ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Les principales informations en rapport avec les allergies sont accessibles via PEARLTREES.
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Pages d’archives connexes Dossiers complets concernant les allergies alimentaires L'étiquetage des produits par rapport aux allergènes La liste des allergènes majeurs Le risque allergène dans les OGM Les allergies alimentaires à l’histamine Les allergies alimentaires au glutamate Les allergies alimentaires du lupin Les allergies au blé et à la farine Méthodes de détection des allergènes Prédispositions génétiques aux allergènes |
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Les allergies alimentaires Les principales informations en rapport avec les allergies sont accessibles via PEARLTREES.
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Florence RIGE mercredi 3 novembre 1999
20:27
Je recherche des pistes de réflexion concernant des risques
potentiels d'un produit comme le dentifrice.
Avez vous eu
connaissance de problèmes sanitaires liés à ce
produit? (risques chimiques, allergiques, microbiologiques...)
PS
: Je prépare une synthèse suite à ma demande
concernant la désinfection des surfaces par voie aérienne.
mercredi 3 novembre 1999 22:30
Utilisation du fluor chez les nourrissons et les
enfants
http://www.cps.ca/francais/enonces/N/n95-02.htm
O. Cerf jeudi 4 novembre 1999 13:43
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/1312
jeudi 6 janvier 2000 18:14
Je retransmets un message envoyé par Marie Hélène
Rivier qui s'adressait à l'ensemble de la liste.
Concernant
les nouveaux aliments dénommés NA il y a un article
intéressant dans Medecine et Nutrition de fin 1999 Volume 35,
n° 5 sur l'évaluation des risques lié à ces
N.A
Mes meilleurs voeux à tous, et bonne vigilance car
parfois il est difficile de garder le moral après lecture de
tous les email d'une journée !du club hygiène !!!
Je
pense qu'il vaut mieux entretenir un bon terrain résistant
et donc un bon moral!!!
Amicalement
Marie Hélène
Rivier
Gaël LE VELLY.ISHA lundi 9 octobre 2000 00:17
J'ai l'honneur de vous annoncer que le nouveau site de la Société
Scientifique d'Hygiène Alimentaire,
laboratoire d'analyse
et d'expertise et centre de formation, est en ligne à
l'adresse suivante :
www.ssha.asso.fr
Vous
y trouverez toutes les informations sur notre société
(en français, anglais et espagnol), les liens vers nos
partenaires, et une partie qui est ouverte à ceux qui souhaite
publier sur ce site un article scientifique.(Rubrique
"L'article")
Pour vous faire publier, envoyez nous votre
article sous format Word, il sera mis en ligne après sélection
par les ingénieurs de la SSHA.
Premier article en ligne
: "Nitrosamines dans les aliments"
A+
abilisconseil mercredi 10 octobre 2001 10:07
Un consommateur s'est plaint d'une réaction allergique
après avoir mangé une tarte aux pommes dans laquelle
les pommes avaient été tratées au SO2 pour les
blanchir.
Avons-nous le droit de blanchir des pommes au
SO
Gabrielle BARMA?
Existe-t'il des valeurs
maxi résiduelles à ne pas dépasser ?
Faut-il
le déclarer sur l'emballage ?
Myriam BENISSAD mercredi 10 octobre 2001 11:10
je vous conseille, si vous avez des questions spécifiques
sur l'allergie alimentaire, de déposer un message au e-group
allergie.
c'est l'équivalent de notre groupe
(moins de membres) mais les réponses sont très
judicieuses
yvon voellinger dimanche 3 mars 2002 15:57
Maman d'un enfant en constante crise de dermatite atopique j'aimerais savoir s'il existe un site francais qui nous avertisse en cas de mauvais étiquetage sur les aliments (aliments non indiqués dans les compositions),ou etre avertis s'il y a des produits retirés de la vente pour risques sanitaires, car je suis trés soucieuse pour la santé de toute ma famille
Loïc Meunier lundi 4 mars 2002 09:14
Votre question n'aura une réponse positive que si les
pouvoirs publics favorisent le développement de compétences
(dgccrf ss doute) chargées de surveiller attentivement les
étiquetages des denrées alimentaires, et surtout de
contrôler la présence non déclarée
d'allergènes majeurs.
Cela ne sera pas suffisant, puisqu'il
faudra ensuite que cette information soit disponible pour des
individus allergiques. Un "nouveau" canal de communication
est donc nécessaire également.
Espérons pour
tous les allergiques que cela ne prenne pas trop de temps....
Anne-Priscille VLASTO lundi 4 mars 2002 10:46
vous pouvez consulter le site du Centre européen de Prévention des Risques dont l'adresse internet est:
http://www.cepr.tm.fr/fr/index.htm
également le site de l'Afssa: www.afssa.fr/
ou
encore la liste Hygiène qui reprend très rapidement ce
genre d'informations.
Auriol Philippe lundi 4 mars 2002 10:51
Concernant le canal d'information en soit pour le monde
francophone je peux vous rassurer : il est en place
http://www.allergique.org/
C'est
un partenariat entre associations de patient et associations de
médecins professionnels de l'allergie qui essaie de diffuser
l'information assez rapidement pour permettre à chacun de se
prendre en charge
correctement.
Dominique Carton lundi 4 mars 2002 14:19
prenez contact avec madame Yanne Boloh, Philéas infos,
ingénieur agro, journaliste indépendante, "allergique"
et maman de 3 enfants atopiques.
phileas.info@wanadoo.fr
. Elle connait le sujet sur le bout des doigts.
Loïc Meunier lundi 4 mars 2002 16:30
Ce site fait effectivement un portail intéressant, parmi d'autres, pour apprendre à gérer son allergie en tant que malade, mais il ne permet pas je pense de remonter tous les risques de mauvaise information (par suite de contamination croisée, étiquetage incomplet...) inhérents à la mise sur le marché de produits alimentaires transformés. Il ne s'agit pas de mauvais volonté de la part des industriels mais bien d'une difficulté à gérer complètement ce risque.
Auriol Philippe lundi 4 mars 2002 17:13
Bien sûr le site en lui même est un outil de
publication mais les listes de discussion et de diffusion qui y sont
liées diffusent régulièrement les alertes
sanitaires liées à l'allergie.
Malheureusement
pour les aliments nous avons des données des Etats Unis, du
Canada mais...pas pour l'Europe où la législation sur
la traçabilité alimentaire n'est pas encore
d'actualité.
> Il ne s'agit pas de mauvais
>
volonté de la part des industriels mais bien d'une difficulté
à gérer
> complètement ce risque.
Bien
évidemment! Il n'y a aucun doute là dessus, le
professionnalisme et la bonne volonté sont de chaque côté
également répartis mais le problème est juste
posé en Europe alors que cela fait des années que nous
(patients allergiques et allergologues) tentons de sensibiliser tous
les acteurs à ce problème.
Concernant
l'étiquetage alimentaire j'ai personnellement défendu
ma position vis à vis des équipes R&D de certains
grands groupes alimentaires à de multiples reprises mais je ne
sais pas si j'ai réussi à les convaincre:
1/ de
la réalité du problème
2/du fait qu'un
bon étiquetage soit une solution possible
Je n'ai
jamais eu d'argumentaires contre l'étiquetage qui soit d'ordre
technique et des sociétés comme
http://www.agreentech.com/
proposent d'aider au suivi des chaînes de production.
En
résumé je dirais que le problème de l'étiquetage
pour éviter l'allergie alimentaire est à différents
niveaux:
1/La traçabilité des chaînes
alimentaires : je fais confiance à nos industriels pour
améliorer ce point qui n'est pas le plus difficile et qui les
aidera également en matière d'hygiène
microbiologique...
2/Le choix d'une classification des
allergènes listés! Tout est potentiellement allergisant
mais doit on pour autant faire des listing de la moitié de la
boite du produit?
Personnellement j'opterais pour une
classification Type INCI des cosmétiques : elle plus générale
mais regroupe les allergènes par "famille".
3/Un
système d'alerte : j'y travaille avec le cicbaa (cercle de
recherche sur les allergies alimentaires) et les associations de
patient qui sont partenaires du site http://www.allergique.org/
Quoi
qu'il en soit si vous avez des suggestions ou des critiques sur ce
que je viens de dire je suis preneur :-)
Cordialement
--
Philippe Auriol,
allergologue
http://www.allergique.org/
Philippe.GOULOIS lundi 18 mars 2002 10:17
Je suis à la recherche d'informations concernant l'analyse
des risques en restauration collective (scolaire) et notamment sur le
risque allergique.
En effet, dans un ouvrage, l'auteur intègre
le risque allergique dans son analyse (au-dela des risques
biologiques, chimiques et physiques)
Qu'en pensez-vous? Avez-vous
des expériences à ce sujet ?
Cordialement
Ph
GOULOIS
Technicien en restauration collective
Rectorat de Lyon
Myriam BENISSAD lundi 18 mars 2002 11:09
bien que ne faisant pas partie de la resto collective mais de LA
RESTO commerciale, je commence à aborder ce risque au moment
du référencement des fournisseurs (huiles pour le
moment). Nous avons 1200 produits en référence
!
de
plus quand un client nous prévient je lui compose un menu qui
lui convient en décortiquant les étiquettes ! ce n'est
pas toujours très simplement on y arrive
cordialement
PARC
ASTERIX
Myriam BENISSAD
gilbreizh vendredi 7 juin 2002 11:48
Connaissez-vous des entreprises agro-alimentaires qui aient lancé une véritable démarche de prévention et de gestion des allergies alimentaires ?
mkorolev vendredi 7 juin 2002 14:15
Depuis environ 1 an, notre société a engagé
différentes démarches de prévention concernant
les allergies alimentaires. Certaines ont été radicales
(suppression de certains ingrédients sur site) et en
général
assez onéreuses.
L'engagement de
la direction du groupe en ce qui concerne le risque allergique est
très fort.
Cordialement,
Mireille Korolev
Ingénieur
qualité
Tél : 04 90 63 89 87
GBarma vendredi 7 juin 2002 16:21
Je connais une entreprise en démarrage qui va fabriquer des produits alimentaires pour bébés et enfants qui sont sans allergenes.
MOREAU JEAN-PIERREHENRI vendredi 28 mars 2003 17:31
J'ai une question sur l'augmentation des allergies alimentaires à
partir de l'âge scolaire.
Je crois savoir que ces
allergies n'apparaissent chez l'enfant qu'à partir de l'âge
de quatre ans..
Et pourquoi donc?
