ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : les métaux lourds (généralités) Principaux liens en rapport avec les métaux lourds accessibles via PEARLTREES. |
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Pages d’archives connexes |
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Principaux liens en rapport avec les métaux lourds accessibles via PEARLTREES.
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Philippe.GOULOIS vendredi 2 mars 2001 16:24
A propos des résidus de métaux lourds, je recommande
la lecture du numéro spécial consacré au
risque alimentaire n°339 du magasine "la recherche" de
février 2001, p 91. consulter également le site
:
www.larecherche.fr
mercredi 10 octobre 2001 17:43
Je transfère cette contribution de
Florent Lamiot à la question sur les métaux lourds dans
les engrais.
Les engrais
phosphatés contiennent des quantités significatives de
cadmium et leur fabrication laisse parfois des crassiers (terrils) de
déchets de phosphogypse légèrement radioactifs.
Des engrais à base d'algues - si les
algues ont poussé en zone polluée pourraient également
contenir - outre de nombreux oligo éléments dont l'iode
rare et nécessaire, des métaux lourds, y compris
radionucléides.
Certains
champignons et lichens absorbent très bien et très vite
certains métaux lourds, éventuellement radioactifs
(accumulés dans le chapeau notamment). Leur mycélium
enfoui dans le sol peut aller pomper le métal en question
d'assez loin, c'est à dire qu'on peut trouver un champignon
pollué à plusieurs dizaines de mètres d'une
tache de
pollution dans le sol.
Sous
le vent dominant des autoroutes, les champignons et quelques végétaux
peuvent aussi être assez pollué. Ca va mieux dans les
pays ou l'essence plombée est interdite depuis longtemps.
L'acidité du sol renforce les risques
de transferts de métaux, de petits animaux tels que les vers
de terre participent au phénomène de bioturbation (idem
pour les vers ou d'autres organismes dans les vases sous l'eau)
On
sait aussi que les synergies jouent : ex un organisme contaminé
par du mercure absorbera plus de cadmium ou de plomb, alors qu'avec
une contamination préalable par du manganèse il en
absorbera moins, mais on connait encore bien peu de choses sur ces
synergies.
sous serre, le problème
des pesticides qui s'évaporent plus vite en raison de l'effet
serre, et restent confinés est un problème important.
Pour les engrais je n'ai pas de données. IL me semble avoir lu
que jusqu'à 20 % voire plus des engrais azotés
pouvaient dégazer sous forme d'azote. Il pourrait y avoir des
sortes de smog photochimique avec production par ex de PAN sous
l'action dusoleil et/ou de certaines lampes chaudes et émettant
dans l'UV (hypothèse d'école non prouvée à
ma connaissance)
= =
Il
y a beaucoup d'études sur l'absorption de métaux par
les légumes. Dans le PIG (plan d'intérêt général)
de métaleurop, usine du nord de la france qui produit et
recycle du plomb, toutes les cultures contenaient trop de plomb pour
la commercialisation à des doses variables. Un agriculteur
s'est même vu refuser le droit de cultiver des fleurs sous
serre, pour le moment, seules les plantations d'arbres sont
autorisées, et un laboratoire s'est installé sur des
sols pollués
pour en savoir plus.
la zone la plus polluée couvre environ 50 kmde diamètre
autour de l'usine.
contacts possibles
:
Pr Haguenoer - CHR Médecine du
travail à lille
ou chantal
vanhalluwyn, spécialiste des bioindicateurs et de la
phytoremédiation en particulier pour
le plomb.
cvanhalu@phare.univ-lille2.fr
sebastien.dupuis5 dimanche 20 janvier 2002 11:59
Pour un petit travail personnel j'ai besoin d'éclaircir
certains points sur les métaux lourds et l'alimentation. Ces
points sont les suivants:
Dans quel(s) aliment(s) peut-on
trouver des éléments trace métallique (ETM)
?
Quels sont les effets de ces métaux lourds sur
l'organisme suite à l'ingestion de ceux-ci?
Quels sont
les métaux les plus toxiques pour l'organisme humain? A quelle
dose?
Marie Pierre BODERE lundi 28 janvier 2002 08:31
Je recherche les taux maximum de teneur en métaux lourds dans les produits aquatiques
Laurent Weill lundi 28 janvier 2002 09:00
Règlement (CE) n° 466/2001 de la Commission du 8 mars
2001, JOCE L du 16/03/2001 pour les teneurs
(attention
le règlement 466/2001 a été abrogé et
remplacé par le règlement
1881/2006)
et Directive 2001/22/CE dans le même
JO pour les modes de prélèvement et méthodes
d'analyses.
mbarki karima jeudi 17 avril 2003 17:09
bonjour, je suis un ingénieur en industries alimentaires , j'aimerais savoir quelles sont les méthodes d'analyses utilisées pour rechercher les métaux lourds (Cd, Pb, Ar,..) et les résidus des pesticides dans les denrées alimentaires.
Claude Goraguer jeudi 17 avril 2003 18:09
La directive suivante peut peut-être vous répondre
:
Directive 2001/22/CE du 8 mars 2001 portant fixation de modes de
prélèvement d'échantillons et de méthodes
d'analyse pour le contrôle officiel des teneurs en plomb,
cadmium, mercure et 3-MCPD dans les denrées alimentaires.
lundi 9 février 2004 23:57
A la demande de Florent Lamiot et de Bertrand Carlier vous
trouverez le document ci-dessous.
Suite du dossier «
Champignon » (Métaux lourds, qualification,
responsabilité
etc.)
http://www.liste-hygiene.org/QuestionchampignonBC20040209.doc
Remarque
et question de F.Lamiot :
Suite au message de B.Carlier (cf.
lien pollution du milieu/forêt//champignons/chaîne
alimentaire, évoquant notamment le remarquable travail de Mr
michelot
:
http://www.webatoll.com/champignons/toxicomodele/metaux_6.htm
Concernant
le cas du Cadmium, souvent très mobile dans les écosystèmes,
et qui peut notamment être concentré par certains
végétaux, champignons et donc animaux (biomagnification
?).
