ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes La restauration scolaire (généralités) Les recommandations nutritionnelles dans le système scolaire français et dans l’Union Européenne Les cahiers des charges (généralités)
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Les fournisseurs en restauration scolaire (cahiers des charges, achats publics…) |
Benoît DUCRET Date: Sat Jan 26, 2002 7:39 pm
J'ai pour
habitude lorsque je discours de mettre en évidence les
responsabilités de chacun.
Il
en va ainsi des pollueurs de l'agriculture intensive.
Concernant
la restauration collective, je partage tout à fait les points
de vue de Verpillot.
Suite à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8139
"F et P. Verpillot" Date: Sat Jan 26, 2002 2:33 pm
Absolument
d'accord sur un point avec M. Ducret (si je l'ai bien lu) :
La
propension à "diététiser" la
nourriture en restauration collective, cache en fait une absence de
réflexion sur la qualité même des produits mis en
jeu dans les cantines.
Suite à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8140
bertrand carlier Date: Sat Jan 26, 2002 3:42 pm
Donc pour
avancer si les parents mettent dans leur cahier des charges produit,
une synthèse des cahiers des charges des modes de production
de qualité, cela ferait avancer le débat en lui donnant
un sens.
Ce
que le politique aurait du faire le citoyen par le biais d'un cahier
des charges peut le faire, il faut en revanche des textes qui
permettent la diversité des pratiques.
D'où
par exemple ma proposition concernant la VEGE, les parents pourraient
adjoindre au cahier des charges, un texte, consensus entre VEGE et
durable.
amicalement
bertrand
CARLIER
ps:
ce qui manque le plus, c'est le sens, en absence de position
politique, la balle est peut être dans le camps des rédacteurs
de cahiers des charges, aussi bien pour les écoles que pour
les malades.
F et P. Verpillot samedi 26 janvier 2002 16:28
En
restauration concédée :
Les
parents d'élèves aimeraient bien avoir un peu plus de
pouvoir de décision mais ils sont très loin
d'influencer directement la rédaction du Cahier des
Charges..
Prouvez-moi
le contraire. La pression commence à se faire sentir dans le
rang des parents d'élèves mais les prestataires ont des
arguments tout prêts pour briser les revendications : trop
cher, n'existe pas en assez grande quantité ... et les élus
se rangent très vite à ces arguemnts, sans même
chercher le vrai du faux.
De
là à inclure dans les cahiers des charges les modes de
production de qualité, nous sommes loin de cela. Un
prestataire de restauration a même récemment refusé
de fournir le cahier des charges d'un groupement d'éleveurs au
nom d'une clause de confidentialité (dans le 92).
Frédéric
VERPILLOT
Association
parents d'élèves
Benoît DUCRET dimanche 27 janvier 2002 01:51
R...Gérald, Nous avons mis
en place, le nous est toute l'équipe de cuisine,
> nous
avons donc mis en place les nutrimalins, ça marche. Les jeunes
sont
> sensibles a l'intérêt que nous leur portons
quant à leur alimentation. Il
> est vrai que c'est
difficile de leur faire manger des légumes. Cependant l
>
information étant nous y parvenons. La concurence est dure,
les nuggets et
> les frites restant leur plats référés.
C'est exclusivement du aux
> implantations des resto rapides en
France.
Cela me fait penser aux publicités à la
télé que nos enfants regardent. Sur celles les
concernant: deux attitudes plutôt trois. Soit les empécher
de les regarder mais c'est très difficile car elles
s'insinuent entre les dessins animées de nos enfants. Limiter
le temps qu'ils passent à la
regarder me semble
préférable.
Deuxiéme attitude, LAISSER
FAIRE et les transformer à terme en futur gros veau passif,
assoiffé et nourri à la bétise
télévisuelle.
Troisième attitude,
lorsqu'ils regardent un dessin animé entrecoupé de pub
qui leur est destiné, consiste à avoir un regard
critique sur la pub. En effet, la plupart des pubs pour les enfants
font la promotion d'un produit à manger. Or dans ces pubs,
comme chez McDo, ce n'est pas le produit dont on parle mais de
personnages auxquels l'enfant pourra s'identifier en le consommant.
Point de qualité point d'intérêt du produit, mais
tout sur "l'environnement", la symbolique du produit.
Etre
le plus beau, le plus fort et ainsi de suite, autant de
pseudo-valeurs relayées par les parents. Ce qui signifie que
l'on ne vend plus un produit pour ses qualités mais pour
l'identification qu'il permet.
J'ai donné l'habitude à
ma fille, de regarder les stupidités entourant la promotion
des produits et je l'ai incité à se poser la seule et
vraie question digne d'intérêt; quel est l'intérêt
de ce produit et quelle est sa
qualité en terme de
composition. Ainsi dans le quotidien et en faisant les
courses je
ne suis jamais taraudé par ses faux désirs, venus de je
ne sais
où et je pense qu'elle s'en porte mieux.
Quand
demain ses copains et copines se mettrons à fumer pour faire
bien,
pour s'identifier au groupe et être ainsi reconnu, je
pense n'avoir aucun
souci car je cultive sa différence
plutôt que son identification au
troupeau.
Mais tout ça
passe par l'exemple, le dialogue, la capacité à
expliciter les
choses et non pas à dire NON, TU OBEIS, UN
POINT C'EST TOUT, OU A LAISSER
FAIRE.
L'ELEVAGE DES
MOUFLETS EST UN ART QUI NE GAGNE RIEN DANS LA FACILITÉ ET NON
UNE SCIENCE INFUSE.
Benoît DUCRET benoit.ducret@wanadoo.fr dimanche 27 janvier 2002 02:27
Lors d'un appel d'offre pour
restauration, quel est le fonctionnaire qui en a la charge,
compétence et sensibilité par rapport au sujet
(alimentation et non appel d'offre)?
Quelles sont les sensibilités
des élus?
Quand au cahier des charges des producteurs,
c'est du vent. Les labels rouges et compagnie ne sont là que
pour tromper les consommateurs et je sais de quoi je parle je connais
les deux, cahier des charges producteurs et cahier des charges appel
d'offre.
Face à cette incurie généralisée,
j'insiste, permise parce que trop de parents s'en foutent, une
première réponse: La campagne organiséE
par
AGIR POUR L'ENVIRONNEMENT
Suite du message à l'adresse suivante :
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8144
Hermant Monique dimanche 27 janvier 2002 09:32
Pour BenoÎt
Ducret.
Merci de nous donner de bonnes informations!
Etant
membre de la FCPE, je participe aux réunions de la comission
de menus sur la
ville de Bry sur marne.(94).
Celle-ci a eu
lieux la semaine dernière, et là encore,nous avons été
distancés par
des contre-informations
de la société
de restauration(Sodhexo pour ne pas la nommer!), qui s'est amusée
à
démonter un par un tous les arguments que
nous
avions préparés. (Notamment en ce qui concerne
les statistiques sur L'ESB fournies
par l'affsa, , LA POSSIBILITÉ
DE CHOIX DE MENUS proposé dans le B.O n°9 de
JUIN
2001.).
Donc je suis ravie de pouvoir trouver sur ce site
quelqu'un pour qui "bien manger"
veut dire quelque
chose,
quelqu'un qui fasse un lien entre
santé/alimentation.
Votre message tombe a pic.
Je vais
contacter votre site sur l'environnement.
Vous pouvez me contacter
si vous le souhaitez.
Monique Hermant.
Présidente du
conseil local FCPE Louis Daguerre;
94. Bry sur Marne.
F et P. Verpillot dimanche 27 janvier 2002 10:33
Défense des LABELS.
A
Saint-Mandé aucun fonctionnaire ne semble à même
de construire un Cahier des Charges. La commune fait donc appel à
un organisme consultant. Sous la pression des associations le maire a
décidé de s'entourer d'un expert vétérinaire.
