ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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Pages d’archives connexes

Les allergies alimentaires (généralités)

Les allergies alimentaires à l’histamine

Les allergies alimentaires au glutamate

Les allergies aux arachides

Les allergies au lait

L'étiquetage par rapport aux allergènes aux Etats-Unis

L’étiquetage par rapport aux allergènes alimentaires

 

ARCHIVES 2000-2005 - (A partir de 2006 voir ci-dessous)


MERCREDI 22 MARS 2006


CNW 21/03/06 Mise en place du Programme Contrôle Allergène Certifié (Programme CAC)
http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Mars2006/21/c4429.html


MARDI 27 JUIN 2006


FAS USDA 20/04/06 EU-25 | Allergen Labeling on Wine - Authorized Languages
http://www.fas.usda.gov/gainfiles/200604/146187522.pdf

MARDI 18 JUILLET 2006

DGCCRF 17/07/06 Dépliants d'information. Au sommaire:
Allergènes alimentaires
http://www.finances.gouv.fr/dgccrf/04_dossiers/consommation/info_pratiques/index-d.htm?ru=04

 

Cecile Dubus Thu, 17 Aug 2006 08:14:15 +1100

Le 16/08/06, issa sabo a écrit :
>
> Bonjours,
>
> pouriez vous me préciser de quel produits il s'agit?
>
> --- Cecile Dubus <cecile.dubus@gmail.com> a écrit:
>
> > Bonjour à tous,
> > J'aimerais avoir votre avis sur l'analyse des
> > dangers liée à l'étape
> > d'étiquetage au cours de la fabrication d'un
> > produit. Nous avons considéré
> > avec notre équipe le danger allergène à cette étape,
> > en effet nous avons un
> > risque d'apposer la mauvaise étiquette sur un
> > produit au cours de cette
> > étape. Cependant nous n'avons pas d'allergène
> > reconnu dans nos produits,
> > faut-il quand même considérer ce danger, puisqu'un
> > consommateur peut
> > toujours être allergique à un produit autre que ceux
> > de la liste officielle.


Il s'agit de boissons gazeuses et de jus de fruit. Les différences de composition reposent surtout sur les différents fruits utilisés et les différents conservateurs. Si une personne est allergique à un fruit donné et qu'elle consomme le produit qui n'a pas la bonne étiquette , faut -il considérer cela comme un danger ? ou est ce que le fait que dans la composition des boissons considérés (ex: jus de pomme, jus de mangue ...)

il n'y a pas d'allergènes reconnus suffit pour éliminer le danger ?

Martin CAMUS Fri, 18 Aug 2006 05:10:53 -0000

vous dites qu'il n'y a pas d'allergènes "reconnus" dans vos jus de fruits, mais les fruits font justement partie des allergènes majeurs (en particulier les fruits exotiques, notamment le kiwi).

C'est une bonne idée de considérer le défaut d'étiquetage comme un danger.

qualiseb Fri, 18 Aug 2006 09:25:21 -0000

Il n'y a pas de fruits ( mise à part "à coques") dans la liste règlementaire des allergènes majeurs.

 

Martin CAMUS Sat, 19 Aug 2006 07:31:41 -0000

Vous avez raison, c'est une erreur de ma part...dûe au fait que dans l'introduction de la directive 2003/89, les "allergènes les plus courants" sont cités comme suit: le lait de vache, les fruits, les légumineuses, les oeufs, les crustacés, les noix, le poisson, les légumes, le blé et d'autres céréales.
Ceci dit, certains fruits exotiques sont des allergènes et le défaut d'étiquetage peut être sanctionné.

qualiseb Sat, 19 Aug 2006 19:11:46 -0000

"Ceci dit, certains fruits exotiques sont des allergènes et le défaut d'étiquetage peut être sanctionné."

Tous les aliments peuvent être allergène, je pense qu'une sanction doit être basée sur le non respect d'une règlementation, en ce qui concerne les allergènes, aucun fruit n'est cité dans les 12. Maintenant, si l'on considère le 178/2002, la porte est ouverte, mais je ne croit pas qu'un juge s'en est déjà servi...

 

wattrelosemilie Mon, 21 Aug 2006 13:28:21 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "jessmagnier" <jessmagnier@y...> a
écrit
>
> Bonjour a tous,
>
>
> Je souhaiterais obtenir des renseignements concernant l'étiquetage
des
> allergènes. Nous avons élaboré un nouveau produit contenant du
cacao en
> poudre. D'après la fiche technique de ce dernier, il y aurait dans
ce
> produit des "traces de protéines de soja", contamination due au
> process. Ma question est donc, est-il obligatoire de
mentionner "traces
> de soja" sur l'étiquetage de notre produit fini?


Bonjour,
la réglementation 2003/89/CE oblige les industriels à étiqueter les allergènes majeurs, dont le soja fait partie, dont la présence est avérée.
Si votre fournisseur peut avoir une conta croisée en soja chez lui, c'est une présence possible mais pas certaine. Ce type de présence n'est pas obligatoirement étiqueté.
C'est à vous de décider si le risque est assez important pour être étiqueté. Pour évaluer le risque, il y a les audits fournisseurs par exemple.
Bon courage

Emilie

Duez Christine Lundi, 30. Octobre 2006 13:25

En cas de remise directe au consommateur, la seule dénomination de vente avec mention à un allergène (type rôti aux pistaches) suffit elle?

Quand la dénomination de vente est évocatrice sans mention directe à l'allergène (type : palette à la diable), faut il ajouter une mention à l'allergène en question?

Je recherche toujours les mentions obligatoires quant à la présence d'alcool. Une dénomination type farce à l'armagnac suffit elle?

béatrice DUBOIS Lundi, 30. Octobre 2006 15:08

nécessite de préciser le pourcentage de cet ingrédient au minimum dans la liste des ingrédients.
pour avoir farce à l'armagnac, il n'est pas imposé de % précis, il faut cependant ne pas tromper le consommateur: il faut une quantité générant un goût significatif.

 

veill_alim Vendredi, 3. Novembre 2006 9:12

La 1ère question qu'il faut se poser est de savoir si le poduit qui vous concerne répond à la définition de "denréee alimentaire préemballée", au sens du code de la consommation (art R112-1).

Si c'est le cas, le produit sera soumis à l'ensemble des règles d'étiquetage, dont l'indication des allergènes. Dans le cas d'un rôti aux pistaches, il faudra prévoir en plus le % de pistaches dans la liste des ingrédients, puisque qe cet ingrédient est mis en relief dans la dénomination de vente. Même logique pour de l'armagnac.

Si le produit n'est pas préemballé, la réglementation liée aux obligations d'étiquetage ne s'applique pas (mise à part de rares exceptions comme l'indication de l'origine des viandes bovines).

Cependant, afin de vous dégager de toutes responsabilités vis à vis des consommateurs (cf. food law R 178/2002), il est quand même intéressant de les informer à minima de la présence d'allergènes ou d'alcool dans les produits. Dans ce cas, une indication claire dans le nom du produit pourra suffire.

http://www.veill-alim.com/

Spécialiste en réglementation alimentaire



MARDI 12 DECEMBRE 2006


JOUE 08/12/06 QUESTIONS ÉCRITES

E-0455/05 Obligation d'indiquer la présence d'allergènes dans les denrées alimentaires
http://www.europarl.europa.eu/omk/sipade3?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+E-2005-0455+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=0&NAV=S

lhsophie Lundi 26. Février 2007  20:21


>Pour les personnes allergiques ou intolérantes, le décryptage de ces
>annotations écrites en petits caractères, souvent peu contrastés sur
>le fond coloré est un véritable supplice

Le problème, en ce qui me concerne (parent d'un enfant intolérant au gluten et à la caséine), c'est plutôt l'impossibilité d'accéder aux étiquetages des produits à la coupe (même si l'on demande avec le sourire ;-)) mais aussi la difficulté à savoir exactement si le produit contient ou non une de ces deux protéines.

Par exemple, quand l'étiquette indique "sirop de glucose de blé", cette substance contient-elle encore du gluten ? et quand c'est écrit seulement "sirop de glucose" (sans autre mention d'allergènes) c'est issu du blé ?, du maïs ?...

Parfois, il faut aller jusqu'à jouer les détectives en regardant les traductions de la composition dans une autre langue. Quand en français, il y a : "Arôme: lait", on trouve parfois, en allemand "lactose" (mais le lactose peut-il contenir des traces de caséine?).

Même l'achat dans des "petits magasins" (charcutier-traiteur) n'est pas "simple". Si vous demandez à l'artisan si tel ou tel produit contient de la caséine ou du gluten, pensant qu'il les produit lui-même, il vous répond parfois qu'ils viennent "d'ailleurs" et qu'il a jeté l'emballage...

Ce sont, pour les parents d'allergiques ou d'intolérants, les petites tracasseries du quotidien ... mais on finit par y arriver ... en n'achetantle moins possible de produits manufacturés.

 

Bernard Pichetto Lundi 26. Février 2007  21:59

Vous touchez là un sujet qui agite cette Liste, mais aussi de nombreux acteurs.
Si l'on peut dire que l'arsenal juridique évolue bien, c'est à dire qu'il semble y avoir une bonne réactivité et que le fouillis commence à devenir presque lisible, on ne peut pas dire que la formation des professionnels (j'en vois qui sourient !) des métiers de bouche (du charcutier à la vendeuse de rayon fromages en passant par l'épicier et le restaurateur) et que les moyens donnés aux services officiels de contrôles (DGCCRF et DSV) soient à la hauteur des besoins.
Le jour où l'on aura réussi l'adéquation entre formation initiale et formation continue et que la qualité de l'une ira de paire avec l'existence de l'autre, nous pouvons penser que cela ira mieux...

 

Isabelle Damour Mardi 27. Février 2007  12:19

Une reponse pour LH Sophie : un sirop de glucose-fructose ou saccharose ne contient pas de gluten quelque soit son origine. c pour cela qu'il est dispensé d'etiquetage.
En tant que fournisseur de marque de ditributeur (MDD,c'est la grande distribution qui nous impose que l'on indique l'ensemble des
provenances au risque d'embrouiller le consommateur.
Sur un de nos etiquetage, nous avons dû noter : sirop de glucose-fructose issu de ble ou de chicoree ou de betterave...
ca ne veut plus dire grand chose.

Bon courage.


MARDI 22 MAI 2007


CHINAVIEW 19/05/07 Allergens to be noted on food labels in HK
http://news.xinhuanet.com/english/2007-05/19/content_6123925.htm



Mardi 5. Juin 2007 17:58

Labelling Guidance
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/labelregsguidance/

Food Labelling (Amendment) (No 2) Regulations 2004: Guidance Notes
Ingredient and Allergen Labelling guidance
Food Labelling (Amendment) (No 2) Regulations 2005: Guidance Notes
Non-allergenic derived ingredients labelling guidance notes.



MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2007

CANADA

ACIA 25/09/07 Mentions préventives d'allergènes sur les étiquettes d'aliments préemballés
http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/invenq/inform/20070925f.shtml


VENDREDI 09 NOVEMBRE 2007

FRANCE

VITI-NET 08/11/07 Produits de collage et risques d'allergies - Vers un étiquetage obligatoire ?
http://www.viti-net.fr/Outils/Fiches/FichesDetail.asp?idRub=33&id=43696



MARDI 20 NOVEMBRE 2007

ACIA - Mention des allergènes sur les étiquettes des produits alimentaires -
Foire aux questions
http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/labeti/allerg/allergef.shtml
Date de modification : 2007-11-16
(source Bernard Pichetto)

MARDI 04 DECEMBRE 2007

Office fédéral de la santé publique 23/11/07 Lettre d'information Lettre d'information n° 137: concernant les ingrédients obtenus à partir de substances allergènes et ne nécessitant pas de déclaration spécifique (l'art. 8, al. 7 de l'ordonnance sur l'étiquetage et la publicité des
denrées alimentaires, OEDAl)
http://www.bag.admin.ch/themen/ernaehrung/00171/00178/index.html?lang=fr&download=M3wBUQCu/8ulmKDu36WenojQ1NTTjaXZnqWfVp7Yhmfhnapmmc7Zi6rZnqCkkIZ6f3x9bKbXrZ2lhtTN34al3p6YrY7P1oah162apo3X1cjYh2+hoJVn6w==



perrine coppin Mercredi 26. Mars 2008 12:35

La DGCCRF me demande d'oter de mes emballages la mention "Présence possible de lait, oeufs, sésame, soja, noisettes, noix" qui n'est, en effet, pas justifiée (pour le moment).

Quelles sont les exigences sur ce point?



Sylvia Bouchard Mercredi 26. Mars 2008 15:19

Aux sujet des allergènes, à ce que je sais (et merci à tous de me corriger si besoin), seuls les allergènes définis dans la règlementation et présents de manière intentionnelle dans le produit doivent obligatoirement être mentionnés sur l'étiquette du produit: directives 2003/89/CE et 2006/142/CE

Pour la présence non intentionnelle pouvant découler d'une contamination croisée, l'étiquetage n'est pas obligatoire. Le fabriquant peut donc choisir librement de le faire paraitre ou non suivant la communication qu'il choisi.

De mon avis, votre étiquetage est conforme dans ce cas et votre DGCCRF ne devrait pas vous l'interdire mais simplement vous mentionner que ce texte peut être un frein inutile auprès de certains consommateurs si le risque n'est effectivement pas justifié.



fredericb92n Vendredi 11. Avril 2008 8:58

Une question concernant les risques de contamination croises au niveau allergene et l'obligation de l'etiquetage 'peut contenir des traces de crustacés sur des chips de pomme de terre.

Quel est le risque pour un fabriquant de chips d'utiliser le meme bain d'huile de fritures pour faire des chips de pommes de terre et des chips de crevettes et ce bien entendu selon le cycle:

pomme de terre - crevette - pomme de terre ?

Pour ma part il y a un vrai risque qui necessite d'inscrire sur l'emballage de chips de pomme de terre 'peut contenir des traces de crustacés" sauf si au pire le fournisseur effectue le cycle:

pomme de terre PUIS crevette ET SYSTEMATIQUEMENT bain changé.



Gilles TIXIER Vendredi 11. Avril 2008 9:02

Il faut vérifier s¹il y a bien de la crevette dans les chips de crevette. Il se peut que ce soit un arome artificiel.

Sinon, oui, il y a a un risque de contamination croisée ce qui nécessite une information sur l¹étiquette



qualiseb Vendredi 11. Avril 2008 22:38

Seuil de détection analytique VS seuil de réaction allergique...

Si ont veut vraiment gérer les contaminations croisées...il faut des filières complètement séparé de la fourche à la fourchette...Pourquoi ont tolère 0,9% d'OGM dans un produit censé ne pas en contenir ???

Lobbing + politiques VS scientifiques...



Yves Boisard Samedi 12. Avril 2008 0:06

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, fred b <fredericb92n@...> a écrit :

> Pour ma part il y a un vrai risque qui necessite d'inscrire sur

l'emballage de chips de pomme de terre 'peut contenir des traces de

crustacés" ...

Contrairement à ce qui communément dit ou écrit, la "Directive Etiquetage" ne parle absolument pas des "contaminations fortuites" mais demande à ce que les allergènes de l'annexe (complétée depuis) soient clairement identifiés dès lors qu'ils sont volontairement présents dans la recette du produit. Monsieur Kierny saura nous préciser les détails.

Vous pouvez bien entendu prendre en compte les allergènes dans votre démarche HACCP, et déterminer la fréquence de la présence fortuite de tel ou tel allergène, et le seuil maximum atteint. Si vous trouvez une présence systématique du contaminant en question, il devient une part intégrante de votre recette et doit figurer comme telle sur l'étiquette. Si en revanche, il n'est présent qu'occasionnellement à un seuil maxi que vous aurez déterminé préalablement, vous pourrez indiquer "peut contenir jusqu'à xxx ppm de...". Les personnes allergiques étant parfaitement informées sur leur sensibilité pourront alors décider de l'acte d'achat ou pas. La mention parapluie "peut contenir des traces de..." ne rime à rien, ne protège personne et ne satisfait pas les personnes concernées.Ce n'est pas parce quelle est couramment répandue qu'elle est à recommander. Au contraire.

Cordialement, Yves Boisard



Hubert BAZIN Samedi 12. Avril 2008 14:33

"Vous pouvez bien entendu prendre en compte les allergènes dans votre démarche HACCP, et déterminer la fréquence de la présence fortuite de tel ou tel allergène, et le seuil maximum atteint."

La présence étant "fortuite", c'est à dire "Qui arrive ou qu'on croit arriver par hasard, d'une manière imprévue" (http://fr.wiktionary.org/wiki/fortuit), j'aimerais avoir des conseils méthodologiques pour préparer le plan d'échantillonnage. Merci

"Si vous trouvez une présence systématique du contaminant en question, il devient une part intégrante de votre recette et doit figurer comme telle sur l'étiquette"

Ca s'applique(rait) aussi aux ions présents dans l'eau de process ? On devrait donc les énumérer comme autant d'ingrédients ? Il me fau(drai)t une référence législative... Merci d'avance



Gilles TIXIER Samedi 7. Juin 2008 10:27

Ôtez-moi d¹un doute :

Il n¹est pas nécessaire d¹indiquer sur l¹étiquette d¹un ¹un aliment pré-emballé, la présence d¹un additif alimentaire, non issu d¹un des 14 allergènes majeurs, s¹il entre dans la composition de cet aliment pour moins de 2%, n¹est-ce pas ?

Merci pour vos lumières



qualiseb Samedi 7. Juin 2008 15:05

Il me semblait que si...mais que, si cet ingrédient est composé, il n'est pas nécessaire d'étiqueter sa composition...



Hubert BAZIN Samedi 7. Juin 2008 17:13

Plusieurs éléments de réponse :

La liste d'ingréndients reprend les ingrédients "par ordre décroissant d'importance pondérale au moment de la mise en oeuvre" (disait-on dans le temps). Tout ce qu'on ajoute volontairement, on le déclare.

De plus, si l'ingrédient est mis en avant, non seulement on le déclare, mais encore on indique son importance. ex : "pâté d'alouette aux truffes : gras et maigre de porc, lactose, amidon modifié, viande d'alouette 0.5%, correcteur d'acidité : citrate de sodium, sel, morceaux de truffes : 0,1%"

Si dans le sel, on trouve aussi un agent antimottant comme de la silice, on peut ne pas l'indiquer.

tout ceci vient de la Directive 2000/13/CE, modifiée par la Directive 2003/89/CE (c'est elle qui fait intervenir le 2 %)

Art 6, (...) 4. a) On entend par "ingrédient" toute substance, y compris les additifs, utilisée dans la fabrication ou la préparation d'une denrée alimentaire et encore présente dans le produit fini éventuellement sous une forme modifiée.

b) Lorsqu'un ingrédient d'une denrée alimentaire a lui-même été élaboré à partir de plusieurs ingrédients, ces derniers sont considérés comme ingrédients de cette denrée.

c) Ne sont toutefois pas considérés comme ingrédients:

i) les constituants d'un ingrédient qui, au cours du processus de fabrication, auraient été temporairement soustraits pour être réincorporés ensuite en quantité ne dépassant pas la teneur initiale;

ii) les additifs:

- dont la présence dans une denrée alimentaire est uniquement due au fait qu'ils étaient contenus dans un ou plusieurs ingrédients de cette denrée et sous réserve qu'ils ne remplissent plus de fonction technologique dans le produit fini,

- qui sont utilisés en tant qu'auxiliaires technologiques;

iii) les substances utilisées aux doses strictement nécessaires comme solvants ou supports pour les additifs et les arômes.

toujours à l'article 6 :

5. les ingrédients intervenant pour moins de 2 % dans le produit fini peuvent être énumérés dans un ordre différent à la suite des autres ingrédients

lorsque des ingrédients similaires et substituables entre eux sont susceptibles d'être utilisés dans la fabrication ou la préparation d'une denrée alimentaire sans en altérer la composition, la nature ou la valeur perçue, et pour autant qu'ils interviennent pour moins de 2 % dans le produit fini, leur désignation dans la liste des ingrédients peut être réalisée à l'aide de la mention "contient . et/ou ." dans le cas où l'un au moins, parmi deux ingrédients au plus, est présent dans le produit fini. Cette disposition ne s'applique pas aux additifs ni aux ingrédients énumérés à l'annexe III bis»;

encore à l'article 6 :

8. Dans le cas visé au paragraphe 4, point b), un ingrédient composé peut figurer dans la liste des ingrédients sous sa dénomination dans la mesure où celle-ci est prévue par la réglementation ou consacrée par l'usage, en fonction de son importance pondérale globale, à condition d'être immédiatement suivi de l'énumération de ses propres ingrédients.

«L'énumération prévue au premier alinéa n'est pas obligatoire:

a) lorsque la composition de l'ingrédient composé est définie dans le cadre d'une réglementation communautaire en vigueur, et pour autant que l'ingrédient composé intervienne pour moins de 2 % dans le produit fini; toutefois, cette disposition ne s'applique pas aux additifs, sous réserve du paragraphe 4, point c);

b) pour les ingrédients composés consistant en mélanges d'épices et/ou de plantes aromatiques qui interviennent pour moins de 2 % dans le produit fini, à l'exception des additifs, sous réserve du paragraphe 4, point c);

c) lorsque l'ingrédient composé est une denrée alimentaire pour laquelle la liste des ingrédients n'est pas exigée par la réglementation communautaire.»;



VENDREDI 04 AVRIL 2008

FSA 03/04/08 LABELLING GUIDANCE - Allergen management and labelling for
pre-packed foodsBest practice guidance on managing food allergens with
particular reference to avoiding cross-contamination and using appropriate
advisory labelling (e.g. 'May Contain' labelling).
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/labelregsguidance/maycontainguide


FSA 03/04/08 LABELLING GUIDANCE - Guidance on food allergen labelling
legislation
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/labelregsguidance/allergenlabelguide2007


FSA 03/04/08 Providing allergen information for non pre-packed foodsThese
documents provide voluntary best practice advice to help food retailers and
caterers selling food that is not pre-packed provide allergen information on
the food they sell.
http://www.food.gov.uk/foodindustry/guidancenotes/labelregsguidance/nonprepacked


JEUDI 21 AOUT 2008

The European Journal of Public Health, 21/06/07 Food-allergic consumers'
labelling preferences: a cross-cultural comparison
http://eurpub.oxfordjournals.org/cgi/content/abstract/ckm032v1




Lise THIBAULT Mardi 21. Octobre 2008 17:59
je viens d'intégrer une entreprise fabricant des mélanges apéritif pour des hotels haut de gamme. Une des lignes sort des pots mini bar où on nous impose bien entendu l'affichage des allergènes. Seulement dans la journée nous utilisons énormément de produits contenant des allergènes : fruits à coque, arachides, gluten, sulfites, sans avoir la possibilité de faire un nettoyage. Nous avions indiqué sur notre produit la mention "peut contenir des traces de : ..." pour être couvert. La DGCCRF nous a dit que nous n'avions pas le droit et qu'il fallait faire une analyse des risques. D'accord, peut être pouvons nous améliorer nos contaminations croisées,mais les éviter est impossible. Ma question est la suivante : existe- il un seuil pour lesquels nous devons déclarer les allergènes ? Est ce que en dessous d'un certain pourcentage dans le produit nous pouvons nous abstenir de les mentionner ?


fazi Mardi 21. Octobre 2008 18:23
Il n’²ya pas de seuil même si on cas de traces, sauf si tu n’²as pas de croisement
et tu as un nettoyage qui laisse pas de traces
Donc tu peux déclarer ces allergènes sur l’²emballage et dire : (ce produit peut contenir des traces de ’¥)
Sinon, si tu maitrise ton nettoyage tu peux ne pas les déclarer


Hubert BAZIN Mardi 21. Octobre 2008 22:03
un segment de phrase m'interpelle : "sans avoir la possibilité de faire un nettoyage". Il y a un gros méchant, du genre Hell's Angel avec des chaînes et une casquette en cuir, qui vous l'interdit ? Ou alors vous avez décidé qu'un nettoyage coûterait trop cher ? Ou alors vos clients (les "hôtels haut de gamme") vous interdisent, par un contrat trop bien ficelé, de nettoyer la ligne entre deux fabrications ?


lise Thibault Mercredi 22. Octobre 2008 11:15
Effectivement le nettoyage est difficile car se sont de petites quantités (entre 10 et 100 kg) et une doseuse à échelle demande de longues heures pour être entièrement nettoyée, donc dans tous les cas la contamination croisée est presque systématique...


qualiseb Mercredi 22. Octobre 2008 18:34
Analyse du risque qui part de la fourche...en passant par les camions, les silos, les bateaux...etc...si en partant de là vous arrivez à éviter la contamination croisée ( à l'état de traces ) à la fourchette en réalisant des séquences de production bien séparée (nettoyage et analyses ) chez les transformateurs, je veux bien la recette...


Hubert BAZIN Mercredi 22. Octobre 2008 18:45
il y a du vrai, mais le fait de *décider* de ne pas nettoyer est à coup sûr générateur de contamination.
D'un côté "peut-être qu'on n'aura pas de contamination, mais ce n'est pas certain", de l'autre : "les méthodes mises en place garantissent de manière presque absolue la contamination croisée". Il y a tout de même une marge non négligeable.
question subsidiaire, et pour ne parler que d'un seul type de contamination : dans de la viande hachée, peut-on *garantir* qu'il n'y aura jamais de porc dans du bovin ? N'est elle pas là, la recette ?


qualiseb Mercredi 22. Octobre 2008 19:53
"question subsidiaire, et pour ne parler que d'un seul type de contamination : dans de la viande hachée, peut-on *garantir* qu'il n'y aura jamais de porc dans du bovin ? N'est elle pas là, la recette ?"
Tout dépend ou l'ont met la barre ( exemple mauvais ou pas de nettoyage d'un camion qui aurait transporté du porc avant du bovin = traces ).Si ont ne gère pas "la trace" à la transformation, avec une usine sans porc, cela doit être facile...je pense qu'en saucisserie cela doit être plus compliqué...


Hubert BAZIN Mercredi 22. Octobre 2008 20:10
donc, si on posède sa propre flotte de camions, on devrait y arriver ?
mesures de maîtrise = (au moins en partie) moyens que l'on veut bien se donner pour y arriver...


qualiseb Mercredi 22. Octobre 2008 22:02
S'il s'agit d'approvisionnements importants, du type 250 tonnes par semaine à travers toute l'europe, il faudra une drôle de flotte interne...
Il existe aussi les "stockinettes", emballage individuel des quartiers de viandes...
Maintenant si l'ont ré-introduit les farines animales, ont aura encore plus de mal à éviter les traces de porc dans les bovins...lol...


Yves Boisard Mercredi 22. Octobre 2008 22:23
Effectivement on ne peut pas garantir qu'il n'y aura pas de viande de porc dans les merguez (voir l'enquête récente des Fraudes sur le sujet). Pour autant, je n'ai pas vu d'étiquetage de merguez pré-emballées sur lequel on indiquerait "peut contenir des traces de porc".
Et pourtant...


Bernard PICHETTO Mercredi 22. Octobre 2008 23:38
Le sujet concerne les allergènes, pas les allergies au sens figuré !


Yves Boisard Mercredi 22. Octobre 2008 22:10
Excellente question. J'ai déjà tenté sur cette liste, mais j'ai vite renoncé, d'expliquer que la règlementation sur l'étiquetage ne parle absolument pas de l'obligation d'indiquer la présence fortuite d'allergènes, que les allergiques (à travers leurs associations ne le demandent pas non plus) et qu'une approche raisonnée (en attendant un avis de l'AFSSA sur le sujet - AFSSA saisi mais réponse en rade depuis longtemps) consiste à évaluer la fréquence et le niveau de présence des allergènes (donc une quantification) qui ne font pas volontairement partie du produit avant de décider ce qu'on indiquera sur l'étiquette en matière d'avertissement. C'est de nouveau exactement ce que demandent les allergiques et c'est la réponse que nous attendons de l'AFSSA. Compte tenu des réactions sur la liste, j'ai arrêté d'essayer d'expliquer et je suis passé à autre chose. Mais c'est exactement ce qu'il faut faire et çà répondrai parfaitement à la demande de la DDCCRF. Ce n'est pas facile à faire car il y a un effet "matrice" à prendre en compte et çà représente un gros travail.
Pour le reste, l'habitude a été prise de marquer sur l'étiquette "peut contenir des traces de..." convient bien à tout le monde (sauf aux gens concernés bien sûr, on a le sentiment d'avoir informé mais en réalité on s'est débarrassé du problème.
On pourrait même imaginer que les traces soient présentes dans tous les lots auquel cas l'allergène (ou les allergènes) en question deviendraient partie intégrante de la recette, et à ce moment là on l'indiquerai en fin de la liste des ingrédients comme élément constant.
Tout çà n'empêche pas de tenter de maîtriser par des Bonnes Pratiques de nettoyage, mais c'est autre chose.
Vous pouvez me joindre directement pour en parler.


Frédéric MARRE Jeudi 23. Octobre 2008 10:15
Sans vouloir faire de pub, le Lamy Dehove (chap 280-120) synthétise bien le positionnement de la réglementation à ce sujet :
"Les allergènes figurant sur la liste fixée (cf. ci-dessus) devront être déclarés dans la liste des ingrédients dès lors qu'ils auront été intentionnellement mis en ouvre dans la recette et qu'ils seront toujours présents dans le produit fini, même sous une forme modifiée. Cette indication ne concerne pas la présence fortuite (voir no 280-17). " le chapitre 260-17 précise le débat sur l'étiquetage non intentionnel, et parle d'intégrer au niveau de l'HACCP de chaque entrprise ce risque
Une Note d'Information no 2005-163 de la DGCCRF du 25 novembre 2005 indique que « le recours à un étiquetage des présences fortuites ne doit constituer qu'un dernier recours dans le cas où il est n'est pas possible de maîtriser le risque lié aux allergènes majeurs » .
Bref, dans ce cas nous devons :
- étudier le risque de présence fortuite dans l'HACCP
- mettre en place des mesures pour éviter la contamination (nettoyage, ordonnancement de production, ...)
- suivre ces mesures
- constituer l'étiquetage des produits s'il n'est pas possible de maîtriser le risque de présence fortuite.
Si votre étude est bien ficelée, je pense que votre DDCCRF ne peut pas vous reprocher d'informer le consommateur du risque allergène si vraiment vous ne pouvez pas l'éviter.


Yves Boisard Jeudi 23. Octobre 2008 12:36
Parfaitement d'accord avec ce qu'indique la règlementation et que reprend le Lamy Dehove.


qualiseb Jeudi 23. Octobre 2008 20:07
Pourquoi y renoncer ? Pourquoi l'AFSSA se tait sur le sujet ?
Le paquet hygiène demande de prendre en compte TOUS les dangers...le danger allergène est reconnu, mais il n'a aucune limite puisque la réaction se fait au niveau moléculaire, il faut donc tenir compte des "traces" et de la fourche à la fourchette: comment éviter les "traces de" dans un bateau qui vient de décharger 60 000 tonnes de soja et qui repart avec 60 000 tonnes de mais ???
Dans le cas ou le soja était OGM et le mais non, ça marche, l'industriel suivant peut garantir un mais non OGM parce que l'on accepte, au niveau règlementaire, 0,9% de résidus...
Cordialement
Laurent
PS1: quelqu'un qui avait essayé de bloquer le texte sur les allergènes pendant sa préparation...
PS2: l'attente des allergiques est légitime, la réaction des industriels aussi...si demain un allergique meurt après avoir consommé un produit qui n'indiquait pas "trace de" ce qui a tué...


Yves Boisard Jeudi 23. Octobre 2008 12:34
Le sujet concerne plutôt les traces, ou les contaminations croisées au sens large et l'abus systématique de la mention " peut contenir..." pour s'exonérer de toute démarche un peu construite pour en limiter l'usage.


qualiseb Jeudi 23. Octobre 2008 20:24
Mais visiblement, les traces de boeuf dans des saucisses à base de porc n'intéresse pas grand monde...


solenefrancois Jeudi 22. Janvier 2009 10:52
J'ai une petite question d'ordre réglementaire concernant l'étiquetage de produits transformés.
Nous incluons dans notre process de fabrication des graines de sésame.
Sur l'emballage de ce produit, il est indiqué "peut contenir des traces de sulfites, céleri, moutarde et sésame".
L'emballage de notre produit fini transformé doit il reprendre cette mention? Ou devons nous faire apparaitre uniquement "sésame"?
Je vous remercie pour vos réponses


elodie1915 Jeudi 22. Janvier 2009 11:12
Dans votre cas, il s'agirait d'indiquer la présence d'une contamination fortuite secondaire au sens du guide de l'ania sur l'étiquetage des ingrédients allergènes.
Si mes souvenirs sont bons l'étiquetage ne doit concerner que les présences fortuites primaires mais je n'en suis pas certaine.
De ce fait vous n'auriez pas à les mentionner mais seulement la présence de sésame.J'espère que d'autres vous répondront histoire de confirmer ou nonmes propos.
je vais essayer de retourver ce guide.
Ed


agns01 Vendredi 23. Janvier 2009 10:11
Je suis tout à fait d'accord avec "Ed". Ne sont à mentionner que les contaminations fortuites primaires et non secondaires, donc dans votre cas, uniquement présence de sésame (qui peut n'apparaître d'ailleurs que dans votre liste d'ingrédients)..


Hugo Alfonso Muñoz Ureña Vendredi 23. Janvier 2009 14:50
Il me semble que la mention des autres substances allergènes doit être faite.
Le sésame, bien sûr, dans la liste d’ingrédients, mais la présence fortuite d’allergènes doit être communiquée aux consommateurs en tant qu’étiquetage dit « de précaution ».
La différence entre « contamination primaire et secondaire » me semble peu relevant, lorsque l’exploitant qu’emballe la denrée (qui maitrise à cette étape le risque) connaît la présence possible desdites substances.
En effet, une obligation générale d’information des consommateurs, a été largement reconnue par la jurisprudence, sur la base des articles L-111.1 du Code de la consommation et 1386-1 du Code civil.
Dans ce cas, cette obligation prend la forme d’une « mise en garde ». Dès moment qu’un professionnel est informé par son partenaire en amont, il doit communiquer cette « mise en garde » en aval de la chaîne (dans une logique de gestion intégrale des risques, dite de la ferme à la table).
Il faut signaler les dispositions contenues dans l’article 14 du règlement CE 178/2002 (Food Law) -Prescriptions relatives à la sécurité des denrées alimentaires- :
« 1. Aucune denrée alimentaire n'est mise sur le marché si elle est dangereuse.
2. Une denrée alimentaire est dite dangereuse si elle est considérée comme:
a) préjudiciable à la santé;
b) impropre à la consommation humaine.
3. Pour déterminer si une denrée alimentaire est dangereuse, il est tenu compte:
a) des conditions d'utilisation normales de la denrée alimentaire par le consommateur à chaque étape de la production, du traitement et de la distribution; et
b) de l'information fournie au consommateur, y compris des informations figurant sur l'étiquette, ou d'autres informations généralement à la disposition du consommateur, concernant la prévention d'effets préjudiciables à la santé propres à une denrée alimentaire particulière ou à une catégorie particulière de denrées alimentaires.
4. Pour déterminer si une denrée alimentaire est préjudiciable à la santé, il est tenu compte:
a) de l'effet probable immédiat et/ou à court terme et/ou à long terme de cette denrée alimentaire sur la santé non seulement d'une personne qui la consomme, mais aussi sur sa descendance;
b) des effets toxiques cumulatifs probables;
c) des sensibilités sanitaires particulières d'une catégorie spécifique de consommateurs lorsque la denrée alimentaire lui est destinée. »
Les alinéas 3b et 4c de l’article 14 sont fondamentales d’abord pour définir le caractère dangereux d’une denrée due au manquement d’une obligation d’information. Et ensuite, pour établir la possible responsabilité de l’entreprise et de l’exploitant (selon le même règlement), qu’en découle de la mise sur le marché d’une telle denrée.
Très amicalement
Hugo Alfonso Muñoz Ureña
Instituto de Investigación en Derecho Alimentario, Inida


MERCREDI 11 FEVRIER 2009

AFSSA 09/02/09 Allergènes alimentaires et étiquetage de précaution
http://www.afssa.fr/PM9100T301.htm



JEUDI 19 FEVRIER 2009

QUE CHOISIR 19/02/09 Allergies alimentaires Nouveau - Étiquetage à revoir
http://www.quechoisir.org/pages/breves/Allergies-alimentaires-Etiquetage-a-revoir/36A169A917881308C125756100595255.htm



MERCREDI 20 MAI 2009

NET IRIS 19/05/09 Obligation de faire figurer sur l'étiquetage des denrées
alimentaires les ingrédients allergènes majeurs
http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/22283/obligation-de-faire-figu\
rer-sur-etiquetage-des-denrees-alimentaires-les-ingredients-allergenes-majeurs.p\
hp



MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2009

SNIV 15/09/09 L'actualité du SNIV n°2009-38
Etiquetage : projet de refonte de la directive CE 2000-13
http://www.sniv.fr/sniv/homepage.nsf/caba072bdc935faec125707e003326cb/46f884915bde6811c12576320040f714?OpenDocument






A.Terrier Mardi 2. Août 2011 9:32

j'en fais appel à la communauté de la liste hygiène pour m'ôter d'un doute concernant les risques d'allergènes.

je travaille au sein d'une société dont l'activité est le commerce de gros fruit & légume.

Ainsi, nous recevons plusieurs fruits et légumes par jour de la part de nos producteurs dont nous emballons / étiquetons les produits à destination de nos clients (GMS, grossiste, restaurateur... ).

Nous recevons également des céleri-bottes.

Or d'après la liste de la DGCCRF, le céleri et les produits à base de céleri sont allergènes.

Il est livré nu dans les colis à nos clients (voir complexé)

Mais d'un autre coté, comme il s'agit de fruit et légume frais, le céleri n'est (pour moi) pas un ingrédient dans une recette.

Doit-je mettre en place un système de maitrise d'allergène et d'étiquetage ?

Il me semble que l'étiquetage allergène n'est pas nécessaire dans ce cas précis, mais que pour éviter d'éventuelle contamination croisé, de segréger les palettes de céleri des autres produits.

Est-ce la bonne marche à suivre ?

Merci

A.Terrier





El belkacemi Mardi 2. Août 2011 10:29

Bonjour à vous, et l’intérêt général du HACCP dans l’analyse des dangers et de l’étiquetage dans les GBP et de prévenir dans la mesure du possible, les risques sanitaires d’une part et d’informer le consommateur d’autre part. La mention du paramètre produit allergène au niveau de l’étiquetage et bien qu’elle ne concernera qu’une frange plus ou moins étroite de consommateur, elle apportera une certaine confiance dans vos produits car pour un consommateur averti, il saura que vous communiquez sur le risque, alors que bon nombre ne le font pas encore.

El belkacemi



bensari abdelhak Mardi 2. Août 2011 15:08

Du moment que vous avez un produit allergène, il faudra d'abord s'assurer de mettre en place un programme de gestion des allergènes à la réception.

Ceci inclut la formation et l'information que doit disposer le personnel qui manipule directement le produit en question.

Par ailleurs, assurez-vous ( soit par des audits ou autres) que l'allergène en question ne rentre pas en contact avec les autres produits que vous recevez de votre fournisseur.

Quant à la ségrégation des palettes pour éviter les contaminations croisées, ceci est acceptable.

PS: Je suis particulièrement étonné d'apprendre que les céleries fassent partie de la liste des allergènes (merci pour l'information) car, à ma connaissances les allergènes sont au nombre de 9.

arachides

noix : amandes, noix du Brésil, noix de cajou, noisettes (avelines), noix de macadamia, pacanes, pignons, pistaches, noix de Grenoble graines de sésame

lait

oeufs

poissons, crustacés (crabe, écrevisse, homard, crevette) et mollusques (palourde, moule, huître, pétoncle)

soja

blé

sulfites (généralement associés à une intolérance plutôt qu'à une allergie)



A. Terrier Mardi 2. Août 2011 15:28

Bonjour et merci pour vos réponses.

J'ai eu cette liste sur le site de la DGCCRF :

http://www.bercy.gouv.fr/directions_services/dgccrf/documentation/fiches_pratiques/fiches/allergenes.htm

Comme, il n'y a pas de transformation à proprement parlé, il me semble qu'il n'y ait pas lieu d'avoir un étiquetage particulier (vu que le céleri est vendu tel quel sans emballage par nos clients ). Seul la bande encerclant le céleri botte est de couleur rouge (allergène).

Mais, j'ai un doute par rapport au contamination croisée. En effet, lors de la préparation de la palette, pour notre client, il nous arrive de superposer 10 colis de courgette, 10 colis de tomate et 10 colis de céleri pour que tout tient sur le minimum de palette(spécification client ).

Pour moi, il y a comme une incohérence dans ce cas là : Nous faisons attention à séparer les produits mais au moment de la préparation des commandes, nous les mêlons ensembles(quoique seul un minimum de produit risque d'être au contact avec ces colis de céleri).

Donc si j'arrive à montrer (par des formations, disposition des palettes de céleri au frigo, etc... ) que des céleri ne sont pas au contact d'autre produit, je pourrai dire que le risque allergène (bien que minime mais intégré à mon système HACCP) est maitrisé ?



bensari abdelhak Mardi 2. Août 2011 16:51

Re-bonjour,

Vous avez parfaitement raison à condition que votre procédure soit documentée.



iufm_charcuterie Mardi 2. Août 2011 19:21

Décidément, aujourd'hui je vais de surprises en surprises en lisant la liste.

Donc, on parlerait d'allergènes pour les produits bruts ?

Alors ça ?

Et le fleuriste il doit étiqueter pour le pollen ?

J'espère que ceci n'est qu'une plaisanterie.

Sinon, on ne verra le céleri frais que sous plastique, je ne vois pas quelle autre solution serait possible dans ce cas.

Cela veut donc dire, que si à l'hypermarché, je m'amuse à mettre des branches de céleri sur les tomates, ils vont devoir les jeter ?

D'ailleurs, vous ne les lave pas vous les légumes avant de les travailler ?

Donc pas de contamination possible.

Enfin, j'attends vos explications avec impatience.



bensari abdelhak Mardi 2. Août 2011 19:44

Personne ne vous a dit que vous devriez jeter vos tomates. Le principe est que lorsque vous manipulez un allergène il faut laver et assainir avant de passer à des produits non allergènes. C'est aussi simple que ça.



El belkacemi Vendredi 5. Août 2011 13:50

Bonjour à vous tous. A mon avis et dans le cadre de l’analyse du risque, toute contamination croisée est à prendre en considération. Aussi tout produit quel que soit son stade de transformation (brute ou élaboré) et s’il peut engendrer un risque potentiel de contamination croisé (microbiologique ou allergène..) est à prendre en considération.

El belkacemi



Yves Boisard Vendredi 5. Août 2011 19:40

Ce que vous écrivez est tout à fait exact. Tout risque potentiel (au passage, un risque est toujours potentiel), doit être caractérisé. Ce qui n'a pas été fait dans le cas cité de proximité de palettes de céleri et de palettes d'autres légumes. Pour aller jusqu'au bout de votre prise de position, il faudrait donc savoir si on retrouve du céleri à la surface des autres légumes, en quelle quantité, et à quelle fréquence. Pas seulement au stage de l'entreposage, mais au moment de la consommation finale, après lavage, cuisson ou tout mode de préparation habituel. Ceci étant fait, on pourra dire que le risque de contamination a été pris en considération. Sinon,votre raisonnement est incomplet.



Bertrand CARLIER Vendredi 5. Août 2011 19:48

j'ai du mal à me représenter la fréquence des événements documentés signalés, on trouve cela où?



yboisard Samedi 6. Août 2011 20:13

Cette étude devrait en principe figurer dans l'étude HACCP de toutes les entreprises qui sont concernées par le problème, à l'étape "analyse des dangers". Il n'y a pas de règle générale, que des cas particuliers, donc pas de lien tout fait prêt à l'emploi. Cordialement,YB



Bertrand CARLIER Samedi 6. Août 2011 20:31

j'adore les principes et puisque vous l'indiquez, je vais prendre le temps de relire certains documents en commençant par ceux qui concernent la viande hachée, juste pour sourire, vu le temps.

amicalement

Bertrand

ps: un document , de ce type, cela intervient dans les "études de dangers" :

http://www.tdg.ch/16-millions-kilos-dinde-hachee-rappeles-etats-unis-2011-08-04



yboisard Dimanche 7. Août 2011 20:53

Bien sûr, toutes les données existantes, externes ou internes à l'entreprise doivent être prises en compte pour évaluer les dangers. Pour les données externes, cela suppose donc que le service qualité assure une veille complète pour les sujets qui concernent le produit ou les procédés. Pour les données internes, le premier pas consiste à exploiter la masse de résultats d'analyse issues du plan de surveillance, ce qui n'est pas toujours fait. Dans le cas des "contaminations croisées" par un allergène d'un végétal à l'autre, comme il n'y aura pas de plan de surveillance, il faut alors bâtir une étude pour démontrer qu'il y a, ou qu'il n'y pas, une contamination croisée, de quelle importance et à quelle fréquence. C'est généralement très difficile à monter, et très coûteux.

Donc très souvent le plan HACCP établi présente quelques impasses et conclut à l'existence d'une contamination croisée, sans avoir cherché à le vérifier.



A. Terrier. Mardi 2. Août 2011 19:37

Pour le fleuriste, je ne pense pas, mais vous n'êtes pas obligé d'être condescendant (du moins, c'est l'impression que j'ai en lisant votre commentaire).

Donc vos questions (vu que ce ne sont nullement des réponses à la question nitiale) me montre l'aberration de m'interroger sur ce point (céleri - allergène dont j'ai précisé qu'il n'y a pas de transformation donc que je n'y

voyais pas de mesure spécifique mais que dans le doute, je préfère demander...).

Donc, c'est bien ce qui me semblait. Produit non transformé, vendu en tant que tel, donc pas de mesure particulière (mise à part la ségrégation de palette de céleri que je préfère faire vu la paletisation et de la présence d'autre produit plus sensible (sans complexe ou peau) et facilement contaminable).



iufm_charcuterie Mardi 2. Août 2011 20:00

Désolé, mon propos n'était pas celui-là, je ne m'en prenais aucunement à vous et à vos interrogations.

Mais je commençais à voir des réponses qui semblaient aller dans le sens de problèmes de contamination croisée et d'avertissement des allergènes.

Je ne suis bien entendu pas compétent pour vous apporter une réponse.

Mais je m'étonnais et j'étais également inquiet de voir ce genre de chose s'avérer possible.

Faudra-t-il vraiment un jour mettre "Attention allergènes" sur un cageot de céleri ?

D'ailleurs on voit ce qu'a fait la réglementation, dès qu'une entreprise travaille au moins un allergène, elle met sur tous ses produits "Trace de xxx".

Comme ça ils sont couverts.

Bon courage et bonnes recherches.



Julie Pottier Mardi 2. Août 2011 15:30

Ils sont 14 maintenant

http://www.bercy.gouv.fr/directions_services/dgccrf/documentation/fiches_pratiques/fiches/allergenes.htm





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