LIENS
FONDAMENTAUX
Références
PEARLTREES concernant l'ISO
22000.
Les
fils de discussion des archives récentes de la liste HYGIENE
relatives à l'ISO 22000 sont accessibles via PEARLTREES.
ARCHIVES
CHRONOLOGIQUES
ARCHIVES 2003-2006
– 2007 - A PARTIR DE 2008
(voir ci-dessous)
hamdad smail Jeudi 17. Janvier 2008 10:48
je souhaiterais savoir si parmis vous quelqu'un à déjà
mis en place une certification type ISO22000, si oui, en plus des BPH
et HACCP+tracibilité apporte t-il quelque chose de plus?
merci d'avance!
Bertrand CARLIER Jeudi 17. Janvier 2008 11:03
un début de réponse:
l'ISO 22000 a été décrite comme la norme
permettant d'optimiser les contrôles fournisseurs. Dit
autrement et pour faire référence au document indiqué
il y a peu :
quid du H° des dangers normés microbiologiques et
chimiques des produits que vous valorisez ?
H°= initial level of the hazard
http://www.silliker.fr/home/pdf/CSA-COLE-txt.pdf
Rémi Michalowski Jeudi 17. Janvier 2008 11:34
Je l'ai mise en place pour 2 usines de crevettes surgelées
en Indonésie (crues et cuites).
Attention, ISO 22K, c du HACCP "plus", voir dicussions
sur la Liste.
Avantages:
> Une analyse des risques plus descriptives et une meilleure
relation process // risque // cause // mesures de maitrise par étape
> Meilleure intégration des étapes en amont et
aval du process (communication, sélection fournisseurs,
analyse des risques)
> Meilleure intégration avec le système
(procédure, sensibilisation du personnel, implication du
personnel)
> Plus d'indépendance et de liberté vis-à-vis
des autorités compétentes (ceci pour les pays en voie
de développement, du fait d'une meilleure compréhension
du systéme et d'une validation des mesures de maitrise par une
connaissance réelle des risques et des technologies +
réglementation)
Désavantages:
> Par très intéressant du point de vue commercial
(les GMS ne le demandent pas)
> Demandeur en matière de compétences et
formation...
lamia Meite Jeudi 17. Janvier 2008 11:45
ce lien peut vous intéresser
http://www.afnor.org/agro/pdf/ISO%2022000_mars2006.pdf
- Olivier Boutou
Lundi 3. Mars 2008 17:21
-
AFNOR vous propose des outils pédagogiques destinés à
aider les opérateurs de la chaîne alimentaire à
mettre en place leur système de management de la sécurité
des denrées alimentaires. Le site
<http://www.afnor.org/agroalimentaire>
www.afnor.org/agroalimentaire vient d'intégrer le premier
module de soutien à l'ISO 22000. Il est accessible via la
homepage, mais aussi dans le "dossier spécial ISO 22000"
où nous avons ajouté une sous-rubrique "outils
pédagogiques"
<http://www.afnor.org/agro/ISO22000/norme-ISO-22000.htm>
http://www.afnor.org/agro/ISO22000/norme-ISO-22000.htm
-
Chaque mois, téléchargez un module présentant
un aspect de la sécurité des aliments. Mars 2008 - n°1
: "Les éléments d'un système de management
de la sécurité des denrées alimentaires".
-
-
Bertrand CARLIER Lundi 3. Mars 2008
-
je souhaiterai votre éclairage sur un point évoqué
souvent en ce lieu
-
concernant la page 6 du document
-
*Exigences légales et réglementaires
-
Une entreprise américaine, une entreprise européenne
et une vietnamienne vont pouvoir, toutes les trois, être
certifiées ISO 22 000 pour des produits de la mer, par
exemple,
-
mais vu la différence des exigences règlementaires (
absence de règles aux Etats Unis pour les contaminants ( voir
archive), présence en Europe , Vietnam (?)
-
cela ne pose pas un problème?
-
Dit autrement cette norme n'aurait pas eu une autre image si elle
s'appuyait sur la mise en oeuvre d'un pool de textes minimum et
accessibles?
-
amicalement
-
Bertrand
-
-
Rémi Michalowski Lundi 3. Mars 2008 19:11
-
Le min requis est le Codex (références en annexe du
standard).
-
Basiquement, ce qui dit le standard, c'est faites votre analyse de
risques, déterminez ceux qui sont significatifs (donc à
contrôler) et les moyens de maîtrise à mettre en
œuvre, tout en respectant le minimum légal.
-
Les plus gros problèmes pour ceux qui sont audités,
c'est de pouvoir démontrer:
-
1- Nous connaissons les exigences règlementaires
-
2- L' efficacité du système sur les risques à
maitriser est démontré
-
3- Les agents du système sont sensibilisés à la
sécurité alimentaire et comprennent ce qu'ils doivent
faire (surveillance, actions correctives, etc.) i.e. on fait ce
qu'on a prévu de faire
-
4- Il y a une communication active (formation, sélection,
réclamations, rappel, etc.) entre les acteurs (ACs +
producteur + fournisseurs et clients)
-
Ensuite, si ils veulent aller plus loin (cas des fournisseurs des
supermarchés britanniques), il n'y a pas de problème...
mais être certifié ISO 22000 indique que vous avez les
bases en PMS et que votre système fonctionne pour prévenir
et maitriser les risques.
-
-
Olivier Boutou Lundi 3. Mars 2008 19:26
-
C'est la mondialisation...et ses effets. Les performances des
systèmes de management s'adaptent au contexte, y compris
réglementaire et légal.
-
Les certificats auront la même valeur (si l'organisme
certificateur est accrédité ISO 22003) mais les
performances (sur la sécurité des aliments) seront
différentes !?
-
La question est identique pour les autres systèmes de
management (environnementaux, qualité, santé &
sécurité au travail...).
-
A l'impossible, nul n'est tenu.
-
-
-
richard.bonne Lundi 3. Mars 2008 21:49
-
Qu'il me soit permis de poursuivre le débat en disant que de
mon point de vue il n'y a pas vraiment de problème dans ce
domaine; C'est bien entendu dans le contexte des exportations que
doit se poser la question, mais à l'heure actuelle l'ISO
22000 ne définit pas la règle en termes d'échanges
internationaux. Ni aucune autre norme d'application volontaire .
