ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
Page mise à jour : 29/12/10 |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
|
|
|
115 liens vérifiés 20061123 |
THEME : La nutrition Les principales informations en rapport avec la nutrition sont accessibles via PEARLTREES. |
||
Pages d’archives connexes |
||
|
||
|
||
|
|
|
|
||
|
|
|
|
||
|
||
|
||
|
Les principales informations en rapport avec la nutrition
sont accessibles via PEARLTREES.
Date: Thu, 27 Aug 1998 16:22:43 +0000
concernant le CNAC qui est un organisme chargé de la promotion du goût de l'alimentation.
Le CNAC justifie ses activités
"Notre argent part en fumets". C'est sous ce titre que l'IFRAP (Institut Français pour la Recherche sur les Administrations Publiques) a publié un rapport sur le mode de financement et de fonctionnement du Conseil National des Arts Culinaires. Ce rapport reproche au CNAC de coûter 7 à 10 millions aux contribuables "pour faire la promotion des produits du terroir, pour l'éducation du goût alors que tout se passerait sans dommage si le CNAC n'existait pas." Alors, utile ou pas utile le CNAC ? Alain Weill, nouveau président de cette association, s'explique.
Date: Fri, 13 Nov 1998 11:03:42 +0000 From: Etienne Pierron
Je tenais a vous signaler l'existence recente (depuis hier) d'un site sur les charcuteries et salaisons
Vous y trouverez :
- une banque d'images de produits de charcuterie (4 formats différents)
- des fiches d'informations sur les produits de charcuterie
- des fiches d'informations diététique (cholesterol, sel, personnes, ages, ...)
- un dossier scientifique sur la nouvelle approche nutritionnelle en matiere d'energie et d'equilibre
- des informations generales sur la documentation du centre d'information sur les charcuteries
pour la consultation : http://ctsccv.vet-alfort.fr/cic
Pour ceux que cela interesse merci de vos retours (vitesse d'acces, qualité des infos, esthetique, et tout ce que vous voudrez dire)
Date: Wed, 20 Jan 1999 08:33:20 +0000 De: Alain GONTHIER
Bonjour et bienvenue sur la liste de la part d'un participant.
La lecture de votre message ce matin m'a mis l'eau à la bouche. Peut-être pourrait-on envisager de temps à autre la transmission de recettes culinaires originales même si cela n'est pas exactement le thème du forum.
Mais à quoi servirait l'hygiène alimentaire si elle prônait systématiquement la standardisation, la stérilisation et la perte du goût.
Je profite de ce message, mon premier de l'année, pour transmettre tous mes voeux pour 1999 à tous les participants.
Au plaisir de vous lire
Date: Wed, 20 Jan 1999 16:21:14 +0000 De: asept
A mon sens, l'hygiène ne signifie pas standardisation, stérilisation et perte de goût. C'est, je crois, un raccourci assez courant mais un peu rapide.
Il est donc possible de faire de la cuisine plus ou moins bonne (ce qui est une affaire de goût) et faire de l'hygiène.
Date: Thu, 21 Jan 1999 08:49:17 +0000 De: Alain GONTHIER
Je n'ai jamais écrit que l'hygiène alimentaire signifiait standardisation, stérilisation et perte de goût. Le sens de ma phrase était même le contraire.
Malheureusement, cette vision restrictive de l'hygiène alimentaire est un peu celle des anglo-saxons qui bien souvent ont des envies égémonistes dans ce domaine (cf les problèmes des fromages au lait cru).
Date: Thu, 21 Jan 1999 20:08:25 +0000 De: Louleb
Merci du soutient,
j'ai vécu cela cet après-midi, à la cour de la préparation de la formation à la démarche que nous assurerons auprès des collègues intervenant en restauration scolaire pour l'académie de NICE.
Je défend l'idée que l'HACCP est un moyen de réaliser une production de meilleure qualité.
Cela se fera au travers des contrôles de températures (MPC, ex CCP) et d'une parfaite maîtrise de la gestuelle (entre autres).
J'ai aussi la certitude que de conduire des cuissons au degré garantissant la sécurité bactériologique est une situation très confortable.
Je serais très heureux que la formation n'oublie pas l'organoleptie et les plaisirs de la table.
Il s'agit de notre culture et nous avons le devoir de la faire évoluer dans le sens ascendant.
Amitiés culinaires
Louis LE BORGNE
Date: Thu, 21 Jan 1999 11:14:27 +0000 De: Bertrand Drillet
Je voudrai reprendre ici le theme developpe par Louleb et Alain Gonthier pour dire qu'avec eux je suis favorable a une cuisine inventive dans le respect du HACCP.
Malheureusement le constat general que je peux faire n'est pas celui que j'aimerais voir? Les prestations collectives s'orientent plutot vers la standardisation et autres raccourcis de production.
Inventivite, creativite, originalite ne riment pas facilement avec quantite et on a souvent besoin de faire appel a " l'amour du metier " a notre passion de " cuisinier " pour y parvenir et cela passe aussi par une competence.
Je crois personnellement en une cuisine collective qui s'appuie tant sur de bons produits quelque soit la gamme, et du materiel plutot traditionnel, la cuisine verticale ne me convient pas et faire un service de cotelettes de porc sur grilles ne remplacera pas pour moi la sauteuse qui permet de travailler les sucs par deglacage?
Il nous faut toujours penser en fonction du resultat dans l'assiette et celui ci ne passe pas forcement par le temps le plus court?
Je travaille en ce moment sur Excel a la construction de recettes regionales qui permettent des " animations " pour briser la monotonie reprochee a la restauration collective.
