ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : L'acceptation du risque par les consommateurs |
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Prise en compte des consommateurs (sondages, transparence, discours, gestion de crise…) |
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La gestion des crises alimentaires (définition du niveau de responsabilité, conseils…) |
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L'avis des consommateurs (études, sondages…) par rapport aux OGM |
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Date: Mon, 26 Apr 1999 21:44:52 +0200 De: "gildas appere"
Je vous remercie pour votre réponse.
Juste une remarque par rapport au point 4. de votre réponse. Je pense bien sûr qu'en matière alimentaire comme dans de nombreux autres domaines de la vie sociale, que le risque nul n'existe pas . Simplement je m'interroge sur la présentation des informations sanitaires faite aux consommateurs par les pouvoirs publics. Ainsi, dans le cas des coquillages (commercialisés ou issus de la pêche récréative), il est affirmé par les autorités compétentes que les coquillages ramassés dans des zones A (qui répondent à une norme microbiologique précise), "il n'existe aucun problème de salubrité" (IFREMER, site Internet : http://www.ifremer.fr).
Je m'interroge donc sur la signification de ce message : par "aucun problème" doit-on entendre aucun risque (probabilité nulle de contracter une toxi-infection) ou seulement risque acceptable (probabilité jugée négligeable), ce qui semble le cas ? Par la formule "aucun problème" le consommateur moyen est-il alors réellement informé sur la qualité sanitaire exacte du produit ?
Ce n'est donc pas la définition des normes (toujours critiquable) qui me pose problème mais la présentation qui en est faite auprès du public, dans un pays où les autorités ont longtemps considéré et considèrent encore parfois que les administrés ne connaissent rien à la notion de risque (cf. politique d'information sur les risques associés aux centrales nucléaires).
Merci.
-----Message d'origine-----
De : O. Cerf <cerf@vet-alfort.fr>
4. Quand vous dites "risque nul", peut-être pensez-vous à "négligeable". Questions : qu'entendez-vous par là (si la probabilité de mourir en ingérant une denrée est dix puissance -n, quelle valeur attribuez-vous à n ? Pour quelle valeur de n ce qui est négligeable cesse-t-il d'être acceptable ?
Bonne réflexion !
OC
Date: Tue, 27 Apr 1999 08:43:39 +0200 De: FELTER
Juste pour souligner qu'effectivement si IFREMER SETE dit qu'il n'y a aucun problème de salubrité sur THAU ou ses environs, c'est qu'il n'y en a pas.
Lorsqu'il y a un effectif professionnel conséquent, le risque est suivi de façon conséquente, par les professionnels d'abord, par l'autorité de contrôle ensuite, et la nouvelle approche n'a rien innové en ce qui concerne cette caractérisation même d'usages loyaux et constants dans l'agro-alimentaire.
C'est d'autant plus vrai pour les coquillages qui sont les seuls animaux à être consommés vivants. Le maintien de cet état jusqu'à notre assiette dans un contexte de suspicion qui a toujours été élevé, a créé un fort professionnalisme des opérateurs des zones conchylicoles en France, qui sont principalement des zones A.
Vous avez raison de faire une relation au nucléaire : en 1988 une intoxication par des moules en conserve en Allemagne avait fait chuter les ventes en France de 20% pendant 15 jours ...
Conclusion : fini les moules marinières dans les maisons de retraite. Le risque serait de perdre la Bouchot. Ce qui serait vous l'avouerez très dommage.
Date: Tue, 27 Apr 1999 09:24:58 +0200 De: "O. Cerf"
A 21:44 26/04/99 +0200, : "gildas appere" avait écrit :
Ainsi, dans le cas des coquillages (commercialisés ou issus de la pêche récréative), il est affirmé par les autorités compétentes que les coquillages ramassés dans des zones A (qui répondent à une norme microbiologique précise), "il n'existe aucun problème de salubrité" (IFREMER, site Internet : http://www.ifremer.fr)>www.ifremer.fr).
Je m'interroge donc sur la signification de ce message : par "aucun problème" doit-on entendre aucun risque (probabilité nulle de contracter une toxi-infection) ou seulement risque acceptable (probabilité jugée négligeable), ce qui semble le cas ? Par la formule "aucun problème" le consommateur moyen est-il alors réellement informé sur la qualité sanitaire exacte du produit ?
Réponse d'O.Cerf :
Je ne sais pas répondre à votre question ! Que pense réellement l'auteur de cette affirmation ? S'il croit à la lettre de ce qu'il écrit, je suis inquiet.
S'il n'y croit pas mais pense que c'est ce qu'il faut dire, je suis inquiet aussi ! Mais que faudrait-il écrire ? "Ce produit répond aux exigences de santé publique" par exemple aurait l'avantage d'être suffisamment flou et de ne rien affirmer de faux. Mais par définition un produit mis sur le marché obéit à ces exigences n'est-ce-pas ! Et que faut-il écrire sur un produit de catégorie B ? N'obéit-il pas à ces mêmes exigences ?
En outre, et cela nous ramène à vos questions, même si des critères microbiologiques ont été fixés, leurs conséquences pour la santé publique n'ont pas été établis, et le niveau acceptable de protection de la santé publique non plus. Donc il va falloir penser autrement, et l'AFSSA Agence française de sécurité sanitaire des aliments, ex-CNEVA) aura son mot à dire.
Bien cordialement,
OC
Date: Wed, 28 Apr 1999 12:33:06 +0100 De: "P BOUTET"
----------
>Bonjour,
>"O. Cerf" wrote:
>> 1. Le risque n'est jamais nul.
>> 2. La notion de risque acceptable (ou approprié) figure maintenant de façon officielle dans un traité, l'Accord pour l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires, ou Accord SPS, signé en même temps que le GATT. S'il juge inacceptable pour la santé publique, la santé animale ou la santé végétale le risque d'importer une denrée, un animal ou un végétal, un Etat peut s'opposer à son importation. Il doit baser sa décision sur une appréciation du risque faite de façon scientifique et transparente (en appliquant la méthodologie recommandée par la Commission du Codex Alimentarius), et avoir une politique cohérente en matière de risques.
>Bien, mais qu'est-ce qui est acceptable ? Vaste question, non résolue.
>>
>> 3. Lorsque l'on a créé les "critères microbiologiques" (ce ne sont pas des "normes" au sens de l'AFNOR), on a regardé quel était l'état sanitaire des aliments. Ce que la plupart des producteurs étaient capables de faire à l'époque, sans que des conséquences néfastes pour la santé publique aient été révélées, a été considéré comme convenable, et les critères microbiologiques en ont tenu compte. Puis les critères ont évolué, en fonction des modifications de la technologie (allongement de la durée de vie des produits par ex.), des techniques d'analyses, des connaissances sur les micro-organismes, d'informations receuillies lors de toxi-infections, etc.
>>
>> 4. Quand vous dites "risque nul", peut-être pensez-vous à "négligeable".
>Questions : qu'entendez-vous par là (si la probabilité de mourir en ingérant une denrée est dix puissance -n, quelle valeur attribuez-vous à n ? Pour quelle valeur de n ce qui est négligeable cesse-t-il d'être acceptable ?
>
et Albert AMGAR estime :
>Je pense que ces éléments de réponse sont pertinents et ils doivent être fournis à l'AFSSA qui est, comme chacun le sait, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire Adepte du risque zéro.
>Le débat est d'autant plus important qu'il y a dans l'air une volonté des pouvoirs publics d'apposer une mention spéciale pour certains produits vis-à-vis de certains consommateurs.
Réponse de Pierre BOUTET :
Nous sommes au coeur d'un débat de fond : quel risque acceptable et accepté par le consommateur en 2000 ? Quelle perception de ce risque ? Le consommateur a-t-il réellement la possibilité d'évaluer le risque ? Quels écarts entre risque réel, risque perçu et risque accepté ? Il y a sûrement de façon urgente plus qu'une information, une véritable éducation à l'alimentation à entreprendre si l'on veut que le consommateur soit également dans ce domaine un citoyen, libre de choisir . Mais la liberté passe par la possibilité du choix qui exige un minimum de compréhension des enjeux. A défaut ce n'est plus un chois, mais une réponse à une manipulation. Sans faire de manichéisme, la publicité sur les produits alimentaires contribue à cette manipulation par les images, lorsqu'elle habille des habits de Marie-Antoinette, le moindre produit alimentaire industriel, généralement de haute technologie.
Sans cette implication des citoyens - consommateurs dans le débat, celui ci continuera de se dérouler entre initiés, eux mêmes tributaires des groupes d'influence ou d'intérêt auxquels ils appartiennent. La défiance diffuse et généralisée des citoyens à l'égard des institutions, qu'il s'agisse des pouvoirs publics, des entreprises, et même de la recherche qui peine à établir le contact avec un grand public mal préparé à la démarche scientifique, à la démarche probabiliste, et qui raisonne le plus souvent à défaut sur le mode du tout ou rien.
Alors oui, reconnaissons que le dispositif actuel de prévention repose autant sur l'histoire, c'est à dire sur l'évaluation empirique du risque, progressivement revue à la lumière des nouvelles méthodes. Mais ne dit-on pas que si le café venait à être découvert en cette fin de siècle, sa commercialisation ne serait peut être pas libre, au regard des exigences légales actuelles de sécurité, compte tenu des propriétés de la caféine ?
La garantie de sécurité repose-t-elle sur un risque égal pour tous, alors que l'état de santé du mangeur compte autant que l'état de salubrité de la denrée ? Les recommandations hygiéniques élémentaires ne devraient-elles pas être mieux dispensées par un corps médical, lui même peut informés et conscient que bon nombre de pathologies sont directement influencées ou provoquées par la consommation alimentaire, bien au delà des seules T.I.A.C ? Souhaite-t-on des aliments parfaitement sûrs quels que soit leur mode de consommation et leur destinataire, avec la nécessaire standardisation et perte de diversité qui en résulte, ou aspire-t-on à la plus grande diversité de l'offre afin d'associer heureusement santé et plaisir ?