L'enfant est-il
conditionné avant 4 ans, même si cela ne se révèle
qu'ensuite?
En admettant une part de l'inné et une part de
l'acquis, cet âge de 4 ans dépend-t-il ou non d'une
modification brutale de l'alimentation?
Quels sont les facteurs
favorisants ? (par exemple, lait maternel ou pas, diversité de
l'alimentation après sevrage, etc...) ?
Philippe Auriol lundi 31 mars 2003 09:46
> J'ai une question sur l'augmentation des allergies
alimentaires à partir
> de
> | l'âge
scolaire.
> |
Il n'y a pas d'augmentation des allergies
alimentaires _à_partir_ de l'âge scolaire.
L'augmentation est dès les premiers âges de la vie.
>
| Je crois savoir que ces allergies n'apparaissent chez l'enfant qu'à
partir
> | de l'âge de quatre ans..
> | Et pourquoi
donc?
> |
C'est une erreur: les allergies alimentaires de
l'enfant sont, à quatre ans, quasiment stabilisées ou
en voie de stabilisation.
> | L'enfant est-il conditionné
avant 4 ans, même si cela ne se révèle
> |
qu'ensuite?
L'enfant a des allergeis bien avant cela: la dermatite
atopique, les rhinites à répétition, l'asthme
mais le diagnostic d'allergie alimentaire est malheureusement parfois
porté très (trop) tard.
> | En admettant une
part de l'inné et une part de l'acquis, cet âge de 4
ans
> | dépend-t-il ou non d'une modification brutale de
l'alimentation?
L'âge de quatre ans est celui de la
scolarisation: on officialise via un PAI ce qui est un problème
depuis longtemps dans la famille.
> | Quels sont les
facteurs favorisants ? (par exemple, lait
> | maternel ou pas,
diversité de l'alimentation après sevrage, etc....) ?
>
|
Le Dr Rancé dont vous a parlé Mr Meunier nous a
fait le plaisir de nous faire un récapitulatif le 23 mars
dernier :
http://www.allergique.org/article.php3?id_article=29
À
comparer au travail de l'Elliot
Institut:
http://www.allergique.org/article.php3?id_article=327
Quentin ROBERT vendredi 27 juin 2003 13:10
hier soir était diffusée une émission sur
France 2, Envoyé Spécial. L'un des thèmes
abordés, et d'ailleurs fort intéressant, traité
justement des allergies.
---
Résumé de
l'émission :
» A vos mouchoirs
Reportage
de Françoise Vallet et Valérie Lucas
Avec le
printemps, la France éternue, se mouche et larmoie.
1
français sur 4 est victime du pollen, des arachides ou encore
des acariens. Comment détecter les allergies et comment les
guérir?
Depuis les années 60, les chiffres
concernant l’allergie sont alarmants :
aujourd’hui, 20
à 25% de la population souffre de rhinites allergiques contre
3,8% en 1968 ! Près de 3,5 millions de personnes en France
sont asthmatiques : 80% des asthmes de l’enfant sont d’origine
allergique et 50% des asthmes de l’adulte. Qu’elles
soient allergiques au pollen, aux acariens, au lait, à
l’arachide ou aux médicaments, toutes ces personnes ont
un point commun : un système immunitaire qui réagit de
façon excessive. Depuis les années 80, d’énormes
progrès ont été réalisés sur la
compréhension de la maladie mais que sait-on sur les causes
réelles de l’allergie ?
-----
En ce qui
concerne les allergies alimentaires, les "malades" étaient
pris en charge à l'hôpital Saint Vincent de Paul. Une
batterie de test étaient réalisées afin de
déterminer avec précision s'il y avait allergie ou non,
et si oui à quoi... L'avantage de le faire à l'hôpital
est qu'il existe ainsi une structure présente sur place et
pouvant agir immédiatement en cas de problème !!!!!
Philippe Auriol vendredi 27 juin 2003 14:18
> hier soir était diffusée une émission
sur France 2, Envoyé Spécial. L'un
> des thèmes
abordés, et d'ailleurs fort intéressant, traité
justement des
> allergies.
>
> ---
> Résumé
de l'émission :
[...]
C'était une émission
très bien faite à mon avis et qui a mis en exergue des
personnes de valeur: De Blay à Strasbourg, Leynadier et Dupont
à Paris.
> -----
> En ce qui concerne les
allergies alimentaires, les "malades" étaient pris
>
en charge à l'hôpital Saint Vincent de Paul.
Il s'agissait de la prise en charge _Dermato-Pédiatrique_,
avec le Pr Dupont. L'hôpital Necker le fait de façon
plus large à Paris et les allergologues libéraux
qualifiés tout aussi bien ( http://www.anaice.net/
) en ville ou à l'hôpital.
> Une batterie de
test étaient
> réalisées afin de
déterminer avec précision s'il y avait allergie ou
non,
> et si oui à quoi...
C'est le cas partout rassurez vous : ceci dit un tests n'est qu'un
test et le diagnostic est bien plus que ça (nous en
discuterons en privé si vous le souhaitez).
>
L'avantage de le faire à l'hôpital est qu'il existe
>
ainsi une structure présente sur place et pouvant agir
immédiatement en cas
> de problème !!!!!
Attention: il y a mauvaise compréhension, les tests
alimentaires et aériens sont faits _surtout_ en libéral
et ils ne sont pas dangereux (en prick test), ce que Mr le Pr
Leynadier disait c'est que "Pour la réintroduction (ou
test de provocation) il faut une hospitalisation pour pouvoir
bénéficier d'une équipe de réanimation en
sûreté".
Le cursus habituel c'est : bilan
par l'allergologue libéral, détermination des suspects
et des probabilités pour chaque et, dans le cadre des
médicaments ou des aliments, brève hospitalisation pour
compléter les cas douteux.
Les hôpitaux ne
réussiraient jamais (et ils ne sont pas adaptés pour) à
réaliser les bilan initiaux pour les allergiques alors que
déjà les allergologues libéraux sont en sous
effectif pour réaliser ces bilans!
Cordialement
--
Dr
Philippe Auriol, allergologue
http://www.allergique.org/
Le Monde des Allergies
http://www.weballergies.com/
L'allergie en fiches
http://chercher.weballergies.com/
Chercher l'allergie sur le net
Loïc Meunier jeudi 3 juillet 2003 10:49
Les deux messages de Bruno puis de M Otjacques plus récent
sur la Liste m'amène à apporter un éclairage sur
ce thème, et une description succincte de notre offre de
service.
NUTRINOV a depuis 15 ans développé et mis
au point deux démarches distinctes dans la maîtrise des
allergènes en agro-alimentaire :
- 1 démarche
analytique, dans un cadre ISO 17025, pour répondre à
un besoin de détection de contamination (ingrédient,
produit fini, media de nettoyage, surfaces...) ; elle permet à
ce jour de cibler stratégiquement un seul ou plusieurs
allergènes, en choisissant parmi plus de 50 solutions, de la
plus simple à la plus complexe, la technique qui répondra
aux besoins de l'industriel (Immunoblot, ELISA, PCR...)
- 1
démarche de maîtrise de la sécurité
alimentaire allergène, qui assure la sécurisation
globale en allergène de produits sensibles (plats cuisinés,
biscuits...) : Diagnostic, Audit, formation-action, appui et conseil
auprès de la Direction qualité.
Les questions
relayées par Bruno sont les bonnes, les réponses
existent, nous sommes à votre disposition pour y
répondre.
Pour retrouver des éléments issus
de notre veille allergène, je conseille l'usage du moteur de
recherche sur la page d'accueil Nutrinov www.nutrinov.com en
utilisant le mot clé "allergie" ou "allergène",
et bien sûr les incontournables archives de la liste !
Enfin,
le numéro de Process alimentaire de mai 2003 consacre 4 pages
à ce thème.
Hochedez Marie-Helene lundi 2 février 2004 09:12
Nous sommes à la recherche d'informations relatives à l'éventuel caractère allergène des choux ( chou vert, ...)
Loïc Meunier lundi 2 février 2004 13:46
Certaines brassicacées sont à l'origine de
manifestations allergiques diverses.
La plus célèbre
d'entre elles est Brassica juncea, la moutarde, qui fait partie de
l'annexe III bis de la directive 2003-89.
Pour Brassica
oleracea (choux de consommation divers) la littérature
d'allergologie est moins disserte...
Dr Philippe Auriol, allergologue lundi 2 février 2004 14:23
Effectivement les données ne sont pas souvent détaillées
et la littérature allergologique présume des allergies
de famille pour les crucifères dans leur ensemble (chou,
cresson, colza, moutarde, navet, radis, raifort etc.)
Concernant
le chou les gênes les plus fréquentes ne sont pas
occasionnées par l'allergie mais par la fermentation du
produit qui donne de l'histamine provoquant de fausses allergies
alimentaires.
Ibrahim OUABBI Fri, 24 Dec 2004 16:10:13 +0100 (CET)
Je
souhaite avoir la liste des substances allergènes, qui peuvent
se présenter dans les IAA.
Hubert BAZIN Sat, 25 Dec 2004 22:32:48 +0100
(CET)
le phénomène allergique étant
essentiellement une réaction individuelle, le problème
est vaste Par exemple, je suis moi-même allergique aux fraises
J'aime beaucoup, mais j'ai ensuite de très fortes
démangeaisons aux bras et dans le dos. D'autres sont
allergiques au kiwi ou aux arachides
Pour faire bref, dès
que vous avez des traces de glycoprotéines, vous avez un
allergène potentiel - qui ne déclenchera une réaction
allergique que dans une fraction de la population Fraction élevée
pour les fraises ou les arachides Autant dire que tout aliment est un
allergène en puissance Bon courage !
FNLS Thu, 13 Apr 2006 12:40:52 +0200
bertrand a écrit :
> bonjour,
>
>
sur google , on trouve beaucoup d'écrit sur les allergies
croisées , un
> exemple concernant la chataigne :
>
>
*ALLERGIE CROISEE*
>
> Il existe une allergie croisée
avec la banane, la chataigne, l'avocat,
> le melon, le kiwi,
les noix, le raisin, les fruits de la passion, les
> épinards,
la pêche, la papaye, la noisette.
>
http://www.esculape.com/generale/latex_allergie.html
>
>
>
une présentation de ce concept et les conséquences en
agroalimentaire ?
>
Si l'on fait une recherche sur plusieurs millions
de personnes on finit toujours par trouver une personne susceptible à
une allergie provoquée par un produit alimentaire.