-
En fait, on sait que les pays qui se livrent aux échanges (la
plupart membres de l'OMC qui regroupe environ les trois quarts des
pays du globe: environ150 membres pour un peu plus de 200 pays) se
soumettent aux principes des accords Sanitaires et Phyto-Sanitaires
(SPS) qui prévoient (pour faire simple) une équivalence.des
réglementations et des organismes de contrôle.
-
Si d'ailleurs la réglementation du pays exportateur présente
des lacunes ou des différences par rapport à celle du
pays importateur, les denrées importées (ou les
entreprises qui les fabriquent) doivent se conformer pour les lots
exportés, aux particularités du pays importateur.
-
Le principe d'équivalence de l'autorités compétente
nationale désignée par chaque pays parmi ses services
de contrôle de l'Etat, chargée de la certification
sanitaire à l'export comme de la délivrance des
agréments sanitaires, pour le compte des administrations
étrangères (l'administration française
délivrant par exemple des agréments Japon) réduit
encore les distorsions de niveau sanitaire entre les pas qui
échangent.
-
Il faut rappeler que pour importer des denrées alimentaires
(au moins d'origine animale) en provenance d'un pays tiers, la
première condition est que ce pays soit lui même agréé
pour ce type d'export vers la UE. Cet agrément est soumisen
autre à l'existence:
-
-d'une réglementation
-
- d'une autoriité compétente,
-
- d'un plan de contrôle annuel des contaminants
-
- et de laboratoires accrédités pour mettre en oeuvre
ce plan de contrôle.
-
Dans ces conditions, dans les différents pays qui échangent
les pré-requis réglementaires à l'attribution
de la certification ISO 22000, s'ils ne sont strictement identiques
peuvent être considérés comme équivalents.
-
-
-
Rémi Michalowski Mardi 4. Mars 2008 8:24
-
bertrand carlier a écrit : justement,
-
vous faites comment pour les produits issus de la mer et d'eau
douce importés ?
-
concrÚtement :
-
un certificat sanitaire des états unis, cela
signifie quoi au regard des contaminants ?
-
-
Ce qui se fait:
-
La caractérisation du produit fini (spécifications par
ex.) spécifie le pays de destination ET réf aux textes
règlementaires en usage dans le pays de destination...
-
De plus, la validation du système (mesures de maîtrise,
choix des risques, seuils de tolérance...) peut utiliser des
ressources externes i.e. les textes de loi...
-
Cependant, la question (encore une fois) de la compétence est
ouverte pour l'entreprise et l'auditeur (connaissance et
compréhension des textes).
-
Pour revenir aux commentaires sur SPS, c'est en fait un problème
pour les consommateurs (je pense au cas des contaminants, des OGM ou
des hormones de croissance dans la viande bovine) et les petits
producteurs (fromage au lait cru), puisque le Codex devient la
référence en matière de standard.
-
MAIS, il est à noter que l'OMC a publié qq études
sur les référentiels privés et fait usage des
normes ISO lors des délibérations concernant le
réglement des litiges.
-
ISO 22000 est une référence également...
-
En conclusion, certes, il y a des faiblesses (compétence
quant à la conception et implantation du système,
audit et certification) mais il y a un potentiel de protection pour
les pays en développement et les petits producteurs du fait
de la souplesse dans la conception (si on peut prouver que les
risques sont maîtrisés, pourquoi faire plus?).
-
Ensuite, il y a bien sûr le problème des connaissances
/ faits établis en matière de risques (dose, degré
d'exposition, mécanisme, etc.)... çà c'est un
problème technique. De l'autre côté, il y a
l'aspect commercial (et même psycho): peut-on tenir tête
aux demandes des acheteurs?
-
Cordialement,
-
R. Michalowski
-
-
Mohamed DAYI Mardi 4. Mars 2008 11:57
-
Tout à fait,je me permets d'ajouter que les équivalences
des systèmes de contrôle entre États sont rendus
effectifs par les évaluations et rapports d'organismes
habilités (l'Office Vétérinaire et Alimentaire
de l'UE-FVO).Dans ce but l'UE initie des projets de jumelages-SPS
pour la mise à niveau des structures du Contrôle
Officiel des pays partenaires,projets pilotés par l'Autorité
Compétente d'un pays membre (DGAL/FRANCE).
-
L'ISO 22000,même certifié par un organisme accrédité
selon l'ISO 22003,n'est pas (encore) un Agrément
Sanitaire,qui reste une condition nécessaire pour la libre
circulation des aliments.
-
A échéance (brève),et comme le prévoit
le Paquet Hygiène dans le cadre de la délégation
de prérogatives,la vérification du PMS se fera soit
par Contrôle Officiel,ou par Organisme de Certification
Accrédité,la référence commune au même
Organisme d'Accréditation amènera finalement une
reconnaissance mutuelle,et une alternative d'intervention.Les OA
(COFRAC/FRANCE) seront les repères de tous les intervenants
(références,domaines,compétences,modalités,....,définis
par les tous les intervenants) qui y sont accrédités
et référencés dans un standard mondialement
reconnus (OMS,FAO,OIE,......OMC).
-
Cordialement.
-
Dr Mohamed DAYI
-
ex.I.S.P.V/HIDAOA/Maroc
-
-Formateur référent/MAPM en RHF-S & TTD-BTT-V &
PC
-
-Technologie/Sécurité et Qualité des Aliments
-
-Expert technique/Viandes & Produits Carnés
-
-Certifié Calyxix CEPR n°442/HACCP-Validité
11-2009.
-
-Certifié Calyxis CEPR n°002/HACCP/SMSDA-Validit 04-201O.
-
www.cepr.fr
-
H-FSQ-Technology & Standard
-
Tec-Man Director
-
176,avenue des F.A.R/50000-Méknès/MAROC
-
-
-
Bertrand CARLIER Mardi 4. Mars 2008 12:56
-
merci,
-
mais comme les dossiers pré-requis sont loin d'être
réglés, cette norme n'aura pas de déploiement
réel, tant que les vraies questions ne seront pas réglées...
