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Les recommandations nutritionnelles dans le système scolaire français et dans l’Union Européenne

Les goûters festifs et les pique-niques

 

La restauration scolaire





Date: Fri, 18 Sep 1998 09:07:56 +0000  From: Dominique.ABJEAN-UGUEN 

Bonjour à tous les participants de cette liste,

Je remercie M Peiffer pour son action d'information et d'utilité publique !

Je suis Dominique Abjean et c'est à titre de consommatrice que je m'adresse à vous. Je suis alarmée ( en tant que parent d'élèves) de la prestation des cantines scolaires ne sont pas du tout à la hauteur. Les enfants attrapent de plus en plus de "gastro-entérite", ont des problèmes de digestion et mangent de plus en plus mal (carences alimentaires)...Au lieu de les attirer vers une alimentation saine qui devrait être un plaisir, ils vont à la cantine comme une punition et perdent le goût des aliments "véritables"...

D'autre part, je m'occupe de la restauration collective au sein de mon entreprise et représente le consommateur.

Je me suis inscrite à ce "club" en pensant recueillir des renseignements concernant les mesures HACCP,les procédures et règlementation concernant l'hygiène à respecter dans le processus de préparation, les aliments à risques, la règlementation en vigueur en France sur les modes et températures de conservation des différents aliments bruts et préparés, les produits de nettoyage à éviter dans l'alimentation, la diététique etc....

Les parents et les consommateurs ont leurs mots à dire pour l'avenir de l'alimentation et des générations futures...

 

Date: Sat, 19 Sep 1998 08:34:15 +0000  From: "Asept" 

Je ne crois pas que ce que vous dites soit le reflet exact de la réalité. La cantine n'a jamais eu bonne réputation mais de très gros progrès ont été fait et je ne connais pas la situation de la cantine de votre (vos) enfant(s).

S'il y avait plus de "gastro-entirite", cela se saurait par des enquêtes.

A quelques exceptions près, les menus des cantine ou restaurants scolaires sont élaborés par des diététiciens (nes). Que cela ne plaise pas aux enfants donc par voie de conséquence aux parents est une chose mais je crois que ces repas conviennent plus aux enfants que par exemple les sandwichs ou le fastfood.

Une question cependant, pouvez-vous me dire ce que sont des aliments "véritables" ?

 

> D'autre part, je m'occupe de la restauration collective au sein de mon entreprise et représente le consommateur.

> Les parents et les consommateurs ont leurs mots ` dire pour l'avenir de l'alimentation et des générations futures...

Tout a fait d'accord avec vous, il faut des le départ impliquer les parents et d'une façon générale les consommateurs dans la démarche hygiène ne serait-ce que pour la prise en compte du lavage des mains ou la maîtrise de chaîne du froid.

Quant a votre participation au niveau de la restauration collective de votre entreprise, il est certainement possible d'assister pour poser des questions aux réunions assurance sécurité selon une méthodologie de type Haccp au sein de votre établissement.

Je crois aussi que des messages sur les règles d'hygiène devraient plus largement diffuses au grand public par les moyens les plus appropries. Les règles de prévention de l'hygiène ne se diffuse pas assez.

 

Date: Mon, 21 Sep 1998 21:58:49 +0000   From: PEIFFER Bruno 

J'ai eu l'occasion de visiter plus de la moitié des établissements de collectivités de Paris, et notamment des cuisines scolaires. Je peux par conséquent vous apporter mon opinion personnelle à ce sujet.

Concernant l'hygiène alimentaire, je pense que le milieu scolaire est effectivement relativement conscient de ce problème. Il y a quand même un paradoxe du fait que c'est dans ce secteur relativement sérieux que sont déclarées la plupart des suspicions de toxi-infections alimentaires, notamment grâce à la plus grande transparence des alertes par rapport à d'autres types de restauration. Les parents d'élèves jouent un rôle important pour favoriser cette transparence et pour pousser à l'amélioration de l'hygiène.

Par rapport au niveau de progrès effectué depuis quelques années dans la restauration collective, on peut constater que c'est finalement la décentralisation au niveau des collectivités territoriales qui a pu permettre des améliorations significatives. C'est en effet le budget qui est le nerf de la guerre dans cette histoire, tant pour les dépenses d'investissement que pour celles du fonctionnement (formation professionnelle). Lorsqu'il y a une certaine proximité entre les décideurs (conseils d'administration, organe délibérant) et les utilisateurs (exécutif), les crédits sont affectés de manière plus rationnelle.

Les écoles primaires ont depuis toujours pu bénéficier de cette décentralisation des dépenses, par contre les collèges et les lycées ne l'ont obtenu que dans le milieu des années 80 avec les conseils généraux et régionaux, ce qui représenta un lourd héritage pour eux.

A présent, l'Etat centralisé gère ne gère plus que la restauration universitaire et les locaux des restaurants administratifs dont la restauration est par contre quelquefois concédée à société privée. Et c'est justement dans ces catégories d'établissements que l'on peut constater le plus de carences.

Cependant, il ne faut pas généraliser, il y a de très bons et de très mauvais établissements dans toutes les catégories. A Paris par exemple on peut aisément comparer les efforts entrepris sur une longue dans la restauration du primaire dans les différents arrondissements. Ne pouvant pas en divulguer davantage, je peux quand même vous dire que les écarts sont significatifs, et notre travail d'inspection consiste aussi à démontrer ceci aux différents responsables.

Concernant la nutrition, je partage le souci de Dominique ABJEAN-UGUEN, mais nous ne pouvons malheureusement pas agir faute d'obligation réglementaire. Heureusement, comme l'a fait justement remarquer Albert AMGAR, les professionnels font appel à des diététiciennes, mais rien ne les y oblige. En voyant les menus, je ne suis pas trop choqué par les choix effectués, mais je crois qu'un effort pourrait être entrepris car il en va de la santé et de la bonne scolarité des élèves, ce qui est un investissement primordial dans un pays qui entend progresser. Encore une fois, ne suivons pas le mauvais exemple américain à ce sujet.

Enfin j'invite tout personne qui se plaindrait de problèmes d'hygiène alimentaire à Paris, à me contacter directement par email ou par courrier normal à l'ordre de la Direction des Services Vétérinaires de Paris pour faire part de ses critiques.

eoudy  samedi 28 octobre 2000 16:29

La revue Que Choisir (n° d'octobre) a édité un article sur les "cantines" scolaires, mêlant restaurations municipales et de collèges-lycées.
L'Association des Journées de l'Intendance (assoc. prof. d'intendance de collèges-lycées) a répondu par courrier à cet article qui met en accusation notre profession et pousse même les parents à manifester. Un discrédit jeté sur une profession, des vérités qui existent, certes,  mais aussi des affirmations fausses.

Eliane Oudy
gestionnaire de collège

F.P. Verpillot dimanche 9 décembre 2001 10:58

1.Je suppose que les participants à cette liste comptent parmi eux des professionnels de la restauration collective.
Mon message précédent n'a pourtant déclenché qu'une réponse me renvoyant à un site de produits pour la restauration collective.

Cela n'est pas suffisant. La question reste ouverte et est très importante. De nombreux parents d'élèves voudraient comprendre l'utilité des fonds de sauces industriels dans la restauration de masse.
Il semble bien qu'ils soient fabriqués à partir de carcasses bovines.
Cela appelle une certaine transparence.
Mes questions aux prestataires de la restauration collective :
Pourquoi les prestataires les utilisent-ils ? Pourquoi affirment-ils qu'ils ne peuvent s'en passer ?
J'ai entendu parler de nouveaux process.
Les prestataires ont-ils inventé d'autres techniques culinaires ?

2. Concernant les gélatines utilisées dans les desserts, quelqu'un peut-il me dire si la loi qui interdit l'utilisation d'os et de peaux de bovins à risque depuis avril dernier s'applique également aux gélatines fabriquées avant cette date . pour être plus précis : A-t'on le droit d'utiliser les gélatines fabriquées avant cette date, et pour quel type d'aliments ? Dans ce cas , quel est la DLC de la gélatine alimentaire ?

3. Je profite de ce message pour mettre mon grain de sel dans le reportage de FR2 sur le lien entre l'ingestion trop importante de sel dans l'alimentation et le risque cardio-vasculaire. Il ne faut sans doute pas accuser la grande industrie de mettre du sel pour provoquer la soif et vendre ses boissons. Le sel est un exhausteur de goût et le consommateur aime le goût prononcé du sel.
Il faut travailler à la base : Dans les cantines scolaires par exemple, là où s'effectuent une partie des apprentissages.
Je n'ai entendu personne sur cette liste observer que le travail du Pr Menneton de l'inserm est scientifiquement indubitable : Augmentation de la prise de liquide, augmentation de la pression artérielle et donc fragilisation des vaisseaux. Il y a donc lieu d'agir. Cela ne se discute même pas. La balle est dans le camp de l'afssa.

Frédéric VERPILLOT
APE Charles Digeon Saint-Mandé

louleb  dimanche 9 décembre 2001 22:26

De nombreux parent d'élèves s'interrogent.
Certe il est légitime de se poser les bonnes questions quant à la nourriture des élèves dans les cantines scolaires.

L'utilisation des fonds deshydratés:
C'est un Pb de coût pour les parents (êtes vour prêts à payer 30 francs un repas?)
C'est un Pb de compétence (voir plus bas)
C'est un Pb de temps (élaborer un fonds de sauce à partir d'éléments conventionnels dure plusieurs heures)
C'est un Pb de coût en énergie
C'est un Pb de coût en personnels (réaliser à l'école l'éducation du goût, l'éducation civique, l'éducation tout simplement coûte de l'argent, beaucoup d'agent, du temps, beaucoup de temps et en plus avoir des professionnels sur toute la chaîne de fabrication !!!!!!!!!!
les parent d'élèves le savent puisque la majorité d'entre eux préfère confier ces missions à l'Education Nationale.

