LIENS FONDAMENTAUX
Actualités:
La
tendance des publications d'actualité semble plus importante à
partir de 2009 : voir
requête suivante.
La tendance de recherche des
internautes anglophones semble la plus importante au moment des fêtes
de fin d'année : effectuer la requête low temperature
cooking dans GOOGLE
INSIGHT.
Même remarque pour les internautes
francophones : effectuer la requête cuisson
basse température ou
Niedrigtemperaturgaren (terme
allemand) dans GOOGLE
INSIGHT. On observe également un regain d'intérêt
croissant depuis décembre 2009.
PLATE FORME
TECHNOLOGIQUE VIANDE ET SALAISONS 23/09/10
Quels achats en restauration hors foyer pour quel avenir ?
FRANCE
AGRIMER / CREDOC 02/03/10
Présentation : Les achats hors-foyers.
JO ASSEMBLEE
NATIONALE 04/05/10
filière viande bovine
Informations
générales:
WIKIPEDIA -
Low-temperature
cooking
WIKIPEDIA -
Niedrigtemperaturgaren
University
of Sassari - SEPT
2009 - 14th Workshop on the Developments in the Italian PhD
Research on Food Science Technology and Biotechnology - University of
Sassari
Oristano, September 16 – 18, 2009
JOURNAL OF
FOOD SCIENCE - Vol.
73, Nr. 8, 2008 - Validation of a Combi Oven Cooking Method
for Preparation of Chicken BreastMeat for Quality
Assessment
COOKINGISSUE
- Part I. Introduction to Low-Temperature Cooking and
Sous-Vide
UNIVERSITE POLYTECH LILLE - 2006
- Interactions matériaux aliments : Valorisation scientifique
ou marketing ?
Documents issus de
blogs et réseaux sociaux:
BLOG
FOOD LOVE - Low Temperature Cooking Charts
BLOG BOIRE
MANGER 04/12/05
La cuisson basse température: test sur le magret de canard
Le
site CUISSON A BASSE
TEMPERATURE
http://www.cuisson-basse-temperature.fr
C
ESSTRA - Fiche technique : La cuisson basse
température
FOODUCATION 09/11/09 Low-temperature
cooking might save restaurants money
Documents
fournis par les industriels épuipementiers en cuisine:
ALTO
SHAAM - LOW TEMPERATURE COOKING INTRODUCTION
LTC
- Low Temperature Cooking
WIPO - 2004
- (WO/2004/103131) PROCEDE DE CUISSON A BASSE TEMPERATURE ET BASSE
PRESSION AU MOYEN DU PROCESSUS DENOMME LINTONIZINGTM
Analyse
des risques:
International Journal of
Food Microbiology 134
(2009) 21–28 Cross-contamination versus undercooking of
poultry meat or eggs — which risks need to be managed
first?
Références
bibliographiques:
Food Quality and
Preference Volume
15, Issue 1, January 2004, The influence of cooking technique and
core temperature on results of a sensory analysis of pork—depending
on the raw meat quality
Danish Meat Research Institute,
Department of Pork and Beef Quality, Maglegaardsvej 2, DK-4000,
Roskilde, Denmark
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
- Caroline
PRUNIER Mercredi 20. Octobre 2010 15:45
-
Je viens de visiter une structure dans laquelle va être
installée des sauteuses destinées à effectuer
des cuissons de nuit à basse température (environ
45°C) pendant 15h. Je suis perplexe car l’arrêté
du 21 décembre rappelle bien l’obligation de maintenir
les produits destinés à être consommés
chauds au dessus de la température sécuritaire de
+63°C. Comment, maintenir un produit à 45°C pendant
15h00 peut il être acceptable d’un point de vue
réglementaire et, ne pas constituer en lui même un
véritable bouillon de culture ?
-
Quelqu’un aurait il des infos pour m’éclairer ?
-
-
Bernard PICHETTO Mercredi 20. Octobre 2010 17:05
-
Un avis ?
-
"Guide Pratique de la Cuisson Sous Vide" :
-
http://www.addelice.com/docs/guide_sous_vide.pdf
-
Version anglaise :
http://amath.colorado.edu/~baldwind/sous-vide.html
-
-
O. Cerf Mercredi 20. Octobre 2010 18:38
-
Pas de croissance bactérienne au dessus de 63°C, mais
croissance à 45°C pour beaucoup de genres bactériens...
Connaissez-vous les produits ainsi fabriqués ? Peut-être
ont-ils un pH bas, une teneur appropriée en inhibiteurs de
croissance ?
-
-
c.prunier Jeudi 21. Octobre 2010 9:50
-
Oui. la structure est une cuisine centrale et les plats fabriqués
seront des plats cuisnés en sauces. Les recettes sont celles
de la cuisine traditionnelle.
-
Bernard PICHETTO Jeudi 21. Octobre 2010 10:20
-
Hormis le risque, cf guide transmis, j'avoue avoir des doutes quant
à la cuisson des viandes à cette température...
-
-
pierrearnauld Jeudi 21. Octobre 2010 10:50
-
Ce type de mode fabrication est utilisé fréquemment en
centre de production alimentaire. reste à savoir si le
matériel qui va être mis en place est adapté.
-
Pour éviter toute prolifération bactérienne il
est généralement utilisé de la cuisson
sous-vide. On associe au matériel des modes de suivi en
continue de la production pour s'assurer que le couple
temps/température a été respecté tout au
long de la nuit.
-
L'arrêté de 2009 précise bien que l'on peut
choisr des températures différentes du moment qu'une
analyse des dangers a été mené pour valider le
mode de cuisson.
-
Couplé à des analyses microbiologiques pour valider le
dossier ce type de cuisson est tout à fait exploitable en
restauration collective.
-
-
Gilles TIXIER Jeudi 21. Octobre 2010 11:24
-
Deux liens, parmi de nombreux autres, sur la cuisson sous-vide et à
basse température, inventée par Georges PRALUS
-
http://www.lhotellerie-restauration.fr/hotellerie-restauration/articles/2007/3032_07_Juin_2007/Georges_Pralus.htm
-
http://chefsimon.com/sous-vide-1.htm
-
Je crois savoir qu’une formation préalable à
cette pratique est obligatoire. Je n’ai pas le texte
réglementaire de référence.
-
et parmi les recettes que j’ai trouvé, aucune
température ne descend en dessous de 55°C (pour 70°C
maxi)
-
45°C est une faute professionnelle, n’est-ce pas ?
-
-
O. Cerf Jeudi 21. Octobre 2010 12:02
-
Les conditions seront optimales pour Clostridium perfringens ...
-
-
Caroline PRUNIER Jeudi 21. Octobre 2010 12:20
-
Merci à tous pour votre réactivité, vos
nombreuses réponses et la qualité des documents
fournis
-
Hugues JOURDAN Jeudi 21. Octobre 2010 13:27
-
45 °C me smeble un peu bas
-
J'ai fait du roti en cuisson sous vide autour de la T°C de
cuisson des protéine mais en dessous vers 45°C on rentre
dans la zone rouge des coli fécaux.
-
Faudrait voir sur quel type de produit et avec quel type de matière
première
-
-
Constant Depièreux Jeudi 21. Octobre 2010 13:51
-
Pour info:
-
*
http://www.qualitedelavie.be/spip2/IMG/doc/Les_cuissons_a_basse_temperature.doc
-
-
Halim CHALABI Jeudi 21. Octobre 2010 15:57
-
On ne s'est pas posé la question cuire sous pression n'est il
pas l'équivalent de cuire à haute température.
Je me souviens quand j'étais étudiant en pratique on
faisait "bouillir" du sérum de de fromagerie pour
le concentrer dans un premier temps puis le rendre en poudre pour le
stockage (dans une société coopérative dans le
Jura). On peut ainsi parler aussi de stérilisation à
55°C par ex. à 10 bars de pression. Le fait d'utiliser
une cocotte la pression étant plus élevée à
l'intérieur ne favoriserait elle pas la cuisson? L'intérêt
est ce un gain d'énergie, de temps ou maintenir les qualités
nutritionnel du produit ou encore la conservation du produit.
-
voir : La technique des hautes pressions consiste à exposer,
à froid, des aliments à des pressions élevées
(100 à 500 MPa) pendant des temps variables (5 à 20
min). Ce procédé, également connu sous le terme
de pascalisation, peut être utilisé pour améliorer
la durée de vie du produit en réduisant le nombre de
microorganismes et l'activité de certaines enzymes ou être
appliqué aux matières premières et aux
ingrédients pour modifier certains aspects de leur
fonctionnalité. La mise en Å“uvre de ce procédé
reste aujourd'hui limitée en raison de son coût. Des
applications industrielles existent toutefois pour les jus de fruits
en France, les confitures, gelées et purées au Japon
et la crème d'avocat aux Etats-Unis.
-
in
http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/attention_microorganismes/la_conservation_des_aliments_les_techniques
.
-
-
Constant Depièreux Jeudi 21. Octobre 2010 16:23
-
Sommes-nous d'accord pour commencer que nous sortons du cadre
initial de la question (sauf erreur de ma part, dans la question
initiale, il n'est pas fait mention de pression autre
qu'atmosphérique)?
-
Ce préalable posé, nous pouvons élargir le
nombre de paramètres inclus dans le processus de cuisson : la
pression, la quantité d'eau, le pH des aliments, leurs
caractéristiques dimensionnelles, les auxiliaires chimiques,
les radiations, ...
-
On en revient dès lors à deux autres préalables
indispensables :
-
* Comment définit-on la cuisson (voir la question de
Bertrand)?
-
* Quels sont les contraintes économiques et techniques à
respecter?
-
-
Bernard PICHETTO Jeudi 21. Octobre 2010 16:23
-
J'ai eu la chance de travailler avec ce matériel :
-
http://www.frima.fr/fileadmin/frima_de_de/Documentation_fr/Data_sheet/Fiche_technique_VarioCooking_Center_112%2B.pdf
-
Bien utilisé, c'est la Rolls des pianos, mais nous n'avons
jamais joué en-dessous de 65°C...
-
-
TR6 - Nicolas CHIARELLI Jeudi 21. Octobre 2010 18:09
-
Je pratique depuis quelques temps déjà certaines
cuissons basses températures avec succès. C'est
franchement assez magique.
-
D'abord quand dans le post initial la personne parle de X°C pour
de la cuisson basse température il faut distinguer la
température de l'enceinte dans laquelle se déroule la
cuisson de la température "cible" que l'on cherche
à atteindre à coeur.
-
Ainsi pour moi une cuisson basse température est caractérisée
par 2 températures : X°C, température de
l'enceinte pour atteindre Y°C la température à
coeur de l'aliment et une durée D pour atteindre Y à
la température de X.
-
2 Choses me semblent certaines dans les éléments
évoqués
-
- 45 °C sont très insuffisants pour l'enceinte et pour la
plupart des températures à coeur d'aliments (à
la limite le boeuf et l'agneau très bleue : donc pour moi
c'est une température que je n'ai jamais utilisé ni vu
utilisé en cuisson basse température
-
- les 60 / 65°C évoqués sont eux envisageables
pour la température de l'enceinte (j'ai réalisé
des cuissons à 65°C pendant 4 à 6 H pour de la
souris d'agneau par ex) mais c'est une température qui est un
peu élevée pour les rotis de boeuf, d'agneau et de
veau. A cette température là à coeur ces
derniers sont trop cuits. Par contre cela peut convenir pour
d'autres aliments (certains poissons, volailles par ex)...
