ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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LIENS FONDAMENTAUX
Les principales références concernant le contact
alimentaire sont accessibles via PEARLTREES.
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
ARCHIVES 1999-2004 – A PARTIR DE 2005 (voir ci-dessous)
Christina Wed, 18 May 2005 05:39:56 -0000
--- Dans
hygiene@yahoogroupes.fr, Odile Dumand <odile.dumand@t...> a
écrit
> Bonjour,
> J'aimerais connaître
la durée de validité d'un certificat d'alimentarité
et des tests de migration que fournissent les fabricants d'emballages
en contact avec les aliments.
Bonjour
Odile,
Je ne sais pas s'il existe des textes là-dessus,
mais je serai tentée de dire : tant que le fabricant ne change
pas de composants pour ses emballages à moins de nouveaux
éléments au niveau de la recherche qui prouve qu'un
composant utilisé est nocif. Donc il faut quand même
vérifier de temps en temps la réglementation sur les
composés agréés
pour le contact
alimentaire.
Nicolas
L'Humeau Wed, 18 May 2005 08:44:43 +0200
Je
rajouterais qu'avec la traçabilité qu'il faudra mettre
en place sur les emballages d'ici fin 2006, ce problème sera
résolu.
Christina
Wed, 18 May 2005 06:51:17 -0000
Pouvez-vous,
SVP, nous donner la référence du texte concernant la
traçabilité sur les emballages pour 2006 ?
Nicolas
L'Humeau Wed, 18 May 2005 09:07:58 +0200
C'est
le règlement 1935/2004 concernant les objets et matériaux
entrant en contact avec les denrées alimentaires, plus
précisément l'article 17 pour la traçabilité
et l'article 28 pour l'entrée en vigueur.
Benoit.Catteau
Wed, 18 May 2005 18:16:36 +0200
Logiquement,
un certificat de conformité reste valable tant que la formule
du matériau et la réglementation ne changent pas.
Pratiquement, la
répression des fraudes considère qu'il faut renouveller
tests et certificats tous les 5 ans.
C'est au conditionneur de
faire la démarche (veille documentaire).
Il n'y a pas de
texte à notre connaissance qui régisse ces
dispositions,
mais est-ce nécessaire puisque la
règlementation "matériaux au contact"
évolue
très régulièrement, sinon les normes de mesure
!
Malgré les espoirs formulés dans une réponse
précédente se référant au texte
1935/2004, je crains qu'il ne change pas grand-chose à
l'appétit papivore de certains qui voudraient un certificat
pour chaque livraison...
Ce texte concerne les industries de
l'emballage, les IAA tracent déjà leurs opérations
de conditionnement comme l'ensemble des opérations de
production selon le règlement 178/2002.
Cependant, comme je
l'ai déjà exprimé à diverses reprises,
tous les producteurs d'emballage sérieux ont un système
de management de la qualité, dans le cadre duquel ils ont mis
en place une traçabilité que chacun d'eux peut
expliquer.
Nous avons nous-mêmes une traçabilité
bien rodée, validée par 15 ans de certification AFAQ et
nos clients savent quelle information ils doivent enregistrer (par
lecture code-barre EAN128 s'ils sont équipés) pour lier
nos systèmes.
En espèrant t'avoir éclairée,
Godon
Odile Thu, 9 Jun 2005 12:22:02 +0200
Au
secour, j'ai besoin d'aide:
Je travaille en cuisine collective
(secteur hospitalier) et nous venons de recevoir un nouveau produit
détergent désinfectant pour nettoyer les sols et les
surfaces.
D'habitude ce type de produit possède la norme EN
NF 1040 (activité bactéricide)
Mais notre nouveau
produit possède que la norme EN NF 1276.
j'ai recherché
la différence entre ces deux normes sur internet mais j'ai du
mal à comprendre le résultat de mes recherches:
Voiçi
les explications de ces normes:
Norme Européenne NF EN 1040
concernant l'activité bactéricide vis à vis de
Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli, Staphylococcus aureus,
Enterococcus faecium, Mycobacterium smegmatis, Salmonella
typhimurium.
Norme Européenne NF EN 1276 concernant
l'activité bactéricide en présence de substances
interférentes
Dois-je conclure que la NF EN 1276 a une
activité bactéricide identique à la NF EN 1040
??
y'a t-il un bon samaritain sur cette liste qui pourrait
m'aider ?
Hubert
BAZIN Thu, 9 Jun 2005 12:55:21 +0200 (CEST)
votre
nouveau produit figure-t-il sur la Liste Positive des Désinfectants,
établie et publiée par la Société
Française d'Hygiène Hospitalière ? Si oui, allez
y les yeux fermés (ou presque : il faut au moins valider les
conditions d'application). Si non : on repasse à l'ancien
produit.
Le fonctionnement hospitalier est en effet un peu
différent du fonctionnement "industriel", avec tous
les guillemets nécessaires.
Gire
Erwan Thu, 9 Jun 2005 14:29:07 +0200
Je
vais essayer d'éclairer votre lanterne.
La norme EN
1040 est en fait la norme de base dans la directive BIOCIDE et elle
remplace les NF T 72-150 et 151 mais n'est pas vraiment une norme
d'application (elle ne prend d'ailleurs en compte que deux germes qui
sont Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus au lieu de 4 en
NF). Elle n'est qu'une norme de laboratoire afin de déterminer
une activité bactéricide de base.
En fait, la
norme d'application, qui elle se réalise dans les conditions
représentatives de l'usage et de ce fait qui est celle à
prendre en compte, est la EN 1276 qui remplace les NF T 72-170 et
171. Cette norme est un essai quantitatif de suspension pour
l’évaluation de l’activité bactéricide
des antiseptiques et désinfectants chimiques utilisés
dans le domaine
agroalimentaire, aussi bien en industrie qu’en
collectivité.
J’espère avoir été
clair et si vous souhaitez de plus amples renseignements, n’hésitez
pas à me contacter.
MC
Vuylsteker Fri, 10 Jun 2005 09:20:39 +0200
Les
substances interférantes sont censées exprimer un état
de "salissures" in vitro pour tester les différentes
activités bactéricides, virucides et fongicides. En
effet comme on fait les 2 actions en même temps ( nettoyage et
désinfection) une partie des molécules peut être
neutralisée par les matières organiques. C'est là
tout l'enjeu de ces tests.
m_dremiere Wed, 13 Jul 2005 14:30:04 -0000
J'ai un client qui nous demande l'attestation précisant que les cartons dans lesquelles nous emballons nos produits soient agréés au contact alimentaire. Notre fournisseur se refuse à faire une telle déclaration
en avançant l'argument que cela n'existe pas. Avez vous des infos sur ce sujet? Avez -vous une solution alternative que le suremballage de nos produits dans des poches (ce qui eviterait le contact avec le carton)?