Vous souhaitez des explications?
Il y en a beaucoup:
Le prix du repas par exemple: certains intendants et gestionnaires sont satisfaits quand leur chef arrive à diminuer le coût des repas (ceux qui dépassent 10 francs la journée sont priés de demander leur mutation);  5.50 francs étant un critère de qualité professionnelle. A ce prix, essayez d'acheter des os de veau pour réaliser un fonds brun ou bien des arêtes de sole pour un fumet. Je ne parle pas des os de kangourou pour réaliser un
fonds de kangourou (cet animal a été servi dans l'académie de Nice), voilà où nous en sommes, servir du kangourou à nos enfants.
N'oubliez pas que depuis peu, le chiffre d'affaire existe chez les gestionnaires de l'éducation.
La formation professionnelle pour les personnels de l'éducation n'est pas permanente.
(cela signifie que les chefs sont titulaires et n'ont aucune obligation de se former aux techniques nouvelles) Sauf pour l' HACCP dans certaines académies.
Un exemple: vous étiez sans formation, vous avez de la chance et trouvez un emploi au Lycée X; votre poste se trouve être dans la cuisine. Passez un ou deux ans, soyez attentifs, présentez le concours interne ou externe ou "pire spécifique" d'OEA  et vous vous retrouvez titulaire dans une cuisine avec un OP; un an plus tard, vous pouvez passer le concours d'OP et dans deux ans vous êtes responsable d'une cuisine.
Où avez vous vu la formation professionnelle?
Reste à lire "Cuisine Collective" fort bien faite au demeurant mais les rédacteurs ne sont pas là pour surveiller la cuisson des poulets démarrée à 7 heures du matin pour être servie à midi.

Qui accuser?
Certainement pas l'administration des établissements à laquelle on a demandé de faire des bénéfices sur les repas,

Pas aux personnels qui sont piégés par un système,

Je suppose que vous avez les réponses!!!!

De nombreux parents d'élèves s'interrogent?
Il est temps, combien d'entre eux font du petit déjeuner un véritable repas?

Combien font du dîner un moment convivial où la nature de ce que l'on mange l'emporte sur les performances de Vincent LAGAFF?

Combien de repas les enfants prennent t'ils en dehors du cercle familial ?
Et combien de repas les enfants prennent t'ils à l'école? ce serait malgré tout là que l'éducation du goût et du bien manger devrait se faire?
Est ce que les parents se sont interrogés sur la composition des cannelonis "X" servis à la hâte le soir à la maison?  N'y aurait t'il pas là des ingrédients à risque?

Après le savoir vivre, faudra t'il que les personnels de l'éducation apprennent aux enfants à manger?

Faudra t'il que ces mêmes personnels soient les responsables de la nutrition des enfants et des adolescents et ce jusqu'à leur majorité?

De nombreux parents d'élèves s'interrogent?

Sur les nouveaux process

Voilà une belle invention, les nouveaux process ne sont que des techniques et des outils visant à réduire le nombre des cuisiniers professionnels dans les cuisines collectives.
Les fonds déshydratés sont des outils permettant de mettre en oeuvre ces process,
Les Polycuiseurs sont aussi des outils ayant le même objectif.
Les légumes pré épluchés, voir pré cuits sous vide, les viandes ayant eu le même traitement sont partie intégrante de ces nouveaux process.

Reste une solution qui semble bien visible; supprimer les cuisine des écoles, remettre sur le marché les cuisiniers, l'hôtellerie en manque, ces professionnels le crient très fort,
Prévoir un surveillant de plus dans les établissements qui fera le pointage à 9 heures le matin et à 9 heures 30 téléphonera à Machin Restauration pour commander les plateaux repas.
A midi les gentils enfants auront un plaisir fou à retrouver la nourriture de supermarché qu'ils sont habitués à dévorer.

Pas de gaspillage, pas de déchets; quelle bonne gestion et le conseil d'administration donnera quitus au gestionnaire sans sourciller.

De nombreux parents d'élèves s'interrogent?

Les desserts gélifiés sont dans l'extrême majorité des cas à base de gomme végétale ou d'algue. (Attention, celles-ci peuvent être récoltées aux alentours de l'ERIKA, je devine là un coup tordu de TOTAL qui souhaite là
rentabiliser le naufrage:-))

Les apprentissage du goût ne se font pas dans les cantines scolaires mais à la maison
C'est le rôle des parents d'apprendre à leurs enfants à ne pas cracher par terre, à dire bonjour à leur voisin et à manger du choux.

Il est scientifiquement indubitable que les parents dans un soucis de facilité, de démission parfois, préfèrent faire manger du MOU (MAC-DO, QUICK, pizza X et Y)à leurs enfant plutôt que de rater "qui veut gagner des
millions", une heure de travail ou une séance de VTT ou pousser de la fonte dans une salle de sport.
C'est très bien de dire que cela ne se discute pas mais l'AFSSA n'a pas pour rôle d'éduquer les parents.

Les gens de la liste qui me connaissent savent que ce n'est pas dans mes habitudes d'avoir ce genre de propos;
Il est temps de se poser quelques questions:
Quelles sont les compétences des personnels en restauration scolaire?
Quels sont les moyens proposés pour mettre à niveau ces personnels?
Quel est le prix que les parents sont prêt à payer pour que leurs enfants aient des repas gastronomiques ou tout simplement équilibrés et une éducation du goût chaque 4 demie journées qu'ils passent en une semaine dans les "cantines"?
Ces parents s'engagent t'ils à prolonger cette éducation à la maison?
Comment l'analyse du risque alimentaire a t'elle été perçue par les personnels et les parents
Les parent savent t'ils ce qui est mis en oeuvre dans les cantines scolaires pour que leurs chers petits soient satisfaits?

Il y a d'autres Pb à soulever, je compte sur les professionnels de la restauration scolaire pour animer le débat

Amitiés gastronomiques

Louis LE BORGNE

F.P. Verpillot  lundi 10 décembre 2001 09:36

Merci pour votre longue réponse.
Votre message est multiforme, foisonnant et pas toujours très clair.
Mais il a le mérite de lancer le débat :

Je constate que vous n'abordez le point central : L'information au client (les parents).
Ces derniers veulent désormais savoir tout ce qui est  mis dans l'assiette de leurs enfants.
Ces parents là, ils ne sont pas majoritaires il faut l'avouer, sont attentifs chez eux au goût et à l'alimentation. Les autres enfants qui n'ont pas cette chance peuvent mériter mieux chaque midi. Pas bon le soir, pas bon le midi. ?
Cette demande a un coût que de plus en plus de parents et de collectivités locales sont prêts à assumer. La question du coût est bien sûr centrale. Avec 5 frs de denrées, pas de miracle. A 10 frs, (les communes plus exigentes) on mange correctement. A 12 frs, on doit bénéficier  d'une bonne qualité. mais à ce prix , il y a encore les bouillons en sachet.

Que les prestataires n'aient pas le personnel voulu, que cela coûte plus cher, que cela soit plus long à réaliser, ne regarde pas le client (les parents). S'il ne veut pas de ces sauces mystérieuses, il faut trouver une solution autre, cuisiner plus d'ingrédients par exemple.

Concernant les desserts, nombreux recèlent des gélatines issues de bovins à 50%. Mousses, certaines glaces. Les bonbons aussi, mangés par ces loupiots à la sortie des écoles, me direz-vous.
J'attends une réponse sur la DLC de cette gélatine.

Frédéric VERPILLOT
Association APE Charles Digeon  Saint-mandé 94

Myriam BENISSAD  lundi 10 décembre 2001 10:05

Sur le lien suivant, vous avez la circulaire révisée de l'écolier, qui traite particulièrement de la restauration scolaire.

http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ressources.themes.alimentationconsommation.securitesanitaire.acteursdelachainealimentaire.restaurationcollective_r186.html

en annexe 2, on aborde le  sujet des produits transformés à base de viande bovine, la traçabilité, etc...
      je n'ai pas trouvé de date d'édition de cette circulaire mais elle semble récente
      les industriels de fonds de sauce ont du depuis s'y adapter

Paule Neyrat  lundi 10 décembre 2001 10:24

"F.P. Verpillot" a *crit :

>
>
> Je constate que vous n'abordez le point central : L'information au client (les parents).
> Ces derniers veulent désormais savoir tout ce qui est  mis dans l'assiette de leurs
> enfants.

> S'il ne veut pas de ces
> sauces mystérieuses,

Ces sauces n'ont rien de mystérieux. Les fonds sont les mêmes que ceux que l'on trouve dans
le commerce, en petites boites. Deux marques dominent le marché : Maggi (Nestlé) et Knorr.
Les différents ingrédients sont détaillés sur les boites.
Vous auriez certainement de quoi satisfaire votre curiosité en vous adressant au Service
consommateurs de ces deux firmes. Ils sont à même de vous renseigner aussi bien sur les
produits des départements "professionnels" que sur les produits grand public.

>
>
> Concernant les desserts, nombreux recèlent des gélatines issues de bovins à 50%. Mousses,
> certaines glaces. Les bonbons aussi, mangés par ces loupiots à la sortie des écoles, me
> direz-vous.

Tout parent conscient et consciencieux devrait détourner son enfant de la consommation de ces
produits qui déséquilibrent leur alimentation et polluent leur sens du goût.

Paule Neyrat
Diététicienne

louleb  lundi 10 décembre 2001 16:24

Merci de votre réponse, le problème de confusion vient de ma mise en page (AOL) qui n'est pas restituée sur la liste.
Pour ce qui concerne les informations, les parents sont représentés au Conseil d'administration, les collégiens aux conseils de classe et les Lycéens au conseil de la vie lycéenne.
Mon expérience d'enseignant (professeur de cuisine) représentant les collègues dans les différentes instances des établissements que j'ai fréquenté me permet de dire que les représentants des usagers, le terme "client" me gêne, ne se préoccupent pas toujours des contenus des repas.
Certains viennent parfois manger au self mais peu de questions sont posées.

