, ni références
aux procédures de contrôle mises en place pour prendre
en compte les inévitables changements
industriels survenant dans la vie d'un
produit. Dans un même ordre d'idée, je suis surpris de
voir valider une méthode de détermination
des coliformes, avec une seule souche
d'un seul organisme, qui plus est différente d'une matrice de
produit à l'autre, tout comme je
trouve élevé le nombre de
résultats non conformes ignorés dans les statistiques
ou étonnant de bâtir une dossier de validation à
l'aide
de données acquises près
de 10 ans avant, ... Je n'ai pas encore tout lu, donc pas tout
compris certainement, mais je vais devoir
sérieusement revoir mes
définitions d'une saine validation que j'ai développée
pendant près de 20 ans aux contact des inspecteurs de la
FDA et du DHSS anglais.
Au plaisir de vous lire,
Pascal Rudeaux Samedi 7. Novembre
2009 2:27
Vous dites :
« C'est peut-être le moment
de se souvenir de l'initiative Q-S de nos voisins allemands qui ont
compris - à mon sens - la valeur de procédures
documentées et transparentes supportées par des bases
de données statistiquement validées. »
Ma question : Y a t´il moins de
TIAC en Allemagne qu´en France?
Sinon, l´histoire de vos gants
(ou de votre entreprise) est une triste réalité.
Cette réalité, on l´a
voit affiché dans les changements de la Norme Qualité
ISO 9001 dans leurs versions successives.
En commençant par la définition
du mot Qualité ( la sur qualité n´est pas
Qualité), qui la comprends réellement ?
ou la brèche qui existe entre le
monde de la Qualité et les dirigeants dans l´entreprise.
Combien d´entreprises travaillent en fonction des processus et
non plus en fonction de services ?
Comment obtenir ce produit de Qualité
qui devrait assurer la pérennité de l´entreprise
dans le temps, si les outils de gestion de qualité sont
rarement compris par ces mêmes responsables qualités. ?
Dans le monde de l´agro
alimentaire, alors que l´on devrait en être a travailler
avec des outils de travail tel que la TQM, Seis Sigma, BSC, SMSDA et
autre, certaines entreprises en sont a se demander ou trouver a
moindre coût les BPM de la profession pour en faire un copier
coller.
Ce n´est pas un manque de
procédure mais plus un manque de compétences.
Sinon vous dites :
« Je vous invite à lire
les dossiers de validation des méthodes AFNOR »
On parle de la même machine à
fric (Achetez en ligne plus de 100 000 normes....)? Des bedonnant qui
sont payés à chercher à compliquer (ou
simplifier je ne sais plus) et non pas a trouver ? On ne va pas leur
quitter leurs sources de revenus. L´expression « a faire
des lois il n´y a pas de fin » changeons le mot lois par
Normes.
LA STRATEGIE FRANCAISE DE NORMALISATION
: un must.
http://www.afnor.org/metiers/normalisation/la-strategie-francaise-de-normalisation
Pour l´essentiel, la politique
française de normalisation se construit aux niveaux européen
et international. Cependant, les contributeurs et les utilisateurs
d´AFNOR Normalisation sont, dans leur grande majorité,
installés sur le territoire français. Ils doivent donc
pouvoir se référer à une stratégie
nationale lisible, cohérente, que tout le monde applique pour
renforcer l´influence française. En ce sens, la
normalisation doit répondre aux attentes des acteurs
mondialisés tout en confirmant et renforçant leurs
liens avec le tissu économique national et local.
C´est une des vocations d´AFNOR
Normalisation : élaborer et faire connaître la stratégie
nationale, afin de la mettre au service de la performance de toutes
les parties concernées par l´avenir de la compétitivité
française dans un monde globalisé.
En 2005, AFNOR Normalisation a lancé
une grande enquête auprès de 20 000 entreprises de
toutes tailles et de tous secteurs d´activité. Cette
enquête a permis de pointer avec précision les enjeux
auxquels les entreprises doivent faire face d´ici 2010.