Merci de vos réponses,
Nathalie MEUNIER Wed, 13 Jul 2005 16:42:24 +0200
j'ai fais la meme demande aupres de mes fournisseurs carton il m'ont réponds la même chose.
Mise à part une sorte de cartons chez un fournisseur dont son nom est KAPPA réf carton : Boited VV 59 * 39 *11 Carton blan + PE non corona intérieur ( réf usine 118g24501/101g24581)
k
j Mon, 18 Jul 2005 14:27:39 +0200
j'ai
effectué la meme demande auprès de mon fournisseur qui
m'a délivré sans problème une attestation
spécifiant que l'emballage était apte à contenir
tout produit alimentaire sec ou non gras et assurant l'innocuité
des compositions entrant dans la fabrixcation du carton (adjuvants).
si
votre fournisseur refuse de vous délivrer cette attestation,
c'est probablement parce qu'il ne s'agit pas de cartons agréés
au contact alimentaire.
Mais je vous confirme que de tels cartons
existent.
alice
varinard Thu, 04 Aug 2005 08:16:59 +0000
je
souhaiterais mettre en place dans la pâtisserie où je
travaille, un système de gommettes de couleur afin de
connaitre les jour de production des différents produits. pour
cela, je pensais coller ces gommettes sur les barquettes papiers dans
lesquelles se trouvent les pâtisseries, mais je ne sais pas si
je dois me tourner vers des produits dont la colle est
alimentaires
ou pas, etant donner que la colle n'est pas directement en contact
avec le produit, mais peut peut etre traverser la barquette papier
qui est relativment fine. je vous remercie d'avance
Laurent
KRYSIAK Thu, 4 Aug 2005 10:56:49 +0200
le
risque de migration des composés de la colle des gommettes
semble relativement faible à mon sens, mais il existe certes
!
Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus (sans
révéler de secret de fabrication bien sur) sur les
conditions d'entreposage des pâtisseries :
- volume de
stockage disponible p/r au volume utilisé chaque jour ?
-
temps de présence mini/maxi de ces pâtisseries ?
(je
pense à une autre solution)
m_dremiere
Thu, 04 Aug 2005 10:17:21 -0000
Nous
utilisons ce même système pour identifier le jour de
fabrication de nos pâtisseries. Nous utilisons des gommettes
classiques sans certificat d'alimentarité spécifique.
Evidement, dans l'absolue il faudrait l'avoir mais comme les fraudes
ne nous ont jamais posé de questions à ce sujet, disons
qu'on sort en touche.
Laurent
KRYSIAK Thu, 4 Aug 2005 12:24:46 +0200
Pour
rebondir sur les propos de Magali, n'oubliez pas la principale
philosophie de la legislation actuelle, à savoir l'obligation
de résultats. Dans ce cadre, je ne pense pas que botter en
touche soit la bonne solution !
François
Linossier Fri, 16 Sep 2005 09:07:49 +0200 (CEST)
Tout
à fait d'accord avec vous.
Les autocontrôles de
surfaces validerons ou non le protocole de netoyage mise en
place.
François
Arnaud
BOULANGER Fri, 16 Sep 2005 09:09:51 -0300
je
me permets de "re-transférer" ce message car j'ai
reçu un avis de non diffusion.
Arnaud
-----
Original Message -----
From: "arnaud1boulanger"
<arnaud1boulanger@wanadoo.fr>
To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>
Sent: Thursday, September 15, 2005
4:29 PM
Subject: Re: [hygiene] papier "alimentaire" dans
une cuisine collective
> Bonjour,
>
>
l'intérêt de l'HACCP est "l'obligation de résultat"
en lieu et place de "l'obligation de moyens".
> Il
est même possible de déroger à certaines règles
admises, comme la durée de conservation de PCEA fixée à
J+3, si on est en mesure de prouver que l'ensemble des conditions de
conservation (état des surfaces, propreté, T°C,
qualité des préparations) sont maîtrisées
et garantissent la salubrité des denrées.
>
>
S'agissant d'un produit industriel on peut supposer que la qualité
de ce papier est constante.
> Il vous faut également
maîtriser les conditions d'entreposage (protection contre la
poussière, l'humidité, les nuisibles)
> Dès
lors pour valider l'utilisation de ce papier dans l'esprit de
l'HACCP, vous pourriez simplement effectuer un prélèvement
de surface pour mesurer l'eventuelle contamination lié à
l'utilisation de ce papier.
>
> Arnaud BOULANGER
>
Ingénieur en Sécurité Alimentaire
> Guyane
GALLARDO
Laetitia Thu, 3 Nov 2005 15:49:33 +0100 (CET)
est
ce que quelqu'un peut me renseigner sur les certificats
d'alimentarité des emballages
par exemple,
-pour les
emballages en plastiques faut il demander la conformité au
reglement 1935/2004?
-pour les emballages céramiques à
la directiv 2004/12/CE ?
Je suis un peu perdu dans la
reglementation concernant les emballages
Ceci en vue de la certification IFS
Benoit.Catteau
Fri, 4 Nov 2005 17:26:12 +0100
Parlons
plutôt de certificat d'aptitude au contact alimentaire que de
certificat d'alimentarité ;-)
Vous est-il indispensable de
connaître en détail la législation applicable aux
emballages ?
Demandez simplement un certificat de conformité
aux textes en vigueur, en général les fournisseurs se
débrouillent très bien, même s'il vous sera plus
facile de juger de l'efficacité de leur veille en menant votre
propre suivi.
Le règlement 1935/2004 est un texte commun à
tous les matériaux, mais il s'appuie par exemple pour les
plastiques sur des textes plus anciens. Par contre, il intègre
des exigences seulement applicables à partir de 2006.
La
directive 2004/12/CE est un texte européen, qui continue de
s'appliquer en France selon le décret 98/638. Il ne traite pas
de l'aptitude au contact alimentaire mais des exigences essentielles
relatives aux déchets d'emballage, quel que soit leur matériau
(minimisation, métaux lourds et valorisation).
