ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

Page mis à jour : 06/11/10

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE

 

 

Historique vérifié 20061221

 

THEME

Pages d'archives connexes

L'HACCP

L'assurance qualité

Les guides de bonnes pratiques, videos et autres ouvrages

 

 

L'échantillonnage et le contrôle statistique

 

DELEPREVIER Pauline mardi 24 août 1999 12:42

Je fais appel à vos compétences en "Qualité de Service" et non "Qualité de Produit" , sujet de discussion privilégié de cette liste.

Je recherche les données statistiques qui permette de répondre à :
Pour un taux de conformité de service au client souhaité, quel est le pourcentage de contrôle à réaliser sur notre prestation journalière ?

Notre process logistique est la préparation de palettes selon la commande écrite du client, chacune des palettes contenant des produits de nature et de quantité variables.

Le contrôle s'effectuera par le démontage colis par colis des palettes finies et leur comparaison à la commande client.

Afin d'obtenir 80, 90 ou 95% de taux de service conforme (c'est-à-dire de préparations correctes) pour l'ensemble de nos clients, combien de palettes devons nous contrôler ?

De plus, y a t'il une procédure d'échantillonnage spécifique à respecter ou les contrôles sont-ils tout simplement à échelonner régulièrement tout au long de la journée ?

Je m'engage à transmettre à toutes les personnes intéressées un bilan des réponses qui me seront parvenues à :

pauline.deleprevier@comptoirs-modernes.com

Pauline de l'EPREVIER
Responsable Qualité

 

Gilles TIXIER mercredi 25 août 1999 00:35

----------------------------------------------------------------------------
1. Paramètres d'un plan d'échantillonnage
Le NQA (niveau de Qualité admissible) en fait le taux de défectueux dans le lot conduisant à une acceptation du lot après contrôle dans 99% des cas. Par abus on dira que c'est le taux maximum que vous garantissez à votre client.
Taille de l'échantillon
A : Nb maximum de défectueux dans l'échantillon que l'on tolère pour accepter le lot. R = A+1, nb de défectueux à partir duquel on déclare le lot non conforme au contrat.

2. La taille d'échantillon :
Une norme AFNOR, issue des military Standard, vous préconise une taille d'échantillon en fonction de la taille du lot. C'est à titre indicatif et économoique, mais sur le plan purement statistique, la puissance du contrôle (son aptitude à juger la qualité du lot de manière juste) est proportionnelle à la taille de l'échantillon. Vous être libre de choisir

3. Ce qui constitue la base de la décision, c'est la courbe d'efficacité
:
• La probabilité d'accepter un lot aprés contrôle sur échantillon (nb défectueux *A dans l'échantillon),
• en fonction du taux de défectueux possible dans le lot.

Je joints:
• Un support pédagogique (Word) sur le sujet
• Une application Excel de simulation d'une courbe d'efficacité
ce dernier document est à usage personnel, (moi seul peut-être risque de
m'y retrouver), mais il n'y a pas de manuel d'utilisateur.

 

Florence RIGE mercredi 25 août 1999 17:39

Les normes AFNOR auxquelles vous devez vous référer sont :
NF X 06-021 : Principes du contrôle statistique de lots
NF X 06-022 : Sélection de plan d'échantillonnage pour le contrôle par
comptage

Votre Plan de contrôle doit être défini comme suit:

* Inspection par attribut (Conforme/Non Conforme)
* Taille de la population (d'après votre description : le nombre de commandes/jour)
* Taille de l'échantillon
D'après les normes, vous avez 2 possibilités :
- En fonction de votre population et d'après un tableau de la norme, vous déterminez la taille de votre échantillon
- Vous fixez la taille de votre échantillon(plus petit par rapport à ce qui devrait être fait ceci pour des raisons de coût et/ou de temps) et agissez sur les critères d'acceptation et de rejet déterminés par les tables.
* Schéma selon lequel vous prélevez votre échantillon

Dans votre cas vous pouvez préléver en une seule fois ou prélever ponctuellement en cours de journée
* Détermination des critères de rejets en fonction de votre objectif de satisfaction client et de la taille de votre échantillon.

Pour aller plus loin, il me faudrait la taille de votre population. En fonction des informations que vous me donnerez, je me propose de vous aider à monter votre plan de contrôle.
Cordialement

http://perso.wanadoo.fr/bfconseil

 

 

samedi 6 janvier 2001 18:12

COMMISSION CANADIENNE DES GRAINS 01-01 Manuel des systèmes d'échantillonnage
http://www.ccg.ca/Pubs/samplingmanual/smanual2-f.pdf

 

Julie Bouychouamedi 10 février 2001 23:23

Bonjour à tous,
En stage de fin d'études au sein du service qualité d'un laboratoire d'analyses oenologiques, j'aurais besoin de quelques renseignements dans le cadre de l'application de la norme NF ISO/CEI 17025.
Le COFRAC impose la mise en place de procédures pour déterminer toutes les composantes de l'incertitude de mesure (pour toutes les méthodes d'analyses et d'étalonnage) ainsi qu'un mode de calcul de l'incertitude globale.
N'ayant pas les compétences nécessaires en métrologie et statistiques pour l'effectuer nous-même, nous aurions voulu savoir à quelles personnes ou quels organismes nous pourrions nous adresser pour avoir une assistance dans ce domaine, ou encore vers quels documents se tourner.
Pouvez-vous nous aider ?
Merci d'avance.
Bouychou Julie.

 

 

nclapham mardi 13 février 2001 09:43

Concernant la norme sur les incertitudes, Asfilab a récemment organisé une conférence (novembre 2000) où il était question de ce document. Appeler Christine Chambelland au 01-41-24-88-09


Constant Depièreux  mercredi 14 février 2001 21:35

En réponse à la requète de Julie Bouychou, je vous prie de bien vouloir trouver ci joint la contribution d'une de mes collègues, statisticienne éminente mais qu'il me reste à convaincre de nous rejoindre sur Hygiène.

----- Message d'origine -----
De : Anne De Frenne <adf@mathx.be>
À : <hygiene@egroups.fr>
Cc : <constant.depiereux@aqte.com>
Envoyé : mercredi 14 février 2001 21:23
Objet : Publications sur l'incertitude de mesure


Bonjour, Faisant suite  au message de Julie Bouychou sur l'application de la norme NF ISO/CEI 17025 (que je ne connais pas), voici l'adresse d'un site où vous pourrez trouvez des documents intéressants sur le calcul d'incertitude

http://www.vtt.fi/ket/eurachem/publications.htm




 Date : Fri, 29 Jun 2001 20:58:15 +0200     De : "Bruno PEIFFER" 

Je transfère un message transmis par Luis COUTO, colistier espagnol.
Peut-être que quelqu'un pourrait nous traduire ce message ainsi que les réponses qui y seraient données en français
Estoy realizando un trabajo sobre el Control Estadístico de Procesos, en particular, sobre la aplicación de modelos estadísticos a los datos generados en el control de procesos (series temporales).
Necesitaba conseguir series de datos tomados cronológicamente de procesos industriales que me puedan servir para explorar las posibilidades de aplicación de los modelos estadísticos que estamos estudiando.
Aprovecho por tanto esta lista de higiene para solicitar que si alguien estuviese trabajando en la industria alimentaria en la que se generen estos datos me los facilitase para realizar este estudio.
O bien si alguien conoce direcciones donde se puedan obtener series de datos de procesos, le agradecería cualquier información al respecto.
Un ejemplo típico de serie temporal de datos es el control de pesos efectivos de los productos, así se hace con la mayoría de los productos alimentarios, de manera que cada cierto tiempo (cada hora u otro tº) se toma el peso del producto final durante las horas de producción. Con el objeto de comprobar que dicho peso se mantiene en los límites fijados. 
Pero seguramente haya muchos más ejemplos de series temporales.

Agradezco cualquier información o sugerencia que se pueda realizar al efecto
 

Fri, 29 Jun 2001 21:30:26 +0200     De : "FINETIN MURIEL" 
 

Voici la traduction du message, en vous priant d'excuser les maladresses de style liées à mon manque de connaissances dans ce domaine...;-)

 

Bonjour

 

Je réalise actuellement un travail sur le contrôle statistique des procédés, en particulier sur l'application de modèles statistiques aux données générées lors du contrôle des procédés (séries temporelles).

 

J'aurais besoin d'obtenir des séries de données prises chronologiquement de procédés industriels qui pourraient me servir pour explorer les possibilités d'application des modèles statistiques que nous sommes en train d'étudier.

 

Je profite par conséquent de la liste Hygiène pour solliciter de toute personne travaillant dans l'industrie alimentaire qui serait en possession de ce type de données qu'elle puisse me les communiquer pour réaliser cette étude. Ou bien si quelqu'un connaît des adresses où l'on peut obtenir des séries de données de procédés, je lui serais très reconnaissant de toute information à ce sujet.

 

Un exemple type de série temporelle de données est le contrôle des poids effectifs des produits, comme cela est fait pour la majorité des produits alimentaires, de telle sorte qu'à chaque période de temps donnée (chaque heure ou autre unité temporelle), on mesure le poids du produit final au cours des heures de production. Avec l'objectif de vérifier que ce poids se maintient dans les limites fixées.
Mais il y a certainement de nombreux autres exemples de séries temporelles.

 

Je vous serai reconnaissant de toute information ou suggestion que vous pourrez faire à cet effet.

 

Cordialement

 

LUIS COUTO

 

Date : Fri, 29 Jun 2001 22:26:45 +0200      De : "Constant Depiereux" 

 

Chère Muriel, Cher Luis,

 

Pourriez-vous me préciser le type de données que vous recherchez et quel(s) type(s) de  carte de contrôle vous envisagez (données continues ou variables, données discrètes ou attributs, cartes de Shewhart classiques ou modèles plus élaborés : données auto-corrélées, cartes avec moyennes/étendue mobiles, carte EWMA, CUSUM, ...)

 

D'avance merci de votre réponse.

 

Cordialement

 

 

FINETIN MURIEL  samedi 30 juin 2001 16:31

Traduction de la réponse de Monsieur Luis Couto Lorenzo :

Le type de données que je cherche est celui d'une variable continue quantitative comme peuvent l'être les mesures de poids, de pH, de température ou de tout autre paramètre utilisé dans l'industrie alimentaire, ou dans l'industrie pharmaceutique, pour surveiller le procédé et contrôler que ce paramètre se trouve dans certaines limites définies.

Ces valeurs doivent être relevées par l'industrie de façon périodique, à intervalles constants, par exemple : chaque heure, ou chaque demi-heure, ou chaque x heures, constituant ainsi une série temporelle de données.

Des modèles que tu mentionnes, je crois que je connais celui de SHEWHART, et d'autres semblables qui utilisent les graphiques de contrôle moyennes et parcours.
Ensuite, on calcule les limites supérieures et inférieures à partir de la distribution des données, qui doit être de préférence une distribution normale, et avec le procédé stationnaire.

Je ne connais pas les autres modèles, mais le modèle cité précédemment (Shewhart) ne tient pas compte de l'ordre chronologique selon lequel sont générées les données
Dans les analyses de séries temporelles, l'ordre dans lequel sont produites les données est d'une grande importance et peut servir pour réaliser des prédictions sur la manière dont va évoluer la série de données.

Le travail que je compte faire en collaboration avec un statisticien de l'université de Santiago de Compostela consiste à explorer la possibilité d'appliquer des modèles de séries temporelles au contrôle statistique des procédés, dans mon cas de préférence dans l'industrie alimentaire, où cela est considéré comme un outil de plus de l'HACCP.

J'ai actuellement une série de données de poids relevés dans l'industrie laitière, pour le contrôle effectif des poids nets exigé par la Loi, dans toute l'Union Européenne à ce que je crois. Mais j'aimerais pouvoir obtenir davantage de séries temporelles pour effectuer ce travail.

Les séries doivent de préférence être longues (plus de 50 données) et ne doivent pas être soumises - je crois que c'est mieux ainsi - à des ajustements constants. Ceci était le cas d'une série de données de poids de bricks de lait UHT que j'ai obtenue, mais je crois que cela n'est pas utile parce qu'ils ajustent constamment la machine d'emballage pour éviter que le poids ne varie trop.

Je suis désolé de la longueur de ce courrier, mais peut-être ainsi me suis-je mieux expliqué.

Je vous suis très reconnaissant de la rapidité de réponse sur cette liste d'hygiène.

Cordialement 

Salutations

Actuellement dans le Contrôle de  la Qualité et dans le Contrôle Statistique des Procédés

Luis.Couto.Lorenzo@sergas.es

 

Gilles TIXIER

Traduction de la réponse de Monsieur Luis Couto Lorenzo :
>
> -----
>
> Je ne connais pas les autres modèles, mais le modèle cité précédemment (Shewhart) ne tient pas compte de
> l'ordre chronologique selon lequel sont générées les données

C'est faux,
les "cartes ce contrôle" outil final de la maûitrise statistiques des processus sont bien des suivis
chronologiques, où l'on inscrit soit la mesure effectuée soit une moyenne de plusieurs mesures correspondant à un prélèvement.
La position des points par rapport aux  limites inférieure et supérieure de la carte permettent de savoir si le processus est "sous controle" ou s'il est soumis à un phénomène autre que le hasard : "une cause assignable". Alors seulement il faut intervenir.

D'autres cartes de contrôle existent (EWMA, CUMSUM, Moyenne mobile, etc. ) mais dans tous les cas c'est un suivi chronologique de la production.
Il vient même d'être inventé une carte de contôle multdimentionnelle (plusieurs vriables ensemble) : voir le site de Daniel LAFAYE de MICHEAUX (Membre actif du Collège Statistique du mouvement Français pour la Qualité) :
http://www.global-process-control.com


>
> Dans les analyses de séries temporelles, l'ordre dans lequel sont produites les données est d'une grande
> importance et peut servir pour réaliser des prédictions sur la manière dont va évoluer la série de
> données.

Là, il s'agit peut-être de la recherche de variations répétitives (comme la saisonnalité)
et il s'agit de "désaisonnaliser" les données pour isoler la tendance générale.
Les méthodes sont autres, je ne les connais pas.

>
>
>
> Les séries doivent de préférence être longues (plus de 50 données) et ne doivent pas être soumises - je
> crois que c'est mieux ainsi - à des ajustements constants. Ceci était le cas d'une série de données de
> poids de bricks de lait UHT que j'ai obtenue, mais je crois que cela n'est pas utile parce qu'ils ajustent
> constamment la machine d'emballage pour éviter que le poids ne varie trop.

En effet, c'est justement l'intérêt de la Maitrise Statistique des Processus : ne pas intervenir de manière intempestive et injustifiée dans les réglages, ce qui provoque une  variabilité du processus, supérieure à la variabilité "naturelle"  (hors intervention) et qui se traduit ici par une trop grande variation du volume de lait par bouteille.

 

   

vendredi 28 juin 2002 00:19

Je transfère une question posée :
Je cherche desesperement à retrouver la formule pour déterminer le nombre d'unités-échantillons à prélever dans un lot en fonction du nombre d'unités-lot et qui fait intervenir la racine carrée du lot, en cas d'expertise et de doute après un plan d'échantillonnage classique (n = 5 , C = 2).
Je me demande aussi comment interpréter aussi les résultats (C = ?).

 

f.wojcicki  vendredi 28 juin 2002 09:07

Cette question m'intéresse. Il est fait référence,je pense,  aux modalités d'échantillonnage dans le cadre de l'interprétation d'un plan à trois classes. Le seul texte dont je dispose à ce sujet date du 19 janvier 1980 où l'on ne traite justement pas des modalités d'échantillonnage en cas de doute et d'expertise. Un autre texte doit alors exister. Si oui lequel ?

 

Philippe Sommer  vendredi 28 juin 2002 09:25

A priori, la taille d'un echantillon est independante de la taille du lot (si celui ci est suffisamment grand). En ce cas, on peut par contre estimé le nombre d'unité à prélever en appliquant la table de l'ecart reduit (ce qui necessite une distribution normale du caractère) par la formule :

n = 4 x (P x (1-P)) / p²
avec n : nbre d'individus à prelever
P : pourcentage estimée d'apparition du caractère dans la population
p : précision voulue sur l'estimation du pourcentage d'apparition du caractère dans la population

Cette formule s'applique evidemment pour les plans à 2 classes, mais elle est inapplicable pour des prelèvements en microbiologie (pas de distribuition normale, nombre d'individus à tester bioen trop important).

Pour la seconde question, pour ma part, je n'ai jamais entendu parler d'un plan approfondi en cas de litige apres application d'un plan à trois classes.

Je ne sais si c'est la question, mais le " C" est utilisé dans les plans à 3 classes pour indiquer le nombre d'individus acceptés dans la catégorie "acceptable", et le nombre d'individus acceptés comme "non satisfaisants" dans un plan à 2 classes.

------------------------>>>>
Philippe Sommer
Directeur
Laboratoire Transal
za Belair
F-56250 La Vraie Croix
Tel (33) 2 97 67 28 28
Fax (33) 2 97 67 27 09

 

 

Amplitude vendredi 28 juin 2002 09:05

Quand il existe une formule préconisant déterminer le nombre d'unités-échantillons à prélever dans un lot en fonction du nombre (formule que je ne connais pas, avec la racine carrée) ou une table comme dans la norme NF X 06-022 (Sélection de plans díÈchantillonnage pour le contrôle par comptage de la proportion díindividus non conformes), c'est purement pragmatique et de bon sens, en accord peut-être avec une réglementation.

En revanche, du point de vue purement statistique, la puissance du contrôle sur échantillon, autrement dit son aptitude à donner une image la plus précise possible de ce qui se passe réellement dans le lot entier,est proportionnelle à la racine carrée de la taille de l'échantillon prélevé et contrôlé.

À partir du nombre d'unités non conformes au sein de l'échantillon, on peut pronostiquer l'intervalle de confiance dans le quel se situe la proportion réelle de non-conformes dans le lot entier, et ce à partir d'une loi de Poisson.
Cet intervalle sera d'autant plus étroit (précision plus grande dans le jugement) que la taille de l'échantillon est plus grande (mais plus coûteux !).

