ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes Les barèmes de refroidissement et de cuisson des aliments Les signes de qualité en charcuterie L'HACCP en atelier de charcuterie Traçabilité et étiquetage sur les produits de charcuterie |
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La charcuterie
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LIENS FONDAMENTAUX
THESE EN LIGNE - 2004 - Ecosystème microbien d'un
atelier fermier de
salaison : Identification et propriétés
des bactéries
lactiques
http://tel.archives-ouvertes.fr/index.php?halsid=c499597e97382f9c4d17b9db2b8c014\
8&view_this_doc=tel-00104633&version=1
Autres
informations concernant les produits de charcuterie:
Arrêté
du 22 janvier 1993 relatif aux conditions hygièniques et
sanitaires
de production, de mise sur le marché et
d'échanges de produits à base
de
viande
http://www.liste-hygiene.org/veille2.htm
Attention,
l'arrêté du 22 janvier 1993 a été abrogé
par l'Arrêté
du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux produits d'origine animale et aux denrées
alimentaires en contenant
Guide des bonnes pratiques hygiéniques Charcuterie à
la coupe en grandes et
moyennes surfaces (359260000 - Prix : 3,40
)
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/catalogue/9782110753557/
LUXEMBOURG
- Guide de bonnes pratiques d'hygiène pour
bouchers-charcutiers
http://www.cdm.imprimerie-centrale.com/pls/CDM/GetRub?lng=FR&rub=312&p=16&n=4
GPEM/DA
- GUIDE N° B2-17-99 DU 6 MAI 1999 RELATIF AUX CHARCUTERIES
http://www.minefi.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/b2-17-99/b21799.pdf
CNA 19/11/02 Avis relatif à la traçabilité
et à l'information des viandes
porcines et des produits de
charcuterie
http://agriculture.gouv.fr/spip/ressources.publicationsofficielles.avisduconseil\
nationaldelalimentationcna_r381.html
OFFICE
DE L ELEVAGE 20/02/04 Mise à jour de la fiche n° 615
"Elaboration
d'un guide de bonnes pratiques et de traçabilité
pour les produits tripiers
issus de gros bovins et de
veaux".
http://www.office-elevage.fr/dei/liste4.htm
ACIA
- Plans HACCP : des modèles génériques
disponibles sur le site de
l'Agence Canadienne d'Inpection des
Aliments
(ACIA).
http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/polstrat/haccp/modelf.shtml
Polytech'Lille
- Rapport d'études - La traçabilité des produits
de
charcuterie
http://www.univ-lille1.fr/pfeda/iaal/docs/dess2003/log/log.htm#2
DDSV13
- Fiche Boucher
Charcutier
http://www.arles.cci.fr/IMG/pdf/FicheBoucher-2.pdf
CONFEDERATION SUISSE -
Technologie /
Procédés
http://www.alp.admin.ch/themen/00602/00603/00676/index.html?lang=fr
La
salaison
Le séchage
ACADEMIE
DE VERSAILLES 05/11/09 Baccalauréat professionnel rénové
Bac
Pro 3ans
BOUCHER CHARCUTIER
TRAITEUR
http://www.metiers-alimentation.ac-versailles.fr/spip.php?article240
UNIVERSITE
DE RENNES - 2008 - Thèse en ligne : VALEUR
INFORMATIVE
D'INDICATEURS ANTE ET POST MORTEM POUR LA DETECTION
DES DANGERS BIOLOGIQUES
POUR LE CONSOMMATEUR DE VIANDE
PORCINE
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/44/35/88/PDF/THESE.pdf
MAPAQ - AVRIL 2010 -
Bonne pratique d'hygiène et de salubrité pour la vente
au détail de charcuteries et de
fromages
http://www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Restauration/md/Publications/hygieneFromagesCharcuteries.htm
EVIRA 20/05/10
Evaluation model of microbial contamination for pork
production
http://www.evira.fi/portal/en/research_on_animal_diseases_and_food/current_issues/?bid=2009
CHRONOLOGIQUES
ARCHIVES 1999-2004 (A partir de 2005 voir ci-dessous)
JEAN-PAUL SERVAIS Thu, 17 Feb 2005 08:57:03 +0100
J'ai
un groupe de stagiaire en formation commerciale qui a comme thème
pour un projet commercial , la vente de jambon sec et de saucisson
sec.
Ils se posent plusieurs questions sur la températue pour le
transport et le stockage sur le lieu de vente. En effet, ils ont
constaté en voir vendu entier en rayon frais et d'autres à
température ambiante.
Il se pose la même
question pour du tranché et du désossé mis sous
vide?
Ou peuvent-ils trouver des infos? Je ne leur ai pas encore fait
rechercher dans le Lamy .
Y a t'il un dans un guide des bonnes
pratiques des infos à ce sujet.
Laniece Annabelle Thu, 17 Feb 2005 15:01:47 +0100 (CET)
je
pense que vous trouverez vos renseignements dans le code des usages
de la charcuterie
Gilles TIXIER Thu, 17 Feb 2005 16:57:48 +0100
³Normalement²,
ces produits devraient être assortis d¹une DLUO et être
conservés à température ambiante
Mais à
partir du moment ou une partie des producteurs (pour quelles raisons
?) marquent sur l¹étiquette une DLC et une température
de conservation entre 0 et 4°C (au même titre qu¹un
produit frais, périssable), alors le distributeur a obligation
de ce conformer aux exigences qui en découlent,, même si
elles sont discutables !
Bernard Mercé Mon, 21 Feb 2005 12:18:36 +0000
Nous
avons remarqué que des tranches de jambon blanc (en
conditionnement individuel barquette plastique + film thermo soudé)
subissent une altération de la couleur : le jambon prend une
teinte grisâtre.
Il semble que cette altération soit
provoquée par la lumière artificielle de la cuisine et
des chambres froides. (seules, les barquettes du dessus sont
touchées)
- La lumière artificielle peut-elle
altérer effectivement la couleur des produits. Par quel
processus ?
- Si oui, existe-il un spectre de lumière
recommandé pour éviter ce phénomène ?
qualibreizh Mon, 21 Feb 2005 17:11:51 +0100 (CET)
A
première vue et pour l'avoir vécu en gms, il semble que
ce soit le phénomène d'oxydation. Est-ce du
"frais-emballé" que vous faites?
Ibrahim OUABBI Mon, 21 Feb 2005 18:05:40 +0100
(CET)
c'est une photo-oxydation, mais la lumière
peut être précurseur d'autre réaction
enzymatique, je prends comme exemple le brunissement enzymatique.
pour la photo-oxydation on la constat pour la matière grasse : huile d'olive.
JEUDI 24 FEVRIER 2005
ITP - Article de
TECHNIPORC en ligne - Rendements au séchage, au tranchage et
qualités gustatives des jambons sel sec
http://www.itp.asso.fr/lirfor/techpor/article/tp1998/tp5griot98.pdf
c.vuylsteker Mon, 4 Apr 2005 20:46:54 +0200
Selon Valérie <valg@free.fr>:
>
>
>
>
Je suis à la recherche d'informations réglementaires
concernant les moutardes.
