ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : La gestion de la documentation en matière d'assurance qualité
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MURCIER cindy mardi 1 octobre 2002 09:53
Un point de la norme nous pose problème : comment
identifier et maîtriser les documents extérieurs??
Si
nous codifions tous les documents qui rentrent dans l'entreprise
comme notre système doc, ceci est trés contraignant et
quasiment impossible ( trop lourd à gérer).
Si
quelqu'un peut m'éclairer sur ce point, je souhaite volontier
m'appuyer sur un model réaliste.
Merci de me répondre.
Christian Giraud mardi 1 octobre 2002 12:21
Un point important le mot identifier ne signifie pas donner une
reference et encore moins codifier, identifier signifie que l'on doit
savoir lesquels ils sont, et l'ISO vous demande de specifier la facon
dont vous vous y prenez.
Il en va de meme pour la maitrise, une
regle de classement, diffusion, retrait, ... est suffisante.
magali Cabus mardi 1 octobre 2002 14:34
Je ne travaille pas sur l'Iso 9000 version 2000, mais sur l'ISO
17025. En ce qui concerne la gestion des documents externes, tels que
les normes, les documents fournisseurs... Je n'ai pas changé
leurs identifications. Une norme a un numéro et pour moi c'est
son "identifiant" au sein de notre système. Lorsque
nous faisons références à ces documents dans
notre système qualité, nous nous servons de ces
identifiants.
Après, le plus compliqué est la
gestion des ces documents. Il faut savoir qui est en possession de
quel document et dans quelle version. Une liste suffit. Après
à vous de jouer pour faire votre veille réglementaire,
normative... Pour être sûre que les documents utilisés
sont bien ceux correspondants à la dernière version et
qu'ils sont applicables.
Cordialement,
Olivier Boutou mardi 1 octobre 2002 15:25
Il est inutile de référencer tous les documents
extérieurs. Vous pouvez tenir à jour une liste des
documents extérieurs à jour applicables dans votre
système de management de la qualité :
Parmi les
exemples de documents à gérer :
- documents
normatifs et réglementaires (norme ISO, directive CEE,
décrets...)
- guide de bonnes pratiques,
- cahiers des
charges clients,
- liste des fiches techniques des produits
utilisés,
- contrats avec les fournisseurs (maintenance,
étalonnage, production, transport...)
L'important dans
cette liste est de retrouver le titre du document et la date de ce
document que vous appliquez.
Vous pouvez également
disposer d'une procédure de gestion des documents d'origine
externe qui traite notamment de la veille normative et
réglementaire.
NB : Les enregistrements d'origine
externes (rapport d'étalonnage, résultats d'analyse,
attestation de formation...) peuvent être gérés
dans votre liste
des enregistrements relatifs à la qualité.
Roger GAURAND mardi 1 octobre 2002 15:39
Merci pour votre message qui intéressant et réaliste. J'aimerais savoir si pour les dos externes vous engloblé les revues d'information, les fiches machine, les fiches sécurité, les courriers clients...
Christian Giraud mardi 1 octobre 2002 16:04
Il faut mettre dans une gestion de document externe que les
documents qui touchent votre systeme de management de la qualite, et
pas les autres.
Pour ceux que vous evoquez il n'y a que vous qui
puissiez le dire, nous n'avons pas suffisamment d'information pour
statuer uniquement avec votre mail.
Cependant,
Les revues
d'information : tout depent le sujet et de l'impact sur votre
process
les fiches machines : si ces machines sont sur votre
process et surtout si celui-ci est critique alors bien sur: oui
les
fiches securite : meme reponse
les courriers clients : ils
peuvent meme etre des enregistrements relatifs a la
qualite
Christian Giraud
HLB Orfis
149 boulevard
Stalingrad
69100 VILLEURBANNE
tel : 04 72 69 38 88
fax :
04 78 93 61 91
Michel Dupres mardi 1 octobre 2002 20:27
Vos documents "externes" relèvent peut-être
de plusieurs catégories :
1° des documents de
"relation" avec l'extérieur : commandes,
réclamations, etc. Pour ça nous avons tout simplement
des procédures qui décrivent comment on les traite
(réception, numérisation [ou pas si par exemple revues
ou envoi "épais"], transmission au collaborateur
concerné, suivi de la réponse apporté,...). Tous
ces documents ne sont pas (heureusement... plus de 400 lettres/jour
:-))) indexés dans le manuel qualité mais celui-ci
décrit parfaitement comment on procède à toutes
les étapes pour les identifier, les faire suivre entre nous,
les traiter, y répondre, et comment nous nous assurons que
nous n'en avons pas d'oublié quelque part.
2° des
documents qu'il vous faut vous "approprier" : par exemple
des CC, des fiches d'utilisation d'appareil ou produits. Pour ce type
de documents nous les référençons directement
dans le système qualité (documentation indexé
selon la même méthodologie que le reste du manuel,
parfois en document "seul" ou "brut", parfois en
annexe de procédure ou de fiche, donc toujours une
renumérotation à notre "sauce" sachant qu'en
pratique ça peut ne revenir qu'à rajouter une "page
de garde" (informatiquement on parle de "masque") avec
toutes les infos nécessaires à notre MQ). Gestion des
versions ou révisions de manière identique aux autres
procédures (archivage, destruction,...). En pratique, nous
nous arrangeons pour avoir une version électronique de tout
document destiné à être intégré
dans le MQ.
Après il existe des revues, des docs
d'intérêt "général", bref, sans
conséquence immédiate pour le travail. Tout ça
ça va dans les "bibliothèques" selon les
compétences et centres d'intérêts des uns et des
autres. Mais là on ne l'inclus pas dans le champ couvert par
l'AQ.
Comme vous pouvez le remarquer quasiment tous les
documents passent par le 1° dont effectivement une [infime]
partie se retrouve ensuite dans le 2°.
En ce qui concerne
le problème de la diffusion des versions, l'ensemble du manuel
qualité est sur informatique et les éventuels documents
papiers sont systématiquement numérisés.
L'avantage est l'assurance de la disponibilité à tous
les postes des dernières versions des procédures (bases
Lotus Notes). La consigne est de se référer aux
informations de la base. L'avantage est qu'il n'est pas nécessaire
de formaliser des tas de réunions pour des mises à jour
mineures de procédures. Si besoin, nous nous informons par
"mémo" des corrections apportées à une
procédure. C'est l'utilisation de l'informatique qui a
d'ailleurs contraint au "sur-référencement"
avec le système d'indexation interne.
Cordialement,
Michel
Dupres.
Constant Depièreux mercredi 2 octobre 2002 05:50
La première chose à faire à mes yeux consiste
à consulter votre organisme de certification (et non le
consultant qui a souvent tendance à faire de la surenchère),
à leur exposer votre problème et à écouter
leur vision des choses.
La norme demande de maîtriser
vos processus, c'est-à-dire de faire la démonstration
que vous les pilotez et non l'inverse. Cela revient à dire que
vous en avez inventorié les principales classes de documents
dans votre entreprise, identifié les risques associés
et posé en conséquence une décision de
management appropriée. En clair, vous pouvez décider,
sur une base documentée, que telles ou telles classes de
documents - internes ou externes - ne présentent aucun risque
pour une gestion saine de votre entreprise et de vos relations avec
vos clients et qu'en conséquence vous ne les gérez pas
de manière stricte. Cette approche vous permettra de vous
concentrer sur ce qui est critique et vous évitera de diluer
vos efforts sur des aspects triviaux de votre business. Il est
beaucoup plus important de bien réaliser les 'important few'
que de s'épuiser à essayer de maîtriser les
'trivial many'.
