ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
Page mise à jour : 20/12/09 |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE |
|
|
37 liens vérifiés 20060526 |
THEME |
Pages d’archives connexes Archives étiquetage nutritionnel des autres années
|
L'étiquetage nutritionnel (archives 2001 - 2006) |
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
HOPE XAVIER mardi 16 janvier 2001 10:37
----- Original Message -----
From:
grégory wikart
Sent: Tuesday, January 16, 2001 6:34
AM
Subject: [hygiene] demande d'info
Ma question
concerne la réglementation sur la composition des ingrédients
sur l'étiquetage, est il obligatoire d'inscrire le pourcentage
des ingrédients entrant la composition du produit? ou
l'inscription de la quantité est seulement obligatoire à
partir d'une certaine quantité entrant dans la composition du
produit?
Le produit en question serait des filets de poulet
saumurés, dans sa composition on retrouverait : sel, dextrose,
gommes...
Réponse :
La précision du % n'est
obligatoire que dans la mesure ou la dénomination du produit
indique un composant ayant un intérêt particulier.
ex
: poulet aux morilles, il faudra alors indiquer le % de morilles
je
ne pense pas que vous dénomiez votre poulet "poulet gomme
xanthane" donc pas d'indication de % dans ce cas.
xavier
hopé
Laurent Dupont mardi 16 janvier 2001 11:30
Le % des différents
composants n'est pas à renseigner systématiquement dans
la liste.
Cependant il y a obligation de renseigner le % des
ingredients présents dans le nom du
produit.
Ex : canard au porto : obligation de donner la teneur en canard
et en porto. par contre les autres ingrédients sont
notifiés mais
pas quantifiés.
Les industriels renseignent généralement (je ne
sais pas si cà s'appuie sur une réglementation)
les différents composants par
ordre décroissant.
HOPE XAVIER mardi 16 janvier 2001 16:14
Une petite précision à
la réponse de laurent, l'ordre décroissant est bien une
obligation. Il est possible cependant de regrouper les composants
d'une même famille :
ex :
"sucres : lactose,
dextrose, saccharose"
"acidifiants : E301, E300"
etc.
Date : Fri, 9 Feb 2001 20:59:56 +0100 De : "armail" pour les filets de poulet saumurés, il n'est pas nécessaire d'indiquer tous les %, voyiez avec votre controleur de la Repression des fraudes.Par contre vous devez connaitre tous le s % pour indiquer les composés en ordre décroissant.
dimanche 11 février 2001 09:36
JOCE 10-02 Arrêt de la
Cour (sixième chambre) du 16 novembre 2000 dans l'affaire
C-217/99: Commission des Communautés européennes contre
Royaume de Belgique ("Manquement d'État - Libre
circulation des marchandises - Mesures d'effet équivalent -
Nutriments et denrées alimentaires contenant des nutriments
-Obligation de déposer un dossier de notification - Obligation
d'indiquer le numéro de notification sur
l'étiquetage")
http://europa.eu.int/servlet/portail/RenderServlet?search=DocNumber&lg=fr&nb_docs=25&domain=Caselaw&in_force=NO&type_doc=CaseLaw&an_doc=1999&nu_doc=217
mercredi 18 avril 2001 22:13
JOCE 18-04 Question E-2923/00 posée par Charles Tannock à la Commission - Objet: Étiquetage des produits alimentaires, s'agissant notamment de l'information quant à la réduction des risques de maladies
jeudi 14 juin 2001 08:15
CSPI 13-06
Health Canada to Unveil New Nutrition Label, Health Claim Rules for
Foods
http://cspinet.org/canada/new_nutr_label.html
mercredi 27 juin 2001 21:15
ABC 25-06
Food additive laws needed for
folate
http://www.abc.net.au/science/news/health/HealthRepublish_317238.htm
Valerie Larra jeudi 13 décembre 2001 14:13
Un client me parle d'une note de la DGCCRF concernant les tolérances admises sur les valeurs nutritionnelles lorsqu'elles sont sur l'étiquetage; je ne trouve aucune info sur le lamy dehove
ERIC GRANDE jeudi 13 décembre 2001 16:16
Il doit s'agir d'un avis du
Conseil National de l'Alimentation de 1989 qui, traitant des maladies
cardiovasculaires, proposaient des règles sur les valeurs
annoncées et les valeurs réelles.
Elles
sont les suivantes :
-
Minéraux : de 80 à 120 % de la valeur mesurée
(il n'y a donc pas erreur reconnue si le nombre annoncé est à
moins de 20 % de l'analyse
-
Vitamines : jusqu'à 200 % ( ! )
En
général, ce que je préconise est de faire
d'abord 3 analyses complètes, pour avoir une moyenne qui
"tienne" la route, puis de manière annuelle, une
analyse pour "recaler" le cas échéant les
valeurs en fonction de la saison.
On
peut en fait partir de deux analyses seulement si les résultats
sont concordants.
En
tout état de cause, la réglementation vous autorise à
utiliser des références bibliographiques reconnues
(comme les tables du CIQUAL - vois le site de l'AFSSA qui peut vous y
renvoyer) pour construire votre tableau
nutritionnel.
Alain GONTHIER jeudi 13 décembre 2001 17:23
Pour les vitamines, les
teneurs mentionnées sur l'étiquetage correspondent à
des quantités minimales garanties. Pour les produits
supplémentés, la quantité de vitamine ajoutée
peut-être jusqu'au double (vitamine A et D) ou
jusqu'au
triple (autres vitamines) de la quantité mentionnée sur
l'étiquette. Cet ajout en excès permet de compenser les
pertes lors des traitements technologiques et du stockage des
produits. (AM
du 4 août 1986).
IO jeudi 13 décembre 2001 18:43
Auriez-vous les références de cette législation qui autorise à utiliser les valeurs biblios ?
ERIC GRANDE vendredi 14 décembre 2001 17:35
Il s'agit d'une règle
figurant originellement dans la directive communautaire
90/496/CEE.
Elle
a été reprise dans le droit français dans le
décret N° 93-1130 du 27/09/1993 (JORF du
29/09/93).
L'article
8, paragraphe 5, point b) et c) donnent bien la possibilité de
se référer à des tables.
Mais
dans la pratique, il est tout de même souvent recommandé
par la DGCCRF que les entreprises d'une taille "respectable"
fasse l'effort d'analyser leur produit. Et de plus, si le discours
nutritionnel est "puissant", cette
recommandation
devient une exigence, car toute allégation doit être
prouvée.
Valerie Larra lundi 17 décembre 2001 16:42
J'ai reçu l'information
:
il s'agit d'un avis du CNA du 23/02/1989 paru dans le bulletin
officiel de la concurrence, de la consommation et de la répression
des fraudes.
tolérance sur la valeur énergétique
+/-5%
taux de composants de 20à 100%, tolérance
2g
composants de 10à 20%, tolérance 1.5g
moins de
10%, tolérance 1g.
en revanche, je ne sais pas la
valeur juridique de ce texte et est ce qu'on peut nous l'imposer?
mardi 18 décembre 2001 14:13
Je transfère l'avis du CNA
du 23/02/89 sur l'étiquetage nutritionnel, transmis par
Jean-Pierre Gallacier avec son
commentaire.
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/files/AvisCNA23-02-1989.pdf
Voici
votre texte :
<<Avis CNA Etiquetage nutritionnel
23-02-1989.pdf>>
Maintenant se pose la question de la
valeur juridique de cet avis.
La doctrine de la DGCCRF est que les
avis n'ont pas de valeur juridique, seuls les lois, décret et
arrêtés ont une valeur juridique, le reste est laissé
à "l'appréciation souveraine des tribunaux"
selon l'expression consacrée.
Au sujet de cet avis on peut
toutefois émettre les remarques suivantes:
- Il est en date
du 23 février 1989, la directive 90/946 relative à
l'étiquetage nutritionnel est elle en date du 24 septembre
1990, elle a été transcrite en droit français
par le décret 93-1130 du 27 septembre 1993 et l'arrêté
du 3 décembre 1993.
- Donc vous pouvez considérer
que toutes les dispositions de l'avis contraires à ces textes
sont caduques.
Maintenant en ce qui concerne les cahiers des
charges, ils sont contractuels, et le client est en droit de vous
imposer des prescriptions plus sévères que la
règlementation en vigueur.
En tout cas merci de m'avoir
signalé ce texte que je ne connaissais pas, dans le même
BO il y a deux autres avis du CNA relatifs à la prévention
des maladies cardio-vasculaires.
P.S. Il est intéressant
de noter que l'avis du CNA prévoit pour la valeur énergétique
une tolérance de 5% alors que le labo interrégional de
Rennes ignorant cet avis applique une tolérance de
10%.
Jean-Pierre Gallacier
jp_gallacier vendredi 24 janvier 2003 13:47
ARRÊT DE LA COUR (sixième chambre)23 janvier 2003
«Manquement d'État - Rapprochement des législations
- Articles 28 CE et 30 CE - Directive 79/112/CEE - Étiquetage
et présentation des denrées alimentaires»
Dans
l'affaire C-221/00,
Commission des Communautés
européennes, contre République d'Autriche, soutenue par
Royaume de Danemark,
(allégations santé)
mercredi 5 mars 2003 00:22
DGCCRF Décembre 2002 Indication quantitative des ingrédients dans l’étiquetage des denrées alimentaires
lundi 7 avril 2003 22:40
L'UNION DES GROUPEMENTS DE COMMERÇANTS DÉTAILLANTS
INDÉPENDANTS DE L'EUROPE (UGAL) 05/03/03 Etiquetage
nutritionnel : Réponses de l'UGAL au questionnaire du 21
janvier 2003
(05-03-2003)
http://www.ugal.be/docs/fr/pdf/prise/3-nutri-f.pdf
jeudi 17 juillet 2003 20:39
Pour retrouver ces documents, il suffit de passer par le moteur de
recherche des questions du Sénat et taper les numéros
des questions dans la case correspondante du formulaire.
L'adresse
d'accès au moteur de recherche des questions du Sénat
est la suivante :
http://www.senat.fr/quesdom.html
JO SENAT 05/06/03 Question écrite Nº 06955 du 10/04/2003 - Etiquetage nutritionnel des produits alimentaires et contrôle des publicités
lundi 28 juillet 2003 22:04
OFFICE FEDERAL DE SANTE PUBLIQUE 28/07/03 Guide pour la mise en oeuvre de la déclaration quantitative des ingrédients (QUID) selon l'art. 20a de l'ordonnance sur les denrées alimentaires (ODAl)
http://www.bag.admin.ch/themen/ernaehrung/00171/00463/01866/index.html?lang=fr
mardi 29 juillet 2003 22:03
JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/07/03
Question N° : 20824
informations nutritionnelles
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-20824QE.htm
Question
N° : 20825 informations
nutritionnelles
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-20825QE.htm
vendredi 1 août 2003 20:56
BMJ 01/08/03 EU to ban use of unsubstantiated health claims for
food
products
http://bmj.com/cgi/collection/others_nutrition_and_metabolism?ecoll
vendredi 17 octobre 2003 11:59
JO SENAT 16/10/03 Au sommaire :
Question écrite Nº
09054 du 18/09/2003 - Utilisation de la santé dans les
publicités alimentaires
http://www.senat.fr/quesdom.html
samedi 3 janvier 2004 13:16
SCIENCE NEWS 03/01/04 Putting Labels on
Nutrients
http://www.sciencenews.org/20040103/food.asp
samedi 17 janvier 2004 11:27
JO ASSEMBLEE NATIONALE 13/01/04 Sélection de réponses
aux questions écrites
QE N° 25701;
consommation - étiquetage informatif - produits alimentaires.
composition
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-25701QE.htm
Eric Fresneau mercredi 25 février 2004 09:33
Selon la directive 90/496/CEE relative a l'etiquetage nutritionnel
des denrees alimentaires, nous devons choisir entre le groupe 1 ou le
groupe 2
;
" Groupe 1
a) la valeur energetique;
b)
la quantite de proteines, de glucides et de lipides.
