ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
ARCHIVES 1998-2005 –
A PARTIR DE 2006 (voir ci-dessous)
adamou magagi Wed, 1 Mar 2006 14:11:39 +0100 (CET)
--- jess180585 a écrit :
> Bonjour,
>
> Je suis étudiante et dans le cadre d'un projet nous
>
devons déterminer
> la valeur cuisatrice optimale d'un
cake. pour cela,
> nous nous basons
> sur la valeur
pasteurisatrice. Le problème est que
> nous n'avons
aucune
> idée de cette dernière !
>
Comment déterminer la valeur pasteurisatrice ? Doit
> on
se baser sur la
> destruction des germes naturellement présents
dans
> ce cake ? et dans
> ce cas là quelqu'un a t
il une idée de la flore
> banale d'un cake ?
>
>
Merci de votre aide !
Bonjour,
Pour déterminer la valeur pasteurisatrice
on doit d'abord:
1. Chercher le microorganisme cible (en terme de
pathogénicité)
2. Quantifier le nombre de
microorganismes présents.
3. Utiliser le modèle de
Stumbo. : F=nxD (n étant le nombre de réductions
décimales)
N.B : La NFPA (National Food Processor
Association) recommande de faire 6 réduction décimales.
Bonne
reflexion.
jess180585 Thu, 02 Mar 2006 16:19:30
-0000
Comme demandé, je suis étudiante
à Polytech Montpellier (anciennement ISIM). Plusieurs
professeurs sont impliqués dans ce projet, notamment
M.Lagaude.
Merci pour l'information concernant la méthode
de détermination de la VP mais quelqu'un saurait il
précisément quels germes sont potentiellement dangereux
dans un cake : les salmonelles par exemple ?
Gilles TIXIER Thu, 02 Mar 2006 18:32:09 +0100
En
démarche préalable, je vous conseille de consulter le
guide des bonnes pratiques d¹hygiène relatif à son
activité de votre entreprise de stage.
Vous y trouverez plein d¹informations fiables sur les
procédés, les produits, et des préconisations.
PS
: tous les GBPH ne sont pas publiés au journal officiel,
d¹autres existent dans les groupement s professionnels et même
s¹ils ne sont pas officiellement validés, ils sont
utiles.
Pour les valeurs cuisatrices et pasteurisatrices, en
absence de connaissances spécialisées dans ce domaine,
adressez-vous aux spécialistes ; le CTCPA par exemple.
charhe03 Fri, 03 Mar 2006 12:34:58 -0000
ma
question va sans doute paraitre simple voire simpliste à
certains, mais que signifie une réduction bactérienne
de 7.74 log CFU/g ?
Pas de pb pour CFU/g mais la réduction
de 7.74 log ??
Si je me souviens bien une réduction d'1 log
signifie que la population de départ est divisé par 10,
2 log par 100...mais 7.74 ?
Boni Mickaël Fri, 3 Mar 2006 14:25:19 +0100
Voici
la réponse :
Entre 10 millions et 100 millions, en fait
10 puissance 7,74 = 54 954 087 donc N = No / 54 954 087
Si vous
aviez 100 bactéries au départ par g, vous en avez
théoriquement éliminé 99,999998 %.
Florence
Humbert Fri, 3 Mar 2006 22:44:03 +0100
par 10
puissance 7,74 = par 54 954 087
Il faut donc des bactéries
en nombre supérieure à 10 puissance 7,74 pour qu'il en
reste.
adamou magagi Wed, 15 Mar 2006 19:23:48 +0100 (CET)
---
"marine.penchinat"
a écrit :
>
Bonjour,
>
> Je cherche à connaître le
couple temps/température
> de cuisson pour que la
destruction microbienne soit
> efficace en pâtisserie.
Par exemple, j'ai vu que
> pour la crème pâtissière,
il faut atteindre 90°C à
> coeur pendant 1min30.
Bonjour,
Cela dépendra du micro-organisme cible et
de sa thermorésistance.
De plus l'Aw doit être basse
<0,85.
Puis faites 6 réduction décimales.
Et
vous aurez la valeur pasteurisatrice.
Bonne reflexion.
audrey_w8 Mon, 03 Apr 2006 12:06:34 -0000
Je
suis en stage dans une entreprise fabriquant des confitures et dans
le cadre de mon sujet de stage sur la pasteurisation du produit,
j'aurais besoin de valeurs sur le nombre de réduction décimale
à appliquer pour le calcul de la valeur pasteurisatrice.
J'ai
pris comme microorganismes de référence bacillus
coagulans et byssochlamys fulva.
Merci d'avance pour votre aide.
adamou magagi Mon, 3 Apr 2006 14:27:23 +0200 (CEST)
Il
y a aussi le clostridium pasteurianum.
Quel est le pH de ton
produit?
Quel est son Aw?
pH et Aw t'aideront à choisir
la valeur pasteurisatrice et de mieux identifier le microorganisme
cible.
En général pour la pasteurisation on prend 6
réduction décimales.
Les Normes NFPA recommandent 10
mn à 90 mais moi je suggère 15 mn à 96.
Bonne
reflexion.
marie dupot Mon, 3 Apr 2006 12:42:14 +0200 (CEST)
Je
suis actuellement en stage dans une pâtisseire. Je dois mettre
en place l'HACCP.
On utilise un pasteurisateur pour les crèmes.
Voilà, je voulais savoir si une température de 70°C
pendant 4 minutes était suffisante pour être
bactéricide.
Est ce que je dois calculer la VP, et si oui comment faut-il
faire?
Merci
adamou magagi Mon, 3 Apr 2006 14:30:13 +0200 (CEST)
C'est
quoi comme crème (35%; 18%, etc....)?
Le gras est un
isolant thermique .
Il est impossible de donner une valeur
pasteurisatrice sans connaître le type de crème et le
microorganisme cible en tenant compte de sa pathogénicité.
Je
te suggère 6 réduction décimales.
Bonne
reflexion
Olivier CERF Mon, 3 Apr 2006 14:39:40 +0200
Objet
: RE: pasteurisation confitures
Vous appliquez ce traitement à
un produit qui a une certaine contamination initiale Co du
micro-organisme que vous redoutez.
Vous voulez obtenir un
produit fini qui ne contiendra encore le micro-organisme d’intérêt
qu’avec une probabilité P faible, que vous fixez en
fonction de la réglementation et/ou en fonction de vos
objectifs commerciaux.
Le traitement à appliquer est
:
t/D = log(Co*V/P)
où V est le volume unitaire
dans lequel le produit est commercialisé, t la durée du
traitement, D le temps de réduction décimale du
micro-organisme considéré à la température
du traitement thermique.
Cette formule est une réécriture
de C*V = Co*V*10^(-t/D) qui n’est autre que l’équation
d’une courbe de survie.
marie dupot Mon, 3 Apr 2006 15:26:27 +0200 (CEST)
Objet
: RE: pasteurisation de crèmes en pâtisserie
En
fait, on passe de la crème (70% de MG laitière et 30%
de MG végétale), mais on passe aussi au pasto de la
crème brulée contenant des jaunes d'oeufs, de
la
crème... Si j'ai bien compris, il faudrait calculer une
VP pour chaque produit passant au pasto? Quel type de microorganisme
je peux utiliser? Et comment
calculer la VP?
adamou magagi Mon, 3 Apr 2006 22:16:16 +0200 (CEST)
Objet
: RE: pasteurisation de crèmes en pâtisserie
Bonjour,
Voici
la méthode la plus simple mais vraiment simplifiée pour
la pasteurisation.
La valeur pasteurisatrice est donnée par
la méthode du Dr Stumbo:
VP = n x D.
n est le nombre de
réduction décimales
D est le temps de réduction
décimale du
micro-organisme cible.
Dans ton cas le
microrganisme cible est le Mycobactérium tuberculosis.
La
pasteursiatiuon du lait remonte à Pasteur (D'ou le nom
pasteursiation).
A l'Époque le lait donnait la tuberculose
à cause du baiclle de Koch.
Le baiclle de Koch vient du
Mycobactérium tuberculosis.
C'est basé sur ce
micro-organisme qu'on a jadis déterminé la VP du
lait.
Pour la crème le traitement doit être plus
sévère puisque le gras est un isolant thermique.
Pour
déterminer ton nombre de réduction décimal fie
toi aux normes sur la qualité microbiologique du lait à
la reception et donne toi une marge d'erreur.
Pour le D du
mycobactérium tu l'as dans toutes les tables.
N'oublie
juste pas que la destruction microbienne est logartithmique (Voir
courbe de destruction thermique).
Bonne reflexion et si cela se cmplique n'hésite pas.
La
crème
Pour le lait
louis_coroller Tue, 04 Apr 2006 11:37:06 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "audrey_w8"
<audrey_w8@y...> a écrit
>
> Bonjour!
>
> Afin de calculer les valeurs pasteurisatrices acquises sur
des
> confitures(pH très acide), j'ai utilisé
comme z=8.89 et comme
> Tref=93.3. Or j'ai vu sur d'autres
livres plus récent, z=7 et Tref=70.
> Il me semble que
z dépend du microorganisme de référence mais que
> choisir pour Tref?
> Merci d'avance pour votre aide
Vous utilisez un modèle linéaire (Bigelow) le
choix du Tref ne joue pas sur le résultat de vos calculs.
Pierre FOUILLARD Tue, 4 Apr 2006 15:41:09 +0200
Quand
on parle de PASTEURISATION et donc de Force Pasteurisatrice,
Unité
de traitement de pasteurisation
1 minute à la température
de référence Tréf=T*=70€ ª¡ãC
Valeur
pasteurisatrice (VP) : en minutes
Valeur minimale caractéristique
de l'effet thermique sur la destruction
des micro-organismes à
obtenir durant une cuisson (calculée à
l'aide des
constantes Tréf=T*= 70€ ª¡ãC et
z=10€ ª¡ãC).
Si T = Cste €
ª¡ÙTréf=T*
VP= avec t = temps passé
à T et T*=70€ ª¡ãC
Si T =
variable au cours du temps
Quand on parle de Stérilisation
et donc de Force stérilisatrice,
Valeur stérilisatrice
(VS) : en minutes
Valeur minimale caractéristique de
l'effet thermique sur la destruction
des micro-organismes à
obtenir durant une stérilisation (calculée
à
l'aide
des constantes Tréf=121.1€ ª¡ãC
et z=10€ ª¡ãC).
Rmq, pour mémoire
:
D€ ª¡ãC : Temps de réduction
décimale à la température
indiquée en
minutes
Temps de réduction décimale : temps en
minutes nécessaire à une
température donnée
pour diviser par 10 la population d'un microorganisme
donné
Z
: Valeur d'inactivation thermique en € ª¡ãC
Augmentation
ou diminution de température permettant de diviser ou
multiplier la valeur de D par 10
Espérant avoir répondu
à vos interrogations
Cdt
Pierre
adamou magagi Wed, 5 Apr 2006 14:13:27 +0200
(CEST)
Bonjour MME Marchand,
Je m'excuse de vous
avoir tutoyé ici au Canada tout le monde se tutoie, alors à
force de vivre ici ...
Ta VP est effectivement très
basse.
Prener garde à la valeur de D elle est souvent je
dis bien souvent établi dans des solutions tampons.