C´est sur cette base qu´AFNOR
Normalisation a programmé sa stratégie à moyen
terme. Elle repose sur 4 axes : contribuer à la maîtrise
de la mondialisation ; favoriser la mise en oeuvre du développement
durable en soulignant qu´il n´est pas seulement
écologique, mais aussi social et éthique ; valoriser la
norme au regard des autres documents de référence ; et
enfin, rendre plus lisible le système de normalisation et les
produits qu´il propose.
Enjeux économiques je
suppose,Les organismes de normalisation européens et
internationaux sont, respectivement, le CEN (Comité Européen
de Normalisation) et l´ISO (International Standardisation
Organisation). AFNOR est le représentant français de
ces deux instances.
À noter que les normes
européennes annulent et remplacent systématiquement les
normes nationales des pays membres du CEN. Ce n´est pas
nécessairement le cas pour les normes internationales.
Le rôle d´AFNOR est de
participer aux travaux européens et internationaux. Par son
vote, elle défend les positions françaises dans les
comités techniques et dans tous les comités chargés
des grandes orientations politiques. AFNOR est ainsi la structure
française la mieux informée de tout ce qui se passe
dans le monde en matière de normalisation et de
réglementation.
Ainsi que pour moi AFNOR ne peut être
une référence.
Cordialement
Pascal Rudeaux
Constant Depièreux Samedi 7.
Novembre 2009 6:02
Le 19 octobre 14:08:09 HAEC dans le
cadre de PMS des Cantines scolaires autonomessur cette même
liste, j'écrivais :
"Bonjour,
A lire
http://www.efsa.europa.eu:80/cs/BlobServer/Report/Zoon_foodborne_outbreaks_in_the_European_Union_in_2007,5.pdf?ssbinary=true
et plus particulièrement le
tableau GE2 page 19, je souhaiterais comprendre les raisons d'un
"reporting rate" de 5.28 cas par 100000
habitants avec seulement 11 cas
vérifiés sur 427 rapportés en Autriche et par
exemple un taux de 1.55 en France avec 984 cas
rapportés et tous avérés
ou encore - pour l'Allemagne 1405 cas dont seulement 62 sont
vérifiés.
En l'espèce, il semblerait que
la dénomination et les caractéristiques de observation
et documentation d'une TIAC sont loin d'être standardisés
ou que les différences de performance de la chaine alimentaire
soit particulièrement différentes de pays à pays
dans un espace supposé régulé
par les mêmes directives?
Des avis sur la problématique?
Cordialement
Constant Depièreux"
Serions-nous en train de "boucler
la boucle"
Constant Depièreux Samedi 7.
Novembre 2009 6:51
Re-bonjour,
Petit complément de réponse
pour illustrer la puissance du système Q-
S que l'on semble volontairement
ignorer sur la liste
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Teilnehmerzahlen/Aktuelle_Teilnehmerzahlen_1_November_2009.pdf
Et pour bien comprendre le
fonctionnement et les enjeux
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/downloads/ZertifizierungsstelleLabore/Allgemeines_Regelwerk/lf_allg_regelw_d_frei_090101_rev05_en.pdf
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Grafiken/Entwicklung_QS-Systempartner.pdf
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Grafiken/Fakten_Monitoringprogramme.pdf
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Grafiken/QS-anerkannte_Labore.pdf
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Infografiken_Factsheets/Faktsheets_Laborkompetenztest.pdf
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Grafiken/Salmonellen-Antikoerper-Praevalenz.pdf
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Grafiken/Bilaterale_Abkommen.pdf
*
http://www.q-s.de/fileadmin/QS_Fileadmin/Mediacenter/Grafiken/Entwicklung_QS-Systempartner_Obst__Gemuese_und_Kartoffeln.pdf
D'un point de vue économique, la
Blitzkrieg (http://fr.wikipedia.org/wiki/Blitzkrieg
) existe potentiellement aussi : elle passe par des normes claires et
en libre accès supportées par des bases de données
consolidées (95000 acteurs de la filière viande en
Allemagne fédérées par un
même système de normes
gratuites et en libre accès, évalués par des
procédures documentées et sanctionnés au terme
de ces mêmes
procédures)
Hubert BAZIN Samedi 7. Novembre 2009
7:22
il est vrai que l'allemand est moins
pratiqué que l'anglais ?
