ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Les barèmes de refroidissement et de cuisson des aliments (archives 1998 - 2005) |
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
PEIFFER Bruno Subject: Proposition de discussion concernant les températures d'inactivation des germes
Je vous avais informé que nous disposions d'un site archives pendant 3 mois, mais j'ai été informé que le délai est passé à 1 mois. Mais rien ne nous empêche de mettre nos messages de côté pour les lire ultérieurement, par conséquent l'archivage n'est pas primordial.
Au vu des présentations, j'ai été personnellement agréablement surpris par le degré de technicité et la grande diversité qui nous réunit cette liste.
Aussi j'en profite pour vous soumettre les informations ci-dessus concernant les couples temps-température minimums permettant l'inactivation des amines, de divers germes pathogènes et de leurs spores. Vous observerez que je n'ai que peu de précisions pour certains germes (Brucella, Hepatitits, Shigella). Je pense que nous pouvons comparer nos informations afin d'aller vers une précision optimale. Si vous disposez de documents synthétiques (ex tableaux) ou de liens internet à ce sujet, je serais très intéressé. Merci d'avance.
AMINES
Les amines non volatiles sont thermostables (résistent 20 mn à 120°C) ; c'est le cas de l'histamine, de la cadaverine, de la putrescine, de la tyramine et de la spermidine
BACILLUS CEREUS
La toxine émétisante de Bacillus cereus est stable à 126°C pendant 90 mn tandis que l'entérotoxine est complètement inactivée par chauffage à 56°C pendant 5 mn.
BRUCELLA
Pas d'indication précise
CAMPYLOBACTER
L'entérotoxine de Campylobacter est une protéine inactivée à 56°C en 1 h ou à 96°C en 10 mn.
CLOSTRIDIUM BOTULINUM
Les spores de C. botulinum résistent 10 min à 120°C, 20 min à 110°C en milieux aqueux (la résistance est plus grande encore en milieu huileux.
Selon "Alimentation et nutrition humaine", les données varient selon les auteurs : à 80°C il faut de 8 à 90 minutes et à 100°C quelques secondes. Celles du type E sont cependant nettement plus sensibles.
CLOSTRIDIUM PERFRINGENS
Clostridium perfringens : L'entérotoxine est thermolabile (à partir de 55°C) et sensible aux acides et aux enzymes protéolytiques. Une température de 80°C détruit les formes végétatives. Par contre le choc thermique (10 min à 70 ou 80C°) est souvent un excellent moyen susceptible de favoriser la sporulation.
CYCLOSPORA
Pas de paramètres
ESCHERICHIA COLI (toutes formes confondues):
inactivé par la chaleur humide (121°C pendant au moins 15 minutes) et par la chaleur sèche (160-170oC pendant au moins 1 heure)
HEPATITE
Pas d'infos
LISTERIA
L'ouvrage "LES GROUPES MICROBIENS D'INTERET LAITIER" précise qu'une pasteurisation à 71 ou 72°C durant 15 secondes est suffisante pour éliminer les Listeria
Selon Santé Canada, sensible à la chaleur humide (121oC pendant au moins 15 minutes) et à la chaleur sèche (160-170oC pendant au moins 1 heure);
Mycobacterium tuberculosis
Détruit en 10 min à 80 °C.
Salmonella
La pasteurisation à 72°C/15 sec. assure leur destruction dans le lait La destruction de 10^7 Salmonella dans des rôtis de boeuf de 5 kg environ requiert des couples temps/température de : 72,2°C/5min ; 68°C/12 min ; 57,2 °C/37 min ; 54,4 °C/121 min;
Shigella
Pas de précisions
Staphylococcus aureus
Thermosensible : des populations de 10^6 S. aureus/ml peuvent être complètement inactivées en 4-24 mn à 54-60°C. L'entérotoxine B est détruite après exposition à 100°C pendant 90 minutes ; l'entérotoxine A est détruite à la même température en une minute. La thermorésistance est encore beaucoup plus levée dans les aliments. Cependant certains constituants du milieu (lipides, protéines, sucres, sels) peuvent le protéger de la chaleur.
Vibrio
L'hémolysine des souches pathogènes est thermostable et n'est pas activée en présence de lécithine d'où son nom d'hémolysine thermostable directe. Elle n'est pas inactivée par chauffage à 100 °C pendant 10 minutes mais partiellement inactivée à 60°C pendant 10 Minutes. Vibrio cholerae est assez fragile, il est sensible à la chaleur (tué en 5 min à 80°C)
Message: Tue, 21 Jul 1998 18:58:38 +0000 Cathia Lavoie
Je suis a la recherche de courbes de refroidissement ou de rechauffage pour differents types d'aliments.
Par exemple, combien faut-il de temps a une piece de viande dont la temperature interne est de 70 oC, pour atteindre 21 oC?
Si quelqu'un possede ce genre d'information, je serais tres heureuse de la recevoir.
Je vous remercie a l'avance.
Message: Wed, 22 Jul 1998 19:04:44 +0000 Jean Cazals
La reponse concernant la vitesse de refroidissement d'une piece de viande depend de plusieurs parametres :
- poids de la piece de viande
- epaisseur de la piece de viande
- energie fournie par l'enceinte frigorifique en frigories (en sus des besoins d'isolation)
- temperature ambiante
- chaleur specifique de la piece de viande (environ 0.9 cal/g)
essayez la calculette 'Calc_Froid.zip' diffusee debut juillet sur le reseau HYGIENE elle permet de faire varier les parametres
Wed, 2 Dec 1998 13:45:19 +0000 "Bertrand Drillet
Je suis a la recherche des principaux couples temps temperatures pratiques en cuisine de collectivite.
Existe-t-il un document de reference qui indiquerait la temperature minimale a coeur pour considerer qu'une piece est cuite mais aussi qu'elle est " bacteriologiquement saine ".
Ceci d'une facon generale pour les viandes de boucherie et tout autre produit alimentaire sensible.
Merci
Bertrand DRILLET
Wed, 2 Dec 1998 22:23:50 +0000 "Nelly DOCIN-JULIEN"
Pour les produits à base de viande le barème moyen est 70° à coeur (endroit le plus difficile à atteindre par la chaleur) , ceci pendant 40 mn. Ce qui veut dire pour le boeuf qu'il sera cuit à coeur. Si on le veut saignant, il faut considérer que la cuisson n'est pas pasteurisatrice.
NDJ
O. Cerf vendredi 18 juin 1999 11:58
Les laits UHT sont généralement chauffés à des températures supérieures à 138°C, pendant une durée suffisante pour assurer leur stabilité biologique. Cette durée se chiffre en secondes. Les micro-organismes pathogènes ne survivent pas : aucun barème UHT ne doit être inférieur à Fo = 2,5 min , ce qui garantit la division par 10 puissance 12 des populations de spores de Clostridium botulinum, le plus thermorésistant des pathogènes connus (Fo est la durée de chauffage à 121°C d'un traitement à température non constante mais de même efficacité vis-à-vis des micro-organismes). M. paratuberculosis est inactivé dans ces conditions. Seules quelques spores bactériennes non pathogènes peuvent y survivre.
JCDussaud mercredi 6 octobre 1999 08:13
Les barèmes de traitements thermiques (VS, VP) sont des
paramètres technologiques essentiels pour la maîtrise de
la qualité et de la sécurité
alimentaire.
Définir un barème sans expérimentation,
au jugé, est dangereux. Il est nécessaire de définir
ou vérifier par expérimentation et calcul
:
- la
cohérence du barème par rapport à la composition
du produit (les barèmes, bien évidement, varient avec
les caractéristiques des produits) et à sa resistance
au traitement
- l'homogénéité de l'autoclave
ou du pasteurisateur permettant de garantir que le traitement est
appliqué correctement en tout point de l'enceinte.
Le
CTCPA, spécialiste ce ce type d'actions, a rédigé
et diffuse des ouvrages avec des recommandations et des barèmes.
Nous réalisons aussi les calculs et vérifications de
barèmes. N'hésitez pas à me contacter !!
JC
DUSSAUD
CTCPA
41 av Paul Claudel
80480 DURY
03 22 53 23
00
Léon ;e) mercredi 17 novembre 1999 20:36
Me voici de retour avec lmes questions terre à terre.
Elles
concernent autant les spécialistes de l'hygiéne
alimentaire que les cuisiniers que les acteurs des sociétés
de l'agro alimentaire.
Peut être en partant d'un exemple
concret aurais je plus de facilité à obtenir une
réponse ferme.
Merci à ceux qui auront le temps de
répondre .
Voilà depuis des années je
blanchis mes volailles avant de les pôcher classiquement.
C'est
ce que je fais appliquer par mes jeunes élèves...
Un
de mes collègues leur affirme que la phase de blanchiment est
obsoléte puisque maintenant les régles d'hygiéne
et sanitaire limitent les risques et de ce fait permettent de passer
au dessus de cette phase.
Pour ma part, je reste persuadé
que la blanchiement permets de se prémunir de différents
désagréments (salmonelloses, co,ntaminatioon etc...) et
aussi permet d'éviter une trop importante production d'écume
(graisses- protéïones
etc..)
Je vais en rajouter en
précisant qu'à mon sens le blanchiment permet un
attendrissement de volaille agées (poules par exemple) et une
façon de limiter le risque de troubler le fond de volaille
final.
Christophe.Lancon jeudi 18 novembre 1999 21:12
d'accord avec vous le blanchiment assaini la viande en
surface lorsque vous faites un fond blanc de volaille,difficile de ne
pas blanchir et de rincer les carcasses et abattis avant de cuire le
fond blanc,
suffit d'observer.
Alain GONTHIER vendredi 28 janvier 2000 18:14
Les matières à haut risque doivent subir un traitement à coeur à une température d'au moins 133°C pendant 20 minutes à une pression de 3 bars sur des particules de moins de 5 cm de diamètre, cela pour détruire les prions. D'habitude, les barèmes de stérilisation correspondent à un couple température-durée. Quelle est l'intérêt de la mention de la pression? Il me semble que, pour un volume donné, la température et la pression sont liées. De plus, sur le barème de mon autoclave, les 3 bars correspondent à 144°C. Peut-on obtenir une pression de 3 bars avec une température de 133°C. Le traitement ainsi obtenu a-t-il une valeur stérilisatrice supérieure à un traitement à 133°C pendant 20 min sans precision concernant la température. Merci de vos réponses.