Je signale deux liens
intéressants
http://icpvegetation.ceh.ac.uk/5heavymetals.htm
le
second lien a rapport avec une étude basée sur les
analyses de mousses, soutenue par l'ONU (PNUE) et dont les résultats
tardent à être publiés.
Seul le cadmium
semble être cartographié.
Question : Quelqu'un
sait-il où trouver de telles cartes pour les autres métaux
(plomb, mercure ?), ou construites à partir d'autres
bio-indicateurs, qui seraient très utiles pour mieux évaluer
les risques et dangers liés aux métaux lourds (même
si ne prenant pas en compte les synergies entre métaux ou
entre métaux et autres polluants), mais aussi pour les acteurs
qui travaillent sur les notions de trame verte, réseaux de
corridors écologiques, etc.
Attention, dans le cas des
cartes ci dessus, tenir compte
de la pression
d'échantillonnage qui a pu varier selon les pays,
(peut
être de l'impact de guerres récentes ?)
du fait que,
rarement et localement, il semble qu'on n'ait parfois pas trouvé
les mousses du protocole (car trop de pollution ? ou pour d'autres
raisons ?)
Amicales salutations à toutes et tous
F.lamiot
Dr FLINOIS mardi 10 février 2004 04:24
l'"électron libre" B CARLIER a encore frappé. Son article sur les pollutions de l'environnement par les métaux m'apparait très intéressant pour peu que l'on s'intéresse au développement durable.
Eric Bonnaire jeudi 28 octobre 2004 20:13
Je profite des débats actuels autour du lait pour reposer
une question ancienne à laquelle il n'y avait semble-t-il pas
eu de réponse:
Sachant que :
- le lait de vache peut
être un aliment complet de l'enfant
- c'est le secteur qui
fait l'objet d'un consensus au niveau mondial le plus rapidement, vu
les enjeux
Je recherche :
- la DHTP pour les métaux
lourds et en particulier le mercure pour l'homme
- l'état
des lieux des normes et de la réglementation concernant les
métaux lourds et plus particulièrement le mercure dans
le lait et les produits laitiers, notamment recommandations FAO et
normes françaises et européennes
VILLEP 28/10/04
Pour
l'europe
http://europa.eu.int/comm/food/food/chemicalsafety/contaminants/cadmium_en.htm
carlier789
28/10/2004
complément:
what are the differences between children
and adults
source adit Allemagne
->
ENVIRONNEMENT
Donnees environnementales sur l'Allemagne en
ligne
L'Office federal de l'Environnement (UBA) a publie en
ligne la version 2004 des donnees environnementales sur
l'Allemagne
On y trouve une large palette de renseignements,
tableaux et graphiques sur differents themes environnementaux, allant
du traitement de l'eau a la convention cadre sur le climat, en
passant par les objectifs environnementaux, le droit de
l'Environnement, les depenses energetiques, les transports, les sols,
l'air et les dechets
On trouvera les donnees sur le site
http://www umweltbundesamt.de
Contacts :
-
pressestelle@uba.de
Sources
: Communique de presse de l'UBA, 06/10/2004
Redacteur : Antoinette
Serban, antoinette.serban@diplomatie.gouv.fr
Service
pour la Science et la Technologie
Ambassade de France en Allemagne
- Pariser Platz 5 - D-10117 BERLIN
Tel : +49 30 590 03 92 57
sciencetech@botschaft-frankreich.de
Fax
: +49 30 590 03 92 65
http://www.wissenschaft-frankreich.de
____________________________________________________________________________
ADIT
- 2, rue Brulee - 67000 Strasbourg - France
Tel : +33 3 88 21 42
42 be.allemagne@adit.fr
Fax
: +33 3 88 21 42 40
http://www.bulletins-electroniques.com
____________________________________________________________________________
carlier789 29/10/2004 13h51
On peut accéder
à:
http://europa.eu.int/comm/food/food/chemicalsafety/contaminants/scoop_3-2-11_heavy_metals_report_en.pdf
j'aimerai avoir les avis des uns et des autres sur la valeur
scientifique d'un tel document ?
un exemple:
_ la
méthodologie d'échantillonnage n'est pas accessible ?
Bertrand CARLIER mardi 26
octobre 2004 10:35
si
l'on souhaite que nos enfants reçoivent un corpus éducatif
plus en rapport avec les vrais enjeux, il me semble normal que les
historiens et les géographes soient de vrais révisionnistes.
C'est à dire qu'ils fassent et ceci aussi souvent que possible
une révision des données enseignées.
Sachant qu'il est souvent dit que les français ont sur ces
questions ( géographie et histoire) une culture disons
superficielle, il me parait important que les géographes osent
aborder bien des sujets. En revanche, il serait souhaitable que les
autres acteurs de la société un soient informés,
deux puissent participer.
Le travail de M
Amat est un travail d'une densité incroyable. Il est une des
très très rares personnes à avoir eu accès
aux archives civiles et militaires. Ce travail pourrait permettre un
travail d'introspection, à mon avis, très
enrichissant,sur , notamment, l'histoire d'une reconstruction
forcée.
lire le dossier à la
une, dont je peut écrire que j'en suis la cause. Il m'avait
semblé qu'après autant de temps, il était grand
temps qu'une vraie approche interdisciplinaire s'instaure.
Il me semble en revanche indispensable, vu le poids symbolique du
sujet traité et par respect pour ceux qui sont morts, que les
travaux soient d'une certaine tenue, ce qui, à mon avis, est
loin d'être le cas actuellement.