Dans le
cas d'une allergie croisée ce sera peut-être sur
plusieurs centaines de milliers de personnes.
C'est la raison pour
laquelle la directive 2003/89 fait référence à
des allergènes courant et la chataigne n'en fait pas
partie.
L'objet de la directive est un étiquetage
permettant aux allergiques de pouvoir être informés.
N'oubliez
pas que les personnes allergiques sont des personnes qui connaissent
leur situation et qui recherchent des informations en lisant les
étiquettes.
Il existe certainement en France plusieurs
personnes allergiques à la chataigne. Elles le savent, et du
moment que la chatainge figure sur la liste des ingrédients de
certains produits, elles s'abstiendront de les
consommer.
Amicalement
Guy
Tout produit alimentaire est
susceptible d'entrainer une allergie
Loïc Meunier Tue, 25 Apr 2006 09:22:33
-0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
bertrand <carlier789@f...> a écrit
>
>
bonjour,
>
> sur google , on trouve beaucoup d'écrit
sur les allergies croisées , un
> exemple concernant la
chataigne :
>
> *ALLERGIE CROISEE*
>
> Il
existe une allergie croisée avec la banane, la chataigne,
l'avocat,
> le melon, le kiwi, les noix, le raisin, les fruits
de la passion, les
> épinards, la pêche, la
papaye, la noisette.
>
http://www.esculape.com/generale/latex_allergie.html
>
>
> une présentation de ce concept et les conséquences
en agroalimentaire ?
>
Les "allergies croisées" sont des
phénomènes touchant des personnes allergiques (à
symptomes digestifs, cutanés, respiratoires...), du fait de
molécules allergènes reconnues par le système
immunitaire de l'allergique comme trés proche (et donc pouvant
déclencher une réaction clinique)de celles par
lesquelles ils ont été sensibilisés.
Ces
allergies croisées se rencontrent dans des classes
d'allergènes proches (exemple du symdrome "oeuf-oiseau"
, ou du syndrome "latex-fruit", dont la chataigne est un
allergène).
Il y a donc un lien entre des molécules
allergènes proches, voir similaires, et des aliments assez
différents.
Par exemple, des profilines (protéines
végétales trés communes dans les aliments) sont
des "vecteurs" d'allergie croisée (syndrome de
Lessof) des consommateurs sensibles à ces profilines.
En
terme de conséquence en IAA, il y en a peu, hormis lorsque que
l'on réalise des produits alimentaires spécifiquement
dédiés à des consommateurs allergiques.
Et
pour l'exemple que vous citiez, l'usage quelquefois controversé
de gants en latex dans l'IAA (contamination directe possible de
l'aliment par des particules de latex, et éventuelle -mais non
prouvée-implication de ces résidus de latex dans une
allergie croisée)
Cordialement,
Loïc
Meunier
NUTRINOV
Bertrand CARLIER Tue, 25 Apr 2006 11:34:16
+0200
merci,
ce qui se conçoit
bien...
la législation n'est donc pas si mal faite pour
cet aspect là que ce certains pensent, mais en revanche ceci
est plus facilement admis si certaines explications complémentaires
sont accessibles avec le texte brut.
Michèle
BOUN Wed, 10 May 2006 08:20:52 +0200 (CEST)
-- helenevanhauwaert a écrit :
>
bonjour,
>
> je dois inclure les allergènes dans
mon haccp mais
> j'avoue que g un peu
> du mal.
>
vos conseils sont les bienvenus, merci
> helene
Bonjour,
vous devez déterminer si vos
matières premières contiennent ou non des allergènes
(vous rapprocher devos fournisseurs). Vous devez considérer
votre ligne de production mais également les autres
produits
fabriqués dans le même atelier susceptibles
de provoquer des contaminations croisées: vous pourrez vous
pencher sur les étapes de nettoyage désinfection à
chaque changement de production et à la
planification de la
production (produit contenant des allergènes en fin de journée
par ex.).
Cordialement,
Michèle
-
Max
Romersa Wed, 10 May 2006 17:38:48 -0000
voici un
document qui va peut être vous
aider:
http://www.food.gov.uk/multimedia/pdfs/allergenlabelguidance05.pdf
Malheureusement il s'agit d'un document anglais, donc j'espère que cela ne posera pas de problèmes de compréhension.
Loïc Meunier Mon, 15 May 2006 12:29:08
-0000
C'est une bonne idée que de vouloir
introduire des dangers allergènes dans votre plan Haccp. Et
cela même si certains (au niveau Européen en
particulier, i.e. la commission Dgsanco), considèrent que les
allergènes ne sont pas gérables via Haccp !
Cela
nécessite une révision du champ de votre étude,
avec un travail préalable d'identification des introductions
potentielles d'allergènes (en tant que contaminant). ll faudra
mettre également hors champ de votre étude les
introductions involontaires (erreurs de fabrication...) mais les
gérer via un pré-requis.
Pour le travail sur les
mesures de maitrise et leur validation (en terme d'efficacité),
vous pourrez, en particulier sur la gestion du nettoyage, travailler
avec la stratégie du "worst case".
Voilà
quelques pistes, en espérant qu'elles vous aident.
il m'est signalé un cas, perçu comme allergique par
les acteurs, de réaction cutanée presque immédiatement
après consommation d'une salade de radis noirs.
des
"plaques rouges" autour de la bouche des enfants : 9
réactions sur 16 enfants ayant consommé cette
salade.
le phénomène a duré de 30 mn à
1 heure selon les enfants.
auriez-vous des pistes d'explication
sur cette réaction ?
Il est peu probable que cela soit une allergie étant donné
la fréquence faible de sensibilisation aux crucifères.
Les
allergiques à l'Armoise (pollen de) peuvent être
réactifs aux crucifères par le biais d'une LTP
commune.
Le radis me semble donc peu en cause dans cette histoire
: quid du reste du repas? Quid des assaisonnements?
Ce qui est surprenant c'est que 50% de la population soit
allergique au radis noir, mais je suis pas spécialiste des
radis.
Néanmoins, ne pas oublier de faire aussi une
recherche sur les à cotés car si c'est bien lors de la
consommation de la salade, on peut penser qu'il y a eu un évènement
déclencheur présent avant la consommation soit sur le
produit soit sur les couverts.
La prévalence de cette intolérance chez 9 enfants
sur 16 évoque plutôt un choc histaminique lié à
la libération de produits proches chimiquement de ces dérivés
aminés ou une réaction vasomotrice avec intervention
éventuelle d'un dérivé soufré
potentiellement présent dans certaines souches de raifort
(horse radish)
Sinon contamination par les poils urticants
contaminants
Peut être contacter un CAP pour connaître
la toxicité de dérivés de certaines variétés
de radis dans son éventuel usage local peut être
rubeifiant (en similitude au cataplasme de moutarde
...)
L'impression de votre cas est plus celui d'une toxicité
cutanée par contact et moins par effet général
expliquant un fort taux d'attaque plutôt qu'une allergie qui
est un phénomène rare en particulier par exemple pour
les graines de moutarde
Dans le même ordre d'idée s'assurer qu'une euphorbe
ou une autre plante à latex n'a pas pu contaminer la
trancheuse ou la peau des radis au moment de la cueillette
Nous
avions eu quelques beaux cas de plaques labiales sur des moutons et
des chevaux qui avaient malencontreusement été en
contact avec des euphorbes fraîchement coupées (latex
très irritant)
Je ne pense pas que ce soit le lieu pour discuter d'allergie
alimentaire mais il y a plusieurs réponses possible à
ce cri du coeur :
- C'est pas de chance
- Ah la la le monde est
vraiment injuste.
- Si vous votez pour moi aux présidentielles
j'interdirais les allergies! (promesse de xxx)
- C'est la faute
aux LTP
- Tiens un allergique aux pollens de bétulacées?
-
Vous en avez parlé à un allergologue qualifié?
Je
vous laisse choisir la ou les réponses qui vous conviennent.
merci pour les contributions, la liste des ingrédients du
produit servi est sans doute utile ...
Radis (85%), huile de
colza, vinaigre de vin, oignons, sel, stabilisant (E262, E300, E301),
exhausteur de goût E621, conservateurs E202, E211 ; poivre,
acidifiant acide citrique, épaississant E416,
persil
Constant Depièreux Lundi 22. Janvier
2007 17:28
voir aussi :
http://www.cicbaa.org/pages_fr/allergovigilance/Reseau_Aliminter.pdf
Myriam VERT Vendredi 30. Mars 2007 15:44
je suis à la recherche de documentations sur les
résidus d'allergènes que l'on peut retrouver par
contamination croisée dans nos produits finis.
Existe-t-il
une réglementation déterminant une teneur maximale à
ne pas dépasser ? Si oui, qu'elle est elle ?
TISSANDIER Cédric Vendredi 30. Mars 2007 15:53
A ma connaissance aucun document sur des teneurs
maximales à ne pas dépasser sauf pour les sulfites
(10mg/kg ou 10mg/litre exprimées en SO2).
Il faut effectué
une analyse sur les risques de présence fortuite d'allergènes
majeurs. Tu peu aller voir le lien suivant :
http://www.fleurymichon.fr/nllepages/images/GUIDE_ANIA.pdf
j'espère
que cela t'aidera un peu
Bernard Pichetto Vendredi 30. Mars 2007 16:19
J'étais, ce matin, à une conférence
à l'Institut National des Sciences Appliquées de
Toulouse, intitulée "Regards sur les allergènes du
lait et de l'arachide".
Cette question a été
posée à l'intervenant,Hervé Bernard, du labo
d'immuno-allergie alimentaire de l'INRA.
Effectivement, il n'y a
pas de teneurs maximales prises en compte, hormis les
sulfites.
L'Afssa a été saisie, il y a déjà
un moment, à ce sujet et devrait rendre son avis sous peu...
GAULT Gilbert Vendredi 30. Mars 2007 16:54
Par essence un allergène est présent ou
absent ...(il n'y a pas de réaction dose réponse)
Antoine
Vinot Vendredi 30. Mars 2007 16:24
Justement si il n'y a pas de valeurs maximales pour les
autres allergènes c'est qu'il doivent être déclarés
même si ils sont présents à l'état de
traces.
Je sais que cela ne réponds pas à la
question de Myriam mais je voulais juste corriger les propose de
Cedric.
Pour quand même apporter mon eau au moulin : est ce
qu'une mention du type: "fabriqué dans un atelier
utilisant du ..." n'est pas suffisante ?