Claude Giauffret vendredi 28 janvier 2000 19:52
Site de l'UPPIA : http://www.uppia.org
jeudi 9 mars 2000 23:04
Je retransmets la requête ci-jointe à la liste HYGIENE afin de compléter si nécessaire l'information. > Je prépare pour Sciences et vie junior un article sur les infections-intoxications alimentaires causées par la Listeria monocytogenes, Escherichia coli O157-H7, Salmonella enteretidis, Staphylococcus aureus et > les Clostridium perfringens et botulinum. > > Malgré de longues recherches documentaires, je n¹ai pas trouvé suffisamment > d¹information précises sur la rapidité de multiplication de ces différents microbes (x2 en 12h à température optimale, par exemple). Pouvez-vous m¹éclairer sur ce point? Les bactéries ont des temps de génération (x2) de 20 à 27 minutes dans les conditions de développement optimales (environ 37°C). Voici quelques estimations : Escherichia coli 17,0 Salmonella typhi 25,0 Staphylococcus aureus 27-30 Le temps de génération de Listéria est plus particulier. Dans le lait : 1 à 2 jours à 4°C, quelques heures à 10-12°C,30 à 40 min à 35°C. Si d'autres personnes connaissent des particularités de comportement des germes par rapport aux température, merci de compléter cette information. > > Par ailleurs, les données que j¹ai collecté (sur votre site et des fiches de la FDA) sur les doses infectantes sont-elles selon vous définies à chaque > fois par gramme d¹aliment ou en quantité totale ingérée? > Il s¹agit de : > > Listeria mono : « (moins de 1000 microbes par gramme? peuvent parfois > provoquer les symptômes) » OU « la véritable dose minimale infectante serait > supérieure à 100 » > > E coli O157-H7 : « Une quantité infime de bactéries (environ 10 PAR GRAMME?) > est suffisante pour provoquer une infection » Ce sont des estimations de dose infectante. Si un aliment contient plus de 10 E. coli O157:H7 il peut être dangereux. Concernant Listeria, il s'agit de 100 à 1000 microbes, mais uniquement par rapport à la population à risque. > > Salmon enteretidis : « de 15 à 20 bactéries » PAR GRAMME? A ce niveau, ça doit être par gramme, car il faut 100.000 à 10.000.000 germes pour causer une infection. > Staphy aureus : « moins de 1 microgramme de toxine, soit la production de > 100 000 staphylocoques par gramme d¹aliment » On peut estimer le risque pour 500.000 à 5.000.000 staphylocoques consommés. > Clostridium perfringens : « 108 cellules végétatives » PAR GRAMME? Les estimations de mes notes sont de 1.000.000 à 100.000.000 germes, ce qui serait bien plus important que les 108 cellules végétatives par gramme. > > Clostridium botulinum : quelques nanogrammes de toxines PAR GRAMME? Une conserve contenant quelques nanogramme sera hautement toxique. Le chiffre n'est pas par gramme.
Michel Desbiens vendredi 10 mars 2000 17:24
À titre indicatif, j'ai modélisé le comportement de ces bactéries dans le logiciel Food MicroModel, et voici quelques données sur les taux de croissance obtenus (standardisés à pH 7.0 et 0.5 % NaCl): L. monocytogenes: à 5 deg. C, 1 division chaque 13.1 heure; lag = 37 h à 10 C, division chaque 4.4 heure; lag = 15.5 h à 25 C, division chaque 0.57 heure; lag = 3.3 h à 35 C, division chaque 0.42 heure; lag = 3.0 h E. coli O157:H7 à 10 C, division chaque 9.6 heure; lag = 51 h à 25 C, division chaque 0.72 heure; lag = 3.9 h Cl. botulinum non-protéolytique: à 5 C, 1 division chaque 15.8 heure; lag = 199 h à 10 C, division chaque 3.2 heure; lag = 15.5 h à 25 C, division chaque 0.57 heure; lag = 3.3 h Salmonella spp.: à 10 C, division chaque 7.1 heure; lag = 23 h à 25 C, division chaque 0.59 heure; lag = 3.4 h La base de données est destinée surtout aux estimations alimentaires, et comprend peu de données aux températures optimales de l'ordre de 35 deg. C. Quant aux "108 cellules végétatives", elle voulait sans doute dire 10 exposant 8. Espérant que ces données peuvent être utiles, Michel Desbiens MAPAQ Gaspé, Québec
zabel.wolfgang jeudi 4 mai 2000 20:13
Où puis-je trouver les caractéristiques D et z
pour les différents pathogènes.
Dans
l'ouvrage"MICROBIOLOGIE ALIMENTAIRE Tome 1" de
BOURGEOIS...,j'arrive à en trouver quelques uns et dans sa
bibliographie ,il renvoie à un organisme spécialisé
dans les barèmes de stérilité (et pour
différents types de
produit):l'institut APPERT;or je
n'arrive pas à trouver leur adresse sur le Net.
Existe-t-il
une corrélation entre les VP et les germes:valeur
critique?
Merci des éventuelles réponses
Sincères
salutations
P.BéAUR jeudi 4 mai 2000 20:45
Pour l'adresse de l'institut appert. C'est au même endroit
que le CTCPA
(Centre technique conserve produit agricole qui se
trouve:
44 rue alesia
75682 Paris cedex 14
tel 0153914444
P
BéAUR
Consultant Formateur
CefaQ Alimentaire
Midi
Pyrénées Aquitaine
Albert Amgar jeudi 11 mai 2000 08:09
Voir ce lien : http://www.hi-tm.com/Documents/Chillfd.html
Michel Salvadori dimanche 20 août 2000 11:18
Dans le but de mettre au points des traitement assainissant
(couple temps température) pour des produits alimentaires, je
suis à la recherche des valeurs des constantes de destruction
des principaux germes (temps de réduction décimale).
Ces
constantes nécessaires aux calculs des réactions
cinétiques de premier ordre sont-elles disponibles sur
Internet ?
Dans le cas de charge microbienne légères)
pour des produits types (par exemple 10 x la norme en GAM pour un
poisson surgelé) existe-il des modélisations décrivant
la destruction des microorganismes en fonction du temps à des
températures données (température de cuisson
normale par exemple)?
Merci pour votre aide.
O. Cerf jeudi 24 août 2000 18:37
Je ne connais pas de site Internet, mais vous aurez une bonne
partie des réponses dans :
Aspects scientifiques et
techniques de la conserve appertisée, Larousse,
J., pp.
183-206. Paris: Lavoisier Tec&Doc (1991).
ou
Microbiologie
alimentaire. Tome I. Aspect microbiologique de la sécurité
et de la qualité des aliments, Bourgeois, C., Mescle, J.-F.
and Zucca, J.,
Vol. 1, pp. 513-542. Paris: Lavoisier Tec&Doc
(1996)
Bertrand SIMON vendredi 20 octobre 2000 21:55
Bonsoir et bienvenue aux nouveaux abonnés.
Je vous poste
le message que je viens d'envoyer sur le forum cuisine
(fr.rec.cuisine)
En effet dans les prochains jours vous aurez une
véritable surprise.
En effet Hervé This a accepté
de répondre à une problématique relative
aux definitions des différents types de cuissons.
Vous
lirez avec intérét j'en suis convaincu cette approche
raisonnée des cuissons. De nombreux dogmes peuvent tomber, ou
au moins modifier le simplicisme de nos explications (je parle
ici en qualite de professeur de cuisine !!)
Alors rendez vous tres
bientôt pour lire cette exclusivité sur le site !!
Autre
chose , le site vient d'être référencé sur
Lycos, et j'en suis bien content ;e))
Vous verrez également
de nouveaux liens, quelques textes officiels et plusieurs nouveautés
en page "Conseils culinaires"
http://www.chefsimon.com/culinaire.htm
Les statistiques pour l'instant tablent sur plus de 3000 visiteurs
pour le mois d'octobre soit une ascension de 1000 visiteurs en un
mois .
Bien sur je suis tres heureux de ce succés
inattendu!
N'hésitez pas à me contacter, de parler
du site autour de vous !!
Merci de votre attention et à
bientôt sur le site Chef
Simon Cook Rescue !
=====
Bertrand
SIMON----------Chef Simon Cook Rescue:Aide et conseils en
cuisine.Cours et dossiers en téléchargement libre.Site
non marchand.http://b-simon.ifrance.com
Bertrand SIMON mardi 24 octobre 2000 10:38
Je voulais que vous soyiez les premiers a être avertis de la
mise en ligne de l'article co écrit avec Hervé
This.
Vous connaissez mon intérét pour la
gastronomie moléculaire (et physique).
Cet article que vous
découvrirez est intéressant dans la mesure ou il
propose une nouvelle approche de l'explication des cuissons. C'st
fabuleux !!
Hervé This a la tres grande simplicité
de collaborer ainsi sans contrepartie, par pur plaisir de partager sa
science (et sans être péjoratif)
La chimie culinaire
est un pas décisif pour le cuisinier moderne.
Bonne lecture
et surtout n'hésitez pas à participer à la
discussion si vous le souhaitez !!
vous pouvez m'écrire à
cette adresse (principale:
thelawest@aol.com
Merci
de votre attention
frederic.dugast jeudi 16 novembre 2000 20:47
J'aimerais soumettre au groupe une question technique:
Un
produit (viande, poisson) qui est fortement contaminé à
la base (avec odeur, changement de couleur...)va être surcuit
pour etre rendu stérile. Lors d'une recontamination, le
développement des bactéries se fera-t-il plus
rapidement, moins rapidement ou sans changement par rapport à
un même produit, au départ, sain.
Christophe Boulais vendredi 17 novembre 2000 00:53
C'est sur qu'une souche bactérienne préfère
un milieu stérile pour se développer (sauf cas
particulier, dans certains cas, de bactéries qui préfèreront
une modification préalable des propriétés
physicochimiques du milieu par une autre souche), question de
compétition intermicrobienne. Et si en plus s'il s'agit d'une
souche pathogène ou d'altération ... Un peu comme les
Staph dans le lait cru ou le lait pasteurisé. C'est pour ca
qu'on dit qu'il faut etre très prudent après une
stérilisation, bien plus prudent
que lorsque l'on travaille
des denrées non stérilisées. C'est aussi
pourquoi les producteurs fermiers de fromage n'ont absolument pas
intérêt à pasteuriser pour garantir la qualité
de leurs produits ... bien au contraire, ce serait encore pire, si
tant est que l'on puisse dire que ce soit dramatique dans l'état
actuel des choses, ce qui n'est absolument pas le cas (petite pensée
pour Maurice Legoy, vive nos fromages au lait cru ! petite pensée
aussi à mes amis qui font du reblochon, au lait cru comme
il
se doit).
Le risque de la surcuisson de denrées
"limite" est surtout de ne pas garantir une surcuisson
suffisante et de sélectionner une population thermorésistante
pathogène sous forme viable ou sous forme sporulée. Et
ca peut etre genant si la denrée est amenée à
etre rechauffée par la suite.
Et que dire alors si vous
travaillez comme des sauvages et recontaminez joyeusement les denrées
après traitement ...
Vous pouvez encore rajouter des
astuces "masquantes" : assaisonner un maximum, assécher,
etc.