>
> Est-ce que l'arrété
du 28 mai 97 s'applique à ce type de produits et notamment le
principe de test de stabilité à effectuer ?
>
>
D'autre part l'arrété du 6 juillet 2000 relatif aux
dénominations des moutardes indique que "la teneur des
moutardes en extrait sec provenant des graines de moutarde doit être
au moins de 15% en poids du produit fini".
>
>
Qu'est-ce que cela signifie réellement ? Comment s'en assurer
? analytiquement (exsite-t-il un moyen de le contrôler ) ? par
le biais du respect du process?
>
> Bref j'ai du mal à
statuer sur les obligations de la législation envers ce
produit et donc des controles a effectuer !
>
> Je
remercierai grandement toute personne capable de m'apporter des
réponses permettant d'éclaircir tous ces points !
Vous devriez contacter le CTCPA à Dury près
d'Amiens ( Somme), ils doivent avoir mult informations sur le
doamine.
Cordialement
JEAN-PAUL SERVAIS Mardi 3, Mai 2005 11:44
Comme
il y a sur ce forum, des personnes connaissant bien la charcuterie,
je cherche à quoi correspondent le scritères chimiques
suivants : HPDA dans une terrine de campagne et HPD dans un
jambonneau cuit.
iufm_charcuterie Mardi 3, Mai 2005 12:17
Le
HPD est l'Humidité du Produit Dégraissé
Le
HPDA est l'Humidité du Produit Dégraissé et
Désamidonné
Ces taux sont fixés par le
code des usages.
Pour de plus amples renseignements n'hésitez
pas à me contacter.
jerome bruyere Thu, 23 Jun 2005 15:15:18 +0200
Un de nos clients fait du saucisson et du jambon de taureaux.
Après avoir salé ses produits, il les laisse vieillir
en chambre froide ventilée humide.
Une odeur importante
d'ammoniac est perceptible. Quelles pourraient être les
origines de cette odeur? Serait ce un produit de dégradation?
Quels sont les problèmes de toxicité que cela peut
engendrer?
Merci de vos réponses et avis,
Berengere Legal Thu, 23 Jun 2005 17:16:01 +0200
Qu'a
t'il comme fluide frigorigène? Cette odeur peut être
liée à une fuite dans la chambre froide.
jerome bruyere Thu, 23 Jun 2005 18:47:40 +0200
Le
fluide frigorigène utilisé est le fréon... Donc
selon moi l'origine de cette odeur serait plutôt due à
des réactions dans les produits qui engendreraient la
formation d'ammoniac... Qu'en pensez vous?
--
Florence Humbert Thu, 23 Jun 2005 22:48:49 +0200
2
hypothèses peut être :
- problème bactérien
mais cela devrait se voir en plus de se sentir,
- rapport avec les
composés volatiles (androstérone, scatol...) connus
pour être responsables d'odeurs défavorables dans les
viandes d'animaux non
castrés. Ceci est très
souvent décrit chez les porcs, mais si les taureaux sont vieux
et ne sont pas des "taurillons" cela peut sans doute
arriver aussi avec de la viande bovine.
Il y a des méthodes
de mesure modernes (senseur-nez électronique) de ces composés
volatiles, en développement à l'INRA, station porcine
de Saint
Gilles (recherches en rapport avec le bien être
animal = pour tenter de supprimer la castration des porcs) et une
très vieille méthode analytique
pratiquée
au LDA22 à Ploufragan pour mesurer le scatol seulement.
Ce sont des hypothèses ...
Bertrand COURTIES Fri, 24 Jun 2005 09:19:30 +0100
La
première hypothèse émise par un colistier a de
bonnes chances d'être la bonne : de nombreuses installations
frigorifiques fonctionnent encore
à l'ammoniac et non au
fréon. (la notre, par exemple...) Il est très urgent
pour l'entreprise de vérifier ce point car une fuite
d'ammoniac présente de réels dangers pour le personnel.
Bertrand CARLIER Fri, 24 Jun 2005 17:00:52 +0200
mon
grand père a perdu 30 % de capacité pulmonaire , un
oeil et la cornée de l'autre, suite à un accident
concernant un compresseur de ce type.
j'indique ce cas,
car si le personnel local n'avait qu'une connaissance limitée
des gestes qui sauvent, les pompiers locaux n'en avaient guère
plus. Mon
grand père a reçu les bons soins que 7
heures après l'arrivée des premiers secours,
ma
question est donc:
vu les textes en vigueur:
ou peut-on
trouver les recommandations pertinentes pour agir juste dans sce type
d'accident ?
amicalement
Bertrand CARLIER
MERCREDI
27 JUILLET 2005
CIRAD 24/0605 Le Cirad en
2004
http://www.cirad.fr/fr/actualite/communique.php?id=249
Au sommaire notamment:
Des charcuteries 100 % volaille
JEUDI 08 SEPTEMBRE 2005
VIGIE VIANDES
07/09/05 Saucissons fermiers : étude de la flore
lactique
http://www.vigie-viande.info/
(pour obtenir le texte cliquer sur ARCHIVES à partir de la
page d'accueil de VIGIE-VIANDE)
(source Valérie Bridoux -
Rédactrice / Modératrice VIGIE-VIANDE)
Alain Benamou Thu, 10 Nov 2005 23:04:50 +0100 (CET)
trani_isabelle a écrit :
Nous sommes une usine
d'abattage et transformation de volaille. Il nous
arrive d'avoir
des retours de produits pour des raisons d'erreur de
commande, à
savoir "produits non commandés". Ces produits
reviennent le
jour même ou le lendemain sur notre site.
Ces
produits sont des volailles entières ou produits de découpe
fraîche.
Je suis à la recherche d'une réglementation
qui interdise le recyclage
dans des produits de charcuterie cuite
ces produits, sachant que la
congélation de ces produits
est réglementairement interdite.
Avez vous connaissance
d'une réglementation interdisant le recyclage de
produits
retours en produits cuits ?
En effet, il n'existe pas actuellement une réglementation interdisant l'utilisation des produits de retour pour une transformation ultérieure plus stabilisante. Les nouveaux réglements du paquet hygiéne ne prévoit pas ce type de disposition. Au contraire, c'est à l'exploitant de mettre en place des procédure écrites précisant les modalités d'acheminement avant tout dépassement de la DLC en se basant bien entendu sur la démarche HACCP (ainsi que sur la traçabilité Reg CE 178/2002). De toute façon ces produits ne sont pas considérés comme impropres à la consommation humaine, ni même dangereux à partir du moment où ceux-ci n'aient pas subi une rupture de chaîne de froid.
Romain GARNIER Mon, 12 Dec 2005 17:36:04 +0100
j'ai
une question qui m'a été posé par une
consommatrice.