De toutes façons, il leur sera opposé le respect du budget.

Quant aux enfants qui n'ont pas l'opportunité de bien manger à la maison comme à la cantine, là je vous rejoins. J'ai expérimenté dans mon village des cours pour les primaires sur l'analyse sensorielle (de préférence en dehors de la semaine du goût) en collaboration avec les professeurs des écoles.
J'avoue mon étonnement devant le peu de vocabulaire sensoriel des enfants.
(c'est mon argument sur le mou).

Je vais bientôt expérimenter quelque chose avec le soutient de la municipalité et je ne manquerai pas de vous rendre compte des résultats.

Paule Neyrat  lundi 10 décembre 2001 16:32

Ces sauces n'ont rien de mystérieux. Les fonds sont les mêmes que ceux que l'on trouve dans le commerce, en petites boites. Deux marques dominent le marché : Maggi (Nestlé) et Knorr.
Les différents ingrédients sont détaillés sur les boites.
Vous auriez certainement de quoi satisfaire votre curiosité en vous adressant au Service consommateurs de ces deux firmes. Ils sont à même de vous renseigner aussi bien sur les produits des départements "professionnels" que sur les produits grand public.

Quant aux bonbons à base de gelée, tout parent conscient et consciencieux devrait détourner son enfant de la consommation de ces produits qui déséquilibrent leur alimentation et polluent leur sens du goût.

Michel Salvadori lundi 10 décembre 2001 16:47

L'utilisation d'aides culinaires est extrêmement répandue en restauration collective ainsi qu'en restauration familiale (bouillons cube, bisque de Homard et autres sauces toute prêtes). Au vu de la quantité de produits élaborés disponible en linéaire, il me semble que bien souvent en restauration collective nous sommes bien plus proches des denrées brutes qu'une grande partie des consommateurs.

Se passer des fonds de sauce qui permettent de lier les sauces pour des plats comme la Daube, la blanquette reviendrait à passer autant de temps à la préparation du fond qu'à l'élaboration de la préparation culinaire elle-même.

De plus, le temps ou les fonds et autre jus réduisaient et étaient utilisés tout au long de la semaine dans les cuisines des restaurants n'est pas compatible avec une conception moderne et responsable de l'hygiène alimentaire (même si la Daube n'est jamais meilleur que quand elle cuit deux fois après l'avoir laisser reposée ans un coin de la cuisine pendant une bonne nuit).

On peut certainement se passer des fonds mais on peut également, sans honte ni démagogie faire confiance à certains produits issus de l'Industrie alimentaire (pour 1500 recettes de produits alimentaires nous utilisons une quinzaine de fonds divers : Gamme chef de chez Nestlé food-Service et fonds végétaux de type hospitaliers). 

En ce qui concerne l'information des convives et des parents d'élèves ceux-ci nous sollicitent effectivement plus sur les garanties sanitaires et la qualité des produits utilisés que sur la maîtrise des règles d'hygiène comme c'était le cas précédemment.

Cela nous indique que les gens fond désormais confiance à la restauration collective en matière de maîtrise des risques bactério.

Plusieurs jours par an nous ouvrons les portes de la Cuisine de Centrale de Nice afin de monter les matières premières utilisées et la façon dont nous travaillons. Passer le cap de la surprise quand on demande aux visiteurs de se revêtir de bouse charlotte, masque etc avant de rentrer en cuisine ils se rendent compte que nous faisons  à manger comme eux.dans des quantités supérieures bien évidement.

Nous sommes également sollicités pour par les clients et mairies et nous rendons à des conseils d'écoles afin de répondre aux questions et apporter des informations sur les produits que nous utilisons (origine, composition, process). Je n'ai pas à ce jour sur mon bureau de demande d'information de la part d'un parent d'élève (gélatine, allergène, origine géographique, présence d'additif) qui soit rester sans réponse.

Enfin, avant de laisser la place aux autres intervenant, il me semble que l'Education nutritionnelle est capitale et nous avons un programme proposé par nos diététiciennes avec l'aide des instituteurs dans les écoles ou personnages emblématiques et conseil nutritionnel cohabitent pour faire prendre conscience aux enfants de l'intérêt du petit déjeuner ou que.il faut toujours goûter avant de rajouter du sel !

Michel Salvadori

Service Qualité

http://www.azur-restauration.fr

gerald morand lundi 10 décembre 2001 17:01

Monsieur Louis LE BORGNE


Votre lettre est intéressante à plus d'un point. Cependant, je prendrai le temps d'y répondre par chaque thème que vous abordez.
Je me présente: Je suis chef-gérant dans un collège depuis 5 ans et j'ai la lourde responsabilité de nourrir 400 jeunes tous les midis, sauf mercredi, samedi et dimanche.
Je suis agé de 52 ans et jai commencé le métier à l'age de 14 ans. Je l'ai appris avec de grands Chefs de cuisine. A l'époque les cuisines centrales n'existaient pas, les sociétés de restaurations non plus et les Mac do encore moins. Je me suis donc tourné vers la collectivité pour avoir une fin de vie tranquille et depuis 5 ans, déjà citée plus haut.

Vous dites, je cite: De nombreux parent d'élèves s'interrogent.
Certe il est légitime de se poser les bonnes questions quant à la nourriture des élèves dans les cantines scolaires.

Croyez-vous réellement que les parents d'élèves s'interrogent tant que cela.

  Je me souviens de l'année dernière où nous avons subis la crise de la vache folle jusque dans nos assiettes et dans nos esprits. Pendant plus de huit mois j'ai subis un embargo sur le boeuf et pendant 8 mois les élèves n'en
non pas mangé. Croyez-vous qu'a ce moment-là des parent m'ont appelé? Non, j ai du organisé une réunion de parents d'élèves pour leur signaler leur manque d'intérêt quant aux repas servis.

Dans une autre partie de votre lettre vous dîtes, je cite: Le prix du repas par exemple: certains intendants et gestionnaires sont satisfaits quand leur chef arrive à diminuer le coût des repas (ceux qui dépassent 10 francs la
journée sont priés de demander leur mutation); 5.50 francs étant un critère de qualité professionnelle.

En ce qui me concerne, s'il fallait que le prix du repas soit de l'ordre de 5.50 francs, je rendrai immédiatement mon tablier. Pour ma part, je dépasse largement les 10 francs  et personnes ne s'en plaint...Du reste il faudrait
qu'ils en aient le courage...

Avec tous mes respects.

  mardi 11 décembre 2001 07:36

Je transmets un message de Maurice LEGOY.

Bravo pour cette initiative de discussion sur les cantines scolaires. Nul doute que la discussion sur le sujet ne manquera pas d'attirer des remarques de bon sens, mais le premier problème est de convaincre parents et
municipalités (qui règlent la note des enfants en difficulté) que consacrer 5,50 francs aux constituants d'un repas pour un enfant en période de croissance ou un adolescent ne permet pas la préparation d'un repas digne de ce nom.

Suite du message à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/7671

PIERRE BOUTET Tue Dec 11, 2001  8:39 am

La socialisation s'est historiquement construite autour du "feu" par les pratiques de partage de nourriture. L'histoire de l'alimentation témoigne à travers l'étude des civilisations de ce rôle prépondérant du festin dans la
construction des relations sociales, pas seulement familiales.

A cet égard la famille éclatée d'aujourd'hui est bien en résonance avec les modes de consommation. Là aussi on observe les dégats de la marchandisation des relations humaines.

micky13120  mardi 11 décembre 2001 18:25

Comment laisser sans réponce le message attaquant froidement les chefs de cuisine de l'éducation nationnale.

En effet, je suis responsable de cuisine dans EN depuis plus de 20 ans. Tous les concours, je les ai passés, on ne me les a pas donnés. Dans chaque concours, il y a une épreuve pratique (repas complet pour 200 rationnaires avec fabrication d'une pâte) et des épreuves théoriques (technologie culinaire, hygienne alimentaire, entretient
du matériel, etc.)

Le prix de revient de journée est en moyenne, au jourd'hui 6 jours avant la fin de l'exercice 2000, de 11,50 francs de denrées.

Quand à l'emplois des PAI (produits alimentaire d'intervention), fonds, fumets, etc., tous les chefs s'en servent. Comment faire pour corser nos sauces, pour améliorer le gôut et les saveurs des produits de plus en plus insipides.

louleb  mardi 11 décembre 2001 21:22

Mon cher gérald,
Vous abondez dans mon sens, mes propos sons directement issus des interrogations d'un des affilliés de la liste et qui me contrariaient beaucoup. (un parent d'élève)

Je suis bien d'accord avec vous et vous pouvez interroger les collègue de l'académie de Nice, je suis très concerné par les problèmes que rencontrent mes collègues chefs de restaurants scolaires.
Cela dit, ni moi, ni vous n'avons apporté de réponse aux questions de ce délégué des parent d'élèves.

J'ai la certitude, que la restauration scolaire deviendra majeure et efficace le jour où les parents seront les gestionnaires et les bailleurs du système.

AÏ je sais, cela fait mal !!!!

Je n'étais pas provocateur, les circonstances m'obligent à franchir les barrières de la convention.

Aux parents de proposer une meilleure solution et aux acteurs de réfléchir.

Louis LE BORGNE

louleb mardi 11 décembre 2001 21:32

Merci de dire clairement ce qu'un prof n'est pas autorisé à murmurer. Vous avez dépassé le politiquement correct et je vous en sais gré.
Pourquoi ne pas se rencontrer, tous les intervenants, en dehors d'un militantisme conventionnel et réfléchir à un avenir gastronomique pour les "usagers" des écoles.

gerald morand  jeudi 13 décembre 2001 18:43

Vous dites, je cite: Je peine à imaginer ce qu'il peut y avoir dans l assiette du consommateur final quand le prix du repas est de 5,50 FF.