-
un exemple concret :
-
pour ce point
-
"Il faut rappeler que pour importer des denrées
alimentaires (au moins d'origine animale) en provenance d'un pays
tiers, la première condition est que ce pays soit lui même
agréé pour ce type d'export vers la UE.
-
Cet agrément est soumisen autre à l'existence:
-
-d'une réglementation
-
- d'une autoriité compétente,
-
- d'un plan de contrôle annuel des contaminants
-
- et de laboratoires accrédités pour mettre en oeuvre
ce plan de contrôle."
-
j'ai posé la question concernant les poissons, car justement
il y a bien des pays qui n'ont pas de règlementation,
-
exemple: Etats Unis et contaminant produit de la pêche eau
douce et eau de mer.
-
Je comprend parfaitement l'attitude des grandes surfaces, qui sont
plus que frileuses et pour cause, les états ne veulent pas
faire leur part.
-
Les Etats Unis sont, dans ce cas, l'exemple...
-
-
qualiseb Lundi 28. Avril 2008 22:36
-
"Il existe actuellement 1000 normes en Algérie ce qui
reste très insuffisant par rapport aux exigences accrus des
clients et de la compétitivité"
-
Ben si déjà 1000 normes ne suffisent pas à ce
que le personnel de la chaîne alimentaire travaille
correctement, proprement et avec une bonne chaîne du
froid...cela va pas s'arranger...
-
Cordialement
-
Laurent
-
Si déjà les pré-requis étaient
respectés, je ne suis même pas sur qu'il y ait besoin
de plus...
-
-
bouherid madjid Mardi 29. Avril 2008 11:34
-
Sincérement, en lisant l'article du quotidien "el
moudjahid", d'abord on est doublement surpris face à ces
déclarations, car nous sommes des professionnels dans le
domaine et à jour en matière de réglementation
ou de normalisation suite à de multiples séminaires et
réunions de coordination ayant trait à ce genre de
sujets.
-
Ensuite, nous avons remarqué des contradictions flagrantes
qui sautent aux yeux:
-
D'une part, on avance que le réferentiel SMSA devient
obligatoire et d'autre part les résultats d'enquêtes
(7000) à travers les cantines et restaurants, sans parler des
entreprises, révèlent un non respect total des BPH/F,
alors qu'il s'agit d'un PRPo, déterminant pour toute
éventuelle installation d'un système qualité
visant la salubrité du produit élaboré.
-
L'auteur de l'article conclut que l'état , à travers
des programmes de mise à niveau des Pme, envisage d'aider les
entreprises qui VEULENT y adhérer afin d'implanter tout type
de système de Management Qualité.
-
En résumé, sachant que la base du fameux HACCP est
l'ensemble des BPH/F, Plan de nettoyage et de désinfection,
réglementation, programme de formation et de sensibilisation
et j'en passe....
-
Avoir une solide base inspirée d'une analyse de dangers,
fusionnée à un système de management qualité
type (SMQ) peut aider à la finalisation d'un SMSA (ISO
22000).
-
Tout en mentionnant au passage, que ce parcours n'est pas
obligatoire.
-
Avant de conclure, le nombre de 1000 normes avancé n'est pas
si excessif que ça, car si on vise la totalité des
normes ISO (dont l'IANOR est membre) ???????
-
A toute fin utile, l'auteur de cet article devra faire l'effort de
distinguer entre Normalisation et Réglementation.
-
Bonne Reception
-
-
F. TIGROUDJA Mardi 29. Avril 2008 14:47
-
Il faut savoir que les 1000 qui existent ne sont pas toutes en
relation avec la sécurité alimentaire. Pour ce qui
concerne la restauration, ce n'est pas seulement la chaîne du
froid, mais beaucoup plus au manque de la formation du personnel sur
les bonnes pratiques d'hygiènes.
-
A mon avis, ce n'est pas nécessaire de mettre en place la
norme ISO 22000 pour toute la restauration collective, mais une mise
en place de la HACCP avec la formation du personnel suffirait
largement. Ce qui va réduire les coûts pour les
pouvoirs publics.
-
La norme ISO 22000 serait plus intéressante pour les grandes
entreprises agro-alimentaires, en particulier celles qui envisagent
exporter une partie de leur production.
-
-
VENDREDI 09 MAI 2008
MAROC
CASAFREE 08/05/08
Economie : Certification ISO 22000 V 2005 d'une
entreprise
d'abattage de volailles dans la région
d'Agadir
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=16905 -
-
Christian Felter Vendredi 6. Juin 2008 7:04
-
bpaangers a écrit:
-
> Bonjour,
-
> nous sommes en pleine réflexion par rapport au fait
de nous lancer dans
-
> une démarche de certification qualité.
-
> Compte tenu de notre activité (boulangerie et
pâtisserie fraîche à
-
> destination des professionnels : appels d'offres publics,
société de
-
> restauration etc ... donc produits vendus sans marque
commerciale
-
> spécifique) nous avons dans un premier temps choisi
de nous tourner
-
> vers l'Iso 22000. Je souhaitais savoir si - à votre
connaissance - pour
-
> les pays type Angleterre et Allemagne l'Iso 22000 est
reconnu à part
-
> entière ou si les référentiels IFS et
BRC restent des incontournables.
-
> Merci d'avance
-
> Christine
-
-
Il me parait que le référentiel IFS5 est un
didacticiel intéressant de cette norme ISO 22000, si l'on
comprend les CPs comme des PRPos. Ce qui oblige à lire,
comprendre et utiliser cette norme sur les SMSA, peu demandée
c'est vrai, sinon comme outil méthodologique.
-
Les GBPH en cours de publication et qui font référence
explicite à l'ISO 22000 seront des outils de vulgarisation
bien plus puissants et explicites que les référentiels
d'audits.
-
En bref un parcours de certification IFS construit avec un recours à
l'ISO 22000 me parait un choix pertinent en ce moment pour un
producteur exploitant de l'alimentaire. A moins qu'on ne lui impose
un autre référentiel bien sur.