Amplitude mercredi 27 novembre 2002 23:32
Je vous signale la sortie de l'ouvrage de deux collègues
dont j'apprécie l'approche de la Qualité : Dominique
THIBAUDON et André CHARDONNET
Le guide du PDCA de
Deming
Progrès continu et management
368 pages 45,00
EUR
ISBN: 2-7081-2839-6
Descriptif de l'ouvrage
plus deux chapitres en ligne
:
http://www.editions-organisation.com/php.management/Ouvrages/9782708128392.php3
"ngilbert2002 < Mercredi 16, Avril 2003 18:00
Les
durées de conservation des archives en entreprise (pas
seulement les dossiers relatifs à l'hygiène, mais bien
l'ensemble des documents produits et recus par une entreprises au
cours de son fonctionnement) est traité en détail dans
un ouvrage qui fait référence, édité par
l'Association des archivistes français :
Les Archives
dans l'entreprise, guide des durées de conservation,
Paris,
Association des archivistes français, 1997.
Rédigé
par des archivistes d'entreprise, cet ouvrage fait le point de toutes
les mesures éparpillées dans la législation
française
et qui peuvent se traduire par une conservation de documents
d'archives. Une nouvelle version est en cours d'élaboration :
je vous conseille donc de prendre contact avec la Section des
archives économiques et d'entreprise de l'association pour
plus d'information (Contact : Henri ZUBER, 01 44 68 21 01,
henri.zuber@ratp.fr).
Pour
plus de renseignements :
AAF, 9 rue Montcalm, 75018 Paris
Tel.
: 01 46 06 39 44 - Télécopie : 01 46 06 39 52
Mél
: secretariat@archivistes.org
Site
: http://www.archivistes.org
Nadine
ROUAYROUX, conservateur
Archives départementales de La
Réunion
4, rue Marcel Pagnol
97490 Champ Fleuri
Sainte-Clotilde
Tel : 02 62 94 04 14
fax : 02 62 94 04 21
mél
: archives@cg974.fr
MORVANT Pierre-Nicolas mercredi 16 avril 2003 09:29
Je travaille actuellement sur la création d'un système
de management environnemental. Il faut que je détermine
combien de temps on doit archiver des documents.
Quelqu'en
aurait-il une idée de la durée de conservation des
documents légaux au sein d'une entreprise???
aarmail mercredi 16 avril 2003 11:53
Je m'étais adressée auprès
de la DSV et DGCCRF. Il n'y a pas forcément de réglementation
pour tout mais ces instances connaissent plus les durées dont
elles ont besoin pour se "couvrir" ou autre.
Cela dépend
aussi de la nature du produit avec lequel vous travaillez.En congelé,
nous avons du 18 mois de DLC, nous conservons donc les archives
(documents d'enregistrement, par exple) beaucoup plus longtemps que
pour les produits de 21 j de DLC.
Votre service adm et financier a
probablement des indications sur les doc "légaux".
Gabrielle BARMA jeudi 17 avril 2003 09:04
Voici la liste qui m'a été donné
par comptables :
Tout ce qui peut etre controllé lors d'un
controle des impots, 3 ans plus celui en cours
Tout ce qui
concerne les salariés : toujours
Tout ce qui concerne la
banque : 10 ans
Assurances : 10 ans après résiliation
Comme
vous voyez, il faut trouver de la place pour les archives !!!
Quentin ROBERT jeudi 17 avril 2003 09:41
Pour Info. il existe des solutions d'archivage informatique via le
scan du document en question, avec la possibilité de codifié
chaque type de documents, de les classer par date de création
et même par service si cela vous plaît... Ce système
permet aussi, via une interface informatique, de pouvoir récuperer
"relativement" facilement n'importe quel document scanné
si
on en a besoin... dans la mesure où la codification du
document a été correctement rentrée....
aarmail jeudi 17 avril 2003 10:01
Effectivement faut trouver de la place pour
les archives. Surtout si la comptabilité se croit prioritaire
p/r à vous.
En environnement ou Q, ce qui est relatif au
salarié nous passe un peu au dessus de la tête (surtout
si on confie à l'administratif la charge des doc de
formation). En espérant ne pas en avoir besoin, il ne faut
tout de même pas négliger les assurances, bien
sûr.
L'esprit des lois "à l'européenne"
tend à responsabiliser les entreprises.
Reste à
elles de prouver qu'elles ont les mesures et résultats
nécessaires.
Si vous sous traitez analyses, voir le temps
d'archivage de votre labo pour ne pas surcharger vos archives....
Et
évidemment, l'interet d'avoir des mesures pertinentes (justes
nécessaires) pour alléger votre système. Et là,
c'est un autre débat
Courage et chance
Emmanuel Varrin jeudi 17 avril 2003 18:26
difficile d'être exhaustif...
Fiche médicale
individuelle => R. 241-57 => Jusqu'au décès
de l'intéressé
Fiche médicale
d'entreprise => R. 241-58 => 10 ans (conseillé)
Dossier
médical individuel => R. 241-56 => Jusqu'au décès
de l'intéressé
Registre des accidents du travail
bénins (dans les entreprises autorisées)
=> CSS,
art. L. 441-4 => Envoyé à la CRAM à
la fin de chaque année civile
=> Photocopie du registre
: 10 ans
Registre des observations et mises en demeure de
l'inspection du travail
(art L620-6) cdT: 5 ans
Registre
des mises en demeure faites par l'inspecteur du travail en cas
d'infraction aux règles d'hygiène et de sécurité
L. 620-4 => 10 ans (dans l'intérêt de l'entreprise,
réglementairement 5)
Registre des avis du CHSCT sur les
dangers graves et imminents (R. 236-9) :
3 ans réglementairement
/10 ans (par intérêt pour l'entreprise)
Rapport
annuel de bilan de la situation générale de l'hygiène,
de la sécurité et des conditions de travail
L. 236-4 => 10 ans
Programme annuel de prévention
des risques professionnels et d'amélioration des conditions de
travail
L. 236-4 => 10 ans
Procès-verbaux
des réunions des CHSCT R. 236-11 => 10 ans
Dossier
de maintenance des lieux de travail => R. 232-1-11 / Pendant
toute la durée d'occupation des lieux de travail
Équipements
de travail et moyens de protection => Déclaration de
conformité CE / R. 233-73 => Pendant toute la durée
d'utilisation de l'équipement
Documents permettant de
comptabiliser les heures de travail effectuées par chaque
salarié => L. 611-9 => 1 an (réglementairement)
10 ans (par intérêt pour l'entreprise)
Représentants du personnel / Registre des observations
des délégués du personnel / L. 424-5 => 3 ans
/ 10 ans
Documents relatifs au contrôle de la durée
du travail dans les transports routiers (Arr. 11 févr. 1971,
art. 11) => 2 ans à partir du moment où ils
ont cessé d'être utilisés / 5
ans
Documents et plan de prévention lors des travaux
effectués par des entreprises extérieures. R.
237-4/ R. 237-7 et R. 237-8 => Pendant la durée des
travaux
Opérations de construction. Déclaration
préalable. Plan de sécurité et de santé :
L. 235-2/ L. 235-6 et L. 235-7
Pendant la durée
du chantier
DOCUMENT DONT LA CONSERVATION EST CONSEILLEE :
Bilan social L. 438-1 => 3 ans
Documents concernant
les accidents du travail et les maladies professionnelles (ex. double
de la déclaration d'AT, notification des CRAM et de la CPAM,
rentes, etc.) (v. CSS) => Jusqu'au décès de
l'intéressé
Compte employeur d'AT => (v. CSS)
=> 10 ans
Résultats des enquêtes du CHSCT
après accident du travail ou maladie professionnelle ou à
caractère professionnel
L. 236-2, al. 3 => 10
ans
Conclusion de l'expert désigné par le CHSCT
=> L. 236-9 => 10 ans
Registre incendie => R.
232-12-21 => 10 ans
Registre d'élimination des
déchets => (C. envir., art. L. 541-7) => 10
ans (Y compris les bordereaux de suivi de déchets)
Dans
le domaine environnemental, il faut également conserver :
-
les arrêtés préfectoraux d'ouverture pour les
ICPE,
- les résultats des mesures effectuées (bruit,
mesures de polluants de l'air, eau...)
- les certificat d'épreuve
des cuves, bassins...
et je dois en oublier...
qalig vendredi 14 mai 2004 14:36
Pourriez vous m'indiquer la durée de conservation des
documents en entreprise :
procédure / fiche instruction de
travail / contrôle / ... .