Le
Cahier des Charges comporte des demandes minimales en terme de
qualité des viandes :
Porc et boeuf charolais
certifiés.
Volailles label Rouge etc...
Mouton néo
zélandais (principe de précaution)
Vous semblez,
Monsieur Ducret , bien informés sur les dérives ou
fraudes des
élevages sous label.
Personnellement je suis
convaincu par les vertus qualitatives du Label Rouge et j'atttends
qu'on me prouve les fraudes. Il y a bien eu l'affaire du blason
prestige...Attention une brebis égarée ne peut entâcher
toute la gamme.
Je consomme réguièrement des
produits L Rouge et je fais une grande différence avec les
produits classiques.
Je suis un peu plus réservé sur
les CCP, certifications de produits, du fait des degrés de
certification : de 2 à 7 critères.
Le Cahier des
Charges est il régulièrement contourné ? Voilà
ma question.
J'attends une réponse assez
détaillée
Frédéric
VERPILLOT
Association APE St-mandé
Benoît DUCRET dimanche 27 janvier 2002 23:27
Le code des marchés publics
constitue la hantise inavouée de tout fonctionnaire.
Il
faut reconnaître que ce n'est pas une chose facile que de
monter un dossier d'appel d'offre. Vous me direz c'est leur métier.
Certes, mais...
L'europe aidant, un nouveau code des marchés
publics, visant la simplification, a été érigé
et mis en application depuis septembre 2001.
Les marchés
publics ont été l'objet de tant et tant de fraudes et
de détournement d'argent public que le code renforce toujours
de plus en plus la procédure et cela devient un vrai
casse-tête pour celui chargé de le rédiger.
Suite du message à l'adresse suivante :
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8149
louleb dimanche 27 janvier 2002 14:48
Serait t'il possible de s'exprimer
sans grossièreté, le militantisme est louable,
l'insulte ou la diatribe ne font pas avancer les idées.
Des
personnes croient que l'agriculture raisonnée est une voie
vers un "mieux produire", il est normal de respecter cette
position.
Les arguments techniques, les prises de positions
peuvent nous permettre de se faire une idée dans le cadre d'un
débat; pas les vociférations.
Pour ce qui me
concerne, je me méfie beaucoup du tout BIO, cela ne me semble
pas logique et les "ardents" defenseurs du tout BIO me
semblent ne pas avoir pour première préocupation la
santé du citoyen.
Les responsables politiques ou bien
administratifs au niveau des mairies, ne sont pas tous des
"cheffaillons" et ils ne se préocupent seulement de
leur carrière ou bien de leur réélection.
Quant
au prix du bio cité dans le courrier de Monsieur B Ducret,
qu'il m'explique comment il est arrivé à cette somme si
ridicule. Dans ce cas, principe de précaution oblige,
j'adhère.
Que ce débat très constructif
devienne RAISONNABLE à défaut d'être raisonné
et les repas dans les restaurants scolaires devraient être
améliorés.
Benoît DUCRET lundi 28 janvier 2002 01:44
Désolé, mais où
sont les grossièretés?
CHEFFAILLON? En êtes-vous
un, auquel cas je comprend mieux!
ATTRAPE-COUILLON? En parlant des
labels? Connaissez-vous leur contenu? Si oui, alors vous trompez les
consommateurs en faisant croire que c'est la qualité! Sinon
vous êtes ignorant de la chose et croyez en la bonne foi des
déclarations sans fondement.
Soyons sérieux,
j'ai horreur de l'hypocrisie surtout quand elle se réfugie
derrière les habits de la bonne foi. Si appeler un chat, un
chat, vous dérange, moi pas!
Suite du message à l'adresse suivante :
http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8152
Myriam BENISSAD lundi 28 janvier 2002 08:43
bravo à ces chefs de
cuisine qui se démènent et REUSSISSENT à
proposer autant de variété et de qualité
!
suite à ce message j'aimerai savoir si vous prenez en
compte dans les menus de la présence, à la cantine,
d'enfants souffrant d'allergies alimentaires ou bien peuvent ils
emmener leur repas à la cantine ?
Benoît DUCRET lundi 28 janvier 2002 18:58
Mais de quel cahier des charges
parlez-vous?
Celui des labels, celui de l'appel d'offre?
Je
pense que c'est celui de l'appel d'offre!
A moins que ce soit un
cahier des charges élaboré par les parents et qui
serait ensuite repris par le fonctionnaire chargé de cet appel
d'offre. Ne révons pas!
Tout d'abord, encore faut-il
être en mesure de déchiffrer le langage des cahiers des
charges producteurs, après bien sûr avoir pu en prendre
connaissance comme le dit Verpillot. Ce qui n'est pas gagné!
Comme
pour l'agriculture raisonnée, vous avez dans le cahier des
charges producteur, notamment label rouge bovin, des expressions du
genre:"des animaux élevés dans de bonne condition
sanitaire avec une alimentation naturelle". Du vent rien que du
vent.
Lors de l'utilisation des farines animales, on disait aussi
élevé à l'aliment naturel. Alors...
Suite du message à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8161
Benoît DUCRET lundi 28 janvier 2002 20:39
Je me permets de rebasculer votre
message qui m'était adressé personnellement (et je ne
pense pas avoir violé quelque secret que ce soit), car j'ai
pour habitude de m'interdire les débats à deux.
Je
précise que le surcoût de 3-4francs est le chiffre donné
par la mairie de Pamiers. Alors je vous invite à prendre
contact avec eux. Il s'agit d'une commune de 15 000 habitants avec
270 enfants en maternelle et primaire.
Suite du message à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8163
gerald morand lundi 28 janvier 2002 16:31
A l'école de ma fille, je
suis allé voir le directeur général des services
pour avoir un exemplaire du cahier des charges de la restauration
déléguée.
Résultat: 6,5 francs de
denrées R...Gérald, c'est honteux !
21 payés
par les parents (fourchette haute puisque c'est lié au
revenu), 40 francs payés au prestataire.
gerald morand lundi 28 janvier 2002 16:24
bravo à ces chefs de
cuisine qui se démènent et REUSSISSENT à
proposer autant de variété et de qualité ! Merci
pour les pros que nous sommes.
suite à ce message
j'aimerai savoir si vous prenez en compte dans les menus de la
présence, à la cantine, d'enfants souffrant d'allergies
alimentaires
Je n'ai pas eu encore de cas
"d'allergie alimentaire". Du reste, je ne sais pas ce que
c'est. Pardonnez mon ignorance. Par contre, les enfants portant des
"bridges" et qui ne peuvent pas macher correctement, nous
leur faisons ce qu'il leur convient le mieux. Nous avons eu des
enfants avec des problèmes de poids, mais j'en ai déjà
parlé.
ou bien peuvent ils emmener leur repas à la
cantine ? Il y a des étudiants BTS" qui amènent
leur repas. Nous leur offrons un dessert et du pain. Je pense que
c'est par manque de moyen qu'ils mangent peu équilibré.
Cordialement.
Gérald un
homme de terrain.
F et P. Verpillot lundi 28 janvier 2002 20:47
Je parle du Cahier des Charges
producteur. La commune où je réside négocie un
nouveau Cahier des Charges :celui-ci est écrit en concertation
avec les parents d'élèves. Nous négocions un
certain niveau qualitatif en rapport avec ce qu'il est possible de
faire. Ex La Sogeres qui cherche un créneau qualité :
volailles achetées chez ldc ...
Les parents d'élèves
veulent pouvoir lire les cahiers des charges producteurs, et nous ne
sommes pas les seuls, ex Rueil (92).
Une grande méfiance
entoure ces discussions. Comment contrôler le prestataire
?
Comment s'assurer de la qualité des viandes fournies ?
