ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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L'étiquetage nutritionnel |
LIENS FONDAMENTAUX
Les liens concernant l'étiquetage nutritionnel et les
allégations nutritionnelles sont accessibles via PEARLTREES.
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
ARCHIVES 2001-2006 - A PARTIR DE 2007 (voir ci-dessous)
Antoine Vinot Jeudi 29. Mars 2007 11:01
La directive 1924/2006 a déterminé les régles
en terme d'allégations nutritionnelles et fournit une liste
d'allégations autorisées. Cependant rien n'est
définitif pour un industriel tant que les profils
nutritionnels ne sont pas parus ( et travaillant dans les fruits secs
type noix et fruits à chair, rien n'est acquis...)
Concernant
les allégations santé, elles sont soumises à
autorisation préalables et une liste positive doit être
crée avec les conditions d'utilisation.
De plus, une liste
d'un certain nombre d'allégations génériques
courantes doit être publiée et qui reprendrait les
allégations utilisables de façon générale.
Mais tout cela n'est pas prévu avant 2008 voir plus....
Y
a-t-il quelque part une liste provisoire des allégations santé
utilisables et qui le resteraient après juillet 2007 ?
En
d'autres termes : Dans une démarche à long terme de
formulation de produits avec une cible santé/forme, quelles
allégations sont envisageables ( c'est à dire quasi
certaines d'être utilisables par la plupart des types de
produits et la plupart des profils nutritionnels).
pour faire
court : y a t il un devin parmi les colistiers ? :-)
Madame Irma vous propose :
comme normalement il est prevu que
les syndicats des differentes branches recupere la liste des
allegations sante actuelles selon les produits puis les
retransmettent a l'afssa qui les fournira a
l'aesa, vous pouvez
esperer obtenir les allegations valides a l'heure actuelle aupres du
syndicat de votre produit. Ou utiliser des allegations communes a
plusieurs produits similaires.
Mais n'oubliez pas que mme irma
peut se tromper et que si les allegations ne sont pas trnasmises a
l'afssa elles seront à demontrer par la suite...
Anne-Laure ABISSE Mardi 27. Mars 2007
15:46
Pourriez vous me dire ce qu'implique l'allégation
"allégé"
Nous fabricons de la farce
persillée et souhaiterions savoir à partir de combien
en % de matières grasses peut-on utiliser l'allégation
allégée?
Isabelle Damour Jeudi 29. Mars 2007 13:17
je vous recommande de lire le nouveau reglement sur les
allegations : reglement 1924/2006 du 20/12/2006 et plus
particulièrement l'annexe parue au JOCE du 30/12/2006 L404
page
23/26.
il me semble que pour la matiere grasse cela
implique la diminution d'au moins 30% par rapport à un produit
standard.
Guillemette LUCAS Jeudi 29. Mars 2007 12:58
C'est dommage, j'ai laissé mes viscères de poulet à
la maison... ;-p
A défaut, nous pouvons toujours relire
l'article 28 du règlement, baptisé "mesures
transitoires"
qui nous apprend entre autres que :
- Pour
le moment, la réglementation ne s'applique pas encore. Vous
pouvez utiliser notre "vieille" législation et
usages associés. Les produits étiquetés avant la
date d'application du règlement 1924/2006 pourront être
commercialisés jusqu'à leur date de péremption
mais pas au delà du 31 juillet 2009. Ça, c'est pour
savoir quoi faire en ce moment.
- Ensuite, les allégations
nutritionnelles employées avant le premier janvier 2006
conformément aux dispos nationales peuvent continuer à
être utilisées jusqu'en janvier 2010 (il y a un "sauf
si", mais c'est du cas particulier, je vous le laisse
découvrir). Dans le même temps, les différents
Etats membres vont faire une grande "bourse aux allégations"
en 2008, ie donner le détail de ce qui
est autorisé
chez chacun. L'Europe statuera ensuite sur le devenir de ces
allégations, mais il y a de fortes chances pour que tout ce
qui est "fonctionnel" passe sans problème. Et même
si ce n'est pas le cas, vous avez encore 12 mois d'utilisation
possible.
Donc pour le moment, d'après moi : pour tout ce
qui n'est pas prévu par l'Europe sur sa liste positive
d'allégations, vous pouvez continuer d'utiliser ce qui est
autorisé en France. Et restez en veille, surtout, pour suivre
les évolutions.
Pour les profils nutritionnels
Même
principe : tant que l'Europe ne fixe pas de nouveau cadre, même
si elle a l'intention de le faire, c'est le droit national qui
s'applique. Je comprends que pour un développement produit,
vous vouliez connaître à l'avance les contraintes... A
moins d'avoir le temps, je pense qu'il est possible de limiter les
risques en faisant preuve d'un peu de bon sens nutritionnel et en se
basant
sur les "objectifs officiels" (PNNS) . Le
compromis trouvé pour que cette idée de "profil
nutritionnel" passe est que si un des "indicateurs"
retenus dépasse la limite max, vous pouvez continuer à
utiliser votre allégation nutritionnelle à condition de
préciser "forte teneur en XXX". "Limitez"
la teneur en lipides, surtout trans et saturés, en sodium, en
sucres simples...et vous aurez moins de
risques d'être en
dehors des clous.