Suite du message à l’adresse suivante :

http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/7711

Serge Grass  jeudi 13 décembre 2001 20:49

Je suis entièrement en accord avec le principe de la responsabilité des parents sur l'éducation de leurs enfants. Lorsque papa ou maman fait des petits plats aux enfants,  ces derniers consomment non seulement les
produits qui sont dans leur assiette, mais ils dégustent, ils savourent, l'attention et l'amour que leur porte leurs parents.
Mes enfants (23 et 26 ans) me demande encore de temps à autre de leur faire les gâteries de leur enfance dont ils ont gardé le souvenir. C'est aussi merveilleux pour le papa que pour les enfants. Ce sont là des moments de
grands plaisirs qui coûte si peu !!

    Quant à la rigueur des pro de l'éducation nationale, j'en ai gardé un souvenir pas très reluisant, il est vrai que ça date et qu'aujourd'hui on peut espérer d'autres pratiques.
J'étais interne dans un centre d'apprentissage fin des années 50. A cette heureuse époque, le vendredi était "maigre" c'est à dire que nous mangions systématiquement du poisson qui arrivait "frais???" le jeudi matin. Il était "stocké" entre 4 et 5 heures dans la cour en plein soleil ce qui libérait une subtil odeur de poisson qui embaumait toute la cour et nous mettait en appétit, vous pouvez pas savoir.

gerald morand  samedi 15 décembre 2001 03:47

Vous avez écrit, je cite:"Cela dit, ni moi, ni vous n'avons apporté de réponse aux questions de ce délégué des parent d'élèves."

Laissons le temps aux parents de se poser les vrais questions...pour l'heure les préparatifs des fêtes de Noël et de fin d'année restent le souci majeur de leurs préoccupations...

Ma lettre répondra peut-être aux interrogations de Madame Laurent Hélène.

Suite du message à l’adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/7739

bertrand.drillet  samedi 15 décembre 2001 17:59

Si vous souhaitez une validation via les recommandations du GPEM/DA il faut indiquer  5 semaines de menu car les fréquences se mesurent sur un cycle de 20 repas. L'ensemble des recommandations ne pourront être validées car il faudrait aussi connaître la nature des fromages servis, des fruits, la composition de la salade composée....

Suite du message à l’adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/7741

BLOT STEPHANIE  lundi 17 décembre 2001 18:59

Quelle formation permanente est prévue pour les personnels des restaurants scolaires?

Bonjour,

A ma connaissance,
Le CNFPT Paris / IDF organise des sessions de formation continues dans le domaine de l'hygiène alimentaire, mise en place d'HACCP comme du suivi d'HACCP, en inter établissement comme en intra.
Nous intervenons aussi régulièrement en direct, auprès d'équipes de cuisines auto-gérées, scolaires comme crèches, dans le domaine de la sécurité alimentaire comme sur les besoins alimentaires ou l'élaboration de menus adaptés au public concerné.

Encore faut-il que les décisionnaires identifient ce besoin comme important !?

D'expérience, les professionnels sont très intéressées dès que l'approche pédagogique est participative et que le contenu de la formation proche de leurs préoccupations quotidiennes !

Philippe.GOULOIS  lundi 17 décembre 2001 19:09

Je vous remercie pour votre message, il me semblait  que le débat dérivait du contexte dans lequel il a été initié.
Je suis technicien en restauration collective au Rectorat de Lyon et à ce titre, je m'occupe de l'ingienerie de la formation continue des personnels de restauration de l'académie ( restaurants scolaires autogérés des collèges et lycées).

"Les questions à se poser et les réponses à apporter peuvent être celles-ci:

Suite du message à l’adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/7766

gerald morand  lundi 17 décembre 2001 21:14

Hélène,  Réponse de Gérald
Message accessible à l’adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/7767

ANONYME lundi 17 décembre 2001 23:19

Pardon de ma réaction un peu épidermique. Mais il me semblait difficile qu'un scientifique puisse porter un diagnostic précis et péremptoire à partir de quelques menus proposés, sans posséder d'éléments complémentaires, à la fois quant à la qualité intrinsèque des aliments proposés, et quant à la composition totale et réelle de la ration journalière ingérée.  Ceci dit, revoyant rapidement l'excellence de la quasi-totalité de vos interventions sur cette liste, je bats  ma coulpe et demeurerai désormais dans une admirative réserve.

guyjean1be  lundi 17 décembre 2001 23:54

Nous nous écartons lentement mais surement de la finalité de ce forum, que je sache notre but n'est pas de définir la diététique dans les cantines scolaires?
Le débat en cours n'a pas sa place à ce niveau mais relève plutôt d'un forum spécialisé dans ce domaine.

 mardi 18 décembre 2001 10:31

Je transfère ci-dessous les nouvelles pages d'archives de la liste, également disponibles à l'adresse suivante : arcnouv.htm


D'autre part concernant les objectifs de discussion, le débat sur la qualité (notamment nutritionnelle) de l'alimentation en restauration scolaire a sa place dans cette liste. Il s'agit d'ailleurs d'un domaine de préoccupation commun aux différents ministères chargés de la veille sanitaire dans l'alimentation (voir circulaire interministérielle). Par conséquent, que chacun exprime ses idées en tenant compte du thème central qui est l'alimentation et la santé, et la relation avec l'environnement (conséquences sur l'environnement et risques de contamination des matières premières) !

La liste ESB-Agriculture-Societe permettra à ceux qui le souhaitent d'élargir le débat aux aspects socio-économiques du problème. Adresse de la liste : http://fr.groups.yahoo.com/group/ESB-Agriculture-Societe 

Annie SOYEUX SALAVIZE  mardi 18 décembre 2001 14:54

Votre débat m'a beaucoup intéressée. Il compte des aspects diététiques, moraux et religieux et sociaux.
Pour le nourrir je vous rappelle des textes disponibles sur les sites des différents ministères :
le numéro spécial du bulletin officiel de ministère de éducation nationale n°9 DU 28 juin 2001  : composition des repas en restauration scolaire et sécurité sanitaire. Ce document comporte des quantités d'aliments à fournir selon les classes d'âge ainsi qu'une feuille de contrôle basée sur 20 repas indiquant les quantité minimum et maximum de viandes ou produits laitiers gras et maigres à distribuer sur la période.
Un rapport sur "une politique nutritionnelle de santé publique en France" sur le site du ministère de la santé.

Ces deux documents parlent de l'aspect diététique et de l'aspect social.

Les groupes à risques et les problèmes de sous nutrition y sont abordés.
En matière de problèmes religieux, il a été acté dans les hautes sphères du ministère de l'éducation nationale que  des choix alternatifs devait pouvoir être proposés aux familles qui en font la demande y compris la possibilité de fourniture par la famille d'un repas à réchauffer. On le fait bien pour des problèmes de régime ou d'allergie. Ce n'est pas plus difficile de faire du sans sel que du sans porc.
Quand à parler de génocide, pensez plutot s'il vous plait à l'Erythrée, à l'Afrique du Nord comme au sud du Sahara ou on meurt de faim systématiquement et en silence, dans l'indifférence la plus totale, comme au coin de notre rue (cf le document cité plus haut).

ANONYME  Date:  Tue Dec 18, 2001  9:46 pm
 

Vous avez écrit :
"En matière de problèmes religieux, il a été acté dans les hautes sphères
du ministère de l'éducation nationale que des choix alternatifs

devaient
pouvoir être proposés aux familles ..."

 

Sans vouloir jouer les cuistres ou les rabat-joie, je propose, à la place d'"acter", d'utiliser le verbe "décider", qui a l'avantage d'être immédiatement compréhensible par le commun des mortels, même
s'il date du XVe siècle.

 

Frederic DERAT-CARRIERE  Date:  Thu Dec 20, 2001  12:53 pm

Je regrette également notre petit dérapage que je vous propose de clore ici ou à défaut par mail direct afin de ne pas encombrer la liste.
Ma réponse à Hélène Laurent lui suggérait simplement quelques arguments diététiques de base et non un diagnostic précis. Il me semble que, si les problèmes de diététique et nutrition donnent lieu à des réactions épidermiques, c'est qu'ils sont
souvent approchés avec des solutions rapides, simples et fausses. Citant à peu près un vieux proverbe oriental, je préfère donc le questionnement du candide aux certitudes un peu tranchantes qui ont l'inconvénient de casser le débat.
Pour terminer, je suis d'accord avec vous sur le fait que la réserve est une disposition d'esprit plus salutaire que l'ironie pour le cheminement de la réflexion commune.
Remerciements au webmaster, M.Peiffer pour avoir supporté nos ergotages.

F.P. Verpillot  dimanche 30 décembre 2001 12:06

Le nouveau Cahier des Charges sera opérationnel en mars 2002.
Sous la pression des associations de parents d'élèves, la Mairie de Saint-Mandé prend quelques longueurs d'avance sur les communes alentour
:
Amélioration très sensible de la qualité des viandes et des légumes utilisés pour la préparation des repas :
-Viande de boeuf de race Charolaise issue d'un groupement d'éleveurs inscrits dans une filière certifiée.
-Viande de porc certifiée
-Agneau de provenance Néo-Zélandaise.
-Volailles de qualité Label rouge.
-Légumes catégorie extra
-Pain et riz biologiques

Les parents demandent qu'une grande transparence soit de mise. Ils souhaitent pouvoir lire les cahiers des charges des fournisseurs. Un refus de la part du prestataire au nom d'une clause de confidentialité
(comme c'est parfois le cas) remettrait en cause la confiance que les parents d'élèves accordent au prestataire.

De plus il a été demandé que les fonds de sauces industriels ne soient plus utilisés. Il semble bien que cette demande soit irréaliste. Aucun prestataire ne pouvant se passer de ces bouillons occultes.