Dans le rayon charcuterie d'un hypermarché
de bretagne elle a acheté 4 tranches de rôti de
porc.Elle s'est posée alors une question et a interrogé
les vendeuses.
la question est la suivante: a t on le droit de
reproposer à la vente une viande (rôti, jambon, ...
coupée en tranches la veille?
pour information la
réponse des vendeuses a été : oui!
Qu'en
pensez vous éminents membres de la liste?
Pascal Cahen Tue, 13 Dec 2005 17:45:12 +0100
La
réglementation est sujette à interprétation (AM
16/5/95):
Art. 14. - Le déconditionnement des produits
destinés au tranchage ou au service doit s'effectuer au fur et
à mesure des besoins et dans des conditions d'hygiène
évitant leur contamination. Les informations concernant
l'identification du produit et sa durée de vie doivent être
conservées durant toute la détention de celui-ci.
Toutes précautions d'hygiène doivent être
prises lors du tranchage des denrées. Les produits tranchés
sur place doivent être présentés en quantités
aussi réduites que possible au fur et à mesure des
besoins du service.
Les denrées microbiologiquement très
périssables déconditionnées doivent être
protégées de toute contamination lors de leur stockage
et de leur mise en vente.
Il conviendrait que le distributeur
ait défini les mesures de conservation des produits tranchés
invendus le jour même, et validé ceci par analyses
microbiologiques.
H. SOUBELET Tue, 13 Dec 2005 18:20:50 -0000
Bonjour,
avant de répondre, je me présente puisque c'est ma
première intervention sur ce forum. Je suis Inspecteur de la
Santé Publique Vétérinaire et après avoir
exercé 5 ans en DDSV, je suis à présent
responsable d'une équipe d'inspection en circonscription.
Pour moi, la réponse à cette question est dans
l'AM du 9 mai 95 puisque ce dernier précise "Toutes
précautions d'hygiène doivent être prises lors du
tranchage des denrées. Les produits tranchés sur place
doivent être présentés en quantités aussi
réduites que possible au fur et à mesure des besoins du
service."
Resservir le lendemain un produit tranché,
n'est pas précisément dans l'esprit de la loi. Il est
certain qu'aucun délai n'est clairement précisé
dans l'arrêté mais dans la mesure où le tranchage
augmente le risque de contamination bactérienne je ne crois
pas qu'il faille, dans les circonstances actuelles, faire une
interprétation minimaliste des textes de loi.
En
clair, si lors d'une inspection les techniciens constatent ce genre
de dérives, ils relèveront l'anomalie.
Hélène Soubelet Tue, 13 Dec 2005 22:06:36 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "bertrand"
<carlier789@f...> a
écrit
> cette attitude
est basée sur des faits ou ...
Les arrêtés ministériels, et notamment les
plus récents (ceux de la nouvelle approche) sont effectivement
basés sur des réalités scientifiques : remontées
d'informations annuelles au Ministère (TIAC entre autres)et
travail des scientifiques (AFSSA, écoles d'ingénieurs
et écoles vétérinaires). Ensuite, chaque texte
est sujet à interprétation locale, par les
professionnels d'abords et par les contrôleurs ensuite.
Donc
quand vous demandez "cette "attitude est basée sur
des faits ou ..." je vous répondrai que chacun essaye de
faire son travail le plus consciencieusement possible, c'est le cas
heureusement de la majorité des professionnels et c'est le cas
de mes inspecteurs. Je rappelle au passage qu'ils sont responsables
de leur rapport d'inspection et qu'ils doivent pouvoir, pour relever
une anomalie soit justifier d'une interprétation harmonisée
de tel ou tel point d'un texte de loi, soit justifier de "risque
suffisant pour la santé publique en fonction de l'état
de l'établissement inspecté".
Cependant, et
heureusement, tous les points des textes de loi ne sont pas sujet à
interprétation fantaisiste.
Lorsque l'arrêté
du 9 mai dit que les produits tranchés doivent être
présentés " au fur et à mesure des besoins
du service", je ne pense pas qu'il faille être grand
linguiste pour dire que des produits tranchés la veille ne le
sont pas "au fur et à mesure des besoins du service".
Mais cependant si vous en avez une autre interprétation,
n'hésitez pas à la partager : nous ne sommes pas
décideurs de l'interprétation des textes de loi et
notre marge de manoeuvre est faible, cependant il est toujours
intéressant d'avoir des avis contradictoires ....
Bertrand CARLIER Wed, 14 Dec 2005 04:03:23 +0100
j'ai
juste fait cette remarque, car il me semble, que les textes, ont
plus
de chance d'être respectés lorsque l'on peut
:
- d'une part y accéder facilement,
- d'autre part
accéder aux pourquoi.
Helene Soubelet Wed, 14 Dec 2005 15:55:34 -0000
Pour
l'instant oui, l'anomalie subsiste car l'AM du 9 mai 95 édicte
des règles strictes (cas du tranchage au fur et à
mesure des besoins). On est dans le domaine dichotomique de
l'interdit et de l'autorisé et il n'est pas possible de dire :
"regardez, ce que je fais est interdit mais je ne prends aucun
risque sanitaire puisque mes contrôles sont bons".
Les
autocontrôles sont prévus pour valider des pratiques
autorisées.
Cela changera peut être avec la mise en application au 1er
janvier 2006 du paquet hygiène et le "relooking" des
arrêtés sectoriels 9 mai 95 et 29 septembre 97
(probablement refonte en 1 seul arrêté qui reprendra
certaines des dispositions nationales antérieures pour combler
les vides des règlements). Le paquet hygiène est
beaucoup plus axé sur la responsabilisation des professionnels
et donc, ce genre de contraintes sur le tranchage pourrait
disparaître (au conditionnel), avec des validations qui
pourront prendre la forme
d'autocontrôles par exemple.
Mais attention avec ces derniers, d'une part, il est très difficile d'en faire sur chaque lot (question de coût notamment à moins d'avoir une définition très large du lot) et d'autre part, même sur chaque lot, la distribution des microorganismes n'étant pas homogène dans les produits, un autocontôle négatif n'est pas obligatoirement signe d'absence de bactéries. L'autocontrôle ne doit donc pas être une fin en soi : c'est tout le process qui doit faire l'objet d'une étude des risques poussée, c'est un préalable à toute analyse en recherche de pathogènes ou de contaminants.
Pascal Cahen Thu, 15 Dec 2005 11:23:08 +0100
Hormis
la loi, l'esprit de la loi, la démarche scientifique et les
preuves, il y a aussi le côté pratique.
S'il est
possible par une démarche HACCP conduisant à définir
les mesures préventives et les autocontrôles nécessaires
pour maîtriser le procédé de "vente le
lendemain des tranchages invendus du jour", n'est ce pas
beaucoup de travail pour peu de marchandises ?
Le distributeur qui
ferait le choix de cette pratique risque la dérive suivante :
un tranchage à l'avance (lors des heures creuses) avec des
invendus du jour de plus en plus conséquents.
De plus il
sort de la logique du service à la demande d'un stand "à
la coupe"
Le souci d'économie risque d'être
contre-productif par rapport à l'attente du client, à
l'aspect du produit (oxydation), en plus de l'augmentation même
maîtrisée du risque hygiénique.
