ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes Les outils et méthodes de nettoyage et de désinfection Les normes de contact alimentaire |
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La décontamination du matériel de découpe (coûteaux, trancheurs...) |
Tixier mardi 14 septembre 1999 22:15
Un autre avantage que je vois à
une autre méthode désinfection des couteaux :
les
professionnels de la découpe se plaignent qu'aiguiser qu'un
couteau chauffé à 80° C (ce qui arrive par
nécessité ou par habitude toutes les minutes ou moins)
casse le fil du couteaux.
Avez-vous entendu ce type de constat
?
J'ai entendu parler d'un appareil à bain à
froid, désinfectant, pulvérisé, pour désinfecter
les couteaux. mais je n'ai pas d'autres infos sur ce matériel.
JCDussaud mercredi 15 septembre 1999 09:35
En effet, j'ai très souvent
entendu les professionnels se plaindre du fait que l'eau chaude abîme
le fil des couteaux. Est ce un a priori ? Je l'ignore.
Toujours
est il que cela revient à chaque formation hygiène.
Ceci dit, d'expérience, les "stérilisateurs"
(pasteurisateurs approximatifs de fait) à couteaux sont
rarement bien utilisés : eau à 60°C, etc..
.
-
De plus, la température de 82 °C est une température
absolument sans danger pour les spores, ce qui peut provoque non pas
une multiplication, mais une accumulation, en cas de mauvais
renouvellement d'eau - ce que j'ai déjà vu plusieurs
fois.... Ainsi, à T0, l'eau est propre, un couteau passe, elle
se charge un peu, puis au fil des utiulisations de plus en plus,
etc... et peut donc être source de recontamination par des
sporulés. D'autant plus si le couteau est sale ou gras. Bien
entendu, ceci est facilement éliminable par un renouvellement
adéquat de l'eau et un nettoyage désinfection régulier
des
reservoirs. Inutile de rajouter qu'il est impensable
d'adjoindre de la javel ou un acide péracétique à
l'eau chaude, dont les matières actives instables à la
température n'aurait pour fonction que de contaminer les
couteaux...
- En d'autres termes, la décontamination
des couteaux par l'eau à 82°C me semble une méthode
peu appropriée. Un dégraissage et une désinfection
avec un produit adapté suffit dans la majorité des cas,
sans oublier le rinçage !!! Des lingettes efficaces existent
dans le commerce aussi, qui remplissent ces deux fonctions à
condition d'avoir essuyé préalablement le couteau. Bien
sur, toute alternative à l'eau 82°C est à valider
avec le protocole AFSA !!!!
- On pourrait parler aussi des
armoires à lampes UV dont la fonction est d'éviter les
recontaminations et non pas de désinfecter (quand la lampe est
en état, que son nombre d'heures n'est pas dépassé,
... et que l'efficacité de l'installation est prouvée
!! là, je suis parfois sceptique)
ahmed kechad mercredi 11 juin 2003 12:09
Quelqu'un peut il me renseigner sur l'importance de la desinfection du matériel de découpe (couteaux, fusil,....) au moment des pauses (en atelier de découpe), est ce que cette desinfection est nécessaire pour éviter d'eventuelles contaminations, avez vous un nom d'un bon produit commerciale autoséchant à usage alimentaire pour cette desinfection.
DANIEL Nathalie mercredi 11 juin 2003 13:42
A mon avis, oui, il serait
nécessaire de désinfecter au moins une fois en 8 heures
!!
D'autre part, sauf si j'ai mal compris ?? :
d'après
la dernière note de service de la DGAL, la seule méthode
autorisée et reconnue à l'heure actuelle est : l'eau à
82°C pendant 2 minutes (stérilisateurs sous la forme de
petits bacs situés en général avec les
lave-mains). Pour utiliser une autre méthode, il est
nécessaire de faire
reconnaître cette autre méthode
par la DGAL en suivant une procédure qui vient d'être
établie dans une note de service.
Dans la réalité
les stérilisateurs à couteaux posent je crois des
problèmes de condensation dans les entreprises.
toujours
dans le cadre réglementaire je ne pense pas que des produits
auto-séchants soient autorisés puisque le rinçage
du matériel en contact avec les aliments est obligatoire ?
sauf quelques produits qui ont déjà été
donnés sur la liste me semble-t-il ? Mais quid du nettoyage ?
Albert AMGAR mercredi 11 juin 2003 14:54
Un lavage à l'eau
chaude (40°C par exemple) avec un détergent simple et un
peu d'huile de coude sont encore de bons produits.
La désinfection
seule avec de l'eau chaude à 82°C ne me semble pas
appropriée.
Pour le séchage, prenez du papier à
usage unique.
ahmed kechad mercredi 11 juin 2003 14:43
Certains ouvriers ont constaté
que les stérilisateurs à couteaux détrompent les
couteaux (ça coupe
moins)lorsque ils sont trompés
pour lontemps (lors d'une pause de 1h par exp), est ce que cela
est
vrais?
autre question sur les détergents:
certains
détergents-degraissant sont efficaces pour les couteaux; oui
c'est vrais; mais faut bien
respecter le temps de contact (15mn)
puis rincer avec de l'eau, ce qui n'est pas très pratique,
l'ouvrier doit attendre les 15mn pour rincer!, est ce que le non
respect de ce temps de contact laisse le produit agir et permet une
bonne desinfection du couteau?
la même question se pose pour
les tablier en plastique qui sont nettoyés au moment des
pauses et en fin de travail.
un couteau lavé et
desinfecté avec un produit autoséchant en fin de
travail, faut il rincer les
couteaux avant de les ranger dans
l'armoire à UV?, si ce n'est pas le cas y à il un
danger de résidus chimiques sur le couteau lors de son
utilisation le lendemains.
qalig mercredi 1 octobre 2003 13:40
Je souhaiterais avoir des renseignements précis sur la
stérilisation des couteaux (après le nettoyage)
avec
l'utilisation d'un bac de désinfection ou
l'utilisation d'une armoire de désinfection. Je précise
que nous sommes dans une activité de découpe
deviande.
Bac de désinfection : température de
l'eau à 90°C
Est-il préférable de placer
les couteaux que lorsque la température de l'eau a atteint
90°C ou peut-on les placer avant (notre arrivée d'eau est
à environ 55 °C) ?
Combien de temps faut-il laisser les
couteaux lorsque la température a atteint 90°C ?
Lorsque
l'on a éteint le bac, faut-il retirer les couteaux ou peut-on
les laisser jusqu'à leur utilisation du lendemain (l'eau se
refroidissant) ?
Armoire de désinfection (lampe
germicide par rayonnement ultraviolet) :
Les couteaux sont
nettoyés, placés dans l'armoire ; le cycle est de 30
min.
Y a t-il un inconvénient a les laisser dans l'armoire
après la fin du cycle jusqu'à leur utilisation du
lendemain ? Le fabricant conseille de les désinfecter juste
avant leur utilisation ou de les plonger dans une solution alcoolisée
si leur utilisation n'est pas immédiate.
Est-ce utile si
l'armoire n'est pas ouverte et si l'on n'y rajoute pas de couteau non
stérilisé ?
Qu'en pensez vous ?
Merci
de vos conseils.
L'un des problèmes est également
le manque de temps, l'organisation,.
Avez-vous des conseils pour
l'organisation du nettoyage et de la désinfection des couteaux
?
Toutes les informations sont les bienvenues.
Laurent KRYSIAK mercredi 1 octobre 2003 14:15
Pour ma part, je vous conseille l'utilisation suivante :
1)
"Bacs" : stérilisateurs à bain marie
A
utiliser en cours de journée, en continu, en ayant par exemple
2 jeux de couteau (un en utilisation - un en désinfection
dans le bac)
Surveiller l'état d'entartrement des
résistances de ces appareils, responsables très souvent
d'une baisse importante d'efficacité, lié à une
diminution notable de la T° de l'eau (j'en ai déja
contrôlé à + 37°C....)