En suspens :
Le point le plus important, et peut-être le plus difficile, concerne le contrôle du prestataire. Qui contrôlera, comment, avec quelle fréquence?

Comment s'assurer que les mets qui se trouvent dans l'assiette correspondent bien au cahier des charges ? Ne faut-il pas ajouter la notion de traçabilité passive, mémoire de tout ce qui a été mis en jeu dans la préparation des repas durant toute l'année?

Frédéric VERPILLOT
Association APE Charles Digeon
Saint-Mandé 94 

F.P. Verpillot samedi 5 janvier 2002 10:41

"Mais si on mangeait un peu MOINS DE VIANDE(MAIS DE MEILLEURE QUALITÉ!
), payée à un prix rémunérateur à l'éleveur...Et non , Mr Guyau (ex"PDG" de la FNSEA...) tous les français ne veulent pas à tous les repas d'un steack pas cher et de mauvaise qualité  dans leur assiette ! (entendu sur France Inter en 1996)" nous dit Mme Grandjacques.

cela paraît facile à réaliser, d'ailleurs c'est ce qui se passe actuellement, un léger frémissement vers moins de viande et de meilleure qualité, mais mais ...
cela ne touche qu'une partie de la population qui elle-même représente qu'une partie de la consommation nationale car le gros de la viande est acheté par la Restauration Hors domicile: Restauration collective, caserne, hôpitaux, prisons, maisons de retraite.
Ces clients ne sont pas "tendres" avec les prix et sont rudement efficaces. De plus la société pousse à faire baisser les prix. Le moins cher passe à coup sûr dans un appel d'offre. Le pain servi dans les
hôpitaux coûte 40 cts de fr. C'est déjà du carton. Si un concurrent arrive à abaisser à 30 cts, il passera, car des millions de patits painsX10cts = beaucoup de sous.

Nous sommes sur une liste qui touche les professionnels de la restauration, pas les particuliers. Ce n'est pas la peine de faire cette demande irréaliste. Plutôt proposer de ne pas mettre de la viande systématiquement dans les plats des malades ou des enfants des cantines. Et alors là vous allez
vous faire huer.

Il existe une 3ème voie me semble t'il : Se mobiliser dans les communes (comme vous le faites) pour exiger un petit saut qualitatif en terme de qualité. Un peu de viande certifiée pour le boeuf et le porc, des Labels rutlants pour la volaille. la demande aidant, les industriels vont suivre. Les prix vont baisser. Les consommateurs vont revenir vers ces viandes plus goûteuses et on aura brisé le cercle vicieux.
Regardez ce qui se passe en Bretagne avec le Porc Label Rouge. Ils veulent tous en faire. Un nouveau marché est en train de naître.

Frédéric VERPILLOT
Association APE St-Mandé

louleb  samedi 5 janvier 2002 20:50

Bravo!!!!
je vous invite à participer aux réunions d'harmonisation.
Les intervenants vous expliqueront.
Les produits sont magnifiques
Les intervenants sont compétants
Les auditeurs intéressés
Les validations effectives
Les parents d'élèves attentionnés
Et où sont les cahiers des charges????
Pardon, les intendants s'en occupent; ......  
pardon!!!!!!
les mômes mangent toujours la même chose.
non; ils mangent du kangourou (à Nice; c'est sûr)

Amitiés

et bonne année à tous, cette liste est à ma connaissance la plus intéressante
et la plus tolérante.


Louis Le Borgne
Parent d'élève en collège
et cuisinier (accessoirement)

louleb  samedi 5 janvier 2002 22:01

Et si on arrêtais de filer à bouffer aux gosses?????
Moins de tout;
moins de risque,
les parents viendraient chaque midi remettre un repas à l'entrée du collège ou de l'école à leur progéniture, les pions seraient là (enfin).
Bonjour les dégats!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les maires organiseraient la circulation près de l'école; gare à lui si une maman roule sur le pied d'un papa; pardon!!! l'inverse est possible.
Avez vous fait vos emplettes dans les supermarchés; les produits BIO, sont réservés aux riches;
OK, si tout le monde achète BIO, les produits bio seraient moins chers.
Avez vous étudié les résultats des restaurants dit BIO????
Combien gagnent de l'argent?????
Combien se cassent la figure?
Combien sont gastronomiques et performants?
D'accord, ce sont les consommateurs qui n'ont rien compris; comme d'habitude.

Et si nous restions terre à terre????
Et si le Ministère de l'éducation s'intéressait vraiment à la nourriture des élèves?
Ce n'est pas un arrêté (ou une directive) rédigé à la va vite qui changera quelque chose; l'avez vous lu???
Est ce réalisable???

et si la formation des personnels existait (même si à Lyon on y travaille, semble t'il?)
Et si les diététiciens (ennes) se mobilisaient pour former les cuisinières et cuisiniers; c'est vrai qu'à 98fr de l'heure (environ 15€) ce n'est pas terrible. Si c'est payé plus cher, dites le moi; je me suis fait arnaquer.
Et si les collègues cuisinières et cuisiniers étaient payés correctement??????
Je persiste à dire que les personnels n'ont pas de formation;
Et je ne suis pas loin de penser qu'ils ne veulent pas de formation quel intérêt ont t'ils à travailler plus pour un salaire très faible
Il suffit de se souvenir de l'obligation d'être formé à "l'HACCP" et des Pb que cela a engendré. J'ai des témoignages.
Je vous en supplie; cessez de croire que les "formateurs" étaient les messies.
Je pense aux plans de formation mis en place par les responsables de la formation des personnels de L'Education Nationale.
Que dire des gestionnaires et des intendants qui gardent pour eux les informations importantes?
Cf (les exellentes publications destinées aux intendants)
Savez-vous les chasses gardées des secrétaires administratives; "pardon sassu"????
Imaginez vous que parfois la décision d'une secrétaire fait que les personnels (ATOS) n'ont pas le droit de boire de l'eau pendant leur travail?
(pardon,une fois de plus;     si ....    au robinet des toilettes c'est autorisé)

Arrêtons les gargarismes
Et un peu de réalisme que diable!!!!!

Just for fun

Amitiés et BONNE ANNEE

Et vive un vrai débat sur les restaurants scolaires

Louis Le Borgne

christophe Lançon  dimanche 6 janvier 2002 04:03

En tant que parent d'éléve fcpe et prof de cuisine, formateur je suis le débat depuis quelques jours .
La réglementation est applicable sans trop de difficultés.
Je corrige les concours  OP cuisine depuis une dizaine d'années; les cuisines bien équipées, avec une équipe stable (à partir de 600 couverts) l'équilibre alimentaire est respecté. Les chefs font leur travail sans problème.
Il peut y avoir des points faibles; le personnel de magasinage n'est pas assez formé et motivé ou des incohésions . Plus la structure est importante et bien gérée meilleurs sont les résultats.    

From:  "gerald morand"    Date:  Sat Jan 26, 2002  4:36 am

A Réflexion en vrac de Gérald homme de terrain.

R...Gérald = Réponse de Gérald


"Fromage rapé : Il nous est proposé que de l'emmenthal, jamais du beaufort ou du comté. Du fromage on en met partout : ça donne du goût." R...Gérald, il est très rare que je mette du fromage rapé dans les raviolis, les gnocchi les pâtes, etc...ma sauce tomate est cuisinée à l'ancienne et de haut goût.

Suite à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/8138

 lundi 17 juin 2002 22:37

ORALIM - Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort - Guide d'Orientation Pour la Sécurité Alimentaire (en ligne). Au sommaire :
http://www.vet-alfort.fr/oralim/
La nouvelle restauration scolaire
La sécurité sanitaire des aliments : parlons-ens
Maîtriser la sécurité des aliments : chacun son rôle
Faire face
En pratique dans mon établissement
Consommateur et citoyen
Comment obtenir ce que je souhaite

jean claude kalfon  mercredi 17 juillet 2002 16:08

concession , affermage , où peut -on se procurer des contrats types expliquant les obligations  de chaque partie , comprendre aussi les différences de chacun des modes de sous traitance merci

drillet  samedi 20 juillet 2002 12:15

Pour la seconde partie de votre question la revue "collectivités express" a sorti dans son n°156 d'aout-sept 2001 un dossier "guide de la qualité restauration scolaire municipale" dans lequel vous trouverez  six différents types de partenariats avec les sociétés de restauration collective et les caractéristiques de chacun.
Vous pouvez trouver les coordonnées de "collectivités express" sur ce protail
http://www.lechef.com/
Bertrand DRILLET

 

Hermant Monique mercredi 16 octobre 2002 12:19

J'habite depuis peu dans un petit village du Cantal. L'année dernière j'étais encore dans la région Parisienne, élue FCPE de Bry sur Marne.
Juste une question. Ici , l'école n'a que 25 enfants. La cantine est approvisionnée par une autre commune, et ce qui me semble étrange c'est que personne, même le maire de cette commune de 380 habitants n'a droit de regard sur le contenu des menus , qui semblent au demeurant assez corrects.
N'y aurait-il pas des moyens d'intervenir, en tant que parents d'élèves (indépendants). Le minimum à mon avis serait que l'on puisse assister à la commission des menus.
J'aimerais avoir votre avis. Peut-être que Véronique Grandjacques, ou Monsieur Verpillot pourraient me répondre?
Y a-t- il des textes sur lequel s'appuyer dans cette démarche que je voudrais plus transparente?

 

Hélène LAURENT >vendredi 18 octobre 2002 14:44

Il faut tout d'abord savoir quel est le statutde cette cantine: privée, associative...
De toute façon, les menus doivent être affichés.

 

    samedi 8 février 2003 10:19

PROJET DE COMMUNICATION pour la IV ièmes Rencontres Ville-Management
----
16 et 17 novembre 2000 NANCY
----
CANTINES SCOLAIRES ET SECURITE ALIMENTAIRE DES ALIMENTS :
un nouvel enjeu de démocratie locale ?

http://www.univ-nancy2.fr/COLLOQUES/VILLE-MANAGEMENT/com/MAROUSEAU.PDF

Résumé :
La médiatisation de la crise de la crise de la « vache folle » a placé la sécurité sanitaire des aliments au
cour du débat public. Il importe de reconsidérer cette notion en actualisant sa signification en matière
de restauration scolaire afin de déterminer les évolutions des cantines face aux attentes des parents.

 

vendredi 1 août 2003 20:56

JO SENAT 31/07/03 Sélection de question écrites avec réponses - Question écrite Nº 07047 Association des commerçants locaux à la restauration scolaire
http://www.senat.fr/quesdom.html

mercredi 2 juin 2004 23:59

A l'occasion de la parution du dernier avis du conseil national de l'alimentation vous trouverez ci-dessous une sélection de liens fondamentaux en rapport avec la restauration scolaire.

DOSSIER RESTAURATION SCOLAIRE
_____________________________

CNA 28/05/04 Avis sur la restauration scolaire révisant les avis antérieurs du CNA
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/avis47.pdf

Autres informations concernant la restauration scolaire:
MINISTERE DE L'AGRICULTURE - Livret "Comment bien manger à la cantine - la restauration scolaire en toute sécurité"  [Accès Intranet - Accès Internet]
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/mediatheque.librairie.autreseditions_a2262.html

AFSSA 30/08/00 Rapport Nutrition et Restauration Scolaire.
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/basedoc/RapportRestoscolairejuillet2000.pdf

Bulletin Officiel du ministère de l'Education Nationale et du ministère de la Recherche - Spécial N°9 du 28 juin 2001 RESTAURATION SCOLAIRE
http://www.education.gouv.fr/bo/2001/special9/default.htm

DGAL 28/09/01  NOTRE ALIMENTATION N°39 (SEPTEMBRE 2001) EN LIGNE Au sommaire : DOSSIER : La nouvelle circulaire de l'écolier : des objectifs nutritionnels et sanitaires
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/mediatheque.librairie.periodiques.notrealimentation..francais_r128.html

Conseil Régional d'Ile de France - Guide ORALIM - Guide d'orientation pour la restauration collective
http://www.vet-alfort.fr/oralim/guide/

Le site de l'Académie Orléans-Tours consacré à la sécurité alimentaire et à l'    HACCP
http://www.ac-orleans-tours.fr/difor-haccp/

CNA - L'avis n° 18 du 17 novembre 1996 Les repas servis en restauration scolaire.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/acna18.pdf

Les préconisations du Comité National de l'Alimentation - REPRISE DANS LA RECOMMANDATION N° J3-99 du 6.5.99 du GPEM/DA 5540 Comité J
http://perso.wanadoo.fr/andrm/BANQUE/NUTRITIO/Recomcna.htm

MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES - Sélection de guides techniques et de recommandations GPEM

http://www.finances.gouv.fr/directions_services/daj/guide/gpem/table.html



CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL - Le rôle de l'éducation dans l'alimentation
http://www.ces.fr/rapport/doclon/04011901.PDF

PROJET DE COMMUNICATION pour la IV ièmes Rencontres Ville-Management - 16 et 17 novembre 2000 NANCY - CANTINES SCOLAIRES ET SECURITE ALIMENTAIRE DES ALIMENTS : un nouvel enjeu de démocratie locale ?
http://www.univ-nancy2.fr/VILLE-MANAGEMENT/com/MAROUSEAU.PDF

INVS 30/03/04 BEH n° 14 (30 mars 2004)
http://www.invs.sante.fr./display/?doc=beh/2004/14
Le surpoids et l'obésité des collégiens de Haute-Normandie, 2003
1 Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie, Rouen
2 Rectorat de l'Académie de Rouen
Collations et goûters dans les écoles maternelles de Haute-Saône, 2002

COUR DES COMPTES RAPPORT PUBLIC 1998 La gestion déléguée du service public communal de la restauration collective en Ile-de-France
http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/rp1998/rp1998_34.htm

vendredi 11 juin 2004 10:27

TERRITORIAL - LES CONTRATS ADMINISTRATIFS D'ORGANISATION DU SERVICE PUBLIC DE RESTAURATION
http://www.territorial.fr/home/accueil.nsf/0/23151A9449E3F131C1256DC200516AD2/$file/313-Restauration_at17-10-03-164917.pdf

 

Muriel MATHIEU 13/12/04 21:57

Je me permet de réitérer ma demande d'information et de documentation concernant la restauration collective.
J'aimerai communiquer avec des professionnels sur ce domaine et savoir entre autre quel est le rôle de la caisse des écoles dans la gestion des risques alimentaire en restauration scolaire. Sont-ils seuls habilités à intervenir dans ce doamine ? La collectivité emploie-t'elle des délégataires pour assurer le service de surveillance de la sécurité des aliments ? Peut-elle faire appel à des prestataire de service pour s'occuper de la sécurité alimentaire de ces cantines scolaires ?

Hubert BAZIN Tue, 14 Dec 2004 07:33:39 +0100 (CET)

le fonctionnement des écoles est géré par les mairies (pour les collèges, ce sont les conseils généraux, et pour les lycées : les régions !). Les
prestataires de restauration des écoles sont choisis par les affaires scolaires de la mairie. La caisse des écoles devrait - mais je n'en suis pas certain - limiter son intrevention au côté "péréquation du financement" entre élèves.

Rene LAVARDE Tue, 14 Dec 2004 10:30:22 +0100

les cantines scolaires sont gérées par les municipalités (en régie ou en délégation de services, en faisant appel aux règles du code de marchés publics). C'est donc dans ce cadre-là que vous pouvez intervenir. La caisse des écoles n'est normalement pas concernée dans ce dispositif (sauf exceptionnellement pour prendre en charge -- mais ce n'est pas son rôle normal, qui revient au CCAS de la commune -- le prix des tickets correspondants à certains cas sociaux).
dans le cas de délégation de services, la commune peut décider de faire appel à un contrôle externe pour vérifier la qualité du service rendu
par l'entreprise délégataire.

 

dairin frédéric Tue, 14 Dec 2004 09:26:26 +0100 (CET)

Une commune a tout à fait le droit de sous traiter sa restauration collective, tout du moins en ce qui concerne la production et le service des repas. Je pense qu'elle ne peut pas sous traiter la surveillance des repas.
Quant au sujet sur les prestataires pour surveiller la sécurité des repas est un vaste sujet. Aujourd'hui les services vétérinaires passent dans les cantines pour en surveiller la sécurité, mais leur travail étant de plus en plus diversifié et étant moins nombreux ils ont un peu de mal à assurer un passage régulier dans les petites cantines.


Bernard palombier Vendredi 18, Février 2005 20:17

Accueil en collectivité des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période

Circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003 B.O. n° 34 du 18 septembre 2003

http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/22491


JEUDI 17 FEVRIER 2005

EDUCATION ENFANTINE 17/02/05 La sécurité des aliments à l’école 
http://www.educationenfantine.com/mag/mag.asp?num_rbq=2&num_info=542

 

LUNDI 25 AVRIL 2005

ASSEMBLEE NATIONALE 07/02/01 RAPPORT D'INFORMATION sur la sécurité dans les établissements scolaires
A partir de la page 47: B. LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
http://www.assembleenationale.fr/rap-info/i2923.asp#P1089_99066


jerome quinio Wed, 21 Sep 2005 08:51:13 +0200

>>Bonjour ,
>>
>>Juste un petit message pour me présenter .
>>
>>Jérôme Quinio Techncien de l'Education Nationale en restauration
>>collective , chargé de conseil et de formation en restauration
>>collective pour les restaurants scolaires de l'Académie de Nantes.
>>
>>Je reste à votre disposition pour d'éventuelles informations

 

souaade_oujamaa a écrit :

>Bonjour,
>je souhaiterai connaitre votre parcours professionnel pour arriver à
>ce poste si c'est possible? Si vous avez passé un concours ou bien si
>vous etes entrés comme vacataire et ensuite avez eu le poste?
>merci

Le recrutement se fait sur concours , mais actuellement le ministère a arrété le recrutement en raison du transfert de la compétence restauration scolaire aux collectivités téritoriales.

Je reste à votre disposition

Claire Lubin Mon, 17 Oct 2005 18:30:23 +0200

Directrice d'un service restauration scolaire, je souhaiterais savoir si on doit obliger le personnel à fermer portes et fenêtres des restaurants scolaires avant et pendant le repas pour éviter tout risque de contamination par l'extérieur.

 

Deutscherverein Mon, 17 Oct 2005 13:30:34 EDT

pendant le repas cela me semblerait contraire aux normes de securités incendie
d'autant que la cuisine scolaire doit etre un secteur à risque avec des friteuses professionnelles notamment.
A mon avis le risque incendie est plus à craindre que les risques d'intoxication alimentaire
on ne peut constamment vivre sous cloche .
cela me semblerait plutot le contraire certains acces doivent rester ouverts
..
N'y a t il pas une visite obligatoire de controle pour de tels établissements publics?

 

hblmgfrance Mon, 17 Oct 2005 13:50:54 EDT

oui au niveau de la zone cuisine et ligne de self

 

Pierre Falgayrac Mon, 17 Oct 2005 21:48:12 +0200

Allons, allons, votre souci de sécurité est louable, mais... Trop de précautions tue le bons sens...
Faut-il interdire aux collégiens et lycéens qui se nourissent au MacDo d'à côté de manger dehors ?
Faut-il interdire aux restaurateurs de servir des repas en terrasse ?
Faut-il interdire les tables à proximité de la porte d'entrée ? Si oui quelle est la distance minimum à respecter ?
Faut-il servir les plats sous cloche ?
Vaut-il mieux étouffer de chaleur qu'aérer ?

Vous aurez compris que ma réponse à votre question est "non"...