-
Pour réussir ses cuissons basses températures il faut
maintenant faire varier X, Y et D par conséquence
-
Ex 1 Rôti de boeuf de 1Kg - Four à 85°C pour une
cible à coeur de 53°C – Durée estimée
1h50
-
Ex 2 Rôti de boeuf de 1 Kg - Four à 75 °c pour une
cible à coeur à 53°C – Durée estimée
2h45
-
Ex 3 Rôti de veau de 1 kh - Four à 85 °C pour une
cible à coeur de 57°C – Durée estimée
2h05
-
Pour déterminer ces exemples, une chose fonctionne : le
savoir faire, l'expérience voir la connaissance parfait des
modifications biochimiques des aliments...
-
D'un point de vue hygiènique maintenant, il faut considérer
plusieurs choses :
-
- Mieux vaut travailler avec des denrées de bonne qualité
hygiénique : les Vp des cuissons basse température
(mais çà vaut pour les cuissons de viandes rouges tout
court) peuvent être un peu basse
-
- Bien saisir les produits en surface : çà élimine
la flore de contamination potentielle qui se trouve en surface de
l'aliment et çà joue un rôle important également
dans la qualité de la cuisson
-
- Forcément être très attentif aux risques de
recontamination ap cuisson (c'est un des intérêts,
entre autre de cuire sous vide).
-
Je vous ai donné rapidement quelques indications (j'ai
surtout pratiqué le boeuf, le veau et l'agneau) mais
l'intérêt est très grand également pour
pleins d'autres produits (certains poissons en particulier se
pretent très bien à ces formes de cuisson).
-
Dernières choses : le savoir est assez rare sur ce sujet car
il nécessite beaucoup de tentatives pour arriver à
trouver les paramètres parfaits et du coup ceux qui arrivent
à des résultats intéressants sont réticents
à fournir leurs abaques.
-
-
Bertrand CARLIER Jeudi 21. Octobre 2010 20:10
-
je m'attendais à des propos d'une autre tenue, mais bon ...
-
"Bien saisir les produits en surface : çà élimine
la flore de contamination potentielle qui se trouve en surface de
l'aliment et çà joue un rôle important également
dans la qualité de la cuisson" parfait pour du sous
vide.
-
Si on commençait par décrire les produits qui peuvent
être soumis à des températures de cuisson aussi
basses pour ne pas avoir de gros problèmes microbiens.
-
il a été évoqué les produits sous vide,
c'est quoi leur microbisme de départ et que se passe-t-il à
ce type de temérature?
-
bertrand
-
Ps:
-
Projet CUI 07-028
-
Optimisation du niveau de cuisson des viandes par analyse
enthalpique différentielle
-
Interbev – France Agrimer
-
Octobre 2009
-
ADIV ASSOCIATION
-
-
-
Nicolas CHIARELLI Jeudi 21. Octobre 2010 21:59
-
"je m'attendais à des propos d'une autre tenue, mais bon
..."
-
Vous me voyez désolé de vous décevoir... vous
me ferez une liste de la tenue des propos à laquelle vous
tenez pour la prochaine fois.
-
-
Sinon sachez que cuisson sous vide ou pas la technique de saisie en
surface demeure pour les produits que j'évoquais.
-
-
D'autre part tous les produits peuvent potentiellement être
cuit à basse température (bien entendu cela dépend
ce que l'on apelle "basse") pour atteindre une Vp
suffisante, il "suffit" d'augmenter la durée.
-
-
Bernard PICHETTO Jeudi 21. Octobre 2010 22:08
-
Il me semble que le principal problème de notre débat
repose, en dehors des hautes-pressions et de quelques autres
solutions, sur la t° minimale.
-
Si l'on chauffe sans tuer les bactéries, on les aide à
se développer, non ?
-
-
Nicolas CHIARELLI Jeudi 21. Octobre 2010 22:20
-
Je suis pas persuadé qu'à part une contamination de
surface, il y ait une contamination importante à coeur d'un
rosbeef par exemple.
-
Heureusement d'ailleurs sinon la cuisson "saignante" même
à température "normale" serait
problématique...
-
D'autre part on peut considérer qu'il existe un effet
destructeur sur certains germes en dessous des 60/65°C mais à
une vitesse moindre d'où l'augmentation des durée de
cuisson pour maintenir le cas écheant de Valeur
Pasteurisatrice suffisante.
-
-
Bernard PICHETTO Jeudi 21. Octobre 2010 22:50
-
Certes, mais la question initiale concerne une cuisine centrale et
des recettes traditionnelles, pas seulement du boeuf... et je suis
un grand amateur de tartare...
-
-
Nicolas CHIARELLI Jeudi 21. Octobre 2010 23:02
-
Le principe reste le même pour toutes les viandes : en cuisine
tous les rôtis (veau) mais aussi les sautés peuvent se
faire de la sorte...
-
-
Bertrand CARLIER Vendredi 22. Octobre 2010 7:09
-
parlez nous du comportement du collagène à ce type de
température de cuisson, par exemple.
-
http://books.google.fr/books?id=9Yeg90YKR6gC&pg=PA68&lpg=PA68&dq=collag%C3%A8ne+,+cuisson&source=bl&ots=TQnwgnUgqz&sig=DqNDTawrw0arlaO2ZsIXUcgrjDE&hl=fr&ei=ohrBTI6RBJLm4gbH9ICDDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCoQ6AEwAw#v=onepage&q=collag%C3%A8ne%20%2C%20cuisson&f=false
-
ou
-
"Le collagène est partiellement détruit lors de
cuissons lentes en milieu aqueux. C’est donc en fonction du
taux de collagène que les destinations culinaires des
différents muscles sont établies"
-
http://www.minefi.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/viande014/annexe2.pdf
-
ou de l'actine
-
en fournissant des liens .
-
-
Nicolas CHIARELLI Vendredi 22. Octobre 2010 7:56
-
Je suis pas votre obligé, Mr Carlier.
-
J'essai ne pas polluer la liste en de parlant des choses que je
connais un minimum ou que j'ai moi même pratiqué...
-
-
Bertrand CARLIER Vendredi 22. Octobre 2010 8:43
-
désolé,
-
mais lorsque l'on évoque une cuisson à très
basse température ( 45°celsius), par courtoisie, on
demande la production des publications de validation de la méthode,
vu, en bien des lieux, les textes légaux en place d'une part,
d'autre part les recommandations existantes en bien des lieux.
-
Mais, bon, visiblement, vous, vous expérimentez.
-
-
Nicolas CHIARELLI Vendredi 22. Octobre 2010 9:12
-
L'expérimentation est une des bases de la connaissance... la
googlelisation des sujets en est une autre.
-
Elles ne sont pas incompatibles mais personnellement je préfère
la première, vous la seconde.
-
En tout cas ceux qui pratiquent le basse températures et qui
maintenant la maitrisent, passent par une large période
"d'expériementation". C'est même la base de
la réalisation de fiche recette en cuisine.
-
Bien entendu le résultat de ces expériementations peut
s'expliquer "scientifiquement" mais il est très
difficile de modéliser précisément ce qu'il va
se passer dans l'aliment en fonction des modes de cuisson et des
températures. En tout cas que je connais personne capable de
le faire sans passer par cette fameuse expérimentation.
-
Si vous connaissez quelqu'un capable de me dire quelle température
je vais obtenir à coeur en mettant un rôti de veau de
1,4 kg dans un four à 80°C pendant 1H30 sans l'avoir lui
même expérimenté ou vu expérimenté,
présentez le moi...
-
Ensuite ne me parlez pas de courtoisie, votre réponse à
mon premier post,n'engage pas à l'échange.
-
Sinon pour revenir au sujet intial : il me semble que 45°C comme
température de l'enceinte et/ou comme température
cible à coeur de la plupart des aliments est largement
insuffisante pour des raisons microbiologiques et pour des raisons
culinaires.
-
En effet d'un point de vue microbiologique, 45° en deçà
de la température maximale de prolifération ce
certains pathogènes.
-
Il me semble l'avoir évoqué dans mon post initial, en
tout c as chaque fois que j'ai pratiqué la cuisson basse
température ou que je l'ai vu pratiqué par ceux qui la
maitrisent depuis longtemps, ce ne sont pas des températures
utilisées...mais je "veux bien lire" ;)
-
FIn de la discussion pour moi, on attend vos liens...
-
-
Eric KALINOWSKI Vendredi 22. Octobre 2010 9:37
-
Puisque vous ne travaillez pas à 45°C à cÅ“ur,
ne doit-on pas substituer le terme Cuisson « basse Température
» à « Juste à Température >
58°C» ?
-
Et en d'autres termes n'a-t-on pas la limite ou la confrontation
entre la Valeur cuisatrice VC (pour faire plaisir à Bernard)
versus la Valeur pasteurisatrice VP (pour Bertrand) ?
-
PS : expérimentation rudimentaire mais intéressante
http://www.sousvidecooking.org/fr/cuisson-sous-vide-bibliographie/
-
Nicolas CHIARELLI Vendredi 22. Octobre 2010 9:48
-
Effectivement la "juste" température n'inclue pas
forcément la "basse" température.
-
Ensuite quand on parle de "basse" température parle
t'on de la température de l'enceinte et/ou à coeur ?
-
Par exemple un roti de boeuf est toujours cuite en "basse"
température si on considère la température à
coeur puisque bleue, saignant ou à point sont en deçàdes
60°Cquelque soit le mode de cuisson utilisé.
-
Dans ce cas là la notion de "basse" température
prend son sens lorsque l'enceinte de cuisson est à une
température "basse" : pour un rôti de bœuf
entre 60 et 85°C par ex, c'est ce qui amène l'intérêt
de la méthode c'est d'amener plus lentement le produit à
sa température à coeur avec les avantages que cela
comporte notamment sur le collagène...
-
-
Bertrand CARLIER Vendredi 22. Octobre 2010 11:05
-
cela m'amuse,
-
"Sinon pour revenir au sujet intial : il me semble que 45°C
comme température de l'enceinte et/ou comme température
cible à coeur de la plupart des aliments est largement
insuffisante pour des raisons microbiologiques et pour des raisons
culinaires."
-
Bleu Very rare Molle au toucher
-
45 à 50°C
-
Degrés de cuisson des viandes rouges
-
http://blog.deluxe.fr/trucs-astuces-et-elements-de-choix/degres-de-cuisson-des-viandes-rouges.html
-
ou encore
-
Extra-rare or Blue (in French, bleu) very red and cold 46–49°C
115–120°F
-
Temperature (meat)
-
http://en.wikipedia.org/wiki/Temperature_(meat)
-
mais l'on va peut être enfin pouvoir accéder aux liens
que vous apportez à ce forum.
-
-
Nicolas CHIARELLI Vendredi 22. Octobre 2010 11:21
-
Vous me fatiguez Mr Carlier.
-
Discuter, échanger c'est pas faire un concours de liens...
-
De plus
-
1 les exemples que vous "linkez" ne sont pas des
températures obtenues par basse température
-
2 ils n'apportent aucune contradiction à mes propos puisque
le degré le plus bas de cuisson se situe toujours à
une température supérieure à 45°C et en
concerne QUE le boeuf (voire l'agneau)
-
3 l'intérêt de la basse température c'est
justement dans le cas du boeuf d'avoir une viande très tendre
à des température à coeur au alentour des 55°C
-
CQFD
-
Bref impossible d'échanger avec quelqu'un dont la seule
occupation et les seules échanges se résument à
aller taper des mots clés sur les moteurs de recherches à
venir coller des liens dans ses post ou au mieux de situer entre
l'ironie et la condescendance sans jamais amener ne serait ce qu'un
début de connaissance sur le sujet débattu.
-
Je vous laisse définitivement vous "amusez" tout
seul sur le sujet des cuissons basse température que vous
maitrisez si bien au travers de vos si nombreuses expériences
personnelles et professionnelles qui d'ailleurs vont beaucoup aider
le questionnement initial à l'origine de ce post.
-
Content d'avoir participé et à jamais ;)
-
-
Bertrand CARLIER Vendredi 22. Octobre 2010 13:31
-
bien ,
-
après ces préalables:
-
"Content d'avoir participé et à jamais ;)"
-
On va, peut être, pouvoir commencer à construire. Le
préalable me semble la redéfinition ou au moins une
définition partagée du mot cuisson. Par exemple, pour
un haricot vert, suite au premier chauffage dans l'eau bouillante,
la phase de plongée dans l'eau glacée, cela participe
et fait partie de la cuisson ?
-
Pour les viandes, la maturation, cela participe à la cuisson
ou non ?
-
Deuxième point important si un morceau de viande non piècé
a un comportement différent de la viande hachée, les
morceaux de viande sous vide ( ensemencé artificiellement ou
non ) doivent -ils être considérés de la même
façon que que ceux qui n'ont jamais été sous
vide au niveau fonctionnement enzymatiques?
-
ps : si le mot cuisson n'a trait, par une définition x ou y ,
qu'au processus d'apport de chaleur à plus de , soit, mais il
va alors falloir user d'un autre terme , exemple cuisiner.
-
En tout cas , pour ceux qui veulent user des mécanismes
qu'enseignent la chimie et ou la physique, le zéro degré
celsius, ce n'est pas un apport nul d'une part, de plus les chocs
thermiques négatifs cela joue un rôle certains sur les
mécanismes enzymatiques...
-
-
Hubert BAZIN Vendredi 22. Octobre 2010 19:06
-
En ce qui concerne la définition du mot "cuisson"
ou de "cuire", il est amusant de constater que le lexique
qui termine le GBPH "restaurateurs" et qui contient une
cinquantaine de termes, fait référence au mot "cuire"
(dans les définitions de pocher, frire, rôtir ou
braiser), mais ne donne pas de définition de "cuisson".
-
Bertrand CARLIER Vendredi 22. Octobre 2010 20:19
-
merci,
-
si pour beaucoup, dont x cuisiniers ( voir cauchemar en cuisine) et
certains conseils ( voir archive de la liste ) , le produit cuit
est, par principe, sain, il y a un monde entre ces deux notions.
Cela me semble aller avec la mauvaise habitude de ne pas enseigner
les dangers pour, par facilité, ne parler que des risques et
donc des règles et ou recommandations...
-
Alors que, de bonnes bases ce devrait, peut être ( avis des
membres de la liste), être, d'avoir compris les mécanismes
chimiques de la cuisson ( au moins les grandes lignes mais savoir ou
trouver les compléments si souhaité) et ensuite de
voir si les possibles sont compatibles avec les règles de
santé publique. Mais bon, combien ( pourcentage) de personnes
sont, à ce stade, capable d'expliquer en termes simples ce
qui se passe au cours de la cuisson d'une viande ou d'un légume
?
-
Vu le contenu de mes longues conversations avec un formateur, c'est
un vrai problème, du principalement à la volonté
de beaucoup de tellement simplifié que cela devient
incompréhensible. Vu les évolutions légales,
ouvrant la porte à x possibles pour des personnes formées
et responsables ( ? ) il me semble qu'il y a un vrai problème.
-
amicalement
-
Bertrand
-
ps des expérimentations en cuisine centrale, peut être,
collective, d'ailleurs, moi je ne trouve pas cela rassurant du tout.
D'ailleurs, en cas d'événement, il se passerait quoi
pour les acteurs et leurs conseils ?
-
-
Bertrand CARLIER Samedi 23. Octobre 2010 15:43
-
Il serait bien que l'on ait, au moins sur les hautes-pressions,
l'avis de spécialistes :
-
http://www.ctcpa.org/10_1.cfm?p=11464-unite-hautes-pressions-uhp
-
Quite à ouvrir un sujet particulier...
-
-
Pascal Rudeaux Samedi 23. Octobre 2010 19:29
-
Pour rebondir sur ce propos :
-
« On va, peut être, pouvoir commencer à
construire »
-
Le silence des colistiers n’implique pas forcément que
l’on appuie votre point de vue sur le sujet, Mr Carlier.
-
Ou bien que l’on approuve votre amour ou manque de confiance
en vos connaissances pour nous noyer, bien souvent, sous des
références googlesques et intéressantes.
-
Mais ne croyez pas que ces références sont une
obligation pour avoir droit en ce lieu à la parole.
-
Toute opinion est forcément à la base fondée.
-
Une opinion est un ensemble d'idées que l'on se fait à
propos d'un objet en même temps que l'on exerce sur lui un
jugement par la pensée.
-
On parle d'une opinion personnelle si elle est émise par une
personne considérée dans son individualité et
d'une opinion publique quand elle est portée collectivement
par la société ou présentée comme telle.
-
Il est possible de distinguer une opinion d'expert et l'opinion
profane. Une opinion sur un savoir canonique est par exemple requise
en droit, en science ou en religion.
-
L'opinion humaine n'est pas du même niveau intellectuel que la
croyance. Par contre, l'opinion peut être influencée
par le milieu social et les préjugés. De plus on ne
peut considérer l'opinion (individuelle) comme une
connaissance car elle implique un jugement que l'individu se porte a
lui-même, il doit se remettre en doute (comme l'explique
Descartes dans ses Méditations Métaphysiques) pour
atteindre le rationalisme et donc élabore la connaissance
véritable. On peut parler d'expérience salutaire.
-
Source : WIKIPEDIA pour ce que vaut wiki comme « opinion
publique »………
-
L’intervention de Mr Nicolas CHIARELLI n’est pour ma
part en aucun cas délié d’intérêts
bien au contraire.
-
Donc toute cuisson implique atteindre une température minimum
qui correspond, selon l’aliment, a un changement structural de
ses molécules, simples ou complexes, constitutives.
-
Ces températures seront différentes selon l’aliment
et le résultat souhaité. (une poule au pot ou un
magret de canard)
-
Gustativement , la température et le goût sont associés
en partie, à la réaction de Maillard. Mais la tendreté
et d’autres paramètres comme l’odorat et la vue
influent sur le goût final de l’aliment.
-
Une définition partagée pour le mot cuisson. OH s’il
vous plait NON, laissez-moi mon goût pour ma cuisson. (du
poisson dans le citron J)
-
Reste le point cuisson et sécurité alimentaire : a
45ªc sous une atmosphère et en présence d’air,
la sécurité du consommateur final n’est pas
assurée.
-
Et sans filet tout cela (ou sans lien)
-
-
Bernard PICHETTO Samedi 23. Octobre 2010 19:54
-
Pourriez-vous m'expliquer le sens que vous donnez à
'minimum', dans votre phrase?
-
"Donc toute cuisson implique atteindre une température
minimum qui correspond, selon l'aliment, a un changement structural
de ses molécules, simples ou complexes, constitutives."
-
-
Bertrand CARLIER Samedi 23. Octobre 2010 20:30
-
pour votre information, cela fait bien longtemps que, concernant les
poissons, je n'use plus de chaleur, mais dans mon assiette, ils ne
sont pas crus. Vous dites quoi, vous?
-
La réponse est peut être dans les GPBH ?
-
Mais bon, si on peut faire des GBBH validés, avec des mots
importants non définis et en plus après arguer, face à
des contrôles, que cela est dans le GPBH, voir dossier
mayonnaise, c'est vrai que c'est une situation que certains vont
qualifier de liberté et d'autres de non professionnalisme (
expression aimable) de bien des acteurs...
-
Quant au possible d'un usage, au cours d'un procédé de
fabrication, d'une phase à 45 °, je sais que cela est
possible, mais il y a x conditions. Mais, bon, fournir des liens, vu
le contenu des propos des uns et des autres, je n'en ai franchement
aucune envie...
-
Maintenant, vous ou d'autres peuvent rappeler, à la liste,
dans quelles conditions des expérimentations sont possibles
dans des cuisines centrales, car il me semble qu'un cadre légal
existe et que certains pourraient avoir à justifier de leurs
actes.
-
-
Pascal Rudeaux Samedi 23. Octobre 2010 22:17
-
Pour répondre a votre question:
-
J’entends par Minimum: Limite inférieure de température
(P= 1 atm) a laquelle la structure moléculaire de l’aliment
souffre des changements irréversibles.
-
La cuisson pour amener l’aliment à être
digestible, comestible s’appelle faire de la cuisine.
-
Pourquoi cette question, a quoi pensez-vous ?
-
Donc a température ambiante ou même inférieure
il peut y a voir cuisson a partir du moment ou l’on joue sur
d’autres paramètres (pression atmosphérique,
pH). Par exemple dans les cuissons acides. (J’en profite pour
répondre à la question de Mr Carlier : il n’est
pas CRU ce poisson)
-
-
Bertrand CARLIER Samedi 23. Octobre 2010 23:39
-
avec ces préalables :
-
"Le mythe de la “zone dangereuse” située
entre 4°C et 60°C est absurde. Il est bien connu que les
agents infectieux alimentaires peuvent proliférer entre
-1,6°C et 53°C, et que les bactéries d’altération
commencent à se multiplier à -5°C (Snyder, 2006).
De plus, contrairement à l’idée communément
répandue, les agents infectieux alimentaires et les toxines
ne peuvent être décelées par la vue, l’odorat
ou le goût."
-
"Ainsi, un savoureux “flat iron steak” (steak haut
de palette) pourra être cuit en toute sécurité à
55°C dans un bain marie pendant 24 heures. Il en résultera
une viande cuite à point aussi tendre qu’un filet
mignon."
-
issu de
-
Guide Pratique de la Cuisson Sous Vide
-
Douglas E. Baldwin
-
Version 0.4 h
-
Lundi 20 avril 2009
-
Traduction
-
http://addelice.com/docs/guide_sous_vide.pdf
-
-
mais l'auteur précise aussi ceci :
-
"Clause de non responsabilité : toutes les informations
contenues dans ce guide sont exclusivement divulguées à
titre éducatif. Douglas Baldwin ne donne aucune garantie
implicite ou explicite sur la pertinence, l’opportunité,
la précision, l’exhaustivité et /ou l’utilité
de l’information contenue dans le présent guide. Ce
document peut comporter des erreurs. Douglas Baldwin ne saurait être
tenu responsable et n’assume aucune responsabilité lors
de l’utilisation de ce guide."
-
Donc, sur une liste comme celle-ci, on fournit un lien et on demande
si le contenu du document est validé ou invalidé ?
-
Là on pourra avancer...
-
les documents sur 45) celsius , c'est pour plus tard...
-
amicalement
-
Bertrand
-
ps:
-
"La dénaturation par la chaleur du collagène est
optimale entre 62 et 63 °C (45°C pour le poisson). La
dénaturation du collagène par l’enzyme
collagénase est optimale entre 55 et 57°C."
-
-
Bernard PICHETTO Dimanche 24. Octobre 2010 14:07
-
Il est toujours intéressant de revenir aux sources, et, dans
ce cas, à une source abondante, qui semble fiable et riche.
-
"Food safety hazards and controls for the home food preparer"
:
-
http://www.hi-tm.com/homeprep/Home-2006-2col-forpdf.pdf
-
Snyder CV http://www.hi-tm.com/Documents/Opsresum.html
-
HITM publications http://www.hi-tm.com/Documents/Opsresum.html
-
J'ai cru lire qu'aller chercher des infos par Google ne faisait pas
tout, mais il n'y a pas que ce moteur, nous avons heureusement, en
veille, d'autres outils informatiques et des réseaux sociaux
de chercheurs qui communiquent, mais pas avec n'importe qui, ni
n'importe comment...
-
-
Bertrand CARLIER Lundi 25. Octobre 2010 0:06
-
le lien était celui-ci:
-
http://addelice.com/docs/guide_sous_vide.pdf
-
cela provient de cette entreprise:
-
http://www.swid.eu/fr/
-
en s'inscrivant à la newsletter, les lecteurs seront informés
d'un prochain livre de recette:
-
http://www.addelice.com/shop/french/info_legales
-
mais ils sont aussi au sial
-
http://blog.addelice.com/fr/sial-2010-swid-thermoplongeur-addelice-disciples-escoffier-sous-vide/
-
et enfin j'ai pris plaisir à lire cette page:
-
http://blog.addelice.com/fr/swid-articles-tests/
-
-
Nicolas CHIARELLI Lundi 25. Octobre 2010 11:40
-
Désolé d'à nouveau intervenir mais là
c'est plus fort que moi...je croyais que le quota d'ineptie de Mr
Carlier allait être atteint rapidement sur le sujet mais il a
l'air d'être inépuisable !!!
-
L'appareil dont il est question et le guide de cuisson dans ces
liens ont la particularité de proposer des cuissons à
juste température et des pasteurisations sans même
avoir la possibilité de prendre la température à
coeur des aliments !!!!
-
Si çà c'est pas original !!!
-
Moi qui croyais que les cuissons à "juste température"
et le calcul de Valeurs pasteurisatrice reposaient essentiellement
sur des mesures à coeur des aliments.... il faut croire que
les établissements dans lesquels j'ai travaillé et que
je fréquente et moi même ne devont pas faire partie des
bons réseaux sociaux de chercheurs pour être si mal
informés !!!
-
Disons que çà doit être parce que j'utilise mal
google....
-
Mais soit, utilisons donc le guide d'une qualité scientifique
rare proposé dans le lien de Mr Carlier pour réaliser
une cuisson de roti de boeuf, pas très gros, soit 70 mm
d'épaisseur. Utilisons le mode de cuisson proposé,
refroidissons ce même rôti et remettons le en
température selon les recommandations du guide :
-
Cuisson :
-
"Mettre sous vide et immerger le sachet dans un bain marie à
55°C pendant 24 heures. Après la cuisson, le rôti
doit être rapidement refroidi dans de l'eau glacée
(voir Tableau 1.1) puis congelé ou réfrigéré
à une température inférieure à 3,3°C
pendant 3 à 4 semaines au maximum."
-
Déjà remarquons la précision sur la durée
de vie.... je me vois bien répondre en cuisine à la
question d'un audit concernant les DLC des produit un bon vieux "oh,
3 ou 4 semaines...çà dépend"
-
MAintenant reportons nous à ce tableau 1.1 pour la durée
de refroidissement... voyons voir, refroidissement à l'eau
glacée, 70 mm :
-
- durée de refroidissement préconisée : 3h24
!!!
-
Mince alors !! Là encore je dois pas utiliser la même
version de google ou mes "réseaux sociaux" ne
doivent pas être très efficaces car dans les dossiers
d'agrément que je dépose pour les cuisines dans
lesquelles j'exerce, j'arrive pas à faire accepter de
tolérances sur les 2H de l'AM du 21/12/2009 !!! Peut être
qu'en citant comme référence le guide en question
proposé par Mr Carlier çà devrait passer ou
alors peut être conseiller à la DDSV (DDPP) de mieux
utiliser google...
-
PAssons maintenant à la remise en température "3
à 4 semaines" (SIC) environ après. LE guide
conseille de réchauffer à 55 dégré et
d'utiliser le tableau proposé (pour info page 13 tableau).
-
Voyons voir : 70 mm / 55°
-
- Durée de remise en température préconisée
: 6h15 !!!!!
-
Décidément l'ex presque abrogé AM du 29/09/97
et celui du 21/12/2009 et ses UNE HEURE de remise en température
nous racontent n'importe quoi !!!!!
-
C'est décidé, Mr CARLIER m'a convaincu !!! Dès
aujourd'hui j'arrête l'expériemntation de terrain je me
paie une formation sur le thème
-
" apprendre à utiliser les outils d'internet pour noyer
ses interlocuteurs sous une tonne de liens contradictoires et
remplies d'inepties en espérant que jamais personne n'aille
les lire et ainsi m'inventer une vie en laissant penser que je sais
de quoi je parle alors que le seul lien entre moi et la réalité
sont mon clavier et mon écran"
-
Merci à ceux qui auront pris le temps de me lire et désolé
à ceux que je "pollue"....
-
-
Bertrand CARLIER Lundi 25. Octobre 2010 12:19
-
le lien indiqué provient d'une société qui a
quelques partenaires:
-
http://www.addelice.com/shop/french/escoffier
-
http://blog.addelice.com/fr/partenaires-daddelice/
-
je suppose que vu vos propos ce sont, pour vous, des personnes
infréquentables ?
-
maintenant si vous contestez cela :
-
"Le mythe de la “zone dangereuse” située
entre 4°C et 60°C est absurde. Il est bien connu que les
agents infectieux alimentaires peuvent proliférer entre
-1,6°C et 53°C, et que les bactéries d’altération
commencent à se multiplier à -5°C (Snyder, 2006).
De plus, contrairement à l’idée communément
répandue, les agents infectieux alimentaires et les toxines
ne peuvent être décelées par la vue, l’odorat
ou le goût."
-
expliquez vous, je suis sûr que bien des acteurs de la liste
sont prêt à vous lire sur ce sujet technique, pour une
fois
-
-
Pascal Rudeaux Lundi 25. Octobre 2010 13:30
-
Pouvez-vous nous indiquer la vitesse de croissance des principaux
pathogènes alimentaires a une température de 4ºC
dans un aliment (substrat) de votre Goût
-
Listeria
-
Salmonella
-
E Coli
-
Pour ne citer qu’eux
-
Et les même a une température a -1,6ºC puis -5ºc
pour vous convaincre.
-
Et leur capacité à générer des toxines
(A ces températures bien sûr)
-
Et calculons une vie utile du produit. (Sécurité
alimentaire)
-
Une petite aide à Mr Carlier de nos microbiologistes on line.
-
-
-
Constant Depièreux Lundi 25. Octobre 2010 13:47
-
Voir :
-
http://www.fda.gov/Food/GuidanceComplianceRegulatoryInformation/GuidanceDocuments/Seafood/FishandFisheriesProductsHazardsandControlsGuide/ucm120106.htm
-
-
Bertrand CARLIER Lundi 25. Octobre 2010 13:49
-
c'est gentil de votre part de vouloir sauver celui qui use de cette
liste pour me traiter de tout et n'importe quoi .
-
cette affirmation provient de ce Monsieur:
-
http://www.hi-tm.com/Documents/Opsresum.html
-
Ceci a déjà été indiqué
dans un précédant message...
-
Pour ma part j'ai mis ce lien, en ligne, vu la question d'un
colistier arguant d'un usage de ce procédé à
45°celsius alors que le Monsieur cité évoque un
usage au dessus de 53 ° celsius.
-
Pour ma part j'ai mis en ligne et demandé l'avis des
colistiers.
-
Vous pourrez comprendre que vu vos propos, je laisse à
d'autres le soin de répondre à votre message par des
liens...
-
amicalement
-
Bertrand
-
ps: pour le propriétaire de cette liste. Le dossier cuisson à
basse température est un dossier qui, s'il ne justifie pas,
de la part de cette liste, un dossier approfondi pourrait signifier
que cette liste n'a aucune raison d'être.
-
-
Nicolas CHIARELLI Lundi 25. Octobre 2010 14:47
-
Me sauver de quoi exactement ?? De l'enfer des consultants où
l'on me demanderait de calculer des Vp ou de mesurer des "justes
températures" sans sonde interne ?? Peut être de
me sauver des discussions qui ne mènent à rien ?? ;)
-
Sur le deuxième point il a surement raison.
-
Sinon je n'ai pas le souvenir de vous avoir qualifié...et
donc je vois pas de quoi je vous ai traité.
-
Peut-être avez vous pris pour vous la partie sur la formation
"une formation sur le thème apprendre à utiliser
les outils d'internet pour noyer ses interlocuteurs sous une tonne
de liens contradictoires et remplies d'inepties en espérant
que jamais personne n'aille les lire et ainsi m'inventer une vie en
laissant penser que je sais de quoi je parle alors que le seul lien
entre moi et la réalité sont mon clavier et mon écran"
-
mais je ne vois aucune corrélation entre cette description et
vous... enfin peut être mais vague ;)
-
Pour revenir à votre questionnement "ils" sont
surement très fréquentables...
-
j'espère simplement qu'aucun professionnel n'appliquera à
la lettre le guide que vous nous avez fourni...
-
Mais je vais vous citer :
-
"qu'adviendrait il en cas de survenu d'un évènement
pour les acteurs et leurs conseils" LOL
-
Faut dire je les vois mal mettre en avant sur leur site à
vocation commerciale :
-
"ATTENTION mon appareil et le guide que nous proposons ne peut
pas être utilisé en France par des professionnels, car
les durées de refroidissement et de remise en températures
que nous proposons d'une part feront décédé le
premier contrôleur officiel de votre pays à leur simple
lecture et d'autre part parler de "pasteurisation" et de
"juste température" sans que notre matériel
soit capable de mesurer quoi que ce soit à coeur des aliments
est à l'opposé des bases de la démarche HACCP
dont tout le monde se gargarise depuis de lustres et avec laquelle
on vous bassine à longueur de journée"
-
mais à part ce (très) léger détail çà
votre lien m'a passionné... ;)
-
Maintenant peut-être que vous nous avez fourni un lien vers un
guide de plus de 40 pages uniquement pour les quelques lignes :
-
" "Le mythe de la "zone dangereuse" située
entre 4°C et 60°C est
-
> > absurde. Il est bien connu que *les agents infectieux
alimentaires
-
> > peuvent proliférer entre -1,6°C et 53°C, et
que les bactéries
-
> > d'altération commencent à se multiplier à
-5°C (Snyder, 2006).*De
-
> > plus, contrairement à l'idée communément
répandue, les agents
-
> > infectieux alimentaires et les toxines ne peuvent être
décelées par la
-
> > vue, l'odorat ou le goût.""
-
mais si vous croyez que les colistiers qui connaissent un tout petit
peu le sujet (et moi même) ne savent pas que l'on peut trouver
un effet destructeur ou inhibiteur sur des pathogènes en
dessous de 60°C...je peux rien pour vous....
-
D'ailleurs si ce point était ignoré la notion de
cuisson basse température ne serait même pas évoqué
mais vous avez certainement lu (à condition que vous lisiez
les messages bien sur...) que mon message ne mettait pas en cause ce
point particulier.
-
Je me permettais donc (avec votre autorisation bien sur...) de
mettre en avant le contenu de votre lien qui portait à
discussion (enfin si on peut appeler discussion vos continuelles
digressions).
-
Concernant pour finir votre Post Scriptum, il est risible et très
très prévisible de votre part... je sens même
arrivé depuis votre dernier post un début de
victimisation qui j'en doute pas va prendre de l'ampleur.
-
-
Caroline PRUNIER Lundi 25. Octobre 2010 16:21
-
Je suis vraiment désolée d’avoir en posant ma
question suscité un tel débat.
-
Certes certains avis de la liste divergent mais je pense qu’il
est essentiel de se rappeler que nous sommes tous des professionnels
ayant une expérience et un vécu qui nous sont propres
et que quelque qu’ils soient ne méritent pas de
jugement. Nous avons tous à nous apporter les uns et les
autres et les nombreux échanges de cette liste en sont la
preuve. Essayons de garder notre sang froid SVP et continuons comme
c’était le cas de nous aider et non de nous détruire.
-
-
Addélice Lundi 25. Octobre 2010 15:22
-
Monsieur CHIARELLI,
-
Permettez-moi de répondre à votre dernier message.
-
"L'appareil dont il est question et le guide de cuisson dans
ces liens ont la particularité de proposer des cuissons à
juste température et des pasteurisations sans même
avoir la possibilité de prendre la température à
cœur des aliments !!!!
-
Si çà c'est pas original !!!
-
Moi qui croyais que les cuissons à "juste température"
et le calcul de Valeurs pasteurisatrice reposaient essentiellement
sur des mesures à coeur des aliments.... il faut croire que
les établissements dans lesquels j'ai travaillé et que
je fréquente et moi même ne devont pas faire partie des
bons réseaux sociaux de chercheurs pour être si mal
informés !!!"
-
En effet, c'est l'approche novatrice du Mathématicien Nord
Américain Douglas Baldwin : modéliser à l'aide
d'une formule mathématique le temps nécessaire pour
qu'un aliment atteigne une température détermine à
cœur en prenant comme paramètre le type d'aliment, la
température de départ de l'aliment, la température
du bain marie et l'épaisseur de l'aliment.
-
La sonde de pénétration est un excellent instrument,
pourquoi ne pas envisager et élaborer d'autres outils
alternatifs ou complémentaires ?
-
"Déjà remarquons la précision sur la durée
de vie.... je me vois bien répondre en cuisine à la
question d'un audit concernant les DLC des produit un bon vieux "oh,
3 ou 4 semaines...çà dépend"
-
Je vous le conçois, cette formulation est bien malheureuse et
je suggérerais à D.Baldwin de la modifier.
-
Concernant vos remarques sur la durée de refroidissement
d'une viande :
-
Gardez à l'esprit que ce document scientifique a été
réalisé par un Américain et non un Européen.
Charge à vous d'appliquer l'AM du 21/12/2009 à cette
fameuse Table 1.1 de D.Baldwin. Ce document a donc le mérité
de mettre en lumière qu'un bain d'eau glacée ne
permettrait pas, apriori, à une viande à 55°C et
de 55 mm d'épaisseur de passer sous la barre des 5°C en 2
:00 (en fait 2 :07). Pour mémoire, l'AM du 21/12/2009 indique
des valeurs comprises entre + 63 °C et + 10 °C alors que la
table de Baldwin indique des valeurs comprises entre + 55°C à
+5°C ou de 60,5°C à 5°C, ce qui n'est pas la même
chose…
-
De plus, l'AM du 21/12/2009 continue ainsi : « … + 63
°C et + 10 °C pendant plus de deux heures, sauf si une
analyse des dangers validée a prouvé qu'un
refroidissement moins rapide reste suffisant pour garantir la
salubrité des produits d'origine animale et denrées
alimentaires en contenant. »
-
D.Baldwin met donc indirectement en lumière que des aliments
épais, refroidis à l'aide d'une bain de glace, sont
inadaptés (sauf à prouver le contraire par une analyse
des dangers validée) à l'application de l'AM du
21/12/2009. Tout monde sait bien qu'une cellule de refroidissement
rapide et fortement conseillée pour les professionnels
utilisant la technique de la cuisson sous vide. On se limitera donc
à l'utilisation d'un bain d'eau glacé pour des
aliments de faible épaisseur.
-
Concernant vos remarques sur la durée de remise en
température d'une viande de 70mm d'épaisseur à
55°C :
-
Même remarque que pour la durée de refroidissement.
Charge à vous d'appliquer la règlementation locale à
ces tables qui sont le résultat d'une étude
scientifique (bain de glace, température de départ
d'un aliment donnée...).
-
Nous retiendrons un chose importante de cet échange : nous
insérerons dès que possible, en caractères bien
apparents, la mention que le document de D.Baldwin respecte la
règlementation Nord Américaine en matière
d'hygiène et sécurité et que le lecteur doit
impérativement lire ce document en conservant en mémoire
sa propre règlementation locale.
-
-
Hubert BAZIN Lundi 25. Octobre 2010 18:53
-
Merci Constant pour cette ressource "highly valuable"
-
Quand je pense que j'ai passé du temps à rechercher
cette information ! Décidément la recherche sur
Internet est tout un art (que je ne maîtrise pas totalement !)
-
Décidément aussi, à quand ce genre de tables
sur le site de l'ANSES ? Ou de l'EFSA ?
-
-
Nicolas CHIARELLI Lundi 25. Octobre 2010 18:55
-
Bonjour Madame/Monsieur ADDELICE,
-
heureux de vous compter parmi nous.... je suis persuadé que
vous êtes une lectrice (cteur) et contributrice (teur) assidu
de cette liste et que ce n'est en aucun cas à Mr CARLIER que
l'on doit votre présence opportune parmi nous.
-
Cela m'aurait étonné de tout façon d'avoir de
sa part des réponses intéressantes, autant parler avec
les principaux intéressés.
-
Pour revenir à la base de la discussion maintenant :
-
Tout d'abord je ne remets pas en cause l'intérêt que
peut avoir ce genre d'appareillage (mise sous vide et bain marie
thermostaté) dans le cadre d'une utilisation "amateur"
voire semi pro C'est même beaucoup plus sécurisant que
le bain marie au four que la plupart des amateurs (dont moi)
utilisons pour s'essayer à ce genre de procédé.
-
Je ne crois d'ailleurs pas que votre matériel dont la
capacité est plutôt limité soient destinés
aux cuisines de grande taille et de collectivité.
-
Toutefois il me semble que dans un cadre professionnel :
-
- effectuer une "pasteurisation", sans considérer
cette étape comme un CCP selon la démarche du même
nom, et donc sans effectuer une mesure en continue de Températures
à cœur des aliments et des Valeurs Pasteurisatrices est
difficilement envisageable.
-
En effet même si le modèle mathématique proposé
par Mr BALDWIN est intéressant et à le mérite
d'exister, les trop nombreux paramètres entrant en compte
dans les durées de montée en température, ne
permette pas de s'assurer de la reproductivité exactes des
résultats : épaisseur de viande variable et
difficilement mesurable, température de départ
variable, composition physicochimique des produits
différents(j'imagine qu'un taux de matière grasse
différent modifie les résultats obtenus)...
-
Ce qui intéressant par contre dans la modélisation de
Mr BALDWIN, c'est que çà permet d'avoir une idée
du résultats obtenu à priori mais en aucun cas cela
doit exclure la mesure du résultat à postériori
(Température, voire Vp)
-
Aujourd'hui d'ailleurs les systèmes de cuisson sous vide (ou
pas) intègrent pour la plupart des sondes qui permettent de
mesurer les températures obtenues et ainsi avoir une certaine
"assurance" du résultat.
-
D'ailleurs puisque c'est le système qui permet la meilleure
maitrise, pourquoi s'en passer ????
-
- d'autre part tout système de cuisson longue (j'entends sans
surveillance) nécessite soit une système d'alarme soit
un monitoring afin de prévenir les éventuels
dysfonctionnements des appareils de cuisson. En effet QUID d'un
arrêt intempestif (ex coupure de courant) et d'une remise en
route sans ce genre de système ??
-
Dans les cuisines professionnelles cela fait d'ailleurs partie des
préalables pour la mise en oeuvre de ce genre de cuisson dans
tout PMS qui se respecte....
-
Concernant maintenant la suite de votre post, concernant la durée
du refroidissement je parlais de l'abaque pour 70 mm d'épaisseur
(3h24 tout de même entre 55 et 5) qui vous l'avouerez est une
épaisseur assez faible par rapport à ce que l'on
rencontre en cuisine professionnel ou en tout cas en collectivité
pour certains rôtis. Cela signifie que 3h24 est une durée
plutôt optimiste.
-
Bien entendu le layus sur "sauf si une analyse des risques...."
pour s'échapper des 2H de refroidissement existe mais encore
une fois une cellule de refroidissement permet largement de
respecter ces bases... c'est d'ailleurs pour cette raison que c'est
un équipement relativement incontournable. De plus arriver à
faire passer des tolérances sur ce point là en
restauration collective avec nos services officiels n'est pas chose
aisée... mais pourquoi le faire si une cellule nous permette
d'atteindre le résultat ??
-
Cela montre encore une fois que le guide évoqué n'est
pas destinés à certains professionnels voir plutôt
à des amateurs avertis. Ce qui n'est pas condamnable en soit
mais disons que dans ce cas on ne parle plus de la même chose.
-
LA durée de vie : on sait tous qu'aujourd'hui pour établir
des durées de vie il faut s'appuyer sur des études de
vieillissement. Donc de tout façon aucune durée de vie
établit à priori sans validation ne tient la route.
Que vous mettiez 3 ou 4semaines ne change rien...
-
Encore une fois conseiller une durée de vie maximale à
des semis pros est une chose (d'ailleurs on peut faire plus que 3 /
4 semaines dans la réalité) mais adresser ce genre de
recommandations à des professionnels en est une autre.
-
-
nicolas.chiarelli Lundi 25. Octobre 2010 19:00
-
dans les fiches "dangers microbiologiques" de ANSES il y a
certianes de ces données, en tout cas pour certains
pathogènes les températures mini / maxi.
-
Il est amusant(consternant ?) de constater que certaines valeurs
sont différentes par rapport au lien de Mr DEPERIEU.
-
http://www.afssa.fr/PN9501.htm
-
-
Hubert BAZIN Lundi 25. Octobre 2010 19:26
-
J'ai beaucoup de respect pour le travail de l'ANSES, mais les fiches
en question sont loin d'avoir l'intérêt (à mes
yeux en tout cas) de celles de la FDA.
-
Malheureusement, ce n'est pas la première fois que je fais ce
constat. Pourtant, obtenir des données sur les vitesses de
croissance ou les durées de réduction décimales
ne devrait pas être uns chose trop difficile : je pense que de
multiples données ont été publiées ici
où là. Ne reste plus (c'est bien entendu une boutade)
qu'à un Titan à se coller au travail, colossal, de
recollement et de consolidation des infos. Le tout dans un
environnement scientifique stable et non sujet à caution.