Je serais tres content de pouvoir y ajouter celles de vos regions et pays respectifs ; si l'idee vous interesse merci de me faire suivre les quantites pour 100 convives, la nature des composants, les prix unitaires moyens et la progression de la recette. Pour repondre au souci d'hygiene cher a tous pourquoi ne pas inclure dans la progression les points critiques principaux avec les process necessaires. Je pourrais transmettre dans un second temps la " capitalisation " de ce travail aux interesses?
Date: Fri, 23 Apr 1999 15:53:47 +0200 De: Dominique CARTON
E. Oudy wrote :
"Bonjour,
Quelques inquiétudes sur la nature de certains ingrédients contenus dans les aliments :
LA GRAISSE VÉGÉTALE HYDROGÉNÉE
De quoi s'agit-il ?
Quelle transformation cela implique-t'il ?
Quel impact sur la santé humaine ?
Existe-t'il une réglementation particulière concernant ce produit ?
Merci de votre réponse.
E. Oudy"
L'hydrogénation des huiles fluides permet de casser les doubles liaisons chimiques, on obtient des graisses plus concrètes (solides). Les graisses hydrogénées sont moins sensibles à l'oxydation d'ou leur grande utilisation
On leur reproche la présence d'acides gras trans. Vous épargnant les détails techniques sur le mail, je peux vous envoyer un dossier (avec réglementation...) si vous me donner vos coordonnées postales et si vous pouvez patienter jusqu'à fin de semaine prochaine ... c'est full en ce moment !!!
Date: Mon, 17 May 1999 18:17:39 +0200 De:
A lire aujourd'hui un excellent article de Libération sur la surproduction agricole.
On y apprend que d'ici à la fin juillet, 2,5 millions de poules pondeuses devraient être abattues pour cause de surproduction. Si nous sommes en surproduction, je me demande vraiment quelle est l'utilité de ces élevages intensifs fonctionnant avec l'administration d'antibiotiques et peut être de farines (je ne suis pas spécialiste). La même question se pose plus généralement par rapport aux hormones et autres OGM qui ne servent qu'à produire davantage alors que nous produisons déjà de trop. Il y a certainement une raison à tout cela, mais je ne la connais pas.
Date: Tue, 25 May 1999 08:04:39 +0200 De: FELTER
En 1976 en Ardèche un Producteur de Pomme me disait que dans sa jeunesse au début de la Loi Pisani, (1962), il y avait un slogan qui courrait : "la Golden sauvera le Monde de la Faim", et de conclure .. "Aujourd'hui le monde continue de mourir de faim plus les producteurs de Golden.
Pour avoir une petite idée de l'origine voici les rendements des vergers en pommes d'alors :
Plateau de Tournon conduite traditionnelle : 15 tonnes à l'hectare
Basse Ardèche conduite traditionnelle avec irrigation : 40 tonnes à l'hectare
Basse ardèche conduite moderne avec irrigation : 80 tonnes à l'hectare
Drôme conduite moderne avec irrigation : 150 tonnes à l'hectare.
Ça c'est en 1976, aujourd'hui on dépasse couramment les 300 tonnes à l'hectare.
Que propose l'agriculture raisonnée?
Bonne journée.
Christian Felter
Date: Wed, 02 Jun 1999 23:25:06 +0200 De: FELTER
L'actuel problème rencontré sur la dioxine dans l'alimentation des volailles serait en fait chronique et connu.
Si c'est le cas il met en évidence que même lorsque l'on sait détecter, il est indispensable de se référer à autre chose qu'un référentiel technique, toujours contournable.
S'il y a dans ce sens beaucoup à apprendre de la BIO, ce ne peut être dans une logique de reconversion uniquement.
Je suis pour ma part surpris d'entendre de plus en plus que la BIO est un calcul économique comme un autre. Pourquoi n'y vont ils pas? Comment convaincre les agriculteurs de s'y engager, etc. ...
C'est tout à fait intelligible dans une logique productiviste qui cherche de nouvelles marques.
Ce serait inintelligible dans une logique A.O.C. car il faudrait prouver antériorité + notoriété + terroir + typicité + traçabilité,
Cela ne vaut rien sans l'un des termes dans une démarche A.O.C..
On ne peut à la fois raisonner en terme de sécurité et pronostiquer gaiement que 80% des aliments que nous consommerons dans dix ans n'existent pas encore, (ou plus exactement l'expérience aidant ne sont pas encore sur le marché).
Le consumérisme américain des années 70 parait éprouver ses limites et reconnaître dans le consumérisme européen sa filiation.
C'est l'occasion à ne pas manquer à condition d'y préciser nos choix, et notre préférence pour nos usages loyaux et constants européens.
Je suis navré de voir comment évolue ce "dossier" alimentation/nutrition/santé.
C'est dans le sens d'un appauvrissement et d'un alignement minimaliste.
La cuisine méridionale résiste assez bien à cela pour l'instant heureusement, et il y a certainement un front méditerranéen à créer pour défendre les idées très simples qui nous ont été transmises et qui constituent l'essentiel du french paradoxe.
Christian Felter
Nice
Date: Thu, 03 Jun 1999 08:59:52 +0200 De: FELTER
Vous avez entièrement raison en ce qui concerne les modèles dominants. On l'a bien vu avec Mac Do restaurateur officiel de la Coupe du Monde de Foot en France ...
Mais les dominations sont toujours relatives.
Par exemple l'ITP fait un travail remarquable de protection de races locales de porcs contre la logique dominante ... du lobby du Porc, (c'est l'exemple qui me vient à l'esprit, il y en a foule aujourd'hui, ce forum en est peut-être une bonne illustration d'ailleurs).
