ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
Page mise à jour : 25/10/09 |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
|
|
|
Liens vérifiés 20061230 |
THEME |
Pages d’archives connexes Analyses microbiologiques et recherche (interprétation, analyse d'eau, nouveautés) |
|||
L'analyse de l'eau |
magali CABUS lundi 27 août 2001 11:25
Je dois faire des analyses pour un producteur de glace
(glaçons) à contact alimentaire. Le décret 89-3
précise que des analyses de type B2 doivent être faites
sur le matériel (ici il s'agirait d'un osmoseur et des
emballages)
Je veux faire un écouvillonnage et
placé l'écouvillon dans de l'eau stérile puis
faire un ensemencement en profondeur de l'eau stérile et du
frottis. Je donnerai le résultat avec un nombre de colonies
pour 20 cm2.
Qu'en pensez-vous? Est-ce la bonne méthode?
Avez-vous déjà réalisé ce type d'analyses
de quelles façons?
Je vous remercie des infos que
vous m'apporterez.
Philippe Sommer mardi 28 août 2001 08:24
Pour notre part, nous analysons la glace utilisée en
usine comme de l'eau et appliquons les critères réglementaires
sur l'adjonction d'eau (GT22, GT37,
etc...)
magali CABUS mardi 28 août 2001 10:49
En ce qui concerne la glace par elle-même, je n'ai pas de soucis. C'est pour le matériel. Faut-il faire des prélèvements de surfaces classiques (écouvillons, chiffonnettes...) ou mettre de l'eau stérile puis l'analyser (pour les flacons par exemple).
ahennebo mardi 16 octobre 2001 08:58
J'aimerais connaître les différents critères
de pureté qu'il faut attendre une eau lorsqu'on l'utilise pour
réaliser des analyses microbiologiques (ex: préparation
de milieux de culture...). Y a t'il des lois qui
régissent
cela?
Quelle est la
relation entre la résistivité d'une eau et sa
conductivité? Je pense qu'il s'agit de l'inverse, mais j'ai un
doute.
Philippe Sommer mardi 16 octobre 2001 08:58
Vous trouverez un certain nombre de réponses dans la norme ISO 7218 sur les laboratoires.
Maya - FRANKLAB mardi 16 octobre 2001 13:31
En effet, la résistivité (unité = Ohm)
est l'inverse de la conductivité (unité =
Siemens).
Plus une eau est pure, moins elle contient de
particules chargées, et moins elle est conductrice.
La
résistivité d'une eau ultra pure est égale à
18 méga ohms .
La résistivité de
l'eau de ville ou eau du robinet est environ égale à
1500 Ohms.
Celle de l'eau déminéralisée
est égale à environ 200 kilo Ohms.
Annette Baptiste mardi 16 octobre 2001 14:02
Il me semble qu'il y a quelques petites confusions de vocabulaire. Dans le système d'unité SI, l'Ohm est l'unité de résistance (ou impédance ou réactance), qui est bien l'inverse de la conductance (ou admittance ou susceptance) qui s'exprime en siemens. La résistivité, c'est de l'ohm-mètre et la conductivité, c'est donc du siemens/mètre. De là à dire à quoi ça peut correspondre physiquement dans le cas de l'eau ou d'autre chose...il y a un pas de géant que mes souvenirs de cours ne me permettent pas de franchir....
polmiller mardi 16 octobre 2001 17:03
Concernant la conductivité et la résistivité,
vous avez raison.
Je vous signale toutefois que de plus en plus on
travaille en conductivité électrique.
Généralement
l'unité retenue pour les eaux
très peu minéralisées ou déminéralisées
est le micro-siemens par cm (µS/Cm)
CLERC Elodie lundi 6 octobre 2003 11:10
Je dois actuellement monter un dossier en vue de mettre en place un laboratoire interne dans des thermes. Ce labo réalisera les analyses microbio sur l'eau des thermes (flore totale, ASR, Pseudo, Coliformes, Streptocoques et Legionelles). Je suis à la recherche d'une norme qui m'indiquerais les lignes directrices à suivre, sur le site Afnor je n'ai rien trouvé.
Philippe Sommer lundi 6 octobre 2003 11:13
Vous pouvez vous appuyer sur les directives du COFRAC concernant les labos accredités sur le prg 100 sur l'analyse des eaux : document téléchargeable sur leur site.
Paul Meunier lundi 6 octobre
2003 18:36
Dans ce cas, la base ne serait-elle pas la norme relative aux eaux minérales (thermales) 80/777/CE modifiée par la directive 96/70/CE?
Y. CORFMAT lundi 6 octobre 2003 20:43
Normalement, la mise en place d'un laboratoire de contrôle nécessite un responsable de laboratoire ayant connaissance du domaine concerné.
Je vous conseille donc d'en recruter un qui connaisse le domaine
de la microbiologie des eaux et plus particulièrement des eaux
thermales et leurs risques spécifiques.
En effet, en dehors
des aspects techniques que vous trouverez au niveau du programme
100.1 et 100.2 du COFRAC, il existe pas mal de problèmes
d'interprétation liés à ces résultats.