Donc les
deux textes concernent vos emballages plastiques comme céramiques.
La meilleure source d'information actuelle est le site du LNE
www.contactalimentaire.com
Benoît
CATTEAU
LINPAC Plastics Pontivy
Films plastiques pour
l'emballage alimentaire
Pour
illustrer un récent débat sur la liste, voici une note
extraite d'un des bulletins de veille réglementaire que j'ai
envoyé ce matin à ses abonnés :
=======
Arrêté
du 19 décembre 2006 modifiant l'arrêté du 9
novembre 1994 relatif aux matériaux et objets en caoutchouc au
contact des denrées, produits et boissons alimentaires
<http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=ECOC0600140A>
L'article
9-1 de l'arrêté modifié du 9 novembre 1994,
article qui définit les conditions de la reconnaissance de
conformité des monomères, substances de départ
et agents modificateurs, provenant d'autres Etats membres de l'Union
européenne, de la Turquie ou d'un Etat partie contractante à
l'Espace économique européen, est remplacé.
En
particulier les termes suivants (que nous reproduisons entre
guillements) qui figuraient dans la version précédente
ne sont plus repris :
[....] et qu'ils ont fait l'objet d'un avis
favorable de ce comité, de l'Autorité européenne
de sécurité des aliments, ou d'une instance
scientifique compétente dans l'un de ces pays, "officiellement
publié par l'un de ces pays ou l'une de ces instances
scientifiques, et accessible à tout opérateur
économique."
========
J'avoue n'avoir pu
interpréter cette apparente restriction : pour quelle raison
le fait qu'un avis scientifique soit officiellement publié, et
soit accessible, devait-il être supprimé des conditions
de reconnaissance de conformité ?
Un avis ?
Avec
mes meilleurs voeux pour la nouvelle année.
EMCA
Editions & Conseil
http://www.emca.fr
Gilles
TIXIER Jeudi, 31. Mai 2007 9:38
Juste
un rappel
quels sont les matériaux pour lesquels aucun
test d¹alimentarité (par le fournisseur d¹emballage)
ou de migration spécifique au produit emballé (test
complémentaire, fait par l¹utilisateur) n¹est
nécessaire ?
Le verre ?
Merci pour vos lumières
Benoit.Catteau
Mardi 5. Juin 2007 17:51
Je ne pense pas
qu'il existe un tel Eden règlementaire, surtout depuis le
texte 1935/2004.
Mais tout d'abord, votre propos traduit une
mauvaise interprétation de la migration :
- la migration
globale c'est comme une flore totale, on évalue l'ensemble
sans distinction. Le seuil est fixé à 60mg de
constituant du matériau transféré dans un kilog
d'aliment (test effectué sur des simulants : eau, acide,
alcool et gras)
- la migration spécifique, c'est un
constituant bien particulier du matériau, jugé plus
dangereux, qui doit être surveillé. Par exemple le plomb
dans les emballages en verre, pour balayer votre hypothèse
(détails sur
http://www.contactalimentaire.com/index.php?id=290).
C'est donc spécifique au matériau et non au produit
emballé.
Il y a une liste des matériaux soumis à
étude de la migration spécifique, notre ministère
en a fait un résumé digeste, par exemple pour les
plastiques :
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/04_dossiers/consommation/alimentaire/materiauxplastiques/plastiques1.htm
ou bien régalez
vous de la version intégrale en annexe de la directive
2002/72/CE :
http://europa.eu.int/eur-lex/pri/fr/oj/dat/2002/l_220/l_22020020815fr00180058.pdf
Mais vous n'avez cependant pas complètement tort, un fournisseur d'emballage plastique peut délivrer un certificat d'aptitude au contact alimentaire sans test d'aptitude spécifique, à partir uniquement des certificats remis par ses fournisseurs de matières premières, car les autorités permettent ceci :
"Le contrôle des limites de migration spécifique n'est pas obligatoire s'il peut être établi que le résultat de l´essai de migration globale implique que les limites de migration spécifique ne sont pas dépassées, ou si, dans l'hypothèse d'une migration complète de la substance résiduelle, la limite de migration spécifique ne peut être dépassée".
Donc le calcul
remplace l'analyse. Bientôt la simulation permettra les
prédictions, mais ça reste à mettre au point
(l'INRA, le LNE y travaillent).
J'ajouterais cependant un
pré-requis, lors de la transformation de ces matières
premières, que le fournisseur respecte bien les GMP, c'est à
dire qu'il respecte thermiquement les matériaux, avec un
matériel en état, etc.
C'est prévu par le
réglement 2023/2006. Cela vaut également pour les
opérations de conditionnement en IAA (formage parfois,
scellage souvent...).
Benoît CATTEAU
LINPAC
Plastics Pontivy
Films plastiques pour l'emballage alimentaire
Mardi
5. Juin 2007 17:58
Détail
:
Food
Guidance
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/foodguid/
Food Contact
Materials and Articles Legislation Guidance Notes
This is a
general introduction to legislation on food contact materials and
articles in Great Britain. It does not in any way supplement the law
in this area, nor constitute legal guidance.
Materials and
Articles in Contact with Food (England) Regulations 2005
This
guidance has been prepared to provide information about the
Regulations. It should not be taken as an interpretation of the law.
It is not a substitute for the Regulations nor should it be read in
isolation from them.
Plastic
Materials and Articles in Contact with Food (Amendment) (England)
Regulations 2005 Guidance Notes
The Agency has issued new guidance
aimed primarily at businesses in England that manufacture, sell or
use plastic materials and articles intended for use in contact with
food.
helenevanhauwaert
Mercredi, 27. Juin 2007 10:05
Quelqu'un
pourrait il me confirmer ou me corriger:
la directive 89/109 CE
reprend les différentes réglementations des pays
européen dont le décret nEUR° 92 631 du 8 juillet
1992 pour la france.
Nouvelle directive CE nEUR° 1935/2004
abroge la directive 89/109 CE.
OEURù se place le réglement
2002/72/CE????
Merci d'avance pour votre aide.
Bonjour,
Je
corrige : il s'agit d'un REGLEMENT 1935/2004. Il s'impose de droit
dans tous les pays membres sans attendre les décrets locaux.
