ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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marie dupont vendredi 11 janvier 2002 09:00
Pkoi n'est il possible de faire certifier une démarche HACCP ?
philippedroin vendredi 11 janvier 2002 09:41
On ne peut certifier une démarche HACCP car cela correspond plus à une démarche, une méthodologie. Un projet de certification ne peut être mené que si il repose sur un référentiel (ISO 9000 ou autres). Maintenant rien ne vous empêche de procéder à une démarche de certification de service où vous définirez avec un organisme de certification (AFAQ, SGS, BVQI etc.) un CDC décrivant tout ou partie de votre organisation.
Luc LICATA-MESSANA vendredi 11 janvier 2002 10:57
Nous avons discuté de cette non certification lors de notre
journée HACCP du 08 novembre 2001 à l'espace Tête d'Or de
Villeurbanne au cours de laquelle était présent notamment BVQI.
Il en est ressorti que la certification HACCP est reconnue par
certains pays qui ont normalisé cette méthode comme le Danemark
avec sa norme DS 3027.
Cette certification vaut ce qu'elle vaut en France en regard
des parties intéressées, mais elle n'est pas reconnue par le
COFRAC.
Pourquoi ? Cette non reconnaissance en France relève moins de
raisons méthodologiques que "politique". En effet,
certifier une "maîtrise de la sécurité alimentaire"
consisterait en une démarche redondante à l'autorité
des DSV .. à condition que celles-ci s'engagent.
Luc LICATA-MESSANA vendredi 11 janvier 2002 12:10
Concernant la certification HACCP selon le référentiel
danois, et comme indiqué dans mon précédent mail, à vous de
voir si vos clients y accorde quelconque crédibilité. Mais la
France (le COFRAC) ne la reconnaît
pas.
Quoiqu'il en soit, il incombe à tout certifié ou non de
communiquer de façon adaptée pour valoriser sa maîtrise de la
sécurité alimentaire. Cela ne peut se faire que dans le temps:
ce n'est pas parce que l'on n'est pas certifié
que l'on ne fait pas du bon travail et inversement bien sûr. Il
faut le prouver tous les jours et ce, quelque soit le type de
certification.
Loïc Meunier vendredi 11 janvier 2002 14:01
Un colloque organisé par l'afnor le 05/02/2002 à Nantes
pourrait intéresser les co-listiers sur ce thème
certification iso/haccp en iaa;
http://www.afnor.fr/portail/prt_actu_cont.asp?Ref=215&moisselect=01%2F02%2F2002&lang=French
PATRICK BELE vendredi 11 janvier 2002 16:24
Concernant l'HACCP, un projet de norme européenne est en
cours (soutenu par les pays nordiques) et pour résumer seule la
France est opposée à ce projet.
Plus généralement, l'harmonisation européenne est un vaste
domaine qui avance à la vitesse de l'état membre le plus
réticent. Néanmoins vous avez pu constater que les normes qui
servent à l'accréditation sont européennes:
EN 45011, EN 45012, EN 45004 voire internationales ISO 17 025.
Serge Sévigny vendredi 11 janvier 2002 17:08
Après avoir lu l'ensemble des réponses des participants du
groupe de discussion, je trouve important d'y apporter des
précisions importantes en ce qui concerne l'évolution des
reconnaissances de systèmes HACCP. J'agis moi-même comme
auditeur HACCP et j'aimerais apporter un vent d'optimisme qu'il
est possible maintenant au Québec de faire reconnaître un
système HACCP en milieu alimentaire.
Le Bureau de Normalisation du Québec est un registraire de
systèmes qualité qui a décidé de mettre en place un service
de certification des systèmes HACCP au Québec. Ce registraire
reconnu par le Conseil Canadien des Normes a mis en place un
processus de certification des sytèmes HACCP dans l'industrie
alimentaire au Québec basé sur des référentiels reconnus
comme celui du Codex Alimentarius (Modèle Codex 1997) ou encore
sur celui de l'Agence Canadienne d'Inspection des Aliments qui
correspond au Programme d'Amélioration de la Salubrité des
Aliments (PASA, Volume lV, 31-03-1998).
Notons que l'absence de référentiels adaptés et reconnus
aux différents secteurs de l'industrie s'avère encore un manque
important. La conception des différents guides de bonnes
pratiques s'avère cependant un pas dans la
bonne direction.
Le BNQ a formé sa propre équipe d'auditeur HACCP selon des
critères bien définis. Le BNQ a même conclu une entente avec
le Ministère de l'Agriculture du Québec (MAPAQ). Le MAPAQ s'est
engagé à reconnaître les certifications de systèmes HACCP du
BNQ après en avoir validé la crédibilité de la démarche du
BNQ et de celle de l'historique de l'entreprise alimentaire
concernée.
Il est reconnu que l'HACCP devient un système qualité auditable
dès qu'on peut le rattacher à un référentiel crédible. HACCP
peut donc être auditable et certifiable. Cette démarche doit
cependant s'accompagner d'un appuis officiel des organismes
gouvernementaux. L'exemple de ce type de partenariat entre le
MAPAQ et le BNQ devrait peut-être servir d'exemple ailleurs pour
permettre aux entreprises d'alléger, sans les éliminer, les
programmes d'inspections gouvernementales tel qu'on les connaît
et s'orienter vers une approche système beaucoup plus
constructive, mobilisante et motivante pour celles-ci.
Comme pour ISO, tout repose sur la crédibilité de la démarche,
des référentiels et des intervenants qui sont concernés. Il
est certain que l'on ne pourra jamais écarter l'aspect
règlementaire à une démarche HACCP mais de grâce apprenons
ausi à faire confiance à la compétence et à l'honnêteté des
entreprises alimentaires et sachons qu'il doit être possible de
reconnaître les méritants. D'ailleurs le phénomène de
certification commence à connaître le même développement que
lorsqu'ISO a fait sa percée. Ce sont les clients des entreprises
alimentaires qui commencent à l'exiger.
C'est une grande dicussion mais elle est importante et on doit
prendre garde aux paradigmes entourant la reconnaissance d'un
système HACCP. C'est possible, essentiel et incontournable pour
l'avenir.
J'espère mon intervention constructive dans cette discussion.
Albert Amgar lundi 14 janvier 2002 07:55
Merci de ce vent d'optimisme et de votre contribution qui montre qu'il y a encore beaucoup à faire, d'abord pour développer HACCP dans notre pays puis de mettre en place, le cas échéant, une certification HACCP.
Myriam BENISSAD lundi 14 janvier 2002 08:18
pkoi la France est elle réticente ?
quelles sont ses motivations ?
O. Cerf mardi 22 janvier 2002 09:57
Concernant l'HACCP, un projet de norme AFNOR "Hygiène des aliments - Système HACCP : principes et notions de bases" est en cours d'enquête nationale. Le texte paraîtra donc cette année.
Christophe LENTILLON mardi 22 janvier 2002 10:18
Est ce que quelqu'un aurait IL été consulté sur ce projet
de norme HACCCP?
Existera t il un "certificat HACCP" comme l'ISO9001. Si
oui, qui sera habillité à Auditer? et à délivrer un tel
certificat.
Delphine Hernot mardi 22 janvier 2002 10:35
"enquête nationale" cela signifie-t-il que le document circule actuellement auprès d'experts qui vont sur le terrain tester le document ? et sio oui les professionnels peuvent-ils avoir une opinion sur le sujet ?
