ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
ARCHIVES 1999-2005 - 2006-2007 - 2008 - (A partir de 2009 voir ci-dessous)
mprim22 Vendredi 2. Janvier 2009 16:54
Bonjour,
Tous mes voeux aux acteurs de ce forum !
Je viens d'intégrer une entreprise dans laquelle des tensions palpables
existent entre Direction et Salariés... Mon objectif est la mise en
place de l'IFS pour la fin de l'année.
Je suis persuadée que sans l'adhésion des salariés, cela ne marchera
pas.
Pour essayer de valoriser les salariés, et pour aboutir à des choses
concrètes dans différents domaines de l'entreprise, je voulais mettre
en place un système de boîte à idées. J'entends beaucoup de critiques
négatives sur ce sujet. Avez-vous un avis et surtout des conseils pour
le mettre en place ?
Merci pour votre aide.
Georges Opdebeeck Vendredi 2. Janvier 2009 20:17
MC a dit :
« Pour essayer de valoriser les salariés, et pour aboutir à des choses
concrètes dans différents domaines de l'entreprise… »
Pourquoi donc voulez-vous valoriser les salariés alors que la direction ne
le fait pas ? Celle-ci a peut-être en vue un plan social, une
délocalisation, ou au minimum une pression de son conseil d’administration
pour réaliser des profits maximum à court terme. Le management du personnel
fait partie de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, seul le résultat financier
compte encore, même s’il reste quelques exceptions, mais votre entreprise ne
semble pas en faire partie. En ce qui concerne les boîtes à idées, elles
font elles aussi partie des mêmes chimères abandonnées depuis longtemps.
Quel smicard, qui constitue l’essentiel du personnel des entreprises
actuelles, va-t-il prendre le temps de rédiger un bon plan pour faite gagner
à son patron quelques sous, sachant qu’il n’en retirera aucune
reconnaissance. Quel intérêt de remplacer une communication orale
défaillante par une communication écrite ?
Concentrez-vous sur l’IFS et tout ira bien.
Bonne année 2009.
SA2D - Sécurité Alimentaire & Développement Durable
Georges Opdebeeck
guillaumethomas2002 Vendredi 2. Janvier 2009 23:31
ça fait du bien de lire cela
Le rôle du RAQ, c'est parfois être compréhensif, à l'écoute, à la recherche d'améliorations dans l'entreprise
Mais à quoi bon une mère compréhensive si le père vous maltraite ?
bon courage
jourdan hugues Samedi 3. Janvier 2009 9:45
Je pense que vous gagnerez plus à être sur le terrain à l'écoute des salariés...
C'est du travail de fond mais ça rapporte...
Bernard PICHETTO Samedi 3. Janvier 2009 10:50
Merci Hugues d'avoir introduit un peu d'humanité dans cette triste litanie.
Cela repose, encore une fois, la question du rôle du RQ et, au-delà, du sens du mot Qualité dans chaque entreprise.
Ne s'applique t-elle qu'au produit ?
Peut-on parler et s'occuper de la qualité des conditions de travail ?
Peut-on faire un produit de qualité, très longtemps, avec de mauvaises conditions de travail ?
Autrement dit, quelqu'un a t-il fait une analyse croisée entre Retraits/rappels/pertes et conditions de travail ?
Autrement dit encore, les mauvaises conditions de travail peuvent-elles être sources de dangers pour le consommateur ?
guillaumethomas2002 Vendredi 2. Janvier 2009 23:31
ça fait du bien de lire cela
Le rôle du RAQ, c'est parfois être compréhensif, à l'écoute, à la recherche d'améliorations dans l'entreprise
Mais à quoi bon une mère compréhensive si le père vous maltraite ?
bon courage
jourdan hugues Samedi 3. Janvier 2009 9:45
Je pense que vous gagnerez plus à être sur le terrain à l'écoute des salariés...
C'est du travail de fond mais ça rapporte...
Bernard PICHETTO Samedi 3. Janvier 2009 10:50
Merci Hugues d'avoir introduit un peu d'humanité dans cette triste litanie.
Cela repose, encore une fois, la question du rôle du RQ et, au-delà, du sens du mot Qualité dans chaque entreprise.
Ne s'applique t-elle qu'au produit ?
Peut-on parler et s'occuper de la qualité des conditions de travail ?
Peut-on faire un produit de qualité, très longtemps, avec de mauvaises conditions de travail ?