Le mieux c'est de faire des essais de numération
bactérienne et d'altération après traitement,
d'établir des barèmes de cuisson à coeur, des
barèmes de charge microbienne au départ et
d'autocontroler le tout quand vous avez le temps et l'argent. Faire
comprendre au personnel que le stérile (ou soit-disant
stérile) se manipule "avec précaution". Et
comme ca vous pourrez
dire à qui veut l'entendre que vous
maîtrisez les risques pathogène et d'altération
de votre process.
Christophe Boulais - vétérinaire
amoureux du reblochon (il faut signer je crois)
CHAMBERY -
SAVOIE
Pascal Cahen vendredi 17 novembre 2000 09:54
Il s'agit de l'utilisation d'un produit visiblement corrompu, ce
qui est strictement interdit par la réglementation et
constitue un délit
C'est ainsi qu'on fabrique des scandales
...
Pascal Cahen
vétérinaire
CEFAQ vendredi 17 novembre 2000 09:43
mais où vas-t-on???
Est ce un aliment destiné
à la consommation humaine ?
ou un Pet Food (encore que vous
risquez aussi des problèmes, même pour ce type
d'aliments)
Tout à fait d'accord avec Pascal Cahen.
Philippe Sommer vendredi 17 novembre 2000 08:51
Je suis étonné par cette demande, en tant que
professionnel et que consommateur, il me parait étonnant
pour ne pas dire plus de vouloir "reconditionner" un
produit qui s'avère daubé en le cuisant. Ce sont des
pratiques sur lesquelles les vétérinaires inspecteurs
pourront donner leur avis.
Cependant d'un point de vue
microbiologique, la cuisson d'un aliment (dans de bonnes conditions)
permet certes d'éliminer la flore bactérienne, mais il
ne faut pas oublier 3 choses :
- 1, il existe des toxines
(notamment Staph, qui sont thermostables)
- 2 un produit cuit, et
donc exempt de micro-organismes, est plus sensibles à la
recontamination comme l'a indiqué précemment M.
Boulais
3- un précédent développement
microbien a certainement entrainé un début de
dégradation du produit, qui peut en effet faciliter le
développement de bactéries ultérieurement. Mais
je n'ai pas de données précises en tete.
Philippe
Sommer
gerald.morand samedi 18 novembre 2000 11:26
A toutes et à tous sur le forum, bonjour !
J'ai été
stupéfié de lire une telle lettre ! Cuire un produit
contaminé ? Force m'est de constater que ce monsieur n'est pas
un professionnel ! Mais doit-on être de la partie pour
s'abstenir d'une telle stupidité ? Qui de nous ferait une
telle chose ?
Ce monsieur cuirait il une viande contaminer à
mes " petits " s'il travaillait avec mon équipe ?
Non, non, non ! C'est un meurtre ! C'est même à mon sens
une chose impensable !
J'ai bien aimé l'hygiène
des mains. Si vous saviez à quel point il est difficile de
travailler avec des gants en plastic ? Même quand je les change
souvent ! Existe-t-il un réel danger ?
Le danger n'est
pas dans la manipulation finale, seulement dans la matière
première que l'on reçoit. De puis cette crise de la "
vache folle " que n'ai-je pas fait pour qu'une intervention se
fasse au niveau de mes produits. Je n'avais plus confiance dans mes
fournisseurs. Bien que travaillant dans une société X
de restauration dont le sérieux n'est plus à démontrer,
il me fallait monter à l'assaut de cet allien qui se loge et
bouffe le cerveau.
Pourquoi m'a-t-on refusé de faire
une analyse de mes viandes de bouf, prétextant que seul le
ministère de la pêche et de l'agriculture en avait le
droit pour ce type d'analyse ? C'était sans compter sur ma
pugnacité. Que n'ai-je pas fait aussi pour que ma société
fournisse un document officiel des fournisseurs, avec tampon,
signature et tout le tralala ! J'étais prêt à les
faire signer avec leur propre sang ! Malgré cela, nous
travaillons avec angoisses. Mes " petits " boudent le
poulet, le porc, l'agneau. Les plus audacieux en mangent ! C'est
qu'ils font confiance à leur Chef-chef Gérald comme ils
disent. Leur détresse est grande. Je ne les blâme pas,
la mienne est immense et en valeur à l'amour que je leur porte
!
Enfin, j'avais reçu mes documents officiels ! J'aurai
put être soulagé d'une tension maligne ! Seulement voilà
que je reçois un coup de téléphone de mon
fournisseur de viande surgelée. Il me demandait si je n'avais
pas un lot de boulette de bouf, numéro untel, etc...Inutile de
vous dire que mes intestins firent un drôle de vacarme ! Un
bruit de tôle froissée. " Vous comprenez, nous
avons trouvé de la salmonelle à forte dose ! "
J'ai
reposé le combiné avec une violence inouïe ! Mais
de qui se moque-t-on ? Et dire que mes " petits " en ont
mangé, et moi donc ! C'est tellement bon les boulettes avec
les spaghetti et cette sauce ! C'est vraiment honteux ! Le métier
de cuisinier devient un métier à risque ? A quand la
prime !
Salutation. Gérald.
frederic.dugast dimanche 19 novembre 2000 20:16
Ce n'était qu'une question et CERTAINEMENT PAS UN CAS
REEL!!!
C'est sur le troisième point de votre réponse
que j'aurais souhaité avoir de plus amples informations pour
ma culture personnelle.
Je tiens à ajouter que le fait
de penser et de noter que je puisse participer ou meme cautionner une
telle chose est tout à fait
déplacé et hors
de propos ici: il ne s'agit que de calomnies et de propos
diffamatoires qui ne peuvent avoir leur place ici!!!
Merci
d'en prendre note!
Cécile Briolat jeudi 30 novembre 2000 21:36
Je me présente, je m'appelle Cécile Briolat et je
suis agent de logistique en hygiène et sécurité
alimentaire dans le centre de
gérontologie Les Abondances
situé à Boulogne Billancourt (92).
J'ai pour mission
de mettre en place la méthode HACCP au sein de la cuisine du
centre.
J'ai besoin de votre aide en ce qui concerne les
produits de 5ème gamme. Savez vous si, d'un point de vue
HACCP, il est possible de recuire une viande 5ème gamme.
Nous
nous cantonnons à la conditionner telle quelle en barquette.
Puis ce sont les personnes qui se chargent de la réchauffer.
(Nous travaillons en liaison froide uniquement pour les repas
destinés à l'extérieur).
Nous aimerions
la recuire un peu, si cela est possible, afin d'y ajouter certaines
saveurs supplémentaires par exemple, ou bien rendre la viande
plus onctueuse pour les personnes agées qui la mangent.
Merci
beaucoup d'éclaircir ce point car je n'ai trouvé aucune
réponse dans le guide
HACCP.
Amicalement,
Cécile Briolat
CEFAQ jeudi 30 novembre 2000 22:06
Est-ce que vos manipulations augmentent ou diminue le risque
sanitaire ?
Facteurs de contamination, de développement
ou de survie des micro organismes seront :
>les
manipulations,
>la température et notamment le
refroidissement après réchauffage,
>les
contaminations éventuelles du milieu ou du matériel
utilisé ou des
ingrédients que vous
rajoutez.
Facteurs favorables : une cuisson supplémentaire
ne peut qu'assainir d'avantage le produit.
Je vois que votre
objectif est d'améliorer la qualité organoleptique des
repas. BRAVO.
il convient de faire des essais toutefois car la
surcuisson n'est pas forcement favorable à certains produits
(sauf plats en sauce).
Vous pouvez tout faire dans ce sens du
moment que vous le maîtrisez. Pas de contre indications
donc dans la réglementation pour cette pratique dans le
respect des principes généraux d'hygiène.
La
méthode d'analyse des risques est là pour cela : mettre
en place des procédures de maîtrise et de contrôle
pour prouver que votre façon de faire est satisfaisante.
J. (Jan) A.M. Verhoeven mercredi 6 décembre 2000 08:27
On 5 Dec 2000, nathalie.briand@caramail.com
wrote, at least in part:
>
>
- cette notion est-elle forcément liée au
Streptocoques
> fécaux
>
du groupe D et à 70°C ou, selon le type d'aliment
considéré,
> peut-on être amené à
choisir un autre microorganisme de référence
> ou
une autre température de référence (tout en
continuant à
> parler de valeur pasteurisatrice)
?
>
Oui, à choisir, mais pour produits de viande
la référence aux Streptocoques fécaux du groupe
D est "normalisée".
>
- Selon le type d'aliment considéré, comment doit-on
choisir une VP cible ?
Consensus scientifique:
lisez beaucoup ;-)
> -
Comment peut-on évaluer la pertinence d'une valeur
pasteurisatrice ?
en anglais: "challenge tests".
>
- Quelles sont les VP cibles pour des produits du type rillettes,
rétentat gras, lait, jambon,... ?
Produits de viande
cuits: Streptocoques fécaux du groupe [Lancefield] D à
70°C = 3 minutes [z=10];
ou pour être très
prudent: Streptococcus faecium 69°C = 70 minutes [z=10].
>
- Pourquoi parle-t-on, semble-t-il, plus particulièrement de
VP lorsqu'il s'agit de traitements thermiques du type autoclavage, et
plutôt de réduction décimale lorsqu'il s'agit de
traitements du type pasteurisation du lait (par exemple) ?
>
Valeur
P: C'est plus universel et plus scientifique.
>
- Quelqu'un aurait-il à disposition des docs concernant la
notion de valeur pasteurisatrice et de tout autre moyen d'évaluation
des traitements thermiques ?
Oui, en allemand: Prof. Dr. Ing.
Joachim Reichert: Die Wärmebehandlung von Fleischwaren, 1985,
ISBN 377830223x.
[épuisé!]
>
>
J'espère que vous m'excuserez de ces questions un peu "naives"
et désordonnées mais mes connaissances sont (pour
l'instant) relativement limitées.
Non, pas naive!
toujours tres moderne en 2000 pour pasteurisation (< 100°C)!
>
J'espère que vous pourrez m'aider. Merci d'avance.
J'espère
moi aussi que ma reaction t'aidera
Cordialement,
Jan
Verhoeven
www.foodfocus.nl
NATHALIE BRIAND a écrit :
Je suis à la
recherche de valeurs de D et z associées au Streptocoques
fécaux du groupe D dans différents type de
produits
alimentaires.
DFromentier vendredi 8 décembre 2000 09:16
j'ai quelques données de thermorésistance sur
Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium issues de diverses
sources bibliographiques.