Le
distributeur, dans son propre intérêt, devrait donc
plutôt travailler à la diminution de production de ces
futurs invendus du jour.
micheleboun Mon, 16 Jan 2006 08:59:03 -0000
nous
sommes un traiteur et nous avons eu une remarque de la DSV concernant
nos entrées froides de charcuterie (saucisson, jambon...).
Nous décorons ns assiettes avec des légumes crus
(carottes, tomates cerise, salade...) et la DSV nous a dit que
c'était interdit. Qu'en-est-il?
merci,
Patrick FEIDT Mon, 16 Jan 2006 10:31:51 +0100
Sans
avoir de reference legislative, il convient pour moi de mettre cote a
cote des produits au meme stade de "proprete": la
charcuterie est consideree comme propre on peut donc y mettre des
articles dument desinfectes. Pour moi les legumes laves et epluches
(mieux encore blanchis) sont propres. A mon sens il n'y a donc pas de
probleme.
Mais j'aimerais avoir l'avis de colistiers.
Jérôme QUINIO Mon, 16 Jan 2006 10:28:14
+0100
Je pense qu'il ne s'agit pas d'une remarque
fondée .
Pourquoi, dans la mesure ou les élèments
de décors sont comestibles , ce qui semble être votre
cas , il y aurait une interdiction.
Néanmoins , dans la
mesure ou l'élément de base sera consommé froid
, donc , sans traitement thermique permettant de réduire la
charge microbienne , il convient de faire une décontamination
(eau de javel?) des éléments que vous utiliserez pour
la décoration (crudités..)
Je pense qu'il serait
intéressant de regarder ce que dit le guide des bonnes
pratiques d'hygiène sur ce sujet
fr4206 Mon, 16 Jan 2006 11:40:58 -0000
Votre
message m'intrigue...êtes vous sûr de bien avoir compris
?
N'oubliez-vous pas une donnée ?
(Par exemple que
l'interdiction serais dû à cause de légumes non
désinfecté, ou que le décor est plus important
que la chacuterie donc tromperie sur le produit....)
J'attends
la suite avec impatience !
Marc Danto Mon, 16 Jan 2006 12:26:38 +0100
Merci
pour vos réponses.
En fait, d’après le
GBPH traiteur, si les légumes sont correctement lavés,
a priori, il n’y a pas de problème puisque, comme vous
dites, les niveaux de contamination de la charcuterie et des éléments
de décor sont équivalents, c’est-à-dire
faibles.
Mais (n’ayant pas assisté à la
visite car ne faisant pas encore partie de l’entreprise), je me
demande si l’interdiction ne repose pas sur le fait que l’ajout
des éléments de décoration se fait à
l’avance (pour des raisons d’organisation, au max 48h
avant consommation) et non pas « au dernier moment » (en
l’occurrence, peut-être le jour de
la
livraison/consommation). Dans le GBPH, il y a la fiche «
opération 14 » sur l’assemblage mais uniquement
sur les plats chauds : « A l’occasion de la finition d’un
plat chaud, avec des produits crus (décor…), retarder
la finition au dernier moment. ».
Qu’en
pensez-vous ?
Patrick FEIDT Mon, 16 Jan 2006 14:09:06 +0100
Suivant
le type et la cuisson, la charcuterie peut etre consideree comme
pasteurisee, les legumes par contre ne le sont pas. Ce pourrait
effectivement poser un probleme a terme, mais si comme vous le dites
les produits sont consommes dans les 48h, ca ne me poserais pas de
soucis a priori. Par contre, une validation par analyse permettrait
de se rassurer.
LUNDI 13 FEVRIER 2006
VIGIE VIANDE
INFO 09/02/06 Code des usages de la charcuterie : la mise à
jour 2005 est prête !
http://www.vigie-viande.info
(sélectionner archives)
MARDI 18
JUILLET 2006
INRA 13/07/06 Diriger l'écologie
microbienne pour améliorer la qualité sanitaire des
saucissons fermiers
http://www.inra.fr/les_partenariats/collaborations_et_partenaires/entreprises/en_direct_des_labos/diriger_l_ecologie_microbienne_pour_ameliorer_la_qualite_sanitaire_des_saucissons_fermiers
Jean-Philippe Lundi, 2. Octobre 2006 14:21
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Duez Christine"
<christineduez@y...> a écrit
>
>
Bonjour,
>
> Travaillant dans le commerce de détail
en boucherie, nous avons
ouvert
> une gamme de produits de
charcuterie pour un souci de service à la
>
clientèle...
> Les seuls produits que nous fabriquons
sont la chair à saucisse,
et
> saucisses, les
merguez, et crépinettes. Nous procédons également
au
> saumurage de pièces de porc (palette,
poitrine, ...)
>
> Pour un si petit nombre de produits
(crépine, saumure, fabrication
de
> chair),
l'investissement dans le code des usages de la charcuterie
ne
>
se justifie pas....mais comment trouver les informations relatives
à
> ces seuls produits sans avoir à acheter le code?
>
> Merci
Une version CD-rom de ce code est
proposée pour 300 ? au lieu de 380 ? (version papier).
Malheureusement, ça reste cher en proportion de votre volume
de production. Il existe aussi des versions de "mises à
jour" bien moins coûteuse si vous disposez d'une ancienne
version.
Mais il n'existe pas à ma connaissance d'autre moyen de se
procurer ce code des usages.
Si votre enseigne de
distribution appartient à un réseau, renseignez- vous :
peut être bénéficiez-vous de remises sur volume
auprès de l'IFIP (L'I.F.I.P. est la structure auprès de
laquelle vous pourez vous procurer ce code des usages, depuis que le
CTSCCV est fermé).
On 1/16/07, rqse wrote:
>
> Bonjour,
> Pourquoi
les rillettes sont des produits fragiles bactériologiquement
?
> Ils'agit bien d'un produit cuit ?
> Merci....
S'il y a recontamination après la cuisson et avant fermeture du récipient, ou contamination croisée chez le détaillant ou à domicile, c'est un produit fragile.
n'oubliez pas non plus que la cuisson ne permet que des réductions
décimales!!!
ex : A 10^-5 listérias/g il y a 1 pot
de 100g sur 1000 qui est donc contaminé
Si ce sont des rilettes non stérilisée, il y un risque car ce sont des milieux hyper nutritif avec une dilascération du muscle du à la préparation.
Et après 8 heures de cuisson en ébullition...
> > S'il y a recontamination après la cuisson et
avant fermeture du récipient,
> ou contamination croisée
chez le détaillant ou à domicile, c'est un produit
>
fragile.
Oui, mais c'est le cas de n'importe quel pâté
!
n'oubliez pas non plus que la cuisson ne permet que des réductions
> décimales!!!
> ex : A 10^-5 listérias/g
il y a 1 pot de 100g sur 1000 qui est donc
> contaminé
D'accord, mais comme ce n'est pas spécifique aux rillettes !