Lamia MEITE vendredi 14 mai 2004 16:53
Pour la durée d'archivage des documents, cela dépend
de l'objectif, de l'intérêt des document à
archiver.
Notre entreprise est certifiée ISO 9001 : 2000,
les documents qualité (fiches enregistrement, procédures,
instructions) sont conservés entre 2 à 3 ans.
Donc à
vous de voir !
honuhui samedi 15 mai 2004 23:36
La duree d'archivage generalement demandée est de 2 ans.
armail dimanche 16 mai 2004 18:14
ça dépends pourquoi.
En exigence BRC certains doc
doivet être archivés 3 ans.
Cette question st
récurrente, elle figure probablement dans les archives de la
liste.
Audrey Fiquet mercredi 23 juin 2004 13:16
Bonjour à tous,
Ingénieur spécialisée
dans la microbiologie et la sécurité alimentaire, je
travaille au sein d'une entreprise fabricant des produits pour la
nutrition clinique.
Je recherche actuellement un logiciel
permettant de faciliter la gestion des documents qualité.
Travaillant
en parallèle sur les cahiers des charges emballages, je suis
également à la recherche d'un dictionnaire
franco-anglais axé "entreprises",ou "emballages",
car le vocabulaire utilisé dans ce domaine est trés
spécififique et de ce fait, difficile à traduire.
Je
vous remercie d'avance pour les pistes que vous pourrez m'apporter et
espère que mes compétences pourront aussi vous aider un
jour.
Audrey Fiquet
PS: J'en profite pour envoyer une petite
annonce... Mon contrat se terminant en septembre, je recherche un
emploi en rapport avec mes qualifications, dans la région de
Brest.
Arnaud Duchateau mercredi 23 juin 2004 13:46
Voici le site d'une société belge qui commercialise
ce type de logiciel..
Très
intéressant.
www.vivaldi-qms.com
ou www.o-a.be
euqilegnal Tue, 18 Jan 2005 12:36:22 +0100
je
voudrai savoir combien de temps il faut conserver les documents
suivants :
- les feuilles de contrôle à réception
(carcasses, viandes en bacs, épices,...)
- les feuilles de
traçabilité ascendante (numéro de lot des
ingrédients qui ont servi à la fabrication du produit)
et descendante (destination des produits fabriqués par notre
charcuterie).
y a t'il un document officiel mentionnant ces
données car j'ai eu différants échos ( 6 mois
d'aprés les SV, 5 ans d'aprés le réglement
178/2002,...)
Bertrand CARLIER Tue, 18 Jan 2005 12:50:40 +0100
le
délai de 6 mois me semble bien trop court ( vu notamment le
coût actuel de gestion d'archive).
imaginons un lot
posant problème. La tracabilité est aussi ou plutôt
surtout un outil permettant de responsabiliser le bon maillon de la
chaine,pensez vous qu'en 6 mois, les enquètes ou instructions
seront faites ?
La législation en place, me semble
responsabiliser le dernier maillon tracable.
en revanche, je ne sais si cela doit faire l'objet d'un conseil ou
d'une règle.
Il semble qu'en Europe la question soit
abordée de façon trés diverse ( voir gestion des
données médicales dans les différents pays). La
France me semble être un pays avec trés peu de mémoire
et je trouve cela trés dommage ( c'est un frein à la
démarche scientifique).
Il est souvent dit que c'est
une particularité des français mais, il me semble,
qu'il faudrait plutôt dire qu'il s'agit d'une particularité
de la gouvernace à la française.
Yves BOISARD Tue, 18 Jan 2005 14:43:11 EST
On
s'achemine, mais celà n'est pas officiel, vers 6 mois de
conservation des données de traçabilité pour les
produits dotés d'une DLC, le point de départ étant
la DLC elle même, et vers 5 ans pour les produits à
DLUO, le point de départ étant la date de réception
du dernier maillon de la chaîne, à savoir le
distributeur On peut penser que ce même délai s'applique
aux maillons amont
Les 5 ans d'archivage sont prévus
dans la Directive OGM, appliquée depuis avril 2004
Un
retour de la commission de Bruxelles, attendu sous peu, devrait nous
donner plus de certitudes
lesterdaniel2003 Wed, 19 Jan 2005 08:12:14 -0000
Il
semblerait que le groupe de travail constitué par la
commission ait opté pour une durée de conservation des
documents de 5ans dans son avis dont un condensé a été
publié dans les marchés de fin décembre. Il
sagit d'une recommandation sans statut légal. Par ailleurs le
délai recommandé pour mettre les données de
traçabilité a disposition est de 4h00.( dans ce même
avis ).
ahmed kechad January 25, 2005 3:36 PM
Je
voudrais savoir pour combien de temps peut-on archiver les documents
suivants:
- Bon de livraison des bêtes (Lettre de
voiture): qui est un document de transport routier des animaux
vivants (nous recevons un document pour chaque livraison par le
trnsporteur).
- Un document "liste des éleveurs":
qui présente le nom de l'éleveur; le nombre de bovins
livrés avec leurs numéro d'identification; cheptel
engraisseur ect...
(nous recevons un document pour chaque
livraison également).
Quelle est la durée
d'archivage de ces documents??
Emilie SIMONIN Thu, 26 May 2005 14:53:54 +0200
Nouvelle,
je me présente Emilie SIMONIN Responsable Qualité en
découpe de viande.
Je suis nouvelle sur le poste, je
remplace l'actuel Responsable Qualité qui part fin juin.
Je
voulais savoir au niveau documentaire combien de temps il fallait
garder les différents documents (relevé de t°,
courrier fournisseur, clients,....).
ETIENNE Erika Thu, 26 May 2005 14:58:59 +0200
J'ai
été stagaire au sein d'une industrie charcutière,
la durée de classement pour la pluspart des documents était
de 1 ans et la durée d'archivage de 2 ans. Cependant les
résultats d'analyse de la production étaient conservés
10 ans.
En espérant que cela puisse vous aider.
ejdoub houssein jeudi 26 mai 2005 15:10
Comment
maîtriser vous vos enregistrements , vous les mettez sous forme
de PDF?
ETIENNE Erika 26 May 2005 15:45:25 +0200
Je pense que vous devez parler des formulaires (= enregistrements
vides).
Ceux ci sont mis sur le réseau en lecture seule ou
pdf en effet. De plus une procédure associé a une
formulaire permet de déterminer pour chaque type
d'
enregistrements les utilisateurs, le lieu et la durée de
classement, le lieu et la durée d'archivage, ainsi que la
personne responsable de chaque étape.
Sinon les enregistrement sont archivés sous formes papier mais peuvent être conservés sous fichier informatique si besoin.
Philippe Auriol Thu, 26 May 2005 15:53:26 +0200
Le
26 mai 05 à 15:09, Mejdoub houssein a écrit :
>
Comment maîtriser vous vos enregistrements , vous les mettez
sous forme de PDF?
Je n'ai bien sûr pas la réponse mais j'en profite
pour signaler l'officialisation d'un format international libre et
gratuit de stockage des données de bureautique par l'OASIS
(Organization for the Advancement of Structured Information
Standards) qui est un consortium international.
A lire (en
anglais) ici :
http://www.oasis-open.org/news/oasis_news_05_23_05.php
Ce n'est pas pour aujourd'hui mais le format étant en xml, il laisse à espérer une lecture facile pour tous et ce quel que soit le logiciel de bureautique ou le système d'exploitation utilisé.
DUEZ Christine Tue, 31 May 2005 17:09:09 +0200
(CEST)
Nous nous contentons de garder les documents
dans la forme ou ils ont été conçus, pas
forcément pdf. Ils sont gardés depuis 2000 actuellemnt,
mais nous allons revoir ce système et passer également
à 1 ans et deux ans en archives. Les documents comme les
résultats d'analysezs, les résultats de
contrôles(nettoyage, hygiène personnel,...) sont gardés
sur papier pour le moment.