P.BOUTET
Date: Wed, 28 Apr 1999 19:26:09 +0200 De: Albert Amgar <asept@asept.asso.fr>
P BOUTET wrote:
> Nous sommes au c|ur d'un débat de fond : quel risque acceptable et accepté par le consommateur en 2000 ? Quelle perception de ce risque ? Le consommateur a-t-il réellement la possibilité d'évaluer le risque ? Quels écarts entre risque réel, risque perçu et risque accepté ? Il y a sûrement de façon urgente plus qu'une information, une véritable éducation à l'alimentation à entreprendre si l'on veut que le consommateur soit également dans ce domaine un citoyen, libre de choisir .
D'accord mais l'éducation est au départ l'affaire de l'Etat, me semble-t-il ?
Pour le reste je partage l'avis de P.Boutet
Date: Sat, 01 May 1999 10:32:58 +0200 De: FELTER
J'adhère aussi à la rapide analyse de Pierre Boutet mais ne peux admettre que l'éducation serait l'affaire de l'Etat.
Effectivement cette conception est assez partagée et a contribué à faire de l'Education Nationale un "machin" aussi énorme que l'armée rouge.
L'éducation en matière d'hygiène alimentaire, autrefois familiale, et intégrée aux usages loyaux constants vulgarisés par les "Tante Marie" et autres livres de recettes serait du ressort de l'Education Nationale ...
Ah bon ! Alors il faudrait la commencer à l'école primaire, et associer les communes qui ont en charge les cantines scolaires qui seraient un très bon support pédagogique pour l'apprentissage de l'hygiène alimentaire.
Qu'en pensent les élus municipaux?
A dire vrai je pense qu'ils sont davantage préoccupés par communiquer sur la qualité des eaux de baignade que sur la qualité des Plan de Nettoyage et Désinfection dans les restaurants. C'est une impression assez nette ici.
Je crois que le débat de fonds évoqué ne doit pas perdre de vue que la qualité a une double définition :
- celle de fin en soi, les A.O.C. illustrent assez bien cette approche, dans la dimension économique, culturelle et gastronomique qui constitue notre patrimoine commun : la cuisine française
- celle de l'ensemble des procédures préétablies dont l'application est vérifiée, (ici l'HACCP).
Pour en revenir à cette question de formation, et d'éducation ce qui me paraît de la responsabilité de l'Etat est de vérifier le contenu des formations effectuées au titre de l'article 7 de l'arrêté de Mai 1995. Ce n'est pas fait.
Avec un extrait de casier judiciaire vierge n'importe qui peut obtenir un numéro de formateur et devenir l'ayatollah du microbe de son choix.
C'est la raison pour laquelle je pense que cet échange qui se construit à partir d'une interrogation sur la salubrité des coquillages, c'est à dire sur la salubrité des zones conchylicoles, c'est à dire sur une pratique professionnelle validée par l'autorité compétente également en terme d'environnement.
Une globalisation nécessaire, qui introduit implicitement l'éducation minimum recherchée, des formateurs et des formés.
Bonne journée.
Christian Felter
Ingénieur Agronome Consultant
38 rue Droite
06.300 Nice
Date: Sat, 01 May 1999 14:02:36 +0200 De: PEIFFER
Je crois également que l'éducation par rapport à l'alimentation doit se faire à l'école. Cette éducation devrait comprendre tant l'aspect sécurité alimentaire que l'aspect nutritionnel et gastronomique. Je ne désire pas instaurer un véritable cours sur ces sujets, mais je suis en faveur du développement d'actions du type "journées du goût", en incluant le chapitre sécurité alimentaire et celui de la nutrition. A propos de nutritionnel, j'ai pu lire que cet aspect a été traité dans le projet de loi sur l'alimentation du Canada, j'espère que le dossier sera également davantage pris au sérieux en France.
Concernant l'éducation du public au sens large, nous arrêterons la psychose alimentaire en améliorant la transparence. Lorsqu'un grave accident de la route survient, les médias le signalent, les conducteurs deviennent un peu plus vigilants, mais la circulation n'est pas pour autant réduite dans les jours qui suivent (c'est d'ailleurs dommage) sur le lieu même de l'accident. C'est vers cette maturité que l'on doit tendre lorsque l'on signale la présence de Listeria dans tel ou tel produit. Les personnes les plus fragiles et les responsables doivent être premièrement informées face aux risques qu'ils encourent et secondement disposer de l'information sur les produits à risques. A part l'internet, je ne connais pas d'autres dispositifs à ce sujet.
En ce qui concerne les médias, je sais qu'ils suivent les messages que nous pouvons transmettre via ce forum. Leur tâche n'est pas toujours aisée non plus mais elle est indispensable pour favoriser la transparence. L'émission Sans aucun doute sur TF1 du 7 mai 1999 à 23H10 aura un chapitre consacré aux restaurants à l'hygiène douteuse.
Peut-être aurons nous l'occasion d'échanger quelques idées sur la manière dont ce sujet aura été traité...
> Pour en revenir à cette question de formation, et d'éducation ce qui me parait de la responsabilité de l'Etat est de vérifier le contenu des formations effectuées au titre de l'article 7 de l'arrêté de Mai 1995. Ce n'est pas fait.
> Avec un extrait de casier judiciaire vierge n'importe qui peut obtenir un numéro de formateur et devenir l'ayatollah du microbe de son choix.
Effectivement, tout cet aspect formation me semble très flou. Serait-il possible d'accréditer le service formation? Lorsque je parle de service, il s'agit de la pertinence du programme de formation par rapport au formé et de la qualité du formateur.
LIENS TROUVES RECEMMENT :
BEH 10/99 Dans un BEH du mois de mars, un rapport d'enquête de Toxi-infection alimentaire collective à Vibrio Parahaemolyticus
http://www.invs.sante.fr/beh/1999/9910/index.html
Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture http://www.fao.org/DEBUT.HTM
Compilation annotée du Droit Européen de la Consommation
http://europa.eu.int/comm/dgs/health_consumer/library/pub/pub04_fr.html
lundi 21 mai 2001 21:04
INRA -
PRODUCTIONS ANIMALES - Les consommateurs, l'agriculture, la qualité
et la sécurité des aliments : une analyse du
questionnement des consommateurs et des réponses apportées.
http://www.inra.fr/Internet/Produits/PA/an2000/num205/bonny/sb205.htm
gildas appere dimanche 29 juillet 2001 14:13
Quelqu'un peut-il me renseigner sur la date de création du Conseil National de l'Alimentation et sous l'initiative de qui ?
peiffer lundi 30 juillet 2001 11:25
Le Conseil national de l'Alimentation a été créé par le décret interministériel n°85-1282 du 27 novembre 1985, paru au Journal officiel de la République française du 6 décembre 1985. Placé auprès des ministres chargés de l'Agriculture, de la Santé et de la Consommation, il est consulté sur la définition de la politique alimentaire française. Il peut notamment émettre des avis sur l'adaptation de la consommation aux besoins nutritionnels, la sécurité alimentaire, la qualité des denrées alimentaires et sur l'information des consommateurs... Ses avis sont élaborés à l'issue d'un long travail de concertation et de réflexion entreles représentants des différents secteurs de la filière alimentaire, des consommateurs, du monde scientifique et des administrations, qui le composent. Ce qui est un gage de qualité et de crédibilité.
mercredi 16 janvier 2002 13:40
SUPERCOURSE - Is It Worth the Risk?: Risk Perception
http://www.pitt.edu/~super1/lecture/lec4011/
Amplitude lundi 3 juin 2002 10:54
L'engagement de l'APE de St-Mandé
dans la conception de ce cahier des charges est
remarquable.
L'association milite-t-elle à la hauteur des
autres dangers qui menacent les enfants ?
Je pense au fait qu'ils
soient attachés dans la voiture de leur parents, au retour de
l'école, au port du casque en booster, à la lutte
contre le tabagisme passif et actif et à celle de l'alcool au
volant les soirs de fêtes, .
F et P. Verpillot lundi 3 juin 2002 21:00
Je ne sais pas si cette remarque
était du lard ou du cochon. Parions qu'il y avait une pointe
d'ironie dans votre propos.
Les risques liés à
l'automobile ou aux scootters ne concernent pas
l'école.
L'association ne milite pas pour le casque ou la
ceinture. Elle essaie de remédier à un mal récurrent
:
LA BOUFFE EST DEGUEULASSE DANS LES CANTINES
Est-ce que c'est
clair ?
Cordialement itou
Frédéric
VERPILLOT
Association Parents d'élèvesAPE Charles
Frederic DERAT-CARRIERE mardi 4 juin 2002 17:17
Je ne vois rien d'étonnant
ni de caricatural dans le fait que des consommateurs au sein d'une
association de parents d'élèves soient méfiants
face à ce qui arrive
dans une assiette , notamment de
cantine. La néophobie alimentaire est une caractéristique
normale des omnivores cela marche aussi chez le rat et le
cochon
également omnivores !
Si cette méfiance
normale face à des aliments nouveaux se
double d'une perte de confiance face à des procédés
de fabrication des aliments plutôts difficiles à
cerner
pour les consommateurs, rien de nouveau non plus. Quant des
ingénieurs préparent à manger à la place
des cuisiniers cela crée quand même un choc
culturel
potentiellement indigeste . Nos aliments ont davantage
changé depuis une quarantaine d'années qu'ils ne
l'avaient fait depuis l'antiquité.
Si ces mêmes
parents cherchent à transmettre à leurs enfants autre
chose que le goût de la pizza et du hamburger, cela prouve
qu'ils sont conscients que
précisémment le
transmission des habitudes alimentaires ne se fait pas sans un
minimum d'efforts et d'investissement personnel. Et comme le souligne
le message
précédent tout cela c'est du temps, de la
disponibilité, des actes concrets et non du discours.
Finalement, l'affaire semble compliquée pour beaucoup de
parents au vu par exemple des chiffres concernant le développement
de l'obésité infantile.
Si ces mêmes parents
se rendent compte que 30% de ce qui est servi dans les repas à
l'école abouti dans la poubelle (chiffres connus et
publiés, que je me suis
d'ailleurs amusé à
vérifier dans ma commune auprès de 250 élèves
du primaire) , c'est une source de questionnement
supplémentaire...Je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement de
la qualité du repas mais tout de même...
