Réglementation française en matière d'étiquetage

La traçabilité, l'étiquetage et les emballages 

Bruno PEIFFER mercredi 12 avril 2000 21:29

Je pense que la pire des situations est celle du personnel qui est chargé d'appliquer l'autocontrôle, avec des règles formalisées en interne, et dont il peut arriver que l'on lui fasse le reproche de trop bien faire son travail en pointant les problèmes.

Les  tolérances à la réception ne sont généralement pas exagérées (environ 2 à 3 °C). Par contre la dérive peut être constatée au niveau de l'autocontrôle des produits finis où par exemple un guide interne accorde une tolérance jusqu'à 20°C en fin de chaîne pour les préparations froides (sans préciser lesquelles) et quel que soit l'établissement. Cette tolérance permet tout simplement la non maîtrise de la chaîne du froid.

Dans l'autocontrôle on peut souvent constater une plus grande sévérité vis-à-vis des fournisseurs (état du camion, température des produits) que vis à vis de l'outil de travail de son propre établissement (maintenance des locaux et équipements, température des produits finis).

Ludivine Rabache jeudi 13 septembre 2001 11:40

Un de nos clients (sur demande de la DSV) nous réclame de mettre la DLC de nos produits, sur l'emballage produit bien sûr mais également sur le bon de livraison.
Est-ce que cela va devenir ou est obligatoire?
Merci de votre aide

VETHYQUA jeudi 13 septembre 2001 12:30

DLC sur les Bons de Livraison:

Pas d'obligation réglementaire pour le moment, il s'agit de simplifier le travail à la réception & au contrôle des denrées.

Si les DLC figurent sur le BL le réceptionniste n'a qu'à les vérifier et gagne donc le temps des les noter lui-même.

Il s'agit donc uniquement d'une négociation avec les fournisseurs et l'obligation ne pourrait être que contractuelle. Donc pour l'instant "obligatoire" contractuellement entre deux parties.

A mon point de vue, la généralisation des informations de traçabilité et de contrôle devraient figurer sur les BL cela permettrait:

- de simplifier le travail à réception/contrôle des denrées livrées.
- de sécuriser un peu plus la gestion de ces denrées du côté du fournisseur (après adaptation des logiciels de gestion de stock., déstockage..;)

mais bien sûr c'est du travail en plus pour l'un des maillon de la chaîne.

Une voie d'avenir sera certainement que toutes ces infos soient dans les codes barre (mais peut être que ça existe déjà!?)

Ludivine Rabache jeudi 13 septembre 2001 13:42

J'ai du mal exprimer ma question, en fait je voulais savoir si il etait obligatoire de mettre la DLC sur le bon de livraison.

Corinne Buret jeudi 13 septembre 2001 16:06

La DLC n'est pas obligatoire sur les BL, mais peut faire partie d'une exigence de l'un de vos clients.

L'indication de la DLC permettra alors au réceptionnaire de contrôler plus vite la livraison.

VETHYQUA jeudi 13 septembre 2001 14:18

La réponse est NON,
sauf si votre client l'exige
car le client est Roi (en tout cas chez nous!*)

Meilleures salutations

(* sauf bien sûr si ses exigences sont disproportionnées!)

m_alsanne Tue, 20 Jun 2006 09:14:02 -0000

Je travaille dans l'hotellerie et je souhaite demander à mes fournisseurs un engagement sur leur DLC et DLUO à livraison pour tous types de produits (épicerie, boissons, viandes, 4ème gamme, surgelé...).
Quelles sont les pratiques habituelles dans ce domaine ? Y a t-il des textes réglementaires écrits à ce sujet ?

Myriam BENISSAD Tue, 20 Jun 2006 14:57:27 +0200

- Exigence réglementaire : pas de produit périmé (DLC).

- Il vaut mieux considérer une DLUO comme une DLC et refuser les produits dont la DLUO serait dépassée

- Nous pratiquons la règle des 1/3 - 2/3 c'est-à-dire que nous demandons à nos fournisseurs de nous livrer des denrées dont la durée de vie restante est au moins supérieure ou égale à 2/3 de la durée de vie totale du produit (j'espère avoir été claire)

nicolas.milowski Dimanche 16. Décembre 2007 12:59

Quelqu'un a - t - il des exemples d'indicateurs qualité sur la partie logistique (préparation - expédition).

En outre, quelqu'un aurait - il un exemple d'indicateurs évaluation des fournisseurs (grille avec cotation). Moi j'utilise la grille SAMI avec une décote de points.

Hubert BAZIN Dimanche 16. Décembre 2007 16:35

Bonjour Nicolas,

j'ai eu l'occasion il y a quelques jours de vous rappeler que vous ne pourrez trouver nulle part ailleurs que chez vous les procédures les plus adaptées à votre activité. Ne croyez pas que je vous poursuive, mais il en va de même pour les indicateurs. La seule chose à connaître, c'est votre objectif (ou celui de la direction). Les indicateurs ne serviront qu'à vous renseigner sur la manière dont vous vous rapprochez (ou vous vous éloignez) de cet objectif.

exemple trivial. Vous pilotez une voiture. Si votre objectif est d'arriver avant telle heure, vos indicateurs seront l'heure (ou le temps restant avant votre heure limite d'arrivée), et la vitesse instantanée (il faut aller vite, sans dépasser les limites légales). Si votre objectif est de consommer le moins possible d'essence parce que votre réservoir est presque vide, votre indicateur sera le compte-tour, et accessoirement le niveau du réservoir.

Quel est le meilleur indicateur ? Je n'en sais rien ! Vous avez VOS raisons de choisir un objectif plutôt qu'un autre

Une méthode efficace : vous allez voir le pilote du processus, et vous lui demandez "comment savez-vous que vous travaillez bien (ou mal) ?" Il vous répondra "au nombre de camions chargés/jour, ou au nombre de lignes de commande/opérateur/jour, ou au nombre de cliens retardés/jour, etc". Si ces indicateurs sont cohérents avec les objectifs de la direction, ou avec ce que vous garantissez à vos clients,bingo! vous avez un indicateur de pilotage !

Il en va de même avec votre évaluation de fournisseurs : allez voir toutes les parties intéressées par l'évaluation des fournisseurs, et demandez-leur à quoi ils jugent de la qualité des fournisseurs : régularité, précision des quantités livrées, de l'horaire d'arrivée des camions, qualité intrinsèque du produit, volonté de vous assister, réactivité... etc. L'évaluation de VOS fournisseurs se fera avec VOS critères. Pas ceux de vos concurrents !

bon courage, cordialement

Georges Opdebeeck Dimanche 16. Décembre 2007 16:57

L'indicateur universel de la logistique est le taux de service :

"Pourcentage de produits livrés à temps dans les références et quantités requises, par rapport à la demande exprimée par un client."

Mais il est vrai que le calcul de ce taux de service est calculé de façon très diverse par les entreprises qui prennent en compte ou non les produits remplacés par d'autres références après accord du client, des réassorts réalisés en cours de journée etc., ce qui donne une belle disparité des résultats et la difficulté qu'a l'auditeur d'évaluer la performance des entreprises entre elles sur la seule base de ce taux de service.

Hubert BAZIN Dimanche 16. Décembre 2007 17:10

sans compter les commandes prêtes à partir, mais bloquées par la compta qui attend le chèque du client : ça détériore le taux de service, ou pas ?

idem pour les commandes devant être appelées par le client "à partir du 12 décembre". SI elles sont dans l'entrepôt le 18 décembre, on dit quoi ? Comme les données sortent en automatique des ERP (à la main, bonjour la galère), on met quoi comme date ?