> Quand à la mode BIO, je considère pour ma part, qu'au delà de l'idée de départ, respectable, (produire avec le moins d'artefact possible, mais qui dit intervention humaine dit artefact) le terme même m'est toujours apparu comme une usurpation d'identité et une publicité comparative mensongère.
La mode BIO est en train de tuer l'éthique BIO.
Ethique et management, that's the very good question.
Christian Felter
Nice
mercredi 22 septembre 1999 17:53
Un article des DERNIERES NOUVELLES D'ALSACE à l'adresse suivante :
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/924
P BOUTET jeudi 23 septembre 1999 12:57
Que voilà un salutaire point de vue au milieu de toutes une série de positions convenues qui caressent le consommateur que nous sommes de façon démagogique ; les responsables de la situation ne sont pas seulement le marché, les entreprises et l'Etat, mais aussi chacun d'entre nous qui tombons volontiers dans la facilité du fade, du trop sucré, du trop salé, du trop vite etc.
jeudi 23 septembre 1999 19:33
Je vais retransmettre ici les messages que m'a adressé la
société LA QUIBERONNAISE.
Merci aux auteurs de
ces documents informatifs au sujet de la nutrition de la sardine
appertisée.
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/940
Felter samedi 2 octobre 1999 08:29
J'utilise très peu outlook et trouve en triant ce message
ancien de Sylvie Caillat.
Le cannibalisme souligné dans
deux liens récemment, m'amène à trouver la
question d'actualité.
Quand on mange on s'approprie les
aliments. C'est même le mode d'appropriation élémentaire
le plus direct que souligne le cannibalisme.
Cette appropriation
est tout autant culturelle qu'alimentaire.
Des gens qui mangent
debout sans regarder ce qu'ils mettent dans leur assiette, pour moi
sont des personnes qui refusent la dimension culturelle.
C'est
l'origine du refus qui conduit au profil psychologique, (selon le
principe général que l'on se construit sur ses
manques).
PIERRE OGIER vendredi 12 novembre 1999 15:10
Sur un forum dont je suis le webmaster une institutrice de
maternelle 'enfants de 3 à 5 ans) me demande des
renseignements pour construire des goûters équilibrés
pour des enfants ayant d'importante carences alimentaires.
Y
aurait-ils des nutritionnistes qui pourrait répondre à
cette question
Christiane BASTIEN lundi 15 novembre 1999 22:18
Une solution à votre problème : conseiller votre
institutrice de prendre contact avec une diététicienne.
Si elle n'en connait pas,
elle peut s'adresser à
l'Association des diététiciens de langue française
(ADLF) 35 allée Vivaldi 75012 Paris 01 40 02 03 02 qui peut
réaiguiller la demande vers les déléguées
régionales de cette association.
SI c'est en Lorraine, je
peux vous donner des adresses
JL.Rivier mercredi 29 mars 2000 20:30
Peut être un peu tard mais pour des tas de raisons je n'ai pu le faire avant. Veuillez m'en excuser.
Je suis enseignante en biologie et nutrition en BTS Economie Sociale Familiale
Marie- Hélène Rivier
Pour ne pas toujours utiliser la liste hygiène dans un seul sens !!
Voici un article que j'ai résumé sur la restauration scolaire Cahier de Nutrition et diététique n°34 vol4 1999 si cela peut intéresser certains des participants de la liste
Article disponible à partir de cette adresse :
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/2112
claude.giauffret jeudi 29 juin 2000 23:58
Sent: Thursday, June 29, 2000 8:40 PM
Subject: [hygiene] Infos
du jeudi 29 juin 2000
Voici une question qui m'a été
posée : je cherche si le BHT ou E321 ou butyl
hydroxyne
poluene est autorisé comme antioxygène pour les farines
à base de
tubercules ?
Bonjour,
A priori, une réponse peut être
apportée par l' A. du 2 octobre 97 annexe 3 : le BHT fait
partie des agents antioxygènes autorisés sous
conditions dans
certains aliments listés dans l'A. avec
dose maximale d'emploi ; il ne semble pas autorisé à
l'emploi pour des farines à base de tubercules ; seuls les
gallates et le BHA semblent autorisés pour les granules et
flocons de p. de terre (25mg/kg maximum, seuls ou en mélange).
Un
conditionnement sous atmosphère contrôlée,
dépourvue d'oxygène, n'est-il pas préférable
à l'emploi de ces molécules pour le moins suspectes sur
le
plan de la toxicologie et dont les autorisations d'emploi sont
de ce fait restreintes ?
Cordialement,
Claude GIAUFFRET
vendredi 30 juin 2000 20:39
Précisions de GALLACIER Jean-Pierre <
> au
sujet de BHT.
Le BHT fait partie des
antioxygènes autorisés sous condition (Directive 95/2
annexe III Partie D (Autres antioxygènes), il est autorisé
dans les matières grasses (cf tableau joint) et dans les
compléments alimentaires.
Qu'entendez vous par farines à
base de tubercules ?
En ce qui concerne les pommes de terres
déshydratées seuls gallates et BHA sont autorisés,
mais les autres produits similaires ne sont pas cités.
A
mon avis le BHT n'est donc pas autorisé, de toutes façons
je crois qu'il est controversé d'un point de vue
toxicologique.
cordilalement
pauleneyrat mardi 3 octobre 2000 18:39
S'il s'agit de l'alimentation animale, je ne peux pas me
prononcer.