Groupe 2
a)
la valeur energetique;
b) la quantite de proteines, de glucides,
de sucres, de lipides, d'acides gras satures, de fibres alimentaires
et de sodium. "
1/ Si je mets sur mon etiquette groupe 1
+ fibres + sodium + sel , suis-je en "infraction" ?
2/
Lorsque je veux indiquer la quantite de certaines vitamines, quel
groupe dois-je utiliser ? Y'en a-t-il un obligatoire ?
Loïc MEUNIER mercredi 25 février 2004 11:04
Prenez contact avec M Frin, collègue spécialisé dans l'étiquetage nutritionnel (efrin@nutrinov.com ), il pourra vous donner son avis.
Nicole COUTRELIS mercredi 25
février 2004 11:42
Dès que vous indiquez plus de choses que ce qui est prévu au groupe 1, il faut mettre le groupe 2 dans sa totalité. Il n'y a pas de "moyen terme".
emmanuelle koch samedi 13 mars 2004 17:36
Si le dextrose de blé provient de l'hydrolyse du blé
est-il nécessaire et obligatoire d'indiquer sur l'étiquette
du produit "dextrose de blé" ou "dextrose"
suffit-il ( d'après la nouvelle réglementation
concernant les allergènes)?
FILLOUX Anne-Marie dimanche 14 mars 2004 10:26
L'aspect positif d' indiquer " dextrose de blé sur l'étiquette, est que cela est associé au blé ( donc à un produit connu , et non OGM )
Jean-Noël ou Christiane
JOFFIN lundi 15 mars 2004 06:33
La mention
dextrose risque de perturber nombre de consommateurs, au moins en
France. Ne serait-il pas plus judicieux de noter glucose ?
Il
provient donc de l'hydrolyse de l'amidon de blé. Vu les
opérations réalisées pour cette hydrolyse et la
purification qui suit, est-ce que le produit peut encore
contenir
des allergènes ?
Dans ce cas, il faudra, pour chaque
constituant d'un produit complexe, en préciser l'origine ce
qui risque de noyer les informations importantes avec de
l'inutile.
Et encore faudra-t-il disposer de l'information !
Loïc Meunier mercredi 17 mars 2004 10:55
Voir plus bas.
Cordialement,
Loïc
Meunier
NUTRINOV Conception - Formation - Conseil
Ligne directe
: 02 99 52 54 07, Fax : 02 99 52 54 01
#-----Message
d'origine-----
#De : Joffin Christiane
[mailto:Christiane.Joffin@ac-creteil.fr]
#Envoyé : lundi 15
mars 2004 06:32
#À : hygiene@yahoogroupes.fr
#Objet
: [hygiene] dextrose
#
#Dextrose
#
#La mention dextrose
risque de perturber nombre de consommateurs, au
#moins
#en
France. Ne serait-il pas plus judicieux de noter glucose ?
#Il
provient donc de l'hydrolyse de l'amidon de blé. Vu les
opérations
#réalisées
#pour cette
hydrolyse et la purification qui suit, est-ce que le
#produit peut
encore
#contenir des allergènes ?
LM : C'est une
question à laquelle les industriels qui fabriquent ces
produits sont en train de répondre.
Une procédure de
dérogation d'étiquetage de l'origine « blé
» est en cours pour ces produits dérivés d'amidon
de blé.
Jean-François
CARLOT vendredi 26 mars 2004 18:00
Ma question est peut être un peu hors sujet mais est-ce que
quelqu'un pourrait m'aider sur le point réglementaire
Etiquetage suivant :
Je suis en relation avec une société
qui se pose une question d'ordre réglementaire quant à
la déclaration de la crème fraîche dans la liste
des ingrédients de son produit.
La société
en question met en oeuvre de la crème fraîche liquide
UHT dans un produit (tarte sucrée).
Que doit-elle déclarer
dans la liste de ses ingrédients ? : crème fraîche
? crème fraîche liquide ?...
Quelles sont les
références réglementaires relatives à ces
mentions ?
Emmanuel AUDEBERT samedi 27
mars 2004 14:03
Une crème UHT ne peut
répondre à l'appélation crème fraîche
puisqu'elle a subit un traitement thermique bien supérieure à
la pasteurisation.
Etant à mon domicile, je ne peux vous
donner la référence réglementaire mais je vous
propose de vous envoyer cette référence courant de la
semaine prochaîne.
Myriam BENISSAD samedi 27 mars 2004 16:03
voici ce que précise le Lamy DEHOVE concernant la crème
La
dénomination de « Crème » est réservée
au lait contenant au moins 30 g de matière grasse provenant
exclusivement du lait pour 100 g de poids total.
La dénomination«
Crème légère » est réservée
au lait contenant moins de 30 g mais au moins 12 g de matière
grasse provenant exclusivement du lait pour 100 g de poids
total.
Lorsque la crème ou la crème légère
contiennent des produits d'addition autorisés, la
détermination de la teneur en matière grasse est
effectuée sur la partie lactée (D. no 80-313, 23 avr.
1980, art. 2).
Peut être mise en vente sous la dénomination
de « Crème fraîche » ou « Crème
légère fraîche », dans un délai
maximum fixé, la crème ou la crème légère
satisfaisant aux conditions suivantes :
ne pas avoir subi un
traitement thermique d'assainissement autre que celui de
pasteurisation ;
avoir été conditionnée sur
le lieu de production dans les 24 h suivant celle-ci (D. no 80-313,
23 avr. 1980, art. 8).
mercredi 14 avril 2004 10:16
FDA 12/04/04 Dr. Barbara O. Schneeman Named To Lead FDA's Center
for Food Safety and Applied Nutrition's Office of Nutritional
Products, Labeling, and Dietary
Supplements
http://www.fda.gov/bbs/topics/news/2004/NEW01051.html
jeudi 29 avril 2004 10:16
QUE CHOISIR 27/04/04 Allégations nutritionnelles et santé
: l'Europe a raté une belle occasion de faire le tri
!
http://www.quechoisir.org/Position.jsp?id=Ressources:Positions:26045F093B163D9BC1256E83002C0A11
(source
Jean-Pierre GALLACIER)
Aurélie Rafinesque jeudi 17 juin 2004 10:24
Travaillant depuis peu dans une pâtisserie industrielle, je
revois les recettes, l'étiquetage et les fiches techniques de
nos produits. Je souhaiterai savoir si la composition d'un produit
doit se faire par rapport au produit fini (en enlevant donc l'eau
évaporée après cuisson) ou à
l'incorporation des divers ingrédients pour la fabrication de
la pâte ? De
plus, est-il possible de considérer
l'eau comme un « auxiliaire » de fabrication et de ne pas
la comptabiliser dans la composition finale du produit ?
Ismail SAADI vendredi 18 juin 2004 10:42
La liste des ingrédients comprend tous les composants qui
entrent dans la fabrication de l'aliment et qui sont encore présents
dans le produit finis l'étiquetage des ingrédients doit
se faire par rapport aux quantités des ingrédient mis
en oeuvre dans la recette, et ceci dans ordre pondéral
decroissant.
L'eau est considéré comme un ingrédient
s'il est rajouté dans la recette.
vendredi 9 juillet 2004 10:49
ELECTRONIC JOURNAL OF ENVIRONMENTAL, AGRICULTURE AND FOOD
CHEMISTRY - 2002 - Non-dietary low-calorie foods: nature and spanish
legislation, with a survey of claims for foods sold in galicia (n.w.
spain)
http://ejeafche.uvigo.es/1%282%292002/003122002F.htm
jeudi 29 juillet 2004 08:47
ACIA 28/07/04 Lettre d'information - Stratégie de
conformité et d'application de la loi - Nouveau règlement
sur l'étiquetage nutritionnel
- Lettre d'information
- Documents d'accompagnement pour l'étiquetage
nutritionnel
http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/labeti/inform/nutstratf.shtml
vendredi 13 août 2004 10:03
JO ASSEMBLEE NATIONALE 12/08/04 Au sommaire: QE N°
41923;consommation - étiquetage informatif - produits
alimentaires.
composition
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-41923QE.htm
k j Wed, 10 Nov 2004 18:37:03 +0100
" Pour atteindre le poids total (indiqué sur
l'emballage) d'un ensemble de produits, doit-on faire en sorte que
chaque pièce fasse le poids unitaire ? Ou bien est ce que cela
suffit si l'ensemble des pièces fait le poids total
?"
Exemple : J'indique sur l'emballage :
"poids
unitaire : 300g
nombre de pièces par carton : 40
poids
net total : 12 kg"
Suis-je donc en règle si le poids
net du carton fait 12kg malgré que quelques
pièces
dans le carton soient (légèrement) inférieures à
300g ???
Merci d'ôter le doute qui s'est installé
dans mon esprit... ;)
KarenJ
Constant Depièreux Wed, 10 Nov 2004 21:37:31
+0100
A partir du moment ou l'étiquette est
destinée à l'information d'un client terminal
susceptible de n'acheter qu'une seule pièce, elle constitue un
poids individuel minimum pour chaque article, non le poids moyen d'un
échantillon d'effectif plus élevé. Stipulé
autrement, considérer ce poids soit comme la moyenne (50% de
la production serait alors inférieur au poids indiqué)
d'un échantillon d'effectif indéterminé, soit
encore comme la borne minimale de la dispersion de ce même
échantillon de taille indéfinie
placerait le
consommateur devant l'impossibilité de contrôler le
produit de quelque manière que cela soit.
Il y par
contre à mes yeux incohérence entre le poids unitaire
(net?) et le poids net total qui conduit à considérer
le poids unitaire individuel comme le poids moyen et forcerait dès
lors l'effectif de l'échantillon à 40 pièces.
k j Thu, 11 Nov 2004 15:40:21 +0100
Glups..
en termes plus clairs, je dois alors considérer le poids
unitaire comme un minimum ? N'y a-t-il pas de tolérance
possible ?