Virginie Bardou Wed, 20 Jul 2005 08:16:34 +1100
Est-ce
que pour vous une réclamation client est une non-conformité
?
hblmg78 Wed, 20 Jul 2005 01:17:26 EDT
Tout
dépend du type de réclamation
Elle peut être
une piste pour une non conformité
Dans tous les cas une
réclamation représente une insatisfaction, reste à
déterminer à quel niveau
Estelle PAVY Wed, 20 Jul 2005 08:51:52 +0200
(CEST)
Pour moi, une réclamation client est à
prendre en compte systématiquement, bien sûr, mais n'est
pas forcément une non-conformité. Par exemple, le
client s'est trompé en passant sa commande et vous adresse une
réclamation : il n'y a pas de non-conformité de votre
part dans ce cas.
Lamia MEITE Wed, 20 Jul 2005 08:25:31 +0200
une
réclamation n'est pas obligatoirement une non-conformité
mais il est vrai qu'il faut entreprendre des investigations pour
déterminer la cause et voir si elle relève d'une
non-conformité.
Hugues JOURDAN Wed, 20 Jul
2005 16:33:26 +0200 (CEST)
Oui et une grosse...
Plus
sérieusement, c'est une non conformité importante car
elle peut faire perdre un ou plusieurs clients par le bouche à
oreille. Mais il faut bien l'étudier car parfois c'est le
client qui a fait une bourde. Je me rappelle d'une fois où
nous avions eu des gonflement sur des produits SV type couscous. Bien
après enquête, le client stockait ses produit à
T° ambiante alors que c'était du réfrigéré...
Ensuite,
si elle est fondée, c'est une indication importante pour
l'entreprise qui va pouvoir après analyse et recherche
d'Actions correctives solutionner un pbs.
Puis c''est aussi dans
le cas de marque distributeur une obligation de les traiter avec
beaucoup de rigueur car sinon c'est le déréférencement
qui guette.
J'ai fait mon mémoire de maitrise la dessus et
j'y ai beaucoup appris.
A+
Virginie Bardou Thu, 21 Jul 2005 08:43:05 +1100
Merci
à tous pour vos réponses.
Les avis étaient
assez partagés, je pense que je vais donc traiter les
réclamations au cas par cas et enregistrer celles qui sont
''recevables'' en NC.
Nicolas CHIARELLI Thu, 21 Jul 2005 08:42:37 +0200
le
mieux est "d'ouvrir" une fiche NC / AC à chaque
réclamation client et ensuite de décider le traitement
de la NC et l'éventuelle AC au cas par cas.
Il faut
donc contre déclencher systématiquement votre processus
NC/AC à CHAQUE réclamation client mais ce qui ne veut
pas dire qu'il y aura une AC à chaque fois.
Emmanuelle Aime Thu, 11 Aug 2005 16:20:48 +0200
Afin
d'étudier l'évolution des réclamations clients
au cours de l'année, je comptabilise d'un côté
les réclamations clients (GMS) et de l'autre les réclamations
consommateurs. En effet, leurs objectifs étant bien
différents.
Afin d'être pertinente sur mes
indicateurs de qualité mis en place, je me pose une question
assez subjective:
Prenez vous en compte toutes les
réclamations consommateurs? Je m'explique, certaines
réclamations nous parviennent mais sont à nos yeux
qualitativement conformes (erreur du client sur la dénomination
produit, trop de gras, questions diverses...)
Ce sont des réclamations où aucune action corrective
ne peut être engagée.
Faut-il tout de même
les comptabiliser dans les stats? Si on fait le choix de les exclure,
ne tombe-t-on pas dans la sélection subjective des
réclamations?
Comment faites-vous?
Merci de vos
expériences.
Cordialement,
Emmanuelle AIME
Laurent KRYSIAK Thu, 11 Aug 2005 17:45:26 +0200
j'ai
eu la même réflexion lors d'une précédente
expérience professionnelle !
La solution retenue était
de ne prendre en compte que les réclamations fondées....ce
qui excluait donc les réclamations liées à une
erreur du client (un courrier d'explication leur était malgré
tout envoyé)
Je partage votre opinion sur le fait que
toute réclamation n'entraine pas systématiquement une
action corrective; elle doit par contre entrainer un enregistrement
et un traitement
En conclusion :
> excluez les
fausses réclamations ou les réclamations farfelues
>
mais prenez en compte toutes les autres
Cordialement
Laurent
KRYSIAK
Nicolas CHIARELLI Thu, 11 Aug 2005 18:18:12 +0200
Tout
dépend en fait à quel processus votre indicateur est
associé . Selon ce que vous voulez mesurer vous pouvez prendre
en compte la totalité, celles ayant fait l'objet d'un
traitement, le nombre d'AC associée, la récurrence des
réclamations... etc.
Réflechissez également
qu'une "fausse" réclamation peut avoir une cause et
que cette cause peut peut-être être traité.
Lamia MEITE Thu, 11 Aug 2005 16:22:33 +0200
je
suis d'accord avec M. Agreal,
nous aussi, nous ne prenons en
compte que les réclamations "fondées".
Cependant, nous adressons toujours un courrier au client. De même,
mis à part les réclamations, toutes les exigences
clients sont traitées et une réponse lui est adressée,
même si nous ne sommes pas en mesure d'y répondre
(problème de coût, de logistique...). Ceci fait parti de
notre processus développement du service
Cordialement,
Marie Contardo: Tue, 3 Jan 2006 14:04:25 +0100
Je
m'interroge sur le temps d'archivage de tous les enregistrements des
contrôles qualité, suivi de production... 1 an, 2 ans 5
ans ?
Quelq'un aurait-il la réponse ?
Angeline PIGNON Tue, 3 Jan 2006 15:49:58 +0100
Les
enregistrements des contrôles qualité et suivis de
production doivent être conservés au minimum jusqu’à
la DLC du produit concerné.
Ainsi, en cas de
réclamations de la part de vos clients ou de contrôles
vétérinaires, vous devez être capable de fournir
tous les documents de suivi de la qualité d’un lot
donné.
Laurent DENEUVE Tue, 3 Jan 2006
16:06:54 +0100
Votre réponse me parait
insuffisante : si vous prenez le cas d'établissement de
restauration collective en liaison chaude (cuisson le jour de la
consommation des produits maintenus au chaud), cela signifierait que
les documents pourraient être détruits le lendemain de
la consommation de ces produits, ce qui ne serait pas conforme à
la réglementation en vigueur... Je pense qu'il faut dans tous
les cas se replonger dans les textes réglementaires de son
secteur d'activité (certains mentionnent précisément
les durées d'archivage des documents), sinon se baser sur
les documents du SANCO.
michel_barif Wed, 04 Jan
2006 04:13:03 -0000
selon les recommandations de la
DGAL, les documents relatifs à la sécurité
alimentaire doivent être conservées au minimum pendant 5
ans à compter de la date de fabrication ou de la date de
livraison, sauf pour :
- les produits périssables DLC ou
DLUO < 3 mois: 6 mois après fabrication ou livraison
-
>5ans: temps de la durée de vie du produit + 6 mois
L'ANIA
(association nationale des industries alimentaires) préconise
3 ans pour les produits périssables.
phenix_spp Wed, 04 Jan 2006 10:04:27 -0000
1)
Pour les éléments de traçabilité, les
délais de conservation des informations sont clairement
indiqués dans la note de service :
- Note de service
DGAL/SDRRCC/SDSSA/N2005-8205 du 17/08/2005 Contrôle de la
traçabilité dans le cadre du Règlement (CE)
n°178/2002
- Dispositions relatives aux denrées
alimentaires (hors production
primaire).
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20058205z.pdf
2) Pour les autres éléments, la règlementation
ne semble pas encore précise.
Je pense qu'en
restauration collective, tous les enregistrements (refroidisement
rapide, températures de stockage ....) devraient être
conservés au minimum 2 mois après consommation (délai
probable maximum d'apparition de TIAC) pour prouver en cas d'incident
que l'exploitant s'est donné les moyens de maitriser sa
production ou pour
retrouver les causes probables de l'incident et
prendre les actions correctives adaptées.
Le mieux serait
de les conserver plus longtemps (entre 2 passage de contrôleur
??? ou au moins 1 année flottante) pour prouver aux services
de contrôles ou auditeurs qu'un plan de maîtrise est en
place et que les contrôles sont effectivements réalisés.