Cordialement

Alain GONTHIER Tue, 18 Oct 2005 10:01:15 +0200

J'ajouterais qu'il faut aussi interdire l'entrée du restaurant aux enfants qui sont une source bien plus importante de contamination par rapport à la contamination aéroportée.


k.j Tue, 18 Oct 2005 13:11:40 +0200

Tout à fait d'accord avec Mr Falgayrac. Et en plus, c'est dit avec humour....

PAr contre, en cuisine, vous devez fermer portes et fenêtres donnant sur l'extérieur, sauf si celles-ci sont équipées de moustiquaires propres et en bon état. (arrêté du 9 mai 95).

 

Eric Kalinowski Tue, 18 Oct 2005 13:32:48 +0200

Pour info, l'AM du 9 Mai 95 modifié (que vous citez), ne concerne pas la restauration scolaire (question initiale)

 

dupont antoinne Wed, 19 Oct 2005 11:03:24 +0200 (CEST)


Je suis d'accord avec vous deux.
C'est bien l'AM du 29 septembre 1997 qui régit la restauraiton à caractère social (dont restauration scolaire) et il préconise bien l'ouverture de fenêtre sauf si une protection adéquate existe.


VENDREDI 18 NOVEMBRE 2005


ASSEMBLEE NATIONALE 15/11/05 Au sommaire:

QE N° 72104; enseignement maternel et primaire - établissements - toilettes. état sanitaire. conséquences
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-72104QE.htm


DIMANCHE 02 AVRIL 2006


VILLE DE PARIS : Sélection de questions:

VILLE DE PARIS - MAIRIE DU 18EME - SEPT 2005 -Un nouveau contrat pour une exigence renforcée Le nouveau prestataire - un choix rigoureux et transparent
http://www.mairie18.paris.fr/mairie18/download/TU13.pdf




EVALUATION DE L’IMPACT D’UNE NORMALISATION POUR LES COLLECTIVITES LOCALES
ACTIVITES DE SERVICE DE LA RESTAURATION SCOLAIRE
Rapport final Le 19 décembre 2001 Unité AFNOR NORMALISATION
http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/Publications/collections/Collections/guides_en_ligne/RestaurationScolaire.pdf


D.E.S.S. MANAGEMENT DU SECTEUR PUBLIC : COLLECTIVITES ET PARTENAIRES
LE SERVICE PUBLIC DE LA RESTAURATION COLLECTIVE A L'ECHELON COMMUNAL
MEMOIRE
Présenté par Emilie FORESTIER
Année universitaire 2001-2002
http://doc-iep.univ-lyon2.fr/Ressources/Documents/Etudiants/Memoires/MSPCP/forestiere/these_front.html


DIMANCHE 20 AOUT 2006


"Santé Publique" n°3 - 2000 Fréquentation des restaurants scolaires dans les collèges et lycées de trois départements français
http://www.sfsp.info/sfsp/index.php?page=numeros_revue&annee=2000&numero=3&PHPSESSID=1832da040ffcc83f3f82473a82d68705



fr4206 Jeudi 18. Janvier 2007  13:00

Au vu de la réglementation HACCP relative à la restauration collective, pensez vous qu'il soit autorisé de mettre du mobilier en extérieur pour le déjeuner pour les jours de beau temps, en restauration scolaire ???
nous sommes dans le sud et la météo le permettrai très souvent.

Merci de bien vouloir me donner votre avis sur ce sujet.

Je pense que ce n'est pas compatible avec l'arrèté du 29 sept 97 chapitre V article 30.

 

Christian GIRAUD Jeudi 18. Janvier 2007  13:19

Monsieur fr4206, (ou madame je ne sais pas en l'absence de signature)

Pensez qu'il y a des centres aérés, pensez que les piqueniques sont autorisés, pensez que les enfants mangent aussi lors des activités de plein air.

Vous aurez de fait la réponse à votre question

Vous évoquez un article qui a trait à un local, pas à du plein air.


DIMANCHE 11 MARS 2007


LYCEES ILE DE FRANCE JANV 2007 Direction Générale des Lycée - L'HYGIÈNE EN RESTAURATION SCOLAIRE
http://lycees.iledefrance.fr/jahia/webdav/site/lycee/users/lathery/public/Principales%20r%C3%A8gles%20d'hygi%C3%A8ne.pdf



MARDI 20 MARS 2007

I DIETETIQUE 19/03/07 Cantine scolaire : peut mieux faire !
http://www.i-dietetique.com/?action=articles&page=cantine-scolaire-peut-mieux-faire&id=4727


MERCREDI 28 MARS 2007


CUISINE COLLECTIVE MARS 2007 Cantine scolaire : peut mieux faire !
Alimentation et santé (réalisé en partenariat par le CERIN)
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/cerin/articles.asp?id=103

 



MERCREDI 02 MAI 2007


UNAF - 2001 - Changer le restaurant à l'école - Guide des familles pour une restauration scolaire de qualité : UNAF- Novembre 2001 - Epuisé - Texte
intégral disponible en ligne
http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=323

Au sommaire:
Première Partie - Que mange mon enfant, d'où viennent les aliments et
sont-ils de qualité ?
Deuxième Partie - Comment se décident les repas ? Qui les fabrique ? Combien ça coûte et qui paye ?
Troisième Partie -Dialogue, pédagogie et information : éléments indissociables pour une cantine de qualité.
Quatrième Partie - Les outils pour agir : moyens collectifs ou individuels.



LUNDI 17 SEPTEMBRE 2007

RP ONLINE 16/09/07 Französiche Schulkantinen - mjammi
http://www.rp-online.de/hps/client/opinio/public/pjsub/production_long.hbs?hxmain_object_id=PJSUB::ARTICLE::225659&hxmain_category=::pjsub::opinio::/reisen_ausflug/auslandskorrespondet/europa/frankreich


MARDI 09 OCTOBRE 2007

INSTITUT DE L ELEVAGE 10/01/07 Les pratiques d'utilisation de la viande bovine dans les restaurants scolaires
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/spip.php?page=article_espace&id_espace=55&id_article=10872


VENDREDI 12 OCTOBRE 2007

JO ASSEMBLEE NATIONALE 09/10/07 Au sommaire:
QE N° 2841;enseignement - cantines scolaires - repas. qualité
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-2841QE.htm


VENDREDI 26 OCTOBRE 2007

JO SENAT 25/10/07 Au sommaire:
Question écrite n° 00338 Responsabilité des maires et traitement médical
dans les cantines scolaires
http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ070700338



VENDREDI 21 DECEMBRE 2007

FRANCE

BAKCHICH 19/12/07 Cantines de riches (concerne Paris, notamment le 20ème arrondissement)
http://www.bakchich.info/article2162.html


JEUDI 27 DECEMBRE 2007

FRANCE

BELLACIAO 20/12/07 Cantines Il est des choses que l'on ne dit pas aux parents d'élèves des arrondissements pauvres
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=58208


VENDREDI 28 DECEMBRE 2007

CUISINE COLLECTIVE JANVIER 2008 Une nouvelle cuisine centrale municipale à Grenoble
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/divers/articles.asp?id=148



MERCREDI 30 JANVIER 2008

ENVIRO2B 30/01/08 Manque d'hygiène dans les toilettes à l'école
http://www.enviro2b.com/environnement-actualite-developpement-durable/7748/article.html


VENDREDI 08 FEVRIER 2008
SAINT NAZAIRE MA VILLE 08/02/08 La cantine, le plus grand resto de la ville
http://www.saint-nazaire.maville.com/La-cantine-le-plus-grand-resto-de-la-ville-/re/actudet/actu_loc-554258------_actu.html


LUNDI 19 MAI 2008

MONORLEANS 15/05/08 Cantines scolaires d'Orléans : la mairie condamnée en
appel
http://www.monorleans.com/article-19571182.html


MERCREDI 25 JUIN 2008

FRANCE

BAKCHICH 24/06/08 La « dame pipi » de l'Éducation nationale a du travail
pendant les vacances
http://www.bakchich.info/breve924.html


DIMANCHE 27 JUILLET 2008

L'HYGIÈNE EN RESTAURATION SCOLAIRE
http://lycees.iledefrance.fr/jahia/webdav/site/lycee/shared/Principales%20r%C3%A8gles%20d%27hygi%C3%A8ne.pdf


VENDREDI 05 SEPTEMBRE 2008

FRANCE

CR PICARDIE 04/09/08 Au menu : règles d'hygiène, apports nutritionnels et
repas à thèmes qui leur permettront d'améliorer la fréquentation des
restaurants scolaires.
http://www.cr-picardie.fr/spip.php?article2506

JEUDI 20 NOVEMBRE 2008

A PROPOS - AFSSA

Bulletin N°18 Septembre 2007. Au sommaire:
http://www.afssa.fr/Documents/APR-mg-aPropos18.pdf
Restauration scolaire - une application de la circulaire à deux vitesses


Leclercq Marc Mer 14 Octobre 2009, 15 h 39 min 43 s


je suis vétérinaire et consultant hygièniste pour certaines mairies de ma région. Une mairie me demande de l'aide pour "faire machine arrière" cad modifier la cuisine satellite en cuisine autonome, dans une démarche qualité pronée par la mairie. Quelqu'un a t-il des retours terrain sur cette démarche ?



souhila ama Mercredi 14. Octobre 2009 18:25


tout dépend de vos locaux ( reception , stockage, deconditionnement,/légumerie, locaux de production...vestiaires .............) du matériel et des équipements , du personnel disponible ( pour la production et capable d'assurer la mise en place des bph .........) ,


faut réfléchir en teme d'objectif et les moyens existant .

faut peut être s'adresser a un bureau d'étude pour envisager une restructuration



carmasialice Jeudi 15. Octobre 2009 6:51


Tout me semble possible, étant donné que cette cuisine était autonome il y a 4 ans. Nous avons l'impression que la dsv fait tout pour éviter la marche arrière. A partir de combien de repas servis l'investissement vers une cuisine autonome devient justifiable ? Une mairie dans le sud-ouest a évalué celà à partir de 100 repas/jour. Monter un dossier à charge d'une cuisine de qualité et des rdv officieux et officiels avec l'administration ne suffisent pas. La mise aux normes a t-elle évolué depuis 4 ans ? J'ose espérer qu'il existe des cas semblables avec un résultat positif à la sortie.