TR6 - Nicolas CHIARELLI mardi 22 janvier 2002 10:55
Il s'agit plus à mon avis d'un projet de norme du style "Ligne directrice pour..." qu'une norme qui fera l'objet d'une certification.... et c'est tant mieux....
Albert Amgar mardi 22 janvier 2002 12:09
Je n'ai pas attendu que l'AFNOR "découvre" HACCP
pour faire connaître, informer et former des industriels à
mettre en place des principes et des notions de base de HACCP.
Voir en ce sens les textes du Codex Alimentarius.
Il me semble que derrière cette norme, il y a un produit
certification que certains vont sans doute développer.
Correspond-il pour autant à un besoin
des industriels ?
A suivre ...
G.DUBUISSON mardi 22 janvier 2002 17:21
Le site Internet de l'AFNOR indique que le projet HACCP
concerne un fascicule de documentation (qui n'a qu'une valeur
informative comme l'indique son intitulé). L'enquête sera close
le 20/02/02. N'importe quelle
personne est habilitée à apporter ses éléments d'appréciation
quant au projet. Toutefois, il est préférable d'être affûté
quant à la lecture des normes et sur le sujet pour apporter des
éléments pertinents.
Il faut aussi indiquer qu'un fascicule de documentation n'est pas
susceptible de certification (à moins qu'il change de statut).
Certains organismes de certification propose une certification
HACCP. Elle n'a aucune valeur légale en France. L'AFAQ propose
une évaluation sur la base du CODEX ALIMENTARIUS, c'est à peu
prés la même chose, mais sans la valeur symbolique de "
certification " et aussi sans risque d'interprétation par
le client. Je suis l'un de ces auditeurs.
Alexandre Leclercq mardi 22 janvier 2002 17:24
Ce n'est pas un projet de normes mais un fascicule de
documentation qui n'a aucune valeur normative, Le Codex
alimentarius reste la "norme".
Ma question de fonds est: Pourquoi ce projet a un grand succès
alors que l'HACCP n'est pas récente!!!!
Alexandre Leclercq mardi 22 janvier 2002 17:32
La certification HACCP existe déjà en France et si mes
sources sont bonnes BVQI le propose sur un référentiel Danois.
L'idée de fonds est d'auditer simultanément l'ISO 9001 avec l'HACCP:
allégement des audits, relations des référentiels. Mais l'ISO
9000 est volontaire alors que l'HACCP est réglementaire et nos
vétérinaires sont partagés sur la question.
D'autres certificateurs hésitent Validation ou Certification. La
certification offre le risque de poursuite pénale et de
responsabilités en cas de pb alors que la validation est un peu
une conformité aux principes et points codex donc moins de
responsabilités.
Pour ma part, comme pour le nouveau référentiel des
distributeurs qui est à l'étude, les auditeurs devront être
très qualifiés pour connaître les process, les dangers,....
Je pense qu'on va reparler de la certification de personne HACCP
qui est corrêlée, faudra-t-il faire une certification de
personne auditeur HACCP??
Le débat est ouvert!
TR6 - Nicolas CHIARELLI mardi 22 janvier 2002 17:43
L'exemple de la norme Danoise montre bien qu'un système HACCP
n'est pas "auditable" en tant que tel.
La Norme DS3027 n'est d'ailleurs rien d'autre qu'un "enrobage
ISO 9001" de la METHODE HACCP et il s'agit plus des points
de la norme ISO qui ont servis à "l'enrobage" qui sont
auditables que le système HACCP en lui même.
L'intérêt ?? Faire de l'argent...
Bernard Tailliez mercredi 23 janvier 2002 00:27
Votre commentaire ci-dessus relatif aux motivations
véritables de la normalisation mérite d'être relevé, ne
serait-ce que parcequ'il est courageux, et inhabituel sur cette
liste, ma foi bien concensuelle depuis que je l' "observe".
Je partage tout à fait votre opinion quant à la part de
vénalité dans les motifs du foisonnement de processus "normatifs"
dont nos professions font l'objet.
Dans le cas de ma micro-entreprise, je me réfère aux soi-disant
"accréditations" qu'un organisme du nom de COFRAC s'est
auto-proclamé "compétent" pour délivrer ...
moyennant un tarif usuraire payable "à la commande"
...
Je m'interroge donc sur les moyens restant à la disposition des
"petits" laboratoires du secteur privé (dont la
motivation essentielle n'est pas la satisfaction de leurs
actionnaires, mais bien celle de leur clients), tant qu'il en
reste quelques-uns..., pour resister aux abus de position
dominante de quelques "grosses" firmes, dont
l'arrogance est évidemment proportionnelle à l'effectif et au
chiffre d'affaires, que je ne crois pas complètement
étrangères à cette érection ... de barrières normatives.
Cette question me semble d'autant plus préoccupante que, je l'observe
depuis plus de dix (10) ans, ces monopoles de fait s'instaurent
insidieusement et sont ensuite entretenus avec la complicité
active des fonctionnaires supposés représenter l'Etat dans les
instances normatives.
Fonctionnaires que "nous" rémunèrons chaque mois avec
la légitime exigence qu'ils ne se transforment pas en alliés
serviles des puissants lobbies industriels, qu'il est
probablement inutile de nommer ici....
Je suis curieux de lire les commentaires éventuels des uns et
des autres....
Aie, aie, aie ...
:-))))
Constant Depiereux mercredi 23 janvier 2002 08:57
Une norme X donnée a pour objectif de proposer un
référentiel de mesure. A ce titre ce référentiel est (presque)
gratuit.
Dans le cas d'une entreprise, libre à vous de décider des
modalités de son implantation. Il est parfaitement acceptable et
possible de mettre en place un système valide sans l'aide de
consultant(s) extérieur(s).
Tout comme il est valide d'expliquer à votre client que le coût
d'une certification est prohibitif mais que vous êtes
néanmoins ouvert à exposer votre système - à sa charge ou à
frais partagés - à tout audit qu'il jugerait utile de
diligenter dans ce cadre.
Lorsque cela s'avèrera nécessaire pour son business, une (grande)
société peut être amenée à effectuer elle-même un audit
chez ses fournisseurs (soit par ses services propres dans le
cadre d'un partenariat, soit par une tierce personne en cas de
litige).
La certification, i.e. sa préparation et la certification elle-même,
coûte à une société, ce que l'intelligence de son management,
la flexibilité de son organisation et l'esprit créatif de son
personnel est incapable de lui
fournir par elle-même.
bertrand carlier mercredi 23 janvier 2002 10:39
Je n'ai pas la compétence des intervenants, mais je n'ai pas
non plus leurs fonctions. Le système H.AC.C.P me semble un
contrepoids nécessaire au mode d'organisation en place. C'est
donc quelquepart un outil de
destabilisation d'une structure qui a d'autant plus d'importance
que les structures ont une certaine taille et se trompent de
direction. Mais c'est aussi le bon outil , pour en cas de
crise, pointer la voie la moins dispendieuse.
En fait lorsque l'on examine les succés du H.A.C.C.P
on découvre souvent qu'il y a à la base un trouble de la
communication ?
Ce qui permet dans les grandes strutures l'usage
du système H.A.C.C.P en interne, c'est, à mon sens, une
politique d'objectifs trés claire, ce qui n'est pas toujours le
cas.
