ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
Page mise à jour : 15/11/08
|
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE |
|
|
10 liens vérifiés 20060526 |
THEME |
Pages d’archives connexes La fixation des Dates limites de consommation (DLC) et dates limites d'utilisation optimale (DLUO) La traçabilité et l'étiquetage L'identification animale et l'étiquetage de la viande Réglementation française et européenne en matière d’étiquetage |
Usage des langues dans l'information des consommateurs |
Myriam BENISSAD mardi 30 juillet 2002 13:08
A propos de cet étiquetage
des produits, j'ai entendu une info à la radio ce matin meme
en cas d'export, le conseil européen autoriserait l'étiquetage
des denrées dans la langue du pays membre qui produit la
denrée, sans avoir l'obligation de la traduire dans la langue
du pays qui reçoit !
auriez vous connaissance de cette
nouveauté ?
Drn mardi 30 juillet 2002 15:33
Comme toujours, la presse a mal
interprété une information de la Commission
Européenne.
En 2000, la CJCE a condamné la France
dans une affaire d'étiquetage :
CASINO avait importé
puis commercialisé des Colas et du "CIDER" anglais
sans mettre les mentions en français.
Les mentions
figuraient pour certaines sur des panneaux sur le lieu de vente. la
DGCCRF a voulu imposer l'utilisation seule de la langue française
La CJCE a rappelé sa jurisprudence constante qui pose le
principe de l'obligation de résultat : il faut des moyens
d'informations compréhensibles par le consommateur ... pas
obligatoirement la langue de Rabelais.
La France en a convenu et a
promis (en 2000) de faire évoluer sa législation... ce
qu'elle n'a pas fait.
Elle se fait donc taper sur les doigts
!
Vous trouverez ci-après le communiqué de presse de
la Commission ainsi que l'arrêt (de 2000) de la
CJCE.
Communiqué
:
http://europa.eu.int/rapid/start/cgi/guestfr.ksh?p_action.getfile=gf&doc=IP/02/1155|0|RAPID&lg=FR&type=PDF
31 juillet 2002 21:33
AGRISALON 31/07/02 Etiquetage des
denrées alimentaires, ce que dit le
gouvernement
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-7566.php
samedi 10 août 2002 09:02
LE JURA AGRICOLE 09/08/02 Le
Français et d'autres langues sur les
étiquettes
http://www.juragricole.com/story.php/eid/167/aid/2279
jeudi 17 avril 2003 22:23
QUESTION ÉCRITE E-2653/02 posée par
Frank Vanhecke (NI) à la Commission (20 septembre 2002) Objet:
Emploi des langues sur les étiquettes de produits
commerciaux
http://www2.europarl.eu.int/omk/OM-Europarl?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+E-2002-2653+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=3&NAV=S
samedi 10 mai 2003 09:44
QUESTION ÉCRITE E-1117/03 posée par
Bart Staes (Verts/ALE) à la Commission (19 mars 2003)
Objet:
Étiquetage des denrées alimentaires après
l'élargissement
http://www2.europarl.eu.int/omk/OM-Europarl?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+E-2003-1117+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=0&NAV=S
mercredi 1 octobre 2003 21:48
JO ASSEMBLEE NATIONALE 29/09/03 Au sommaire
:
http://questions.assemblee-nationale.fr/
Question
N° : 16306 étiquetage informatif - usage du français.
réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-16306QE.htm
samedi 4 octobre 2003 08:52
JO SENAT 02/10/03 Au sommaire
:
http://www.senat.fr/quesdom.html
Question
écrite Nº 06635 du 27/03/2003 Utilisation de la langue
française sur les produits alimentaires renommés
samedi 8 novembre 2003 12:07
JOCE 07/11/03 Au sommaire :
QUESTION ÉCRITE P-3785/02
posée par Bruno Gollnisch (NI) à la Commission (17
décembre 2002) Objet: L'étiquetage en français
des produits de consommation en
France
http://www2.europarl.eu.int/omk/OM-Europarl?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+P-2002-3785+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=0&NAV=S
samedi 5 juin 2004 11:47
JO SENAT 03/06/04 Questions écrites avec réponses:
Question
écrite Nº 10186 Etiquetage des produits à
l'exportation (usage de la langue
française)
http://www.senat.fr/quesdom.html
VENDREDI 29 AVRIL 2005
BOCCRF
28/04/05 Instruction aux services de contrôle pour
l'application de la loi no 94-665 du 4 août 1994 relative à
l'emploi de la langue
française
http://www.finances.gouv.fr/dgccrf/boccrf/05_04/a0040001.htm
DIMANCHE 05 MARS 2006
ACTION CONSO
OCT 2002 L’utilisation du français pour l’étiquetage
des denrées alimentaires,
entre enjeu culturel et lutte
contre la normalisation de notre
alimentation
http://www.actionconsommation.org/publication/article.php3?id_article=0101
la DSV nous demande de voir avec nos fournisseurs étrangers
(notamment Italiens) pour que l´étiquetage de leurs
produits soit en Français.
Sur quel textes se base
cette demande ?
Votre DSV se fonde sur l'article R112-8 du code de la consommation
qui stipule notamment que les mentions d'étiquetage doivent
être rédigées en langue française.
Par
contre, dans le cas d'un produit importé donc étiqueté
dans la langue du pays d'origine, l'apposition d'un sticker reprenant
les mentions réglementaires obligatoires traduitent en
français est admis.
N'est-il pas évident que le consommateur doit pouvoir comprendre s'il y a une DLC ou une DLUO, lire cette date, comprendre les instructions d'emploi et les informations sur les ingrédients et les propriétés nutritionnelles, notamment savoir s'il faut conserver l'aliment au froid ? A quoi diable servirait une étiquette incompréhensible ?
JEUDI 01 MARS 2007
AUCKLAND REGIONAL
PUBLIC HEALTH SERVICE FOOD SAFETY ADVICE MARS 2003
Au
sommaire:
Chinese translation of labeling
article
http://www.arphs.govt.nz/publications/Advice_Publications/FS/2003/FSAdvice2003.asp
Pour la traduction en français, je n'ai pas trouvé les modalités dans le code de consommation. Faut-il faire valider les traductions, où cela repose-t-il sur l'obligation de résultats du professionnel ?
Le sujet tombe bien, j'ai également un souci en terme
d'étiquetage en Français.
j'ai bien le texte du
2000/13, mais qui s'applique aux denrées destinées à
être livrées en l'état au consommateur final
(Artcle premier). Mais concernant les denrées emballées
qui ne sont pas destinées au consommateur final, ni aux
"collectivités" (groupe qui dans le texte désigne
les restaurants, hopitaux, cantines et autres collectivités
similaires), sommes nous également dans l'obligation de
traduire les données en Français?
Jean Claude DAUDY Jeudi 22. Mars 2007 8:04
Ayant à travailler aussi sur le sujet de la traduction
:
Code de la consommation:
art. R. 130
art. R. 280-66
art.
R. 112-8
art. R. 112-8, al. 2
François Boussaroque Vendredi 7. Décembre 2007 14:22
Voici un lien qui vous apportera quelques éléments :
http://www.langue-francaise.org/Articles_Dossiers/Annexes_loi_94_665_aout_1994.php
Bertrand CARLIER Vendredi 7. Décembre 2007 15:00
merci,
ce lien provient de ce site :
http://www.langue-francaise.org/index.php
qui permet d'aller ici :
article dossier:
http://www.langue-francaise.org/Articles_Dossiers/Articles_Dossiers.php
la crise de la terminologie
http://www.langue-francaise.org/Articles_Dossiers/Doc_Lecherbonnier_09_2007.php
dont la dernière phrase est très lourde de sens:
"en tout état de cause si l'État ne protège pas et ne promeut pas la terminologie en langue française, toute politique en faveur de la Recherche en France est mort-née."
que je complèterai par ceci: *notre société sera incapable de s'adapter tant que notre langue sera autant maltraitée par les instances administratives et politiques. Dit autrement, la langue est le support à toute communication. A moins que l'objectif des instances citées soient de ne pas être comprises ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Langue
* cela fait bien longtemps que cela est évoqué sur cette liste. C'est d'ailleurs, un des motifs du nombre de membres de cette liste : l'usage du français ( une des langues de la diplomatie...).