Voilà pour mon interprétation...
Tout
commentaire là-dessu sera le bienvenu : à chaque fois
que je discute de ce texte avec un industriel, j'y trouve de
nouvelles subtilités...
Antoine Vinot Jeudi 29. Mars 2007 15:04
merci beaucoup pour votre interprétation.
Je vais
aiguiser "mon bon sens nutritionnel"... en attendant
d'utiliser mon bon sens réglementaire !!!
Jean Claude DAUDY Lundi 2. Avril 2007 19:45
======= le 2007-04-02, 18:05:28 vous écriviez:
=======
Bonjour,
je cherche des infos réglementaires
concernant l'allégation " naturel",
en vue d'un
étiquetage produit 100% naturel
Merci d'avance pour votre
aide.
Le 2007-04-02 - 19:23:14
Correspondance à :
,
Bonjour,
Naturel :
Allégation utilisée
pour un produit que l'on trouve dans la nature, non traité,
sans additif.
La réglementation est définie de
manière spécifique pour certains produits comme
"conserves de poissons au naturel", "arômes
naturels", "eaux minérales
naturelles"…
Source
: "Comprendre l'étiquetage alimentaire", brochure de
l'Institut Français de la
Nutrition.
http://www.ifn.asso.fr
Décret
n°93-1130 du 27 septembre 1993
Décret concernant
l'étiquetage relatif aux qualités nutritionnelles des
denrées alimentaires
NOR:ECOC9300111D
Code de la
consommation Titre 1 chapitre 2 mode de présentation et
inscription
Articles 112-1 à 112-31
Rapprochez vous
aussi de la DGCCRF de votre région.
bpaangers Mercredi, 25 Avril 2007, 17h44mn 02s
je
suis entrain de changer de logiciel d'étiquetage pour ajouter
des codes ean 128 sur nos colis de produits ... et je désirerai
avoir une confirmation concernant les listes d'ingrédients.
Les
listes d'ingrédients apparaissent sur l'unité de vente
consommateur
(le gateau ebn boîte), sommes nous obligés
de les faire apparaitre sur le colis de 8 boites (destinés au
client; à savoir le point de vente).
Laréponse est non d'un point de vue réglementaire.
Je pense que la référence réglementaire est la
directive 2000/13 CE.
Antoine Vinot
service Marketing / R&D
Stéphane GOBRY Jeudi 26. Avril 2007
9:51
Concernant l'étiquetage colis et palette,
vous pouvez vous procurez la documentation explicative du Standard
EAN/UCC 128 auprès de GS1 France (Ex GENCOD France) :
www.gs1.fr
Je confirme la réponse de M Vinot, d'un point de
vue reglementaire, la liste des ingrédients ne doit pas
figurer sur les étiquettes colis et palette.
Le poids net inscrit sur l'emballage (sans e métrologique)
accepte-t-il des tolérances?
Si oui quelles
sont-elles?
Concrètement, un sachet de 1kg (composé
de plusieurs grosses pièces calibrées type morceaux de
viande, poisson) peut il faire 960g ou doit il faire systématiquement
> 1kg ?
du fait qu'il n'y a pas le e metrologique le poids indique est
un minimum, il n'y a pas de tolerance
Pas facile de s’y retrouver il faut connaître le
type de produits (frais, surgelés, etc…
Les
tolérances sont fixées par diverses sources (accords
interprofessionnels, CE, DGCRF)
En pratique une tolérance
de 2% paraît être admise
Bonjour,
La réponse est dans les archives
:
http://www.liste-hygiene.org/arcetiquetnutrition.htm
puis
vous cherchez ³métrologique² avec un accent sur le
é
les textes utiles sont
Décret N° 78-166
du 31 janvier 1978 (et ses modifications) relatif aux contrôle
de certains préemballages
Arrêté du 20 Octobre
1978 (et ses modifications) portant application du décret n°
78-166 avec leurs modifications
Que le ³e² soit
affiché ou non, ça ne change rien.
jessmagnier Date: Fri, 15 Jun 2007 18:32:02
-0000
Quelqu'un pourrait-il m'aider concernant
l'étiquetage des ingrédients des ingrédients?
En
effet nous étiquetons actuellement le nom de l'ingrédient
mis en oeuvre dans la denrée alimentaire. Après
relecture du règlement 2000/13/CE les substances tels que les
additifs ou conservateurs mis en
oeuvre dans la fabrication d'un
ingrédient sont eux mêmes considérés comme
tel s'ils ont toujours un rôle dans le PF (je résume).
Mais n'étant ni chimiste ni biochimiste, il me semble parfois
difficile de
savoir quoi étiqueter.
Existe-il comme pour
l'eau dans le PF, une teneur en dessous de laquelle il n'est pas
nécessaire que l'ingrédient apparaisse?
Merci de
m'éclairer car je suis un peu perdue.
Afin de savoir si il faut indiquer les ingrédients des ingrédients, il suffit de regarder la fiche technique de vos matières premières où les déclarations d'ingrédients sont indiquées.