Muriel Bagni mercredi 8 octobre 2003 12:13
De quels labels, agréments ou accréditations doit disposer un laboratoire pour pouvoir proposer des analyses de potabilité physico-chimiques ?
Christophe MATRAS mercredi 8 octobre 2003 14:16
Bonjour, l'agrément pour la réalisation de
prélèvements et des analyses de surveillance de la
qualité des eaux est délivré par le ministère
chargé de la santé, après avis du Conseil
Supérieur d'Hygiène Publique de France; agrément
délivré pour une durée maximale de 5
ans.
L'agrément va être subordonné à
une accréditation préalable par le COFRAC (projet
d'arrété relatif aux conditions d'agrément).
L'agrément permet d'identifier le laboratoire qui va faire le
contrôle des eaux destinées à la consommation
humaine pour le compte des DDASS.
Il existe plusieurs catégories
de paramètres d'analyses physico chimiques:A (à
réaliser in situ: pH, T°, O2 dissous...)et toutes les C
effectuées au laboratoire. Il faut consulter la directive
98/83/CE du 3 novembre 1998 relative à la qualité des
eaux destinées à la consommation humaine.
En ce qui
concerne l'accréditation, le COFRAC propose deux
programmes:
100-1 pour les analyses physico chimiques
100-2
pour les analyses microbiologiques
Mais un laboratoire n'est pas
obligé d'être agréé ou accrédité
pour réaliser des analyses de potabilité. Le paysage
analytique français serait bien vide sinon.
La condition
sinequanon est de participer à des essais de calibrations
interlaboratoires (tels que ceux d'AGLAE).
Gaël LE VELLY mercredi 8
octobre 2003 15:09
En ce qui concerne la
déclaration de potabilité d'une eau (eau souterraine,
eau de puit,...), seuls les laboratoires agréés par le
Ministère de la Santé sont habilités a réaliser
les analyses.
Il existe généralement un laboratoire agréé
par département et ce sont généralement des
laboratoires publiques à quelques exceptions
prêt.
Ces laboratoires travaillent entre autre pour l'ensemble des
contrôles effectué par les DDASS.
Pour la partie
autocontrôle de vos installations, la potabilité de
l'eau de réseau étant assurée par le
fournisseur, aucun agrément spécifique n'est nécessaire
pour le laboratoire d'analyse.
Pour faire votre choix, vous
pouvez cependant vous diriger par sécurité vers les
laboratoires agréés par le Ministères de
l'Ecologie et du Développement Durable, agréments qui
impliquent une accréditation COFRAC (obligatoire depuis 2002),
ou sur des laboratoires accrédités COFRAC pour les
programmes 100-1 (Analyses Physico-chimiques des eaux) et 100-2
(Analyses microbiologiques des
eaux).
Si vous avez un
laboratoire préféré qui ne dispose pas de ces
accréditations ou agréments, demandez lui quand même
de participer aux essais interlaboratoires organisés par le
réseau AGLAE.
Si vous souhaitez plus de renseignement,
vous pouvez me contacter directement au laboratoire INDERA,
laboratoire d'analyses
environnementales (eaux/air/sols/déchets)
se trouvant à Bonneuil sur Marne - 01 43 39 02 02
Bertrand Laulanet mercredi 8 octobre 2003 14:19
Mais en préalable à l'agrément, il doit être accrédité par le COFRAC pour les programmes 100-1 et/ou 100-2 qui sont les programmes portant sur les analyses d'eau (physico-chimie et microbiologie).
babyloup lundi 10 novembre 2003 19:57
je travaille en microbiologie sur l'eau embouteillée.
J'aimerais
bien entrer en contact avec un spécialiste en la
matière...j'ai plusieurs questions à poser!
Entre
autres, existe t'il une méthode d'analyse rapide pour la flore
totale?
En ce moment, je laisse vieillir mes bouteilles 5 jours à
température ambiante, ensuite je prélève 1ml que
j'inocule dans le milieu R2A Agar... en tout, 7 jours avant de
pouvoir libérer mes lots, c'est énorme!
Josiane BEMONTE mercredi 12 novembre 2003 11:54
Nous ne sommes pas vraiment des spécialistes de l'eau mais
nous réalisons pas mal d'analyses microbiologiques sur cette
matrice. Pourquoi ne pas utiliser la méthode NF EN ISO 6222 ;
il y a 2 incubations, l'une à 37°
pendant 48 H ,
l'autre à 22°C pendant 72H .
Je conviens que le gain de
temps n'est pas exceptionnel mais il s'agit de la norme AFNOR de
routine.
Peut-être pouvez-vous aussi contacter 3M qui
fabrique des Pétrifilm et qui donne , je pense, des résultats
plus rapides.
clercelodie jeudi 13 novembre 2003 14:23
j'aimerais savoir pourquoi vous laissez vieillir vos bouteilles pendant cinq jours avant d'analyser la flore totale?