Donc mesurer à
intervalles réguliers la T° de l'eau
Attendre que
l'eau soit > 80 °C avant d'y introduire le matériel
Ne
rien laisser "en trempage" pendant que l'eau est en cours
de refroidissement
2)Armoire à UV :
A utiliser
en fin de journée, en prenant le soin d'y introduire du
matériel préalablement nettoyé et désinfecté
(ce n'est pas l'armoire qui va réaliser cela à votre
place...)
Si vous n'ouvrez pas l'armoire après la fin
du cycle, et avant utilisation, je ne vois pas l'intérêt
d'une seconde désinfection
Prenez garde à la
durée de vie des lampes (voir votre fournisseur) et au
développement en surface sur celles-ci de lichen qui peut
absorber les rayonnements émis
Lionel Grosjean mercredi 1 octobre 2003 15:18
Concernant la désinfection des couteaux en atelier de
découpe la seule méthode autorisée par l'arrêté"
17/3/92 est la désinfection à l'aide de "bain
marie" 82°C.
Cependant l'administration accepte des
méthodes de désinfection alternatives à
l'utilisation de l'eau à 82°C mais la méthodologie
doit être validée conformément à la note
de service DGAL/SDSSA/N2003-8066 du 14 avril 2003.
"Protocole
de validation de méthodes alternatives pour le nettoyage et la
désinfection des outils" .Cette NS est disponible sur le
site des BO du ministère de
l'agriculture
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ressources.publicationsofficielles.lebulletinofficiel_r66.html
faire la recherche par le bulletin N°4 du 5/5/03
Albert AMGAR mercredi 1 octobre 2003 18:13
Il n'est pas simple de nos jours de désinfecter des
couteaux.
Cela étant la DGAl propose une procédure
selon une note de service, DGAL/SDSSA/N2003-8066 du 14 Avril 2003,
protocole de validation des méthodes alternatives de nettoyage
et de désinfections des
outils.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20038066.pdf
La
commission européenne s'est aussi penchée sur le cas
des couteaux car à certaines températures les protéines
coagulent et se « scotchent » aux surfaces, d'où
l'utilité de nettoyer à l'eau chaude avec si possible
une
action mécanique puis de désinfecter.
Quant
aux UV en armoire, il faut y croire mais attention à l'effet
"maillot de bain".
Georges Op de Beeck mercredi 1 octobre 2003 20:01
Pourriez-vous expliciter, je n'ai jamais entendu parler de cet effet "maillot de bain"
Albert Amgar jeudi 2 octobre 2003 08:44
Il s'agit juste d'un effet d'ombre (et d'humour) qui ne permet pas
aux UV d'exercer leur action, s'ils en ont une, comme le maillot de
bain qui arrête les UV sur la peau.
A ma connaissance, ce
type d'armoire n'a pas fait l'objet d'une validation et fait partie
des actions traditionnelles et habituelles qui sont réalisées
dans le cadre de toute une série de mesures dite d'hygiène,
sans réelle justification scientifique.
Gilles TIXIER mardi 9 mars 2004 23:33
J¹ai entendu dire que l¹intérêt de
l¹armoire à couteaux à UV résidait dans la
nécessité de nettoyer le couteaux avant de les y
installer.
Pourquoi pas simplement un tiroir nettoyable
et maintenu propre, pour ranger des ustensiles préalablement
nettoyés et désinfectés ?
Voir aussi dans
les archives : arcnettoyvaisselle.html (voir ci-dessus) avec l'effet
maillot de bain
Albert Amgar mercredi 10 mars 2004 07:39
En effet, il serait sans doute temps de se poser la question de
l'utilité des armoires à UV pour couteaux ou tout autre
outil ou accessoire, je pense aux gants à mailles par
exemple.
Le rangement dans un lieu propre et surtout sec est tout
aussi adapté.
HENTZ Eric mercredi 10 mars 2004 19:54
Dans notre organisme, depuis plusieurs années nous avons
supprimé les armoires à UV mais aussi les
tiroirs.
Donc, les couteaux sont placés sur plaque gastro à
trou, après égouttage, les deux étant intégrés
à notre Plan Nettoyage et désinfection.
Le risque de
coupure ne peut être négligé évidemment
mais les armoires à UV n'en sont pas exempt non plus (risque
de chute lors de la mise en place, du moins sur nos modèles).
Dr Alaoui Lalla Chrif mercredi 23 juin 2004 19:02
lors d'une simple visite dans une unité de production de
charcuterie et de viande hachée, j'ai remarqué que les
couteaux dont se servaient les bouchers étaient mis dans un
appareil pour stérilisation, dans de l'eau qui était
chaude (non brulente) : je n'ai pas mesuré sa température
n'ayant pas sur moi ce jour là un thermomètre.
Par
simple curiosité j'aimerai savoir à quelle température
minimum doivent etre trempés les couteaux ?pendant combien de
temps?
doit-on ajouter un détérgent?
Deuxièmement,
les plaques sur lesquelles on découpe la viande sont sujettes
souvent par la force des choses à des sillons tracés
par les couteaux ou la hache. Un lavage par jour, est-il suffisant
sachant que les bactéries et les moisissures auront tout le
loisir de s'installer dans les fentes creusées par les
couteaux sur la planche à découper?
TR6 - Michel PARISOT mercredi 23 juin 2004 21:01
J'ai eu récemment l'occasion d'étudier le GBPH boucherie, et il semble que celui-ci pourrait utilement vous renseigner sur les points soulevés dans votre mail.
Alexia RQ en abattoir jeudi 24 juin 2004 06:26
On parle de stérilisation "efficace" si l'eau à une température supérieure à 82°C et qu'on laisse le couteau au minimum 30 secondes (on met à stériliser un couteau visuellement propre, préalablement rincer). Si ces 2 conditions sont respectées il n'y a pas besoin d'ajouter de désinfectant.
Il est relativement difficile de maintenir une telle température
sur des stérilisateurs, alors certaines entreprises ont fait
validé par les autorités sanitaires d'autres système
notamment ceux avec ajout de solution désinfectante.
Mais
réglementairement c'est la première solution qui doit
être adopté pour toute les nouvelles
entreprises.
Concernant les plaques PVC, une désinfection
quotidienneavec brossage manuel, puis rincé et "séché"
(passer la raclette) semble suffisante, accompagné d'un
rinçage régulier du plan en cours de production.
Ces
tables doivent être tournées (recto-verso) afin d'avoir
la même usure sur les 2 faces, ensuite on peut les raboter et
après il faut les changer, ce type de matériel coûte
encore cher.
De plus, pour que les moisissures se développent
il faut quelques jours me semble-t-il donc si les tables sont
désinfectées correctement quotidiennement on ne doit
pas en retrouver.
Pour les autres bactéries c'est un autre
problème, où de nombreux paramètres rentrent
enjeu.
TR6 - Nicolas CHIARELLI vendredi 25 juin 2004 07:58
j'ai en fait un peu de mal à comprednre comment on peut
stériliser des couteaux à "seulement" 82°C
pendant "seulement" 30 secondes.
L'action mécanique
ne joue pas une rôle prépondérant ?
Alexia vendredi 25 juin 2004 08:15
Je vous rappelle que l'on parle de stérilisation car les
couteaux que nous mettons dans les stérilisateurs sont propres
et préalablement rincé..
Et nous réalisons
une action mécanique et trempage dans une solution bactéricide
en fin de journée ou à la pause.
Puis nous placons
le matériel dans des armoires stérilisatrices par UV.