Malheureusement pas toujours, et les RAQ de mes fournisseurs ne savent pas forcément m'éclairer. Exemple, acide sorbique contenu dans la figue séchée, ou encore les substances dans les arômes etc...
ils font partis de la fabrication des ingrédients mais il est difficile de savoir si après la cuisson de la plupart de mes produits (180 °C pour tous) ces additifs et conservatuers sont toujours présents.
Un additif présent dans un des ingrédients de
votre PF doit être mentionné uniquement s'il remplit une
fonction technologique, peu importe la quantité qui se
retrouve au final.
Ayant reçu la visite inopinée
d'un agent de la DGCCRF la semaine dernière, nous avons revu
l'étiquetage de plusieurs références.
Par
exemple, si je produit un gâteau fourré à la
fraise, et que mon fourrage fraise contient un conservateur, je dois
marquer sur l'étiquette le conservateur en question.
Pourquoi
un conservateur disparaîtrait-il après cuisson? Son
action est justement nécessaire pour conserver le produit post
cuisson.
Merci pour votre réponse, je lance dès
aujourd'hui des analyses concernant les teneurs de ces différents
conservateurs.
Par contre une autre petite question: la margarine
utilisée dans mon produit. Suis-je obligée de marquer
EXACTEMENT tous les ingrédients de cette margarine?
Pour
exemple, voici les ingrédients de la margarine mentionnée
par mon fournisseur :
"Huiles et graisses en l'état
et hydrogénée, eau, beuure concentré, sucre,
emulsifiants : mono et diglycérides d'acides gras, sel, arôme,
conservateur: E202, correcteur d'acidité: E330, anti-oxydant:
extrait naturellement riche en tocophérols, colorant:
béta-carotène".
Suis-je donc obligée
par la réglementation d'inscrire ces ingrédients à
la suite de "margarine".
Enfin peut-on considérer
qu'un colorant d'une MP qui ne colore pas mon produit fini "n'a
plus de rôle technologique"?
Merci beaucoup si vous
pouvez m'aider
merci,
pour la margarine il existe une norme du
CODEX
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/87/CXS_032f.pdf
qui
indique tout ce que cette margarine peut contenir:
"Par
"graisses et huiles comestibles", on entend des denrées
alimentaires composées de glycérides d'acides
gras
d'origine végétale, animale ou marine. Les graisses
d'origine
animale doivent être produites à partir
d'animaux
en bonne santé au moment de l'abattage et jugées
propres à la
consommation humaine par une autorité
compétente
reconnue comme telle par la législation
nationale. Elles peuvent
contenir en faible quantité
d'autres lipides comme les
phosphatides, des constituants
insaponifiables et les acides gras libres
naturellement présents
dans la graise ou l'huile."
donc pour le cas de votre
margarine ce peut être des graisses animales
( halal?)
il
y a aussi :
Colorants
Est autorisé l'emploi des
colorants ci-après pour restituer au produit
la couleur
naturelle perdue en cours
de traitement ou pour en normaliser la
couleur, à condition que
l'adjonction du colorant n'abuse
pas ou ne trompe pas
le consommateur en lui masquant un défaut
ou la qualité inférieure du
produit, ou en laissant
croire que le produit a
une valeur supérieure à sa
valeur réelle.
Aromatisants
Est autorisé
l'emploi d'aromatisants naturels et de leurs équivalents de
synthèse, à l'exception de ceux
dont on sait
qu'ils présentent un risque de toxicité, ainsi que
d'autres
aromatisants de synthèse approuvés par
la
Commission du Codex Alimentarius, pour restituer au produit
l'arôme
naturel perdu en cours de traitement ou pour
en
normaliser l'arôme, à condition que l'adjonction
de l'aromatisant
n'abuse pas ou ne trompe pas le consommateur en
lui
masquant un défaut ou la qualité inférieure
du produit, ou en laissant
croire que le produit a une valeur
supérieure à sa
valeur réelle.
puis je
savoir comment en pratique on dose vu ce texte?
Jess
Si votre margarine compte pour plus de 2% dans le
poids du produit fini alors il faut inscrire tous les ingrédients
de la margarine.
Source : code de la consommation
Sylvia Bouchard Lundi 13. Août 2007 18:40
Je cherche un peu d'aide...
Peux-t-on imprimer des images d'ingrédients (légumes divers) sur une étiquette alors que le produit n'en contient pas (en l'occurence images de courgettes, poivrons tomates sur un pot de crème de carottes)
Selon la législation: non (ne pas induire en erreur le consommateur) mais y'a -t-il possibilité d'indiquer sur l'étiquette que l'image n'est pas contractuelle par exemple. je n'ai rien trouvé à ce sujet dans les textes.
merci d'avance
atelierduvieuxpuits Lundi 13. Août 2007 20:14
Franchement, je pourrais dire que vous cherchez à vous faire battre !
Puisque vous disposez de la législation, autant trouver une voie médiane qui ne vous mette pas en faute, sans forcément rajouter des avis qui risquent d'être sans valeur juridique.
La première question à se poser est :
Avez-vous une nécessité réelle à faire apparaître d'autres légumes sur vos étiquettes ?