Exemple: une réunion pour un
établissement à risque, en présence de Monsieur le Sous
Préfet, l'établissement en question est un lieu d'enfouissement
et de traitement de produits à risque. En trois ans il y a
eu trois incendies. Les rapports concernant ces incendies ont
montré que x produits non prévus étaient présent.
Une personne qui a réalisé dans le cadre d'un
établissement public des enquètes d'impact a indiqué que des
irrégularités multiples étaient intervenues sur ce dossier,
dès sa création. La réponse de Monsieur le Sous
Préfet a été instantannée: Monsieur en temps que
fonctionnaire vous ètes astreint au devoir de réserve.
En l'occurence, on se trouve là, fâce à une
personne qui n'a pas pour objectif de comprendre mais bien de
gérer les conflits, sachant qu'il est irresponsable de fait.
G.DUBUISSON mercredi 23 janvier 2002 15:30
Je suis plutôt d'accord avec vous. Je me permets de
considérer aussi la certification sous 2 aspects :
- l'entreprise se fait certifier pour le diplôme (même si cela
résulte d'une obligation de clients) ; dans cas, la
certification coûte beaucoup (temps passé en interne et externe,
coût de la certification proprement dite,
investissements en moyens matériels, ....), mais rapporte quand
quelques clients
- l'entreprise peut aussi employer la certification (ou plutôt
la démarche qualité) comme un outils de management (la
certification n'étant alors qu'un objectif intermédiaire de
reconnaissance externe). L'entreprise est dans la même situation
que ci-dessus ; de plus, elle bénéficie de réduction des
dysfonctionnements dont les coûts correspondants peuvent être
importants (15 à 20% du CA, voire plus), d'une meilleure
motivation du personnel, ... C'est, essentiellement, un problème
di direction.
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 23 janvier 2002 17:17
Attention il s'agit au départ du débat sur l'intérêt d'une
norme "HACCP" et de sa possible certification et pas de
remettre en cause l'ensemble des processus de certification.
Il est clair que la mise en place d'un Système de Management
Qualité peut présenter de nombreux avantages pour une
entreprise à partir du moment où celle-ci y voit autre chose qu'un
"diplôme" en bout de démarche.
La question sur une "certification HACCP" est plutôt :
Les entreprises du secteur alimentaires en ont elles besoin pour
progresser ? Est-ce une exigence "client" ?
Aux deux questions je serais amener à répondre par la négative
d'où ma remarque initiale...
Luc LICATA-MESSANA mercredi 23 janvier 2002 19:18
Je profite des propos volontairement polémiques de Mr
Tailliez vis-à-vis du COFRAC et voudrait répondre à une
question que l'on me pose souvent: "qui audite le COFRAC ?".
Je pense qu'il faut, à un certain moment, arrêter de contrôler
le contrôleur. Par ailleurs, le terme "auto-proclamation de
compétence" me semble un peu abusif.
En effet, le COFRAC est une (relative) petite équipe salariée (allez
voir le siège Rue de Lyon à Paris, il est assez petit) qui fait
très largement appel à des compétences externes (225
qualiticiens et 600 auditeurs techniques). Ces compétences sont
jugées par la Commission selon une procédure bien précise (au
moins 4/5 ans d'expérience etc ..)
Si vous doutez de la compétence d'un auditeur particulier (tout
le monde n'est pas parfait), il existe un formulaire d'avis, de
jugement de l'auditeur à la fin de l'audit. Le tout est d'oser
le remplir ...
Les auditeurs sont des personnes professionnelles ayant un vécu
de terrain, qui font partie d'entreprises comme vous et moi. Si
certains contestent la "compétence" du COFRAC au
travers de ses auditeurs, je les invite gentiment à postuler au
COFRAC ... on verra ensuite !
Pour terminer, et comme déjà mentionné dans des mails récents
précédents, le COFRAC ne veut pas certifier la méthode HACCP
malgré la présence de normes ou référentiels, action jugée
redondante à celle des services vétérinaires ... Finalement, n'est-ce
pas une bonne chose pour les personnes constestant les "tarifs
usuraires" de certains organismes accréditeurs ? Dans un
pays surtaxé comme la France, on va faire des économies ! C'est
formidable quand même !
mkorolev jeudi 24 janvier 2002 08:50
Réponse à :
Est ce que quelqu'un aurait IL été consulté sur ce projet
de norme HACCCP?
Existera t il un "certificat HACCP" comme l'ISO9001. Si
oui, qui sera
habillité à Auditer? et à délivrer un tel certificat.
Nous avons reçu ce document, c'est une enquête probatoire .
Le document s'appelle "NF V 01-006 "Hygiène des
aliments - Système HACCP : principes et notions de base".
Pour l'instant je n'ai pas encore eu l'occasion de lire ce
document.
mkorolev jeudi 24 janvier 2002 12:16
L'enquête probatoire est une question suivie par :
MS GERBAUD
Afnor
Tél : 01.41.62.84.78
Fax : 01.49.17.90.00
Je pense que vous pourrez obtenir les documents auprès de cette
personne.
vendredi 12 avril 2002 08:06
ACIA 11/04/02 Programme d'amélioration de la salubrité des
aliments (PASA) Journées d'information à l'intention de l'industrie
Compilation des questions posées par les participants et des
réponses qui leur ont été fournies
http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/meavia/20020409qaf.shtml
DELPHINE EMERY Sent: Monday, April 15, 2002 10:56 AM
Je suis élève-ingénieur à l'IAAL (Institut Agro-Alimentaire
de Lille) et je m'intéresse à la mise en place de la
certification des systèmes HACCP en France aujourd'hui.
J'ai lu le compte-rendu de votre forum sur la certification HACCP
mais j'ai remarqué que vous ne parliez pas de la norme
hollandaise CCvD.
La connaissez-vous ? Qu'en pensez-vous ? Quelle est la
différence entre cette norme et la norme danoise DS3027 ? A
votre avis, laquelle serait la plus adéquate à la certification
des systèmes HACCP en France ?
Pourriez-vous s'il-vous-plait me répondre au plus vite ?
samedi 22 juin 2002 09:38
AMERICAN NATIONAL STANDARDS INSTITUTE (ANSI) 17/06/02 ANSI to Develop Accreditation Program for Certification Bodies of Food Protection Managers
Ayvassianjouan mercredi 10 juillet 2002 20:56
Nous sommes traiteur et dans le cadre d'un référencement
pour un de nos clients, nous avons été audités par un cabinet
de conseil et d'audit .
A la fin de l'audit, je n'ai eu que très peu d'éléments en ce
qui concerne les conformités et non conformités que les
auditeurs ont observés.Le rapport ( que l'on recevra dans
plusieurs semaines) est rédigé après l'audit et
j'avoue que cela m'a laissé sur ma faim !
En plus, je n'ai pas pu éventuellement par rapport à ce qu'ils
ont pu constater apporter mon explication !!
je suis étonnée par ce type de fonctionnement, j'ai toujours eu
des audits à la fin desquels, il y avait un point précis des
non-conformités observées, ce qui permet de savoir à quoi s'en
tenir , de constater également les
non-conformités ( les auditeurs étant plusieurs, je ne pouvais
pas les suivre tous! ) et d'argumenter éventuellement .
Existe-t-il un code des bonnes pratiques en matières d'audit ?
Philippe TAILLIEZ jeudi 11 juillet 2002 10:20
Vous trouverez des renseignements à l'aide des normes séries
ISO 10011 et NF EN 30011 de l'AFNOR (audit qualité en
général) ainsi que sur d'autres normes particulières à
certaines secteurs d'activité.