Autrement dit, quelqu'un a t-il fait une analyse croisée entre Retraits/rappels/pertes et conditions de travail ?
Autrement dit encore, les mauvaises conditions de travail peuvent-elles être sources de dangers pour le consommateur ?
LUNDI 05 JANVIER
2009
Risk-Based Food Inspection Regional Workshop
Presentations
1.Food Inspection. How to set priorities depending
on the risk.ppt
2-.Surveillance Priority.xls
3-.Concepts and
Methodology for Food Producers.ppt
- Food Inspection System
Experience in Brazil.ppt
- Chile's Programme on Food Hygiene and
Control.ppt
- Modernization in Inspection Systems in Costa
Rica.ppt
- Panama's Department Food Protection.ppt
-JOINT FAO
WHO FOODS STANDARDS.ppt
- HACCP.ppt
- Ecuador's
Situation.ppt
http://www.cclac.org/english/news.php
Emmanuelle Pellé Lundi 5. Janvier 2009 8:49
Je trouve la réponse de Mr Opdebeeck un peu négative, la boite à idées n’est pas forcément là QUE pour enrichir le patron mais aussi pour améliorer les conditions de travail des salariés et les impliquer dans l’amélioration des pratiques de l’entreprise (en tous cas ceux qui le veulent ne pourront pas
dire qu’on ne leur a pas permis de participer…). Evidemment chacun à son niveau a des idées (réalisables ou pas) pour faire que les choses tournent
plus rond ou plus vite… le tout est de vouloir les partager avec la hiérarchie….
Cela dit, par expérience, il y a peu de chances que ce soit une source inépuisable d’actions correctives pour l’amélioration continue : après 6
mois ma boite à idées « qualité » était toujours vide (sauf 1 revendication « syndicale ») donc j’ai fini par me résigner… Mais ça ne coute pas
grand-chose d’essayer, ne serait-ce que pour le principe….
Bon courage
Emmanuelle Pellé
Pascal Rudeaux Lundi 5. Janvier 2009 20:15
La mission est de mettre en place une IFS. C'est a dire un systeme de gestion de la qualité.
Gestion veut dire communication.
Avant de mettre en place une boite a idée, ce qui pourrait se retourner contre vous, je vous conseil de travailler avec votre direction pour définir un plan de travail avec objectif.
La Direction va dificilement valider un plan de travail l'involucrant si elle ne comprends pas bien ou peu mener la mise en place d'un systeme de gestion.(IFS dans votre cas), sachant que la Direction est responsable de fournir les ressources (financiere, personnel et formation) pour atteindre les objectifs définis par elle même.
Si dans le plan de travail est accepté l'idée d'une "boite a idée" parfait mais n'oubliez pas d'informer la direction que chaque idée appelle a une réponse avec explication.
En travaillant avec la direction, vous aurez j'en suis sûr rapidement une idée dans quelle entreprise vous êtes rentré, et éviterez de faire des promesses que vous ne pourrez tenir
Bonne chance
Pascal Rudeaux
Georges Opdebeeck Lundi 5. Janvier 2009 23:20
L’absence de retours est effectivement la règle.
Je me souviens d’une très belle entreprise qui devant cet écueil avait proposé des récompenses pour stimuler les bonnes volontés : un panier repas
pour toute réponse déposée et une prime calculée en fonction du bénéfice réalisable pour les propositions retenues.
Cela n’a pas marché longtemps, ce système engendrant des mécontentements au niveau du personnel : les primés étaient systématiquement accusés d’avoir piqué l’idée de ses collègues et le service R&D se plaignait de se voir proposer des solutions qui dormaient depuis longtemps dans leurs dossiers faute de budgets ou autres bonnes raisons.
En ce qui concerne la sécurité et l’ergonomie, c’est le domaine réservé des DP et du CHSCT qui ne voient pas d’un bon œil se créer un circuit parallèle à leurs attributions. L’IFS est une excellente Norme qui porte en elle sa dimension sociétale : communication, formation, responsabilisation. Elle n’a pas besoins d’autres gadgets pour faire progresser l’entreprise.
guillaumethomas2002 Mardi 6. Janvier 2009 22:11
Bonne année à tous blabla (comme dirait M SIMON !) et bonjour
Mademoiselle PELLE !
L'idée de M. RUDEAUX est en fait excellente, et je la renforcerais en laissant à la direction l'initiative de ses moyens de s'assurer que le personnel comprend, applique les règles d'HYG, en disant à son directeur que c'est le premier KO, et "que verrait-t'il pour mettre en place une communication descendante et ascendante"
Si ça vient de lui, ce ne sera pas forcément une boite à idée, mais puisqu'il a de fortes chances de connaitre ses gars, ça peut marcher (réunions...)
l'exemple
américain
http://www.foodqualitynews.com/Publications/Food-Beverage-Nutrition/FoodNavigator-USA.com/Financial-Industry/Pistachio-recall-expands-to-New-York-plant/?c=OiC1dhFKvTKLYNUqSTYw1Q%3D%3D&utm_source=newsletter_daily&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%2BDaily
Avez-vous
connaissance de telles inspections surprises réalisées,
pour la France, au niveau d'un département ou d'une région,
en dehors de la restauration et de la filière viandes ?
Même
question pour les autres pays ?
L'exemple que vous citez est
intéressant à plus d'un titre.
D'abord, je ne
suis pas certain que ce qui a été fait soit "légal"
et en second lieu vu l'état dans lequel se trouve actuellement
la FDA, je crois par ailleurs qu'elle n'avait pas vraiment le choix,
elle était dans l'obligation de faire quelque chose. On parle
à ce propos aux USA de "Nutgate" en référence
à un autre scandale.
Sur les inspections surprises (ou
non annoncées), c'est l'une des recommandations du rapport
récent du Pr Pennington au Pays de Galles à propos
d'une éclosion à E. coli O157 qui s'est passée
en 2005 (voir lettre d'actualité Asept du mois d'avril
2009).
Maintenant s’il existe des inspections surprises
en France, je veux bien connaître.
D'une part il me semble que cette
"option surprise" existe en BRC...à vérifier,
d'autre part, je ne me souviens pas avoir été prévenu
lors d'un contrôle "OAV" il y a une dizaine d'années
( avec des représentant des autorités compétentes
nationales et départementales = une dizaine de personnes...)
ou comme il y a de cela 2 ou 3 ans, une équipe d'enquête
de la DGAL concernant la lisibilité des estampilles "CE"
sur carcasses...."bonjour, ont est là"...
Au Chili les inspections sont
surprises.
dans le secteur viande,
comme dans la restauration : c'est connu, les visites surprises sont
(étaient ?) la règle.
pour les autres secteurs de
l'alimentaire (pain, biscuits, pâtes, fruits et légumes,
boissons, etc...), je n'en ai jamais entendu parler.
Dans les
référentiels privés, c'est une autre paire de
manches : AIB organise par exemple, et depuis fort longtemps, 1 ou 2
audits inopinés (72 heures à chaque fois : épuisant)
pour ses clients. C'est la seule façon d'être "au
carré" tout au long de l'année. Impossible de se
contenter d'un coup de riploin dans les couloirs la veille de
l'audit. Donc : des moyens (humains, matériels, financiers)
affectés toute l'année : une situation somme toute
assez confortable pour le resp qualité que j'étais
alors.
vlarra Mardi 5. Mai 2009 10:52
Bonjour,
je recommence mon activité professionnelle.
Est ce que quelqu'un aurait la gentillesse de me prêter les n° d'option qualité de 2008 et début 2009?
Je ne sais pas où je peux me procurer les archives de ces n°.
J'en ai entre autre besoin pour préparer un examen dans de bonnes conditions et de bien me remettre dans le bain de l'année écoulée.
MERCI d'avance pour votre soutien.
V.L.
Complément de BP:
Si vous êtes sur Paris vous pouvez consulter OPTION QUALITE à la médiathèque de LA VILLETTE:
Bertrand CARLIER Mercredi 28. Avril 2010 11:57
- est-il enfin d'actualité d'organiser une data-base pour enfin organiser des procédures d'agréage de produit en accord avec les données acquises?
- est- il aussi enfin d'actualité d'organiser une data-base, pour des unités de type et taille comparables, pour enfin pouvoir disposer d'une démarche HACCP avec des données statistiquement validable?
amicalement
Bertrand
ps: j'ai toujours autant de plaisir à déguster l'émission cauchemar en cuisine qui montre que les qualifications dites officielles, exemple étoile peuvent cacher bien des problèmes d'hygiène ?
http://www.w9.fr/emission-cauchemar_en_cuisine/
cette émission montre que le résultat n'est pas qu'un problème de technique ou de matériel, il faut entre les différents acteurs humains de l'unité , exemple hotel restaurant, un mode de rapport efficient. Il existe des méthodes reconnues d'audit de cet aspect et quid des résultats en restauration scolaire ?
ce ne serait pas aussi une autre façon d'aborder le problème du gachis
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/gachis/
Bernard PICHETTO Mercredi 28. Avril 2010 12:28
Cela rejoint en partie la problématique soulevée sur la truffe.
Est-ce que les syndicats de restaurateurs, les professeurs et formateurs en cuisine seraient prêts à étudier et éditer un ouvrage regroupant, de A à Z, les produits & techniques et leurs rapports avec la loi ?
Autrement dit, disposera t-on un jour d'un outil, à vocabulaire partagé, permettant de vérifier rapidement ce qui est permis et ce qui ne l'est pas ?
Bertrand CARLIER Lundi 3. Mai 2010 17:19
GROIP: Global Restaurant Improvement process.
issu de
http://www.ift.org/divisions/foodservice/IFT07-Mazzotta
et
McDonald's to roll out UK mobile inspection system globally
cela se traduit comment en français et un lien en français est accessible ?
amicalement
Bertrand
ps
http://www.slideshare.net/stripedshirt/mcdonalds-169746
Gilles
TIXIER Lundi 23. Janvier 2012 21:48
Je
réitère ma question en intégrant une précision
de O. CERF.
Un établissement produisant des POADAC (produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant) doit faire l'objet d'une déclaration avant l'ouverture auprès de la DDPP en utilisant le document Cerfa suivant :
<https://www.formulaires.modernisation.gouv.fr/gf/cerfa_13984.do > et disposer de l'agrément (AM du 8 juin 2006). Cette déclaration aurait en même temps permis de déclarer notamment un traitement thermique (appertisation ou pasteurisation).
et de POVDAC produits d'origine végétale et denrées alimentaires en contenant
Voilà ma question :
Qu'en est-il pour un établissement ne produisant que des POVDAC (produits d'origine végétale et denrées alimentaires en contenant), pour de la vente directe et fà des revendeurs ? Existe-t-il un formulaire, une démarche similaire pour déclarer son activité en IAA, en plus d'une déclaration administrative classique ? Et si, en plus, il applique un traitement thermique qui augmente le risque sanitaire en cas de non maîtrise ?
Au plan européen, le règlement CE 852/2004 n'évoque aucune différence entre POADAC et POVDAC et les deux sont soumis à l'élaboration d'un PMS, n'est-ce pas ? :
Article 6
- Contrôles officiels, enregistrement et agrément
1. Les exploitants du secteur alimentaire coopèrent avec les autorités compétentes conformément aux autres dispositions législatives communautaires applicables ou, lorsqu'il n'en existe pas, au droit national.
2. En particulier, tout exploitant du secteur alimentaire notifie à l'autorité compétente appropriée, en respectant les exigences de celle-ci, chacun des établissements dont il a la responsabilité et qui mettent en oeuvre l'une des étapes de la production, de la transformation
et
de la distribution des denrées alimentaires, en vue de
l'enregistrement d'un tel établissement.
Les exploitants
du secteur alimentaire veillent, en outre, à ce que les
autorités compétentes disposent en permanence
d'informations à jour sur les établissements, y compris
en signalant toute modification significative de leurs activités
et/ou toute fermeture d'un établissement existant.
En France, la distinction entre POADAC et POVDAC (et le partage ancien entre DSV et DFCCRF) est-elle toujours d'actualité ?
PS : Si ça eut favoriser l'afflux de réponses, je peux qualifier la
distinction de "ludique".
Merci pour vos lumières
Cordialement
--
Gilles
TIXIER Jeudi 2. Février 2012 23:01
J'ai obtenu un élément de réponse à ma question ci-dessous, le voici :
" Les modalités de déclaration sont définies dans un avis aux professionnels de l’alimentation humaine et aux professionnels de l’alimentation animale relatif à l’enregistrement des établissements paru au JO du 12 janvier 2006. Cet avis fait référence à la mise en place d'un "guichet unique".
Ce texte de 2006 est antérieur à la Révision Générale des Politiques Publiques. Est-il paru depuis, un texte, circulaire, note DGAL, … qui expliciterait les modalités de déclaration d'un établissement ne produisant que des POVDAC ?
Merci pour vos lumières
O.
Cerf Lundi 13. Février 2012 18:49
Pour les POADAC, les ateliers doivent être déclaré. Pour les POVDAC, voici les informations qui m'ont été communiquée par la DGCCRF :
La DGCCRF considère que les entreprises manipulant des denrées végétales répondent aux obligations du R 852 par le simple fait d'être enregistrées au Registre du commerce et des sociétés. Toutefois, à la suite de l'épisode graines germées, la Commission est en train d'exiger un agrément des États membres pour les sociétés produisant des graines germées. Pour les autres types de denrées végétales, rien n'est encore arrêté en terme de formulaire de déclaration.
A
la suite de l'alerte concernant les tapenades, la DGCCRF a inclus
dans le ciblage les conserves élaborées par de petits
producteurs et les conserves importées.
Gilles
TIXIER Jeudi 23. Février 2012 15:42
Merci pour ces informations sur l'évolution de la procédures d'enregistrement
Avec la réponse d'une DDPP : je pense avoir maintenant la réponse à mes questions et en particulier comment une DDPP est informée de l'existence d'un producteur de POVDA, afin de pouvoir contrôler les conditions sanitaires de ses production et les modes de conservation de préparation, éventuelles des semi-conserves. Ce n'est pas parce qu'un aliment est d'origine végétale, qu'il n'est pas pour autant dangereux (nous l'avons dramatiquement constaté en 2011).
-------------------
Le règlement n° 852/2004 prévoit un enregistrement de tous les établissements du secteur alimentaire par les autorités nationales compétentes pour permettre une exécution efficace des contrôles officiels et, dans certains cas, un agrément.
Les entreprises possédant un numéro SIRET sont considérées comme enregistrées au sens du règlement 852/2004. Aucune nouvelle démarche n'est demandée aux entreprises en activité. Lors de la création d'une entreprise ayant une activité en relation avec le secteur alimentaire, il lui sera demandé, à l'occasion des démarches réalisées auprès des centres de formalités des entreprises (CFE) notamment pour obtenir le numéro SIRET, de remplir un formulaire spécifique précisant cette activité. Les CFE transmettront le formulaire, pour information, aux DD(CS)PP. Ces dernières n'auront ni accusé de réception, ni numéro d'enregistrement à délivrer. A terme, une téléprocédure de déclaration devrait être mise en place.
Le Code emballeur quant à lui concerne l’enregistrement du responsable des quantités mises en œuvres dans les produits préemballés (décret 78-166 relatif au contrôle métrologique de certains préemballages).
Le code emballeur est obtenu auprès de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations ou à la Direction Départementale des Populations pour certains départements (ex-DDCCRF)
-----------------
Je rajoute d'autres infos :
Autres garde-fous, mais qui ne sont pas du fait d'organismes de contrôle :
• L'adhésion à des organismes professionnels qui peuvent dispenser des formations ou diffuser des documents comme ceux très bien faits et complets publiés par la CCI de Quimper :<http://www.quimper.cci.fr/2-05-tourisme/$pdf/hygiene-alimentaire-fiche-1.pdf > jusqu'à la fiche 16
• Si l'établissement produit des conserves, il doit payer une taxe fiscale affectée (TFA) au CTCPA. Mais :
. toutes les conserves ne sont pas concernées. (liste des produits assujettis : http://ogi.ctcpa.eu/media/fck/produits-assujettis.pdf )
. Le CTCPA n'a pas de rôle de contrôle. Tout au plus, si un producteur lui demande conseil sur un barême de traitement thermique, il peut le mettre en garde sur d'éventuels dangers.
Enfin, remarques personnelles :
Voilà, maintenant on sait que les DDPP peuvent être informées de la création du établissement de POVDAC.
Mais, si l'activité charge après la création de l'établissement, la DDPP sera-t-elle informée ?
Mais, compte-tenu de la réduction drastique des moyens humains dans les organismes de contrôle, ça va changer quoi ?
Merci pour vos commentaires (techniques ou administratifs, s'il vous plaît).
Cordialement
Gilles
TIXIER
Vrine
Canon Mardi 28. Février 2012 9:47
Voici un élement de réponses à vos questions...
Sur cet article :
http://www.hygiene-securite-alimentaire.fr/news/et-le-reglement-n%C2%B08532004-que-vous-impose-t-il/
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