Bertrand CARLIER Samedi 7. Novembre
2009 7:26
ce serait bien que l'on reparle du
mouvement coopératif, en France et de son histoire. Il me
semble que ce n'est pas la première fois que,
l'on a, en France, oublié,
quelques petites choses...
amicalement
Bertrand
ps: dans les pays du nord, la
coopération, cela commence d'abord par le bas. En France on
attend que le haut impose, avec des aides, bien
sûr. Cela peut marcher quand, en
haut, on en perçoit la nécessité et que les
caisses ne sont pas vides.
La *coopérative
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coop%C3%A9rative*
Une motivation pratique pour la
création de coopératives agricoles est parfois décrit
comme «surmonter la malédiction de la petitesse".
La
coopérative, étant une
association d'un grand nombre de petits agriculteurs, agit comme une
entreprise importante dans le marché, tirer
parti des avantages significatifs de la
l'économie d'échelle.
http://en.wikipedia.org/wiki/Agricultural_cooperative
la qualité a besoin de
l'économie d'échelle pour aborder certaines questions,
il me semble...
Majérus dimanche 29 novembre 2009 09:52
En
tant que Responsable Qualité, je m'interroge sur le fait que
ma profession évolue de plus en plus vers une dimension de
relation commerciale liée à la multiplication de
cahiers des charges dont je dois réaliser le suivi de la bonne
application que ce soit à l'étape de production ou à
l'étape du conditionnement, en station, en coopérative.
Qu'en
pensez vous ? Est ce seulement une affaire de lobie, de pression
financière ?
A vos crayons !
Georges Opdebeeck Lundi 30. Novembre 2009 6:26
La question est étonnante.
Si nous partons de la
définition de la qualité nous savons que ce n’est
ni plus ni moins que répondre à l’attente du
client.
Quels autre outils que le cahier des charges et les
relations clients permettent-ils de définir le plus
précisément possible cette attente ?
C’est
bien le rôle premier du responsable qualité de définir
avec précision les besoins objectifs et subjectifs du client
et s’assurer qu’ils sont
compris et pris en charge par
l’ensemble du personnel de l’entreprise.
Où se
trouve le problème ?
Bien cordialement.
Hubert BAZIN Lundi 30. Novembre 2009 7:27
Cela fait de nombreuses années que le boulot du RQ est
devenu un travail à l'interface entre les commerciaux (et donc
les clients), la production, les achats, la R&D. C'est ce qui en
fait le charme et l'intérêt... Le travail de chef de
labo de contrôle est différent.
Le
problème, s'il y en a un, est quand l'un ou l'autre des
collègues ne joue pas le jeu (commercial qui accepte une
commande sans que le cahier des charges ne soit connu par exemple, ou
quand chaque client souhaite ajouter sa touche personnelle aux
exigences. La fonction qualité doit alors remonter ça
au niveau efficace de pilotage : probablement la direction générale.
Il faut mettre en place des modes de fonctionnements qui feront que
les exigences seront connues, étudiées, acceptées
ou refusées (si, si, on peut dire non), et que toute
l'information sera accessible à tous, et que tout sera tracé.
Ce n'est pas le RQ seul qui y arrivera, mais le RQ sera celui (celle)
qui rendra la chose possible. Un moyen est de hisser tous les CdC au
niveau le plus haut des différents référentiels.
Ensuite, plus de souci ;-D
elodie1915 Lundi 30. Novembre 2009 8:44
Pour ma part, je trouve que la
multiplication des référentiels ça commence à
devenir plus qu'ingérable et notamment pour les producteurs.