En fait, les produits subissent une cuisson
chez le client, qui les vendent ensuite à l'unité
directement au consommateur A partir du moment où je m'assure
que le produit après cuisson fait bien le poids cuit indiqué,
puis-je tolérer que certaines pièces crues soient
légèrement en-dessous du poids unitaire (genre 298g au
lieu de 300g) ?
Sur quel texte vous appuyez vous
?
Merci en tout cas pour vos infos
KArenJ
PS
: le "e" métrologique n'est pas apposé sur
l'étiquetage
Constant Depièreux Thu, 11 Nov 2004 23:01:23
+0100
Mon point de vue était plus celui du
statisticien et ne tenait pas compte du type de produit que vous
fabriquez/commercialisez/acquérez
La tolérance
existe et vous êtes libre de la fixer d'un point de vue
économique, en d'autre termes, vous pouvez jouer avec les
caractéristiques de performance de votre procédé
pour moduler l'excédant, c'est-à-dire la quantité
supplémentaire nécessaire à assurer que votre
client obtiendra toujours la quantité minimale inscrite sur
l'étiquette en tenant compte de la dispersion naturelle de
votre procédé
Vous pouvez néanmoins
confronter cette perspective à la DIRECTIVE 2000/13/CE DU
PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 20 mars 2000 relative au
rapprochement des législations des États membres
concernant l'étiquetage et
la présentation des
denrées alimentaires ainsi que la publicité faite à
leur égard(http://europa.eu.int/comm/food/fs/fl/fl01_fr.pdf)
et à sa révision ultérieure (DIRECTIVE
2001/101/CE DE LA COMMISSION du 26 novembre 2001
modifiant
la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil
relative au rapprochement des législations des États
membres concernant l'étiquetage et la présentation des
denrées alimentaires ainsi que la
publicité
faite à leur égard -
http://europa.eu.int/comm/food/fs/fl/fl06_fr.pdf)
Sabrina LECLERC Mon, 15 Nov
2004 09:53:01 +0100
Pour le cas
particulier des volailles, en plus de la réglementation
européenne, il faut également tenir compte de la
réglementation française de 2001 :
Loi n°
2001-6 du 4 janvier 2001, JO 5 janvier :
La référence
au mode d'élevage « élevé à
l'intérieur, système extensif » et «
sortant à l'extérieur », ainsi qu'à l'âge
d'abattage, ne peut être utilisée que sur les volailles
ayant donné lieu à la délivrance d'un signe
d'identification que sont la certification de conformité, le
label, l'appellation d'origine contrôlée ou la
certification du mode de production
biologique
Les
mentions « fermier - élevé en plein air »
ou « fermier - élevé en liberté » ne
peuvent être utilisées que sur les volailles bénéficiant
d'un label, d'une appellation d'origine contrôlée ou
d'une certification du mode de production biologique
Toutefois,
ces dispositions ne s'appliquent pas aux productions à petite
échelle destinées à la vente directe ou
locale
Pour communiquer sur l'alimentation, il faut
rédiger un cahier des charges interne (dans le respect du
règlement européen 1538/91) et prévoir un
contrôle régulier ; vous pouvez vous adresser aux
fraudes pour vérifier vos allégations et entrer en
contact avec un organisme certificateur pour le contrôle de ce
cahier des charges interne
MERCREDI 29 DECEMBRE 2004
JO
ASSEMBLEE NATIONALE 28/12/04 Au sommaire:
QE N° 49377;
consommation - étiquetage informatif - produits alimentaires
composition
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-49377QE.htm
thm Thu, 3 Mar 2005 09:30:23 +0100 (CET)
En 2003,
une proposition de règlement sur les allègations
nutritionnelles et santé a été adopté par
la comission européenne. Quelqu'un sait-il où ça
en est aujourd'hui ?
Marc Kieny Thu, 3 Mar 2005 10:59:14 +0100
Une
synthèse rapide de ce projet et de la procédure
:
http://europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/l21095.htm
Le suivi législatif (procédures
interinstitutionnelles):
http://europa.eu.int/prelex/detail_dossier_real.cfm?CL=fr&DosId=184390
Nicolas Rogard Thu, 03 Mar 2005 11:23:09 +0100
Le
projet est toujours en cours de discussion, et à ma
connaissance le gros du débat porte sur le profil nutritionnel
des aliments pouvant alléguer...
Le Conseil économique
et social européen a d'ailleurs émis un Avis en 2004
(JOUE du 30/04/2004).
Vous trouverez des infos aux liens suivants
:
http://europa.eu.int/prelex/detail_dossier_real.cfm?CL=fr&DosId=184390
http://wwwdb.europarl.eu.int/oeil/oeil_ViewDNL.ProcViewByNum?Lang=1&ProcNum=COD/2003/0165
JEUDI 10 MARS 2005
FOOD NAVIGATOR 10/03/05
New rules to govern nutrition label
errors
http://foodnavigator.com/news/ng.asp?id=58568&n=dh69&c=jigpxskoboeomgo
isa\.mischler Date : Wed, 6 Apr 2005 09:41:54
+0200
Dans une documentation, est-on obligé de
mentionner les valeurs nutritionnelles (du groupe 2) d'un aliment
pour lequel on fait une allégation ou est-ce obligatoire
seulement sur l'étiquette ?
Si non obligatoire, peut
-on alors mettre une partie des éléments du groupe 2
(ex valeur énergétique ) ou doit-on tout mettre, si on
veut renseigner le consommateur?
TR6 - Michel PARISOT" Wed, 6 Apr 2005 11:18:31 +0200
Sauf
erreur, la directive 2000/13 modifiée indique :
3. Les
interdictions ou restrictions prévues aux paragraphes 1 et 2
s'appliquent également:
a) à la présentation
des denrées alimentaires et notamment à la forme ou à
l'aspect donné à celles-ci ou à leur emballage,
au matériau d'emballage utilisé, à la manière
dont elles sont disposées ainsi qu'à l'environnement
dans lequel elles sont exposées;
b) à la
publicité.
Si votre document est publicitaire, il ne
doit pas "être de nature à induire l'acheteur en
erreur"
Serge CHEMINADE Wed, 6 Apr 2005 14:39:32 +0200
Vous
trouverez des liens vers la réglementation concernant
l'étiquetage sur ma page http://www.orvinfait.fr/ajr.html
(directive européenneet textes législatifs
français)
Il y a notamment le lien
suivant
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOC9300111D
Décret no 93-1130 du 27 septembre 1993 concernant
l'étiquetage relatif aux qualités nutritionnelles des
denrées alimentaires
Dans ce décret il est
indiqué :
<<Art. 3. - Les règles définies au présent
décret sont obligatoires dès lors qu'une allégation
nutritionnelle, telle que celle-ci est définie au I de
l'article 4 du présent décret, figure dans l'étiquetage
d'une denrée définie à l'article 1er du présent
décret, ou est utilisée dans la présentation de
cette denrée, ou fait l'objet d'une mesure de publicité;
toutefois, les campagnes publicitaires collectives ne sont pas
considérées comme de la publicité au sens du
présent article.
Les informations requises par le présent
décret doivent être inscrites à un endroit bien
visible en caractères lisibles et indélébiles.>>
MARDI
03 MAI 2005
FAS USDA 25/02/05 Canada | Nutrition
Labeling Regulations
http://www.fas.usda.gov/gainfiles/200502/146118917.pdf
VENDREDI 20 MAI 2005
JO ASSEMBLEE
NATIONALE 17/05/05 Au sommaire:
QE N° 60327;consommation -
étiquetage informatif - produits alimentaires.
composition
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-60327QE.htm
JEUDI 30 JUIN 2005
EUROFINS OCTOBRE 2004
EUROFINS NEWS. Au
sommaire:
http://www.eurofins.fr/actualites/Newsletter/2004/eurofins_news_16_08_2004_fr.pdf
Service rapide pour l'étiquetage nutritionnel
Aziz El Yamlahi Tue, 16 Aug 2005 12:33:15 +0200 (CEST)
Je
voudrais savoir quelles sont les nuances entre les termes suivants
:
- qualité nutritionnelle
- valeur nutritionnelle
-
propriétés nutritionnelles
Hugues JOURDAN Tue, 16 Aug 2005 16:43:00 +0200 (CEST)
Je
me jete à l'eau
> - qualité
nutritionnelle
C'est la qualité des composant nutritionnel,
c'est à dire l'état dans lequel
est le produit.
>
- valeur nutritionnelle
Ce sont les teneurs en nutriment du
produit
> - propriétés nutritionnelles
Ce
les caractéritiques nutritionnelles c'est à dire ce que
peut apporter le
produit>
Bertrand CARLIER Tue, 16 Aug 2005 13:10:14 +0200
merci
pour cette remarquable question, qui me semble mériter
quelques exemples concrets:
- qualité
nutritionnelle
http://www.mcdonalds.fr/qualite-nutritionnelle.html
http://www.inra.fr/sia2002/1_4huiles.html
http://www.inra.fr/productions-animales/an2001/num215/chillia/yc215.htm
- valeur
nutritionnelle
http://www.nutri-site.com/dossiers/table_calorie.htm
http://www.cooking2000.com/fr/dossier/surgele3.htm
- propriétés
nutritionnelles
http://www.valtero.fr/frame.htm?http://www.valtero.fr/nu_som.php
mais
surtout
http://www.valtero.fr/frame.htm?http://www.valtero.fr/nu_bebe.php
http://www.adria.tm.fr/home/main.asp?page=4
amicalement
Bertrand CARLIER
nb: j'y ajouterai une autre
question, du point de vue du consommateur, il faut écouter le
toxicologue ou le nutritionniste ???
Gabrielle Barma Tue, 13 Sep 2005 15:42:43 +0200
Question
sur l'étiquetage des produits emballés
individuellement.
Deux cas :
1) Le produit est emballé
individuellement et vendu dans un suremballage
Exemple, un chocolat emballé dans une boite ou sachet, ces derniers affichant tous les ingrédients.
Est-ce que l'emballage du produit individuel doit afficher les
ingrédients ?
2) Le produit est emballé
individuellement et présenté tel quel.
Exemple, un
chocolat emballé servi avec une tasse de café.
Est-ce
que l'emballage du produit individuel doit afficher les ingrédients
?
Merci d'avance
Gabrielle BARMA
Guillemette LUCAS Tue, 13 Sep 2005 17:14:28 +0200
(CEST)
Je pense que les réponses à vos
questions sont toutes dans la directive 2000/13/CE.
En effet,
d'après ma lecture de ce texte :
1. La "denrée
alimentaire" est "l'unité de vente destinée à
être présentée en l'état au consommateur
final et aux collectivités, constituée de la denrée
alimentaire et de l'emballage[...]" (article premier). Dans le
cas de chocolats emballés vendus dans une boîte, l'unité
de vente est la boîte. Les mentions obligatoires sont donc
portées sur la boîte, pas sur les carrés de
chocolats.
2. De plus, à l'article 8, paragraphe 2d),
on a la précision suivante "lorsqu'un préemballage
est constitué de 2 ou de plusieurs emballages individuels qui
ne sont pas considérés comme unités de vente,
l'indication de la quantité nette est donnée en
mentionnant la quantité nette totale et le nombre total des
emballages individuels[...]". Cette mention d'emballages
individuels qui ne sont pas des unités de vente conforte le
point 1.