Le
dépassement d'une crise me semble nécessiter un
mécanisme proche de celui du travail de deuil. La dernière
phase ( souhaitable) me semble être l'acceptation de la
réalité. C'est mieux lorsque cela est bien écrit
et disponible.
amicalement
Bertrand CARLIER
ps:
l'année dernière, il a été diffusé
une plaquette : en Meuse, la nature à l'état pur ? ?
?
----- Original Message -----
Eric KALINOWSKI mardi 26 octobre 2004 07:36
Votre veille est intéressante et on remarque que dans la
référence relative aux
champignons
http://www.revue-ddt.org/Agenda_doc/2004/colloc_nat_Lille_oct04.pdf
il n' y a aucun biologiste (en Cryptogamie par exemple) mais que des
géographes.
Bertrand CARLIER Wed, 5 Jan 2005 20:01:59 +0100
->
CHIMIE
Nouvelle methode pour detecter l'accumulation de metaux
lourds dans les sols et les sediments
Dans le cadre des
etudes scientifiques qui sont effectuees pour savoir quels sols sont
contamines par des metaux lourds, il y a une importante difficulte :
differencier lesquels de ces metaux sont presents dans
l'environnement de maniere naturelle et lesquels ont ete apportes par
l'action de l'homme
Cette pollution est maintenant plus facile a detecter grace aux
avances effectuees par le Departement d'Edaphologie et de Chimie
Agricole de l'Universite de Grenade (UGR).
Avec la methode
proposee par l'UGR, il est possible de voir l'evolution de la
concentration des differents elements metalliques etudies De
nouvelles methodes d'analyse de donnees ont ete concues pouvant
examiner les resultats des analyses chimiques et les comparer avec
d'autres obtenues precedemment dans le meme domaine d'etude
La
recherche permet d'approfondir la connaissance de la genese des sols
d'Andalousie Orientale, sur une etendue de 350 kilometres carres Dans
la majorite des cas, les metaux lourds sont presents de maniere
naturelle dans les sols et les sediments, mais l'etude detecte une
serie d'endroits ou il faudrait essayer de diminuer ou d'eliminer
quelques metaux lourds qui croissent peu a peu. Ce sujet peut creer
une inquietude sociale demesuree etant donne l'association qui se
fait, dans quelques cas errones, entre presence de metaux lourds et
pollution
Contacts :
- Juan Antonio Fernandez Garcia,
Dpto Edafologia y Quimica Agricola,
Universidad de Granada (UGR)
- tel : +34 95 824 84 32 - courriel :
jafernan@ugr.es -
http://edafologia.ugr.es
Sources : Idcrue, 30/11/04
Redacteur
: Mickael Dolivet, service.scientifique@ambafrance-es.org
Cette
information est un extrait du BE Espagne numero 36 du 4/01/2005
redige par l'Ambassade de France a Madrid et diffuse par l'ADIT -
Retrouvez tous
les BE sur http://www.bulletins-electroniques.com-
Abonnement gratuit par email : subscribe.be.espagne@adit.fr
Bertrand CARLIER LUNDI 14 MARS 2005
Societe française de chimie - Données
industrielles, économiques, géographiques
sur les
principaux produits chimiques, métaux et matériaux
7e
Édition : 1997-98
http://www.sfc.fr/Donnees/pres.htm
Annexes : Au sommaire notamment : Effet de serre ; Cours et
consommation mondiale des métaux (chiffres
97)
http://www.sfc.fr/Donnees/annex/ssannex.htm
L’histoire ancienne
Les plus anciennes traces
d’exploitations minières datent probablement du XVIIIe
siècle avant JC.
A Cabrières (Hérault), les
travaux miniers actuellement étudiés par P. Ambert e.
a. sont datés du Chalcolithique, autour de 1800 avant notre
ère. Il s’agit de minerais de cuivre antimonifères
utilisés pour la production régionale d’un
alliage à 5-8 % de Sb, succédané du bronze dans
une région sans étain et avant le développement
d’un commerce spécialisé en direction des îles
britanniques.
On indique souvant que, plus d’un millénaire plus
tard, les Phéniciens auraient pénétré les
Cévennes pour y exploiter des mines métalliques, en
particulier dans la région d’Anduze. Il semble bien
cependant, qu’aucun vestige archéologique attribuable
aux phéniciens ne soit connu en Gaule hors de la côte,
mais cette attribution a été à la mode au 19e
siècle.
(Voir par exemple dans la grande salle de la
mairie l’explication du nom d’Alès : " du
phénicien Alestum, ville industrielle " ! (En fait Alsto
= forge))
En fait, les premières traces d’exploitations
sérieuses sont attribuées à l’époque
romaine.
Le centre d’intérêt principal des
Romains (bien que le cuivre cède la première place au
fer dès le 3e siècle avant JC) était liés
au cuivre, à l’argent et à l’or. La quasi
totalité des mines exploitées sont des filons à
cuivre gris argentifères ou aurifères. Ils extrayaient
l’argent et l’or mais le plomb était peu utilisé.
Notons toutefois que celui ci était parfois utilisé
pour lier les pierres entre elles lors de la construction de ponts et
que l’on connaît même de véritables tuyaux
de plomb trouvés, en particulier à Nîmes
(canalisations de quelques cm de diamètre).
Il semble
cependant que les Cévennes furent peu exploitées et que
la majorité du plomb utilisé provienne de Sardaigne.
Le
Zinc pour sa part n’était pas connu des Romains, mais en
associant des minerais de zinc avec du cuivre, ils constituaient
l’orichalque, métal ressemblant beaucoup à l’Or.
Les mines de l’Argentière, des Malines et de la
Croix de Pallières, etc., semblent avoir été
exploitées à cette époquue.