Jean-Marc HANNA vendredi 25 juin 2004 15:49
Vos "stérilisation", ne peuvent avoir une action
stérilisante (réduction de la charge biologique d'au
moins 6 log), surtout avec de l'eau simplement à 82°C pour
30°C.
Elles ont une action désinfectante avec une
réduction de la charge biologique présente sur les
surfaces, et pour trente secondes, la réduction décimale
doit être faible.
Un cycle d'autoclavage ayant une
action stérilisante fonctionne à + de 120°C et pour
des temps d'exposition biens supérieurs à 30
minutes.
Parallèlement, vos armoires "stérilisatrices"
par UV n'ont également pas d'activité stérilisante
mais tout au moins désinfectante, les tubes UV ont une action
efficace se limitant à 10 cm de rayon (les radicaux OH créés
dans l'air ont une durée de vie ultra courte. Ces UV sont
exploités dans les boucles d'eau purifiée pour opérer
la dégradation de l'ozone exploité pour oxyder les
composés organiques.
En revanche, ces armoires gardent
la fonction de maintien d'un niveau faible de la charge biologique
sur les surfaces de vos couteaux.
Dr Etienne Pierron vendredi 25 juin 2004 17:37
> Vos "stérilisation", ne peuvent avoir une
action stérilisante (réduction de la charge
>
biologique d'au moins 6 log),
Je ne connaissais pas cette
définition de la sterilisation, pourriez vous me dire que
quelle source vous la tenez ?
Pour memoire les barêmes de
sterilisation des conserves ont été définis pour
obtenir au moins 12 réductions décimales de Clostridium
botulinum
> surtout avec de l'eau simplement à
82°C pour 30°C.
> Elles ont une action désinfectante
avec une réduction de la charge biologique présente
>
sur les surfaces, et pour trente secondes, la réduction
décimale doit être faible.
Si l'on raisonne par
rapport a la destruction des salmonelles, ou des enterobacteries, ce
qui est la problematique de la désinfection des couteaux en
abattoir ou en boucherie,
un traitement d'une minute à 82
°C permet d'obtenir une VP 10-70 de presque16 minutes soit 175
réductions décimales de Salmonella (D65,5 =0,25 min
avec z=4°c selon Stumbo 1973)
Ces traitements sont donc
efficaces pour la stérilisation des couteaux vis a vis de ce
type de germe.
C'est pourquoi les bacs alimentés avec de
l'eau à plus de 82°C sont denommés "stérilisateurs"
à couteaux dans tous les abattoirs de France et de Navarre.
En
pratique ces installations sont rarement bien utilisées et
l'eau est souvent à des températures inférieures
à 82°C ( dangereux et abime le fil des couteaux
selon certains mais les avis divergent)
C'est pourquoi l'ADIV a
étudié et comparé des protocoles alternatifs de
désinfection combinés ( eau moins chaude et
désinfectant). ces travaux ont été publiés
dans Viande et Produits Carnés il y a quelques années.
Si
on raisonne par rapport a la destruction des spores de Clostridies ou
de Bacillus, un traitmement d'une minute à 82°C
(toujours la meme VP 10-70 de 16 minutes) permettra d'obtenir
seulement 0,37 reduction décimale de clostridium botulinum de
type E (D80 =3,3 minutes avec un z de 5,6°c selon Rieman en
1979). On est loin dans ce cas des 12 reductions décimales
nécessaires pour parler de stérilisation en
agroalimentaire.
On voit bien par la que la stérilisation
est une notion relative qui dépent des germes que l'on veut
détruire et qui n'ont pas tous la même
thermoresistance.
Quoiqu'il en soit il est vrai de dire que le
terme de stérilisateur a couteau est un peu abusif (mais vous
connaissez les vendeurs faut toujours qu'ils exagerent) puisque :
1.
l'effet stérilisateur ne concerne que les principales
enterobactéries genantes
2. l'eau n'est que tres rarement à
82°C dans ces installations
Bref pas de quoi polemiquer
mais un beau sujet de reflexion tout de même sur l'efficacité
de ces instruments ...
TR6 - Nicolas CHIARELLI vendredi 25 juin 2004 17:55
le notion de stérilisation n'est-elle pas associée à
la destruction des toutes les espèces microbiennes et des
toxines ?
En fait j'ai eu la question suivante : "un
stérilisateur à couteau dont l'eau est à 82°C
stérilise t-il ?" il n'y a pas si longtemps en formation
lorsque j'expliquais l'influence des températures sur la
destruction des différentes formes de vie des microbes en y
associant la notion de stérilisation .
La réponse
à formuler est à mon avis que l'eau seule à 82°C
n'assure pas la destruction de toutes les formes microbiennes. Elle
peut surement suffire pour éliminer les germes les plus
"critiques" mais on ne peut pas parler dans ces cas là
de stérilisation.
Guillaume Bonfils vendredi 25 juin 2004 20:06
....Pour compléter...
Meilleurs résultats
obtenus avec une eau à 60°C + ac acétique 5% 30s de
trempage, Etude ADIV - Viandes et Produits Carnés Vol 15(4)
Juillet-Août 1994.
Christel Daloz vendredi 25 juin 2004 18:45
je ne vais pas apporter un avis scientifique, mais vu le nombre d'établissements qui ne possèdent pas de stérilisateurs ou qui ne s'en servent pas, je pense que l'eau à 82°c, même si cela ne stérilise pas, cela est toujours mieux que rien du tout (ce qui veut dire le même couteau pendant plusieurs heures).
jean-pierre henri moreau samedi 26 juin 2004 12:43
A l'attention des listiers communs à l'hygiène et à
la "vache folle"....
Il est évident que l'on
ne peut pas établir un protocole si on n'a pas défini
d'abord la cible identifiée ou présumée.
Je
vous rappelle le fameux "cluster de Queniborough" qui a
fait suspecter au RU des "bouchers à l'ancienne",
vraisemblablement associés à des équarrisseurs
...et plus précisément leurs couteaux, comme étant
à l'origine de cinq cas groupés de "variant-CJ".
(on a appelé "variant de Creutzfeldt-Jakob"
l'affection humaine associée à des prions reconnus
identiques à ceux de l'ESB).
Il est vrai qu'il est plus
ardu de neutraliser des prions que de grosses bactéries, même
si elles sont (relativement) thermorésistantes, comme le
Clostridium. A ma connaissance, les bouchers ne trempent pas
régulèrement leurs couteaux dans des boîtes de
conserve avariées...
De toutes manières il est
difficile de désinfecter avec succès du matériel
non nettoyé préalablement, quelle que soit.la technique
employée.
Gilles TIXIER Amplitude lundi 28 juin 2004 23:15
Le ³stérilisateur² de couteaux n¹a pas pour
objectif de remplacer le nettoyage et désinfection des
couteaux en fin de poste.
Dans la pratique des abattoirs, le
³stérilisateur² de couteaux est prévu pour
être utilisé en cours de travail, à la place la
³boîte² à couteaux (en
bois je crois) fixée
à la ceinture et hautement contaminante.
Vous dites :
³les bouchers ne trempent pas régulièrement leurs
couteaux dans des boîtes de conserve avariées... ³
. Si, ou on n¹en est pas loin ! mais ce que j¹ai vu n¹est
peut-être pas représentatif.
Mais au dire des
utilisateurs, l¹eau à 80°C rendrait le fil du couteau
fragile lors des très fréquentes opérations
d¹affutage.
Alexia mardi 29 juin 2004 05:43
Je travaille depuis 9 ans en abattoir et je peux vous dire que les
boites à couteaux en bois n'existe plus depuis très
longtemps (jamais vu). Lorsque je suis arrivée nous avons
enlever les "coutelières en plastique" et
actuellement ils possèdent des coutelières en inox
(adapté au nettoyage et à la désinfection).