Donc pour moi : pas besoin de donner toutes les mentions
obligatoires sur les emballages individuels si l'unité de
vente est la boîte de chocolat.
3- Mais attention :
dans le cas d'une vente de carrés de chocolats à un
restaurant ou un café, quelle est l'unité de vente? Si
c'est la boîte, cf ci dessus, mais si c'est le carré de
chocolat, son emballage devra porter les mentions obligatoires.
En
espérant avoir pu vous aider,
Cordialement,
Guillemette LUCAS
Responsable Nutrition AGRO-HALL
Richard OTJACQUES Tue, 13 Sep 2005 17:45:57 +0200
OK
mais dans le cas d’un lot de sachets de chocolats déjà
tous identifiés (exemple de compositions en paniers et film
cadeau enveloppant le tout), fau-il reprendre l’étiquetage
d’une manière globale en remettant tous les ingrédients
figurants sur les 10 sachets (différents)??
Guillemette LUCAS Wed, 14 Sep 2005 09:15:59 +0200
(CEST)
Encore une fois, le problème est de
savoir qu'elle est l'unité de vente....
D'après
moi, si votre panier est l'unité de vente, il faut remettre
les informations sur une étiquette apposée dessus.
Ceci dit, s'il est composé de chocolats qui, sous une
autre présentation, sont considérés comme unités
de vente (et duement étiquetés), peut-être est-il
possible de faire passer ce panier pour un "lot" de
marchandises? Dans ce cas, à condition que le contenu du
panier puisse être entièrement détaillé du
regard (intégralité du contenu visible), je pense qu'il
devrait pouvoir n'être pas considéré comme une
unité de vente... A débattre!
MARDI
01 NOVEMBRE 2005
CONFERENCE IN-FOOD MARS 2005 Au
sommaire:
Allégations : le projet de règlementation
européenne (de Anne
LOCH)
http://www.in-food.fr/_docs/050324_09_01.ppt
Thierry NICOLAS Tue, 08 Nov 2005 19:14:18 +0100
Selon Eric FRESNEAU :
> Bonjour à tous,
>
>
je fabrique un produit de charcuterie en utilisant du haché de
boeuf enroulé
> dans une fine tranche de lard de porc
fumé.
> Selon la directive, dois-je déclarer la
composition du lard fumé qui,
> lui-même, est un
produit composé ?
> merci d'avance pour vos
réponses.
>
En réponse à votre
question (et à titre d'exercice dans le cadre de ma
préparation de l'examen IFS):
La directive 2003/89 CE
modifie la directive 2013/CE, qui dit sur ce point (et sans que la
2003/89 ne modifie ce point):
art6 alinéa 8
("traduit"): lorsqu'un ingrédient (le lard fumé)
est composé de plusieurs ingrédients (le lard + la
fumure = additif, mais ça ne change rien), ceux-ci sont
considérés eux-aussi comme ingrédients du
produit.
Dans ce cas, l'ingrédient composé doit être
cité en fonction de son importance pondérale (par ex en
2ème position après la viande hachée), mais
immédiatement suivi de la liste des ingrédients qui le
composent (lard, fumure).
LUCAS Guillemette Friday, November 25, 2005 9:23 AM
Une
petite question toute bête : comment définir ses
matières premières?
Je m'explique : pour une restauration vitaminique d'une boisson
préparée à base d'infusion de plantes, je dois
me baser sur la teneur initiale de la matière première
en la vitamine considérée pour rajouter de cette
vitamine de façon à ce que la teneur finale de la
boisson soit comprise entre 80 et 200% de la teneur initiale dans les
matières premières.
OK.
Mais la matière
première de la boisson, sont-ce les plantes infusées ou
bien l'infusion?
Le problème, c'est que bon nombre de la
vitamine disparaît au chauffage et peut être que tout
n'infuse pas... Or si je considère que les plantes sont la
matière première et que je restaure ne serait-ce qu'à
80% de la teneur initiale de vitamine dans ces plantes, la boisson va
finalement être très vitaminée! Aussi
préférerais-je me baser sur la teneur en vitamine de
l'infusion et calculer les ajouts là dessus. Est-ce possible?
Légal??
D'autre part, nous ajoutons du sirop aux extraits
de fruits, qui apporte aussi un peu de vitamines...Dois-je prendre en
compte le sirop comme matière première ou bien dois-je
remonter jusqu'aux fruits initiaux?
D'où, encore une fois,
ma question : comment définir mes matières premières?
Florence HUMBERT Mon, 28 Nov 2005 16:50:00 +0100
Il
me semble , du point de vue strictement logique, qu'une matière
première est ce que vous achetez pour réaliser votre
process de fabrication.
Si vous achetez de la vitamine, du sirop
aux extraits de fruits etc... ce sont des matières
premières.
Si par contre vous achetez du sucre de l'eau et
des fruits pour faire du sirop aux extraits de fruits, alors les
fruits font partie des matières premières, même
si vous incorporez ce sirop à un autre produit par la
suite.
Mais je ne suis pas spécialiste des mots.
bpaangers Tuesday, November 29, 2005 11:23 AM
je
reviens vers vous concernant le taux d'alcool résifuel dans
vos biscuits. Nous avons la même problématique sur des
brioches. J'aurais simplement aimé savoir comment vous avez
calculé / fait analyser ce taux.
Céline GLEIZE Tue, 29 Nov 2005 12:50:50 +0100
Réponse à la question de Christine : Nous avons envoyé nos produits au laboratoire Clabo Conseil (Strasbourg), pour faire une mesure d'éthanol.
Nous n'avions aucune idée de la quantité résiduelle
d'alcool. Par calcul théorique sur la matière première,
nous obtenons 2,45 % d'alcool. L'analyse sur produit cuit donne 0,354
% d'alcool résiduel. Nous pouvons donc estimer maintenant que
la perte d'alcool à la cuisson pour ce type de produit est de
85%. Ceci dit, seule une analyse peut être réaliste.
Rappel
de ma question initiale : existe-t-il un texte imposant l'étiquetage
de la teneur en alcool pour des biscuits (seule référence
à ma connaissance : les boissons lorsqu'elle est supérieure
à 1,2%).
Aziz El Yamlahi Tue, 29 Nov 2005 16:08:15 +0100 (CET)
La
matière première est le produit de base utilisé
pour la fabrication et la préparation d'un produit fini. en
cours de préparation, d'autres substances peuvent être
ajouter pour un objectif bien précis: additifs, auxiliaires
technologiques,..... A préciser que le mot "matière
première" est réservée pour un stade de
transformation bien précis. Je m'explique, pour une minoterie
industrielle, la matière première est le blé et
le produit fini est la farine ou semoule, mais pour une biscuiterie,
la farine étant la matière première, le sucre
étant l'ingrédient, la levure chimique étant
l'auxiliaire technologique,.. ..... les biscuits sont des produits
finis.
Dans votre cas bien précis, les matières
premières sont les plantes (boisson vitaminique) et les
extraits de fruits.
Pascal Cahen Wed, 30 Nov 2005 23:49:39 +0100
Sans
être spécialiste de la biscuiterie, voici quelques
règles de base de l'étiquetage : doit figurer sur
l'étiquette :
- tous les ingrédients (y compris ceux
ayant permis l'élaboration d'un ingrédient) présent
dans le produit fini
- les additifs quelques que soit leur
quantité, sauf les auxiliaires de technologies et les additifs
présents dans les matières 1eres et ne remplissant plus
de fonction technologiques (ce qu'il faut prouver)
- il faut
mentionner la quantité utilisée d'un ingrédient
ou son % dans le produit fini si l'ingrédient est cité
dans la dénomination du produit fini ou représenté
sur l'emballage (ex : baba au rhum, yaourt aux fraises, etc.), ou
essentiel pour caractériser la denrée alimentaire et la
différencier d'autres produits avec lesquels elle pourrait
être confondue (teneur de tel ingrédient caractéristique
de la quenelle de Lyon ou de la brioche vendéenne par ex)
Carole Legourd Thu, 5 Jan 2006 15:51:30 +0100
(CET)
m_dremiere <m_dremiere@yahoo.fr> a écrit
:
Bonjour,
Mon entreprise possède des camions épiceries
dans lesquels nous vendons
des crèpes emballées
dans des boîtes plastiques (style boîtes à
viennoiserie des grandes surfaces). Je suis en train de faire les
étiquettes correspondantes. Il s'agit de lot de 8 crèpes.
Est-ce
nécessaire de faire figurer le poids net sachant
qu'il est clairement
écrit qu'il y en a 8?
Merci de vos
réponses,
Magali
Bonjour,
A partir du moment où il s'agit d'un
produit préemballé, il est nécessaire d'indiquer
le poids net du produit :
- soit le poids total des 8 unités
-
soit le poids net de chaque unité en précisant le
nombre d'unités.
Carole
Frederic.Birraux Thu, 5 Jan 2006 17:07:07 +0100
Vous
etes oblige d'indiquer le poids net de vos crepes ( + attention a
mention si dessication) dans la mesure ou elles sont emballees: car 8
crepes chez vous ne font peut etre pas la meme taille que 8 crepes
chez vos concurrents et le consommateur doit etre en mesure de
comparer les prix sur une base fixe donc en rapportant a une unite
connue (poids / volume)
Attention egalement ce ne peut etre un
poid net moyen mais un poids net minimum, dans le cas de grandes
series, des controles metrologiques vous indiqueront la tolerance
eventuelle que vous pouvez avoir par lot.
LUCAS Guillemette Tue, 7 Feb 2006 12:43:17 +0100 (CET)
christelle girard-reydet a écrit :
Bonjour,
Dans nos magasins de boulangerie/pâtisserie, les
viennoiseries invendues sont
emballées en sachet le soir,
et revendues (à prix réduit) le lendemain matin.
Il
existe environ une douzaine de sortes de viennoiseries, mais
dans chaque sachet,
il n’y a pas forcément l’ensemble
de toutes les variétés de viennoiseries. La
composition
des sachets varie puisqu’elle dépend des invendus. (Ces
sachets ne
sont pas vendus en libre service).
Nous souhaitons
mettre une étiquette sur ces sachets de viennoiseries.
Je
pense indiquer sur l’étiquette la liste des
ingrédients pour l’ensembles des
variétés
de viennoiseries, car il est difficile de prévoir toutes
les
combinaisons de sachet et de faire les étiquettes
correspondantes. Avons-nous le
droit de procéder de cette
manière ?
(j’espère avoir été
suffisamment claire dans mes explications…)
Je vous
remercie par avance de vos réponses.
Bonjour,
Etant donné que vous faite de la remise
directe, vous n'êtes pas soumis aux obligations d'étiquetage
des produits agroalimentaires. Autrement dit : vous pouvez faire ce
que vous voulez, en respectant bien sur les principes de non
tromperie du consommateur, loyauté, etc.