Notons que près
de 600 m de galeries antiques, datées par des fragments de
lampes, ont été découvertes près de
Neyrac (Cubières, 48) le minerai était de la galène
argentifère en mouches et nodules dans la dolomie.
(source
et commentaires de Bertrand CARLIER)
VENDREDI 25 MARS 2005
Environmental Health
Perspectives Volume 113, Number 2, February 2005 Au sommaire:
Metals
in Urine and Peripheral Arterial
Disease
http://ehp.niehs.nih.gov/members/2004/7329/7329.html
VENDREDI 01 AVRIL 2005
Message de Bertrand
CARLIER:
HEXAGONE Environnement n°36, avril/mai 2001 Boues
d'épuration et métaux lourds : éléments
d'information
http://perso.wanadoo.fr/atout.boues/rapportmetauxlourds.htm
Effets
des métaux lourds sur l'environnement et la
santé
http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-261.html
"On observera que l'agriculture biologique est définie
notamment par les apports aux sols et aux animaux : les agriculteurs
bio s'interdisent d'utiliser des pesticides et engrais chimiques de
synthèse En revanche, aucune condition n'est mise sur les sols
eux-mêmes On pourrait même imaginer une production
biologique ou prétendument biologique sur un sol pollué..
"
ceci me semble observable en France, mais encore
faudrait_il disposer de la définition de l'expression: "
sol pollué."
il est trés surprenant de voir
dans un rapport sénatorial l'utilisation de concept non
défini, mais je veut bien lire
amicalement
bertrand
CARLIER
VENDREDI 15 AVRIL 2005
COURRIER DE
L'ENVIRONNEMENT SEPT 2004 contamination des sols et de nos aliments
d'origine végétale par les éléments en
traces mesures pour réduire
l'exposition
http://www.inra.fr/dpenv/pdf/menchc52.pdf
deux remarques de Bertrand CARLIER :
- 1) dans le cadre des
seuils réglementaires concernant les aliments animaux:
il
est indiqué pour l'herbe et le plomb une teneur de 40, la
DGCCRF m'a indiqué qu'il est souhaité au niveau
européen que cette norme passe à 10.
-2) je suis
surpris du fait que ne soit pas indiqué la norme concernant
l'ensilage ( terme générique, concerne l'herbe ou le
maîs) et le plomb qui, aux dires de la DGCCRF, est de 10 ppm.
C'est à mon sens le point qui posera le plus de problème
en x lieux.
Je me demande d'ailleurs, concernant l'ensilage,
comment doivent être effectués les prélèvements?
Eric Kalinowski Mon, 2 May 2005 12:45:18 +0200
Bonjour
M. Carlier,
Simplement pour info, suite à votre lien
http://www.liste-hygiene.org/QuestionchampignonBC20040209.doc
, la norme NF EN ISO 14855 (Janvier 2005) définit le mot
Compost en page 2:
"Le compost est un conditionneur
organique du sol obtenu par biodégradation d'un mélange
principalement constitué de divers résidus végétaux
associés à un autre matériau organique et, ayant
une teneur en minéraux limitée" ... le dernier
terme est intéressant pour vous.
Deutscherverein Mon, 2 May 2005 07:17:38 EDT
cela
voudrait dire que l'on peut mettre en conserve et commercialiser sans
probléme des champignons sauvages récoltes dans des
pays tels que l'Ukraine la Bielorussie ou la Russie
obligation de
moyen et non de résultat
on n'a pas à s'inquiéter
de la pollution locale mais simplement du fait que la mise en boite a
bien été faite..
wohaa mais ca ouvre des
perspectives tout cela
je me sens l'ame d'un importateur
Qui
veut s'associer?
Bertrand CARLIER Mon, 2 May 2005 13:44:29
+0200
merci,
mais en fait dans le commerce,
pour les particuliers, on ne trouve plus de compost mais du
terreau.
je recherche donc la définition de ce qui est
offert à la vente et qui me semble être du compost mais
n'en porte plus la dénomination , mais je veut bien
lire.
amicalement
bertrand CARLIER
ps: je suis
preneur dans le cadre de la norme NF EN ISO 14855 de la liste des
métaux retenus et des valeurs fixées en ppm par kilo de
matière sèche
Bertrand CARLIER Mon, 2 May 2005 13:49:35 +0200
si
vous allez examiner dans les messages de bruno: les alertes
alimentaires, il semble que l'on examine avec plus d'attention ce qui
est importé ( la norme est aussi un outil pour limiter les
importations) que ce qui est produit dans l'espace européen.
Cette réflexion est due au fait qu'il ne semble y
avoir de rappels ( au moins concernant les métaux lourds) que
de productions d'ailleurs, mais vous allez m'éclairer .
les
rapports
hebdomadiares:
http://europa.eu.int/comm/food/food/rapidalert/archive_en.htm
un
exemple:
http://europa.eu.int/comm/food/food/rapidalert/archive_en.htm
on peut noter la présence de produits avec des taux de
cadmium trop importants. Si ce sont des produits importés ,
cela est simple retour à l'expéditeur, mais quid dans
le cas des productions européennes ?
maintenant et vu
vos propos, la question qui pourrait être posée
est:
qu'aurait fait l'Europe si Tchernovyl avait été
européenne ?
lorsque l'on va examiner ce que notamment
la France a fait des terrains de la première guerre
industrielle quest la guerre 14 18, il ne me semble pas que l'on
puisse donner le moindre conseil à d'autres pays et fait plus
grâve que nos propos puissent être crédibles sans
preuves.
amicalement
bertrand CARLIER
ps: pour votre
info le plus gros producteur de champignon au monde et de trés
trés loin est la chine, si vous connaissez le système
législatif qui encadre cette production, je suis preneur.