Avis
purement personnel !!!
Dr.Mohamed DAYI Thu, 5 Jan 2006 11:20:38 -0000
Garder
les enregistrement de traçabilité jusqu'à DLC,et
pour la restauration collective il faut tenir compte de l'épuisement
des MP à l'origine des plats,et du délai de garde des
plats témoins pour un éventuel contrôle
MERCREDI 01 MARS 2006
LA CUISINE
COLLECTIVE NOVEMBRE 2005 Le forum du Professeur Rozier. Au
sommaire:
D.L.C. des
documents
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=81
qualiseb Wed, 07 Jun 2006 19:01:48 -0000
Peut'on
suivre des stastitiques sur les réclamations clients en
assoçiant volume vendu/nombre de réclamations par type
( corps étrangers, couleur, odeur, poids, etc..)?
jourdan.hugues Wed, 7 Jun 2006 22:03:16 +0200
Rien
de plus simple
L'objectif est de diminuer le nombre de
réclamations
La difficulté réside dans
l'évaluation de la source de la réclamation..., le
codage et l'exploitation par une application de stat qui résussise
à sortir les bonne stats
Pour le suivi client, les
logiciels actuels de facturation et/ou de commande en ligne propose
tout un tas de stats en ligne..
Dr Lalla Chrif ALAOUI Thu, 8 Jun 2006 11:58:53 +0200
(CEST)
D'après la note 3 du paragraphe 4.7
"Services à la clientèle" de la norme NM ISO
CEI 17 025, doit-on établir un questionnaire à remplir
par nos clients ou leur laisser libre court d'effectuer leur propres
remarques
Merci pour vos réponses
Audrey SIEUR Thu, 8 Jun 2006 12:20:41 +0200 (CEST)
Il
ne faut pas confondre enquete stisfaction et écoute client,
dans l'une on mesure la satisafction du client par des question avec
un choix dans une échelle de satisfaction, dans l'autre c'est
la détermination des attentes explicite et implicite
L'enquete satisfaction est un questionnaire que l'on peut envoyer
au client qu'il rempli lui meme, ou on peut le faire par telephone ou
en entretien, l'écoute client se fait forcer par oral en
entretien
Il est néanmoins possible de mettre une question
ouverte dans une enquete de satisfaction pour les remarques mais
guère plus
En esperant avoir répondu
cordialement
aurelie.david Thu, 8 Jun 2006 12:21:45 +0200 (CEST)
En
interne j'ai mis en place un suivi du nombre de réclamations
clients (codifiées par type de problème ou famille de
produit) avec calcul d'un ratio en fonction du tonnage vendu : x
réclamations pour 100 tonnes vendues, par famille ou au global
Ceci a l'avantage de comparer des choses comparables et il faut
toujours veiller à cela quand on instaure des indicateurs Cela
permet d'analyser aussi les tendances par période, par
produit, par type de réclamations, par client, par service,
etc.
Le tout est de veiller à remplir la base de données
de façon précise et systématique et de codifier
les types de problèmes
bon courage
bienvenu magloire LEGONOU Thu, 15 Jun 2006 18:07:01 +0200
(CEST)
Pour moi on est pas tenu de faire des
questionnaires et les envoyer au client. Ce qui arrive souvent dans
cette situation c'est que le client classe votre questionnaire sans
donner réponse. Par contre pour moi pour répondre
àcette partie de la norme, on peut rendre visite au client,
s'entretenir avec lui sur la base de questionnaires préparées,
faire un compte
rendu écrit fidel de l'entretien en même
temps et faire signer sur place ce document par le client et vous
même
philippe collet Lundi, 17 Juillet 2006, 4h58mn 02s
Responsable Assurance Qualité dans une usine
de fabrication de produit boulanger, je recherche un logiciel de
gestion des documents qualité interne.
Je souhaite un
système gérant :
- la liste des documents
- la
création des documents par chaque responsable de secteur :
mention du rédacteur
- leur validation : vérificateur,
RAQ.
- mise à jour de la liste des documents
- mention
de documents non controlés : fiche technique frs....
et
évidement... : une bonne ergonomie.
Je vous remercie
de me faire part de votre experience à ce sujet.
alexandra s Mon, 17 Jul 2006 19:02:10 +0000 (GMT)
je
connais une excellente base de données AQ, orientée
laboratoire d'analyse, il est vrai mais qui peut parfaitement
s'adapter. Ce logiciel s'appelle Maql@bo. J'ai participé à
sa mise en place dans un labo et franchement, il facilite grandement
la vie, il est très simple à utiliser et l'ergonomie
est très agréable et attrayante. Il se présente
sous forme d'une palette ou se trouvent des icones qui permettent
d'accéder directement aux documents (procédures,
processus, non conformités, planning des réunions ,
gestion des fournisseurs, contrats...). Enfin, rien n'oblige à
utiliser la totalité de ce qui est proposer mais pour l'avoir
utilisé, c vraiment très facile et ça facilite
la vie (et je l'ai regretté longtemps quand j'ai changé
de labo...)
je vous mets le mail pour demander des renseignements
contact@maqlabo.com, vous pouvez aussi voir la plaquette sur le site
www.lasept.com.
JEUDI 07 SEPTEMBRE 2006
UNIVERSITE
DE BREST - 12ème Colloque national de la recherche en IUT
Brest 1-2 juin 2006
Au sommaire:
Les systèmes
d'information informatisés (SII) comme facteurs déterminant
de réussite de la reprise et de la transmission d'entreprise
http://www.univ-brest.fr/IUT_BREST/cnriut06/Actes/TA1_01_AlbanDanieloral.pdf
Pourriez-vous, s'il vous plaît, m'indiquer quels sont les
textes qui régissent les délais d'archivage des données
relevés aux CCP (par ex. cuples temps/t°) dans le cadre de
la mise en oeuvre de la méthode HACCP (indépendamment
de la directive CE 178/2002 et des règlements ou notes
consécutifs qui donnent les délais d'archivage des
données
règlementaires sur les matières
premières (N°lots de fabication, N°lots
fournisseurs)?
Ceci dans le cadre d'un système de
restauration hospitalière, donc derniers traitements avant
remise au consommateur final.
Je pense qu'il s'agit de la note de la DGAL du 17 aout 2005 DGAL/SDRRCC/SDSSA/N2005-8205
"La messe" n'est pas encore complètement
écrite, mais suite à un récent contact avec la
DGAL, on irait vers :
1. conservation des éléments
de traçabilité amont-aval :
a. 5 ans pour les produits à DLUO sup. à 6 mois.
b.
6 mois après consommation pour les denrées à DLC
ou DLUO inf. à 6 mois.
(conformément à la NS
déjà citée, laquelle découle des Notes de
Bruxelles)
2. conservation des enregistrements des contrôles
des CCP (voir de l'ensemble des contrôles) 1 an.
("Bruxelles"
dit 2 mois dans une note, les consultants disent en général
6 à 12 mois, la DGAL voudrait 1 an).
Je tiens à préciser que pour un contrôle des douanes la durée d'archivage est de 5 ans et pour les ICPE concernées les archives (données de fabrications, relevés des compteurs d'énergie, consommation d'eau, rejets, etc.) doivent être concernées 10 ans pour la réalisation d'un bilan décennal d'activité.....
il n'y a pas de règle absolue en matière d'archivage
mais des pratiques de bon sens.
Sachez cependant qu'au plan
juridique la durée admise est de 10 ans.
Je ne puis malheureusement vous aider en ce qui concerne la
législation française, mais pour les lecteurs belges,
néerlandais et suisses de la liste, je vous recommande de
vérifier les durées légales de conservation des
archives mises en ligne par la société Merak aux
adresses suivantes :
* Belgique :
http://www.merak.be/belg/fr/products/bewaartermijn.asp?menu=producten&type=1
* Pays bas http://www.merak.nl/neth/fr/products/bewaartermijn.asp?menu=producten&type=1
* Suisse : http://www.merak.ch/swit/fr/products/bewaartermijn.asp?menu=producten&type=20
D'une manière générale, en l'absence de règle
juridique claire applicable ou en cas de distorsion entre des
législations différentes, la pratique des archivistes
est conserver les données jusqu'à échéance
du délai juridique le plus long (délai contentieux le
plus souvent, mais aussi délai comptable ou délais
divers fixés par des textes), sans préjuger de
la
valeur historique des données elles-mêmes (qui peuvent
justifier une conservation à long terme dans un service
d'archives, mais ceci est une autre histoire).