Pour la liste des
ingrédients, si vous souhaitez malgré tout en mettre
une, serait-il possible de prévoir une étiquette avec
la composition de chaque viennoiserie, à charge ensuite au
consommateur de regarder laquelle il mange?
Cordialement,
Guillemette LUCAS
christelle girard-reydet
Tue, 7 Feb 2006 14:22:31 +0100 (CET)
Merci pour votre
réponse.
C'est ce que je pense faire : mettre une étiquette
contenant la liste complète des ingrédients de tous les
produits, et chacun regarde la compo. de ce qu'il a dans son sachet.
k j Tue, 7 Feb 2006 14:16:04 +0100 (CET)
pourquoi
ne pas mettre : "pains au chocolat : (ingrédients) ;
croissants : (ingrédients) ; pains aux raisins : (ingrédients)
; etc..." , même si le sachet ne contient pas toutes les
viennoiseries citées ?
De cette façon, le
consommateur saura ce qu'il ingère selon la viennoiserie
choisie...
(colistiers, corrigez moi si je me trompe...)
:-)
Frederic.Birraux Tue, 7 Feb 2006 14:02:19 +0100
Je
suis surpris de votre reponse: pour moi les reglementations
s'ajoutent mais ne s'annulent pas et la remise directe au
cosnommateur n'empeche pas la vente de preemballes. Dans le cas
présent il s'agit de la reglementation des produits vendu
pré-emballés et qui en théorie devraient pour
moi etre etiquetés conformément à la
reglementation.
Pour ce qui est de l etiquetage des
ingrédients il faut effectivement trouver le bon compromis: si
je ne m'abuse doivent etre indiqués les ingrédients si
présence PHYSIQUE et FONCTIONNELLE ou PHYSIQUE et ALLERGENE,
donc comme la composition peut varier une seule liste d'ingrédient
ne serait pas entierement exacte dans certains cas et ne permettrait
pas aux personnes allergiques de faire leur choix correctement.
Une
solution serait peut etre d'indiquer "assortiment de
viennoiserie" et d'indiquer la liste d'ingrédient :
-
soit par viennoiserie
ex:
Croissant: ingrédients: farine
de blé....
Pains au chocolats: ingrédients: farine
de blé....
Ce qui peut tres vite faire une etiquette
surchargée voir redondante mais
ou alors d'etablir une
liste d'ingrédients communs que vous etes sure de retrouver et
de rajouter ensuite les ingrédients spécifiques pour
chaque viennoiserie:
ex: ingrédients: farine de blé,
eau....
Pains aux raisins: raisins de ....,
Pain au chocolat:
chocolat
mais s'il y a d'autres avis ils sont les bienvenus
car les assortiments de produits en composition variables sont
effectivement toujours delicat a etiqueter.
LUCAS Guillemette Tue, 7 Feb 2006 17:36:25 +0100 (CET)
Je
ne pense pas que dans ce cas il s’agisse de denrées
alimentaires préemballées, puisque le conditionnement
se fait sur le lieu de vente lui même.
Dans la directive 2000/13/CE, article 14, on a en effet la
précision
"Pour les denrées alimentaires
présentées non préemballées à la
vente au consommateur final et aux collectivités ou pour les
denrées alimentaires emballées sur les lieux de vente à
la demande de l'acheteur ou préemballées en vue de leur
vente immédiate, les États membres arrêtent les
modalités selon lesquelles les mentions prévues à
l'article
3 et à l'article 4, paragraphe 2, sont indiquées.
Ils peuvent ne pas rendre obligatoires ces mentions ou certaines
d'entre elles, à condition que l'information de l'acheteur
soit assurée."
Actuellement, je crois qu'il faut
que l'information soit assurée chez le boulanger (panneaux,
étiquettes informatives...) mais pas forcément dans le
détail, sur chaque produit. Mais si je me trompe, ce sera avec
plaisir que je lirai les corrections que l'on voudra bien m'adresser.
Concernant la seconde partie de votre message : je suis
d'accord avec vous que l'étiquetage des allergènes
présents est toujours pertinent, à condition 1-
d'éviter les étiquetage parapluie (on sait le résultat
pour les personnes allergiques pour les produits alimentaires
manufacturés) et 2- d'être fiable : pas de faille dans
la traçabilité amont...
Frederic.Birraux
Tue, 7 Feb 2006 18:05:38 +0100
Pour les denrees
alimentaires emballées sur le lieu de vente a la demande de
l'acheteur, j'aurai assimilé cela entre autre aux rayons coupe
(aux traiteurs chinois à emporter etc ....) ou l'on emballe en
fonction de la quantite souhaitee par l acheteur qui peut ainsi
verifier le nombre, le poids, le lieu etc... et avoir toutes les
informations qu'il souhaite:
auquel cas je suis d'accord qu'il ne
s'agit pas de notion de preemballés selon la reglementation et
que l'info soit disponible sur le lieu de vente.
Par contre comment interprete t on la notion de preémballées
en vue de leur vente immédiate???? cela correspond à
tous les points chauds (ex Mac Do? rayons traiteurs chaud des grandes
surfaces...?)
Dans l'absolu pour mes viennoiseries cité
j'aurai assimilé cela a du preemballe car meme si cela est
fait sur place le choix de l'assortiment n'est pas fait par
l'acheteur et qu'il n'est pas fait devant lui (denree alimentaire
preemballee: unite de vente destinée au consommateur final et
aux collectivités, constituée par une denree
alimentaire et l'emballage
dans lequel elle a ete conditionnée
AVANT sa présentation a la vente, que cet emballage la
recouvre totalement ou partiellement, mais de telle facon que le
contenu ne puisse etre modifie sans que l'emballage subisse une
ouverture ou modification -art 1.3 Directive CE 2000/13).
Concernant
les allergenes: c'est justement pour éviter la protection
parapluie que je preconisais un etiquetage differencié.
qualiseb Tue, 07 Feb 2006 20:55:45 -0000
Différences
entre remises directe et produits industriels préemballés
?
Pour ma part, la seule différence est le temps entre
la fabrication et la remise au consommateur donc, seulement une
notion de "dégradation" des produits ( développement
microbien, aspects organoleptiques, etc...) Pourquoi le consommateur
devrait'il être moins informé en "traditionel"
qu'en industriel ? Il est plus facile d'imposer des règles aux
industriels ???
Déjà un grand bravo à ceux
qui se posent la question ( hors règlementations ).
La
filière viande en avance ??? Il est obligatoire de donner aux
consommateur l'origine ( pays de naissance, élevage et
abattage) de la viande de boeuf qu'ont lui vends ( que ce soit un
produit industriel, chez le boucher, chez le traiteur ou au
restaurant...)pour les produits pur boeuf.
L'effet parapluie
de la règlementation allergène = principe de
précaution. L'effet allergisant d'un composé se passe
au niveau moléculaire... Les contaminations croisées au
niveau de la filière végétale sont inévitables
( quelqu'un se voit en train de passer l'aspirateur dans un bateau de
60000 tonnes entre un transport de mais et de soja ??? ) OGM même
combat : pas de tolérance (<1%) = impossibilté de
respecter "l'absence total" d'OGM dans un produit
végétal.
Les allergiques sont les premiers à
ce jeter sur les produits industriels "étiquetés"
selon la nouvelle règlementation... seront'ils les premiers à
porter plaintes ?
Merci de vos réactions.
valerie duval Wed, 8 Feb 2006 09:11:48 +0100
Si
je peux apporter une contribution sur les questions d'étiquetage,
je vous donnerai l'exemple des ballotins de chocolats chez les
boulangers-pâtissiers. En effet, si ils mettent en vente des
ballotins présentés fermés, alors ils doivent
faire mentionner l'étiquetage réglementaire. Par contre
s'ils préparent des ballotins mais ne les ferment pas, le
client peut alors regarder le contenu et le faire modifier s'il en a
envie, on est donc dans la deuxième catégorie et
l'étiquetage n'est pas obligatoire.
Voici une subtilité
valable pour les artisans boulangers qui pourra peut-être vous
être utile.
Myriam BENISSAD Wed, 8 Feb 2006 09:35:45 +0100
Différences entre remises directe et produits industriels
préemballés ?
Remise directe = pas
d’intermédiaire entre le vendeur et le consommateur ;
En fonction des quantités mises en vente certaines
entreprises pourtant dans le cadre de la remise directe et qui
produisent des produits emballés doivent réaliser un
étiquetage réglementaire (cas de certaines GMS par ex)
Pourquoi le consommateur devrait'il être moins informé
en "traditionnel" qu'en industriel ? Il est plus facile
d'imposer des règles aux industriels ???
peut être
pour une raison de moyen(s)non ?
les quantités
produites en industrielles sont différentes de celles
produites artisanalement, vous ne croyez pas ?
La filière
viande en avance ???
A mon avis oui, mais ce n’est que
mon avis.
Il est obligatoire de donner aux consommateur
l'origine ( pays de naissance, élevage et abattage) de la
viande de boeuf qu'ont lui vends ;
Pas de la viande de bœuf
uniquement mais de la viande bovine dans sa globalité (vache
boeuf génisse veau …)
C’est vrai qu’il
s’agit d’une vraie contrainte pour les industriels et les
opérateurs en bout de chaine (restaurateurs par ex)
Quant
aux personnes souffrant d’allergie alimentaire, pourquoi
porteraient ils plainte ? je n’ai pas saisi le sens de votre
question ?
qualiseb Wed, 08 Feb 2006 09:43:10
-0000
Merci pour vos réactions
intérressantes,
Pourquoi le consommateur devrait'il
être moins informé en "traditionnel" qu'en
industriel ? Il est plus facile
> d'imposer des règles
aux industriels ???
>
> peut être pour une raison
de moyen(s)non ?
>
> les quantités produites en
industrielles sont différentes de celles
produites
artisanalement, vous ne croyez pas ?
>
Tout à fait d'accord, mais si on ce place du côté
du consommateur : les quantités achetées par le
consommateur finale sont elles différentes entre l'achat d'un
produit industriel ou traditionnel ?
Quant aux personnes
souffrant d'allergie alimentaire, pourquoi porteraient ils plainte ?
je n'ai pas saisi le sens de votre question ?
Si l'industriel
prend la règlementation au pied de la lettre, il ne doit
déclarer que les allergènes présents
"intentionnellement dans ses produits " ( et encore d'une
liste établie et largement non exhaustive ). Si la réaction
allergique s'effectue au niveau moléculaire ( entraînant
un vrai danger pour le consommateur allergique ) l'industriel censé
est obligé de tenir compte des contaminations croisées,
si infiment soient elles. Pour les allergiques, le fait de devoir
surveiller, trier, faire des achats spécifiques dans des
magasins spécifiques etc... entraine des contraintes sociales
parfois difficile à assumer pour un enfant. Ils ont donc
acceuillis cet étiquettage comme un soulagement mais, si
l'industriel se conforme strictement à la règlementation
et qu'un allergique tombe gravement malade...