Ton D a
été déterminé dans quel milieu?
Etait
ce de la confiture, j'en doute fort.
Si ton Aw est < 0,85 et le
pH<4,5 aucun microorganisme pathogène ne peut se
developper.
Tu auras juste un problème de conservation et
tu seras tributaire des contaminants initiaux.
Je suggère
dans ton Cas seulement 10 mn à 95.
Si ça se
complique, n'hésite pas.
adamou magagi Tue, 4 Apr 2006 18:59:50 +0200 (CEST)
Comme
je te l'ai dit tu vas t'embrouiller facilement alors je te suggere de
commencer le plus simplement et après tu iras plus en détail
avec la méthode générale de Bigelow, celle de
Ball et celle du Dr Stumbo.
Encore une fois : VP = n x D (modèle
simplifié du Dr Stumbo qui a été l'élève
de Ball).
J'ai eu une chance incroyable dans ce domaine; j'ai
rencontré à Guelph (Canada) un des élèves
du Dr Stumbo, un monsieur très agé mais tellement
efficace.
D : est le temps de réduction décimal. IL est donné
poour une température donnée: c'est le temps qu'il faut
pour détruire 90 % de microorganismes.
Exemple : si D = 1,5 et si je choisie 6 réduction décimales
alors la VP = 6 x 1,5 = 9
Mais si D est à Tref de 93,5
alors tu dois pasteuriser durant 9 mn à Tref = 93,5.
Chaque
microorganisme a un D et un Z; c'est sa carte d'identité.
La
valeur du Z a ton niveau on s'en fiche royalement.
Ce modèle
que je donne est valable si tu pasteurises dans un bassin et que tu
remplisses à chaud (technologie Hot fill).
Autrement prends
garde; on parle bien du remplissage à chaud.
J'espère
que cette fois le procédé hot n'a plus de secret pour
toi; en général le procédé le plus sévère
qu'on applique je dis bien en géneral est de 10 mn à 90
mais moi je recommande 15 mn à 96 parce que les valeurs de D
peuvent changer si ton milieu change.
Si ça se complique
n'hésite pas.
Bon travail.
audrey Marchand Wed, 5 Apr 2006 10:33:31 +0200
(CEST)
Merci d'abord pour vos réponses.
Voilà,
en fait, nos confitures ont un pH strictement inférieur à
4, ou à 4.5 (mais dans ce cas Aw est de l'ordre 0.8). C'est
pourquoi j'ai utilisé D = 1à 65°C, valeur trouvée
dans "g€
¦énie des procédes
alimentaires",Dunod. Je ne savais pas trop quoi utiliser comme n
alors j'ai pris celui que vous m'avait fourni. Vu que pour les
calculs de VP acquises au cours des essais de pasteurisation
j'utilise Tref = 70°C, j'ai converti D65 en D70 et je trouve donc
une valeur de VP nécessaire = 1.2.
Je trouve que cette
valeur est assez faible toutefois s'agissant de confitures, il est
vrai qu'un traitement thermique poussé n'est pas nécessaire.
En fait les valeurs que vous me conseillez d'appliquer sont-elles
valables pour des produits ayant un pH et une Aw très
faible?
Pensez vous que cette valeur de D fourni pour ce type de
produits est bonne?
Et dans ce cas, la valeur de n = 6 est-elle
toujours valable?
Merci d'avance.
adamou magagi Thu, 15 Jun 2006 20:10:41 +0200 (CEST)
--- "helene.maurice" a écrit :
>
Bonjour à tous!
>
> Je recherche des
renseignements sur les valeurs
> pasteurisatrices
>
habituellement utilisées pour les plats préparés
à
> l'avance à base de
> poisson (poisson
pané, en sauce...).
>
> Je suis en train de
mettre en place un plan
> d'échantillonage et
>
d'analyses microbiologiques de mes produits mais je
> voudrais
me faire
> une idée des Vp à atteindre.
>
> je vous remercie de vos réponses
>
>
Hélène MAURICE
>
>
>
Bonjour,
Il n'existe pas de normes proprement dites.
Le
temps de pasteurisation n'est jamais le même, il dépend
toujours de la qualité de la matière première,
du nombre de contaminants initiaux, du D et du Z du microorganisme le
plus pathogène, du type de conditionnement (Hot fill, cold
fill, aseptique, etc....).
L'exemple le plus simple est le lait,
la VP du lait 0.5% diffère de celle du lait 2% qui diffère
de celle du crème, etc...
BIen à
vous...............
seb_thumerel Fri, 16 Jun 2006
09:11:54 -0000
Il vous serait peut être utile
de contacter le CTCPA ou l'ifremer, qui pourront peut être vous
aiguiller dans votre recherche.
marie dupot Mon, 26 Jun 2006 10:36:17 +0200 (CEST)
Je
cherche des cycles de temps/température de pasteurisation de
crèmes. Pour l'instant, j'ai trouvé qqles barêmes
: 60°C - 30 min, et 90°C - 1 min.
Je voudrais trouver une
température de pasteurisation entre 90 et 60°C.
Est ce
que qqun pourrait m'aider?
Olivier CERF Mon, 26 Jun 2006 11:53:20 +0200
La
Fédération internationale de laiterie et le Codex
alimentarius
http://www.codexalimentarius.net/download/standards/10087/CXC_057_2004f.pdf:
« Selon les validations effectuées pour le lait
entier, les conditions minimales de pasteurisation doivent avoir un
pouvoir bactéricide équivalent au réchauffement
de chaque particule du lait jusqu?à la température de
72°C pendant 15 secondes (pasteurisation continue) ou jusqu?à
63°C pendant 30 minutes (pasteurisation par lot). Des conditions
similaires peuvent être calculées en faisant coïncider
les lignes entre les points de la courbe du diagramme logarithmique
ayant pour axes la durée et la température. »
Ce qui n?est pas d?une clarté aveuglante ! Vous tracez
une droite entre les deux points représentatifs, sur un
graphique dont l?axe des abscisses représente la température
selon une échelle linéaire, et l?axe des ordonnées
donne le logarithme à base dix du temps. Vous pouvez vous
risquer à extrapoler jusqu?à 80°C, mais pas plus.
Le texte poursuit : « Toute modification proposée
au niveau de la composition, de la transformation ou de l?utilisation
du produit devrait s?accompagner des modifications établies
requises au niveau du traitement thermique et une personne qualifiée
devrait évaluer l?efficacité de ce dernier.
À
titre d?exemple, la teneur en matière grasse de la crème
requiert l?application de conditions minimales supérieures à
celles mises en place pour le lait, soit un minimum de 75°C
pendant 15 secondes. »
Dit clairement, vous devez
ajouter 3 degrés (75 au lieu de 72) pour les produits riches
en matière grasse.
Coualan Nolwenn Mon, 26 Jun 2006 10:02:21 +0000 (GMT)
de
quelles crèmes s'agit-il ?
Nous, on pasteurise de la crème
pâtissière à 82°C, pendant 3 minutes. Mais
cela dépend beaucoup de l'amidon utilisé, il faut faire
des essais pour voir si çà passe.
Ph CLAUDE 12/07/06 17:23
> Une
question d'interprétation :
>
> (je cite en
intégral)
>
> Règlement CE 852/2004,
annexe II, Chapitre XI : Traitement thermique :
> "Les
prescriptions suivantes ne s'appliquent qu'aux denrées
alimentaires mises sur le marché dans des récipients
hermétiquement fermés :
> 1. Tout processus de
traitement thermique utilisé pour transformer un produit non
transformé ou pour transformer davantage un produit transformé
doit :
> a) amener chaque élément du produit
traité à une température donnée pendant
un laps de temps déterminé, et
> b) empêcher
le produit de subir une contamination pendant la transformation.
>
2. Pour faire en sorte que le processus utilisé atteigne les
objectifs voulus, les exploitants du secteur alimentaire doivent
régulièrement vérifier les principaux paramètres
pertinents (notamment la température, la pression, le
scellement et la microbiologie), y compris par l'utilisation de
dispositifs automatiques.
> 3. Le processus utilisé
devrait satisfaire à une norme reconnue à l'échelle
internationale (par exemple, la pasteurisation, l'ultra-haute
température ou la stérilisation)."
>
>
(fin de citation)
>
> Ces prescriptions concernent donc
en fait les conserves stérilisées et les plats cuisinés
en barquette en froid +4°C et DLC +21 de l'IAA destinées
aux rayons LS des GMS.
>
> C'est à dire en fait
à toutes denrées non pas "mises sur le marché
dans des récipients hermétiquement fermés",
mais plutôt "transformées (ou repasteurisées
après mise en barquette pour les PCA) dans des récipients
hermétiquement fermés".
>
> OR, le
libellé du champ d'application de cet article y inclus une
grande partie de la production de la Restauration collective à
caractère sociale.
> En effet, en liaison froide, les
denrées sont conditionnées en barquettes, après
cuisson dans 99% des cas !
>
> Bien sûr il ne
s'agit en général pas de "mise sur le marché".
En effet, les consommateurs relèvent "juridiquement"
du fabricant desdites barquettes (Municipalité en scolaire,
Hôpital...).
>
> Mais quid lorsque la Cuisine
Centrale livre une Ville voisine ou dans le cadre de GIE?
>
Dans ce cas il y a bien mise sur le marché, avec des DLC de 3
à 5 jours maximum, et donc PAS de repasteurisation et/ou de
process "normalisé" et encore moins de système
d'enregistrement.
>
> Comment appliquer cet article en
Restau Coll, par calcul systématique de la VP à chaque
cuisson. Pourquoi pas ?
>
> Mais comment respecter le
point 1.b : "empêcher le produit de subir une
contamination pendant la transformation" alors qu'il n'est pas
encore conditionné pdt sa transformation ? Car "empêcher"
n'est pas "limiter à un niveau acceptable". C'est le
niveau zéro qui est exigé ici par le texte.
>
>
Et à l'occasion du conditionnement les re-contaminations sont
inévitables, même si sans que le danger ne puisse
s'exprimer si le refroidissement rapide est correctement mené,
que la chaîne du froid en stockage et en transport est
respectée ET parce que la durée de vie est limitée
à +3 jours, maxi 5 jours dans certains cas.
>
>
Des précisions sont-elles prévues ou ont-elles déjà
apportées par des NS ou autres ?
>
Hugues JOURDAN: Wed, 12 Jul 2006 21:50:05 +0200 (CEST)
Première remarque les 21 jours sont
théoriques car les producteur ont le droit de mettre la DLC
qu'ils veulent en fct des études de stabilité
effectuées. Il m'est arrivé de mettre 45 jours sur
certains produit.
" Dans ce cas il y a bien mise sur le
marché, avec des DLC de 3 à 5 jours maximum, et donc
PAS de repasteurisation et/ou de process "normalisé"
et encore moins de système d'enregistrement."
Ou que
si, les fours de remise en température sont suivi et les
procédures de remise en températures sont balisées
actuellement avec les textes antérieurs qui demandaient une
remonté en moins d'une heure et conso dans la journée
avec maintient à T°C > 65°C. C'est pas simple mais
sinon à la moindre intoxication c'est le chef d'établissement
qui est en cause.