Vu que chacun de nos clients veut se demarquer de leurs concurrents
on en vient à des référentiels de plus en plus
exigents et de plus en plus compliqués à gérer.
Par
ailleurs, certains ne communiquent même pas dessus. Si les
référentiels qu'ils nous imposent servaient à
mettre en valeur le produit vis à vis des consommateurs peut
être qu'on s'y retrouveraient mais là rien.
A
cela il faut ajouter les signes de qualité, les référentiels
sur l'éthique, la subjectivité des auditeurs et
maintenant les exigences environnementales commencent à
rentrer en scène.
Je trouve que mon boulot correspond
plus à essayer de jongler entre toutes ces exigences pour
simplifier tout cela plutôt que de traiter des problèmes
de fond et d'essayer d'apporter des améliorations au
SMQ.
"Trop de référentiels tue les
référentiels!!!!"
palombier Lundi 30. Novembre 2009
9:05
Elodie, je vous approuve.
Les
référentiels correspondent trop souvent (et
malheureusement) à une démarche commerciale qui n'a pas
d'objectif de qualité.
Il s'agit d'un moyen de se
"démarquer" de la concurrence. (12 labels de
qualités sur un paquet de thé).
La difficulté
tient au fait que les petits entrepreneurs (les agriculteurs) sont
très souvent dépassés.
Ne maîtrisant
pas les relations commerciales avec les super-marchés, ils
osent parfois se fier aux "marchands de qualité"
...
Les "contrôleurs de qualité" savent se
vendre aussi bien que les "Psy" dont on ne peut se passer
des charmes moindre coup de brise.
C'est un jeu qui se joue comme
au Monopoli ... (voici un biais didacticiel à relever ...)
Je
pense que ces propos feront réagir les "RQ" et
surtout les chefs d'instituts spécialisés qui en font
un gagne pain.
Qu'ils nous donnent leur point de vue.
Constant Depièreux Lundi
30. Novembre 2009 12:22
Il y a dans mon esprit trois
questions à se poser :
1. Quelle connaissance a le
grand public du contenu des différentes normes et
certification et partant quelle valeur leur attribue-t-il?
2.
Quelle valeur vos partenaires contractuels accordent-il à vous
différentes certifications?
3. Quelle valeur
accordez-vous en interne à ces différentes
certifications?
La réponse que vous apporterez à
ces trois questions vous permettra de définir vos objectifs et
à préparer votre plan d'action.
Sur base de mon
expérience personnelle, j'aurai tendance à croire que
pour la plus grande majorité des acteurs économiques,
la réponse flirte avec la tête à toto. Et cela
est dû essentiellement à la dimension économique
d'un processus qui, malgré les apparences, n'est pas d'une
totale intégrité/transparence (normes et cahier des
charges payants, donc non partagés, sociétés
d'audit intéressées à garder captif un client,
idem pour les sociétés de conseil qui n'ont aucun
intérêt au transfert réel de compétence,
normes propriétaires qui se font mutuellement concurrence
(IFS, BRC, ISO, ...), données et statistiques inaccessibles,
...)
La faute à beaucoup de RQ qui n'ont pas (eu)
le recul critique suffisant pour distinguer la valeur ajoutée
à la mise en oeuvre d'un système de management de la
qualité performant et la valeur d'une certification et qui ont
de ce fait totalement décrédibilisé leur
fonction et tué leur raison d'être.
Pascal Rudeaux Lundi
30. Novembre 2009 14:00
Je suis tout à fait d’accord
avec votre analyse.
Tant que le monde de l’alimentaire
(en partant des PDG) ne se responsabilisera pas, il continuera à
naitre de nouveaux référentiels.
Je pense à
la production primaire, secondaire,…. Et de même aux
fournisseurs liés à l’activité agro
alimentaire.
Dans l’automobile par exemple, qui génère
ces référentiels si ce n’est l’industrie
elle-même avec l’aide de l’état
(législation) ?