-
-
Olivier Boutou Mardi 17. Juin 2008 10:28
-
Bonjour,
-
Une nouvelle édition du recueil de normes sur CD Rom traitant
de la microbiologie alimentaire est disponible :
-
http://www.afnor.org/portail.asp
-
Par ailleurs, téléchargez chaque mois un nouvel outil
pratique sur le management de la sécurité sanitaire
des aliments. Le site thématique « Agroalimentaire »
du Groupe AFNOR vous offre de nouveaux outils pratiques : les
modules de soutien à l'ISO 22000. Bénéficiez
d'une information disponible en ligne, concrète, réalisée
par des professionnels et régulièrement mise à
jour.<?xml:namespace prefix = o ns =
"urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
-
Découvrez gratuitement ce mois-ci le module de soutien : "les
processus externalisés selon l'ISO 22000"
-
3 modules de soutien déjà accessibles :
-
- Les éléments d'un SMSA
-
- Diagnostic : de l'HACCP à l'ISO 22000
-
- L'ISO 22000 pas à pas
-
Retrouvez tout le reste de l'actualité agroalimentaire sur
<http://www.afnor.org/agroalimentaire>
www.afnor.org/agroalimentaire.
-
Cordialement
-
Olivier Boutou
-
Groupe AFNOR
-
Ingénieur Action Régionale
-
2, Impasse Rudolf Diesel
-
(F) 33700 MERIGNAC
-
Tel : +33 (0)5.57.29.14.23
-
Visitez notre site
-
http://www.afnor.org/agroalimentaire
-
Dossier Agroalimentaire - Groupe AFNOR
-
-
-
Jean-Marc Kevelaer Vendredi 1. Août 2008 18:42
-
Je prépare actuellement une thèse sur les avantages
que peut procurer une démarche de certification à
l'ISO 22000. En effet, à contrario des Normes IFS et BRC, il
semblerait, d'après les quelques contacts que j'ai eu à
ce sujet que les entreprise sont plus frilleuse vis à vis de
cette Norme. Cependant, de grandes multinationales ont passer le cap
avec, apparement un certain succes. Je même vus certaines PME
voire des TPE se lancer également dans la démarche.
-
J'aimerais connaître vos avis sur le sujet. Quels sont les
avantages que l'on peut tirer d'une telle démarche et/ou
quels sont les difficultés rencontrées?
-
J'ai prépraré aussi un petit questionnaire sous format
Word destiné aux entreprises sur le sujet. Je souhaite
d'ailleurs l'envoyer à ceux qui le désire, cela ne
prend que quelques minutes pour y répondre. Dans ce cas
faites le moi savoir.
-
Merci,
-
Jean-Marc Kevelaer
-
PS : Sinon, tous commentaires ou réflexions sur le sujet sont
bienvenus.
-
-
Nesrine Tahari Vendredi 1. Août 2008 18:56
-
Voici quelques avantages :
-
* Permet de réviser périodiquement le système
HACCP
-
* Met en avant les bonnes pratiques
-
* Norme adaptée à l’industrie agro sur toute la
chaîne de l’étable à la table
-
* Exige des résultats et non des moyens ce qui est parallèle
aux exigences réglementaires européennes en matière
d’hygiène
-
Les inconvénients :
-
* Processus de certification long => Décourage les
entreprises
-
* Peut être coûteux pour les PME
-
* Pour le moment la grande distribution ne l’exige pas
contrairement à IFS/BRC
-
J’espère que mes quelques points vous aiderons
-
-
Constant Depièreux Vendredi 1. Août 2008 19:09
-
Avec tout le respect que je vous dois, aucun des avantages cités
ne sont strictement résultants de la norme ISO 22000. Il est
possible d'obtenir les mêmes résultats sans la norme.
-
Par contre, les inconvénients, sans être spécifiques
de cette norme, sont inhérents à tout processus de
certification par une tierce partie.
-
A ce titre, s'il est profitable - pour le fournisseur - d'avoir une
évaluation indépendante, il faut également
noter que le processus de certification n'est qu'un des moyens
utilisés par la grande distribution pour transférer
ses charges et ses responsabilités sur ses partenaires (et
pas toujours au bénéfice du client).
-
Au plaisir de vos commentaires.
-
-
jeanmarckevelaer Vendredi 1. Août 2008 20:54
-
Merci, Madame Nesrine Tahari pour votre point de vue. Je vois dans
une de vos remarque ce qui me semblerait être une différence
fondamentale entre les deux types de référentiel :
"...Exige des résultats et non des moyens ...".
J'estime que c'est une faiblesse venant des référentiels
comme IFS et BRC.
-
Monsieur Dépièreux, je m'attendais bien à une
remarque comme vous avez émise: " ... Il est possible
d'obtenir les mêmes résultats sans la norme..." et
je voudrais bien que celà se passe comme vous le dites.
-
Mais malheureusement, c'est un gros problème, pratiquement,
seul un certificat sert d'indicateur de confiance et nous sommes
encore loin devoir toutes les entreprise afficher au grand public
ses résultats en toute transparence, bon ou mauvais et avec
les actions mise en place pour les résoudres et pour
s'améliorer.
-
-
Constant Depièreux Vendredi 1. Août 2008 21:52
-
Le grand défi pour la majorité des responsables
qualité consiste dans :
-
* l'identification des dangers potentiels et la quantification des
risques réels liés aux processus et procédés
non conformes;
-
* l'utilisation de ces données comme levier pour mobiliser
les troupes et provoquer les changements nécessaires.
-
La certification, en instaurant un processus binaire (certification
on non) est un moyen facile pour mobiliser les énergies et
obtenir un engagement minimum du management (qui lui a traduit cela
en €€€€€ de manque à gagner).
-
Le problème est que le processus de certification est un
processus ou l'ensemble des parties a à gagner (dans le cas
d'une certification, la société à son cher
certificat et le certificateur a gagné un client captif pour
3 ans) ou à perdre (dans le cas d'une certification refusée,
le client doit au minimum réinvestir et le certificateur
court le risque d'avoir perdu un client). C'est là le
principal biais d'un audit de tierce partie payé par la
société certifiée.