Hugues JOURDAN Lundi 13. Août 2007 20:24
Impossible de mettre des ingrédients non présent.
La photo ne doit pas induire en erreur mais par contre rien n'empèche de mettre en scène une présentation avec une vaiselle tendances.
bouchard_sylvia Mardi 14. Août 2007 10:10
De moi même je n'aurai pas pris ce risque effectivement. Ca m'aurait même épargné de passer en revue toute la réglementation.
Ces étiquettes proviennent d'un client qui n'a pas eu conscience de son erreur. Je cherche simplement s'il existe une possibilité d'utiliser son stock deja imprimé.
atelierduvieuxpuits Mardi 14. Août 2007 10:22
Si les étiquettes sont prêtes et sans possibilité de massicotage (la déco d'un côté, le produit de l'autre) c'est délicat.
Sur-étiqueter n'est pas non plus vendeur...!
Par contre, cela peut vous donner des idées pour un nouveau produit !
bamby592003 Vendredi, 11 Avril 2008, 17h28mn 43s
Quelqu'un pourrai t'il me dire s'il y a une réglementation ou une norme sur les poids des produits alimentaires préemballés et les tolérances de poids admises.
Je travaille dans le secteur de la pêche, et il me semble qu'on peut avoir une tolérance maxi et une mini pour le poids des produits préemballés
Lamia MEITE-GIRAULT Vendredi 11. Avril 2008 18:39
Vous poser en faite 2 questions :
le poids des produits alimentaires préemballés, voir le lien ci-dessous :
http://europa.eu/scadplus/leg/fr/lvb/l32029.htm
la tolérance admise. Tout instrument de mesure (exemple balance) indique un poids selon une Erreur Maximale Toléré (EMT), Ce n'est pas une question de pouvoir ou pas pouvoir.
Le choix d'une balance dépend donc du poids des produits à peser. C'est à dire qu'il n'est pas souhaitable de peser des produits qui font 500g sur une balance de portée maximale de 30kg à cause de l'EMT
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32004L0022:FR:HTML
bamby592003 Vendredi 11. Avril 2008 19:44
On ne s'est pas compri.
Je veux dire, par rapport au poids net marqué sur l'emballage on peut avoir une tolérance de + ou - X.
Par exemple: le poids net marqué sur une boite de sole est de 2kg, mais, en réalité, les poids net de prodruits par boite peuvent varier entre 1.9kg et 2.1kg, soit 2kg + ou - 100g ( c'est just un exemple).
Donc sur 10 boites controlées, les 5 peuvent avoir un poids supérieur à 2kg et les 5 autres un poids inférieur à 2kg ( mais sans dépasser la tolérance de 100g)ce qui revient à avoir une moyenne de poids de 2kg sur les 10 boites.
Lamia MEITE-GIRAULT Vendredi 11. Avril 2008 22:24
Par rapport au poids net marqué sur l'emballage il y a toujours "une tolérance"
Selon l'exemple que vous donnez, pour les 10 boîtes pesées sur la même balance, la balance indiquera 2kg mais en réalité le poids net sera entre 1.9kg et 2.1kg.
Si vous pesez ce produit sur une autre balance à l'EMT inférieur à 100g, le poids indiqué sera plus précis.
Ci-joint les liens de 2 documents qui traitent de l'insuffisance tolérée du contenu réel des pré-emballages
http://www.oiml.org/publications/R/R087-f04.pdf
http://www.intracen.org/tdc/Export%20Quality%20Bulletins/eq74fr.pdf
Gilles TIXIER Samedi 12. Avril 2008 17:17
Il y a un risque de confusion dans les échanges précédents
Pour ce qui est du remplissage , une tolérance prend en compte la varaiabilité de l¹ensacheuse
Pour un poids de 2kg un élément est défectueux si son poids est inférieur à 1,970 kg
Il n¹en faut pas plus de l¹ordre de 2% au sein du lot
En plus il faut viser en moyenne la quantité nominale : 2kg
Les textes français (les directives ne sont pas applicables ) datent de 1978, voir les références :
http://www.liste-hygiene.org/arcetiquetfrance.htm
Et le lien cité par Lamia Meite :
http://www.oiml.org/publications/R/R087-f04.pdf
Pour ce qui est du moyen de mesure, il faut s¹assurer au préalable de son aptitude
Les mêmes textes français donnent des indications sur le choix des balances (pour peser 2 kg, l¹échelon d¹indication doit être de 2g)
L¹EMT sert à vérifier régulièrement si le poids donné par la balance est situé dans cet intervalle
Voir ³3.5 Contrôle métrologique des instruments de mesure² dans le lien cité par Lamia Meite :
http://www.intracen.org/tdc/Export%20Quality%20Bulletins/eq74fr.pdf
Et le texte français transcrit de la directive 2004/22/CE du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 sur les instruments de mesure
(lLien cité : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32004L0022:FR:HTML )
chareyronc Lundi 14. Avril 2008 10:57
Bonjour, votre message m'étonne je pensais qu'il n'y avais pas de tolérance inférieure (aliment devant peser au minimum le poids indiqué) sinon il y a tromperie du consommateur. Je me serais donc trompée?