Voilà
quel est mon avis sur le sujet alors, empêcher les allergiques
de profiter de cette réglementation ou ouvrir un parapluie
face à un danger consommateur avéré ou attendre
la jurice prudence ???
Merci, j'espère ne pas avoir été
trop agressif ou trop long.
Myriam BENISSAD Wed, 8 Feb 2006 11:35:38 +0100
Merci,
j'espère ne pas avoir été trop agressif ou trop
long.
NON je ne l’ai pas pris ainsi
Pourquoi le
consommateur devrait'il être moins informé en
"traditionnel" qu'en industriel ? Il est plus facile
>
d'imposer des règles aux industriels ??? >
> peut
être pour une raison de moyen(s)non ? les quantités
produites en
industrielles sont différentes de celles
produites artisanalement, vous ne croyez pas ? >
Tout à
fait d'accord, mais si on ce place du côté du
consommateur : les
quantités achetées par le
consommateur finale sont elles différentes entre
l'achat
d'un produit industriel ou traditionnel ?
Non bien sur
que non ; un pain aux raisins acheté chez le boulanger ou en
grande surface a (globalement) le même poids et les mêmes
ingrédients ; je crois justement que la réglementation
s’est préoccupée du consommateur en réclamant
un étiquetage mais en l’adaptant aux acteurs concernés
: l’industriel doit (parce que techniquement il peut le faire,
parce que différents intermédiaires interviennent
ensuite etc …) l’artisan n’a pas l’obligation
de la faire
J’ai assisté en avril dernier à
une conférence sur le thème des allergies alimentaires
; parmi l’auditoire des industriels des responsables qualité
et la présidente d’une association de personnes
souffrant d’allergie alimentaire (caroline morice –
association des polyallergiques)
Il est ressorti du discours
de cette présidente que les allergiques ne souhaitent pas
d’étiquetage parapluie parce que une majorité
d’entre eux ne déclenchent pas de réaction avec
les allergènes présents aux doses des contaminations
croisées SAUF les personnes qui ont des manifestations
gravissimes à des doses extrèmement faibles ; mais
cette fraction de personnes allergiques n’a en majorité
recours qu’à es produits industriels qu’ils
connaissent et qui leurs sont fiables.
Par ailleurs un
laboratoire présent à cette conférence, ainsi
que la présidente de l’association nous ont informé
travaillé sur les relations dose-effets ; ce qui pourrait
aider les industriels à mieux étiqueter leurs
produits
J’espère ne pas avoir été
trop longue ou trop confuse
LUCAS Guillemette Fri, 10 Feb 2006 15:13:28 +0100
(CET)
jessmagnier a écrit :
Bonjour,
Est
ce quelqu'un sait s'il est nécessaire de marquer dans la liste
des
ingrédients de mon produit fini, un additif présent
dans une de mes
matière première?
merci
bcp
Jessica
Réponse : Ca dépend.
En fait, on a,
article 6 alinéa 4 de la directive 2000/13/CE modifiée
par la D.2003/89/CE
"
4. a) On entend par «ingrédient»
toute substance, y compris les additifs, utilisée dans la
fabrication ou la préparation d'une denrée alimentaire
et encore présente dans le produit fini éventuellement
sous
une forme modifiée.
b) Lorsqu'un ingrédient
d'une denrée alimentaire a lui-même été
élaboré à partir de plusieurs ingrédients,
ces derniers sont considérés comme ingrédients
de cette denrée.
c) Ne sont toutefois pas considérés
comme ingrédients:
i) les constituants d'un ingrédient qui, au cours du
processus de fabrication, auraient été temporairement
soustraits pour être réincorporés ensuite en
quantité ne dépassant pas la teneur
initiale;
ii)
les additifs:
— dont la présence dans une denrée
alimentaire est uniquement due au fait qu'ils étaient contenus
dans un ou plusieurs ingrédients de cette denrée et
sous réserve qu'ils ne remplissent plus de fonction
technologique dans le produit fini,
— qui sont utilisés
en tant qu'auxiliaires technologiques;
iii) les substances
utilisées aux doses strictement nécessaires comme
solvants ou supports pour les additifs et les arômes;
iv)
les substances qui ne sont pas des additifs, mais qui sont utilisées
de la même manière et dans le même but que les
auxiliaires technologiques et qui sont toujours présentes dans
le produit fini, même sous une forme modifiée.
d)
Selon la procédure prévue à l'article 20,
paragraphe 2, il peut être décidé dans certains
cas si les conditions prévues aux points c) ii) et iii) sont
remplies."
Donc soit vous pouvez prouver que les additifs
de votre ingrédient n'ont plus de fonction technologique dans
le produit fini soit vous les étiquetez dans la composition de
votre ingrédient composé.
Cordialement,
Guillemette LUCAS
LUCAS Guillemette Thu, 16 Feb 2006 08:47:16 +0100
(CET)
Marjolaine SARLIN a écrit
:
Bonjour,
J'aurais besoin d'un avis éclairé sur
la constitution de la liste
d'ingrédients d'un produit frit
(nem, beignet). La réglementation indique que
l'énumération
des ingrédients doit être rédigée dans
l'ordre décroissant de leur
importance pondérale au
moment de leur mise en oeuvre. Mais dans le cas de
l'huile de
friture, comment déterminer cette quantité ? Où
placer l'huile dans
la liste des ingrédients ?
merci de
votre aide.
Cdt
Marjolaine SARLIN
Bonjour,
D’après moi, il suffit de faire
un bilan de masse avant/après friture et une mesure d'extrait
sec avant/après (pour savoir combien d'eau vous perdez) : vous
avez alors de quoi calculer le gain en huile. Et ensuite, vous placez
l’huile dans la liste en fonction de son importance pondérale.
Qu’en pensez-vous ?
Cordialement,
Guillemette
LUCAS
SAMEDI 25 FEVRIER 2006
JO
ASSEMBLEE NATIONALE 21/02/06 Au sommaire:
QE N° 53766;
consommation - étiquetage informatif - produits alimentaires.
composition
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-53766QE.htm
LUCAS Guillemette Fri, 24 Mar 2006 11:25:22 +0100
(CET)
jessmagnier a écrit
:
Bonjour,
est il vrai qu'il est obligatoire de mettre la
valeur nutritionnelle du
produit (% lipide, %
protéine...etc...)?
En plus est on obligé de
mettre la l'uile de friture dans la liste
d'ingrédients?
Merci
pour votre aide
Vous n'êtes obligée d'apposer un tableau de
composition nutritionnelle que lorsque vous avez, quelque part sur
votre emballage, une allégation nutritionnelle, c'est à
dire une caractéristique nutritionnelle mise en avant : "riche
en protéines", "moins de 3% de matières
grasses", "pauvre en sodium", "riche en
fibres"...
D'après le décret n°93-1130 du
27 septembre 1993, une allégation nutritionnelle est
"toute
représentation ou tout message publicitaire qui énonce,
suggère ou implique qu’une denrée alimentaire
possède des propriétés nutritionnelles
particulières
1°) Soit en raison de l’énergie
(valeur calorique) qu’elle fournit ou ne fournit pas, ou
qu’elle fournit à un taux réduit ou accru ;
2°)
Soit en raison des nutriments qu’elle contient ou ne contient
pas, ou qu’elle contient en proportion réduite ou accrue
»
Si en revanche la règlementation vous
impose de donner sur l'étiquette une mention d'ordre
nutritionnel (steak à 5% de MG par exemple), il ne s'agit pas
dansce cas d'une allégation nutritionnelle.
Attention,
selon l'allégation, le tableau à apposer est différent
(uniquement énergie/Protéines/glucides/lipides pour
100g de produit OU version plus développée avec en plus
la quantité de sucres simples, la quantité de lipides
saturés, de fibres et de sodium ET LE CAS ECHEANT la quantité
de vitamines sur lesquelles vous communiquez, exprimées en %
de l'AJR correspondant.)
Toutes ces infos sont détaillées
dans le décret cité ci-dessus.
LUCAS Guillemette Fri, 24 Mar 2006 12:41:40 +0100 (CET)
agnescochard a écrit :
Bonjour,
comment doit on
étiqueter les matières premières lorsqu'elles
ont subi une préapration de type infusion (nous faisons une
préparation de lait qui est cuit avec des légumes puis
filtré; seul le lait ainsi préparé est mis en
oeuvre dans la fabrication).?
D'autre part, comment rentre en
compte le bouillon de cuisson d'un produit de charcuterie Faut il
préciser "cuit au bouillon" avec la liste des
produits qui sont mis en oeuvre dans le bouillon
D'avance merci
pour vos réponses
Agnès COCHARD
Bonjour,
J'espérais que quelqu'un pourrait vous
apporter une réponse mais devant cette question «
oubliée », je me lance en espérant qu'il y aura
des réactions qui nous permettront d'avancer!
Effectivement,
il est parfois difficile d'étiqueter ses ingrédients
complexes..
Que dit la règlementation là dessus
Directive 2000/13/CE : "on entend par "ingrédient"
toute substance, y compris les additifs, utilisée dans la
fabrication d'une denrée alimentaire (DA) et encore présente
dans le produit fini, y compris sous une forme modifiée
Lorsqu'un ingrédient d'une DA a lui-même été
élaboré à partir de plusieurs ingrédients,
ces derniers sont considérés comme ingrédients
de cette denrée"
La grande question est donc :
doit –on considérer que les légumes du bouillon
sont encore présents sous une forme modifiée dans le
lait filtré ou pas ? Un extrait de légume est-il une
forme modifiée de ce légume ???
Je tendrais à
dire que oui : selon le temps de cuisson, je vois bien une fraction
des légumes se déliter dans le lait et y rester à
la filtration, mais je ne connais pas votre process ni d’ailleurs
les légumes
Dans le doute, je traiterais le lait aromatisé
comme un ingrédient composé et déclarerais «
Lait aromatisé aux légumes (préparé par
infusion de X, Y et Z puis filtré) ». Car si vous mettez
uniquement « Lait aromatisé (lait, X, Y et Z) »,
ce n’est pas exact non plus, n’est-ce pas…
Demandez à votre DDCCRF ce qu’ils en pensent Je
crois que si vous ne pouvez pas démontrer que les légumes
sont absents du lait aromatisé, alors il est considéré
par défaut qu’ils sont passés sous une forme
modifiée…Reste la question posée plus haut, à
savoir si l’extrait de légume est une forme modifiée
du légume…
D’un point de vue allergène
: oui (on considère comme allergène le céleri,
par exemple, et tous les produits à base de céleri).
Donc mentionner que l’infusion est réalisée à
partir des légumes X, Y et Z est une information importante
pour les personnes allergiques à ces légumes…
Concernant la seconde partie de votre question (cuisson au
bouillon), j'adopterais la même démarche : "Cuit au
bouillon (avec X, Y et Z)" On peut sinon considérer que
les ingrédients du bouillon sont devenus des ingrédients
de l'aliment cuit, mais que les concentrations sont inférieures
à 2% en poids du produit fini Du coup, vous listez les
ingrédients du bouillon en fin de liste des ingrédients,
en vrac (sauf évidemment si ces ingrédients sont aussi
utilisés pour préparer le produit fini : eau, sel.. il
n'est pas nécessaire d'être redondant!). Ca occupe moins
de place que de considérer le bouillon comme un ingrédient
composé mais l'information au consommateur n'en pâtit
pas, je pense
J’aimerais avoir l’opinion d’autres
colistiers sur ces cas de figure qui ne peuvent que se représenter
!