Ensuite on pourrait rapprocher cette proportion de non-conformes dans le lot de la limite tolérée : C = 2/5 ?? je ne sais pas ce qui est réglementairement exigé.

Cordialement
--
Gilles TIXIER - Amplitude
Consultant Qualité & Hygiène
3, rue Jean Giono 13790 Chateauneuf le Rouge
Tél : ()4 42 58 64 92
Fax : ()4 42 58 53 18
Courriel :
www.reseau-case.com/gti

 

jean.cazals vendredi 28 juin 2002 11:17

REPONSE :
Méthode utilisée au Québec : racine carrée pour un sondage dans une population : équilibre population/précision
(vielle méthode, à mon avis dépassée)
prélèvement
si > 1000 1/2 racine carré
100000 159
50000 112
25000 80
10000 50
5000 36
3000 28
2000 23
1000 16

si <1000 racine carrée
900 30
800 29
600 25
500 23
300 18
200 15
100 10
50 8
30 6
Mais cette méthode ne permet pas d'interpéter les résultats!


Mieux vaut utiliser une calculette basée sur la loi binomiale et calculer la taille n de l'échantillon, puis de la tolérénce c en fonction du risque consenti :
 risque producteur (classiquement à 5%)
 risque consommateur (classiquement à 10%)
Exemples
n néchantillon 5, c (succès éch) 2  (soit 40%) (le plan classique pour la tolérance à un seuil dans  l'AM du 21 déc 1979, cad 2 échantillons sur 5 tolérés au delà de tel seuil)
risque producteur (classiquement à 5%)  15%
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006

(ce qui veut dire que si l'on accepte 2/5 (=cible 40%) on a 5% de chances d'accepter un produit avec moins de 15% des échantillons en dessous de tel seuil)
risque consommateur (classiquement à 10%) 67%
(ce qui veut dire que si l'on accepte 2/5 (=cible 40%) on a 10% de chances d'accepter un produit avec plus de 67%des échantillons au dessus de tel seuil)

n néchantillon 10, c (succès éch) 4  (=cible 40%)
risque producteur (classiquement à 5%)  20%
risque consommateur (classiquement à 10%) 60%

n néchantillon 20, c (succès éch) 8  (=cible 40%)
risque producteur (classiquement à 5%) 25%
risque consommateur (classiquement à 10%) 54%

n néchantillon 20, c (succès éch) 11  (=cible 55%)
risque producteur (classiquement à 5%)  37%
risque consommateur (classiquement à 10 %) 68%

n néchantillon 20, c (succès éch) 5  (=cible 25%)
risque producteur (classiquement à 5%)  13%
risque consommateur (classiquement à 10%) 40%

n néchantillon 80, c (succès éch) 18  (=cible 23%)
risque producteur (classiquement à 5%)  16%
risque consommateur (classiquement à 10%) 19%

etc ...
Tout celà est bien plus clair sur des graphiques dynamiques  (avec EXCEL par exemple)....

Jean CAZALS

 

Annette Baptiste  jeudi 27 juin 2002 19:57

Pour la microbiologie, vous trouverez peut-être des éléments de réponse, surtout pour l'interprétation des résultats en fonction des plans dans les premières pages de la note de service DGAl SDHA n° 2000-8155 du 12/2/2000, qui faisait la synthèse des critères microbiologiques applicables dans les aliments. Cette note est parue depuis (27 juin 2001) dans une version corrigée (incorporant l'apport de nouveaux arrêtés) où, malheureusement ces premières pages n'ont pas été reprises.
Il me semble que Bruno Peiffer avait eu l'excellente idée (comme d'habitude !) de rendre ces deux notes de service accessibles en ligne...mais je ne sais plus où !
sincères salutations
Annette BAPTISTE

 

 

Julien BERQUIN lundi 12 août 2002 17:08

Est-il utile, pour les produits finis, d'analyser systématiquement 3 voir 5 produits du même lot ? Cela  entraîne ainsi un triplement des coûts.
Ne pourrait-on pas analyser plus de produits différents, mais avec une seule analyse par produit ??
Par exemple, ce qui est fait actuellement : quand on fait une analyse sur le pâté, 3 pâtés sont analysés du lot de fabrication, 3 analyses, trois résultats.
La taille des lots n'est pourtant pas 'énorme'.


Le premier probleme est la representativité de l'echantillon analysé. Si on ne prend qu'un produit le risque de ce tromper est plus important qu'en analysant 5 unités. De plus il faut voir les nomres DDSV car si vous ne faites pas comme eux, vous risquez d'avoir des surprises en comparant vos résultats. Le risque est- de laisser partir un lot analysé et que la DSV trouve qqch sur ce lot parce que il auront fait l'analyse sur 5 produits.

 

GODENIR Joël lundi 12 août 2002 18:43

Question 1: la réglementation évoque généralement 5 échantillons. Cela pose bien évidemment des difficultés dès lors que les contrôles portent sur des lots de taille modeste. A l'extrême, cela devient aberrant dans le cas de certaines productions artisanales. La question peut être évoquée a priori avec les DDSV, ce que je crois préférable avant de se lancer dans une démarche coûteuse. Toutefois, la loi demeure....

 

yannick soup  mardi 14 janvier 2003 11:17

Je travail actuellement sur une démarche de certification AB de fruits exotiques. Dans ce cadre je dois réaliser des prélèvements de fuits sur les exploitations.

Pourriez -vous me dire si il existe une réglementation ou une méthode qui permette de définir la taille de l'échantillon à prélever?

 

Gauthierpat@aol.com  mardi 14 janvier 2003 22:32

Il me semble logique de procéder suivant la meme méthodologie employée pour les études statistiques dans une population.

william_brun mercredi 1 octobre 2003 17:44

Petite question concernant le plan d'échantillonnage et le contrôle Qualité :
Mon entreprise embouteille 7000 bouteilles par heure sur une ligne.
Je souhaite affiner mes contrôles Qualités (par attributs et de 15 mesures par bouteille).
J'ai voulu me basé sur les NQA et la norme afnor afférente mais le plan d'échantillonnage devrait être de 200 bouteilles (avec un souhait de NQA = à 1) .
Cela m'étant impossible (manque de personnel, manque de temps car si je fais les contrôles sur les 200 bouteilles, ca prend plus d'une heure et je "rate" le créneau de prélèvement suivant), je souhaiterai connaitre un autre plan d'échantillonage ou une autre méthode pour évaluer des NQA de 1 à 2.5 (ou un pourcentage ou autre...) sans un
plan d'échantillonnage aussi grand.

Cédric MOIGNET jeudi 2 octobre 2003 15:50

Je me présente Cédric Moignet, Responsable qualité du laboratoire Aixoenologie à Aix en Provence.

Votre plan d'échantillonage me paraît effectivement impressionnant pour un embouteillage de 7000 btles surtout si vous effectuez 15 mesures(à part si ce sont des mesures visuelles). A mon avis il faut prendre en considération
certains éléments pour déterminer votre plan d'échantillonnage comme par exemple: le nombre de retour clients, la nature des mesures à effectuer, la catégorie des produits fabriqués (mousseux, vin tranquille, ...), etc... .
Tous ces éléments permettront pour un NQA de 1 de baisser le nombre de l'échantillon. Les 15 mesures par échantillons ne sont peut être pas obligatoire sur la totalité des prélèvements.

lionel_soca lundi 8 décembre 2003 22:03

Je recherche des informations sur la notion de "plan de contrôle de Niveau I et II" dans l'industrie argo-alimentaire. Définition, exemple pratique, mise en place et suivi...
Merci pour vos informations.

Constant Depièreux mardi 9 décembre 2003 05:53
 

Vous trouverez le texte complet de la norme MIL-STD-105E à l'adresse ftp://www.variation.com/pub/milstd105e.pdf. Cette norme a toutefois été retirée le 27 février 1995 (ftp://www.variation.com/pub/105not1.pdf) au profit de la norme civile ANSI Z1.4 (quasiment équivalente).
 
L'armée états-unienne a publié ensuite la norme MIL-STD-1916 que vous trouverez à l'adresse ftp://www.variation.com/pub/milstd1916.pdf. Norme complétée par un manuel d''utilisation disponible à l'adresse ftp://www.variation.com/pub/hdbk1916.pdf. Cette norme est considérée dans son préambule comme remplaçant avantageusement les normes précitées (orientée vers l'amélioration du procédé, dont plus en ligne avec la dernière évolution de l'ISO9001:2000).
 
Il existe toutefois quantité de plans de contrôle alternatifs qui - pour une protection identique ou supérieure - peuvent s'avérer mieux adaptés à la performance de votre procédé et aux coûts de vos produits (plans
séquentiels, plans doubles, plans enchaînés (chain sampling), plans à basculement (switching plans), ...)
 
Pour faire simple, vous devez :
 
1. Considérer si le plan d'échantillonnage actuel est adapté aux risques que vous désirer (a) faire courir à vos clients (b) courir en qualité de fabricant.
2. Evaluer si des techniques alternatives vous offre des protections au moins identiques, à des coûts administratifs ou financiers moins prohibitifs.
3. Valider avec vos clients les approches alternatives éventuelles.
 
Au besoin vous pouvez trouver de l'aide auprès des instituts de Statistiques universitaires dans votre région ou sur internet par exemple à l'aide des mots clefs suivants : échantillonnage, sampling, acceptance sampling, sampling plan, ... (par exemple sur mon site www.six-sigma.be)
 
Je reste à votre disposition pour de plus amples informations si nécessaires (ou pour traduire mon habituel jargon ...)

 

Gilles TIXIER ­ Amplitude mercredi 10 décembre 2003 23:01

S¹il s¹agit de plan de contrôle par attribut (conforme / défectueux) sur échantillon, pour juger globalement d¹une production, la norme française en relation avec la MIL-STD-105E  est la NFX 06-022, (remplacée par ou équivalente à l¹ ISO 2859). commandables à l¹AFNOR.
S¹il s¹agit de contrôle par mesure voir la norme  NFX 06-023

Un article pouvant vous intéresser, mais que je ne possède pas :
V. Carlier, A.-M. Vanelle & C. Chaubert-Duffour, 1994
L'échantillonnage en agro-alimentaire
Epidémiologie et santé animale N°25 Pages 69 à 82

et sinon, voir des documents et application mis à disposition :
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html

 

Malam, Pekam-Djom mercredi 14 janvier 2004 08:33

SVP pourrez vous me dire en quelques mots ce que signifie NQA , qu'exprime t-il? et comment est il fixé?

 

Gilles TIXIER ­ Amplitude mercredi 14 janvier 2004 09:16

Le NQA est le taux maximum d¹éléments non-conformes dans un lot de production accepté par le client.
À partir du NQA,  un plan d¹échantillonnage plus ou moins efficace (selon la taille de l¹échantillon contrôle, et donc le coût du contrôle) est établi.
Pour essayer de faire simple : ce plan d¹échantillonnage doit conduire à une probabilité d¹acceptation du lot après contrôle de l¹échantillon, de l¹ordre de 99% à 95% selon les cas,  si ce lot comporte en effet un taux de non-conformes égal au NQA.

Vous aurez une explication plus détaillée du NQA dans le lien :
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html

Comment est-il fixé ?
Négociation (quand le Client le permet) entre :
-  les exigences du Client (quel taux de non-conforme peut-il utiliser dans l¹utilisation des produits achetés, sans mettre à mal sa propre production?)
-  et les possibilités techniques du fournisseur .

 

Bénédicte Querton vendredi 19 mars 2004 13:04

je cherche des informations pour mettre en place un plan d'échantillonnage dans une entreprise qui produit des plats préparés (lasagnes, hachis parmentier...) et du fromage fondu (avec et sans sel de fonte), en vue de récolter des échantillons pour l'analyse microbiologique.

Les informations que j'ai récoltées ne sont pas très précises quant à la méthode statistique à adopter. Il existe 3 méthodes statistiques majeures: 2 par attribut et 1 par mesurage, mais je ne sais laquelle appliquer. D'autant plus qu'en industrie les méthodes se limitent généralement aux plans à 2 ou 3 classes.

Quelqu'un aurait-il des informations à ce sujet, celà me serait d'une aide précieuse.

Constant Depièreux vendredi 19 mars 2004 19:59

En terme purement statistique, le dénombrement des germes contaminants ou la mesure de certains de leurs sous-produits, est un contrôle par variable, donc cela vous permet d'utiliser des plans par variables
caractérisés par des effectifs d'échantillons plus petits pour une information plus riche. Pour plus d'information dans cette réponse, plus de détails seraient nécessaires.

 

Bénédicte Querton mercredi 31 mars 2004 10:15

je recherche des documents(normes,arêtés, articles) concernant l'échantillonnage de denrées alimentaires: fromages et plats préparés (à base de viande)
Plus particulièrement des lignes directrices concernant le nombres d'échantillons à prélever et la fréquence de ces prélèvements en industrie.

Marc Kieny mercredi 31 mars 2004 10:58
  

Quelques textes récents:
- Recommandation de la Commission du 19.12.2003 relative à un programme coordonné de contrôle officiel des denrées alimentaires pour 2004 [notifiée sous le numéro C(2003) 4878] (2004/24/CE), publiée au JOUE L 6 du 10.1.2004, p. 29.
- et pour sa mise en oeuvre en France, notamment:
NOTE DE SERVICE DGAL/SDSSA/N2004-8094 du 23 mars 2004 - Classement : SSA 134.2 - Objet : Plan de surveillance de la qualité bactériologique des produits laitiers -2004, publiée au BO Minagri n° 19 du 26.3.2004.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ressources.publicationsofficielles.lebulletinofficiel_r66.html

NB: ce message n'a absolument pas la prétention d'une quelconque exhaustivité... il se trouve que j'étais en train de travailler ces texte-là, je vous les signale..

Philippe Sommer mercredi 31 mars 2004 11:26

ces textes sont spécifiques de contrôles officiels et non de controle de production d'une usine.

Lorsque l'on parle d'échantillonnage, le sujet est assez problématique. IL faut deja savoir si l'on veut controler une production (donc sur une duree) ou un lot specifique (dans ce cas il existe des regles d'échantillonnages, cf norme AFNOR, CODEX, ou l'ecle veterinaire de Maisons Alfort qui a publie un logiciel d'aide (contacter JC Augustin du departement HIDAOA).

Il existe aussi certaines regles officielles dans certains cas (ex les preparations de viandes soumises à l'arrete du 29.2.96 ou l'echantillonnage est defini) , ou sur certains points particuliers (les rillettes vis à vis de Listeria je crois).

Dans les autres cas, c'est a voir en fonction du type de production, du budget envisageable, des risques possibles, etc ... ce n'est pas un pb simple.

 

Gilles TIXIER ­ Amplitude jeudi 8 avril 2004 16:13

Plusieurs message font référence aux ³plans d¹échantillonnage² pour juger d¹un lot à partir de l¹examen d¹un échantillon.

Mais sous ce vocable de  ³plans d¹échantillonnage² il peut y avoir des approches très différentes selon ce qui est à analyser.

Si le lot présente une relative homogénéité comme souvent au niveau vrac (préparation culinaire, stock de matière première), le plan d¹échantillonnage est :
- une méthode de prélèvement visant à ce que l¹échantillon soit le plus représentatif du lot (en tenant compte de l¹existence possible de strates, de poches)
- éventuellement une indication pour décider de la conformité du lot (vis à vis de normes réglementaires)

Si le lot est constitué d¹éléments indépendants,  le plan d¹échantillonnage a pour but de définir - la taille de l¹échantillon
- le seuil (qualitatif ou quantitatif) dans l¹échantillon examiné à partir duquel on décide de considérer le lot comme non conforme.
Ces éléments du plan d¹échantillonnage se déduisent de tables ou par calcul à partir des informations :
- Niveau de qualité acceptable NQA, contractuellement définie entre client et fournisseur
- Niveau de risque accepté, de rejeter à tord un lot satisfaisant, d¹accepter à tord un lot au NQA non satisfaisant.
Là, la taille de l¹échantillon est proportionnelle à la puissance que l¹on veut donner au contrôle. On s¹adressera aux norme du genre NF X 06-021 ; 022 et 023.

Pour faire simple, en prenant l¹exemple d¹un lot de soupe conditionnée en brique :
- Si l¹on veut vérifier que ce lot est correctement salé, une seule brique suffit (plus intéressant de le faire avant le conditionnement !)
- Si l¹on craint une dysfonctionnement aléatoire du soudage de chaque brique et que pour cela on veuille vérifier les soudures, on utilisera les normes
NF X 06-022 : par attribut ou  023 : par mesurage (quoique, en dessous d¹un taux de défectueux de 1%, la taille de l¹échantillon est si grande que le
contrôle devient parfois économiquement irréaliste).

En microbio, les plans  à 2 ou 3 classes relèvent plus du premier cas (pour être sûr de la représentativité de l¹échantillon).

Si les méthodes de juger d¹un lot à partir de l¹examen d¹un échantillon intéresse certains d¹entre vous, je vous enverrai la présentation d¹une formation inter-entreprises que j¹organise sur ce thème,  à  Avignon, en Mai.

Gilles TIXIER ­ Amplitude samedi 17 avril 2004 09:48

Deux notions à distinguer :

- la représentativité :
elle est assurée par un prélèvement au hasard, sans biais

- la puissance du contrôle :
autrement dit ce qui va faire que vous allez limiter les risques de juger à tord (au vu des résultas du contrôle réalisé sur l'échantillon) :
.. un lot non-satisfaisant alors qu'il est en réalité conforme
.. un lot satisfaisant alors qu'il est en réalité non-conforme
Cette puissance du test est en relation directe avec la taille de l'échantillon.

Cette taille d'échantillon se calcule à partir  des éléments suivants  :
- les deux risques consentis (cités ci-dessus)
- le % maximal de dispositifs mal nettoyés contractuellement défini entre vous et vos clients le NQA : niveau de qualité admissible.

Pour en savoir plus :
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html
http://www.formaguide.com/recherche/formation_info.php?formationid=41788

Ismail SAADI lundi 24 mai 2004 15:12

Travaillant sur les cahiers des charges de produits alimentaires périssables dans la grande distribution, je me permets de poser cette question: Est ce que les contrôles sur matières premières et tout au long du process peuvent me dispenser de mettre en place un plan d'échantillonnage rigoureux sur produits finis.

Albert Amgar lundi 24 mai 2004 16:45

Pour faire court la réponse est hélas non car les objectifs sont différents
Un plan de prélèvements de matières premières et de produits en cours ainsi qu'un plan de prélèvements de surfaces en contact et de surfaces non en contact avec le produit ont pour objectif essentiel de prévenir un problème de contamination sur le produit. Dans le cas d'un contrôle de produits finis, le constat est conforme ou non conforme, sans réponse sur l'origine de la contamination.
Dans les deux cas, plan de prélèvements sur le processus ou plan de prélèvements sur les produits finis, le coût est élevé. A vous de voir

aziz El Yamlahi lundi 24 mai 2004 17:43

Il faut tout d'abord commencer par dresser la liste des dangers liés à chaque produit et au niveau de chaque étape du process. Et pour avoir une analyse complète, inclure les aspects liés au respect des exigences réglementaires et normatives.  l'analyse scientifique de ces dangers et de ces défauts  suivant les 7 principes de HACCP permettra de déterminer le mode de surveillance à instaurer à chaque étape où le danger/défaut peut dépasser les limites autorisées.
c'est à travers de cette analyse qu'on pourra décider l'instauration d'une analyse rigoureuse ou non sur les produits finis.

 

Gilles TIXIER jeudi 1 juillet 2004 22:53

Le 30/06/04 13:44, «Laure ZAMPERONI  a écrit :

>
> ³Mon projet de stage consiste à monter un plan de contrôle pour s'assurer
> de la conformité des lots , au niveau des fournisseurs de fruits (lot de 20
> T) ainsi qu'en aval au niveau des clients.
> La conformité est représentée par l'existence d'un seuil du nombre de corps
> étrangers que l'on peut trouver avec les fruits (noyaux de pêche ou cerise,
> feuille, insecte...). ³
> Laure ZAMPERONI
> ------

Si vous parlez de la conformité au niveau du lot entier, ce seuil est assimilable au NQA (niveau de qualité admissible), contractuellement défini avec le client.

Comme vous ne pouvez pas faire un contrôle à 100% , vous allez contrôler un échantillon représentatif. Plus la taille de l¹échantillon sera grande, plus la décision que vous prendrez sur l¹acceptation ou non du lot entier sera fiable, mais plus le coût du contrôle sera élevé.
Les tables issues de la norme ne sont pas directement utilisables dans ce type de situation puisque l¹individu sera un poids de fruit. Il faut réaliser les calculs soi-même

Pour une taille d¹échantillon fixée, l¹application de la loi de poisson vous permettra de déterminer un nombre de corps étrangers maxi au delà duquel, vous estimez que le lot n¹est pas conforme aux spécifications définies.
En simulant le taux de corps étrangers dans le lot, vous pouvez ensuite dessiner la courbe d¹efficacité de votre contrôle et en déduire des points remarquables comme le taux de corps étrangers dans le lot, correspondant à une probabilité de 50% d¹accepter ou de refuser le lot au vu du résultat du contrôle sur l¹échantillon.
Vous pouvez recommencer l¹opération en faisant varier la taille de l¹échantillon pour ajuster le coût du contrôle avec sa puissance.

Mais ce type de contrôle sera de toute façon très peu puissant. Le contrôle par mesurage est en effet plus efficace au même coût, mais inapplicable dans ce cas. D¹où la question : en amont, peut-on faire en sorte qu¹il y ait moins de corps étrangers dans le lot.

Pub : j¹ai déjà réalisé ce type d¹étude dans les cerises confites avec des noyaux indésirables.
J¹anime une formation inter-entreprises qui traite de ce thème les 14 et 21 Septembre 2004 en Avignon.
une brève présentation à :> http://www.allquality.org/modules.php?name=News&file=article&sid=1104
On peut en parler hors forum.

Erick Tramaille vendredi 2 juillet 2004 10:54

J'ajouterai un élément statistique : la performance d'un échantillonnage dépend plus de la qualité du prélèvement (uniformité du prélèvement dans le lot) que de la taille de l'échantillon proprement dit (au-delà d'un seuil minimum, bien sûr).
 
Prenons l'exemple d'un lot composé de 1000 unités. Un prélèvement de 50 unités réparti de façon uniforme à raison d'1 unité toutes les 20 produites sera beaucoup plus représentatif qu'un prélèvement de 100 unités prises « en surface », pourtant 2 x plus coûteux.
 
Cela dit, j'adhère à 100% à la remarque de Gilles, il vaut toujours mieux prévenir que guérir.

Laure ZAMPERONI vendredi 2 juillet 2004 15:41

Néanmoins de nouvelles questions apparaissent, Mr Tixier, vous m'indiquez qu'il est impossible dans mon cas d'utiliser le plan par mesurage : POURQUOI?
Est-ce à cause de l'utilisation de la loi normale qui suppose que l'on connaisse les variances pour chaque échantillon?
Vous concluez en disant que mesurage est à éliminer et que le plan par comptage est peu puissant: confirmez vous qu'il n'existe pourtant que ces 2 modèles?

Gilles TIXIER ­ Amplitude vendredi 2 juillet 2004 23:21

Prenons le cas d¹une spécification dimensionnelle d¹un produit :
- le contrôle peur se faire par attribut : dénombrement de pièces n¹entrant pas dans les tolérances (en utilisant deux calibres par exemple), on en déduit un pourcentage de pièces non conformes dans l¹échantillon. NFX 022
- le contrôle se fait par mesurage : on mesure la dimension de chaque pièce de l¹échantillon, on en déduit une moyenne et un écart-type  pour l¹échantillon. NFX 023

Dans ce cas où les deux types de contrôles sont applicables, à taille d¹échantillon égale, le contrôle par mesurage est plus puissant (donc décision finale plus fiable) que le contrôle par attribut ; mais il demande plus de temps.
------

Dans votre cas, où l¹on recherche des corps étrangers (CE) dans une unité de produits (par exemple le nombre de CE dans deux cartons de 20kg constituant l¹échantillon, avec un NQA de 1 CE par 100Kg de fruits). Avec la loi de Poisson on calcule la probabilité de trouver 0, 1, 2, 3, etc CE dans l¹échantillon lorsque le taux de CE est de 1 CE/100Kg, et on en déduit ce qui est acceptable ou non lors du contrôle de l¹échantillon). C¹est le contrôle par attribut.

Je ne vois pas quelle serait la correspondance en mesurage ! quelle variable quantitative, qui ne conduise pas un dénombrement.
Peser les CE, peut-être ?
C¹est pour cette seule raison que je dis que le contrôle par mesurage est inapplicable.

Je ne vois pas d¹autre modèle de contrôle que ces deux-là

----

Le contrôle par attribut est peu puissant.
je prends l¹exemple d¹un plan d¹échantillonnage et j¹examine sa courbe d¹efficacité.
- Avec une taille d¹échantillon de 50 pièces,  en toute bonne fois au seul vu des résultats du contrôle de cet échantillon, il y a 10% de chance d¹accepter un lot avec un taux de non-conforme de 10% !, soit dix fois le NQA !
- Avec une taille d¹échantillon de 500 pièces,  il y a encore 10% de chance d¹accepter un lot avec un taux de non-conforme de 3% !, soit trois fois le NQA.

Et si le contrôle est long et destructif : c¹est peu rentable.

Et quand le NQA est très faible, inférieur à 1/1000, voire à quelques ppm comme dans les boîtes de conserves ou les briques UHT, le contrôle sur échantillon est inapplicable : il faudrait contrôler des milliers d¹éléments pour révéler une variation significative du NQA.
..------
Et je réitère mon commentaire : c¹est la qualité du processus qui fait la qualité du produit. 

Si c¹est possible, le contrôle produit fini ne devrait qu¹être là qu¹à titre de confirmation, de détection d¹une dérive grave.

Arcila Mauricio dimanche 8 août 2004 20:45

DEBRU Gÿffffe9raldine  wrote:

Je fais un stage au Pays de Galles dans une entreprise fabriquant de la crème glacee. Je travaille sur la methode HACCP et je m'interroge a propos du plan d'echantillonage pour les produits finis.

Seuls les produits finis sont analyses. Deux echantillons sont preleves dans des glaces provenant d'un meme batch (de 2000 a 8000 L), l'un est analyse et l'autre n'est analyse que si la premiere analyse est mauvaise.

Pensez vous qu'un echantillon de 20 mL preleve a partir d'un batch de 8000L soit representatif du lot? Meme si celui est melange dans un tank durant l'etape de maturation?

Je voudrais leur proposer un plan a 3 classes acceptable mais en minimisant le nombre d'analyse( budget tres reduit ).

Le nombre d'echantillon n doit-il etre d'autant plus grand que la quantite de glace composant un batch est importante?

Un bon plan d'echantillonage que vous devez prendre en consideration pour le Control de Qualite des aliments est la norme internationale
ISO 2859-1
 
Pour travailler avec la norme ISO 2859-1, il est necessaire de bien definir votre objective de qualite, voir un but du niveau de qualite acceptable ou AQL (Assurance Quality Level).
 
Aussi bien, vous devez faire un decision sur le rigueur du niveau d'inspection adequat a vos besoins ( niveau S1, S2 ou S3 )
 
Par example, au Canada, l'Agence Canadienne des Inspections des Aliments (ACIA) utilise la norme ISO 2859-1 avec un AQL = 6.5% et un niveau d'inspection S3 pour les abattoirs de boeufs dont la vitesse de la ligne de production va de 200 a 500 tetes per heure.
 
Avec ces informations, nous devons prendre 3 tetes ( 6 carcasses ) a chaque heure de production pour faire une inspection visuel. Ensuite, il est necessaire de suivre les resultats des tests consecutives pour faire une decission sur la frequence des tests suivants (si les resultats ne sont pas bons, le process n'est plus en controle et le mode sera critique; donc, la decision sera de travailler avec une frequence plus intense. Or, si les resultat son excellents, le mode sera plus relaxe et la frequence sera moindre).
 
Pour plus des renseignements, vous pouves lire les nouvelles directives de l'Agence Canadienne des Inspections des Aliments (ACIA) sur leur page web:
 
www.inspection.gc.ca
 
Il y a access en langue francaise, une foir sur la page, vous devez chercher les nouvelles directives, la numero 29 du Juin 2004 pour High Line Speed Inspection Systems, qui est le Annex M Chapitre 4 du Meat Hygiene Manual of Inspection (MOP)
 
Le plan ISO 2859-1 est base sur le meme principe du plan  d'echantillonage developpe par l'arme americane dans les annes 50 qui est connu sous le nom de Military Standard 105 E
 
Peut etre que si vous voulez utilizer le plan d'echantillonage ISO, vous devez l'acheter et le prix est plus ou moins 20 US dollars.
 
Cependant, je suis sur que vous povuez avoir access gratuit au Military Standard  sur l'internet et le contenu est exactement le meme de la norme ISO 2859-1. Si non, je pouves vous l'envoyer par e-mail sur un fichier Acrobat reader 5.0 (PDF)

Geraldine Debru jeudi 12 août 2004 16:56

Je ne trouve pas vraiment de reponse a mon probleme, peut etre que vous pourrez m'apporter des informations complementaires.

1/ Analyser un  echantillon de 20mL sur un lot de 8000L de crèmes glacees et effectuer un test supplementaire si les premiers resultats ne sont pas satisfaisants ne vous semble t-il pas insuffisant? 

2/ Dans tous les plans d'echantillonage a trois classes que j'ai vu, le nombre d'echantillons par lot (n) etait egal a 5. Je sais que  la valeur de n depend de la severite du plan que l'on veut  appliquer, mais dans le cas d'un budget tres reduit, peut-on appliquer par example  n = 5 pour les " grands lots" et n=3 pour les petits?

Le nombre d'echantillon ne peut-il pas etre d'autant plus grand que le lot est grand?

Constant Depièreux jeudi 12 août 2004 17:49

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-après deux éléments de réponse à vos questions.
 
Votre point 1 : voila qui ressemble furieusement à une pratique de ré-échantillonnage biaisé - Si le résultat est satisfaisant, on ne se pose
pas de question et on accepte le résultat. Si le résultat ne nous satisfait pas, alors on ré-échantillonne jusqu'à obtention d'un résultat satisfaisant.
 
Un plan d'échantillonnage se détermine en fonction des risques que l'on accepte de courir en temps que fabricant et aussi en fonction des risques que l'on juge acceptable pour le client. On ne peut - en fonction du résultat - défavoriser l'un pour optimiser l'autre.
 
Votre point 1 (toujours) : Le mode d'échantillonnage importe plus que le volume de l'échantillon. Un échantillon de 20 ml pourrait être acceptable à condition que vous puissiez démontrer (1) qu'il est représentatif de l'ensemble, que sa taille est (2)  compatible avec la technique analytique, et (3) avec les risques client et fabricant caractéristiques de votre plan.
 
Votre point 2 : l'aspect budgétaire ne peut être acceptable - soit vous êtes capable de mettre sur la marché un produit à un coût de fabrication compatible avec la sécurité du consommateur, soit vous ne l'êtes pas. Dans le dernier cas, c'est une forme de dol de mettre sciemment sur le marché des produits dont vous ne pouvez assurer la fiabilité au prix proposé.
 

Geraldine Debru vendredi 13 août 2004 13:21

Je suis ravie de constater que je ne suis la seule a trouver ce genre de plan d'echantillonnage hazardeux. Mais dans l'entreprise ou j'effectue mon stage (au Pays de Galles), cela ne semble gener personne.

Je voudrais leur proposer un autre plan d'echantillonage. Je suis d'accord que l'aspect budgetaire n'est pas une excuse mais si je leur propose un plan trop strict avec un trop grand nombre d'echantillons a analyser, cela sera refuse. Je voudrais donc trouver un plan d'echantillonage acceptable avec un nombre minimal d'analyse a effectuer.

Le plan d'echantillonage suivant vous semble t.il raisonnable?

 
1/ Plan a trois classes pour:

-          Total Viable Count: n=3, c=2, m=5.104 UFC/g  et M=105 UFC/g

-          Coliforms: n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g

-          E.Coli : n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g

-          Yeasts & Moulds: n=3, c=1, m=20 UFC/g et M=100 UFC/g


2/ Plan a deux classes pour:

-          Listeria: n=3, c=0, m=0/25g

-          Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g

 

Sakho Mame Pane vendredi 13 août 2004 15:20

Que signifie un plan d'échantillonnage à 3 classes?

Georges Op de Beeck vendredi 13 août 2004 16:09

....Que signifie un plan d'échantillonnage à 3 classes?


Ci-joint un extrait de la note de service DGAL/SDRRCC/N2004-8038 en date du 27 JANVIER 2004

http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20048038z.pdf

 

Gearldine Debru lundi 16 août 2004 10:25

Il est ecrit, dans l'extrait de la note de service DGAL/SDRRCC/N2004-8038 en date du 27 JANVIER 2004, que le plan à trois classes n'est possible que si l'échantillon comprend cinq unités. Dans tous les autres cas, il convient d'appliquer un plan à deux classes.

Les plans à deux classes sont mis en ouvre lorsque l'échantillon n'est composé que d'une seule unité ou lorsque le critère formulé est : « absence - présence ».

Ma question est la suivante:

Ne peut-on pas realiser un plan a trois classes avec n=3 et c=1 par exemple? Les resultats ne sont-ils pas acceptables lorsque n/c > 2.5?

Jean CAZALS lundi 16 août 2004 11:17

>    Date : Fri, 13 Aug 2004 13:21:07 +0200 (CEST)
>      De : DEBRU Geraldine 
>   Objet : RE:__plans_d'echantillonage
>  > Bonjour et merci pour votre reponse,
>  > Je suis ravie de constater que je ne suis la seule a trouver ce genre de plan d'echantillonnage hazardeux.
Mais dans l'entreprise ou j'effectue mon stage (au Pays de Galles), cela
ne semble gener personne.
> Je voudrais leur proposer un autre plan d'echantillonage. Je suis d'accord que l'aspect budgetaire
n'est pas une excuse mais si je leur propose un plan trop strict avec un
trop grand nombre d'echantillons
a analyser, cela sera refuse. Je voudrais donc trouver un plan
d'echantillonage acceptable avec un nombre minimal
  d'analyse a effectuer.
>
> Le plan d'echantillonage suivant vous semble t.il raisonnable?
>  > 1/ Plan a trois classes pour:
>  > -          Total Viable Count: n=3, c=2, m=5.104 UFC/g  et M=105 UFC/g
>  -          Coliforms: n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g
>
> -          E.Coli : n=3, c=1, m=10 UFC/g et M=100 UFC/g
>
> -          Yeasts & Moulds: n=3, c=1, m=20 UFC/g et M=100 UFC/g
>  > 2/ Plan a deux classes pour:
>  > -          Listeria: n=3, c=0, m=0/25g
>  -          Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g

> Merci pour vos conseils,
> Cordialement,
> > Geraldine Debru,
>
> Etudiante en ecole d'ingenieur alimentaire.
>
>
Vos plans sont trop faibles pour protéger le consommateur.
Exemple
plan Salmonella: n=5, c=0, m=0/25g  signifie qu'il y a 10% de chances de
laisser passer un lot dont 30% des échantillons sont contaminés. (le
risque zéro ou la tolérance zéro n'existent pas). C'est la tolérance
"légale" (AM du 21 déc 1979)
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006

plan Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g  signifie qu'il y a 22% de chances de
laisser passer un lot dont 30% des échantillons sont contaminés.
ou encore
plan Salmonella: n=3, c=0, m=0/25g  signifie qu'il y a 10% de chances de
laisser passer un lot dont 43% des échantillons sont contaminés.

(Calculs effectués selon la loi binomiale)

Jean CAZALS

Jean Cazals lundi 16 août 2004 14:11

> j' ai lu votre intervention sur le NG concernant les plans de
> surveillance 2 classes.

> Peu familier de ce genre de choses, je souhaite m' y pencher de plus
> près car amené à travailler en agro-alimentaire d' ici peu de temps..

> Quel ouvrage pouvez-vous me conseiller?
Le "Jouve" concernant le HACCP dont j'ai oublié le nom de l'éditeur et le titre (La méthode HACCP?) mais pas le nom de l'auteur : JOUVE, prof à l'école véto de Nantes
Quels sont les textes légaux
> applicables?
AM du 21 dév 1979 et diverses (nombreuses) directives de l'UE ....

ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006

je m' intéresse particulièrement à l' aspect critique tel
> que vous le développez dans votre réponse à Géraldine Debru (stagiaire
> au pays de galles si je ne m' abuse...)
Tout bon livre de statistiques au chaptire loi binomiale. ...
Et aussi les normes ISO ou AFNOR sur la puissance des plans
d'échantillonnage comme
NF X 06-001 Vocabulaire général
NF X 06-002 vocabulaire du calcul des probabilités
NF X 06-003 vocabulaire de la statistique
NF X 06-004 vocabulaire du contrôle de la qualité
NF X 06-021 Principes du contrôle statistique de lots
NF X 06-022 sélection de plans d'échantillonnage pour le contrôle par comptage (proportion d'individus non conformes et nombre moyens de caractères non conformes par unité).
NF X 06-023 sélection de plans d'échantillonnage pour le contrôle par mesurage de la proportion d'individus non conformes
NF X 06-024 plans d'échantillonnage progressifs pour le contrôle par attributs
NF X 06-025 plans d'échantillonnage progressifs pour le contrôle par mesures de la proportion d'individus non conformes
NF X 06-026 contrôle par comptage de la proportion d'individus non conformes ou du nombre moyen de non-conformité par unité---méthodes générales pour la construction d'un plan d'échantillonnage
NF X 06-028 contrôle par comptage du nombre d'individus non conformes, dans le cas d'un lot isolé.
NF X 06-029 contrôle de réception -règles de décision applicable au contrôle d'un lot  dont les individus possèdent plusieurs caractères indépendants auxquels sont appliqués des plans d'échantillonnage statistiques.
NF X 06-031 contrôle en cours de fabrication---cartes de contrôle.
NF X 06-050 étude de la normalité d'une distribution.
NF X 50-120 Qualité -vocabulaire
NF EN ISO 707 Lait et produits laitiers; lignes directrices pour échantillonnage
XP V01 002 Hygiène et sécurité des produits alimentaires Glossaire hygiène aliments (1981)
ISO 5538 Lait et produits laitiers échantillonnage, contrôle par attributs Codex alimentarius En cours printemps 2001 ICMFS
ISO/DIS 2859-0-1 principe du contrôle statistique des lots

 

Constant Depièreux lundi 16 août 2004 16:18

En complément à ma contribution antérieure, je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint deux références intéressantes :
 
-  'LIGNES DIRECTRICES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PROTECTION DE LA SANTÉ
SUR LA SALUBRITÉ DES ALIMENTS - APERÇU ', publié par la 'Division de l'évaluation, Bureau des dangers microbiens , Direction des aliments,
Direction générale de la protection de la santé, Centre de recherches Sir
Frederick Banting [2204A1] , Ottawa (Ontario) K1A 0L2 '
(http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_EmoF01.html
<BLOCKED::http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_EmoF01.html>
<BLOCKED::http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_EmoF01.html> )
 
-  'NORMES ET LIGNES DIRECTRICES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DES PRODUITS DE
SANTÉ ET DES ALIMENTS (DGPSA) SUR L'INNOCUITÉ MICROBIOLOGIQUE DES ALIMENTS -
SOMMAIRE EXPLICATIF', publié par 'Division de l'évaluation, Bureau des
dangers microbiens, Direction des aliments, Direction générale des produits
de santé et des aliments, Centre de recherches Sir Frederick Banting
[2204A1], Ottawa (Ontario) K1A 0L2 ' (voir
<BLOCKED::http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_Intsum01.html>
http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/mh-dm/mhe-dme/compendium/volume_1/f_Intsum01.html)
 

Geraldine Debru mardi 17 août 2004 16:50

Bonjour et merci pour vos renseignements.

Je voudrais juste savoir comment vous effectuez vos calculs selon la loi binomiale car je ne trouve pas les memes resultats que vous.

J'ai utilise la methode suivante :

n prelevements d'echantillon sont realises.

Le resultat est soit un evenement aleatoire E1= «  resultat non satisfaisant » soit « echec » avec la probabilite p ; soit un evenement aleatoire E2= «  resultat satisfaisant » soit « succes » avec la probabilite q (avec q=1-p). 

Soit une variable aléatoire X representant le nombre d'echecs que l'on peut obtenir en prelevant n=5 echantillons. 

La probabilite d'obtenir k echecs est 

 

Prob(X=k)=

n!

---------------------------------


k!(n&shy;k)!

pk(1-p)n&shy;k


Application :

Quelle est la probabilite de laisser passer un lot contenant 30% d'echantillons contamines en appliquant le plan d'echantillonage suivant : n=5 , c=0 , m=0/25g pour Salmonella ? Autrement dit, quelle est la probabilite d'obtenir k=0 echec en appliquant le plan d'echantillonage precedant ?

p=0.3,     q=1- p =0.7 ,    n=5 . La loi binomiale B(n,p) est dans notre cas B(5,0.3).

 Je trouve le resultat suivant : Prob (X=0) = 0.168 soit environ 17%.         

Vous annoncez un resultat egal a 10%. Mon raisonnement est-il incorrect ?

 

D'autre part, l'entreprise dans laquelle j'effectue mon stage se situe au Pays de Galles. Savez- vous si les entreprises europeenes sont soumises a des lois ou juste a des recommandations ?

 

Gilles TIXIER ­ Amplitude lundi 6 septembre 2004 22:00

Le 6/09/04 14:40, « juliensimian » < a écrit :

> Bonjour,
>
> je suis à la recherche de la formule mathématique permettant de
> calculer l'incertitude réelle d'une mesure, de cumuler plusieurs
> incertitudes.
>
> En effet, je tavail dans l'agroalimentaire, et je réalise des mesures
> de températures. Ces relevés sont effectués avec des sondes manuelles
> qui sont vérifiés chaque mois par comparaison avec notre thermomètre
> étalon. Ce dernier est lui même étalonné par le LNE qui nous le rend
> avec une certaine incertitude d'étalonnage.
>
> Je cherche en fait la formule me permettant de cumuler toutes ces
> incertitudes.
>

Cette formule est la loi de propagation des incertitudes.
et c'est pas simple !!
et encore moins évident : l'identification et l'estimation pertinentes de chacune des incertitudes qui composent l'incertitude globale.
comme vous le constaterez dans :
http://www.lne.fr/publications/metreau_guide_incertitudes.pdf
Bon courage, ... j'ai définitivement renoncé !

Plus accessible, mais peu opérationnel :
http://perso.club-internet.fr/stanb/Metrologie/metrologie.htm

Une référence en la matière est cet ouvrage :
" L¹assurance qualité dans les laboratoires agroalimentaires  et pharmaceutiques "
FEINBERG M., coord.
Éditions Tec & Doc - éd.200 - ISBN : 2-7430-0458-4

Max FEINBERG travaille à l'institut National d'Agronomie de Paris-Grignon

 

Olivier BOUTOU jeudi 9 septembre 2004 07:35

en plus des références déjà citées, il peut être interessant de consulter le fascicule AFNOR FD V03 116 (analyse des produits agricoles et alimentaires) et un exellent fascicule opérationnel publié par le collége Français de métrologie (guide métrologie à l'usage des laboratoires d'analyses de biologie médicale) qui par ces exemples est très facilement transposable  à l'alimentaire(cas de thermométres , des balances et masses, étuves, pipettes Etc) http://www.cfmetrologie.com/ le référentiel de base reste cependant la norme NF EN 13005 (GUM: guide for uncertainety measurement) explicités par des exemples dans FD X07-021 (aide à la démarche pour l'estimation de l'incertitude des mesures et des résultats d'essai.

Kent TECHER 29/10/2004 5h48 

Je souhaiterais profiter de l'expertise des membres du forum sur un plan d'échnatillonnage 

Voilà, nous travaillons actuellement avec un groupement de producteur de fruit qui a établi un plan d'échantillonnage pour 
l'acceptation ou le rejet de lot de fruit 

Ainsi, sur une parcelle, le plan prévoit : 
- un prélevement de 4 fruits à prélever aux 4 coins de la parcelle, 
- mesure du degré brix pour ces 4 fruits, 
- Si le degré brix de deux fruits au minimum est < 14 : rejet du lot, 
- Si le degré brix d'un fruit est compris : 13 < degré brix < 14 mais que pour les autres il est supérieur à 14, le plan 
d'échantillonnage prévoit l'acceptation du lot, 
- Si le degré brix de tous les fruits est supérieur à 14 : acceptation du lot. 

Le probléme est que l'on a fixé dans le cahier des charges une valeur cible de 14 degré brix minimum 

Peut-on accepter ce plan d'échantillonnage ? 

Je vous remercie pour les éléments que vous pourrez m'apporter 

Gilles TIXIER ­ Amplitude 29/10/2004 7h05 

Plusieurs points :

- le choix d¹un seuil du degré Brix à 14 : c¹est une affaire de spécialiste, je ne peux par répondre

- Prélèvement : 4 lieux de prélèvement répartis sur le champs, c¹est un bon départ pour assurer la représentativité Mais indépendamment de la puissance statistique de l¹échantillon, 4 fruits peuvent-ils être qualitativement représentatifs de l¹état de maturité de l¹ensemble ? oui si le degré d¹homogénéité des fruits d¹un même champs est important

- Approche statistique :
votre plan d¹échantilonnage est à cheval entre:
€   un contrôle par attribut (% de non-conforme par rapport à UN SEUL seuil)
voir la norme ISO 2859-1 qui remplace NF X 06-022
€  et un contrôle par mesure (Moyenne ; écart-type) voir la norme NF X 06-023
Pour utiliser les tables toutes prêtes de ces normes, il faudrait utiliser l¹une ou l¹autre méthode Cela permettrait de connaître la courbe d¹efficacité de ce plan d¹échantillonnage (avec 4 fruits et de simuler d¹autres courbes avec plus de fruits) , autrement dit les risques de prendre une décision à tord, dans chacun des cas.

Pour en savoir plus sur le contrôle par attribut :

http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html

et vous pouvez me contacter directement

CARLIER789 Vendredi 29, Octobre 2004 7:20 

http://r0.unctad.org/infocomm/francais/sucre/qualite.htm


un lien qui outre explique le degré brix, indique en plusieurs langues bien des choses

Eric KALINOWSKI 29/10/2004 8h09 

S'agit-il d'un plan de contrôle validé par un OC dans le cadre d'une certification officielle 


mpp1146 29/10/2004 9h10 

la meilleure technique de test dans ce cas est d utiliser la construction d un plan de Wald (cf web) qui permet de donner les zones critiques en fonction des risques clients et fournisseurs plan conçu pour les agriculteurs 


Gilles TIXIER ­ Amplitude  31/10/2004 8h30 

Peu de liens sur les plan de Wald (contrôle progressif) sur la toile, sinon l¹excellent et très accessible support de cours de Daniel GRAU de l¹IUT de BAyonne sur le contrôle à réception :
http://www.iutbayonne.univ-pau.fr/~grau/STID/reception.html


Yannick SOUPAPOULLE lundi 15 novembre 2004 15:50

Je recherche des fournisseurs d'appareil de mesure (portatif) du degrès brix par IR. 

Eric TECHER  Tue, 16 Nov 2004 07:28:06 +0400

Grosseron, Humeau ou encore Bioblock proposent une gamme assez complète.
Je peux te donner des contacts si tu le souhaite.

Zeenat ISSE  Tue, 16 Nov 2004 10:31:34 +0400

Effectivement HUMEAU en propose/ Contact à la Réunion: Patrick BRIOTTET Tél/
Fax:02.62.57.65.11

 

LUNDI 20 DECEMBRE 2004 

European Working Community for Food Inspection and Consumer Protection (EWFC) 
„ Lignes directrices pour l’échantillonnage officiel» 
http://www.ewfc.org/pdf/sampling/LeitlinienprobenFR.pdf

European Working Community for Food Inspection and Consumer Protection (EWFC) 
GUIDELINE FOR OFFICIAL SAMPLING 
http://www.ewfc.org/pdf/sampling/LeitlinienprobenEN.pdf 

 

 

Ingrid Blain Wed, 02 Mar 2005 17:52:43 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Magali ABRANTES" 
a écrit


> Comment connaître l'incertitude d'un résultat d'analyses qui se 
calcule à partir de plusieurs mesures physico-chimiques dont les 
incertitudes sont connues?

la première méthode qui me viens à l'esprit c'est la méthode utilisée dans le cas des mesures physiques (mesures indépendantes les unes des autres). Par exemple S (surface) = l (largeur) x L (longueur) alors dS/S = dl/l + dL/L. Dans ce cas, on somme les erreurs relatives.

De façon générale, on prend en considération le cas le plus désavantageux c'est à dire le cas où toutes les erreurs ont le même signe et donc ne se compensent pas.

Constant Depièreux  Thu, 03 Mar 2005 17:33:59 +0100

Je vous suggère de prendre contact avec Madame Anne Defrenne, de la société Math-X (adf@mathx.be) qui a une grande expérience dans ces domaines.


jean-christophe.masat Wed, 20 Jul 2005 13:50:26 -0000

Je suis amené, dans le cadre d'un stage, à étudier le plan de contrôle de la production de l'entreprise (production de crèmes glacées). C'est à partir des contrôles que sont décidés les blocages de lots pour non conformités. Apparemment la législation impose trois points à l'entreprise : que la moyenne des poids de la production soit supérieure ou égale à la quantité nominale vendue au client, que la proportion de poids dont le résultat est inférieur au TU1 ne dépasse pas 5% et enfin qu'il n'y ait pas de poids inférieur au TU2.
J'ai pu comprendre par le forum qu'il y avait deux types de contrôles par échantillonnage possibles : par attribut et par mesures. L'entreprise réalise, pour une production de 3120 bacs de glace à l'heure, 2 contrôles de poids (un par ½ heure) qu'elle reporte sur des pseudos cartes de contrôle (sans toutefois faire apparaître le paramètre dispersion dans ces résultats). En fait elle contrôle donc le poids de 2 bacs / 3120. Je voudrais mettre en avant la faible puissance de ce plan. Je me pose les questions suivantes :
- Est-ce que je peux analyser ce plan d'échantillonnage comme un plan par attribut et non pas comme un plan par mesure (car ils n'utilisent pas les écarts types, ils reportent juste les poids mais bon c'est une mesure de poids donc pas vraiment un attribut) et dire qu'ils considèrent le lot produit non-conforme lorsque 5% des contrôles sont inférieurs à un critère donné (ici le TU1) ? (donc un plan par attribut)
- Est-ce que, lorsque l'on parle d'échantillonnage par attribut, on ne doit prélever qu'un échantillon ? (dans l'entreprise c'est en fait un suivi de production et ils prélèvent toutes les 1/2h ce qui fait qu'il y a plusieurs échantillons au final), c'est ce que j'ai cru comprendre en lisant le document mis à disposition par Mr TIXIER.
- Peut on aussi tracer des courbes d'efficacité pour les plans d'échantillonnage par mesure et si oui comment.

J'ai à disposition les tableaux tirés des military standard pour les contrôles par attribut
Vu que ce n'est pas ma mission principale dans l'entreprise, mon but est uniquement de mettre rapidement et visuellement (courbe d'efficacité) en lumière la faiblesse du plan adopté (enfin, il me semble faible).
Merci d'avance pour vos suggestions.
PS : j'attends toujours votre réponse Mr Tixier ;))

 

Constant Depièreux Wed, 20 Jul 2005 18:46:01 +0200

Vous avez selon moi au moins trois manières d'aborder votre problème :

La deux premières sont basées sur les plans d'échantillonnage, la troisième utilise les notions de cartes de contrôle.

1. Plans de contrôles par attributs - à oublier selon moi car vous imposant des effectifs d'échantillon souvent trop grands pour être réalistes

2. Plans de contrôle par variable - envisageable mais la conception du plan à appliquer dans votre cas pourrait être amusant et certainement moins économiques de vos contrôles actuels ...

3. La troisième méthode est plus intéressante à mes yeux car plus simple, plus informative et plus préventive. Elle utilise non des pseudo cartes de contrôle, mais de vraie cartes de contrôle basées sur des valeurs individuelles et des étendues mobiles

Pour faire bref :

1. vous déterminez la moyenne et l'écart-type de votre historique de production

2. vous contrôlez que les observations s'inscrivent dans une distribution de fréquence correspondant à la loi normale (ce que vous attendez si votre production n'est pas biaisée par un facteur de contrôle significativement plus important que tous les autres - Théorème de Laplace - Lyapounov + theorème central limite (de Moivre))

3. Si 2 est satisfait, vous mettez en place une carte de contrôle iX/Rmov pour vous assurer que tant la valeur individuelle que l'étendue mobile satisfont aux exigences. Correctement utilisées ces cartes vous permettront de caractériser la nature de vos problèmes éventuels, voire de les prévenir.

4. Si vous me transmettez un échantillon suffisamment représentatif de votre production sous un format électronique utilisable, je puis - à titre purement gratuit - vous calculer les paramètres de cartes à utiliser (moyenne, étendue, limites de contrôle, + courbe d'effcicacité)


masatjc2 Thu, 21 Jul 2005 11:09:23 -0000

Je vous remercie pour votre réponse et votre proposition.
En fait je ne cherche pas vraiment à choisir un outil de contrôle mais à évaluer l'efficacité de l'outil actuellement en place. Le sujet que j'ai à traiter n'étant pas directement lié aux
statistiques je ne pense pas que je vais proposer un plan plus efficace ; je veux juste soulever le problème. Dans le cadre de mon sujet les statistiques ne me serviraient qu'à démontrer que le nombre de blocages de lot dans l'entreprise est trop faible par rapport à la qualité de la production (qui est mauvaise en terme de variation de poids). Et que ce nombre de blocage est trop faible car l'outil de contrôle de la production est peu performant.