Gilles TIXIER Lundi 14. Avril 2008 11:26
Vous aurez toutes les précisions nécessaires dans le décret N°78/166du 31 janvier 1978 relatif au contrôle métrologique de certains préemballages et son arrêté d'application du 20 octobre 78
Mais ces deux textes ont été plusieurs fois modifiés. Il vous faut trouver les versions consolidées
Il y a fraude si la moyenne du lot est inférieure à la moyenne nominale
Au niveau des éléments individuels, il y a une tolérance.
Christine Leclercq Mercredi 30. Avril 2008 16:57
Je ne parviens pas de façon très claire à déchiffrer le reglement CE 1924/2006 et j'aurais besoin des lumières des colistiers!!
L'entreprise ou je travaille fabrique des purées et coulis de fruits avec deux gammes : une pour les professionnels : restaurateurs, hotels, glaciers etc... et une pour le consommateur final.
1 - Est-il obligatoire de mettre les valeurs nutritionnelles sur nos emballages dans les deux cas : pour professionnel et consommateur final?
2 - Doit-on mettre les valeurs nutritionnelles qu'en cas d'allégations nutritionnelles sur l'emballage ?
Merci à tous pour vos éclaircissements.
nadège frayssinet Mercredi 30. Avril 2008 17:09
Si je ne me trompe pas, l’étiquetage des valeurs nutritionnelles n’est obligatoire qu’en cas de produits à allégations, produits diététiques et (peut-être) babyfood. Mais si vous faites des produits MDD, votre client peut exiger les valeurs nutritionnelles sur l’emballage et là vous devez les indiquez.
Gwenaelle Morel Jeudi, 31 Juillet 2008, 17h25mn 48s
Je souhaite savoir à partir de quel pourcentage de la recette on peut alléguer 'riche en germe de blé'
LUCAS Guillemette Vendredi 1. Août 2008 9:17
Si je me souviens bien (c'est un peu loin maintenant) les allégations "codifiées" sont les allégations nutritionnelles, c'est à dire portant sur des nutriments (glucides, protéines, lipides, fibres, minéraux...).
Dans le cas du germe de blé, vous parlez d'un ingrédient. Je pense que la seule règle qui s'applique, si vous mettez en avant le germe de blé sur votre étiquetage, est de préciser, dans la liste des ingrédients, le %tage de germe de blé mis en oeuvre dans la recette.
Attention toutefois : si jamais vous parlez des qualités nutritionnelles du germe de blé sur votre étiquette (riche en fibres et B9, cf la table 2008 CIQUAL en ligne à http://www.afssa.fr/TableCIQUAL/index.htm), dans ce cas, vous tomberez dans de l'allégation nutritionnelle, ce qui vous obligera à apposer un tableau de composition nutritionnelle et à surveiller vos propos ("riche en" et "source de " deviennent alors des tournures strictement définies)
J'espère avoir répondu à votre quesiton
patrickcharlou Lundi 4. Août 2008 16:28
Je voulais savoir si il existe un pourcentage minimum de fruits à repecter dans une recette (notamment une boisson), pour pouvoir représenter de vrais fruits sur l'emballage.
Et si oui dans quel texte cela est-il évoqué.
Hubert BAZIN Lundi 4. Août 2008 16:57
la réglementation fonctionne dans l'autre sens : à partir du moment où vous mettez en avant un ingrédient sur l'étiquetage (dans la dénomination, ou avec une image), vous devez indiquer le % de l'ingrédient en question.
cf code de la consommation, article R112-17
"Sans préjudice des dispositions relatives à l'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires, l'étiquetage d'une denrée alimentaire doit comporter l'indication de la quantité d'un ingrédient ou d'une catégorie d'ingrédients qui a été utilisé dans sa fabrication ou sa préparation dans les cas suivants :
1° L'ingrédient ou la catégorie d'ingrédients dont il s'agit figure dans la dénomination de vente ou est généralement associé à la dénomination de vente par le consommateur ;
2° L'ingrédient ou la catégorie d'ingrédients dont il s'agit est mis en relief dans l'étiquetage par des mots, des images ou une représentation graphique ;
3° L'ingrédient ou la catégorie d'ingrédients dont il s'agit est essentiel pour caractériser la denrée alimentaire et la distinguer des produits avec lesquels elle pourrait être confondue en raison de sa dénomination ou de son aspect.
La mention prévue au premier alinéa figure soit dans la dénomination de vente de la denrée alimentaire, soit à proximité immédiate de cette dénomination, soit dans la liste des ingrédients en rapport avec l'ingrédient ou la catégorie d'ingrédient dont il s'agit.
La quantité mentionnée, exprimée en pourcentage, correspond à la quantité du ou des ingrédients au moment de leur mise en oeuvre. (...)"