1.b : "empêcher le produit de subir
une contamination pendant la transformation" alors qu'il n'est
pas encore conditionné pdt sa transformation ? Car "empêcher"
n'est pas "limiter à un niveau acceptable". C'est le
niveau zéro qui est exigé ici par le texte.
Pour le
process, si on respecte les températures à atteindre à
coeur des produits, il ne doit pas y avoir de soucis. Dans le cas des
cuisson basse températures comme les viandes rouges et les
poissons, il faut passer par l'étape de calcul de VP et
d'analyse Microbiologique pour la DLUO. Mais là aussi c'est
juste une étude à mener et ensuite on est balisé
par les couples T°C et t à condition bien sur de partir
toujours avec le même type de Matière Première.
Pour le conditionnement, je pense qu'il faut conditionner à
chaud T°C > 65°C et ensuite refroidir en cellule.
Là
où ça deveint plus sportif c'est le cas des produits
juste marqués en cuisson en Cuisine Centrale et dont la
cuisson est en fait effectué lors de la remise en température
car sinon on fini par obtenir de la semelle. Là encore étude
VP et analyse bactério s'impose.
yelleloc Fri, 22 Sep 2006 07:22:41 -0000
Je
me permets de réitérer une question à laquelle
je n'ai pas eu de réponse :
Dans l'arrêté de
mai 1995, il est précisé que tous les plats cuisinés
livrés chauds aux clients doivent l'être à +63°C.
Quand est-il réellement pour les poulets et les pizzas ?
Un avis de l'administration du 3 janvier 1996 indiquerait :
Les
poulets rôtis ou les pizzas cuites ne sont pas directement
visés par cette mesure, d'autant que l'application d'un tel
mode de conservation ne serait pas sans conséquences
organoleptiques.
Merci pour vos expériences car je ne sais
plus quoi répondre à mes élèves.
elodie PERRIER Fri, 22 Sep 2006 10:22:49 +0200 (CEST)
c'est le cas pour tous les produits livrés
chauds, il est demandé de maintenir les 63°C, pour la
méthode, on se pose aussi des questions (comment faire pour
qu'il ne continue pas à cuire!!!°)
Hugues JOURDAN Fri, 22 Sep 2006 11:07:56 +0200 (CEST)
A
63°C à coeur, il n'y a pas beaucoup de valeur cuisatrice.
De ttes façons dans le cas de pizza, le produit doit être
fait à la demande donc la température doit être
au dessus du plancher au moment de la mise en carton. S'il y a un
transport mettre en contenant isotherme.
Pour le poulet, si on
fait attention au stock même remarque , à 63°C il ne
vont pas cuire beaucoup.
Gilles TIXIER Fri, 22
Sep 2006 13:53:42 +0200
Je crois qu¹une
dérogation au maintien des poulets et pizzas à au moins
63°C est justifiée dans un GBPH
À approfondir.
Gilles TIXIER vendredi 22 septembre 2006 16:35
Un
avis de l'administration du 3 janvier 1996²
Serait-ve une
note de la DGAL ?
En savez-vous plus ?
Eric Kalinowski Vendredi, 22. Septembre 2006 17:14
En fait: Note de service DGAl/SDHA/N.97/N° 8083
du 15 mai 1997 - Article 260 du code rural : un outil législatif
de structuration des marchés (annexe VII - Remise directe)
Guillaume Bonfils Vendredi, 22. Septembre 2006 17:54
Il
faut se référer à la note DGAL/SDHA/N98-8143
DU 7 SEPTEMBRE 1998 pour application de l?arrêté du 9
mai 1995. Il y est notamment question des conservations des produits
type poulets rôtis et pizzas.
http://www.fortunecity.com/littleitaly/piacenza/90/DGALN988143.html
Attention, la note
N98-8143 citée ci-dessus a été abrogée
par la Note
de service DGAL/SDSSA/N2011-8117 du 23/05/2011 Application de
l’arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux
règles sanitaires applicables aux activités de commerce
de détail, d’entreposage et de transport de produits
d’origine animale et denrées alimentaires en contenant.
odile dumand 16 novembre 2006 16:01
Je
dois réaliser une pasteurisation en cuve de produits laitiers.
Je dispose du barême suivant 68°C 3 min que je dois
transposer à 72°C. Comment calcule t-on le temps
nécessaire à 72°C pour avoir une équivalence
de pasteurisation?
Adamou Magagi Vendredi 17. Novembre 2006
14:17
Utiliser le modèle de Bigelow (Temps de destruction
thermique) modifié par le Dr Stumbo.
VENDREDI
17 NOVEMBRE 2006
LA TIMES 16/11/06 USDA Lowers Safe
Temperature for Cooked
Turkeys
http://www.cantonrep.com/index.php?ID=319639&Category=8
MARDI 09 JANVIER 2007
DAIRY REPORTER
04/01/07 Pasteurisation guide provides practical advice on
standards
http://www.dairyreporter.com/news/ng.asp?n=73072-ccfra-pasteurisation-pathogens
MERCREDI 24 JANVIER 2007
IFREMER
- 1989 - Les marinades des produits de la
mer
http://www.ifremer.fr/docelec/liste.jsp?onglet=domaine&argument=2&periode=annee&limite=0&tri=date&format=notice&pos=155#
Delphine wojerz Jeudi 1. Février 2007
17:53
Je suis à la recherche de textes
officiels
concernant la remise directe au consommateur de denrées
alimentaires chaudes type : poulet rôti, pommes de terre,
haricots verts… :
Les poulets ou autres viandes à
rôtir sont cuits dans notre local le matin, puis entreposer
dans une vitrine chaude fermée avec des légumes
d’accompagnement (mais dans des plats séparés).
Il me
semble que la température de cette vitrine doit être
> +65°C mais où puis je trouver cette confirmation ?
Gilles TIXIER Jeudi 1. Février 2007
20:33
Je crois que le GBPH en rôtisserie, préconise une
"dérogation" pour les poulets rôtis qui
peuvent être mis à la vente pendant un certain délai,
à une température inférieure à 63°C.
Laurent FOURCADE Vendredi 2. Février 2007
14:19
Le Guide des bonnes pratiques hygièniques "Rayon
Charcuterie-coupe" (2002) précise :
- Les produits non
stabilisés, sont remis en liaison chaude au consommateur, à
une température >à +63°c à coeur (par
exemple : paëlla, cassoulet ...).
- Les produits stabilisés
après un traitement thermique peuvent être vendus à
température ambiante à condition que l'ensemble de la
vente soit réalisée le jour même; les quantités
résiduelles seront à détruire. Par produits
stabilisés on entend : le poulet rôti, ou certains
produits précuits ayant subi un traitement thermique de
surface au moins égal à +80°c; il s'agit par
exemple de jambon
précuit.
Je rappelle que ces
éléments ont été validés dans le
cadre de ce guide de bonnes pratiques, en s'appuyant sur un
historique important de résultats d'analyses fournis par
plusieurs sociétés de
distribution.
Nicolas CHIARELLI Vendredi 2. Février 2007
14:49
Bonjour,
2 questions :
La phrase
"Par
produits stabilisés on entend : le poulet rôti, ou
certains produits précuits ayant subi un traitement thermique
de surface au moins égal à +80°c; il s'agit par
exemple de jambon précuit."
apparait dans le
Guide des Bonnes Pratiques cité ???
"Je rappelle
que ces éléments ont été validés
dans le cadre de ce guide de bonnes pratiques, en s'appuyant sur un
historique important de résultats d'analyses fournis par
plusieurs sociétés de
distribution."
L'historique dont vous parlez est disponible quelque part ??
JEUDI 12 AVRIL 2007
FOOD PRODUCTION 11/04/07
Pathogen study develops processing parameters
A scientific model
relating pathogen survival to cooking temperatures and time can be
used as a processing tool by manufacturers of ready-to-eat
poultry
products.
http://www.foodproductiondaily.com/news/ng.asp?n=75638-pathogens-chicken-ready-to-eat
mjourda Mercredi 25. Avril 2007 14:47
Je
voudrais un petit renseignement quant aux valeurs pasteurisatrices
obtenues après cuisson.
Admettons que la VP obtenue
après cuisson est égale à 3000, est ce que cela
signifie que la concentration bactérienne initiale est
diminuée de 3000 fois?
En effet nos produits étant
pasteurisés et non stérilisés, je cherche à
diminuer au maximum les risques de contaminations au cours du process
afin d'etre sur d'avoir un produit sain après cuisson.
O. Cerf Mercredi 25. Avril 2007 15:52
Si je ne me trompe, la VP est un temps. S'il est en en minutes, il
représente la durée d'un traitement qui assure la même
efficacité pasteurisatrice qu'une minute à 70°C, en
supposant que z = 10°C. Pour faire le calcul que vous demandez,
il faut connaître le z des micro-organismes que vous cherchez à
détruire, souvent inférieur à 10°C, ce qui
signifie que le taux de destruction pourra être supérieur
à la valeur de la VP.
D.RICHARD Mercredi 25. Avril 2007 21:30
si votre germe de référence pour la pasteurisation
est le streptocoque D comme souvent , son temps de réduction
décimale à 70°C est d'environ 3 mn ;3000 étant
le temps équivalent en mn de chauffage de votre coeur de
produit à 70 °Cceci revient à dire que vous avez
divisé1000 fois par 10 la population de ce germe ce qui
revient à faire 1000 réductions décimales , la
norme conseillée pour les produits cuits à base de
viande étant au mois de 13 réductions; ce traitement
est donc assez puissant
cordiales salutations
D.RICHARD
CETAA
RENNES
Alain Gonthier Jeudi 26. Avril 2007 10:42
Il me semble que ce germe (streptocoque D ou Enterococcus
faecalis) est le germe de référence pour toutes les
pasteurisations car c'est celui qui présente la plus grande
thermoresistance des
formes vegetatives des germes pathogènes.
De
ce fait, avec une VP 3000 soit un traitement équivalent à
une pasteurisation de 3000 minutes à une température
constante de 70° (définition de la VP) vous avez plus de
1000 réductions
décimales sur toutes les formes
végétatives pathogènes. Il reste des spores dans
le produit et éventuellement quelques germes non
pathogènes.
Il me semble donc que sans rechercher tous
les z de toutes les espèces bactériennes, vous avez un
traitement important qui assure toute sécurité au
niveau sanitaire.
Adamou Magagi Jeudi 26. Avril 2007 15:28
Cela n’est pas tout à fait exact.
A mon humble
avis on doit toujours chercher le micro-organisme cible avant de
faire son calcul de réduction décimale.
Dans le
cas de la mise en conserve des sauces tomates on les pasteurise en
tenant compte des micro-organismes cibles de la tomate, à
Savoir
les clostridium pasteurianum et les bacillus coagulans qui sont
beaucoup plus résistants que le streptocoque faecalis.
À
l’exception de la stérilisation quand on pasteurise on
doit toujours déterminer le micro-organisme cible (Cf modèle
du Dr Stumbo)
Alain Gonthier Jeudi 26. Avril 2007
16:27
les clostridies et les bacillus sont les 2 genres bactériens
qui ont des spores donc c'est évident qu'ils sont plus
thermorésistants que enterococcus qui n'a pas de forme
sporulée. mais
un traitement de type pasteurisation n'a pas
pour vocation la destruction des spores sauf peut-être dans le
cas des milieux acides comme la tomate, mais c'est un autre
problème.