-
-
Bertrand CARLIER Lundi 25. Octobre 2010 19:36
-
bienvenue,
-
visiblement les disciples d'escoffier savent faire, quand cela est
souhaitable.
-
Après avoir vu les documents écrits et vidéo
de Mr Douglas Baldwin que je trouve charmant et d'une grande
pédagogie, je me pose des questions non pas pour les viandes
mais pour au moins certains poissons.
-
En effet c'est, pour ce type de produits, qu'il est envisagé,
vu la chimie du collagène de poisson, d'user de température
en dessous de 53°celsius. Il est évoqué 45 °
ou moins et là pour en particulier certains poissons d'eau
douce, donc pas de mer, je me demande si les critères retenus
ont pris en compte tous les risques. Je pense, en particulier, au
panga. Ce sujet a justifié de nombreux échanges en ce
lieu. Et vous pourrez y accéder par le site des archives.
-
http://www.liste-hygiene.org/arcpanga.html
-
Bien entendu , ce n'est pas au concepteur de l'appareil de mettre
en oeuvre les procédures de validation des procédés,
mais il me générait que dans les sites d'information
grand public que vous avez ouvert , vous ne preniez pas le temps de
faire quelques remarques sur ce type de point. Mais vous pourriez au
moins le faire au niveau du livre en cours de rédaction. Car,
en cas d'événement, cela pourrait avoir un impact
négatif sur la technique et le matériel et comme je
l'ai dit dans tous mes messages, il me semble que certaines
validations doivent être faites avant un usage généralisé.
-
En tout cas merci de votre diligence, courtoisie et
professionnalisme en ce lieu , ce qui est très loin de
toujours être le cas des interventions
-
amicalement
-
Bertrand
-
ps :
-
une dernière remarque : avec votre appareil, il est possible
que le niveau de l'eau baissant, l'appareil se mette en sécurité,
je doute que lorsque cela adviendra en x lieux les personnes usent
des bonnes manières. Il est peut être souhaitable de
plus leur en dire sur ce point.
-
-
Paule Neyrat Lundi 25. Octobre 2010 19:54
-
Les Disciples d'Escoffier se trouvant évoqués, en
lien, sur un des mails précédents, j'ai effectivement
averti Addelice, qui est un des sponsors de cette association
professionnelle, puisque je suis en charge de leur communication.
-
-
Constant Depièreux Lundi 25. Octobre 2010 20:25
-
Grand merci pour nous avoir rejoint sur la liste et pour les
précisions que vous apportez.
-
Un petit regret cependant à la lecture de votre site : il
passe sous silence le CV de Douglas Baldwin qui est à
l'évidence un scientifique de haut niveau : voir :
-
http://amath.colorado.edu/~baldwind/publications.html
-
et particulièrement sa thèse
-
Symbolic algorithms and software for the Painlevé test and
recursion operators for nonlinear partial differential equations
-
Plus regrettable également , l'absence des vidéos
illustrant de manière très didactique la cuisine sous
vide
-
http://amath.colorado.edu/~baldwind/sous-vide.html
-
-
addelice Lundi 25. Octobre 2010 21:52
-
Il est exacte que notre thermoplongeur a pour cible de petits
restaurants gastro qui font 30 à 40 couverts maximum et non
une cuisine collective.
-
La méthode de cuisson sous vide est très «
populaire » chez les chef étoilés qui jouent
avec les température basses afin d'optimiser considérablement
les caractéristiques organoleptiques notamment des viandes et
poissons. Beaucoup de nos clients sont des amateurs éclairés
qui ne sont pas soumis à une réglementation et
consomment immédiatement le produit cuit.
-
Il est vrai que, bien souvent pour ces utilisateurs, la question de
la pasteurisation passe en second plan avant celle de la recherche
de l'optimisation du goût. Je ne dis pas que cela est bien,
c'est un fait.
-
Vous avez raison de dire que le modèle de Baldwin est, pour
l'instant, limitée. Mais c'est le premier à avoir eu
cette démarche que nous avons trouvée très
intéressante. Il existe tellement peu de littérature
sur ces questions sur internet que nous n'avons pas hésité
à traduire ce document afin que le plus grand nombre de
personnes puisse en bénéficier.
-
Nous partageons votre analyse consistant à dire que ces
tables donnent une bonne idée du résultat pouvant être
obtenu et que pour plus de sécurité la sonde doit être
utilisée. C'est aussi pour cette raison qu'Addélice
lancera, courant 2011, son propre thermomètre avec sonde de
pénétration.
-
Votre remarque concernant l'interruption du process de cuisson est
très importante. Notre thermoplongeur dispose d'un flotteur
de sécurité qui réinitialise la machine (et
l'arrête) en cas de niveau insuffisant dans le bain marie
(risque qu'un sachet ou une partie d'un sachet soit exposé à
l'air et donc à une température dangereuse). La simple
ajout d'eau dans le bac ne suffit donc pas à faire repartir
la cuisson. De plus, en cas de coupure de courant, même
rapide, l'appareil stoppe la cuisson pour des raisons de sécurité
et ne redémarrera pas automatiquement.
-
-
Nicolas CHIARELLI Lundi 25. Octobre 2010 22:18
-
Merci pour ces infos et ce véritable échange.
-
-
addelice Lundi 25. Octobre 2010 22:47
-
D.Baldwin est, en effet, un personnage exceptionnel.
-
Concernant une vidéo sur le cuisson sous vide: cela fait
parti de la longue liste des choses que nous devons faire...
-
-
Pascal Rudeaux Mardi 26. Octobre 2010 4:17
-
Ces donnés FDA ne sont valable que pour les produits de la
mer avec ces limites indiquées ci-dessous :
-
Bacterial Pathogen Growth and Inactivation
-
This appendix contains information on the growth and inactivation of
bacterial pathogens.
-
Table #A-1 contains information on: the minimum water activity (aw),
acidity (pH), and temperature; the maximum, pH, water phase salt,
and temperature; and oxygen requirements that will sustain growth
for the bacterial pathogens that are of greatest concern in seafood
processing. Data shown are the minimum or maximum values, the
extreme limits reported among the references cited. These values may
not apply to your processing conditions.
-
It is not possible to furnish recommendations for each pathogen,
process, type of seafood, and temperature or combination of
temperatures. Programmable models to predict growth rates for
certain pathogens associated with various foods under differing
conditions have been developed by the U.S. Department of Agriculture
("Pathogen Modeling Program" [PMP]) and the United Kingdom
("Food MicroModel" [FMM]). These programs can provide
growth curves for selected pathogens. You indicate the conditions,
such as pH, temperature, and salt concentration that you are
interested in and the models provide pathogen growth predictions
(e.g., growth curve, time of doubling, time of lag phase, generation
time). FDA does not endorse or require the use of such modelling
programs, but recognizes that the predictive growth information they
provide may be of assistance to some processors. However, you are
cautioned that significant deviations between actual microbiological
data in specific products and the predictions do occur, including
those for the lag phase of growth. Therefore, you should validate
the time-temperature limits derived from such predictive models.
-
Ce qui ne quitte en aucun cas son intérêt
-
-
Pascal Rudeaux Mardi 26. Octobre 2010 4:19
-
Attention les substrats ne sont pas les mêmes.
-
Ainsi que les données ne sont pas comparables
-
-
Gilles TIXIER Mardi 26. Octobre 2010 22:02
-
Madame PRUNIER,
-
Ce n’est surtout pas à vous d’être désolée.
Vous avez posé une question utile.
-
Par contre ceux qui devraient être désolés sont
ceux qui prennent continuellement prétexte à tout
message pour répondre à côté, ou pour
provoquer des polémiques inutiles, auxquels des co-listiers
se trouvent piégés, obligés de répondre,
les mêmes qui prennent la Liste Hygiène pour un réseau
social du type facebook.
-
Pour avoir souvent invité des collègues à
s’inscrire à la Liste, je peux vous affirmer que pour
un nouvel arrivant, la densité de messages parasites est
rebutante.
-
-
moi161272 Mercredi 27. Octobre 2010 10:24
-
Tout à fait d'accord avec vous Gilles.
-
Malhereusement, le message initial, fort intéressant, a été
pollué et du coup à force de lien ou autre discussion,
on n'y comprend plus rien.
-
Alors chers collègues revenons au principal qui anime depuis
plusieurs années cette liste, et continuons à en faire
une référence trés appréciée.
-
-
Bernard PICHETTO Mercredi 27. Octobre 2010 10:55
-
Cher anonyme, je ne vois pas de quelle pollution vous voulez parler.
-
Nous avons eu ici bien des débats aux arborescences plus
complexes et cela n'a jamais empêché que les sujets
soient traités.
-
Et là, dans ce cas, nous ne nous sommes guère éloignés
du sujet, la polémique elle-même ayant permis de faire
émerger de bons documents.
-
-
Pascal Rudeaux Mercredi 27. Octobre 2010 13:41
-
Polémique: discussion, débat, controverse.
-
Source Wiki : Le terme de polémique (du grec
πολεμικός,
polêmikôs « qui concerne la guerre », «
disposé à la guerre», « batailleur,
querelleur ») désigne une discussion, un débat,
une controverse qui traduit de façon violente ou passionnée,
et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur
toutes espèces de sujets (politique, scientifique,
littéraire, religieux, etc.). Il fait aujourd'hui l'objet
d'emplois multiples.
-
Je pensais que ce site était la pour polémiquer
justement et arriver, parfois a un consensus sur des sujets
particuliers.
-
Source Wiki : Un consensus est un accord général
(tacite ou manifeste) parmi les membres d'un groupe, pouvant
permettre de prendre une décision sans vote préalable.
Bien que le consensus désigne un accord unanime (ou plutôt,
l'absence d'opposition), l'usage récent en fait parfois
l'opinion ou le sentiment d'une forte majorité. Le consensus
comme méthode de prise de décision cherche à
mettre l'accent sur la validité de l'opinion de chaque
participant et se refuse à entériner un choix qui
n'aurait pas au moins l'accord de tous.
-
Dans notre cas le sujet mène a polémique, «
cuisson a 45ºC », tout comme la façon de le faire
avancer vers un consensus.
-
Ici la polémique qui s'est crée fut la suivante: Entre
une personne qui fait avancer le sujet par lien interposé et
fait réfléchir le groupe et la seconde personne qui
analyse le point avancé en fonction de ses connaissances ou
compétences.
-
L'un critique l'autre et vice et versa sur sa manière de
prendre position.
-
Que naisse une polémique sur la façon d'appuyer une
opinion (Compétences, expérience, données
Google, autres..) pour convaincre, désinformer, informer,
briller, ou autre… Je pense qu'elle est très
saine au contraire.
-
Je sais que l'humain a tendance à se regrouper selon ses
façons de penser (religion, politique, scientifique, goûts
personnels)
-
L'intérêt, de cette liste est justement dans sa
diversité. Ne la faites pas taire Monsieur car cette liste
n'aurait plus de raison d'être.
-
Je vous rappelle la polémique de fond (hors sujet cuisson) :
A-t-on le droit d'avancer une opinion basé sur ses
compétences, ou doit t'on toujours se baser sur les
compétences des autres ? (google/ culture individuelle) ou
peut –on mélanger des deux ?.
-
Personnellement : Je prone le mélange des deux , Monsieur,
sans vouloir faire taire l'un ou l'autre.