Enterococcus faecalis 19433
dans du jambon : D70°C = 0.44 min ; Z =6.85°C
Enterococcus
faecalis (souche de process) dans du jambon cru : D70°C =7.2 min
; Z = 17°C
Enterococcus faecalis (souches isolées sur
process foie gras) :
D65°C = 0,6 à 3 min;
ou
D70°C = 1.7 à 3 min; z = 10°C
Enterococcus
faecium E-20 dans jambon : D70°C = 4.7 min ; Z =
7.46°C
Enterococcus faecium P-1a dans jambon : D70°C =
7.89 min ; Z = 7.46°C
Voilà d'une manière
non exhaustive ce que je peux vous fournir. Vous avez aussi des sites
web qui peuvent vous aider, notamment un cité il y a quelques
temps par Monsieur Olivier CERF.
Bonne journée à
toute la liste.
Didier FROMENTIER
O.
Cerf lundi 11 décembre 2000 17:50
At 06-12-00 08:27 +0100, Jan Verhoeven wrote:
Question
de Nathalie Briand :
> >- Pourquoi parle-t-on, semble-t-il,
plus particulièrement de
> >VP lorsqu'il s'agit
de traitements thermiques du type autoclavage,
> > et plutôt
de réduction décimale lorsqu'il s'agit de traitements
>
> du type pasteurisation du lait (par exemple) ?
Réponse
de Jan Verhoeven
>Valeur P: C'est plus universel et plus
scientifique.
La valeur pasteurisatrice, comme la valeur
stérilisatrice, représente un temps de chauffage à
température constante (70°C pour la pasteurisation, et 120
ou 121°C pour la stérilisation) qui a la même
efficacité d'inactivation des bactéries
(pasteurisation) ou des spores bactériennes (stérilisation)
que le traitement thermique réellement appliqué. Ce
dernier comporte une phase de montée en température et
une phase de refroidissement en plus de la phase où la
température de chauffage est maximale et stable. C'est très
scientifique, mais ce n'est pas universel !
En effet, un temps
équivalent à une température de référence
est une notion pratique quand tout le monde travaille à cette
température. Historiquement, donc, quand toutes les conserves
étaient chauffées en vapeur saturante sèche à
une pression de 1 bar, c'était facile à comprendre. Et
quand on a commencé à stériliser à
température plus élevée, cela facilitait les
comparaisons pour les personnes appartenant au "clan des
conserveurs".
En revanche, dans le "clan des
laitiers" il est plus habituel de se référer à
l'efficacité du traitement pour l'inactivation des
micro-organismes que l'on redoute. On parle alors, de préférence
de l'efficacité pasteurisatrice ou stérilisatrice,
c'est à dire du nombre de réductions décimales
du microbe considéré (en argot du clan : le nombre de
cycles logarithmiques, on le nombre de logs) : le nombre de divisions
par dix de la population microbienne. Ce n'est pas davantage
universel, mais c'est tout aussi scientifique!
Ainsi, Fo = 3
min correspond à E = 12 pour les spores de la souche la plus
connue de Clostridium botulinum. Si l'on prépare un plat
cuisiné soumis à un traitement moins fort. Il me sera
plus aisé de comprendre la différence d'efficacité
que la différence de temps. Par exemple, je "pige"
sans délai la différence entre 12 et 5 réductions
décimales, et les conséquences pour la santé
publique en cas de rupture de la chaîne de froid. Mais si l'on
me parle d'un Fo de 1,25 min, c'est moins intuitif : je dois d'abord
faire un calcul pour trouver l'efficacité correspondante, qui
est 1,25x12/3 = 5.
O. Cerf lundi 11 décembre 2000 17:57
>Ainsi, Fo = 3 min correspond à E = 12 pour les spores
de la souche la plus
>connue de Clostridium botulinum.
Excusez
la coquille : il s'agit de la souche la plus thermorésistante
!
O. Cerf lundi 12 février 2001 14:49
At 09-02-01 21:51 +0100, you wrote:
>J'en profite pour
transmettre une requête. Une personne m'a sollicité
pour
>connaître la définition la plus récente
de la pasteurisation.
Extrait de :
CORRIEU, G., LEULIET,
J.-C. and CERF, O. (1995). La pasteurisation par la chaleur.
Comptes-rendus de l'Académie d'agriculture de France 81, 3-12
:
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/4542
Françoise Goubin-Gramatica Lundi 16 juillet 2001 22:17
- quelle pourrait-être la démarche la plus
pertinente pour choisir un germe de référence pour le
calcul de Valeurs Pasteurisatrices dans le cas de plats
cuisinés pasteurisés (DLC 30 à 42 jours), quand
un très grand nombre de
recettes (donc de matières
premières, et de dangers potentiels.....) sont mises en jeu ?
Les textes que j'ai eu l'occasion de parcourir sont assez vagues
(proposant E. faecalis "en attendant mieux" si l'on peut
dire). Quelques
calculs faits à partir de données
"réelles" (analyses sur matières premières
et produits à DLC, calculs de VP) me laissent à penser
que dans la plupart des cas, les problèmes viennent de germes
beaucoup plus thermorésistants que E.
faecalis,
(voire de formes sporulées ?), éventuellement
"sélectionnés" par les différentes
étapes de cuisson ou de braisage avant assemblage et
pasteurisation. Pourriez-vous me donner un avis microbiologique pur
et dur sur le sujet ?
Philippe Sommer mardi 17 juillet 2001 08:39
Il existe un tres bon livre de référence qui
fait état d'un ensemble de résultats : "Micro-organisms
in Foods Vol 5, auteur ICMSF, editeur Blackie Academic &
professionnal, que j'avais commandé chez Lavoisier
(www.lavoisier.fr)
Concernant le germe "idéal",
je doute qu'il en existe un. A mon sens, une etude sur chaque plat
vous permettra de savoir quels sont les risques (en fct de l'origine
des produits, de la préparation et d'un éventuel
traitement thermique, du délai de conservation, etc...). en
parlant de risques, il doit falloir évaluer à mon avis
et sans etre exhaustif, le risque consommateur (pb de pathogène),
le risque d'altération produit, etc...
ANONYME mardi 7 août 2001 21:21
----- Original Message -----
From:
To:
<hygiene@yahoogroups.com>
Sent: Tuesday, August 07,
2001 8:04 AM
Subject: [hygiene] Questions + annonce
journées ADEFTRA
> Je transfère
cinq questions posées ces derniers jours, ainsi que
l'annonce
> de Maurice LEGOY concernant des journées
de l'Adeftra -
> Défense et Promotion des
Fromages au lait cru.
>
>
QUESTION N°4
>
> Etant un
conseiller technique d'une usine de conserve de
thon .apres
> une fabrication le
laboratoire informa le proprietaire des resultats
>
suivants:
> absence de toutes sorte
de bacteries exception de coliforme et de
>
bacteries aerobies .
> ceci ne
m'ayant pas convaincu etant donne que
le thon a ete
> precuit puis
mis en boite avec de l'huile et ces
boites ayant
ete
> scellees puis
sterelisees a 110 °c pendant 1 heure et
demi.
>
> les questions
sont les suivantes:
>
> le
produit peut il etre considere comme impropre
a la
> consommation?surtout que
j'en consomme quotidiennement sans aucun
>
probleme de sante.
>
>
comment des bacteries tel coliformes qui
a la chaleur de 60 ° C
>
SONT DETRUITES PUISSENT TOUJOURS etres
vivantes.
>
> se peut il
qu'elle se devellopent en milieu anaerobie dans
la
boites
> en depit qu'elles
soient aerobies et si c est le cas a
quelle
> temperature??
>
>
EXISTE IL UN MOYEN DE LES
ELIMINER PAR EXEMPLE
> PAR UNE
SECONDE STERILISATION??
>
Si l'on retrouve des coliformes et des mésophiles après cuisson à 110 °C pendant 90 mn, et si ces conditions sont bien réelles et vérifiées, c'est qu'il y a eu une recontamination de l'échantillon après traitement thermique. Vérifier alors la qualité du préleveur et du matériel de prélèvement, ainsi que les modalités d'acheminement et de la mise en culture au labo.
desacali mercredi 22 août 2001 02:41
Quelqu un saurait-il où se procurer su rle net les
differents modèles de réductions décimales
recommandés, afin de chercher les valeurs pasteurisatrices
pour des conserves acides?
Je cherche notamment le nombre
de réductions decimales recommandées, et le type de
pathogène associé, je n´ai trouvé que 13 D
avec streptococcus faecalis en référence (VP
70ºC).
Existe -t-il une valeur pour Clostridium
botulinum, afin d´établir une VP 90ºC??????
Par
précaution, j´opterai pour 12D, comme préconisé
pour la VS 121ºC .....
Qu´en
pensez-vous?
Merci pour vos infos.
Amicalement
Baudouin VIDALIN
DESAROLLO y CALIDAD, SA.
TIP
Ciudad del Saber
CLAYTON, Edif.217, piso
1
Panamá
Republica de Panamá
Tel:
(507) 317-0439
Fax: (507) 317-0440
Cel.
645-2919
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 22 août 2001 09:00
Je vois difficilement comment établir une Vp 90°C pour Clostridium Botulinum puisqu'à cette température les spores ne sont pas détruites.
DFromentier mercredi 22 août 2001 11:45
A mon avis la prise en compte de C. botulinum pour des
produits acides (pH < 4,5) ayant subi un traitement thermique
permettant de les assimiler à des produits appertisés
n'est pas vraiment justifé. Tout dépend bien évidemment
du pH.
Il serait peut-être plus judicieux de
choisir un microorganisme sporulé ayant la capacité de
résister au traitement thermique à pH acide et surtout
de germer et de dégrader votre produit. Ce choix peut être
réalisé sur des bases thèoriques ou après
avoir réalisé une étude des contaminations sur
votre couple site-produit.
Thiault Jean-Francis lundi 3 décembre 2001 14:45
Quelqu'un peut-il me dire à quelle température
doivent être servis les plats chauds en R.H.D. et quel est
l'arrêté qui le détermine.
et
y-a-t-il des plans de contrôles obligatoires ??
merci
de vos réponses.
VETHYQUA Sécurité Alimentaire lundi 3 décembre 2001 14:59
Température réglementaire de conservation des plats chauds: supérieure à +63°C.
Hochedez Marie-Hélène lundi 3 décembre 2001 16:13
L'arrêté ministériel du 29/09/97 (
conditions hygiène dans les établissements de
restauration collective à caractère social)précise
( art. 19) que:
"les préparations
culinaires destinées à être conservées par
la chaleur jusqu'au moment de leur conso. sont (..)maintenues à
une température > ou égale à 63°C, sauf
si l'analyse des risques (...) montre qu'une température
inférieure n'entraîne pas de risque pour la santé
du consommateur".
AUDENERON Friday, February 08, 2002 3:13 PM
Je cherche à pasteuriser un produit acide (pH=4)pour qu'il
ai une durée de conservation élevée.
Quel
barême dois-je prendre? Est-ce que S. faecalis est la bactérie
que je dois prendre comme base pour détérminer mon
traitement thermique? A ce pH, certaines spores risquent de germer?
Comment passer du D à 70°C au D à 80°C,
quels-sont les formules mathematiques? Quel est le D de S.
faecalis?
Je vous remercie d'avance.
Myriam BENISSAD mardi 7 mai 2002 16:21
existe t-il un site Internet de votre connaissance sur lequel je puisse trouver nles chaleurs massiques et latentes des différents aliments ?
Thiault Jean-Francis mardi 7 mai 2002 17:17
concernant les f&l nous disposons de renseignements pour ce
genres de calculs..je peux vous les fournir par
courier...
Jean-Francis THIAULT
CTIFL
Centre de
Lanxade
B.P.21 Prigonrieux
24130 LA FORCE.
HACCP pro mardi 7 mai 2002 17:24
Chaleurs massiques et latentes....
C'est pour la cuisson
des sangliers?
Y sont fous ces Gaulois!
Meilleures
salutations
Myriam BENISSAD mardi 7 mai 2002 17:33
volontiers
mon adresse est ci dessous
cordialement,
PARC
ASTERIX
myriam BENISSAD
BP 8
60128 PLAILLY
tel 03 44 62
33 60
fax 03 44 62 33 74
Julien BERQUIN vendredi 17 mai 2002 17:00
Est-ce que la pasteurisation est une destruction absolue des
germes pathogènes ou est-ce une diminution (par exemple de X
log) d'une population de départ. En
clair, si la
contamination est trop forte avant la pasto, celle-ci peut-elle se
reveler inefficace ? Si oui à partir de quel seuil ?
karim mezhoud vendredi 17 mai 2002 21:56
la pasteurisation est une traitemment thermique qui permet
de réduire la charge microbienne.L'objectif de la
pasteurisation est de détruire la flore pathogène
principalement et biensûre les non sporulées. elle
permet d'augmenter la durée de vie d'un produit alimentaire
sans toucher ces caractéristiques organoleptiques,
physicochimiques et nutritionnels.
il ya principalement deux
barèmes diffrénets de pasteurisation:
la
pasteurisation dite à haute : (90°C, 1 min) les chiffres
ne sont pas sûres
la pasteurisation basse : (60°C, 30
min)
ces barèmes sont établies en se basant sur le
germe le plus résistance et pathogène mais non sporulé.
pour le lait c'est le bacille coque si mes souvenirs sont bonnes.
bertrand carlier mardi 30 juillet 2002 20:45
s'il est décrit des courbes d'inactivation par la chaleur,
je recherche les données concernant l'inactivation lors de la
deshydratation ?
Je suis conscient que la
deshydratation peut se pratiquer de plusieurs manières,
cependant pour un consommateur et donc aussi un éleveur fâce
à un
produit deshydraté, quelles sont les garanties
?
Plus particulièrement, je
recherche les textes abordant les capacités d'inactivation
lors de la fabrication de poudre de lait entier, de
transition ou
de colostrum au regard des virus que potentiellement on peut trouver
dans le lait ?
En d'autres termes, vu les
données scientifiques acquises, les process de fabrication
permettent-ils tous la maitrise du risque ou ne
devrait-on
n'utiliser que les produits issus de troupeaux
qualifiés indemnes au regard de telle ou telle maladie virale
?
O. Cerf lundi 26 août 2002 19:37
Destruction des microorganismes lors de la déshydratation
Du
fait de l'abaissement de l'activité de l'eau, la chaleur perd
son efficacité : le taux d'inactivation est donc faible (une
ou deux réductions
décimales là où
l'on obtiendrait plus de six réductions décimales dans
l'aliment normalement hydraté). Ceci a été
montré expérimentalement pour
des cellules
végétatives et des spores bactériennes. J'ignore
si cela a été fait avec des virus.
Paul Becquart mardi 27 août 2002 14:58
Pour autant que je me souvienne, quand je faisais des recherches appliquées en virologie et sécurité alimentaire, les virus ont la fâcheuse tendance à s'agréger entre eux et à la matière. Dans ce cas leur résistance à la chaleur augmente. Des virus (nus # enveloppés) habituellement détruits à 56°C dans de l'eau pendant 20 minutes, résistaient à plus de 50% dans des matières sucrées chauffées à 80°C pendant 10 minutes. Ces mêmes virus dans des coquillages résistent à l'ébullition pendant 5 minutes à un taux proche de 40% (de mémoire). Il faut rappeler que les virus sont inertes et loin du monde vivant.
samedi 22 février 2003 08:47
AGRICULTURE CANADA - Cuisson ohmique de produits carnés :
Le courant passe!
http://res2.agr.gc.ca/crda/pubs/art10_f.htm
samedi 12 juillet 2003 08:10
FOOD NAVIGATOR 11/07/03 Processors of fish products could soon be
using faster pasteurisation methods thanks to scientists in
Europe.
http://www.foodnavigator.com/news/news-NG.asp?id=7980
Josette Daix lundi 29 septembre 2003 11:29
je suis infirmière en hygiène hospitalière
dans une intercommunale de santé (belgique) comprenant 330
lits hospitaliers et deux MR MRS de respectivement 50 et 110 lits
et
voici ma préoccupation :
nos repas sont préparés
en liaison froide et réchauffés dans des chariots
régéthermiques.
il arrive qu'au dernier moment avant
de servir, le personnel reçoive l'ordre de laisser le patient
à jeun, en vue de tel ou tel autre examen .
le repas
est chaud et pret à être servi ----) peut on le mettre
directement au frigo dans l'unité de soins et le réchauffer
après au four à micro ondes ou cela implique une
rupture dans la chaine de la température ou autres mauvaises
manipulations
Michel PARISOT lundi 29 septembre 2003 12:04
Lorsqu'un repas en liaison froide a été remis en
température, vous ne pouvez plus le refroidir. L'idéal
serait d'avoir, pour des cas de patients pouvant être dérangés
au moment du repas, un stockage froid des plateaux à l'étage
et un micro-onde permettant de remonter le plat en température
n'importe quand.
Les repas ainsi stockés (entre 0° et
+3°C), en attente d'être servis, seront valables jusqu'à
leur DLC.
A votre disposition pour de plus amples renseignements
Sandrine BONNET lundi 29 septembre 2003 13:43
Dans votre cas, un repas doit être consommé le jour
même de sa première remise en température. Donc
si votre plat arrive réfrigéré (liaison froide),
puis est réchauffé avant le service, vous n'avez pas le
droit de le refroidir pour le re-réchauffer ensuite.
Pensez
à lire l'arrêté du 29 septembre 1997 fixant les
conditions d'hygiène applicables dans les établissements
de restauration collective à caractère social.
L'information concernant la remise en température y est
présente.
samedi 15 novembre 2003 12:57
Dans l'espace fichiers j'ai également rajouté la
table des valeurs cuisatrices et pasteurisatrices transmise par
Bertrand SIMON au format jpg.
Si quelqu'un possède une
version texte, pdf ou xls de ce document, vous pouvez me le
transmettre directement à peiffer@club-internet.fr
Le
document au format jpg est à l'adresse suivante
:
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/
Olove9393 mardi 18 novembre 2003 20:33
Je suis à la recherche de documents ou sites concernant la
pasteurisation et plus précisement de tableaux
temps/température. Le domaine d'utilisation est la
restauration collective. Je suis conscient du manque de
précision
mais je recherche justement des supports
généralistes et pédagogiques
O. Cerf mercredi 19 novembre 2003 12:04
Allez voir :
http://vm.cfsan.fda.gov/~comm/ift-toc.html
Il
s'agit de "Kinetics of Microbial Inactivation for Alternative
Food Processing Technologies" dont le premier chapitre est
consacré à répondre à votre question.
Bonne lecture.
nono07 mercredi 19 novembre 2003 12:26
Vous trouverez des infos sur le site suivant
:
http://ga.le-site.info/
natstrippe dimanche 23 novembre
2003 15:30
Dans le cas de dénombrements
bactériens (flore mésophile, entérobactéries,
salmonelles, staphylocoques, et autre bébêtes
recherchées couramment en analyse alimentaire) l'altitude
(mettons 3000m) peut elle avoir une influence sur les résultats
(du fait de la différence de pression atmosphérique)?
Faniel Yves jeudi 11 décembre 2003 11:48
N'ayant pas vu passer de réponse pour cette question, je me
permets de vous transmettre un élément de réponse
(partielle bien évidemment )..
L'altitude influence la
pression barométrique donc la pression partielle en O2
disponible, certains germes sont sensibles à la P
O2, l'effet est selon le cas + ou - (aérobie anaérobie
microaérobie...)
Nathalie mercredi 17 décembre 2003 14:05
Encore une question sur l'HACCP et les températures de
cuisson.. Je vais essayer d'être précise !
D'après
vous, sommes nous obligés de passer par des calculs pour
déterminer la valeur pasteurisatrice d'un produit et décider
si c'est un CCP ou non ?
Si par exemple vous faîtes cuire un
gâteau au chocolat (à base d'oeufs) pendant 6 min à
260°c et que la température à cour en fin de
cuisson atteint 92.2°c, peut-on « estimer » que la
majorité des formes
végétatives des bactéries
ont été détruite ? Je crois qu'on peut estimer
qu'au-delà de 85°C à cour pendant une minute c'est
le cas (GPH de pâtisserie) ?
Et si la cuisson permet de
maîtriser la flore bactérienne du produit, les étapes
précédentes restent-elles des CCP (réception,
stockage des matières premières réfrigérées.)
???
Merci pour ceux qui peuvent m'éclairer, même si
je sais que ce problème est récurrent sur le forum.
Eric KALINOWSKI mercredi 17 décembre 2003 14:39
Je vous conseille la lecture de l'ouvrage du CNERNA-CNRS "Qualité
microbiologique des Aliments" de Jouve Coord. et notamment les
pages consacrées à la Cuisson de la Partie 7 sur les
"Pâtisseries" (2nde Edition
1996). Le forum se
fera un plaisir de vous expliquer la définition exacte des
"VStér., VPast., VCuis." ainsi que celle du
"CCP" .... à ne pas confondre avec les (nombreux)
"Points sensibles".
Nicolas CHIARELLI mercredi 17 décembre 2003 14:15
N'oubliez pas une chose, on ne peut assimiler votre cuisson qu'à
une simple pasteurisation. Quid des toxines thermostables ?
Quid des formes sporulées ?
On peut donc dire que même
si votre cuisson à un effet assainissant, il ne s'agit pas
d'une stérilisation et elle ne permet donc pas de "rattraper"
tout ce qui a pu se passer avant... certaines étapes qui
précèdent pourront
donc toujours être des
CCP's.
N'Diaye Jean-Yves mercredi 17 décembre 2003 16:06
Pour résumer, un ccp est une étape du procédé
garantissant l'élimination d'un ou de plusieurs dangers.
Mais certainement pas de tous les dangers. Dans le cas de la cuisson
par exemple, oui la cuisson détruit un grand nombre de
bactéries, mais n'a pas d'effet sur les toxines thermostables
ou les spores. Aussi, pour les étapes
précédant
la cuisson, il faut les maîtriser comme étant des
risques majeurs. Les étapes comme la réception, le
stockage au réfrigérateur ne sont pas des étapes
du procédé conçues spécifiquement pour
éliminer un danger...mais il faut bien les maîtriser en
raison des risques qu'ils peuvent induire.
S'ils devaient être
associés à des CCP, il faut avant tout bien définir
les dangers et s'assurer que ces étapes vont bien éliminer
le ou les dangers associés.
Pour finir, votre cuisson
est une pasteurisation qui est directement liée à la
charge bactérienne initiale. Il est évident que plus
celle-ci sera chargée et plus votre charge résiduelle
(après cuisson) sera importante. Donc, une matière
première avec un cahier de charge rigoureux, une bonne
procédure de réception ainsi qu'un entreposage efficace
et maîtrisé, vous permettrons à l'étape de
cuisson une meilleure pasteurisation.
kroscy samedi 20 décembre 2003 18:06
En effectuant des recherches je suis arrivée sur ce forum.
Vous pourrez peut être répondre à mes
interrogations.
Je travaille dans une charcuterie dans laquelle il
existe un système infomatique de suivi de cuisson. Ce système
permet de calculer automatiquement les valeurs pasteurisatrices.
Cependant plusieurs questions se posent:
- Qu'elles sont les
unites des valeurs pasteurisatrices ( minutes,
température/minutes...?)
- Comment calcule - t- on ces
valeurs
- Existe -t-il un tableau de valeur pasteurisatrice par
produit ou par groupe de produit
O. Cerf dimanche 21 décembre 2003 09:31
*VALEUR PASTEURISATRICE*
Définitions :
D (temps
de réduction décimale) = temps nécessaire à
une température constante donnée pour diviser la
population des micro-organismes par 10.
z = variation de
température qui entraîne une variation du temps de
réduction décimale d'un facteur 10.
VP (valeur
pasteurisatrice) = /temps /de chauffage à la température
constante de 70°C qui détruit la même proportion du
micro-organisme de référence que le traitement
thermique réel à température non constante.
VP
est généralement exprimé en minutes
Voici
le calcul de VP.
1/ Au cours d'un traitement thermique, pour
des intervalles de temps successifs de durée ti, on mesure
dans le produit les températures Ti.
2/ Pour chaque
intervalle de temps ti à une température Ti, la valeur
pasteurisatrice, pour le micro-organisme de référence
caractérisé par z,
est :
VPi = tix10^((Ti -
70)/z)
(lire : ti multiplié par 10 à la puissance Ti
-70 divisé par z)
3/ Puis on calcule, pour l'ensemble
du traitement thermique :
VP = somme[VPi]
Les VP à
appliquer pour chaque type de produit devraient être
disponibles dans les documents du Centre technique de la conservation
des produits agricoles, http://www.ctcpa.org/
vendredi 27 février 2004 23:45
FSAI 27/02/04 guidelines for cook-chill systems in the food
catering
sector
http://newsweaver.ie/fsai/e_article000232141.cfm?x=a2DF4p8,a1t11pPy
rosperling vendredi 7 mai 2004 12:03
Quelles sont les données permettant de prévoir une
évolution de la température d'un produit en fonction de
la température extérieure.
Plus généralement,
je suis à la recherche de guide "thermique"
Mathilde AUDIC vendredi 7 mai
2004 15:24
au sujet de l'évolution de la
température des rpoduits en fonction de la température
extérieure, je ne connais pas de guide: beaucoup de variables
entrent en compte (volume du produit et surtout épaisseur,
matrice, emballage, température de départ, température
de l'enceinte...)
Pour ma part, l'été dernier
(canicule), j'ai fait une série de mesures de températures
à coeur des produits en linéaire, en fonction de la
température de soufflage et de reprise des meubles de froid.
Ceci m'a permis de modéliser l'évolution des
températures en fonction de la température extérieure
et d'estimer la température à coeur des produits en
fonction de la température des meubles.
A vos
thermomètres!
sialla76 lundi 14 juin 2004 13:36
je souhaite trouver des informations concernant les valeurs de D
et Z lors de la pasteurisation en prenant comme germe de
référence
Escherichia coli (car c dans le cas de la
cuisson de rotis rouge)
j'ai trouvé plusieurs documents
mais ne disant pas la meme chose le premier annonce 0157:H7 T°C
ref de 62.8°C et D de 0.4 ou
compris entre 0.26 et 0.47 (pour
le meme milieu : boeuf haché)
le second ne précise
pas la souche d'E coli et annonce pour T ref 62° c un D de 0.7
min (pour un z de 5,7)
avez vous des éléments de
réponse, ou possédez vous des valeurs de D et Z fiable
pour mon stage?
Myriam BENISSAD mardi 15 juin 2004 07:45
voilà ce que j'ai en données
ecoli
d
55°C 5'
d 60°C 1'
stec
d 60°C
1'
z 10°C
Richard OTJACQUES Sent: Tuesday, July 13, 2004 5:09 PM
J'ai découvert aujourd'hui (on en apprend tous les jours
!!) en lisant une étiquette apposée sur un bocal de
soupe bio vendue dans le commerce que cette dernière avait été
préparée selon "un procédé rigoureux
de cuisson à basse température pendant 25 à 45
minutes qui préserve les qualités du produit...Ce
procédé est appelé par certains méthode
angélique".
Avez-vous déjà entendu parlé
de cette "méthode angélique" qui permet au
fabricant, de mettre une DLUO de 2 ans sur cette soupe en
conservation ambiante??
Supercherie ou réelle avancée
technique inconnue de moi ??!!
Merci de vos réponses et
commentaires,
Eric Dropsy mardi 13 juillet 2004 18:57
Peut-être traitement "hautes pressions" combinées
à un traitement thermique modique ??
Lors d'un salon
alimentaire il y a 2 ans des jus de fruits traités de cette
manière avaient été présentés par
une société italienne.
Et ce procédé
serait employé au Japon. Mais en Europe, je crois qu'il est
apparenté à du "novel food" ....
Florence Gardrat vendredi 17 septembre 2004 17:28
Existe
t'il un document qui stipule que la charge bactérienne est
détruite au delà de 63°C à coeur ?
Didier Philippe lundi 20 septembre 2004 14:25
Oui, dans l'AM du 29 09 97 :
"Art. 22. - La remise en
température des préparations culinaires à servir
chaudes est opérée de telle manière que leur
température ne demeure pas pendant plus d'une heure à
des valeurs comprises entre + 10°C et la température de
remise au consommateur. En tout état de cause, cette
température ne peut être inférieure à +
63°C, sauf si l'analyse des risques prévue à
l'article 5 a montré qu'une température inférieure
n'entraîne pas de risque pour la santé du consommateur.
Ces préparations culinaires doivent être consommées
le jour de leur première remise en température."
Miguel Martin lundi 20 septembre 2004 09:28
La destruction des microorganismes est un phénomène bien plus complexe que ce à quoi vous voulez le réduire. En fonction des aspects qualitatifs et quantitatifs de la charge microbienne, celle ci va en effet décroîte sous l'effet du couple temps-température. Cependant, le pouvoir létale d'une température de 63°C va donc être différent si cette T° est appliqué pendant 1 ou 60 min. Enfin un Bacillus sera bien plus résistant que des coliformes. Et je ne vous parle pas des autres facteurs entrant en jeu (pH, composition chimique, Aw...)
Eric Fresneau mardi 5 octobre 2004 11:38
Quelqu'un connaît-il l'existence d'un texte réglementaire concernant la détermination de la valeur pasteurisatrice ? si oui, cette personne peut-elle m'en donner les références ?
Christian Thonier mercredi 6 octobre 2004 13:54
A ma connaissance, il n'y a pas de texte réglementaire sur les valeurs stérilisatrices et pasteurisatrices . Par contre l'Institut Appert préconise des barêmes en fonction des boîtages et des produits.
aziz El Yamlahi mercredi 6 octobre 2004 19:29
je crois que la notion de la valeur pasteurisatrice n'existe pas.
La pasteurisation est définie par le législateur comme
tout thermique nécessaire (barème temps*température)
pour éliminer la totalité des formes végétatives
des bactéries pathogènes et la majorité des
bactéries d'altération. Bien entendu, le barème
de pasteurisation est de la responsabilité du fabricant de le
déterminer et de prouver qu'il est efficace. Ce barème
est variable en fonction de ++ paramètres:
- forme et état
physique du produit
- pH, Aw, % sel,....
- la charge
initiale
Dans la littérature, on peut trouver les
paramètres D et Z spécifiques à chaque bactérie
(forme végétative et spore). Il faut voir, quelles sont
les bactéries dominantes sur votre produit qu'on cherche à
éliminer.
l'utilisation de ces paramètres vous
permettra d'avoir une idée le barème à
préconiser.
O. Cerf jeudi 7 octobre 2004 09:49
Extrait de : Cerf, O. (2001). Bases théoriques de
l'inactivation des micro-organismes, in Traitements ionisants et
hautes pressions des aliments. M. Federighi & J.-L. Tholozan,
ed., p. Paris (France): Polytechnica.
Valeurs pasteurisatrices
et stérilisatrices
À un traitement
industriel (ou artisanal) comportant montée en température,
plateau et refroidissement, on peut substituer par l'imagination un
traitement à température constante ayant la même
efficacité vis-à-vis d'un micro-organisme de référence
(voir §1.5). Si le traitement industriel est appliqué à
une denrée périssable dont on cherche à allonger
la durée de conservation au froid par un chauffage dans un
domaine de température de 60 à 100°C environ, la
durée du traitement imaginaire est appelée valeur
pasteurisatrice, symbolisée par VP. Si le traitement
industriel est une appertisation, la durée du traitement
imaginaire est appelée valeur stérilisatrice,
symbolisée par F. Le plus souvent les températures
auxquelles la durée des traitements imaginaires est calculée
sont :
· 70°C pour la
valeur pasteurisatrice,
· 121°C
pour la valeur stérilisatrice.
Le calcul se fait de la
façon suivante : pour chaque intervalle successif de temps
Dti, on calcule, à partir de la courbe de la température
en fonction du temps, la température moyenne correspondante
Ti. Puis pour les températures de références
indiquées ci-dessus et pour chaque intervalle de temps Dti on
calcule :
VPi=D(ti) x 10^((Ti-70)/z) ou Fi=D(ti) x
10^((Ti-121)/z)
Enfin, on calcule pour
l'ensemble du traitement thermique :
VP=S(VPi) ou
F(121,z)=S(Fi)
Plus les intervalles Dti sont
petits, plus le résultat est précis.
Par
convention, z = 10°C pour le calcul de VP. Pour le calcul de F,
si l'on prend z = 10°C, on utilise le symbole abrégé
F0 : Fo=F(121,10)
Dans les textes états-uniens où
l'on utilise les degrés Farenheit : Fo=F(250,18).
Pour
les spores de la souche la plus résistante connue de C.
botulinum, pour laquelle z = 10°C, F0 doit être égal
ou supérieur à 2,4 min (voir §1.2.1). D'autres
valeurs de références peuvent être choisies.
On notera que :
VP=Etotale x D70
F(Tréf,z)=Etotale
x D(Tréf)
neb_b 03/04/05 11:53
je
commence lundi un stage dans une entreprise spécialisées
dans la fabrication de patisserie avec comme sujet : refaire les
fiches des tests cuisson et diminuer le taux de reclamation de
clients sur des problèmes de cuisson.
Je ne sai pa par kkoi
commencer ...
Pourriez vous m'aider.
Hugues Jourdan Mon, 4 Apr 2005 09:45:01 +0200 (CEST)
Dans
un premier temps, passe donc un peu de temps à découvrir
la chaine de production et après focalise toi sur la cuisson
et l'étape suivante..
Reprend l'historique des réclamations clients disponibles
sur la dernière année par exemple et traite les
statistiquement avec un tableau excel. Quand tu aura les résultats
tu pourras orienter ton travail.
En parallèle, mets au
point la fiche type de cuisson.
laure_pequignot Tue, 12 Apr 2005 09:58:45
-0000
Actuellement en stage de fin d'études,
une de mes tâches consiste en la révision du maneul
HACCP existant et donc de ses points critiques.
Le CCP majeur est l'étape de pasteurisation, étape sur laquelle je ne sais pas trop comment m'y prendre car lors d'un précédent audit il a été avéré que la maîtrise de ce CCP n'était pas totale. Apparemment, il faudrait que je parte du débit du pasteurisateur afin de déterminer le temps de chambrage et donc les carcatéristiques de la pasteurisation. J'avoue être un peu perdue, quelqu'un aurait-il une idée sur la façon de prouver la maîtrise de la pasteurisation ?
Gilles TIXIER Tue, 12 Apr 2005 21:20:40 +0200
Une
bonne adresse où vous devriez avoir des réponses de la
profession : Union Nationale des Producteurs et distributeurs de Jus
de Fruits et de légumes (UNP-JF), 23, Bd des Capucine, 75002
Paris, tél : 01.47.42.82..82 ;
fax : 01.47.42.82.81 ;
e-mail : unpjf@wanadoo.fr
bianchi_virgile Tue, 12 Apr 2005 20:14:23 -0000
Ce
n'est pas très compliqué à condition de
connaître certains paramètres.
Je vais expliquer cela
avec un exemple.
Pasteurisation 90°C – 4 minutes
avec un débit de 5000l/h.
Pour pasteuriser 4 minutes il
faut que le liquide mette 4 minutes pour parcourir le
chambrage.
5000l/h divisé par 60 = 83 l/min.
pour 4 min
: 83L X4 = 333 litres.
Le volume de votre chambreur doit faire
pour cet exemple 333 litres.
Donc par ce calcul vous pouvez
démontrer qu'en maîtrisant le débit vous
maîtrisez le temps de chambrage car son volume est adéquat
et fixe.
Pour calculer le volume de votre chambreur il vous faut
un tableau de correspondance longueur / volume que votre responsable
de production possède certainement ou au
moins le
fournisseur de tuyaux.
Donc pour résumer il vous faut
maîtriser le débit et connaître le volume de votre
chambreur pour vous assurer du temps de chambrage.
J'espère
ne pas avoir été trop compliqué.
Gilles TIXIER Wed, 13 Apr 2005 19:28:42 +0200
je
cherche des sources sur la sensibilité à la température
des bactéries de contamination d¹aliments.
En
effet dans un procédé dit de ³pasteurisation ³
de raviolis ou de cannelonis, la température mesurée au
c¦ur du produit s¹avère variable avec comme
conséquences : un des deux effets contraires :
tuer les
bactéries présentes, ou ... les faire pousser !
Aziz El Yamlahi Wed, 13 Apr 2005 20:26:57 +0200 (CEST)
La
pasteurisation est définie comme étant un traitement
thermique (couple temps et température) dont l'objectif est de
détruire la totalité de la flore pathogène
(forme végétative) et la majorité de la flore
banale.
Cela veut dire que qu'après pasteurisation, le
produit traité peut contenir encore des bactéries qui
peuvent se développer sur le produit si les conditions de
conservation (post traitement) ne sont pas maîtrisées.
Pour d'autres produits tels que les jus de fruits (pH<4,6), le
produit se conserve dans un emballage hermétique à la
T° ambiante car le pH freine le dvlpt d'un bon nombre de
bactéries à l'exception de certaines dites acidophiles
(bactéries lactiques par exemple et d'autres pathogènes
tels que la listéria qui est capable de résister à
des pH allant jusqu'à 4,1).
Je ne sais pas si j'ai pu
répondre à votre question. si voulez de fourchettes de
température de dvlpt des bactéries, je peux vous les
envoyer. Ces bactéries sont généralement
classées en 3 groupes selon la température optimale de
leur dvlpt: psychrophiles T<15 °C, mésophiles
25°C<T<35°C et thermophiles de 38 à 55°C.
Gilles TIXIER Wed, 13 Apr 2005 20:30:32 +0200
Une
précision sur mon dernier message :
j'ai utilisé
le mot de pasteurisation parce que c'est celui qui est utilisé
dans cette activité. Mais le terme est impropre : son objectif
n'est pas d'appertiser les produits dans les règles de l'art,
mais de les sécher et d'allonger quelque peu la DLC, le
ravioli étant consommé cuit.
Mais si je mesure
(difficilement) la température à l'intérieur
d'un ravioli sortant du four à vapeur ou il a passé
quelques 10 secondes, je constate des valeurs variables d'un produit
à l'autre, d'un élément à l'autre.
Ma
question que se passe-t-il selon que la température est de
50°C ou de 7O°C ?
Quelques analyses bactério
réalisées tout au long du procédé de
fabrication donnent des résultats variables, avec parfois
développement après la prétendue
pasteurisation.
Seulement, si le passage dans ce four dure plus
longtemps les raviolis se collent entre eux. Impossible à
conditionner ensuite.
Et au dire de l'entreprise, il n'y a pas
de centre technique du ravioli pour en savoir plus sur les techniques
ou les équipements existants.
Gilles TIXIER Wed, 13 Apr 2005 21:31:58 +0200
Merci
pour votre proposition,
mais ce dont je pense avoir le plus besoin
serait les températures à partir desquelles ces
bactéries commencent à disparaître (dans un délai
court)
Marie-Noëlle FRANCOIS Wed, 13 Apr 2005 23:18:28
+0200
Si, je pense que le CTCPA est capable de vous
fournir les Z des germes dans des matrices alimentaires voisines de
vos produits. C'est ce paramètre qui correspond le plus
fidèlement à la thermorésistance du germe. Le
SYNAFAP devrait également vous aider.
a_chalon1 Fri, 03 Jun 2005 12:53:17 -0000
j'aurais
une petite question sur la pasteurisation, j'en ai quelques
souvenirs.
Si on applique à un produit une pasteurisation
de 72°C pendant 15s quelque soit sa charge microbienne initiale
et sa composition, est on sur d'avoir un produit pasteurisé ?
Et comment connaitre le couple temps/température adapté
au produit si on souhaite cuire à 70°C et pasteurisé.
Cela passe par une méthode empririque?
Hugues Jourdan Fri, 3 Jun 2005 15:40:30 +0200 (CEST)
Ben
faut d'abord calculer le temps qu'il faut pour que le coeur du
produit soit à la température désirée.
Et
ensuite calculer le temps de cuisson.
Remarque : il est possible
de faire une pasteurisation Basse température pour éviter
de trop chauffer mais à se moment là le temps de
pasteurisation se compte non pas en minute mais en heure.
VENDREDI 10 JUIN 2005
AFSCA MAI 2005 LE
VRAI ET LE FAUX SE METTENT À TABLE LE VRAI ET LE FAUX
http://www.favv-afsca.fgov.be/home/pub/doc/autre/Crioc_ver4_A5FR-01.pdf
Au sommaire:
Il suffit que je chauffe assez un aliment pour
tuer toutes les bactéries.
Pierre-Yves Gosselin Wed, 15 Jun 2005 11:55:54 +0200
(CEST)
Travaillant au sein d'une entreprise de
produits traiteurs, j'ai besoin de calculer la valeur pasteurisatrice
de certains de nos traitements thermiques. Pour cela, je dois dans un
premier temps déterminer les valeurs D et Z pour nos produits.
Ne me souvenant plus de la marche à suivre, l'un d'entre vous
peut-il me rafraîchir la mémoire?
Marie-Noëlle FRANCOIS Wed, 15 Jun 2005 17:47:04
+0200
D est le temps qu'il faut pour éliminer
90% de la population de germes, ou pour détruire 90% d'un
élement nutritionnel.
Z représente la
thermorésistance et l'élévation de température
qu'il faut pour réduire D au dizième de sa valeur, ou
pour réduire tout temps de traitement au dizième de sa
valeur, en obtenant le même résultat.
Il existe des
tables, des valeurs moyennes, mais vous pouvez trouver beaucoup plus
précis au CTCPA.
Vous pouvez inoculer un germe cible dans
le produit alimentaire et mesurer le D de façon empirique par
exemple.
Gwendal Morin Fri, 22 Jul 2005 10:13:37 +0200
aziz a écrit :
> Bonjour,
> Je cherche pour
l'HACCP un Abaque qui donne la température de
>
stérilisation en fonction du temps .
> Merci d'avance.
>
Cordialement fazi
J'ai travaillé en conserverie
Le CTCPA peut vous
fournir des barème des stérilisations pour des produits
classiques avec des autoclaves statiques.
Il n'existe pas
vraiment d'abaque, comme on l'a dit précédemment de
nombreux paramètre joue sur le couple temps-température
de stérilisation :
- Type de l'autoclave : vertical statique ou à
ruissellement, horizontal statique ou rotatif
- Type de
conditionnement : bocal, boite ...
- Composition du produit :
liquide seule, viande en sauce...
- Température initiale du
produit.
De plus, les service vétérinaire exige
que les barèmes utilisées soient validé, soit
par le CTCPA (il peut fournir des barèmes standard en fonction
du type de produits, du conditionnement et du type d'autoclave, ou en
faisant des tests sur des enchantillons), soit grace à des
enregistrements à coeur du produit mené dans
l'entreprise (Retourné vous
vers votre fournisseur
d'autoclave, certain propose ce genre de prestation)
Attention,
si le barème n'est pas validé correctement, les
services de contrôles peuvent interdire la vente du produit
(risque sanitaire lié à une stérilisation
insuffisante).
Gwendal
Alexandre Seynaeve Thu, 28 Jul 2005 12:35:59 -0000
Je
me permet de reposer la question, à soavir si quelqu'un
possède un exemple de calcul de valeur pasteurisatrice.
Ceci
pourrait véritablement m'aider dans mes travaux.
hustache helena Thu, 28 Jul 2005 15:30:43 +0200
(CEST)
la vp a le meme calcul que la vs mais avec une
temperarture de reference de 70°c et Z=7
SOIT:
exemple pour
une cuisson d 40 mn
on va par exemple prendre la temperature toute
les 5 mn soit t=5
on sait que pour un vp
Z=7
que la
temperature d reference est de 70°C
T*=70
donc on va
calculer la vp comme cela:
la temperature a 5 mn est de
38°C
A 10mn de 47°C...........
SOIT 10exposant
(38-70)/7 * 5=0.00013
10 exposant(47-70)/7 *5=0.0026
tu
fais decmeme avec l'emnsenble de tes valeur prises toutes les 5 mn
puis tu additionnes tes resultats ce qui te donnera une equivalence
de X mn a 70°c pour une cuisson qui au depart etait de 40
mn
j'aurais bien voulu ecrire la formule litterale exacte mais je
ne trouves pas les signes correspondants sur mon ordi
Alexandre Seynaeve Thu, 28 Jul 2005 18:13:10 +0200
(CEST)
Quelques petites questions encore pour être
certain de deux ou trois petites choses.
Vous parlez d'un
temps de cuisson de par exemple 40 min, mais cela veut dire depuis
l'entrée en cuisson du produit jusqu'à la fin de
cuisson (sortie du four)
. Je pensai qu'il fallait considérer
le temps depuis le moment où le produit passe les 65°C (ou
55°C) jusqu'au moment où il repasse en dessous de ce même
seuil (lors du refroidissement). Que choisir ?
Le Z que
j'utilise vaut 10 (Encyclopédie de la charcuterie "Soussana")
Alexandre Seynaeve Fri, 29 Jul 2005 08:54:02 +0200 (CEST)
J'ai
fais un calcul fictif et rapide, pourriez-vous me dire si celui-ci
est correct?
laure_pequignot Fri, 29 Jul 2005 06:58:58 -0000
J'ai
trouvé sur internet une température de référence
utilisée pour la calcul de la VP à 70°C en général.
Par contre, certaines personnes
utilisent un z=7 et d'autres
un z=10. Pourriez vous me dire ce que vous utilisez comme valeur de z
et quel est le document qui vous
permet de le prouver ?
Alexandre Seynaeve Fri, 29 Jul 2005 13:22:53 +0200 (CEST)
Je
suis actuellement occupé avec les valeurs pasteurisatrices et
j'utilise un z = 10
Ma première source est l'encyclopédie
de la charcuterie "Soussana"
Et ma seconde est tout
simplement l'ensemble des fiches signalétiques des germes
visés où le z est généralement 10
Je
suis à votre servir pour tout autre renseignement
Pourriez
vous me décrire votre méthode pour le détermination
des vp?
hustache helena Sat, 30 Jul 2005 13:30:20 +0200 (CEST)
le
z=10 est seulement pour la vs avec une temperature de reference de
121..1
et le z=7 pour la vp avec une temperature de reference de
70
hustache helena Sat, 30 Jul 2005 13:43:36 +0200 (CEST)
le
z=10 n est pas pour la vp mais pour la vs(sterilisation) avec une
temperature de ref de 121.1
cvous pouvez calculer la vp avec
toutes les valeures ou effectivement en prenant un peu avant et apres
la temperature de ref
par exemple pour une vs puisque vous parliez
d 1 z=10 vous pouvez prendre les valeures de 100 a 121.1 et de 121.1
de nouveau a 100
Marie-Noëlle FRANCOIS Sat, 30 Jul 2005 16:34:22 +0200
La
valeur de Z= 7°C est préféré pour les germes
cibles qui ne forment pas de spores, et Z= 10 est préféré
pour les germes sporulés type
Clostridium. Autrement dit,
en cas de VP il est plus logique de prendre Z= 7 et en cas de VS Z=
10.
Ceci sont des valeurs moyennes,dans des matrices ou
milieu "moyens". Si on veut des choses précises, il
vaut mieux consulter des références
telles que
celles que l'on peut trouver au CTCPA.
Berengere Legal Mon, 1 Aug 2005 07:57:53 +0200
Pour
être plus précis vous pouvez prendre la moyenne des
températures entre vos intervalles de temps que j'appellerai
tmoy. La formule littérale est alors:
Vp=Σ
t.10^ ((Tmoy-T*)/z) avec Tmoy=(t5-t0)
T*=70°C
t=
5min
Calculer une Vp c'est un peu long au quotidien. Il existe des
appareils avec une sonde (ou plusieurs) à coeur qui calculent
la valeur pasteurisatrice ou stérilisatrice.
O. Cerf Thu, 18 Aug 2005 12:02:26 +0200
Le 14/08/05 19:50, « alexandre_seyaneve »
<alexandre_seyaneve> a écrit :
> Suite à
de nombreuses recherches sur des tables de références
>
concernat les VP, je me suis rendu compte qu'il était très
difficile
> d'obtenir des informations.
>
> Je
recherche des VP de références pour différents
produits de
> charcuteries. Même si je sais que l'on en a
déjà parlé dans le forum,
> si quelqu'un
possède des informations, j'en serai très
reconnaissant.
>
En français, y a-t-il
quelque chose de plus récent que : "La conserve
appertisée, aspects scientifiques, techniques et économiques",
J. Larousse,
coordonnateur, Tec&Doc et APRIA : Paris, 1991
?
Gilles TIXIER Date : Sun, 06 Nov 2005
23:06:13 +0100
Le 2/11/05 18:24, « amethyste13
» <> a écrit :
> Bonjour,
>
J'aimerais savoir si, comme les valeurs stérilisatrices, il
existe des
> barèmes de pasteurisation.
>
Concernant des pâtes fraîches (tagliatelles et
ravioli)quel serait le
> temps minimum de passage pour une
température de 70°c et un z=10?
> Connaissez-vous
des sites intéressants sur les valeurs de
>
pasteurisation (VP)?
> J'espère que je vais pouvoir
trouver des réponses car je ne trouve pas
> grand chose
en documentation sur la pasteurisation des pâtes fraîches.
>
Merci d'avance
>
³Il existe un logiciel qui permet
de traiter des enregistrements de température (détermination
de VP/VS) et qui permet de simuler, à partir de ces
enregistrements, des barèmes de stérilisation /
pasteurisation optimisés (température de palier - temps
de palier). Il fait également le lien avec le nombre de
réduction effectuée sur les population bactérienne
présentes.
Ce logiciel s'appelle Sym'Previus.²
http://www.symprevius.org
Pour plus d'information, et selon votre localisation vous pouvez
contacter :
Sylvie PERRET
<Sylvie.PERRET@critt-iaa-paca.com>
CRITT Agro-Alimentaire
Provence-Alpes-Côte d¹Azur
84000 Avignon
Tél.
: 04 90 31 55 10
Olivier Couvert
<olivier.couvert@adria.tm.fr
ADRIA Développement
29196
QUIMPER
tél : 02 98 10 18 43
WaraNet Solutions Mon, 7 Nov 2005 00:27:20 +0100
Nous
avons un ensemble logiciel très convivial et matériel
de mesure sous forme de micro-enregistreurs qui permet de faire les
calculs VP / VS en mode simulation ou test de process, variation des
temps et du Z.
Ce matériel de mesure est raccordable et
ajustable. La seule limite est la température maxi qui doit
être inférieure à 125 °C. Nous poivons faire
des démonstrations en ligne ou vous envoyer par mail des
exemples de bilans.
Voir notre site http://warito.free.fr
Ou nous contacter.
WaraNet Solutions
Tel : 05 62 60 05
93
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Gwendal Morin Tue, 13 Dec 2005 12:06:56 +0100
christelle girard-reydet a écrit :
> Bonjour,
>
> Au sein d'une fabrication de produits de pâtisserie
(produits frais ou
> surgelés), l'étape de
pasteurisation des crèmes (crème pâtissière,
> mousseline...) est un point critique.
> Le pâtissier
programme les températures de pasteurisation et de
>
refroidissement. Cependant, le pasteurisateur ne donne pas de relevés
de
> température. Nous n'avons donc pas de "preuve"
que les pasteurisations,
> qui ont été réalisées
au cours d'une journée de fabrication, ont été
> correctement effectuées.
> Comment faire alors
pour vérifier que cette étape est maîtrisée
?
> Dois-je vérifier "visuellement", de
manière mensuelle par exemple, que
> les pâtissiers
réalisent la pasteurisation correctement ? Dois-je
>
prendre régulièrement la température d'une
pasteurisation avec un
> thermomètre ?
> Je vous
remercie d'avance pour vos conseils.
>
> Christelle
Bonjours,
Je suis surpris qu'il n'y est pas d'enregistreur
associé à votre pasteurisateur.
En effet pour
moi cette étape semble être un CCP évident (de
plus les crèmes patissières sont des produits trés
sensible), donc il me semble indispensable d'enregistrer la bonne
pasteurisation des produits et ce à chaque
pasteurisation.
Personnelement je vous conseillerait
d'investir dans un enregistreur qui vous permettrait de vérifier
la bonne pasteurisation des produits, vous aurez ainsi une preuve de
la réalisation de chaque pasteurisation.
Un contrôle
"visuel" ne me semble pas suffisant, en effet cela permet
de jugé de la qualité visuel du produit, mais pas de sa
qualité microbiologique
Marie-Noëlle FRANCOIS Wed, 14 Dec 2005 20:50:07
+0100
Et si vous investissiez dans des sondes de
températures embarquées?
waranet Fri, 16 Dec 2005 23:06:43 +0100
Nous pouvons proposer des solutions embarquées
d'enregistreurs pour suivre vos VP et VS ou optimiser vos process
Micro enregistreurs, raccordables, ajustables, étendue de
mesure de -40 à + 125°C , coût plus que raisonnable
Voir sur notre site http://warito.free.fr
Ou nous consuler au 05 62 60 05 93
Guilloteau Philippe Mon, 19 Dec 2005 12:10:04 +0100
Je
répond avec un peu de retard mais effectivement, un
enregistreur permettrai de conserver le trace des pasteurisations et
d'en apporter la preuve. Vous pouvez trouver des renseignement sur de
tels enregistreurs auprès de la société Maxant
Industrie au 03 81 30 68 04.
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