Deutscherverein Mon, 2 May 2005 09:13:28 EDT
éclairage
radioactif
et vous controlez quoi?
des paniers de la ménagére
? des boites de conserve?
des champignons en boite ne pourraient
pas etre importées
mais des champignons récoltés
par les autochtones et vendus sur des marchés en Pologne ou en
Turquie comme cela se fait beaucoup pourraient être mis en
boite
bon je crée une société à
responsabilité limitée dénomée
Les
champignons de Tchernobyl
qui veut s'associer?
Bertrand CARLIER Tue, 28 Mar 2006 06:48:54
+0200
cette carte , qui ne prend pas en compte
les accidents montre que l'europe est faite de différences
mais ma question est :
fâce à ces différences
que font les utilisateurs pour garantir que les produits normés
soient aux normes ?
il faut avoir en tête que les
ruminants ingèrent en s'alimentatnt en pature presque 1 % en
poids de matière séche du sol
?
http://dataservice.eea.eu.int/atlas/viewdata/viewpub.asp?id=1829
en tout cas des différences doivent être observées,
je recherche les chiffres par type de production et tranche d'âge,
s'ils existent ???
Bertrand CARLIER Vendredi, 26 Mai 2006, 10h41mn 27s
particulièrement sensible aux dossiers des
métaux lourds identifiés comme toxiques pour les
animaux et l'homme et après les nombreuses affaires impliquant
des entreprises de votre type notamment au niveau du cadmium, je
souhaiterai que vous exposiez à la liste ce qui désormais
est en place dans votre branche Et accessoirement ce que cela vous a
permis de découvrir
marie robin Fri, 26 May 2006 13:54:00 +0000 (GMT)
Je
travaille dans l'extraction de carbonate de calcium, notifié E
170.
Concernant le risque de métaux lourds, la
reglementation a fixé des limites plus strictes par le biai de
la directive 2006/13 du 3 février dernier qui doit être
transposée en droit francais avant le 04/11/06
De plus,
avec la nouvelle obligation de mettre en place une analyse HACCP pour
ce type d'activité, le risque de contamination par les métaux
lourds doit être pris en compte, évalué.. et donc
maîtrisé si nécessaire
L'IMA est une aide
précieuse pour l'industrie extractive et rassemble un grand
nombre d'informations pour les professionnels
http://www.ima-mineralogy.org/ (site en anglais) grace à
différents groupes de travail, des lettres d'infos concernant
par exemple la veille reglementaire..
Concernant les analyses
qui ont été effectuées sur notre produit, la
quantité de cadmium mesurée est largement inférieure
à la limité reglementaire donc pas de soucis pour le
moment Mais il parait évident que ce chiffre peu changé
d'un gisement à l'autre étant donné que c'est
une caractéristique de la roche L'IMA elle-même effectue
des analyses de métaux lourds sur des échantillons des
entreprises du secteur
J'espère avoir repondu à
votre question Etant dans l'entreprise depuis 1 mois environ, je ne
suis pas encore completement renseignée sur le sujet mais
j'essaierai de vous répondre au mieux
Concernant ma
question, le risque microbiologique est très faible sur ce
type de produit mais j'aimerai tout de même effectuer des
analyses ponctuellement pour construire une base de donnée
solide Mais je ne sais pas sur quelle base je peux fixer une limite
supérieure... je ne trouve rien dans la reglementation..
De
même pour le transporteur puisque ce produit est inerte...un
engagement du transporteur à respecter les principes HACCP
pour la sécurité et la salubrité de notre
produit peut-il suffire (+ certificat de lavage + controle avant
chargement) ? où faut-il aller jusqu'à faire appel à
un transporteur équipé de citernes alimentaires ?
Si
quelqu'un (auditeur ? consultant ?) a un avis sur la question ! Je
suis preneuse !
Merci d'avance
Bertrand CARLIER: Wed, 02 Aug 2006 18:55:35 +0200
cg290175 wrote:
> Bonjour,
> quelqu'un aurait-il
connaissance d'une réglementation fixant la teneur
> en
métaux lourds et pesticides dans le sucre cristal? Merci par
avance.
>
>
http://www.fao.org/docrep/meeting/005/X4616F/x4616f08.htm
il y a bien aussi un texte consolidé, ce qui est rare :
http://europa.eu.int/eur-lex/fr/consleg/pdf/1969/fr_1969R1265_do_001.pdf
trouvé par
http://www.unctad.org/infocomm/francais/sucre/qualite.htm#europe
Vendredi 13. Avril 2007 13:44
Actes
du séminaire intitulé: Animal production in Europe: The
way forward in a changing world In between Congress of The ISAH Vol.
1 October 11th – 13th, 2004 Saint-Malo France
http://www.isah-soc.org/isah04.php
(la liste ci-dessous n'est pas exhaustive, mais permet de cibler
les actes qui nous concernent particulièrement)
Au
sommaire:
. Concernant les autres contaminants (mycotoxines,
résidus chimiques, métaux lourds)
RATIONAL
NUTRITIONAL EXPLORATION OF TRACE ELEMENTS (ENVT de Toulouse)
Bertrand CARLIER Mardi 17. Avril 2007 17:27
Trois nouveaux laboratoires pour les controles-qualite
europeens
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/42324.htm
La
Commission europeenne a choisi la Belgique pour l'ouverture de 3
nouveaux laboratoires destines a assurer la securite des denrees
alimentaires.
Chacun de ces 3 laboratoires, qui seront implantes sur le site de
l'Institut des materiaux et mesures de reference de la Commission a
Geel, sera specialise dans la detection de substances toxiques
precises : les metaux lourds, les mycotoxines et les hydrocarbures
aromatiques polycycliques (HAP).
Le but de ces laboratoires
est de mettre au point des methodes fiables d'analyse qui seront
ensuite validees avant d'elaborer les materiaux et des mesures
standards destines a servir de reference pour les laboratoires
nationaux responsables des analyses, de facon a atteindre un niveau
eleve et
uniforme de qualite dans l'ensemble de l'Union
europeenne.