C'est un travail long et difficile qui devrait être réalisé
par un fonctionnaire et non par des bénévoles
associatifs comme c'est le cas actuellement. A part quelques
exceptions, les maires trainent des pieds pour faire évoluer
la restauration scolaire.
Alors je voudrais savoir : Une
volaille label Rouge. Que mange t'elle en réalité ? Y a
t'il une grande différence avec un poulet en batterie. Faisons
la comparaison.
Dans l'assiette il n'y a pas photo. Je veux des arguments précis svp.
Le porc label Rouge que j'achète
ne rétrécipt pas dans la poèle, il est
succulent.
Le porc en batterie rend tellement d'eau qu'on ne peut
le saisir qu'après l'avoir épongé à
chaud.
Cordialement
Frédéric
VERPILLOT
Association ape Saint-Mandé
Réponses à cette question sur les labels dans la page d'archives concernant les labels rouges.
bertrand carlier mardi 29 janvier 2002 11:34
Sans être indiscret , vous
avez peut être des enfants scolarisés, que pensez
vous:
-de la qualité des repas servis dans les
écoles de vos enfants ?
-quels sont les
conseils que vous donneriez à des parents membre de la
commission repas ?
amicalement
bertrand
CARLIER
ps vu les messages parus sur cette liste,
il me semble que les grandes surfaces sont actuellement plus capable
de gérer la diversité et le bon rapport qualité
prix que les unités de restauration scolaire.
bertrand carlier mardi 29 janvier 2002 11:34
On va peut être enfin parler
vrai. Il me semble que ce serait plus simple si l'on disposait du
projet agricole à 15 ou 27 et la définition du
developement durable dans le monde.
Sur la base de cette ligne
les intervenants sauront ce qu'ils ont à faire.
Mais
pour se faire , il fallait une prise de conscience collective et nous
avions, disons, un peu de retard.
La crise de la vache folle a
amené les parents d'élèves à s'intéresser
à cette problématique, c'est bien, car l'objectif est
alors atteint, ils commencent à entrevoir la necessité
d'un vrai projet.
mkorolev mardi 29 janvier 2002 12:55
J'avoue ne pas avoir eu le temps
de me renseigner si une de ces commissions de "parents"
existe dans ma ville. J'essaie simplement d'ajuster le repas du soir
en fonction de ce que mon fils (5 ans) a eu à la cantine à
midi.
Je suis sceptique sur les menus "découvertes"
qui leurs sont parfois proposés : il y a peu c'était
nem + riz + crustacé en sauce ???
bertrand carlier mardi 29 janvier 2002 18:28
La qualité et la sécurité
sanitaire des aliments doivent être examinés dans le
cadre de la production, du traitement, du stockage et de la chaîne
de distribution des aliments. Il s'agit d'une activité multi
sectorielle et ses objectifs ne peuvent pas être atteints sans
la coopération active des producteurs, des négociants,
ainsi qu'avec la participation de la communauté scientifique.
Cela peut avoir lieu par le biais d'une stratégie nationale
bien conçue de contrôle des produits alimentaires
élaborée avec le soutien des divers participants. La
stratégie établit clairement le rôle des agences
du gouvernement , de l'industrie de l'alimentation et des
consommateurs et fixe des mécanismes pour la coopération
et les moyens de relever les défis existant ou nouveaux de
sécurité sanitaire et de qualité des aliments.
Elle
prévoit aussi que la main d'oeuvre disponible et les
ressources financières soient utilisées d'une manière
coordonnée, afin d'obtenir les meilleurs résultats.
L'encadrement est fondamental pour assurer l'élaboration
d'une politique d'ensemble de la sécurité sanitaire des
aliments. Les dirigeants doivent pouvoir convaincre les pouvoirs
publics, l'industrie à tous les niveaux de la chaîne
alimentaire et les consommateurs, de l'importance d'un soutien et des
avantages qui découleront de l'amélioration des
systèmes de sécurité sanitaire et de qualité
des aliments.
source:
http://www.foodsafetyforum.org/global/documents_fr.htm:
louleb mardi 29 janvier 2002 20:59
Vous avez raison et vous l'avez
décrit avec compétence; les LABELS ne se ressemblent
pas et le minimum est effectivement bien supérieur à la
"classe A" pour les volailles en respectant votre
exemple.
Il est de notre devoir de faire avancer les choses (les
consommateurs et les décideurs) et de déterminer de
quelle manière les viandes qui arrivent dans nos assiettes (et
les légumes aussi) :-). Je suis très
satisfait des labels en matière de viandes et de volailles, et
je vous rejoins quant à votre "notation subjective des
volailles".
Pour le boeuf, une seule appellation me convient,
c'est la Salers; c'est cher hélas.
Vous voyez, ce n'est
pas simple mais je vous soutiens dans une véritable discussion
sur le présent dans les assiettes de nos enfants et sur
l'avenir de ces repas.
En souhaitant très sincèrement
que les parents n'aient plus jamais à acheter des poulets
"classe A" après que les restaurants scolaires
soient tous convertis aux Labels et autres qualifications qui restent
à inventer.
TR6 - Michel PARISOT jeudi 31 janvier 2002 10:27
Pour répondre à
votre "coup de gueule" il faut savoir que le nouveau code
des marchés publics, en vigueur depuis mi septembre 2001, va
légèrement plus dans le sens de la maîtrise de la
qualité, que dans celui de la maîtrise des seules
conditions économiques. Il est vrai en revanche que les élus
ne sont
pas forcément "dans le coup" pour pouvoir
juger de ce que les fournisseurs, ou plus généralement
des sociétés de restauration, leurs proposent et malgré
une bonne maîtrise en générale des aspects
administratifs et réglementaires des cahier des charges,
l'aspect technique reste insuffisamment documenté.
Ce qui
doit être extrêmement bien rédigé, ce sont
les clauses de sélections du "règlement de la
consultation". Celles-ci doivent être clairement
hiérarchisées, sans pour autant constituer un excès
de précautions pouvant être jugé (par la DGCCRF
qui assiste à l'ouverture des plis) trop lourd,
voire
discriminatoire, et donc allant à l'encontre de l'égalité
des chances des candidats.
Il nous est arrivé d'aider
quelques municipalités dans la rédaction de leur cahier
des charges, afin qu'elles expriment leurs exigences et qu'ils
puissent juger avec plus de clairvoyance de la teneur des
propositions des sociétés de restauration consultées.
Leur démarche est la bonne. Ils estiment qu'ils s'engagent
pour une période assez longue et préfèrent
apprécier avant l'attribution du marché, la véritable
qualité des offres.
Mais tous ne le font pas et les
Cahier des Clauses Techniques Particulières souvent beaucoup
trop vagues sont des portes ouvertes à tous les
abus.
"Quel est le fonctionnaire qui en a la charge ?"
Par
définition, une commission d'ouverture des plis est constituée
de plusieurs membres. On y retrouve, le maire, l'élu
responsable des affaires scolaires, le directeur général
des services, représentants de parents d'élèves,
un représentant de la DGCCRF, un éventuel consultant
qui n'a qu'un rôle consultatif, .. De toute façon il est
trop tard pour revenir sur les critères de sélection,
qui sont fixés par le règlement de la
consultation.
Tout doit donc se passer en amont, soit avec l'élu
responsable soit avec le Directeur Général des
Services, qui vont rédiger l'ensemble du "Dossier de
Consultation des Entreprises".
"Agir our
l'environnement"
Je me suis rendu à Cavaillon le 24/01
pour assister à leur conférence. Leur mobilisation est
justifiée et ils représentent une force qui, à
mon avis, va dans le bon sens en partant d'interrogations légitimes
et en tentant d'y apporter des arguments objectifs. Après, il
faut relayer ces attentes par une participation éclairée
aux cahiers des charges municipaux. C'est le moyen qui va
véritablement traiter le coeur du problème à
court terme. Les cartes postales c'est plus du long terme.