Je confirme : il
efface effectivement tout ce qui est plus ancien en particulier la
directive-cadre n°89/109 en introduisant de nouvelles
dispositions visant :
- à prévoir les nouveaux
matériaux, ex. les emballages actifs et intelligents, le
recyclage
- à améliorer traçabilité
et étiquetage
- à clarifier le processus
d'autorisation des substances
- à mettre en place des
laboratoires de référence
- à inclure le
marquage prévu par la directive n°80/590/CEE (elle-même
abrogée) : logo verre et fourchette.
Ce réglement
concerne tous les matériaux.
La directive (et non
réglement) 2002/72/CE ne traite que les plastiques.
Je corrige
encore : une directive européenne ne "reprend" pas
les textes locaux, c'est l'inverse ! Le décret 92-631 a été
abrogé le 10 mai 2007 par le décret n°2007-266,
hormis les articles n°4 et 5.
Une fois encore, la bonne
adresse pour en savoir plus c'est
www.contactalimentaire.com
Benoît CATTEAU
LINPAC Plastics Pontivy
Films plastiques pour l'emballage
alimentaire
Une question à
laquelle je n¹ai pas su trouver réponse, ni dans les
archives ni dans le site contactalimentaire.com.
Merci aux
colistiers de me faire gagner du temps dans me recherches.
Dans
quels cas, un certificat d¹aptitude au contact alimentaire,
réalisé par un test de migration global par le
fournisseur d¹emballage, ne suffit-il pas et qu¹il faut
compléter par un test de migration spécifique avec le
produit à conditionner ?
Je crois qu'il y
a une petite confusion (ou alors je ne vous ai pas compris, ce qui
est également possible).
Le test de migration globale
est là pour vous permettre d'assurer que l'emballage dans sa
globalité est apte à entrer en contact avec un certain
type de denrées alimentaires et respecte la Limite de
Migration Globale. Ce test peut se faire selon 4 simulants, selon le
type de denrées : si vous savez de quel type de denrées
il s'agit, vous ne choisissez que le ou les simulants concernés,
si vous êtes dans le doute vous choisissez de réaliser
le test avec les 4 simulants (référez vous à la
Directive 85/572/CEE et à la Directive
82/711/CEE).
Il
peut cependant etre conseillé à la société
agroalimentaire utilisatrice de l'emballage de faire réaliser
un test de migration globale avec la denrée qui sera emballée
dedans, au lieu d'un simulant, surtout dans le cas où cet
emballage n'était pas destiné, à la base, à
emballer ce type de denrées où si le fournisseur de
l'emballage n'a pas réalisé le test de migration
globale avec le bon simulant (la transparence des clients concernant
leur utilisation des emballages n'est pas toujours au rendez-vous).
Normallement le certificat d'aptitude au contact alimentaire
fourni par le fabricant, précise les types de denrées
concernés et sur quoi il se base (certificats de ses
fournisseurs et/ou analyses)- modèle de déclaration
proposé par l'ANIA-CLIFE. Cela vous permet alors de vérifié
si les données que vous apporte le fournisseur vous convienne
ou s'il vous faut compléter par d'autres analyses
Les
tests de migrations spécifiques doivent être réalisés,
par le fabricant de l'emballage, dans le cas où l'une des
substances utilisées dans la fabrication de l'emballage est
soumis à une Limite de Migration Spécifique fixée
par la Directive 2002/72/CE (modifiée par les Directives
2004/1/CE, 2004/19/CE, 2005/79/CE et 2007/19/CE).
Pour ces tests,
mieux vaut faire confiance au fournisseur qui ne vous donnera
(surement) pas la formule exacte de l'emballage!
J'espère
avoir compris le sens de votre question et vous avoir un peu éclairé.
Sinon, n'hésitez pas à me recontacter pour que j'essaye
de vous éclairer.
Cordialement
je suis en stage dans
une industrie de transformation de café, suite à vos
échanges du jour j'ai demandé à voir nos
certificats d'aptitude au contact alimentaire pour les matières
d'emballage, matériaux et machines utilisés dans le
process.
Pour les matériaux d'emballage, j'ai trouvé
des certificats selon le model de l'ANIA-CLIFE que vous aviez
mentionné, et pour le reste (matériel, machines,
manchettes, bandes transporteuses, joints...) ...rien du tout...!
Je
pensais donc contacter les fournisseurs concernés et leur
demander de remplir le même formulaire de l'ANIA-CLIFE que pour
nos emballages... Peut-on également leur demander les
résultats de leurs analyses de migration (ou autres éléments
sur lesquels ils se basent) ou leur déclaration de conformité
de leur matériaux suffit ??
Attention de ne pas
devenir complètement parano!
Je pense qu'il faut bien
séparer un emballage qui va être au contact d'un aliment
pendant toute la durée de vie de cette denrée
alimentaire sans subir aucune modification, et un matériau
utilisé en production et qui, de plus, va être nettoyé
lors du process (à votre place je m'inquieterais plus pour les
produits de nettoyage que le matériel a proprement dit).
Je
considère qu'il y a 3 niveaux de surveillance bien distinct
:
- vos matières premières,
- les emballages,
-
les machines et autres accessoires.
Je pense que les
certificats de vos autres fournisseurs suffisent amplement.
A
propos des certificats de vos fournisseurs d'emballage, je tiens à
ajouter que selon la directive 85/572/CEE les tests de migration
globale ne sont pas une obligation pour le café même
torréfié lorsqu'il est sous forme de granulés ou
poudre (par de proposition de simulant - simulant eau pour l'extrait
de café liquide).
Cordialement
Aurore
PHILIPPE
Assistante QHSE
PS : je tiens à préciser
que le modèle proposé par l'ANIA et le CLIFE n'est pas
un modèle imposé mais une proposition faite aux
fournisseurs d'emballage par l'union des industries alimentaires afin
de répondre au mieux à leurs attentes.
Un client me demande
un certificat d'alimentarité pour 2 références.
Que
doit-il contenir ?
A quels textes faut-il faire référence
?
Cela ne concerne t il pas l'emballage ??
Afin de vous aider au
mieux pourriez-vous nous indiquer les produits que vous lui vendez et
dans quel pays se situe votre client :
il s'agit peut-être
d'un certificat demandé par les douanes? ou d'un emballage que
vous lui fournissez et qu'il utilise pour conditionner un produit?
Peut-être que le plus simple serait de contacter votre client
pour qu'il vous explique ce qu'il souhaite, il se peut qu'il utilise
un mauvais terme.
Effectivement les entreprises
agroalimentaires demandent régulièrement des
"certificats d'alimentarité" à leurs
fournisseurs d'emballage. A ce propos je rappelle que nous préférons
le terme de "certificat d'aptitude au contact alimentaire",
l'emballage ne se mangeant pas encore...
charlene.tanguy Jeudi 5. Juin 2008 19:35
Pour valider l'absence de risque de migration entre un emballage et le produit, je pensais qu'un certificat d'alimentarité était suffisant.
Or après discussion avec une collègue, il semblerait que pour l'IFS, il faut faire une analyse des risques et faire faire par un laboratoire des tests de migration. Si ceci est bien vrai, le certificat d'alimentarité ne veut-il rien dire?
Gilles TIXIER Jeudi 5. Juin 2008 21:00
Allez voir sur le site de l¹ANIA :
Certificat d'aptitude au contact alimentaire
La plateforme ANIA-CLIFE a publié un modèle commun de "déclaration de conformité à la réglementation relative aux matériaux et objets au contact des denrées alimentaires "
http://www.ania.net/fr/ania/publications.htm#c11332704041
Anne-Laure Rivallin Jeudi 5. Juin 2008 21:09
Les tests de migrations sont une obligation règlementaire selon la directive 2002/72/CE.
L'entreprise qui met sur le marché des emballages doit avoir fait faire ces essais.
Les analyses sont toujours un coût et un industriel pourrait vous fournir un emballage sans les avoir fait faire. Il est prudent de demander le résultat des analyses.
Aurore PHILIPPE Vendredi 6. Juin 2008 14:23
Vous avez raison, cependant la directive 2002/72/CE est spécifique aux emballages et objets en matières plastiques, ce qui n'est peut être pas le cas des emballages dont nous parle Madame Tanguy. Il vaut donc mieux la renvoyer vers le règlement CE n°1935/2004 plus généraliste.
Par contre, je ne suis pas forcément d'accord pour votre phrase « demander les résultats ». Rien n'oblige l'industriel à vous les fournir (de toute façon lorsque fait un certificat d'aptitude au contact alimentaire* il engage sa responsabilité et donc il doit faire ce qu'il faut pour se « protéger »), par contre en cas de problème ou de contrôle il doit les présenter aux autorités compétentes.
La remarque de Monsieur Texier est tout à fait appropriée, du fait que la déclaration auquel il fait référence mentionne « cette déclaration est basée sur les éléments suivants ….. » et c'est à cet endroit que le fournisseur mentionne s'il se base sur les certificats de ses fournisseurs et/ou sur des analyses, vous pouvez alors vérifié s'il a bien fait les tests en question.
Enfin, comme vous l'avez fait remarqué, ces analyses coutent cher et il faut donc préciser au mieux à votre fournisseur l'utilisation attendue : type de contact pour ne pas être obligé de tester tous les simulants et conditions d'utilisation (un test réalisé à 25°C n'a aucune valeur si, lors de son emballage, la denrée alimentaire est surgelée).
Concernant l'autre question de Madame Tanguy « il faut faire une analyse des risques »… il s'agit d'autre chose, c'est-à-dire la maitrise des contaminations physiques, chimiques et microbiologiques….donc la mise en place d'un système HACCP qui peut alors conduire le fabricant à une certification de type BRC/IoP mais là le mieux est d'en parler avec le fournisseur en question pour connaître son opinion sur le sujet.
je préfère ce terme et ne suis pas la seule…l'emballage ne se mange pas encore !
Anne-Laure Rivallin Vendredi 6. Juin 2008 19:45
Si le fournisseur n'a pas d'obligation légale, en termes de relation client, il n'a à priori aucune raison de ne pas souhaiter présenter ces résultats, il me semble.
Concernant les températures des tests, il me semblait que les tests étaient valables si ils étaient réalisés à une température supérieur ou égale à celle de la température la plus haute de la vie du produit (remplissage à chaud, réchauffage micro-ondes ou autre). Je me trompe?
Aurore PHILIPPE Mardi 10. Juin 2008 10:04
« Si le fournisseur n'a pas d'obligation légale, en termes de relation client, il n'a à priori aucune raison de ne pas souhaiter présenter ces résultats, il me semble. »
Réponse : Effectivement, cependant (je parle pour mon expérience), étant donné qu'une même formule de film et une même série d'encres peuvent être utilisés pour la fabrication de différents emballages de différents clients, nous réalisons un test sur l'un de ces emballages et lorsque certains clients voient le résultat d'analyse et l'article analysé, certains ne comprennent pas pourquoi ce n'est pas leur emballage qui a été testé (alors que celui testé est identique en terme de composition). Enfin, je maintiens que je ne suis pas « pour l'envoi des résultats », par contre, je n'interdit pas aux clients qui le souhaite de les voir lors d'un audit (ce qui permet alors d'expliquer pourquoi ce n'est pas forcément leur produit qui est testé et d'en discuter tranquillement). Et depuis que je note les résultats des essais et les conditions d'essais sur le certificat d'aptitude au contact alimentaire, personne n'a demandé à voir les rapports d'analyse.
« Concernant les températures des tests, il me semblait que les tests étaient valables si ils étaient réalisés à une température supérieur ou égale à celle de la température la plus haute de la vie du produit (remplissage à chaud, réchauffage micro-ondes ou autre). Je me trompe? »
Réponse : Vous ne vous trompez pas, dans mon exemple à froid, je parlais d'emballage d'un produit surgelé qui sera stocké dans ces conditions et décongelé hors emballage.
(Et je réitère ma remarque : Le fournisseur ne peut pas tout deviner, il faut lui donner le maximum d'indication sur l'utilisation de l'emballage. J'ai eu le cas d'un client qui ne nous avait pas précisé que certains de ces produits pourraient contenir de fortes doses d'alcool et qui s'est étonné, après coup, que nous n'ayons pas testé l'emballage au simulant alcool,il a alors fallu renvoyer des échantillons en analyse...)
qualiseb Mercredi 14. Janvier 2009 22:15
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "luckybichounet"
<luckybichounet@...> a écrit :
>
> Bonjour,
>
> je m'interroge sur l'obligation ou non des entreprises de
> conditionnement primaire à réaliser des tests de migration? pour
quels
> conditionnements est-ce obligatoire: les matières plastiques? tous
les
> conditionnements primaires?
>
Bonsoir,
Si par primaire c'est "en contact du produit" alors il me semble qu'au minimum votre fournisseur doit l'avoir fait...
Cordialement
Laurent
Aurore BEAUJOUAN Jeudi 15. Janvier 2009 7:43
Concernant les analyses de migration globale pour les plastiques (domaine qui me concerne):
Les essais à réaliser dépendent des produits emballés et pour un certain nombre de denrées alimentaires, aucun test de migration globale n'est requis (la Directive 85/572/CEE fixe les simulants à utiliser pour chaque type de denrées. Si aucun simulant n'est précisé, aucun test n'est requis).
Le fournisseur de l'emballage au contact des denrées alimentaires doit cependant s'assurer que la matière est apte au contact alimentaire (au niveau de sa composition).
luckybichounet Jeudi 15. Janvier 2009 17:28
Merci pour ces infos.
Nous fabriquons des produits laitiers (camemberts, beurre, crème, fromage frais). Certains de nos fournisseurs d'emballage en contact direct nous ont fourni des résultats d'analyse de migration globale mais très peu.
Je voudrai savoir si nos fournisseurs sont dans l'obligation de nous en fournir ou si ca va être à nous de mener ces analyses.
Pouvez-vous m'éclairer?
Aurore BEAUJOUAN Jeudi 15. Janvier 2009 20:52
Selon la directive 85/572/CEE :
- fromages entiers à croutes : pas d'analyse de migration globale obligatoire.
- crèmes et crèmes acides, fromage fondus et tous les autres fromages (hors entiers à croutes) : test de migration globale requis selon le simulant indiqué sur la directive.
Concernant la responsabilité vis-à-vis des analyses, la réglementation précise que le fabricant de l'emballage ou l'utilisateur doivent s'assurer de la compatibilité contenant/contenu. Cependant, à partir du moment où vous ne modifiez pas l'emballage que l'on vous fournit (par un traitement particulier, etc...) et où vous précisez bien à votre fournisseur l'usage attendu (donc le type de contact alimentaire) de l'emballage lors de la
commande, je pense que c'est à lui de faire les analyses.
(NB : si la formulation et le procédé de fabrication de l'emballage reste inchangés, la DGCCRF admet une validité de 3 ans pour les résultats des analyses de migration globale)
Je sais cependant que certains de mes clients, réalisent également des tests, de façon ponctuelle, afin de réaliser un contrôle supplémentaire.
Espérant vous avoir aidé,
qualiseb Jeudi 15. Janvier 2009 21:41
Question, ma logique n'est peut être pas bonne, mais pour un produit donné, le risque de dégradation, augmentation du danger "migration" n'est'il pas lié à la température d'utilisation ( plus ont l'utilise à chaud, plus les molécules chimiques se dispersent ) ?, à l'opposé d'une utilisation à des températures plus basses ?
Aurore BEAUJOUAN Vendredi 16. Janvier 2009 7:47
Vous avez raison, en plus de choisir le simulant adapté à la nature de la denrée emballée, le choix des conditions temps et température de l'essai est également très important. Tout est expliqué dans la Directive 82/711/CEE.
Et effectivement il y a moins de risque lorsque l'utilisation est en température basse. C'est pour cela que pour les "aliments congelés ou surgelés" (voir la directive 85/572/CEE), aucun test de migration n'est requis.
SES Vendredi 16. Janvier 2009 18:57
Nous avons aucune obligation concernant nos sacs et sachets plastique.
Pour notre cas, les matières que nous employons répondent à des normes strictes en matières d’aptitude au contact alimentaire et de migrations.
Nous envoyons les certificats sur demandes y compris le certificat du fabricant de matière première si besoin.
Alimentarité :
France et CEE :
Brochure 1227 « Matériaux au contact des denrées alimentaire, produit de nettoyage de ces matériaux » du 01/2004
Arrêté du 02/01/2003 relatif aux matériaux et objets en matière plastique mis ou destiné à être mis au contact de denrées, produits et boissons
alimentaires modifié par les arrêtés du 29/03/2005, du 09/08/2005, du 19/10/2006 et du 25/04/2008
Décret 92-631 du 08/07/1992 : règlement CE 1935/2004 du 27/10/2004 et directive 2002/72/ CE du 06/08/2002 (modifiées par les directives 2004/1/CE du 06/01/2004, 2004/18/CE du 01/03/2004, 2005/79/Ce du 18/11/2005, 2007/19/CE du 02/04/2007) concernant les matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires.
Migration :
Directives 82/711/CEE du 18/10/1982 (modifiée par les directives 93/8/CEE et 97/48/CE du 29/07/1997 et Directive 85/572/CEE du 19/12/1985 concernant le contrôle de migration
Sauf oubli ou omission.
Aurore BEAUJOUAN Samedi 17. Janvier 2009 8:59
Ne le prenez pas mal, mais comment pouvez-vous dire que vous n'avez AUCUNE obligation et ensuite lister un certains nombres de textes réglementaires auxquels vous assurez être conforme, et notamment ceux qui vous obligent à réaliser des tests de migration globale en
fonction de l'utilisation attendue.
Concernant votre liste très complète de textes réglementaires, j'ajouterais juste 2 choses :
- le décret 92-631 a été abrogé en grande partie par le décret 2007-766(ce décret a été modifié il y a peu par le décret 2008-1469).
la directive 2002/72/CE a également été modifiée par la directive 2008/39/CE.
SES Samedi 17. Janvier 2009 14:47
Il n’y a aucun soucis….
En réponse :
1- Ma phrase a peut-être été mal comprise car mal formulée. Je disais juste que nous travaillons avec des matières qui répondent aux normes en vigueur mais que nous n’avons aucune obligation quant-aux analyses de migrations. Si un client nous le demandait on le ferait mais on serait
obligé de faire appel à un organisme comme le LNE afin de fournir les certificat adéquats.
2- Effectivement je n’ai pas précisé les mises à jours des décrets… Mea Culpa…
La prochaine je prendrai plus de temps pour faire mes réponses.
alexandre.joffroy Lundi 2. Février 2009 16:32
nous voulons créer des lingette désinfectante et antiseptiques pour les et surface
Quel norme dois-je faire passer a mon produit?
doit on faire la 1040 et 1276 ou seul la 1276 suffit
Nicolas CHIARELLI Lundi 2. Février 2009 19:51
De mémoire la différence entre les 2 : EN 1040 eau pure / absence de substances interférentes (conditions parfaites de propreté) - 1276
eau dure / présence substances interférentes
=> la 1276 se rapprochent dnc plus des condition d'utilisation recontrées réellement.
ATTENTION, il me semble bien qu'aucun des 2 protocoles de tests ne fixent de durée de contact : vérifier bien donc avec quelle durée le
produit a réussi le test.
Olivier RONDOUIN Lundi 2. Février 2009 22:17
Les deux normes définissent le pouvoir bactéricide d’un produit ou procédé antiseptique ou désinfectant.
Mais ces deux normes sont néanmoins différentes :
L’EN 1040 est une norme de base qualifiant le produit/procédé de bactéricide dans de l’eau distillée. Cela indique seulement si le produit/procédé possède une activité désinfectante ou non.
En outre peu de souches sont testées.
L’EN 1276 est par contre une norme d’application (phase 2/ étape 1) permettant des tests de bactéricidie dans des conditions représentatives de la pratique.
Il est ainsi fait usage d’eau dure et de substances interférentes sensées mimer la présence de souillures (nettoyage peu efficace). Attention, il y a deux conditions de test : conditions de propreté et de saleté.
Un nombre de souches plus important est également testé.
De ce fait, il va de soi qu’une qualification EN 1276 est plus restrictive.
Tous ces aspects seront développés et bien d’autres dans notre prochaine formation de mars.
Christine Leclercq Mardi 18. Août 2009 13:27
Je souhaite faire des tests de migration sur certains de nos emballages.
Est-ce que quelqu’un à déjà fait faire ce type de test et à quel laboratoire?
Par avance grand merci pour vos informations .
Cordialement
Christine Leclercq
Complément de BP:
Requête dans le moteur CONTACT ALIMENTAIRE:
Tovo RANDRIAMIHAJA Mardi 18. Août 2009 13:40
Nous avions déjà fait ce genre d’analyse, mais je ne sais pas si cela va vous convenir,
Consulter le site ci-après : <http://www.lne.fr/> http://www.lne.fr/
aurore_philippe Jeudi 20. Août 2009 18:34
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Laurie Picaud <laurie.picaud@...> a écrit :
>
> Bonjour,
>
> Pourquoi certains certificats d'alimentarité donne une date de validité et pas d'autres?
>
> Est-ce règlementaire? Est-ce une précaution de la part de certains fournisseurs qui ont des matériaux aptes au contact alimentaire mais qui craignent que la règlemenattion évolue?? Est-ce en fonction du produit?
Bonjour,
Pour ma part, je mets effectivement une date sur les certificats d'aptitude au contact alimentaire que je délivre car celui-ci est valable à un instant "t" pour un emballage dont la composition est bien définie et pour une application également bien définie. Et effectivement, la réglementation évoluant très rapidement en ce qui me concerne (matières plastiques), la durée de validité de celui-ci sera courte. Enfin, en fonction de l'application, nous nous basons sur des tests de migration, aussi faut-il savoir de quand datent les tests et de quand date le certificat.
Cordialement
Aurore BEAUJOUAN
Benoît CATTEAU Vendredi 21. Août 2009 8:27
Voici ma réponse donnée en 2005 sur ce forum.
Logiquement, un certificat de conformité pour l'aptitude au contact alimentaire reste valable tant que la formule du matériau et la réglementation ne changent pas.
Pratiquement, la répression des fraudes considère qu'il faut renouveler tests et certificats tous les 5 ans.
C'est au conditionneur de faire la démarche (veille documentaire).
Il n'y a pas de texte à notre connaissance qui régisse ces dispositions, mais est-ce nécessaire puisque la réglementation "matériaux au contact" évolue très régulièrement, sinon les normes de mesure !
Quant à la recherche de labo pour valider migration et perméabilité, aux réponses déjà données, j'ajouterais Wolff (devenu SGS je crois) ; diverses
universités (Reims entre autres) ont des labos capables de ces mesures, tout dépend s'il faut un PV ou s'il s'agit d'une simple mesure d'évaluation.
Aurore PHILIPPE Mercredi 19. Août 2009 11:05
Je ne sais pas de quel type d'emballage il s'agit (plastique, verre, etc) mais je vous conseille de vous rapprocher du LNE (Trappes) ou du Laboratoire IANESCO (Poitiers), tout 2 accrédités COFRAC pour certaines analyses de matériaux destinés au contact alimentaire.
fekete_d Vendredi 9. Octobre 2009 8:26
Je travail dans une entreprise agroalimentaire qui fabrique des additifs.
je suis à la recherche d'information sur le nettoyage dans notre atelier.
nous utilisons de l oxonia (H2O2 + ac paracétique) pour rinçer nos conduites (système clos)
d'après vos expériences quels sont les risques vis à vis de nos clients et quels concentration maximum peut on tolérer ?nos produits ne représentent moins de 5 % dans leurs pdt finis
je ne trouve pas de
seuil max pour ce type de produit.
Constant Depiۏreux Vendredi 9. Octobre 2009 8:43
En 3 secondes dans google, vous trouverez par exemple :
http://www.ecolabmsds.ca/MSDS0/FB_ALPHA_STP/OXONIA%20ACTIVE.979252-04-FRA.PDF
http://www.ecolabmsds.ca/MSDS0/FB_ALPHA_STP/OXONIA%20ACTIVE.979252-04-FRA.PDF
Hubert BAZIN Vendredi 9. Octobre 2009 8:52
Google est notre ami
en tapant "oxonia msds" on obtient une liste dont la première référence est celle-ci
http://www.ecolabmsds.ca/result.asp?alpha=O
en descendant la liste, on trouve un lien pour la MSDS de l'Oxonia active, en français :
http://www.ecolabmsds.ca/MSDS0/FB_ALPHA_STP/OXONIA%20ACTIVE.979252-04-FRA.PDF
Dans cette fiche, on voit que si l'oxonia concentré est un produit dangereux, ses constituants n'ont en revanche que très peu ou pas de toxicité chronique, et une toxicité aiguë modérée .
En pratique, le seuil olfactif (l'odeur de vinaigre résiduelle) est un bon indicateur de rinçage.