A l'usage,
c'est une pratique très sûre, qui constitue un bon guide
dans toutes sortes de situations, puisqu'il n'est pas très
difficile de connaitre les délais de recours légaux de
chacun des pays concernés. Ce type de raisonnement permet de
remédier à un éparpillement des textes en la
matière et à de possibles conflits entre textes
différents. Les
archivistes travaillent habituellement
avec les juristes pour prendre en outre en compte les habitudes
judiciaires (type de contentieux, types de condamnations, façon
de fonctionner des magistrats, opportunité de tel ou tel type
d'action judiciaire...., qui allongent parfois certains délais)
Il
s'agit de pratiques de bon sens : les archives sont conservées
d'abord pour des raisons juridiques (preuve du droit et recours
contentieux). Il convient en les conservant de ne pas priver
l'organisme qui doit les produire et les archiver d'un moyen de
preuve de sa bonne foi et de ses pratiques
régulières.
Cordialement
--
Nadine
Rouayroux, conservateur en chef
Directrice des Archives
départementales de La Réunion
4, rue Marcel
Pagnol
Champ Fleuri Sainte-Clotilde 97490
Tel : 02 62 94 04 14
Fax : 02 62 94 04 21
Dans le cadre des nouvelles réglementations concernant
la traçabilité des produits alimentaires et de tout ce
qui participe à leur cycle de vie (matières premières,
emaballages), les archives doivent être conservées
d'après les exigeances légales les plus contraignantes,
qu'elles soient du pays de fabrication, de distrib ou de
consommation.
Emilie Guillevic Lundi 8. Octobre 2007 16:54
je viens d'être recruté comme responsable qualité sur un centre de mise en bouteille. On vient de me soumettre une question pour laquelle je n'ai pas pu trouver de réponse dans les archives du forum hygiène. Il m'a été demandé pendant quel délai nous devions conserver nos archives relatives à la traçabilité.
A l'époque où j'étais encore étudiante j'avais consulté une note de la DGAL indiquant que les documents servant à établir la traçabilité doivent être conservés pendant un délai égal à leur DLC ou DLUO. Le vin étant un produit alimentaire n'ayant pas de DLC, on ne peut se baser que sur le temps de garde maximal.
Les vins que nous mettons en bouteille ont une rotation rapide (entre deux mois et un an), néanmoins on ne peut être sur que l'un d'entre eux ne sera pas consommé au delà d'un an.
Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur la durée légale de conservation des archives?
Merci d'avance pour vos réponses.
Cabinet HBL MG France Lundi 8. Octobre 2007 18:25
Si vous avez une DLUO supérieure à 5 ans le délai est de 6 mois après expiration de la DLUO
qualiseb Lundi 8. Octobre 2007 23:01
Pas de DLUO sur le vin, certain ont plus d'un siècle...
Cabinet HBL MG France Mardi 9. Octobre 2007 8:12
NOTE DE SERVICE SUR LE VIN
http://agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20058205z.pdf
qualiseb Mardi 9. Octobre 2007 9:47
Donc la réponse est : 5 ans.
Bertrand CARLIER Mardi 9. Octobre 2007 17:53
le vin n'a pas de DLC, mais ne devrait-il pas y avoir une DLUO, par exemple lors de l'emploi de bouchon et ou conditionnement en plastique ?
maintenant si je souhaite acheter une Romanée-conti, je souhaiterai que l'embouteilleur s'engage sur la durée d'usage, dans ma cave, du bouchon
fourni, notamment vu la valeur d'achat du produit...
http://www.evinite.fr/domaine-romanée-conti-romanée-conti-2004-p-849.html?cPath=317_183_308
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman%C3%A9e_Conti
Cabinet HBL MG France Mardi 9. Octobre 2007 18:27
C’était l’une des demandes de la CEE
Mais au bout de 30 ans de cave êtes-vous sûr que l’embouteilleur sera toujours de ce monde ? :-)
atelierduvieuxpuits Mardi 9. Octobre 2007 21:01
Cette question ouvre deux perspectives intéressantes.
Hormis les faits, qu'effectivement, vins et vinaigres n'ont pas de DLUO, qu'il y a une différence entre liège et plastique (le liège, grosso-modo, mérite d'être changé, dit-on, tous les dix ans, mais cela n'est qu'une valeur moyenne pouvant grandement être influencée par la qualité du matériau, la cave, le vin lui-même...) et qu'il semble que nous ayons un léger manque de recul tant sur l'impact sur le breuvage que sur la durabilité du bouchon plastique, s'ouvre donc au moins deux perspectives :
- La DLC est objective et normative, il y a un avant et un après, l'objet, cadré, limité, change à un moment précis de statut (et non pas d'état !). La DLUO, elle, est subjective et quasi informelle, ne garantissant que les qualités organoleptiques du produit jusqu'à une certaine date, correspondant à l'expérimentation et/ou à l'expérience qu'en a le fabricant. (Sans parler ici du vin, pensons aux collectionneurs de sardines !).
Cette DLUO ne serait-elle donc qu'une garantie que se donne le fabricant pour éviter de fâcheuses remarques ?
N'induit-elle pas, par un manque criant d'information, un gâchis chez le consommateur qui jette à DLUO passée et n'achète plus à DLUO proche ?
- Mais nous parlons aussi d'archives dans ce sujet ; il ne me semble pas avoir vu ici aborder le problème qui va aller croissant avec l'évolution des moeurs économiques (délocalisations, ventes par parties, fermetures sauvages) de la conservation même des archives de traçabilité.
Quand une entreprise a changé 3 fois de mains et que les restes émigrent sous un soleil moins cher, où est-ce que, et à qui, le consommateur pourra t'il demander les infos nécessaire peut-être à sa guérison ?
Je dramatise, je caricature, vous me connaissez...
Mais je veux bien lire...
dpetit95 Mardi 1. Avril 2008 13:17
j'aimerais savoir comment vous gérer dans vos entreprises la diffusion et la prise de connaissance des documents.
Pour ma part, j'ai une liste de personnes à qui le document est destiné et je leur demande de signer en face de leur nom, attestant dès lors qu'ils ont pris connaissance du nouveau doc et détruit l'ancienne version. Le problème est que ces fiches de suivi ne me reviennent pas toujours: toutes les personnes concernées n'étant pas là en même temps - vacances, rtt, déplacement-, je laisse cette fiche dans le service et des oublis sont fréquents.
j'ai bien pensé à une information par mail en interne, mais à part le personnel administratif, les autres personnes n'ont pas d'ordinateur propre (donc d'email) à leur disposition; et c'est justement ce personnel (une cinquantaine de personnes répartie dans plusieurs services)qui est le plus concerné par les documents.
Bertrand CARLIER Mardi 1. Avril 2008 13:32
il me semble que votre méthode n'est pas la bonne.
ce n'est pas votre problème si votre direction affirme que:
la version en cours est accessible en un lieu et un seul lieu
la question peut alors devenir:
comment aider ceux qui doivent être informés à l'être effectivement, mais la très grande différence repose sur le fait qu'ils deviennent demandeur....
dpetit95 Mardi 1. Avril 2008 14:47
Nos documents ne sont pas accessibles qu'en un seul lieu, ils le sont où ils doivent l'être (souvent à plusieurs endroits différents en ce qui concerne les documents généralistes (manuel qualité, procédures))
Je sais pertinemment que ma méthode n'est pas terrible (car ça prend beaucoup de temps et en plus c'est très perfectible), c'est pour cela que vos témoignages sont les bienvenus!!
Les gens ne sont pas très demandeurs de documents, ils savent que ça existe....et puis voilà!