-
Imaginez maintenant que le donneur d'ordre et le payeur soient la
société de distribution, nombre de
clients-fournisseurs n'obtiendraient jamais leur certificat
(IMPORTANT : je ne remets ici en question l'éthique
professionnelle de personne, je raisonne seulement en terme de
minimisation des risques pour les deux couples d'acteurs
fournisseur-certificateur ou acheteur-certificateur).
-
La certification est donc une FAUSSE SECURITE ou le système à
minimisé les responsabilités pour la majorité
des acteurs et dupé l'ensemble des parties prenantes et
principalement le client final qui - in fine - en supporte les
coûts. Cela relève du même processus qui a
conduit à convaincre le client que la garantie sur le produit
le protège alors que son but principal est de protéger
le droit à l'erreur du fabricant.
-
Pour être véritablement efficace, le processus de
certification devrait être aléatoire, non annoncé,
gratuit et organisé par l'Etat, qui - à partir d'un
pool d'auditeurs qualifiés et civilement responsables de
leurs actes - attribuerait - par tirage au sort et sans remise en
jeu de l'auditeur pour un audit ultérieur chez le même
audité, l'audit à effectuer à un pool
d'auditeurs (au moins 3 de préférence sans expérience
commune préalable). Cet audit demanderait :
-
* des critères moins flous de ceux définis par des
normes (beaucoup de sociétés certifiés ne
disposent même pas d'une copie officielle de la norme quant ce
n'est pas l'auditeur lui-même)
-
* une véritable prise en compte des dangers et des risques
réels (une des principales batailles au cours de la
certification lSO9001:2000 d'une toute petite société
dont le management dispose d'un tableau de bord en temps réel
et informatisé complet de ses performances (y compris les
audits internes, les réclamations, les mesures de
satisfaction client par des sociétés spécialisées,
les objectifs, les plans d'actions, la formation, du personnel, ...
) consiste à faire comprendre à l'auditeur la non
valeur ajoutée de la revue de direction dans son format
personnel, ...
-
Quant au partage d'information avec le grand public ...
-
Combien de clients terminaux de la grande distribution ont-ils
jamais interrogés la société de certification
sur les écarts constatés entre les exigences
conduisant à une certification et la matérialité
des faits? Combien parmi ceux-ci ont ils été informés
des ré-audits éventuels que leur action à
entrainé?
-
Je pose donc la question : ou sont ces chiffres?
-
-
Hubert BAZIN Vendredi 1. Août 2008 19:21
-
il est très intéressant de voir que la première
réponse à cette question vient de la grande
distribution.
-
J'aimerais saisir la balle au bond, et vous demander ce que vous
voyez, en tant que Directrice Qualité Carrefour, comme
avantage à la certification IFS et comme désavantage à
la certification ISO 22000 ?
-
Car c'est bien la grande distribution qui est le principal
prescripteur de certification en matière de sécurité
alimentaire - ou alors, je veux bien lire !
-
Si un industriel des IAA souhaitait intégrer le nombre des
fournisseurs de produits à marque Carrefour, et si cet
industriel se présentait avec une certification ISO 22000
"zéro non-conformité, zéro remarque",
mais qu'il n'avait pas de certificat IFS; pourriez-vous l'agréer
tout de même ?
-
Merci de votre éclairage qui nous sera précieux.
-
cordialement
-
Hubert BAZIN
-
PS : Jean-Marc : si vous pouviez mettre votre fichier en libre accès
sur le net, avec un lien pour aller le télécharger,
vous auriez peut-être plus de réponses ? Si vous
souhaitez, envoyez-le moi, je vous l'héberge.
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Nesrine Tahari Vendredi 1. Août 2008 19:46
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Mes remarques sont strictement personnelles et ce n’est pas en
tant que directrice qualité ARDIS carrefour ALGERIE que je
participe au débats.
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Pascal Rudeaux Vendredi 1. Août 2008 20:42
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Pour faire court,
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L'ISO 22000 ne peut pas remplacer la IFS.
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L'ISO 22000 est international avec une preocupation
d'inocuité.(7.3.3.2 et 7.3.4)
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La IFS est Europeen avec une preocupación Europeenne
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Je peut être certifié ISO 22000 au Chili par exemple
san savoir pris en compte le risque alergene ou OGM (qui ne sont pas
encore considérés comme un risque alimentaire)
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La notion inocuité est dependante du pays de consommation
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Exemple: Poisson pour consomation cru au Japon . exportation oblige
a absence coliforme total dans l'echantillon.
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jeanmarckevelaer Vendredi 1. Août 2008 22:23
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Vous trouverez le questionnaires dans les fichiers (Questionnaire
ISO 22000.doc).
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Je vous invites à y répondre.
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Merci, Cordialement.
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http://f1.grp.yahoofs.com/v1/MF2TSJbaaieJpshDcN8m2U-x3w5rNcNh5MOmncnzhuZPotts_dLnU0GvM7thwhTdj2tUx9YCgAAnr8_13Up7VP3fpMB9910qAlfbjaSp/Questionnaire%20ISO%2022000.doc
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Hubert BAZIN Vendredi 1. Août 2008 22:45
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"Pour être véritablement efficace, le processus de
certification devrait être aléatoire, non annoncé,
gratuit et organisé par l'Etat, qui - à partir d'un
pool d'auditeurs qualifiés et civilement responsables de
leurs actes - attribuerait - par tirage au sort et sans remise en
jeu de l'auditeur pour un audit ultérieur chez le même
audité, l'audit à effectuer à un pool
d'auditeurs (au moins 3 de préférence sans expérience
commune préalable). "
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Mais ceci ressemble bigrement à l'inspection du travail ?
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Il va en falloir, des inspecteurs !
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(Je crois me souvenir que, depuis le début de l'année,
les inspections vétérinaires doivent être
annoncées aux restaurateurs, et se passer plus ou moins hors
de la présence des clients. Quelqu'un auraot-il un lien vers
le décret, l'article du code de la consommation, ou la note
de service de la DGAL qui en parle ?)
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Un autre système qui fonctionne : quand j'étais RQ
dans une biscuiterie industrielle, nous étions filiale d'un
groupe US. Ce groupe nous obligeait à adhérer au
système AIB - à nos frais cela va sans dire. Et les
résultats étaient envoyés aux USA. Et nous
faisions l'objet de 2 audits chaque année : l'un était
annonçé, l'autre inopiné. Et un audit = 3 jours
sur le site. Et pour les sites avec des "bonnes" notes
(>750/1000) les 2 contrôles étaient inopinés.