Je
suis là pour veiller à ce que les opérateurs
mettent leurs couteaux dans les stérilisateurs de façon
systèmatique ou toutes les 2 à 3 carcasses.
Par
contre, il est faux de dire que l'eau à + de 80°C abîme
le fil des couteaux c'est surtout une solution pour les opérateurs
de justifier
pourquoi ils ne le font pas. Les fusils semblent
devenir plus fragile si on les place dans les stérilisateurs.
De
plus, je tiens à vous rappeler que nous travaillons avec les
autorités sanitaires durant l'activité de production
qui veillent à ce que ces mesures soient appliqués.
Constant Depièreux mardi 29 juin 2004 06:25
Il est heureux que mon chirurgien ne stérilise pas son
scalpel à l'aide des techniques présentées dans
ce fil de discussion.
Si les risques de transmission de
prions, de virus ou de bactéries pathogènes sont
similaires, des techniques identiques ne devraient-elles pas
être
envisagées? Et après tout pourquoi se focaliser sur ces
malheureux couteaux si l'on n'applique pas les mêmes principes
de nettoyage/décontamination sur les autres outils de découpe
(scies par exemples) ?
Il me semble y avoir ici un
risque certain d'interférence entre efficacité pratique
de la décontamination, réalité économique
et bonne conscience.
Je me suis levé du mauvais
pied ...
Alexia mardi 29 juin 2004 08:00
Simple remarque lorsque les fraudes sont en visite dans les abattoirs elles nous disent : "on aime venir en abattoir car c'est aussi propre que dans un hôpital". Alexia
Jean-Marc HANNA mardi 29 juin 2004 09:17
La remarque n'est pas vraiment valorisante pour
l'abattoir.
L'hôpital représente le lieu où se
regroupe les souches les plus résistantes (acinetobacter,
staph. doré résistant à la methiciline...)
et
les dernières études ont montré que cette
contamination gagnait du terrain en proportion (cf. Journal of
hospital infection (2004)57, 31-37).
Erick Tramaille mardi 29 juin 2004 09:28
Bon, d'un autre côté, je n'ai jamais entendu dire
qu'un chirurgien faisait cuire une vésicule ou autre "truc"
du même genre, alors
peut-être que la comparaison
n'est pas des plus adaptées... ;)
H.P.
mardi 29 juin 2004 12:58
On ose espérer que, en visite dans un hôpital, les mêmes ne disent pas : "C'est aussi propre que dans un abattoir !"
Hubert Brugère mardi 29 juin 2004 15:12
Je trouve très intéressants ces échanges sur
les couteaux.
Il faut cependant tout d'abord préciser
qu'en abattoir les opérations de préparation des
carcasses sont réalisées sous le contrôle des
agents du service vétérinaire d'inspection. Ces
derniers ont pour mission de vérifier le bon respect des
prescriptions réglementaires (Arrêté du 17
mars
1992 modifié) qui pour ce secteur d'activité sont très
précises.
Les "stérilisateurs" à
couteaux sont nécessaires pour permettre essentiellement un
bon nettoyage de la lame entre deux opérations.
C'est avant
tout l'action mécanique de l'eau chaude en mouvement qui
permet d'éliminer les souillures résiduelles après,
le plus souvent,
dans un premier temps, un passage sous l'eau
froide. Les opérateurs, à certains postes de travail,
sont en effet amenés à inciser dans un
premier temps
une partie souillée comme la peau, puis, dans un deuxième
temps, avec un autre outil, les tissus sous-jacents qui eux sont
et
doivent rester "propres".
La température de
l'eau dans le "stérilisateur" doit être
suffisamment élevée pour détruire les bactéries
non sporulées mises en suspension
dans le bac, et assurer
ainsi la qualité bactériologique de l'eau utilisée
pendant la période de travail. De plus cette température
et
l'oxygénation de l'eau en mouvement inhibent la
germination de spores de Clostridium potentiellement présentes.
Les
mêmes dispositifs sont utilisés pour nettoyer les lames
des différentes scies ou sécateurs sur la chaîne
d'abattage, avec en général
une pulvérisation
d'eau chaude qui permet la bonne élimination mécanique
des souillures.
Bien entendu, en plus de ces opérations,
nettoyage et désinfection des différents outils se font
après chaque période de travail.
Il est
difficile de comparer les opérations de préparation des
carcasses à l'abattoir avec l'utilisation de couteaux par les
bouchers car ce
n'est pas du tout le même contexte.
En
effet, les pièces de viande que le boucher va découper
à la demande et à la vue des consommateurs ne
présentent pas de parties "souillées" et sont
de bonne qualité bactériologique. Les carcasses ont été
reconnues salubres et ont été estampillées par
le service d'inspection vétérinaire ; le respect des
mesures d'hygiène et de la chaîne du froid limitent non
seulement la contamination secondaire superficielle des viandes, mais
surtout la multiplication bactérienne pendant leur
conservation avant consommation.
Nous sommes aussi très
loin de la chirurgie.
En effet, le travail dans un bloc
chirurgical se doit de respecter des conditions d'asepsie
rigoureuses. Une intervention sur un malade peut
fréquemment
être à l'origine de la contamination des instruments par
des micro-organismes potentiellement pathogènes. Si dans un
deuxième temps, ces micro-organismes sont inoculés à
un autre malade via les instruments mal stérilisés, ils
seront immédiatement dans de très bonnes conditions de
survie et de multiplication, d'où des problèmes
majeurs.
Ce n'est pas du tout la même chose quand un couteau
est utilisé pour découper des pièces de viande
sûres qui, elles, sont conservées au froid et le plus
souvent sont cuites avant d'être consommées.
Constant Depièreux mardi 29 juin 2004 19:04
Et vous ne mangez pas non plus de steak tartare?
En
outre et pour rappel, si mon information est correcte, le prion
résiste aussi à la chaleur. (cfr " Le prion
anormal est un agent pathogène non conventionnel et
nouvellement découvert qui se distingue des bactéries
et virus connus jusqu'alors par sa résistance extrême à
la chaleur et aux produits chimiques. Une température de 120
°C ne désactive les prions qu'insuffisamment, peu de
désinfectants sont efficaces et même après
exposition à une chaleur sèche de 600 °C on
constate la persistance de composants qui pourraient déclencher
la maladie. Les prions anormaux sont très difficiles à
dégrader par voie biologique et persistent durant des années
dans la terre. La seule méthode de désinfection
reconnue comme réellement efficace est le trempage pendant au
moins une heure dans l'eau de javel fortement concentrée. "
source :
http://www.directanalyse.com/esb.htm).
Plus
sérieusement et malgré un ton que j'ai voulu
provocateur :
1. une bactérie identique trouvée
chez l'homme ou chez l'animal présentera une cinétique
de destruction égale : il n'y a pas de bonne Salmonelle chez
l'animal et de mauvaise Salmonelle en hopital, même si la
probabilité d'antibiorésistance est plus élevée
dans le second cas;
2. un outil de découpe
utilisé sur plusieurs bêtes contaminera potentiellement
toutes celles-ci. Un système de traçabilité lié
à la bête en
retrouvera probablement tous les
morceaux, mais pas les autres morceaux contaminés par les
outils communs;
3. toutes les viandes ne sont pas
consommées suffisamment cuites (tranches trop fines très
vite cuites mais pas suffisamment décontaminées,
viande consommée saignante ou crue, viande préparée
dans des environnements conservateurs, ...)
Le propos
n'était pas de remettre en question des pratiques éprouvées
et qui ont généralement fait leur preuve, mais de
simplement faire référence aux quelques 150 victimes du
KJ déjà diagnostiquées en Grande-Bretagne, ....
De nouvelles contraintes émergent et nous forcent à
remettre certaines pratiques en question, à tous les niveaux
de la chaîne alimentaire et dans l'ensemble de nos pratiques
journalières. Elles ont un coût économique mais
sommes-nous prêts à le supporter?
Banon Emmanuel mardi 29 juin 2004 17:14
Enfin une explication claire et précise qui permet d'éviter les amalgames entre abattoirs et ateliers de découpe! Arrêtons de psychoser sur tout et n'importe quoi, les traitements de cuissons nous permettent d'éviter le plus gros des germes 'chirurgicaux'. Juste un complément, la 'seule' précaution exigée pour les ateliers de découpe réside dans la distinction des couteaux pour les matériaux à risques spécifiques (MRS, colonne à désosser), et les couteaux pour la découpe du reste des morceaux (assorti bien entendu d'une contrainte de découpe dans l'espace sinon dans le temps de ces 2 types de morceaux).
patrick Gaboriaud jeudi 1 juillet 2004 04:56
Je cherche des renseignements sur la methode (temps minimum d'exposition etc.....) d'utilisation des armoires UV pour les couteaux.Car nous suivons les conseils du fabriquants et cela n'est pas satisfaisant.
Jean-Marc HANNA samedi 1 mai 2004 09:39
Le UV sont utilisés dans les postes de sécurité
microbiologiques mais sont de plus en plus déconseillés
du fait de leur inefficacité.
De nombreuses études
ont démontré l'absence d'effet de ces équipements
sur les souches présentes sur les surfaces exposées.
Ces
études ont montré également une distance limite
d'efficacité des UV extrèmement se situant aux environs
de 10 cm de la lampe (selon puissance de la lampe).
Les seules
applications pour lesquelles ces rayonnement sont conseillés
sont celles où des brins d'ADN ou d'ADN sont manipulés
type PCR (polymerase chain reaction).
Les contraintes sont alors
identiques et la distance entre les surfaces exposées et la
source UV doit être la plus petite possible.
Il n'est
pas anormal que vous n'ayez pas de bons résultats compte tenu
des éléments précédents.
L'extension
du temps d'exposition de vos couteaux, n'apportera pas de flagrantes
améliorations de résultats.
Les armoires filtrantes
(filtres HEPA) auront un bien meilleur effet.
Jean Denis TOTTI jeudi 1 juillet 2004 09:55
Auriez vous des références quant aux études ?
Jean-Marc HANNA jeudi 1 juillet 2004
L'etude à consulter est une correspondance publiée
entre RA PADUA, haematology Department, University of Wales, Cardiff,
UK et GW Hopper Research Laboratories HSW1501. University of
California San Francisco, publié en Juillet 1999 (cela
remonte déjà à 5 années)
relative à
une campagne d'essai réalisée à l'Institut
d'Hématologie de l'hôpital St Louis -Paris.
Cette
publication est parue dans nature November 1999, Volume 13, Number
11, Pages 1898-1899
Cette étude montre que pour
inactiver de l'ADN, 90 minutes sont requis à une distance de
10 cm de la lampe.
Cette étude parle de brins d'ADN
directement exposés. Dans le cadre de microorganismes, il sera
nécessaire de maintenir une
distance très rapprochée
entre les surfaces traitées et la source UV afin d'obtenir des
résultats. De plus l'étude démontre que sans
air
filtré, les UV ne supprimaient pas la contamination de la PCR.
Dr LC Alaoui jeudi 1 juillet 2004 12:44
pour revenir sur cette question, je n'ai pas trouvé de
normes microbiologiques concernant l'analyse du liquide contenu dans
l'appareil qui "stérilise" les couteaux.
Ayant
analysé ce liquide où on avait préalablement
additionné un désinfectant, voici les résultats:
Flore
totale : 68 UFC/ml
Coliformes T : 0
Coliformes fécaux :
0
Je pense que ces résultats sont satisfaisant
mais j'aimerai bien avoir un référentiel plus
précis.
Est-ce que vous pouvez m'indiquer ces normes
microbiologiques ou bien, où pourrai-je me les procurer?
O. Cerf vendredi 2 juillet 2004 14:11
Il n'y a pas de protocole officiel pour l'établissement de la durée de vie des produits. La norme V01-003 (février 2004) donne les lignes directrices pour élaborer un protocole de test, et laisse à l'initiative de l'expérimentateur le choix de la ou des températures auxquelles le test de vieillissement devrait être fait, compte tenu des conditions de transport, de conservation, de distribution raisonnablement prévisibles. Plusieurs interprofessions ont établis des protocoles recommandés, adaptés à leurs produits. Quelle est la situation interprofessionnelle des fabricants de poisson fumé ?
MARDI 07 JUIN 2005
CUISINE COLLECTIVE 06/06/05
Réponses du Professeur Jacques ROZIER. Au
sommaire:
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=74
Trancheurs. Quelles sont les normes en vigueur pour le nettoyage des trancheurs à jambon? Les laver à grande eau peut engendrer des pannes du matériel.
julien_lecocq Thu, 08 Dec 2005 13:59:44 -0000
Après
des recherches dans les archives du forum, je voudrais savoir, si
parmi vous, certains auraient fait valider leur process de nettoyage
de stérilisation de leurs couteaux (en substitution à
l'utilisation d'un bain stérilisateur).
Si oui,
pourriez vous décrire votre process ?
La DSV/AFSSA vous
a demandé quels documents ??
Benjamin Thu, 8 Dec 2005 16:26:45 +0100
Lors
d’un précédent stage en abattoir, j’ai
procédé à un essai pour remplacer le «
stérilisateur à couteaux » à bains par un
système à aspersion d’eau chaudes par des
buses.
L’inspecteur vétérinaire nous a demandé
de nous référer à la note de service de la DSV :
DGAL/SDSSA/N2003-8066 du 14 avril 2003.
Il a fallu réaliser
des essais avec des lames de surface pour vérifier que les
résultats correspondaient à ceux demandés par la
DSV via cette note.
Cette note de service est consultable sur
l’adresse
suivante
http://ctsccv.vet-alfort.fr/ftp/parareglem/ns-dgal-2003-8066.pdf
Je suis à votre disposition si vous voulez plus d’informations.
Elodie GOURGUES Mon, 15 May 2006 15:58:01 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Sabine
Hottois"
<sabine.hottois@t...> a écrit
>
>
Bonjour,
> >
> >La société de découpe
de viande pour laquelle je travaille a installé à
>
>chaque poste de découpe un stérilisateur. Ces
stérilisateurs ne
sont pas
> >munis d'eau
courante. je dois trouver un désinfectant à froid.
Hors
je sais
> >que tout désinfectant doit être
rincé. Avez-vous été confronté à
ce
> problème
> >et quelle solution avez-vous
trouvé?
> >merci d'avance.
Il existe maintenant des désinfectants qui ne se
rincent plus.
Je ne connais pas les références mais
il me semblent qu'ils sont sous forme de lingettes ou de
vaporisateurs. Faites tout de même une étude de coûts
en fonction de la fréquence d'utilisation du désinfectant
car les lingettes c'est très pratique mais un peu cher.
Je
sais que le groupe "prop" (dont les noms des sociétés
diffèrent en fonction de votre région) vend ces types
de désinfectants.
Valérie Bridoux Mon, 29 May 2006 11:12:14 +0200
Je vous transfère une question/réponse
qui avait circulé à ce sujet dans Vigie Viande le
5/03/2004 (vous avez accès aux archives complètes sur
www.vigie-viande.info
et vous pouvez utiliser le moteur de recherche du site avec le mot
"couteaux") :
"Synthèse des réponses
«Méthode alternative de nettoyage des couteaux»
Cette question nous avait été transmise par un
abonné le 4 mars :
Bonjour à tous,
Nous
avons dernièrement eu une visite des vétérinaires
pour notre agrément sanitaire et la responsable a trouvé
notre armoire à UV pour désinfection de nos couteaux de
découpe trop vétuste Elle nous propose donc d'installer
un stérilisateur à eau à 82°C Cependant
notre salle de découpe étant complètement
fermée, il nous faudrait installer un système
d'évacuation pour éviter le phénomène de
vapeur Aussi je préférerai valider un système
chimique de nettoyage J'aimerai donc avoir des renseignements sur les
différentes méthodes alternatives validées
de désinfection des couteaux que vous utilisez dans votre
entreprise, abattoir ou atelier de découpe Toutes les réponses
sont les bienvenues et je les attends avec impatience..
Mélanie
MESSIAEN
Responsable Qualité Charcuterie des Flandres
Voici une synthèse des réponses reçues :
--------------------------------------------------------------
Concernant le nettoyage des couteaux il est impératif de
procéder d'abord au nettoyage des outils par un lavage à
haute température avec un produit homologué (lave
vaisselle.) ensuite la solution de stockage dans une armoire de
stérilisation semble être la meilleure méthode
pour éviter toute contamination...le système de bain
par eau à 82 ° reste en effet, discutable, par son coté
"bouillon de culture"..
Gérard Flaux -
Système U
--------------------------------------------------------------
Bonjour, à propos de protocole alternatif pour la
désinfection des couteaux il faut suivre la note de service
DGAL/SDSSA/N2003-8066 du 14 avril 2003
Voir le lien :
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20038066.pdf
Christophe Soumet - AFSSA Fougères
--------------------------------------------------------------
Suite à votre question sur les protocole alternatifs de
nettoyage et désinfection des couteaux, le CTSCCV a mis à
disposition sur son site web:
- un petit document de synthèse
http://ctsccv.vet-alfort.fr/ftp/parareglem/desinfection_couteaux.pdf
- la note de service de la DGAL qui définit le protocole de
validation des méthodes alternatives de nettoyage et
désinfection :
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20038066.pdf
Etienne Pierron
--------------------------------------------------------------
Une idée ... installer le système de stérilisation
dans un autre local et utiliser plusieurs jeux de couteaux (3 ou 4
par journée de travail). Au lieu d'installer un extracteur de
vapeur, le changement d'armoire à UV serait peut être
moins cher
JM Puech Sicarev
--------------------------------------------------------------
Réponse du CTCPA d'Auch :
Dans un premier temps il
faut bien comprendre que l'armoire à couteaux avec UV et le
stérilisateur à couteau à eau chaude n'ont pas
la même fonction Le stérilisateur à eau chaude à
une action directe pendant la production et il doit être à
porté de main de l'opérateur, alors que le
"stérilisateur à UV" est une armoire de
rangement De plus il faut éviter de laisser les couteaux dans
le stérilisateur à eau chaude trop longtemps, car la
température de 82°C à tendance à "recuire"
le métal, et la qualité de coupe du couteau sera
vite
remise en question
La technique de désinfection à
mettre en place sera donc fonction de l'objectif, càd,
désinfection en cour de travail, ou désinfection en fin
de travail et stockage des couteaux
Réponse de
l'abonnée :
Je pense plutôt à une
désinfection des couteaux après la production ainsi
qu'un stockage (après désinfection) qui permettrai de
ne pas recontaminer le matériel
On m'a parlé
d'un nettoyage et d'un brossage des couteaux avec un dégraissant
désinfectant alcalin ou chloré puis d'une mise en bain
la nuit dans un désinfectant : le lendemain, l'utilisateur
devrait rincer et sécher son matériel avant utilisation
Qu'en pensez-vous et avez-vous eu connaissances d'autres méthodes
validées ?
Réponse du CTCPA :
La notion
de "méthodes validées" consiste à
démontrer aux services vétérinaires le bon
fonctionnement et l'efficacité d'un système de
nettoyage et désinfection Cependant les 2 méthodes
utilisées couramment sont les armoires à UV et le bain
de trempage dans une solution désinfectante (c'est cette 2e
méthode que nous appliquons sur notre atelier agréé
CEE).
--------------------------------------------------------------
D'autre part, l'ADIV Clermont Ferrand a travaillé sur
ce sujet, cf. les études « Comparaison des méthodes
de nettoyage d'un outil de coupe : le couteau » et «
Faisabilité économique » ADIV 1993
Pour
les contacter : www.adiv.fr
--------------------------------------------------------------
"
AINSI que le Vigie Viande n°273 du 18/02/2005
"Nettoyage et désinfection Un couteau qui garde
son pouvoir de coupe pour réduire les TMS (Troubles
Musculo-Squelettiques)
L'Institut National de Recherche et de
Sécurité (INRS) vient de publier une brochure sur les
opérations de nettoyage et de désinfection du couteau
en industries des viandes, et leurs influences sur le pouvoir de
coupe du couteau Vous pouvez vous procurer cette brochure auprès
de votre Caisse Régionale d'Assurance Maladie ou bien la
télécharger sur le site internet de l'INRS
Présentation de la brochure :
On connaît
l'importance du pouvoir de coupe du couteau pour réduire les
troubles musculo-squelettiques Quand le couteau coupe mal, le travail
est plus long, les coups de couteaux sont plus nombreux et moins
précis pour garder la cadence, le salarié a moins le
temps d'affiler, la qualité se coupe se dégrade Il
force, il s'énerve et se voit contraint d'adopter une
gestuelle dommageable pour sa santé
Or, dans la filière
viande, un constat s'impose, plus de 60% des couteaux utilisés
par les salariés coupent mal. Et pourtant le couteau est
l'outil de travail principal
Pour maintenir durablement le
pouvoir de coupe du couteau, on connaît aujourd'hui
l'importance de l'affûtage et de l'affilage et de la formation
à ces techniques
Mais l'affûtage et l'affilage ne
peuvent être correctement réalisés qu'à la
condition que les couteaux soient suffisamment nettoyés lors
de opérations de nettoyage et de désinfection Cette
brochure se propose de répondre à la question : comment
faire pour que les opérations de nettoyage et de désinfection
n'abîment pas le pouvoir de coupe du couteau ?
Objectif
et public :
L'objectif de ce document est d'aider les entreprises
à résoudre les difficultés rencontrées
lors de opérations de nettoyage et de désinfection du
petit matériel et à se poser les bonnes questions, au
bon moment, en prenant en compte la santé des salariés
Il s'adresse aux chefs d'entreprises des industries
agroalimentaires et à leur encadrement, aux acheteurs de
couteaux et de petit matériel, aux services qualité et
sécurité, aux responsables internes ou externes du
nettoyage et de la désinfection, et, de façon plus
large, aux membres de CHSCT (Comité d'hygiène, de
sécurité et des conditions de travail).