Max Romersa Fri, 24 Mar 2006 18:14:23 -0000
moi
aussi j'ai été confronté à ce genre de
problème. Nous fabriquons une sauce à base de homard et
ce en utilisant des carcasses qu'on fait cuire pour en extraire le
goût. Sur l'étiquette, j'ai indiqué:
arôme
de homard... C'est la seule solution que j'ai trouvé pour ne
pas surcharger l'étiquette avec des explications sur la
fabrication comme arôme issu de carcasses ou extrait par
cuisson, etc.
Cependant, je trouve que cela ne reflète pas
le caractère artisanal de ce type de processus de production,
étant donné que le consommateur pourrait croire qu'il
s'agit d'un simple ajout d'arôme.
Que pensez vous de
cela?
Je trouve qu'à ce sujet, la législation
n'est malheuerusement pas très précise et qu'il est
très difficile d'étiqueter correctement des denrés
produits à partir de procédés
traditionnels.
Autre question: nous utilisons également
des bouillons. Or, ces bouillons contiennent des supports d'arômes
tels que les maltodextrines ou le lactose. Or, il me semble que la
législation dit que si un ingrédient (auxiliaire
technologique) d'une matière première ne remplit plus
de fonction dans le produit fini, celui-ci peut ne pas être mis
sur l'étiquette. Pour moi, ces composés sont des
auxiliaires technologiques au niveau du bouillon mais ne remplissent
plus de fonction dans une sauce. Peuvent-ils donc exclus de
l'étiquetage (sachant que j'ajouterai quand même le
lactose pour des raisons d'allergénicité)? Comment
peut-on savoir lesquels des ingrédients de ce genre de produit
sont uniquement utilisés en tant qu'auxiliaire technologique?
helenevanhauwaert mercredi 29 mars 2006 17:47
Si
mon produit contient de la moutarde de dijon ou du ketchup dois je
décrire la composition de ces deux ingrédients dans la
liste d'ingrédients de mon produit? Et pour un arome
tomate-ketchup????
Existe -t-il une réglementation à
ce sujet???
Merci de votre aide
Myriam BENISSAD Wed, 29 Mar 2006 18:02:23 +0200
Oui
s'ils prennent part pour plus de 2% du poids total du produit fini
Pascal Cahen Wed, 29 Mar 2006 23:40:40 +0200
Ou
si l'ingrédient est indiqué dans la dénomination
de la denrée, quelle que soit la quantité de
l'ingrédient (exemple: roti sauce moutarde), en indiquant en
plus sa proportion
qualiseb Thu, 30 Mar 2006 05:47:24 -0000
Moutarde
= allergène majeur = étiquettage obligatoire.
helenevanhauwaert Tue, 04 Apr 2006 15:33:02 -0000
si
j'ai dans ma liste d'ingrédient de la moutarde, yaourt ou du
ketchup dois je détailler leur composition ou uniquement noter
le nom d'usage.
il me semble qu'il y a une histoire de code d'usage la dessous.
je suis en train de lire la directive 2000/13/CE mais g vraiment du mal avec la réglementation!!! pk il n'explique pas les choses clairement ca nous ferait gagner du
euqilegnal Wed, 5 Apr 2006 07:19:17 +0200
vous
devez détailler la composition si ces ingrédients
représente plus de 2 % du produits finis
Vous trouverez
cette info dans la directive 2003/89 qui modifie la 200/13 :
article
premier ii/ e) :
"a) lorsque la composition de
l'ingrédient composé est définie dans le cadre
d'une réglementation communautaire en vigueur, et pour autant
que l'ingrédient composé intervienne pour moins de 2 %
dans le produit fini; toutefois, cette disposition ne s'applique pas
aux additifs, sous réserve du paragraphe 4, point c);"
mais
vous ne pouvez pas appliquer ce principe à la moutarde qui
dont la composition doit etre détaillée dans tous les
cas car c'est un allergène
voir dir 2003/89 article premier
ii)e) :
f) les paragraphes suivants sont ajoutés:
"10.
Nonobstant le paragraphe 2, le paragraphe 6, second alinéa, et
le paragraphe 8, second alinéa, l'énumération de
tout ingrédient utilisé dans la production d'une denrée
alimentaire et toujours présent dans le produit fini, même
sous une forme modifiée, et énuméré à
l'annexe III bis ou provenant d'un ingrédient énuméré
à l'annexe III bis figure sur l'étiquetage, assortie
d'une référence claire au nom de
l'ingrédient."
j'espère avoir répondu
à votre question. n'hésitez pas si vous avez d'autres
questions sur l'étiquetage, je me suis moi aussi pris la tête
il ya quelques mois pour tenter de comprendre ces 2 directives
!
JEUDI 20 AVRIL 2006
INC document -
INC HEBDO - oct/nov 2005 - Les allégations
santé
http://www.conso.net/bases/1_pour_comprendre_agir/2_conseils/conseil_609_1362-allegations_sante_275.pdf
LUNDI 15 MAI 2006
TERRE-NET
12/05/06 Qualité nutritionnelle - L'UFC-Que choisir mobilisée
contre les allégations
nutritionnelles
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/europe-international/article-204-31027.html
MARDI 16 MAI 2006
AGRISALON 16/05/06
La fin des fausses promesses en matière alimentaire, des
allégations alimentaires sous
contrôle
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-16904.php
MERCREDI 17 MAI 2006
RELATIO
16/05/06 Union européenne: La fin des fausses promesses en
matière
alimentaire
http://relatio.blogspirit.com/archive/2006/05/16/union-europeenne-la-fin-des-fausses-promesses-en-matiere-ali.html
JEUDI 18 MAI 2006
AGRISALON
17/05/06 Règlement européen sur les allégations,
l'UFC Que choisir regrette le manque de courage politique Un vote «
allégé » en courage
politique
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-16909.php
Hervé LUCIEN-BRUN Sat, 20 May 2006 01:16:18 +0200
Je suis à la recherche de la règlementation
sur le contrôle des poids des produits alimentaires En 2 mots,
cette réglementation dit globalement :
« Pour
les produits alimentaires commercialisés les poids nets
indiqués sur les boîtes doivent être respectés….
Le contrôle statistique des poids doit donner une moyenne
supérieure ou égale à celui indiqué, par
contre il y a une tolérance pour qu’une boîte (de
ce lot) ait un poids inférieur à celui indiqué
Exemple : Boîte de 1kg Moyenne de 20 boîtes =
1005g avec en détail (980g-1008g-1010g-998g etc…)
Et
si ma mémoire est bonne cette tolérance serait fonction
du poids : 1,5% pour des produits compris entre 300 & 500g, 3%
entre 1000g et 5000g…
durandma.2001 Sun,
21 May 2006 11:44:56 +0200
Voici les références
des textes réglementaires relatifs aux contrôles du
poids net de vos produits préemballés :
- Arrêté
du 20/10/1978 relatif au contrôle métrologique de
certains préemballages modifié par l'arrêté
du 25/02/80, l'arrêté du 29/07/90 et l'arrêté
du 24/03/93
- Le Décret n°78-166 du 31/01/78 relatif
au contrôle métrologique de certains préemballages
Si vous êtes en poids net e, vous trouverez le tableau des
tolérances acceptables pour calculer vos Tu1 et Tu2 selon la
valeur de votre quantité nominale ainsi que le nbre
d'échantillons à contrôler selon la taille de
votre lot dans le décret 78 ci-dessus
La règle de
base est la suivante : la moyenne de la quantité nominale
mesurée doit être >= à la quantité
nominale, pas plus de 2 valeurs comprises entre Tu1 et Tu2 et aucune
valeur <= Tu2.
Gilles TIXIER Sun, 21 May 2006
19:33:37 +0200
Comme indiqué par ³Madura²,
les précisions pour le contrôle des poids sont dans deux
textes :
€ Décret N° 78-166 du 31 janvier 1978
(et ses modifications) relatif aux contrôle de certains
préemballages
€ Arrêté du 20 Octobre
1978 (et ses modifications) portant application du décret n°
78-166
les exigences portent sur les points suivants :
1.
Les moyens de mesure sont aptes (métrologie)
2. Le contenu
effectif du lot ne doit pas être inférieur,en moyenne,
au contenu nominal
3. Le taux de défectueux (erreur en
moins > erreur minimale tolérée) doit être
faible (au plus égal à une tolérance fixée)
Ces textes fournissent des tableaux et abaques pour
déterminer les modalités permettant de satisfaire à
ces exigences, sans faire appel aux calculs statistiques sous-jacents
Sauf erreur de ma part, l¹affichage du ³e
métrologique² n¹apporte rien de plus et ne demande
pas plus, que les exigences strictement réglementaire Il
serait à l¹étude de le supprimer comme d¹autres
logos actuels
--
fred b Wednesday, June 07, 2006
2:10 PM
j'ai une question concernant les
informations reglementaires sur l etiquetage des confitures:
ce
dernier prevoit l'indication des 2 mentions suivantes:
- preparé
avec X gramme de fruits pour 100 g (de produit fini)
- teneur
totale en sucres: X grammes pour 100 g
Si je ne m'abuse, la
teneur en sucre correspond à la lecture au refractometre donc
la en theorie pas de probleme
Par contre concernant la
teneur en fruit:
si je comprend bien il faut prendre le poids de
fruits mis en oeuvre (donc avant cuisson) et rapporté cela au
poids total de confiture obtenu apres cuisson puisque on parle de
produit "fini"
Dans ce cas en effectuant ce calcul, je
peux me retrouver avec des teneurs en fruits "supérieures"
à 100 % du fait de l'evaporation durant la cuisson
A mon avis mon interprétation doit etre fausse, est ce que
des specialistes peuvent m'eclaire doit on prendre en compte le poids
total mis en oeuvre avant cuisson
en vous remerciant par
avance de vos reponses,
Dott Luigi Colombini Wed, 7 Jun 2006 15:14:26 +0200
c'est vrai !
Le teneur en fruit serat
"supérieures" à 100 % !