Vous pouvez trouver les références de ces normes sur le site de
la documentation en ligne de l'AFNOR :
http://www.afnor.fr
et
http://www.afnor.fr/boutique_noel/Boutique.asp?url=NRM%5Fn%5Fhome%2Easp&lang=French&btq=HOM
GBarma jeudi 11 juillet 2002 12:06
Il existe certainement des normes indiquant la démarche des
auditeurs.
Par ailleurs vous dites que l'auditeur est également cabinet de
conseil.
Dans ce cas, il n'existe pas de norme et la dissatisfaction d'un
client est mauvais pour toutes les entreprises du conseil.
La démarche pour contracter un consultant est très semblable à
une démarche achats classique ; détermination des besoins,
rédaction d'un cahier des charges (même si celui-ci tient sur
une page), appel d'offres, et contrat de
prestation avec le cabinet retenu dans lequel vous pouvez
spécifier vos attentes et les délais.
Nous fonctionnons de cette façon là.
CORINNE BURET Lundi 15, Juillet 2002 19:32
je réponds un peu en retard à ce message, déplacement
oblige. Mais en tant qu'auditeur ICA je ne pouvais pas laisser
passer cela.
Il est vrai qu'en matière d'audit qualité il est primordial
de réaliser ce que l'on appelle une réunion de clôture (avec
info sur les non conformités constatées et les points forts de
l'activité auditée), comme il est primordial de faire une
réunion d'ouverture, afin que l'ensemble des interlocuteurs
puissent se présenter, définir le but et les objectifs de l'audit
ainsi que valider le plan d'audit (disponibilité des personnes
à auditer en fonction de ce qui était prévu).
Il n'est absolument pas normal que vous n'ayez pas pu avoir
un état des pb constatés et également des points forts,
important surtout quand l'audit est mandaté par le client.
Souvent cette réunion de clôture permet à l'auditeur
de se mettre d'accord avec l'audité sur le libellé des
écarts constatés.
L'audité pouvant, comme vous le précisez, se défendre et
préciser certains points ou apporter des preuves qu'il n'aurait
pas eu le temps de présenter lors de l'audit.
Soit les auditeurs étaient pressés, peut être un avion à
attraper au vol, soit ils ne connaissent pas la norme ISO 10011-1:1990
Décembre 1990 Lignes directrices pour l'audit des
systèmes qualité. Partie 1 : audit, qui est en cours de mise à
jour sous la référence PR NF EN ISO 19011 Octobre 2001 - Lignes
directrices pour l'audit des systèmes de management de la
qualité et/ou de management environnemental.
Je vous conseille de faire une lettre à votre client, de
façon à lui présenter ce que vous avez perçu lors de cet
audit. Il ne faut pas oublier qu'il n'est pas trop tard pour vous
défendre, et que le cabinet de consultants qui a fait l'audit
chez vous est un prestataire de votre client. Peut être que
grâce à votre point de vue, votre client pourra revoir sa
façon de sélectionner un prestataire et tenir compte de votre
réclamation dans l'évaluation de ce prestataire.
Espérant avoir pu vous aider,
Amplitude mardi 16 juillet 2002 23:32
On est visiblement là, dans un cas qui tient plus de l¹inspection
que de l¹audit, mais il faut le replacer dans le contexte très
particulier d¹une relation d¹un acheteur de la grande
distribution avec son fournisseur.
Je suis témoin de deux cas similaires ou les responsables-produit
de la Distribution se reposaient totalement sur des laboratoires
ou des experts choisis par eux, pour juger (plus qu¹auditer) les
produits ou l¹organisation
de leurs fournisseurs.
Cela peut tourner parfois à des abus de pouvoir et le
fournisseur ne peut/veut pas contester.
Dans ce contexte, ce genre de pratique n¹a rien à voir avec un
audit indépendant tel qu¹il a été défendu dans les réponses
précédentes de Gabrielle BARMA et Corinne BURET.
J¹aimerais avoir le témoignage de Yves Boisard sur les
manières de mener les audits des fournisseurs (Leclerc n¹était
pas dans les deux cas auxquels je faisais référence !).
Roger GAURAND vendredi 19 juillet 2002 09:05
Petite entreprise en pleine certification, j'aimerais avoir
des infos concernant les points audités (gestion
documentaire, non conformité...) pour un audit de
référencement, savoir les points sur lesquels les auditeurs
sont intrangigeants et surtout savoir comment se déroule cet
audit.
sebastien.dupuis5 lundi 22 juillet 2002 18:11
Ma question est la suivante : vous êtes audité pour quel
référentiel, 14001 ou 9000, et dans ce dernier cas dans sa
version 1994 ou 2000 ?
Je ne puis vous aider que pour l'audit ISO 9000v2000, ce que je
vous rapporte, je le tiens d'une amie qui à était elle-même
auditée pour l'ISO 9000v2000 :
Les auditeurs s'intéresseront plutôt aux nouveautés de la
norme : relation avec les fournisseurs et les clients (notamment
la méthode de mesure de la satisfaction client). Si vous étiez
certifié ISO 9002v1994, ils passeront à la loupe le processus
de R&D si vous en avez un. La cohérence et les relations de
vos processus seront aussi sur le grill, dans ce cas il faut
veiller à ce que les pilotes de processus sachent expliquer le
fonctionnement de leur processus. Le rôle accru des Ressources
humaines au sein de la norme v2000 est, pour les auditeurs, un
point qui risque de fortement les intéresser. Enfin, le
processus de communication interne, si vous en avait un, risque
lui aussi d'être passé au crible.
Roger GAURAND mardi 23 juillet 2002 12:49
Nous sommes audité ISO 9000 version 2000,donc ces infos
correspondent bien à mes recherches.
Je vous remercie pour ces infos, qui me permettent
mardi 30 juillet 2002 21:39
CONFEDERATION HELVETIQUE 30/07/02 Ordonnance sur le sysème
suisse d'accréditation et la désignation de laboratoires d'essais
et d'organismes d'évaluation de la conformité, d'enregistrement
et d'homologation
http://www.admin.ch/ch/f/as/2002/2140.pdf
GBarma mercredi 31 juillet 2002 10:34
Je ne suis pas juge mais votre audit du process me semble très complet.
Par contre, vu la paperasse à traiter et le temps nécessaire
par les opérateurs, n'avez vous pas monté une usine à gaz ?
Au lieu de faire un audit hebdo pendant lequel l'opérateur doit
se rappeler de toute une semaine, ne pourriez-vous pas créer des
fiches journalières ou par poste qui reprenent chacun de vos 21
points à renseigner OK ou NOK + déscription uniquement en cas d'exception,
qqc qui n'aura pas été codifiée ?
Je fonctionne souvent de cette façon pour impliquer les
opérateurs tous les jours, ne pas arrêter la ligne et faciliter
la notation et la saisie et traitement des infos.
Yosser jeudi 28 novembre 2002 14:29
Pour ce qui connaissent bien et/ou pratiquent la norme DS 3027,
que pensez-vous de son application dans la restauration
collective en général,
et dans une cuisine d'hôtel en particulier?
Christian Giraud jeudi 28 novembre 2002 16:08
de bonne choses dans la mesure ou cela aide a definir une
organisation et confere un cadre de fonctionnement. Mais comme
toutes ces normes cela atteste que vous avez la capacite a ...
mais pas que vous faites...
Le point tres positif quand meme est que cela atteste aussi que
vous maitrisez, ce qui n'est deja pas si mal.
Olivier Boutou jeudi 28 novembre 2002 16:53
C'est la norme danoise relative à la mise en oeuvre d'un
système HACCP, non ?
Je pense que cette norme est plus adaptée à l'insdustrie agro
plutôt qu'à la restauration collective : beaucoup de
préalables très intéressants mais sûrement inadaptés à une
cuisine :
- engagement de la direction,
- politique sécurité alimentaire,
- analyse des besoins et des attentes,
- définition de tableau de bord hygiène / qualité / HACCP
- ...
Il me semble plus opportun d'appliquer la réglementation de
septembre 1997 en restauration collective.
Philippe.GOULOIS jeudi 28 novembre 2002 16:37
Je rebondis sur cette réponse pour vous demander ce que
vous pensez de l'opportunité de
passer de HACCP à ISO 9001/2000 pour un restaurant scolaire ? Il
me semble que le nouveau
référenciel s'y prête bien.
benchikh.el.fegoun samedi 30 novembre 2002 20:54
La mise en place d'un systeme qualité sécurité est devenue
une quasi exigence au niveau des industries agro alimentaire et
de la
restauration collective.
Il ne s'agit pas de faire un montre a deux tetes, une partie iso
et une partie HACCP selon DS 3027.
Il ne s'agit pas non plus d'opposer le haccp selon codex
alimentarius au haccp selon la ds 3027 vesrion 1997.
Il s'agit de mettre en place un systeme qualité sécurité
visant à :
Ecoute des exigences
clients
Definition clair des
process
Amelioration continu
des procedées et processus
Sécurité alimentaire
Afin de pouvoir eventuellement satisfaire LE CLIENT.
ilfaut visé l'integration des systeme de management qualité qu'il
s'agisse : 1400, 9001, haccp
sans perte de vue : NOUS LE FAISONS POURQUOI?
Christian Giraud lundi 2 décembre 2002 09:00
on ne va pas refaire le debat de l'annee derniere je vous
engage a consulter les archives sur le sujet.
Mais comme toutes ces normes organisationnelles elles ne sont pas
specifiques du tout, la complexite dans leur mise en application
vient justement de ce fait. Il faut les interpreter pour qu'elles
correspondent a
une realite metier, et il faut mieux que cela soit au votre de
metier.
Pour ce qui est de l'arete de septembre 97 il ne s'agit pas tout
a fait de la meme chose, pas vraiment au meme niveau et surtout,
lui il est obligatoire.
Christian Giraud lundi 2 décembre 2002 09:15
J'etais ce vendredi a un colloque a Marseille sur la qualite
dans les services publics et ce sujet a ete aborde dans quelques
interventions et
aussi pendant les pauses.
Il y a de plus en plus de cuisines centrales qui se font
certifier ISO 9001 (qqunes en V2000 depuis peu).
Pour la restauration scolaire (c'est au travers de ce theme que
le sujet a ete aborde), il a ete juge important de mettre en
place ce genre de
demarche et jamais il n'a ete evoque la DS3027.
Cependant il faut quand meme bien voir la problematique au
travers du demandeur de la demarche.
Est-ce le mandataire public qui demande, et dans ce cas qu'attend
il vraiment de ce label?
Ou est-ce la societe de restauration collective qui propose cette
demarche avec une arriere pensee d'avantage commercial ?
Dans les deux cas je pense qu'il y a du bon a prendre, s'organiser
est toujours bon.
benchikh.el.fegoun lundi 2 décembre 2002 15:06
> LA notion DS3027 version 1997 souleve bien des polemiques.
dans tous systemes organisationnelles, l'entreprise doit etre à
l'ecoute des exigences clients.
Une des exigences clients est d'avoir la preuve de la mise en
place d'un systeme HACCP en interne.
Comment le prouver?
Une declaration d'intention?
on peut demander d'etre certifié par un organisme notifié sur
la norme HACCP selon un referentiel DS3027 version 1997.
Il est vrai qu'il serait judicieux d'avoir d'autre referentiels,
mais bon celui ci est retenu par un certain nombre d'organisme
notifié.
lundi 16 décembre 2002 00:11
Conference for Food Protection, Executive Board - Talking
Points - "A National Approach to Food Manager Certification"
March, 2001
http://www.foodprotect.org/certification.html
NSF 05/12/02 Kmart Becomes First National Retail Dietary
Supplement Brand to Receive NSF Certification
http://www.nsf.org/business/newsroom/press_release.asp?p_id=1101
Annie BIGOT jeudi 16 janvier 2003 11:21
L'équipe du CEPR se joint à moi pour souhaiter à tous les
membres du forum Hygiène une bonne année 2003.
Je profite de cette occasion pour vous informer que, suite à l'article
"Certifier l'homme clef de son système HACCP" paru
dans Process N°1188 de Décembre 2002, le nombre de
professionnels inscrits à l'examen de certification de
personnels en HACCP, nous amène à proposer des dates d'examen
supplémentaires, sur Paris les 21/02/03 et 17/03/03, et sur
Niort le 01/04/02.
Annie BIGOT
Responsable du Département Risques Alimentaires
Centre Européen de Prévention des Risques (CEPR)
18, rue Marcel Paul
79000 NIORT (FRANCE)
Tél. : 33 (0)5 49 04 66 77
Fax : 33 (0)5 49 04 66 76
http://www.cepr.fr
Yosser mardi 4 février 2003 19:05
J'ai lu dans le numéro de décembre du magazine PROCESS qu'une
nouvelle version de la DS 3027 vient de naître.
Est-elle déjà à la vente?
Si oui, par qui et à quel prix?
guillaume bonfils lundi 31 mars 2003 13:46
Savez vous s'il faut une habilitation spécifique pour pouvoir
certifier ou
qualifier un système HACCP conformément à des référentiels
type DS3027 du
BVQI ou CCvD-HACCP de la LLOYD'S?
Laurent BRUGIER lundi 31
mars 2003 21:53
Cette certification est double : l'organisme certificateur
doit être
accrédité et l'auditeur doit être certifié et qualifié.
TR6 - Nicolas CHIARELLI lundi 31 mars 2003 12:16
Question à 0,30 Euros (2 Francs) : comment peut-on être
accrédité par pour des référentiels qui ne sont pas reconnus
par le COFRAC ???
Laurent BRUGIER mardi 1 avril 2003 01:13
Ces référentiels ne sont pas français . Le COFRAC a ses
équivalents
étrangers .
Quentin ROBERT lundi 31 mars 2003 16:11
Autre question à 0,30 euros : peut on être accrédité par
un autre organisme que le COFRAC en FRANCE ??
Hassen Hichri lundi 31 mars 2003 17:57
Oui pour la certification
Certification des personnels ( en HACCP) par le CEPR
A contacter
TR6 - Nicolas CHIARELLI lundi 31 mars 2003 19:16
J'imagine bien entendu que le CEPR est accrédité....
çà va sans dire....
Hélène Chauvin lundi 31 mars 2003 17:56
Oui, Renseignez-vous auprès de MOODY certification France
: moody-group.com
Gilles.Dechambre lundi 31 mars 2003 21:46
Je viens de recevoir un message du CEPR avec un fichier joint
ventant les mérites d'une certification de personnels HACCP. (je
ne sais par quel biais mon adresse a été communiquée)
Le coût de l'examen (800 EUROS pour 3h d'écrit et 45 mn d'oral)
et la maintenance annuelle (250 EUROS) me laisse perplexe. A ce
prix, j'espére que le résultat est acquis!
La liste hygiène est un formidable lieu d'échange non marchand,
peut-on éviter de se faire l'échos de ce genre de prospection.
Si une profession doit être réglementée, il y a peut d'être d'autre
moyen.
thibaut gaugain mardi 1 avril 2003 09:03
je suis à la recherche d'informations sur la "certification"
HACCP au Mexique.
Il semblerait que des cabinets de consultants (mexicains)
délivrent une "certification", si cela est vrai quelle
est la base du référentiel et existe-t-il au niveau de la
réglementation mexicaine une reconnaissance de cette
certification.
Myriam BENISSAD mardi 1 avril 2003 09:05
oui c'est vrai l'examen est cher ainsi que le suivi des
anciens mais à l'heure où tout est la sauce HACCP où tout
matériel est estampillé HACCP ou toutes les personnes qui le
souhaient pratiquent l'HACCP sans vraiment savoir où sont les
tenants et les aboutissants
Le CEPR a le mérite de valider les connaissances théoriques et
pratiques de chaque inscrit
j'ai souhaité passer cette certification et j'ai fait partie des
1ers certifiés car pour moi et pour ma direction cela
représentait une validation de mes connaissances et de mon
savior faire vis à vis de nous en interne, vis à vis des
sevrices officiels, des fournisseurs etc...
TR6 - Nicolas CHIARELLI mardi 1 avril 2003 09:15
Le concept de la certification des personnes n'est pas à
remettre en cause en tant que tel MAIS la vraie question est :
comment accorder un crédit à une certification réalisée par
un organisme qui n'est pas accrédité par le COFRAC ??
La même question se pose pour les "certifications HACCP"'
: quelle valeur a une telle certification (quelque soit le
référentiel ce n'est pas le problème) alors que le COFRAC ne
reconnait aucun référentiel dans le domaine ???
Albert Amgar mardi 1 avril 2003 09:21
Seriez-vous assez aimable pour m'expliquer simplement ce qu'est
du matériel estampillé HACCP ?
Myriam BENISSAD mardi 1 avril 2003 09:34
je reçois depuis quelques années des catalogues de
matériel et appareils où une mention "HACCP " est
posée à coté de la photo du matériel la planche à découper
HACCP
le couteau HACCP
l'armoire UV HACCP
.....
et puis aussi les produits de nettoyage HACCP
le savon ulta doux (non bactéricide) méthode HACCP
les couvercles de cagettes HACCP
voilà une petite partie du matériel que j'appelle estampillé
HACCP
Albert Amgar mardi 1 avril 2003 11:08
Merci de vos éléments
Quelle différence existe-il avec les mêmes produits non
estampillé HACCP ?
TR6 - Nicolas CHIARELLI mardi 1 avril 2003 09:32
La différence entre un matériel "HACCP" et un
matériel qui ne l'est pas ????
Elle est pourtant simple !!
C'est la même différence qu'entre un BON CHASSEUR et un MAUVAIS
CHASSEUR !!
;-))
jnigeon@mousquetaires.com mardi 1 avril 2003 15:15
Le débat actuel sur la liste concernant le sujet cité en
objet m'amène à plusieurs remarques :
L'HACCP est devenu aujourd'hui une vaste "auberge
espagnole" où on trouve le meilleur comme
le pire et notamment des entreprises commerciales faisant
du business (ce qui est tout à leur honneur) par tous les moyens
(ce qui l'est peut être moins) C'est ainsi que je partage la
surprise de certains colistiers quant à la vente de matériels
estampillés HACCP ...
En ce qui concerne la certification "HACCP",
les référentiels existants type DS3027 danois ou les
référentiels type BRC (qui sont d'initiative strictement privé,
souvent de distributeurs d'ailleurs et qui intègre d'autres
aspects que l'HACCP) ou en cours d'élaboration comme l'ISO 22000,
posent à la limite plus de questions qu'ils n'en résolvent
comme par exemple :
Quid de la relation entre HACCP et
réglementation : Les textes n'impose pas l'HACCP en bonne et due
forme mais parle de se fonder "sur des principes utilisés
pour développer le système d'analyse des risques ... dit
système HACCP" A contrario, si l'HACCP en bonne et due
forme est une obligation réglementaire, cela n'a pas de sens de
certifier une obligation réglementaire.
Si les référentiels imposent une
méthode et des moyens, qu'en est-il de la responsabilité
juridique de l'organisme certificateur en cas d'accident ?
Comment situer les GBP dans ce cadre?
Sont-ils des prérequis ou non ?
....
Les organismes de certification de personnel doivent
être accrédités selon la norme EN45013. Je ne connais
pas actuellement de référentiels de certification de personnel
dans le domaine de l'HACCP. Que le CEPR soit accrédité ou non,
la certification qu'il délivre n'est qu'une démarche privée de
la part de cette association. Cette certification n'a donc pour
valeur que celle que tout un chacun accepte de lui donner.
Cela ne remet pas en cause le bien fondé ou non de
cette démarche, mais en limite la portée.
Par rapport aux foisonnement de règles, normes et
autres référentiels autour de l'HACCP, je crains et je constate
que nous sommes en train d'oublier petit à petit la finalité
qui est la maîtrise des dangers. Je suis d'accord pour dire qu'un
peu de ménage et d'éclaircissement dans le domaine de l'HACCP
est souhaitable mais croire que suivre au pied de la lettre des
référentiels et employer du personnel certifié permettra de
mieux maîtriser les dangers est en grande partie illusoire.
Aucun référentiel ne pourra prendre en compte la
multitude de cas particuliers présentés par les entreprises. Je
voudrai faire un parallèle avec la certification ISO 9001 :
Cette norme a toujours été orienté vers la satisfaction du
client (certes de façon plus ou moins claire) Or, sous la
pression d'auditeurs, d'organismes certificateur et d'entreprises
certifiées, elle a dérivé vers un système administratif
visant à être en conformité avec la norme et laissant plus ou
moins de côté la finalité de la démarche. J'ai parfois le
sentiment que l'on est déjà dans cette dérive quant à L'HACCP
: Des moyens sont perçus comme des obligations (par
ex : port des gants ) alors qu'il ne devrait découler que d'une
analyse au cas par cas.
Patrice ROTAT mardi 1 avril 2003 15:57
Je vous félicite de votre excellente analyse.
Je ne peux qu'approuver quand on connaît la réalité du terrain
lors d'un audit en cuisine pendant 6 à 8 Heures.
Un leitmotiv dans le mise en place d'une démarche de sécurité
alimentaire : LE BON SENS et la RESPONSABILISATION de chacun à
son poste.
hdechy mardi 1 avril 2003 13:23
Pour ce qui me concerne et ayant rejoint depuis peu la partie
(monde de l'Hygiène Professionnel), je considère qu'un
estampillage HACCP bien souvent ne veut pas dire grand
chose si ce n'est de vouloir utiliser un claim à des fins
purement philanthropiques , d'une approche faussement
professionnelle.
Il y a selon moi un intérêt de l'usage d'une telle mention, si
une définition claire de son usage au travers d'une note de
position, était prise par les fabricants eux-mêmes, au sein de
syndicats représentatifs, par exemple le Geco, précisant les
usages et applications limitées d'un tel "label" et
qui serai largement communiqué à l'attention des professionnels
et respecté des fabricants.
Je ne crois pas qu'une telle démarche existe aujourd'hui, et si
effectivement c'est le cas, il serai grand temps de définir ce
code de bonne pratique d'étiquetage, si cela est bien sur
pertinent aux yeux des utilisateurs et peut se référer à des
propriétés ou caractéristiques précises, d'un produit ou de l'utilisation
faite de ce produit.
Nous avons pu par le passé dans un autre domaine d'activité, au
sein d'un syndicat de fabricants, définir des codes de bonne
pratique, prendre position vis à vis notamment de la DGCCRF, et
cette démarche à été particulièrement bien accueillie, à la
fois par les services de l'administration mais aussi par
les associations de consommateurs et utilisateurs.
O. Cerf mardi 1 avril 2003 21:43
Entièrement d'accord avec le message de J .Nigeon. Et si,
pour vous confirmer la validité de cette opinion, je vous dit
que c'est une opinion HACCP, penserez-vous que je suis sérieux,
ou que je plaisante ?
PIERRE BOUTET mercredi 2 avril 2003 08:23
Je partage également largement cette analyse.
L'HACCP n'est pas un but en soi. L'important au yeux du
législateur (pour une fois pragmatique) c'est de démontrer, par
une démarche raisonnée que l'on a pris en compte les risques
inhérents à l'activité. La fin est à cet égard plus
importante que les moyens.
En ce sens les GBP ont le mérite d'offrir un cadre plus adaptés
à certaines filières et de faciliter la mise en place de
mesures intelligibles par les professionnels concernés. hélas
ils pêchent par moment par un souci exagéré d'exhaustivité,
ce qui peut rebuter certains.
Toutefois la difficulté se situe autant chez le contrôleur que
chez le contrôlé. Si une latitude certaine dans le choix des
moyens est laissé à l'entreprise, comment devant cette
hétérogénéité des pratiques, l'inspecteur va - t - il faire
le tri et déterminer la "pertinence" du dispositif mis
en place par une entreprise en particulier ?
Il y a là un vaste champ d'incertitude :
- en effet l'évaluation de la pertinence sur le fond est une
affaire de spécialiste et l'on conçoit très bien que chaque
inspecteur n'est pas un omni-spécialiste des divers process de
fabrication auquel il peut être confronté. On peut le regretter
mais l'Etat n'a pas choisi cette voie de former ses contrôleurs
à partir d'un vivier de professionnels de filière.
- En revanche il est plus facile d'exercer une évaluation sur la
forme : il est alors satisfaisant de pouvoir vérifier si les
divers "modules" d'une démarche de type HACCP sont en
place, et sur ce plan les guides de bonne pratique ont le mérite
d'harmoniser la mise en forme et de rendre sur ce plan le
contrôle plus aisé.
Mais on voit bien que le piège est alors béant et que le
respect de la forme ne garantit pas toujours la bonne fin. L'analyse
des risques demeure une des clefs de la sécurité. Si elle n'est
pas complète ou correcte, la meilleure démarche en aval ne
corrigera pas l'impasse (volontaire ou involontaire en amont).
L'évolution reposera en bonne partie sur la jurisprudence à
venir en matière de responsabilité des entreprises. Une
démarche formalisée HACCP sera elle susceptible d'atténuer la
responsabilité de l'entreprise dès lors qu'elle existe, ou
exigera-t-on la validation de l'analyse des risques ?
La pratique de la réglementation relative aux installations
classées peut donner quelques indications lorsque l'on observe
la place croissante que les études de danger et d'impact ont
pris dans ce domaine.
Pierre BOUTET
karim mezhoud mercredi 2 avril 2003 18:31
pour être un consultant, est ce qu'il faut avoir l'agrément
de l'état?
si oui quel établissement dois-je m'adresser?
TAREK KAOUACHE mercredi 2 avril 2003 18:50
J'ai déjà posé cette question sur le forum en vain.
Entretemps, j'ai su qu'il existe en france un organisme qui
procède à la certification du personnel en HACCP. Tu peux jeter
un oeil à l'adresse suivante
http://www.cepr.tm.fr/fr/risqalim/
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 2 avril 2003 19:31
aucune réglementation ou quoi que ce soit d'officiel pour
être consultant... si ce n'est de trouver des clients ;-)
Concernant la certification de personnel en HACCP du "CEPR"
je me contenterais de citer Mr NIJON dont j'ai beaucoup aimé l'analyse
:
"Que le CEPR
soit accrédité ou non, la certification qu'il
délivre n'est qu'une
démarche privée de la part de cette association.
Cette certification n'a
donc pour valeur que celle que tout un chacun
accepte de lui donner.
Cela ne remet pas en cause le bien fondé ou non de
cette démarche, mais
en limite la portée."
dimanche 6 avril 2003 09:23
CLUB DES RAQ - CLUB HYGIENE IDF - COMPTE RENDU DU 22 novembre
2001
On y traite notamment du système SQF 2000
http://www.critt-iaa-idf.fr/docs/raq_1101.pdf
florian_launay mardi 15 juillet 2003 04:38
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Anouchka a écrit
>
> Je viens de m'inscrire alors je me présente rapidement.
> Je suis actuellement étudiante en seconde année en école
d'ingénieur en agroalimentaire (ENITIAA de Nantes). et je suis
en
stage pour la période juillet aout dans une biscuiterie (PME de
12
personnes).
>
> Dans le cadre de mon stage je dois mettre a jour le système
HACCP
de l'entreprise dans laquelle je me trouve.
>
> De plus (et c'est pour cette raison principalement que je me
suis
inscrite) la direction souhaite faire certifier son système
HACCP.
> Les seules informations dont je dispose sont assez vieilles
puisqu'elles datent de 2000 et les avis n'étaient dans l'ensemble
pas
tres favorables. Pouvez vous me dire ce qu'il en est aujourd'hui,
peut on faire certifier son système HACCP en france, si oui par
qui
et à quel prix . Et enfin cela apporte t'il vraiment quelque
chose
(en terme de reconnaissance) de le faire.
Les quelques lignes qui suivent sont issue du site de BVQI qui
est un de organismes certificateurs que je connais.
En effet la certification d'un systeme HACCP est tout a fait
faisable et cela apporte la confiance et la satisfaction des
clients, c'est une preuve de votre volonté de transparence et ca
peut renforcer votre position face à vos concurrents.
Quant aux tarifs je ne peux pas vous donner d'information mais
vous pouvez les avoir en contactant les organismes certificateurs.
"Un nouvel outil pour la valorisation du système de
maîtrise des risques (processus, produits) des industriels
certifiés
ISO 9000 ou non.
La certification HACCP s'inscrit dans un contexte international.
Elle repose sur la norme danoise DS 3027 " Food safety
according to HACCP - requirement to be met by food producing
companies and their subcontractors ". Il s'agit d'une
méthodologie accréditée et éprouvée en Europe (Pays Bas,
Danemark...) qui va au-delà des exigences de la Directive CE 93/43
qu'elle intègre.
La certification HACCP permet de faire valoir votre engagement
dans la maîtrise de la sécurité alimentaire auprès des autres
acteurs de la filière. "
Christian Felter mardi 15 juillet 2003 05:23
j'avoue ne pas comprendre la question, vous êtes en seconde
année d'école et vous menez des investigations sur la
réassurance d'un système HACCP que vous devez requalifier, ...
puis faire certifier?
Effectivement BVQI, ou VERITAS, ou autre et la norme danoise en
attendant l'ISO 22000 et le cortège de certifications "d'avantages
concurrentiels" qui suivront.
Mais la certification que l'entreprise peut dores et déjà s'autoriser
à attendre dans le contexte actuel concret de votre stage est la
validation de celui ci par l'ENITIAA, ce qui est déjà beaucoup
je trouve.
besnehardc mardi 15 juillet 2003 09:53
La certification HACCP est quelque chose de délicat car HACCP
est, en France, un système et non une norme. Il n'y a pas d'accréditation
par le COFRAC. Les organismes qui font des certifications s'appuyent
donc sur différents référentiels.
De plus, HACCP étant "obligatoire" dans les
entreprises alimentaires, il est difficle de certifier ce
système réglementaire.
Cependant, plusieurs organismes proposent des validations:
- AFAQ: qui propose une évaluation HACCP qui ne s'appuye que sur
les 7 principes du Codex(cette évaluation ne donne pas lieu à
un logo que l'on peut communiquer sur ses supports commerciaux! c'est
une évaluation, une photo du système en place. (info@afaq.org)
- LRQA: propose une certification HACCP fondé sur les 7
principes du codex (utilisée en Hollande, Allemegne, Angleterre,
seulement une entreprise: grands moulins de paris en france)(LRQA-FRANCE@wanadoo.fr)
- BVQI: propose une certification HACCP basée sur une norme
Danoise, c'est un système de management de la sécurité
alimentaire qui va être certifié, au même titre qu'une norme
ISO, on va au dela de l'HACCP du Codex (bvqi.lyon@fr.bureauveritas.com)
d'autres organismes tels que : AIB vincotte International (www.aib-vincotte.com),
BSI, ou SGS ICS Qualicert proposent également des certifications
HACCP
Tu peux contacter ces organismes pour avoir des devis car le prix
de la certification dépend de la taille, le nombre de personnes
concernées, etc.
Pour mon entreprise les prix ont été compris entre 2000 et 3000.
Par rapport à ce qu'une certification peut te rapporter, c'est
un plus pour tes clients. Une certification HACCP n'a qu'un
impact commercial. Il faut donc évaluer la demande de tes
clients en matière de sécurité alimentaire pour évaluer l'utilité
d'une certification.
Anouchka mardi 15 juillet 2003 17:36
D'abord, merci pour les réponses que j'ai eu.
Ensuite pour "rebondir" sur celle ci, je ne dois pas
faire certifier le système HACCP (cela me semble difficile en 2
mois) mais disons plutot "préparer le terrain" en vue
d'une certification. Ce qui implique une bonne connaissance des
possibilités dans ce domaine afin que cette certification puisse
être mise en place par l'entreprise.
Enfin, je n'ai pas bien compris le passage avec la certification
de mon stage par mon école...
Christian Felter jeudi 17 juillet 2003 20:41
Il s'agissait d'une référence à l'évaluation de la
pertinence de votre intervention, à priori par des responsables
pédagogiques qualifiés et "certifiés"
Bruno PEIFFER
Je transfère une question et les infos du 19/09/03
Existe-t'-il un agrement pour la pratique de l'audit. Si oui
quelle est l'autorite competente.
Laurent Vonwiller vendredi 19 septembre 2003 22:46
Je pense que les auditeurs ISO sont agréés par leurs
employeurs qui sont eux-même accrédités, donc contrôlés par
un organisme d'accréditation. Dito pour auditeurs BRC ou IFS ou
Bio travaillant pour des organismes de certification.
Mais les nombreux consultants qui font, ou accompagnent des
audits internes, etc. ou les acheteurs de compagnies qui font des
audits de fournisseurs.... je subodore qu'il n'y a pas vraiment
de règle et qu'il faudrait s'assurer de la qualification de ces
gens (formation, pratique, etc.)?
Marie-FRance Lafon lundi 22 septembre 2003 10:57
pour répondre à une question sur la qualification des
auditeurs:
- effectivement, les auditeurs qui interviennent dans des
certification "officielles" de système c'est-à-dire (en
faisant simple) réalisée par des organismes de certifications
accrédités (par le COFRAC), ceux-ci sont effectivement "soigneusement
choisis" (voire certifiés) par les organismes de
certifications . Par exemple, les auditeurs qui travaillent pour
AFAQ, sont tous certifiés ICA (Institut decertification des
Auditeurs). BVQI, LRQA, les autres ont leurs propres systèmes de
certification d'auditeurs ou utilisent l'ICA.
- pour ceux qui interviennent sur des certifications de produits,
je suis sure qu'il y a également des règles de "choix"
des auditeurs très précises car les organismes de
certifications produits (bio, labels, etc.) sont également
accrédités par le COFRAC
- en ce qui concerne, les consultants : il y a de tout. D'abord,
ceux qui appartiennent à la première catégorie ci-dessus et
qui peuvent le prouver. Et les autres, qui ont surement été
formés et sont probablement
compétents mais dont la compétence n'a pas été sanctionnée.
Sans vouloir prêcher pour ma paroisse, il est vrai que pour
choisir un consultant, c'est plutot bon signe quand il est déjà
auditeur certifié.... mais il y
a d'excellent consultants qui ne sont pas auditeurs de
certification. Dans ce cas, il faut soigneusement se renseigner
sur ses antécédents (formations, expérience, etc.).
- pour les auditeurs "d'entreprise" : auditeurs
internes, auditeurs de fournisseurs, etc. A partir du moment où
ils dépendent d'un système certifié (ISO 9000 ou 14001), les
normes prévoient qu'il y ait un système de "choix et de
nomination" de ces auditeurs (connaissances, compétences,
qualités personnelles - a ce propos, je vous renvoie à l'ISO
19011 - Lignes directrices pour l'audit des systèmes de
management
de la qualité et/ou de management environnemental, qui est très
bien écrite). Ceci étant, toute liberté est laissée à l'entreprise
pour habiliter ces auditeurs et maintenir leurs compétences.
Donc le niveau peut être variable. Encore un fois, il faut
vérifier les critères qui ont prévalu à ce choix, pour juger
de la pertinence d'utiliser tel ou tel auditeur.
J'espère avoir répondu à votre question de façon suffisamment
claire (pour un sujet qui ne l'est pas vraiment)
J'en profite pour me présenter, car abonnée depuis plus d'un
an, je n'ai pas encore eu la politesse de le faire. Je suis
consultante indépendante en management environnemental, à
dominante agro-agri (et
auditeur certifiée ICA Environnement, donc travaillant pour AFAQ
d'où un peu de parti pris !!!). Je travaille aussi un peu en
qualité et haccp.
Pour moi la liste hygiène (en particulier les infos) sont un
complément (ô combien riche, bravo à Bruno Peiffer) à mes
sources d'informations habituelles sur l'environnement et l'hygiène.
Je suis prête à répondre volontiers à vos questions sur l'environnement.
vendredi 26 septembre 2003 08:19
LE PAYSAN BRETON 05/09/03 Une certification pour garantir la
qualité du service sanitaire
http://www.paysan-breton.fr/article.php?id=3092
mercredi 8 octobre 2003 09:54
ISO 14/04/03 Une référence internationale pour les dispositifs de certification des personnes (concerne ISO 17024)
http://www.iso.org/iso/fr/commcentre/pressreleases/archives/2003/Ref847.html
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