Sources : Le Soir, 19/03/2007
BE Belgique
numero 44 (17/04/2007) - Ambassade de France en Belgique / ADIT
-
http://www.bulletins-electroniques.com
des
infos complémentaires de colistiers...
Je cherche les teneurs maximales pour les métaux lourds dans les matières premières : lait en poudre , beurre , glucose , graisse végétale…etc
Le Règlement 1881/2006 devrait vous aider.
Complément de BP:
Le Règlement 1881/2006 est
accessible à l'adresse
suivante:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_364/l_36420061220fr00050024.pdf
r.andrintafika Jeudi 19. Juin 2008 9:44
Est ce qu'il est indispensable de mettre un détecteur de métaux dans une conserverie de poisson sachant que nos ouvrières font déja des inspections visuelles sur les produits, les emballages. En tenant compte aussi que nous sommes une PME.
elodie1915 Jeudi 19. Juin 2008 11:20
Seule l'historique (cad les réclamations consommateurs, les réclamations clients et les non conformités enregistrées) ainsi que votre analyse de risque vous permettrons de juger. Parfois, on a pas le choix car c'est une exigence des clients donc faut se plier ou démontrer par A+B que vous n'en avez pas besoin.Le fait d'être une PME n'enlève en rien le fait que l'on doit garantir la sécurité de nos produits tout au long du process. Il va de soit que votre Direction vous donne les moyens pour ça!!!!!!!!
jourdan hugues Jeudi 19. Juin 2008 11:54
Il vaut mieux mettre un détecteur de métaux car la taille des éléments détectables par un tel détecteurs sont parfois invisible par l'opérateur.
Et si vous avez des convoyeurs métalliques, on retrouve parfois des éléments très fin.
Olivier RONDOUIN Jeudi 18. Décembre 2008 9:58
Le bronze qui est un alliage à base de cuivre est interdit par un arrêté de 1912.
Il existe néanmoins des exceptions d’une part déterminées par un arrêté de 1945 et d’autre part par des avis de l’AFSSA.
D’ailleurs, Exaris organise à Paris une formation sur la conception hygiénique des équipements les 27 et 28 janvier prochains où l’ensemble de la réglementation relative aux matériaux est passé en revu.
Pour consulter son programme détaillé :
http://www.exaris.fr/templates/Exaris/docs/bulletin_a1_-_jan_2009.pdf
Bernard PICHETTO Vendredi 19. Décembre 2008 7:44
Le bronze est, entre autres, autorisé dans la fabrication des filières pour les pâtes alimentaires ; c'est lui qui leur confère, me semble, leur capacité à 'retenir' les sauces.
Bruno PEIFFER Mercredi 14. Janvier 2009 11:20
Si vous n'êtes pas fan de hard rock, mais que vous souhaitez chercher les principaux liens en rapport avec les métaux lourds disponibles dans GOOGLE, je vous propose le moteur personnalisé suivant:
http://www.google.com/coop/cse?cx=016326893149703400244:u2nzz83gs74&hl=fr
En effet les 100 premières références d'une requête classique "heavy metal" de GOOGLE se rapportent à ce genre musical. Donc pour y échapper, la solution est dans le moteur personnalisé que je propose.
Si vous connaissez d'autres sites à inclure dans ce moteur par rapport au sujet du contaminant "métaux lourds", je suis preneur.
nono antonny Lundi 28. Septembre 2009 9:40
Vous pouvez contacter la Sté Mettler-Toledo pour vous procurer des barettes tests pour détecteurs de métaux.
elodie1915 Mercredi 4. Novembre 2009 11:58
Le réglement 1881/2006 portant fixation des teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires fixe des teneurs en plomb et cadmium pour les fruits.
Comment ces contaminants, peuvent ils se retrouver dans les fruits?
J'ai pensé à l'utilisation de boues de stations d'épuration pour la fertilisation des sols qui peuvent contenir des métaux lourds, les engrais éventuellement, l'eau d'irrigation, le sol ?
Avais vous une idée de la source?
Merci d' avance, Ed
Eric Bonnaire Mercredi 4. Novembre 2009 14:41
Fumées des incinérateurs (certes il existe des normes, mais elles ne sont pas égales à zéro et les quantités autorisées ne sont en général
pas négligeables) ou d'usines traitant ces métaux. Par exemple les fonderies de plomb. Ainsi, l'usine Métal Blanc dans les Ardennes,
situées en plein village, est autorisée par arrêté préfectoral à rejeter jusqu'à 250 kg de plomb par an dans l'atmosphère... Les rejets
sont actuellement moindres, mais il fut une époque pas si lointaine où ces rejets atteignaient 7 ou 800 kg par an.
Peut-être certains traitements autrefois autorisés (arséniate de plomb par exemple) qui ont pu rester dans le sol et toutes les contaminations
du sol de manière générale : sites industriel pollués ou ayant subi des retombées de ces sites industriels (à nouveau les fonderies de plomb par exemple, les incinérateurs etc.).
Mais je pense surtout aux pollutions de guerre où les polluants persistent dans les sols. A titre d'exemple, la Zone Rouge de Verdun. Au
sens actuel du terme Zone Rouge, ça ne représente que quelques dizaines de milliers d'hectares, par exemple, forêt domaniale de Verdun (10
000ha). Mais il ne s'agit là que des zones les plus touchées et bouleversées par les bombardements. La zone rouge, telle que définie
juste après la guerre, couvrait plusieurs centaines de milliers d'hectares dans le quart Nord-Est. Et actuellement, outre la forêt, on y
fait de l'élevage, des cultures diverses, y compris par exemple des petits fruits (framboises, fraises) juste en limite de la forêt de
Verdun, des vergers, et on y implante même des truffières.