Si vous
avez d'autres questions plus précises ou si vous voulez que je
vous aide pour la rédaction de votre cahier des charges,
n'hésitez pas à me contacter :
Benoît DUCRET vendredi 1 février 2002 04:12
le 31/01/02 1:27, TR6 - Michel
PARISOT à tr6.conseil@infonie.fr
a écrit :
> Pour répondre à votre
"coup de gueule" il faut savoir que le nouveau code
>
des marchés publics, en vigueur depuis mi septembre 2001, va
légèrement plus
> dans le sens de la maîtrise
de la qualité, que dans celui de la maîtrise des
>
seules conditions économiques…..
J'apprécie et confirme tout
à fait ce que vous dites, mais ce que. Je voulais dire par
cette question, c'est qu'elle est la compétence du
fonctionnaire, non pas à monter le dossier car il y arrive,
mais quelle est
sa compétence et sa sensibilité (non
pas politique) mais par rapport au sujet (à savoir quelles
sont ses connaissances en agriculture pour pouvoir appréhender
les différentes qualités au niveau de la production et
donc traduire cela dans le cahier des charges). Car effectivement une
fois rédigé, c'est trop tard, et bien sûr que
cela doit se passer en amont. Mais là encore les parents
doivent mobiliser des compétences parmi eux pour avoir du
répondant face aux différents interlocuteurs de la
municipalité.
Votre savoir-faire devrait profiter aux
parents qui cherchent de l'aide. Merci pour eux car c'est peut-être
l'occasion révé de rédiger un cahier des charges
type tel que cela doit se faire dans le cadre d'un CCTP puis de le
diffuser d'association de parent à association de parent.
Ce
serait tout le profit d'un tel débat.
Véronique Grandjacques jeudi 7 février 2002 21:55
Avec un peu de retard....Merci pour votre proposition....mais je
crains que ce service ne soit pas gratuit (en tant que représentants
de parents d'enfants en crèche départementale nous
n'avons aucun budget de
fonctionnement , à ma connaissance
aucune association n'existe véritablement)...à moins
qu'un ou une professionnelle de ce genre de travail très
sensibilisé(ée) parce que parent s'intéressant à
ce qu'il y a dans l'assiette de son enfant...ne puisse le
faire...Peut-être aussi par contre par le biais d'une grosse
association de parents d'élèves qui a de gros moyens
(la fcpe?au hasard!..pourquoi pas la peep mais ,jusqu'à
maintenant,
je n' ai pas beaucoup rencontré d'adhérents
de base vraiment informés et sensibilisés à
l'agriculture bio ou même durable...mais je veux bien me
tromper et ne suis pas du tout contre une association d'associations
si çà fait avancer les choses !!) et alors là ,
il va s'agir de sensibiliser les
hauts responsables!!
J'en profite pour lancer un appel à tous les parents ,
adhérents de base et néanmoins sensibilisés aux
questions alimentaires....Il s'avère urgent de réfléchir
à comment faire bouger là-haut!!!
Cordialement,
Véronique
Grandjacques
représentante de parents
d'élèves Fcpe et de parents d'enfants en crèche
départementale (94)
50 avenue olivier
d'ormesson
94370 Sucy En Brie
tel :
01-49-82-33-51
muriel.bagni jeudi 7 février 2002 13:52
Je pense que rien n'empèche votre association de lire
régulièrement le BOAMP, et de retire les cahier des
charges des appels d'offres "alimentaires" qui peuvent vous
aiguiller dans la rédaction de votre propre cahier des
charges.
En ce qui concerne l'Assistance Publique, nous publions
divers appels d'offres tout au long de l'année, et nous
distribuons nos dossiers à qui nous fait la demande, il nous
arrive aussi de demander des dossiers à d'autres instances
publiques lorsqu'ils publient des appels d'offre, que nous utilisons
comme une source de documentation pour nos propres dossiers.
Daniel LOPEZ jeudi 7 février 2002 13:07
la federation departementale des CIVAM du gard
domaine de
puechlong
30160 St Nazaire des gardies
a une grosse
experience dans les cantines bio avec un support pédagogique
et une lettre d'infos mensuelles tres pratiques pour un démarrage
d'une cantine scolaire en bio
le prb est d'organiser les
fournisseurs pour un approvisionnement régulier des sociétés
le font, ex Relais vert logistique ZI Senia 50ç 14
rue du puits Dixme 94577 ORLY tel 0156347190
existe ausssi à
RUNGIS = natur'Cash
0156309260
sincerement,
H
MONIN lodaniel@wanadoo.fr
Frank Sauvey mercredi 13 mars 2002 09:21
³transfuge³ de la liste ESB cela fait 15 jours que je me
suis inscrit à la liste Hygiène et
ESB-Agriculture-Societe. Je fais donc une présentation commune
aux 2 listes.
C'est à titre de parents d'élèves
que je suis ces débats dans la perspective d'améliorer
la restauration scolaire sur la commune d'Antony-92.
A ce titre
j'ai déja eu des contacts avec certains d'entre vous.
Aprés
de nombreuses réunions, mobilisations, affiches et lettres en
tous genres la mairie a admis le principe d'une participation des
parents d'élèves à la définition du futur
cahier des charges.
Je dois remettre ce CDC avant fin mars pour un
retour de la mairie courant avril. La mairie a pris conseil auprés
d'un ³expert³ pour la rédaction du CDC définitif,
je ne connais pas les coordonnées de ce conseil ni
les
éventuels liens qu'il peut avoir avec tel ou tel groupe
de restauration.
Je m'excuse d'avance de poser des questions
que vous auriez déja abordées.
Je suis donc à
la recherche d'infos sur les points suivants.
? LABEL ROUGE :
ou trouver le contenu précis des différents label
rouge. Ces labels rouges
garantissent ils systématiquement une qualité
d'alimentation des animeaux concernés par les produits
fermiers ? il me semble que non.
? POISSON : dans la mesure
ces produits ne sont pas (ou peu) encadrer par des labels. Quels sont
les risques qui sont liés à ces produits :
élevage/haute mer, farines animales, métaux lourds,
traces de XXXX ?
De manière à au moins mettre un §
sur la surveillance/mesure des teneurs en XXXX ou des origines à
éviter (mer du Nord).
? CHARCUTERIES/VIANDES
RECONSTITUES : Peut on encadrer ces produits autrement que par une
spécification sur l'origine des éléments
rentrant dans la composition (viande label, etc..)
? FRUITS et
LÉGUMES : y a t'il d'autres éléments que OGM et
nitrates sur lesquels il faut être vigilant Pesticides ?
lesquels en particulier ? quels sont les teneurs ?
? Avez vous
connaissance de marchés déja passés dans
d'autres communes qui comportent grosso modo ces aspects qualitatifs
dans le cadre d'une restauration sous traitée. (hors ceux avec
qui j'ai déja eu des échanges).
Les recommandations
du GPEM DA sur la restauration scolaire ?
Aujourd'hui elles ont
force de loi ou pas ?
Voila beaucoup de questions en même
temps.
Merci à ceux qui prendront le temps de me
répondrent.
Amicalement
Frank Sauvey
Parents
d'élèves ANTONY-92
PS : Une fois terminées
les démarches auprés de ma mairie je mettrai
à
disposition de qui veut le CDC réalisé par
les APE sur Antony.
F et P. Verpillot mercredi 13 mars 2002 20:26
Je suis donc à la recherche d'infos sur les points
suivants.
>
> ? LABEL ROUGE : ou trouver le contenu
précis des différents label rouge. Ces
> labels
rouges
garantissent ils systématiquement une
> qualité
d'alimentation des animeaux concernés par les produits
fermiers ? il
> me semble que non.