Enfin ,
les habitudes alimentaires traditionnelles françaises
sont plutôts saines et encore centrées, pour combien de
temps, sur des valeurs identitaires. Alors
évidemment , les
discours hygiénistes et nutritionnels ont leurs limites. S'il
y a contradiction entre une demande forte des consommateurs
(d'où viennent nos
aliments ?) et l'offre (qui
reste surtout rationnelle, hygiéniste et diététiquement
correcte) , cette offre devra s'adapter. Parce que finalement,
un
aliment doit être bon à manger mais aussi bon à
penser comme l'a si justement écrit Claude Lévi-Strauss.
Ne pas comprendre ce questionnement de parents d'élèves
me semblerait une forme de psycho-résistance sévère
. Merci aux parents d'élève de cette liste qui font
part des évolutions au sein de leurs municipalités, et
ce d'autant plus qu'il s'agit d'actions bénévoles .
jnigeon mardi 4 juin 2002 17:51
Voir aussi sur le sujet, l'ouvrage de Claude FISCHLER : L'Omnivore
Véronique Grandjacques mardi 4 juin 2002 22:31
je vais
d'abord respirer un bon coup avant de peut-être perdre de
l'énergie à vous répondre mais je pense que je
vais me réserver pour plutôt continuer à creuser
le fonctionnement des entreprises de restauration
collective
(publique ou privée) , remuer certaines choses
et informer autour de moi.Il y a en tout cas une chose que vous
n'avez pas encore très bien compris :
nous sommes des
PARENTS et donc nous avons des ENFANTS . Cela nous donne une FORCE
INCROYABLE . On n'est peut-être maladroit , pas encore très
bien organisés (quoique que çà commence..) et on
fait le maximum avec nos contraintes ..familiales et professionnelles
et je vous assure qu'ON NE LÂCHERA JAMAIS LE MORCEAU .Nos
parcours personnels nous ont amené à nous poser des
questions sur ce qui arrive dans l'assiette de nos gamins à la
maison et à l'extérieur .Il se trouve que donner à
manger à ses enfants a un
grand poids symbolique . et oui
c'est une fonction VITALE. et cela vous avez intérêt à
vous le rentrer dans le crâne.
il est vrai qu'il y a plein
d'autres domaines où il faudrait aussi changer des choses mais
on ne peut pas aller dans 36000 directions à la fois . nous ,
on a choisi le domaine de l'alimentation et déjà çà
fait toucher énormément de
domaines.
cordialement!
véronique
grandjacques
ape fcpe sucy en brie
tel: 01-49-82-33-51
ANONYME mardi 4 juin 2002 21:23
Moi aussi je suis parents
d'élèves. Et je suis vétérinaire
praticien, effectuant par ailleurs de l'inspection quotidienne en
restauration de
collectivité depuis vingt-quatre années,
ce qui m'autorise à parler de sécurité
alimentaire avec quelque expérience. Je vous félicite
de votre
dynamique engagement, même si j'en regrette la
véhémence de la forme, qui nuit à la sérénité
du débat. Personnellement, je ne suis pas
actuellement
persuadé que ce soit à la cantine que les jeunes
courent le plus de risques. A moins que vous disposiez de
statistiques contraires ?
F et P. Verpillot mardi 4 juin 2002 21:23
Les défauts de qualité
sont aussi manifestes, surtout dans les produits achetés tout
prêts par les prestataires de restauration collective
:
Friands, merguez, raviolis, cordons bleus tec... Pas de
traçabilité pas de qualité possible. Absence de
qualité égalait risques sanitaires; cela est sûrement
moins
vrai aujourd'hui mais nous ne voulons plus que cela se
reproduise. Nous voulons connaitre les provenances et process de
fabrication
Frédéric VERPILLOT
APE Charles Digeon
Véronique Grandjacques mercredi 5 juin 2002 07:44
je crois que j'ai encore 2 petites
choses à dire :
1ère chose : j'ai commencé
d'abord par prendre la décision d'allaiter mes 2 filles (le
lait de VACHE c'est pour les VEAUX , le lait HUMAIN c'est pour les
BÉBÉS D'HUMAINS quoiqu'en disent ou ont fait toutes ces
multinationales qui fabriquent du lait de vache "arrangé"
et qui mettent en avant les fameux aspects sanitaires
irréprochables..... ) et je n'ai pas attendu que ma fille me
dise que ce n'était pas bon à la cantine ( d'ailleurs
elle ne le dit que rarement ) pour commencer à me poser des
questions . . s'il n'y avait que l'aspect gustatif , je ne serai pas
là en train de taper sur le clavier.
je trouve
les éléments invisibles d'un repas beaucoup plus
dangereux : on va dire au hasard les ogm , les restes de produits
chimiques et médicamenteux , les éléments
qui ne sont pas dans les produits raffinés (le fameux désir
du consommateur pour les produits blancs - plus propres?!!!-) type
farine blanche , pain blanc , sucre blanc (mais il est vrai qu'il y
aurait de sacrés dépassements de DJA avec tous les
pesticides contenus dans les enveloppes des céréales !
) , sans oublier les conservateurs chimiques , agents de texture
chimiques etc etc etc....
2ème chose : mes
préoccupations dépassent de beaucoup le cadre de
l'hygiène. il se trouve que le marché de la
restauration collective est un énorme
marché
financier et qu'exiger des produits de meilleure qualité (je
me fiche des normes sanitaires actuelles qui permettent de produire à
des coûts
moindres et qui contribuent à polluer la
terre et l'eau à tour de bras ) peut sans doute avoir un
certain impact sur la politique agricole et pourrait aider à
développer une production agro-alimentaire "durable"
ayant une certaine éthique . j'ai envie que mes gamines
et leurs copains puissent vivre dans un monde à peu près
"vivable" . et tant pis si je suis naïve d'y croire et
si j'en perds parfois mon calme !
cordialement,
véronique
grandjacques
ape fcpe sucy en brie
tel : 01-49-82-33-51
VETHYQUA mercredi 5 juin 2002 09:35
Bonjour,
Je ne souhaite pas
alimenter la polémique, mais je crois Gilles TIXIER homme de
bon sens comme ses interventions sur la liste Hygiène le
laisse entrevoir...
BIEN EVIDEMMENT JE NE PARLE PAS A SA
PLACE, mais je crois que Monsieur TIXIER constate régulièrement
les dégats d'une mauvaise information, entre autre des Parents
d'élèves (pas trés consensuel comme
approche..)
Je m'explique:
1. Bravo pour l'action et
l'engagement de F. et P. Verpillot, et OK on ne peut être sur
tous les fronts.
Pour ma part je suis "pour" les
"contre-pouvoirs", et vive Internet qui leur permet de
s'exprimer et de diffuser leurs idées. Attention toutefois aux
idées fausses, mais chacun peut avoir ses convictions. On
pourrait même dire qu'heureusement qu'il y a des gens qui en
ont encore.
2. J'ai "décodé" la
remarque de Gilles TIXIER comme suit : ATTENTION de ne pas tout faire
porter à l'Ecole.
ATTENTION de ne pas EXIGER PLUS de la
Collectivité que nous ne sommes capables d'en faire par et
pour nous même. Reformulation : en tant que délégué
APE vous devez bénéficier du soutien des autres parents
qui approuvent certainement votre démarche "qualitative"...
et emmène tranquillement leur mômes au Mac'Do le WE car
au moins là ils ont la paix...
DE PLUS, attention de ne
pas surcharger la mule, sous prétexte de "Qualité"...
la traçabilité de TOUS les produits va engager des
coûts CONSIDERABLES qui seront prélevés sur la
VRAIE qualité de ce qui sera mis dans l'assiette des gamins
(J'ai une fille de 2 ans "scolarisé", je me sens
donc TRES concerné. Je suis également contribuable et
ne crois pas que les finances publiques soient un puits sans fonds...
même si OK y'a certaienement du gaspillage, mais est-ce que
nous même on n'inverstit pas une partie de NOTRE budget perso
en se trompant? Et qui fait rien ne casse rien, un pont inutile à
300 M€ c'ets du gachis, mais sur un budget de 300 Milliard d'€,
ça fait 1%)...
Par exemple: la Qualité du repas
c'est aussi son environnement, la présentation dans
l'assiette, la FORMATION des personnes qui gravitent autour du repas
des enfants... (NB: pour que ce soit clair, je NE FAIS PAS ce type de
formation, des fois qui y'en ait qui croit que je pèche pour
mon Biz'ness).
Moi, parent d'enfant, j'ai peur qu'une exigence
Qualité mal placée fasse les choux gras de Sociét
qui sauront répondre à la demande (je ne jette la
pierre à personne, qui sait si je n'en déveloperais pas
une moi-même...un peu de provoq') au détriment d'une
réelle Qualité Sanitaire, Gustative et
Nutritionnelle.
Avec les mêmes matières premières
ont peut faire de la m... ou un festin.
J'AI UN EXEMPLE EN
TETE/
Nous avons travaillé pour organisme public qui
dispose de 10 maisons de retraite;
Toutes sont approvisionnées
par une plateforme d'éclattement (ce sont donc exactement les
mêmes matières premières, stockées et
livrées dans les mêmes conditions). Et bien nous avons
constaté que les repas servis à nos Papis et Mamies ne
sont JAMAIS identiques d'une maison de retraite à l'autre.
Qu'est-ce qui diffère: les équipements de chaque
cuisine (mais avec un four pourri un bon cusinier a fait des
merveilles....) , la couleur des rideaux de la salle à manger
(je rigole pas, le cadre de notre repas nous fait apprécier
les mets différemment, c'est scientifiquement prouvé!),
le personnel de cuisine: parfois en sous effectif, mais aussi avec
des qualités et des différence d'homme et de femme,
y'en a qui sont meilleurs professionnels que d'autres (faut'y mettre
au rebus les moins bons?... car même formés ils n'auront
pas tous le même niveau)...