Cependant j'ai du mal à classer la méthode de contrôle de la production utilisée par l'entreprise dans un des groupes que vous m'avez cité (contrôles par attributs, contrôles par variable et cartes de contrôles).
En effet le poids est une grandeur mesurable donc pour répondre à la réglementation si l'on veut appliquer un plan d'échantillonnage il faudrait s'orienter vers un contrôle par variable or ce n'est pas réellement ce qui est effectué (la réglementation NFX 023 donne des tableaux pour lesquelles le facteur « écart type » doit être pris en compte ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise).
De même pour les cartes de contrôles qui utilisent le paramètre de dispersion.
C'est donc pour cela que je voudrais classer la méthode utilisée dans l'entreprise comme un échantillonnage par attribut (même si le poids est une grandeur mesurable et que apparemment lorsqu'il y a plusieurs limites de tolérances (TU1, TU2…) ce sont plutôt les contrôles par variable qui sont utilisés).
Je comptais donc comparer le plan mis en place dans l'entreprise (2 contrôles de poids pour 3120 bacs) à ce que préconise la réglementation (NFX 022 ou ISO 2859) pour des productions de 3120 unités. Puis tracer les 2 courbes d'efficacité pour montrer la différence (notamment le % de probabilité d'accepter un lot défectueux).
Cependant il est vrai que le plan préconisé par la réglementation (contrôle par attribut) n'est peut être pas très réaliste car les effectifs à échantillonner paraissent importants.

Dans tous les cas je suis embêté par le fait que la solution adoptée par l'entreprise pour contrôler sa production ne me parait entrer dans aucune des 3 catégories citées. D'où ma difficulté de le comparer à quelque chose de normalisé (NFX…).

Je souhaiterais au minimum pouvoir évaluer l'efficacité de ce plan même si je ne le compare pas à ce que préconise la réglementation dans le même cas.
Pensez-vous que l'on peut tracer la courbe d'efficacité de ce type de plan d'échantillonnage (2 pour 3120) sans savoir à quelle loi statistique se référer (apparemment le contrôle par attribut suit une loi binomiale et le contrôle par variable une loi normale) ?
Est-ce que l'on peut aussi tracer des coures d'efficacité pour les cartes de contrôles ?
Merci d'avance

Constant Depièreux Thu, 21 Jul 2005 13:52:36 +0200

En annexe vous trouverez - au format excel et openoffice, les courbes d'efficacité (Operating Characteristics curve) calculées selon les hypothèses de travail suivantes :

1. la période échantillonnée est acceptée lorsqu'aucune non conformité n'est identifiée (Zero acceptance plan)

2. l'effectif de l'échantillon est de une pièce toutes les demi-heures.

Deux courbes on donc été calculées à l'aide de la loi binomiale :

A. Décision par demi-heure : échantillon d'effectif 1, accepte 0 non conformité

B. Décision par heure : effectif 2, accepte 0.

Les courbes parlent d'elles-mêmes ...

Cordialement.

Constant Depièreux

 


VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2005


CODEX - Methods of Analysis - GENERAL GUIDELINES ON SAMPLING CAC/GL 50-2004
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/10141/CXG_050e.pdf


JEUDI 13 OCTOBRE 2005

CODEX ALIMENTARIUS NORME 50/2004 - DIRECTIVES GENERALES SUR L'ECHANTILLONNAGE
http://www.codexalimentarius.net/web/standard_list.do?lang=fr

 

Pascal Cahen Wed, 28 Dec 2005 15:59:13 +0100

Le 27/12/05 11:59, « Duez » a écrit :

> J'aurais vraiment besoin de votre aide concernant l'inyterprétation de
> résultats d'analyses bactériologiques obtenus sur un échantillon à une
> seule unité. Y a t il eu des textes émanant de la DGAL ou autre
> source "officielle" pour m'aider à interpréter des résultats.
> Je ne trouve pas ce genre de document.
> Merci beaucoup, Christine
>
A ma connaissance il n'existe pas de note de service traitant de l'interprétation d'un échantillon car ca ne correspond pas au protocole de prélèvement classique de la DGAL.
Les laboratoires d'analyses propose généralement ce type d'interprétation, par extrapolation d'un plan à 3 classes, pour un dénombrement en milieu solide de microorganismes indicateurs:
- inférieur ou égale à 3m : satisfaisant
- entre 3m et M: acceptable
- supérieur ou égale à M : non satisfaisant

 

 

m_dremiere Fri, 30 Dec 2005 12:34:11 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Fadel Daoud <daoudfadel@y...> a
écrit
>
> bonjour,
> je suis entrain de faire un plan de prélèvement des
> produits alimentaire pour des analyse micro-biologique
> au niveau de notre unité catering , sur quelle base on
> détermine le nombre de prélèvement nécessaire pour
> avoir une idée sur le respect des procédure et sur la
> qualité des produits cuisiné ,et les normes pour
> déterminer le taux des prélèvements .

> merci


En ce qui concerne le contrôle par échantillonnage, il existe: la norme NF X 06-022 du 10/1991 "Application de la statistique - Sélection des plans d'échantillonnage pour le contrôle par comptage
de la proportion d'individus non conformes" (équivalente ISO 2859-1).

On peut déterminer le nombre d'échantillon à prélever à l'aide de formules mathématiques plus ou moins complexes. mais il existe des tables toutes prêtes qui regroupent la grande majorité des cas
envisageables. Ce sont les tables d'échantillonnage et d'inspéction par attricuts de l'armée américaine ou Military standard 105 D.




Olivier CERF Fri, 30 Dec 2005 14:05:28 +0100

En effet. Mais, attention, dans le règlement 2073-2005, il n'y a pas de tolérance analytique. Fini, les 3m !
>
>

Gilles TIXIER Fri, 30 Dec 2005 19:55:35 +0100

Cette norme NF X 06-022 s¹applique à des productions industrielles pour le contrôle de lots constitués de nombreux d¹éléments.
La valeur essentielle de démarrage des choix pour les critères d¹un plan est le NQA (% maximal d¹éléments non-conformes acceptable dans le lot). La non-conformité est indépendante d¹un élément à l¹autre.
Et pour un plan d¹échantillonnage efficace on atteint vite plusieurs centaines d¹éléments à contrôler.

Je ne vois pas de correspondances possible avec un plan d¹échantillonnage pour analyse microbiologique :
qu¹est ce qu¹est le NQA,
qu¹est ce qu¹un élément non-conforme dans ce contexte ?

Si ce n¹est que je crois me souvenir que dans le site de l¹ASEPT, il y avait un article disponible qui prenait le problème à l¹inverse :
Il chiffrait l¹efficacité d¹un plan à 3 classes avec n=5. Cette efficacité s¹avérait extrêmement faible. Mais je n¹ai pas retrouvé cet article.

Albert AMGAR Tue, 03 Jan 2006 10:40:33 +0100

Je réponds à une demande aimablement faite sur la liste Hygiène. Cet article se trouve être sur la page Internet suivante :
http://www.asept.fr/britta6.htm

 

Gilles TIXIER Thu, 19 Jan 2006 18:04:33 +0100

Le 19/01/06 11:04, « guillevic_emilie » a
écrit :

> Bonjour,
>
> Etudiante stagiaire en oenologie, je travaille actuellement sur
> l'établissement d'un plan de contrôle de conformité des lots de
> bouchons.D'après les définitions que j'ai trouvé, le NQA représente
> la proportion d'individus non conformes qui ne doit pas être dépassé
> pour qu'un lot soit accepté. Or je ne comprends pas comment sont
> calculés les NQA car la méthode de calcul ne doit pas correspondre à
> la définition du NQA. On m'a indiqué que pour comprendre la méthode
> de calcul (et donc déterminer ses propres NQA) il est nécessaire de
> consulter la norme ISO 2859-1.
> Je souhaiterais savoir si quelqu'un pourrait m'expliquer la
> méthodologie de calcul des NQA ou bien si quelqu'un pourrait
> m'envoyer des extraits de cette norme. J'espère que vous pourrez
> m'apporter des éléments de réponse.
> Les normes sont souvent des textes d'intérêt général et
> personnellement je ne comprends pas qu'elles soient vendues aussi
> cher et qu'elles n'appartiennent pas au domaine public.
> Salutations
>
> Emilie Guillevic


Bonjour,

Un NQA ne se calcule pas. Il faut le déterminer de manière fonctionnelle.
Quel taux maximum de bouchons défectueux pour une raison précise (diamètre inférieur à la tolérance inférieure, par exemple) pouvez-vous supporter en production ?
Autant de NQA que de type de défauts possibles chacun ayant sa criticité propre (gravité de conséquence et difficulté à s¹en apercevoir à temps)

Et cette détermination des NQA pour vos bouchons, elle doit être faite par les gens du terrain, dont les commerciaux.

Ayant fixé un NQA, plusieurs plans d¹échantillonnage sont possibles, (proposés par des tables ou calculés) définis par :
. la taille de l¹échantillon
. un prélèvement simple, double ou multiple.
. le nombre maximum de défectueux au sein de l¹échantillon qui permet d¹accepter le lot et le nombre de défectueux à partir duquel on refusera le lot

Pour chaque plan d¹échantillonnage possible, on peut chiffrer son efficacité (probabilité d¹accepter un lot après contrôle en fonction du taux de défectueux possible dans le lot.
À partir de ces courbes d¹efficacité on constate qu¹un contrôle à réception est soit inefficace soit trop coûteux selon que la taille de l¹échantillon à contrôler est raisonnable ou irréaliste. Au plus, l¹existence d¹un contrôle à réception peut inciter le fournisseur à ne pas vous refiler des lots gravement non-conformes.
La solution la plus efficace est de travailler en amont avec le fournisseur, quand c¹est possible.

Enfin, que la réglementation soit accessible gratuitement, certes, c¹est la loi et elle a besoin d¹être diffusée ;
mais les normes industrielles, certes utiles, sont des moyens de production au même titre que l¹électricité et le téléphone et ne relèvent pas, à mon avis, du service public. De plus elles peuvent faire économiser de l¹argent à votre entreprise.




Constant Depièreux Thu, 02 Feb 2006 08:46:17 +0100


masatjc2 a écrit :

> Bonjour,
>
> Je suis amené, dans le cadre d'un stage, à étudier le plan de
> contrôle de la production de l'entreprise (production de crèmes
> glacées). C'est à partir des contrôles que sont décidés les blocages
> de lots pour non conformités. Apparemment la législation impose
> trois points à l'entreprise : que la moyenne des poids de la
> production soit supérieure ou égale à la quantité nominale vendue au
> client, que la proportion de poids dont le résultat est inférieur au
> TU1 ne dépasse pas 5% et enfin qu'il n'y ait pas de poids inférieur
> au TU2.
> J'ai pu comprendre par le forum qu'il y avait deux types de
> contrôles par échantillonnage possibles : par attribut et par
> mesures. L'entreprise réalise, pour une production de 3120 bacs de
> glace à l'heure, 2 contrôles de poids (un par ½ heure) qu'elle
> reporte sur des pseudos cartes de contrôle (sans toutefois faire
> apparaître le paramètre dispersion dans ces résultats). En fait elle
> contrôle donc le poids de 2 bacs / 3120. Je voudrais mettre en avant
> la faible puissance de ce plan. Je me pose les questions suivantes :
> - Est-ce que je peux analyser ce plan d'échantillonnage comme
> un plan par attribut et non pas comme un plan par mesure (car ils
> n'utilisent pas les écarts types, ils reportent juste les poids mais
> bon c'est une mesure de poids donc pas vraiment un attribut) et dire
> qu'ils considèrent le lot produit non-conforme lorsque 5% des
> contrôles sont inférieurs à un critère donné (ici le TU1) ? (donc un
> plan par attribut)
> - Est-ce que, lorsque l'on parle d'échantillonnage par
> attribut, on ne doit prélever qu'un échantillon ? (dans l'entreprise
> c'est en fait un suivi de production et ils prélèvent toutes les
> 1/2h ce qui fait qu'il y a plusieurs échantillons au final), c'est
> ce que j'ai cru comprendre en lisant le document mis à disposition
> par Mr TIXIER.
> - Peut on aussi tracer des courbes d'efficacité pour les plans
> d'échantillonnage par mesure et si oui comment.
> J'ai à disposition les tableaux tirés des military standard pour les
> contrôles par attribut
> Vu que ce n'est pas ma mission principale dans l'entreprise, mon but
> est uniquement de mettre rapidement et visuellement (courbe
> d'efficacité) en lumière la faiblesse du plan adopté (enfin, il me
> semble faible).
> Merci d'avance pour vos suggestions.
> PS : j'attends toujours votre réponse Mr Tixier ;))
>
>


Bonjour,

Votre problème est intéressant, mais je ne suis pas sûr de le comprendre.

Les règles de gestion des résultats ne sont pas claires pour moi :

* un contrôle périodique ne semble porter que sur un seul bac (ou alors y a-t-il différents conteneurs dans un bac, tous pesés individuellement? Si c'est le cas, combien de conteneurs pesés individuellement y a-t-il par bac?)
* en cas de poids non conforme, que font-ils : mettre la production aux rebuts, en quarantaine, ajuster sans contrôle postérieur, ajuster avec contrôle postérieur, considérer les 100 dernieres mesures pour évaluer le seuil de non conformité par rapport aux 5% mentionnées (soit la production des 10 (1/20) ou 50 (5/100) dernières heures?)

La réponse à ces questions permettra de déterminer le type de plan (plan par attributs : effectif 1, accepte un non-conforme (NC) ou effectif 20, accepte 0 NC, rejette à 1 NC, ou effectif 100, accepte 4 NC, rejette à 5 NC, ... ou plan par variable) et de calculer les risques.

Pour information également, les MIL-STD-105x sont obsolètes, même si toujours utilisés et statistiquement valides.

En fonction du type de plan, il est facile de créer les OC Curve à l'aide de la loi binomiale d'Excel ('incorrecte' sous certaines conditions) ou Open Office ('correcte' dans tous les cas)



LUNDI 20 FEVRIER 2006


CODEX - Méthodes recommandées d'analyse et d'échantillonnage recommandées (en français)
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/388/CXS_234f.pdf

 

Jessica MAGNIER Tue, 25 Apr 2006 06:43:33 -0000

Je repose mes questions qui sont restées sans réponses...

concernant d'abord l'étiquetage: j'ai vu sur des listes d'ingrédients d'un produit similaire au notre: matière grasse végétale. Est ce qu'on est pas censé dire la nature de cette huile, comme huile de tournesol
par exemple?

Ensuite, je fais une échantillotèque de tous les lots de nos produits, combien de temps il est nécessaire de les garder? dois je les jeter de suite après la DLUO, les garder encore un certain temps et si oui
combien de temps après dépassement de la DLUO? Pour ma part je pense qu'il ne serait pas nécessaire de les garder
plus longtemps mais les enregistrements du système doc sont bien garder un an...! alors je sais plus trop...

Marie Laubacher Mardi 25, Avril 2006 8:24

je suis actuellement stagiaire en Allemagne dans une entreprise qui transforme les cereales en farine. Ils ne font pas regulierement de controles sur les matieres premieres, mais toujours sur les produits finis (question de cout).
Le but de mon stage est d'etablir un plan d'echantillonnage (au niveau microbiologique) sur les matieres premieres pour comparer son cout a ce qu'ils font actuellement puis de l'adapter avec le plan HACCP suivi le long de la transformation.
Le probleme est que je ne sais pas par quoi commencer (pour le plan d'echantillonnage)!!
Voici les info que j'ai pu obtenir pour le moment:
Les cereales concernees sont les bases de produits de boulangerie et patisserie:
son, ble, seigle, farine de type 550...
Je dois etablir un plan d'echantillonnage (plan a 2 ou 3 classes)
concernant tous les contaminants:germes, spores, coliformes, E.C, Enterocoques... (les criteres microbiologiques m'ont ete donnes d'apres une table)
Apparemment, il n'en a jamais ete trouve, mais a l'heure actuelle, les controles sur les matieres premieres ne se font pas souvent, ils se font 'uniquement' sur les produits finis.
Les matieres premieres sont placees dans des silos et ne sont pas melangees.
En ce qui concerne les criteres et les plans a 2 ou 3 classes, comment dois-je m'en servir (adapter m,M...)?
Si quelqu'un a deja fait ceci ou peut m'aider, merci d'avance

 

Michèle BOUN Tue, 25 Apr 2006 09:24:56 +0200 (CEST)

concernant l'échantillothèque, cela dépend de la raison pour laquelle vous constituez votre échantillothèque. Dans quel but les gardez vous?
Par exemple, en fromagerie, nous conservions nos échantillons de fromages à DLUO (pour faire des contre analyses éventuelles, pour avoir une "ressource" d'échantillons pour le client, pour nos tests de
vieillissement, pour nos réclamations clients...) et cela était suffisant car la DLUO est de l'ordre de 3-4 mois.
Par contre, pour des produits frais à DLC de courte vie (20j), nous conservons les échantillons à DLC+15j (test de vieillissement, réclamations clients...).
Voilà, en espérant que ça vous aide un peu,

qualiseb Tue, 25 Apr 2006 20:12:28 -0000

L'échantillothèque doit être garder à DLUO + temps de déclanchement d'une maladie, exemple, DLUO + 2 mois pour une listeriose, mais là je suis pas très sur, quelqu'un à d'autres connaissances ?

 

Marie LAUBACHER Mercredi 3, Mai 2006 21:51

J'aurais aime savoir si vous pouviez me fournir des renseignements en ce qui concerne la mise en place d'une courbe d'efficacite. Quels sont les parametres a prendre en compte?

Olivier CERF Jeudi 4, Mai 2006 9:42

La formule à appliquer est pour connaître la probabilité d’acceptation d’un lot en fonction de la proportion d’unités défectueuses dans le lot est :

Probabilité d’acceptation = C*p^c*(1-p)^(n-c)

Dans cette équation, le signe ^ signifie « élévation à la puissance » (ex. p^c se lit « p à la puissance c »), n est la taille de l’échantillon (le nombre d’unités prélevées), c le nombre maximal de prises d’essai non conformes (supérieures à la limite m du critère microbiologique), p la proportion d’unités défectueuses dans le lot, C le nombre de combinaisons de n objets pris c à la fois.