Leclercq Marc Jeudi 15. Octobre 2009 6:52


Je monte des PMS dans les restaurants scolaires (primaire et maternelle) des mairies intéressées. Je suis consterné par le manque de compétence des maires et leur "je m'en foutiste" concernant la sécurité des aliments et alimentaire. Dans le cadre d'une thèse, j'ai essayé de faire un état des lieux des cantines de ma région (53 cantines au total). J'espère que la conclusion (désastreuse) que j'en tire n'est pas légion partout en France. A votre avis ?



souhila ama Vendredi 16. Octobre 2009 14:05


rassurez vous les problèmes que vous rencontrez sont légions

pour ma part j'ai travaillé sur les cuisines centrales ( 50 cuisines ) non agrées en 2004 et continuant a livrer des repas . il a fallu 4 ans pour obtenir que monsieur les maires ou les groupes de restauration se mettent au pas . la problématique des restructuration des locaux est liée aux budgets


toutefois , sur les offices satelittes , je suis un plus souple sur les locaux a condition que les BPH soit bien respectées ( température de livraison, de stockage , de remise en tempérarture , PND..........etc ) .


cordialement

de toute façon , la formation du personnel est un point qui demande le plus d'investissement .



Gilles TIXIER Dimanche 18. Octobre 2009 15:08


Vous portez un grave jugement sur un nombre conséquent de cuisines (donc représentatif de la profession).

De mon côté, sur ce même type d¹établissements, je constate une réelle amélioration des pratiques, dans ces dix dernières années

S¹il reste de nets progrès à faire, c¹est dans une gestion efficace et surtout économe en temps, des données de traçabilité, mais peu sur la réelle sécurité sanitaire des aliments fournis aux élèves.


Il serait précieux que vous argumentiez plus en détail ce qui vous amène à ce constat.

S¹agit-il de fautes au niveau des pratiques, pouvant conduite à une TIAC ?

S¹agit-il d¹auto-contrôles non réalisés ?

S¹agit-il de manques dans les instructions ou les enregistrements des auto-contrôles, dans la traçabilité ?

ou autres ?


merci pour ces précisions



Leclercq Marc Lundi 19. Octobre 2009 10:55


Le constat a été fait sur 20 cantines autonomes de ma région en 2008 et ensuite 33 en 2009. But : Utilité du mandat sanitaire (je suis vétérinaire) dans la sécurité des aliments en cantine scolaire. Ou comment créer l'offre et la demande d'une activité de consultant/conseil auprès des mairies. Le constat est mauvais, sans détours. Pour répondre dans l'ordre à tes questions:

-oui, il y a des fautes pratiques dangereuses

-50% de cantines n'avaient pas d'autocontôles. A quoi sert l'autocontrôle sans plan d'analyse et gestion des dangers basé sur l'HACCP. Aucune cantine se possédait un PMS avant mon intervention.

-enregistrements très légers non systématiques. Traçabilité = conserve des étiquettes

Pourquoi ? Quelques pistes à mon avis :

-la cantinière dans la majorité des cas (5/6) : ce n'est pas son métier. Manque de formation initiale (une aide maternelle peut être responsable d'une cuisine du jour au lendemain)

-les maires et adjoints sont incompétants, ils sont considérés pourtant comme pro de restauration. Manque d'information et de formation.

-restrictions budgetaires ou comment préparer, servir, se référer au PMS avec 31h/sem pour 150 repas/jour ?

Ce n'est qu'un constat local. Prendre ceci comme une généralité est dangereux.

et ensuite...il y a la motivation de chacun / chacune dans la cantine ou l'envie d'apprendre et d'évoluer. Et tout celà n'est possible que si la mairie est elle même motivée.

Loin d'être évident...

Quant au nombre de TIAC dans le département, manque de transparence des DSV. Sous évaluée je pense. Une intox en 2004 dans une cantine proche.



bdup53 Mardi 20. Octobre 2009 14:23


Ma femme est directrice d'une petite école privée (90 élèves) dont 50 à 60 mangent à la cantine. cette cantine ne prépare pas de repas mais est livré par une société de restauration. La semaine dernière il y a eu une inspection de la DSV. Parmis les points soulevés: pas de mise en place d'HACCP. Dans l'école personne ne sait ce que cela veux dire, je ne vois pas comment il pourraît mettre quelque chose en place. La seule chose qu'il font ce sont des mesures simples: hygiène du personnel,suivi des températures du Frigo...

Je ne sais pas quelles sont les régles en vigeur pour les petites écoles dans le même cas. Y a t il un guide de bonnes pratiques adaptés?




Constant Depièreux Mardi 20. Octobre 2009 14:55


Pour info :


:* Réglementation applicable en matière de restauration scolaire

http://eduscol.education.fr/D0117/reference.htm


:* GUIDE DES BONNES PRATIQUES D'HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE A

CARACTERE SOCIAL

http://www.j2f-site.com/documents/GBPH%20cuisine.pdf



Constant Depièreux Mardi 20. Octobre 2009 15:32


ATTENTION : Autre lien :


:* GUIDE DES BONNES PRATIQUES D'HYGIENE EN RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL

http://agrotheque.free.fr/guide.pdf


Attention, il ne s'agit pas du même texte que la référence citée

précédemment.


Aucune des deux références n'est validée



Pierre THURIN Mardi 20. Octobre 2009 15:19


Belles interrogations, et bonnes questions; surtout que vous ne semblez pas être partie prenante, si ce n'est l'aspect familial.

Dommage ; comme souvent ces questions sont la résultante d'un passage des autorités de contrôle.

Voici un lien qui pourra déjà vous aiguiller.

http://www.education.gouv.fr/cid1099/restauration-scolaire.html



Leclercq Marc Mardi 20. Octobre 2009 20:43


2 obligations sont à mettre en place :

- l'obligation de résultat

- le Plan de Maitrise Sanitaire (bonnes pratiques d'hygiène + analyse et maitrise des dangers basé sur le principe de l'HACCP + traçabilité)

Faire appel à un consultant afin qu'il puisse informer et former la direction, former de manière continue le personnel, le tout à partir d'un référentiel qu'il mettra et adaptera à la cantine, à savoir le PMS. Je crois que c'est la meilleure solution. Il n'y a pas de guide d'hygiène référence à ce jour pour la restauration collective (à venir). La DSV a une obligation de contrôle uniquement. Pour le conseil,???



Alain Gonthier Jeudi 22. Octobre 2009 10:45


La page du lien suivant est très bien faite et agréable à lire. Malheureusement, elle date de 2001 et donc n'est plus vraiment d'actualité.

Cela ne veut pas dire que tout ce qui est dit est faux , mais il manque une veille réglementaire pour la remise à jour des références. Le paquet hygiène est quand même passé par là entre temps et la nouvelle approche a bientôt 17 ans.

Mérite-elle encore le terme de nouvelle approche?



Constant Depièreux Jeudi 22. Octobre 2009 11:26


Je suis parfaitement d'accord avec vos commentaires avec un petit bémol :


* le site est un site à priori officiel puisqu'il se présente comme le site pédagogique du ministère de l'Education Nationale


* le document est signé : Direction générale de l'Enseignement scolaire - Publié le 13 septembre 2001 - © Ministère de l'Éducation

nationale


Il y a donc du ménage à faire ...



raphaelle maitre Vendredi 23. Octobre 2009 17:57


Si votre cuisine était autonome avant de passer en satellite, la marche arrière est très probablement possible. Les premières questions qui me viennent à l'esprit :

- la superficie est-elle suffisante ? Peut être a-t-on « mordu » sur la cuisine pour gagner en place en salle de restauration au moment de la transformation en satellite…

- le bac à graisses a-t-il été enlevé ?

- y a-t-il eu des modifs électriques qui impliqueraient des problèmes si accumulation de puissances des différents équipements ?


Il faut ensuite redessiner la nouvelle cuisine, en intégrant toutes les contraintes que l'on connaît (marche en avant, utilisation de matériaux adéquats, etc.). Je suis d'accord, l'intervention d'un bureau d'étude est probablement la meilleure solution.


Tout est question de coût :

- investissements dans les équipements

- travaux.


Peut-être la DSV est-elle réticente à une marche arrière en raison de la vétusté des locaux ? Un diag du bâtiment par un archi peut être utile, afin de ne pas investir inutilement des sommes considérables.


Quand au nombre de repas à partir duquel l'investissement devient justifiable, je pense qu'il est préférable de se référer au coût de revient total de votre repas, en intégrant les frais fixes (le personnel est souvent la part la plus importante) et l'amortissement des investissements. En comparant le réel avec votre projection, vous verrez si cela vaut la peine !



VENDREDI 08 JANVIER 2010

JO ASSEMBLEE NATIONALE 05/01/10 Au sommaire:
QE 61833 enseignement - cantines scolaires - repas. qualité. perspectives
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-61833QE.htm


 

VENDREDI 05 MARS 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar, http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Le resto U nouveau est arrivé !, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=6897
 

SAMEDI 03 AVRIL 2010

MINISTERE DE L EDUCATION - MARS 2008 - L’hygiène et la santé dans les écoles primaires
Cette brochure a été éditée par le CNDP dans la collection « Repères »
http://www.ac-orleans-tours.fr/ia37/spip/local/cache-vignettes/L27xH30/local/IMG/File/LES%20NOUVEAUX%20PROGRAMMES/IMG/spip.php?article172



Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar, http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Le lavage des mains et le traitement de l’eau peuvent réduire l’absentéisme scolaire, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=7637


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