Comment respecter et ou écrire un contrat et ou un texte de loi sans disposer pour l'ensemble des termes employés d'une définition partagée et accessible.
Un exemple: la traduction en français de l'acronyme HACCP, est révélateur du problème:
il n'est pas envisageable un seul instant qu'une instance comme l'APAVE ne dispose pas des personnes aptes à donner une traduction correcte du mot anglais "hazard". Le fait que cette situation a perduré plus de dix ans en France montre une incapacité des acteurs à vouloir faire naitre un consensus pour des motifs divers et variés.
Mais cette situation a pu perdurer car il n'y a eu ni volonté politique d'une part , ni actions réelle des services administratifs sur ce point.
internet a permis et permettra de pointer ce problème et ses conséquences. Il me semble grand temps que ce que de nécessaire soit initié.
attention, je ne suis pas pour la fixité du langage ou sa non évolution, mais à un instant t et dans un contexte donné, il est souhaitable d'accéder à la définition d'un terme.
un exemple concret qui de la définition de race animale, reprise dans x textes de loi , notamment ceux qui ont permis la création des UPRA, instance qui auraient du se mouiller dans le déploiement de l'HACCP depuis bien longtemps.
http://www.inapg.inra.fr/dsa/fus/upra.htm
"UPRA, Unités Nationales de Sélection et de Promotion de Race,* parlements de la race*, "
http://fr.wikipedia.org/wiki/Race
http://colet.uchicago.edu/cgi-bin/dico1look.pl?strippedhw=race
amicalement
Bertrand
ps: une politique qualité demande, il me semble, un engagement des autorités...
Marc Kieny Vendredi 7. Décembre 2007 16:00
Attention : ne pas confondre :
- "EXPORTATION"
(comprendre : vers des pays tiers, donc hors UE, où, par définition, la réglementation relative au marché intérieur ne s'applique pas),
- avec "EXPEDITION",
qui est la désignation à utiliser pour des envois vers des pays membre de l'Union européenne - et où les dispositions nationales ne peuvent interdire la commercialisation de produits conformes à la réglementation communautaire - en particulier pour ce qui concerne l'étiquetage.
L'emploi obligatoire de mentions en langue du pays de destination ne pourrait donc être stipulé que :
- pour les expéditions (intracommunautaires), notamment dans le cadre des dispositions réglementaires en matière de protection du consommateur ;
- pour les exportations hors UE : selon la réglementation locale....
Les documents réglementaires (bien venus ici) cités par Bertrand ne visent ainsi que le marché intérieur et ne concernent pas les produits destinés à être exportés hors de la Communauté.
Pour mémoire, il peut exister des contraintes de libellé linguistique portant par exemple sur l'origine, ou sur certaines caractéristiques spécifiques de production, dans le cadre d'accords commerciaux avec des pays tiers (ou des groupes de pays) portant sur des conditions d'accès privilégiées (contingents ou autres). Il s'agit là, généralement, de dispositions liées à des aspects tarifaires et relevant du domaine douanier.
Le CFCE (Ubifrance), ou les CCI, devraient certainement vous être utile pour toute information sur la réglementation des pays d'exportation.
http://www.cfce.fr/general/liens-utiles.asp
Amicalement,
Marc Kieny
EMCA Editions & Conseil
Estelle COMPIEGNE Mercredi 14. Mai 2008 15:47
Je souhaite en savoir un peu plus sur la langue à utiliser pour l'étiquetage de nos produits alimentaires.
En effet, nous importons du sucre de pays tiers (hors communauté européenne) et l'étiquetage des sacs de sucre n'est pas en français.
Est-ce un problème en ce qui concerne la vente :
* au consommateur final ou aux collectivités ?
* à d'autres destinataires (transformateurs) ?
Mêmes questions pour du sucre importé d'un pays appartenant à la communauté européenne (étiquetage en anglais, espagnol...).