Un tel système *oblige* à ne jamais relâcher la
pression. C'est extrèmement formateur.
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Il me semble également que la raison pour laquelle la France
avait, en son temps, voté contre l'adoption de l'ISO 22000,
c'était justement pour que le contrôle du système
de sécurité des aliments restât sous le contrôle
de l'État ?
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Constant Depièreux Vendredi 1. Août 2008 22:59
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Pourquoi faudrait-il plus d'inspecteurs que le nombre d'auditeurs
actuellement requis pour les certifications?
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La seule différence à mes yeux proviendrait du fait
qu'au lieu d'être un processus ou un petit nombre de sociétés
agréées monopolisent le marché en tirant les
coûts vers le haut, l'Etat deviendrait organisateur d'une
dimension complémentaire à ses outils de contrôle
actuels. Cela ne coûterait pas plus cher et la dimension
aléatoire et non ré-occurrente de la sélection
des auditeurs (ce qui n'est pas le cas avec les auditeurs de
travail) assurerait à ceux-ci une plus grande sécurité
intellectuelle et personnelle dans sa recherche d'une analyse
objective de l'état de l'art chez l'audité.
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Hubert BAZIN Vendredi 1. Août 2008 23:09
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je n'ai pas écrit "plus". Mais il paraît
qu'ici, "les caisses sont vides" et qu'il faut absolument
diminuer le nombre de personnes émargeant au budget de l'état
(fonctionnaires ou assermentés)
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Et quand on voit qu'avec 700000 accidents du travail avec arrêt
chaque année en France, on a toujours un corps d'inspecteurs
du travail qui ne peut que se limiter au BTP (activité la
plus accidentogène) et au travail clandestin...
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Mais sur le principe, j'adhère à ce modèle.
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qualiseb Vendredi 1. Août 2008 23:21
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Quand même, quand l'Etat doit lui même gérer la
sécurité alimentaire, ont voit très bien que
c'est les finances qui l'emporte sur la santé, malgré
l'avis de l'AFSSA ( cf dossier RED BULL TAURINE ), fait ce que je
dit, mais pas ce que je fait...je crois que c'est ce que je déteste
le plus...
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Constant Depièreux Vendredi 1. Août 2008 23:33
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Pourquoi ne pas jouer la transparence et rendre public - mais non
reliable à leur propriétaire - les résultats
acquis? (au sens français et non anglais du terme reliable)
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Entre les manipulations des statistiques de chômage, le nuage
de Tchernobyl qui a contourné l'Hexagone, l'hystérie
de la dioxine en Belgique , les cygnes de sa gracieuse majesté
The Queen qui n'ont pas eu la grippe aviaire et les statistiques de
certification ISO XXXXX confidentielles, il devrait être
possible de dégager des modes de communications plus
objectifs et sécurisants pour le public ;-)
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ERIC KALINOWSKI Samedi 2. Août 2008 8:57
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Il serait également intéressant de connaître le
nombre exact d'entreprises certifiées ISO22000 à ce
jour dans le monde: la répartition géographique
permettrait de mieux comprendre "les avantages" de
certaines entreprises à se certifier.
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Bonne journée
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"Je prépare actuellement une thèse sur les
avantages que peut procurer une démarche de certification à
l'ISO 22000 .../... Jean-Marc Kevelaer"
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jeanmarckevelaer Samedi 2. Août 2008 17:05
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J'ai obtenu quelques chiffres. Ceux - ci ont été
communiqué dans "QUALITE REFERENCE" du mois de
janvier 2008. Malheureusement cette étude est non exhaustive.
Pour ma part, j'ai essayé d'obtenir des informations
d'organismes de certifications mais ils ne veulent pas donner
d'informations. Auraient-ils peur des prospections de la concurence
?
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L'AFAQ-AFNOR diffuse le noms de ses clients certifiés sur
internet mais leur dossier n'est pas à jour.
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Constant Depièreux Samedi 2. Août 2008 17:20
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Lorsque vous aurez-quelques minutes, il serait intéressant de
comparer vos chiffres avec ceux publiés par le système
QS Allemand :
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http://www.q-s.info/Current-number-of-participants.283.0.html?&L=1
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jeanmarckevelaer Samedi 2. Août 2008 20:01
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J'ai égalementquelques chiffres concernant la répartion
géographique.
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Ces chiffres ont été diffusé dans "ISO
Management Systems" de mai-juin 2008. Mais les chiffres ne sont
pas exhaustifs.
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D'après l'étude, c'est l'europe qui aurait le plus
grand nombre d'entreprise certifié à près de
58%, suivie par l'Asie et L'Afrique.
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Mais quelles entreprises sont certifiées dans ces pays, des
entreprises Européennes, Asiatiques ou Africaines et vers
quels pays ces entreprises exportent-t-elle ?
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Dans le TOP 15 des pays, il y aurait 8 pays européens avec le
plus grand nombre de certificat ISO 22000 à auraient été
délivré en Turquie (200).
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yboisard Mercredi 17. Juin 2009 20:20
Une grande nouvelle que je vous livre intégralement
ci-dessous. C'est un grand pas pour la maîtrise de la sécurité
des denrées alimentaires à tous les maillons de des
filières agro-alimentaires. C'est une des réponses aux
critiques (justifiées ou non, c'est un autre débat) des
partisans de l'IFS qui mettaient en avant le manque de précision
de l'ISO 22000 sur l'application des Bonnes Pratiques.
Cordialement,
Yves Boisard
Voici le texte du communiqué de presse. Un site internet
est opérationnel.
"Synergy 22000 – le premier dispositif de certification
de système de management de la sécurité des
aliments applicable à l'intégralité de la chaîne
alimentaire".