Michèle BOUN Wed, 7 Jun 2006 17:13:25 +0200 (CEST)
je ne suis pas une spécialiste mais une
consommatrice de confitures et en effet, la teneur en sucre
correspond à la lecture par refractomètre Concernant la
teneur en fruits, vous parlez en pourcentage mais cela ne me semble
pas cohérent, l'unité est bien, comme vous précisez,
" X gramme de fruits pour 100 g (de produit fini)."
il
s'agit bien d'indiquer le poids de fruits mis en oeuvre pour obtenir
100g de confiture La plupart du temps, si ce n'est toujours, il est
indiqué par exemple "130g de fraises mis en oeuvre pour
100g"
MARDI 13 JUIN 2006
AFP 13/06/06 Etude
- Les consommateurs ne comprennent pas les étiquetages
nutritionnels
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/france-local/article-203-31799.html
VENDREDI 23 JUIN 2006
TRENDS
22/06/06 Unilever déclenche la guerre des «logos santé»
http://www.trends.be/CMArticles/ShowArticleFR.asp?articleID=38874§ionID=314
JEUDI 20 JUILLET 2006
FSA
19/07/06 Changes recommended to health claims guidance
http://www.food.gov.uk/news/newsarchive/2006/jul/jhcireview
angelique.hennequin Tue, 29 Aug 2006 06:42:22
+0000
Est ce que quelq'un connaitrait l'équivallent
dans la réglementation française d'un texte allemand
appelé "Fertigpackungsverordnung " qui dit qu'on a
droit à un écart de poids de 4,5 à 9% sur 2 %
d'une production ?
stephane GAYET Tue, 29 Aug 2006
09:17:57 +0200 (CEST)
Il s'agit de la réglementation
européenne TU1/TU2 qui selon la contenance du conditionnement
autorise un écart en % du contenu nominal :
de 5 à
50 : 9%
de 100 à 200 : 4.5%
de 300 à 500 : 3 %
de 1000 à 10000 : 1.5%
>15 000 : 1%
Regarder
sur le texte TU1/TU2 vous trouverez de plus amples renseignements.
Marc Kieny Tue, 29 Aug 2006 09:32:17 +0200
Auriez-vous
l'amabilité d'indiquer les références du texte
(règlement, directive ou autre) que vous désignez sous
le nom de "réglementation européenne TU1/TU2"
?
Merci d'avance.
Gilles TIXIER Tue, 29 Aug 2006 09:48:31 +0200
Je
connais les textes français (Décret N° 78-166 du 31
janvier 1978 (et ses modifications) relatif aux contrôle de
certains préemballages et Arrêté du 20 Octobre
1978 (et ses modifications) portant application du décret n°
78-166).
Les textes européens dont vous parlez
sont--ils ceux cités dans le décret ?
³Vu
la directive 75/106/CEE du conseil des communautés européennes
du 19 décembre 1974 concernant le rapprochement des
législations des Etats membres relatives au préconditionnement
en volume de certains liquides en préemballages;
Vu la
directive 76/211/CEE du conseil des communautés européennes
du 20 janvier 1976 concernant le rapprochement des législations
des Etats membres relatives au préconditionnement en masse ou
en volume de certains produits en préemballages; ³
Auriez-vous les liens vers ces textes (s¹il n¹ont
pas été modifiés depuis) ?
Merci d¹avance
stephane GAYET Tue, 29 Aug 2006 10:11:31 +0200 (CEST)
en
effet, cette réglementation fait référence aux
décrets N° 78-166 du 31/01/78
http://www.admi.net/jo/dec78-166.html
modifié par le décret N° 90-83 du 17/01/90
Arrété du 20/10/78
(http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=87123&indice=13&table=LEX_SIMPLE_AV90&ligneDeb=1)
portant application du décret N°78-166 du 31/1/78 modifié
par les arrétés 25/02/80, 29/04/90 et 24/03/93
(http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=29558&indice=2&table=LEX_SIMPLE_AP90&ligneDeb=1)
Voila en espérant que ça vous soit utile
Marc Kieny Tue, 29 Aug 2006 10:14:01 +0200
Vous
avez parfaitement raison, ces erreurs maximales tolérées
sont reprises dans les annexes des deux directives 75/106/CEE
(modifié en dernier lieu par la directive 89/576/CEE et par
l'acte d'adhésion de 2003) et 76/211/CEE (modifiée par
la directive 78/891/CEE).
Il s'agit, à leur annexe I, de
la partie 2 (DÉFINITIONS ET PRESCRIPTIONS DE BASE), point 2.4
Seule la directive 75/106/CEE est actuellement en version
complète dans notre base:
http://www.euragrolex.com/eure/espace.invite.html?9007755
(spécial liste hygiène : lien gratuit 8 jours)
Amicalement,
Marc Kieny
Constant Depièreux Tue, 29 Aug 2006 10:42:42 +0200
Même si cela n'a pas encore - à ma
connaissance été finalisé - merci de ne pas
perdre de vue les travaux suivants :
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/com/2004/com2004_0708fr01.pdf
Marc Kieny Tue, 29 Aug 2006 11:05:08 +0200
Merci
beaucoup.
Pour info, une version modifiée, plus
récente (du 12.4.2006 au lieu du 25.10.2004), est disponible :
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/com/2006/com2006_0171fr01.pdf
Quant à savoir où en est la procédure :
http://www.europarl.europa.eu/oeil/file.jsp?id=5210552¬iceType=null&language=fr
Downloadz Tue, 29 Aug 2006 17:08:27 +0200
Voir
la partie fichier de la ML la reglementation et divers documents y
sont present
Bertrand CARLIER Vendredi, 6. Octobre 2006 19:07
Un
etiquetage nutritionnel difficilement comprehensible par la majorite
des americains
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/39450.htm
jessmagnier Mardi, 7. Novembre 2006 10:00
Une
petite question concernant l'étiquetage dans l'eau. Dans l'un
de nos produit, plus de 5 % d'eau est ajouté dans la pâte.
Cependant, après cuisson l'humidité du produit est très
faible (3.3%). Dans ce cas là, faut-il étiqueter l'eau
ou pas?
Jacques Nigeon Mardi, 7. Novembre 2006 17:58
En ce qui concerne l'étiquetage de l'eau
ajoutée dans un produit, celle-ci est indiquée dans la
liste des ingrédients en fonction de son pourcentage dans le
produit fini.
L'étiquetage de l'eau n'est pas obligatoire
dans 3 cas :
1) Lorsque l'eau est utilisée au cours de la
fabrication pour permettre la reconstitution d'un ingrédient
utilisé sous une forme concentrée ou déshydratée.
2) Lorsque l'eau sert de liquide de couverture qui n'est pas
consommé.
3) Lorsque la quantité d'eau n'excède
pas 5% en poids du produit fini.
Dans le cas où il est
nécessaire de l'indiquer dans la liste des ingrédients,
l'eau est indiquée en fonction de son importance pondérale
dans le produit fini et non lors de sa mise en oeuvre.
Voir
l'article R.112-15 du code de la consommation (vous le trouverez sur
légifrance)
Isabelle Damour Mercredi 8. Novembre 2006 13:16
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Choquet Gwénaëlle
<gwenaelle_choquet@y...> a écrit
>
>
Bonjour à tous,
>
> Puisque c'est mon premier
courrier sur cette liste, je me présente
d'abord :
>
Je suis responsable qualité dans une biscuiterie en Bretagne
depuis quelques mois. J'ai parfois beaucoup de questions et je
pense
que vous pourrez m'aider à trouver les réponses.
>
> A commencer par celle-ci...
>
> Dans la liste
des ingrédients d'un produit, lorsqu'on indique un
pourcentage (pour le beurre par exemple) doit-on indiquer le
pourcentage incorporé dans la pâte crue (poids de
l'ingrédient /
poids total) ou le pourcentage après
cuisson en tenant compte de la
perte en eau du produit?
>
> Merci de vos réponses.
>
Je ne suis pas dans la meme branche que vous mais il me semble que
les listes d'ingredients sont etablis en fonction des ingredients mis
en oeuvre lors de la fabrication.
Dans le cas contraire je
serais oblige de faire une etiquette inetique, etant donne que la
composition en sucres des sirops que nous produisons change au cours
du temps (inversion des sucres)...
Neanmoins il eput y avoir
des concentrations limites a maintenir si vous etes lies par la
reglementation. Exemple: nous embouteillions des pastis dont le taux
d'anis ne peut etre inferieur à 1.50g/L au cours du
stockage.
J'espere que cela vous aidera.
jessmagnier
Mercredi 8. Novembre 2006 15:25
Travaillant comme
responsable qualité dans une biscuiterie aussi, un produit
contient de la margarine. Nous le nommons (en respectant l'ordre
décroissant), en fonction du poids incorporé dans la
pâte.
Isabelle Damour Mercredi 8. Novembre 2006 13:16
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "jessmagnier"
<jessmagnier@y...> a
écrit
>
>
Bonjour,
>
> Une petite question concernant l'étiquetage
dans l'eau. Dans l'un de
> nos produit, plus de 5 % d'eau est
ajouté dans la pâte. Cependant,
> après
cuisson l'humidité du produit est très faible (3.3%).
Dans ce
> cas là, faut-il étiqueter l'eau ou
pas?
Normalement oui.
Elle a ete incorpore lors de la mise en
oeuvre. C'est un ingredient. Mais dans mon secteur (boissons)il
existe une liste des produits pour lequel la mention de l'ajout d'eau
n'est pas obligatoire (ex: whiskies). Peut-etre en existe-t-il 1 pour
votre branche.
Jacques Nigeon Mercredi 8. Novembre 2006 14:36
Dans la liste des ingrédients, la quantité d'un
ingrédient, exprimée enpourcentage, correspond à
la quantité de l'ingrédient au moment de sa miseen
oeuvre.
Lorsque qu'un produit subit une perte de poids au cours de
sa fabrication (cas d'une cuisson par exemple) la quantité de
l'ingrédient a indiqué correspond au rapport, exprimé
en %, entre le poids de l'ingrédient mis en oeuvre et celle du
produit fini.
Mais avec cette règle, il peut arriver que la
quantité de l'ingrédient ou de tous les ingrédients
de la liste des ingrédients dépassent 100% de la
quantité totale de produit fini après perte d'humidité.
Dans ce cas, le pourcentage est remplacé par l'indication du
poids (en gramme) du ou des ingrédients utilisés pour
la préparation de 100g de produit fini.
qualiseb
Mercredi 8. Novembre 2006 15:29
Et la quantité
d'ingrédients ( en gramme ) mis en oeuvre pour 100g de produit
fini( après cuisson ), va dépasser les 100g ???
Ou
j'ai mal compris...
Pichot Emmanuelle Mercredi 8. Novembre 2006 15:36
il s'agit du pourcentage de l'ingrédient mis en oeuvre.
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2006
FOOD
MANUFACTURE 30/10/06
Kyprianou calls for front of pack nutrition labelling that supports
the EU's goals on health
JEUDI 07 DECEMBRE 2006
EUROCOOP 18/07/06 EURO COOP'S recommendations on
nutrition on labelling.
http://www.eurocoop.org/publications/fr/position/nutritionlabelling06.asp
JEUDI 21 DECEMBRE 2006
LSA 22/11/06
Les Mousquetaires dévoilent leur système d’étiquetage
nutritionnel
http://www.lsa.fr/article/page_article.cfm?idoc=85428&navartrech=4&id_site_rech=16&maxrow=4
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
FIN DU DOCUMENT |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
Page d’accueil du site HYGIENE ALIMENTAIRE |
|
|
|