Bertrand CARLIER Mardi 1. Avril 2008 16:38
merci,
votre questionnement m'a fait penser à "nul n'est sensé ignorer la loi", qui a amené à rendre le droit accessible par le net gratuitement.
Il reste le problème de la circulation de façon compréhensible dans les entreprises des textes de loi, tout comme des normes et ou, par exemple, des guides de bonnes pratiques et ou des textes scientifiques payants.
Ceci a été abordé x fois sur cette liste .
cela ne se nomme pas ?
gestion des connaissances
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_des_connaissances
*Knowledge Management*
http://en.wikipedia.org/wiki/Knowledge_Management
il me semble me souvenir d'avoir indiquer x liens permettant de l'optimiser , sauf que cela soit rarement déployé en langue de Molière*.
amicalement
Bertrand
ce qui ne veut pas dire que dans certains "internet", cela n'existe pas depuis bien longtemps .
Roseline Barbier Mardi 1. Avril 2008 15:44
un tableau blanc (effaçage à sec) pour transmettre les infos
vous le diviser en plusieurs parties (ou plusieurs tableaux) chaque fois que vous mettez un document, vous informez sur le tableau
guillaume thomas Mercredi 2. Avril 2008 8:22
Bonjour à toute la liste !
Pas mal d'entreprises ont entre autres le problème de diffusion et de version des documents QHSE : un moyen simple de supprimer le problème, c'est la gestion informatisée des docs avec diffusion automatisée.
Une seule base documentaire avec version à jour pour tous, un choix des listes de diffusion (workflow), une demande de signature électronique ou validation de la part du receveur, un choix d'affichage "push" (on "envoie" certains docs importants et urgents) ou "pull" (on les laisse à consultation)...sont des exemples concrets
Pour cela, quelques ordinateurs à côté de la prod ou en prod (il existe des solutions sécurisées d'informatique pour tout type d'ambiance), pas beaucoup, puisque chaque chef de ligne ou opérateur peut avoir sa session personnelle, et le problème est réglé.
ce système informatisé permet d'autres gains de temps que celui-ci.
N'hésitez pas à me contacter si vous voulez plus d'explications,
QSMS (QSE Soft MEDI SYSTEME )
Guillaume THOMAS
Ingénieur Qualité Hygiène Sécurité Environnement
Développement durable
Rennes ATALANTE
14E rue du Pâtis Tatelin
35700 RENNES
Tél. : 02 23 20 14 80 - Fax : 02 23 20 20 89
guillaume.thomas@qsms.fr
Afin de contribuer au respect de l'environnement,
merci de n'imprimer ce courriel que si nécessaire.
CB Mercredi 2. Avril 2008 11:33
J'ai eu la chance de traîner mes guêtres dans des organisations qui bénéficiaient de tous les moyens technologiques nécessaires pour s'assurer de la diffusion des prescriptions nécessaires à la conduite des opérations en sécurité et en qualité (ordinateur sur la ligne de production, base de données partagées, documents disponibles au poste de travail, version ergonomique de modes opératoires, etc...).
Pourtant, en dépit de cette débauche de moyens techniques pour rendre des prescriptions disponibles, les documents n'étaient pas souvent consultés, ni même connus des opérateurs ( !) Je crois que la solution à ce problème n'est pas technique.
Je crois qu'il faut élargir le débat comme Bertrand le proposait et se demander comment les hommes et les femmes qui peuplent nos systèmes peuvent s'approprier leurs organisations, s'intéresser à leurs règles et chercher à les mettre en oeuvre.
Pour moi, le problème de la diffusion de documents est donc le symptôme d'un mal plus profond dont la solution est un management de terrain renforcé. Pour diffuser les documents, il faut donc que la hiérarchie s'implique dans le travail d'application des normes de l'organisation et dans un travail réel de contrôle de ces opérations. Il n'y a pas de gain de temps à réaliser ici, mais au contraire un investissement qui est justifié du point de vue de la sécurité, de l'hygiène et de la qualité.
Sans l'implication de ces managers dans ce travail d'application des normes, nous continuerons à produire des Jérôme Kerviel un peu partout, y compris dans l'agroalimentaire. Souvenons nous que ce trader avait été contrôlé (superficiellement) 75 fois avant que la dérive de ses opérations n'ait été constatée.
jnjoffin Mercredi 2. Avril 2008 19:23
Il me semble, vu de loin car la qualité dans l'éducation nationale ce n'est pas pour demain, que ce qu'il manque cruellement dans les procédures ou instructions de travail que je rencontre, c'est la quintessence : autrement dit, des quantités massives de papier, beaucoup de redondances dans les recommandations,... aucune vision ergonomique.
Si l'on veut que le courant passe, c'est-à-dire que les destinataires des procédures fassent effectivement ce qui est écrit, il faut se mettre à leur portée, expérimenter, et, en général simplifier les choses et les rendre attrayantes. Le formalisme excessif conduit inévitablement à un rejet. De plus, il est souvent écrit, pour des raisons règlementaires, des choses qui "ne se font pas" dans les textes mais sont pratiques courantes. Un exemple : on nous affirme que les rallonges électriques sont interdites, mais nous les utilisons évidemment !
Il me semble donc qu'il faut de l'ergonomie dans l'écriture.
Les documents seront peut être lus ! S'ils sont utiles !
Emmanuelle Pellé Jeudi 3. Avril 2008 9:14
Pour revenir sur le vaste problème de la diffusion documentaire, et par là-même de la rédaction des procédures et de « l’ergonomie de l’écriture »,
je pense qu’il faut garder à l’esprit qu’un responsable qualité est plus un scientifique qu’un poète…
Faire passer l’information ou les consignes avec les formes qu’il faut pour que les opérateurs les lisent (à condition qu’ils pensent à aller les consulter au départ…) d’accord… mais il faut une sacrée inspiration pour faire 200, 500 ou plus documents qualité « ergonomiques ».
Si un outil convivial peut aider l’opérateur à accéder à la documentation qualité, c’est un plus. Faciliter l’accès et faciliter la lecture ne sont pas incompatibles !
Bertrand CARLIER Jeudi 3. Avril 2008 9:51
merci,
en d'autres lieux, j'ai apprécié dans un message deux phrases:
"Dans une entreprise idéale, le Responsable Qualité n'a pas lieu d'être... "
"Pourtant, la réussite d'un système qualité, c'est quand le responsable qualité n'a plus lieu d'être…"
Dans la réalité, je doute que ce type de phrase puisse être envisagé par beaucoup.
Si le programme indiqué hier parle de:
" Knowledge Management"
http://en.wikipedia.org/wiki/Knowledge_Management
donc
*gestion des connaissances
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_des_connaissances
ce sujet s'aborde et ou devrait s'aborder ( voir lectines ) dans les entreprises, mais aussi bien d'autres structures dont , par exemple, l'EFSA.
un outil du type wiki , pour produire, commenter et éclairer ( les publications et ou les rapports et synthèse ) les guides de branche, de plus pouvant facilement être multilangue, mais aussi utilisable par tous en tout ou partie. Donc conçu au départ pour être diffusé.
*
http://wiki.ittoolbox.com/index.php/Knowledge_Management
Dit autrement en terme d'efficience, il pourrait y avoir beaucoup à gagner...
ingrid_8562 Mardi 24. Juin 2008 10:01
Il me semble avoir lu qu'il fallait archiver les documents liés à la traçabilité 5 ans. Ne trouvant pas de document dans ce sens, pouvez-vous me confirmer s'il existe un temps d'archivage obligatoire et lequel?
Sinon, ayant des produits alimentaires d'une DLUO maxi de 2 ans, je pensais archiver l'ensemble de la documentation 3 ans. Cela vous semble t'il cohérent?
Merci pour vos réponses
elodie1915 Mardi 24. Juin 2008 10:19
Les durées d'archivage des documents relatifs à la sécurité et à la légalité des produits doit être en relation avec la durée de vie des produits(BRC version 5). Cependant, cette durée peut varier en fonction des types de documents et des exigences clients.
Par exemple, les fiches de non conformités permettant d'établir un historique et de servir d'appui à l'HACCP peuvent être stockées de façon illimitée contrairement à un enregistrement de contrôle à réception des matières premières.
Il faut prendre en compte également les audits des clients et des organismes certificateurs qui peuvent parfois remonter jusqu'à un an en arrière. Attention si vous effectuez de la congélation ne pas oublier de prendre en compte la DLC.
Julien PETIT Mardi 24. Juin 2008 10:21
La durée de conservation pendant 5 ans des documents de traçabilité est mentionnée explicitement dans le guide de mise en œuvre du règlement (CE) n°178/2002, et notamment de son article 18 (traçabilité).
Ce document est accessible sur internet à l’adresse suivante :
http://ec.europa.eu/food/food/foodlaw/guidance/guidance_rev_7_fr.pdf
Voir dans le chapitre II (page 16 du document). Il y est dit que la conservation des documents pendant 5 ans permet de respecter les objectifs du règlement. Il est également précisé au même point les cas particuliers dans lesquels la durée de conservation est plus courte ou plus longue.
Philippe GUERINEAU Mardi 24. Juin 2008 16:38
Voici
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/dgaln20058205z.pdf
j.morand Mardi 9. Mars 2010 11:42
Chargé de gestion documentaire au sein de mon entreprise, je suis tombé sur un os auquel personne ne semble pouvoir me répondre!
Existe-t-il une réglementation concernant la durée des archivages tels qu'analyses, enregistrements de CCP ...
Si l'une ou l'un de vous avais connaissance d'un tel texte, cela me serait bien utile!
Constant Depièreux Mardi 9. Mars 2010 11:51
Pour la Belgique :
* http://www.merak.eu/belg/fr/products/bewaartermijn.asp?menu=producten&type=1
Pour la Suisse
* http://www.merak.ch/swit/fr/products/bewaartermijn.asp?menu=producten&type=20
Cette société n'a pas d'activité en France.
Cécile MARTIN Mardi 9. Mars 2010 12:40
vous pouvez consulter la note de service de la DGAL ci-jointe DGAL N2005 8205
Constant Depièreux Mardi 9. Mars 2010 15:11
Voir également :
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/IMG/pdf_CR_280738013.pdf
En complément à ma réponse précédente et pour la France (à confirmer)
http://www.archives.bz/conservation.htm
Hélène LEGRAIN Mardi 9. Mars 2010 21:59
Il existe une note de service de la DGAL du 17 aout 2005 qui traite de la durée de conservation des documents relatifs à la traçabilité.
Peut-être pouvez-vous vous en inspirer
Cdlt,
Hélène LEGRAIN
Complément de BP:
Il s'agit de la note N2005-8205
http://www.google.fr/search?q=N2005-8205&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&client=firefox-a&rlz=1R1GGGL_fr
Philippe GUERINEAU Vendredi 2. Avril 2010 11:04
Je me rapproche vers vous concernant la traçabilité en restauration collective.
Les produits ayant une DLUO doivent être tracés pendant une durée de vie de 5ans ex : boites de conserves.
Les produits ayant une DLC < 3 mois doivent être tracés pendant 6 mois. Ex, un plat cuisiné en restauration collective.
Une restauration collective qui fabrique par exemple une préparation chaude type viande + légumes en conserves :
doit-elle conserver les éléments de traça concernant le conserve pendant 5 ans
ou
doit-elle conserver les éléments de traça concernant la conserve pendant 6 mois du fait que le produit fini à une dlc < 3mois
Selon, certains inspecteurs et/ou professionnel de la traça, j'ai les 2 versions.
Gilles TIXIER Mardi 6. Avril 2010 10:43
Si j’ai
bien compris les propos du bon Docteur CLAUDE qui faisait l’exégèse
de la note de service de la DGAL : DGAL/SDRRCC/SDSSA/N2005-8205 du 17
août 2005 sur la traçabilité traitéée
dans le règlement 178 :
2005-8205
<http://www.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/dgaln20058205z.pdf>
La
restauration collective est un producteur d’aliments dont la
DLC est forcément inférieure à 3 mois,
donc
elle conserve les indentifications des denrées mises en œuvre,
pendant 6 mois
S’il y a un soupçon sur une boîte
de conserve préparée en restauration collective, les
services de santé s’adresseront au producteur qui garde
au moins pendant 5 ans ses documents de
traçabilité.
----------------------
Et puis
autant se référer à l’original
:
Conservation
des infos de traçabilité sur :
1.
5 ans pour les produits sans DLUO et
2. 5 ans + 6 mois pour les
produits dont la DLUO dépasse 6 mois
3. 6 mois pour les
produits périssables ayant une DLC inférieure à
3 mois ou sans DLC (fruits...)
MAIS ATTENTION ces délais
courent à partir de la fabrication ou de la livraison.
Il
faut donc comprendre que:
a. Le fabriquant de boîtes
de conserves, et le distributeur (grossiste, centrale d'achat)
doivent conserver les données 5 ans,
b. mais que
la cuisine centrale qui transforme ces denrées en fabricant
les repas avec une DLC de 3 jours, voire 5 jours dans certains cas,
se retrouve bien dans le cas n°3 "livraison de préparations
à DLC inférieure à 3 mois", donc obligation
de conservation des données de traçabilité
pendant seulement 6 mois.
Pourquoi 6 mois ?
Je pense
que c'est parce que cela correspond à la durée
"maximale" d'incubation de la Listéria, soit le
germe ayant le délai entre ingestion et expression des
symptômes le plus long (jusque 3 à 6 mois).
Pourquoi
5 ans pour le fabricant, 6 mois pour l'utilisateur?
C'est logique.
L'idée c'est de retrouver la source d'une intoxication
alimentaire ou d'une crise sanitaire.
L'industriel qui met sur le
marché une denrée avec une DLUO de 5 ans ne sait pas si
celle-ci sera consommée dans les 15 jours ou dans 4 ans et 363
jours...
Par contre, au stade de la remise au consommateur
(restauration traditionnelle, restauration collective et sociale),
lorsque vous préparez une denrée, c'est pour qu'elle
soit consommée dans la foulée (ou dans les 3 à 5
jours), donc 6 mois
suffisent.
--------------------------------------------------------
Remarque
:
Compte-tenu de la faible affluence de réponse à
votre question et idem pour la mienne sur l’abrogation
partielle de l’AM du 29/09/97
je pense qu’il faudrait
les envoyer également à la liste de Philippe GOULOIS
spécialisée en restauration collective :
www.restauration-collective.fr
adresse de la liste :
<formateurs-cafa@yahoogroupes.fr>
je pense qu’elle fonctionne encore
Sonia
Vincent-Thomas Mardi 7. Août 2012 15:48
Nous avons eu une non conformance lors de notre audit HACCP pour l'utilisation d'agraffes nous permettant de retenir nos fiches d'enregistrements et d'instructions à l'usine.
Je souhaiterai savoir si certains d'entre vous aurez mis en oeuvre des moyens pour contourner ce problème et comment vous vous y être pris?
Albert Amgar Mardi 7. Août 2012 16:09
Tout sauf des agrafes, des chemises en plastique par exemple. Au
fait, évitez aussi les trombones quelque soit le matériau
…
Benkhdija Sara Mardi 7. Août 2012 16:18
Vous pouvez utiliuser aussi un (des) porte(s)-documents qui peuent se fixer aux murs et dans lesquels vous pouvez classer momentanéments les documents d'enregistrements.
Aussi vous pouvez utiliser les chemises plastifiées
bdup53
Mercredi 8. Août 2012 8:50
Il existe aussi des agrafeuses sans agrafe.
Elles permettent de fixer 2 à 3 feuilles (pas plus)mais
après il ne faut pas les manipuler trop souvent car la
fixation n'est pas aussi solide que des agraphes
classiques.
Dimitri KOUASSI Mercredi 8. Août 2012
16:09
Moi dans mon systeme, j'utilise la colle a la place des agraphes.
c'est tres pratique.
Sonia Vincent-Thomas Jeudi 9.
Août 2012 4:03
Je vous remercie tous pour vos réponses.
Concernant les agraffeuses sans agrafes sauriez-vous ou on pourrait s'en procurer?
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