-
Pensée : Je vois 3 corbeaux noirs : Puis-je affirmer que tous
les corbeaux sont noirs sans avoir vu un corbeau d'une autre
couleur, ou dois-je voir tous les corbeaux pour pouvoir l'affirmer?
-
Pensée scientifique et non pas Facebook je l'espère.
-
-
Bernard PICHETTO Mercredi 27. Octobre 2010
-
Merci M Rudeaux, les archives de la Liste fourmillent de débats
passionnés, souvent polémiques parce qu'elle regroupe
des professionnels passionnés par leur métier, dans
lesquels chacun amène ses connaissances, ses doutes.
-
Mais nous pouvons constater qu'à terme et malgré les
disputes et autres chicaneries, la Liste produit et reste une
référence incontournable.
-
Il me reste quand même, en ce débat '45°C', une
question :
-
Les motivations de ce projet ne sont-elles pas qu'économiques
? Et bien loin du souhait de faire du bon par ce moyen ?
-
Bon, on va me dire que je lance encore une polémique...
-
-
Nicolas CHIARELLI Mercredi 27. Octobre 2010 14:49
-
je pense également que la polémique est un des aspects
de la discussion et que si elle est un peu "maitrisé"
elle pose pas de pb en tant que telle...à condition qu'elle
n'existe pas uniquement pour elle même et qu'elle ne s'éloigne
pas de l'objectif initial de la discussion, à savoir très
souvent trouver une réponse à une question ou trouver
une information.
-
Dans le cas présent je ne suis pas sur que les nombreux
échanges sur la question initiale aient tous permis à
Mme PRUNIER de répondre ses questionnements. En tout cas
certains éléments me laisse penser le contraire...
-
Donc pour moi ce ne sont pas trop les chicaneries et autres disputes
comme vous dites qui posent problèmes mais plutôt
lorsque ces dernières ne mènent à rien si ce
n'est rendre l'information encore moins compréhensible.
-
Sur ce dernier point je ne partage pas l'opinion que vous avez
également sur la qualité des échanges sur cette
liste : je fréquente de plus ou moins loin cette liste depuis
longtemps maintenant (presque 10 ans) et je trouve que si le volume
de certains échanges a augmenté il a par contre
largement diminué en qualité.
-
Pour moi la multiplication de certains types de message nuit à
la qualité de l'information : la quantité ne veut pas
dire qualité !!!
-
D'autre part je trouve que la prise à partie de certains
intervenants n'amènent pas la sérénité
nécessaire aux interventions et que du coup beaucoup de
question souvent très ne trouve pas de réponses, car
certains n'osent pas intervenir... ou que ceux qui interviennent
n'ont en fait aucune idée de la réponse !!
-
En tout cas je connais quelques personnes dans mon entourage
professionnelle qui ont arrêter de lire la liste et/ou de
participer plus activement (dont moi j'avoue...) justement parce
qu'elles trouvaient que les sujets pragmatiques étaient
souvent ignorés ou dérivaient systématiquement
dans des discussions sans queues ni tête en tout cas sans
objectifs précis si ce n'est rajouter de la question à
la question sur la question.
-
Pour moi le sujet des cuissons basses températures en a été
un parfait exemple.
-
PS : en tant que lecteur / participant je ne m'exclue pas de ce
constat...qui n'est d'ailleurs qu'un simple constat, après
tout la liste ne m'appartient pas plus qu'à un autre....
-
-
ERIC KALINOWSKI Mercredi 27. Octobre 2010 20:01
-
Bonsoir Bernard,
-
Je vais rajouter un peu de pollution en ce Lieu d'échanges
réciproques où il me semble que certains (jamais
cachés derrière un anonymat ou un pseudo)utilisent
"l'Art de trouver de mauvaises raisons à ce que l'on
croit, en vertu d'autres mauvaises raisons!" ... et c'est tant
mieux!
-
-
constant.depiereux Mercredi 27. Octobre 2010 20:21
-
Considérant le document suivant :
-
http://eu-freshbake.eu/eufreshbake/FRESHBAKE-GUIDE%20GOOD%20PRACTICE-V-1-4th%20jan10.pdf
-
je souhaiterai connaître :
-
1. le cadre légal dans lequel s'inscrit l'expérimentation
de nouvelles techniques culinaires en restauration collective (de
l'essai et erreur pure et dure ou une approche scientifique,
statistiquement encadrée)?
-
2. le protocole expérimental poursuivi dans le cas de la
cuisson sous vide à basse température en restauration
commerciale et/ou collective
-
3. la procédure suivie/à suivre pour son inclusion
officielle dans les guides de bonnes pratiques approuvés par
les états européens
-
4. la procédure éventuelle pour, comme cela se passe
dans l'industrie pharmaceutique, généraliser une
nouvelle technique aux différents marchés et pratiques
culinaires?
-
Au plaisir de lire votre expérience personnelle et/ou vos
liens pertinents.
-
-
Bertrand CARLIER Mercredi 27. Octobre 2010 20:45
-
merci,
-
vu ceci
-
http://www.egf.ccip.fr/professionnels.asp?abrv=formation-adulte-sous-vide&th_code=cuisine-restauration
-
dont ceci ;
-
Connaître les risques sanitaires et la réglementation
spécifiques à la cuisson sous vide.
-
ces points peuvent-ils être précisés sur la
liste dans tous les cadres possibles de son usage ?
-
-
nicolas.chiarelli Mercredi 27. Octobre 2010 22:32
-
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "RiskManager"
<constant.depiereux@...> a
-
écrit :
-
> Bonsoir,
-
> Considérant le document suivant :
-
http://eu-freshbake.eu/eufreshbake/FRESHBAKE-GUIDE%20GOOD%20PRACTICE-V-1-4th%20jan10.pdf
-
document impressionnant !! D'une richesse qui m'a un peu dépassé
(faut dire mon anglais n'est pas au niveau...).
-
On est très loin de ce niveau en règle générale
en restauration de collectivité...il suffit de lire les
revues professionnelles pour s'en convaincre.
-
Pour essayer de répondre à vos questions :
-
1 : il n'existe pas à ma connaissance de cadre légal
spécifique pour l'expérimentation en restauration
collective... Il s'agit donc en général plus de
démarche empirique (donc essais et erreurs) que qu'une
"approche statistiquement encadré" simplement parce
que peu (voire pas) d'acteurs ont cette compétence...
-
2 : dans le cadre de protocole de cuisson sous vide à basse
température , les protocoles expérimentaux tournent
autour de : définitions de couple temps / température
de cuisson (cf empirisme de 1 ou à partir de données
fournies par certains fabricants de matériel cf ex d'adelice
avec son "guide"), mesure de Valeurs pasteurisatrices
correspondantes, définition des durées de vie
associées...
-
Pour le 3 et 4, je n'ai jamais été de ce coté
de la "barrière" pour pouvoir répondre...
-
-
Bertrand CARLIER Mercredi 27. Octobre 2010 22:48
-
si vous parlez de ce type de documents:
-
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://www.vacit.com/vacuum_packaging_sous-vide.html
-
il y a vraiment de quoi se faire peur, quand on parle d'aborder par
expérimentation les 45 ° celsius
-
-
nicolas.chiarelli Jeudi 28. Octobre 2010 6:42
-
"il y a vraiment de quoi se faire peur, quand on parle
d'aborder par expérimentation les 45 ° celsius"
-
Je crois avoir déjà dit, écrit, qu'en
restauration collective on ne travaille pas à ma connaissance
à des températures de 45°C (en cuisson longue en
tout cas) mais plutôt à des températures
comprises entre 55 et 60°C.
-
Vous avez écrit vous même que la température
maximale de prolifération des pathogènes se situait
aux alentours des 50°C (53°C dans le documents que vous avez
proposé).
-
"expérimenter" (enfin si on peut appeler çà
comme çà) et pratiquer des cuissons à 55°C
présente donc un autre niveau de sécurité que
travailler à 45°C... me semble t'il.
-
-
Constant Depièreux Jeudi 28. Octobre 2010 7:19
-
Merci pour votre réponse et sa franchise. Elle suscite
néanmoins chez moi quelques interrogations complémentaires
:
-
1. l'absence de cadre légal :
-
L'existence d'un guide d'auto-contrôle ou d'un GBPH répondant
à une demande du législateur, faut-il en conclure que
les documents existants sont imparfaits puisque :
-
a. ils ne sont pas strictement applicables (en Belgique, leur usage
donne droit à une réduction de la cotisation à
l'AFSCA (bonus), leur non-usage à un malus)
-
b. ils ne fournissent pas de définition univoque des
techniques de base (cuisson par exemple)
-
c. ils ne fixent pas strictement le cadre de travail en permettant
la mise sur la marché de produits fabriqués selon des
procédures expérimentales non contrôlées
et non décrites dans les bonnes pratiques
-
d. il ne fournissent aucun cadre pour l'expérimentation de
techniques nouvelles
-
2. l'absence de compétences
-
Considérant que les pouvoirs publics (état, régions
et villes) sont parmi les principaux donneurs d'ordre de la
restauration collective, et que la plupart des opérateurs
sont de grands groupes multinationaux avec des "moyens
significatifs", je suis "étonné" que
ces derniers n'aient pas mesuré le risque encouru à ne
pas encadrer l'expérimentation réalisée par
leurs collaborateurs. D'autant qu'au travers d'une technique pouvant
potentiellement engendrer de significatives économies
d'énergie, donneurs d'ordre et opérateurs pourraient y
retrouver rapidement leurs investissements.
-
3. les paramètres de contrôle
-
Dans une technique entrainant un contact plus étroit, plus
long dans le temps et à plus haute température entre
conteneur et contenu, je m'interrogerai personnellement sur les
interactions possibles entre les aliments et les composants -
relargués ou non - du conteneur. J'ai une expérience
d'ingénieur de fiabilité dans la fabrication de
solutés pour nutrition parentérale en poche souple et
n'ai connaissance d'aucun protocole d'évaluation de la
sécurité du produit qui en ait fait l'impasse. Par les
moyens qu'elle requiert, une telle évaluation dépasse
largement le cadre de l'expérimentation personnelle, mais
était un préalable indispensable à toute mise
sur le marché.
-
4. La révision des GBPH et le cadre européen
-
Pourquoi ne pas imposer une date de révision obligatoire des
guides d'auto-contrôle/GBPH et/ou une liste des facteurs
déclenchant leur ré-évaluation obligatoire
(dans le pharmaceutique, tout changement du processus de fabrication
implique automatiquement une analyse des risques et la revalidation
des procédés si nécessaire). Je suis conscient
des coûts potentiels et ne demande pas un environnement à
ce point contrôlé qu'il en devienne paralysant, juste
un raisonnable "juste-milieu". En outre, je ne comprend
toujours pas pourquoi les GBPH/guide d'auto-contrôle sont des
documents "régionaux", dès lors que les
acteurs sont multi-nationaux et les techniques partagées ...
-
Au plaisir de vous lire
-
-
Bertrand CARLIER Jeudi 28. Octobre 2010 7:36
-
merci,
-
je me demande, mais il faut l'avis de bien d'autres, si la barre
des 63 ° Celsius qui a prouvé son efficacité ne
peut pas être ramenée à 53 ° Celsius dans un
certain nombre de situations dont certains événements
mais uniquement pour des produits dont il est prouvable que la vise
sous vide a été faite avec les bons produits et dans
une unité qui peut prouver que, pour la mise sous vide, sa
technicité est crédible ?
-
Dans de telles situations la barrière de sécurité
de la température pourrait être abaissée car le
risque serait estimable. Je suis sûr que des personnes comme
Monsieur Baldwin pourraient formuler cela. Je parle, bien sûr,
pour des produits connus comme les viandes. C'est à dire pour
des produits pour lesquels les data bases sont à un stade qui
permet aux mathématiciens d'œuvrer.
-
http://amath.colorado.edu/~baldwind/sous-vide.html
-
Maintenant que le calme semble revenu, si je trouve très
intéressant le dernier lien, il y a des points à
critiquer. Un exemple concret, je doute que les personnes de cette
liste qui pratiquent la cuisson sous vide puissent accepter
facilement que, dans le cadre de ce type de documents, les dangers
liés à l'usage de la technique du sous vide ne soient
pas traités avec beaucoup plus de profondeur. Les archives de
cette liste contiennent x faits éclairant ce point.
-
http://www.google.com/cse?cx=016326893149703400244%3Azt_nhbvfxq0&ie=UTF-8&q=sous+vide&sa=Search&siteurl=www.google.fr%2Fcse%2Fhome%3Fcx%3D016326893149703400244%3Azt_nhbvfxq0
-
Enfin le terme cuisson a déjà x fois été
abordé en ce lieu , un exemple:
-
"Mais que désigne le mot cuisson ? Il s'agit - au sein
de l'aliment - de l'avancement de réactions diverses, telles
que : inactivation de vitamines, réactions de Maillard,
dénaturation de protéines, inactivation d'enzymes,
-
production de substances colorées et d'arômes, etc."
-
http://www.liste-hygiene.org/arcbaremsterilisation.html
-
ce serait beaucoup mieux si cela était inclut dans les
GPBH d'une part et d'autre part cela permettrait peut être
enfin de mieux informer les consommateurs, car, par exemple, un
filet de panga vendu décongelé peut-il être
considéré comme un produit cru?
-
de mon point de vue: NON
-
amicalement
-
Bertrand
-
ps: pour le secteur des poissons, s'il y a x raisons de vouloir
descendre en dessous de 53 °Celsius. Par exemple, au niveau
gustatif, les résultats sont là, que des personnes à
titre personnel le font et même qu'il existe des propositions
de recettes, accessible sur internet, je n'ai pas encore vu des
publications validées pour un usage sûr, mais je suis
prêt à lire .
-
-
nicolas.chiarelli Jeudi 28. Octobre 2010 7:58
-
quelques remarques :
-
1 - Vous prêchez un convaincu !!!!!! Nous n'avons toujours pas
en France un GBPH validé pour le secteur dont il est
question... alors encadrer l'expérimentation on en est loin
!!
-
Toutefois la mise sur le marché ne n'importe quelle denrée
alimentaire a quand même un cadre légal... que ces
denrées soient obtenues par cuisson longue ou courte, "basse"
(tout est relatif) ou "haute" température. Il faut
quand même passer par une analyses des risques et un plan
HACCP digne de ce nom. Pour de la basse température (et/ou
cuisson sous vide) faut présenter notamment : Vp cible,
système de contrôle des Vp, validation des durées
de vie, autontrôle microbio réguliers... Je ne parle
pas de la restauration traditionnelle où la les mesures de Vp
font partie de la science fiction et les autocontroles microbio une
chose aussi rare que le gazoil dans certaines stations service
parisienne ces dernières semaines ;))
-
2 - Contrairement à des idées reçues les
société de restauration collective que vous évoquez
ne constituent pas la majorité du marché en France.
L'auto gestion reste encore à ce jour majoritaire... et chez
les "auto gérés", il est clair que les
compétences sur ces points sont inexistantes ou presque.
-
Maintenant il faut savoir que les cuissons sous vide en restauration
collective sont extrêmement rares, et que pour les cuissons
basse températures on en est encore aux prémices. On
sent que dans la profession çà "frémit"
mais sur le terrain c'est encore très peu pratiqué.
-
J'imagine que si, comme la tendance le laisse croire, ces pratiques
se généralisent, les principaux acteurs (services
officiels, SNRC et sociétés de restauration) tendront
à encadrer ces pratiques d'un peu plus prêt.
-
Aujourd'hui, ce n'est pas le cas, la preuve : peu de ressources
existent aujourd'hui sur ces pratiques en restauration collective
(les liens fournis ciblent principalement la restauration
traditionnelle, voire les amateurs), on ne trouve pas d'avis, de
note de service, de la part des services officiels....
-
(ou en tout cas ils doievtn être difficile à trouver
car on en a toujours pas lus ici)
-
Attention, çà ne veut pas dire que sur le terrain,
"on" fasse n'importe quoi (encore une fois çà
passe par des plans haccp)mais disons que c'est peu "unifié".
-
3 - C'est exact mais les dossiers d'aptitudes au contact alimentaire
n'ont ils pas ce rôle ??? (je pose la question, je n'en sais
rien en fait....)
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4 - Les GBPH, leur contenu et leur révision.... tout un
programme ;))
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Tous les GBPH que j'ai eu en ma possession étaient
imparfaits, présentaient des failles importantes,
nécessitaient d'être réécrits. C'est un
fait.
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Toutefois ils ont quand même le mérite d'exister dans
des secteurs d'activité (restauration, métiers de
bouche...) où aujourd'hui les acteurs de terrain sont
complétements démunis devant certaines problèmatiques
!! Les GBPH répondent dans certains cas à ces
problèmatiques, de façon il est vrai plus ou moins
heureuse... mais au moins ils essaient de le faire.
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Les GBPH ne devraient donc pas être utilisés pour ce
qu'il devraient être (des référentiels
réglementaires) mais pour ce qu'ils sont vraiment : des
outils d'aide qui peuvent s'avéréer précieux
mais qu'il faut pendre avec un peu de recul selon les points...
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Cdlt
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nicolas.chiarelli Jeudi 28. Octobre 2010 8:11
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Attention de ne pas confondre : "cuisson sous vide" et
"cuisson basse température".
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On peut pratiquer le premier sans le second et le second sans le
premier !!
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Sinon ramener la température de 63°C à XX°C
(53,55,58°C...) est bien prévue : le"fameux"
"63°C sauf si une analyse (...) montre qu'une autre
température" est prévu pour çà...
et d'ailleurs pratiquer dans le cas présent des basses
températures.
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Dernier point (et je vais aller travailler pour de "vrai"
;) ) : effectivement il existe des cuissons de poissons à
45°C mais :
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1 - Très peu (voire jamais) pratiqués en restauration
de collectivité
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2 - Il s'agit toujours de barêmes de cuisson de courte durée,
excluant donc des risques important de prolifération.
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3 - Même s'ils n'amènent pas un niveau de sécurité
qui peut être jugé suffisant (puisque aucun effet
assainissant à cette "cuisson") les produis 'cuits"
de la sorte ne présente pas plus de risques que crus. Quid
dans ces cas là de la consommation des poissons crus (ex
tartares, sushis) ? La problèmatique est donc la même
que pour ces derniers : maitrise de la qualité de la matière
premières et ses difficultés....
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Bertrand CARLIER Jeudi 28. Octobre 2010 10:18
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re,
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" çà "frémit""
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il me semble que vous n'avez pas et ceci est votre droit une
connaissance du peuple allemand et de son mode de fonctionnement.
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Lorsqu'une entreprise allemande présente au Sial vient en
ce lieu vous indiquer sa cible d'un coté et que de l'autre
vous savez ( voir une de mes interventions ) que la G.M.S allemande
leader dans la fourniture de produits à destination des
restaurants a fait certifier toutes ses unités au niveau de
la méthode HACCP, cela signifie qu'ils sont prêts à
fournir la voiture et le carburant.
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Il ne va pas falloir longtemps pour voir dans ce type d'unité
des produits étiquetés apte à la cuisson basse
température .
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Ils laissent aux différents pays le choix de soit faire
naître un permis, soit de faire pondre des GPBH, soit...
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Mais pour ma part, je suis sûr qu'au niveau allemand des
choix ont été fait et que la mise en œuvre c'est
quand ils veulent.
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amicalement
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Bertrand
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ps : pour les lecteurs surpris de l'agressivité de certains
messages sur cette liste. Cela arrive régulièrement
quand des accouchements sont nécessaires. Ces accouchements
font économiser bien des événements et
d'argent. C'est une des raisons de l'existence de cette liste. Cela
peut se passer en douceur ou avec forceps suivant le contexte.
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nicolas.chiarelli Jeudi 28. Octobre 2010 11:10
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Déjà que j'ai du mal en Anglais, svp épargnez
moi les liens en Allemand ;))
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Quand je dis que çà "frémit" ce n'est
pas au niveau du matériel que cela coince.
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Il existe depuis quelques temps déjà (j'avais déjà
vu de la cuisson sous vide basse température à la fin
des années 90) du matériel très performant.
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Je ne parle pas du matériel certes sympathique de nos amis
maintenant communs d'ADELICE mais de matériel qui permet de
réaliser la technique à plus grande échelle et
en tout sécurité (sonde inside).
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D'ailleurs il suffit de se rendre au SIRAH pour y voir des fours,
sauteuses et autres steam équipés de sondes internes,
de système de refroidissement intégré, de
système de programmation, le tout relié à des
système (logiciel) permettant des mesures de Valeurs
Pasteurisatrices à chaque cycle de cuisson. Bref tout existe
pour que la technique se développe...
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Les freins se trouvent plutôt dans la méconnaissance
sur le terrain des avantages voire de l'existence même de la
technique.
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Il faut dire qu'il y a aujourd'hui déjà un manque
d'information / formation évidente sur ces sujets (des
programmes sur ces sujets existent que depuis très peu de
temps en collectivité territoriale voire dans certaines
régions ce n'est toujours pas au programme... ce qui signifie
que ce n'est pas demandé et dispensé).
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La majorité des cuisiniers de collectivités que je
rencontre (je n'en fais pas une règle générale)
ne connait rien à ces techniques... et ont finalement peu
encore comme impératif : l'augmentation significative de la
qualité de certains produit, les économies d'énergie,
la productivité à travers des cuissons effectuées
de nuit, qui sont à mon avis les 3 gros piliers de la
démarche... c'est donc finalement que "moyennement
intéressant" pour la plupart.
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Pour eux aujourd'hui on les "bassine" (dans l'ordre) avec
: prix de revient / Sécurité alimentaire, HACCP et
traçabilité / équilibre alimentaire.... le
reste çà passe bien après !!
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Mais çà va venir, il faut laisser le temps au temps,
la plupart n'ont toujours pas digéré la nouvelle
approche réglementaire qui a pourtant 15 ans alors les
cuissons lents, basse température, le sous vide, faut que çà
murisse ;)
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D'ailleurs aujourd'hui la tête de prou de la cuisson basse
température en cuisine se trouve bien chez les étoilés
et la "haute" gastronomie et très peu en
collectivités sauf rares exception.
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yboisard Jeudi 28. Octobre 2010 18:37
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Bonsoir, Sauf erreur, les informations commentées sur la
liste ne parlent que de la certification HACCP des entrepôts
marocains de la société Metro et pas "toutes ses
unités". Je n'ai vu nulle part que la même
démarche serait mise en place dans d'autres pays, mais j'ai
peut-être raté une info. Je veux bien lire.
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