Maintenant, je n'ai que très peu de données sur l'absorption du plomb et du cadmium chez les végétaux "ordinaires" et notamment les arbres. Dans quelle mesures ces éléments sont-ils assimilés et où sont-ils stockés ?
Pour les arbres (fruitiers entre autres) : bois, rameaux, fruits ? Idem pour les pttis fruits type framboise (ou mûres).
Je suis preneur de toutes les données en la matière, mais j'ai peur que, hormis pour quelques espèces herbacées cultivées (céréales), ça n'ait
été jusqu'ici que peu étudié.
Bernard PICHETTO Mercredi 4. Novembre 2009 15:28
Début de piste ?
http://www.fsis.usda.gov/Science/Chemistry/index.asp
http://www.fao.org/ag/AGP/AGPP/Pesticid/JMPR/DOWNLOAD/bilthoven_2005.pdf
http://potency.berkeley.edu/pdfs/handbook.pesticide.toxicology.pdf
http://www.pesticides.gov.uk/prc.asp?id=668
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_364/l_36420061220fr00050024.pdf
http://www.rivm.nl/bibliotheek/rapporten/601516009.pdf
Bertrand CARLIER Mercredi 4. Novembre 2009 15:36
pour les zones de guerre, ce n'est pas aussi, pour ce type de motif, la présence possible ( à l'époque, vu les connaissances) de contaminants
que les terrains ont été retirés de l'usage privé.
Vos propos ( absence de données ) laissent entendre que confier à l'état ne veut pas dire que l'on va avancer.
J'avais posé la question à ceux qui allaient réaliser les adjudications des baux de chasse, ce qui correspond à une "mise sur la marché ".
La réponse décodée fut : on prend l'argent et on laisse aux adjudicateurs la responsabilité de faire. C'est beau l'administration, à
la française ! ! !
amicalement
Bertrand
ps:ce dossier a été abordé x fois sur la liste et x liens ont été mis dans les archives. De mémoire et concernant le cadmium, c'est étrange de
voir que les lieux de dépot en Europe peuvent être très loin des lieux d'émission. Certains pays peuvent n'être que très peu émetteur, mais
récepteur préférentiel.
eric bonnaire Mercredi 4. Novembre 2009 16:16
Petit complément pour le cadmium dans les zones de guerre :
Le cadmium était une impureté du zinc, métal qui a aussi beaucoup été utilisé (notamment quand le cuivre, qui était en outre plus cher, a fait
défaut).
L'analyse d'une ogive d'obus en zinc a révélé une teneur de 647 mg/kg. .
On cite souvent le chiffre de 60 millions d'obus tirés pendant la bataille de Verdun... Et des ogives ont été détruites sur place par incinération.
EB
elodie1915 Jeudi 5. Novembre 2009 8:42
Cela n'aurait donc rien à voir avec les techniques culturales?.ED
Bertrand CARLIER Jeudi 5. Novembre 2009 9:06
pour répondre à ce point, il faut comparer deux zones proches mais suivit par des ingénieurs agro différents. Ceci est le cas, si l'on
compare les zones de guerre belge et française.
Coté français, culture intensive du maïs, coté belge non, pourquoi ?
En cherchant, un peu, j'ai pu noter qu'un ingénieur, coté belge avait travaillé sur le risque de transfert et que la prise en compte de ses
travaux a été faite. Mais quid, coté français ?
La personne payée pour travailler sur cette question, avait perdu ses données dans son ordinateur lorsque je l'avais contacté. C'est aussi
cela la recherche à la française.
Maintenant, si vous regardez un peu plus loin, posez vous des questions sur la nature du sol et sous sol, en Nouvelle Zélande et vous
comprendrez pourquoi certains choix ont été fait.
Enfin, un dernier point, sur les céréales, le grain n'est pas le lieu de stockage maximum de certains composés. En revanche, la paille, c'est
beaucoup mieux. Il existe , bien des normes européennes sur ce point, mais à part les valorisateurs de paille que sont les producteurs de
champignons, d'une certaines taille, qui s'en préoccupe?
Les pailles, cela franchit bien des frontières sans que l'on sache rien sur sa composition.
amicalement
Bertrand
ps: j'ai fait l'impasse, volontairement, sur les OGM pour modifier le microbiote d'un sol pour activer ou retarder certains transfert, mais
j'assume ce choix...
Eric Bonnaire Jeudi 5. Novembre 2009 10:27
L'apport de certains éléments ou des changements de pH peuvent aussi modifier la mobilité des métaux lourds dans le sol.
Le plomb reste en principe sous forme métallique, donc peu mobile dans des sols basiques (sols calcaires par exemple) et plutôt sous forme
d'oxydes, plus mobiles, dans des sols acides.
Ce qui reste à nuancer, car même dans des sols calcaires, au contact des radicelles des plantes, il semble qu'une solubilisation puisse se faire.
La quantité de matière organique (généralement faible dans un sol agricole "conventionnel") et le fameux complexe argilo-humique jouent un
rôle sur la fixation des éléments minéraux mais je ne sais pas ce qu'il en est du plomb et du cadmium
Autre exemple : nous avons dans les environs de Verdun un site pollué massivement à l'arsenic suite à l'incinération d'une grande quantité de
munitions chimiques. Les résidus de combustion sont restés sur place...
Actuellement, l'arsenic est sous une forme relativement (je dis bien relativement) peu mobile, car lié à des oxyhydroxydes de fer. Dans ce
cas, une élévation de pH (par chaulage par exemple...) ou un apport de phosphates provoqueraient une libération massive de l'arsenic. Au
passage, nous avons ici la "chance" que le site soit en milieu forestier (ce qui implique d'ailleurs que le problème n'est pas traité avec
beaucoup d'acuité), en Belgique, sans vouloir jeter la pierre à nos voisins, un site similaire supporte une culture de maïs...