Quant à
éliminer toute contamination croisée, je doute que vos
procédures de nettoyage puissent être suffisamment
longue et poussée pour cela surtout si vous travaillez des
produits visqueux ou pulvérulents...
D'autres avis ?
fredericb92n Vendredi 30. Mars 2007 17:06
utilisant tous les allergenes à declaration
obligatoire je vais me tirer une balle dans le pied en repondant ce
que je vais repondre mais: la mention parapluie est vraiment une
mention de facilité qu'il faut pour moi eviter d'utiliser car
elle detourne le probleme: la question est de permettre aux personnes
allergiques de pouvoir manger tranquillement certains produits et en
utilisant la mention parapluie nous ne ferions à l'inverse que
reduire leur possibilite.
le parallele securite
alimentaire/securite routiere est tjs interessant: imaginez si sous
tous les feux tricolores apparaissait la mention " a tout moment
les feux de ce carrefour peuvent passer au clignotant orange",
je crois que cela nous poserai a tous de nombreux problemes.
Pour
avoir assiste a des conferences en presence d'association
d'allergiques, il etait deja demande aux professionnels de deja bien
respecter l'affichage de la liste positive donc de l'adjonction
intentionnelle d'un allergene dans la recette, ce qui serait deja un
grand pas.
Concernant les methodes de nettoyage, est on certain de
manière totalement exhaustive et systematique que les methodes
sont suffisamment longues et poussée pour qu'il ne reste pas
dans un coin un germe? le niveau de risque n'est il dans pas le meme
dans le cas des allergenes?
Le niveau de risque n'est il pas
le meme que de manger dans une assiette qui a contenu du poisson ou
boire dans un bol qui a contenu du lait ? y a t il des traces de cas
de reaction allergique de ce type? a ma connaissance non,
donc......... il ne faut pas pousser trop loin le principe de
precaution au risque de perdre toute credibilite. par contre je serai
plutot favorable à un logo apposé sur les etiquettes
stipulant que le produit ne contient pas d'allergene: ainsi les
personnes allergiques n'auraient pas à se poser la question:
le produit ne contient il reellement pas d'allergene ou est ce un
oubli?
Bertrand CARLIER Vendredi 30. Mars 2007 17:31
quelques liens sur le sujet ,
mais pas en
français, comme d'habitude :
source
d'origine
http://www.ifav.de/eng/activities/activities.html
donc
:
*Prevalence of food-allergy in
Europe*
http://www.ifav.de/eng/activities/allergy/allergy.html
et
bien sûr la page avec les documents sources
:
http://www.ifav.de/eng/activities/allergy/Redall-Workshop-WP6_eng/redall-workshop-wp6_eng.html
TISSANDIER Cédric Lundi 2. Avril 2007 9:19
Selon la directive 2000/13/CE tous les allergènes
intentionnelement ajoutés doivent figurer sur la liste des
ingrédients. La liste des allergènes étant
mentionné dans l'annexe III bis de cette meme
directive.
Atention depuis decembre 2006 deux nouveaux allergènes
ont été rajouté a cette liste : les molusques et
le lupin (Directive 2006/142/CE)
En ce qui concerne les
présence fortuite d'allergène je vous recommande le
lien suivant
:
http://www.fleurymichon.fr/nllepages/images/GUIDE_ANIA.pdf
Vous
pouvez également regarder l'article de l'AFSSA
:
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/32273-32274.pdf
Dans
lequel est écrit :
"« Les formulations relatives
à l'environnement de production de l'aliment sont
difficilement utilisables par les consommateurs allergiques, sauf
pour ceux qui sont très sensibles. Or ces derniers se dirigent
très souvent vers des produits spécifiques, ce qui
limite donc l'intérêt de ce type de mention ».
A
chacun de réaliser une étude de risque de présence
fortuite et en déduire l'étiquetage résultant.
Loïc MEUNIER Lundi 2. Avril 2007 17:37
Pour compléter et préciser ce que M Gault
a indiqué :
Le danger allergène peut
effectivement être traité en présence/absence, à
condition qu'il soit avéré.
Le risque au sens de
l'HACCP peut donc être traité, dans ce cadre là.
Par
contre, il y a en terme de gestion des allergènes une approche
"risque" allergène tout à fait possible, et
qui est à ce jour utilisée dans certains cas très
précis (réglementation pour les aliments dits exempts
de gluten, ou par certains industriels).La relation dose-réponse
existe bien en terme médical (DSENO par exemple, établie
par individu allergique, ou bien statistiquement pour une
population...)
Pour aller plus loin :
Les approches «
dangers » versus les approches « risques » en
gestion des allergènes alimentaires
- L'approche «
danger » est fondée sur le principe qu'un allergène
est un danger (au sens du codex alimentarius/Haccp, et que sa
présence/absence conditionne la salubrité de l'aliment
pour les consommateurs en général ; dans cette
approche, les allergènes mis en œuvre volontairement ou
fortuitement devraient être exprimés lisiblement au
consommateur (à travers des règles d'étiquetage
définies par la Loi, mais aussi par des indications de type «
peut contenir »). Cette approche est basée sur une
chaîne d'information allergène, et sur l'étude
des cross-contacts tout au long de la chaîne alimentaire. Elle
a pour conséquence de réduire le choix du consommateur
allergique de façon importante.
- L'approche «
risque » est fondée sur le principe qu'un allergène
est un risque, (au sens de ISO 22000 :2005 et ISO/IEC Guide 51)
c'est-à-dire qu'il est lié à l'expression d'une
probabilité d'apparition d'une réaction allergique
lorsqu'un consommateur ou un groupe de consommateur est confronté
à une certaine quantité de l'allergène, et de la
gravité de cette réaction. Cette approche «
risque » doit se baser sur une valeur du risque de ce qui est «
médicalement tolérable » en terme de réaction
allergique ; plus simplement, on peut travailler sur une valeur du
danger de ce qui est « techniquement atteignable » dans
le cadre de bonnes pratiques de fabrications ou de PRP opérationnels,
et d'espérer que le risque sera le plus faible possible (mais
le risque zéro....).
Loïc MEUNIER
Consultant
NUTRINOV
Christian Felter Jeudi 31. Mai 2007 5:54
aziz a écrit:
> Bonjour,
>
>
Comment peut on considéré Un allergène dans
l'étape d'analyse des dangers
>
> Un danger
chimique ou biologique ?
>
L'allergène est
toujours une protéine
> Est ce qu'on considère
aussi son croisement avec les autres produits comme un danger
?
>
Voir aussi à ce propos la publication
récente des actes du colloque AFPRAL d'octobre 2006 à
Nice,
le point y est bien argumenté :
RESTAURATION
COLLECTIVE ET ACCUEIL DES ENFANTS ALLERGIQUES,
BONNES
PRATIQUES HYGIENIQUES ET PROJETS D'ACCUEIL INDIVIDUALISES, BPH ET
PAI
Publié par AFPRAL en mai 2007.
"L'allergène est toujours une protéine ..."
à l'exception des sulfites très présents dans le
traitement des fruits.
Ce sont dans ce cas des dangers chimiques.
Dans nos études HACCP, nous avons étudié le
danger allergènes en parallèle des autres dangers
définis (corps étranger/microbiologiques/chimiques) à
chaque étape de fabrication.
Par ailleurs si vous visez
une certification BRC/IFS, cette étude de ce danger spécifique
vous sera imposée.
Et oui les sulfites! Vous avez raison!
Mais dans les deux
cas ce sont des dangers chimiques selon moi, biochimiques si l'on
veut.
Il y a aussi des allergies au nickel.
"Il y a 4
types d'allergie. Vous mentionnez une allergie au nickel qui est de
type 4 donc une hyper sensibilité de type retardé, à
médiation cellulaire, ce n'est plus l'IgE qui est responsable
de l'induction des symptômes. Cela sort grandement de mes
compétences. Heureusement, le nombre de cas d'hyper
sensibilité de type 4 est quand même beaucoup plus
faible que celui de type 1. Cette hypersensibilité comporte
aussi des allergies aux médicaments. Notons cependant qu'il y
a aussi des médicaments qui sont des protéines et qui
rentrent dans la classe 1.", (source Gabriel Peltre in actes du
colloque précité)
Bonjour,
Le 31 mai 07 à 12:39, Christian Felter a
écrit :
> Et oui les sulfites! Vous avez raison!
>
Mais dans les deux cas ce sont des dangers chimiques selon moi,
>
biochimiques si l'on veut.
> Il y a aussi des allergies au
nickel.
> "Il y a 4 types d'allergie. Vous mentionnez une
allergie au nickel qui
> est de type 4 donc une hyper
sensibilité de type retardé, à médiation
>
cellulaire, ce n'est plus l'IgE qui est responsable de l'induction
des
> symptômes. Cela sort grandement de mes compétences.
Heureusement, le
> nombre de cas d'hyper sensibilité de
type 4 est quand même beaucoup
> plus
> faible que
celui de type 1.
Je m'oppose à cette dernière
phrase (M. Peltre a *vraiment* dit ça?) : beaucoup plus
faible? Certainement pas.
Rien que pour le nickel, la sensibilisation est entre 20 à 50% des femmes de notre pays.
Mais ils présentent une dangerosité immédiate
moindre et un bilan allergologique rare car non rentable (€) et
difficile d'appréciation dans sa pertinence.
Actuellement
les gastro-entérologues tentent d'expliquer de nombreux
troubles digestifs baptisés "colopathie fonctionnelle"
et un certain nombre de pistes évoque des causes immédiates,
retardées ou à immuns complexes (vous ne connaissez
peut-être pas l'allergie à immuns complexes avec la
quinine? Elle donne des thrombopénies allergiques).
Les
allergènes de contact comme le baume du pérou, le
nickel, les colorants azoïques, les parfums, les parabens sont
parfois présents dans les aliments et nos allergiques savent
les repérer et s'en plaindre.
Faute d'anaphylaxie à
leur reprocher ils ne sont pas dans les allergènes à
mention obligatoire sur l'étiquette mais je gage que d'ici
vingt ans ils y seront.
Cordialement
--
Dr Philippe
Auriol
http://www.allergique.org/
Actualités des allergies
Vous dites :
"Faute d'anaphylaxie à leur reprocher
ils ne sont pas dans les
allergènes à mention
obligatoire sur l'étiquette mais je gage que
d'ici vingt
ans ils y seront."
Dans la liste des 14 "allergènes"
à mentionner obligatoirement sur l'étiquette on
retrouve le Gluten qui, lui non plus, ne provoque pas d'anaphylaxie
puisqu'il s'agit en fait d'une intolérance alimentaire au
Gluten et non d'une allergie alimentaire!!
Donc
réglementairement sont aussi bien pris en compte les allergies
alimentaires que les intolérances alimentaires même si
on regroupe souvent les deux notions en une seul : les allergies
alimentaires.
"L'allergène est toujours une protéine..."
En
fait les allergènes sont un groupe d'épitopes (courte
séquence d'acides aminés) dans une protéine.
Simple
remarque (hors sujet par rapport au débat initial) qui a sont
importance dans la détection des espèces allergéniques
dans l'agroalimentaire.
En effet si l'on recherche directement
une protéines (technique ELISA) on a le risque d'obtenir des
résultats faussement négatifs (la protéine n'est
pas détectée mais toujours allergisante). Si les
protéines sont partiellement dégradées, leur
structure tridimensionnelle altérée, donc plus détectée
par les anti-corps utilisés dans la technique, mais les
épitopes allergisants sont toujours présents, voir mis
en évidence (un épitope au centre de la protéine
à l'état normal se retrouve en surface et donc est plus
accessible aux Ige). Cette dénaturation est le résultat
des process de fabrication qui interviennent dans l'industrie
(élévation de température...).
C'est
pourquoi il est parfois plus judicieux d'utiliser un marqueur ADN,
cette molécule étant moins sensible au effet du
process. Il ne s'agit donc, dans tous les cas, que d'un choix de
marqueur (protéine ou ADN). La question des allergènes
restant complexe à tous les niveaux !
Bonjour,
Le 31 mai 07 à 14:46, C T a écrit
:
> Vous dites :
> "Faute d'anaphylaxie à
leur reprocher ils ne sont pas dans les
> allergènes à
mention obligatoire sur l'étiquette mais je gage que
>
d'ici vingt ans ils y seront."
>
> Dans la liste des
14 "allergènes" à mentionner obligatoirement
> sur l'étiquette on retrouve le Gluten qui, lui non
plus, ne
> provoque pas d'anaphylaxie puisqu'il s'agit en fait
d'une
> intolérance alimentaire au Gluten et non d'une
allergie alimentaire!!
Oui, dans sa forme classique l'intolérance au gluten n'est
pas une allergie. Mais ses conséquences dans les formes
sévères décrites sont telles que sa mention se
légitime.
En tous cas pas immédiate, ou en tous
cas pas classique, ou en tous cas depuis le temps nous en connaissons
encore bien mal les mécanismes...
Eh oui, car
malheureusement on trouve parfois des hypersensibilité
immédiate ou retardée au blé chez les
"intolérants" au gluten alors la justesse du
mécanisme physiopathologique laisse encore perplexe.
Une
allergie au nickel *alimentaire* ce serait un eczéma
généralisé, des maux de ventre, une pathologie
digestive inflammatoire plus ou moins nette : rien de très
spectaculaire.
> Donc réglementairement sont aussi
bien pris en compte les allergies
> alimentaires que les
intolérances alimentaires même si on regroupe
>
souvent les deux notions en une seul : les allergies
alimentaires.
Je suis d'accord avec vous, c'est un fourre-tout
et l'anaphylaxie n'est pas le seul critère d'inscription à
cette liste. C'est le fruit de connaissances scientifiques d'il y a
des années, validé par des années de négociation
appelé à évoluer de manière perpétuelle
avec un décalage que l'on espère le plus court possible
avec les connaissances médicales.
Philippe Auriol Jeudi 31. Mai 2007 15:25
Le
31 mai 07 à 14:57, guillaume lorrain a écrit :
>
"L'allergène est toujours une protéine..."
>
>
En fait les allergènes sont un groupe d'épitopes
(courte séquence
> d'acides aminés) dans une
protéine.
Et j'ajouterai soit une séquence
linéaire, soit une séquence conformationnelle (mise en
contiguïté de protéines du fait du repli des
chaînes d'acide aminés) et qu'il existe des épitopes
pour les lymphocytes T et des pour les lymphocytes B et que ce ne
sont pas les mêmes.
J'ajouterai ensuite, si vous me le
permettez, qu'aujourd'hui, vouloir prédire l'allergènicité
d'un aliment relève de la boule de cristale.
Il y a la
proximité dans la taxonomie génétique, la
présence de protéines communes et leur degré
d'homologie de séquence, leur présentation en fonction
de l'état de maturation de l'aliment, leur modification
éventuelle par les phyto-sanitaires, leur modification selon
le mode de cuisson, les assemblages faits avec les autres aliments
dans des "recettes" , les co-facteurs (effort, stress,
consommation d'irritants, autres allergies en cours) et enfin la
susceptibilité individuelle (reconnaissance d'allergènes
majeurs, mineurs).
Actuellement les allergologues tentent
d'éclaircir un peu cette nébuleuse avec l'allergologie
moléculaire mais il y a encore beaucoup de travail...
Je
suggère les lectures suivantes :
Lla revue de presse en
ligne sur le sujet (en anglais)
:
http://www.clinicalmolecularallergy.com/home/
Et des compte rendu de synthèse (en français) sur allergique.org :
en 2006 :
http://www.allergique.org/spip.php?article3065
http://www.allergique.org/spip.php?article3067
http://www.allergique.org/spip.php?article3068
http://www.allergique.org/spip.php?article3075
http://www.allergique.org/spip.php?article3074
http://www.allergique.org/spip.php?article3079
Les autres articles (2007) sont en accès payant (jusqu'à
un an après leur parution) :
Avec un bon dossier sur le
latex également
:
http://www.allergique.org/spip.php?article3189
et le congrès d'il y a deux mois
:
http://www.allergique.org/spip.php?article3360
http://www.allergique.org/spip.php?article3361
http://www.allergique.org/spip.php?article3362
http://www.allergique.org/spip.php?article3363
http://www.allergique.org/spip.php?article3364
http://www.allergique.org/spip.php?article3365
L'affirmation "L'allergène est toujours une
protéine..." est quelque peu gênante !
Un
allergène est une molécule déclenchant une
réaction allergique, réaction immunitaire anormale.
L'intervention du système immunitaire peut se faire de
différentes façons : antigène, mais aussi
fragments d'antigènes appelés haptènes comme
l'ont dit de nombreux colistiers. Les haptènes sont de petites
molécules, non antigéniques en raison même de
leur faible masse molaire.
Les antigènes sont en général
des molécules "non monotones" de grande masse
molaire (des polymères ou macromolécules) : la
cellulose ou l'amidon sont des macromolécules non antigéniques
constituées uniquement de glucose alors que les polyosides
complexes ou les protéines sont antigéniques et non
monotones (nombreux monomères de nature différente).
Les
antigènes sont donc des macromolécules : polyosides
(polysaccharides dans les vieilles nomenclatures), protéines,
DNA, RNA (les acides nucléiques n'étant pas des
antigènes puissants).
Par contre, les haptènes sont
très nombreux et ne sont pas forcément des peptides
("courte séquence d'acides aminés") : toutes
sortes de molécules seront incriminées comme de
nombreux colistiers l'ont implicitement écrit : quinine,
nickel, sulfite, antibiotique (comme la pénicilline),
etc...
J'espère n'avoir pas écrit de grosses bêtises
mais il se trouvera probablement quelqu'un pour me contredire ! Il
faut dire que l'immunologie est une science pour le moins
complexe.
Une question : comment parler d'allergie au nickel
alimentaire ? En effet, on ne mange pas de nickel (éventuellement
des ions Nickel et encore ! mais les ions ne sont pas le métal).
D'autre part, l'allergie de contact au nickel est très
curieuse : mon épouse a, de temps en temps, des allergies de
contact avec les bijoux en nickel mais pas avec
les couronnes en
nickel chrome dans sa bouche !
Oui il l'a même écrit, puisque vérifié
et validé avant publication.
Le but de la publication
des actes du colloque AFPRAL est de pouvoir disposer
– pour
tous les publics concernés par les PAI –d’une
publication actuelle et en français sur les mécanismes
de l’allergie.
La publication est d'un bon niveau et
accessible à tous publics donc.
Je vous propose donc de
vous les procurer, ils coûtent 20 EUR frais de port
inclus,
soit nettement moins que la moindre norme AFNOR un peu
récente ...
Tout comme pour les normes AFNOR tous les
contributeurs à ce colloque ont été
bénévoles.
Vous pouvez les commander sur le mail
de Valérie Després, Présidente de l'AFPRAL, que
je mets en copie de ce message.
Le site de l'AFPRAL est en effet en cours d'aménagement.
Voici le principal du sommaire :
Accueil des participants
par Madame Valérie Després,
Déléguée
AFPRAL PACA
L’allergie, un mal étrange : à
la recherche d’un meilleur diagnostic et de vaccins efficaces,
Docteur Gabriel Peltre, CNRS / ESPCI Paris
Bilan sur 10 ans
de dialogue social sur le PAI
Mr Zoltan Zalay, Vice Président
de l’AFPRAL,
.
Evolution de la pratique du Projet
d’Accueil Indivilualisé (PAI) dans les Alpes
Maritimes,
Docteur Jeanne-Marie Aumage-Bermon,
Médecin
de l’Education Nationale, Académie des Alpes Maritimes
Retour d’expérience sur l’application de
la nouvelle réglementation dans les écoles de neige et
d’altitude : Monsieur André Rivoire, Directeur de
l’Ecole de Neige et d’Altitude de Valberg,
Conseil
Général des Alpes Maritimes
Action d’Azur
Restauration-SOGERES depuis 1998.
Le concept « PICHIN VIP »
pour les enfants atteints de troubles De la santé, Madame
Manuela Garreau, Diététicienne
Questions
réponses avec les participants
reBonjour M. Felter,
Le 31 mai 07 à 17:32, Christian
Felter a écrit :
> Oui il l'a même écrit,
puisque vérifié et validé avant
publication.
Alors je vais m'empresser de demander à
Valérie Desprès, la nouvelle
présidente de
l'Afpral, de m'en donner le contexte car sorti du texte
original
c'est faux et M. Peltre ne m'a pas habitué à dire des
choses
fausses. À moins que le "cela sort grandement
de mes compétences"
puisse expliquer sa
méconnaissance du sujet des allergies non IgE
médiées.
>
[...]
>>> "Il y a 4 types d'allergie. Vous
mentionnez une allergie au
>>> nickel qui
>>>
est de type 4 donc une hyper sensibilité de type retardé,
à
>>> médiation
>>>
cellulaire, ce n'est plus l'IgE qui est responsable de
>>>
l'induction des
>>> symptômes. Cela sort grandement
de mes compétences. Heureusement, le
>>> nombre de
cas d'hyper sensibilité de type 4 est quand même
beaucoup
>>> plus
>>> faible que celui de
type 1.
>>
>> Je m'oppose à cette dernière
phrase (M. Peltre a *vraiment* dit
>> ça?) : beaucoup
plus faible? Certainement pas.
>> Rien que pour le nickel,
la sensibilisation est entre 20 à 50% des
>> femmes
de notre pays.
Je retrouverai la publication du Gerda estimant
la sensibilité féminine entre 20 et 50% après
les années 2000 mais en attendant voici quelques chiffres
:
"Dans des études portant sur la population en
général effectuées au Danemark, en Finlande, en
Suède, en Italie et aux États-Unis, la prévalence
de la sensibilité au nickel variait de 8 à 21,9 % chez
les femmes et de 0,3 à 2,8 % chez les hommes. Prystowsky et
al. (1979) ont déterminé que la prévalence plus
élevée de la sensibilité au nickel chez les
femmes était due au fait qu'elles avaient plus fréquemment
les oreilles percées.
Dans des études effectuées
à Toronto (n = 1 076) et à Saskatoon (n = 542), 16,7 et
23,1 % de toutes les femmes atteintes de dermatite réagissaient
au sulfate de nickel lors d'épidermoréactions; les taux
de réponse correspondants chez les hommes étaient de
5,1 et 8,5 % (Hogan et al., 1988; Nethercott et Holness, 1990). Les
résultats d'un
certain nombre d'études réalisées
chez des patients atteints de dermatite indiquent qu'une proportion
significative des personnes sensibilisées réagissent à
des concentrations de nickel sur la peau de 1 à 100 ppm
(Allenby et Goodwin, 1983; Emmett et al., 1988; Fisher et al., 1984)
ainsi qu'à des doses orales uniques ou multiples de 2 à
2,5 mg (Bedello et al., 1985, cité dans Veien, 1991;
Roduner et al., 1987; Sertoli et al., 1985, cité dans Veien,
1991; Veien et al., 1987)."
source officielle Canadienne
:
http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/contaminants/psl1-lsp1/compounds_nickel_composes/compounds_nickel_composes_2_f.html
Et il ne s'agit là que du nickel, pas des autres allergènes retardés possiblement alimentaires.
Le 31 mai 07 à 20:26, zabelwzabel@ a écrit :
>
bonsoir
> le bisulfite est il un allergene ou non (ce n'est pas
une proteine)
Non. Au mieux un haptène, comme le
nickel.
Il a par contre des effets chimiques (dégagement de
SO2) source d'effets cliniques.
Son allergènicité
avait été suspectée dans les années 90,
il n'y a pas d'argument rigoureux en ce sens depuis.
--
Dr
Philippe Auriol
"Il faut dire que
l'immunologie est une science pour le
moins complexe."
Et particulièrement difficile à
vulgariser!
Vous avez complètement raison en ce qui
concerne les haptènes, qui ne sont pas forcément des
peptides.
Mais le but de la publication AFPRAL doit être
compris comme un effort louable de vulgarisation en français
de l'état de l'art sur les mécanismes
de l'allergie
immédiate de type 1, qui est le champ reconnu de compétences
de Gabriel Peltre.
Soit l'essentiel du bataillon en ce qui
concerne les allergies alimentaires.
Il ne fait pas de doute que toutes les allergies mériteraient
aussi une telle approche.
Peut être que les précisions
de votre mail éclairent les allergologues de la liste mais en
quoi avez vous expliqué les mécanismes de l'allergie de
type 4?
Au fil du temps cette liste est devenue très
hétéroclite, et son utilisation délicate car la
qualification du sujet parlant y est tout aussi aléatoire que
sa motivation.
Cordialement
Christian Felter
Ingénieur
agronome consultant
Je comprends tout à fait vos remarques sur la liste et le
caractère hétéroclite inévitable d'une
telle structure.
Les connaissances et compétences de chacun
sont très différentes, certains étant très
proches de la pratique, d'autres, comme moi, beaucoup plus éloignés.
Il y a donc forcément des incompréhensions, surtout que
s'ajoutent des croyances variées, des phobies, des préjugés.
Mais c'est comme dans la vie...
Ceci dit, le problème
de la vulgarisation de notions complexes demeure.
Les allergies sont un domaine d'une réelle complexité
car les mécanismes ne sont pas toujours compris et que l'on a
vite fait de dire, devant un trouble incompris qu'il s'agit d'une
allergie, qualifiant d'un terme unique un ensemble de phénomènes.
Les
allergies de type 4 sont, sauf erreur de ma part, des
hypersensibilités de type IV dont le prototype est l'allergie
au bacille tuberculeux. Il s'agit de réactions contre des
cellules hébergeant ces bacilles et qui conduisent à
leur destruction, réaction de défense normale qui
devient pathologique quand elle est excessive. Mais il reste toujours
l'allergène (représenté par la tuberculine dans
le cas du bacille tuberculeux qui permet de tester l'allergie) et la
réaction immunitaire qui passe là par des cellules au
lieu des anticorps.
Ces affirmations mériteront d'être critiquées
mais illustrent les difficultés d'une quelconque vulgarisation
qui ne peut reposer que sur une culture "minimum" de celui
à qui on s'adresse, culture qui, sur la liste, ne peut être
prévue. On pourrait transposer dans d'autres domaines : quand
on parle d'E. coli, de barèmes de stérilisation, de
réduction décimale, d'OGM,..., je ne suis pas du tout
sûr que le lecteur comprenne exactement ce que veut dire
l'émetteur du message ! Je ne m'exclue évidemment pas
des lecteurs incompétents selon les sujets et sais que mes
notions d'immunologie sont trop limitées pour être
suffisamment clair dans mes propos !
Ceci dit, l'allergie
alimentaire au nickel mériterait d'être précisée
car je ne mange pas mes fourchettes !
C'est un danger à part entière
Concernant les allergènes, l'Association Africaine de
Microbiologie et d'Hygiène alimentaire (A.A.M.H.A.) en
collaboration avec le Centre Européen de Prévention des
Risques CEPR), organise le mercredi 20 juin 2007 à l'hôtel
Riadh Palms - Sousse (TUNISIE), un séminaire sur La Maîtrise
du risque Allergène :
Nous vous invitons à
participer (ou faire participer) à cette rencontre
scientifique de grande importance qui sera animée par
d'éminents spécialistes.
Pour plus de renseignement,
vous pouvez visitez le site web de
l'association : www.aamha.org
c'est pour une confirmation:
les arômes n'ont pas de
propriétés allergéniques? (ex: arôme
d'amande hydrosoluble liquide)
je pense que non
Je pense qu'il faudra savoir s'il sagit d'arome synthétique
ou naturel et faire attention au support d'arome qui eux peuvent être
allergisant.
par curiosité,
l'aröme d'amande
hydrosoluble liquide, c'est quoi, comment cela est fabriqué et
que peut-il se produire entre la fabrication et l'usage?
Nouveaux
procédés de production d'arômes naturels par
bioconversion (New processes of natural aromas production by
bioconversion)
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=175388
<http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=175388>
benzaldéhyde
http://en.wikipedia.org/wiki/Benzaldehyde
ARÔMES
ALIMENTAIRES
DÉFINITIONS ET NATURE DES ARÔMES
ALIMENTAIRES
http://www.cnrs.fr/chimie/communication/images/images-chimietous/minidossiers/cours%20aromes_hubert%20richard.pdf
Les
groupements de consommateurs sont donc accrochés à la
notion de "naturel".
Cette position est renforcée
par l'attitude des industriels qui , soit à juste titre pour
des raisons de secrets de fabrication, soit pour des raisons moins
avouables refusent de
fournir certaines informations.
Le consommateur a alors le sentiment qu'on lui cache la vérité
et que l'industrielcherche à le tromper, ce qui décuple
sa méfiance.
...
J'ai essayé de souligner à
travers ce cours sur les arômes, que la notion de "naturel"
opposé à "artificiel" ou "synthétique"
paraît peu rationnelle.
Les firmes productrices d'arômes
devraient avant tout garantir l'utilisateur industriel de l’innocuité
des arômes vendus et informer loyalement le consommateur.
Pour conclure, je citerai la phrase parue dans un récent
numéro de la revue R.I.A. et qui prouve bien que nous glissons
vers l'utilisation de plus en plus importante des produits de
syntèse
"Chassez l'artificiel, il revient au galop".
"character
impact
compounds"
http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22character+impact+compounds%22&btnG=Recherche+Google&meta=
<http://www.google.fr/search?hl=fr&q=%22character+impact+compounds%22&btnG=Recherche+Google&meta=>
allergy
(from
the Greek /allos/ meaning "other" and /ergon/ meaning
"reaction")
*Clemens Peter Freiherr von
Pirquet*
http://en.wikipedia.org/wiki/Clemens_von_Pirquet
*allergy
http://en.wikipedia.org/wiki/Allergy
*Type
1 hypersensitivity
http://en.wikipedia.org/wiki/Antigen
la
même en français
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antig%C3%A8ne
A
nonparasitic antigen capable of stimulating a type I hypersensitivity
reaction in atopic individuals is called an
*allergen*
amicalement
Bertrand
A voir l'annexe de la Directive 2005/26/CE qui regroupe les
allergènes qui sont exclu de l'annexe III bis de la directive
2003/89/CE.
Dans cette annexe on peut voir que l'amande peut être
exclu d'étiquetage lorsque celui-ci est utilisé comme
arome dans les alcools.
Donc a voir dans quel produit vous
l'utilisez. Si vous ne l'utilisez pas dans de l'alcool vous devez
normalement faire clairement mention de la présence d'amande
dans votre liste d'ingrédient.
Un membre de la liste
pourrait-il confirmer cela ou alors me corriger?
Effectivement, l'annexe à ladite Directive mentionne
comme exemptés notamment :
Fruits à coque :
—
Fruits à coque utilisés dans les distillats pour
alcools
— Fruits à coques (amandes, noix) utilisés
(comme arômes) dans les alcools
Mais a priori je ne
trouve pas très sérieux de se contenter de lire
l'énumération des exemptions dans une annexe de
Directive, ni même dans l'Arrêté du 15 septembre
2005...
... et finalement... il me semble qu'on a fait dévier
votre question initiale - voyez plus bas, j'y reviens !
Je
n'aime pas beaucoup l'expression "fruits à coque",
qui ne se justifie dans cette directive que par référence
à la directive 2000/13/CE modifiée, où
l'expression est développée avec les désignations
spécifiques des végétaux en question.
En
outre, les exemptions temporaires accordées par la Commission
Européenne, sur avis de l'AESA ont été accordées
dans le cadre de demandes qui auraient dû être très
précises, détaillées quant aux produits en
cause, et qui ont été formulées par des
groupement ou fédérations d'industries
(alimentaires).
Il faudrait donc vérifier si on parle
bien des mêmes choses (respect de bonnes pratiques,
etc...)
-------
On trouve les Avis de l'AESA à
l'adresse
:
http://www.efsa.europa.eu/fr/science/nda/nda_opinions/food_allergy.html
Celui
sur les EXTRAITS de fruits à coque utilisés comme
arômes dans les distillats :
Avis du groupe scientifique
NDA relatif à la notification de BSI concernant les extraits
de fruits à coque (amandes, noix) utilisés comme arômes
dans les distillats, conformément à l'article 6,
paragraphe 11, de la directive 2000/13/CE
Adopté le 2
décembre 2004. (Question n°
EFSA-Q-2004-134)
http://www.efsa.europa.eu/fr/science/nda/nda_opinions/food_allergy/756.html
L'avis
de l'AESA était très réservé -
le
dossier ne semblait pas bien consistant : méthodes et taux
d'extraction imprécises, etc...
L'AESA a cependant relevé
: "Aucune réaction indésirable n'a été
signalée après consommation des cognacs mentionnés",
et c'est la seule prhase du rapport qui fut de nature à
"justifier" l'exemption qui a été prononcée
par la Commission Européenne. C'est la seule phrase de l'Avis
tendant à minimiser les possibilités de
réactions.
L'AESA a également souligné qu'il
pouvait y avoir sous-déclaration des réactions. Sur cet
avis particulier on pourrait ajouter d'autres considérants
liés à la présence de l'alcool et au type de
consommation / de consommateur concerné...
En fait,
l'AESA a même recommandé de "mettre en place un
programme d'études et d'analyses immunologiques conçu
et mené de manière rigoureuse, qui sera suivi si
nécessaire d'essais cliniques" : c'est à se
demander sur quoi repose l'autorisation d'exemption de la Coimmission
Européenne.
Cela dit, il ne s'agissait que d'exemptions
provisoires. D'autre part nous partions d'une situation où
AUCUN étiquetage n'était pratiqué. Pour cette
raison, les associations d'allergiques ont considéré de
façon résolument positive tout ce progrès,
acceptant a priori une possible période d'incertitudes,
puisque l'on ne sait pas tout à ce jour.
Pour ma part,
je n'ai pas examiné chaque exemption provisoire comme je le
fais aujourd'hui, mais j'avais déjà noté que sur
des avis de l'AESA souvent réservés, au moins faute
d'études suffisantes, la Commission a tout de même
accordé des exemlptions provisoires.
Avis complet
:
http://www.efsa.europa.eu/etc/medialib/efsa/science/nda/nda_opinions/756.Par.0001.File.dat/03.opiniononnutsextractsindistillates1.pdf
Résumé
:
http://www.efsa.europa.eu/etc/medialib/efsa/science/nda/nda_opinions/756.Par.0004.File.dat/fr-nutextract-bsi1.pdf
--------
Maintenant,
je relis la question posée : elle n'a pas grand chose à
voir avec la réponse de M. TISSANDIER.
les arômes
n'ont pas de propriétés allergéniques? (ex:
arôme d'amande hydrosoluble liquide)
Nos dialogues (en
tant qu'association d'allergiques) avec les industries alimentaires
et arômatiques avaient conduit à distinguer :
*
les arômes artificiels, qui n'ont rien à voir avec le
végétal natif et ne comportent pas de protéines
allergisantes
* les arômes naturels, qui sont dérivés
du végétal natif et peuvent comporter des protéines,
par nature ou par contamination.
Nous avons été
invités à considérer qu'un produit étiqueté
"arôme naturel de noisette" est à risque pour
le consommateur allergique à la noisette.
Et qu'un
produit étiqueté "arôme noisette" ne le
serait pas : si le fabricant utilisait un arôme naturel, il
l'aurait indiqué car c'est une mention valorisante pour son
produit.
Il va de soi que nous ne pouvons pas donner aux
consommateurs allergiques des conseils aussi compliqués et
aléatoires. Il faut trouver une autre méthode pour
l'informer, que de considérer l'absence d'un mot comme une
information.
-----
Maintenant, pour répondre à
la question posée "pour confirmation" par Mme AD
je recommanderai qu'on se tourne vers les
industriels arômaticiens, qui, quant à eux, ont sans
aucun doute travaillé sur la question :
Cependant, en
aucun cas on ne peut dire d'une façon générale :
"les arômes n'ont pas de propriétés
allergéniques".
Voyez des exemples contraires dans
"Le dictionnaire des allergènes" (Guy DUTAU et
alii), articles Arômes, Banane, Gommes, Propylène-glycol,
Vanille, vanilline.
Faute justement d'informations sur la
composition des arômes, certains allergiques n'ont pu être
soulagés qu'en excluant tout simplement tous les arômes.
J'évoque des diagnostics et prescriptions faits par des
services de pointe, et non des évictions larges et excessives
sans preuves.
Vous voyez que la question posée
nécessiterait d'être fictrement précisée
!
Bien à vous,
Zoltan ZALAY, AFPRAL
ils ne figurent pas sur l'annexe IIIbis des allergènes
déclarables. toutefois, "tout" peut être
allergène : un petit garçon allergique au benzoate a
réagi violemment après avoir consommé des
gâteaux parfumés à l'arôme amande amère
(la base de cet arôme étant de l'aldéhyde
benzoique)...
Oui les arômes peuvent présenter des risques
d’allergénicité suivant l’origine de ses
composants comme toute autre denrée alimentaire, il faut donc
se référer aux déclarations du fournisseur dans
le cas des arômes destinés aux industriels ou à
l’étiquette si le produit est vendu en l’état
aux consommateurs.
Dans le cas de l’arôme d’amande
s’agit-il d’un arôme ou d’un arôme
naturel ou un arôme naturel d’amande ? est il composé
de préparations aromatisantes ou de substances aromatisantes
naturelles ou de substances aromatisantes identiques aux naturelles
ou substances aromatisantes ; nature du support sirop de glucose ou
glycérine ou autres, présence d’additifs ? ou est
ce simplement 100% de benzaldéhyde (molécule pure) sans
additif ?
ravel_chapuis Lundi 3. Septembre 2007 16:58
Je recherche l'explication de la différence entre contamination croisée primaire et contamination croisée secondaire concernant les allergènes.
LAURENT DENEUVE Lundi 3. Septembre 2007 17:24
Bonne question :
a.. présence fortuite primaire : un composant (avec allergène majeur) utilisé volontairement en entreprise se retrouve dans un produit fini qui n'en contient normalement pas
b.. présence fortuite secondaire : un allergène majeur est présent de manière fortuite dans un composant lui même involontairement introduit dans une recette.
En espérant vous avoir aidé.
Laurent DENEUVE
ADRIA Normandie
MERY_aurore Jeudi 6. Septembre 2007 12:57
Pour moi, on parle de contamination croisée primaire quand dans votre atelier de fabrication par exemple des noisettes se retrouvent dans une recette n'en contenant normalement pas.
La contamination croisée secondaire est la contamination d'une matière première chez le fabricant qui est votre fournisseur.
Si qqn pouvait confirmer..
Merci
Etienne Pierron Jeudi 6. Septembre 2007 15:53
Pour compléter la réponse synthétique de Laurent Deneuve voici un extrait du GUIDE DES BONNES PRATIQUES POUR LA REDUCTION DES PRESENCES FORTUITES D’ALLERGENES MAJEURS de l'ANIA
1.1.1. Présence fortuite d'un allergène majeur
On parle de présence fortuite d'un allergène majeur lorsque celui-ci se retrouve dans un produit fini alors qu’il n’est pas un composant mis en œuvre volontairement.
1.1.1.1. Présence fortuite primaire
On parle de présence fortuite primaire lorsque :
1/ un composant utilisé volontairement chez l’industriel et source d’allergène majeur se retrouve dans un produit fini qui n'en contient normalement pas.
Exemple : sur une même ligne de fabrication, des biscuits apéritifs au fromage sont fabriqués après des biscuits apéritifs au poisson. Du poisson peut se retrouver dans les biscuits au fromage alors que ceux-ci ne contiennent normalement pas ce composant, il s'agit dans ce cas d'une présence fortuite primaire.
2/ l’allergène majeur se retrouve, au moment de la récolte, de la transformation, du stockage ou du transport, dans un composant qui normalement n'en contient pas. Ce composant volontairement mis en œuvre dans le produit fini y introduit l'allergène majeur.
Exemple : pour fabriquer un biscuit chocolaté, du cacao est utilisé.
Ce cacao a été en contact avec des noisettes :
- lors du transport,
- lors du stockage.
En utilisant ce cacao comme ingrédient, des noisettes, qui ne sont pas des ingrédients mis en œuvre volontairement dans la recette du biscuit, risquent d’être introduites.
1.1.1.2. Présence fortuite secondaire
Un allergène majeur est présent de manière fortuite dans un composant lui-même involontairement introduit dans la recette.
Exemple : dans une usine, du chocolat noir est fabriqué après du chocolat aux noisettes. Des arachides peuvent se retrouver dans les noisettes mises en œuvre pour la fabrication du chocolat aux noisettes.
La présence de noisettes dans le chocolat noir est une présence fortuite primaire.
La présence d'arachides dans le chocolat aux noisettes est également une présence fortuite primaire.
En revanche, la présence d'arachides dans le chocolat noir est une présence fortuite secondaire.
Salutations cordiales
DMV Etienne Pierron
IFIP
PIBS CP 70
56038 Vannes cedex
tel : 02 97 68 14 13
Gilles TIXIER Jeudi 29. Mai 2008 15:20
> --- Dans hygiene@yahoogroupes.fr <mailto:hygiene%40yahoogroupes.fr> ,
> "solenefrancois" <solenefrancois@...>
> a écrit :
>>
>> Bonjour,
>>
>> Nous travaillons quotidiennement le céleri (rave et branche) dans
>> notre entreprise, qui est sur la liste des ingrédients allergenes.
>> J'ai intégré ce risque allergene dans notre plan HACCP, mais nous
>> n'avons pas de moyens de surveillance pour s'assurer de l'absence de
>> contamination croisée.
>>
>> Comment faire pour valider l'absence de traces de cet allergene sur
>> les surfaces ou les machines que nous utilisons? Nous sommes une PME,
>> et nous n'avons pas la possibilité de travailler ce produit sur une
>> chaîne de production distincte.
>>
>> Merci de votre aide.
Le 28/05/08 20:09, « qualiseb » <lolo5755@free.fr> a écrit :
> Bonsoir,
> Si vous pratiquez un démontage/nettoyage quotidien de vos
> installations, vous pouvez déjà produire avec cet ingrédient en fin de
> journée, après tous les autres produits...
Bonjour,
Je complète l¹information de Laurent
Il faudra être certain que le nettoyage de l¹équipement élimine toute présence de celeri. Comment valider l¹efficacité du nettoyage ? Recherche de
l¹allergène par PCR ?
Et qu¹il y a a pas d¹autre source de contamination croisée au cours du process. Pas évident !
En absence de maîtrise certaine du risque de contamination fortuite, il faudra signaler (sur l¹étiquette) la possibilité d¹une présence de céleri dans le produit.
Un « Guide des bonnes pratiques pour la réduction des présences fortuites d¹allergènes majeurs » (2005), a été conçu par l¹ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) mais que je ne trouve pas sur leur site www.ania.net/
Mais sur celui de Fleury-Michon :
www.fleurymichon.fr/nllepages/images/GUIDE_ANIA.pdf
L¹ADRIA Normandie devrait produire un document traitant de ce sujet qui serait édité par l¹ANIA ...
Un colistier sait-il où est est l¹état d¹avancement de ce document ?
qualiseb Jeudi 29. Mai 2008 17:47
Faites des économies...je ne voit pas commun un nettoyage peut aboutir à l'élimination de "toutes traces de..."
Quand est'il des contaminations croisées dans les silos, les bateaux, les bennes des agriculteurs et j'en passe...
Il me semble IMPOSSIBLE de garantir l'absence de traces. Mais un des buts de cette règlementation est une "insertion" des allergiques qui ont toujours des difficultés à trouver des produits "sur"...alors si tous les industriels déclare "trace de" ou "atelier utilisant" ( il faudrait d'ailleur remonter comme cela jusqu'à la fourche ), il me semble que cette règlementation de sert à rien ( les allergiques reviendront à ce qu'ils achetaient avant, discours tenu par des associations d'allergiques lors d'une conférence )
Bonjour à tous,
Je
m'intéresse aux allergies alimentaires notamment à
celle causée par les graines de pavot.
J'ai trouvé
un site très intéréssant malheureusement je n'ai
pas de mot de passe pour y accéder.
Si l'un d'entre
vous est inscrit à food-allergens peut-il m'envoyer cet
article dont le lien est le suivant:
http://www.food-allergens.de/symposium-3-2/poppy/poppy-allergens.htm
Merci
d'avance
Cordialement
Complément de BP:
Requête
PAVOT dans le moteur
ALLERGIES
http://www.google.com/custom?hl=fr&client=google-coop&cof=FORID%3A13%3BAH%3Aleft%3BCX%3AALLERGIES%3BL%3Ahttp%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fcoop%2Fintl%2Ffr-US%2Fimages%2Fcustom_search_sm.gif%3BLH%3A65%3BLP%3A1%3BVLC%3A%23551a8b%3BGFNT%3A%23666666%3BDIV%3A%23cccccc%3B&adkw=AELymgXSh5bjKHHX92bon2MV5UjLhJ28CMNkxiLr7a79GID3DEEXkGhn1kWFeAf_Mb2lD_Hw3ve5rQWicWk0Et1Qwo199GZFC5KZTHeLGJGTQNi5xWsLFrk&boostcse=0&q=Poppy++OR+%22Papaver+somniferum%22+OR+pavot+&btnG=Rechercher&cx=016326893149703400244%3Alht-_nucvja
l'internet n'est pas gratuit. Les
gens travaillent et souhaitent parfois retirer un salair pour leur
travail...
Cherchez avec les noms des auteurs, vous trouverez
des choses en ralation avec votre
question
http://www3.interscience.wiley.com/cgi-bin/fulltext/118836046/PDFSTART
http://www3.interscience.wiley.com/cgi-bin/fulltext/118516879/PDFSTART
sur
le moteur de recherche interne du site Interscience, en tapant
"poppy", on obtient 250 articles
http://www3.interscience.wiley.com/search/allsearch?mode=quicksearch&WISindexid1=WISall&WISsearch1=poppy
tout
ne vous sera pas utile, mais c'est un bon début, n'est-ce pas
?
on tombe même sur les OGM (décidément,
on n'en sort pas...)
http://toxsci.oxfordjournals.org/cgi/content/full/73/1/8
aurélie weber Jeudi 27. Août 2009 16:21
dans l'HACCP, nous prenons en compte les allergènes, mais y a-t-il un seuil minimum en dessous duquel il n'y a pas de risques de réactions allergéniques?
C. MARTIN Jeudi 27. Août 2009 17:12
non il n'y a pas de limites : la sensibilité aux allergènes est propre à l'individu.
Christian Felter Jeudi 27. Août 2009 18:50
je sais qu'il y a des seuils pour le gluten qui n'est pas un allergène au sens strict, mais je ne sais pas ou en est la recherche européenne à
ce jour sur les autres allergies alimentaires.
Les mieux informés sont les personnes concernées via leurs associations dont l'AFPRAL, qui collabore activement avec les chercheurs.
http://www.afpral.asso.fr/index.php
Merci de donner les résultats de vos investigations si elles sont positives.
H.HICHRI Jeudi 27. Août 2009 19:29
La problématique de l’allergie actuelle est la connaissance et l’étude des allergènes « recombinants ».
Wolfgang Zabel Jeudi 27. Août 2009 20:48
pourquoi parle t on de < 10 ppm pour les produits finis concernant le gluten de blé-le bisulfite.. il y a nécessairement un texte normatif obligeant l'étiquetage
Emmanuelle Girard Vendredi 28. Août 2009 9:47
Sur le site de l'AFSSA vous trouverez un rapport récent sur la problématique allergies allergènes et étiquetage.
Cordialement
Emmanuelle Girard
ISPAIA
Complément de BP:
Adresse du dossier indiqué ci-dessus:
Allergènes alimentaires et étiquetage de précaution
http://www.afssa.fr/PM9100T301.htm
Philippe Auriol Vendredi 28. Août 2009 9:35
Le 27 août 2009 20:47, Wolfgang Zabel<zabelwzabel@aol.com> a écrit :
>
> pourquoi parle t on de < 10 ppm pour les produits finis concernant le gluten
> de blé-le bisulfite.. il y a nécessairement un texte normatif obligeant
> l'étiquetage
Le texte normatif Européen est celui-là :
DIRECTIVE 2003/89/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 10 novembre 2003
http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&ct=res&cd=2&url=http%3A%2F%2Feur-lex.europa.eu%2FLexUriServ%2FLexUriServ.do%3Furi%3DOJ%3AL%3A2003%3A308%3A0015%3A0018%3AFR%3APDF&ei=AoSXSvT5L9yfjAfnqIi2BQ&usg=AFQjCNEF0y-ba4qhLL5RQ7-fk4vUMsWawQ&sig2=OCYlC9FOZP_Q3r-CbQsxug
Il propose un seuil pour les sulfites (qui ne sont pas plus que le gluten des sources d'allergènes).
> ----- Original Message -----
> From: qualiteddc
> non il n'y a pas de limites : la sensibilité aux allergènes est propre à > l'individu.
Et effectivement, du coup, il est bien difficile de proposer un seuil de détection : ce sera "présence détectable" ou "présence
indétectable".
De fait, certains allergiques à l'arachide "légers" consommeront en pratique des produits fris dans l'huile d'arachide sans la moindre
réaction clinique et d'autres seront susceptibles d'aller en réanimation à cause de cela.
Il s'agit de populations inhomogènes.
Ainsi que le faisait remarquer un des colistiers pharmacien (M. Hichri), le problème aujourd'hui est celui de la définition de l'allergène.
Autrefois, l'allergène était (par exemple) la poussière, en affinant nos connaissances, dans la même source, nous sommes penchés désormais
sur l'acarien (années 1970) et aujourd'hui nous sommes sur les molécules allergisantes qui le composent et dont de nombreuses
homologies sont retrouvées dans la nature venant de d'autres sources que nos deux acariens usuels (par exemple : le poisson d'argent, la
blatte, les crevettes, les escargots etc.). C'est une "allergie croisée" et l'allergène n'est plus l'acarien mais certaines de ses protéines.
Pour en revenir à l'Arachide, sujet qui vous préoccupe davantage :
Selon nos connaissances actuelles pour arachis hypogea, les protéines allergisantes sont celles-ci (en espérant que la mise en page ne soit
pas trop cassée, source allerdata.com) :
Nom Fonction Masse
Agglutinine Lectine 29
Ara h 1 7S Vicilin-like Globuline 64
Ara h 10 Oléosine 16
Ara h 11 Oléosine 14
Ara h 2 2S Albumine 17
Ara h 3 11S Globuline 60
Ara h 4 11S Globuline 37
Ara h 5 Profiline 15
Ara h 6 2S Albumine 15
Ara h 7 2S Albumine 15
Ara h 8 Bet v 1-like, protéine PR-10 17
Ara h 9 LTP (Lipid Transfer Protein) 10
rAra h 1 7S Vicilin-like Globuline
rAra h 2 2S Albumine
rAra h 3 11S Globuline
rAra h 8 Bet v 1-like, protéine PR-10
rAra h 9
Vous remarquerez en particulier les Profilines et les Betv1 qui expliquent des faux positifs possibles biologiques et en test cutanés
concernant les familles de polliniques.
Un suivi "moderne" du dépistage de la présence des allergènes dans un aliment devrait considérer la présence de traces d'homologues de ces
protéiens dans le produit fini.
Voilà, j'espère avoir succintement résumé le problème.
Bien cordialement
--
Dr Philippe Auriol, allergologue
http://www.allergique.org/ Actualités des allergies
qualiseb Lundi 31. Août 2009 17:57
Et plus particulièrement pour le gluten, il y a le règlement 41/2009:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:016:0003:0005:FR:PDF
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