Une entreprise qui répond
positivement aux trois questions posées ci-dessous (et il en
existe), ne se voit plus travailler sans cette base « Qualité
».
C’est un fondement pour l’entreprise et
non une charge.
Cela ne quitte pas le coté commercial
de ces référentiels.
elodie1915 Mardi 1. D¦écembre
2009 8:41
Dans votre message vous disiez:
"La faute à beaucoup de RQ
qui n'ont pas (eu) le recul critique suffisant pour distinguer la
valeur ajoutée à la mise en oeuvre d'un système
de management de la qualité performant et la valeur d'une
certification et qui ont de ce fait totalement décrédibilisé
leur fonction et tué leur raison d'être"
Je suis un peu choqué par vos
propos car la décision d'entrer dans une démarche de
certification est plus sous la responsabilité de la Direction
que sous celle des RAQ.
Pour moi le manque de recul vient plus
des têtes pensantes des entreprises que des RAQ, qui pour
pouvoir avancé dans leur entreprise et faire leur boulot
correctement sont soumis au bon vouloir de ces mêmes personnes.
Pour ma part j'ai rencontré des
dirigeants qui même au bout de 4 ans de certifcation ne savent
toujours pas quand aura lieu la revue de Direction et bien souvent à
quoi ça sert et quel est son contenu.
Moi je tire un chapeau à tous
les RAQ car bosser dans ces conditions ça devient plus
qu'énervant. On a l'impression de faire plante verte toute
l'année sauf une fois par an pour le jour de l'audit.
ED
Pascal Rudeaux Mardi 1. D€
¦écembre 2009 13:26
Un RAQ n’a pas pour mission de «
faire » mais de « faire faire ».
S’il en vient à devoir «
faire », il tue sa raison d’être dans l’entreprise
et décrédibilise sa fonction. (Hélas c’est
le cas)
A l’entreprise de savoir ce
qu’elle veut, au RAQ d’informer des disfonctionnements,
et d’offrir des opportunités d’amélioration.
D’accompagner ses mises en place et d’en faire le suivi,
puis de rétro alimenter la direction et l’entreprise.
Un système mis en place ne peut
se baser sur une personne pour fonctionner.
Beaucoup de RAQ tirent gloire du fait
d’être « celui qui…… », Comme
beaucoup de consultants vivent du fait d’être «
celui qui……….. »
Agafay qualité Vendredi 25.
Décembre 2009 19:04
je suis responsable qualité
d'une station de conditionnement. j'aimerais savoir si on peut
reporter la date de l'audit d'évaluation.
fatimaz essai Vendredi 25. Décembre
2009 23:19
oui c est possible
on l a dejà fait dans notre
laboratoire
yboisard Samedi 9. Janvier 2010
16:06
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
"Laurianne Dinam" <rq.lesdelicesduchef@...> a écrit
:
>
> Bonjour à tous et à
toutes,
>
> Je suis à la recherche
d'une formation à l'audit interne, sur la région
Bretagne (voir département de Loire Atlantique).
> La formation ne peut pas se
faire en interne puisque je suis la seule participante de
l'entreprise.
> Si quelqu'un peut me proposer
quelques choses, je suis intéressée.
> Merci d'avance,
>
> Laurianne
>
Bonjour,
Vous pouvez très simplement
utiliser les possibilités offertes par l'enseignement à
distance. Pour ce qui concerne la formation à l'audit interne
(reposant sur la connaissance de la norme ISO 19011), le site
www.viasyst.com propose une formation complète en 40 heures.
Viasyst propose également une formation à l'audit des
Systèmes de management de la sécurité des
aliments en 40 heures également. Vous accédez au site à
votre convenance sur une période définie et connue à
l'avance, ce qui vous permet d'adapter votre rythme à vos
contraintes professionnelles.