Marie LAUBACHER Jeudi 4, Mai 2006 13:12

Pour l'interpretation des resultats, il est necessaire de tracer une courbe d'efficacite, comment la construire, il faut egalement tenir compte de l'erreur d'estimation et de mesure. Comment se fait ensuite l'interpretation?

Constant Depièreux Jeudi 4, Mai 2006 21:36

Je viens de mettre à votre disposition sur yahoo (forum Hygiène, répertoire Echantillonnage) un petit fichier Excel sans prétention qui calcule une courbe d'efficacité (OC Curve).

Amplitude Jeudi 4, Mai 2006 23:40

Vous trouverez des éléments de réponses à :
http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/PAGES/assur3.html



Marie LAUBACHER Samedi 6, Mai 2006 11:17

le p que vous citez est le pourcentage de pièces défectueuses dans le lot, mais est-il fixé arbitrairement ou est-ce un résultat réel?
D'autre part, la probabilité cumulée pour tracer la courbe d'efficacité est donnée par la loi binomiale, c'est bien cela?
D'après vous, pour un plan d'échantillonnage sur des céréales et le tracé de la courbe d'efficacité, le choix de la loi binomiale est-il judicieux?

Constant Depièreux Samedi 6, Mai 2006 17:48

Le choix du plan d'échantillonnage est un problème complexe qui dépend des risques que vous voulez assumer en temps que producteur, des risques que votre client est prêt à accepter, de la performance de votre procédé et des caractéristiques que vous voulez contrôler.

Dans le cadre de votre question, il est donc impossible de vous répondre en fonction des données que vous fournissez.

Un exemple pour illustrer : si vous voulez contrôler le poids de 100 grains, vous pouvez travailler directement sur le poids en utilisant un plan d'échantllonnage par variable, ou en recodifiant vos pesées en poids acceptable/inacceptable à l'aide d'un plan par attributs. La loi binomiale sera d'usage dans le dernier cas, la loi normale dans le premier. Le plan par variable sera toujours plus intéressant (échantillon d'effectif plus petit pour une plus grande richesse de l'information, puisque vous travaillerez à la fois sur la position (la moyenne) et la dispersion (l'écart-type).

L'explication est simpliste dans le cas présent et ne traite pas de la problématique de plans doubles, séquentiels, chainés, à basculement, ...

 

Constant Depièreux Tue, 9 May 2006 10:17:08 +0200

Une version mise à jour du fichier Excel permettant la comparaison de deux courbes d'efficacité de type B (loi binomiale) est disponible à
l'adresse http://www.aqte-consulting.eu/spip.php?article10


Pascal Cahen Tue, 09 May 2006 11:32:22 +0200

En essayant d'utiliser la formule ci-dessous avec n=5, c=2 et diverses valeurs de p , soit la formule
pA= 10 * p^2 * (1-p)^3
j'obtiens une courbe en "cloche":
Pour p = 0 / 0,1 / 0,2 / 0,3 / 0,4 / 0,5 / 0,6 / 0,7 / 0,8 / 0,9 / 1
J'obtient respectivement:
proba d'Acceptation pA= 0 / 0,07 / 0,20 / 0,31 / 0,35 / 0,31 / 0,23 / 0,13 / 0,05 / 0,01 / 0

donc la probabilité d'accepter un lot sans défaut est nulle

Et la probabilité d'accepter un lot avec 10% de défaut et plus faible que pour un lot avec 40% (probabilité maximale)

Devant ce résultat fort étonnant, je m'interroge: est je commis une erreur d'interprétation de la formule, de paramétrage de mon tableur ?
Quelles sont les conditions pour utiliser cette formule ? (Par exemple p>0)
Merci par avance de vos réponses

Gilles TIXIER Tue, 09 May 2006 15:56:27 +0200

La courbe d¹efficacité d¹un plan d¹échantillonnage est une simulation qui donne (dans les conditions définies du plan : taille de l¹échantillon et nombre maximum de défectueux dans cet échantillon permettant d¹accepter le lot)) la probabilité d¹accepter le lot après contrôle en fonction du taux de défectueux réellement présent dans le lot (de 0% à 100% de défectueux, conduisant respectivement à 100% de probabilité à 0% d¹accepter le lot).

p est donc une hypothèse
Plus la pente de la courbe est forte, plus le plan est efficace, mais plus il est coûteux (taille d¹échantillon)

à rapprocher
. du NQA : taux maximum de défectueux tolérable dans un lot satisfaisant contractuellement défini entre client (besoin) et fournisseur (possibilité et coût),
. du taux réel de défectueux dans la production, nécessairement inférieur
ou égal au NQA (vérifier la faisabilité à partir d¹historiques)

loi binomiale ou loi normale : voir la réponse de Constant Depièreux.

 

Constant Depièreux Tue, 9 May 2006 16:00:18 +0200

Votre problème est simple : en fait vous devez cumuler tous les événements qui conduisent à l'acceptation de votre lot, soit 0, 1 ou 2 non conformités dans l'échantillon.

Attention néanmoins, Excel a un petit problème lorsqu'il doit traiter des taux de non conformes de 0 ...

 

Constant Depièreux Tue, 9 May 2006 16:16:41 +0200

Vous trouverez un fichier Excel illustrant votre problème dans le répertoire échantillonnage du groupe Yahoo Hygiène.

Olivier CERF Tue, 9 May 2006 17:08:22 +0200

Merci d’²avoir vérifié : c’²est la formule qui est fausse ’¥
Heureusement que d’²autres colistiers ont fourni des feuilles Excel où la bonne formule est utilisée !

laubacher marie Wed, 10 May 2006 07:35:53 +0200 (CEST)

une chose me parait bizarre:
pour un plan avec n=5 echantillons et c=2, la loi binomiale ne peut pas s'appliquer du fait que l'echantillon est <30, donc trop petit!!

D'autre part, pour un prelevement d'echantillon en vue d'analyses microbiologiques, le milieux doit etre desinfecte ainsi que le recipient. Mais comment (lieu et methode) proceder pour prelever 5 echantillons le plus representatifs possible du lot notamment dans un camion et pour de la farine?

Constant Depièreux Wed, 10 May 2006 21:17:08 +0200

La limitation de taille à laquelle vous faites allusion s'applique à l'approximation de la loi binomiale à l'aide d'une loi de Poisson (n > 30 et np < 5) et par la loi normale(n > 30, np > 5 et nq > 5).

Pour le camion et la farine, je laisserai la parole aux praticiens.

 

LHL Thu, 11 May 2006 08:54:09 +0200

En principe non, ce n'est pas une loi de Poisson, mais une loi de STUDENT.

Voir table de distri : http://rfv.insa-lyon.fr/~jolion/STAT/node144.html

Je n'ai plus la formule exacte
Mais j'ai un bout de feuille de calcul
Cordialement,

laubacher marie Thu, 11 May 2006 13:18:54 +0200 (CEST)

pour un produit determine (ici de la farine de ble), est-il necessaire d'etablir un plan dur la matiere premiere ET sur le produit fini ou l'un est-il plus interessant que l'autre?

 

Constant Depièreux Thu, 11 May 2006 18:45:34 +0200

Je suis désolé d'à nouveau intervenir mais on est occupé à tout mélanger.

Pour faire simple, on distingue des données discrètes (comptables, dénombrables encore appelées attributs) et des données continues (ou mesures ou variables).

Exemples : un nombre de défauts est un attribut, un poids, une longueur sont des variables.

Attention : une longueur recodifiée en bon/pas bon, n'est plus une variable, mais un attribut.

Pour décrire une distribution de probabilité pour un attribut donné, on utilise la loi binomiale.

Pour décrire une distribution de probabilité pour une mesure, on utilise la loi normale.

Le calcul de la loi binomiale faisant intervenir des factorielles, cela devient vite fastidieux et dépasse les capacités de calcul des calculettes ou autres ordinateurs.

Pour résoudre ce problème on utilise une propriété de la loi binomiale : au delà de certaines valeurs, la distribution binomiale tend soit vers une loi de Poisson, soit encore vers une loi normale (voir mon message précédent).

Tout autre chose maintenant :

Pour de petits échantillons de mesures (pas d'attribut) extraites d'une population de variance inconnue, on est amené à "corriger" la loi normale qui s'applique théoriquement en utilisant la loi de Student. La loi de Student est une loi de probabilité, faisant intervenir le quotient entre une variable suivant une loi normale centrée réduite et la racine carrée d'une variable distribuée suivant la loi du χ². On utilise la loi de Student pour calculer les intervalles de confiance sur la moyenne estimée d'une population de variance inconnues, soit encore pour comparer deux moyennes.

La question portant, sauf erreur de ma part, sur des dénombrements de population bactérienne, on est donc confronté à une variable discrete (une fraction de bactérie n'est pas viable par elle meme).
On peut donc dès lors appliquer la loi binomiale ou ses approximations par la loi de Poisson ou la loi normale.

J'attire cependant votre attention sur le fait que plus l'échantillon est petit, plus l'AQL et le LTPD du plan sont grands, c'est à dire pour faire une analogie que votre plan ressemble à un filet de pêche qui laisserait passer l'ensemble des poissons et mammifères marins, en n'attrapant de temps en temps que les baleines particulièrement grosses ...

Désolé, c'est simpliste à l'extrême, mais j'estimais nécessaire de recadrer le débat.

 

Gilles TIXIER Mon, 03 Jul 2006 22:09:32 +0200


Le 21/06/06 8:39, « laubacher marie » a écrit :

> Bonjour,
> je reviens sur un plan d'échantillonnage microbiologique à 2 ou 3 classes.
> Si on prend n=5 et c=2, la probabilité d'accepter un lot défectueux est
> importante. Or comment faire en limitant les couts pour améliorer cette
> efficacité (en dehors du fait évidemment qu'il faudrait plus d'échantillons à
> prélever!)?
> D'autre part, avez vous deja été confronté à prélever des échantillons de
> farine dans des Big Bag ou des sacs? Quel est votre protocole?
>
> D'avance merci


Bonjour,

je ne pense pas qu¹il faut mettre :
un plan d'échantillonnage microbiologique à 2 ou 3 classes, avec un échantillon du lot constitué par 5 prélèvements sur le même plan que : les plans de contrôle sur échantillon mis au point pour la production d¹objets manufacturés.

Dans ce dernier cas, on considère que le lot comporte des éléments non conformes et par le contrôle d¹un échantillon représentatif, on s¹assure que le taux d¹élément non conformes dans un lot réceptionné ne dépasse pas un taux maximal contractuellement défini (NQA).
Pour une bonne efficacité et un NQA à 1% il faut un échantillon de plusieurs centaines d¹objets !
C¹est une méthode mathématique basée sur la loi binomiale

Cette seconde approche, appliquée à votre contexte, voudrait dire que les objets sont des sacs dont certains sont non-conformes
Je ne pense pas que cette approche soit adaptée à votre contexte, mais je n¹ai pas d¹arguments en tête.
Il doit y avoir une méthode de prélèvement préconisée par la profession ?

--

Constant Depièreux Mon, 3 Jul 2006 22:40:23 +0200


Vous trouverez des éléments de réponse à vos interrogation à
l'adresse http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap8.pdf

et en particulier en page 9 : "Dans le cas du
plan à 3 classes, celui qui a été le plus souvent retenu au niveau français comme au niveau international est défini par n=5 et c=2. Il bénéficie d?une efficacité correcte. "



Marc Kieny Tue, 4 Jul 2006 07:49:19 +0200
,
Le document indiqué par Constant Depièreux est très intéressant (attention à saisir l'intégralité de l'URL sur une seule ligne):
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap8.pdf

Ce qui est aussi très intéressant, c'est de modifier cette adresse, en changeant par exemple le numéro du chapitre :
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap1.pdf

On découvre ainsi que le titre de ce document (composé au moins de n fichiers représentant n chapitres) est:
"Spécification technique n° B1-12-03 du 28 janvier 2003 applicable aux viandes hachées et aux préparations de viandes hachées d'animaux de boucherie".
Vu les débats sur la liste ces derniers temps, l'existence de ce document méritait d'être relevée.

Quant à trouver d'autres documents de ce type, l'exploration du site
http://www.finances.gouv.fr

ne permet pas d'accéder à un sous-répertoire

"/fonds_documentaire/" ni à ses sous-répertoires. C'est bien dommage, non ?
Est-ce contournable ? Comment C.Depièreux a-t-il trouvé le lien qu'il nous a indiqué ?

Constant Depièreux Tue, 4 Jul 2006 08:00:07 +0200

En fait, c'est toute la section suivante qui est digne d'intérêt :
http://www.finances.gouv.fr/themes/protection_conso/alimentation/index.htm.

Je l'ai trouvée tout simplement grâce à Google.

Toujours via google en utilisant le mot-clef 'gpem' : http://www.minefi.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/table.html

 

Pascal Cahen Tue, 04 Jul 2006 10:40:37 +0200

Il existe une norme pour échantillonage des grains, de la farine etc; le site de l'afnor est votre ami;

Quant à
> http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viandes/chap8.pdf et en particulier en page 9 : "Dans le cas du plan à 3 classes, celui qui a été le plus souvent retenu au niveau
français comme au niveau international est défini par n=5 et c=2. Il bénéficie d?une efficacité correcte. "

Que veux dire efficacité correcte ?

Si je ne me trompe pas en appliquant la loi binomiale avec n=5 et c=2, on à 90 % de chance d'accepter un lot avec 25% d'échantillons non conformes

Je reproduis quelques exemples donnés par JC Augustin à propos de "l'échantillonage adapté aux risques" lors du séminaire du CEPR du 25-4-06 :

- Plan par attribut à 2 classe, n=5, c=0, NQA=1% et alpha=5% : on a 60% de chance d'accepter un lot avec 10% d'échantillons contaminés

- échantillonnage pour validation d'un lot avec NQA=1%, alpha =5% : n=299, c=0

- un plan par mesurage avec n=2 est plus efficace qu'un plan par attribut avec n=10 et c=0 si moins de 25% d'unité non conformes dans le lot (efficacité identique ensuite)

Conclusion: en alimentaire, la validation d'un lot sur les seuls tests microbiologiques est une erreur; Les tests microbiologiques ont leur place dans la validation, la surveillance et la vérification du procédé, parmi d'autres outils

Gilles TIXIER Tue, 04 Jul 2006 18:21:41 +0200

la conclusion de Pascal COHEN :
³ en alimentaire, la validation d'un lot sur les seuls tests
microbiologiques est une erreur;
Les tests microbiologiques ont leur place dans la validation, la surveillance et la vérification du procédé, parmi d'autres outils²

explicite clairement ma ³gêne² de mettre en paralléle les tests microbiologiques et les plans de contrôle sur échantillon, (courbe d'efficacité) comme je l¹ai écrit dans mon précédent message.
Maintenant c¹est plus clair.

 

Corinne Holley Mercredi 27. Décembre 2006  18:57

To: hygiene@yahoogroupes.fr
Sent: Wednesday, December 27, 2006 12:22 PM
Subject: [hygiene] réglementation contrôle poids

je suis à la recherche d'un texte réglementaire qui détermine les méthodes et obligations de contrôle de poids notamment en cas de contrôle par échantillonnage (ex du sachet de salade). Y'a t'il un minimum d'échantillon à prélever?? Quel est le pourcentage de produit non conforme (selon quelles limites).

Vous trouverez ces informations dans les textes suivants : décret N°78/166du 31 janvier 1978 et son arrêté d'application (même date) et l'arrêté du 20 octobre 78 modifié.
Ces textes sont issus des directives 76/211/CEE et 78/891/CEE.
Bonnes fêtes à tous et bonne année 2007.

elodie PERRIER Jeudi 28. Décembre 2006  11:45

merci pour les infos,

En étant plus précise, je me demande quelle est la méthode pour déterminer la taille de l'échantillon à contrôler.
Ex: sur une palette de 250 sachets, combien je dois en contrôler??

 

 

Gilles TIXIER Jeudi 28. Décembre 2006  15:06

Pour 250 sachets, la réponse est dans les textes indiqués par Corinne HOLLEY

Mais ces textes ne concernent que les exigences à satisfaire en cas d¹inspection. (a posteriori)
les modalités de contrôles décrites ne sont pas des moyens de pilotage du remplissage des sachets de salade. (surveillance en cours)
Dans ce but, la taille de l¹échantillon est à négocier ente le coût du contrôle et la puissance de l¹information issue de ce contrôle.
Il faut alors faire appel à la méthode statistique ou aux courbes d¹efficacité données par des tables d¹échantillonnage (plusieurs normes existent à ce sujet).