Le label rouge
semble représenter une bonne garantie pour tous les
produits, mais il existe tout de même des différences de
qualité au sein même des différentes marques. Il
faut être attentif aux différents Cahiers des
charges.
La viande de boeuf n'a toujours pas fait son entrée
dans la restauration collective (à part qq exceptions), ni le
porc.
On trouve des viandes encadrées par un label de
certification (ccp).
Certains prestataires commencent à
s'engager sur des volailles Label Rouge.
La certification des
produits appelle une grande attention, dans la mesure où cette
certification peut concerner entre deux à 7 paramètres
qualittatifs
>
> ? CHARCUTERIES/VIANDES RECONSTITUES
: Peut on encadrer ces produits
> autrement que par une
spécification sur l'origine des éléments
rentrant dans
> la composition (viande label, etc..)
Difficile
d'obtenir de la charcuterie sous label. CCP peut-être.
>
>
? Avez vous connaissance de marchés déja passés
dans d'autres communes qui
> comportent grosso modo ces aspects
qualitatifs dans le cadre d'une
> restauration sous traitée.
(hors ceux avec qui j'ai déja eu des échanges).
>
Saint-Mandé
(dès juin 2002) , Lyon, Lorient, Perpignan, certains
arrondissements de paris (menus bio) Pamiers (bio).
D'autres
communes sont en train de se battre pour améliorer la qualité
des viandes (Rueil, Fontainebleau) ou obtenir une meilleure
traçabilité (Vanves, Les Lilas..).
Dès
l'élection du nouveau prestataire, je donnerai information du
nouveau Cahier des Charges de Saint-Mandé dont on dit qu'il
est un modèle.
Les parents d'élèves s'y sont
largement investis et la mairie a joué le jeu
démocratique.
Frédéric
VERPILLOT
Association de parents d'élèves Charles
Digeon St-Mandé 94
Véronique Grandjacques vendredi 15 mars 2002 05:55
> C'est à titre de parents d'élèves que je
suis ces débats dans la perspective
> d'améliorer
la restauration scolaire sur la commune d'Antony-92.
>
Je suis donc à la recherche d'infos sur les points suivants.
>
> ? LABEL ROUGE : ou trouver le contenu précis des
différents label rouge. Ces
> labels rouges
garantissent ils systématiquement une
> qualité
d'alimentation des animeaux concernés par les produits
fermiers ? il
> me semble que non.
effectivement ,par exemple,le label rouge ne garantit absolument pas
obligatoirement l'absence d'OGM dans l'alimentation de l'animal (il
faut s'informer auprès de chaque producteur...). Seul , les
labels "AB" et "nature et progrès" les
interdisent explicitement. De plus , l'herbe des paturages peut avoir
été traitée avec des produits chimiques de
synthèse , les céréales aussi (issues d'une
agriculture "intensive").
>
> ? POISSON : dans
la mesure ces produits ne sont pas (ou peu) encadrer par
> des
labels. Quels sont les risques qui sont liés à ces
produits :
> élevage/haute mer, farines animales, métaux
lourds, traces de XXXX ?
> De manière à au moins
mettre un § sur la surveillance/mesure des teneurs en
>
XXXX ou des origines à éviter (mer du Nord).
c'est effectivement le grand vide informatif...on n'arrive même
pas à avoir l'affichage minimum légal "poisson
d'élevage"ou... il existe du
poisson d'élevage avec label "AB"(depuis peu de
temps) mais il est vendu en quantité extrêmement
limitée...
>
> ? CHARCUTERIES/VIANDES
RECONSTITUES : Peut on encadrer ces produits
> autrement que
par une spécification sur l'origine des éléments
rentrant dans
> la composition (viande label, etc..)
2ème grande absence de label de qualité... sauf qq
produits "bio"...
> ? Avez vous connaissance de
marchés déja passés dans d'autres communes qui
>
comportent grosso modo ces aspects qualitatifs dans le cadre d'une
>
restauration sous traitée. (hors ceux avec qui j'ai déja
eu des échanges).
> Les recommandations du GPEM DA sur
la restauration scolaire ?
> Aujourd'hui elles ont force de loi
ou pas ?
hélas
non...
Ceci
dit , la mairie du 18ème à Paris (12000 repas par jour)
vient(depuis septembre 2001) de signer un contrat avec la société
Avenance .
QQ points:
+ volailles LABEL ROUGE (poulet-cuisse,haut de
cuisse,pilon-escalope,sauté et filet de dinde)
+ oeufs LABEL ROUGE
+ porc certifié "porc royal" :
_ interdiction des
antibiotiques et hormones de croissance ,
_ alimentation 100%
végétale (cela veut-il dire sans eaux grasses?? –
de plus : avec ou sans OGM?? - et... , je croyais le porc
omnivore??)
_ interdiction des traitements allopathiques - de 30
jours avant l'abattage (et donc pour les porcs SANS LABEL c'est
n'importe quoi : antibiotiques et hormones de croissance ,
traitements médicamenteux (lesquels?????)la veille de
l'abattage , promiscuité etc etc..... à la cantine et à
la crèche , nos enfants doivent se régaler et se
préparer une santé de fer!!!!)
+ 1 composant d'un repas issu de l'agriculture bio par....mois pour
aboutir à la 3ème année du contrat à 1
menu bio et 3 composant bios .Il s'agit là d'un minimum qui
pourra être revu à la hausse en fonction de
l'évolution
des filières bios encore peu organisée pour répondre
à une très forte demande.
+ la viande bovine est issue d'animaux de race à viande "VBF":
pas terrible....
et tout cela pour 2 ou 3 francs
de - qu'avant, quand aucun produit n'était labellisé
!!! (sur le prix total du repas)
tel de la
caisse des écoles du 18ème : 01-46-06-03-06
?
FRUITS et LÉGUMES : y a t'il d'autres éléments
que OGM et nitrates
> surlesquels il faut être vigilant
Pesticides ? lesquels en particulier ?
> quels sont les teneurs
?
essayez de demander du bio.....
>
Bon courage!!!
Amicalement
Véronique
Grandjacques
représentante de parents d'élèves
Fcpe à Sucy En Brie et de parents
d'enfants en crèche
départementale (94)
ps: PETIT BOUQUIN PAS CHER
(41FRS) SUR L'ALIMENTATION BIO (NOTAMMENT EN RESTAURATION SCOLAIRE )
:
"MANGER BIO" de Lylian LE
GOFF
(médecin)....pourquoi....comment....aux éditions
Flammarion , coll.Dominos 2001
F et P. Verpillot jeudi 11 avril 2002 21:09
La Restauration collective de Saint-Mandé verra la mise en
place d'un nouveau cahier des charges à compter du 1er juin
prochain.
A ce titre nous nous demandons quelles sont les
obligations du prestataire en matière de traçabilité
des produits ex viandes. Ainsi le prestataire choisi livre 12
communes différentes.
la qualité des viandes servies
dans notre commune sera supérieure à celle de communes
avoisinantes. Comment pouvons-nous controler que le stock de viandes
achetées correspond bien à ce qui est attendu ?
Est-ce
un cahier spécial, un registre. Y sont elles consignées
les étiquettes de traçabilité, ou bien est-ce un
autre cahier ? Le prestataire doit-il garder toutes les
étiquettes?
Je remercie la personne qui me fournira ces
renseignements.
Frédéric VERPILLOT
Pour l'ape
St-mandé 94
F et P. Verpillot vendredi 31 mai 2002 21:06
Application : 1er juin 2002
Comme il avait été
prévu et après de longues pressions exercées par
les associations de parents d'élèves de St-Mandé,
la ville s'est résolue à mettre en oeuvre un nouveau
Cahier des Charges pour sa restauration collective :
-Boeuf issu
de troupeau de charolais
-Mouton néo Zélandais
uniquement
-Porc Label certifié.
-VOlailles (dindes et
poulet) Label Rouge
-Pain et riz biologiques.
Ce Cahier des
Charges en a découragé plus d'un puisque deux
prestataires seulement ont répondu et ils font désormais
partie du même groupe.
Y a t'il un créneau pour la
restauration collective présentant des critères
qualitatifs ?
Personnellement j'en suis persuadé. Si on
analyse le surcoût, il est d'environ deux francs pour un
repas.
Pourquoi si peu ?
Parce que si on analyse précisément
les menus, seul un jour sur deux est concerné par ce surcoût
:
Le poisson reste du poisson. l'omelette même bio ne coûte
rien de plus.
Les plats type merguez, paupiettes de veau, nuggetts
de volailles ne sont pas concernés car ils ne présentent
aucune garantie en terme de qualité : CES PRODUITS NE SONT PAS
TRACABLES. ILS SONT CUISINÉS PAR DES INDUSTRIELS QUI NE
LIVRENT PAS LEURS INFORMATIONS.
Nous sommes résolus à
faire avancer le débat . Il faut changer cet état de
fait. Demander les fiches techniques des produits auprès des
prestataires, interroger les industriels et alerter les politiques.
Il ne faut pas hésiter à refuser ces produits non
tracés lors des commissions des menus. Les friands ou autres
cordons bleus doivent aussi montrer patte blanche. AUx industriels de
relever le défi : Produire des cordons bleus labellisés,
de la charcuterie labellisée, en quantité suffisante
pour la restauration industrielle qui doit pouvoir en disposer si
cela est demandé.
Il ne faut plus entendre : Ah mais cela n'existe pas sur le
marché, ou cela ne se fait pas en assez grosses quantités.
Les
associations de consommateurs doivent également demander une
vraie traçabilité sur les viandes de veau de porc et de
mouton, pour les produits achetés hors de France. Pourquoi
avoir commencé avec la viande
bovine et s'être arrêté
en chemin ? Les crises sont aussi devant nous.
Je veux lancer
le débat. Merci à tous ceux qui se sentent concernés
par ce dossier de bien vouloir témoigner.
ANONYME vendredi 31 mai 2002 22:44
Mouton néo-zélandais... Mazette ! Les paysans
français apprécieront...
Et faire vingt mille
kilomètres en avion après l'abattoir, quelle belle fin!
yboisard samedi 1 juin 2002 18:35
Je rejoins volontiers H.P. pour m'étonner que l'origine
néo-zélandaise du mouton soit considérée
comme un signe de qualité. De même, en quoi la viande de
charolais est elle plus qualitative que la viande de bovins de race
limousine ou normande ?
Le porc est il Label Rouge ou certifié
(CCP) ? S'il l'est (certifié) sur quoi porte la certification
?
J'ai peur que l'on donne à la notion de traçabilité
beaucoup plus d'importance que celà n'en a en réalité.
La traçabilité n'est qu'un outil, pas une fin en
soi.
Des merguez, des cordons bleus, mêmes traçés
ne seront pas indemnes de salmonelles, de coliformes ou de Listeria
(aucun risque quand c'est bien cuit). Quand à leur intérêt
diététique pour les enfants, je laisse les
lecteurs
juger. Ce n'est pas pire que McDo à dire le vrai.
Pourquoi
d'ailleurs mettre le poisson à part ? On est en mesure de le
traçer (zone de pêche annoncée sur les étiquettes
depuis le 1er janvier). Vous pourriez demander la date de pêche
(ou de conditionnement).
Ceci n'empêche pas d'y trouver
métaux lourds et PCB !
Je respecte infiniment la
démarche obstinée de F et P. Verpillot, mais je crains
que l'arbre de la traçabilité ne cache la forêt
touffue et tellement complexe de la qualité en
agro-alimentaire.
Pour terminer, je signale que l'étiquetage
de la viande ovine sera calqué sur la viande bovine à
la fin de l'année et que la viande porcine devrait suivre.
On
trouve de la viande VPF (porc né, élevé et
abattu en France). Ce n'est pas un signe de qualité juste une
information.
Yves Boisard
Qualité &
Environnement
E.Leclerc
F et P. Verpillot dimanche 2 juin 2002 10:26
Merci pour vos remarques.
Le boeuf :
Le nombre très
important de cas d'esb en France nous jetait dans le doute. De plus
les tests mis en place ne permettaient pas de détecter la
maladie dans sa phase d'incubation.Fallait il remettre la race bovine
au menu ? Nous avons longtemps résisté, jusqu'à
ce que le maire nous impose son retour, contre l'avis des parents
d'élèves, arguant sans en apporter la preuve (pas
d'avenant, rien au contrat) que le prestataire nous servait du
Charolais pour le piécé et le steak hâché.
En fait le hâché seul devait être du
Charolais.
Il fallait donc minimiser au maximum le risque,
tout en sachant que la vache est un animal différent des
autres animaux : Le prion n'aime se loger que dans les MRS, ce dont
on ne peut être sûr à 100%. La France était
sûrment le pays le plus en pointe pour le suivi épidémio
et la surveillance en matière des tests. On préférait
quand même manger vbf race à viande que "Provenance
européenne", ce qui au passage veut dire vache allemande,
la moins chère sur le marché depusi l'embargo sur la
viande britannique. L'Allemagne elle aussi avait bien aimé les
FVO anglaises et elle tardait à reconnaitre ses torts, bien
que timidement elle mettait en place des tests.
Nous avons
demandé de la race à viande Label Rouge pour le nouveau
contrat ou au moins un CCP.
Le résultat de la négociation
fut Charolais sans Label.
C'est le résultat de discussions
internes
Mairie-Prestataire-Fournisseur-Grossiste. Nous n'avons
pas demandé de Charolais.La limousine aurait convenu. Ces
bêtes ont mangé très peu de farines. Pour nous le
problème reste l'ingestion de farines bien au delà des
lois les interdisant.
Le mouton : L'expert commis par notre
commune savait au moment de l'écriture du Cahier que les tests
sur les ovins étaient dans les rails.
Il connaissait le
prix des tests = prix d'une carcasse de mouton.
Nous on voulait du
mouton sans prion, ni esb, ni tremblante.
Le critère de
sécurité a peut-être été plus fort
que le critère de qualité.
Rien ne dit qu'on
persistera sur le mouton NZ. Hélas nos moutons laitiers ont
croqué eux aussi beaucoup de farine et les tests sont longs à
venir...
Le porc est CCP mais on demandera sur quels critères
portera cette certification et combien de critères.
Le porc
français n'était pas pour nous un signe de qualité.
Les VBF et VPF ne nous font ni chaud ni froid.
Les labels eux
flattent nos appétits, mais nous demandons à voir
surtout les CCP qui sont assez variables.
La traçabilité
est un point essentiel à nos yeux, un principe incontournable.
Nous sommes plus bornés que jamais sur ce principe. Mille
raisons nous font militer pour ce principe.
En bons consommateurs
nous aimons savoir ce que contient le produit, d'où il vient,
quel es tson niveau qualitatif. Si ce n'est pas possible nous
refusons le produit. Aux industriels de faire leur révolution.
La
toxi infection est justement ce qui est le mieux maitrisé
aujourd'hui et nous ne sommes pas inquiets quant à cette
éventualité.
Par contre enrober des produits très
peu chers mais gouteux grace à des sauces élaborées
à
la peau de dinde, ça c'est non .
Mac Do n'est pas pour nous
un élément de comparaison. Cherchez d'autres références
plus légitimes.
Le poisson est un peu mis entre
parenthèse. Juste du poisson pêché en haute mer,
pas d'élevage, mais bien sûr comme vous je pense qu'il
faudrait désormais surveiller plus attentivement ces produits,
comme l'on commence à le faire pour les légumes.
Le
combat pour une restauration collective de qualité est
donquichotesque.