Mais attention, on ne pourrait pas mettre par exemple "boisson à la mangue" puis plus loin " jus de mangue (0%)". Puisque justement, du jus il n'y en aurait pas. Donc on ne peut pas le faire figurer dans la liste d'ingrédients. D'ailleurs, ce serait une mention de nature à induire le consommateur en erreur - cf article R112-7 du même Code de la consommation : "L'étiquetage et les modalités selon lesquelles il est réalisé ne doivent pas être de nature à créer une confusion dans l'esprit de l'acheteur ou du consommateur, notamment sur les caractéristiques de la denrée alimentaire et notamment sur la nature, l'identité, les qualités, la composition, la quantité, la durabilité, l'origine ou la provenance, le mode de fabrication ou d'obtention."
Donc, on peut faire du pâté au piment de Cayenne "viande de cheval, gras de porc, vainde d'alouette, sel, piment de Cayenne : 0.02%"
cordialement
Hubert BAZIN
PS : en matière de présentation, tout se plaide. Par exemple, il existe une boisson gazeuse avec des pulpes (dont il est de bon ton de secouer la bouteille) qui a réussi à obtenir une décision de justice qui accepte l'idée que ni le nom, ni le logo ne font référence à quelque fruit que ce soit. (Qui a vu les affiches de Villemot a pourtant cru reconnaître un zeste d'agrume, finement découpé. Mais bon, les artistes, hein ...
http://images.google.com/images?gbv=2&hl=fr&q=villemot+orangina&start=20&sa=N&ndsp=20 )
cordialement
Hubert BAZIN
rqse Lundi 10. Novembre 2008 14:37
quels sont les textes applicables concernant les tolérances / marge d'erreur entre le poids mentionné sur l'étiquette et le poids réel.
Marion Chomel Lundi 10. Novembre 2008 15:02
Vous trouverez ci-joint 2 arrêtés répondant à vos questions (DÉCRET N° 78-166 DU 31 JANVIER 1978 et ARRETE DU 20 OCTOBRE 1978).
Complément de BP:
Les pièces jointes ne sont pas prises en compte, mais vous pourrez retrouver les deux textes cités ci-dessus à partir de l'adresse suivante:
http://www.industrie.gouv.fr/metro/reglemen/chrono.htm
Gilles TIXIER Lundi 10. Novembre 2008 15:36
Vous trouverez des réponses dans les archives de la Liste à :
http://www.liste-hygiene.org/arcetiquetnutrition.htm
L¹objectif pour le producteur est de viser comme moyenne du lot, le poids net affiché sur l¹emballage, à condition que le pourcentage d¹élément non-conformes n¹exède un taux d¹environ 2% dans le lot entier (en non dans l¹échantillon de contrôle). Sinon, en cas de variabilité du remplissage trop élevée, il faudra charger en moyenne au-delà du poids affiché Un élément non-conforme présente un poids inférieur à limite précisée dans les textes, limite elle-même inférieure au poids affiché).
PS les moyens de pilotage (préparation avant et surveillance pendant le remplissage) ne sont pas indiqués dans les textes réglementaires. Ceux-ci ne concernent que les modalités d¹inspection a posteriori (c¹et le bon moment pour le service de contrôle, mais c¹est un peu tard pour le producteur !)
boiron.mdup Lundi 9. Février 2009 13:54
j'ai un problème d'interprétation de la règlementation au sujet du contrôle métrologique des préemballés.
Il me semble que l'arrêté du 20.10.78 et le décret 78-166 du 31.01.78 ne disent pas la même chose quant à la moyenne du contenu effectif du lot:
L'arrêté prévoit une tolérance sur la moyenne des contenus effectifs d'un lot alors que le décret impose un contenu effectif moyen au moins égal au contenu nominal.
Je crois comprendre que l'arrêté décrit les modalités du contrôle de l'administration. Pourquoi sont-elles différentes de celles décrites dans le décret? Quel texte doit-on prendre en compte pour nos contrôles en interne?
Merci d'avance pour vos lumières.
Gilles TIXIER Lundi 9. Février 2009 15:57
À l¹article 4, le décret DÉCRET N° 78-166 dit que :
Lorsque les préemballages sont réunis en lots :
1° Le contenu effectif des préemballages du lot ne doit pas être inférieur, en moyenne, au contenu nominal ;
Ça, c¹est votre objectif de production
Ensuite, l¹AM du 20.10.78, indique comment il sera procédé si vous êtres contrôlés par un service officiel.
Le contrôleur doit s¹assurer que la moyenne de la production n¹est pas significativement différente de la valeur nominale annoncée au client.
S¹il constate que la moyenne de son échantillon prélevé est inférieur à la valeur affichée, cet écart (constaté au niveau de l¹échantillon peut avoir deux origines :
1. les fluctuations d¹échantillonnage (un autre échantillon prélevé conduira obligatoirement à une moyenne différente
2. un réel défaut de remplissage
Ce que vous appelez une tolérance est l¹imprécision de l¹évaluation de la moyenne du lot du fait qu¹elle est réalisée à partir d¹un échantillon (et non du lot entier) - Cause 1
Le doute profite alors au producteur.
Par contre, en production, vous ne pouvez pas viser cette moyenne inférieure à la valeur affichée.
À votre niveau, vous devez viser une moyenne au moins égale à la valeur affichée (ou plus, si la dispersion des objets est telle que plus de 2% d¹entre eux sont défectueux (valeur affichée moins erreur en moins)) et piloter le remplissage au démarrage puis tout au long de la production (à l¹aide de carte de contrôle, par exemple).