Pour moi, enterococcus faecalis est la plus
thermoresistante des formes non sporulées. Donc si elle est
détruite, les autres le sont le sont encore plus.
jean noël JOFFIN Vendredi 27. Avril 2007
6:24
Alain Gonthier a raison sur la VP et l'utilisation d'une espèce
très thermorésistante, /Enterococcus faecalis/, pour
réaliser le test. Aucune autre bactérie ou de
microorganisme (usuel) ne possède une thermorésistance
plus élevée, pour les formes végétatives.
Il n'y a donc aucune raison d'aller chercher un autre germe dans
l'état actuel des connaissances. Le principe est le même
pour les sporulés dans les barèmes de stérilisation.
On
ne pas exclure que quelques bactéries non sporulées
résistent. Il ne s'agit pas de pathogènes. On peut
évoquer par exemple quelques archébactéries
thermophiles... cultivant à des températures extrêmes.
Peut-être quelque colistier a-t-il entendu parler d'accident de
fabrication liés à de telles bactéries mais cela
me semble peu probable.
Olivier Cerf dit :
"La
destruction totale n'existe pas (la cinétique de destruction
est exponentielle), il faut donc avoir une idée de la
contamination initiale, et se fixer un taux de destruction afin
d'atteindre une probabilité de présence des survivants
dans une proportion acceptable d'unités."
On a
effectivement coutume de penser qu'il reste toujours des bactéries
en pensant réduction décimale (exponentielle). Cette
vision me semble quelque peu réductrice : il arrive un moment
où le nombre de réductions décimales est tel que
le nombre restant de microorganismes est inférieur à 1
: d'un point de vue théorique, le milieu est alors stérile.
Admettons que l'on ait 10E6 bactéries
par mL, et une
réduction décimale de 10 par minute. Au bout d'une
minute 10E5... et au bout de 5 minutes 1, 6 minutes 0,1
microorganismes. La stérilisation du milieu prendra donc une
durée légèrement supérieure à 5
minutes... Mais elle dépendrait évidemment de la charge
initiale : mieux vaut stériliser un produit propre. Et suppose
que le modèle de réduction s'applique toujours ce qui
est très certainement faux. Comme la courbe réelle et
la charge initiale sont le plus souvent inconnus, les barèmes
utilisés sont pragmatiques : les 13 réductions
décimales d'/Enterococcus faecalis/ préconisées
pour la pasteurisation (soit l'équivalent de 13x3 min à
70°C) ont été choisis de façon empirique
pour garantir avec une bonne *probabilité* l'efficacité
du
procédé de pasteurisation. (2,95 min pour les
puristes au lieu de 3, soit 177 s au lieu de 180 !)
Ce
problème de limite est important car certains puristes (qui
ont écrit et fait voter la loi sur les déchets
biologiques) affirment que l'autoclave ne stérilise pas quand
on décontamine des cultures
microbiennes puisque la courbe
n'atteindrait jamais 0. Et l'on oblige alors les laboratoires à
investir dans la filière des déchets biologiques pour
incinérer des déchets stériles, ce qui,
économiquement et écologiquement, n'est guère
rationnel pour ne pas dire "crétin".
Alors que l'on préconise des bains d'eau de Javel (sans
aucune référence) pour détruire les lames
gélosées ayant servi à des cuisiniers non
microbiologiquement compétents (en général) à
tester leurs surfaces...
Constant Depièreux Vendredi 27. Avril 2007
6:53
Pour information :
Heat Resistance in Liquids of
Enterococcus spp., Listeria spp., Escherichia coli, Yersinia
enterocolitica, Salmonella spp. and Campylobacter spp
S Sörqvist Department of Food Hygiene, Faculty of Veterinary
Medicine, Swedish University of Agricultural Sciences, Uppsala,
Sweden
http://www.actavetscand.com/content/44/1/1
O. Cerf Vendredi 27. Avril 2007 9:47
Indubitablement, il est intéressant de faire en sorte
qu'une unité de production (un boîte, un paquet, un
bocal, une barquette, etc.) ne contienne pas de cellules de la
bactérie d'intérêt (E. faecalis, par
exemple).
Mais on ne fabrique pas une unité, on en
fabrique beaucoup. Et alors la question est : "dans quelle
proportion des unités fabriquées accepte-t-on qu'il
reste une bactérie d'intérêt ?".
Exemple
: supposons 10^5 cellules par unité, et un traitement assurant
13 réductions décimales. 5 - 13 = -8, il reste 10^-8
(dix puissance moins huit) cellules par unité, c'est-à-dire
1 cellule par 10^8 unités. Une unité sur cent millions
sera non conforme, en moyenne. Ce chiffre vous convient-il ? Est-il
exagérément sécuritaire ?
C'est sur cette
question que chaque exploitant doit prendre ses responsabilités.
C'est loin d'être simple.
Par ailleurs, les valeurs
pasteurisatrices recommandées ont été établies
pour deux raisons : assurer la stabilité microbiologique du
produit ET assurer une valeur "cuisatrice" (VC) appropriée
(le produit doit être "bien cuit" et stabilisé
sur le plan enzymatique et organoleptique). Quand on examine une VP,
donc, il peut être intéressant de se demander à
laquelle de ces problématiques elle répond en premier :
la gastronomie, ou l'innocuité ?
Par exemple une VP de 3000 minutes est peut être excessive
en termes d'innocuité, mais ne correspond-t-elle pas à
une VC qui ne peut être réduite
?
Céline TRÉVIEN Lundi 24. Septembre 2007 17:57
L'équipe Formation d'ADRIA Développement vous
propose sa newsletter.
Destinée aux salariés de la filière
agroalimentaire, vous y trouverez les actualités sélectionnées
par notre équipe et pour lesquelles nous avons développé
une offre formation animée par de nombreux experts.
Au sommaire de ce numéro :
- Bactéries thermorésistantes : vers une adaptation
aux process de production ?
Vous pouvez la consulter sur la page :
http://www.bretagne-innovation.tm.fr/upload/url/fichier/2457fichier.pdf
J'en profite aussi pour annoncer que le catalogue Formation 2008
d'ADRIA Développement est disponible sur demande ou en ligne
sur www.adria.tm.fr.
Bonne lecture.
Céline TRÉVIEN
Responsable Formations Inter-entreprises
ADRIA Développement
Tél. 02 98 10 18 50
celine.trevien@adria.tm.fr
- VENDREDI 12
OCTOBRE 2007
FRANCE
ADRIA SEPT 2007 Au
sommaire:
http://www.bretagne-innovation.tm.fr/upload/url/fichier/2457fichier.pdf
Bactéries
thermorésistantes - Vers une adaptation aux process de
production et de conservation ? -
-
helenevanhauwaert Vendredi 26. Octobre 2007 10:23
-
J'ai une petite interrogation au sujet de la réglementation
produit frais: "un produit frais est un produit qui a moins de
30 j de DLC, qui doit avoir les mêmes caractéristiques
(organo, hygiéniques) à fab et à DLC, ne pas
avoir été conservé grâce à
l'emploi de conservateur ou autre , pas de traitement....."
-
Alors la question que je me pose est dans le cas de produit qui
nécessite une cuisson comme les soupes, cette cuisson peut
elle être assimilée à une pasteurisation????? on
applique bien un barême tps/temp puis après dosage on
refroidit rapidement....
-
Quelle est la définition exacte de pasteurisation?
-
Cordialement
-
-
Bertrand CARLIER Vendredi 26. Octobre 2007 10:49
-
une définition codex:
-
http://qualitionnaire.net/index.php?title=Pasteurisation
-
pasteurisation
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pasteurisation
-
pasteurisation à froid
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pasteurisation_%C3%A0_froid
-
la fiche anglaise
-
http://en.wikipedia.org/wiki/Pasteurization
-
-
MERCREDI 27 FEVRIER 2008
BE Portugal 29 >
2008/02/26 >VapoMAQ, une machine à cuisiner qui cuit mieux
les
aliments
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/053/53246.htm
-
-
chouguer Jeudi 3. Avril 2008 10:53
-
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "angelique.kniaz"
-
> Je travaille dans une société de fabrication
de produits de charcuterie
-
> et je dois valider les valeurs pasteurisatrice de mes
produits.
-
> Pouvez-vous me renseigner sur les différentes étapes
à effectuer pour
-
> arriver à cela?
-
Bonjour,
-
Il faut tout d'abord s'assurer que la distribution des températures
est homogène dans votre pasteurisateur (pour s'assurer que
tous les produits subissent le meme traitement thermique).
-
Des sondes doivent etre insérées à coeur du
produit (centre géométrique en cas de transfert par
conduction)
-
Les produits à tester doivent etre placées (ou passer)
par la zone la moins chauffée du pasteurisateur.
-
Vous calculer votre valeur à partir des relevés de
température et selon le microorganisme cible.
-
-
charlene.tanguy Jeudi 24. Avril 2008 11:53
-
je travaille actuellement sur le réglement 1441/2007 sur les
critères microbiologiques des denrées alimentaires. Je
travaille dans une laiterie. Que signifie exactement la mention
"plus fort que la pasteurisation"? Nous pasteurisons notre
lait à 90°C pendant 20s, doit t-on considéré
que c'est plus que de la pasteurisation?
-
-
O. Cerf Jeudi 24. Avril 2008 12:09
-
Est plus fort tout chauffage de 15 s à >72°C, ou de
>15s à 72°C, ou à la fois >15s et >72°C.
Votre traitement est donc plus fort que la pasteurisation.
-
-
Marc Kieny Mardi 29. Avril 2008 8:59
-
Un rectificatif au règlement (CE) n° 1441/2007, publié
ce matin au JOUE
-
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2008:115:0048:0048:FR:PDF
-
précise que, dans le libellé de la colonne "Catégorie
de denrées alimentaires", il convient de lire :
-
"Beurre et crème au lait cru ou lait ayant subi un
traitement thermique plus faible que la pasteurisation" (et non
"plus fort que la pasteurisation")...
-
[pour mémoire :
-
- le règlement 1441/2007 modifie le règlement (CE) n°
2073/2005 concernant les critères microbiologiques
applicables aux denrées alimentaires ;
-
- la notion de "plus fort que la pasteurisation" avait
fait l'objet d'un échange sur la liste voici quelques jours.]
-
-
MERCREDI 21 MAI 2008
The Food Safety Consortium
Newsletter Vol. 16, No. 2 Spring
2006
http://www.uark.edu/depts/fsc/news-htm/news.spring06.htm
*
Single Minimum Internal Temperature Established for Cooked Poultry -
-
delp_francois Mercredi 25. Juin 2008 15:24
-
je souhaiterai développer une nouvelle purée de fruit
surgelée, à base d'un fruit exotique dont la couleur
est très sensible à la T°.
-
Au micro-onde, il vire de couleur à partir de 70-75°C. Ce
produit a un pH de 4-4.5, il est destiné à être
surgelé. La charge bactério de la MP est la suivante :
-
ITEM TARGET MAXIMUM
-
SPC < 50,000 / g 500,000 / g
-
COLIFORM < 1,000 / g 5,000 / g
-
E.coli < 10 / g 50 / g
-
YEAST & MOLD < 500 / g 5,000 / g
-
SALMONELLA Not detected Not detected
-
J'aimerai savoir si je peux réduire cette charge bactério
avec un chambrage de 20s, et une T° entre 70°C et 75°C.