Quelques communes relèvent le
défi.
Quelques prestataires montrent des velléités.
La
traçabilité avance, bientôt le porc et le
mouton.
Moi je trouve que les choses s'améliorent.
La
cantine de nos jeunes années aura vécu.
Frédéric
VERPILLOT
Association ape Charles Digeon
muriel.bagni lundi 3 juin 2002 08:55
d'autant qu' à l'AP/HP, pendant et après la crise de
la Fièvre aphteuse, notre fournisseur est allé se
fournir en mouton NZ en frais.....nous n'avons jamais eu plus de
réclamations qu'à ce moment là !
--
Muriel
BAGNI
responsable de la cellule
Expertises et Conseils
Alimentaire
A.C.H.A.
Assistance Publique-Hôpitaux de
Paris
01 53 14 69 40
frank sauvey mardi 4 juin 2002 09:59
Réunion hier entre les APE et la mairie sur le futur cahier
des charges de restauration scolaire à ANTONY.
La mairie
donne suite à notre démarche de qualité en
fixant des critères de qualité assez exigeant.
C'est
une réelle satisfaction et j'en profite pour remercier les
animateurs de cette liste et tous les gens avec qui je suis
régulièrement en contact et qui m'ont donné les
arguments necessaires pour ³encourager³ la mairie à
prendre
une orientation nettement qualitative ;-).
Dans cette optique
je suis à la recherche de renseignements sur l'agneau et sur
le porc.
Quelle est la différence de qualité et la
différence de coût entre :
- du porc fermier et du
porc certifié
- de l'agneau origine france 1ere catégorie
et de l'agneau certifié
Etant en liaison froide j'ai
tendance à pondérer l'aspect gustatif (même si il
en reste toujours quelque chose).
Merci
Frank
Sauvey
Parents d'élèves - ANTONY 92
Gilles.Dechambre mardi 4 juin 2002 19:16
La tendance dans ce débat sur la viande en restauration collective est de se focaliser sur les signes de qualité. Il ne doit pas y avoir (et il n'y a pas) de distinctions sur les aspects sanitaires entre des productions non labellisées et celles qui le sont. Une grande partie des problèmes dont nous parle nos enfants à propos de leur repas de cantine ont bien souvent comme origine des défauts de préparation.
Véronique Grandjacques mardi 11 juin 2002 01:15
pour celles et ceux qui ne font pas partie de la liste esb , avec
l'accord de son auteur ,
cordialement,
véronique
grandjacques
ape fcpe sucy en brie
----------
De :
Jean Christophe Béjannin <BEJANNIN@rocketmail.com>
Date
: Fri, 7 Jun 2002 00:37:17 +0200 (CEST)
À :
esb@saphir.jouy.inra.fr
Objet
: Re: [liste esb] ESB et Restauration collective
Bonsoir
Comme
l'a fait remarquer qelqu'un (je crois que c'est H.P) récemment,
c'est INTERBEV qui a défini
tout seul comme un grand son
"code de bonne conduite", et pas le législateur.
Celui-ci est tout de meme bien
informé et d'aucuns
s'étaient meme montré scandalisés lors des
auditions de la COMMISSION D'ENQUÊTE
SUR LA TRANSPARENCE ET
LA SÉCURITÉ SANITAIRE DE LA FILIÈRE ALIMENTAIRE
EN FRANCE (rapport intégral y compris les auditions
:
http://www.assemblee-nat.fr/dossiers/filiere-alimentaire.asp
Suite
du message à l’adresse suivante :
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/9636
sauvey vendredi 31 janvier 2003 17:18
La démarche d'amélioration de la cantine sur Antony
débouche aujourd'hui sur un nouveau cahier des charges qui
intègre les exigences formulées par les parents
d'élèves (pffffuit !, 2 ans de travail !).
avec
notamment :
- Viande de boeuf : jeune bovins, race à
viande (Limousins ou Charolais) âgés de moins de 5 ans,
d'origine Française (VBF)
- Veau : race à viande
exclusivement origine Française, âgée de 6 à
12 mois.
- Agneau/mouton : race agneau certifiée ³agneau
bergers de France³ âgée de moins de 10 mois, élevée
au minimum 60 jours avec les mères.
- Porc : certifié
³fermier³ d'origine bretonne
- Volaille : label rouge,
origine Française
- Lapin : lapin français label
rouge
- Charcuterie : jambon au torchon ou qualité
supérieure dégraissée découennée
-
Poissons : garanti sans arêtes pour le poisson surgelé
-
Fruits et légumes : pour les produits frais, catégorie
1 ou extra, 4 ème gamme, orientation Agriculture Raisonnée.
construction d'une légumerie
- Respect du GPEM/DA
-
Pénalité en cas de non respect du cahier des charges
etc........
Quand on voit le cahier des charges antérieur
c'est un progrés trés conséquent !!!!
Je
remercie très sincèrement Bruno PEIFFER ainsi que tous
les participants de la liste qui m'ont aidé dans cette
démarche, en me permettant notamment de faire des propositions
³réalisables³.
Ils nous reste à faire
respecter ce cahier des charges, ce qui n'est pas nécessairement
une mince affaire;-)
Je suis évidemment à la
disposition des parents qui souhaiteraient mener une telle démarche
dans d'autres communes pour partager cette ³expérience³.
Encore
merci
amicalement
Frank Sauvey - Antony (92)
PS : mes
excuses à ceux qui recevront 2 fois le même message (ESB
+ Hygiène) ;-)
yboisard vendredi 31 janvier 2003 23:36
Parmi toutes les exigences relatives aux signes de qualité
et à l'origine des denrées, je remarque que le poisson
n'a droit à rien ?
Pourquoi ?
De plus en ce qui
concerne la garantie sur l'absence d'arêtes, je suis sceptique.
Que se passe t-il si on en trouve quand même ?
Christian Felter samedi 1 février 2003 10:16
Vous avez bien raison.
Et en ce qui concerne les crevettes
dites "sauvages" tout comme le saumon, ou le bar, des
tests d'absences de résidus d'antibiotiques sont ils demandés
par exemple? Qui les réalise? A quelle fréquence?
Je
trouve assez curieux que d'un côté on limite les prises
d'antibiotique en médecine humaine, (assez strict dans le cas
des angines par exemple cet hiver), et que de l'autre on
injecte via l'alimentation des quantités très
importantes d'antibiotiques.
Pour bien connaître
l'aquaculture dans cette pratique les quantités sont vraiment
très importantes, et le respect des arrêts de traitement
15 jours avant commercialisation ...
sauvey samedi 1 février 2003 12:46
Tout simplement parceque je n'ai pas trouvé de critères
qualitatifs à faire figurer dans un cahier des charges
concernant le poisson.
La garantie d'absence d'arêtes est
effectivement difficile à trouver mais elle existe (au moins
sur le papier).
Il est prévue des pénalités
au prorata de la valeur du composant du repas.
yboisard samedi 1 février 2003 23:16
Il existe une tolérance de deux arêtes par kilo de
poisson, pour tenir compte du fait des conditions de fabrication des
portions qui est relativement automatisée. Il est donc
toujours possible de laisser quelques débris d'arêtes.
Ceci étant, c'est relativement rare et le fournisseur peut
prendre le risque et en garantir l'absence.
En ce qui concerne
les exigences pour ce type de produits surgelés, on peut au
moins tenter de faire la différence entre : congelé à
bord ou congelé à terre (après "quelques"
jours de conservation dans la glace à bord, donc une moins
bonne qualité organo, physico-chimique et peut être
bactério).
Pour répondre à Christian
Felter sur la présence de résidus, je crois qu'il faut
distinguer les poissons et crevettes d'élevage des produits de
pêche.
Dans le cas de la cantine, il doit plutôt
s'agir de poissons type merlu, colin d'alaska, ou encore lieu noir...