Il n'y a ( en principe ) aucun conservateurs dans les rillettes, seuleument un peut de sel et de poivre, contrairement, il me semble, à toutes les autres préparations cuîtes à consommer en l'état...
etudianteagro a écrit :
Bonjour à tous
Je
suis en stage 6 mois dans une entreprise de charcuterie pour
optimiser la cuisson et le refroidissement des produits.
Après
avoir étudié un peu de bibliographie, j'aimerai savoir
si
quelqu'un connait plus ou moins l'existence d'un référentiel
regroupant les valeurs pasteurisatrices moyennes pour le jambon,
les
saucisses, les terrines,etc.
En effet, les valeurs
varient selon une sortie rapide ou non du four,
selon le
refroidissement utilisé; il est donc difficile pour moi
d'étudier les graphiques.
De plus, le but est-il
d'atteindre une température à coeur ou
également
de la maintenir un certain temps?
Je vous remercie par avance
pour votre aide car les documents sont
rares.
Bonjour,
je travaille également dans une entreprise
qui fabrique de la charcuterie. Pour mesurer la VP des produits, nous
mettons une sonde de température pendant la cuisson, puis nous
calculons la VP à partir des résultats obtenus (je
crois que certains logiciels calculent directement la VP).
Donc
en fait, tu as tes t°C à coeur mesurées toutes les
minutes. Pour toutes les t°C > à 55°C, tu calcules
la VPi (VP instantanée) = 10^((t°C à coeur - t°C
de référence)/z)
avec t°C de référence
= 70°C et z = 10
puis tu fais la somme de toutes les VPi, çà
te donnes la VP, c'est à dire l'équivalence du temps
que ton produit aurait passé à 70°C.
Sinon je
sais que pour la viande en générale, il faut que la VP
> 40 mais pour le saucisson, on recommande une VP de 100.
J'espère
avoir répondu à ta question.
Cordialment
Nolwenn
Coualan
Prenez garde à la valeur du Z.
Elle est fonction du
microorganisme cible.
VENDREDI 02 MARS 2007
SCOOP 01/03/07 New
salami standard
proposed
http://www.scoop.co.nz/stories/BU0703/S00015.htm
NZFSA 01/03/07 New salami standard
proposed
http://www.nzfsa.govt.nz/publications/media-releases/2007-03-01.htm
RECOMMANDATIONS PRATIQUES D’HYGIÈNE POUR LA
FABRICATION DU SAUCISSON SEC
ARTISANAL
http://www2.clermont.inra.fr/tradisausage/Conferences/Rapports/2006/Guide%20TRADISAUSAGE%20FRANCAIS.pdf
un document non encore propriété de la documentation
française et qui a coûté à la communauté
européenne une certaine somme.
Ce préalable est
indiqué car je souhaiterai savoir si des travaux payés
par l'Europe peuvent faire l'objet d'une appropriation par la
documentation française ?
Ce document est un plus
indéniable, car fruit de la réflexion de sachant
provenant de plusieurs pays et animés du soucis de faire que
la diversité des pratiques en Europe qui est une de ses
richesses soit maintenue, cependant:
1) pourquoi ne pas avoir
précisé en préalable le cadre législatif
européen d'une part et national d'autre part ?
2)
pourquoi ne pas avoir adopté un mode rédactionnel du
type GPBH ?
3) quid de son inter-activité avec les GPBH
épices, élevage, etc , qui vont bien devoir naître,
si l'on veut réellement respecter le terroir, la Tradition et
les acteurs?
frederique trives Mardi 20. Mars 2001 17:58
Quelle est la temperature minimum de refrigeration (conservation)
à laquelle on peut descendre sans alterations organoleptiques
(tel perte de liquide due à un gel des produits) pour de la
charcuterie et des jambons avec une teneur en sel de 1,8 à 2%
(exprimé en NaCl).
S'il existe de la litterature a ce
sujet j'aimerais si possible avoir les détails.
en reponse a notre ami JP, et m'excusant du retard a repondre les
affaires ayant toujours priorite, nous parlons je crois de 2
operations differentes; celle dont je parle est le controle du
thermostat qui a pour but de reduire la consommation d'energie et la
reduction d'usure des appareils de refrigeration. L'endocube, (ecube
ou aux USA thermocube) dont je parle est relie au
thermostat par
une sonde thermocouple qui reagit lorsque le produit a l'interieur du
cube change de temperature. La sonde etant a une profondeur de 10 mm
, la reaction correspond a un changement de temperature d'un produit
alimentaire a 10mm wn dessous de sa surface. Mais comme ces produits
sont de densite, poids et volume differents ce qui compte est la
temperature de stockage et non pas leur temperature individuelle,. En
fait la temperature normale du refrigerateur ne doit pas etre
modifiee; comme avec ce systeme l'energie consommee est moindre il
faut simplement ajuster le thermostat. Comme traditionellement le
refrigerateur reagit avec l'air, il fonctionne meme quand ce n'est
pas necessaire lors de l'ouverture des portes, de stockage, du
degivrement, etc.. meme si la temperature de l'alimentation
change tres peu ou meme pas du tout, et a chaque fois le cycle se met
en marche, comme une voiture en ville qui s'arrete et repart a tous
les feux. Comme je l'ai dit, et comme les essais tant en laboratoire
que dans l'industrie l'ont demontre, l'economie peut etre importante.
D'ailleurs recemment en Angleterre la presse et la
BBC ont
accepte que c'est produit fonctionnel qui repond parfaitement aux
exigences actuelles.
Jean Claude DAUDY Lundi 9. Avril 2007 9:39
Quelle qu'ai pu être la qualité de leur travail, ca
vous fait un concurrent en moins ?
Au dela également du
drame humain, il ne me semblait pas normal qu'un organisme "public",
financé par des taxes fasse concurrence au secteur privé
(commercial). Nous sommes dans une économie libre, où
l'on voit de plus en plus d'organismes, associations et autres dont
l'existence n'est due qu'aux différentes taxes, impots ou
subventions... - qui font ensuite baisser les prix de marché
en pratiquant un dumping sur les
prix.
http://www.ctsccv-en-peril.info/
Quand
de surcroit, ceux la même qui touchent ces subventions,
prédisent la mort des petites entreprises et disent tout faire
pour les protéger ! Ou font partie des instances de
"représentation" des TPE et artisans.
A croire
qu'en France on ne sait pas faire sans impots, taxes,
subventions.
C'était l'humeur du jour.
Une pensée
à Mr QUISAURA.
Cordialement,
Jean Claude DAUDY
MARDI
17 JUILLET 2007
MISSIONS ÉCONOMIQUES ALLEMAGNE
– ESPAGNE – ITALIE – ROYAUME-UNI 28/06/07
Sillons
d'Europe N°82 Au sommaire:
ESPAGNE - LA NORME DE QUALITE DU «
JAMBON IBERIQUE » BIENTOT
RENFORCEE
http://www.ubifrance.fr/download/download.asp?cleautonomy=3719682
LUNDI 28 AVRIL 2008
MINEFE – DGTPE - MISSION
ECONOMIQUE EN ESPAGNE Messages d'Espagne -
Politiques agricoles et
halieutiques n° 76 21/04/08 Au
sommaire:
http://www.ubifrance.fr/download/download.asp?cleautonomy=376138
Les
exportations de jambon cru ont augmenté de 10% en 2007
MARDI 06 MAI
2008
VIGIE
VIANDE 06/05/08 Amélioration de la qualité du jambon
sec /
Résultat
http://www.vigie-viande.info/vigieviande/vviande.nsf/MainWeb/?OpenFrameset
(source
Bernard PICHETTO)
"III
congreso mundial del jamón sobre ciencia, tecnología y
comercialización
III dry cured ham world congress on
sciencie, technology and
marketing"
http://portal.aragob.es/pls/portal30/docs/FOLDER/SALUDPUBLICA/S_ALIMEN/INF/CONGRESO_JAMON_ACTAS_CMP.PDF
(source
Bernard PICHETTO)
Les acariens retrouvés dans
les séchoirs à jambon appartiennent le plus souvent la
famille des Tyroglyphes (Tyrophagus putrescentiae, Tyrophagus longior
ou Tyrophagus palmarum par exemple).
Les acariens sont fréquemment
rencontré dans les séchoirs et en surface des produits
de salaisons surtout à l'approche de la période
estivale.
La contamination est habituellement apportée par
l'intermédiaire d'insectes volants ayant pénétré
dans le local.
Les acariens se nourrissent essentiellement des
moisissures présentes en surface des jambons et dans le local
de s�éche.
Leur présence en faible quantité
passe souvent inaper�çue et peut ê�tre
considérée comme normale (les acariens se cachent dans
les anfractuosités du jambon). Dans le sud ouest sa présence
est assez bien tolérée par le consommateur.
Quand
les conditions de température et d'hygrométrie sont
favorables, la prolifération des moisissures permet un
développement excessif de ces parasites qui donnent un
caractè�re désagréable au produit (des
points blancs qui bougent....) et lui enl�évent de sa
valeur commerciale sans pour autant lui donner un caract�ère
toxique ou d'altération organoleptique.
Cependant, en cas
d'allergie aux acariens, on pourrait suspecter que leur ingestion
pose probléme aux allergiques mais en pratique le seul cas
décrit concerne une maladie professionnelle d'un fabricant de
jambon de Bayonne.
Les méthodes de nettoyage des
jambons les plus fréquemment employées sont:
- le
passage à la vapeur suivi d'un brossage
- le passage en eau
tré�s chaude ( >70°C ) quelques minutes avec
brossage
- la mise sous vide des produits au moins trois jours.
Il
faut savoir que ces traitements sur le produit ne sont pas toujours
efficaces à 100% et on peut assister au redémarrage du
développement des parasites lors de la conservation du produit
chez le client si les conditions de température et
d'hygrométrie sont favorables.
Dans les cas de
prolifération, il est tout a fait certain que le traitement
seul des produits est insuffisant. La désinfection complé�te
du local de s�éche est importante: elle doit se faire
le local vidé de tout produit alimentaire (Ce qui n'arrivent
pratiquement jamais dans un séchoir à jambon)
Les
traitements peuvent se faire, soit à partir de fumigè�nes
en bombe, soit par fumigation avec des appareils spécifiques.
La plus part du temps il faut répéter le traitement
apré�s un délai de 3 à 4 semaines (selon
la température du local) pour s'assurer de la destruction des
oeufs non détruits lors du premier traitement.
Sur le
plan de la prévention on pourrait utiliser des peintures
spéciales fongicides et acaricides mais je n'ai pas
d'expérience pratique à vous signaler en la matiè�re.
Certaines études montrent des résultats
décevants.
Toutefois, il faut tenir compte du fait que
dans certains cas les acariens font partie du processus normal de
maturation du jambon sec en participant à la tonte réguli�ère
des moisissures de surface dont ils se nourrissent. Ils constituent
donc un frein au développement excessif de moisissures en
surface. On peut évidemment se poser la question de
l'opportunité de les éliminer radicalement.
Thierry Flourat Samedi 19. Juillet 2008 9:14
Merci pour toutes ces informations complémentaires.
L'article suivant mentionne le recours au graissage de la surface des jambon :
"Pendant cette phase [séchage-maturation et affinage], on applique fréquemment une couche de graisse supplémentaire qui empêche la formation, de fentes ou de crevasses, d'une odeur de moisi et qui ralentit également le développement des acariens." in Jacint ARNAU et Pierre PICOUET, Technologie de production du jambon sec en Espagne, 2007. Journées Recherche Porcine, 39, x-x. http://www.recercat.net/bitstream/2072/5359/1/Journees_esp05.pdf
MERCREDI 20 AOUT 2008
Podcasts video de l'émission
A Bon
Entendeur
http://xml.tsr.ch/xml/index.xml?siteSect=674000&programId=43
A
sommaire:
Jambon « grand » cru ?- 12.08.2008
Saucisses de veau : les secrets de la chair- 29.07.2008
MERCREDI 11 FEVRIER 2009
2009/02/09 > BE Russie
18 > Nourriture : un jambon enrichi grâce à
des
enzymes
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/057/57664.htm
Bernard PICHETTO Mercredi 11. Février 2009 22:28
Le dernier bulletin d'info de la plate-forme technologique de La Roque :
http://plate-forme-technologique-viandes-et-salaisons.blog4trade.com/media/01/01/2071876093.pdf
Joli travail, trop discret, comme d'habitude...
VENDREDI
18 SEPTEMBRE 2009
Voici
le(s) dernier(s) post(s) paru(s) dans le blog d'Albert
Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
-
Le complot des hot-dogs
? http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=1782
MARDI
05 JANVIER 2009
IFIP
DEC 2009 Lettre d'information Aval de
l'IFIP
http://www.itp.asso.fr/ouverturepdf.php?file=aval_dec_09.pdf
Au
sommaire:
Un réseau technologique sur les flores
microbiennes protectrices pour la
conservation des aliments
Bertrand CARLIER Mardi 26. Janvier 2010 10:46
ayant trouvé à la vente et acheté des saucisses à sécher, donc des futurs saucissons à 50% de leur prix, j'ai pris le temps de demander des explications à la bouchère responsable.
Ce produit est vendu pour être séché par le consommateur, seule indication portée sur l'étiquette. Il n'y a donc pas de mode d'emploi.
Mais, comme ce produit a été emballé non séché, il a une DLC de 5 jours. Le produit est donc bradé avant la date limite de vente.
Il est exact que la personne interrogée est surprise par la démarche, mais les règles sont les règles.
Il se passe quoi si le produit issu de cette vente, sans vrai mode d'emploi, induit un évènement chez les consommateurs finaux ?
D'ailleurs, cela se sèche comment ?
Dit autrement, après fabrication, il n'y a qu'un séchage?
Bernard PICHETTO Mardi 26. Janvier 2010 11:25
Ah ! la métabiose ! souvenir, souvenir...!
"Microbial ecosystems of traditional fermented meat products:
The importance of indigenous starters" :
http://www.aseanfood.info/Articles/11020101.pdf
"Écosystème microbien d'un atelier fermier de salaisons - identification et propriétés des bactéries lactiques" :
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/10/46/33/PDF/Ammor_s_Thesis.pdf
Voir aussi "La métabiose du saucisson sec", in "Microbiochimie et alimentation", Branger, Richer & Roustel, éditions Éducagri, 2007.
Bertrand CARLIER Mardi 26. Janvier 2010 11:47
merci,
visiblement, vu la qualité de l'information donnée aux acheteurs, les évènements sont nombreux:
certains croient que le produit doit être laissé dans son emballage plastique dans une réfrigérateur.Résultat en quelques jours, putréfaction, retour et remboursement
Pourtant il existe bien des liens explicatifs:
Le séchage consiste à stocker le saucisson à environ 12°C avec un pourcentage d'hygrométrie de 83% pendant au moins 7 semaines
http://www.enitac.fr/cerpat/saucissons/pagesweb/sechage.html
il n'y aurait pas un gros problème non identifié par la DGCCRF et ou la DSV ?
Bernard PICHETTO Mardi 26. Janvier 2010 12:18
Merci,
Intéressant document, même si le terme métabiose n'apparait pas dans le glossaire et que le lien vers Tradisausage ne fonctionne plus.
Le voici :
http://www1.clermont.inra.fr/tradisausage/index.htm
"RECOMMANDATIONS PRATIQUES D’HYGIÈNE POUR LA FABRICATION DU SAUCISSON SEC ARTISANAL" :
"Les Produits Alimentaires Fermiers" :
http://www1.clermont.inra.fr/tradisausage/Conferences/comm_inra_enita_tradisausage.pdf
Notons, en remerciant les auteurs, que, pour une fois, on accède gratuitement à des documents scientifiques :
http://www1.clermont.inra.fr/tradisausage/Publications.htm
VENDREDI 23 AVRIL 2010
Voici le(s) dernier(s)
post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
-
Rappel, transparence et charcuterie,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=8103
VENDREDI 30 AVRIL 2010
BRETAGNE INNOVATION - AVRIL
2010 - Le laser pour déterminer la qualités
nutritionnelle et sanitaire des
porcs
http://www.bretagne-innovation.tm.fr/innover/actualites/fiche.php?actualite_id=3209
helene.legrain Lundi 20. Décembre 2010 1:26
A l'occasion des fêtes de fin d'année, nous proposons des boudins blancs dans notre gamme de produits de charcuterie.
Les analyses bactériologiques sur les boudins blancs ne sont pas satisfaisantes.
En effet à 15 jours de conservation nous analysons une flore totale importante ainsi que des coliformes totaux en quantité importante (les critères microbiologiques de Nouvelle Calédonie sont différents de ceux appliqués à la métropole, l'analyse des coliformes totaux a été remplacée, en métropole, par celle des entérobactéries)
La recette des boudins blancs est composée 2 catégories principales d'ingrédients : trimming et gorge de porc en quantité égale avec lait UHT et crème liquide.
Les boudins sont cuits avec une température à cœur de 75°C suivi d'une pasteurisation avec une valeur de 80.
Les boudins sont ensuite refroidis par douchage de 10 minutes puis stockés en CF+, les produits passent de 75°C à 10°C en 45 minutes.
Enfin les boudins sont conditionnés sous vide ou sous atmosphère protectrice et conservés en CF+
Nous appliquons une durée de vie de 21 jours.
Quelles peuvent être les causes de ces mauvais résultats ?
Quelle est la durée de vie recommandée pour les boudins blancs frais ?
L'analyse du trimming et gorge de porc est satisfaisante. L'analyse de l'eau dedouchage également.
Voilà les résultats que nous pouvons observer :
Conditionnement sous vide, flore totale 30°C : 25 000 000 /g
Conditionnement sous vide, coliformes totaux 30°C: 40 000/g
Conditionnement sous atmosphère protectrice, Flore totale à 30°C : 2 500 000 /g
Conditionnement sous atmosphère protectrice, Coliformes totaux à 30°C : 5 000/g
Il est clair que la conservation sous atmosphère est à privilégier mais qu'est-ce qui explique la différence de résultats ? L'exsudat que relarguent les boudins conservés sous vide dû à un écrasement ?
Vous remerciant par avance
Alain Gonthier Lundi 20. Décembre 2010 7:39
Avec une telle VP, l'hypothèse d'une recontamination après traitement thermique est la plus probable. Certes, les spores n'ont pas été détruites mais les conditions rapides de refroidissement et le maintien en CF (je suppose 3-4°C) empêchent leur germination.
Source de cette recontamination: l'eau de refroidissement ou des liquides de condensation qui se forment systématiquement quand on met un produit chaud dans une enceinte froide.
Solution envisageable: protéger le produit lors de la phase de refroidissement ou pourquoi pas envisager un conditionnement avant traitement thermique. Bien sûr, cela modifie complètement le procédé de fabrication et il faudra valider les nouvelles solutions envisagées. Mais cela permettra de résoudre le problème de contamination et je pense d'allonger la durée de vie du produit. A voir pour l'année prochaine.
Pascal Rudeaux Lundi 20. Décembre 2010 12:09
A cela on peut rajouter la qualité de nettoyage du matériel de stockage de vos boudins (bacs, autres) et de vos machines à emballer, les pratiques d'hygiène du personnel. La température de stockage des produits finis.
Je me rappelle avoir connu une entreprise de salaison qui s'oubliait sur le lavage des mains et les bonnes pratiques (se gratter le masque par exemple sans désinfection des mains)
Maintenant votre vie utile de 21 jours prend en compte combien de jours dans vos frigos et combien en frigos externes ?
Votre flore totale analysez la. (Lactique, protéolytique,…) et si c'est toujours la même qui se développe d'un lot a un autre lot. Cela vous donnera une idée des causes.
qualiseb Lundi 20. Décembre 2010 15:53
Tout à fait d'accord avec ce qui est décris.
Je rajouterais:
Si vous fabriquez également des produits crus, conditionnez les boudins avant (contaminations croisées personnel et matériel ).
Cordialement
Laurent
Rq : une ventilation permanente dans la chambre froide peut limiter le phénomène de condensation.
helene.legrain Lundi 20. Décembre 2010 20:45
Je vous remercie pour ces réponses.
Il ne nous est pas possible de procéder à l'emballage des produits avant cuisson, la cuisson se faisant en four.
J'exclue une contamination par le personnel car pour ces tests j'ai moi même procédé à l'emballage des produits.
Par contre il est clair que la condensation peut être mise en cause car les résultats bactério des boudins blancs conservés en barquette sous atmosphère protectrice sont "presque" satisfaisants et on n'observe pas d'exsudat dans la barquette alors que les boudins blancs conservés sous vide sont compressés dans l'emballage et on observe un exsudat.
Les produits sont refroidis dans une CF qui sert au refroidissement d'autres produits (pâté, saucisserie, poulet ...), l'ambiance pourrait être à l'origine du problème ... le boudin blanc étant plus sensible que les autres produits
Je vais relancer des tests et vous tient au courant
Pourriez-vous me dire les DLC habituellement appliquées sur du boudin blanc frais ?
dubois.lisa Mardi 21. Décembre 2010 10:22
Nous faisons également des boudins blancs de "noel", bien que nous n'ayons pas de soucis de qualité bactério. J'ai un conseil a vous donner faite une recherche de la flore lactique et faite calculer le ratio flore totale/flore lactique s'il est < 100 pas de soucis cela veut dire que c'est la flore lactique qui est largement majoritaire dans le produit et non pathogène.
Cette méthode est préconisé par les rapports de l'Afssa.
Par contre combien de temps les boudins cuisent-ils a cette température?
Nous nous appliquons une température de 84°C durant 30 min. Donc je trouve les valeurs un peut faibles sauf si le temps de cuisson est plus long.
Si le temps de cuisson est assez long, la contamination est ultérieure donc regardez bien le matériel, des souches peuvent survivre dans les petits recoins : dessous de table, machines,...
Maud COUDERT Mardi 21. Décembre 2010 8:25
Nous sommes une entreprise de charcuterie artisanale et nous fabriquons également des boudins blancs pour les fêtes. Nous avons exactement le même barème de pasteurisation et de refroidissement (en cellule).
Lors de la mise en place de la validation de DLC nous avons constaté plusieurs choses:
- les boudins blanc contenant des champignons (mélanges forestiers déshydratés et/ou truffes) sont plus contaminés que les autres (au porto par exemple). Il a fallu que nous soyons extrêment vigilants sur le choix de notre fournisseur.
- idem sur la matière première. Nous avons stoppé la gorge et le trimming pour du maigre n°2 (70/30) de porc moins chargé en bactério initialement.
- nous avons choisi de les emballer sous vide mais avec un vide très partiel à 60 % plutôt que de réinjecter du gaz alimentaire. Meilleur résultat microbio et moins d'écrasement.
- enfin, nous n'avons validé que 12 jours de DLC à partir du jour de conditionnement. Les produits sont emballés sous deux jours ce qui porte la DLC à 15 jours maximum.
Sinon, pour les ventes "en vrac" pour les petits bouchers, nous appliquons 5 jours de DLC à partir du jour de production
En espérant avoir pu vous aider,
Bonne fêtes de fin d'années
Maud COUDERT
Bernard PICHETTO Mercredi 22. Décembre 2010 0:35
Au-delà de la bactério et puisque nous avons plusieurs bons intervenants sur le sujet, pourrions-nous avoir la définition, selon le Code des usages de la charcuterie, du boudin blanc ?
helene.legrain Mercredi 22. Décembre 2010 5:29
Préparation obtenue par broyage, mélange, embossage et cuisson de maigre et gras des animaux cités au point 1.1., auxquelles ont été éventuellement ajoutés les seuls ingrédients et additifs cités aux points 1.2. et 1.3.
Les produits ne sont jamais fumés
1.1. Matière Première
Maigre de porc et/ou veau et/ou volaille, à l'exception de toute autres espèce
Gras de porc et/ou gras des espèces animales autorisées
Envellope
1.2. Autres ingrédients
Foie gras d'oie, de canard
Truffes, champignons
Lait, crème, beurre, huile
Sel,
Esau, glace, bouillon saumure
Sucres, y compris lactose
Aromates, épices, vins, alcools, liqueurs, condiments
Arômes: substances aromatisantes naturelles, identoques aux substances
aromatisantes naturelles, artificielles; préparations aromatisantes; arômes de
transformation
Liants protéiques: dérivés du lait, oeufs et dérivés d'oeufs
Liants amylacés: farines, fécules, amidons, mie de pain
1.3. Additifs
Acide ascorbique
Acides érythorbique
Acides organiques: acétique, lactique, citrique, tartrique
Acétate de sodium, potassium, calcium
Lactate de sodium, potassium
Phosphates
Amidons modifiés par voie chimique
Cellulose
Exhausteurs de gout: acide glutamique et ses sels, acide guanylique et ses sels,
acides inosinique et ses sels
Carastéristiques physiques et sensorielles
Les produits se présentent sous forme d'une pâte fine, de couleur claire, avec ou sans enveloppe, de forme cylindrique, de diamètre et de longueurs variables
Je rappelle que nous utilisons à 50% du lait et de la crème dans notre recette
De plus nous cuisons les produits selon l'obtention d'une température à coeur (de 75°C) et non d'un couple temps/température. Néanmoins à la suite de cela une VP de 80 est appliquée
Je continue mes recherches
Maud COUDERT Mercredi 22. Décembre 2010 9:23
Définition du code des usages de la charcuterie, de la salaison et des conserves de viande:
"Les produits dénommés sont des préparations obtenues par broyage, mélange, embossage sous enveloppe et cuisson de maigre et gras [de porc et/ou veau et/ou volaille à l'exclusion de toute autre espèce] auxquelles ont été éventuellement ajoutés des ingrédients".
"Les produits ne sont jamais fumés".
Sinon, les seules caractéristiques décrites sont chimiques:
Humidité sur produit dégraissé inférieure à 83% et lipides inférieurs à 30% (rapportés à l'HPD de 83%).
Après concernant les autres ingrédients, la liste est longue: chanpignons, truffes, foie gras d'oie/canard, lait, crème, beurre, huile, sel, eau, glace, bouillon, saumure, sucres, aromates, épices, vins, alcools, lisqueurs, condiments, arômes...
Cordialement
Maud COUDERT
ledarondu62 Mercredi 24. Août 2011 16:04
BONJOUR à tous.....j' aurai besoin d' informations concernant les normes Européennes et les pratiques indispensables d' hygiénes lors de la visite des services vétérinaires...Exemple:::Quelles doit être la température d' un jambon dans une chaudière,température en salle de refroidissement....les relevés de températures ( comment et combien de temps)...les produits spécifiques pour le nettoyage des sols , du matériels....Pourriez vous également m' indiquer si des ouvrages traite de se sujet..merci pour votre attention..
Béatrice SEGUIN Lundi 29. Août 2011 15:34
Il n'y a pas de NORMES à respecter, mais une réglementation, appelée Paquet Hygiène. les textes CE 852 et CE 853/2004 en libre accès (gratuit, taper ces chiffres sur un moteur de recherche).
Si vous faites de la remise directe au consomamteur, l'arrêté du 21 décembre 2009 paru au JO vous concerne, en plus du Paquet Hygiène.
Je vous conseille par ailleurs un livre : le code des usages de la charcuterie (payant).
Ainsi que de suivre une formation 'aux bonnes pratiques d'hygiène et à la méthode HACCP' (prise en charge financière partielle ou totale par votre OPCA, si vous passez par un organisme de formation déclaré).
Bon courage !
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