Maintenant, s'il faut estimer les risques chez *vos* clients (sur lesquels vous ne donnez aucun indice), la liste-hygiène n'est pas le meilleur endroit pour en parler. Les avez-vous contactés ?
cordialement
Hubert BAZIN
PS : l'oxonia est un bon désinfectant, mais son utilisation comme produit de nettoyage est moins souvent recommandée...
Albert Amgar Vendredi 9. Octobre 2009 8:57
Je pense que vous avez du vouloir dire que vous désinfectez avec ce produit et que probablement vous n'effectuez pas de rinçage.
Le système clos s'appelle en fait circuit fermé. Ce type de désinfection s'effectue sur ce qu'on appelle des équipements fermés pour les distinguer des équipements ouverts.
La société qui vous vend ce type de produit peut sans doute vous aider et vous devez aussi voir certains avis de l'Afssa au sujet de l'utilisation de l'acide peracétique.
Je profite de ce message pour signaler que le moteur de recherche du site de l'Afssa a enfin évolué et qu'il y a du mieux.
Peut-on espérer un jour avoir les avis en flux RSS ?
fekete_d Vendredi 9. Octobre 2009 14:01
Merci pour vos réponses,
effectivement aucun rinçage sur les lignes de prod ...
la fiche de données de sécurité nous renseignes sur les VLE des deux composés lors du l utilisation du produit pur (obligation légale d'avoir ces FDS) . mais concrêtement y a t il des seuils limites à leurs utilisations ?
je vais regarder aussi vers AFSSS
Gilles TIXIER Samedi 10. Octobre 2009 13:41
Certes, l¹utilisation (obligatoire) de produits aptes au contact alimentaire ne dispense pas d¹un rinçage des surfaces (pouvant être) en contact avec les aliments.
(Arrêté du 8 septembre 1999 qui concerne les procédés et les produits utilisés pour le nettoyage des matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées, produits et boissons pour l'alimentation de l'homme et des animaux #(arrêté d'application du décret 73-138 du 12/2/73 alias « la liste positive »),)
Mais il peut y avoir dérogation de rinçage, si le produit de désinfection est composé d¹un ou plusieurs certaines substances présentées comme #« pouvant ne pas être rincées à l'eau potable après usage » #parmi :
€ l'eau oxygénée
€ le monolaurate de polyoxyéthylène
€ l'acide sorbique
€ le polyvinilpyrrolidone
€ l'aldéhyde formique
€ le parahydroxyphénylsalicylamide
(Source : Arrêté du 8 septembre 1999 (NOR : ECOC9900090A) Section I b)
------------------
Je profite de cette occasion de traiter du rinçage ppour signaler avoir rencontré plusieurs crèches qui utilisent un produit de nettoyage et de désinfection destiné au secteur médical, pour les sols, murs ou mobiliers, avec l¹indication « ne se rince pas ». Or dans une crèche :
€ Les surfaces à nettoyer (sols, tables à langer, jouets, etc.) peuvent être en contact avec la peau, les muqueuses, la bouche des bébés,
€ Certains composants, sans être toxiques (même autorisés au contact alimentaire)#peuvent se révéler allergisants.
Je n¹ai pas eu de réponses satisfaisantes de la part du Laboratoire producteur, quant à cette utilisation inadéquate.
Albert Amgar Dimanche 11. Octobre 2009 12:30
Je reviens sur les produits sans rinçage
Il existe des produits " dispensés " de rinçage et je prend un exemple, le mélange d'alccol isopropylique et d'acide sorbique.
Il y a un avis de l'Afssa relatif à l’emploi d’un produit, à base de 30 % d’alcool isopropylique, destiné à être utilisé par pulvérisation pour la désinfection, sans rinçage ultérieur à l’eau potable, de matériaux entrant au contact des denrées alimentaires, http://www.afssa.fr/Documents/MCDA2003sa0153.pdf
Dans sa conclusion, " l'Afssa ne peut conclure, en l’absence de données expérimentales permettant de déterminer les teneurs résiduelles en alcool isopropylique dans les conditions précises d’emploi, que l’emploi de ce produit désinfectant à base de 30 % d’alcool isopropylique, destiné à être pulvérisé sans rinçage ultérieur à l’eau potable sur des matériaux destinés à entrer au contact des denrées alimentaires, ne présente pas de risque sanitaire dans les conditions d’utilisation et de formulation spécifiées par le pétitionnaire.
Dans conditions, pourquoi le produit est-il toujours homologué, autorisé et utilisé ?
Pierre Falgayrac Dimanche 11. Octobre 2009 13:59
Bonjour Albert
A mon avis, le dossier du formulateur/fabricant est « aux oignons » et suffisamment convaincant pour qu’un organisme officiel qui n’a pas les moyens de vérifier le bien fondé de ses affirmations lui accorde un blanc seing.
Ceci étant, le principe de précaution « basique » qui devrait être appliqué par défaut, est de rincer tout produit de nettoyage utilisé sur des surfaces en contact avec les mains ou les aliments.
De ce j’ai pu noter lors de mes formations, c’est que le recours aux produits « qui ne se rincent pas » est surtout motivé par une histoire de gain de temps et d’argent.
Notion qui est vite caduque quand on compare le prix des produits sans rinçage et de ceux qui nécessitent un rinçage…
Albert Amgar Dimanche 11. Octobre 2009 14:13
Merci de vos éléments.
Cela étant j'interprète cet avis de la part d'une agence d'évaluations des risques comme le souhait de rincer mais comme ce n'est pas fait pour les raisons que vous avez citées, je m'abstiens d'utiliser un tel produit et je remplace par exemple l'alcool isopropylique par l'alcool éthylique.
Ces produis sont très utiles pour la désinfection des plastiques et les élastomères, après nettoyage s'entend.
Jérôme PATOUILLARD Vendredi 28. Mai 2010 16:11
toujours dans le cadre des matériaux en contact alimentaire, je cherche des infos sur l'utilisation du laiton
Albert AMGAR Vendredi 28. Mai 2010 17:59
Je vous transfère une réponse parue dans le forum contact alimentaire, http://www.contactalimentaire.com/index.php?id=568&view=single_thread&cat_uid=4&conf_uid=12&thread_uid=65
Le laiton est du cuivre allié avec du zinc avec des traces de plomb, étain, nickel, chrome, magnésium. Sachant que le plomb est l'élement d'addition le plus courant et qu'il fait parti des métaux lourds, nocif pour la santé. Il est déconseillé d'utiliser ce type de matériau en contact avec quelque produit que ce soit.
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