Donc je suppose que de telles pratiques, qui sont employées en agriculture, peuvent avoir un impact sur la mobilité et surtout la
"biodisponibilité" de certains éléments.
D'ailleurs, les engrais phosphatés sont une source non négligeable de cadmium (de mémoire, jusque 120 g à la tonne)
Ce ne sont que quelques exemples, je ne suis pas un spécialiste de la chimie des sols ; il doit bien y avoir un agronome sur la liste.
Sinon, deux ouvrages peuvent peut-être vous aider :
"Mobilité et transfert racinaire des éléments en traces : influence des micro-organismes du sol" (éditions Tec & Doc)
"Les éléments traces métalliques dans les sols - approches fonctionnelles et spatiales" (Inra éditions)
Mais ça reste assez général et je n'y ai pas trouvé grand chose sur le transfert dans les arbres, chez lesquels les mycorhizes jouent
certainement un grand rôle de ce point de vue.
Les bactéries du sol aussi sans doute.
Eric KALINOWSKI Jeudi 5. Novembre 2009 11:16
« …/… le fameux complexe argilo-humique jouent un rôle sur la fixation des éléments minéraux mais je ne sais pas ce qu'il en est du plomb et du cadmium…/… »
Petite contribution : la capacité d’échange cationique (CEC) diffère selon les types d’argile et de matières organiques. La CEC de la Montmorillonite et des acides Humiques est par exemple plus importante que celle de la Kaolinite ou des acides Fulviques de même le pH, le potentiel redox et la teneur en eau du substrat sont aussi des facteurs favorisant la disponibilité ou l’immobilisation par adsorption. Des modélisations (BRGM et/ou à l’INRA de Versailles) doivent exister.
Bertrand CARLIER Jeudi 5. Novembre 2009 11:37
re,
autre complément:
-beaucoup d'élevages bio sont récents en France. Certains sont implantés dans des zones à risque avéré. C'est normal le cahier des charges ne prévoit rien, soit.
-les analyses en bio sont autant faites en bio qu'en conventionnel et la zootechnie est aussi bien mise en oeuvre...
Cependant, avec le temps, ( cela était prédictible et a été dit), il est improbable que certaines choses ne soient pas vues.
Cette filière paiera alors, le prix fort, le manque d'anticipation, vu le contexte tendu actuel et qui va perdurer un bon moment...
Bernard Pineau Jeudi 5. Novembre 2009 22:05
Naturellement, on trouve du plomb et du cadmium dans les plantes.
Leur quantité présente dépend d'un certain nombre de facteurs que l'on peut départager selon leur origine :
- sol naturellement riche en cadmium (certains sols du Jura) : comme il a été déjà dit le cadmium en particulier à des liens forts avec la chimie minérale autour du zinc et (ou) du phosphore.
- sol enrichi involontairement par apport d'engrais phosphatés (l'alsace a été une région fortement productrice d'engrais phosphatés) pour ce qui est du cadmium, et par les boues des stations d'épurations et autres comme vous l'avez évoqué.
- le cadmium et le plomb sont plus solubles en milieu acide (cela aussi a été évoqué dans les autres interventions), ils seront alors plus assimilés par la plante. Les facteurs qui concourent à l'acidification (la dégradation de l'humus, le lessivage, ...) des sols favorisent leur assimilation. D'autres part les plantes qui vivent plus en milieu acides sont plus exposées à ce risque (si tant est qu'elles n'aient pas développées des systèmes de filtre)
- certaines espèces de plantes ont la particularité de supporter ou d'absorber plus que d'autres sans que cela ne leur pose de problèmes des métaux lourds ( on peut citer le cas de Arabidopsis halleri qui concentre des métaux lourds tel que le cadmium ou le zinc, ou de certaines variétés de tabac, les feuilles de tournesol, du thlaspi (une crucifère). On est en mesure de penser que suivant les espèces et les variétés de fruits, les taux d'absorption et d'accumulation diffèrent, mais je ne connais pas d'études portant sur le sujet pour les plantes
alimentaires.
Enfin dans la lignée, on doit souligner la forte capacité des champignons (dont certains comestibles appréciés) à accumuler les métaux lourds.
- Enfin nous avons les pollutions industrielles et automobiles (j'y inclus les produits de l'industrie de l'armement), qui peuvent être d'origine atmosphérique sous forme de poussières ou fumées, liquides ou solides. Et là, on trouve de nombreuses friches industrielles, les bords des grandes agglomérations, etc ... Or les ceintures vertes (maraichères) de nos villes ne sont pas les moins exposés.
Il ne faut pas grand chose pour que ces éléments naturellement présents dans notre environnement et dans les plantes deviennent des contaminants, il suffit de l'intervention de la main de l'homme.
Eric Bonnaire Mercredi 18. Novembre 2009 9:48
elodie1915 a écrit :
Le réglement 1881/2006 portant fixation des teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires fixe des teneurs en
plomb et cadmium pour les fruits. Comment ces contaminants, peuvent ils se retrouver dans les fruits? J'ai pensé à l'utilisation de boues de
stations d'épuration pour la fertilisation des sols qui peuvent contenir des métaux lourds, les engrais éventuellement, l'eau d'irrigation, le sol ?
Bonjour,
Dans le numéro 52 du "Courrier de l'environnement de l'INRA" de septembre 2004, vous trouverez un article de Michel Bench et Denis Baize : "Contamination des sols et de nos aliments d'origine végétale par les éléments en traces"
"Mesure pour réduire l'exposition"
Des données sur blé, orge, sarrasin, carotte, épinards, laitue, chou, pomme de terre, lait... Mais pas grand chose sur les fruits.
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