Alors, avec une SUPER
traçabilité qui nous donnera le nom de l'inséminateur
et de la vache qui a mis au monde le veau que l'on servira à
nos gamins je ne suis pas sûr que la qualité sera au
RDV.
C'est pourquoi, la remarque de Gilles TIXIER, je rebondis
dessus en disant : "c'est super de se battre et de ne pas tout
accepter, mais il ne faut pas faire croire que le risque ZERO est
accessible. Il faut accepter une part de risque ou alors on va
dépouiller PAUL pour habiller JACQUES, c'est à dire
qu'on va financer la traçabilité jusqu'à
l'inséminateur au détriement des ronds points ou des
barrières qui sécurisent la sortie des Ecoles...
Et
bravo à F. et P. Verpillot pour leur engagment, mais
n'oubliez pas que vous êtes l'exception qui dispose d'une
information complète (?) et de moyens pour la comprendre et
rebondir dessus, pdt que la majorité (dont moi) sommes
informés sur tant de sujet par un journal TV de 20
minutes...
Et bravo à Gilles TIXIER pcque cet homme à
du bon sens... d'ailleurs un homme qui vit à 800Km de la
Kapitale ne peut pas être tout à fait mauvais, pas
vrai?!?
Bonjour chez vous.
NB: ce qui est bien avec
internet c'est qu'on peut dialoguer avec des messages brefs et
percutants...
FRANK SAUVEY mercredi 5 juin 2002 14:28
Je me permet de mettre mon grain
de sel dans cette discussion.
Le contenu de votre message ne
me parait pas en phase avec les problèmes que rencontrent les
parents d'élèves lorsqu'ils souhaitent faire évoluer
la restauration scolaire.
D'abord il s'agit de restauration
soustraitée à un prestataire, différente d'une
restauration autogérée, ce qui a pour conséquence
que le donneur d'ordre (la mairie) n'est pas le payeur (les parents)
qui ne sont pas eux mêmes les consommateurs (les enfants).
Cette situation implique une relation naturellement dense entre le
prestataire et les services municipaux et l'absence de lien naturel
avec les parents. Ensuite la cantine ne fait pas partie du temps
scolaire/pédagogique ce qui a pour conséquence de
placer le temps cantine dans un statut indéfini avec comme
implication un certain flottement la aussi au niveau des
interlocuteurs.
Ce préliminaire aboutit au fait qu'il
n'y a bien souvent aucun contrôle réel de la qualité
de la prestation en terme de respect du cahier des charges, des
grammages, de qualité des matières premières
etc.. La municipalité cherchant à se décharger
du problème au maximum et ayant bâti une relation de
confiance (aveugle) avec le prestataire. La seule instance qui existe
dans certaine commune (dont la mienne) est la fameuse “commission
des menus“ qui n'est pas une obligation de la mairie comme la
cantine maternelle/primaire d'ailleurs. Dans cette commission on
remplace le haricot vert du mardi par les flageolets du vendredi,
etc... le point le plus chaud étant atteint par la question
métaphysique du statut du petits pois dont on ne sait toujours
pas si on le considère comme un légume vert ou comme un
féculent, je caricature mais c'est un peu ça. Ces
commission durent entre 2 et 3 heures et franchement au bout de 2h30
on oubli que l'on voulait évoquer le problème de
l'origine du poulet. Le GPEM/DA réglant une partie de ces
questions la discussion va pouvoir peut-être se porter vers
autres choses !
Donc lorsqu'un parent d'élèves
se met en tête de s'interesser à ce que mangent les
enfants à la cantine il se retrouve face à tout cela.
D'abord le couple Mairie/Cantine lui fait sentir que bon, la démarche
est excellente mais qu'ils préférent les couples à
2, que “vous savez la presse ils racontent tellement de choses,
qu'il y a des réglementations, que tout cela est trés
surveillé“ etc...
“Il est possible à
n'importe quel moment d'avoir les informations sur ce qui est servi
aux enfants“…
Pour avoir des informations sur la
provenance ou la composition des produits il faut faire la demande au
maire adjoint qui transmet au prestataire qui oubli de répondre
au maire adjoint qui a d'autres chats à fouetter que la
composition du cordon bleu et donc les 3/4 du temps vous n'avez pas
la réponse. Reste alors la solution du courrier puis celle de
la lettre ouverte mais la l'année scolaire est passée.
Alors quand en plus de cela on découvre, grace à
certains professionnels de bonne volonté :-) le décalage
qu'il y a entre les réglementations et les pratiques sur le
terrain, lorsqu'on découvre que les prestataires donne à
manger, en toute connaissance de cause mais sans enfreindre la
réglementation, des produits contenant des substances toxiques
à des enfants entre 2 et 10 ans et lorsqu'en plus dans ces
enfants il y les siens et bien on aboutit aux exigences que vous
voyez défiler notamment sur cette liste.
Elles ne
correspondent pas à une recherche de “risque zéro“
mais à la simple conclusion que
- il faut élever le
niveau de la qualité des denrées parce qu'il est trop
bas actuellement
- puisqu'on rencontre une attitude totalement
opaque chez nos interlocuteurs on va exiger par contrat des élements
de contrôle et de traçabilité avec des pénalités
en cas de non respect.
Cette qualité ne me parait pas “mal
placée“ pour reprendre votre expression.
Donc je
trouve que le message de Gilles Tixier est mal “tombé“.
Je vous encourage à vous soucier de ce mange votre enfant
à la cantine pour peu qu'elle y aille et à rejoindre
tous les gens de la liste qui cherche à faire évoluer
les choses par une attitude plus positive.
gregory_macripo mercredi 5 juin 2002 16:05
Frank Sauvey à écrit
dans son message au groupe Hygiène :
>"Il est
possible à n'importe quel moment d'avoir les informations sur
ce
qui est servi aux enfants".
>Pour avoir des
informations sur la provenance ou la composition des
produits il
faut faire la demande au maire adjoint qui transmet au
>prestataire
qui oubli de répondre au maire adjoint qui a d'autres chats
à
fouetter que la composition du cordon bleu et donc les
3/4 du temps >vous
n'avez pas la réponse. Reste alors la
solution du courrier puis celle de la
lettre ouverte mais la
l'année scolaire est passée.
Une des
solution que peut adopter la collectivité qui concède
son service de restauration est de faire appel à un
diététicien indépendant de la société
de
restauration pour équilibrer le "rapport de force"
entre le prestataire et la mairie. Qui plus est, cela permet d'avoir
une personne qui fait le
relai entre la mairie et les parents
d'élèves qui souhaitent des informations plus précises
sur la composition des produits servis.
Il peut aussi être
une aide à l'élaboration des cahiers des charges
lorqu'une municipalité décide de passer ou de
renouveller un contrat de
délégation.
A temps
plein ou selon d'autres modalités, trop peu de municipalités
"s'équipe" de professionnel de la nutrition pour
encadrer leur service de
restauration (le GPEM/DA et la Circulaire
de juin 2001 sur la composition des repas servis en restauration
scolaire le stipule pourtant noir sur
blanc). Encore faut-il s'en
donner les moyens...
F et P. Verpillot mercredi 5 juin 2002 21:10
Je me permets de répondre à
votre message envoyé à Mme Grand Jacques
1. le
risque sanitaire. prévention et information
Les risques
semblent derrière nous mais nous ne voulons pas revoir ce qui
vient de se produire :
Jusqu'à l'embargo sur la viande du
RU, qq. jours avant, la veille même, la viande bovine destinée
à la restauration collective venait à 90% du RU, la
moins chère
..Les steaks hachés eux contenaient de
la moelle et rien n'était inscrit sur les étiquettes.
Cela me met rétrospectivement dans une colère
noire.
Puisque vous avez une expérience, dites nous ce qui
vous a choqué durant ces années passées
Quid
des merguez aujourd'hui, mangées dans les cantines , je vous
pose la question.
Aujourd'hui nous voulons prévenir et
savoir.
2. Le plaisir du manger.
Ce que vous oubliez M.
Plaideux c'est l'aspect du goût : Nos enfants ne sont pas du
bétail à nourrir. Nous vivons dans un pays qui a les
moyens de développer cet
aspect. Au contraire, on fait au
moins cher avec des prestataires parfois (pas tous) peu scrupuleux et
on mange d'imagination car les moyens ne sont pas à
la
hauteur.
La réforme que nous appelons de nos voux
tient compte du mieux manger en toute connaissance et en toute
sécurité.
Frédéric
VERPILLOT
Association APE Charles Digeon
Amplitude mercredi 5 juin 2002 22:14
Je reconnais volontiers que
l'ironie de mon message adressé à F. et P. Verpillot
n'était pas opportune. Je maintiens toutefois qu'il n'était
pas incongru en ce sens que je pose le problème au niveau de
l'évaluation de risque. Et j'en rajoute une couche.
J'exclus
cette fois de ces considérations, les deux facteurs les plus
prédateurs pour nos enfants : l'insécurité
routière et le suicide, pour rester au niveau de leur
alimentation.
Le point de départ du débat est que
dans un certain nombre de cantines (reste à évaluer le
%) « la bouffe est dégueulasse ». Les dangers
auxquels sont exposés nos enfants sont d'ordre :
1.
Sanitaire
Les risques biologiques (ESB et TIAC) ont des
conséquences graves, mais les cas sont rares
L'exposition à
des produits alimentaires non-naturels (conservateurs, OGM,
substituts chimiques, colorants, exhausteurs de goûts, etc. )
est permanente en consommant des produits de 5ème gamme (le
trop fameux cordon-bleu et autres plats reconstitués, forts en
goût et en couleur, qui font le bonheur de nos enfants), mais
qu'a-t-on comme informations sur les conséquences à
long terme, de ces produits, sur la santé ?
2.
Gustatif
La culture du goût se perd au profit des sensations
fortes. Idem pour notre patrimoine culturel qu'est la gastronomie.
Ce
n'est plus un risque, c'est une situation avérée, les
conséquences sont culturellement graves.
3.
Nutritionnel
La consommation de repas diététiquement
déséquilibrés est fréquente dans les
cantines et pas seulement celles qui sont sous-traitées. Les
conséquences sont graves avec l'accroissement des cas
d'obésité et de diabète. Là le risque
pour la santé est maximum : fréquence et gravité.
Travailler avec des produits non déjà transformés
comme cela va se passer à St Mandé est une bonne
condition de réussite pour une alimentation diététiquement
correcte.
Des Associations de Parents d'Élèves
ouvrent courageusement pour élever les exigences vis-à-vis
des cahiers des charges des matières premières. Et à
un très haut niveau (labels, traçabilité
maximum) comme le relate F. et P. Verpillot.
Parenthèse
à ce sujet : contrairement à ce qui a été
dit, la traçabilité ne permet pas de savoir précisément
' comment » est fait le produit. La traçabilité
ne révèlera rien si un Charcutier recycle ses invendus
dans la mousse de foie à l'ancienne et dans les merguez et
s'il étiquette ses produits au moment de la préparation
de la commande et non le jour où ils ont été
fabriqués, . et j'en passe ! l. Il faut aller voir sur place,
les APE n'ont pas les moyens pour cela.
C'est le rôle des
services de contrôle officiel et parfois du consultant que l'on
a appelé parce que « Bruxelles nous demande une
attestation de formation du personnel » (dans cet exemple-là,
j'ai échoué dans ma tentative de le convaincre
d'arrêter ses c.., mais rassurez-vous il a fait faillite).
F.
et P. Verpillot, vous êtes arrivés à mettre la
barre très haute au niveau du cahier des charges matières
premières.
Ce n'est pas incongru de vous demander s'il y a
cohérence dans le système, et là, il faut gérer
les contradictions :
1. Le cuisinier est-il à la
hauteur des matières premières qu'il va réceptionner
?
Le métier n'et pas toujours reconnu et valorisé.
Il faut lire les témoignages en ce sens dans Cuisine
Collective. Il arrive parfois qu'en cas d'absentéisme, le
personnel des espaces verts soit affecté aux cuisines.
(je
crois savoir que dans les qualifications professionnelles communales,
ce métier de base n'est pas identifié ; il ne le serait
qu'au grade d'inspecteur).
2. Si le cuisinier est
compétent, quel sera le supplément de temps nécessaire
à préparer ces denrées brutes, alors
qu'auparavant il n'y avait qu'à faire réchauffer.
3.
. Quand les enfants ont goûté à 10h d'un ou
deux pains au chocolat et d'une ou deux canettes de « soda »,
sont-ils disposés à déjeuner à 11h30 ?
Pensez-vous organiser une information auprès des parents et
des élèves pour pallier une mise en échec réglée
de l'investissement de la cantine
4. Quand la fête
à la cantine, c'est quand il y a des hamburgers et des frites
et des cordons bleus, avec des tartines de mayonnaise et de ketchup
;
quand, comme j'en ai déjà témoigné,
je m'entends reprocher par mes enfants que la purée avec des
pommes de terre ce n'est pas de la vraie purée, idem pour la
mayonnaise, et je ne vous parle pas de la crise si je mets du persil
;
comment sensibiliser nos enfants à une cuisine
traditionnelle à la cantine ou chez soi ? Comment faire en
sorte que 30 % des plateaux ne partent pas à la poubelle
?
Suivrez-vous l'évolution du pourcentage de rejet des
plateaux quand votre cantine aura modifié la formule de ses
repas ?
Je souhaite qu'il n'augmente pas !
5. Et
enfin, responsabilité collective et sociétale : quand
la part budgétaire de l'alimentation a été
divisée par deux en quarante ans, doit-on s'étonner que
nous fassions plus appel à Rhône Poulenc qu'à
Raymond Oliver ?
Oui, il y a problème dans
l'alimentation des jeunes. C'est justifié de s'attaquer à
la restauration collective qui y contribue en partie. Ce qui m'a fait
réagir c'est le fait de pousser le bouchon si haut sur le seul
choix des matières premières et de la gestion
administrative de leur traçabilité.
« La
résistance d'une chaîne est celle de son maillon le plus
faible » et il y a de nombreux maillons. ça m'intéresse
de savoir quelles seront les mesures d'accompagnement prévues
à St Mandé, pour élever les autres maillons de
la chaîne à la même performance que celle des
matières premières ? Sensibilisation des parents et des
élèves à la diététique et aux
bonnes pratiques alimentaires ? Personnel supplémentaire pour
préparer les repas ? Suivi précis de ce qui est
réellement
consommé pour piloter les menus à
venir ? .
Cela dit, F. et P. Verpillot, je reconnais votre
courageux investissement dans cette cause pour laquelle, je reste
personnellement en position de spectateur, bien que parent d'élèves
nourris par Avenance, c'est tout dire.
Tout à fait d'accord avec
vous sur la nécessité d'une plus grande transparence
dans les circuits de la viande. C'est l'un des effets bénéfiques
des crises dernières d'avoir pu éclairer (un peu) ce
domaine.
Ceci dit, nous sommes encore loin du compte, d'autant que
la viande bovine destinée à la restauration collective
n'est pas actuellement tenue de spécifier sur son étiquetage
la catégorie et le type racial. Même réflexion
sur les produits à base de viande, merguez et autres raviolis
dont on aimerait connaître les origines exactes des matières
premières. Ceci dit, ayant connu il n'y a pas si longtemps les
abattoirs (tueries particulières) au coeur des villages,
l'hygiène sommaire voire inexistante et les frigos déficients,
je mesure néanmoins les progrès accomplis. Mais je ne
suis toutefois pas persuadé que la viande de mouton
néo-zélandais soit à privilégier. Sans
vouloir apparaître comme un partisan d'une étroite
autarcie, je pense qu'on trouve en France de la viande ovine
d'excellente qualité et dont la traçabilité soit
plus aisée à vérifier qu'aux antipodes.
Quant
au pourcentage de 90 % de viande bovine d'origine anglaise, il me
paraît bien élevé et ne m'apparaît pas
comme le reflet de notre réalité nationale à
l'époque que vous évoquez.
En ce qui concerne le
goût, et pourvu que les matières premières
soient de qualité (mais acceptez-vous d'en payer le prix ?),
c'est surtout un problème de savoir-faire en cuisine. Et de
formation au goût des enfants à la maison dès le
plus jeune âge. L'hygiène et le goût ne sont pas
exclusifs l'un de l'autre. Les sociétés de
restauration, qu'il est si facile de vouer aux gémonies, ont
fait également de grands progrès. Elles ont notamment
mis en place rapidement l'HACCP par formation interne, parfois même
en anticipation de la législation. Il n'est pas sûr que
les restaurants autogérés aient pu, dans le même
temps, mobiliser localement les compétences nécessaires
pour relever ce défi.
F et P. Verpillot jeudi 6 juin 2002 21:18
1. Réponse . le cuisinier
est très heureux : "Enfin je vais travailler avec de bons
produits" Nous verrons pour le reste
2. la différence
de temps pour la préparation est la même. Seul
changement : La découpe du poulet.
3. Nous ne songeons pas
à intevenir en dehors des questions de cantine
4. le jour
de fête c'est Nuggetts de volailles ou hamburger frite
(en primaire). Les enfants n'aiement pas la purée
orange
etc.
Il y a donc un vrai problème de culture et
d'habitudes.
5. Concernant l'innovation, nous allons effectivement
faire des propositions quant à l'intégration d'aliments
peu courants
:
Ainsi j'ai proposé du boulgour, mais
aussi du quinoa. Il me semble intéressant de sensibiliser les
enfants aux sucres
entiers, type rapadura, non caryogènes,
au goût plus intéresssant que le sucre de betterave.
Le
prestataire proposera au choix 3 entrées et 3
desserts...
Sensibiliser les parents, cela est possible mais me
paraît difficile aujourd'hui. Ils sont hélas très
désensibilisés.
Frédéric
VERPILLOT
Association APE Charles Digeon
Marc CHAZAUX vendredi 7 juin 2002 12:43
Tous ces débats sont
intéressants mais ne mèneront nulle part.
Puis je
recommander la lecture du remarquable livre de Maryam APFELBAUM
"risques et peurs alimentaires" édition Odile Jacob
(je ne suis pas
actionnaire chez cet éditeur !) qui permet
aux techniciens de comprendre pourquoi ils font peur aux
consommateurs, et aux consommateurs comment ils
font l'objet de
manipulation dont les finalités sont plus ou moins
avouables.
Une chose certaine, le côté irrationnel
des comportements ! Comment, dans un pays dont la sécurité
alimentaire est sans doute la mieux assurée au monde
(35
décès par an en France contre 2000 aux US), peut on
être aussi critiqué.
Pourquoi le succès
populaire d'une formule telle que la "Mal bouffe" alors que
le problème concerne des comportement de "Mal bouffeurs"
(veuillez
excuser ce néologisme synonyme de
malnutrition).
Ci dessous un petit exercice de style pour
alimenter vos débats.
Bien cordialement
Marc
CHAZAUX
Directeur Général
AGROPARC
Bâtiment
AGRISCOPE
BP 1205
84911 AVIGNON Cedex 9
Tél :
+33(0)490 23 80 50
Fax : +33(0)490 23 80 59
Site web
:www.agroparc.com
> LA SCIENCE AU SECOURS DE LA
SECURITE ALIMENTAIRE ?
La sécurité alimentaire
est un sujet bien plus compliqué qu'on peut le croire au
premier abord. Notre approche cartésienne est fortement mise à
mal par cette problématique. Le premier réflexe de nos
gouvernants consiste, face à une crise, à nommer une
commission de scientifiques pour évaluer les risques qui
peuvent se présenter. Et c'est là que les problèmes
commencent !
Chez les scientifiques comme ailleurs, il existe
des querelles de chapelles.
Ainsi, sur un sujet tel que l'ESB,
nous trouvons des publications scientifiques, soit très
alarmistes, soit, au contraire, très rassurantes.
Récemment,
les médias grand public se sont fait l'écho des travaux
de Stanley PRUSINER (prix Nobel de médecine) sur la présence
de prions dans le muscle de la souris. Une commission d'experts
nommée par l'AFSSA a, quelques jours après, apporté
un démenti formel. Cette querelle d'experts, sur fond de
catastrophisme, n'en restera certainement pas là.
Dans
le même temps, G.A VENTERS affirme, preuves
épidémiologiques à l'appui, qu'il n'y a pas de
lien entre l'ESB et le nouveau variant de la maladie de
Creutzfeldt-Jacob. Force est de constater que la presse n'a pas
relayé cette excellente nouvelle, alors que le « scoop »
du Professeur PRUSINER a fait la une de tous les journaux ! Serait ce
à ce point dénué d'intérêt que de
dire au public/consommateur que la viande de boeuf, avec ou sans
prions, ne présente aucun danger ?
L'expérience
montre qu'en biologie, la vérité scientifique n'est que
très rarement incontestable. D'une manière générale,
un scientifique émet une hypothèse, puis il recherche
des faits qui viennent la corroborer. Si l'hypothèse de
démarrage est fausse, tout le raisonnement devient
branlant.
Les oppositions entre scientifiques n'ont donc rien de
bien étonnants : Par exemple, à son époque,
Louis PASTEUR était passé pour un charlatan auprès
de
la plupart de ses confrères. Aujourd'hui, avec le recul,
l'étude des travaux sur la rage de cet illustre biologiste
montrent qu'il a eu beaucoup de chance car quelques unes de ses
hypothèses étaient assez « branlantes »
!
Mais sans cette réussite, la médecine aurait sans
doute pris une bonne cinquantaine d'années de retard.
La
biologie est une science dont l'exactitude peut présenter des
caractéristiques surprenantes. Tout le monde a en mémoire
l'intoxication collective provoquée par des cannettes de Coca
Cola en Belgique au mois de juin 1999. Avec le recul, les
spécialistes nous informent aujourd'hui que nous avons été
en présence de ce que les anglo-saxons appellent une «
mass sociogenic illness (MSI) ». C'est à dire une
manifestation « psychogénique de masse ». A cette
époque, de très nombreux cas d'intoxications sont
apparus sans que l'on puisse, d'une quelconque façon, les
rattacher à un lot de cannettes de ce breuvage ayant pu avoir
un problème et donc être «contaminant ». Le
pouvoir de la presse devient-il à ce point illimité que
les médias pourraient même décider quand nous
faire tomber malade ?
Pour un psychologue, il peut paraître
normal que les psychoses autour de la sécurité
alimentaire donnent lieu à des comportements irrationnels.
Pour un médecin, il va devenir problématique de traiter
des patients présentant des pathologies « irrationnelles
», bien que réelles, dues à des peurs
alimentaires ! Quant à l'industriel de l'Agroalimentaire,
devra t'il rembourser, ou être poursuivi, pour un préjudice
certes réel, mais subit par un consommateur rendu sensible à
cause d'un risque totalement virtuel ? et dans ce cas, comment devra
t'on traiter le préjudice subit par l'industriel et les
salariés de l'entreprise ?
Après avoir critiqué
ce que mangeaient les animaux à cause de l'idée que
nous nous faisions de ce qu'ils doivent manger (vache = herbe), ne va
t'on pas les envier du fait qu'ils ne se posent pas de question sur
ce qu'ils mangent ?
HP vendredi 7 juin 2002 13:16
De mémoire, je crois que le terme de "malbouffe" a été utilisé en premier par De Rosnay, en un ouvrage de même titre publié il y a déjà pas mal d'années, pour stigmatiser essentiellement les déséquilibres alimentaires.
Albert Amgar vendredi 7 juin 2002 15:10
Ayant eu l'occasion de discuter avec certains contributeurs de cet ouvrage coordonné par Marian Apfelbaum et en tant que lecteur, je ne partage pas votre point de vue sur son côté "remarquable ". Le livre est une contribution intéressante mais il s'agit à mons sens d'un mélange d'exposés dans lequel il est difficile de comprendre en quoi a consisté la coordination ou quel est le fil conducteur de cet ouvrage.
F et P. Verpillot vendredi 7 juin 2002 16:59
Vous ne comprenez rien à ce
qui se passe. Il n'est pas question de psychose :
Mais il ne
s'agit que de savoir ce qu'on mange :
Que mange le bétail ,
d'où vient il ?
Comment savoir d'où vient l'huile
?
La tomate est elle hors sol ou pleine terre. Aucun
étiquetage.
Il s'agit d'une véritable révolution.
Marc CHAZAUX vendredi 7 juin 2002 18:12
Nous allons vers la politique du PIRE (Produit Intégralement Recouvert d'Etiquette).
De : Christian Felter Date : Dimanche 9, Juin 2002 8:48
Merci Monsieur Tixier d'avoir été à l'origine de cet échange dynamique dont vous proposez une synthèse intéressante.
J'y retiens la notion de : "alimentation diététiquement correcte".
A mon sens l'organisation du niveau élevé de sécurité du consommateur souhaité par l'Union sera compris comme un renforcement des démarches qualité que seule l'agro-industrie peut gérer.
L'agro-industrie est un phénomène récent, quarante ans. La montée en puissance du phénomène agro-industriel est quasiment similaire à celle des laboratoires pharmaceutiques;
l'aliment agro-industrielle et le médicament constitueront certainement encore pour longtemps les deux voies principales de gestion de notre santé, et maltraitance simultanée de notre système immunitaire.
Tout ceci est en effet publié et connu : l'alimentation moderne nuit à la santé. (par exemple l'excellent livre du Professeur Jean Seignalet de la Faculté de Médecine de Montpellier :
"l'alimentation troisième médecine". livre très remarquable qui en est à sa quatrième édition.)
Pourquoi? Parce qu 'un aliment a cette particularité fonctionnelle de devoir être apte à devenir du moi, donc à respecter le crible de mon système immunitaire. Quid d'un aliment aussi socialisé que l'aliment agro-industriel et dont la vocation de marchandise à bas prix est dénoncé par une poignée d'irréductibles gaulois, parfois assemblés dans des CPE.
Ce que je remarque depuis trente ans c'est le désintérêt croissant vers les démarches collectives. Souvenez vous de la première campagne présidentielle de Jacques Chirac qui appelait à davantage de vie citoyenne, de lutte contre la pensée unique, etc ..
Quel progrès depuis n'est ce pas?
Effectivement le propre des parents c'est d'avoir des Enfants et par l'école de devoir les mettre en "collectif".
L'école est une des rares démarches réellement collective qu'il nous reste.
Peut elle fonder une démarche collective des parents? Assurément oui répondent les CPE.
Mais ce qui continue dans les faits c'est le renforcement de la puissance de l'alimentation agro-industrielle et sa capacité de définition, en partenariat avec les laboratoires pharmaceutiques de "l'alimentation diététiquement correcte".
J'avais tenté en début d'année, en collaboration avec Agropolis Montpellier, des Facultés de Droit et de Médecine, de monter un séminaire interdisciplinaire qui permette de faire le point sur ces questions "alimentation, nutrithérapie et allégations de santé ; situation et perspectives d'évolution."
J'ai du l'annuler faute d'inscriptions. Son organisation peut être remise à l'ordre du jour s'il se manifeste un intérêt collectif.
Bien cordialement
Christian Felter
Ingénieur agronome consultant et formateur
- Nice -
F et P. Verpillot samedi 8 juin 2002 13:22
C'est un consommateur qui parle et
un seul, et j'ai l'impression que mes arguments ont une certaine
force. Voilà pourquoi je les déploie en toute humilité;
j'accepte
les critiques et je suis prêt à modifier ma
position.
Personnellement je ne suis pas pour les produits de
"qualité" (référence à ce qui
correspond à l'animal ex Un herbivore mange de l'herbe, des
tomates poussent dans
tel type de terre, avec un certain
ensoleillement, sans produit phytosanitaire..
un poisson mange des
larves d'insectes ou des petits poissons...).
Les poulets à
10 frs 1,5 E le kg ont leur place à l'étalage, à
côté des bios à 50 frs 7,5 E le kg.
D'accord
mais à la condition de disposer d'un minimum d'informations
objectives quant à la fabrication-élevage du
produit.
Lorsque le produit est utilisé dans un circuit qui
rend opaque cette information ex La RHD, cette information doit à
nouveau réapparaître aux yeux de ceux qui
payent pour
consommer ces produits.
ENcore faut il que le produit visible en
magasin offre un étiquetage suffisant, ce qui n'est pas le
cas.
EX Je vois plein de gens observer les étiquettes
des bouteilles d'huile d'olive depuis l'émission de FR2. Ca y
est un reportage et on se réveille.
Ah bon l'huile d'olive
vient d'Espagne ? Rien n'est indiqué sur 99 % des bouteilles
vendues.
Alors quand vous achetez du vin, pourquoi donc êtes-vous
si exigent ? Si le vin venait d'Espagne et qu'il était
embouteillé dans le Médoc avec une bouteille de
type
Bordeaux et un beau château de la région etc...alors là
on lèverait les bras au ciel.
Je pense que la
révolution de l'étiquetage est en marche et que rien ne
pourra l'arrêter.
C'est la politique du MIEUX
consommer.
Frédéric VERPILLOT
Association APE
Charles Digeon.
mardi 4 juin 2002 17:35
merci de ce texte,
vous abordez la néophobie alimentaire, je crois me souvenir
que c'est un des traits compartementaux de tous les herbivores. Ce
trait connu de bien
peu est pourtant celui qui a permis à
certains, les actions les plus complexes, notamment dans les filières
viande de trés grande taille. Un signe trés révélateur:
cela n'est pas enseigné dans les écoles véto ou
agro d'ailleurs ( les denriers cours que je possède ont deux
ans, ENVN et INAPG)
Pour compléter
le texte, un texte provenant de ADIT japon:
->
AGROALIMENTAIRE - BIOTECHNOLOGIES
Menace sur
l'industrie de la viande, la confiance des consommateurs est ebranlee
Suite du message à l’adresse suivante : http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/9541
lundi 2 décembre 2002 22:14
Madeleine
Ferrières, Histoire des peurs alimentaires. Du Moyen Age à
l'aube du XXe siècle, Paris, Seuil, Univers Historique,
octobre 2002, 480 p..
Lire
un extrait sur le site du magazine Lire:
http://www.lire.fr/extrait.asp/idC=43368/idTC=13/idR=202/idG=6
(information
transmise par Y. LE PAPE LISTE ESB)
samedi 17 avril 2004 13:46
DG SANCO 16/04/04 Risk Perception
Conference : Speeches and
Presentations
http://europa.eu.int/comm/food/risk_perception/index.htm
MERCREDI 16 MARS
2005
MINISTERE
DE L'AGRICULTURE 27/02/05 Synthèse des débats du Café
de l'agriculture : Qualité et sécurité des
aliments : qui paie ?
Décrypter les attentes des
consommateurs : l'apport de la
sociologie
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/actualites.sia2005_a4504.html#article1
JEUDI 21 AVRIL 2005
IRSN
21/04/05 Les Français font majoritairement confiance à
la science et à l'expertise mais attendent plus de dialogue et
de concertation..
http://www.irsn.org/index.php?module=presse&action=getCom&mode=topten&com_id=113&lgcode=FR
LUNDI 04 JUILLET 2005
AFSSA
Septembre 2003 - A PROPOS. Au sommaire:
Vers une baisse des peurs
alimentaires
?
http://www.afssa.fr/Object.asp?IdObj=24402&Pge=0&CCH=050701102800:26:4&cwSID=BFF4580B0BC0475AA860598CE8875BCC&AID=0
JEUDI 07 JUILLET
2005
OULALA.NET
25/01/04 La peur irrationnelle, un marché
prospère
http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=1145
DIMANCHE
10 JUILLET 2005
INRA
TOULOUSE - 2003 - LES « PEURS ALIMENTAIRES » ET LA
REGULATION DU « MODELE ANTHROPOGENETIQUE
»
http://www.toulouse.inra.fr/centre/esr/wpRePEc/all200310.pdf
INRA TOULOUSE - JUILLET 2004 -
SECURITE SANITAIRE DES ALIMENTS : FAUSSE ALERTE ET VRAIE
CRISE
http://www.toulouse.inra.fr/centre/esr/wpRePEc/cah200408.pdf
AGROPOLIS - Peurs alimentaires -
Résumé de la conférence donnée à
Agropolis- Museum le 14 Mars 2001 et peurs historiques
par
Louis Malassis - Président Fondateur
d'Agropolis-Museum
http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/peurshistoriques/peurs.htm
VENDREDI 05
AOUT 2005
EU
RAIN MAY 2005 Food Safety Risk Communication: The Message and
Motivational Strategies
Proceedings of an international EURAIN
conference hosted by SIK – The Swedish Institute for Food and
Biotechnology
in Gothenburg, Sweden - May 19th and 20th
2005
Conference Proceedings Book Part I
View
http://www.eu-rain.com/publications/docs/RiskCommPartI.pdf
Consumer risk perception and risk communication
Food safety risk communication: considering the views of the public and experts in an all Ireland study
Consumer risk perceptions and attitudes: implications for communication about food safety
Variations in consumer trust in
food depending on individual perceptions, institutional performance
or cultural conditions?
Consumer reaction and behaviour in
response to food safety crises
Food risk communication and
consumers’ trust in the food supply chain:findings of the TRUST
project
A scientific study of consumer food safety
knowledge
Psychological barriers to HACCP implementation:
solutions for the catering sector
Using normative information to
encourage food processing workers to keep food clean
Lessons
learned: insights from risk communication research
Risk
communication: the role of the European Food Safety Authority
(EFSA)
Promoting safe food handling in the home
Promotion of
healthy eating: the salt reduction campaign
Attitudes and
behaviours to documentation and record keeping in a ‘management
by exception’ form of Hazard Analysis Critical Control
Point
Conference Proceedings Book Part II
View
http://www.eu-rain.com/publications/docs/RiskCommPartII.pdf
Food risk communication and consumers’ trust in the food supply chain: findings from the TRUST project*
A scientific study of consumer food safety knowledge
Risk communication and management
in the 21st century
Risk communication in Europe: the role and
experience of EFSA
MARDI 27 SEPTEMBRE
2005
BFR
26/09/05 Risk communication: More than a targeted exchange of
information
http://www.bfr.bund.de/cms5w/sixcms/detail.php/6829
SAMEDI
01 OCTOBRE 2005
EFSA
30/09/05 Advisory Group on Risk
Communications
http://www.efsa.eu.int/about_efsa/communicating_risk/adv_group_risk_comm/catindex_en.html
Bernard PALOMBIER Sat, 5
Nov 2005 09:00:57 +1100
A
titre indicatif, pour relativiser ...
J'ai consulté les
causes de décès de Nelle-Calédonie (selon
DTAS)
Les chiffres sont sans doute comparables en France ?
causes
de décès :
Appareil circulatoire 24 %
Tumeurs 23
%
Traumatisme & Poison 14 %
Suicides & causes inconnues
11 %
Appareil respiratoire 10 %
Autres causes 14 %
Maladies
infectieuses 4 % (celles qui mobilisent
l’essentiel des
moyens)
A vous de juger
Martin CAMUS Sat, 05 Nov
2005 05:57:52 -0000
Une
réflexion personnelle suite à votre anecdote assez
"shadok" il est vrai. Je me fais l'avocat du diable en
disant ça, mais:
-plus le manque d'hygiène a
lieu en amont, plus les conséquences peuvent être
graves
-est-ce que la responsabilité de Mac Do. ne doit
pas s'arrêter à la fabrication du produit? Imaginez un
restaurant où on oblige les clients à se laver les
mains avant de passer à table... C'est vrai, l'hygiène
a des limites, mais elle a quand même un sens.
Contrairement
à cette théorie de micro-éconmie, le
consommateur n'a PAS un comportement rationnel.
Paul
Becquart Sat, 5 Nov 2005 12:36:42 +0100
On
ne peut comparer ce qui n'est pas comparable.
Les décès
causés par des accidents de la route sont la conséquence
de notre mode de vie. D'autant que nous acceptons ce danger et le
cotoyons. Chacun pense pouvoir le contrôler puisque chacun
pense être un fin conducteur.
D'autant qu'à priori le
danger (l'autre véhicule) est visible et identifiable donc
contrôlable (c'est ce que nous croyons). Enfin il y a une
notion d'action : cause - effet.
L'intoxication alimentaire
fait appel à la notion d'invisible. Impossible d'y échapper.
Cela ne touche pas un petit nombre mais peut toucher une population
entière voir une catégorie particulière et
notamment les enfants.
Personne n'accepte ce danger car
se sent sans ressources ou moyen de l'identifier avant de consommer.
Il y a là une notion d'impossibilité qui est réfutée
par le conscient et l'inconscient ...
L'industrie agro alimentaire
a bien compris ces faits et agit en conséquence notamment par
voie de communication. Ce sont qd même les plus gros
annonceurs... et musèlent voir manipulent donc bien la
presse...
Les maladies nosocomiales ne touchent que petits
nombres voir des singularités. Au vu de la population, le
risque est grand mais inéluctable.
Se soigner est une
obligation de survie donc l'échelle des valeurs bascule vers
le risque.
Quant à la grippe aviaire, les dernières
images du test en grandeur nature m'ont fait éclater de rire
... Il est vrai que les virus préfèrent s'accrocher aux
bottes et aux roues des camions neufs .... et ce uniquement au niveau
des routes et par beau temps... et savent lire les panneaux et ne pas
franchir les barrières...
Le danger ne sera potentiel qu'en
cas d'épidémie de grippe humaine, seul moment où
les deux virus peuvent coexister, et bien sûr il fera grand
soleil, sec, 25°C à l'ombre et pas de vent ... en hiver
quoi ...
Ne retenons qu'une chose, il s'agit et le répète
de la première phase d'une excellente "communication de
crise" : rassurer sur la prise en compte du risque à tous
les niveaux des arbres de décision et sur les moyens engagés
(experts identifiés, identification de la structure de
communication, moyens de contrôle et d'éradication du
danger, ) ... bientôt nous aurons les moyens (structurels,
humains et matériels) de juguler l'épidémie au
niveau santé.. stratégie, stratégie ....
HP Date : Sat, 5 Nov 2005
12:55:30 +0100
En
ce qui concerne le lavage des mains, on pourrait peut-être
commencer à l'école...comme autrefois !
Pierre Falgayrac Sat, 5
Nov 2005 19:57:38 +0100
Mais
non, vous n'êtes pas l'avocat du diable, enfin! :-)
Bien
sûr que la responsabilté du restaurateur ne va pas
jusqu'à éduquer ses clients...
C'était
juste hitoire de noter qu'on ne doit pas toujours "tout"
mettre sur le dos des abattoirs ou des ateliers de découpe,
même si leur responsabilité est plus "grande"
que celle des cuisiniers professionnels
ou familiaux.
Bernard PALOMBIER Thu, 10
Nov 2005 06:50:27 +1100
Je
voudrais rebondir sur le message de Vincent qui nous fit part de son
humeur.
En effet la liste s'occupe d'hygiène, mais
restreint ses discussion sur l'aspect infectieux,ne se cantonnant
qu'au rôle néfaste des bactéries.
La santé
tient aussi au respect d'autres causes comme le démontrent les
statistiques produites.
(Les maladies infectieuses ne représentent
que 4 % des causes de mortalité).
Il s'avère
qu'inconsciemment nous réagissons plus facilement aux causes
médiatisabes.
(la peste et le choléra,
Creutzfeld-Jacob, grippe aviaire...)
L'hygiène est aussi
dépendant de nos habitudes alimentaires(lipides, sodium,
sucres et toxiques en excès ...)
Le microbe semble être
l'arbre qui cache la forêt de nos co-listiers et gouvernements.
MARDI 17 JANVIER 2006
CAFEBABEL
16/01/06 Des décennies de psychoses
alimentaires
http://www.cafebabel.com/fr/article.asp?T=A&Id=1607
DIMANCHE 22 JANVIER
2006
International
Journal of Food Microbiology - Au sommaire:
Risk communication and Risk
Management
http://smas.chemeng.ntua.gr/miram/?module=material&categ=11
JEUDI 16 FEVRIER 2006
EU.RAIN
15/02/06 Au sommaire:
Food Risk Communication: Considerations for
Food Safety - Promotion Agencies
http://www.eu-rain.com/publications/
DIMANCHE 19 FEVRIER
2006
DOSSIER
HYSTERIES COLLECTIVES
_____________________________
Suite à
la demande d'une étudiante en sociologie, j'ai rassemblé
les différents articles suivants traitant de l'hystérie
collective.
IDAHO OBSERVER OCT 2005 IDA Recreating the 1918-19
"Spanish" Flu epidemic hysteria
http://proliberty.com/observer/20051017.htm
LYCOS HEALTH 01/03/02 Mass
Hysteria Is No Laughing Matter - Real or Imagined, Outbreaks Require
Quick Action
http://www.webmd.com/content/article/35/1728_54078
Background information concerning
mass collective behavior and psychogenic illness is presented,
followed by a case study and implications for staff
training.
http://www.indiana.edu/~engs/articles/hysteria.htm
ACSH Aout 1999 Rumble in the
Bronx: Mass Hysteria and the "Chemicalization" of
Demonology
http://www.acsh.org/publications/reports/masshysteria.html
Des maladies introuvables aux
Etats-Unis: "hystérie collective" ou pathologie de
masse de l'imaginaire
individualiste?
http://pierrehenri.castel.free.fr/Articles/debat.htm
THE SCOTSMAN 01/05/03 Hysteria is
infectious
http://news.scotsman.com/features.cfm?id=493832003
NATIONAL REVIEW 07/05/03 Hysteria,
Thy Name is SARS
The media need a chill pill.
By Michael
Fumento
http://www.nationalreview.com/comment/comment-fumento050703.asp
THE FREE LANCE STAR 23/10/05
There's reason for optimism despite bird flu
hysteria
http://fredericksburg.com/News/FLS/2005/102005/10232005/138215
CONSUMER FREEDOM 08/11/05 Catching
Bird Flu
Hysteria
http://www.consumerfreedom.com/news_detail.cfm/headline/2913
Washington Post 27-03 Global
Hysteria: Fear of Food, Part
II
http://www.agbios.com/_NewsItem.asp?parm=neIDXCode&data=1687
MICHAEL FUMENTO 22/10/01 A Dose of
Anthrax Reality Behind the
Hysteria
http://www.fumento.com/octoberanthrax.html
NRO ONLINE 29/12/03 Opt-Out
Military (concerne l'anthrax)
Hysteria leads to judicial overreach
- and national-security
danger.
http://www.nationalreview.com/comment/fumento200312290005.asp
MEAT NEWS (via Animalnet) 09/05/01
PERSPECTIVE: FMD HYSTERIA UNFOUNDED: IN HIS MONTHLY OPINION PIECE,
EDITOR
CHRIS HARRIS ARGUES THAT INTERNATIONAL OVERAGE OF THE FOOT
AND MOUTH DISEASE CRISIS HAS BEEN INFLAMMATORY AND
MISLEADING.
http://archives.foodsafetynetwork.ca/animalnet/2001/5-2001/an-05-09-01-01.txt
USA TODAY 25/12/03 Little
regulation, hysteria feed food
fears
http://www.usatoday.com/news/opinion/columnist/shapiro/2003-12-26-hype_x.htm
JUNK SCIENCE 16/03/01 Getting the
Lead Hysteria Out
http://www.junkscience.com/foxnews/fn031601.htm
The Park Falls Herald 30/01/03
Wisconsin : 'Dictatorship,' 'Communists' -DNR labeled by members of
audience; news media blasted for creating 'hysteria' over
CWD
during two-hour meeting at high
CBS 15/10/02 Listeria Hysteria:
Who's To
Blame?
http://www.cbsnews.com/stories/2002/10/16/national/main525785.shtml
NC TIMES 27/12/03 Our View: Better
inspections, less hysteria required to protect our food
supply
http://www.nctimes.com/articles/2003/12/28/opinion/12_27_0318_22_02.txt
THE GUARDIAN 18/09/05 Poison
experts attack 'hysteria' over chemicals
http://observer.guardian.co.uk/uk_news/story/0,6903,1572700,00.html
SAMEDI
25 FEVRIER 2006
FOOD
PRODUCTION 24/02/06 Public under estimates risks posed by common
pathogens
http://www.foodproductiondaily.com/news/ng.asp?n=66056-pathogens-food-safety-microbiological
"L'éducation" ,
l'information du consommateur me parait plus que primordial. Ou
comment peut ont donner à manger des viandes hachées
"cru" à des enfants de moins de 3 ans ???
Pourquoi
lorsqu'un automobiliste se tue à 250km/h ont n'accuse pas le
"producteur" de telle machine ???, peut être parce
que le conducteur à passer un permis de conduire qui lui
permet d'apréhender le risque ???
Ou comment dans la
filière viande hachée ont prend des risques à
consommer des produits crus après décongélation
à température ambiante ( aller, ont pousse un peu,
l'été...et pour des "sensibles") non pas
parce qu'ils sont "dangereux" mais parce que l'utilisation
que l'on en fait est dangereuse...
Cordialement
Laurent
PS:
ou comment gérer un CCP en viande hachée surgelée
chez le consommateur
VENDREDI 25 MAI 2007
AGROBIOSCIENCES
Experts et grand public : quelles perceptions face au risque
?
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=2073
Télécharger la
synthèse du rapport Perplex
Accéder au rapport
complet
MERCREDI 27 JUIN 2007
MEDAD
- Recherche environnement n°12 - Juin 2007 Au sommaire:
Résultats
de l'étude « Perception des Risques par le Public et les
Experts »
http://www.ecologie.gouv.fr/-No12-Juin-2007-.html
MERCREDI 31 OCTOBRE 2007
ALLIAGE - Pour une nouvelle
culture du risque
Au sommaire:
Risques et Crises : nouvelles
frontières, nouvelles responsabilités
La dimension
collective et individuelle de la société du
risque
Environnement, incertitude et risque : du pragmatisme aux
contemporains
Les mécanismes de la décision face au
risque
Le principe de précaution.De la gestion des crises à
la représentation lisible des choix de vie ?
Principes de
précaution et culture du risque
Santé-environnement,
défis pour le troisième millénaire
"
Mann ist, was mann isst " : pourquoi nous voulons savoir ce que
nous mangeons
Le risque et l'existence
éthique
http://www.tribunes.com/tribune/alliage/48-49/Boy_48_49.htm
MERCREDI 27 AOUT 2008
DG RECHERCHE Food risk
communication and consumers' trust in the food supply
chain
TRUST
http://ec.europa.eu/research/quality-of-life/ka1/volume2/qlk1-2002-02343.htm
Fifth
Framework Programme
PDF Version
Volume 1 (PDF 2.9
MB)
http://ec.europa.eu/research/quality-of-life/ka1/ka1-volume1.pdf
Volume
2 (PDF 1.9
MB)
http://ec.europa.eu/research/quality-of-life/ka1/ka1-volume2.pdf
A PROPOS - AFSSA
Bulletin N°11
Décembre 2005. Au
sommaire:
http://www.afssa.fr/Documents/APR-mg-aPropos11.pdf
La
perception des risques par les experts et le grand public est-elle
la
même?
MERCREDI 18 FEVRIER 2009
Journée
du département SAE2 : RÉGULATION DES RISQUES, PRINCIPE
DE PRÉCAUTION ET OGM
Paris - 15 décembre 2004
Vers
une théorie de la régulation publique en présence
de perceptions des risques divergentes : comparaison des approches
populiste et
paternaliste
http://www.inra.fr/internet/Departements/ESR/vie/animations/risque_ogm/pdf/treich.pdf?PHPSESSID=0d6f15ac0119f8bf8435f8dcd85d10a2
MARDI
03 NOVEMBRE 2009
CNA
03/11/09 Baromètre IRSN 2009 : la perception des risques et de
la
sécurité par les Français - Note de
lecture -
Lire
http://cna-alimentation.fr/images/documents/barom%E8tre%20irsn%202009%20-%20note%20de%20lecture.doc
Autres
actualités:
http://cna-alimentation.fr/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=43&itemid=48
MARDI
04 MAI 2010
MEEDDM
- MARS 2010 - Opinion - Les risques auxquels les Français se
sentent
exposés
http://www.stats.environnement.developpement-durable.gouv.fr/donnees-essentielles/presentation-nouveautes.html?print=
SAMEDI
15 MAI 2010
Food
Policy, In Press, Corrected Proof, Available online 13 May 2010
Consumer perceptions of best practice in food risk communication and
management: Implications for risk analysis
policy
http://www.sciencedirect.com/science/science?_ob=GatewayURL&_method=citationSearch&_urlVersion=4&_origin=SDSRCHALERTHTML&_version=1&_uoikey=B6VCB-502NK5Y-1&md5=db871914daa6729e054478f3c1356814&graphAbs=y
a
Marketing and Consumer Behaviour Group, Department of Social
Sciences, Wageningen University, Hollandseweg 1, 6706 KN Wageningen,
The Netherlands
b Institute of Food Research, Norwich Research
Park, Colney Lane, Norwich, UK
JEUDI 22 JUILLET 2010
GENRE
- JUIN
2010 - Risk Insights® - Vol. 14, No. 2
(Taille:0,55MB)
Résumé: Sommaire: Comment le risque
est-il perçu ? Au coeur de l'économie comportementale -
Partie II / Du lait, du sucre, du pain et une assurance vie & les
produits d'assurance de détail sont-ils sur la liste ? /
Offres d'assurances en supermarché - Gros plan sur la
situation actuelle en Allemagne / Processus de tarification pour le
diabète / La coupe du monde : des rêves et des coeurs
brisés ? / L'actualité de Gen Re LifeHealth
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE (fin de document) |
Page mise à jour : 21/05/01 |
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