J'ai consulté la directive 2000/13/CE et le code de la consommation, mais cela ne me semble pas clair.
Merci d'avance pour votre aide.
maellegau Mercredi 14. Mai 2008 16:33
Voici ce que l'on peut lire en partie sur le lamy dehove :
Langue employée pour l'étiquetage : le français
La directive CEE no 79/112 du 18 décembre 1978 est moins directe (voir no 280-65) dans la mesure où la notion de « langue facilement comprise par les acheteurs » est reprise à l'article 14 de ladite directive. Selon la Commission, une langue autre que la langue officielle de l'Etat membre de commercialisation peut être utilisée
dans les cas suivants :
utilisation de termes et expressions généralement connus du consommateur (exemple : « made in... ») ;
utilisation de termes intraduisibles ou ne trouvant pas d'équivalent dans la langue officielle de l'Etat membre de vente ;
utilisation de termes et d'expressions facilement compréhensibles de par leur ressemblance orthographique : ces termes et expressions doivent cependant être suffisamment proches des termes de la langue officielle de l'Etat de commercialisation (exemples : litchi, mangue, purée, soja) (Jus letter 1993, no 43, p. 11-12).
Les dispositions communautaires s'opposent à ce qu'une réglementation nationale impose exclusivement l'utilisation d'une langue déterminée pour l'étiquetage des denrées alimentaires, sans retenir la possibilité que soit utilisée une autre langue facilement comprise par les acheteurs ou que l'information de l'acheteur soit assurée par d'autres moyens (CJCE, 18 juin 1991, aff. C 369/89).
Les dispositions communautaires ne s'opposent pas à une réglementation nationale qui prescrit, en ce qui concerne les exigences linguistiques, l'utilisation d'une langue déterminée pour l'étiquetage des denrées alimentaires, mais qui permet également, à titre alternatif, l'utilisation d'une autre langue facilement comprise par les acheteurs.
Toutes les mentions obligatoires prévues (voir no 280-70) doivent figurer sur l'étiquetage dans une langue facilement comprise par les consommateurs de l'Etat ou de la région concernée, ou au moyen d'autres mesures telles que dessins, symboles ou pictogrammes (CJCE 14 juill. 1998, aff. C-385/96).
Observations
L'emploi de la langue française a été rendu obligatoire notamment pour l'offre, la désignation et la présentation des produits et services par la loi du 4 août 1994 (voir no 130-15) .
La directive CE no 2000/13 du 20 mars 2000, JOCE 6 mai 2000, no L 109, indique que l'impératif de l'information et de la protection des consommateurs implique que les Etats membres puissent, dans le respect des règles du Traité, imposer des exigences linguistiques.
Les dispositions de la directive ne s'opposent pas à ce que les mentions d'étiquetage figurent en plusieurs langues.
Voila, si ces informations peuvent vous aider.
Etienne Pierron Vendredi 16. Mai 2008 15:07
Le Code de la consommation est très clair sur la langue :
Article R*112-8
Modifié par Décret n°2002-1025 du 1 août 2002 - art. 1 () JORF 2 août 2002
Toutes les mentions d'étiquetage prévues par le présent chapitre doivent être facilement compréhensibles, rédigées en langue française et sans autres abréviations que celles prévues par la réglementation ou les conventions internationales. Elles sont inscrites à un endroit apparent et de manière à être visibles, clairement lisibles et indélébiles. Elles ne doivent en aucune façon être dissimulées, voilées ou séparées par d'autres indications ou images.
Les mentions d'étiquetage prévues par le présent chapitre peuvent figurer en outre dans une ou plusieurs autres langues.
Salutations cordiales
DMV Etienne Pierron
IFIP
PIBS CP 70
56038 Vannes cedex
tel : 02 97 68 14 13
MERCREDI 27 AOUT 2008
JO ASSEMBLEE NATIONALE
19/08/08 Au sommaire:
QE N° 21989;langue française -
défense et usage -
perspectives
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-21989QE.htm
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
FIN DU DOCUMENT |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE |
|
|
|