En fait les données de l¹AM vous sont peu utiles car vous n¹allez pas attendre la fin de la production du lot pour décider s¹il est conforme ou non.
lfitz71 Vendredi 13. Novembre 2009 21:33
Je suis nouvelle membre de cette liste et vous demande pardon de faire un premier contact sur un sujet ne touchant pas vraiment sur l'hygiene mais sur l'etiquetage des denrees alimentaires. Je cherche une Note d'Information de la DGCCRF qui doit avoir ete emise en septembre et s'addressant aux conditions pour les allegations "naturel" sur un produit. Pour ceux qui s'interessent, c'etait le sujet d'un article de "FoodNavigator": http://www.foodnavigator.com/Legislation/France-reminds-what-natural-means , qui donne un peu de sommaire.
Pourtant je n'ai pas reussi a la trouver ni sur le web ni sur cette liste, et nos demandes a la DGCCRF pour une copie ne sont pas pour le moment repondues. Je sais que parfois on a mis des liens ou des copies des NI or NS DGCCRF touchant sur une sujet relevant, alors si quelqu'un en a une copie je vous remercie par l'avance de bien vouloir la partager avec moi...
Laura Fitzpatrick Lundi 16. Novembre 2009 20:38
D'abord je dis Merci a Guy et a Corrine, les deux membres qui m'ont envoye une copie de la NI DGCCRF sur "naturel" que je cherchais. J'ai enleve mon message envoye vendredi la demandant, et je voulais signaler aux autres que je l'ai enfin trouve (grace a eux!) Je mettrai la copie sous "Notes" s'il y a des autres qui s'y interessent.
Je suis americaine(!) et je travaille pour Leatherhead Food Research (R.U.), dans l'unite reglmentation. Je m'occupe des reglementations UE, surtout la France et Belgique, et USA. Je suis donc responsable de veiller sur divers sujets - hygiene, securite, additifs, composition, etiquetage, etc. de denrees alimentaires. Ma societe:
http://www.leatherheadfood.com/
Je crois que cette groupe me sera une ressource utile et dyanamique pour des infos sur l'actualite agro-alimentaire.
Bruno PEIFFER Mardi 17. Novembre 2009 15:24
Je vous remercie pour ce message et pour cette note que je viens d'ajouter aux notes accessibles aux membres de la liste dans l'espace fichiers à l'adresse suivante:
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/
Pour tout problème d'accès à cet espace sécurisé contacter bruno.peiffer@gmail.com
Bertrand CARLIER Mardi 17. Novembre 2009 20:03
MERCI,
cette note, de 1978, en dit, très long, sur le travail qu'il reste à faire, aux administrations françaises, pour respecter la langue utilisée par bien des peuples...
et, tant qu'à faire, pour marquer le coup , ce mot ; naturel a eu, historiquement, bien des définitions, dans cette langue:
http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=naturel
alors, autant les comparer, avec celle de 1978 de la DGCCRF, qu'elle a jugé nécessaire de rappeler le 18 08 2209:
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/
je me demande, après lecture de cette note, d'ailleurs, si elle contient la moindre définition:
si peut être celle-ci
"Il signifie aussi, en termes de Dogme, Décision qui précise les affirmations théologiques et règle la foi. /Avant la définition du concile sur cette matière."/
definition
http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?strippedhw=d%C3%A9finition
mais je croyais qu'en France la laïcité était dans la loi...
respectueusement
Bertrand
ps: j'apprécie beaucoup que cela soit une américaine qui nous remette en lumière cette note de service ...
JEUDI 25 FEVRIER 2010
EUROPE 25/02/10 Health Claims:
Commission will act on advice from the European Food Safety
Authority
The Commission welcomes the publication of the European
Food Safety Authority's (EFSA) second set of opinions covering more
than 400 health claims. It follows the publication of the first
series of opinions 1 of October 2009 covering more than 500 health
claims of the approximately 4.000 submitted for scientific advice. In
total, more than 44,000 health claims were submitted to the
Commission by the Member States. The Commission consolidated these
into a list of 4,000. Due to the large number of health claims
received and the delay in submissions by stakeholders to Member
States, the deadline of 31 January 2010, stipulated in the Health
Claims Regulation, for the adoption of a list of permitted health
claims could not be met. EFSA intends to continue the publication of
several series of opinions throughout 2010 and 2011. With a view to
protect consumers from unsubstantiated health claims on the food they
buy, and in order not to delay the adoption of the list, the
Commission announced in July 2009 that it will favour a process
facilitating a progressive adoption of the Community list of
permitted health claims and it has initiated discussions with the
Member States on the health claims already assessed by EFSA.
Likewise, health claims which will be rejected will be included in
the Community Register in a list of prohibited claims.
sandradelm Mercredi 20. Juin 2012 9:44
Je dispose d'un produit, un fromage préemballé vendu à la pièce dont la réalisation encore traditionnelle engendre des variations fréquente et constante de poids des produits finis.
Ainsi, je considère que la quantité nominale de mon produit fini n'est pas constante.