--

fekete_d Vendredi 29. Décembre 2006  14:08

il me semble que quand la taille de l'échantillon est < à 100, tous les poids doivent être vérifié (moyennne et écartype)

ensuite la règlementation nous indique le nombre d'échantillon à vérifier. je crois que pour votre cas ; le nombre est de 30 prélèvements et un ecartype dans les alentours de 0,30

fekete_d Mardi 2. Janvier 2007  16:21

Ci dessous, un résumé de la réglementation sur les pesées:

Dans le cas de contrôle par échantillonnage(art lamy 170-40) Nous avons pour obligation de répondre aux 2 tests ci-dessous :

- le contrôle de la moyenne des poids

- le contrôle du nombre de défecteux dans l'échantillon

Critère d'acceptation du contrôle de la moyenne : (art lamy 170-45)

Pour les lots d'effectifs inférieur à 100, le contrôle s'effectue à 100% de 100 à 500 inclus, nb d'échantillons : 30: (acceptation Moyenne >= quantité nominale - 0,503 écart-type)
supérieur à 500, nb d'échantillons : 50 (acceptation Moyenne >= quantité nominale - 0,379 écart-type

Critère d'acceptation pour le contrôle du nombre de défectueux (art lamy 170-50)

lot <100: contrôle à 100%
lot de 100 à 500 : nb échantillons : 30 :
si le nombre de défectueux <= 1: lot accepté
si le nombre de défectueux est >= 3 : lot rejeté
si 1< nombre de défectueux <3, on reprélève 30 (donc 60 échantillons) et si nombre total de défectueux <5 lot accepté

lot de 501 à 3200 : nb échantillons : 50 :
si le nombre de défectueux <= 2: lot accepté
si le nombre de défectueux est >= 5 : lot rejeté
si 2< nombre de défectueux <5, on reprélève 50 (donc 100 échantillons) et si nombre total de défectueux <7 lot accepté

Critère d'acceptation du lot (art lamy 170-55)

Le lot est accepté si les résultats des 2 contrôles satisfont aux deux tests

Remarque importante :

Une spécificité trouvée dans l'article 170 70 précise que : lorsque le préemballeur remplit manuellement les emballages à l'aide d'un instrument de pesage à fonctionnement non automatique, il n'est pas requis de contrôle de la part du préemballeur autre que la vérification régulière du réglage et des performances de cet instrument de pesage. Par ailleurs, la balance doit être de précision II ou III et portant les marques de vérification. (Arr 20 oct 1978, art. 4).---

 

 

DIMANCHE 11 MARS 2007

CEPR - Interventions au format pdf de la journée du 25 avril 2006 :
http://www.cepr.tm.fr/fr/telechargements/index-telechargements-seminaire-25-04-2006.htm

Echantillonnage adapté aux risques
Jean-Christophe AUGUSTIN

 

MERCREDI 14 MARS 2007

UNIVERSITE DE LIEGE 15/09/06 Onzième Conférence de microbiologie des aliments Gand,
http://www.mdaoa.ulg.ac.be/000_conf_2006/FR/actes.htm

Au sommaire:
Règles et modalités des plans d'échantillonnage

 

Bertrand CARLIER Samedi 5. Mai 2007  19:15

lesterdaniel2003 a écrit :
>
>
> Bonjour,
>
> je suis un des correspondants de RQA en France dont une des
> spécialités est la gestion de crise, dont des formations.

en français
http://www.rqa-europe.com/pdf/RQA%20French%20Flyer%20230306%20vfinal.pdf

j'aime beaucoup ceci

http://www.rqa-europe.com/prcase.htm

je voudrais bien voir les résultats?

amicalement
Bertrand


Hubert BAZIN Lundi 7. Mai 2007  8:55

"j'aime beaucoup ceci
>
> http://www.rqa-europe.com/prcase.htm
>
> je voudrais bien voir les résultats?"

On est ici dans du travail de suivi "qualité" classique, mais c'est (à mon humble avis) totalement inefficace en matière de "sécurité".

cordialement
Hubert BAZIN

 

Bertrand CARLIER Lundi 7. Mai 2007  9:15

merci,

ayant pour habitude d'affirmer sur la base de faits, je souhaitais justement savoir si les faits étaient publiés...



Hubert BAZIN Lundi 7. Mai 2007  10:18

Toujours à mon humble avis, les données n'ont pas vocation à être publiées. La société en question va simplement prélever sur les linéaires des échantillons, puis va les comparer à un cahier des charges convenu avec le producteur. On pourra ainsi "mesurer" l'âge moyen des produits en linéaire, l'aspect des emballages, etc.

Lorsque je faisais de la R&D, j'ai eu l'occasion de travailler avec ce genre de sociétés, en particulier pour avoir une vision un peu objective des marchés export. Je n'aurais pas du tout apprécié que la société de service publie les infos concernant "mes" produits.

Mais il me semble évident que la recherche de contaminants ne peut pas passer par ce genre de sondages sur le linéaire. Non seulement ce serait trop tard (vs une "maîtrise" supposé du procédé), mais encore je ne crois pas que l'on puisse se placer dans l'hypothèse d'une distribution statistique du danger pour le consommateur. En effet, ça sous-entendrait l'hypothèse que l'on fabrique de temps à autre un produit défectueux, ET QUE SA MISE SUR LE MARCHÉ SERAIT INÉVITABLE. L'idée de la maîtrise du danger me semble au contraire de garantir que l'on ne pourra pas produire de défectueux...

en résumé : obtenir des infos de ce genre de suivi des produits ? Je ne parierai pas un centime là dessus... Un colistier qui aurait recours à cette société RQA, ou à SGS, ou autre pourrait-il nous éclairer ?

 

Bertrand CARLIER Lundi 7. Mai 2007  10:34

merci,

je partage votre analyse, cependant comment voulez vous que l'objectif
"l'on ne pourra pas produire de défectueux..."
puisse être obtenu avec des produits provenant de pays avec un système juridique avec des "trous " parfois gigantesques.

j'aimerai vraiment des explications de membres d'entreprises comme SGS ou RQA sur ce sujet .

Il ne faut pas oublier, pour répondre le lien fourni , il y a peu

hey found that no laws had been broken
issu de

But when Chinese officials investigated the role of Chinese companies in the Panama deaths, they found that no laws had been broken, according to an official of the nation’s drug enforcement agency. China’s drug regulation is “a black hole,” said one trader who has done business through CNSC Fortune Way, the Beijing-based broker that investigators
say was a crucial conduit for the Panama poison.

issu de

>From China to Panama, a Trail of Poisoned Medicine

http://www.nytimes.com/2007/05/06/world/americas/06poison.html?pagewanted=2&_r=2&th&emc=th

dit autrement, pour obtenir l'objectif indiqué , il faut, de mon point de vue, une base juridique minimale au niveau des pays intervenant dans la fabrication de produit alimentaire vu les modes d'organisation de la production alimentaire actuelle.

Hubert BAZIN Lundi 7. Mai 2007  11:30

j'espère ne pas tirer trop fort sur le fil de la discussion, mais ...

êtes-vous en train de suggérer que l'on fasse appel à des sociétés privées pour réaliser les prélèvements - puis les analyses afin d'avoir une photographie instantanée de l'état des lieux en matière de sécurité des aliments ? Pour ma part, je n'y suis pas opposé par principe, mais il m'avait semblé que la France et l'Union Européenne s'étaient dotées de
structures dont ça aurait pu être la mission... Pour ces entreprises privées, si la mise à disposition des résultats est dans le contrat, elles ne devraient avoir aucune objection.

En ce qui concerne le "no laws had been broken", c'est un problème qui me semble différent. Mais en effet le socle réglementaire commun est un minimum absolu. Et là, j'avais cru comprendre que les discussions de l'Uruguay Round, du GATT, de l'OMC avaient entre autres cet objectif (sans base de négociation, pas de négociation ?). Et qu'ils prenaient comme base de discussion les monographies du Codex.

Dit autrement, le système tel qu'il existe sur le papier devrait donner de bons résultats. En serait-il autrement dans la réalité ?

Bertrand CARLIER Lundi 7. Mai 2007  12:51

merci

pour ce point :

êtes-vous en train de suggérer que l'on fasse appel à des sociétés privées pour réaliser les prélèvements

il me semble qu' économiquement et scientifiquement , il serait pertinent que toutes les analyses prélevées et faites correctement, qu'elles soient issues du privé ou du public servent. Je ne comprend pas que ce l'IFS, par exemple, a à perdre , au contraire, de mon point de vue, le gain sera manifeste ?

pour l'autre point :

En ce qui concerne le "no laws had been broken", c'est un problème qui me semble différent. Mais en effet le socle réglementaire commun est un minimum
absolu. Et là, j'avais cru comprendre que les discussions de l'Uruguay Round, du GATT, de l'OMC avaient entre autres cet objectif (sans base de
négociation, pas de négociation ?). Et qu'ils prenaient comme base de discussion les monographies du Codex.

le principe d'une liste positive des produits autorisés dans l'alimentation de la fourche à la fourchette, devrait être mis en oeuvre. Pour toutes les opérations de négoce intervenant avec des pays n'ayant pas mis cela dans leur droit , des surcoûts de qualification, permettant de répondre aux questions, devraient être mis en oeuvre. C'est d'ailleurs un service à rendre à bien des pays que de leur permettre de mettre leur système juridique à niveau. C'est en tout cas comme cela que les vétérinaires ont mis en oeuvre l'abord des maladies légalement réputées contagieuses. Ce fonctionnement qui est souvent montré comme ayant prouvé son efficience se devrait d'être déployé sur d'autres sujets et notamment les engrais, les phytosanitaires, donc l'alimentation de la fourche à la fourchette...

Ce ne serait d'ailleurs que le respect du socle de la méthode HACCP.

Dit autrement lorsque SGS sait que la mélamine est utilisée en grand en Chine (open secret et * ),

comment faire un certificat ?

amicalement
Bertrand
ps: SUMMARY ENVIRONMENTAL IMPACT ASSESSMENT AND SUMMARY INITIAL ENVIRONMENTAL EXAMINATION FOR
ANHUI ENVIRONMENTAL IMPROVEMENT PROJECT IN PEOPLE’S REPUBLIC OF CHINA
June 1996

http://www.asiandevbank.org/Documents/Environment/Prc/prc-anhui-environmental.pdf

Mardi 5. Juin 2007 17:58

Food Guidance
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/foodguid/

Sampling guidance
These guidance documents on food standards and feedingstuffs sampling have been developed through the Sampling Co-ordination Working Group (SCWG) and has been endorsed by the Enforcement Liaision Group (ELG).

 

christ.thonier Mardi 10. Juillet 2007  15:42

Quel rapport y-at-il entre le NQA et le risque fournisseur ? Je n'arrive pas à visualiser le NQA sur la courbe d'efficactité d'un plan de contrôle aux attributs (par exemple : n=5 et c=0) ????
Quelle différence entre le plan n=5 , c=0 avec un NQA de 1% et n=5, c=0 avec un NQA de 6,5% ?
Voila la questionque je me pose.

 

Constant Depièreux Mardi 10. Juillet 2007 16:38

Quelques définitions utiles pour commencer :

* NQA = AQL et LQ = LTPD
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Niveau#Niveau_de_Qualit.C3.A9_Acceptable_.28NQA.29_et_Niveau_de_Qualit.C3.A9_Limite_.28QL.29

* Risque fournisseur/ risque consommateur
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Risque#Risque_du_fournisseur_et_risque_du_consommateur

* Courbe d'efficacité
http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Courbe#Courbe_d.27efficacit.C3.A9

Le NQA correspond à un choix que vous effectuez en fonction de la criticité de la non conformité que vous évaluez, donc du risque que vous voulez courir en mettant ce produit sur le marché. Il correspond donc à une convention que vous fixez.

Schématiquement, des plans (par exemple extraits de la MIL-STD-105D (ou ses dérivés)) ayant un même NQA ont tous (en théorie) un point d'intersection commun correspondant au NQA (enfin presque parce que l'on travaille avec des attributs, donc des variable discrètes et non continues) . Le NQA est donc un critère de regroupement des plans en
famille : le faisceau de plans passant par le NQA

Vous pouvez également avoir plusieurs NQA possibles sur une même courbe d'efficacité d'un plan d'échantillonnage (OC Curve), tous correspondant à des Qualités Limites différentes. En fait, selon les conventions que vous adoptez, tous les points de la courbe peuvent être des NQA et des LQ.

Il existe aussi des familles de plans regroupés par LTPD (voir http://www.shsu.edu/~mgt_ves/mgt481/lesson9/sld001.htm (Dodge/Romig - Dia 27). Les dias 28 et 29 de ce document sont particulièrement importantes.

Egalement intéressants :

* http://www.stats.uwo.ca/faculty/braun/ss316b/notes/acceptance/acc1.pdf


* http://www.cours.polymtl.ca/ind2501/NotesCours/Tables%20pour%20lots.pdf

* http://www.annales.org/gc/2003/gc71/bayart14-30.pdf



Gilles TIXIER Mardi 10. Juillet 2007  16:42

Bienvenue sur la liste

Le NQA est le taux maximum d¹éléments défectueux que le client accepte de recevoir dans l¹ensemble du lot livré

à partir d¹un NQA contractuellement défini et d¹une taille d¹échantillon (n) choisi ou proposé par une table, il en est déduit le nombre maximum d¹éléments défectueux dans l¹échantillon pour accepter le lot : c dans votre question ; A dans les tables c (ou A) est mathématiquement déduit du NQA et de n

Pour un plan d¹échantilonnage donné, quelque soit le NQA, le risque fournisseur est de l¹ordre de 1% à 5%, il correspond à la probabilité qu¹à le fournisseur de se voir refuser le lot suit au contrôle sur échantillon (nombre maximum d¹éléments défectueux > c (ou A), bien que le lot soit en réalité satisfaisant.
La courbe d¹efficacité propre à un plan d¹échantillonnage, est la probabilité p d¹accepter un lot en fonction du taux de défectueux dans ce lot.

le risque fournisseur est (1 ­ p) correspondant au NQA.

Le risque client (ne pas s¹apercevoir qu¹un lot n¹est pas conforme) dépend du taux de non-conforme dans le lot

c (ou A) est mathématiquement déduit du NQA et de n onc votre question ³Quelle différence entre le plan n=5 , c=0 avec un NQA de 1% et n=5, c=0 avec un NQA de 6,5% ?²
ne convient pas.

L¹efficacité d¹un plan avec n = 5 est extrêmement faible. Je ne pense pas qu¹il soit judicieux d¹utiliser cette méthode (issue de l¹industrie avec n = plusieurs centaines d¹éléments du temps où les NQA étaient de 1 à 5% (maintenant ils sont à zéro)) pour évaluer un plan à deux classes utilisé en contrôle microbio. Le contexte n¹est pas le même , l¹unité contrôlée (n) non plus.

Constant Depièreux Mardi 10. Juillet 2007  17:04

Nos deux réponses n'étant visiblement pas à l'unisson, je suggère que nous accordions nos violons avant d'induire les membres de la liste en erreur.

 

Gilles TIXIER Mardi 10. Juillet 2007  17:36


Elles seraient à l'unisson, si on s'expliquait avec un dessin c'est difficile par courriel.


Etienne Pierron Mercredi 11. Juillet 2007  13:29

Effectivement un plan n=5 c=0 n'a de véritable efficacité que pour les lots fortement défectueux (plus de 50%)
Voici un petit schéma qui permet de comparer l'efficacité de plusieurs plans d'échantillonnage
Les niveaux NQA de 1% et 6,5% ont été placés sur la courbe.

Pour compléter et éclaircir un peu les explications des derniers intervenants.

Salutations cordiales

DMV Etienne Pierron
IFIP
PIBS CP 70
56038 Vannes cedex
tel : 02 97 68 14 13

 

Constant Depièreux Mercredi 11. Juillet 2007  20:59


J'ai modifié la page

http://www.qualitionnaire.eu/index.php?title=Courbe

pour clarifier le débat


VENDREDI 20 JUILLET 2007


POLE TECHNOLOGIQUE AGRO-ALIMENTAIRE JUILLET 2007 PTAA - L'utilisation de la
méthode de Maîtrise Statistique des Procédés pour améliorer la qualité
http://www.ptaa.be/Newsletter11/NL11.htm

 

doyencindy Mardi 2. Octobre 2007 10:10

Je dois élaborer un planning d'analyse (avec des paramètres microbiologiques déjà définis) pour une cuisine de collectivité hospitalière. Les menus ont un roulement de 3 semaine avec une multitude de préparations différentes. Auriez vous un exemple de planning d'analyse ou des conseils relatifs à l'élaboration de celui-ci?



mélanie crenn Mardi 2. Octobre 2007 18:11

Pour m'aider à la réalisation de mon plan de contrôle (et donc d'échantillonnage) j'ai fait appel à un laboratoire d'analyses spécialisé dans l'alimentaire. La commerciale m'a donné quelques pistes (les principaux germes à rechercher selon les plats, ainsi que le règlement 2073/2005/CE). A partir de ces informations et de la liste des ingrédients des différents plats, j'ai établis la liste des micro-organismes à dénombrer.

Je vais procéder à une 1ère analyse de tous les produits. Si les résultats sont satisfaisants, je procéderai à une autre analyse de tous les plats dans 3 mois. Enfin, si les résultats sont bons, je passerai à une analyse de chaque produit tous les 6 mois (il s'agit de produits surgelés).

Toutefois votre secteur est particulier (population à risque) je suppose que le plan d'échantillonnage doit être renforcé!

En tout cas, bon courage et n'hésitez pas à contacter le laboratoire chargé de vos analyses afin qu'il vous conseille.



Lundi 15. Octobre 2007 11:36


October/November 2004
http://www.foodsafetymagazine.com/issueindex.asp?iss=10/1/2004&sub=sub1
- Successful Sampling, Part II: A Brief Primer on Biological Sampling

August/September 2004
http://www.foodsafetymagazine.com/issueindex.asp?iss=8/1/2004&sub=sub1
- Successful Sampling, Part I: Essential Approaches



DIMANCHE 21 OCTOBRE 2007

South African association for food science & technology
The International Commission on Microbiological Specifications for Foods
ICMSF Symposium: Current and Innovative Approaches to Microbiological Food
Safety Management. Diamond Auditorium CSIR - 17 October 2006 - in
association with SAAFoST
http://www.saafost.org.za/ICMSF/
Au sommaire:
Implications and Value of Sampling



MARDI 06 NOVEMBRE 2007

ROYAUME UNI

FSA 01/11/07 Sampling guidance - These guidance documents on food standards and feedingstuffs sampling have been developed through the Sampling
Co-ordination Working Group (SCWG) and has been endorsed by the Enforcement
Liaision Group (ELG).
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/foodguid/guidance/



Gilles TIXIER Mercredi 16. Janvier 2008 14:11

Le 16/01/08 11:11, « arnaud » <arnaud.colin> a écrit :

> Bonjour,

> Je me pose actuellement des questions sur la métrologie légale. Nous faisons des fruits surgelés (UVC en sachet). Nous ne voulons pas le e métrologique, mais en ce sui concerne le poids net, qu'elles sont les règles à respecter en terme de limite minimale, maximale et en terme de contrôle du poids.

> Arnaud COLIN



Bonjour,

Votre question est très claire, elle porte sur les exigences réglementaires en matière de poids des UVC.

Un aspect des réponses est apporté par les textes suivants :

- Décret N° 78-166 du 31 janvier 1978 (et ses modifications) relatif aux contrôle de certains préemballages

- Arrêté du 20 Octobre 1978 (et ses modifications) portant application du décret n° 78-166

Ces textes traitent de la façon dont la production peut-être contrôlée par les autorités. Marc KIENY <contact@emca.fr>, co-listier, pourra vous proposer les versions consolidées de ces textes.

L'autre partie de la réponse, à savoir comment s'y prendre pour concilier au mieux respect des exigences réglementaires et rendement de remplissage est apporté par la maîtrise statistique des procédés (ou SPC)

Quant à l'apposition de signe <e>, elle signifie pratiquement que vous attestez avoir satisfait aux exigences réglementaires. Son intérêt est contesté.



LABARBE" labarbe_emilie Jeudi 17. Janvier 2008 8:04

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Julien NOEL <nowel62230@...> a écrit :

> Une petite question concernant la métrologie.

> Combien d'échantillons doit on peser pour valider un lot entier de produit? Y a t-il des pourcentages existants?



Voici les ref des documents officiel sur le sujet:

- code de la consommation en ce qui concerne l'étiquetage des quantités nettes (art.R112-18 à R112-21).

- décret n°78/166 du 31 janvier 78 et ses arrêtés d'application (même date) modifiés en ce qui concerne les contrôles et les modalités d'étiquetage



Constant Depièreux Vendredi 7. Mars 2008 18:15

Pour info. Répond à une question ancienne sur la liste.

http://dsp-psd.pwgsc.gc.ca/Collection/A93-24-2001F.pdf



mareystephane Mardi 11. Mars 2008 8:00

Comment mettre un plan d'échantillonnage d'analyses microbiologiques pertinent sur des produits alimentaires frais ?

En fonction du risque microbio? Du type de consommation? Du volume?

Merci pour vos réponses.



Alexandra SCHIRTZ Mardi 11. Mars 2008 10:55

Moi pour établir de mon plan d'échantillonnage j'avais tenu compte des critères suivants :

les quantités.

le risque "microbiologique" du produit (nature: viande, pain c'est différent)

le process dans sa globalité (en effet, peut être avez vous des lignes où la contamination peut être plus importante que sur une autre pour diverses raisons: moins automatisée, système de nettoyage différent...)

le cahier des charges des produits qui le composent

l'utilisation attendue du porduit.

L'étude HACCP si elle est détaillée est déjà une bonne base pour établir la base du plan.



MERCREDI 19 MARS 2008

CODEX 19/03/08 Nouveautés:
http://www.codexalimentarius.net/web/archives.jsp?year=08
ALINORM 08/31/23 Comité du Codex sur les méthodes d'analyse et d'échantillonnage Session 29




jluighui Jueves, 02 de Octubre de 2008 2:57


Nous recevons des flacons et bouchons pour des colorants. Étant donné que nous avons eu des problèmes de NC (les cotes étaient trop petites générant des problèmes d'étanchéité des flacons), nous avons mis en place des contrôles à réception avec un gabarit qui permet de dire si les bouchons et flacons sont conformes. Cependant, sur combien de bouchons et de flacons doit on faire les contrôles et quel est le % d'acceptation?



Anne-Laure Rivallin Jeudi 9. Octobre 2008 15:00

Pour le contrôle à réception des articles de conditionnement, vous pouvez vous reporter à la norme Iso 2859.

En fonction de la taille du lot et du niveau de gravité (critique, mineur, majeur), la norme décrit la taille de l'échantillon à prélever et le nombre de pièces acceptées/ refusées.

Normalement, la description des défauts et leur classification doit être convenue avec le fournisseur.

De toutes façons, un défaut fonctionnel tel que le dimensionnel non conforme est critique.

Attention aussi à la manipulation des calibres: vérifiez qu'ils restent en bon état (pas de choc) et que la côte "entre" est libre dans son logement.

Si ils sont utilisés en forçant, vous n'avez plus de contrôle.



MARDI 06 JANVIER 2009

INSTITUT DE L ELEVAGE 29/12/08 Analyses microbiologiques : Quels plans d’échantillonnage ? Pour quels objectifs ?
http://www.inst-elevage.asso.fr/html7/article.php3?id_article=439


Nicolas MILOWSKI Dimanche 11. Janvier 2009 18:20

Je désire affiner notre plan de contrôle échantillonage sur les MPA.

Aussi quelles en est la réglementation, quelle taille de population faut il prendre, quelle formule : par exemple sur des crevettes que l'on reçoit en vrac.



Gilles TIXIER Dimanche 11. Janvier 2009 19:23

S¹il ne s¹agit pas de contrôle bactériologique, mais de recherche d¹élément non conformes (crevette, ou paquet)

Et si dans ce cas il n¹existe pas de préconisation dans un guide de la profession ou de textes réglementaire fixant l¹échantillon,

Alors, il vous faut choisir vous-même votre plan d¹échantillonnage,

Par exemple, à partir des tables de la norme ISO 2859-1 de contrôle par attribut

Le compromis à faire portera sur la taille de l¹échantillon (coût du contrôle) et l¹efficacité du plan à détecter un lot non-conforme à partir de cet échantillon.



loujak2000 mardi 24 mars 2009 13:06

Bojour je suis stagiaire dans une industrie de salaison, et on voudrait faire des analyses microbiologique sur nos saucissons, sachant qu'on a 300 à 400 saucissons, combien d'échantillons doit-on prendre pour que nos annalyses soient représentative de notre population?

merci



Constant Depièreux Mardi 24. Mars 2009 18:57

L’effectif de l’échantillon est INDEPENDANT de la taille du lot.

Néanmoins, certains textes de références ou normes dont le MIL-STD-105x (ou ses équivalents ANSI ou ISO), proposent des regroupements de plan de ontrôle en fonction de la taille du lot.



Georges Opdebeeck Mardi 24. Mars 2009 20:55

Il existe un nombre important de normes qui définissent la taille de l’échantillon dans la cadre d’analyses par attributs ou mesurages.

Entre autres celle-ci : ISO 2859-5:2005 Juin 2005 Règles d'échantillonnage pour les contrôles par attributs - Partie 5 : systèmes de plans d'échantillonnage progressif pour le contrôle lot par lot, indexés d'après la limite d'acceptation de qualité (LAQ)

La taille de l’échantillon, pour un lot considéré, est variable en fonction du NQA attendu.

En agro-alimentaire, ces normes sont difficilement applicables pour des raisons économiques, le contrôle étant destructif d’une part et le prix des analyses microbio généralement élevé.

Il faut donc s’en tenir aux exigences réglementaires, lorsqu’elles existent, et surtout mettre en œuvre un PMS où le plan d’analyse sera essentiellement un outil de validation de la maîtrise du processus et non un outil de libération du produit conforme.



Pascal Rudeaux Mardi 24. Mars 2009  23:11

Dans le monde de la microbiologie, lorsqu'il n'y a pas dans le process une étape de destruction de la flore (stérilisation par exemple), il n'existe aucun plan d'echantillonage fiable qui permette d'assurer le controle d'un lot ou être représentatif de celui la (sauf celui à 100%).

le produit étant sujet a variations multifactorielles comme la recontamination d'une partie du lot (ou un seul élément composant ce lot) ou d'un des composés du lot (un morceau d'un cochon).



Cathy Dupond Vendredi 1. Mai 2009 1:39


Quelqu'un pourrait-il me dire si dans la phrase suivante, il s'agit de faire un plan d'échantillonnage ou un sondage par échantillonnage ou bien autre chose :

"Development of statistically sound sampling program for raw materials and finished goods".

Merci d'avance.



O. Cerf Vendredi 1. Mai 2009 11:22

"Développement d'un programme d'échantillonnage statistique sans défaut". On peut changer l'ordre des mots, mais le message est simplement que l'échantillonnage doit respecter les bonnes pratiques de statistiques.



intissar2000 Jeudi 17. Décembre 2009 23:51

kader de l'algerie , ingenieur agro alimentaire , cherche livre "controle qualité des produits alimentaires/échantillonage " de la FAO merci d'avance amicalement



kabre edit patric Vendredi 18. Décembre 2009 9:22

Bonjour Kader

Tu peux rechercher et télécharger gratuitement La NIM 31 de la FAO qui traite de l'echantillonnage;



Hubert BAZIN Vendredi 18. Décembre 2009 10:55

en tapant (sans les guillemets) "site:fao.org échantillonnage" dans Google on récupère de nombreux liens

dont celui-ci http://www.fao.org/docrep/X5684F/x5684f03.htm#TopOfPage

mais aussi http://www.fao.org/docrep/t0867f/t0867f0g.htm

et encore http://www.fao.org/docrep/T0867F/t0867f0h.htm

mais point de "NIM 31". Pourriez-vous nous envoyer le lien ? Merci d'avance



Gilles TIXIER Lundi 19. Avril 2010 15:20

Le 13/04/10 11:18, « Khalid Khalid » a écrit :

Bonjour,

Je reviens vers vous pour m'orienter à résoudre cette problématique:

Est ce que les grossistes sont concernés par le plan d'échantillonnage, sachant qu'ils n'assurent que la distribution des denrées alimentaires?

Le plan d'échantillonnage est une perte pour eux puisqu'il demande des quantités significatives et que chaque échantillon ouvert doit être détruit (ex. sac de 25 Kg de farine)



Un grossiste, même s’il n’effectue aucune transformation sur le produit (pur négoce) devient propriétaire et responsable du produit qui transite dans son établissement et donc il est tenu responsable de la qualité (conformité aux différences exigences) des produits qu’il fournit.

Comment peut-il s’assurer de la qualité du produit :

. par des contrôles en interne, forcément sur échantillon, mais un simple contrôle qualité ne peut pas garantir à lui seul la conformité . L’échantillon doit être représentatif, mais si le lot est hétérogène (un silo de produit solide, un contaminant localisé en poche et non dilué, ...), le prélèvement sera délicat.

. sur la base d’un certificat de conformité du fournisseur, qui s’appuie sur ses propres contrôles non seulement du produit, mais des conditions de production (maîtrise du processus). Une validation de ce système est nécessaire.

. en complément, par exemple, si l’on travaille pour le médicament, l’application vérifiée des Bonnes Pratiques de Fabrication par le fabricant de matières premières.

Cordialement

--

Gilles TIXIER – Amplitude - Consultant Qualité & Hygiène (HACCP), en région PACA

Adél : amplitude@wanadoo.fr

Membre du réseau CASE : <http://www.reseau-case.com/gti/amplitude/ >



FNLS Mardi 20. Avril 2010 10:16

C'est le responsable de la mise sur le marché qui fournit au consommateur les informations utiles qui lui permettent d'évaluer les risques inhérents à un produit pendant sa durée d'utilisation normale ou raisonnablement prévisible et de s'en prémunir, lorsque ces risques ne sont pas immédiatement perceptibles par le consommateur sans un avertissement adéquat. (Art. L. 221-1-2. du Code de la consommation);

C'est celui qui vend au grossiste qui est responsable de ses produits, pas le grossiste.



Gilles TIXIER Mardi 20. Avril 2010 13:52

En effet, je me suis trompé s’il s’agit de pur négoce. Le responsable du produit est celui dont le nom est sur l’emballage.

mais si le produit risque de subir une altération le temps de son passage chez le grossiste (contamination, rupture de la chaîne du froid pour un produit périssable), le grossiste a lui aussi une part de responsabilité. (il y avait un AM sur les entreposages). n’est-ce pas ?



FNLS Mercredi 21. Avril 2010 9:48

Vous avez raison, en effet indépendamment de la première mise sur le marché, chaque maillon de la chaîne de distribution a la responsabilité de la bonne conservation des produits qu'il vend ou revend.



MARDI 18 MAI 2010

AFSCA - Avis du Comité scientifique 
- Avis 16-2010 (PDF) : Evaluation du plan sectoriel d’échantillonnage BELGAPOM.
http://www.afsca.be/comitescientifique/avis/_documents/AVIS16-2010_FR_DOSSIER2010-01.pdf





Gilles TIXIER Mercredi 16. Juin 2010 11:26



Le 14/06/10 10:54, « Nada Elamir » a écrit :

Bonjour tous les membres

j'ai besoin d'établir un plan d'échantillonnage pour nos crème dessert ,pouvez vous m'aider dans ce sens

combien me faut d'échantillon par palette ou par machine,comment déterminer ce nombre! y a t' il de réglementation dans ce cadre

également pour test de stabiliser un étuvage à 37°C sera suffisant pour 3 jours ou je doit étuver également à 55°C ,quel est le nombre des pot que je doit étuver!!!!

perdu ,je souhaite sur les bonnes portes pour vos aides suggestions et éclarcissement

Bonjour,

Je ne sais pas s’il y a des exigences réglementaires sur la taille de l’échantillon à contrôler après étuvage

Par contre,

si ce contrôle porte sur l’absence de contamination dans les pots de crème

je vois deux situation de contamination :

. Soit il s’agit d’une contamination générale de tous les pots (dysfonctionnement du traitement thermique, ...). Dans ce cas le nombre de pots à contrôler sera faible, puisque tous seront probablement contaminés.

Soit il s’agit d’une contamination d’une partie de la production (un mauvais scellage, quelques emballages contaminés, ...) et là la taille de l’échantillon pour juger de la conformité du lot sera d’autant plus grande que le taux de pots défectueux sera faible (vous exigez un niveau de qualité très élevé, j’imagine, soit un NQA inférieur à 1/1000). pour bien vous répondre, il faudrait connaître le taux de pots défectueux habituellement rencontré. Une contamination est elle visible (gonflement) après étuvage, sans détruire le pot (pour contrôler le pH). Est-il en ce cas, possible d’étuver tout le lot pour connaître le taux de défectueux ?



Mais de toute façon, le contrôle de conformité sur échantillon ne paut en rien garantir la conformité du lot quand s’exige un haut taux de conformité. Il ne devrait être là que pour confirmer la conformité du lot. La vraie solution est la maîtrise du processus. Analyser les cause de contamination (étude a posteriori) et mettre en place des mesures correctives, analyser les situations indésirables (étude a priori) et mettre en place des mesures préventives.



belfqir.samira Lundi 27. Février 2012 12:30

je suis appui analytique dans un laboratoire d'une laiterie et je dois valider chaque méthode de dosage des différents constituants(protéine...)dans les produits laitiers ;de manière à obtenir des résultats fiables de point de vue répétabilité et reproductibilité .Dans ce cadre je trouve de différentes définition de reproductibilité et répétabilité .est ce que quelqu'un peut me renseigner dans ce coté .



Gilles TIXIER Jeudi 1. Mars 2012 17:17

Concrètement, pour évaluer la répétabilité d'une méthode d'analyse, vous procédez à plusieurs titrages (l'idéal serait 30, mais au moins 5) de la même solution de protéine, avec les mêmes réactifs, la même personne, les mêmes appareils, dans un laps de temps court, autrement dit en supprimant toutes les sources de variabilité pour ne garder que le facteur méthode. Vous déterminez ainsi la variabilité incompressible, due à la seule méthode.

En analysant ces données avec l'incontournable tableur, vous en déduirez un écart-type (un indicateur de variabilité). Vous exprimez la précision propre à la méthode en donnant comme intervalle + et moins 2 écarts-type (on a 95% de chance que la vraie valeur soit dans cet intervalle)

Vous pouvez également exprimer l'incertitude de mesure avec le coefficient de variation : CV % = écart-type / valeur moyenne. Il est utile de procéder ainsi pour environ 3 concentrations différentes de protéine, pour définir si l'écart-type croît avec la concentration. Auquel cas, l'expression de l'incertitude avec le CV est justifiée.

La reproductibilité caractérise la variabilité des dosages dans des conditions réelles et pratiques. Toujours avec la même méthode (si possible normalisée), mais comme dans la vraie vie, en répétant le dosage de la même solution à des jours différents, éventuellement avec des réactifs différents et par des opérateurs différents. La suite est la même.

Il est possible, mais en utilisant une méthode statistique adaptée, d'évaluer, dans la reproductibilité calculée, la part de la répétabilité, celle de l'effet jour, et celles des autres facteurs mis en Å“uvre (opérateur, appareil, réactif, ...). Il est alors possible d'identifier le ou les facteurs qui rajouteraient le plus de variabilité pour tenter de réduire leur influence.

Dans le contexte du contrôleserant à prendre des décisions sur le produit analysé, seule la reproductibilité est à prendre en compte pour juger de l'aptitude du labo de contrôle à porter un jugement sur un lot de production, par exemple.

Cette démarche est indispensable pour un labo de contrôle quand il est amené à décider de la conformité ou non d'un lot. De quel droit décide-t-il si un lot est conforme ou pas ? Quelle est la valeur de ce jugement si la méthode s'avère imprécise ? Faut-il qu'il décide sur la moyenne de plusieurs dosages ou un seul suffit-il ?

Enfin vous avez parlé de validation de méthode de dosage.

Les éléments de réponse sont dans la norme NF V 03-110 (révisée en Mai 2010... ) - Analyse des produits agricoles et alimentaires – Protocole de caractérisation en vue de la validation d'une méthode d'analyse quantitative par construction du profil d'exactitude - Une application sur l'incontournable tableur a été crée par Max FEINBERG, de l'INRA de Paris et généreusement mis en ligne à : <http://www.paris.inra.fr/metarisk/content/download/3296/37411/version/1/file/NF+V03_110+%28F%29+ver+100111+XL+2007.xlsx


Constant Depièreux Jeudi 1. Mars 2012 17:56

Au risque de décevoir Mr. Tixier, il est préférable de se référer aux textes pour éviter les approximations :

Votre point de départ devrait être la norme ISO 5725-1:1997. A défaut, les documents suivants peuvent être consultés:

http://www.lne.fr/publications/actes_11e_congres_metrologie/81.pdf

http://www.oiv.int/oiv/files/6%20-%20Domaines%20scientifiques/6%20-%204%20Methodes%20d%20analyses/6-4-3/FR/OIV-MA-AS1-12.pdf

 

ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

Fin du document

Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche

Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE

Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE