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L'échantillonnage et le contrôle statistique |
DELEPREVIER Pauline mardi 24 août 1999 12:42
Je fais appel à vos
compétences en "Qualité de Service" et non
"Qualité de Produit" , sujet de discussion
privilégié de cette liste.
Je recherche les
données statistiques qui permette de répondre à
:
Pour un taux de conformité de service au client souhaité,
quel est le pourcentage de contrôle à réaliser
sur notre prestation journalière ?
Notre process
logistique est la préparation de palettes selon la commande
écrite du client, chacune des palettes contenant des produits
de nature et de quantité variables.
Le contrôle
s'effectuera par le démontage colis par colis des palettes
finies et leur comparaison à la commande client.
Afin
d'obtenir 80, 90 ou 95% de taux de service conforme (c'est-à-dire
de préparations correctes) pour l'ensemble de nos clients,
combien de palettes devons nous contrôler ?
De plus, y a
t'il une procédure d'échantillonnage spécifique
à respecter ou les contrôles sont-ils tout simplement à
échelonner régulièrement tout au long de la
journée ?
Je m'engage à transmettre à
toutes les personnes intéressées un bilan des réponses
qui me seront parvenues à
:
pauline.deleprevier@comptoirs-modernes.com
Pauline
de l'EPREVIER
Responsable Qualité
Gilles TIXIER mercredi 25 août 1999 00:35
----------------------------------------------------------------------------
1.
Paramètres d'un plan d'échantillonnage
Le NQA
(niveau de Qualité admissible) en fait le taux de défectueux
dans le lot conduisant à une acceptation du lot après
contrôle dans 99% des cas. Par abus on dira que c'est le taux
maximum que vous garantissez à votre client.
Taille de
l'échantillon
A : Nb maximum de défectueux dans
l'échantillon que l'on tolère pour accepter le lot. R =
A+1, nb de défectueux à partir duquel on déclare
le lot non conforme au contrat.
2. La taille d'échantillon
:
Une norme AFNOR, issue des military Standard, vous préconise
une taille d'échantillon en fonction de la taille du lot.
C'est à titre indicatif et économoique, mais sur le
plan purement statistique, la puissance du contrôle (son
aptitude à juger la qualité du lot de manière
juste) est proportionnelle à la taille de l'échantillon.
Vous être libre de choisir
3. Ce qui constitue la base
de la décision, c'est la courbe d'efficacité
:
•
La probabilité d'accepter un lot aprés contrôle
sur échantillon (nb défectueux *A dans
l'échantillon),
• en fonction du taux de défectueux
possible dans le lot.
Je joints:
• Un support
pédagogique (Word) sur le sujet
• Une application
Excel de simulation d'une courbe d'efficacité
ce dernier
document est à usage personnel, (moi seul peut-être
risque de
m'y retrouver), mais il n'y a pas de manuel
d'utilisateur.
Florence RIGE mercredi 25 août 1999 17:39
Les normes AFNOR auxquelles vous
devez vous référer sont :
NF X 06-021 : Principes du
contrôle statistique de lots
NF X 06-022 : Sélection
de plan d'échantillonnage pour le contrôle
par
comptage
Votre Plan de contrôle doit être
défini comme suit:
* Inspection par attribut
(Conforme/Non Conforme)
* Taille de la population (d'après
votre description : le nombre de commandes/jour)
* Taille de
l'échantillon
D'après les normes, vous avez 2
possibilités :
- En fonction de votre population et d'après
un tableau de la norme, vous déterminez la taille de votre
échantillon
- Vous fixez la taille de votre
échantillon(plus petit par rapport à ce qui devrait
être fait ceci pour des raisons de coût et/ou de temps)
et agissez sur les critères d'acceptation et de rejet
déterminés par les tables.
* Schéma selon
lequel vous prélevez votre échantillon
Dans votre cas vous pouvez
préléver en une seule fois ou prélever
ponctuellement en cours de journée
* Détermination
des critères de rejets en fonction de votre objectif de
satisfaction client et de la taille de votre échantillon.
Pour
aller plus loin, il me faudrait la taille de votre population. En
fonction des informations que vous me donnerez, je me propose de vous
aider à monter votre plan de
contrôle.
Cordialement
http://perso.wanadoo.fr/bfconseil
samedi 6 janvier 2001 18:12
COMMISSION CANADIENNE DES GRAINS
01-01 Manuel des systèmes
d'échantillonnage
http://www.ccg.ca/Pubs/samplingmanual/smanual2-f.pdf
Julie Bouychouamedi 10 février 2001 23:23
Bonjour à tous,
En stage
de fin d'études au sein du service qualité d'un
laboratoire d'analyses oenologiques, j'aurais besoin de quelques
renseignements dans le cadre de l'application de la norme NF ISO/CEI
17025.
Le COFRAC impose la mise en place de procédures pour
déterminer toutes les composantes de l'incertitude de mesure
(pour toutes les méthodes d'analyses et d'étalonnage)
ainsi qu'un mode de calcul de l'incertitude globale.
N'ayant pas
les compétences nécessaires en métrologie et
statistiques pour l'effectuer nous-même, nous aurions voulu
savoir à quelles personnes ou quels organismes nous pourrions
nous adresser pour avoir une assistance dans ce domaine, ou encore
vers quels documents se tourner.
Pouvez-vous nous aider ?
Merci
d'avance.
Bouychou Julie.
nclapham mardi 13 février 2001 09:43
Concernant la norme sur les
incertitudes, Asfilab a récemment organisé une
conférence (novembre 2000) où il était question
de ce document. Appeler Christine Chambelland au 01-41-24-88-09
Constant Depièreux mercredi 14 février 2001 21:35
En réponse à la
requète de Julie Bouychou, je vous prie de bien vouloir
trouver ci joint la contribution d'une de mes collègues,
statisticienne éminente mais qu'il me reste à
convaincre de nous rejoindre sur Hygiène.
----- Message
d'origine -----
De : Anne De Frenne <adf@mathx.be>
À
: <hygiene@egroups.fr>
Cc
: <constant.depiereux@aqte.com>
Envoyé
: mercredi 14 février 2001 21:23
Objet : Publications sur
l'incertitude de mesure
Bonjour, Faisant suite au
message de Julie Bouychou sur l'application de la norme NF ISO/CEI
17025 (que je ne connais pas), voici l'adresse d'un site où
vous pourrez trouvez des documents intéressants sur le calcul
d'incertitude
http://www.vtt.fi/ket/eurachem/publications.htm
Date
: Fri, 29 Jun 2001 20:58:15 +0200 De : "Bruno
PEIFFER"
Je transfère un message transmis par Luis COUTO, colistier espagnol. Peut-être que quelqu'un pourrait nous traduire ce message ainsi que les réponses qui y seraient données en français Estoy realizando un trabajo sobre el Control Estadístico de Procesos, en particular, sobre la aplicación de modelos estadísticos a los datos generados en el control de procesos (series temporales). Necesitaba conseguir series de datos tomados cronológicamente de procesos industriales que me puedan servir para explorar las posibilidades de aplicación de los modelos estadísticos que estamos estudiando. Aprovecho por tanto esta lista de higiene para solicitar que si alguien estuviese trabajando en la industria alimentaria en la que se generen estos datos me los facilitase para realizar este estudio. O bien si alguien conoce direcciones donde se puedan obtener series de datos de procesos, le agradecería cualquier información al respecto. Un ejemplo típico de serie temporal de datos es el control de pesos efectivos de los productos, así se hace con la mayoría de los productos alimentarios, de manera que cada cierto tiempo (cada hora u otro tº) se toma el peso del producto final durante las horas de producción. Con el objeto de comprobar que dicho peso se mantiene en los límites fijados. Pero seguramente haya muchos más ejemplos de series temporales. Agradezco cualquier información o sugerencia que se pueda realizar al efecto
Fri, 29 Jun 2001 21:30:26
+0200 De : "FINETIN MURIEL"
Voici la traduction du message, en vous priant d'excuser les maladresses de style liées à mon manque de connaissances dans ce domaine...;-)
Bonjour
Je réalise actuellement un travail sur le contrôle statistique des procédés, en particulier sur l'application de modèles statistiques aux données générées lors du contrôle des procédés (séries temporelles).
J'aurais besoin d'obtenir des séries de données prises chronologiquement de procédés industriels qui pourraient me servir pour explorer les possibilités d'application des modèles statistiques que nous sommes en train d'étudier.
Je profite par conséquent de la liste Hygiène pour solliciter de toute personne travaillant dans l'industrie alimentaire qui serait en possession de ce type de données qu'elle puisse me les communiquer pour réaliser cette étude. Ou bien si quelqu'un connaît des adresses où l'on peut obtenir des séries de données de procédés, je lui serais très reconnaissant de toute information à ce sujet.
Un exemple type de série
temporelle de données est le contrôle des poids
effectifs des produits, comme cela est fait pour la majorité
des produits alimentaires, de telle sorte qu'à chaque période
de temps donnée (chaque heure ou autre unité
temporelle), on mesure le poids du produit final au cours des heures
de production. Avec l'objectif de vérifier que ce poids se
maintient dans les limites fixées.
Mais il y a certainement
de nombreux autres exemples de séries temporelles.
Je vous serai reconnaissant de toute information ou suggestion que vous pourrez faire à cet effet.
Cordialement
LUIS COUTO
Date : Fri, 29 Jun 2001 22:26:45 +0200 De : "Constant Depiereux"
Chère Muriel, Cher Luis,
Pourriez-vous me préciser le type de données que vous recherchez et quel(s) type(s) de carte de contrôle vous envisagez (données continues ou variables, données discrètes ou attributs, cartes de Shewhart classiques ou modèles plus élaborés : données auto-corrélées, cartes avec moyennes/étendue mobiles, carte EWMA, CUSUM, ...)
D'avance merci de votre réponse.
Cordialement
FINETIN MURIEL samedi 30 juin 2001 16:31
Traduction de
la réponse de Monsieur Luis Couto Lorenzo :
Le
type de données que je cherche est celui d'une variable
continue quantitative comme peuvent l'être les mesures de
poids, de pH, de température ou de tout autre paramètre
utilisé dans l'industrie alimentaire, ou dans l'industrie
pharmaceutique, pour surveiller le procédé et contrôler
que ce paramètre se trouve dans certaines limites
définies.
Ces
valeurs doivent être relevées par l'industrie de façon
périodique, à intervalles constants, par exemple :
chaque heure, ou chaque demi-heure, ou chaque x heures, constituant
ainsi une série temporelle de données.
Des
modèles que tu mentionnes, je crois que je connais celui de
SHEWHART, et d'autres semblables qui utilisent les graphiques de
contrôle moyennes et parcours.
Ensuite,
on calcule les limites supérieures et inférieures à
partir de la distribution des données, qui doit être de
préférence une distribution normale, et avec le procédé
stationnaire.
Je
ne connais pas les autres modèles, mais le modèle cité
précédemment (Shewhart) ne tient pas compte de l'ordre
chronologique selon lequel sont générées les
données
Dans
les analyses de séries temporelles, l'ordre dans lequel sont
produites les données est d'une grande importance et peut
servir pour réaliser des prédictions sur la manière
dont va évoluer la série de données.
Le
travail que je compte faire en collaboration avec un statisticien de
l'université de Santiago de Compostela consiste à
explorer la possibilité d'appliquer des modèles de
séries temporelles au contrôle statistique des procédés,
dans mon cas de préférence dans l'industrie
alimentaire, où cela est considéré comme un
outil de plus de l'HACCP.
J'ai
actuellement une série de données de poids relevés
dans l'industrie laitière, pour le contrôle effectif des
poids nets exigé par la Loi, dans toute l'Union Européenne
à ce que je crois. Mais j'aimerais pouvoir obtenir davantage
de séries temporelles pour effectuer ce travail.
Les
séries doivent de préférence être longues
(plus de 50 données) et ne doivent pas être soumises -
je crois que c'est mieux ainsi - à des ajustements constants.
Ceci était le cas d'une série de données de
poids de bricks de lait UHT que j'ai obtenue, mais je crois que cela
n'est pas utile parce qu'ils ajustent constamment la machine
d'emballage pour éviter que le poids ne varie trop.
Je
suis désolé de la longueur de ce courrier, mais
peut-être ainsi me suis-je mieux expliqué.
Je
vous suis très reconnaissant de la rapidité de réponse
sur cette liste d'hygiène.
Cordialement
Salutations
Actuellement
dans le Contrôle de la Qualité et dans le Contrôle
Statistique des Procédés
Luis.Couto.Lorenzo@sergas.es
Gilles TIXIER
Traduction de
la réponse de Monsieur Luis Couto Lorenzo :
>
>
-----
>
>
Je ne connais pas les autres modèles, mais le modèle
cité précédemment (Shewhart) ne tient pas compte
de
>
l'ordre chronologique selon lequel sont générées
les données
C'est
faux,
les
"cartes ce contrôle" outil final de la maûitrise
statistiques des processus sont bien des suivis
chronologiques,
où l'on inscrit soit la mesure effectuée soit une
moyenne de plusieurs mesures correspondant à un
prélèvement.
La
position des points par rapport aux limites inférieure
et supérieure de la carte permettent de savoir si le processus
est "sous controle" ou s'il est soumis à un
phénomène autre que le hasard : "une cause
assignable". Alors seulement il faut intervenir.
D'autres
cartes de contrôle existent (EWMA, CUMSUM, Moyenne mobile, etc.
) mais dans tous les cas c'est un suivi chronologique de la
production.
Il
vient même d'être inventé une carte de contôle
multdimentionnelle (plusieurs vriables ensemble) : voir le site de
Daniel LAFAYE de MICHEAUX (Membre actif du Collège Statistique
du mouvement Français pour la Qualité)
:
http://www.global-process-control.com
>
>
Dans les analyses de séries temporelles, l'ordre dans lequel
sont produites les données est d'une grande
>
importance et peut servir pour réaliser des prédictions
sur la manière dont va évoluer la série de
>
données.
Là,
il s'agit peut-être de la recherche de variations répétitives
(comme la saisonnalité)
et
il s'agit de "désaisonnaliser" les données
pour isoler la tendance générale.
Les
méthodes sont autres, je ne les connais pas.
>
>
>
>
Les séries doivent de préférence être
longues (plus de 50 données) et ne doivent pas être
soumises - je
>
crois que c'est mieux ainsi - à des ajustements constants.
Ceci était le cas d'une série de données de
>
poids de bricks de lait UHT que j'ai obtenue, mais je crois que cela
n'est pas utile parce qu'ils ajustent
>
constamment la machine d'emballage pour éviter que le poids ne
varie trop.
En
effet, c'est justement l'intérêt de la Maitrise
Statistique des Processus : ne pas intervenir de manière
intempestive et injustifiée dans les réglages, ce qui
provoque une variabilité du processus, supérieure
à la
variabilité "naturelle" (hors intervention) et
qui se traduit ici par une trop grande variation du volume de lait
par bouteille.
vendredi 28 juin 2002 00:19
Je transfère une question
posée :
Je cherche desesperement à retrouver la
formule pour déterminer le nombre d'unités-échantillons
à prélever dans un lot en fonction du nombre
d'unités-lot et qui fait intervenir la racine carrée du
lot, en cas d'expertise et de doute après un plan
d'échantillonnage classique (n = 5 , C = 2).
Je me demande
aussi comment interpréter aussi les résultats (C = ?).
f.wojcicki vendredi 28 juin 2002 09:07
Cette question m'intéresse. Il est fait référence,je pense, aux modalités d'échantillonnage dans le cadre de l'interprétation d'un plan à trois classes. Le seul texte dont je dispose à ce sujet date du 19 janvier 1980 où l'on ne traite justement pas des modalités d'échantillonnage en cas de doute et d'expertise. Un autre texte doit alors exister. Si oui lequel ?
Philippe Sommer vendredi 28 juin 2002 09:25
A priori, la taille d'un
echantillon est independante de la taille du lot (si celui ci est
suffisamment grand). En ce cas, on peut par contre estimé le
nombre d'unité à prélever en appliquant la table
de l'ecart reduit (ce qui necessite une distribution normale du
caractère) par la formule :
n = 4 x (P x (1-P)) /
p²
avec n : nbre d'individus à prelever
P :
pourcentage estimée d'apparition du caractère dans la
population
p : précision voulue sur l'estimation du
pourcentage d'apparition du caractère dans la
population
Cette formule s'applique evidemment pour les plans
à 2 classes, mais elle est inapplicable pour des prelèvements
en microbiologie (pas de distribuition normale, nombre d'individus à
tester bioen trop important).
Pour la seconde question, pour
ma part, je n'ai jamais entendu parler d'un plan approfondi en cas de
litige apres application d'un plan à trois classes.
Je
ne sais si c'est la question, mais le " C" est utilisé
dans les plans à 3 classes pour indiquer le nombre d'individus
acceptés dans la catégorie "acceptable", et
le nombre d'individus acceptés comme "non satisfaisants"
dans un plan à 2
classes.
------------------------>>>>
Philippe
Sommer
Directeur
Laboratoire Transal
za Belair
F-56250 La
Vraie Croix
Tel (33) 2 97 67 28 28
Fax (33) 2 97 67 27 09
Amplitude vendredi 28 juin 2002 09:05
Quand il existe une formule
préconisant déterminer le nombre d'unités-échantillons
à prélever dans un lot en fonction du nombre (formule
que je ne connais pas, avec la racine carrée) ou une table
comme dans la norme NF X 06-022 (Sélection de plans
díÈchantillonnage pour le contrôle par comptage
de la proportion díindividus non conformes), c'est purement
pragmatique et de bon sens, en accord peut-être avec une
réglementation.
En revanche, du point de vue purement
statistique, la puissance du contrôle sur échantillon,
autrement dit son aptitude à donner une image la plus précise
possible de ce qui se passe réellement dans le lot entier,est
proportionnelle à la racine carrée de la taille de
l'échantillon prélevé et contrôlé.
À
partir du nombre d'unités non conformes au sein de
l'échantillon, on peut pronostiquer l'intervalle de confiance
dans le quel se situe la proportion réelle de non-conformes
dans le lot entier, et ce à partir d'une loi de Poisson.
Cet
intervalle sera d'autant plus étroit (précision plus
grande dans le jugement) que la taille de l'échantillon est
plus grande (mais plus coûteux !).
Ensuite on pourrait
rapprocher cette proportion de non-conformes dans le lot de la limite
tolérée : C = 2/5 ?? je ne sais pas ce qui est
réglementairement exigé.
Cordialement
--
Gilles
TIXIER - Amplitude
Consultant Qualité & Hygiène
3,
rue Jean Giono 13790 Chateauneuf le Rouge
Tél : ()4 42 58
64 92
Fax : ()4 42 58 53 18
Courriel :
www.reseau-case.com/gti
jean.cazals vendredi 28 juin 2002 11:17
REPONSE :
Méthode
utilisée au Québec : racine carrée pour un
sondage dans une population : équilibre
population/précision
(vielle méthode, à mon
avis dépassée)
prélèvement
si >
1000 1/2 racine carré
100000 159
50000 112
25000
80
10000 50
5000 36
3000 28
2000 23
1000 16
si
<1000 racine carrée
900 30
800 29
600 25
500
23
300 18
200 15
100 10
50 8
30 6
Mais cette
méthode ne permet pas d'interpéter les
résultats!
Mieux vaut utiliser une calculette basée
sur la loi binomiale et calculer la taille n de l'échantillon,
puis de la tolérénce c en fonction du risque consenti
:
risque producteur (classiquement à 5%)
risque
consommateur (classiquement à 10%)
Exemples
n
néchantillon 5, c (succès éch) 2 (soit
40%) (le plan classique pour la tolérance à un seuil
dans l'AM du 21 déc 1979, cad 2 échantillons sur
5 tolérés au delà de tel seuil)
risque
producteur (classiquement à 5%) 15%
ATTENTION,
l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté
du 3 avril 2006
(ce qui veut dire que si l'on
accepte 2/5 (=cible 40%) on a 5% de chances d'accepter un produit
avec moins de 15% des échantillons en dessous de tel
seuil)
risque consommateur (classiquement à 10%) 67%
(ce
qui veut dire que si l'on accepte 2/5 (=cible 40%) on a 10% de
chances d'accepter un produit avec plus de 67%des échantillons
au dessus de tel seuil)
n néchantillon 10, c (succès
éch) 4 (=cible 40%)
risque producteur (classiquement
à 5%) 20%
risque consommateur (classiquement à
10%) 60%
n néchantillon 20, c (succès éch)
8 (=cible 40%)
risque producteur (classiquement à 5%)
25%
risque consommateur (classiquement à 10%) 54%
n
néchantillon 20, c (succès éch) 11 (=cible
55%)
risque producteur (classiquement à 5%)
37%
risque consommateur (classiquement à 10 %) 68%
n
néchantillon 20, c (succès éch) 5 (=cible
25%)
risque producteur (classiquement à 5%)
13%
risque consommateur (classiquement à 10%) 40%
n
néchantillon 80, c (succès éch) 18 (=cible
23%)
risque producteur (classiquement à 5%)
16%
risque consommateur (classiquement à 10%) 19%
etc
...
Tout celà est bien plus clair sur des graphiques
dynamiques (avec EXCEL par exemple)....
Jean CAZALS
Annette Baptiste jeudi 27 juin 2002 19:57
Pour la microbiologie, vous
trouverez peut-être des éléments de réponse,
surtout pour l'interprétation des résultats en fonction
des plans dans les premières pages de la note de service DGAl
SDHA n° 2000-8155 du 12/2/2000, qui faisait la synthèse
des critères microbiologiques applicables dans les aliments.
Cette note est parue depuis (27 juin 2001) dans une version corrigée
(incorporant l'apport de nouveaux arrêtés) où,
malheureusement ces premières pages n'ont pas été
reprises.
Il me semble que Bruno Peiffer avait eu l'excellente
idée (comme d'habitude !) de rendre ces deux notes de service
accessibles en ligne...mais je ne sais plus où !
sincères
salutations
Annette BAPTISTE
Julien BERQUIN lundi 12 août 2002 17:08
Est-il utile, pour les produits
finis, d'analyser systématiquement 3 voir 5 produits du même
lot ? Cela entraîne ainsi un triplement des coûts.
Ne
pourrait-on pas analyser plus de produits différents, mais
avec une seule analyse par produit ??
Par exemple, ce qui est fait
actuellement : quand on fait une analyse sur le pâté, 3
pâtés sont analysés du lot de fabrication, 3
analyses, trois résultats.
La taille des lots n'est
pourtant pas 'énorme'.
Le premier probleme est la
representativité de l'echantillon analysé. Si on ne
prend qu'un produit le risque de ce tromper est plus important qu'en
analysant 5 unités. De plus il faut voir les nomres DDSV car
si vous ne faites pas comme eux, vous risquez d'avoir des surprises
en comparant vos résultats. Le risque est- de laisser partir
un lot analysé et que la DSV trouve qqch sur ce lot parce que
il auront fait l'analyse sur 5 produits.
GODENIR Joël lundi 12 août 2002 18:43
Question 1: la réglementation évoque généralement 5 échantillons. Cela pose bien évidemment des difficultés dès lors que les contrôles portent sur des lots de taille modeste. A l'extrême, cela devient aberrant dans le cas de certaines productions artisanales. La question peut être évoquée a priori avec les DDSV, ce que je crois préférable avant de se lancer dans une démarche coûteuse. Toutefois, la loi demeure....
yannick soup mardi 14 janvier 2003 11:17
Je travail actuellement sur une démarche de
certification AB de fruits exotiques. Dans ce cadre je dois réaliser
des prélèvements de fuits sur les
exploitations.
Pourriez -vous me dire si il existe une
réglementation ou une méthode qui permette de définir
la taille de l'échantillon à prélever?
Gauthierpat@aol.com mardi 14 janvier 2003 22:32
Il me semble logique de procéder suivant la meme méthodologie employée pour les études statistiques dans une population.
william_brun mercredi 1 octobre 2003 17:44
Petite question concernant le plan d'échantillonnage
et le contrôle Qualité :
Mon entreprise embouteille
7000 bouteilles par heure sur une ligne.
Je souhaite affiner mes
contrôles Qualités (par attributs et de 15 mesures par
bouteille).
J'ai voulu me basé sur les NQA et la norme
afnor afférente mais le plan d'échantillonnage devrait
être de 200 bouteilles (avec un souhait de NQA = à 1)
.
Cela m'étant impossible (manque de personnel, manque de
temps car si je fais les contrôles sur les 200 bouteilles, ca
prend plus d'une heure et je "rate" le créneau de
prélèvement suivant), je souhaiterai connaitre un autre
plan d'échantillonage ou une autre méthode pour évaluer
des NQA de 1 à 2.5 (ou un pourcentage ou autre...) sans
un
plan d'échantillonnage aussi grand.
Cédric MOIGNET jeudi 2 octobre 2003 15:50
Je me présente Cédric Moignet,
Responsable qualité du laboratoire Aixoenologie à Aix
en Provence.
Votre plan d'échantillonage me paraît
effectivement impressionnant pour un embouteillage de 7000 btles
surtout si vous effectuez 15 mesures(à part si ce sont des
mesures visuelles). A mon avis il faut prendre en
considération
certains éléments pour
déterminer votre plan d'échantillonnage comme par
exemple: le nombre de retour clients, la nature des mesures à
effectuer, la catégorie des produits fabriqués
(mousseux, vin tranquille, ...), etc... .
Tous ces éléments
permettront pour un NQA de 1 de baisser le nombre de l'échantillon.
Les 15 mesures par échantillons ne sont peut être pas
obligatoire sur la totalité des prélèvements.
lionel_soca lundi 8 décembre 2003 22:03
Je recherche des informations sur la notion de "plan de
contrôle de Niveau I et II" dans l'industrie
argo-alimentaire. Définition, exemple pratique, mise en place
et suivi...
Merci pour vos informations.
Constant Depièreux mardi
9 décembre 2003 05:53
Vous trouverez le texte complet de la norme MIL-STD-105E à
l'adresse ftp://www.variation.com/pub/milstd105e.pdf.
Cette norme a toutefois été retirée le 27
février 1995 (ftp://www.variation.com/pub/105not1.pdf)
au profit de la norme civile ANSI Z1.4 (quasiment
équivalente).
L'armée états-unienne
a publié ensuite la norme MIL-STD-1916 que vous trouverez à
l'adresse ftp://www.variation.com/pub/milstd1916.pdf.
Norme complétée par un manuel d''utilisation disponible
à l'adresse ftp://www.variation.com/pub/hdbk1916.pdf.
Cette norme est considérée dans son préambule
comme remplaçant avantageusement les normes précitées
(orientée vers l'amélioration du procédé,
dont plus en ligne avec la dernière évolution de
l'ISO9001:2000).
Il existe toutefois quantité de
plans de contrôle alternatifs qui - pour une protection
identique ou supérieure - peuvent s'avérer mieux
adaptés à la performance de votre procédé
et aux coûts de vos produits (plans
séquentiels,
plans doubles, plans enchaînés (chain sampling), plans à
basculement (switching plans), ...)
Pour faire simple,
vous devez :
1. Considérer si le plan
d'échantillonnage actuel est adapté aux risques que
vous désirer (a) faire courir à vos clients (b) courir
en qualité de fabricant.
2. Evaluer si des techniques
alternatives vous offre des protections au moins identiques, à
des coûts administratifs ou financiers moins prohibitifs.
3.
Valider avec vos clients les approches alternatives éventuelles.
Au
besoin vous pouvez trouver de l'aide auprès des instituts de
Statistiques universitaires dans votre région ou sur internet
par exemple à l'aide des mots clefs suivants :
échantillonnage, sampling, acceptance sampling, sampling plan,
... (par exemple sur mon site www.six-sigma.be)
Je
reste à votre disposition pour de plus amples informations si
nécessaires (ou pour traduire mon habituel jargon ...)
Gilles TIXIER Amplitude mercredi 10 décembre 2003 23:01
S¹il s¹agit de plan de contrôle par
attribut (conforme / défectueux) sur échantillon, pour
juger globalement d¹une production, la norme française en
relation avec la MIL-STD-105E est la NFX 06-022, (remplacée
par ou équivalente à l¹ ISO 2859). commandables à
l¹AFNOR.
S¹il s¹agit de contrôle par mesure
voir la norme NFX 06-023
Un article pouvant vous
intéresser, mais que je ne possède pas :
V. Carlier,
A.-M. Vanelle & C. Chaubert-Duffour, 1994
L'échantillonnage
en agro-alimentaire
Epidémiologie et santé animale
N°25 Pages 69 à 82
et sinon, voir des documents et
application mis à disposition
:
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html
Malam, Pekam-Djom mercredi 14 janvier 2004 08:33
SVP pourrez vous me dire en quelques mots ce que signifie NQA , qu'exprime t-il? et comment est il fixé?
Gilles TIXIER Amplitude mercredi 14 janvier 2004 09:16
Le NQA est le taux maximum d¹éléments
non-conformes dans un lot de production accepté par le
client.
À partir du NQA, un plan d¹échantillonnage
plus ou moins efficace (selon la taille de l¹échantillon
contrôle, et donc le coût du contrôle) est
établi.
Pour essayer de faire simple : ce plan
d¹échantillonnage doit conduire à une probabilité
d¹acceptation du lot après contrôle de
l¹échantillon, de l¹ordre de 99% à 95% selon
les cas, si ce lot comporte en effet un taux de non-conformes
égal au NQA.
Vous aurez une explication plus détaillée
du NQA dans le lien
:
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html
Comment
est-il fixé ?
Négociation (quand le Client le
permet) entre :
- les exigences du Client (quel taux de
non-conforme peut-il utiliser dans l¹utilisation des produits
achetés, sans mettre à mal sa propre production?)
-
et les possibilités techniques du fournisseur .
Bénédicte Querton vendredi 19 mars 2004 13:04
je cherche des informations pour mettre en place un
plan d'échantillonnage dans une entreprise qui produit des
plats préparés (lasagnes, hachis parmentier...) et du
fromage fondu (avec et sans sel de fonte), en vue de récolter
des échantillons pour l'analyse microbiologique.
Les
informations que j'ai récoltées ne sont pas très
précises quant à la méthode statistique à
adopter. Il existe 3 méthodes statistiques majeures: 2 par
attribut et 1 par mesurage, mais je ne sais laquelle appliquer.
D'autant plus qu'en industrie les méthodes se limitent
généralement aux plans à 2 ou 3
classes.
Quelqu'un aurait-il des informations à ce
sujet, celà me serait d'une aide précieuse.
Constant Depièreux vendredi 19 mars 2004 19:59
En terme purement statistique, le dénombrement
des germes contaminants ou la mesure de certains de leurs
sous-produits, est un contrôle par variable, donc cela vous
permet d'utiliser des plans par variables
caractérisés
par des effectifs d'échantillons plus petits pour une
information plus riche. Pour plus d'information dans cette réponse,
plus de détails seraient nécessaires.
Bénédicte Querton mercredi 31 mars 2004 10:15
je recherche des documents(normes,arêtés,
articles) concernant l'échantillonnage de denrées
alimentaires: fromages et plats préparés (à base
de viande)
Plus particulièrement des lignes directrices
concernant le nombres d'échantillons à prélever
et la fréquence de ces prélèvements en
industrie.
Marc Kieny mercredi
31 mars 2004 10:58
Quelques textes récents:
- Recommandation de
la Commission du 19.12.2003 relative à un programme coordonné
de contrôle officiel des denrées alimentaires pour 2004
[notifiée sous le numéro C(2003) 4878] (2004/24/CE),
publiée au JOUE L 6 du 10.1.2004, p. 29.
- et pour sa mise
en oeuvre en France, notamment:
NOTE DE SERVICE
DGAL/SDSSA/N2004-8094 du 23 mars 2004 - Classement : SSA 134.2 -
Objet : Plan de surveillance de la qualité bactériologique
des produits laitiers -2004, publiée au BO Minagri n° 19
du
26.3.2004.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ressources.publicationsofficielles.lebulletinofficiel_r66.html
NB:
ce message n'a absolument pas la prétention d'une quelconque
exhaustivité... il se trouve que j'étais en train de
travailler ces texte-là, je vous les signale..
Philippe Sommer mercredi 31 mars 2004 11:26
ces textes sont spécifiques de contrôles
officiels et non de controle de production d'une usine.
Lorsque
l'on parle d'échantillonnage, le sujet est assez
problématique. IL faut deja savoir si l'on veut controler une
production (donc sur une duree) ou un lot specifique (dans ce cas il
existe des regles d'échantillonnages, cf norme AFNOR, CODEX,
ou l'ecle veterinaire de Maisons Alfort qui a publie un logiciel
d'aide (contacter JC Augustin du departement HIDAOA).
Il
existe aussi certaines regles officielles dans certains cas (ex les
preparations de viandes soumises à l'arrete du 29.2.96 ou
l'echantillonnage est defini) , ou sur certains points particuliers
(les rillettes vis à vis de Listeria je crois).
Dans
les autres cas, c'est a voir en fonction du type de production, du
budget envisageable, des risques possibles, etc ... ce n'est pas un
pb simple.
Gilles TIXIER Amplitude jeudi 8 avril 2004 16:13
Plusieurs message font référence aux
³plans d¹échantillonnage² pour juger d¹un
lot à partir de l¹examen d¹un échantillon.
Mais
sous ce vocable de ³plans d¹échantillonnage²
il peut y avoir des approches très différentes selon ce
qui est à analyser.
Si le lot présente une
relative homogénéité comme souvent au niveau
vrac (préparation culinaire, stock de matière
première), le plan d¹échantillonnage est :
-
une méthode de prélèvement visant à ce
que l¹échantillon soit le plus représentatif du
lot (en tenant compte de l¹existence possible de strates, de
poches)
- éventuellement une indication pour décider
de la conformité du lot (vis à vis de normes
réglementaires)
Si le lot est constitué
d¹éléments indépendants, le plan
d¹échantillonnage a pour but de définir - la
taille de l¹échantillon
- le seuil (qualitatif ou
quantitatif) dans l¹échantillon examiné à
partir duquel on décide de considérer le lot comme non
conforme.
Ces éléments du plan d¹échantillonnage
se déduisent de tables ou par calcul à partir des
informations :
- Niveau de qualité acceptable NQA,
contractuellement définie entre client et fournisseur
-
Niveau de risque accepté, de rejeter à tord un lot
satisfaisant, d¹accepter à tord un lot au NQA non
satisfaisant.
Là, la taille de l¹échantillon
est proportionnelle à la puissance que l¹on veut donner
au contrôle. On s¹adressera aux norme du genre NF X 06-021
; 022 et 023.
Pour faire simple, en prenant l¹exemple
d¹un lot de soupe conditionnée en brique :
- Si l¹on
veut vérifier que ce lot est correctement salé, une
seule brique suffit (plus intéressant de le faire avant le
conditionnement !)
- Si l¹on craint une dysfonctionnement
aléatoire du soudage de chaque brique et que pour cela on
veuille vérifier les soudures, on utilisera les normes
NF X
06-022 : par attribut ou 023 : par mesurage (quoique, en
dessous d¹un taux de défectueux de 1%, la taille de
l¹échantillon est si grande que le
contrôle
devient parfois économiquement irréaliste).
En
microbio, les plans à 2 ou 3 classes relèvent
plus du premier cas (pour être sûr de la représentativité
de l¹échantillon).
Si les méthodes de juger
d¹un lot à partir de l¹examen d¹un échantillon
intéresse certains d¹entre vous, je vous enverrai la
présentation d¹une formation inter-entreprises que
j¹organise sur ce thème, à Avignon, en
Mai.
Gilles TIXIER Amplitude samedi 17 avril 2004 09:48
Deux notions à distinguer :
- la
représentativité :
elle est assurée par un
prélèvement au hasard, sans biais
- la puissance
du contrôle :
autrement dit ce qui va faire que vous allez
limiter les risques de juger à tord (au vu des résultas
du contrôle réalisé sur l'échantillon)
:
.. un lot non-satisfaisant alors qu'il est en réalité
conforme
.. un lot satisfaisant alors qu'il est en réalité
non-conforme
Cette puissance du test est en relation directe avec
la taille de l'échantillon.
Cette taille d'échantillon
se calcule à partir des éléments suivants
:
- les deux risques consentis (cités ci-dessus)
- le %
maximal de dispositifs mal nettoyés contractuellement défini
entre vous et vos clients le NQA : niveau de qualité
admissible.
Pour en savoir plus
:
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html
http://www.formaguide.com/recherche/formation_info.php?formationid=41788
Ismail SAADI lundi 24 mai 2004 15:12
Travaillant sur les cahiers des charges de produits alimentaires périssables dans la grande distribution, je me permets de poser cette question: Est ce que les contrôles sur matières premières et tout au long du process peuvent me dispenser de mettre en place un plan d'échantillonnage rigoureux sur produits finis.
Albert Amgar lundi 24 mai 2004 16:45
Pour faire court la réponse est hélas non
car les objectifs sont différents
Un plan de prélèvements
de matières premières et de produits en cours ainsi
qu'un plan de prélèvements de surfaces en contact et de
surfaces non en contact avec le produit ont pour objectif essentiel
de prévenir un problème de contamination sur le
produit. Dans le cas d'un contrôle de produits finis, le
constat est conforme ou non conforme, sans réponse sur
l'origine de la contamination.
Dans les deux cas, plan de
prélèvements sur le processus ou plan de prélèvements
sur les produits finis, le coût est élevé. A vous
de voir
aziz El Yamlahi lundi 24 mai 2004 17:43
Il faut tout d'abord commencer par dresser la liste des
dangers liés à chaque produit et au niveau de chaque
étape du process. Et pour avoir une analyse complète,
inclure les aspects liés au respect des exigences
réglementaires et normatives. l'analyse scientifique de
ces dangers et de ces défauts suivant les 7 principes de
HACCP permettra de déterminer le mode de surveillance à
instaurer à chaque étape où le danger/défaut
peut dépasser les limites autorisées.
c'est à
travers de cette analyse qu'on pourra décider l'instauration
d'une analyse rigoureuse ou non sur les produits finis.
Gilles TIXIER jeudi 1 juillet 2004 22:53
Le 30/06/04 13:44, «Laure ZAMPERONI a écrit
:
>
> ³Mon projet de stage consiste à
monter un plan de contrôle pour s'assurer
> de la
conformité des lots , au niveau des fournisseurs de fruits
(lot de 20
> T) ainsi qu'en aval au niveau des clients.
>
La conformité est représentée par l'existence
d'un seuil du nombre de corps
> étrangers que l'on peut
trouver avec les fruits (noyaux de pêche ou cerise,
>
feuille, insecte...). ³
> Laure ZAMPERONI
> ------
Si vous parlez de la conformité au niveau du lot entier, ce seuil est assimilable au NQA (niveau de qualité admissible), contractuellement défini avec le client.
Comme vous ne pouvez pas faire un contrôle à
100% , vous allez contrôler un échantillon
représentatif. Plus la taille de l¹échantillon
sera grande, plus la décision que vous prendrez sur
l¹acceptation ou non du lot entier sera fiable, mais plus le
coût du contrôle sera élevé.
Les tables
issues de la norme ne sont pas directement utilisables dans ce type
de situation puisque l¹individu sera un poids de fruit. Il faut
réaliser les calculs soi-même
Pour une taille
d¹échantillon fixée, l¹application de la loi
de poisson vous permettra de déterminer un nombre de corps
étrangers maxi au delà duquel, vous estimez que le lot
n¹est pas conforme aux spécifications définies.
En
simulant le taux de corps étrangers dans le lot, vous pouvez
ensuite dessiner la courbe d¹efficacité de votre contrôle
et en déduire des points remarquables comme le taux de corps
étrangers dans le lot, correspondant à une probabilité
de 50% d¹accepter ou de refuser le lot au vu du résultat
du contrôle sur l¹échantillon.
Vous pouvez
recommencer l¹opération en faisant varier la taille de
l¹échantillon pour ajuster le coût du contrôle
avec sa puissance.
Mais ce type de contrôle sera de
toute façon très peu puissant. Le contrôle par
mesurage est en effet plus efficace au même coût, mais
inapplicable dans ce cas. D¹où la question : en amont,
peut-on faire en sorte qu¹il y ait moins de corps étrangers
dans le lot.
Pub : j¹ai déjà réalisé
ce type d¹étude dans les cerises confites avec des noyaux
indésirables.
J¹anime une formation inter-entreprises
qui traite de ce thème les 14 et 21 Septembre 2004 en
Avignon.
une brève présentation à :>
http://www.allquality.org/modules.php?name=News&file=article&sid=1104
On
peut en parler hors forum.
Erick Tramaille vendredi 2 juillet 2004 10:54
J'ajouterai un élément statistique : la
performance d'un échantillonnage dépend plus de la
qualité du prélèvement (uniformité du
prélèvement dans le lot) que de la taille de
l'échantillon proprement dit (au-delà d'un seuil
minimum, bien sûr).
Prenons l'exemple d'un lot
composé de 1000 unités. Un prélèvement de
50 unités réparti de façon uniforme à
raison d'1 unité toutes les 20 produites sera beaucoup plus
représentatif qu'un prélèvement de 100 unités
prises « en surface », pourtant 2 x plus coûteux.
Cela
dit, j'adhère à 100% à la remarque de Gilles, il
vaut toujours mieux prévenir que guérir.
Laure ZAMPERONI vendredi 2 juillet 2004 15:41
Néanmoins de nouvelles questions apparaissent,
Mr Tixier, vous m'indiquez qu'il est impossible dans mon cas
d'utiliser le plan par mesurage : POURQUOI?
Est-ce à cause
de l'utilisation de la loi normale qui suppose que l'on connaisse les
variances pour chaque échantillon?
Vous concluez en disant
que mesurage est à éliminer et que le plan par comptage
est peu puissant: confirmez vous qu'il n'existe pourtant que ces 2
modèles?
Gilles TIXIER Amplitude vendredi 2 juillet 2004 23:21
Prenons le cas d¹une spécification
dimensionnelle d¹un produit :
- le contrôle peur se
faire par attribut : dénombrement de pièces n¹entrant
pas dans les tolérances (en utilisant deux calibres par
exemple), on en déduit un pourcentage de pièces non
conformes dans l¹échantillon. NFX 022
- le contrôle
se fait par mesurage : on mesure la dimension de chaque pièce
de l¹échantillon, on en déduit une moyenne et un
écart-type pour l¹échantillon. NFX 023
Dans
ce cas où les deux types de contrôles sont applicables,
à taille d¹échantillon égale, le contrôle
par mesurage est plus puissant (donc décision finale plus
fiable) que le contrôle par attribut ; mais il demande plus de
temps.
------
Dans votre cas, où l¹on recherche
des corps étrangers (CE) dans une unité de produits
(par exemple le nombre de CE dans deux cartons de 20kg constituant
l¹échantillon, avec un NQA de 1 CE par 100Kg de fruits).
Avec la loi de Poisson on calcule la probabilité de trouver 0,
1, 2, 3, etc CE dans l¹échantillon lorsque le taux de CE
est de 1 CE/100Kg, et on en déduit ce qui est acceptable ou
non lors du contrôle de l¹échantillon). C¹est
le contrôle par attribut.
Je ne vois pas quelle serait
la correspondance en mesurage ! quelle variable quantitative, qui ne
conduise pas un dénombrement.
Peser les CE, peut-être
?
C¹est pour cette seule raison que je dis que le contrôle
par mesurage est inapplicable.
Je ne vois pas d¹autre
modèle de contrôle que ces deux-là
----
Le
contrôle par attribut est peu puissant.
je prends l¹exemple
d¹un plan d¹échantillonnage et j¹examine sa
courbe d¹efficacité.
- Avec une taille d¹échantillon
de 50 pièces, en toute bonne fois au seul vu des
résultats du contrôle de cet échantillon, il y a
10% de chance d¹accepter un lot avec un taux de non-conforme de
10% !, soit dix fois le NQA !
- Avec une taille d¹échantillon
de 500 pièces, il y a encore 10% de chance d¹accepter
un lot avec un taux de non-conforme de 3% !, soit trois fois le
NQA.
Et si le contrôle est long et destructif : c¹est
peu rentable.
Et quand le NQA est très faible,
inférieur à 1/1000, voire à quelques ppm comme
dans les boîtes de conserves ou les briques UHT, le contrôle
sur échantillon est inapplicable : il faudrait contrôler
des milliers d¹éléments pour révéler
une variation significative du NQA.
..------
Et je réitère
mon commentaire : c¹est la qualité du processus qui fait
la qualité du produit.
Si c¹est possible, le contrôle produit fini ne devrait qu¹être là qu¹à titre de confirmation, de détection d¹une dérive grave.
Arcila Mauricio dimanche 8 août 2004 20:45
DEBRU Gÿffffe9raldine wrote:
Je
fais un stage au Pays de Galles dans une entreprise fabriquant de la
crème glacee. Je travaille sur la methode HACCP et je
m'interroge a propos du plan d'echantillonage pour les produits
finis.
Seuls les produits finis sont analyses. Deux
echantillons sont preleves dans des glaces provenant d'un meme batch
(de 2000 a 8000 L), l'un est analyse et l'autre n'est analyse que si
la premiere analyse est mauvaise.
Pensez vous qu'un
echantillon de 20 mL preleve a partir d'un batch de 8000L soit
representatif du lot? Meme si celui est melange dans un tank durant
l'etape de maturation?
Je voudrais leur proposer un plan a 3
classes acceptable mais en minimisant le nombre d'analyse( budget
tres reduit ).
Le nombre d'echantillon n doit-il etre d'autant
plus grand que la quantite de glace composant un batch est
importante?
Un bon plan d'echantillonage que vous devez prendre en
consideration pour le Control de Qualite des aliments est la norme
internationale
ISO 2859-1
Pour travailler avec la
norme ISO 2859-1, il est necessaire de bien definir votre objective
de qualite, voir un but du niveau de qualite acceptable ou AQL
(Assurance Quality Level).
Aussi bien, vous devez faire
un decision sur le rigueur du niveau d'inspection adequat a vos
besoins ( niveau S1, S2 ou S3 )
Par example, au Canada,
l'Agence Canadienne des Inspections des Aliments (ACIA) utilise la
norme ISO 2859-1 avec un AQL = 6.5% et un niveau d'inspection S3 pour
les abattoirs de boeufs dont la vitesse de la ligne de production va
de 200 a 500 tetes per heure.
Avec ces informations,
nous devons prendre 3 tetes ( 6 carcasses ) a chaque heure de
production pour faire une inspection visuel. Ensuite, il est
necessaire de suivre les resultats des tests consecutives pour faire
une decission sur la frequence des tests suivants (si les resultats
ne sont pas bons, le process n'est plus en controle et le mode sera
critique; donc, la decision sera de travailler avec une frequence
plus intense. Or, si les resultat son excellents, le mode sera plus
relaxe et la frequence sera moindre).
Pour plus des
renseignements, vous pouves lire les nouvelles directives de l'Agence
Canadienne des Inspections des Aliments (ACIA) sur leur page
web:
www.inspection.gc.ca
Il
y a access en langue francaise, une foir sur la page, vous devez
chercher les nouvelles directives, la numero 29 du Juin 2004 pour
High Line Speed Inspection Systems, qui est le Annex M Chapitre 4 du
Meat Hygiene Manual of Inspection (MOP)
Le plan ISO
2859-1 est base sur le meme principe du plan d'echantillonage
developpe par l'arme americane dans les annes 50 qui est connu sous
le nom de Military Standard 105 E
Peut etre que si vous
voulez utilizer le plan d'echantillonage ISO, vous devez l'acheter et
le prix est plus ou moins 20 US dollars.
Cependant, je
suis sur que vous povuez avoir access gratuit au Military Standard
sur l'internet et le contenu est exactement le meme de la norme ISO
2859-1. Si non, je pouves vous l'envoyer par e-mail sur un fichier
Acrobat reader 5.0 (PDF)
Geraldine Debru jeudi 12 août 2004 16:56
Je ne trouve pas vraiment de reponse a mon probleme,
peut etre que vous pourrez m'apporter des informations
complementaires.
1/ Analyser un echantillon de 20mL sur
un lot de 8000L de crèmes glacees et effectuer un test
supplementaire si les premiers resultats ne sont pas satisfaisants ne
vous semble t-il pas insuffisant?
2/ Dans tous les plans
d'echantillonage a trois classes que j'ai vu, le nombre
d'echantillons par lot (n) etait egal a 5. Je sais que la
valeur de n depend de la severite du plan que l'on veut
appliquer, mais dans le cas d'un budget tres reduit, peut-on
appliquer par example n = 5 pour les " grands lots"
et n=3 pour les petits?
Le nombre d'echantillon ne peut-il pas
etre d'autant plus grand que le lot est grand?
Constant Depièreux jeudi 12 août 2004 17:49
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-après
deux éléments de réponse à vos
questions.
Votre point 1 : voila qui ressemble
furieusement à une pratique de ré-échantillonnage
biaisé - Si le résultat est satisfaisant, on ne se
pose
pas de question et on accepte le résultat. Si le
résultat ne nous satisfait pas, alors on ré-échantillonne
jusqu'à obtention d'un résultat satisfaisant.
Un
plan d'échantillonnage se détermine en fonction des
risques que l'on accepte de courir en temps que fabricant et aussi en
fonction des risques que l'on juge acceptable pour le client. On ne
peut - en fonction du résultat - défavoriser l'un pour
optimiser l'autre.
Votre point 1 (toujours) : Le mode
d'échantillonnage importe plus que le volume de l'échantillon.
Un échantillon de 20 ml pourrait être acceptable à
condition que vous puissiez démontrer (1) qu'il est
représentatif de l'ensemble, que sa taille est (2)
compatible avec la technique analytique, et (3) avec les risques
client et fabricant caractéristiques de votre plan.
Votre
point 2 : l'aspect budgétaire ne peut être acceptable -
soit vous êtes capable de mettre sur la marché un
produit à un coût de fabrication compatible avec la
sécurité du consommateur, soit vous ne l'êtes
pas. Dans le dernier cas, c'est une forme de dol de mettre sciemment
sur le marché des produits dont vous ne pouvez assurer la
fiabilité au prix proposé.
Geraldine Debru vendredi 13 août 2004 13:21
Je suis ravie de constater que je ne suis la seule a
trouver ce genre de plan d'echantillonnage hazardeux. Mais dans
l'entreprise ou j'effectue mon stage (au Pays de Galles), cela ne
semble gener personne.
Je voudrais leur proposer un autre plan
d'echantillonage. Je suis d'accord que l'aspect budgetaire n'est pas
une excuse mais si je leur propose un plan trop strict avec un trop
grand nombre d'echantillons a analyser, cela sera refuse. Je voudrais
donc trouver un plan d'echantillonage acceptable avec un nombre
minimal d'analyse a effectuer.
Le plan d'echantillonage
suivant vous semble t.il raisonnable?
1/ Plan a
trois classes pour:
-
Total Viable Count: n=3, c=2, m=5.104 UFC/g et M=105
UFC/g
-
Coliforms: n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g
-
E.Coli : n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g
-
Yeasts & Moulds: n=3, c=1, m=20 UFC/g et M=100 UFC/g
2/
Plan a deux classes pour:
-
Listeria: n=3, c=0, m=0/25g
-
Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g
Sakho Mame Pane vendredi 13 août 2004 15:20
Que signifie un plan d'échantillonnage à 3 classes?
Georges Op de Beeck vendredi 13 août 2004 16:09
....Que signifie un plan d'échantillonnage à 3
classes?
Ci-joint un extrait de la note de service
DGAL/SDRRCC/N2004-8038 en date du 27 JANVIER 2004
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20048038z.pdf
Gearldine Debru lundi 16 août 2004 10:25
Il est ecrit, dans l'extrait de la note de service
DGAL/SDRRCC/N2004-8038 en date du 27 JANVIER 2004, que le plan à
trois classes n'est possible que si l'échantillon comprend
cinq unités. Dans tous les autres cas, il convient d'appliquer
un plan à deux classes.
Les plans à deux classes
sont mis en ouvre lorsque l'échantillon n'est composé
que d'une seule unité ou lorsque le critère formulé
est : « absence - présence ».
Ma question
est la suivante:
Ne peut-on pas realiser un plan a trois
classes avec n=3 et c=1 par exemple? Les resultats ne sont-ils pas
acceptables lorsque n/c > 2.5?
Jean CAZALS lundi 16 août 2004 11:17
> Date : Fri, 13 Aug 2004 13:21:07
+0200 (CEST)
> De : DEBRU
Geraldine
> Objet :
RE:__plans_d'echantillonage
> > Bonjour et merci pour
votre reponse,
> > Je suis ravie de constater que je
ne suis la seule a trouver ce genre de plan d'echantillonnage
hazardeux.
Mais dans l'entreprise ou j'effectue mon stage (au Pays
de Galles), cela
ne semble gener personne.
> Je voudrais
leur proposer un autre plan d'echantillonage. Je suis d'accord que
l'aspect budgetaire
n'est pas une excuse mais si je leur propose
un plan trop strict avec un
trop grand nombre d'echantillons
a
analyser, cela sera refuse. Je voudrais donc trouver un
plan
d'echantillonage acceptable avec un nombre minimal
d'analyse a effectuer.
>
> Le plan d'echantillonage
suivant vous semble t.il raisonnable?
> > 1/ Plan a
trois classes pour:
> > -
Total Viable Count: n=3, c=2, m=5.104 UFC/g et M=105 UFC/g
>
- Coliforms:
n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g
>
> -
E.Coli : n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g
>
>
- Yeasts &
Moulds: n=3, c=1, m=20 UFC/g et M=100 UFC/g
> > 2/
Plan a deux classes pour:
> > -
Listeria: n=3, c=0, m=0/25g
> -
Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g
>
> Merci pour vos
conseils,
> Cordialement,
> > Geraldine Debru,
>
>
Etudiante en ecole d'ingenieur alimentaire.
>
>
Vos
plans sont trop faibles pour protéger le
consommateur.
Exemple
plan Salmonella: n=5, c=0, m=0/25g
signifie qu'il y a 10% de chances de
laisser passer un lot dont
30% des échantillons sont contaminés. (le
risque
zéro ou la tolérance zéro n'existent pas). C'est
la tolérance
"légale" (AM du 21 déc
1979)
ATTENTION, l'Arrêté du
21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
plan Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g
signifie qu'il y a 22% de chances de
laisser passer un lot dont
30% des échantillons sont contaminés.
ou encore
plan
Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g signifie qu'il y a 10% de chances
de
laisser passer un lot dont 43% des échantillons sont
contaminés.
(Calculs effectués selon la loi
binomiale)
Jean CAZALS
Jean Cazals lundi 16 août 2004 14:11
> j' ai lu votre intervention sur le NG concernant
les plans de
> surveillance 2 classes.
>
>
Peu familier de ce genre de choses, je souhaite m' y pencher de
plus
> près car amené à travailler en
agro-alimentaire d' ici peu de temps..
>
> Quel
ouvrage pouvez-vous me conseiller?
Le "Jouve" concernant
le HACCP dont j'ai oublié le nom de l'éditeur et le
titre (La méthode HACCP?) mais pas le nom de l'auteur : JOUVE,
prof à l'école véto de Nantes
Quels sont les
textes légaux
> applicables?
AM du 21 dév 1979
et diverses (nombreuses) directives de l'UE ....
ATTENTION, l'Arrêté
du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
je m' intéresse
particulièrement à l' aspect critique tel
> que
vous le développez dans votre réponse à
Géraldine Debru (stagiaire
> au pays de galles si je ne
m' abuse...)
Tout bon livre de statistiques au chaptire loi
binomiale. ...
Et aussi les normes ISO ou AFNOR sur la puissance
des plans
d'échantillonnage comme
NF X 06-001
Vocabulaire général
NF X 06-002 vocabulaire du
calcul des probabilités
NF X 06-003 vocabulaire de la
statistique
NF X 06-004 vocabulaire du contrôle de la
qualité
NF X 06-021 Principes du contrôle statistique
de lots
NF X 06-022 sélection de plans d'échantillonnage
pour le contrôle par comptage (proportion d'individus non
conformes et nombre moyens de caractères non conformes par
unité).
NF X 06-023 sélection de plans
d'échantillonnage pour le contrôle par mesurage de la
proportion d'individus non conformes
NF X 06-024 plans
d'échantillonnage progressifs pour le contrôle par
attributs
NF X 06-025 plans d'échantillonnage progressifs
pour le contrôle par mesures de la proportion d'individus non
conformes
NF X 06-026 contrôle par comptage de la proportion
d'individus non conformes ou du nombre moyen de non-conformité
par unité---méthodes générales pour la
construction d'un plan d'échantillonnage
NF X 06-028
contrôle par comptage du nombre d'individus non conformes, dans
le cas d'un lot isolé.
NF X 06-029 contrôle de
réception -règles de décision applicable au
contrôle d'un lot dont les individus possèdent
plusieurs caractères indépendants auxquels sont
appliqués des plans d'échantillonnage statistiques.
NF
X 06-031 contrôle en cours de fabrication---cartes de
contrôle.
NF X 06-050 étude de la normalité
d'une distribution.
NF X 50-120 Qualité -vocabulaire
NF
EN ISO 707 Lait et produits laitiers; lignes directrices pour
échantillonnage
XP V01 002 Hygiène et sécurité
des produits alimentaires Glossaire hygiène aliments
(1981)
ISO 5538 Lait et produits laitiers échantillonnage,
contrôle par attributs Codex alimentarius En cours printemps
2001 ICMFS
ISO/DIS 2859-0-1 principe du contrôle statistique
des lots
Constant Depièreux lundi 16 août 2004 16:18
En complément à ma contribution
antérieure, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint deux
références intéressantes :
-
'LIGNES DIRECTRICES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA
PROTECTION DE LA SANTÉ
SUR LA SALUBRITÉ DES ALIMENTS
- APERÇU ', publié par la 'Division de l'évaluation,
Bureau des dangers microbiens , Direction des aliments,
Direction
générale de la protection de la santé, Centre de
recherches Sir
Frederick Banting [2204A1] , Ottawa (Ontario) K1A
0L2
'
(http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_EmoF01.html
<BLOCKED::http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_EmoF01.html>
<BLOCKED::http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_EmoF01.html>
)
- 'NORMES ET LIGNES DIRECTRICES DE LA DIRECTION
GÉNÉRALE DES PRODUITS DE
SANTÉ ET DES
ALIMENTS (DGPSA) SUR L'INNOCUITÉ MICROBIOLOGIQUE DES ALIMENTS
-
SOMMAIRE EXPLICATIF', publié par 'Division de
l'évaluation, Bureau des
dangers microbiens, Direction des
aliments, Direction générale des produits
de santé
et des aliments, Centre de recherches Sir Frederick Banting
[2204A1],
Ottawa (Ontario) K1A 0L2 '
(voir
<BLOCKED::http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_Intsum01.html>
http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_Intsum01.html)
Geraldine Debru mardi 17 août 2004 16:50
Bonjour et merci pour vos renseignements.
Je
voudrais juste savoir comment vous effectuez vos calculs selon la loi
binomiale car je ne trouve pas les memes resultats que vous.
J'ai
utilise la methode suivante :
n prelevements d'echantillon
sont realises.
Le resultat est soit un evenement aleatoire E1=
« resultat non satisfaisant » soit « echec »
avec la probabilite p ; soit un evenement aleatoire E2= «
resultat satisfaisant » soit « succes » avec la
probabilite q (avec q=1-p).
Soit une variable aléatoire
X representant le nombre d'echecs que l'on peut obtenir en prelevant
n=5 echantillons.
La probabilite d'obtenir k echecs
est
Prob(X=k)=
n!
---------------------------------
k!(n­k)!
pk(1-p)n­k
Application
:
Quelle est la probabilite de laisser passer un lot contenant
30% d'echantillons contamines en appliquant le plan d'echantillonage
suivant : n=5 , c=0 , m=0/25g pour Salmonella ? Autrement dit, quelle
est la probabilite d'obtenir k=0 echec en appliquant le plan
d'echantillonage precedant ?
p=0.3,
q=1- p =0.7 , n=5 . La loi binomiale B(n,p) est
dans notre cas B(5,0.3).
Je trouve le resultat suivant :
Prob (X=0) = 0.168 soit environ 17%.
Vous
annoncez un resultat egal a 10%. Mon raisonnement est-il incorrect
?
D'autre part, l'entreprise dans laquelle
j'effectue mon stage se situe au Pays de Galles. Savez- vous si les
entreprises europeenes sont soumises a des lois ou juste a des
recommandations ?
Gilles TIXIER Amplitude lundi 6 septembre 2004 22:00
Le 6/09/04 14:40, « juliensimian » < a
écrit :
> Bonjour,
>
> je suis à
la recherche de la formule mathématique permettant de
>
calculer l'incertitude réelle d'une mesure, de cumuler
plusieurs
> incertitudes.
>
> En effet, je tavail
dans l'agroalimentaire, et je réalise des mesures
> de
températures. Ces relevés sont effectués avec
des sondes manuelles
> qui sont vérifiés chaque
mois par comparaison avec notre thermomètre
> étalon.
Ce dernier est lui même étalonné par le LNE qui
nous le rend
> avec une certaine incertitude d'étalonnage.
>
>
Je cherche en fait la formule me permettant de cumuler toutes ces
>
incertitudes.
>
Cette formule est la loi de propagation des
incertitudes.
et c'est pas simple !!
et encore moins évident
: l'identification et l'estimation pertinentes de chacune des
incertitudes qui composent l'incertitude globale.
comme vous le
constaterez dans
:
http://www.lne.fr/publications/metreau_guide_incertitudes.pdf
Bon
courage, ... j'ai définitivement renoncé !
Plus
accessible, mais peu opérationnel
:
http://perso.club-internet.fr/stanb/Metrologie/metrologie.htm
Une
référence en la matière est cet ouvrage :
"
L¹assurance qualité dans les laboratoires
agroalimentaires et pharmaceutiques "
FEINBERG M.,
coord.
Éditions Tec & Doc - éd.200 - ISBN :
2-7430-0458-4
Max FEINBERG travaille à l'institut
National d'Agronomie de Paris-Grignon
Olivier BOUTOU jeudi 9 septembre 2004 07:35
en plus des références déjà citées, il peut être interessant de consulter le fascicule AFNOR FD V03 116 (analyse des produits agricoles et alimentaires) et un exellent fascicule opérationnel publié par le collége Français de métrologie (guide métrologie à l'usage des laboratoires d'analyses de biologie médicale) qui par ces exemples est très facilement transposable à l'alimentaire(cas de thermométres , des balances et masses, étuves, pipettes Etc) http://www.cfmetrologie.com/ le référentiel de base reste cependant la norme NF EN 13005 (GUM: guide for uncertainety measurement) explicités par des exemples dans FD X07-021 (aide à la démarche pour l'estimation de l'incertitude des mesures et des résultats d'essai.
Kent TECHER 29/10/2004 5h48
Je souhaiterais profiter de l'expertise des membres du
forum sur un plan d'échnatillonnage
Voilà,
nous travaillons actuellement avec un groupement de producteur de
fruit qui a établi un plan d'échantillonnage
pour
l'acceptation ou le rejet de lot de fruit
Ainsi,
sur une parcelle, le plan prévoit :
- un prélevement
de 4 fruits à prélever aux 4 coins de la parcelle,
-
mesure du degré brix pour ces 4 fruits,
- Si le degré
brix de deux fruits au minimum est < 14 : rejet du lot,
-
Si le degré brix d'un fruit est compris : 13 < degré
brix < 14 mais que pour les autres il est supérieur à
14, le plan
d'échantillonnage prévoit
l'acceptation du lot,
- Si le degré brix de tous les
fruits est supérieur à 14 : acceptation du lot.
Le
probléme est que l'on a fixé dans le cahier des charges
une valeur cible de 14 degré brix minimum
Peut-on
accepter ce plan d'échantillonnage ?
Je vous
remercie pour les éléments que vous pourrez m'apporter
Gilles TIXIER Amplitude 29/10/2004 7h05
Plusieurs points :
- le choix d¹un seuil du
degré Brix à 14 : c¹est une affaire de
spécialiste, je ne peux par répondre
-
Prélèvement : 4 lieux de prélèvement
répartis sur le champs, c¹est un bon départ pour
assurer la représentativité Mais indépendamment
de la puissance statistique de l¹échantillon, 4 fruits
peuvent-ils être qualitativement représentatifs de
l¹état de maturité de l¹ensemble ? oui si le
degré d¹homogénéité des fruits d¹un
même champs est important
- Approche statistique :
votre
plan d¹échantilonnage est à cheval entre:
€
un contrôle par attribut (% de non-conforme par rapport à
UN SEUL seuil)
voir la norme ISO 2859-1 qui remplace NF X
06-022
€ et un contrôle par mesure (Moyenne
; écart-type) voir la norme NF X 06-023
Pour utiliser les
tables toutes prêtes de ces normes, il faudrait utiliser l¹une
ou l¹autre méthode Cela permettrait de connaître la
courbe d¹efficacité de ce plan d¹échantillonnage
(avec 4 fruits et de simuler d¹autres courbes avec plus de
fruits) , autrement dit les risques de prendre une décision à
tord, dans chacun des cas.
Pour en savoir plus sur le contrôle
par attribut :
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html
et vous pouvez me contacter directement
CARLIER789 Vendredi 29, Octobre 2004
7:20
http://r0.unctad.org/infocomm/francais/sucre/qualite.htm
un lien qui outre explique le degré brix,
indique en plusieurs langues bien des choses
Eric KALINOWSKI 29/10/2004 8h09
S'agit-il
d'un plan de contrôle validé par un OC dans le cadre
d'une certification officielle
mpp1146 29/10/2004
9h10
la meilleure technique de test dans ce cas est
d utiliser la construction d un plan de Wald (cf web) qui permet de
donner les zones critiques en fonction des risques clients et
fournisseurs plan conçu pour les agriculteurs
Gilles
TIXIER Amplitude 31/10/2004 8h30
Peu de liens sur les plan de Wald (contrôle
progressif) sur la toile, sinon l¹excellent et très
accessible support de cours de Daniel GRAU de l¹IUT de BAyonne
sur le contrôle à réception
:
http://www.iutbayonne.univ-pau.fr/~grau/STID/reception.html
Yannick
SOUPAPOULLE lundi 15 novembre 2004 15:50
Je recherche des
fournisseurs d'appareil de mesure (portatif) du degrès brix
par IR.
Eric TECHER Tue, 16 Nov 2004 07:28:06 +0400
Grosseron, Humeau ou encore Bioblock proposent une
gamme assez complète.
Je peux te donner des contacts si tu
le souhaite.
Zeenat ISSE Tue, 16 Nov 2004 10:31:34
+0400
Effectivement HUMEAU en propose/ Contact à la
Réunion: Patrick BRIOTTET Tél/
Fax:02.62.57.65.11
LUNDI 20 DECEMBRE 2004
European
Working Community for Food Inspection and Consumer Protection
(EWFC)
„ Lignes directrices pour l’échantillonnage
officiel»
http://www.ewfc.org/pdf/sampling/LeitlinienprobenFR.pdf
European Working Community for Food Inspection and
Consumer Protection (EWFC)
GUIDELINE FOR OFFICIAL
SAMPLING
http://www.ewfc.org/pdf/sampling/LeitlinienprobenEN.pdf
Ingrid Blain Wed, 02 Mar 2005 17:52:43 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Magali
ABRANTES"
a écrit
>
>
Comment connaître l'incertitude d'un résultat d'analyses
qui se
calcule à partir de plusieurs mesures
physico-chimiques dont les
incertitudes sont connues?
la première méthode qui me viens à
l'esprit c'est la méthode utilisée dans le cas des
mesures physiques (mesures indépendantes les unes des autres).
Par exemple S (surface) = l (largeur) x L (longueur) alors dS/S =
dl/l + dL/L. Dans ce cas, on somme les erreurs relatives.
De
façon générale, on prend en considération
le cas le plus désavantageux c'est à dire le cas où
toutes les erreurs ont le même signe et donc ne se compensent
pas.
Constant Depièreux Thu, 03 Mar 2005
17:33:59 +0100
Je vous suggère de prendre contact
avec Madame Anne Defrenne, de la société Math-X
(adf@mathx.be) qui a une grande expérience dans ces
domaines.
jean-christophe.masat Wed, 20 Jul 2005
13:50:26 -0000
Je suis amené, dans le cadre
d'un stage, à étudier le plan de contrôle de la
production de l'entreprise (production de crèmes glacées).
C'est à partir des contrôles que sont décidés
les blocages de lots pour non conformités. Apparemment la
législation impose trois points à l'entreprise : que la
moyenne des poids de la production soit supérieure ou égale
à la quantité nominale vendue au client, que la
proportion de poids dont le résultat est inférieur au
TU1 ne dépasse pas 5% et enfin qu'il n'y ait pas de poids
inférieur au TU2.
J'ai pu comprendre par le forum qu'il y
avait deux types de contrôles par échantillonnage
possibles : par attribut et par mesures. L'entreprise réalise,
pour une production de 3120 bacs de glace à l'heure, 2
contrôles de poids (un par ½ heure) qu'elle reporte sur
des pseudos cartes de contrôle (sans toutefois faire apparaître
le paramètre dispersion dans ces résultats). En fait
elle contrôle donc le poids de 2 bacs / 3120. Je voudrais
mettre en avant la faible puissance de ce plan. Je me pose les
questions suivantes :
- Est-ce que je peux analyser ce plan
d'échantillonnage comme un plan par attribut et non pas comme
un plan par mesure (car ils n'utilisent pas les écarts types,
ils reportent juste les poids mais bon c'est une mesure de poids donc
pas vraiment un attribut) et dire qu'ils considèrent le lot
produit non-conforme lorsque 5% des contrôles sont inférieurs
à un critère donné (ici le TU1) ? (donc un plan
par attribut)
- Est-ce que, lorsque l'on parle d'échantillonnage
par attribut, on ne doit prélever qu'un échantillon ?
(dans l'entreprise c'est en fait un suivi de production et ils
prélèvent toutes les 1/2h ce qui fait qu'il y a
plusieurs échantillons au final), c'est ce que j'ai cru
comprendre en lisant le document mis à disposition par Mr
TIXIER.
- Peut on aussi tracer des courbes d'efficacité
pour les plans d'échantillonnage par mesure et si oui comment.
J'ai à disposition les tableaux tirés des
military standard pour les contrôles par attribut
Vu que ce
n'est pas ma mission principale dans l'entreprise, mon but est
uniquement de mettre rapidement et visuellement (courbe d'efficacité)
en lumière la faiblesse du plan adopté (enfin, il me
semble faible).
Merci d'avance pour vos suggestions.
PS :
j'attends toujours votre réponse Mr Tixier ;))
Constant Depièreux Wed, 20 Jul 2005
18:46:01 +0200
Vous avez selon moi au moins trois
manières d'aborder votre problème :
La deux
premières sont basées sur les plans d'échantillonnage,
la troisième utilise les notions de cartes de contrôle.
1.
Plans de contrôles par attributs - à oublier selon moi
car vous imposant des effectifs d'échantillon souvent trop
grands pour être réalistes
2. Plans de contrôle
par variable - envisageable mais la conception du plan à
appliquer dans votre cas pourrait être amusant et certainement
moins économiques de vos contrôles actuels ...
3.
La troisième méthode est plus intéressante à
mes yeux car plus simple, plus informative et plus préventive.
Elle utilise non des pseudo cartes de contrôle, mais de vraie
cartes de contrôle basées sur des valeurs individuelles
et des étendues mobiles
Pour faire bref :
1.
vous déterminez la moyenne et l'écart-type de votre
historique de production
2. vous contrôlez que les
observations s'inscrivent dans une distribution de fréquence
correspondant à la loi normale (ce que vous attendez si votre
production n'est pas biaisée par un facteur de contrôle
significativement plus important que tous les autres - Théorème
de Laplace - Lyapounov + theorème central limite (de
Moivre))
3. Si 2 est satisfait, vous mettez en place une carte
de contrôle iX/Rmov pour vous assurer que tant la valeur
individuelle que l'étendue mobile satisfont aux exigences.
Correctement utilisées ces cartes vous permettront de
caractériser la nature de vos problèmes éventuels,
voire de les prévenir.
4. Si vous me transmettez un
échantillon suffisamment représentatif de votre
production sous un format électronique utilisable, je puis - à
titre purement gratuit - vous calculer les paramètres de
cartes à utiliser (moyenne, étendue, limites de
contrôle, + courbe d'effcicacité)
masatjc2 Thu, 21 Jul 2005 11:09:23 -0000
Je
vous remercie pour votre réponse et votre proposition.
En
fait je ne cherche pas vraiment à choisir un outil de contrôle
mais à évaluer l'efficacité de l'outil
actuellement en place. Le sujet que j'ai à traiter n'étant
pas directement lié aux
statistiques je ne pense pas que
je vais proposer un plan plus efficace ; je veux juste soulever le
problème. Dans le cadre de mon sujet les statistiques ne me
serviraient qu'à démontrer que le nombre de blocages de
lot dans l'entreprise est trop faible par rapport à la qualité
de la production (qui est mauvaise en terme de variation de poids).
Et que ce nombre de blocage est trop faible car l'outil de contrôle
de la production est peu performant.
Cependant j'ai du mal à classer la méthode
de contrôle de la production utilisée par l'entreprise
dans un des groupes que vous m'avez cité (contrôles par
attributs, contrôles par variable et cartes de contrôles).
En
effet le poids est une grandeur mesurable donc pour répondre à
la réglementation si l'on veut appliquer un plan
d'échantillonnage il faudrait s'orienter vers un contrôle
par variable or ce n'est pas réellement ce qui est effectué
(la réglementation NFX 023 donne des tableaux pour lesquelles
le facteur « écart type » doit être pris en
compte ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise).
De même
pour les cartes de contrôles qui utilisent le paramètre
de dispersion.
C'est donc pour cela que je voudrais classer la
méthode utilisée dans l'entreprise comme un
échantillonnage par attribut (même si le poids est une
grandeur mesurable et que apparemment lorsqu'il y a plusieurs limites
de tolérances (TU1, TU2…) ce sont plutôt les
contrôles par variable qui sont utilisés).
Je
comptais donc comparer le plan mis en place dans l'entreprise (2
contrôles de poids pour 3120 bacs) à ce que préconise
la réglementation (NFX 022 ou ISO 2859) pour des productions
de 3120 unités. Puis tracer les 2 courbes d'efficacité
pour montrer la différence (notamment le % de probabilité
d'accepter un lot défectueux).
Cependant il est vrai que le
plan préconisé par la réglementation (contrôle
par attribut) n'est peut être pas très réaliste
car les effectifs à échantillonner paraissent
importants.
Dans tous les cas je suis embêté par
le fait que la solution adoptée par l'entreprise pour
contrôler sa production ne me parait entrer dans aucune des 3
catégories citées. D'où ma difficulté de
le comparer à quelque chose de normalisé (NFX…).
Je souhaiterais au minimum pouvoir évaluer
l'efficacité de ce plan même si je ne le compare pas à
ce que préconise la réglementation dans le même
cas.
Pensez-vous que l'on peut tracer la courbe d'efficacité
de ce type de plan d'échantillonnage (2 pour 3120) sans savoir
à quelle loi statistique se référer (apparemment
le contrôle par attribut suit une loi binomiale et le contrôle
par variable une loi normale) ?
Est-ce que l'on peut aussi tracer
des coures d'efficacité pour les cartes de contrôles
?
Merci d'avance
Constant Depièreux Thu, 21 Jul 2005
13:52:36 +0200
En annexe vous trouverez - au format
excel et openoffice, les courbes d'efficacité (Operating
Characteristics curve) calculées selon les hypothèses
de travail suivantes :
1. la période échantillonnée
est acceptée lorsqu'aucune non conformité n'est
identifiée (Zero acceptance plan)
2. l'effectif de
l'échantillon est de une pièce toutes les
demi-heures.
Deux courbes on donc été calculées
à l'aide de la loi binomiale :
A. Décision par
demi-heure : échantillon d'effectif 1, accepte 0 non
conformité
B. Décision par heure : effectif 2,
accepte 0.
Les courbes parlent d'elles-mêmes
...
Cordialement.
Constant Depièreux
VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2005
CODEX
- Methods of Analysis - GENERAL GUIDELINES ON SAMPLING CAC/GL
50-2004
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/10141/CXG_050e.pdf
JEUDI 13 OCTOBRE 2005
CODEX
ALIMENTARIUS NORME 50/2004 - DIRECTIVES GENERALES SUR
L'ECHANTILLONNAGE
http://www.codexalimentarius.net/web/standard_list.do?lang=fr
Pascal Cahen Wed, 28 Dec 2005 15:59:13
+0100
Le 27/12/05 11:59, « Duez » a
écrit :
> J'aurais vraiment besoin de votre aide
concernant l'inyterprétation de
> résultats
d'analyses bactériologiques obtenus sur un échantillon
à une
> seule unité. Y a t il eu des textes
émanant de la DGAL ou autre
> source "officielle"
pour m'aider à interpréter des résultats.
>
Je ne trouve pas ce genre de document.
> Merci beaucoup,
Christine
>
A ma connaissance il n'existe pas de note
de service traitant de l'interprétation d'un échantillon
car ca ne correspond pas au protocole de prélèvement
classique de la DGAL.
Les laboratoires d'analyses propose
généralement ce type d'interprétation, par
extrapolation d'un plan à 3 classes, pour un dénombrement
en milieu solide de microorganismes indicateurs:
- inférieur
ou égale à 3m : satisfaisant
- entre 3m et M:
acceptable
- supérieur ou égale à M : non
satisfaisant
m_dremiere Fri, 30 Dec 2005 12:34:11 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Fadel Daoud
<daoudfadel@y...> a
écrit
>
> bonjour,
>
je suis entrain de faire un plan de prélèvement des
>
produits alimentaire pour des analyse micro-biologique
> au
niveau de notre unité catering , sur quelle base on
>
détermine le nombre de prélèvement nécessaire
pour
> avoir une idée sur le respect des procédure
et sur la
> qualité des produits cuisiné ,et les
normes pour
> déterminer le taux des prélèvements
.
> merci
En ce qui concerne le contrôle par
échantillonnage, il existe: la norme NF X 06-022 du 10/1991
"Application de la statistique - Sélection des plans
d'échantillonnage pour le contrôle par comptage
de
la proportion d'individus non conformes" (équivalente ISO
2859-1).
On peut déterminer le nombre d'échantillon
à prélever à l'aide de formules mathématiques
plus ou moins complexes. mais il existe des tables toutes prêtes
qui regroupent la grande majorité des cas
envisageables.
Ce sont les tables d'échantillonnage et d'inspéction
par attricuts de l'armée américaine ou Military
standard 105 D.
Olivier CERF Fri, 30 Dec
2005 14:05:28 +0100
En effet. Mais, attention, dans
le règlement 2073-2005, il n'y a pas de tolérance
analytique. Fini, les 3m !
>
>
Gilles TIXIER Fri, 30 Dec 2005 19:55:35
+0100
Cette norme NF X 06-022 s¹applique à
des productions industrielles pour le contrôle de lots
constitués de nombreux d¹éléments.
La
valeur essentielle de démarrage des choix pour les critères
d¹un plan est le NQA (% maximal d¹éléments
non-conformes acceptable dans le lot). La non-conformité est
indépendante d¹un élément à
l¹autre.
Et pour un plan d¹échantillonnage
efficace on atteint vite plusieurs centaines d¹éléments
à contrôler.
Je ne vois pas de correspondances
possible avec un plan d¹échantillonnage pour analyse
microbiologique :
qu¹est ce qu¹est le NQA,
qu¹est
ce qu¹un élément non-conforme dans ce contexte
?
Si ce n¹est que je crois me souvenir que dans le site
de l¹ASEPT, il y avait un article disponible qui prenait le
problème à l¹inverse :
Il chiffrait
l¹efficacité d¹un plan à 3 classes avec n=5.
Cette efficacité s¹avérait extrêmement
faible. Mais je n¹ai pas retrouvé cet article.
Albert AMGAR Tue, 03 Jan 2006 10:40:33
+0100
Je réponds à une demande
aimablement faite sur la liste Hygiène. Cet article se trouve
être sur la page Internet suivante
:
http://www.asept.fr/britta6.htm
Gilles TIXIER Thu, 19 Jan 2006 18:04:33
+0100
Le 19/01/06 11:04, « guillevic_emilie »
a
écrit :
> Bonjour,
>
> Etudiante
stagiaire en oenologie, je travaille actuellement sur
>
l'établissement d'un plan de contrôle de conformité
des lots de
> bouchons.D'après les définitions
que j'ai trouvé, le NQA représente
> la
proportion d'individus non conformes qui ne doit pas être
dépassé
> pour qu'un lot soit accepté. Or
je ne comprends pas comment sont
> calculés les NQA car
la méthode de calcul ne doit pas correspondre à
>
la définition du NQA. On m'a indiqué que pour
comprendre la méthode
> de calcul (et donc déterminer
ses propres NQA) il est nécessaire de
> consulter la
norme ISO 2859-1.
> Je souhaiterais savoir si quelqu'un
pourrait m'expliquer la
> méthodologie de calcul des NQA
ou bien si quelqu'un pourrait
> m'envoyer des extraits de cette
norme. J'espère que vous pourrez
> m'apporter des
éléments de réponse.
> Les normes sont
souvent des textes d'intérêt général et
>
personnellement je ne comprends pas qu'elles soient vendues aussi
>
cher et qu'elles n'appartiennent pas au domaine public.
>
Salutations
>
> Emilie Guillevic
Bonjour,
Un NQA ne se calcule pas. Il faut
le déterminer de manière fonctionnelle.
Quel taux
maximum de bouchons défectueux pour une raison précise
(diamètre inférieur à la tolérance
inférieure, par exemple) pouvez-vous supporter en production
?
Autant de NQA que de type de défauts possibles chacun
ayant sa criticité propre (gravité de conséquence
et difficulté à s¹en apercevoir à temps)
Et cette détermination des NQA pour vos
bouchons, elle doit être faite par les gens du terrain, dont
les commerciaux.
Ayant fixé un NQA, plusieurs plans
d¹échantillonnage sont possibles, (proposés par
des tables ou calculés) définis par :
. la taille de
l¹échantillon
. un prélèvement simple,
double ou multiple.
. le nombre maximum de défectueux au
sein de l¹échantillon qui permet d¹accepter le lot
et le nombre de défectueux à partir duquel on refusera
le lot
Pour chaque plan d¹échantillonnage
possible, on peut chiffrer son efficacité (probabilité
d¹accepter un lot après contrôle en fonction du
taux de défectueux possible dans le lot.
À partir de
ces courbes d¹efficacité on constate qu¹un contrôle
à réception est soit inefficace soit trop coûteux
selon que la taille de l¹échantillon à contrôler
est raisonnable ou irréaliste. Au plus, l¹existence d¹un
contrôle à réception peut inciter le fournisseur
à ne pas vous refiler des lots gravement non-conformes.
La
solution la plus efficace est de travailler en amont avec le
fournisseur, quand c¹est possible.
Enfin, que la
réglementation soit accessible gratuitement, certes, c¹est
la loi et elle a besoin d¹être diffusée ;
mais
les normes industrielles, certes utiles, sont des moyens de
production au même titre que l¹électricité
et le téléphone et ne relèvent pas, à mon
avis, du service public. De plus elles peuvent faire économiser
de l¹argent à votre entreprise.
Constant
Depièreux Thu, 02 Feb 2006 08:46:17 +0100
masatjc2
a écrit :
> Bonjour,
>
> Je suis amené,
dans le cadre d'un stage, à étudier le plan de
>
contrôle de la production de l'entreprise (production de
crèmes
> glacées). C'est à partir des
contrôles que sont décidés les blocages
>
de lots pour non conformités. Apparemment la législation
impose
> trois points à l'entreprise : que la moyenne
des poids de la
> production soit supérieure ou égale
à la quantité nominale vendue au
> client, que la
proportion de poids dont le résultat est inférieur au
>
TU1 ne dépasse pas 5% et enfin qu'il n'y ait pas de poids
inférieur
> au TU2.
> J'ai pu comprendre par le
forum qu'il y avait deux types de
> contrôles par
échantillonnage possibles : par attribut et par
>
mesures. L'entreprise réalise, pour une production de 3120
bacs de
> glace à l'heure, 2 contrôles de poids
(un par ½ heure) qu'elle
> reporte sur des pseudos
cartes de contrôle (sans toutefois faire
> apparaître
le paramètre dispersion dans ces résultats). En fait
elle
> contrôle donc le poids de 2 bacs / 3120. Je
voudrais mettre en avant
> la faible puissance de ce plan. Je
me pose les questions suivantes :
> - Est-ce que je peux
analyser ce plan d'échantillonnage comme
> un plan par
attribut et non pas comme un plan par mesure (car ils
>
n'utilisent pas les écarts types, ils reportent juste les
poids mais
> bon c'est une mesure de poids donc pas vraiment un
attribut) et dire
> qu'ils considèrent le lot produit
non-conforme lorsque 5% des
> contrôles sont inférieurs
à un critère donné (ici le TU1) ? (donc un
>
plan par attribut)
> - Est-ce que, lorsque l'on parle
d'échantillonnage par
> attribut, on ne doit prélever
qu'un échantillon ? (dans l'entreprise
> c'est en fait
un suivi de production et ils prélèvent toutes les
>
1/2h ce qui fait qu'il y a plusieurs échantillons au final),
c'est
> ce que j'ai cru comprendre en lisant le document mis à
disposition
> par Mr TIXIER.
> - Peut on aussi tracer des
courbes d'efficacité pour les plans
> d'échantillonnage
par mesure et si oui comment.
> J'ai à disposition les
tableaux tirés des military standard pour les
>
contrôles par attribut
> Vu que ce n'est pas ma mission
principale dans l'entreprise, mon but
> est uniquement de
mettre rapidement et visuellement (courbe
> d'efficacité)
en lumière la faiblesse du plan adopté (enfin, il me
>
semble faible).
> Merci d'avance pour vos suggestions.
>
PS : j'attends toujours votre réponse Mr Tixier
;))
>
>
Bonjour,
Votre problème
est intéressant, mais je ne suis pas sûr de le
comprendre.
Les règles de gestion des résultats
ne sont pas claires pour moi :
* un contrôle périodique
ne semble porter que sur un seul bac (ou alors y a-t-il différents
conteneurs dans un bac, tous pesés individuellement? Si c'est
le cas, combien de conteneurs pesés individuellement y a-t-il
par bac?)
* en cas de poids non conforme, que font-ils : mettre la
production aux rebuts, en quarantaine, ajuster sans contrôle
postérieur, ajuster avec contrôle postérieur,
considérer les 100 dernieres mesures pour évaluer le
seuil de non conformité par rapport aux 5% mentionnées
(soit la production des 10 (1/20) ou 50 (5/100) dernières
heures?)
La réponse à ces questions permettra de
déterminer le type de plan (plan par attributs : effectif 1,
accepte un non-conforme (NC) ou effectif 20, accepte 0 NC, rejette à
1 NC, ou effectif 100, accepte 4 NC, rejette à 5 NC, ... ou
plan par variable) et de calculer les risques.
Pour
information également, les MIL-STD-105x sont obsolètes,
même si toujours utilisés et statistiquement
valides.
En fonction du type de plan, il est facile de créer
les OC Curve à l'aide de la loi binomiale d'Excel
('incorrecte' sous certaines conditions) ou Open Office ('correcte'
dans tous les cas)
LUNDI 20 FEVRIER 2006
CODEX - Méthodes recommandées
d'analyse et d'échantillonnage recommandées (en
français)
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/388/CXS_234f.pdf
Jessica
MAGNIER Tue, 25 Apr 2006 06:43:33 -0000
Je
repose mes questions qui sont restées sans
réponses...
concernant d'abord l'étiquetage:
j'ai vu sur des listes d'ingrédients d'un produit similaire au
notre: matière grasse végétale. Est ce qu'on est
pas censé dire la nature de cette huile, comme huile de
tournesol
par exemple?
Ensuite, je fais une échantillotèque
de tous les lots de nos produits, combien de temps il est nécessaire
de les garder? dois je les jeter de suite après la DLUO, les
garder encore un certain temps et si oui
combien de temps après
dépassement de la DLUO? Pour ma part je pense qu'il ne serait
pas nécessaire de les garder
plus longtemps mais les
enregistrements du système doc sont bien garder un an...!
alors je sais plus trop...
Marie
Laubacher Mardi 25, Avril 2006 8:24
je
suis actuellement stagiaire en Allemagne dans une entreprise qui
transforme les cereales en farine. Ils ne font pas regulierement de
controles sur les matieres premieres, mais toujours sur les produits
finis (question de cout).
Le but de mon stage est d'etablir un
plan d'echantillonnage (au niveau microbiologique) sur les matieres
premieres pour comparer son cout a ce qu'ils font actuellement puis
de l'adapter avec le plan HACCP suivi le long de la
transformation.
Le probleme est que je ne sais pas par quoi
commencer (pour le plan d'echantillonnage)!!
Voici les info que
j'ai pu obtenir pour le moment:
Les cereales concernees sont les
bases de produits de boulangerie et patisserie:
son, ble, seigle,
farine de type 550...
Je dois etablir un plan d'echantillonnage
(plan a 2 ou 3 classes)
concernant tous les contaminants:germes,
spores, coliformes, E.C, Enterocoques... (les criteres
microbiologiques m'ont ete donnes d'apres une table)
Apparemment,
il n'en a jamais ete trouve, mais a l'heure actuelle, les controles
sur les matieres premieres ne se font pas souvent, ils se font
'uniquement' sur les produits finis.
Les matieres premieres sont
placees dans des silos et ne sont pas melangees.
En ce qui
concerne les criteres et les plans a 2 ou 3 classes, comment dois-je
m'en servir (adapter m,M...)?
Si quelqu'un a deja fait ceci ou
peut m'aider, merci d'avance
Michèle
BOUN Tue, 25 Apr 2006 09:24:56 +0200 (CEST)
concernant
l'échantillothèque, cela dépend de la raison
pour laquelle vous constituez votre échantillothèque.
Dans quel but les gardez vous?
Par exemple, en fromagerie, nous
conservions nos échantillons de fromages à DLUO (pour
faire des contre analyses éventuelles, pour avoir une
"ressource" d'échantillons pour le client, pour nos
tests de
vieillissement, pour nos réclamations clients...)
et cela était suffisant car la DLUO est de l'ordre de 3-4
mois.
Par contre, pour des produits frais à DLC de courte
vie (20j), nous conservons les échantillons à DLC+15j
(test de vieillissement, réclamations clients...).
Voilà,
en espérant que ça vous aide un peu,
qualiseb
Tue, 25 Apr 2006 20:12:28 -0000
L'échantillothèque
doit être garder à DLUO + temps de déclanchement
d'une maladie, exemple, DLUO + 2 mois pour une listeriose, mais là
je suis pas très sur, quelqu'un à d'autres
connaissances ?
Marie
LAUBACHER Mercredi 3, Mai 2006 21:51
J'aurais
aime savoir si vous pouviez me fournir des renseignements en ce qui
concerne la mise en place d'une courbe d'efficacite. Quels sont les
parametres a prendre en compte?
Olivier
CERF Jeudi 4, Mai 2006 9:42
La
formule à appliquer est pour connaître la probabilité
d’acceptation d’un lot en fonction de la proportion
d’unités défectueuses dans le lot est :
Probabilité
d’acceptation = C*p^c*(1-p)^(n-c)
Dans cette équation,
le signe ^ signifie « élévation à la
puissance » (ex. p^c se lit « p à la puissance c
»), n est la taille de l’échantillon (le nombre
d’unités prélevées), c le nombre maximal
de prises d’essai non conformes (supérieures à la
limite m du critère microbiologique), p la proportion d’unités
défectueuses dans le lot, C le nombre de combinaisons de n
objets pris c à la fois.
Marie
LAUBACHER Jeudi 4, Mai 2006 13:12
Pour
l'interpretation des resultats, il est necessaire de tracer une
courbe d'efficacite, comment la construire, il faut egalement tenir
compte de l'erreur d'estimation et de mesure. Comment se fait ensuite
l'interpretation?
Constant
Depièreux Jeudi 4, Mai 2006 21:36
Je
viens de mettre à votre disposition sur yahoo (forum Hygiène,
répertoire Echantillonnage) un petit fichier Excel sans
prétention qui calcule une courbe d'efficacité (OC
Curve).
Amplitude
Jeudi 4, Mai 2006 23:40
Vous
trouverez des éléments de réponses à
:
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html
Marie
LAUBACHER Samedi 6, Mai 2006 11:17
le
p que vous citez est le pourcentage de pièces défectueuses
dans le lot, mais est-il fixé arbitrairement ou est-ce un
résultat réel?
D'autre part, la probabilité
cumulée pour tracer la courbe d'efficacité est donnée
par la loi binomiale, c'est bien cela?
D'après vous, pour
un plan d'échantillonnage sur des céréales et le
tracé de la courbe d'efficacité, le choix de la loi
binomiale est-il judicieux?
Constant Depièreux Samedi 6, Mai
2006 17:48
Le choix du
plan d'échantillonnage est un problème complexe qui
dépend des risques que vous voulez assumer en temps que
producteur, des risques que votre client est prêt à
accepter, de la performance de votre procédé et des
caractéristiques que vous voulez contrôler.
Dans
le cadre de votre question, il est donc impossible de vous répondre
en fonction des données que vous fournissez.
Un exemple
pour illustrer : si vous voulez contrôler le poids de 100
grains, vous pouvez travailler directement sur le poids en utilisant
un plan d'échantllonnage par variable, ou en recodifiant vos
pesées en poids acceptable/inacceptable à l'aide d'un
plan par attributs. La loi binomiale sera d'usage dans le dernier
cas, la loi normale dans le premier. Le plan par variable sera
toujours plus intéressant (échantillon d'effectif plus
petit pour une plus grande richesse de l'information, puisque vous
travaillerez à la fois sur la position (la moyenne) et la
dispersion (l'écart-type).
L'explication est simpliste
dans le cas présent et ne traite pas de la problématique
de plans doubles, séquentiels, chainés, à
basculement, ...
Constant Depièreux Tue, 9 May 2006 10:17:08
+0200
Une version mise à jour du fichier Excel
permettant la comparaison de deux courbes d'efficacité de type
B (loi binomiale) est disponible à
l'adresse
http://www.aqte-consulting.eu/spip.php?article10
Pascal Cahen Tue, 09 May 2006 11:32:22 +0200
En
essayant d'utiliser la formule ci-dessous avec n=5, c=2 et diverses
valeurs de p , soit la formule
pA= 10 * p^2 * (1-p)^3
j'obtiens
une courbe en "cloche":
Pour p = 0 / 0,1 / 0,2 / 0,3 /
0,4 / 0,5 / 0,6 / 0,7 / 0,8 / 0,9 / 1
J'obtient
respectivement:
proba d'Acceptation pA= 0 / 0,07 / 0,20 / 0,31 /
0,35 / 0,31 / 0,23 / 0,13 / 0,05 / 0,01 / 0
donc la
probabilité d'accepter un lot sans défaut est nulle
Et la probabilité d'accepter un lot avec 10% de défaut
et plus faible que pour un lot avec 40% (probabilité
maximale)
Devant ce résultat fort étonnant, je
m'interroge: est je commis une erreur d'interprétation de la
formule, de paramétrage de mon tableur ?
Quelles sont les
conditions pour utiliser cette formule ? (Par exemple p>0)
Merci
par avance de vos réponses
Gilles TIXIER Tue, 09 May 2006 15:56:27 +0200
La
courbe d¹efficacité d¹un plan d¹échantillonnage
est une simulation qui donne (dans les conditions définies du
plan : taille de l¹échantillon et nombre maximum de
défectueux dans cet échantillon permettant d¹accepter
le lot)) la probabilité d¹accepter le lot après
contrôle en fonction du taux de défectueux réellement
présent dans le lot (de 0% à 100% de défectueux,
conduisant respectivement à 100% de probabilité à
0% d¹accepter le lot).
p est donc une hypothèse
Plus
la pente de la courbe est forte, plus le plan est efficace, mais plus
il est coûteux (taille d¹échantillon)
à
rapprocher
. du NQA : taux maximum de défectueux tolérable
dans un lot satisfaisant contractuellement défini entre client
(besoin) et fournisseur (possibilité et coût),
. du
taux réel de défectueux dans la production,
nécessairement inférieur
ou égal au NQA
(vérifier la faisabilité à partir
d¹historiques)
loi binomiale ou loi normale : voir la
réponse de Constant Depièreux.
Constant Depièreux Tue, 9 May 2006 16:00:18
+0200
Votre problème est simple : en fait vous
devez cumuler tous les événements qui conduisent à
l'acceptation de votre lot, soit 0, 1 ou 2 non conformités
dans l'échantillon.
Attention néanmoins, Excel a
un petit problème lorsqu'il doit traiter des taux de non
conformes de 0 ...
Constant Depièreux Tue, 9 May 2006 16:16:41
+0200
Vous trouverez un fichier Excel illustrant
votre problème dans le répertoire échantillonnage
du groupe Yahoo Hygiène.
Olivier CERF Tue, 9
May 2006 17:08:22 +0200
Merci d’²avoir
vérifié : c’²est la formule qui est fausse
’¥
Heureusement que d’²autres colistiers ont
fourni des feuilles Excel où la bonne formule est utilisée
!
laubacher marie Wed, 10 May 2006 07:35:53 +0200
(CEST)
une chose me parait bizarre:
pour un plan
avec n=5 echantillons et c=2, la loi binomiale ne peut pas
s'appliquer du fait que l'echantillon est <30, donc trop petit!!
D'autre part, pour un prelevement d'echantillon en vue
d'analyses microbiologiques, le milieux doit etre desinfecte ainsi
que le recipient. Mais comment (lieu et methode) proceder pour
prelever 5 echantillons le plus representatifs possible du lot
notamment dans un camion et pour de la farine?
Constant Depièreux Wed, 10 May 2006 21:17:08
+0200
La limitation de taille à laquelle vous
faites allusion s'applique à l'approximation de la loi
binomiale à l'aide d'une loi de Poisson (n > 30 et np <
5) et par la loi normale(n > 30, np > 5 et nq > 5).
Pour
le camion et la farine, je laisserai la parole aux praticiens.
LHL Thu, 11 May 2006 08:54:09 +0200
En
principe non, ce n'est pas une loi de Poisson, mais une loi de
STUDENT.
Voir table de distri : http://rfv.insa-lyon.fr/~jolion/STAT/node144.html
Je n'ai plus la formule exacte
Mais j'ai un bout de feuille de
calcul
Cordialement,
laubacher marie Thu, 11 May 2006 13:18:54 +0200
(CEST)
pour un produit determine (ici de la farine de
ble), est-il necessaire d'etablir un plan dur la matiere premiere ET
sur le produit fini ou l'un est-il plus interessant que l'autre?
Constant Depièreux Thu, 11 May 2006 18:45:34
+0200
Je suis désolé d'à nouveau
intervenir mais on est occupé à tout mélanger.
Pour
faire simple, on distingue des données discrètes
(comptables, dénombrables encore appelées attributs) et
des données continues (ou mesures ou variables).
Exemples
: un nombre de défauts est un attribut, un poids, une longueur
sont des variables.
Attention : une longueur recodifiée
en bon/pas bon, n'est plus une variable, mais un attribut.
Pour
décrire une distribution de probabilité pour un
attribut donné, on utilise la loi binomiale.
Pour
décrire une distribution de probabilité pour une
mesure, on utilise la loi normale.
Le calcul de la loi
binomiale faisant intervenir des factorielles, cela devient vite
fastidieux et dépasse les capacités de calcul des
calculettes ou autres ordinateurs.
Pour résoudre ce
problème on utilise une propriété de la loi
binomiale : au delà de certaines valeurs, la distribution
binomiale tend soit vers une loi de Poisson, soit encore vers une loi
normale (voir mon message précédent).
Tout autre
chose maintenant :
Pour de petits échantillons de
mesures (pas d'attribut) extraites d'une population de variance
inconnue, on est amené à "corriger" la loi
normale qui s'applique théoriquement en utilisant la loi de
Student. La loi de Student est une loi de probabilité, faisant
intervenir le quotient entre une variable suivant une loi normale
centrée réduite et la racine carrée d'une
variable distribuée suivant la loi du χ².
On utilise la loi de Student pour calculer les intervalles de
confiance sur la moyenne estimée d'une population de variance
inconnues, soit encore pour comparer deux moyennes.
La
question portant, sauf erreur de ma part, sur des dénombrements
de population bactérienne, on est donc confronté à
une variable discrete (une fraction de bactérie n'est pas
viable par elle meme).
On peut donc dès lors appliquer la
loi binomiale ou ses approximations par la loi de Poisson ou la loi
normale.
J'attire cependant votre attention sur le fait que
plus l'échantillon est petit, plus l'AQL et le LTPD du plan
sont grands, c'est à dire pour faire une analogie que votre
plan ressemble à un filet de pêche qui laisserait passer
l'ensemble des poissons et mammifères marins, en n'attrapant
de temps en temps que les baleines particulièrement grosses
...
Désolé, c'est simpliste à l'extrême,
mais j'estimais nécessaire de recadrer le débat.
Gilles TIXIER Mon, 03 Jul 2006 22:09:32 +0200
Le
21/06/06 8:39, « laubacher marie » a écrit :
>
Bonjour,
> je reviens sur un plan d'échantillonnage
microbiologique à 2 ou 3 classes.
> Si on prend n=5 et
c=2, la probabilité d'accepter un lot défectueux est
>
importante. Or comment faire en limitant les couts pour améliorer
cette
> efficacité (en dehors du fait évidemment
qu'il faudrait plus d'échantillons à
>
prélever!)?
> D'autre part, avez vous deja été
confronté à prélever des échantillons de
> farine dans des Big Bag ou des sacs? Quel est votre
protocole?
>
> D'avance merci
Bonjour,
je ne pense pas qu¹il faut mettre :
un
plan d'échantillonnage microbiologique à 2 ou 3
classes, avec un échantillon du lot constitué par 5
prélèvements sur le même plan que : les plans de
contrôle sur échantillon mis au point pour la production
d¹objets manufacturés.
Dans ce dernier cas, on
considère que le lot comporte des éléments non
conformes et par le contrôle d¹un échantillon
représentatif, on s¹assure que le taux d¹élément
non conformes dans un lot réceptionné ne dépasse
pas un taux maximal contractuellement défini (NQA).
Pour
une bonne efficacité et un NQA à 1% il faut un
échantillon de plusieurs centaines d¹objets !
C¹est
une méthode mathématique basée sur la loi
binomiale
Cette seconde approche, appliquée à
votre contexte, voudrait dire que les objets sont des sacs dont
certains sont non-conformes
Je ne pense pas que cette approche
soit adaptée à votre contexte, mais je n¹ai pas
d¹arguments en tête.
Il doit y avoir une méthode
de prélèvement préconisée par la
profession ?
--
Constant Depièreux Mon, 3 Jul 2006 22:40:23 +0200
Vous trouverez des éléments de
réponse à vos interrogation à
l'adresse
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap8.pdf
et en particulier en page 9 : "Dans le cas du
plan à
3 classes, celui qui a été le plus souvent retenu au
niveau français comme au niveau international est défini
par n=5 et c=2. Il bénéficie d?une efficacité
correcte. "
Marc Kieny Tue, 4 Jul 2006
07:49:19 +0200
,
Le document indiqué par
Constant Depièreux est très intéressant
(attention à saisir l'intégralité de l'URL sur
une seule ligne):
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap8.pdf
Ce qui est aussi très intéressant, c'est de modifier
cette adresse, en changeant par exemple le numéro du chapitre
:
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap1.pdf
On découvre ainsi que le titre de ce document (composé
au moins de n fichiers représentant n chapitres) est:
"Spécification technique n° B1-12-03 du 28
janvier 2003 applicable aux viandes hachées et aux
préparations de viandes hachées d'animaux de
boucherie".
Vu les débats sur la liste ces derniers
temps, l'existence de ce document méritait d'être
relevée.
Quant à trouver d'autres documents de
ce type, l'exploration du site
http://www.finances.gouv.fr
ne permet pas d'accéder à un sous-répertoire
"/fonds_documentaire/" ni à ses sous-répertoires.
C'est bien dommage, non ?
Est-ce contournable ? Comment
C.Depièreux a-t-il trouvé le lien qu'il nous a indiqué
?
Constant Depièreux Tue, 4 Jul 2006 08:00:07 +0200
En fait, c'est toute la section suivante qui est
digne d'intérêt :
http://www.finances.gouv.fr/themes/protection_conso/alimentation/index.htm.
Je l'ai trouvée tout simplement grâce à
Google.
Toujours via google en utilisant le mot-clef 'gpem' :
http://www.minefi.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/table.html
Pascal Cahen Tue, 04 Jul 2006 10:40:37 +0200
Il
existe une norme pour échantillonage des grains, de la farine
etc; le site de l'afnor est votre ami;
Quant à
>
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap8.pdf
et en particulier en page 9 : "Dans le cas du plan à 3
classes, celui qui a été le plus souvent retenu au
niveau
français comme au niveau international est défini
par n=5 et c=2. Il bénéficie d?une efficacité
correcte. "
Que veux dire efficacité correcte ?
Si je ne me trompe pas en appliquant la loi binomiale avec
n=5 et c=2, on à 90 % de chance d'accepter un lot avec 25%
d'échantillons non conformes
Je reproduis quelques
exemples donnés par JC Augustin à propos de
"l'échantillonage adapté aux risques" lors du
séminaire du CEPR du 25-4-06 :
- Plan par attribut à
2 classe, n=5, c=0, NQA=1% et alpha=5% : on a 60% de chance
d'accepter un lot avec 10% d'échantillons contaminés
- échantillonnage pour validation d'un lot avec
NQA=1%, alpha =5% : n=299, c=0
- un plan par mesurage avec
n=2 est plus efficace qu'un plan par attribut avec n=10 et c=0 si
moins de 25% d'unité non conformes dans le lot (efficacité
identique ensuite)
Conclusion: en alimentaire, la validation
d'un lot sur les seuls tests microbiologiques est une erreur; Les
tests microbiologiques ont leur place dans la validation, la
surveillance et la vérification du procédé,
parmi d'autres outils
Gilles TIXIER Tue, 04 Jul 2006 18:21:41 +0200
la
conclusion de Pascal COHEN :
³ en alimentaire, la validation
d'un lot sur les seuls tests
microbiologiques est une erreur;
Les tests microbiologiques ont leur place dans la validation, la
surveillance et la vérification du procédé,
parmi d'autres outils²
explicite clairement ma ³gêne²
de mettre en paralléle les tests microbiologiques et les plans
de contrôle sur échantillon, (courbe d'efficacité)
comme je l¹ai écrit dans mon précédent
message.
Maintenant c¹est plus clair.
To: hygiene@yahoogroupes.fr
Sent: Wednesday, December 27, 2006 12:22 PM
Subject: [hygiene]
réglementation contrôle poids
je suis à la
recherche d'un texte réglementaire qui détermine les
méthodes et obligations de contrôle de poids notamment
en cas de contrôle par échantillonnage (ex du sachet de
salade). Y'a t'il un minimum d'échantillon à prélever??
Quel est le pourcentage de produit non conforme (selon quelles
limites).
Vous trouverez ces informations dans les textes suivants : décret
N°78/166du 31 janvier 1978 et son arrêté
d'application (même date) et l'arrêté du 20
octobre 78 modifié.
Ces textes sont issus des directives
76/211/CEE et 78/891/CEE.
Bonnes fêtes à tous et
bonne année 2007.
merci pour les infos,
En étant plus précise,
je me demande quelle est la méthode pour déterminer la
taille de l'échantillon à contrôler.
Ex: sur
une palette de 250 sachets, combien je dois en contrôler??
Pour 250 sachets, la réponse est dans les textes indiqués
par Corinne HOLLEY
Mais ces textes ne concernent que les
exigences à satisfaire en cas d¹inspection. (a
posteriori)
les modalités de contrôles décrites
ne sont pas des moyens de pilotage du remplissage des sachets de
salade. (surveillance en cours)
Dans ce but, la taille de
l¹échantillon est à négocier ente le coût
du contrôle et la puissance de l¹information issue de ce
contrôle.
Il faut alors faire appel à la méthode
statistique ou aux courbes d¹efficacité données
par des tables d¹échantillonnage (plusieurs normes
existent à ce sujet).
--
il me semble que quand la taille de l'échantillon est <
à 100, tous les poids doivent être vérifié
(moyennne et écartype)
ensuite la règlementation
nous indique le nombre d'échantillon à vérifier.
je crois que pour votre cas ; le nombre est de 30 prélèvements
et un ecartype dans les alentours de 0,30
Ci dessous, un résumé de la réglementation
sur les pesées:
Dans le cas de contrôle par
échantillonnage(art lamy 170-40) Nous avons pour obligation de
répondre aux 2 tests ci-dessous :
- le contrôle
de la moyenne des poids
- le contrôle du nombre de
défecteux dans l'échantillon
Critère
d'acceptation du contrôle de la moyenne : (art lamy
170-45)
Pour les lots d'effectifs inférieur à
100, le contrôle s'effectue à 100% de 100 à 500
inclus, nb d'échantillons : 30: (acceptation Moyenne >=
quantité nominale - 0,503 écart-type)
supérieur
à 500, nb d'échantillons : 50 (acceptation Moyenne >=
quantité nominale - 0,379 écart-type
Critère
d'acceptation pour le contrôle du nombre de défectueux
(art lamy 170-50)
lot <100: contrôle à
100%
lot de 100 à 500 : nb échantillons : 30 :
si
le nombre de défectueux <= 1: lot accepté
si le
nombre de défectueux est >= 3 : lot rejeté
si 1<
nombre de défectueux <3, on reprélève 30
(donc 60 échantillons) et si nombre total de défectueux
<5 lot accepté
lot de 501 à 3200 : nb
échantillons : 50 :
si le nombre de défectueux <=
2: lot accepté
si le nombre de défectueux est >=
5 : lot rejeté
si 2< nombre de défectueux <5,
on reprélève 50 (donc 100 échantillons) et si
nombre total de défectueux <7 lot accepté
Critère
d'acceptation du lot (art lamy 170-55)
Le lot est accepté
si les résultats des 2 contrôles satisfont aux deux
tests
Remarque importante :
Une spécificité
trouvée dans l'article 170 70 précise que : lorsque le
préemballeur remplit manuellement les emballages à
l'aide d'un instrument de pesage à fonctionnement non
automatique, il n'est pas requis de contrôle de la part du
préemballeur autre que la vérification régulière
du réglage et des performances de cet instrument de pesage.
Par ailleurs, la balance doit être de précision II ou
III et portant les marques de vérification. (Arr 20 oct 1978,
art. 4).---
DIMANCHE 11 MARS 2007
CEPR -
Interventions au format pdf de la journée du 25 avril 2006
:
http://www.cepr.tm.fr/fr/telechargements/index-telechargements-seminaire-25-04-2006.htm
Echantillonnage adapté aux risques
Jean-Christophe
AUGUSTIN
MERCREDI 14 MARS 2007
UNIVERSITE DE LIEGE
15/09/06 Onzième Conférence de microbiologie des
aliments Gand,
http://www.mdaoa.ulg.ac.be/000_conf_2006/FR/actes.htm
Au sommaire:
Règles et modalités des plans
d'échantillonnage
Bertrand CARLIER Samedi 5. Mai 2007 19:15
lesterdaniel2003 a écrit :
>
>
>
Bonjour,
>
> je suis un des correspondants de RQA en
France dont une des
> spécialités est la gestion
de crise, dont des formations.
en
français
http://www.rqa-europe.com/pdf/RQA%20French%20Flyer%20230306%20vfinal.pdf
j'aime
beaucoup ceci
http://www.rqa-europe.com/prcase.htm
je
voudrais bien voir les résultats?
amicalement
Bertrand
"j'aime beaucoup ceci
>
>
http://www.rqa-europe.com/prcase.htm
>
>
je voudrais bien voir les résultats?"
On est ici
dans du travail de suivi "qualité" classique, mais
c'est (à mon humble avis) totalement inefficace en matière
de "sécurité".
cordialement
Hubert
BAZIN
merci,
ayant pour habitude d'affirmer sur la base de faits,
je souhaitais justement savoir si les faits étaient publiés...
Toujours à mon humble avis, les données n'ont pas
vocation à être publiées. La société
en question va simplement prélever sur les linéaires
des échantillons, puis va les comparer à un cahier des
charges convenu avec le producteur. On pourra ainsi "mesurer"
l'âge moyen des produits en linéaire, l'aspect des
emballages, etc.
Lorsque je faisais de la R&D, j'ai eu
l'occasion de travailler avec ce genre de sociétés, en
particulier pour avoir une vision un peu objective des marchés
export. Je n'aurais pas du tout apprécié que la société
de service publie les infos concernant "mes"
produits.
Mais il me semble évident que la recherche de
contaminants ne peut pas passer par ce genre de sondages sur le
linéaire. Non seulement ce serait trop tard (vs une "maîtrise"
supposé du procédé), mais encore je ne crois pas
que l'on puisse se placer dans l'hypothèse d'une distribution
statistique du danger pour le consommateur. En effet, ça
sous-entendrait l'hypothèse que l'on fabrique de temps à
autre un produit défectueux, ET QUE SA MISE SUR LE MARCHÉ
SERAIT INÉVITABLE. L'idée de la maîtrise du
danger me semble au contraire de garantir que l'on ne pourra pas
produire de défectueux...
en résumé :
obtenir des infos de ce genre de suivi des produits ? Je ne parierai
pas un centime là dessus... Un colistier qui aurait recours à
cette société RQA, ou à SGS, ou autre
pourrait-il nous éclairer ?
merci,
je partage votre analyse, cependant comment voulez
vous que l'objectif
"l'on ne pourra pas produire de
défectueux..."
puisse être obtenu avec des
produits provenant de pays avec un système juridique avec des
"trous " parfois gigantesques.
j'aimerai vraiment
des explications de membres d'entreprises comme SGS ou RQA sur ce
sujet .
Il ne faut pas oublier, pour répondre le lien
fourni , il y a peu
hey found that no laws had been
broken
issu de
But when Chinese officials investigated the
role of Chinese companies in the Panama deaths, they found that no
laws had been broken, according to an official of the nation’s
drug enforcement agency. China’s drug regulation is “a
black hole,” said one trader who has done business through CNSC
Fortune Way, the Beijing-based broker that investigators
say was
a crucial conduit for the Panama poison.
issu de
>From
China to Panama, a Trail of Poisoned
Medicine
http://www.nytimes.com/2007/05/06/world/americas/06poison.html?pagewanted=2&_r=2&th&emc=th
dit autrement, pour obtenir l'objectif indiqué , il
faut, de mon point de vue, une base juridique minimale au niveau des
pays intervenant dans la fabrication de produit alimentaire vu les
modes d'organisation de la production alimentaire actuelle.
j'espère ne pas tirer trop fort sur le fil de la discussion, mais ...
êtes-vous en train de suggérer que l'on fasse appel à
des sociétés privées pour réaliser les
prélèvements - puis les analyses afin d'avoir une
photographie instantanée de l'état des lieux en matière
de sécurité des aliments ? Pour ma part, je n'y suis
pas opposé par principe, mais il m'avait semblé que la
France et l'Union Européenne s'étaient dotées de
structures dont ça aurait pu être la mission... Pour
ces entreprises privées, si la mise à disposition des
résultats est dans le contrat, elles ne devraient avoir aucune
objection.
En ce qui concerne le "no laws had been
broken", c'est un problème qui me semble différent.
Mais en effet le socle réglementaire commun est un minimum
absolu. Et là, j'avais cru comprendre que les discussions de
l'Uruguay Round, du GATT, de l'OMC avaient entre autres cet objectif
(sans base de négociation, pas de négociation ?). Et
qu'ils prenaient comme base de discussion les monographies du
Codex.
Dit autrement, le système tel qu'il existe sur
le papier devrait donner de bons résultats. En serait-il
autrement dans la réalité ?
merci
pour ce point :
êtes-vous en train de
suggérer que l'on fasse appel à des sociétés
privées pour réaliser les prélèvements
il
me semble qu' économiquement et scientifiquement , il serait
pertinent que toutes les analyses prélevées et faites
correctement, qu'elles soient issues du privé ou du public
servent. Je ne comprend pas que ce l'IFS, par exemple, a à
perdre , au contraire, de mon point de vue, le gain sera manifeste
?
pour l'autre point :
En ce qui concerne le "no
laws had been broken", c'est un problème qui me semble
différent. Mais en effet le socle réglementaire commun
est un minimum
absolu. Et là, j'avais cru comprendre que
les discussions de l'Uruguay Round, du GATT, de l'OMC avaient entre
autres cet objectif (sans base de
négociation, pas de
négociation ?). Et qu'ils prenaient comme base de discussion
les monographies du Codex.
le principe d'une liste positive
des produits autorisés dans l'alimentation de la fourche à
la fourchette, devrait être mis en oeuvre. Pour toutes les
opérations de négoce intervenant avec des pays n'ayant
pas mis cela dans leur droit , des surcoûts de qualification,
permettant de répondre aux questions, devraient être mis
en oeuvre. C'est d'ailleurs un service à rendre à bien
des pays que de leur permettre de mettre leur système
juridique à niveau. C'est en tout cas comme cela que les
vétérinaires ont mis en oeuvre l'abord des maladies
légalement réputées contagieuses. Ce
fonctionnement qui est souvent montré comme ayant prouvé
son efficience se devrait d'être déployé sur
d'autres sujets et notamment les engrais, les phytosanitaires, donc
l'alimentation de la fourche à la fourchette...
Ce ne
serait d'ailleurs que le respect du socle de la méthode HACCP.
Dit autrement lorsque SGS sait que la mélamine est
utilisée en grand en Chine (open secret et * ),
comment
faire un certificat ?
amicalement
Bertrand
ps: SUMMARY
ENVIRONMENTAL IMPACT ASSESSMENT AND SUMMARY INITIAL ENVIRONMENTAL
EXAMINATION FOR
ANHUI ENVIRONMENTAL IMPROVEMENT PROJECT IN
PEOPLE’S REPUBLIC OF CHINA
June
1996
http://www.asiandevbank.org/Documents/Environment/Prc/prc-anhui-environmental.pdf
Mardi 5. Juin 2007 17:58
Food
Guidance
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/foodguid/
Sampling guidance
These guidance documents on food standards
and feedingstuffs sampling have been developed through the Sampling
Co-ordination Working Group (SCWG) and has been endorsed by the
Enforcement Liaision Group (ELG).
Quel rapport y-at-il entre le NQA et le risque fournisseur ? Je
n'arrive pas à visualiser le NQA sur la courbe d'efficactité
d'un plan de contrôle aux attributs (par exemple : n=5 et c=0)
????
Quelle différence entre le plan n=5 , c=0 avec un NQA
de 1% et n=5, c=0 avec un NQA de 6,5% ?
Voila la questionque je me
pose.
Constant Depièreux Mardi 10. Juillet 2007 16:38
Quelques définitions utiles pour commencer
:
* NQA = AQL et LQ =
LTPD
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Niveau#Niveau_de_Qualit.C3.A9_Acceptable_.28NQA.29_et_Niveau_de_Qualit.C3.A9_Limite_.28QL.29
* Risque fournisseur/ risque
consommateur
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Risque#Risque_du_fournisseur_et_risque_du_consommateur
* Courbe
d'efficacité
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Courbe#Courbe_d.27efficacit.C3.A9
Le NQA correspond à un choix que vous effectuez en fonction
de la criticité de la non conformité que vous évaluez,
donc du risque que vous voulez courir en mettant ce produit sur le
marché. Il correspond donc à une convention que vous
fixez.
Schématiquement, des plans (par exemple extraits
de la MIL-STD-105D (ou ses dérivés)) ayant un même
NQA ont tous (en théorie) un point d'intersection commun
correspondant au NQA (enfin presque parce que l'on travaille avec des
attributs, donc des variable discrètes et non continues) . Le
NQA est donc un critère de regroupement des plans en
famille
: le faisceau de plans passant par le NQA
Vous pouvez
également avoir plusieurs NQA possibles sur une même
courbe d'efficacité d'un plan d'échantillonnage (OC
Curve), tous correspondant à des Qualités Limites
différentes. En fait, selon les conventions que vous adoptez,
tous les points de la courbe peuvent être des NQA et des
LQ.
Il existe aussi des familles de plans regroupés par
LTPD (voir http://www.shsu.edu/~mgt_ves/mgt481/lesson9/sld001.htm
(Dodge/Romig - Dia 27). Les dias 28 et 29 de ce document sont
particulièrement importantes.
Egalement intéressants
:
*
http://www.stats.uwo.ca/faculty/braun/ss316b/notes/acceptance/acc1.pdf
*
http://www.cours.polymtl.ca/ind2501/NotesCours/Tables%20pour%20lots.pdf
* http://www.annales.org/gc/2003/gc71/bayart14-30.pdf
Bienvenue sur la liste
Le NQA est le taux maximum
d¹éléments défectueux que le client accepte
de recevoir dans l¹ensemble du lot livré
à
partir d¹un NQA contractuellement défini et d¹une
taille d¹échantillon (n) choisi ou proposé par une
table, il en est déduit le nombre maximum d¹éléments
défectueux dans l¹échantillon pour accepter le lot
: c dans votre question ; A dans les tables c (ou A) est
mathématiquement déduit du NQA et de n
Pour un
plan d¹échantilonnage donné, quelque soit le NQA,
le risque fournisseur est de l¹ordre de 1% à 5%, il
correspond à la probabilité qu¹à le
fournisseur de se voir refuser le lot suit au contrôle sur
échantillon (nombre maximum d¹éléments
défectueux > c (ou A), bien que le lot soit en réalité
satisfaisant.
La courbe d¹efficacité propre à
un plan d¹échantillonnage, est la probabilité p
d¹accepter un lot en fonction du taux de défectueux dans
ce lot.
le risque fournisseur est (1 p) correspondant au NQA.
Le
risque client (ne pas s¹apercevoir qu¹un lot n¹est pas
conforme) dépend du taux de non-conforme dans le lot
c
(ou A) est mathématiquement déduit du NQA et de n onc
votre question ³Quelle différence entre le plan n=5 , c=0
avec un NQA de 1% et n=5, c=0 avec un NQA de 6,5% ?²
ne
convient pas.
L¹efficacité d¹un plan avec n =
5 est extrêmement faible. Je ne pense pas qu¹il soit
judicieux d¹utiliser cette méthode (issue de l¹industrie
avec n = plusieurs centaines d¹éléments du temps
où les NQA étaient de 1 à 5% (maintenant ils
sont à zéro)) pour évaluer un plan à deux
classes utilisé en contrôle microbio. Le contexte n¹est
pas le même , l¹unité contrôlée (n)
non plus.
Nos deux réponses n'étant visiblement pas à l'unisson, je suggère que nous accordions nos violons avant d'induire les membres de la liste en erreur.
Elles seraient à l'unisson, si on s'expliquait avec un
dessin c'est difficile par courriel.
Effectivement un plan n=5 c=0 n'a de véritable efficacité
que pour les lots fortement défectueux (plus de 50%)
Voici
un petit schéma qui permet de comparer l'efficacité de
plusieurs plans d'échantillonnage
Les niveaux NQA de 1% et
6,5% ont été placés sur la courbe.
Pour
compléter et éclaircir un peu les explications des
derniers intervenants.
Salutations cordiales
DMV
Etienne Pierron
IFIP
PIBS CP 70
56038 Vannes cedex
tel :
02 97 68 14 13
J'ai modifié la
page
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Courbe
pour
clarifier le débat
VENDREDI 20 JUILLET 2007
POLE
TECHNOLOGIQUE AGRO-ALIMENTAIRE JUILLET 2007 PTAA - L'utilisation de
la
méthode de Maîtrise Statistique des Procédés
pour améliorer la
qualité
http://www.ptaa.be/Newsletter11/NL11.htm
doyencindy Mardi 2. Octobre 2007 10:10
Je dois élaborer un planning d'analyse (avec des paramètres microbiologiques déjà définis) pour une cuisine de collectivité hospitalière. Les menus ont un roulement de 3 semaine avec une multitude de préparations différentes. Auriez vous un exemple de planning d'analyse ou des conseils relatifs à l'élaboration de celui-ci?
mélanie crenn Mardi 2. Octobre 2007 18:11
Pour m'aider à la réalisation de mon plan de contrôle (et donc d'échantillonnage) j'ai fait appel à un laboratoire d'analyses spécialisé dans l'alimentaire. La commerciale m'a donné quelques pistes (les principaux germes à rechercher selon les plats, ainsi que le règlement 2073/2005/CE). A partir de ces informations et de la liste des ingrédients des différents plats, j'ai établis la liste des micro-organismes à dénombrer.
Je vais procéder à une 1ère analyse de tous les produits. Si les résultats sont satisfaisants, je procéderai à une autre analyse de tous les plats dans 3 mois. Enfin, si les résultats sont bons, je passerai à une analyse de chaque produit tous les 6 mois (il s'agit de produits surgelés).
Toutefois votre secteur est particulier (population à risque) je suppose que le plan d'échantillonnage doit être renforcé!
En tout cas, bon courage et n'hésitez pas à contacter le laboratoire chargé de vos analyses afin qu'il vous conseille.
DIMANCHE 21 OCTOBRE 2007
South African association
for food science & technology
The International Commission on
Microbiological Specifications for Foods
ICMSF Symposium: Current
and Innovative Approaches to Microbiological Food
Safety
Management. Diamond Auditorium CSIR - 17 October 2006 -
in
association with SAAFoST
http://www.saafost.org.za/ICMSF/
Au
sommaire:
Implications and Value of Sampling
MARDI 06 NOVEMBRE 2007
ROYAUME UNI
FSA
01/11/07 Sampling guidance - These guidance documents on food
standards and feedingstuffs sampling have been developed through the
Sampling
Co-ordination Working Group (SCWG) and has been endorsed
by the Enforcement
Liaision Group
(ELG).
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/foodguid/guidance/
Gilles TIXIER Mercredi 16. Janvier 2008 14:11
Le 16/01/08 11:11, « arnaud » <arnaud.colin> a écrit :
> Bonjour,
> Je me pose actuellement des questions sur la métrologie légale. Nous faisons des fruits surgelés (UVC en sachet). Nous ne voulons pas le e métrologique, mais en ce sui concerne le poids net, qu'elles sont les règles à respecter en terme de limite minimale, maximale et en terme de contrôle du poids.
> Arnaud COLIN
Bonjour,
Votre question est très claire, elle porte sur les exigences réglementaires en matière de poids des UVC.
Un aspect des réponses est apporté par les textes suivants :
- Décret N° 78-166 du 31 janvier 1978 (et ses modifications) relatif aux contrôle de certains préemballages
- Arrêté du 20 Octobre 1978 (et ses modifications) portant application du décret n° 78-166
Ces textes traitent de la façon dont la production peut-être contrôlée par les autorités. Marc KIENY <contact@emca.fr>, co-listier, pourra vous proposer les versions consolidées de ces textes.
L'autre partie de la réponse, à savoir comment s'y prendre pour concilier au mieux respect des exigences réglementaires et rendement de remplissage est apporté par la maîtrise statistique des procédés (ou SPC)
Quant à l'apposition de signe <e>, elle signifie pratiquement que vous attestez avoir satisfait aux exigences réglementaires. Son intérêt est contesté.
LABARBE" labarbe_emilie Jeudi 17. Janvier 2008 8:04
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Julien NOEL <nowel62230@...> a écrit :
> Une petite question concernant la métrologie.
> Combien d'échantillons doit on peser pour valider un lot entier de produit? Y a t-il des pourcentages existants?
Voici les ref des documents officiel sur le sujet:
- code de la consommation en ce qui concerne l'étiquetage des quantités nettes (art.R112-18 à R112-21).
- décret n°78/166 du 31 janvier 78 et ses arrêtés d'application (même date) modifiés en ce qui concerne les contrôles et les modalités d'étiquetage
Constant Depièreux Vendredi 7. Mars 2008 18:15
Pour info. Répond à une question ancienne sur la liste.
http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/A93-24-2001F.pdf
mareystephane Mardi 11. Mars 2008 8:00
Comment mettre un plan d'échantillonnage d'analyses microbiologiques pertinent sur des produits alimentaires frais ?
En fonction du risque microbio? Du type de consommation? Du volume?
Merci pour vos réponses.
Alexandra SCHIRTZ Mardi 11. Mars 2008 10:55
Moi pour établir de mon plan d'échantillonnage j'avais tenu compte des critères suivants :
les quantités.
le risque "microbiologique" du produit (nature: viande, pain c'est différent)
le process dans sa globalité (en effet, peut être avez vous des lignes où la contamination peut être plus importante que sur une autre pour diverses raisons: moins automatisée, système de nettoyage différent...)
le cahier des charges des produits qui le composent
l'utilisation attendue du porduit.
L'étude HACCP si elle est détaillée est déjà une bonne base pour établir la base du plan.
MERCREDI 19 MARS 2008
CODEX 19/03/08
Nouveautés:
http://www.codexalimentarius.net/web/archives.jsp?year=08
ALINORM
08/31/23 Comité du Codex sur les méthodes d'analyse et
d'échantillonnage Session 29
jluighui Jueves, 02 de Octubre de 2008 2:57
Nous
recevons des flacons et bouchons pour des colorants. Étant
donné que nous avons eu des problèmes de NC (les cotes
étaient trop petites générant des problèmes
d'étanchéité des flacons), nous avons mis en
place des contrôles à réception avec un gabarit
qui permet de dire si les bouchons et flacons sont conformes.
Cependant, sur combien de bouchons et de flacons doit on faire les
contrôles et quel est le % d'acceptation?
Anne-Laure Rivallin Jeudi 9. Octobre 2008 15:00
Pour le contrôle à réception des articles de conditionnement, vous pouvez vous reporter à la norme Iso 2859.
En fonction de la taille du lot et du niveau de gravité (critique, mineur, majeur), la norme décrit la taille de l'échantillon à prélever et le nombre de pièces acceptées/ refusées.
Normalement, la description des défauts et leur classification doit être convenue avec le fournisseur.
De toutes façons, un défaut fonctionnel tel que le dimensionnel non conforme est critique.
Attention aussi à la manipulation des calibres: vérifiez qu'ils restent en bon état (pas de choc) et que la côte "entre" est libre dans son logement.
Si ils sont utilisés en forçant, vous n'avez plus de contrôle.
MARDI 06 JANVIER 2009
INSTITUT DE L ELEVAGE 29/12/08
Analyses microbiologiques : Quels plans d’échantillonnage
? Pour quels objectifs
?
http://www.inst-elevage.asso.fr/html7/article.php3?id_article=439
Nicolas MILOWSKI Dimanche 11. Janvier 2009 18:20
Je désire affiner notre plan de contrôle échantillonage sur les MPA.
Aussi quelles en est la réglementation, quelle taille de population faut il prendre, quelle formule : par exemple sur des crevettes que l'on reçoit en vrac.
Gilles TIXIER Dimanche 11. Janvier 2009 19:23
S¹il ne s¹agit pas de contrôle bactériologique, mais de recherche d¹élément non conformes (crevette, ou paquet)
Et si dans ce cas il n¹existe pas de préconisation dans un guide de la profession ou de textes réglementaire fixant l¹échantillon,
Alors, il vous faut choisir vous-même votre plan d¹échantillonnage,
Par exemple, à partir des tables de la norme ISO 2859-1 de contrôle par attribut
Le compromis à faire portera sur la taille de l¹échantillon (coût du contrôle) et l¹efficacité du plan à détecter un lot non-conforme à partir de cet échantillon.
loujak2000 mardi 24 mars 2009 13:06
Bojour je suis stagiaire dans une industrie de salaison, et on voudrait faire des analyses microbiologique sur nos saucissons, sachant qu'on a 300 à 400 saucissons, combien d'échantillons doit-on prendre pour que nos annalyses soient représentative de notre population?
merci
Constant Depièreux Mardi 24. Mars 2009 18:57
L’effectif de l’échantillon est INDEPENDANT de la taille du lot.
Néanmoins, certains textes de références ou normes dont le MIL-STD-105x (ou ses équivalents ANSI ou ISO), proposent des regroupements de plan de ontrôle en fonction de la taille du lot.
Georges Opdebeeck Mardi 24. Mars 2009 20:55
Il existe un nombre important de normes qui définissent la taille de l’échantillon dans la cadre d’analyses par attributs ou mesurages.
Entre autres celle-ci : ISO 2859-5:2005 Juin 2005 Règles d'échantillonnage pour les contrôles par attributs - Partie 5 : systèmes de plans d'échantillonnage progressif pour le contrôle lot par lot, indexés d'après la limite d'acceptation de qualité (LAQ)
La taille de l’échantillon, pour un lot considéré, est variable en fonction du NQA attendu.
En agro-alimentaire, ces normes sont difficilement applicables pour des raisons économiques, le contrôle étant destructif d’une part et le prix des analyses microbio généralement élevé.
Il faut donc s’en tenir aux exigences réglementaires, lorsqu’elles existent, et surtout mettre en œuvre un PMS où le plan d’analyse sera essentiellement un outil de validation de la maîtrise du processus et non un outil de libération du produit conforme.
Pascal Rudeaux Mardi 24. Mars 2009 23:11
Dans le monde de la microbiologie,
lorsqu'il n'y a pas dans le process une étape de destruction
de la flore (stérilisation par exemple), il n'existe aucun
plan d'echantillonage fiable qui permette d'assurer le controle d'un
lot ou être représentatif de celui la (sauf celui à
100%).
le produit étant sujet a variations
multifactorielles comme la recontamination d'une partie du lot (ou un
seul élément composant ce lot) ou d'un des composés
du lot (un morceau d'un cochon).
Cathy Dupond Vendredi 1. Mai 2009 1:39
Quelqu'un pourrait-il me dire si dans la phrase suivante, il s'agit de faire un plan d'échantillonnage ou un sondage par échantillonnage ou bien autre chose :
"Development of statistically sound sampling program for raw materials and finished goods".
Merci d'avance.
O. Cerf Vendredi 1. Mai 2009 11:22
"Développement d'un programme d'échantillonnage statistique sans défaut". On peut changer l'ordre des mots, mais le message est simplement que l'échantillonnage doit respecter les bonnes pratiques de statistiques.
intissar2000 Jeudi 17. Décembre 2009 23:51
kader de l'algerie , ingenieur agro alimentaire , cherche livre "controle qualité des produits alimentaires/échantillonage " de la FAO merci d'avance amicalement
kabre edit patric Vendredi 18. Décembre 2009 9:22
Bonjour Kader
Tu peux rechercher et télécharger gratuitement La NIM 31 de la FAO qui traite de l'echantillonnage;
Hubert BAZIN Vendredi 18. Décembre 2009 10:55
en tapant (sans les guillemets) "site:fao.org échantillonnage" dans Google on récupère de nombreux liens
dont celui-ci http://www.fao.org/docrep/X5684F/x5684f03.htm#TopOfPage
mais aussi http://www.fao.org/docrep/t0867f/t0867f0g.htm
et encore http://www.fao.org/docrep/T0867F/t0867f0h.htm
mais point de "NIM 31". Pourriez-vous nous envoyer le lien ? Merci d'avance
Gilles TIXIER Lundi 19. Avril 2010 15:20
Le 13/04/10 11:18, « Khalid Khalid » a écrit :
Bonjour,
Je reviens vers vous pour m'orienter à résoudre cette problématique:
Est ce que les grossistes sont concernés par le plan d'échantillonnage, sachant qu'ils n'assurent que la distribution des denrées alimentaires?
Le plan d'échantillonnage est une perte pour eux puisqu'il demande des quantités significatives et que chaque échantillon ouvert doit être détruit (ex. sac de 25 Kg de farine)
Un grossiste, même s’il n’effectue aucune transformation sur le produit (pur négoce) devient propriétaire et responsable du produit qui transite dans son établissement et donc il est tenu responsable de la qualité (conformité aux différences exigences) des produits qu’il fournit.
Comment peut-il s’assurer de la qualité du produit :
. par des contrôles en interne, forcément sur échantillon, mais un simple contrôle qualité ne peut pas garantir à lui seul la conformité . L’échantillon doit être représentatif, mais si le lot est hétérogène (un silo de produit solide, un contaminant localisé en poche et non dilué, ...), le prélèvement sera délicat.
. sur la base d’un certificat de conformité du fournisseur, qui s’appuie sur ses propres contrôles non seulement du produit, mais des conditions de production (maîtrise du processus). Une validation de ce système est nécessaire.
. en complément, par exemple, si l’on travaille pour le médicament, l’application vérifiée des Bonnes Pratiques de Fabrication par le fabricant de matières premières.
Cordialement
--
Gilles TIXIER – Amplitude - Consultant Qualité & Hygiène (HACCP), en région PACA
Adél : amplitude@wanadoo.fr
Membre du réseau CASE : <http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/ >
FNLS Mardi 20. Avril 2010 10:16
C'est le responsable de la mise sur le marché qui fournit au consommateur les informations utiles qui lui permettent d'évaluer les risques inhérents à un produit pendant sa durée d'utilisation normale ou raisonnablement prévisible et de s'en prémunir, lorsque ces risques ne sont pas immédiatement perceptibles par le consommateur sans un avertissement adéquat. (Art. L. 221-1-2. du Code de la consommation);
C'est celui qui vend au grossiste qui est responsable de ses produits, pas le grossiste.
Gilles TIXIER Mardi 20. Avril 2010 13:52
En effet, je me suis trompé s’il s’agit de pur négoce. Le responsable du produit est celui dont le nom est sur l’emballage.
mais si le produit risque de subir une altération le temps de son passage chez le grossiste (contamination, rupture de la chaîne du froid pour un produit périssable), le grossiste a lui aussi une part de responsabilité. (il y avait un AM sur les entreposages). n’est-ce pas ?
FNLS Mercredi 21. Avril 2010 9:48
Vous avez raison, en effet indépendamment de la première mise sur le marché, chaque maillon de la chaîne de distribution a la responsabilité de la bonne conservation des produits qu'il vend ou revend.
MARDI 18 MAI 2010
AFSCA
- Avis du Comité scientifique
- Avis 16-2010 (PDF) :
Evaluation du plan sectoriel d’échantillonnage
BELGAPOM.
http://www.afsca.be/comitescientifique/avis/_documents/AVIS16-2010_FR_DOSSIER2010-01.pdf
Gilles TIXIER Mercredi 16. Juin 2010 11:26
Le 14/06/10 10:54, « Nada Elamir » a écrit :
Bonjour tous les membres
j'ai besoin d'établir un plan d'échantillonnage pour nos crème dessert ,pouvez vous m'aider dans ce sens
combien me faut d'échantillon par palette ou par machine,comment déterminer ce nombre! y a t' il de réglementation dans ce cadre
également pour test de stabiliser un étuvage à 37°C sera suffisant pour 3 jours ou je doit étuver également à 55°C ,quel est le nombre des pot que je doit étuver!!!!
perdu ,je souhaite sur les bonnes portes pour vos aides suggestions et éclarcissement
Bonjour,
Je ne sais pas s’il y a des exigences réglementaires sur la taille de l’échantillon à contrôler après étuvage
Par contre,
si ce contrôle porte sur l’absence de contamination dans les pots de crème
je vois deux situation de contamination :
. Soit il s’agit d’une contamination générale de tous les pots (dysfonctionnement du traitement thermique, ...). Dans ce cas le nombre de pots à contrôler sera faible, puisque tous seront probablement contaminés.
Soit il s’agit d’une contamination d’une partie de la production (un mauvais scellage, quelques emballages contaminés, ...) et là la taille de l’échantillon pour juger de la conformité du lot sera d’autant plus grande que le taux de pots défectueux sera faible (vous exigez un niveau de qualité très élevé, j’imagine, soit un NQA inférieur à 1/1000). pour bien vous répondre, il faudrait connaître le taux de pots défectueux habituellement rencontré. Une contamination est elle visible (gonflement) après étuvage, sans détruire le pot (pour contrôler le pH). Est-il en ce cas, possible d’étuver tout le lot pour connaître le taux de défectueux ?
Mais de toute façon, le contrôle de conformité sur échantillon ne paut en rien garantir la conformité du lot quand s’exige un haut taux de conformité. Il ne devrait être là que pour confirmer la conformité du lot. La vraie solution est la maîtrise du processus. Analyser les cause de contamination (étude a posteriori) et mettre en place des mesures correctives, analyser les situations indésirables (étude a priori) et mettre en place des mesures préventives.
belfqir.samira Lundi 27. Février 2012 12:30
je suis appui analytique dans un laboratoire d'une laiterie et je dois valider chaque méthode de dosage des différents constituants(protéine...)dans les produits laitiers ;de manière à obtenir des résultats fiables de point de vue répétabilité et reproductibilité .Dans ce cadre je trouve de différentes définition de reproductibilité et répétabilité .est ce que quelqu'un peut me renseigner dans ce coté .
Gilles TIXIER Jeudi 1. Mars 2012 17:17
Concrètement, pour évaluer la répétabilité d'une méthode d'analyse, vous procédez à plusieurs titrages (l'idéal serait 30, mais au moins 5) de la même solution de protéine, avec les mêmes réactifs, la même personne, les mêmes appareils, dans un laps de temps court, autrement dit en supprimant toutes les sources de variabilité pour ne garder que le facteur méthode. Vous déterminez ainsi la variabilité incompressible, due à la seule méthode.
En analysant ces données avec l'incontournable tableur, vous en déduirez un écart-type (un indicateur de variabilité). Vous exprimez la précision propre à la méthode en donnant comme intervalle + et moins 2 écarts-type (on a 95% de chance que la vraie valeur soit dans cet intervalle)
Vous pouvez également exprimer l'incertitude de mesure avec le coefficient de variation : CV % = écart-type / valeur moyenne. Il est utile de procéder ainsi pour environ 3 concentrations différentes de protéine, pour définir si l'écart-type croît avec la concentration. Auquel cas, l'expression de l'incertitude avec le CV est justifiée.
La reproductibilité caractérise la variabilité des dosages dans des conditions réelles et pratiques. Toujours avec la même méthode (si possible normalisée), mais comme dans la vraie vie, en répétant le dosage de la même solution à des jours différents, éventuellement avec des réactifs différents et par des opérateurs différents. La suite est la même.
Il est possible, mais en utilisant une méthode statistique adaptée, d'évaluer, dans la reproductibilité calculée, la part de la répétabilité, celle de l'effet jour, et celles des autres facteurs mis en Å“uvre (opérateur, appareil, réactif, ...). Il est alors possible d'identifier le ou les facteurs qui rajouteraient le plus de variabilité pour tenter de réduire leur influence.
Dans le contexte du contrôleserant à prendre des décisions sur le produit analysé, seule la reproductibilité est à prendre en compte pour juger de l'aptitude du labo de contrôle à porter un jugement sur un lot de production, par exemple.
Cette démarche est indispensable pour un labo de contrôle quand il est amené à décider de la conformité ou non d'un lot. De quel droit décide-t-il si un lot est conforme ou pas ? Quelle est la valeur de ce jugement si la méthode s'avère imprécise ? Faut-il qu'il décide sur la moyenne de plusieurs dosages ou un seul suffit-il ?
Enfin vous avez parlé de validation de méthode de dosage.
Les éléments de réponse sont dans la norme NF V 03-110 (révisée en Mai 2010... ) - Analyse des produits agricoles et alimentaires – Protocole de caractérisation en vue de la validation d'une méthode d'analyse quantitative par construction du profil d'exactitude - Une application sur l'incontournable tableur a été crée par Max FEINBERG, de l'INRA de Paris et généreusement mis en ligne à : <http://www.paris.inra.fr/metarisk/content/download/3296/37411/version/1/file/NF+V03_110+%28F%29+ver+100111+XL+2007.xlsx
Constant Depièreux Jeudi 1. Mars 2012 17:56
Au risque de décevoir Mr. Tixier, il est préférable de se référer aux textes pour éviter les approximations :
Votre point de départ devrait être la norme ISO 5725-1:1997. A défaut, les documents suivants peuvent être consultés:
http://www.lne.fr/publications/actes_11e_congres_metrologie/81.pdf
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