Références
:
« Nettoyage et désinfection Un couteau qui garde
son pouvoir de coupe pour réduire les TMS»
Edition
INRS ED 939 - 1ère édition décembre 2004 - 5000
ex. ISBN 2-7389-1262-1
Télécharger la brochure
en format PDF :
http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/ED+939/$File/ed939.pdf
Pour plus d'information :
INRS
pour la prévention
des accidents du travail et des maladies professionnelles
30 rue
Olivier-Noyer
75680 Paris cedex 14
Tél : 01 40 44 30
00
Fax : 01 40 44 30 99
Web : www.inrs.fr
D'autre part, d'autres brochures INRS concernant les couteaux
dans la filière viande sont disponibles :
« La
démarche du couteau qui coupe Pour mieux choisir ses couteaux
» INRS 2000
http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/ED+855/$File/ed855.pdf
« La démarche du couteau qui coupe Pour en savoir plus sur l'affûtage » INRS 2000
http://www.inrs.fr/htm/ed852.pdf
« La démarche du couteau qui coupe Pour en savoir plus sur l'affilage »
INRS 2000
http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/ED+853/$File/ed853.pdf
« La démarche du couteau qui coupe Un enjeu pour
l'entreprise » INRS 2000
http://www.inrs.fr/htm/ed852.pdf
http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/ED+853/$File/ed852.pdf
Enfin, des brochures INRS traitant des autres risques dans la
filière viande de boucherie :
« Evaluer les
risques professionnels en abattoir et atelier de découpe Aide
à la rédaction d'un document unique » INRS 2003
http://www.inrs.fr/htm/ed898.pdf
« Pour améliorer le transport et la livraison des
carcasses de viande » INRS 2002
« Aide-mémoire filière viande de boucherie
» INRS 2001
http://www.inrs.fr/htm/ed850.pdf
« Diminuer les TMS dans la filière viande, c'est
gagner en performance »
INRS 2001
http://www.inrs.fr/htm/ed878.pdf
« Responsables d'abattoir, pourquoi et comment évaluer
les risques biologiques ? » INRS 2000
« Les tabliers de protection en dix questions »
INRS 1999
http://www.inrs.fr/htm/ed837.pdf
« La filière porcine en Bretagne Formation et
prévention » INRS 1999
http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/NS+181/$File/ns181.pdf
L'INRS élabore et diffuse des documents intéressant
l'hygiène et la sécurité du travail :
publications (périodiques ou non), affiches, audiovisuels,
site internet… Les publications de l'INRS sont distribuées
par les CRAM Pour les obtenir, adressez-vous au service prévention
de la Caisse régionale ou de la Caisse générale
de votre circonscription, dont l'adresse est mentionnée en fin
de cette brochure
L'INRS est une association loi 1901 constituée
sous l'égide de la CNAMTS (Caisse Nationale d'Assurance
Maladie des Travailleurs Salariés) et soumise au contrôle
financier de l'Etat."
Cordialement,
Valérie
Bridoux
Rédactrice / Modératrice
www.vigie-viande.info
Le réseau d'information scientifique et technique de la filière viande
Sabine Hottois Wed, 7 Jun 2006 13:07:11 +0200 (Paris,
Madrid)
pourrait-on envisager de nettoyer les
couteaux aux ultra son?
Pierre Falgayrac Wed, 7 Jun 2006 13:48:56 +0200
Oui,
on peut nettoyer les coûteaux dans des bac à ultra sons
Mais quel avantage pensez-vous en retirer ?
Et pourquoi les
seuls coûteaux ?
Sabine Hottois Thu, 8 Jun 2006 13:46:02 +0200 (Paris, Madrid)
une autolaveuse avait déjà été
utilisée auparavant, le problème est que le filtre
s'encrasse rapidement Je cherche donc une alternative pour éviter
que le personnel ne le fasse manuellement et ainsi éviter
qu'ils ne fassent la queue pour nettoyer leurs couteaux Le dernier
risque de ne pas le faire correctement Connaissez-vous un autre moyen
ou dans le cas des ultra-son, connaissez-vous un fournisseur ou
dois-je m'adresser à un fournisseur de laboratoire Quel
produit doit-on mettre dans ces bains et surtout en combien de temps
les couteaux seront-ils nettoyés Je pense que l'entretien d'un
bain ultra son est moins important que l'autolaveuse
Pierre Falgayrac Thu, 8 Jun 2006 14:25:16 +0200
Une
recherche sur le Web vous indiquera plusieurs sites susceptibles de
vous fournir informations et matériels
Mais si vous
souhaitez gagner du temps, je doute que les US soient LA solution..
D'abord, les saletés décrochées par les
microbulles du procédé vont s'accumuler au fond du bac,
qu'il faudra bien nettoyer aussi régulièrment que le
filtre d'un lave-vaisselle..
Ensuite, un bac, ou des bacs, à
US, susceptibles de contenir autant de coûteaux qu'un lave
vaisselle, c'est gros et plutôt cher..
Et pour finir,
le nettoyage proprement dit (c'est le cas de le dire) ne s'accomplit
pas en quelques secondes..
Cordialement
carop91 Lundi, 17 Juillet 2006, 3h06mn 58s
Responsable
qualité dans un atelier de découpe, je souhaite
améliorer le nettoyage des couteaux. En effet, actuellement
les couteaux sont nettoyés à l'eau par le personnel en
fin de découpe, rangés dans des porte-couteaux puis
entreposés dans une armoire à couteaux. Le personnel de
nettoyage réalise ensuite, lors du nettoyage de l'atelier,
l'application sur l'armoire à couteaux d'un produit moussant
puis, après rinçage, du produit désinfectant.
Cependant les contrôles de surface effectués sur les
couteaux ne sont pas toujours bons.
J'aurais aimé
savoir quelles méthodes de nettoyage des couteaux sont mises
en place dans d'autres ateliers, notamment celles ne nécéssitant
pas d'investissement lourd comme une machine à laver les
couteaux.
Merci d'avance pour vos retours d'expérience.
QUALITE Alexia Tue, 18 Jul 2006 05:38:36 +0000 (GMT)
Notre personnel nettoye leurs couteaux dès la
fin du travail, par un rinçage à l'eau, une action
mécanique avec solution désinfectante et reinçage
à nouveau, ensuite ils rangent leurs couteaux dans les portes
couteaux placés dans une armoire à UV (qui fonctionne
12h avant la reprise du travail). Le résultat est
satisfaisant, par contre je vous déconseille de faire tremper
vos couteaux dans des solutions vous allez avoir une usure anormale
de la lame et du manche.
Delphine FRANCESCHINIS Tue, 18 Jul 2006 09:41:23 +0200
Nous nous faisons tremper nos couteaux dans une
solution désinfectante et ce à chaque fois qu'ils ne
sont pas utilisés. Nous ne constatons pas d'usure anormale.
Bien entendu surtout pas d'acide péracétique comme
principe actif désinfectant, car là oxydation en
quelques heures.
Eric Kalinowski Tue, 18 Jul 2006 12:37:20 +0200
Dans
le Règlement 853-204 dans son annexe III, Chap III et $5 :"
les ateliers de découpe disposent d'installations pour la
désinfection des outils avec de l'eau chaude 82°C mini ou
d'un AUTRE système ayant un effet équivalent".
Les professionnels connaissent les contraintes (maintenance) de
la 1ère technique: quid du protocole de validation des autres
systèmes efficaces dans les 24 autres pays de la CEE (hors
prions)? Merci d'avance à M. Peiffer :-)
qualiseb Tue, 18 Jul 2006 12:57:06 -0000
Autant
je ne me pose pas de question sur l'utilités de nettoyage
désinfection sur une chaîne d'abattage ( enchaînement
opérations sale et propre ), et encore, avec 2
coûteaux...autant, en atelier de découpe je me demande
qu'elles sont les opérations salissantes justifiant une
désinfection pendant le travail des viandes ?
Rattin
Audrey Tue, 18 Jul 2006 16:06:05 +0200 (CEST)
Tout
simplement les contaminations croisées entre deux espèces...
qualiseb Tue, 18 Jul 2006 14:48:07 -0000
Et
si l'atelier de découpe est exclusivement dédié
à une espèce ?
qualiseb Tue, 18 Jul
2006 14:55:05 -0000
"il arrive que pendant le
travail de découpe du porc des abscès présents
dans les muscles soient percés" pas seuleument en porc et
pour ce cas précis, il faut de toute façon prevoir une
procédure spécial du type: nettoyage désinfection
( des alentours si besoin ), des tables de découpe, des
élèments de protection ( gant, tablier ) et changement
de tenue.
"le contact de la couenne de l'animal avec la
lame peut engendrer une contamination entre les pièces
travaillées", que prévoyez vous pour les tables de
découpe, les gants et tabliers ?
Et dans le cas d'un
atelier découpant du boeuf ?
loic rivoiras Wed, 19 Jul 2006 08:57:23 +0200
tout
à fait d'accord sur l'existence de procédure pour gérer
les abscès, en évitant le rinçage à
grande eau pour limiter le risque de projections.
pour ce qui
est des tables de découpe, dans l'atelier de découpe où
j'ai passé quelques mois (je ne suis plus dans ce "milieu"),
les tables de découpe en plastique posées sur des
socles en inox étaient retournées à la
mi-journée (nettoyées/désinfectée des
deux cotés, bien entendu, apres la production).
il me
semble que les gants étaient changés aux poses, les
tabliers étaient nettoyés/désinfectés
tous les soirs. les couteaux passaients en cycle court à la
machine aux pauses et en cyle complets en fin de journée après
le ré-affutage.
pour le boeuf, j'en ai aucune idée,
je laisse la parole aux autres !
Hubert BAZIN Wed, 19 Jul 2006 11:19:55 +0200
un
abcès dans un muscle : voilà un thème de débat
intéressant. J'aimerais en savoir plus sur le danger
(micro-organisme en cause, pathogénicité pour le
travailleur, pour le consommateur) et sur le risque (si c'en est un
?) :
* quelle fréquence pour les abcès en
atelier de découpe ?
* un abcès peut-il être
le signe que la bête était malade au moment de son
abattage ?
* quelle peut-être l'origine de l'abcès ?
* vous arrive-t-il de retrouver autre chose dans l'abcès
(du genre un morceau d'aiguille) ?
* quelle action
engagez-vous auprès de vos fournisseurs (abattoir, éleveur)
?
Merci des commentaires des colistiers intervenant en
ateliers de découpe, en abattoir, dans les DSV, chez les
bouchers...
QUALITE Alexia Thu, 27 Jul 2006 04:53:16 +0000 (GMT)
Je
vais tenter de vous renseigner pour la partie abattoir tout d'abord
les abcès sont généralement en surface ou
superficiel. Il y a forcement une contamination sinon il n'y aurait
pas d'abcès (identique aux abcès humains). Sur le porc,
envion 1,5 % des abattages ont des abcès (de diamètre
3cm environ). Sur le bovin, c'est plutôt rare < 0.5% des
abattages.
L'origine vient:
- des conditions de stockage des
animaux vivants (sols hulides, rugueux...) cela fait une ampoule qui
s'infecte,
-du mélanges de lots d'animaux vivants les
porcs se mordent entre eux, une plaie et cela s'infecte,
- des
vaccinations,
- des tatouages permettant identifications des
porcs...
Et en effet il arrive de retrouver un morceau d'aiguille
ce qui est très rare, le plus fréquent les porcs où
l'aiguille a été cassée sont identifiés
mais il n'y a pas d'abcès.
Les actions engagées
sont les suivis des élevages par les inter-profesion
compétentes, les vétérinaires...
Il faut
s'avoir que les abcès lorsqu'ils sont identifiables à
l'abattoir se parent très bien avec un très faible
risque de contamination, il suffit de faire un parage large afin
d'éviter de le percer. Si on le eprce on réalise un
parage de l'ensemble de la zone, bien évidamment avec du
matériel stérilisé.
En espèrant vous
avoir un peu aidé
Amicalement
Alexia RQSE
QUALITE
Alexia Fri, 28 Jul 2006 04:23:37 +0000 (GMT)
biensuûr
le parage est réalisé par les services vétérinaires
et font l'objet d'une saisie sanitaire. Je ne connais pas leur
système de codage, et cela m'étonnerait qu'ils existent
des données chiffrées concernant ces quelques grammes
otés.
Par contre aucun animal n'est déclaré
avec abcès ils sont donc traités de la même
manière et en même temps que les autres. Nos agents sont
formés pour faire un tri des animaux dits à problèmes
et de fait ils arrivent que les animaux ayant des problèmes
visibles soient écartés.
JEUDI 22 MARS 2007
- Note de service
DGAL/SDSSA/N2007-8069 du 19/03/2007 : Méthode alternative de
désinfection des couteaux - réponse de
l'AFSSA.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20078069z.pdf
jehannojulie Jeudi 4. Octobre 2007 16:18
Bonjour, une question m'a été posée par un client: les lampes des armoires uv (pour la désinfections des ustensils ont elles une durée de vie? si oui laquelle.
merci de vos réponses
Cabinet HBL MG France Jeudi 4. Octobre 2007 16:41
A voir avec le fabricant,celles que je connais ont une durée de 8000 heures
SEL Béatrice Jeudi 4. Octobre 2007 16:45
Effectivement les lampes UV ont une durée de vie maximale de 1 an en fonction des modèles.
Georges Opdebeeck Jeudi 4. Octobre 2007 17:42
8000 heures = 333 jours, nous ne sommes pas loin d'un an.
Mais ces lampes sont-elles réellement efficaces ou s'agit-il d'un gadget inutilement couteux ?
A ma connaissance, il n'y a pas eu d'étude faites à ce sujet
Béatrice SEL – MOREAU Jeudi 4. Octobre 2007 17:48
Effectivement, il n'y a aucune étude prouvant l'efficacité, mais lors des nettoyages du système, on voit une grande quantité d'insecte volants, de plus si vous prenez la version avec la plaque en glue à l'arrière vous verrez encore mieux les résultats c'est impressionnant !!
qualiseb Jeudi 4. Octobre 2007 19:14
Je pense que l'on parle d'armoire pour ranger les couteaux. En ce qui concerne leur pouvoir désinfectant...je pense par contre que c'est un bon moyen de protéger les outils contre les re-contaminations.
Bernard Pichetto Jeudi 4. Octobre 2007 22:43
Petite sélection pour commencer :
- Une référence :
http://www.afs.asso.fr/index.html
Une thèse :
THESE POUR LE DIPLOME D'ETAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE : LA STERILISATION HOSPITALIERE CERTIFIEE PAR UN ORGANISME NOTIFIE
http://membres.lycos.fr/mpd/thesempdubaele.pdf
http://w3.rennes.inra.fr/vigie-viande/question_bris_armoires_UV.php
- Intéressant document sur l'incidence entre affutage des couteaux et risques professionnels :
MERCREDI 09 AVRIL 2008
ETATS UNIS
CONVERTING
MAGAZINE 08/04/08 FDA okays UV tech for direct food contact
in
packaging
http://www.convertingmagazine.com/article/CA6547685.html
VENDREDI 31 OCTOBRE 2008
CUISINE COLLECTIVE NOV 2008 Le
forum de
l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=162
Stérilisateur
à couteaux.
JEUDI 01 JANVIER
2009
CONFEDERATION SUISSE - Technologie /
Procédés
http://www.alp.admin.ch/themen/00602/00603/00676/index.html?lang=fr
Le
cutter (blitz) / la machine à hacher (wolf)
DIMANCHE 02 MAI 2010
Journal of Food Engineering, In
Press, Accepted Manuscript, Available online 30 April 2010
Pulsed UV light as an intervention strategy against Listeria
monocytogenes and Escherichia coli O157:H7 on the surface of a meat
slicing
knife
http://www.sciencedirect.com/science/science?_ob=GatewayURL&_method=citationSearch&_urlVersion=4&_origin=SDSRCHALERTHTML&_version=1&_uoikey=B6T8J-4YYXJFR-7&md5=e8efb9eea2575e220ab9223e470816c2&graphAbs=y
a
Laboratory of Food Microbiology and Food Preservation, Department of
Food Safety and Food Quality, Ghent University, Coupure Links 653,
9000 Gent, Belgium
b Food Safety and Quality Management
Department, Institute for Food Technology and Biochemistry, Faculty
of Agriculture, University of Belgrade, Nemanjina 6, 11080 Belgrade,
Republic of Serbia
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