S'il s'agit de l'alimentation humaine :
- le
cru n'offre pas toujours des avantages. Et si l'homme a inventé
le feu, c'est aussi pour cuire ses aliments... et ainsi
diversifier sa nourriture ce qui est le pilier de l'équilibre
alimentaire.
- la suppression des produits laitiers induit
obligatoirement un manque de calcium et donc un risque d'ostéoporose
future
- la suppression des céréales à
part le riz ? Il faut alors en manger beaucoup pour avoir son quota
de glucides (50 % des calories totales doivent provenir des
glucides). Il y en a 20 % dans le riz cuit, 7 % en moyenne dans les
légumes
(mais si on les mange uniquement crus, cela réduit
les quantités "avalables") et 10 % en moyenne dans
les fruits !
Paule Neyrat
Diététicienne
felter mercredi 4 octobre 2000 08:45
Les thèses de Jean Seignalet, Professeur d'immunologie à
la Faculté de médecine de Montpellier, ont fait
l'objet d'une troisième réédition aux éditions
l'écologie Humaine: "l'alimentation, troisième
médecine".
Sa théorie sur la perturbation du
système HLA par des macro molécules passant dans le
sang en franchissant la barrière intestinale, est très
intéressante.
Il s'agit d'une contribution scientifique
majeure, qui reprend les travaux de Kousmine, Burger et Fradin, et
les complète.
Je n'ai aucune idée de la
pertinence en général du régime ancestral
préconisé par Seignalet, mais force est d'admettre ses
résultats en diététique curative des maladies
auto immunes. Il obtient entre 80 et 95% de résultats selon
les pathologies. (Poly arthrite rhumatoïde, DNID, SPA, Basedow,
etc ..)
Aucun autre régime n'obtient ces résultats.
Par
exemple en ce qui concerne la sclérose en plaque les résultats
des Kousminiens ont plutôt de l'ordre de 60% de succès.
Bonne
journée.
Cordialement
Christian Felter
Ingénieur
Agronome Consultant
- Nice -
pauleneyrat mercredi 4 octobre 2000 10:44
Cette liste étant consacrée à l'hygiène
et non à la diététique, je n'entrerai pas dans
une polémique à propos de théories et de
méthodes souvent dangereuses, plus particulièrement en
matière de diabète insulino-dépendant.
Paule
Neyrat
Diététicienne
CEFAQ samedi 7 octobre 2000 10:48
Petite précision :
La diététique fait
partie intégrante de l'hygiène alimentaire : "ensemble
de règles destinées à fournir au consommateur un
produit sain" . un produit sain est aussi un produit
équilibré....
Patrick BéAUR
CefaQ
Alimentaire
Consultant - Formateur
Des quizz, un forum, des
infos... et PAS de PUB sur le site : www.cefaq.fr
paule.neyrat mardi 12 juin 2001 08:04
PEIFFER a *crit
:
>
>
- Un personne recherche des affiches d'éducation
nutritionnelle pour le milieu scolaire.
>
Elle
va trouver cela auprès du service consommateur de Danone et de
Nestlé
Paule Neyrat
gregory_macripo jeudi 23 mai 2002 13:57
----- Original Message -----
Sent: Thursday, May 23,
2002 8:46 AM
Subject: Contrôle valeurs nutritives des
repas
Bonjour,
Je suis en train de
préparer un mémoire sur l'alimentation des + 80 ans en
institutions et je me demande si pour vous aussi, il n'y a jamais
aucun contrôle des valeurs contenues réellement dans les
assiettes (qualité nutritive des produits ingérés,
c'est-à-dire après cuisson) : protéines, lipides
(saturés, mono, poly) glucides (avec différenciations),
et tout le lot de vitamines, minéraux, oligo éléments,
taux de sel, ..
J'ai l'impression que les repas sont
évalués en qualités sur des bases ex 100 gr de
viande ça fait xx protéines, xx lipides, xx
vitamines,..mais la cuisson ou la recuisson démolit
allègrement ce schéma.
Qu'en est-il en
réalité ?
Avec mes remerciements,
Votre remarque est interessante... Néenmoins, mis à
part la destruction de certaines vitamines et la perte de certains
minéraux à la cuisson , un produit contenant x grammes
de protéines, contiendra toujours x grammes de protéines
après cuisson (a qques mg près admettons le).
Les
pertes en vitamines et minéraux sont dépendantes du
mode de cuisson utilisé et de la durée de la cuisson
(gaz, four, vapeur, autocuiseurs etc...)
Je me souviens avoir
utilisé des tables de composition des aliments qui distinguent
la composition de l'aliment cru et une fois cuit, mais ce ne sont que
des moyennes théoriques (car comme je vous le disais, cela
dépend aussi du temps de cuisson)
Ayez toujours en tête
qu'en nutrition, il est difficile d'évaluer une ration
nutritionnelle au "gramme près" et que les marges
d'erreur existent dans tous les domaines scientifiques y compris en
nutrition.
jeudi 28 novembre 2002 21:09
Cahiers de Nutrition et de Diététique (hors série
de 163 pages en ligne ; 2,6 Mo à télécharger)
Au
sommaire :
Besoins nutritionnels (16, 21, 24, 34, 110, 111,
179)
.. Besoins et apports nutritionnels conseillés
..
Besoins nutritionnels au cours de la grossesse et de la lactation
..
Conseils nutritionnels, évaluation des apports et prescription
d'un régime
.. Alimentation du sportif
26 Risques liés
à l'alimentation (73)
.. Les risques toxicologiques
..
Les toxi-infections alimentaires
41 Alimentation et cancer
(139)
48 Alcoolisme (45)
57 Sémiologie des troubles du
comportement alimentaire de l'adulte -
Anorexie et boulimie
(42)
63 Obésité de l'enfant et de l'adulte (267)
73
Diabète de type II (17, 233)
.. Physiopathologie
..
Prise en charge
.. Diabète et grossesse
Athérosclérose
(128, 129, 130)
.. Physiopathologie, évaluation du risque
cardio-vasculaire, prévention nutritionnelle
.. Facteurs
nutritionnels de l'HTA
.. Les hyperlipoprotéinémies
..
Sédentarité, activité physique et prévention
du risque
111 Evaluation de l'état nutritionnel (110)
117
Dénutrition (110, 295)
126 Troubles nutritionnels du sujet
âgé (61)
133 Amaigrissement (110, 295)
137
Alimentation entérale et parentérale (110)
150
Anémies nutritionnelles (222, 297)
Nutrition et
insuffisance rénale (179, 253)
http://www.inra.fr/sfn/SFN/informations.htm
lundi 6 janvier 2003 08:39
Information de Claude Giauffret :
Dans le même numéro
du Scientific american (janvier2003) où vous avez signalé
un article (infos du 30/12 -Fixing Food
Allergen-free comestibles
might be on the way), on trouve un autre article interessant
concernant la révision du concept de pyramide alimentaire
axant sa base sur les céréales complétes et la
consommation de graisses
végétales.....:
http://www.sciam.com/article.cfm?chanID=sa006&articleID=0007C5B6-7152-1DF6-9733809EC588EEDF
et
notamment un schéma de la Pyramide révisée.
donadei jean-pierre lundi 11 août 2003 20:43
Qui pourrait me consiller sur le rôle d'une dietéticienne
en restauration collective et si cela existe, les textes
de
références
d sophie mardi 12 août 2003 18:30
Le rôle de la diététicienne est double en
restauration collective:
- Valider les menus des exploitations
d'un point de vue équilibre alimentaire et réaliser les
déclinaisons régimes si besoin
- Est également
responsable qualité (de plus en plus)
Marie-caroline Baraut mercredi 13 août 2003 10:40
Rôle de conseil et de contrôle
- conseiller
technique pour les pbmes alimentaires, il intervient tout au long de
la chaîne pour assurer l'équilibre et la salubrité
de l'alimentation servie,
- il participe à des actions
de formation du personnel et d'information auprès des
consommateurs
Plus précisément
décret
n°92-1436 du 31/12/92 : le diététicien peut être
intégré au corps des techniciens sanitaires :
il a
alors la charge de participer à la surveillance sanitaire des
milieux et des modes de vie, aux actions de prévention menés
dans ce champ, et au contrôle administratif et technique des
règles d'hygiène.
Une référence
pour aller plus loin : TREMOLIERES J La place de la
diététicienne dans la société
industrielle (symbiose) 1982
Florence GARDRAT mercredi 29 septembre 2004 12:13
Nous avons eventuellement en projet d'indiquer sur certains plats le nombre de calories. Ou puis je connaitre le nbre de calories dans chaque type d'aliments ? Est-ce que quelqu'un pourrait me renseigner de la reglementation a ce sujet ?
Sophie DAHL mercredi 29
septembre 2004 13:08
Vous pouvez consulter la
directive relative à l'étiquetage nutritionnel des
denrées alimentaires 90/496/CE. Vous traduirez en calorie les
qtés de protéines, de graisse et de sucres présentes
dans l'aliment.
Franck POUFFET mercredi 29 septembre 2004 14:22
Il y a un lien sur www.cuisine-virtuelle.com
(onglet BUREAU) qui peut répondre à vos
besoins.
Logiciel : http://www.nutrical.net/
LUCAS Guillemette mercredi 29 septembre 2004 17:56
Il y a deux attitudes possibles à adopter :
-
La première : si vos plats sont relativement "standards",
vous pouvez trouver les informations cherchées dans des
recueils de tables de composition qui détaillent la
composition nutritionnelle des produits « basiques »
(viennoiseries, pains, légumes, fruits, etc.) et des plats
traditionnels français (blanquette de veau, bouf bourguignon,
cassoulet.). Les avantages sont la rapidité et la praticité
mais l'inconvénient majeur reste le manque de spécificité
pour les produits complexes. En effet, la qualité des
ingrédients, la recette utilisée, le mode de
préparation, etc. vont avoir un impact sur l'apport
nutritionnel final du produit. Par exemple, un cassoulet «
maison » peut présenter un apport lipidique moins
important qu'un cassoulet en conserve, qui est la seule référence
« cassoulet » donnée par la table de composition
du CIQUAL (Répertoire général des aliments -
Tables de composition par Favier J.C. et al., 1995, aux éditions
Lavoisier Tec&Doc, Paris).
-
La seconde : si vous souhaitez valoriser vos recettes propres, il est
préférable de réaliser une estimation
nutritionnelle spécifique, sur la base des ingrédients
mis en ouvre, de la recette et des modes de préparation.
L'idée est d'associer à chaque ingrédient
l'apport nutritionnel correspondant (en terme de Protéines,
glucides, lipides, énergie, et même micronutriments)
puis de pondérer cet apport par la proportion de cet
ingrédient dans le produit fini, en tenant également
compte du mode de préparation (stockage, présentation,
cuisson, etc.). Dans cette démarche, la table de composition
du CIQUAL est un excellent outil, en restant sur les produits «
simples » (pour reprendre l'exemple du cassoulet : haricot
blanc (cuit), saucisse de Toulouse, oignon, poireau,... Le confit de
canard n'est pas référencé, mais cette
information doit pouvoir se trouver quelque part). Une fois connue le
détail de la composition nutritionnelle de votre plat
(macronutriments, voire également
vitamines et
minéraux) pour 100 g ou mieux, par portion servie), vous
pouvez utiliser les coefficients « réglementaires »
donné dans la directive 90/496/CE (transcrite en droit
français par le décret n°93-1130 du 27 septembre
1993).
En terme de réglementation, puisque cet
étiquetage n'est qu'informatif, dans le cadre d'une remise
directe, je ne pense pas que vous soyez concernés par la
réglementation en vigueur en matière d'étiquetage
et d'allégations nutritionnelles. Si cependant vous souhaitez
vous aligner sur la réglementation, je peux vous faire
parvenir les références des textes principaux.
Enfin,
je me permets de vous donner un conseil : pensez à inclure
d'autres informations appréciées des consommateurs,
comme l'absence d'OGM ou la présence d'allergènes
majeurs.
Je reste à votre disposition pour approfondir
la question et le mode de mise en ouvre.
En espérant
vous avoir aidé.
Cordialement,
Guillemette
LUCAS
Responsable Nutrition
AGRO-HALL, 55 rue Saint
Germain, 27 000 Evreux
Tel : 02-32-39-49-66 Fax :
02-32-33-50-56
Hugues JOURDAN mercredi 29 septembre 2004 22:50
en fonction du nombre de plats, il est aussi possible de faire déterminer les valeurs GLP et Calorie par un laboratoire de chimie alimentaire.
Patrice SEVERIN vendredi 1 octobre 2004 07:40
Si je puis me permettre de faire un peu d'humour, il faudra alors
ne pas oublier d'indiquer le prix en ancien Francs ou en Sesterces
...!
L'emploi du Système International d'unité est
obligatoire en France depuis plusieurs décennies (... 1961 ! )
et il faudra bien finir un jour par se débarasser de de cette
calorie incongrue..
Dans le système international d'unité
( le seul légal en France ) et conformément à la
norme NF X 02-203, l' unité d'énergie est le
Joule et ses multiples et sous multiples ( le kiloJoule par ex ).
voir : http://www.utc.fr/~tthomass/Themes/Unites/si/SI.pdf
Le
decret 2003-165 du 27 février 2003 ( consultable sur
http://admi.net/jo/20030301/INDI0301011D.html
et suivante ) précise à l'article 8 " les
indications exprimées en d'autres unités" (la
kilocalorie par exemple ) " peuvent être ajoutées à
l'indication en unité de mesure légale, ( le kiloJoule
) à condition qu'elles soient exprimées en caractères
de dimensions au plus égales à l'indication expimée
en unité
de mesure légale"( le kiloJoule ).
La
directive relative à l'étiquetage nutritionnel
des denrées alimentaires 90/496/CE précise bien à
l'article 6 que la valeur énergétique des aliments est
à exprimer en kcal et en kJ. Il ne s'agit là que
d'une directive européenne. Sa transcription en droit français
est
le Décret no 93-1130 du 29 septembre 1993 concernant
l'étiquetage relatif aux qualités nutritionnelles des
denrées alimentaires qui précise lui aussi ( article 8
) que "Les unités à utiliser sont les
suivantes : a) Energie: kJ et kcal ;"
Mais c'est dans le
cadre de la réglementation citée ci-dessus sur les
unités et le système international qui continue à
s'appliquer.
MarieAnge Durand samedi 2 octobre 2004 15:58
Savez-vous si la fréquence des analyses nutritionnelles à
réaliser sur un produit alimentaire est réglementée?
Par
exemple, si l'analyse nutritionnelle d'un nouveau produit est
communiquée sur l'emballage de celui-ci, est-il obligatoire de
renvoyer le produit en analyse 1fois/an, 1fois tous les 2 ans, etc?
Où, tant que le process ne change pas, pas d'obligation?
LUCAS Guillemette lundi 4 octobre 2004 12:28
Non, il n'y a pas de réglementation concernant la fréquence
des dosages biochimiques destinés à valider
l'étiquetage nutritionnel, pour la simple raison qu'ils ne
sont pas obligatoires pour réaliser un étiquetage
nutritionnel type table de composition + allégations
nutritionnelles quantitatives (ex : riches en fibre - source de fer)
ou comparatives (ex : à teneur réduite en sucres). En
effet, ce type d'étiquetage peut être fondé sur
une estimation de la composition nutritionnelle en fonction des
ingrédients mis en ouvre, du process, etc. (estimation
réalisée dans le cadre d'un audit
nutritionnel).
Cependant, en cas de vérification par
les organismes de contrôle (DGCCRF), il faut pouvoir fournir un
dossier justificatif des données étiquetées.
Aussi est-il indispensable d'actualiser ces données en
fonction des modifications apportées au produit : modification
de recette, de matières premières, de process : tout
peut avoir une influence. Une estimation basée sur les fiches
technique des matières premières et les tables de
composition reconnues en France et en Europe peuvent suffire. Les
dosages biochimiques sont plus précis, mais doivent être
réalisés au moins en double et sur un échantillon
représentatif de la production.
Autre
précision : l'idée générale en matière
de communication nutritionnelle est que cela reste une démarche
volontaire (non obligatoire) mais soumise aux dispositions du code de
la consommation sur la publicité et, en particulier, la
publicité non trompeuse. La préoccupation principale
est toujours d'assurer au consommateur une information claire, loyale
et non trompeuse. Aussi la mise à jour des informations
nutritionnelles est-elle nécessaire, sous peine d'être
taxé de « publicité mensongère ».
Mais encore une fois, il n'existe pas de réglementation dans
ce domaine : vous avez juste une obligation de « résultats
»..
bahija salhi lundi 20 mars 2000 13:09
Prière
me communiquer, si possible, le nombre et la quantité de
viande rouge, de viande blanche (poulet), du poisson et des oeufs que
doit consommer par semaine un étudiant dans un restaurant
universitaire pour garder un bon équilibre alimentaire. Mille
merci.
Merle, Sandra Fri, 16 Sep 2005 09:41:25 +0200
Vous
pouvez vous référer :
1- au GPEM/DA
(education.gouv.fr - B.O. N°9 28 JUIN 2001) qui propose une table
de grammages nets par portions unitaire "adolescents et
adultes",
2- aux recommandations du PNNS (Programme National
Nutrition Santé) et notamment le dernier né des guides
nutrition à destination des ados ("J'aime manger,j'aime
bouger" - accès :
http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/747.pdf)
François Linossier Fri, 16 Sep 2005
10:27:08 +0200 (CEST)
petite précision souvent
oubliée concernant l'annexe 3 du BO spéciale du 28 juin
2003, il s'agit de poids net minimum dans l'assiette
bahija salhi Monday, March 20, 2000 8:12 AM
prière
me communiquer le nombre de fois et la quantité de viandes
rouge et blanche (poulet), de poisson et d'oeufs que doit consommer
par semaine un étudiant dans un restaurant alimentaire. Merci.
Pour votre information je suis médecin chargé de la
supervision des restaurants universitaires.
Christine Deraita Sun, 18 Sep 2005 11:11:04 -0400
A
l'université les étudiants sont des adultes, leur
ration sera donc fonction de leur activité mais en moyenne
vous pouvez vous référez à des ration type
adulte. l'AFSSA (agence française de sécurité
sanitaire des aliments) en 2000 chiffre les apports types globaux en
énergie à 11,4 MJ (méga joule) pour un homme et
9,1 pour une femme. Les apport en protéines, puique là
est votre question, sont chiffrés à 200g de VPO
(viandes, poissons, oeuf) par jour pour un homme et 170 g pour une
femme dont la majeure partie est consommée au repas de midi
(soit 120 g) car traditionnellement le petit déjeuner est
souvent presque dépourvu de protéines et le diner
souvent moins élaboré. On peut penser que pour des
étudiants c'est encore plus vrai bien que cette hypothèse
soit à vérifier.
Dans ce cas le rôle du repas
de midi en collectivité est d'assurer un apport de sécurité
pour les nutriments essentiels à la santé dont les
protéines. Les grammages généralement proposés
pour des collectivités adulte oscillent entre 100 et 180 g par
personne en tenant compte de la catégorie de la viande(
première deuxième ou troisième) : présence
ou non d'os, teneur en collagène élevée etc.et
du mode de préparation, par exemple s'il s'agit de viande
panée ou d'une préparation de viande soyez vigilant(e)
quant aux teneurs en féculents, graisses, etc qui contribuent
au poids de l'article mais ne sont pas des protéines et sont
d'un faible intérêt nutritionnel.
Pour finir avec les oeufs, en diététique on
considère que pour l'adulte sain 7 oeufs par semaine est un
maximum en tenant compte là encore de toutes les préparations
consommées en contenant(madeleines aux oeufs, pâtes aux
oeufs, flans divers, quiche etc.) Le poisson est une excellente
source de protéines dont les graisses sont bonnes pour la
santé à condition que le mode de cuisson respecte cette
qualité, par exemple pas en friture. Espérant avoir
répondu à vos interrogations. Cordialement. C Deraita
(étudiante en diététique)
marielozee Wed, 19 Oct 2005 22:05:58 -0000
Je
suis étudiante en DESS et je cherche des infos sur la
réglemenation concernant l'utilisation de la papaïne dans
les différents secteurs de l'agro-alimentaire.
J'ai un peu
de mal à trouver ces renseignements sur legifrance et sur des
sites de réglementation européenne.
Pourriez vous
me donner un coup de main?
Merci
Complément de
BP:
Je transfère un message transmis à ce sujet par
Dominique CHAMPIAT en 2001:Voici des informations concernant la
question de V.MILLET, que m'ont transmis
les spécialistes
du CIRAD que j'ai mobilisé.
PAPAIN IN
INDUSTRY
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/4294
Nicolas Rogard Thu, 20 Oct 2005 11:55:06 +0200
Pour
ce qui est de la papaïne et des enzymes en général
il est vrai que la réglementation est plus que
floue.
Formellement, au niveau de l'alimentation humaine, la
papaïne n'est autorisée en France (pas d'harmonisation
européenne) qu'au titre d'auxiliaire technologique par
l'arrêté du 5 septembre 1989 relatif à l'emploi
de préparations enzymatiques dans la fabrication de certaines
denrées alimentaires et boissons destinées à
l'alimentation humaine.
Cette application vise surtout les
hydrolyses enzymatiques, et suppose une inactivation de l'enzyme. Il
n'existe à ma connaissance pas d'autre autorisation
formelle
Pour ce qui est de l'alimentation animale les enzymes
utilisables sont listés dans la Directive 70/524 modifiée
(pas de papaïne). Il faut toutefois savoir que le Règlement
1831/2003 a fortement modifié la réglementation additif
et qu'au titre de la procédure de notification prévue
par ce texte, la papaïne est citée (mais n'a pas été
évaluée ni autorisée pour autant)
Marc Kieny Thu, 20 Oct 2005 13:06:26 +0200
En
complément des utiles précisions apportées par
Nicolas Rogard, voici, à titre illustratif, les extraits des
textes réglementaires citant la papaïne.
Suite du message...
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/27268
marielozee Sat, 22 Oct 2005 18:21:06 -0000
Merci
à tous pour vos réponse au sujet de la réglementation
sur la papaïne. Je suis actuellement étudiante à
l'ENSAT de TOULOUSE et un
de mes professeur m'a indiqué
que la papaïne est utilisée dans certains pays pour
l'attendrissement des viandes, par injection ante-
mortem ou plus
sommairement dans certains pays en emballant la viande dans des
feuilles de papayer. Cependant, cette pratique est
interdite en
France.
L'un d'entre vous connaît-il les références
réglementaires relatives à cette interdiction?
Merci
à tous.
P.S: au fait, je cherche un stage de 6mois dans
un service Qualité pour l'agroalimentaire dans une zone
géographique allant de Narbonne
à Nice. Si vous
entendez parler d'une offre... Merci
Christine Deraita Wed, 5 Apr 2006 14:44:31
-0400
From: "charhe03"
> To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>
> Sent: Wednesday, April 05,
2006 2:10 PM
> Subject: [hygiene] protéines
>
>
>
Bonjour,
>
> savez vous quelle protéine est
considérée comme celle de référence : le
lait ou l'oeuf ??
> merci
>
From: "aziz fazi"
To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>
Sent: Wednesday, April 05, 2006
6:19 AM
Subject: Re: [hygiene] protéines
>
C'est l'oeuf.
De référence je suppose pour l'Homme ? à
ma connaissance l'OMS (en 1989 je crois) a adopté un mélange
d'acides aminées essentiels correspondant au lait de femme
pour le nourrisson et une combinaison spécifique d'acides
aminés essentiels pour l'adulte. L'oeuf étant trop
riche en acides aminés soufrés, tant que l'oeuf était
évalué sur des rats c'était OK mais l'homme n'a
pas de pelage à entretenir, d'où une combinaison plus
adapté aux nécessités humaines.
Paule Neyrat Wed, 5 Apr 2006 22:39:27 +0200
Celle
du profil type de l'OMS (1989)
Acides aminés
Histidine
19
Isoleucine 28
Leucine 66
Lysine 58
Méthionine +
Cystéine 25
Phénylalanine + Tyrosine 63
Thréonine
34
Tryptophane 11
Valine 35
Paule Neyrat
ohno6854 Lundi 29. Juin 2009 17:45
je veux savoir ce qui fait déminuer ou augmenter le degré brix dans une culture de tomate?
Hubert BAZIN Lundi 29. Juin 2009 18:08
je ne suis pas certain de comprendre votre question, mais voici des éléments sur le debré Brix (ou Brix par raccourci commode)
le degre Brix est une unité de sucriers, il mesure la teneur en matière sèche (en saccharose) d'un sirop de saccharose; il se mesure par réfractométrie. Au fur et à mesure de l'extraction puis de la concentration, on voit le Brix augmenter; on mesure le Brix des eaux de lavage (il ne faut pas perdre de la matière !), etc.
On utilise communément le Brix pour mesurer la matière sèche des concentrés de jus de fruits, mais alors la réfractométrie n'est plus un outil bien adapté : les acides organiques présents (citrique, malique, ...) ayant la désagréable tendance à réfracter la lumière à l'inverse du saccharose.
On peut aussi utiliser le Brix pour les jus de fruits ou de légumes.
Dans le cas de la tomate, il va falloir nous dire ce que vous pensez mesurer : le saccharose réellement présent ? les sucres (qui ne sont pas du saccharose) réellement présents ? La matière sèche totale (des sucres + des acides + des pigments + des fibres + des pépins + ...) ?
Si vous voulez mesurer le sucre présent, alors le mûrissement fait généralement augmenter la teneur en sucre, et diminuer la teneur en acide. Mais au même degré de mûrissement, certaines variétés seront plus riches en sucre que d'autres.
page wiki francophone : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Brix Attention, dans cette page, on pourrait croire que l'aréomètre est un autre nom du réfractomètre. Il n'est est rien !
page wiki anglophone : http://en.wikipedia.org/wiki/Brix
cherchez l'erreur
cordialement
Hubert BAZIN
Jean-Philippe REUSS Mardi 30. Juin 2009 1:50
A mon avis la réponse est dans la question!!
Le degré brix est une mesure de la quantité de sucre dans un liquide.
Donc, comme pour n'importe quel fruit, le nombre de brix indique la concentration en sucre des tomates, donc par défaut donne une indication intéressante de la maturité. Notons qu'il faut la pondérer par un indice d'acidité pour différencier des cultures intensives et diluées (mais mures) par rapport à d'autres plus traditionelles.
Houssem Nefzi Mardi 30. Juin 2009 16:11
Vous pouvez consulter l'AMITOM
Bernard Pineau Jeudi 2. Juillet 2009 8:50
Si on est d'accord que mesure brix étalonne le taux de sucre alors ...
Bien sûr les facteurs variétés, maturités interviennent, mais on peut ajouter les conditions culturales.
Toutes les pratiques qui visent à favoriser la photosynthèse favorise généralement la production de sucre. Donc le rapport surface foliaire sur poids de fruit est un critère intéressant de mesure.
Et derrière le contrôle des maladies du feuillage, l'irrgation, la fertilisation, le climat, le sol et les variétés vont jouer leur rôle.
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE (fin de document) |
FIN DE DOCUMENT |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |