ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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La charcuterie (archives chronologiques 1999-2004)
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CHRONOLOGIQUES
HOPE XAVIER vendredi 20 août 1999 10:57
Actuellement en licence de biochimie à Nancy et en stage dans une entreprise de salaisons:Les salaisons du Toulois à Velaine en haye,
je dois mener une etude, destinée à concevoir un protocole de validation des DLC le plus économique possible.
Je m'adresse donc à vous afin de vous demander votre avis sur le choix des germes les plus pertinents à analyser selon les familles de produits.
charcuteries crues à cuire (chipolatas, merguez, ....)
charcuteries cuites (saucisses de francfort, strasbourg, ......)
charcuteries cuites de gros calibre et en boyau étanches (roulades, cervelas)
salaisons crues, fumées, cuites,
jambons
produits de charcuterie patissiere cuits (friands à la viande , .....)
produits de charcuterie patissiere en sauce (roulés au fromage, croissants au jambon, croque-monsieur, .....)
cordialement,
céline masay
Bruno PEIFFER vendredi 20 août 1999 13:02
Je suis très content de compter Olivier DEBAERE parmis
nous. Nous aurons sans doute l'occasion de parler de sujets
identiques étant donné que la cuisine Africaine est
également bien présente à Paris. Par conséquent
l'analyse des risques et leur maîtrise seront intéressantes
à étudier ensemble.
Concernant la question de
Céline Masay, je livre ci-dessous un petit "hit-parade"
dans le désordre des germes pathogènes qui ma
paraissent les plus susceptibles d'être présents dans la
charcuterie. Mais il y a ici des spécialistes dans le domaine
qui ne manqueront pas d'étayer le sujet.
Clostridium
botulinum :
L'aliment le plus souvent en cause dans le botulisme
en France reste le porc (jambon salé ou fumé, lard,
pâté en terrine, saucisson, charcuterie) de préparation
artisanale ou familiale ; en ce qui concerne les jambons, la cause la
plus fréquente (88 % des cas) est le jambon à l'os de
préparation familiale.
Concernant les salmonelles, les
produits de charcuterie véhiculent toujours un grand nombre de
sérovars dont Typhimurium et Derby représentent
respectivement 31,3 % et 15,3 % des souches isolées. Cette
information
serait peut être à actualiser si
quelqu'un dispose d'éléments plus précis.
Listeria
est évidemment concerné (rillettes et langue de porc en
gelée identifiées en 1992-83 lors d’épidémies
en France). mais aussi le jambon, le pâté et le foie
gras.
Shigella est également concerné par la
charcuterie. Idem pour Staphylococcus aureus.
Michel Desbiens vendredi 20 août 1999 15:13
Vous touchez là une problématique plutôt
nébuleuse. Ayez eu à éclaircir quelque peu les
procédures d'évaluation de durées de
conservation, il est apparu qu'aucune procédure standardisée,
pouvant être reconnue d'emblée par
les autorités
en charge de l'inspection, n'est disponible (du moins au Canada). La
France est allée plus loin en ce domaine en établissant
quelques repères pour l'établissement de la DLC. Une
norme AFNOR (XP V 01-003, décembre 1998) vient de paraître,
mais est peu élaborée et muette quant aux
microorganismes cibles. On semble condamnés au cas par cas. Ce
que j'ai trouvé de plus précis en cette matière
est un guide du SYNAFAP (Aide à la maîtrise de l'hygiène
alimentaire des plats préparés réfrigérés,
SYN 95.10), qui fait état de quelques organismes cibles
(indicateurs et
pathogènes). En marge de ces lignes
directrices, de nombreux travaux scientifiques publiés
(notamment des challenges spécifiques à chaque type de
produits) ont été publiés.
Évidemment,
je ne prétends aucunement avoir fait le tour de ce qui est
disponible du point de vue normalistion, bien au contraire. Si
d'autres personnes avaient des informations complémentaires,
je serais très heureux
d'y avoir accès.
Michel
Desbiens
Centre technologique des produits aquatiques
Gaspé,
Québec
NELLY DOCIN-JULIEN jeudi 19 août 1999 20:32
Il me semble que l'on peut s'inspirer des germes recherchés (Arrêté 1979, charcuterie crue et cuite, et PC).
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006
Les Staphylocoques dorés sont particulièrement à surveiller dans les produits secs, car ils sont halophiles.
De même dans les produits secs : les Entérobactéries, telles que Coli thermotolérants et Salmonelles.
mercredi 23 février 2000 08:59
Langue de porc en gelée : Une charcuterie très vulnérable
http://www.alsapresse.com/jdj/00/02/23/IGF/article_21.html
armail vendredi 15 décembre 2000 18:17
Dans l'urgence, il me faut valider un barème de
cuisson pasteurisation.
Comment faire mon "plan
d'expérience"/d'échantillonnage pour la
determination de la charge microbienne avant cuisson?
taille de
l'échantillon/durée de la période de prise
d'échantillon ...En dehors des germes réglementaires
(FMAR/ASR/Col ttx/colif 44°C/salmonella), serait il judicieux
d'étudier d'autres germes?
cuisson sous vide pour 1 type de
jambon injecté à 25%, 3 mois de DLC
cuisson sous
boyau de produit injecté (étape contaminante et inutile
mais le patron l'exige...) cutterage, barattage, 42 j de DLC.
les
2 produits sont en poids variable lors de la mise en cellule.
Merci
beaucoup.
Armelle, de bretagne
O. Cerf vendredi 15 décembre 2000 10:49
Avez-vous posé la question au Centre technique de la salaison, de la charcuterie et des conserves de viande : CTSCCV@vet-alfort.fr ou vendeuvre@vet-alfort.fr?
armail samedi 16 décembre 2000 12:36
Oui, mais pour l'instant, le centre technique de la salaison ne me
propose que des simulations de simulation de détermination de
Vp à 2000F et ma Direction, déjà très peu
sensible à...ne veut pas en entendre parler! Par ailleurs,
cette préoccupation urgente (qui devrait pourtant ne plus être
une préoccupation depuis longtemps) faite suite à une
grosse pression client. Et comme nous interrompons la production
pendant 15 jours, il aurait été idéal que je
fasse les tests entre hier et aujourd'hui!
Merci pour l'autre
adresse.
O. Cerf lundi 18 décembre 2000 12:23
Si le CTSCCV ne peut vous aider, voici une autre ressource
potentielle, mon collègue Jean-Christophe Augustin :
augustin@vet-alfort.fr
Et
voici mon avis :
Problème n°1 = détermination de
la charge microbienne avant la cuisson
A décomposer en deux :
1/ pour les bactéries
qui sont normalement dénombrées (FMA, Col ttx, colif
44°C, peut-être ASR) vous avez déjà la
réponse : reprenez les cahiers d'analyse.
2/
pour les autres bactéries qui ne devraient pas être là
d'habitude (ASR?, salmonella), vous n'avez - en principe - pas de
chiffres, et chercher à les établir est une tâche
difficile, pour dire le moins. Il faut donc poser à priori que
la contamination pourrait-être, disons, 1 bactérie par
prise d'essai.
Problème n°2 = validation du
barème
Vous connaissez :
* la
concentration initiale de chaque flore ou vous faites une hypothèse
sur elle,
* votre barème,
* la thermorésistance de vos flores, sauf évidemment la
FAM (voir littérature scientifique,
notamment
http://vm.cfsan.fda.gov/~comm/ift-over.html).
Vous
pouvez donc calculer l'efficacité E (le nombre de réductions
décimales) de votre barème vis-à-vis de ces
flores : tout est expliqué dans le document cité.
Après
calcul, vous allez trouver des résultats du genre : Si Co =
10^n (dix à la puissance n) par kilogramme, et si E = 5, il
reste C = 10^(n-5). Vous allez trouver un chiffre qui est une
fraction de 1, par exemple 10^ -7).
C'est l'équivalent de la probabilité de trouver 1
survivant dans 10^7 kg. A votre patron et à son client de voir
si la probabilité que vous allez trouver leur convient !
En
d'autres termes, vous allez faire une simulation. Comme le CTSCCV,
mais avec vos propres données. Et c'est la bonne façon
de faire !
Bon courage, n'hésitez pas à demander des
compléments d'explication si besoin,
OC
abdou medkour dimanche 25 février 2001 20:16
BONJOURS MES AMIS
J'AIMERAI SAVOIR DES INFORMATIONS RELATIVES
AUX VALEURS PASTEURISATRICES ET STERILISATRICES APPLICABLES EN
CHARCUTERIE
METHODE DE CALCUL, VALEURS RETENUES ET TOUTES AUTRES
INFOS
armail mardi 27 février 2001 21:02
La Vp dépend de votre souche de référence et
du produit.
Attention, vous pouvez avoir une valeur
pasteurisatrice "satisfaisante", mais ce n'est pas pour
autant que votre traitement thermique (cuisson refroidissement) sera
validé.
Sat, 17 Mar 2001 19:15:42 +0100 De : "marc ruwet"
Bonjour à tous
Je suis nouveau sur ce forum et j'espère pouvoir contribuer à son fonctionnement.
Je suis étudiant ingénieur et travaille sur la pasteurisation de charcuteries cuites. Il s'agit, en fait, de mon travail de fin d'étude.
A ce sujet, j'ai une question à vous soumettre.
Je pense que La valeur pasteurisatrice utilisée couramment en ce qui concerne la charcuterie est de 40. Est-ce exact?
J'ai trouvé la formule de la valeur pasteurisatrice
VP = t.10 exp((T - 70)/10)
(Il me semble que "t" s'exprime en minutes et cela me parait assez bizarre.
Cette formule permet de fixer le couple temps/température à partir d'une valeur pasteurisatrice (VP) connue. Mais comment alors peut-on calculer
cette valeur pasteurisatrice?
Existe t-il une autre formule?
Qu'en est-il des valeurs D et z?
Doit-on se baser sur le germe le plus résistant et quelle formule uitliser?
Voilà beaucoup de questions qui peuvent sembler triviales pour certains (La microbio n'est pas ma spécialité!)
Je vous remercie pour votre contribution à mon étude
A bientôt
Marc Ruwet
abilisconseil mercredi 11 avril 2001 09:48
Est-ce que les restaurants ont le droit de
recevoir du sang de porc de leurs fournisseurs boucheries pour
effectuer des préparations du type boudin.
Si
oui, quelles sont les contraintes en termes de packaging,
d'étiquetage, de traçabilité, de durée de
vie, etc ?
Sylvie Pierrard jeudi 12 avril 2001 18:42
Il existe des critères microbiologique
pour le sang des animaux de boucherie dans l'arrêté
ministériel du 21 décembre 1979.
Mais
à part les bouchers qui le récupère
directement à l'abattoir pour la fabrication de boudin le sang
des animaux qu'ils achètent, je n'ai pas vraiment de
connaissance d'autre circuit de commercialisation.
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006
Fabien MASINI vendredi 13 avril 2001 11:25
Il existe plusieurs critères
bactériologique réglementant ce type de produit. Ces
critère sont établis en fonction du mode du stade de
prélèvement:
GAM/g
Coli th/g
Salm/25g
-
Sang frais à la saignée:m =
100000
100
0
GAM/g
E.Coli/g
Staph C+/g
Salm/25g Spore d'asr/g
- Sang frais et produit: m =
1000000 1000
1000
0
30
de sang manipulés
Données
extraite de l'arrêté du 10 fevrier 1984: "concernant
les dispositions relatives au sang des animaux de boucherie destiné
à la consommation humaine."
J'espère
avoir répondu à votre question.
Attention, l'arrêté du 10 février 1984 a été abrogé par l'Arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrées alimentaires en contenant
ahennebo jeudi 14 juin 2001 15:04
Le carbonate de calcium (E 170) utilisé
pour talquer les saucissons secs doit-il figuré sur une liste
des ingrédients ?
Doit-on le
considérer comme faisant partie du produit fini ou doit-on le
considérer comme auxiliaire technologique permettant le
sechage de la fleur
de surface ?
Merci
de votre aide
Nathalie Donier jeudi 28 juin 2001 13:46
Je travaille dans une charcuterie salaison.
Les produits fabriqués (jambons, terrines)sont cuits dans un
four puis immédiatement refroidis puis conditionnés
sous vide.
Plusieurs analyses
microbiologiques sont effectués sur ces produits tous les
mois. Est il alors indispensable de calculer et de valider les
valeurs pasteurisatrices ? Si
cela est
le cas, faut il qu'un organisme valide ces valeurs ?
cefaq jeudi 28 juin 2001 19:42
Indispensable non !!!! pais cela est utile
pour savoir si cela est assez cuit ou bien trop cuit.
Vous
pouvez lire quelques infos sur : http://www.cefaq.fr/temp.asp
armail jeudi 28 juin 2001 22:49
Tout dépend de votre type de clientèle,
de direction.
Le tout est de bien choisir
votre souche de référence.
Une
valeur pasteurisatrice en elle même ne suffit pas.
Pour
être sûr d'une destruction suffisante, il convient de
faire des analyses sur produits crus et cuit, taille d'échantillon
bien choisie.
Pour + d'info, vous pouvez
contacter le centre technique de la Salaison.
cordialement
muriel.bagni mercredi 18 juillet 2001 10:32
Je suis à la recherche d'informations
concernant l'ajoût de polyphosphates dans les jambons
supérieurs : connaissez vous un contact à la DGCCRF ?
à
partir de quel taux de présomption d'ajout peut on suspecter
une fraude ?
auriez vous de la
bibliogaphie à me conseiller ?
merci
d'avance pour vos réponses qui me seront précieuses !
Alain GONTHIER mercredi 18 juillet 2001 12:19
Le qualificatif de supérieur ne
s'applique qu'à des jambons obtenus sans adjonction de
polyphosphates sauf pour le véritable jambon cuit à
l'os et le jambon cuit avec son os lorsqu'ils sont destinés à
être remis chauds au consommateur. Dans ce cas, la dose
maximale d'emploi est de 0,2% exprimé en P2O5. En dehors de ce
cas, le calcul du phosphore ajouté pour un jambon supérieur
doit aboutir à une valeur nulle ou même
négative.
Amicalement
Dr
Alain GONTHIER
Maître de
Conférences
Qualité et
Sécurité des Aliments
Ecole
Nationale Vétérinaire de Lyon
1
Av Bourgelat BP 83
69280 Marcy
l'Etoile FRANCE
Tel : 04 78 87 27 10
Fax
: 04 78 87 25 54
a.gonthier@vet-lyon.fr
armail mercredi 18 juillet 2001 21:59
Le taux de détection dépend des
méthodes d'analyse permettant de calculer le P2O5.
Il
est normalement interdit d'ajouter des polyphosphates. Mais selon à
quoi
les PPi sont complexés, vous
avez un masquage.
Vous pouvez contacter
le centre technique de la salaison à Maison Alfort
muriel.bagni jeudi 19 juillet 2001 14:47
Merci pour vos informations.
J'ai
pu faire une petite étude sur la suspicion d'ajout de
polyphosphates dans les jambons supérieurs.
Je
peux l'envoyer à ceux que cela interesse. Il suffit de m'en
faire la demande.
cordialement
--
Muriel
BAGNI
responsable de la
cellule
Expertises et Conseils
Alimentaire
A.C.H.A.
Assistance
Publique-Hôpitaux de Paris
armail vendredi 20 juillet 2001 18:59
oui, j'aimerais bien avoir votre étude.L'ajout
de PPi ou de vente de jambon à partir d'épaule revient
assez souvent dans les fabricants de 1ier prix travaillant notamment
essentiellement avec des grossistes.
Ce
qui est moins clair, c le pouvoir de la DGCCRF p/r à une
suspicion d'ajout de PPi. Il semblerait que leurs inspecteurs ne
puissent faire une étude des données financières
que si 1 résultat d'analyse prouve la présence de
PPi.
merci aux spécialistes
d'apporter des réponses.
Stéphane Rouzier dimanche 22 juillet 2001 13:31
pour compléter et élargir votre
information :
en ce qui concerne les
produits de charcuterie, il existe un code de la charcuterie élaboré
par le centre technique de la salaison en collaboration avec les
administrations et et les professionnels.
D'autre
part, il existe dans chaque Direction Départementale de la
DGCCRF un agent capable normalement de répondre à ce
genre de questions.
Bien à
vous
M. Rouzier
contrôleur
DGCCRF Rungis
muriel.bagni lundi 23 juillet 2001 12:07
D'après le code des usages de la
charcuterie, pour entamer une procédure répressive sur
l'ajout de polyphophates dans les jambons supérieurs, la
DGCCRF doit faire une analyse sur au moins 13 pièces par
lot de fabrication.
--
Muriel
BAGNI
responsable de la
cellule
Expertises et Conseils
Alimentaire
A.C.H.A.
Assistance
Publique-Hôpitaux de Paris
Emmanuel TREUIL mercredi 25 juillet 2001 10:09
jusqu'à quel taux d'incorporation les
protéines végétales sont-elles admises dans les
produits de charcuterie et à quelles conditions ? Selon des
informations que j'ai pu recueillir, le code de la charcuterie ( que
j'essaye d'ailleurs de récupérer. Si quelqu'un sait
comment ?) autoriserait pour certains produits (lesquels ?) des taux
d'incorporation supérieurs à 65 %. Est ce à dire
que pour les autres produits, des taux d'incorporation jusqu'à
65 % sont autorisés ? La question est d'autant plus confuse
qu'une circulaire de 1977 parle pour les produits à base de
viande de taux d'incorporation limité à 30%, en
apparente contradiction avec le code de la charcuterie. Quelqu'un
pourrait-il m'éclairer sur le sujet ?
merci
PS
: pour terminer, je veux juste souligner qu'il ya sur l'utilisation
des protéines végétales comme ingrédient
en alimentation humaine un vide juridique total.
Emmanuel
TREUIL
service juridique Union
Cana/Caval
tel : 02 40 98 99 03
fax
: 02 40 98 97 90
armail mercredi 25 juillet 2001 20:33
pour le code de la charcuterie, voir centre technique de la salaison à Maison Alfort.Le fameux code reprend énormément de produits de charcuterie et salaison à base de porc.vous y trouverez certainement votre bonheur.pour la charcuterie à base de volaille : code CIDEF.Vous pouvez ausi vous renseigner à votre laboratoire d'analyse si vous ss - traitez.
Etienne Pierron vendredi 27 juillet 2001 17:33
Pour votre information le codes des Usages de
la charcuterie définie les produits de charcuterie et de
salaison quelques soit les espéces rentrant dans leur
composition
Les rillettes de lapin ou
d'oie sont donc définis dans le code des usages contrairement
a une idée recue les produits de charcuterie ne sont pas fait
que de porc
(loin s'en faut)
La
volaille (les abats en particulier) est une matière première
très importante rentrant dans la composition de nombreux
produits de chacuterie définis dans le code des usages pour
plus d'infos sur le code des usages voir notre site web
sachez
tout de même qu'il est disponible en version papier et sur
CRrom
meilleures salutations a
tous
--
Dr
Etienne Pierron
CTSCCV Antenne Grand
Ouest CTSCCV
PIBS Le Prisme
CP 70 7 avenue du Gal de Gaulle
56038
Vannes Cedex F 94700 Maisons Alfort
tel
: (33) 02 97 68 14 13 tel : (33) 01 43 68 09 83
fax
: (33) 02 97 68 14 39 fax : (33) 01 43 76 07 20
Etienne Pierron vendredi 27 juillet 2001 17:35
> bonjour,
>
jusqu'à quel taux d'incorporation les protéines
végétales sont-elles admises dans les produits de
charcuterie et à quelles conditions ? Selon des informations
que j'ai pu recueillir, le code de la charcuterie ( que j'essaye
d'ailleurs de récupérer. Si quelqu'un sait comment
?)
Oui vous pouvez le commander au
CTSCCV
Dr Etienne Pierron
CTSCCV
Antenne Grand Ouest CTSCCV
PIBS
Le Prisme CP 70 7 avenue du Gal de Gaulle
56038
Vannes Cedex F 94700 Maisons Alfort
tel
: (33) 02 97 68 14 13 tel : (33) 01 43 68 09 83
fax
: (33) 02 97 68 14 39 fax : (33) 01 43 76 07 20
lundi
20 août 2001 08:14
University of Helsinki, Helsinki 2001 -
Bioprotective and probiotic meat starter cultures for the
fermentation of dry
sausages
http://ethesis.helsinki.fi/julkaisut/maa/elint/vk/erkkila/bioprote.pdf
armail mardi 21 août 2001 23:49
Le taux de polyphosphate est 1 calcul. Il est
facilement possible de falcifier ce taux (qui est déterminer
en fonction du P2O5) en complexant différents PPi et en jouant
sur taux de sucre, protéines ajoutées...
Le
moyen de voir ces fraudes peut ce faire en regardant le PCL qui est
plus "parlant" que le P2O5.
benchikh.el.fegoun mercredi 5 septembre 2001 23:33
La temperature de pasteurisation en charcuterie (pate fine) est
elle reglementé (si oui le texte svp).
En effet, la
production desire absolument travaillé à 76°C pdt 1
heure.
je preconise 80°C. Existe il un texte en ce sens
armail jeudi 6 septembre 2001 21:05
Il n'y a qu'une obligation de résultat bactério.Vous pouvez contacter votre labo ou le centre technique de la salaison pour avoir des protocoles.
ANONYME jeudi 6 septembre 2001 21:33
En ce qui concerne les pathogènes
habituellement traqués, j'ai bien l'impression qu'il ne doit
pas y avoir une grande différence dans les résultats de
l'analyse bactériologique au bout d'un traitement thermique
d'une heure à la température de + 76 ° ou à
celle de + 80°.
Me trompé-je ?
cefaq.fr jeudi 6 septembre 2001 22:12
Un dossier fait par le CTSCCV et publié
sur le bulletin de Janvier 2001, décrit très bien la
problématique de la valeur pasteurisatrice sur les
produits
de charcuterie.
Je ne sais pas par
contre comment vous pouvez obtenir cet article. A voir avec le CTSCCV
à Maison Alfort 02.97.68.14.13. ou sur la toile.
_
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Patrick
BéAUR - Consultant - Formateur - Auditeur
CefaQ
Alimentaire - Le Goût de la Qualité
Mel
: p.beaur@cefaq.fr
Des quizz, un forum,
des infos... et PAS de PUB sur le site : www.cefaq.fr
lundi 10 septembre 2001 20:57
OFIVAL 07-09 Fiche N°591 : " Mise au
point d'une machine de tri des jambons face au probleme des viandes
déstructurées."
http://www.office-elevage.fr/dei/f591htm
Etienne Pierron mardi 2 octobre 2001 11:22
> ----- Original Message -----
>
From: <info@cefaq.fr>
> To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>
>
Sent: Thursday, September 06, 2001 10:12 PM
>
Subject: Re: [hygiene] temperature de pasteurisation charcuterie
>
>
> Un dossier fait par le CTSCCV et publié sur le bulletin
de Janvier 2001,
> > décrit
très bien la problématique de la valeur pasteurisatrice
sur les
> > produits de
charcuterie.
> >
>
> Je ne sais pas par contre comment vous pouvez obtenir cet
article. A voir
> > avec le CTSCCV
à Maison Alfort 02.97.68.14.13. ou sur la toile.
>
>
Une petite rectification pour le
numéro de tel du CTSCCV
le
standart du CTSCCV a Maisons Alfort : 01 43 68 57 85
le
CTSCCV antenne Grand Ouest a Vannes : 02 97 68 14 13
Vous
trouverez toutes les infos et toutes les personnes à contacter
sur :
http://ctsccv.vet-alfort.fr
les
articles du bulletin (ainsi que tous ceux disponibles dans notre doc)
peuvent etre demandés a notre documentaliste :
Claire
Benes
son mail : benes@vet-alfort.fr
Il
n'y a evidement pas de reponse standart concernant les VP limites sur
LA charcuterie.
Il y a autant de reponses
que de produits, de process, de recettes, de mode de conditionnement,
etc
En revanche la methodologie de validation
d'une VP est standardisée au CTSCCV.
Pour
info, la seule valeur de VP limite ecrite dans les GBP de la
profession est de 40 min (VP70;10) pour le jambon cuit.
Cette
valeur limite resulte de nos resultats experimentaux sur la
distribution de thermoresistance de listeria souche epidemique lors
des cuissons lentes sur des grosses
pieces.
--
Dr
Etienne Pierron
CTSCCV Antenne Grand
Ouest
PIBS Le Prisme CP 70
56038
Vannes Cedex
tel : (33) 02 97 68 14
13
fax : (33) 02 97 68 14 39
mercredi 31 octobre 2001 23:29
AGRISALON 31-10 Des bactéries
participent à l'arôme du saucisson
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-1137.php
Stéphanie Yhuel mardi 13 novembre 2001 12:13
Pour des questions d'étiquetage,
j'aimerais savoir ce que signifient réellement les termes
"traité en salaison". Est-ce que cela signifie que
le produit est saumuré ? Est-ce que ces termes peuvent
s'appliquer aussi à un produit fumé ?
Y
a-t-il un texte législatif qui définit cette expression
et les méthodes de fabrication qu'elle concerne précisément
?
armail mardi 13 novembre 2001 19:33
Un gros classeur vendu par le centre technique de la salaison, je n'ai pas la ref en tête.vous pouvez toujours téléphoner au centre technik à Maison Alfort ou voir avec la répression des fraudes
Nelly Docin-Julien mardi 13 novembre 2001 19:47
Ce classeur s'appelle le code des usages...de la charcuterie de la salaison etc.etc.> Salaison = sel nitrité et ou salpêtre
Anne-Priscille VLASTO vendredi 14 décembre 2001 14:28
qui pourrait me renseigner:
existe-t-il
une règlementation particulière sur la découpe
de charcuterie:
peut-elle être
découpée non pas au moment même de la vente au
client, mais préalablement à celle-ci?
Loïc Meunier vendredi 14 décembre 2001 15:58
Il faut vous inspirer de l'arrêté du 09/05/1995, qui précise entre autres que la découpe doit se faire au fur et à mesure des besoins du service. A vous ensuite d'apporter des éléments de preuve de la maîtrise si vous dépassez ce qui est couramment toléré par les services vétérinaires.
Myriam BENISSAD vendredi 14 décembre 2001 16:30
pour info, nous tranchons la charcuterie le
matin pour service le midi.
*
trancheuse désinfectée et filmée
*
travail rapide (peu de remontée ne T°)
*
plats filmés et replacés au froid positif
vendredi 7 juin 2002 01:44
JOCE 06/06/02 QUESTION E-3354/01 posée par Paulo Casaca à
la Commission
Objet: Les normes européennes contre la
fabrication de saucisse traditionnelle
portugaise?
http://www2.europarl.eu.int/omk/OM-Europarl?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+E-2001-3354+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=3
Patrick RIETMEYER jeudi 4 juillet 2002 17:15
Je suis à la recherche d'informations relatives aux
tolérances admissibles pour des produits de saucisserie sur
les paramètres analytiques suivants :
HPD, C/P, Lipides,
SST, Nitrates/Nitrites
Si un colistier dispose d'informations
synthétiques, je suis preneur....
jacques ANTOINE jeudi 4 juillet 2002 18:36
Les tolérances figurent page 321 du code des usages
"interprétation des résultats : partie contrôle
du Plan d'Intervention Permanent - version 1998 - de la DGCCRF.
1
/ Contrôle des critères chimiques :
Le prélèvement
est constitué sur 11 unités différentes
prélevées au hasard dans un lot. Chaque unité
fait l'objet d'une analyse individuelle qui porte sur les critères
chimiques mentionnés dans le Code des Usages.
Le lot est
déclaré "CONFORME" si au plus deux résultats
sont compris entre la norme N (ou la teneur) et la norme (ou la
teneur) plus Y points. Si un seul résultat dépasse la
norme (oula teneur) plus Y point, le lot est déclaré
"NON CONFORME"
La valeur Y est fixée à
:
- 3 points pour l'HPD ou l'HPDA, le pourcentage de lipides
(rapporté à l'HPD ou l'HPDA réglementaire), le
rapport collagène/protéine X 100.
- 0,5 points
pour le pourcentage de SST rapportés à l'HPD ou l'HPDA
réglementaire ainsi que pour le pourcentage d'amidon.
2
/ Contrôle des teneurs résiduelles en additifs
:
L'analyse est réalisée sur le mélange des
11 unités. le lot est déclaré "CONFORME"
si le résultat est inférieur à la teneur
maximale. Dans le cas contraire, le lot est déclaré
"NON CONFORME".
Ceci est le cas général,
il y a d'autres modalités pour les jambons et les pièces
cuites.
samedi 17 août 2002 10:15
OFIVAL 16/08/02 Mise à jour des fiches techniques et
nouvelles fiches : (Certaines de ces fiches comprennent des annexes
en .pdf)
- Nouvelle fiche N° 409 : " Caractérisation
chimique des muscles de jambon frais et des jambons cuits pour une
meilleure maîtrise de la transformation : influence de l'âge
à l'abattage et de la classe de pH ultime
"..
http://www.office-elevage.fr/dei/f409.htm
lundi 30 septembre 2002 07:46
BBC 27/09/02 What's in the great British banger? (What's in a pork
sausage ?)
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk/2284846.stm
samedi 7 décembre 2002 23:46
OFIVAL 06/12/02 - Nouvelle Fiche technique : N° 627 :
"Evaluation de la qualité de pièces de porc par
vision active et mesures
IRM."
http://www.office-elevage.fr/dei/f627..htm
aarmail vendredi 11 avril 2003 19:01
----- Original Message -----
Sent:
Saturday, May 10, 2003 12:02 PM
Subject: [hygiene] Stage en
Charcuterie-salaison
Bonjour,
Je suis actuellement
étudiant en 2ème année de
l'ESMISAB(Ecole
Supérieure de Microbiologie et Sécurité
Alimentaire de Brest) et je
dois effectuer un stage de 3 mois ce
fin mai 2003 en Belgique.
Par conte rien n'est fait au niveau
qualité dans l'entreprise où je
vais alors si
quelqu'un s'est déja retrouver devant ce probléme
et
qu'il soit disposer de m'aidé je suis preneur. Merci.
connaissez vous les produits
fabriqués?
consulter l'encyclopédie de la
charcuterie et la législation.
Et si rien n'est fait, vous
serez obligés de faire 1 audit HACCP et voire si besoin toute
l'étude...
Les données de l'encyclopédie vous
apporterons de précieux conseils pour les souches, les T°
et autres paamètres importants pour optimiser hygiène
et Q organoleptique des produits...
samedi 21 juin 2003 10:12
MINISTERE DE L'AGRICULTURE - Bulletin officiel n°10 du 16 juin
2003
- Note de service DGAL/SDSSA/N2003-8106 du 10 Juin
2003 : Plan de contrôle microbiologique des viandes de
découpe de tête de porc -
2003.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20038106z.pdf
OFIVAL 20/06/03 Note de Synthèse :
Système de collecte et traçabilité du sang dans
les abattoirs de porcs
français
http://www.office-elevage.fr/dei/f642b.PDF
Fiche
d'information
http://www.office-elevage.fr/dei/f642..htm
Gestion
de la qualité hygiénique et organoleptique dans les
ateliers fermiers
charcutiers.
http://www.office-elevage.fr/vpc/9jsmtv/9s-pos4.pdf
VIANDES
ET PRODUITS CARNES MARS/AVRIL 2001 Au sommaire :
Microbiologie des
aliments en industrie : " Optimiser le recours au laboratoire
d'analyses dans une démarche d'assurance sécurité
"
http://www.office-elevage.fr/vpc/222/svpc222.htm
bousso2 vendredi 4 juillet 2003 09:30
Actuellement en stage dans une boucherie charcuterie salaison,
j'ai en charge le mise en place du plan haccp sur un bon nombre de
produit que j'ai d'ailleurs scindé en familless de
produits.
Par contre il m'est presque impossible de trouver des
textes réglementaires traitant du jambon a part l'arrété
du 21/12/79 bien
sûr.
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79
a été abrogé par l'Arrêté
du 3 avril 2006
Si quelqu'un peut m'aiguillé
dans se sens ou me dire s'il existe de nouvelles versions et donc me
donné les références...
Edith.Perdrier vendredi 4 juillet 2003 10:56
Pas de souci, c'est normal. Tous les produits n'ont pas été
et pas pu être répertoriés (notamment pour ne pas
empécher le dvpt). C'est une famille de produit qui est
définie par l'AM. Exple : vous faites du jambon cuit s/v sans
déshabillage. vous pouvez prendre la classe "jambon cuit
entier". si par contre vous faites du déshabillage, et si
vous ne le pratiquez pas en
salle blanche, prenez une
classification moins stricte. Vous pouvez vous rapprocher de la DSV
et du labo avec lequel vous travaillez. Voir aussi du coté du
Centre technique de la salaison si vous êtes adhérent.
(taxe parafiscale)
Etienne Pierron jeudi 10 juillet 2003 15:23
Il faut connaitre un doc de reférence essentiel : le code
des usages de la charcuterie.
La Fict a édité des
GBPH pour les industriels et la CNCT pour les artisans.
Je vous
conseille de vous rapprocher des différents spécialistes
du CTSCCV (en fonction de vos questions) dont vous trouverez les
coordonnées sur notre site :
http://ctsccv.vet-alfort.fr
Denis Husson mercredi 23 juillet 2003 22:27
je suis tout nouveau parmis vous
je suis ravis de voir
l'existence d'une telle solidarité QUALITE / HYGIENE sur ce
forum
Bref, je vais faire comme de nombreux participants :
vous solliciter pour de l'aide et du conseil
Responsable
qualité dans une entreprise de salaison charcuterie, je dois
déplorer une série d'analyses d'andouillettes
non-satisfaisantes (présence de coliformes en
particulier).
Mes recherches n'aboutissent pas et je suis
aujourd'hui sans idées.
Si vous avez déjà
vécu un cas similaire, je suis à l'écoute de
toutes vos idées.
Lionel.Grosjean jeudi 24 juillet 2003 09:19
Je ne sais de quelle andouillette vous parlez, lyonnaise,
beaujolaise, de Troyes mais à priori toutes font l'objet d'une
cuisson après embossage.
Les coliformes sont des germes
thermosensibles. Pour avoir travaillé sur plusieurs process
d'andouillettes la température atteinte à coeur (80°C)
est suffisante pour détruire les coliformes présents
sur les composants (tripe, fraise, boyaux etc..)
La présence
de coliformes sur le produit fini est donc le signe,
soit d'une cuisson insuffisante(ce qui m'étonnerait)
soit d'une recontamination après cuisson (ce qui est plus
probable).
Vous en aurez le coeur net si vous arrivez à
déterminer si la contamination est en surface sur le boyau ou
en profondeur. Demandez à votre laboratoire de faire 2 types
d'analyses sur vos produits:
1. analyse à
coeur après cautérisation du boyau en surface
2; analyse exclusivement du boyau en surface
Je penche pour
une recontamination de surface postérieure à la
cuisson. Recherchez donc les causes possibles de recontamination
postérieures à la cuisson. Quel est votre processus de
refroidissement, utilise -t-il de l'eau ? Qualité de cette eau
? Sur quel matériel sont disposées les andouillettes en
sortie de chaudière ? nettoyage et désinfection de ce
matériel, source de contamination croisée.. Y a t-il
contact avec les mains des opérateur ?.
La contamination
est elle perceptible à J0 ou plus tard.
Voila pour des
élèments de reflexions à distance, au delà
une étude méthodique du process, et une cartographie de
la contamination sont à réaliser
samedi 9 août 2003 08:47
OFIVAL 08/08/03 Fiches Techniques :
Nouvelles fiches :
Fiche
technique N°682 : " Observation de la qualité
bactériologique des jambons livrés par des entreprises
françaises et étrangères à quelques
salaisons nationales "
http://www.office-elevage.fr/dei/f682.htm
samedi 30 août 2003 11:22
Fiche technique N°623 : " La qualité technologique
des viandes produites par des porcs élevés sur parcours
"
http://www.office-elevage.fr/dei/f623.htm
Hélène Renard. mardi 2 septembre 2003 22:42
J'aimerais savoir si il existe une réglementation concernant les couples temps/température maximum à respecter dans les salles de découpe, de poussage/cutterage, de mise sous vide, et dans les salles de travail en général dans le domaine de la charcuterie/salaison. Je n'arrive pas à trouver sur internet.
Dr Lionel Grosjean mercredi 3 septembre 2003 09:03
L'arreté du 22/01/93 relatif aux conditions hygiéniques
de production des produits à base de viande précise
article 24 " quand les opérations de découpe et de
salaison y sont effectuées, les locaux de découpe et de
salaison doivent être maintenus à une température
ne dépassant pas 12°C
Toutrefois il peut être
autorisé par le ministère de l'agriculture et de la
forêt de déroger à cette exigence de température
lorsqu'une telle dérogation se justifie pour tenir compte de
la technologie de préparation du prouit à
base de
viande"
Ce texte est disponible sur
www.legifrance.gouv.fr/
Etienne Pierron mercredi 3 septembre 2003 11:11
Pour les températures :
L'article 24 de l'AM du 22/01/93
precise :
Art. 24 - Les températures des locaux ou
d'une partie des locaux dans lesquels il est procédé
au
travail des viandes, des viandes hachées utilisées
comme matières premières, des produits à base
de
viande et des préparations de viande doivent garantir
une production hygiénique; si nécessaire, ces
locaux
ou parties de locaux doivent être munis d'un dispositif de
conditionnement d'air.
Quand les opérations de
découpe et de salaison y sont effectuées, les locaux de
découpe et de
salaison doivent être maintenus à
une température ne dépassant pas 12°C.
Toutefois,
il peut être autorisé par le ministre de l'agriculture
et de la forêt de déroger à cette
exigence de
température, lorsqu'une telle dérogation se justifie
pour tenir compte de la technologie
de préparation du
produit à base de viande.
Pour les temps de
stockage en salle de travail il n'y a pas de maximum reglementaire.
C'est l'etude
HACCP qui doit les définir. Si ces stockages
intermédiaires sont des CCP, ces temps maxi devront etre
sous
maitrise.
Christophe Segura lundi 15 septembre 2003 15:39
Je cherche à savoir quel est le document de référence
relatif aux températures de conservation que l'on doit
mentionner sur l'étiquetage des produits de charcuterie
(Saucisson, Jambon sec, Saucisse fraiche..).
Existe-t'il un
texte réglementaire ? doit on se référer
uniquement au code des usages de la charcuteie ?
Laurent KRYSIAK lundi 15
septembre 2003 17:15
Le code des usages de
la charcuterie est effectivement une référence très
souvent utilisée par les professionnels.
Toutefois, le
fabriquant fixe lui même les températures de
conservation de ses produits, et ceci sous son
entière
responsabilité, à partir d'une
étude suffisamment documentée (tests de vieillissement
par exemple)
M.MOREIRA DE ALMEIDA jeudi 9 octobre 2003 22:08
Caractéristiques de développement de certaines
flores techno ou d'altération des saucissons secs:
Y a-t-il
un site sur lequel je puisse trouver les conditions limites de
développement des différentes flores du saucisson
sec:ph,aw,T°,NaCl,
métabolisme....flore indigene, flore
d'ensemencement, flores indésirables (mucor.;)
Quel
microorganisme est susceptible de donner une couleur jaune vif sur le
produit fini
Christian Felter vendredi 10 octobre 2003 20:11
Vous avez la possibilité de vous rapprocher de l'ADIV
Clermont Ferrand, qui est très performante et travaille
activement sur ces produits.
Son président est le réputé
Pierre Calixte, il doit savoir ça.
http://www.adiv.fr/
Gilles TIXIER Amplitude samedi 11 octobre 2003 14:34
Je confirme la réponse de Ch. FELTER : il faut rechercher
du côté de Clermont-Ferrand.
Autrefois, il y avait
été créé un Institut du saucisson, par
l¹INRA de Theix, mon bon Maître Jean-Paul LARPENT et
des Professionnels.
Jean-Paul LARPENT et Monique
LARPENT-GOURGAUD ont publié sur ce sujet.
Cherchez dans
un moteur de recherche Larpent saucisson -> plusieurs références
intéressantes.
jynd mardi 16 décembre 2003 15:02
Je vous soumets un problème (classique) de DLC.
Nous
avons un produit cuit de type jambon. Ce dernier n'est pas cuit dans
son conditionnement définitif. De plus, il est par la suite
coupé en deux afin d'être conditionné sous vide.
Deux problèmes se posent par la suite :
- Exsudat
important (alors que nous sommes au maximum dans nos phosphates).
Nous ne mettons aucun additif afin de chélater l'eau.
-
Développement important d'une flore au cours d'un entreposage
au froid(sans aucun doute, des bactéries lactiques).
Deux
questions se posent. Comment limiter cet exsudat ? Ce qui bien
entendu limitera le développement bactérien. Comment
réduire cette charge bactérienne ? Je pense notamment à
un barême de pasteurisation... Les produits sont cuits à
71 degrés Celsuis et sont maintenus à cette température
pendant 30 minutes
Armelle.Allain mardi 16 décembre 2003 16:08
Deux problèmes se posent par la suite :
- Exsudat
important (alors que nous sommes au maximum dans nos phosphates).
Nous ne mettons aucun additif afin de chélater
l'eau.
attention, les PPi mis en trop forte dose provoquent
l'effet inverse il convient donc de définir votre besoin réel
en PPi
vous faites visiblement un produit classé dans
le "standard".
Quelles sont vos conditions de
barattage?
voir les conditions de pasteurisation, vous montez
peut être trop vite en température et validez votre
baréme
vous pouvez voir avec le centre technique de la
salaison
Voir aussi avec quel type de film vous travaillez
-
Développement important d'une flore au cours d'un entreposage
au froid(sans aucun doute, des bactéries lactiques).
faire
analyse pour savoir et travaillez dans des conditions d'hygiène
suffisante lors de re-mise sous vide
Anne FAROUK lundi 9 février 2004 12:55
Encore une fois, j'ai besoin de vos précieuses compétences
!
Cette fois, ma question concerne le jambon cru (type jambon
italien) et ses défauts. Je voudrais savoir à quoi est
due la présence de petites incrustations blanches et dures
dans la chair. On m'a dit qu'il s'agissait de précipités
de calcaire mais l'explication fournie m'a paru tellement peu
scientifique que j'aimerais la version d'un des experts
que compte
la liste hygiène.
Christian Giraud lundi 9 février 2004 13:15
autre piste pour vos recherches: il peut s'agir de cristaux de sel, lors de l'operation de salage, surtout s'il s'agit de salage par injection de solution saline, l'exces de sel peut parfois se retrouver sous forme de cristaux dans les fibres musculaires.
Etienne Pierron mardi 10 février 2004 09:47
Il s'agit vraisemblablement de cristaux de tyrosine et ce n'est pas un défaut à proprement parler
Anne FAROUK mardi 10 février 2004 10:45
Je remercie les colistiers qui m'ont orientée vers des liens faisant mentions des cristaux de tyrosine dans le jambon. Cela a éveillé ma curiosité. Quel est le phénomène qui engendre ces cristaux? Est seulement la concentration des acides aminés en fin d'affinage? Si vous connaissez des liens exposant les phénomènes intervenant pendant la fabrication du jambon (du salage à l'affinage), cela m'intéresse.
Marcel Hurtlok mercredi 11 février 2004 09:40
La formation de cristaux de tyrosine semble influencée par
le pH post-mortem de la viande (cristallisation de la tyrosine
favorisé à pH 5,6) et la vitesse de refroidissement de
la carcasse. Le jambon "9 mois" est plus particulièrement
"visé" par les cristaux de tyrosine.
Pour
plus de précisions : voici un article de 1994 qui traite des
conditions de formation de ces cristaux.
Arnau, J.,
Gou, P. y Guerrero, L. (1994). Effect of freezing, meat pH and
storage temperature on the formation of white film and tyrosine
crystals in dry-cured hams. J. Sci. Food Agric. 66(3): 279-282.
Nicolas L'Humeau 27 février 2004
Je recherche des infos sur les problèmes
d'acidifications de certains produits de charcuterie lorsqu'ils sont
conditionnés sous atmosphère protectrice (mélange
Co2, N2)
Quelqu'un peut-il me renseigner ou m'indiquer une source
d'information.
Isabelle TRANI mardi 2 mars 2004 05:07
Je n'apporterais pas de solution à votre mail mais j'en profite pour rebondir sur une problématique que je rencontre sur le même sujet.
Nous rencontrons un problème de formation d'eau dans les
barquettes de nos produits de charcuterie de volaille thermoformé.
Au bout de quelques jours de l'eau se forme, de façon
aléatoire dans certaine barquette.
Est ce que l'un d'entre
vous aurez déjà rencontré ce problème et
l'aurait solutionné ?
Eric Fresneau jeudi 4 mars 2004 12:20
Petite question, je m'interroge sur l'existence ou non d'un texte
de loi qui dicterait comment on doit preparer un echantillon pour une
analyse physico-chimique.
Precisions, 2 cas :
1- Piece
de jambon avec couenne. Dois-je prendre dans l'echantillon ...
?
a/ une carotte
b/ une tranche (au milieu ?) avec couenne et gras
superfitiel
c/ une tranche (au milieu ?) sans couenne avec gras
superfitiel
d/ une tranche (au mileu ?) sans couenne et sans gras
superfitiel
e/ autre
2- Pate ou terrine. Dois-je prendre
dans l'echantillon ... ? a/ une carotte
b/ une tranche (au milieu
?) avec barde et garniture (alimentaire)
c/ une tranche (au milieu
?) sans barde ni garniture
d/ autre
Il est evident que
choisir l'un ou l'autre des methodes aura une influence notable sur
le pourcentage de lipides, collagenes, glucides, proteines ...
Antoine Stevens jeudi 4 mars 2004 12:26
Tout dépend de ce que vous voulez savoir. De quelles analyses s'agit-il (contaminants, valeur nutritionelle?), et dans quelle but (ce que va ingerer le consommateur, ce qui est utilisé en production...)
Eric Fresneau jeudi 4 mars 2004 13:57
valeur nutritionelle,
ce qu'est potentiellement capable
d'ingerer le consommateur.
Antoine Stevens jeudi 4 mars 2004 15:24
Alors je pense que l'analyse doit être effectuée sur
les parties qui seront réellement consommées.
Cependant,
je ne sais pas s'il y a un texte de loi qui legifére la
dessus.
Eric Fresneau jeudi 4 mars 2004 16:36
Desole mais votre reponse ne me convient pas. N'y voyez aucune
attaque personnelle mais que signifie l'expression "reellement
consommee", mon arriere grand-mere mangeait la couenne, moi
jamais, et vous ?
Je precise ma question, je dose les omega 3
par exemple dans un jambon, dois-je prelever la graisse superficielle
? Les resultats ne sont pas du tout comparables !
Antoine Stevens jeudi 4 mars 2004 17:17
Hé hé! Bien sur que la réponse n'est pas
satisfaisante, tout dépend de la finalité.
Pour
une valorisation en terme de marketing, un commercial vous dira :
"faites l'analyse qui permet d'avoir les résultats les
plus valorisants".
Pour être vraiment rigoureux vis
à vis du consommateur moyen, effectuez une analyse des
différents composants et calculez une moyenne, pondérée
par le
taux de consommateur de couenne!
Plus serieusement,
il me semble défendable de faire une analyse sur l'ensemble
des composants consommables, sans a-priori organoleptique (protégeons
et informons les consommateurs de couenne!).
Eric Fresneau jeudi 4 mars 2004 17:40
Je dois bien avoue que j'apprecie votre humour et votre point de
vue mais, malheureusement, au regard de la loi nous faisons pale
figure.
La superficialite du marketing est necessaire pour
enjoliver la realite scientifique non pour la remplacer.
Il doit
bien y avoir un cadre legal tout de meme pour traiter les industriels
du secteur sur un pied d'egalite, non !!!
armail mercredi 26 mai 2004 23:44
Réponse à la question: j'aimerais savoir s'il il existe des barêmes de refroissement normalisé pour les produits charcutiers tels que les jambon, boudins et patés
pas à ma conaissance. Je connais plus les jambons. Tout dépends de leur taille, de la place dont vous disposez pour les refroidir, du procédé de refroidissement...
Etienne Pierron jeudi 27 mai 2004 21:45
Non il n'existe rien de normalisé. La regle de base :
refroidir le plus vite possible en tenant compte de la technologie et
des conséquences sur la présentation (pour le
boudin) et l'organoleptique du produit (pour le jambon)
Regle
numéro 2 : pas de trop gros conditionnement pour les
patés.
Je peux vous fournir en direct des valeurs
cibles reguliérement obtenues sur la pluspart des procédés
Banon Emmanuel mercredi 14 juillet 2004 11:37
cheypeamelie wrote:Effectuant un stage ayant pour thème
l'HACCP de la saucisse fraîche ,
j'aimerai savoir si le
raidissage et la mise sous vide sont des CCP
pour la fabrication
d'un tel produit ?
cheypeamelie Mardi 13, Juillet 2004
10:25
Effectuant un stage ayant pour thème
l'HACCP de la saucisse fraîche , j'aimerai savoir si le
raidissage et la mise sous vide sont des CCP pour la fabrication d'un
tel produit ?
cheypeamelie lundi 19 juillet 2004 11:48
> Qu'entends-tu par 'raidissage'?
>
Le raidisage est
une étape permettant de diminuer la température avant
le hachage. Il permet d'obtenir un hachage régulier et
il
permet aussi d'éviter un échauffement trop
important de la mêlée donc de diminuer le risque de
développement microbien.
Eldjida MAKHLOUFI lundi 19 juillet 2004 12:35
Avis du CTA pour du saumon fumé
Un avis de la Commission
Technologie Alimentaire (CTA) publié au BOCCRF de janvier
2000, précise que le procédé de raidissage en
tunnel continu à une température de - 10°C à
cœur pour faciliter le tranchage, ne doit pas être
considéré comme une congélation au sens
réglementaire du terme.
Le traitement par ce procédé
étant suivi immédiatement du tranchage puis du
conditionnement, les conséquences sur la qualité sont
minimisés par une congélation ultrarapide et une durée
d'homogénéisation très courte, l'ensemble de
l'opération depuis le début de la congélation
jusqu'au conditionnement doit se limiter à 2 heures.
euqilegnal mardi 27 juillet 2004 08:39
dans l'entreprise ou je travaille, le charcutier dispose à
coté du cutter dans lequel il prépare les chairs à
saucisse un seau d'eau chaude dans lequel il se lave régulièrement
les mains avec une serpillère !
je voudrai faire cesser
cette pratique car le seau en question (et la serpillère)
deveint rapidement un vrai bouillon de culture (eau chaude+
viandes).
est ce que quelqu'un aurait une idée sachant que
le lave main se trouve "trop loin" du cutter et qu'en plus
il n'est pas raccordé à l'eau chaude..
j'avai pensé
éventuellement à mettre une solution antibactérienne
dans le seau mais le problème est que le charcutier remet
ensuite ses mains dans la farce (contamination chimiques ?)