Publiée en mai dernier, la norme Synergy PRP 22000 vient
combler une lacune de l'ISO 22000 en définissant les
programmes pré requis en matière d'hygiène (PRP)
nécessaires à sa reconnaissance par la grande
distribution. A ce jour, aucun dispositif de certification de système
de management de la sécurité des aliments n'était
en mesure de couvrir l'intégralité des filières
agroalimentaires. C'est désormais chose faite, grâce au
dispositif Synergy 22000, dont la portée est calquée
sur celle de la norme ISO 22000, soit la chaîne alimentaire
complète.
Aujourd'hui, les opérateurs de la chaîne
agroalimentaire (producteurs agricoles, éleveurs, industriels,
grande distribution, …) doivent montrer leur capacité à
maîtriser la sécurité sanitaire de leurs
produits.
La norme ISO 22000 (publiée en 2005) a défini des
principes unanimement reconnus pour la mise en place d'un système
de management de la sécurité des aliments ainsi que
pour l'application de la méthode HACCP (Analyse des dangers et
points critiques pour leur maîtrise). Pour être reconnue
par les principaux grands distributeurs, il y manque toutefois une
spécification des bonnes pratiques d'hygiène (ou
programmes pré requis) applicables.
Pour combler cette lacune, un groupe d'experts internationaux
reconnus et représentatifs de tous les échelons des
filières agroalimentaires a conçu et développé,
sous l'égide de Synergy Global Standardisation Services SA à
Genève, une nouvelle norme, dénommée Synergy PRP
22000, couvrant la totalité des Bonnes Pratiques de l'ensemble
des intervenants, de la fourche à la fourchette, sans oublier
les secteurs connexes comme les fabricants de machines ou de
matériaux d'emballage.
Ce développement représente un progrès
important, qui permettra à l'ensemble des acteurs des filières
concernées de disposer d'une culture commune.
Le dispositif de certification Synergy 22000 vient compléter
l'édifice en spécifiant les règles applicables
pour la certification : qualification et formation des auditeurs,
durée et portée des audits, teneur et fiabilité
du rapport, etc. Les deux documents complémentaires à
l'ISO 22000 peuvent être téléchargés
gratuitement à partir du site Synergy (www.synergy-gss.org),
page Publications.
Une demande de reconnaissance du dispositif de certification
Synergy 22000 a été déposée auprès
de la Global Food Safety Initiative (groupement des principaux
distributeurs mondiaux), reconnaissance qui permettra à la
certification ISO 22000 de prendre enfin son essor et de devenir la
référence dans le domaine.
Pour plus d'information : www.synergy-gss.org
Synergy Global Standardisation Services SA
Rue de Carouge 106, Case postale 302, CH - 1211 Genève 4
c_lescril@yahoo.fr Thu, 17 Sep 2009 07:44:12 +0000
J'ai quelques discutions dans mon entreprise entre l'HACCP et
l'ISO 22000.
En fait, je met en place l'HACCP et je suis donc les étapes
du codex qui définit qu'un CCP est : " un stade auquel
une surveillance peut être exercée et est essentielle
pour prévenir ou éliminer un danger menaçant la
salubrité de l’aliment ou le ramener à un niveau
acceptable ".
Dans certaine conversation du forum, il est dit qu'un CCP doit
être contrôlé en continu ainsi j'ai bien compris
la différence entre CCP et PRPo.
Voilà ma question : si l'on met en place l'HACCP et pas
l'ISO 22000, nous n'avons pas à faire référence
à des PRPo ? De même dans quel texte est il indiqué
que le contrôle doit être en continue ? est ce que dans
ce cas, les PRPo ne se retrouvent pas CCP avec contrôle
discontinu ?
D'autres part est ce que nous devons suivre se que dit le codex ou
la norme dont vous avez parlé dernièrement : NF V01 006
?
Je crois que j'ai réellement besoin d'éclaircissement...
Merci d'avance.
Pascal Rudeaux Jeudi 17. Septembre 2009 20:47
La notion de mesure en continue est venue pour compliquer la
comprehension de ce qu'est un CCP et comment le controler.
On peut définir un CCP a une étape du process si
l'on est certain que le danger ciblé ne va pas apparaitre a
une étape suivante et si le controle mit en place (suivi
continu a l'étape) permet de baisser le risque a un niveau
acceptable.
un suivi en continu peut être une mesure en ligne ou une
prise d'échantillons ou/et de mesures a intervales réguliers
et définis.
exemple:
Risque développement bactérien après cuisson
:controle du temps de refroidissement.
soit une mesure en continue avec sonde invasive (par ex) ou mesure
de température dans un délai de temps défini (au
bout de 5 heures par ex).
la notion suivi en continu veut dire 100% de la production 365 j.
par an mais ne veut pas forcément dire 100% du produit (en
volume ou en unités de vente) .
O. Cerf Vendredi 18. Septembre 2009 8:55
> Question :
> D'autres part est ce que nous devons suivre se que dit le
codex ou la norme
> dont vous avez parlé dernièrement : NF V01
006 ?
Réponse : la norme NF V01-006 reprend le texte du Codex, et
le complète avec ce qu'il y a de nouveau dans la norme NF EN
ISO 22000.
Christian Felter Samedi 12. Décembre
2009 23:06
Il est amusant de voir qu’une
norme a du être créée (et vendue …) pour
clarifier l’ISO 22000 qui suscite de multiples interrogations
philosophiques depuis sa création.
Ne serait-il pas plus raisonnable de
tirer un trait sur cet essai malheureux et revenir à l’HACCP
du Codex qui est bien suffisante pour répondre à une
parfaite maîtrise de la sécurité alimentaire dans
le cadre d’un PMS ?
O. Cerf Lundi 14. Décembre
2009 10:43
Eh bien non, la norme du Codex
alimentarius n'est pas suffisante ! Si elle l'était, il aurait
été inutile d'inventer les PRPo.
Mohamed DAYI Lundi 14. Décembre
2009 12:36
La notion de PRPo est pertinente pour
encadrer et préciser celle du CCP,employé avant, à
tout bout de champs croyant que plus y en a plus le SMSDA est
fiable,et CCP était à la mode,ça fait savant
croyait-on.Or c'est tout à fait le contraire,plus y en a, plus
le smsda est fragile et
difficile à maintenir et encore
moins à améliorer.L'introduction de limite critique
mesurable en temps réel pour distinguer l'acceptable de
l'inacceptable,a tranché
définitivement.Combien de fois une mesure de maîtrisé
classée au départ de l'approche CCP mais devant
l'impossibilité matérielle de procéder aux
mesures afférentes en temps réel,oblige à la
reclasser en PRPo,pour autant la surveillance,la responsabilité,les
enregistrements et éventuellement les corrections et mesures
correctives restent en application bref toute l'obligation de
résultats y est.
La notion de PRPO,est pertinente telle
que les Autorités Compétentes à travers le monde
l'ont adopté et appliqué,bien avant de se prononcer sur
la situation de l'ISO 22000 dans l'assurance de la sécurité
des aliments.
Il faut rappeler que dans les documents
du Codex,la notion de CCP n'est que la mesure de maîtrise de
dernier ressort,d'abord les BPH&F déclinées en
5M,sans lesquelles il ne peut y avoir de CCP,bien sûr
déterminants,mais aussi spécifiques,et mesurable
(T°,pH,Aw,...),des caractéristiques pas souvent faciles à
attribuer.Il faut avouer que la multiplication des normes et leur
complication inutile (PAS 220,FSSC 22000,....),ne sont pas faites
pour faciliter la tache!
sa2d Mardi 15. Décembre 2009
1:14
Le but n’était-il pas
plutôt de rendre payante une norme gratuite ?
Christian Felter Mardi 15. Décembre
2009 7:16
Le droit à la gratuité de
l'information concerne les consommateurs, pas les professionnels.
Il y a plusieurs années j'avais
proposé à Bruno, qui gère cette liste sur son
temps libre, de la rendre symboliquement payante via une
Association. Il a refusé, mais
la gratuité de cette liste ne construit aucune prérogative
pour ses libres utilisateurs
Elle demeure une exception très
remarquable, par sa qualité et surtout sa rareté dans
le domaine qui nous préoccupe.
Albert Amgar Mardi 15. Décembre
2009 7:32
Cela est d'autant plus vrai que la
liste quotidienne de diffusion d'information aux USA, anciennement
Food Safety Net, qui est devenu
par la suite Bites sur
http://bites.ksu.edu/ vient de
disparaître faute de budget.
Olivier RONDOUIN Mardi 15. Décembre
2009 14:42
La norme ISO 22000 est la transcription
en exigences normatives des lignes directrices du Codex Alimentarius
CAC/RCP 1-1969, RÉV. 4 (2003) pour l’application de la
méthode HACCP.
Contrairement au texte du Codex, la
norme ISO 22000 contient des exigences et non des recommandations Þ
système auditable et certifiable ce qui n’est pas le cas
avec le document du Codex.
En outre, le champ de la norme ISO
22000 encadre précisément le rôle des PRP et
introduit la notion de PRP Opérationnel.
Je
vous invite à lire les numéros Exarisinfo traitant de
la norme ISO 22000 qui sont disponibles en téléchargement
sur www.exaris.fr.
sa2d Mercredi 16. D€ ¦écembre 2009 0:18
L’HACCP n’est pas une exigence de l’ISO 22000
mais avant tout du paquet hygiène et des règlements 852
et 854/2004 qui le rendent obligatoire pour obtenir l’agrément
de l’activité.
Les services vétérinaires sont là pour en
assurer le bien fondé et la mise en application, avec un
regard moins clientéliste que les organismes d’accréditation
qui en vivent.
Si vous voulez dépasser le PMS nécessaire à
l’agrément d’un établissement, l’IFS
et ses exigences de moyens m’a toujours paru plus pertinent et
mieux compris par le personnel de production qui se perd dans le
charabia qualiticien de l’ISO.
Au cours de ma longue carrière d’auditeur de systèmes
qualité, j’ai rarement vu un opérateur me donner
une définition claire d’un CCP.
Ne parlons pas des PRPO pour lesquels même les RQ s’emmêlent
les pinceaux comme on le voit ici tous les jours
BELKAID
Said Jeudi 18. Février 2010 14:30
Nous
sommes une société produisant des huiles et graisses
végétales, et nous voulons implanter l'approche
processus dans notre démarche, j'aimerai bien savoir s'il y a
des exemples pour se baser sur eux.
Constant
Depièreux Jeudi 18. Février 2010 15:25
Quelques
liens en cours de compilation sur
http://ressources-qhse.org/index.php?title=ISO_22000:2005
Yves Boisard Mercredi 10. Mars 2010 9:59
Le Global Food Safety Initiative (www.mygfsi.com
) a validé plusieurs protocoles de certification dont le
protocole Synergy 22000, qui associe à l'ISO 22000 la maîtrise
des PRP. La prochaine étape prévue à court terme
est la maîtrise des PRP tout au long de la chaîne
agro-alimentaire, depuis les productions primaires jusqu'au stade de
la distribution. C'est à ce jour la seule démarche
visant à faire partager une approche maîtrisée
des Bonnes Pratiques par tous les acteurs du secteur
agro-alimentaire, toutes filières confondues. Les documents
sont téléchargeables gratuitement sur le site
www.synergy-gss.org .
Albert Amgar Mercredi 10. Mars 2010 10:41
Chacun a le droit de prêcher pour sa paroisse et cela me
semble normal mais quid des autres organismes, FSSC 22000, BRC, IFS,
Dutch HACCP et SQF. J'espère ne pas en avoir oublier.
Pourquoi celui-là plutôt qu'un autre ? Et en quoi les
audits par tierce partie réduisent-ils les rappels et les
maladies infectieuses d'origine alimentaire dans le monde ? Si vous
avez une étude, je suis preneur.
Yves Boisard Mercredi 10. Mars 2010 23:34
J'ai indiqué l'adresse du site ou l'on trouve la liste des
protocoles de certification qui ont été évalués
très récemment. J'ai cité Synergy 22000 parce
qu'il est avec FSSC 22000 le seul à prendre en compte les PRP.
Pour le reste, chacun pense ce qu'il veut des démarches de
certification, que l'on soit distributeur, industriel fournisseur de
MDD ou pas, autorités sanitaires...
Les
fils de discussion des archives récentes de la liste HYGIENE
relatives à l'ISO 22000 sont accessibles via PEARLTREES.