Cordialement,
Yves Boisard
Constant Depièreux Lundi 11. Janvier 2010 9:59
Je vous ai déjà "bassiné"
avec le système Q-S qui a eu le don de ... n'engendrer aucune
réaction de votre part. Dame, un standard qui réunissait
plus de 100.000 participants (dont un nombre croissant de mes
compatriotes) autour de standards en libre accès est
négligeable, surtout quand il s'écrit en allemand.
D'où la question :
connaissez-vous les standards Red Tractor qui fédèrent
autour de standards en libre accès 78000 fermiers anglais?
Selon leur site :
"The Red Tractor scheme covers
chicken, pork, lamb, beef, turkey, fruit, vegetables, salad, flour
and other cereal products, and dairy products. Red Tractor farmers
are regularly assessed by independent inspectors to check that they
meet exacting standards for food safety and hygiene, animal welfare
and protecting the environment."
Intéressés : Voir
http://www.redtractor.org.uk/site/REDT/Templates/GeneralStandards.aspx?pageid=6&cc=GB
Au plaisir de lire vous commentaires.
Jennifer Leroux Mardi 12. Janvier
2010 10:21
Vous pouvez peut être contacter
le Bureau Véritas situé à St Herblain ou
l´ISPAIA à Ploufragan (St Brieuc).
scalime fabienne Mardi 12. Janvier
2010 14:15
Vous pouvez aussi contacter la société
intertek au vaudreuil
il dispense ce genre de formation avec
une grande participation et beaucoup d'exercices d'application
Bertrand
CARLIER Jeudi 21. Janvier 2010 13:21
L’illusion
de la Qualite
http://www.ilovemiage.net/lillusion-de-la-qualite
j'apprécie
beaucoup le passage sur le guide michelin. C'est vrai que cela fait
un moment que je me pose des questions sur la façon de
qualifier une recette, non pas que sur le résultat. Mais
visiblement cela ne semble pas concerner le personnel des cuisines,
mais je suis prêt à lire...
c'est
quoi la bonne recette de poule au pot ou du pot au feu ?
amicalement
Bertrand
ps:
dans l'article cité il y a une perle :
"L’Assurance
Qualite a ete inventee par les technocrates qui souhaitent pouvoir
tout mesurer – et la vraie qualite («
c’est bon / c’est pas bon »)
est impossible a mesurer de maniere objective et constante dans le
temps."
vraie
qualité = c'est bon
pour
la dégustation ou la digestion ?
Dr
Mohamed Dayi Lundi 1. Mars 2010 11:58
Un
article relatant les résultats d'une petite enquête
consommateurs US,met en évidence la sensibilité accrue
à l'assurance de sûreté alimentaire, le
comportement des consommateurs dans le choix de leurs aliments, et la
préférence à la certification par une tierce
partie plutôt que l'inspection et la mise en oeuvre de la
traçabilité par un organisme mandaté.
Certes
c'est une approche us, et majoritairement ailleurs, même au
sein de l'Europe (vivement l'exception française et
francophone qu'il faudrait adapter), ainsi est inaugurée la
compétition entre certification et inspection,qui sans la
reconnaissance par l'Autorité Compétente de leur
équivalence pour la vérification de la combinaison des
mesures de maîtrise, et d'assurance de la sûreté
alimentaire, comme le stipule d'ailleurs la norme ISO
22000-2005;cette compétition s'amplifiera et finira par
imposer, par élus interposés (démocratie
oblige), le choix du citoyen !
Déjà
la compétition entre normes volontaires,....alors qu'on avait
mis un programme de recherche pour l'articulation entre les
normes,apparemment sans résultats palpables,si en plus il faut
y ajouter les normes obligatoires,alors la simplification et
l'allègement des charges de l'entreprise
agro-industrielles,c'est pour un futur lointain.
Dr
Mohamed Dayi.
Third
party food safety certification vital for consumers
By
Rory Harrington, 26-Feb-2010
Related
topics: Quality
& Safety, Cleaning
/ Safety / Hygiene
Evidence
that food product safety has been verified by a third party
certification scheme is more important to consumers than brand name,
proof of traceability or government inspection, said new research.
A
study by Michigan State University on behalf of risk management
company DNV has found that US consumers are both highly aware of
food safety issues
and strongly prefer to see products labelled as safety certified.
These
were some of the conclusions by researchers from the university
after surveying a wide cross-section of over 400 consumers from
across the US.
"Consumers
are not only aware of food safety issues they are actually changing
their shopping habits due to food safety concerns," said
Dr Chris Peterson, director of the Product Center at MSU. "Nearly
half of the consumers we surveyed indicated a change in shopping
patterns."
Consumer
advice
He
added that higher price alone is not a direct signal of safer food
in the minds of consumers.
"Even
brand name recognition is not the most powerful indicator of
safety," said
Peterson. “Voluntary third
party certification compares
favourably with mandatory government inspection and slightly ahead
of traceability labelling in the mind of the consumer. In fact, most
consumers would advise the food industry to invest proportionately
more in certification programs than in government inspection or
traceability."
Kathy
Wybourn, DNV director of food safety, said it was vital for
companies to understand how consumers evaluate safety signals and
where they place their trust.
“A
certification label has strong positive meaning to the consumer in
regard to food safety, and that conclusion itself is a signal to
everyone involved in the food supply chain, be it growers or
manufacturers or retailers, to intensify efforts to adopt clear and
meaningful independent safety certification,” she
said.
Albert Amgar Lundi 1. Mars 2010
12:41
J'en ai parlé autour de moi
notamment aux USA et il m'a été répondu que cet
article était BS, bullshit c ad des foutaises !
Ce qui est assez dtôle si l'on
peut dire est que cet article est entouré de deux cas de
contamination dans des entreprises avec un niveau de certification
relativement élevé. A suivre ...
Salmonella source at Nestle plant
unknown
Nestle said the source of the
salmonella found recently in a batch of chocolate morsels at one of
its US plants was unknown... Read
Third party food safety certification
vital for consumers
Evidence that food product safety has
been verified by a third party certification scheme is more important
to consumers than brand name, proof of traceability or government
inspection, said new research... Read
Seventh Listeria death linked to
Prolactal cheese
A seventh person has died after eating
cheese made by Prolactal contaminated with Listeria, Austrian
authorities confirmed yesterday... Read
Dr
Mohamed Dayi Lundi 1. Mars 2010 15:10
Peut être des foutaises,je n'en
sais rien,mais n'empêche que la redondance y est ,PMS et PRP et
concurrence entre inspection et certification,et tout ça pour
le même but Assurance de la qualité alimentaire et pour
une même entreprise!Comme les premiers sont obligatoires il n'a
pas photo,sauf si la vision des politiques penchent pour le privé
et ce pour plusieurs "raisons",même si les contrôles
dans certains pays sont plus strictes qu'ailleurs.
Quand on voit l'évolution du
concept du Service Publique,on dégraisse le mammouth!,même
si il y a de plus en plus d'exigence,fatalement c'est le Privé
qui va reprendre du service.A mon sens une reconnaissance placerait
le marché sur une complémentarité des normes
plutôt de concurrence,et l'épargnerait de la surenchère
et la pléthore,surtout que l'analyse quantitative des
risques,avec la modélisation est d'actualité.
Cordialement.
Albert AMGAR Lundi 1. Mars 2010
15:22
Il y a eu récemment un retour de
l'Etat dans l'économie et la finance et en matière de
sécurité des aliments cela me semble inévitable
à moyen terme.
Voir ce qui se passe dans les deux cas
cités de part et d'autres de celui sur la certification
pape mamadou sagna Mar 18 mai 2010,
9h 57min 18s
Quelqu'un pourrait bien m'aider
concernant le calcul de cout pour un auditeur ?
la méthode?
les éléments à
tenir en compte?
la stratégie à adopté?
La rémunération de
l'auditeur (frais de déplacement et salaire)
NB : il s'agit d'un audit sur
l'environnement et la pollution
Robert COCET Mardi 18. Mai 2010
17:42
auditeur depuis de nombreuses années
,j'ai pu intervenir sur divers pays africains . le prix de l'audit
est suivant le nombre de journées passées ,plus
déplacement et hôtel. Mais cela peut-ètre prix en
charge par la commission européenne ,par contre il faut
dispenser une formation .
Hubert BAZIN Mardi 18. Mai 2010
18:28
"Mais cela peut-ètre prix
en charge par la commission européenne ,par contre il faut
dispenser une formation ."
Je suis surpris par une telle
affirmation... J'avais cru comprendre que la même personne ne
pouvait pas faire de l'audit et du conseil ou de l'audit et de la
formation (au même moment et dans la même entreprise),
ceci afin de conserver l'indispensable indépendance de
l'auditeur. Me serais-je trompé, ou bien fait-on un réel
audit, en le maquillant en formation pour des raisons financières
? Où est le truc ?
Ceci écrit, et pour vous
répondre de manière j'espère plus pratique, un
audit est facturé, en France, entre 600 et 1400 euros / jour,
en fonction du caractère plus ou moins pointu de l'audit. Plus
bien entendu les frais de déplacement. Si vous voulez un audit
de certification, il faut demander des devis à tous les
organismes certificateurs disponibles sur votre zone géographique,
puis négociez : faites par exemple baisser le nombre de jours
de préparation, ou de rédaction du rapport.
Typiquement, 1/2 journée à une journée pour la
préparation, et 1/2 journée pour la rédaction,
pour un audit de 1,5 jours sur site. Faites très attention à
la qualification de l'auditeur : s'il ne connaît pas votre
domaine d'activité, son audit sera moins pertinent, et donc la
dépense sera moins bien rentabilisée. Il vaut mieux un
auditeur très compétent et très pointilleux : il
vous fera progresser (mais il est vrai que le rapport sera peut-être
démoralisant, avec beaucoup de points à corriger)
Si c'est un audit à blanc, ou un
audit interne, il sera plus facile de trouver des auditeurs, hors des
organismes de certification, le tarif sera inférieur, car vous
n'aurez plus à rémunérer l'organisme de
certification (mais il ne faut pas rêver, vous n'aurez (je
pense) jamais rien à moins de 450 euros / jour)
Tiburce Robineau Vendredi 28. Mai
2010 12:30
Pour élargir le débat, il
est dans un premier temps nécessaire de répondre aux
exigences réglementaires en mettant en place le plan de
maîtrise sanitaire et l'HACCP.
Ensuite, selon la stratégie de
l'entreprise vous pouvez aller plus loin en mettant votre
organisation en conformité par rapport à un référentiel
privé ou international.
IFS, BRC et consors sont des
référentiels privés souvent demandés par
vos clients de la GMS. Avez-vous ces demandes ? Si oui vous n'avez
pas le choix.
Si non, Est ce nécessaire de
faire reconnaître votre système de maîtrise de la
sécurité de aliments avec l'ISO 22000 (votre activité
est elle sensibles?)
ou voulez vous mettre en avant ce que
vous faite pour vos clients (satisfaction)alors l'ISO 9001 est plus
adaptée.
En tout état de cause, il faut
faire le point avec la Direction et vos clients.
Quelle est la stratégie de
l'entreprise?
Faut il absolument être certifié
pour maîtriser ses produits et satisfaire ces clients?
Sur quels critères me jugent mes
clients (qualité, délai, quantité, performance,
innovation, réactivité,...?
Ensuite, voulez vous faire reconnaître
vos efforts? Est-ce un atout commercial et concurrentiel?
Il existe deux façon de faire
reconnaître sa conformité par rapport à un
référentiel.
La certification qui est la pus connue
et la déclaration de conformité moins développée.
La déclaration de conformité
selon la norme ISO/CEI 17050 existe et permet aux organisations,
selon ce référentiel, de se d