Gilles TIXIER Amplitude mardi 27 juillet 2004 09:21
Plutôt qu¹un problème technique n¹est-ce
pas plutôt un problème de sous-estimation de l¹enjeu
de la part de la Direction de l¹établissement ?
Et si
c¹est le cas, tous les ³bricolages² que vous pourrez
trouver ne serviront pas à grand chose ; voire pire.
Mais
il faut reconnaître que la marge sur les produits de grande
consommation comme les chipolatas est bien faible et qu¹investir
dans l¹installation d¹un lave-main approprié est
peut-être financièrement problématique.
euqilegnal mardi 27 juillet 2004 11:13
vous avez tout à fait raison car le charcutier en question
est le directeur de l'établissement !
il ne voit pas le
danger et prétend qu'il n'y a rien de plus pratique que ce
système et qu'il vaut mieux ça que de rester avec les
mains pleines de farce !
de plus nous sommes une petite entreprise
et l'installation d'un lave main représenterai effectivement
un investissement important.
Alexia RQ abattoir mercredi 28 juillet 2004 05:00
Je pense qu'il faut supprimer la serpillière il vaut mieux
un bon rinçage qu'une serpière. Dans mon atelier il
s'en servait pour se laver les bottes il y a + de 10 ans.
Je pense
que la chair à saucisse doit être un produit "sensible"
il me semble difficile d'éviter un lavage des mains
réguliers.
En effet la solution est peut-être de
mettre des gants latex mais logiquement cela n'évite pas le
lavage.
Si vous ne pouvez pas installer de lavabo / stérilisateur
à côté de ce poste, ne pouvez vous déplacer
le cutter.
Audrey SIEUR mercredi 1 septembre 2004 13:03
Message du 31/08/04 22:29
> De : "Dubois Jeremy"
>
Copie à :
> Producteur de charcuteries de volaille nous
aimerions rentabiliser l'utilisation de notre thermoformeuse en
conditionnant sur celle ci des produits Crus aprés le
conditionnement des produits cuits dans une meme journée.
>
>
Y a t'il une réglementation qui empéche cette pratique
?
>
> Quel nettoyage minimum est il indispensable de
réaliser entre ces deux types de produits ?
>
>
Quelles autres contraintes peuvent exister ?
g déja vu ce type d'utilisation pour l'emballage de produits de charcuterie. il faut simplement faire passé les produits cuits avant les produits crus et faire attentions a la gestions des flux de ces 2 types de denrés
euqilegnal jeudi 2 septembre 2004 09:51
un de nos client (GMS) vient de nous envoyer les résultats
d'analyses effectuer sur un produit que nous lui avions fourni : une
terrine forestière.. il s'agit d'une petite terrine de 250g à
base notamment de champignon forestier et recouverte d'une fine
couche de gelée. Ces terrines sont stockées telle quel
dans notre frigo et sont filmées le jour de leur livraison
A
DLC (12 jours) cette terrine présentait en surface des
moisissures et les analyses ont révélé une
présence de coliformes totaux (1 500 000/g au lieu de
1000/g).
est ce que quelqu'un aurait une idée de l'origine
de cette contamination ?
peux t on établir un lien entre la
présence de moisissures et celle de coliformes totaux
?
Comment expliquer le fait que les terrines faisant parti du même
lot de fabrication qui sont restées dans nos locaux ne
présentaient pas de moisissures ?
Merci de m'éclairer
sur le sujet car notre client attend une explication que, pour
l'instant, je ne sais pas lui donner
hguilbaud jeudi 2 septembre 2004 10:14
avez vous regardé votre plan HACCP et ses points critiques
? ont ils été tous maitrisés le jour de la
fabrication du lot? que donnent vos analyses bactério
sur ce lot aprés fabrication puis sur le produit
conservé dans votre échantillothèque?
La
chaine du froid a peut être été rompue entre le
stockage dans vos locaux, ou entre le filmage et le stockage ou à
l'expédition ou chez le client, vérifiez vos
enregistrements de T°, l'opercule plastique a peut être été
percée chez le client entrainant une contamination en coli
totaux et en miosissures (cartons? air? ...),
ou vous avez peut
être contaminé vous même votre produit lors de son
filmage (ouverture de porte sur l'extérieure?)
Les
traitements thermiques ont ils été respectés
(champignons mal cuits entrainant la présence de
moisissures? contamination croisée d'un produit cuit avec
champignons cru?)
Miguel Martin jeudi 2 septembre 2004 10:20
Non il n'y a pas de lien microbiologique entre la présence
de coliformes et de moisissures.
Pour ce qui est du
développement des moisissures, cela est certainement du à
une température de conservation trop élevée.
Nous avons déjà eu e le même genre de cas
mais sur d'autres produits. A savoir, les échantillons
conservés au laboratoire ne présentait pas de
moisissures, alors que les échantillons conservés en
conditions réels (en grande surface) présentaient des
moisissures. Il me parait clair que de mauvaises conditions de
conservation sont à l'origine de l'augmentation de ces deux
microflores.
Pour ce qui est de l'origine des moisissure, elle est
souvent liée à l'aérobiocontamination. Les
coliformes quant à eux seraient plutôt liés aux
matières premières.
euqilegnal jeudi 2 septembre 2004 11:35
A vrai dire, l'Haccp n'est pas encore mis en place dans
l'entreprise, je travaille dessus mais pour l'instant je n'ens uis
pas encore à l'étape "maîtrises des points
critiques".
nous n'avons pas effectuer d'analyse sur les
produits qui sont restés chez nous et nous ne pouvons plus en
faire car nous n'avons pas d'échantillotèque.
Dur
dur dans ces conditions !!!
lacroix, carine jeudi 2 septembre 2004 15:23
Je pense qu'il faut faire des recherches au niveau de la gelée,
pour les coliformes ! Surtout si c'est de la gelée d'origine
annimale !
Pour les moisissures ce doit être le taux
d'humidité et la température qui entrent en jeu.Il
faudrait peut être les filmées dés que vous les
stokez dans votre frigo.
En espérant vous avoir un peu
aider !
qalig jeudi 2 septembre 2004 13:59
Je souhaiterais savoir comment sont préparés les chaudins avant la fabrication des andouillettes ?
armail jeudi 2 septembre 2004 16:18
vous pouvez trouver ces renseigements dans "l'encyclopédie de la charcuterie" édité par SOUSSANA, fabricants d'ingrédients de saumure, de boyaux...
Martin CAMUS vendredi 3 septembre 2004 08:48
Je ne suis pas microbiologiste, mais votre réponse
m'étonne:
-Les moisissures étant capables
de se développer à partir de 0°C, la température
peut-elle être à l'origine de ce problème?
J'aurais seulement pensé à un environnement
contaminé.
-La présence de coliformes
n'est-elle pas due le plus souvent à de mauvaises conditions
d'hygiène pendant la transformation (contaminations fécales
ou autres) après traitement thermique? De mauvaises conditions
de conservation se seraient selon moi traduites par une flore totale
trop élevée.
Merci de m'apporter votre
avis sur ces questions.
Eric KALINOWSKI vendredi 3 septembre 2004 11:00
... Petite contribution: sachez que les coliformes totaux (étuvés à 30°C) sont de mauvais indicateur de contamination ... fécale contrairement aux Col. thermotolérants (+44°C) et E. coli!
GIBOUT Olivier vendredi 3 septembre 2004 11:13
Les microorganismes à 30°C renseignent sur la charge
bactérienne globale de l'aliment et leur nombre élevé
peut être rapporté à une mauvaise hygiène
générale ou à de mauvaises conditions de
conservation.
Les coliformes à 30°C sont des germes du
sol et de l'environnement et peuvent provenir d'une mauvaise hygiène
générale : plans de travail, matériels,
instruments, enceintes froides, sols, etc...
Les coliformes à
44°C quant à eux sont des germes habituels du tube
digestif des animaux et de l'homme et peuvent être liés
à de grossières erreurs de nettoyage, une mauvaise
hygiène des mains, etc... (avec une recontamination après
cuisson).
Les moisissures sont souvent liées à une
aérobiocontamination.
Vos produits étant
entreposés non filmés dans la chambre froide, essayer
de faire un contrôle d'air dans cette enceinte pour estimer
l'aérobiocontamiantion.
Cordialement
Les microorganismes à 30°C renseignent sur la charge bactérienne globale
Virginy CHATAIN samedi 4 septembre 2004 12:21
un de nos client (GMS) vient de nous envoyer les résultats
d'analyses effectuer sur un produit que nous lui avions fourni : une
terrine forestière. il s'agit d'une petite terrine de 250g à
base notamment de champignon forestier et recouverte d'une fine
couche de gelée.ces terrines sont stockées telle quel
dans notre frigo et sont filmées le jour de leur livraison
à DLC (12 jours) cette te, vos contenanterrine présentait
en surface des moisissures et les analyses ont révélé
une présence de coliformes totaux (1 500 000/g au lieu de
1000/g).
est ce que quelqu'un aurait une idée de
l'origine de cette contamination ?
pensez maintenant à
faire des contrôles sur YGC des vos épices , vos
champignons séchés , vos contenants : verrines ,
couvercles...)
peux t on établir un lien entre
la présence de moisissures et celle de coliformes totaux ?
pour moi ce sont deux problémes sont différents:
pour les moisissures :ingrédients à faible aw , sel
épices ou environnement
pour les
coliformes : charge matière première ou contamination
fécale par les manipulateurs ou l'eau.
comment
expliquer le fait que les terrines faisant parti du même lot de
fabrication qui sont restées dans nos locaux ne présentaient
pas de moississures ?
si la moisissure venait d'un
ingrédient de votre mélée ( genre poivre ou
épices, ce qui arrive suivant la qualilté de vos
poudres), elle serait présente sur l'ensemble du lot . je
rechercherais alors la présence de spore de moisissures
sur le film.(ils sont en rouleau donc la localisation peut être
hétérogène) ou au niveau de votre filmeuse (
concentration forte de spore ) .
merci de m'éclairer
sur le sujet car notre client attend une explication que, pour
l'instant, je ne sais pas lui donner
suis prète
à continuer l'échange sur ce sujet que j'ai déjà
rencontré sur des terrines de rillettes de pigeons. dans ce
cas, le thym en poudre était la source des psores de
moisissures.
Emmanuel Banon. mercredi 15 septembre 2004 17:16
emmanuellelautie wrote:
Bonjour à tous,
Je
recherche les baremes de pasteurisation pour les produits de
charcuterie suivants (patés, terrines)afin de m'assurer que le
traitement thermique est suffisant pour pasteuriser le produit qui
est ensuite conditionner sous-vide :
- les patés sont cuits
au bain-marie (temperature de l'eau =70C) pendant 50 min, et
atteignent une temperature a coeur de 60C, - les terrines de légumes
+ poulet sont aussi cuits au bain-marie (eau à 70C) et
atteignent une température à coeur de 55C,
- enfin
les terrines de poissons, de la meme facon sont cuites au bain-marie
(avec l'eau à 70C) et atteignent une température à
coeur de 55C.
Merci de me faire part de votre expérience
dans le domaine ou bien de m'indiquer des sources de renseignements
au niveau de ces baremes de pasteurisation qui soient consultables
par internet (en effet, je suis basée à l'étranger).
Au regard de ma petite expérience de Resp Qualité en
Bretagne, je trouve ces résultats un peu 'légers', en
tout cas par rapport à ce qui est pratiqué ici. Pour un
produit conservé plus de 3 semaines, les données de
cuisson se rapprochent de2 heures de cuisson vers 100°C, pour des
températures de sortie de pâtés de 70-75°C.
60°C semble un peu court sur une si courte durée de
cuisson.
Concernant les terrines, cherche à atteindre
quelques degrés de plus pour une plus grande stabilité
microbio.
Pour tout ceci, la sensibilité des autochtones
fait beaucoup varier le produit et donc les critères
d'exigence, alors les données fournies par un breton peuvent
être sujettes à caution...
Banon Emmanuel mercredi 15 septembre 2004 17:39
emmanuellelautie wrote:
Bonjour,
je vous soumets un autre
probleme que se pose à moi : à la fin du process, et
après pasteurisation et refroidissement rapide, les patés
et terrines sont démoulés manuellement et conditionnés
sous-vide, ce qui constitue évidemment une étape à
haut risque de re-contamination.
Quelles peuvent etre les
solutions à mettre en place pour limiter au maximum ces
risques de re-contamination, mise à part une station tres
hygiénique (désinfection matériel, travail avec
gants, ..etc)?
Est-ce que vous pensez que l'irradiation peut être
envisageable ?
Nous travaillons sur des produits très proches, et c'est
vrai que le poste du conditionnement est le plus sensible de
l'entreprise. C'est la raison pour laquelle une séparation
dans l'espace est plus que souhaitable pour cette manip, à une
température régulée autour de 2 à 4°C.
Par ailleurs, l'opérateur doit s'atteler à faire d'un
tenant une tache après l'autre, en se lavant les mains et
changeant de gant entre chaque étape (exemple : démouler
le jambon, le placer sur une table, puis retirer le sac polyéthylène
des jambons avant de les placer sur autre table par exemple). Si tu
travailles également du cru, le conditionner après tout
le cuit si tu peux. Faire attention à l'entreposage des sacs
sous-vide une fois le conditonnement ouvert. Attention également
au nettoyage entre chaque famille de produit comme tu le dis, et
surtout insister sur la formation du personnel avec passage 'à
l'acte', à savoir montrer toi-même comment procéder
(par rapport aux gants, délimitation des tâches,
nettoyage
régulier des mains). Il se peut que j'oublie quelques trucs,
mais c'est là je pense l'essentiel.
Concernant
l'irradiation, je ne peux pas t'aiguiller, mais de bonnes pratique
d'hygiène à mon sens sont suffisantes pour y remédier
(sans compter le coût de l'installation).
Emmanuelle Lautié jeudi 16 septembre 2004 02:00
Merci beaucoup pour ces précisions qui me seront bien
utiles, à propos des sacs sous-vide... il est vrai que ca nous
pose probleme: en effet, ils nous arrivent par 1000 conditionnés
dans des cartons tout simplement...
Y aurait-il des facons de les
..."désinfecter" avant d'introduire le produit
pasteurisés à l'intérieur ...?(chaleur, produit
désinfectant compatible avec l'alimentaire ?..).
M HAMDAOUI mardi 26 octobre 2004 13:49
Nous avons constaté après distribution de produit
MORTADELLE type Pâte fine, des retours énorme constaté
dont la cause c'est le relargage d'eau entre boyau et produit après
des investigations nous n'avons pas résolu le problème
ma question est la suivante :
- comment remédier
à ce problème ?
Ibrahim OUABBI mardi 26 octobre 2004 14:38
Comment tout le monde le sais, l'eau migre d'un milieu humide vers
un milieu sec, et l'intensité de cette migration change
avec les conditions physico-chimiques du milieu et les
conditions de l'environnement. D'où ma demande de présenter
une liste des ingrédients et des additifs ainsi que les
conditions de préparation et de distribution.
Anne
FAROUK mardi 26 octobre 2004 13:34
Savez vous s'il existe une réglementation imposant noir sur blanc d'utiliser des appareils de tranchage différents pour les charcuteries crues (ex : jambon cru) et cuites (ex : mortadelle) en magasin ? Dans ce cas quelle est la référence de cette réglementation ? Cela peut paraître légitime en effet de différencier les trancheuses mais cette règle est-elle appliquée ?
Laurent Krysiak mardi 26 octobre 2004
16:49
vous ne trouverez rien de précis
dans l'arrété du 9 Mai 1995; je vous renvoie plutôt
au GBPH "charcuterie à la coupe en GMS" qui
préconise dans l'étape "vente assistée"
l'utilisation de matériel distinct pour les 2 types de
produits
Mais cela ne reste qu'une préconisation dont
l'objectif (il est vrai) est de répondre aux exigences du 9
mai 1995
iufm_charcuterie mardi 26 octobre 2004 16:33
Vous ne trouverez rien d'écrit de tel.
Mais pour éviter
les contaminations, il vous faudra nettoyer et surtout désinfecter
le trancheur entre le tranchage d'une rosette et
d'un jambon
cuit.
Ce qui, dans la pratique est quasi impossible.
La
seule solution dans le cas d'un trancheur unique est le prétranchage
et encore dans ce cas il est préconisé de commencer
par
le tranchage des produits cuits et de finir par les produits
crus.
Ne pas oublier à cette occasion la durée
pendant laquelle peut être présenté à la
vente un produit pré-tranché.
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