-
Avez-vous un logiciel de calcul des T° de pasteurisation, ou des
infos à me transmettre ?
-
-
Hubert BAZIN Mercredi 25. Juin 2008 16:03
-
Avez-vous essayé de désaérer votre produit
avant de le traiter thermiquement ? (une "simple" cloche à
vide peut permetre de se faire une idée). Pour une étude
de brunissement sur des fruits, c'est une piste que je creuserais en
priorité.
-
Sinon, un traitement thermique de 75 °C pendant 20 secondes me
semble, à première vue, plutôt faible. Avec un
pH de 4 à 4.5 vous êtes en limite de plage acceptable
pour les bactéries. Après votre traitement, vous
risquez de vous retrouver avec presque exclusivement des levures et
des moisissures, chez lesquelles on retrouve régulièrement
des thermotolérants. Mais si c'est surgelé aussitôt,
et si l'utilisateur maintient la chaîne de froid jusqu'à
l'utilisation : pourquoi pas ?
-
Enfin, le four à micro-ondes n'est pas l'outil le plus adapté
pour réaliser des essais de thermisation (la répétabilité
des conditions opératoires ne me semble pas optimum).
-
Et pour mémoire, le calcul de la pasteurisation dépend
avant tout de votre contamination et de votre milieu (air connu,
voyez les archives).
-
-
VENDREDI 20 JUIN 2008
PROCESS 16/06/08 Cuire et
refroidir les sauces à une cadence de 1,5 tonnes
par
heure
http://www.editionsduboisbaudry.fr/bi/article.php?action=pa&id=38647
(source
Gilles TIXIER) -
-
Constant Depièreux Dimanche 3. Août 2008 12:22
-
> De: helenevanhauwaert
-
> Objet: [hygiene] pasteurisation et réduction decimale
-
> À: hygiene@yahoogroupes.fr
-
> Date: Samedi 2 Août 2008, 12h59
-
> Bonjour
-
> Je cherche des documents concernant la pasteurisation et
notamment le
-
> seuil de thermorésistance des pathogènes
principaux.
-
> Merci d'avance
-
> Hélène
-
-
Le 03-août-08 à 12:15, odile dumand a écrit :
-
> Bonjour,
-
> voici un lien intéressant pour vous:
-
> http://www.cfsan.fda.gov/~comm/ift-toc.html
-
-
Autre lien intéressant :
-
http://www.nzfsa.govt.nz/science/research-projects/pasteurisation-of-dairy-products/pasteurisationreview.pdf
-
-
Bernard PICHETTO Dimanche 3. Août 2008 14:38
-
Les archives de la Liste :
-
http://www.liste-hygiene.org/arcbaremsterilisation.html
-
http://www.liste-hygiene.org/arcbarem.html
-
Autres ressources :
-
http://www.bacteriologie.net/generale/spore.htms
-
Appertisation, cours :
-
http://www4.utc.fr/~bt02/documents/Appertisation-Cours.pdf
-
"PRISE EN COMPTE DE L’INFLUENCE DU PH DANS
L’OPTIMISATION DES TRAITEMENTS THERMIQUES" :
-
http://www.symprevius.net/vars/fichiers/pub_defaut/these_OC.pdf
-
-
jpp35400 Vendredi 5. Septembre 2008 18:23
-
je suis chef de cuisine et responsble pédagogique d'un
restaurant d'insertion qui s'ouvre a saint Malo dans 4 mois.
-
je suis a la recherche d'info de tableaux , d'abaques sur le couple
temps/mpérature en cuisson basse température sous vide
.
-
je voudrais connaitre le rapport entre les temps de cuisson a 53°
par exemple et la mise en securité bactériologique du
produit cuit .
-
J'ai lu , mais à ça reste a prouver qu'une cuisson de
4 ou 5 h a 53° d'une viande rouge equivaut a une quasi
pasteurisation!!sans compter qu'avec l'hydrolyse lente du collagéne,
sans retractation : un bas morceau devient tendre tout en restant
saignant.
-
Je voudrais pouvoir developer ces techniques et les enseigner dans
mon établissement .
-
donc merci de votre aide
-
-
Gilles TIXIER Vendredi 5. Septembre 2008 19:00
-
Justement la revue ³Cuisine collective² dans son N° de
Septembre, traite de ce sujet
-
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/equipementiers/articles.asp?id=121
-
Quant aux 4 heures à 53° C, j¹imagine qu¹il
faut que la pièce de viande soit bactériologiquement
impeccable au départ.
-
A ne pas faire avec une farce bien manipulée par exemple, il
y aurait du monde à l¹arrivée.
-
-
Hubert BAZIN Vendredi 5. Septembre 2008 19:23
-
bonjour JPP
-
1 - cuire à basse température laisse en effet les
viandes tendres
-
2 - cuire "sous vide" me semble impliquer, mais je me
trompe peut-être, qu'un système (trompe à vide)
aspire en permanence les vapeurs qui se forment. A ce moment là,
on va déssecher les aliments ? Abaisser la pression permet en
effet d'évaporer l'eau sans élever trop la
température. Tous ceux qui concentrent des liquides (du lait,
du jus de tomate, du jus de pomme ou de raisin) connaissent la
technique.
-
3 - en revanche, mes souvenirs scolaires sont qu'en dessous de 60°C,
il ne faut pas compter sur un effet bactério qualconque. Bien
entendu les psychrophiles ne vont pas se multiplier à tout va
à 53°C, mais j'ai peur qu'elles ne meurent pas.
-
Voir http://www.cfsan.fda.gov/~mow/factors.html
-
On y retrouve plusieurs bactéries pathogènes qui se
développent jusqu'à 45, 49 ou 52 °C.
-
Il y a peu de chances qu'elles meurent toutes brutalement à
53 °C.
-
Ceci posé, il va *juste* falloir vérifier les
hypothèses : à savoir : faire des préparation,
prélever stérilement en fin de préparation,
envoyer au labo pour recherche des thermotolérants.
-
Et puis, il faudra faire du développement de procédé
: 5 heures à 53°C suivis de 3 minutes à 92°C
suivis de 2 minutes à ébullition. Peut-être
arrivera-t-on à dépasser les 72°C à coeur ?
(avec un thermomètre, la couleur ne vaut rien pour juger de
la cuisson !) Le tout suivi de nouveaux prélèvements,
et de validation de la conformité bactério
-
bon courage.
-
cordialement
-
Hubert BAZIN
-
et quand on passera à Saint-Malo, il y aura maintenant le
choix entre Rollinger et la table de la structure. PS : Si la
structure est soumise à la loi 2002-2, on pourra parler de
projet d'établissement et d'évaluation externe ! ;-D
-
-
qualiseb Vendredi 5. Septembre 2008 20:31
-
Il me semble que dans les calculs de VP, ont commence à
prendre en compte les valeurs à partir de 55°C...
-
La cuisson sous vide ne nécessite pas de vide en permanence,
ont cuit les morceaux après les avoirs mis sous vide...le
plus ( en dehors de la tendreté ) étant les viandes en
sauce...qui s'imprègne totalement...
-
-
Alain Gonthier Samedi 6. Septembre 2008 13:49
-
Pourtant, si l'on se fie à un article de synthèse
publié dans une revue internationale avec comité de
lecture (Sörqvist S: Heat resistance in liquids of Enterococcus
spp., Listeria spp.,
-
Escherichia coli, Yersinia enterocolitica, Salmonella spp. and
Campylobacter spp. Acta vet. scand. 2003, 44, 1-19), le D55°
pour enterococcus faecalis est compris suivant les souches entre 3,6
et 147 minutes avec une moyenne de 23 minutes. Cela donne donc, pour
5h à 55°C à cœur, un nombre de réductions
décimales compris entre 2 et 82 avec une moyenne de 13 ce
qui, pour cette dernière valeur, correspond à
l’objectif recherché pour une pasteurisation d’un
plat cuisiné, les anciens critères de VP = 40.
-
En se basant en plus sur une contamination faible de la viande en
profondeur, ce traitement devrait donc suffire en l’associant
à une conservation en réfrigération pour éviter
le développement de spores et les problèmes de
botulisme vus cet été.
-
Bien sûr, tout cela devra être vérifié par
des analyses microbio et des tests de vieillissement.
-
-
Hubert BAZIN Samedi 6. Septembre 2008 15:16
-
quelques remarques :
-
Il est vrai que le genre Enterococcus est généralement
thermotolérant (voir
http://www.bacterio.cict.fr/bacdico/ee/enterococcus.html
)
-
Mais
-
a) entre 55 et 53 °C, il y a ... deux degrés, qui
comptent !
-
b) la publi parle de "heat resistance IN LIQUIDS", et la
viande n'est généralement pas sous forme liquide (bien
que dans l'industrie du pet food notamment on puisse voir des cuves
de 20 000 litres d'hydrolysats de viande). les conditions
opératoires changent pas mal.
-
c) on ne dit pas en combien de temps on atteint les 55°C à
coeur, ni si la durée de traitement commence uniquement quand
on a atteint les 55°C à coeur
-
d) si après 5 heures on a eu seulement 2 log-réductions,
on est loin de la "quasi pasteurisation" évoquée
par JPP
-
e) l'article de synthèse n'est valable que pour les souches
testées (comme toujours dans les articles scientifiques)
-
f) "en se basant sur une contamination faible de la vainde en
profondeur" : c'est une hypothèse de travail
raisonnable, mais des données statistiques sont-elles
disponibles ?
-
g) comment intérger dans un éventuel plan de maîtrise
les cas où la viande ne sera malheureusement pas faiblement
contaminée en profondeur ?
-
h) enfin : E. faecalis est-il le plus représentatif de la
contamination des viandes ?
-
Donc : il va falloir faire des essais, et des recherche de
bactéries. Pas moyen (à mon avis) d'y couper.
-
cordialement
-
Hubert BAZIN
-
-
Alain Gonthier Samedi 6. Septembre 2008 16:07
-
Re bonjour en ce WE pluvieux sur la région lyonnaise, un vrai
temps de rentrée
-
-
Hubert BAZIN Samedi 6. Septembre 2008 17:11
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re bonjour
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c'est vrai qu'ici, c'est un temps de rentrée comme on en voit
dans les livres ! brrrr !
-
Je fais amende honorable pour les 5 heures à coeur, mais en
me référant de nouveau au post de JPP, "une
cuisson de 4 ou 5 h a 53° d'une viande rouge equivaut a une
quasi pasteurisation ", l'incertitude demeure.
-
Juste une ultime réaction désabusée :
-
"Si la viande est estampillée, c'est qu'elle provient
d'un animal en bonne santé et abattu dans des conditions
maîtrisant l'essaimage bactérien d'origine digestive et
limitant les contaminations de surface" : Nous l'espérons
tous !
-
Mais ensuite, la carcasse est stockée, transportée,
découpée, emballée, transportée,
stockée, déballée... Si ces opérations
sont censées ne pas introduire de contamination au plus
profond du muscle, on sait malgré tous que le développement
bactérien peut intervenir.
-
Alors pour résumer mon sentiment : 5 h à 53°c,
c'est mieux que manger un steak tartare, mais ça ne vaudra
jamais "pasteurisation"
-
bon week-end à tous, venteux, pluvieux, dans les forums des
associations pour inscrire les gamins au volley et à la
peinture, ou ailleurs...
-
cordialement
-
Hubert BAZIN
-
-
Hugues JOURDAN Samedi 6. Septembre 2008 18:15
-
Je ne peux donner les barêmes employés, mais quand
j'étais en unité de plats cuisiné on faisait du
roti de boeuf en basse température avec des cuissons longues
( en fait on lancait les cuissons de nuit quand les volumes à
pasteuriser étaient moindre)
-
A niveau des résultats bactériologique, jamais eu un
seul problème...
-
La seule chose à surveiller c'est les version sans sel en
opposition au version salées. S'il y a des mélanges de
code dur dur...
-
-
jpp35400 Samedi 6. Septembre 2008 19:04
-
bonjour a tous et merci de toutes vos infos ,
-
je me permets de vous présenter le projet pour lequel je vous
ai questionné
-
C'et un resto d'insertion , mais sans particulaité pour la
clientele , pour elle ce resto est "normal"
-
Par contre les cuisiniers et les serveurs seront des personnes en
reinsertion, en difficulté et eloignées de l'emploi
depuis plus de 2 ans .
-
Ma mission et celle de mon collégue de salle est de les
former en 18 mois .
-
Je ne suis pas a l'initiative de ce projet , c'est maxance Rabreau ,
son but est de prouver que l'on peut raisonablement gagner sa vie en
reinserant des personnes et en les traitant avec respect.Le
financement de ce projet est privé , il beneficie de quelques
aides de la collectivité, notament 30% du salaire des
benéficiaire en formation nous est octroyé par la
région.
-
Je suis le responsable pédagogique de ce projet que j'ai
intégré il y a un an.J'ai batit l'ingénierie de
formation de ce projet , en tant que formateur professinnel.
-
maxance m'a mis un autre defit sur la table , créerle
positionement commercial de ce resto ,donc ticket moyen 10/12€
en offrant une cuisine de qualité que l'on pourrait trouver
ailleur a 15/18€!
-
C'est pourquoi je me suis intéressé a la cuisson lente
et sous vide qui permet un gain matiére , et de traiter des
bas morceaux en les attendrissant .
-
En plus avec cette technique , je pense rationaliser l'organisation
du travail et faire des économies d'énergie .
-
J'ai aussi mis en place un circuit d'approvisionement local en
circuit court .
-
'egalement nous intégreront le plus de fabrication , patés
, fumage, saucisse, desserts .....
-
Voilà le pourquoi de mes recherches et des questions que je
vous pose .
-
En effet j'aurais pour voisin ROLLINGER, il y aura deux tables de
choix a Saint Malo lol
-
je vous tiendrais au courrant de l'avancement de cette aventure ,
-
ouverture en janvier , ceux qui passeront par la seront les bien
venus et qu'ils s'identifient
-
LA TABLE D'ARTHUR 1 rue des petits champs Saint Malo
-
-
qualiseb Dimanche 7. Septembre 2008 0:41
-
En théorie et par définition, les muscles sont
stériles à coeur, c'est déjà compliqué
dans la viande hachée ( tenir compte des contaminations de
surfaces ), mais si en plus, dans toutes les études HACCP de
produit utilisant de la viande il faut intégrer le risque
"contamination interne", et bien autant arrêter
l'élevage...à moins que dans le classement des dangers
il y ait une note très basse concernant la fréquence...mais
qui la connait cette fréquence d'apparition ???
-
-
Hubert BAZIN Dimanche 7. Septembre 2008 8:45
-
bonjour Laurent
-
un seul exemple : il arrive que les bovins reçoivent des
injections de produits vétérinaires. Il arrive
également que l'aiguille se casse. Dans ce cas là
(c'est très rare), il peut arriver qu'un abcès se
forme au coeur du muscle. Mais en apparence l'animal est sain, et il
sera "tamponné" par le véto lorsqu'il sera
abattu. Son tractus digestif sera ôté dans les règles
de l'art et la viande ne sera pas contaminée.
-
Ensuite, il peut se faire que l'abcès soit découvert
au moment de la découpe (mais ce n'est pas certain, le
couteau peut passer à côté.). Je ne peux pas
prédire de manière absolue ce qui va se passer, mais
il n'est pas impossible que le morceau soit paré, peut-être
même lavé, et remis dans le circuit. Les bactéries
ayant une fâcheuse tendance à utiliser tous les espaces
disponibles pour se développer, il n'est pas impossible qu'on
en retrouve assez loin.
-
En ce qui concerne la probabilité de non détection
(tiens, on en parlait il y a peu, et j'ai cru lire que ce critère
n'était pas pertinent), on sera très élevé.
En ce qui concerne la gravité, je ne me prononce pas pour
l'instant.
-
En ce qui concerne la fréquence, ou la probabilité
d'apparition : je pose la question à nos colistiers
travaillant dans un atelier de découpe : à quelle
fréquence voit-on ce genre de situation ? une fois par an et
par atelier ? moins souvent ? jamais ? Comme la découpe est
manuelle, les opérateurs devraient systématiquement
signaler l'incident ?
-
-
jpp35400 Dimanche 7. Septembre 2008 9:44
-
je n'ai jamais rencontré le probléme que souléve
hubert dans le boeuf , mais trés souvent dans le porc ou l'on
trouve souvent en découpant des abcés , soit de trace
de piqure ou de coups , cela vient du mode d'élevage en
promiscuité ,effectivement les services veto ne les voient
pas , j'ai aprés parage cuit ces viandes a haute t° et
n'ai rencontré aucun probléme , en cuisson lente je
suppose qu'il n'en sera pas de même, comme je sers a
l'assiette aprés découpe j'identifirais surement le
prob , et éliminerai la totalité du produit , a savoir
si je pourrais me retourner contre mon fournisseur
-
allé je continu de classer et depouiller toutes vos infos si
precieuses
-
bon dimanche a tous
-
-
qualiseb Dimanche 7. Septembre 2008 18:08
-
Il faut en passer par les BPF, en effet, les emplacements où
les vétérinaires piquent les animaux sont très
souvent les mêmes...une vérification à ces
endroits au moment de la découpe me paraît possible...
-
-
jpp.elchance Samedi 13. Septembre 2008 20:06
-
Bon la cuisson lente ça commence a rentrer grace a toutes vos
réponses , maintenant je m'attaque a la valeur
pasteurisatrice!
-
Pour un cuisinier c'est pas du gateau ha ha
-
T=temperature,t=durée du traitement
-
la premiere notion est la durée de reduction de la decimale D
-
logt=aT+b ok mais comment determiner la constanteb et le facteur a
-
les log sont népériens je suppose
-
puis j'ai la valeur pasteurisaatrice
-
VP=t 10 puissance (T-70/10)
-
le doc que j'ai indique qu'une valeur pasteurisatrice de 100 peut
-
equivaloir a 100minutes a 70°
-
si je fais le calcul , je ne trouve pas ça , il doit me
manquer quelquechose ou je n'ai pas compris
-
En plus le doc me parle de barémes sans me donner d'éxemples
et puis une VP de de 100 ça correspond a quoi?
-
Donc a l'aide !
-
qui aura assez de patience et de pédagogie pour expliquer ce
probléme a un cuisinier ou lui donner des ref pour comprendre
-
Merci de votre aide
-
Salut c'est encore JPP de saint Malo
-
-
qualiseb Dimanche 14. Septembre 2008 0:40
-
Je laisserais la partie calcul à plus compétent que
moi, mais si je fait appel à quelques vieux souvenir, en
voici le principe:
-
La valeur pasteurisatrice est la garantie que votre produit a subi
un traitement thermique permettant de détruire les bactéries
( dans leur forme végétative, et la stérilisation
garantie en plus la destruction des spores et toxines ). Elle est
calculée par rapport un germe de référence (
thermorésistant ) et un certain nombre de réduction de
sa population: le but étant de réduire à un
niveau acceptable le germe le plus résistant...se mettre donc
dans les pires conditions pour être sur que tous les autres
seront détruits d'une façon acceptable...
-
Pour calculer cette équivalence de traitement à 100
minutes/70°C, ont tient compte d'une accélération
du traitement après 70°C ( il faut forcément moins
de temps pour détruire les bactéries à 80°C
ou plus ) et d'un ralentissement pour des températures
inférieurs à 70°C…et là, il faudra
plus que 100 minutes…il me semble que l'on tient compte de
l'efficacité du traitement à partir de 55°C…après,
c'est du calcul…
-
Cordialement
-
Laurent
-
PS : ou comment le développement ou la destruction des germes
est toujours liés à ce couple temps/températures…
-
-
jpp.elchance Dimanche 14. Septembre 2008 16:43
-
Je te remercie de ces infos mais mon probléme est de mettre
la théorie en pratique , je ne vois pas comment savoir si en
cuisant sous vide basse température une piéce de boeuf
a 55 pendant 72h celle ci est correcte du point de vue de sa qualité
microbiologique .
-
pour les autres produits , porc par exemple la question se pose
moins puisque je suis au dessus de 70°.
-
Si j'ai bien compris ça dépends aussi du PH , donc il
doit exister quelquepart des barémes avec des constantes ,
mais ou ?
-
Cordialement , mais a basse T°
-
JpP
-
-
Alain Gonthier Lundi 15. Septembre 2008 10:19
-
A mon sens, la valeur pasteurisatrice sert à juger
l'intensité d'un traitement thermique et éventuellement
à le comparer avec d'autres. Elle n'est pas calculée
en fonction d'une flore de référence. La VP correspond
à la durée en minutes d'un traitement théorique
réalisé à 70°C (température de
référence) avec un chauffage et un refroidissement
instantanés ayant le même effet bactériologique
que le traitement réel.
-
La seule donnée dont on se sert est la valeur Z.
-
Par convention, on utilise Z=7 qui correspond à une valeur
moyenne pour les formes végétatives tout en sachant
qu'il existe une très grande variabilité sur ce
paramètre même au sein d'une espèce donnée
(variabilité intersouche, voire sur l'historique de la
souche). Pour simplifier les calculs, on peut parfois utiliser Z=10
car on travaille en log décimal et la formule de calcul est
-
VP= d * 10 puissance ((T-70)/Z))
-
d: durée du traitement à une température donnée
-
(je préfère d par rapport à t comme temps pour
éviter les confusion avec la température)
-
T: température constante du traitement réel
-
Si la température n'est pas constante, on fragmente le
traitement en traitements à température constante
pendant 1 minute (méthode de bigelow) ou bien par intégration
de la courbe température= f(d)
-
En fonction du résultat, plusieurs cas sont possibles
-
VP>40 on a une certitude de sécurité
-
VP<40 à voir au cas par cas en fonction de la nature du
produit (pH, aw surtout) et de la contamination initiale
-
Ainsi, avec Z=7, un traitement d'1 minute à 56°C (56=
70-14) a une VP de 10 puissance -2 soit 0.01 minutes ce qui est très
faible
-
A partir de quand parler de pasteurisation? Pour le lait, cela
commence à une VP<1 minute si l'on prend comme référence
15s à 72°C qui est le barème européen.
-
Je vous laisse faire le calcul exact de cette VP et les bonnes
réponses auront une médaille en fonction de leur
célérité (Cf proposition de Xavier Darcos ce
matin).
-
A vos calculettes, ou excel
-
-
qualiseb Lundi 15. Septembre 2008 20:56
-
J'était sincèrement convaincue que la valeur d'une
pasteurisation était calculée en fonction de la forme
végétative la plus thermorésistante, genre un
streptocoque ( de façon à se mettre dans les
conditions les plus défavorables )...tout comme pour la
stérilisation avec un clostridium ses spores et ses toxines
???
-
Bref, l'intérêt du calcul d'une VP s'effectue, il me
semble, surtout au niveau industriel, pour garantir une DLC plus au
moins longue au produit...le principe s'introduirait t'il en cuisine
?
-
-
Alain Gonthier Mardi 16. Septembre 2008 17:20
-
C'est la valeur VP = 40 minutes qui est définie comme
permettant la destruction de 13 unités log d'enterococcus
faecalis, la forme végétative pathogène la plus
thermorésistante mais pas le calcul de la VP qui ne dépend
que de Z. Cette VP 40 était dans l'ancienne réglementation
avec obligation de moyen le minimum imposé pour les plats
cuisinés à l'avance.
-
De la même façon, c'est la VS0 ou F0 = 3 minutes qui
correspond à la destruction de 12 unités log de spore
de clostridium botulinum type A en suspension qui était le
minimum imposé pour la réalisation de conserves. Mais
le calcul de la VS ne dépend que du Z moyen des spores soit
par convention 10°C.
-
Pour ce qui est de l'utilisation en cuisine:
-
* en cuisine centrale pour l'évaluation des durée de
vie mais rejoint les PCA
-
* Dans les autres cas sert pour l'analyse des dangers dans le cadre
de l'HACCP et l'évaluation des risques pour le consommateur:
-
plus la VP est élevée, plus les risques liés
aux bactéries non sporulées et aux parasites
musculaires sont faibles.
-
Je vois mal comment réaliser une étude HACCP en
cuisine sans évaluation de la VP des cuissons. Si la cuisson
permet un assainissement suffisant, l'étape est un CCP,
sinon, ce n'est pas un CCP et l'objectif est essentiellement
organoleptique et non sanitaire.
-
-
qualiseb Mardi 16. Septembre 2008 21:07
-
Autant j'ai un regard critique ( contradictoire, borné ) sur
ce fameux moins -18°C autant, la VP me parait importante, mais
pour des produits qui seront conservés plus de 5 jours en
frais, si des pathogènes restent présent et que la
conservation est longue...cf listéria et rillettes... ( peut
être mauvais exemple, la contamination des listéria est
le plus souvent "post" cuisson, mais quand même, ont
part sur une contamination faible, tout comme une VP mal
ajustée...et la durée de conservation fait le
reste...)
-
Il me parait donc important de garder les références
sur les Vp et Vs, pour les cuisiniers ( en remise directe ), il
reste la Vc (valeur cuisatrice )...
-
Maintenant, si ont part sur un cuisinier qui considère sont
steak haché contaminé par des salmonelles ou des E
Coli VTEC, alors il faut rester sur une Vp40...
-
-
Alain Gonthier Mercredi 17. Septembre 2008 9:16
-
Un steack haché avec une VP 40 (soit un traitement équivalent
à 40 minutes à 70°C) bonjour la semelle!
-
Avec en plus pour des entérobactéries (gram-) un D70
inférieur à 1 minute, on a plus de 40 reduction log.
On est pas loin du risque nul même pour un enfant
immunodéprimé soit une population particulièrement
à risque.
-
Reste ensuite à trouver le juste compromis entre le
traitement thermique permettant d'atteindre un risque acceptable
pour le consommateur et respectant les qualités
organoleptiques de la denrées. Bientôt, il va falloir
signer une décharge de responsabilté pour le
restaurateur si l'on veut continuer à manger un steack bleu
voire pire, tartare.
-
-
Hubert BAZIN Mercredi 17. Septembre 2008 10:00
-
" On est pas loin du risque nul même pour un enfant
immunodéprimé soit une population particulièrement
à risque."
-
pas loin ne signifie pas risque nul...
-
voir le communiqué de la Fédération du commerce
et de la distribution
http://www.fcd.asso.fr/maj/upload/docs_sip/ECO350-05.rtf
-
Je veux bien que c'était il y a 3 ans, mais quand votre
dernier-né passe par un service de réa, le souvenir
reste longtemps.
-
d'ailleurs, les communiqués sont nombreux :
http://www.fcd.asso.fr/index.php?page=107
-
-
Alain Gonthier Mercredi 17. Septembre 2008 10:18
-
Je ne pense pas que les malades avaient consommé leur steack
après une cuisson équivalente à VP 40. C'est
dans ce cas que j'ai parlé de risque quasi nul.
-
-
KOM.HUBERT Jueves, 25 de Septiembre de 2008 8:11
-
Je suis entrain d'établir un tableau d'évaluation
(Lorsque les écarts sont constatés. Par ex.
refroidissement trop long, température du produit au dessus
de la normale pendant la décongélation, etc.) de
l'inocuité des aliments lors de la transformation de ceux-ci
dans l'usine pour laquelle je travaille.
-
J'aimerais savoir quels types d'analyses microbiologiques simples
peuvent être indicatrices et quels en sont les critères.
Si possible me communiquer aussi les références
scientifiques qui justifient ces pratiques.
-
-
Pascal Rudeaux Jeudi 25. Septembre 2008 20:20
-
Difficile de répondre a votre question.
-
Vous souhaitez évaluer la contamination ou la multiplication
microbienne ?
-
La flore microbienne que vous allez chercher dépend de la
matrice aliment et de l'ambiance dans laquelle est travaillé
le produit.
-
Et a bien d'autres facteurs comme a quel moment du process ? (après
un nettoyage, milieu de process ou a la fin avant un nettoyage). Le
lundi ou le vendredi, en été ou en Hivers ?
-
Produit végétal ou carné ?
-
Etc....
-
-
Hubert Kom Jeudi 25. Septembre 2008 21:07
-
Merci de votre réaction.
-
je devrais sans doute approrter des éclaircissements à
ma question.
-
En effet la compagnie pour laquelle je travail produit des plats
cuisinés surgélés et des plats pasteurisés
prêt-à-manger.
-
Si je m'en tiens par exemple aux normes de l'agence canadienne
d'inspection des aliments: Lors de la décongélation
des aliments carnés la température des aliments ne
doit pas être plus grand que 4°C. Si non vous faite face à
une non conformité. Alors je dois mettre sur pieds des
actions correctives qui concisteront à évaluer le
produit dont la température a dépassé 4°C.
Les analyses microbiologiques semblent être la façon la
plus appropriée. Sauf qu,il me fauf définir à
chaque fois l'espèce de bacterie recherchée pour tel
ou tel cas de figure.
-
-
KOM.HUBERT Jeudi 25. Septembre 2008 21:07
-
Bonjour une fois de plus.
-
J'ai oublié de mentionner que c'est bien la multiplication
microbienne que j'évalue.
-
-
qualiseb Jeudi 25. Septembre 2008 21:17
-
Une piste :
-
http://www.afssa.fr/Documents/MIC2007sa0174.pdf
-
-
Pascal Rudeaux Jeudi 25. Septembre 2008 23:06
-
Un avis tout personnel. Qu'en pensent les autres colistiers ?
-
Considérez votre charge microbienne initiale.
-
1000 UFC/g par exemple.
-
Considérons un stress zéro de la bactérie et
une température idéale de multiplication : Doublement
de population en 15 minutes.
-
Un petit calcul suffit a définir le LSs . (limite de
surveillance) par produit.
-
J'imagine que vous connaissez la durée de vie de votre
produit en conditions Normales de fabrication
-
Cela vous donne une idée de la LCs.
-
Exemple :
-
100 UFC/g départ usine (conditions Normales)
-
Vie utile : 120 Heures (5 jours) 1 000 000 UFC/g
-
Donc doublement de population toutes les 10 heures
-
Donc chaque 15 minutes (de déviation du process)vous enlève
10 heures de vie utile au produit fini. LSs
-
Votre LCs sera donc en fonction de la déviation du process.
Et définie para mesure chaque fois que vous dépasserez
la LSs.
-
Au moins cela vous permet de : définir si vous il vous arrive
de dépasser la LSs en cours de process :
-
Si la réponse est non pas besoin d'analyses microbiologiques
-
Si la réponse est oui effectuer des test dans un espace temps
raisonnable.
-
Les Tests de croissance se font généralement sur la
flore totale a 30°C ou 37°C (sauf conditions particulières
de Ph ou autre de la matrice)
-
Un autre exemple :
-
Cas 1 : Produit fini congelé : 10 000 UFC/g sortie usine 18
mois de vie utile.
-
Conditions : garder a max 4°C « une fois décongelé
» max 48 heures avant consommation
-
200 000 UFC/g (test entreprise)
-
Process refroidissement après cuisson : déviation de
maxi de 1 heures (avant atteinte température de -5°C)
-
Donc doublement de population toutes les 12 Heures. (de 10 000 a 200
000 en 48 h)
-
Limite maxi est de 1 000 000 UFC soit une marge de : 3 doublement de
population (de 200 000 a 1 000 000)
-
LSs= 3* 15 min= 45 minutes donc mesure microbiologique pour
déterminer la LCc. Quand la déviation du process est
supérieure a 1 heure
-
Cas 2 : Produit fini congelé : 1 000 UFC/g sortie usine 18
mois de vie utile.
-
Conditions : garder a max 4°C « une fois décongelé
» max 48 heures avant consommation
-
20 000 UFC/g (test entreprise)
-
Process refroidissement après cuisson : déviation maxi
de 1 heures (avant atteinte température de -5°C)
-
Donc doublement de population toutes les 12 Heures. (de 1 000 a 20
000 en 48 h)
-
Limite maxi est de 1 000 000 UFC soit une marge de : 6 doublement de
population (de 20 000 a 1 000 000)
-
LSs= 6* 15 min= 1h30 minutes La LCs n'est jamais atteinte par le
process pas besoin d'effectuer d' analyses.
-
-
Pascal Rudeaux Jeudi 25. Septembre 2008 23:14
-
Vous travaillez chez MappleLeafFoods?
-
-
KOM.HUBERT Vendredi 26. Septembre 2008 14:49
-
Non je ne travaille pas pour MappleLeafFood? Ce n'est pas forcement
suites aux scandales comme celui de la Lystéria chez
MappleLeaf qu'on devrait mettre sur pied ce genre de procédure
d'évaluation.
-
En effet je travaille pour Delta Dailyfood Canada inc. Une procédure
de surveillance /vérification/correction microbiologique
existe déjà. je procède à la mise à
jour de celle-ci.
-
-
andres_malraux Vendredi 24. Octobre 2008 21:48
-
Je fais face à une grande interrogation quant aux
températures de cuisson. En effet, entre les pratiques de la
haute gastronomie, les pratiques en cuisine collective, les normes
qui sont imposées par différents pays concernant la
cuisson des produits, le rapport couple temps et températures
et les nouvelles pratiques de cuisson telles que le sous-vide, il y
a de quoi se perdre.
-
Parfois, j'ai l'impression que dans le milieu de la haute
gastronomie les températures sont souvent inférieures
aux normes comme si cette strate de la cuisine était
au-dessus des bactéries et aux autres parasites.
-
Pour être plus clair voici donc quelques une de mes
interrogations.
-
D'abord qu'elle est la température de cuisson réelle
en cuisine collective et en restauration pour les divers produits
Poulet, Porc,
-
Boeuf, Poisson ? (Notre référence ici au Canada est la
suivante:
-
http://www.mapaq.gouv.qc.ca/cgi-bin/MsmGo.exe?grab_id=91&page_id=3081984&query=temp%C3%A9rature+cuisson&hiword=CUISSE+CUISSONS+TEMP%C3%A9RATE+TEMP%C3%A9RATURES+cuisson+temp%C3%A9rature+
-
Dans ce second lien les température sont différentes
mais il y a un facteur temps cette fois
-
http://www.mapaq.gouv.qc.ca/cgi-bin/MsmGo.exe?grab_id=91&page_id=15410432&query=temp%C3%A9rature+cuisson&hiword=CUISSE+CUISSONS+TEMP%C3%A9RATE+TEMP%C3%A9RATURES+cuisson+temp%C3%A9rature+
-
Est-ce que tout le monde s'entend la dessus?
-
À présent voilà deux questions qui me
paraissent fondamentales
-
Suprême (poitrine) de Poulet Cuisson Classique
-
Voilà ce que j'ai déja vu 71°C, 78° C et je
l'ai déja vu autour de 62°C à coeur !!!
-
Dans la pratique, il faudrait allait au-delà de 63°C du
aux salmonelles, n'est-ce pas ? Qu'elle est la règle ?
-
La législation canadienne exige 77°C même si sur
certains tableaux j'ai vu 71 et 74 !?
-
Dans ce cas pour la cuisson sous vide comment prétendre alors
que le poulet doit être cuit à
-
Température à coeur 62°C (pour consommation
immédiate) Température de cuisson 65°C (pour
consommation "retardée") Temps 20 mn.
-
Dans pareil cas le fait que le poulet n'ait pas dépassé
les 65°C à coeur suffit-il à rendre le produit
sans risque ?
-
Comment-expliquer la différence entre le 77°C exigé
et le 62-65°C de la cuisson sous-vide?
-
Et pourquoi certaines volailles, faisant partie des gibiers ont le
droit d'être moins cuites que le poulet seraient-elles à
l'abri de la salmonelle?
-
Qu'elle est la température idéale du suprême de
poulet entre goût et sécurité alimentaire ?
-
Pour le poisson à présent on prétend, dû
au ver Anisakis, qu'il faut au minimum une minute à 63°C
à coeur
-
Comment donc expliquer que certains chefs de renom affirment que
48°C à 55°C à coeur c'est suffisant.
-
Quant au sous-vide on prétend
-
Maquerau
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Température à coeur 43°C Température de
cuisson 50°C Temps 8 mn
-
Morue
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Température à coeur 38°C à 40°C
Température de cuisson 43°C Temps 12 mn
-
Qu'advient-il du ver dans ce cas et autres parasites ?
-
Pourquoi dans certains cas la température peut-être
plus basse et d'autres fois plus haute. Si c'est le couple temps et
température comment le définir?
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Y-a-t-il des barèmes à suivre pour jumeler température
et temps pour être certain de tuer ces types de bactéries
(Salomonelle, ver...) tout en ayant des cuissons à coeur en
dessous des normes prescrites?
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Merci pour vos réponses
-
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Bernard PICHETTO Lundi 27. Octobre 2008 0:35
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Dans un premier temps, il serait intéressant de trouver des
études sur la présence et l'utilisation de
thermomètres de cuisson, ainsi que sur les connaissances et
la maîtrise des températures de cuisson dans les
restaurants français et canadiens.
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Etienne Pierron Dimanche 30. Novembre 2008 21:09
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Le 29 nov. 08 à 13:10, Sabina Longo a écrit :
-
> Bonjour,
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> je cherche de la documentation concernant le temps de
réduction décimale et comment on peut calculer le D et
le Z ?
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D et Z ne se calculent pas. Il faut faire de l'expérimentation
pour les mesurer.
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Salutations cordiales
-
DMV Etienne Pierron
-
IFIP
-
PIBS CP 70
-
56038 Vannes cedex
-
tel : 02 97 68 14 13
-
www.ifip.asso.fr
-
-
Hubert BAZIN Dimanche 30. Novembre 2008 21:34
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D et Z sont en effet caractéristiques du comportement des
souches dans votre milieu. Pas facile...
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Si vous souhaitez des infos, voici une mine ...
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http://www.symprevius.org/index.php
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Gilles TIXIER Mardi 6. Janvier 2009 9:35
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Certains d¹entre nous ont dû recevoir la lettre
bimestrielle: de :
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Alimentaire-pro <alimentaire-pro@orange.fr>
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Objet : La lettre janvier-février 2009
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Accessible à :
-
http://www.alimentaire-pro.com/newsletters/lettre_janvier_fevrier_09.php
-
Un article traite des données nécessaires au calcul
des VS et VP.
-
http://www.alimentaire-pro.com/dossiers/microbiologie_aliments/principaux_pathogenes.php
-
Les valeurs de D et Z sont données pour différentes
bactéries en citant la publication scientifique source
-
Or dans un récent échange il a été dit
que ces valeurs dépendaient du produit à traiter
thermiquement, de son contenant, de l¹appareil
-
Et donc que ces valeurs ne se calculaient pas, qu¹elles se
déterminaient expérimentalement
-
-
Alain Gonthier Mardi 6. Janvier 2009 9:47
-
Les valeurs D et Z ne se calculent pas, ce sont des données
bactériologiques qui dépendent de l'espèce, de
la souche mais aussi de l'historique de ces souches (adaptation
préalable au chaud avec sécrétion de protéines
de chocs thermiques ou non). En revanche, ce sont les VP ou VS qui
se calculent mais pour moi s'expriment en minutes équivalent
à un traitement à température constante à
70°C ou 121,1°C et non pas comme dans le site
Alimentaire-pro en nombre de réductions décimales pour
le germe de référence, qui n'a pas beaucoup de
signification à cause de la grande variabilité des D
et z.
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-
Danielle LOCURATOLO Lundi 3. Août 2009 11:17
-
A tous ceux qui sont en vacances et bon courage à ceux qui
travaillent.
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Je me permets de revenir sur la liaison chaude :
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Existe-t-il un article réglementant la durée de
conservation à 63°C, des produits cuits ? Je pensais que
nous en étions resté à 3 heures.
-
Les poulets peuvent-ils être conservés à
température ambiante après cuisson ?
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Merci pour vos expériences.
-
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Gilles TIXIER Lundi 3. Août 2009 11:54
-
Les deux arrêtés, de la restauration collective
(9/09/97) et de celui, plus général, sur l'hygiène
des aliments remis directement au consommateur (9/05/95) indiquent
dans leur annexe, la TEMPERATURES DE CONSERVATION DE CERTAINES
DENREES ALIMENTAIRES où il est indiqué que les denrées
mentionnées ci-après doivent être maintenues
jusqu'à leur remise au consommateur aux températures
ci-dessous:
-
.....
-
Supérieur à + 63 °C : plats cuisinés livrés
chaud au consommateur.
-
------------------
-
À cette température, le produit est stabilisé,
plus de développement de bactérie, plus de germination
de spore, plus de production de toxine (mais survie des toxines
thermo-résitantes éventuellement produites avant
l¹entreposage à 63°C)
-
Quant à la durée maxi d¹entreposage, pas
d¹exigence réglementaire.
-
Ou alors, il s¹agit d¹une préconisation issue d¹un
guide de bonnes pratiques d¹hygiène.
-
---------------------
-
Quant à la durée de conservation des poulets rôtis
à température ambiante après cuisson, elle a dû
être déterminée et figure dans le GBPH de la
rôtisserie. Je crois qu¹elle est de 45 mn.
-
-
Bregou Antoine Lundi 3. Août 2009 11:18
-
Pourquoi la température de conservation d’un plat
cuisiné en liaison chaude doit être supérieur à
+ 63 °C alors que la température de développement
des bactéries de la famille ces clostridium est de maximum +
50°C (d’après les fiches de l’Afssa) ? Est-ce
une marge de sécurité ?
-
-
bensari abdelhak Lundi 3. Août 2009 18:20
-
On recommende de maintenir les aliments en liaison chaude pas juste
en raison de la famille des Clostridium. Il faut savoir que La
plupart des bactéries pathogènes dans les aliments se
multiplient rapidement entre 10 et 60 degrés Celsius (zone de
danger).
-
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Béatrice SEGUIN Lundi 7. Décembre 2009
11:36
-
Je recherche un tableau « officiel » et gratuit qui
donne les barèmes temps/température pour la
destruction par la chaleur de Listeria monocytogenes.
Quelqu’un
a-t-il cela dans ses tablettes ?
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odile dumand Lundi 7. Décembre 2009 12:27
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ci-joint un lien très
intéressant
http://www.fda.gov/Food/ScienceResearch/ResearchAreas/SafePracticesforFoodProcesses/ucm100198.htm
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Fatnassi Khemais Mercredi 11. Juillet 2012 23:28 -
svp jai besoin de connaitre les avis de l'ensemble ( bien sur les
connaisseurs en microbiologie) concernant la résistance des
germes pathogènes a la température de traitement dans
un milieu riche en matiere grasse et en sucre ?????!!!!!!!!!
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O. Cerf Jeudi 12. Juillet 2012 9:31
-
Le sucre en solution réduit l'activité de l'eau, de ce
fait la thermorésistance des bactéries augmente
jusqu'à aw = 0,3, puis rediminue jusqu'à aw = 0 mais
reste supérieure à ce qu'elle est dans l'eau pure.
L'activité de l'eau dans une matière grasse a le même
effet sur la thermorésistance.
Fatnassi Khemais
Samedi 14. Juillet 2012 0:50 -
merci pour votre attention, svp pouvez vous me clarifiez cette
point: lorsque on parle de la résistance n'est pas le meme
que la multiplication donc chaque phénomène a ces
propres aw???????
O. Cerf Samedi 14. Juillet 2012 15:25 -
L'activité est le terme utilisé pour désigner
la teneur en eau disponible pour des interactions biologiques (il ne
faut pas la confondre avec la concentration, terme qui désigne
la teneur totale). L'activité de l'eau dans un aliment est
donc une propriété de cet aliment.
-
L'activité de l'eau est un facteur à prendre en compte
aussi pour la croissance des micro-organismes. Lorsqu'elle est
insuffisante, il n'y a pas de croissance. Par exemple, Listeria
monocytogenes ne se développe pas si l'activité de
l'eau est inférieure à 0,92 (ou 92%).
Albert
Amgar Samedi 14. Juillet 2012 17:38 -
Ce que vous dites est exact mais il peut y avoir un revers car
Listeria dans un aliment dont l'aw est inférieure à
0,92 peut devenir plus résistant à la température.