Dans ce cas, pas de résidus d'antiinfectieux mais plutôt
des risques de résidus phytosanitaires, PCB ou HAP.
En
revanche, en ce qui concerne les produits issus d'élevage, ou
les traitements sont possibles via l'aliment (mais uniquement en cas
de besoin bien sûr), la problématique est
a) de faire
respecter l'interdiction d'utilisation de certaines molécules
(ex : chloramphénicol pour les crevettes)
b) de faire
respecter les temps d'attente déterminés pour chaque
produit.
Christian Felter dimanche 2 février 2003 19:10
En revanche, en ce qui concerne les produits
issus d'élevage, ou les traitements sont possibles via
l'aliment (mais uniquement en cas de besoin bien sûr), la
problématique est
a) de faire respecter l'interdiction
d'utilisation de certaines molécules (ex : chloramphénicol
pour les crevettes)
Comment se fait il que l'on trouve encore
des traces de chloramphénicol alors que l'usage en est
interdit depuis des lustres? Où les éleveurs s'en
procurent ils? Quelles sont les applications autorisées du
chloramphénicol?
b) de faire respecter les temps
d'attente déterminés pour chaque produit.
Via
l'HACCP?
Il est très dificile de "sevrer" les
poissons sous antibiotique en cas de furonculose par exemple 15
jours avant leur commercialisation car ils meurent avant.
Or la
furonculose est le corrolaire de l'élevage intensif, et
l'antibiothérapie massive.
C'est invérifiable en
fait sinon par analyse.
Xavier Oudin lundi 3 février 2003 08:18
Concernant les arêtes sur le poisson surgelé, je suis
surpris du critère 2 arêtes / kg indiqué plus
bas. Il faut savoir que la Norme NF V45-074 préconise des
pénalisations pour les arêtes comme suit :
Pour
un produit sans arêtes :
Défaut arête ou
nageoire :
- groupe d'au moins 5 arêtes, chacune de longueur
< 10 mm, l'ensemble s'inscrivant dans un surface de 4 cm² =
10 points de pénalisation
- nageoire s'inscrivant dans un
surface de 4 cm² = 10 points de pénalisation
- arêtes
de 10 à 40 mm de long = 10 points de pénalisation
Défaut
arête ou nageoire grave :
- arêtes de longueur > ou
= 40 mm = bloc non conforme
- morceaux de V-cut, J-cut ou colonne
vertébrale (= résidus de parage) = bloc non conforme
-
nageoire > ou = 4 cm² = bloc non conforme
Tout bloc
dont le total des points de pénalité pour défaut
d'arête dépasse 7 point par kg doit être considéré
comme non conforme.
Sachant que le poids d'un bloc est de
7,484 kg, On peut ramener la tolérance arête à
0,5 au kg.
Pour un produit standard (ou pauvre en arêtes),
les arêtes intramusculaires sont alors présentes. Elles
ne sont plus comptées dans les arêtes. Par ailleurs les
valeurs pour le défaut arête passe de 10 à 5 ;
les valeurs non conformes restent non conformes. Ce qui signifie
alors 1 arête au kg (or arêtes intra musculaires).
Il
y a donc des possibilités d'être plus strict que les
valeurs indiquées ci-dessous.
nathalie_chesnais lundi 3 février 2003 11:46
Il est effectivement surprenant de voir le
déséquilibre entre les exigences concernant la viande
et le poisson dans le cahier des charges de la cantine.
Vous
pouvez appliquer les mêmes exigences de qualité que pour
les viandes. Il existe en particulier des labels rouges pour certains
poisons d'élevage (bar, saumon).
Pour les poissons ne
bénéficiant pas de label de qualité de ce type,
il peut être judicieux d'exiger du poisson issu de la pêche
et non de l'élevage. En effet, même s'il peut y avoir
des taux de métaux lourds comparables, par contre les poissons
pêchés en mer n'ont pas fait l'objet de traitements
phytosanitaires comme les poissons d'élevage.
Ils
contiennent donc généralement moins de résidus
d'antibiotiques ou d'antiparasitaires. Par contre, il faut être
vigilant lors des contrôles sur la présence de parasites
et essayer de privilégier le surgelé. Le poisson issu
de la pêche est également beaucoup plus
intéressant
en terme d'acide gras (poisson moins gras que l'élevage mais
types d'acides gras de meilleure qualité).
En bref,
vous devriez essayer de privilégier:
- 1 le poisson issu de
la pêche, portionné, surgelé en mer,
- 2 le
poisson d'élevage label rouge
jeudi 6 février 2003 22:30
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES - Sélection de
guides techniques et de recommandations GPEM. Au sommaire :
5709 /
Guide de l'acheteur public en matière de qualité
Guide
pour l'équipement des cuisines de restauration collective
5719
Guide du nettoyage des locaux
Guide pour l'étude, la
programmation, la conception, la réalisation et l'équipement
des locaux de restauration collective
Spécification
technique C10-01 relative aux produits enrobés à base
de poisson, congelés ou surgelés
Spécification
technique C9-01 relative au poisson congelé ou surgelé
Guide
de présentation des charcuteries n°
B2-17-99
Spécifications techniques n° B2-18-99
relatives aux charcuteries
5541-6 Boissons
5541-5 Fruits
et légumes (frais et conserves)
5541-4 Produits de la mer
et d'eau douce
5541-1 Produits des industries céréalières,
produits sucrés et d'épicerie, corps gras
5723
Recommandation relative à la nutrition
http://www.finances.gouv.fr/directions_services/daj/guide/gpem/table.html
(lien indiqué par Philippe GOULOIS)
VENDREDI
09 OCTOBRE 2009
VEGETABLE
- Achats publics de fruits et légumes : Amorcer la révolution
culturelle
La rencontre organisée à Bercy le 22
septembre par le binôme CCC/Interfel à l’attention
des acheteurs publics vise à expliciter les nouvelles
modalités d’achat pour des produits au rapport
qualité/prix optimisé à l’usage des
cantines des
collectivités.
http://vegetable.blogspirit.com/archive/2003/01/03/achats-publics-de-fruits-et-legumes-amorcer-la-revolution-cu.html
JEUDI
12 NOVEMBRE 2009
VILLE
DE LYON - 2001 - CREATION AMENAGEMENT GESTION des INSTALLATIONS
de
RESTAURATION
COLLECTIVE.
http://www.lyon.fr/static/vdl/contenu/enseignement/restauration/Guide97_edition2001.pdf
FEDERATION
NATIONALE DES ORGANISMES DE GESTION DES ETABLISSEMENTS
DE
L'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
GUIDE DE LA RESTAURATION SCOLAIRE
— Cahier des
charges
http://site.fnogec.org/fnogec_site/nouveau/2597_guide_restauration_site.pdf
Lycée
Professionnel J & E de Montgolfier - ANNONAY - CAHIER DES
CLAUSES
TECHNIQUES PARTICULIERES
Marché denrées
alimentaires
http://www.ac-grenoble.fr/lycee/montgolfier.annonay/lycee/marchespublics/CCTP-MARCHE-ALIMENTAIRE-2010.pdf
LUNDI
15 MARS 2010
SECTEUR
PUBLIC 10/02/10 Marchés publics : un guide pour une
restauration collective
responsable
http://www.secteurpublic.fr/public/article.tpl?id=29108
Guide
complet à télécharger :
http://www.civam.org/IMG/pdf/GUIDE_RC_BD_N2010_1.pdf
(source
Gilles TIXIER)
MERCREDI
16 JUIN 2010
CHAMPFORGEUIL
- Cahier des charges - Restauration de l’Accueil de Loisirs
http://www.champforgeuil.com/uploads/appel%20d%20offres/accueil%20de%20loisirs%202010/cahier_des_charges_restauration_ALSH_-t-_2010.pdf
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