Concernant l'étiquetage du poids net sur le produit préemballé, dois indiquer le Poids minimal plutôt que le poids net?
Je ne trouve pas réellement d'information dans la règlementation européenne ou française liée à l'étiquetage de ces produits à quantité nominale non constante.
Une information est bien présente dans Lamy D. mais je ne sais pas de quel texte réglementaire elle est tirée et doute à l'utiliser:
"Les produits pesés hors de la présence de l'acheteur et autres que les produits préemballés vendus par quantités nominales constantes doivent présenter un poids net réel qui ne soit pas inférieur au poids net indiqué de plus de :
4 g pour un poids net indiqué supérieur ou égal à 50 g et inférieur à 1 kg ;
6 g pour un poids net indiqué supérieur ou égal à 1 kg et inférieur à 2,5 kg ;
15 g pour un poids net indiqué supérieur ou égal à 2,5 kg et inférieur à 10 kg."
Vous remerciant pour vos informations à ce sujet.
Mathieu Colmant Mercredi 20. Juin 2012 18:46
Rien ne vous empêche
de peser chaque fromage et de l'étiqueter avec son poids réel.
C'est ce qui se passe généralement chez les bouchers,
fromagers, poissonniers,... : Le produit est pesé et son poids
réel est mentionné sur l'étiquette. La
législation vous impose de mentionner un poids sur
l'étiquette, mais cela ne doit pas être un poids fixe,
"nominal" comme vous l'appelez.
Gilles
TIXIER Jeudi 21. Juin 2012 12:08
Vous écrivez :
"Les produits pesés hors de la présence de l'acheteur et autres que les produits préemballés vendus par quantités nominales constantes doivent présenter un poids net réel qui ne soit pas inférieur au poids net indiqué de plus de :
4 g pour un poids net indiqué supérieur ou égal à 50 g et inférieur à 1 kg ;
6 g pour un poids net indiqué supérieur ou égal à 1 kg et inférieur à 2,5 kg ;
15 g pour un poids net indiqué supérieur ou égal à 2,5 kg et inférieur à 10 kg."
Ces valeurs ne correspondent pas à ce que le le décret N°78/166 du 31 janvier 1978 (et ses modifications) relatif au contrôle métrologique de certains préemballages (et son arrêté d'application du 20 octobre 78) indique comme des l'erreur maximale tolérée pour une unité de vente qui présenterait un poids inférieur à la valeur nominale affichée.
Les tolérance du décret sont plus importante que celle que vous indiquez (EMT = 15g pour 1kg).
Du coup, quelle est le pourcentage d'unités de vente dont le poids est inférieur au poids nominal - EMT ? (valeur que l'on appelle communément le TU1. Peut-être que ça passe ? à condition, bien sûr que la moyenne du lot entier ne soit pas inférieure à la valeur affichée.
Mais si cette variabilité reste trop grande, deux solutions, l'affichage d'un poids variable, comme ce qui vous a été indiqué par Mathieu Colmant.Mais quel serait le sur-coût de l'étiquetage ? ;
ou régler la moyenne de la production au dessus de la valeur affichée, de manière qu'un "faible proportion" d'unités présente un poids inférieur à TU1. (cette "faible proportion" comme dit le texte, correspond en fait à 2% dans le lot, sur la base des critères d'inspection à partir d'un échantillon). Mais quels serait le sur- poids sur la production ?
Gilles TIXIER Jeudi
21. Juin 2012 12:40
Concernant les produits préemballés à quantité nominale variable, solution suggérée par Mathieu COLMANT.
J'avais posé la question à Yves BOISARD, Colistier, dans un contexte de boucherie en grande surface. Je restitue sa réponse :
En ce qui concerne les activités de conditionnement dans les laboratoires des magasins (boucherie, marée, traiteur), les contrôles des services des fraudes portent pratiquement uniquement sur la prise en compte de la tare et la vérification du poids au stade du conditionnement.
Cette démarche de contrôle est facilitée par le fait que les magasins sont équipés de groupes de pesée extrêmement sophistiqués, car ils permettent en même temps de tenir une comptabilité matière précise, nécessaire en interne, et même la traçabilité (rapprochement intrants, produits sortis, déchets de parage, remballe sans changement de date limite, etc ...)
Le tout étant systématiquement enregistré, en plus de l'édition des étiquettes bien évidemment. Conditionnement et étiquetage sont effectués automatiquement, l'intervention manuelle étant limitée à la mise en marche du groupe au démarrage.
Il y a des possibilités de mauvaises pratiques mais finalement assez rares.
Un exemple médiatisé récemment est celui d'un rayon boucherie de XXX qui trichait de manière flagrante sur le poids du morceau mis dans la barquette.
Le RQ a tenté de justifier l'anomalie par la production d'exsudat, mais sans grande conviction.
Donc pour résumer, les Fraudes s'intéressent au stade conditionnement uniquement, et non au poids final du produit présenté à la vente, avec exsudat et buvard.
En cas de plainte client, ou pour leurs contrôles de routine, concernant pour les poids variables, ils exploitent donc essentiellement les enregistrements des groupes de pesée qui indiquent la tare, le poids à l'emballage
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