Isabel Dufresne jeudi 13 novembre 2003 17:14
Selon les normes du gouvernement québécois, nous devons analyser l'eau embouteillée le jour même de la production, mais également 5 jours plus tard. le jour même, les microorganismes stressés n'apparaissent pas
clercelodie vendredi 14 novembre 2003 09:58
Ok, je ne le savais pas, désolée je n'est pas de
méthode rapide car moi je dénombre la flore totale sur
milieu PCA en 48h à 37°C et en 72h à 22°C sur
la production du jour.
l'eau embouteillée le jour
même de la production, mais également 5 jours plus
tard. le jour même, les microorganismes stressés
n'apparaisseent pas
Faniel Yves lundi 17 novembre 2003 16:37
et la potabilité chimique?
Alexia lundi 17 novembre 2003 16:59
L'analyse que nous réalisons toutes les 3 semaines (car
cette eau est utilisé dans la transformation de produits
agroalimentaire). Nous analysons les critères suivants
:
analyse bactério citées lors du dernier message
ainsi que l'aspect, la turbidité, la conductivité à
25° et le pH.
Ensuite nous réalisons une analyse
complète tous les trimestres mais qui concerne l'eau brute
profonde (ou souterraine), là nous analysons :
-paramètres
physico chimiques divers (cyanures totaux),
-paramètres
métaux et assimiles (arsenic, cadmium, mercure, chrome, plomb,
sélénium)
-paramètres traces organiques
(chloroforme, dichlorométhane...) = soixante de
critères,
L'ensemble de nos analyses est réalisé
en doublon par la DDASS et le centre hospitalier ou le laboratoire
départemental de l'eau.
Faniel Yves lundi 17 novembre 2003 17:22
A titre personnel, j'ai pu constaté une contamination par
Pseudomonas (très tolérant dans la gamme de température
pousse à 22° et optimum à 37°) de façon
fortuite en repiquant des colonies isolées sur
bouillon
..Après une semaine de congé, les tubes
avaient poussé et étaient pigmentés, après
contrôle des géloses PCA d'origine laissée à
T ambiante, les colonies s'étaient pigmentées aussi
mais surtout avaient l'odeur typique du pyocyanique (jasmin ou
feuille morte très typique)
A l'époque, (une
vingtaine d'année), nous faisions un dénombrement
des fungis et levures sur milieu spécifique mais je n'en ai
plus souvenance.
Ceci dépendant de l'usage évidemment
Florence Gardrat vendredi 19 mars 2004 17:13
Dans le cadre de la restauration commerciale, sommes nous obliges
de faire une analyse bacteriologique conforme au plan a 3 classes
?
Doit on faire une analyse chimique de l'eau utilisee en cuisine
ou une analyse bacteriologique suffit ?
emmanuelle.billard vendredi 19 mars 2004 17:22
si on suit le décret 2001-1220 du 20/12/2001, un programme
de routine est à effectuer, soit une analyse P1
la P1
correspondant anciennement à une C2 + une B3, soit une
physico-chimique sommaire et une bactériologique complète.
Généralement auprès des DDSV, la bactério
complète suffit
Sachant le coût élevé
d'une analyse physico chimique, nous effectuons donc qu'une B3 en
restauration collective.
Blandine Mirabaud Fri, 21 Jan 2005 10:05:39 +0100
je
souhaiterai savoir quelles bactéries vous recherchez quand
vous faites des analyses de l'eau du réseau rentrant comme
ingrédient dans vos fabrications et à quelle fréquence
fmmj2004 Vendredi 21, Janvier 2005 14:47
Il
faut réaliser une B2C1 pour les eaux de réseaux.
MARTIN Miguel Vendredi 21, Janvier 2005
15:01
Personnelement j'aurais recommandé une
B3C2 qui d'ailleur n'existe plus et donc une D1. Et ce n'est pas que
moi mais la reglementation.
Myriam BENISSAD Vendredi 21, Janvier 2005 15:07
nous
faisons annuellement
1 p1 (analyse de routine effectuée au
point de mise en distribution)
1 p2 (analyse complémentaire
de p1 effectuée au point demise en distribution)
Nathalie
VIDAL Vendredi 21, Janvier 2005 16:16
En
effet, notre laboratoire d'analyse nous a conseillé de
réaliser une P1 D1 (Décret 1220/2001) qui correspond à
l'ancienne B3C2 (décret 89/3.
Anne-Françoise
Lacour Fri, 21 Jan 2005 15:30:10 +0100
Normalement il doit
exister une réglementation nationale qui décrit le
nombre de contrôle et les germes à rechercher pour l'eau
utilisée pour la fabrication de denrées alimentaires
(en belgique, il s'agit de l'AGW du 14/01/04 et
modifications)
Afmmj2004 Sat, 22 Jan 2005 11:08:24
+0100 (CET)
Il s'agit de quelle réglementation en
france?
Lamia Sun, 23 Jan 2005 15:38:08 +0100
nous
sommes une usine de fabrication de produits de la mer et nous
utilisons l'eau de ville et l'eau de mer.
Sur Ces eaux nous
recherchons tous les germes non désirés ou les germes à
teneur réglementée dans les aliments que nous
produisons : la flore totale (FAMT), les coliformes fécaux,
saphylocoques aureus, ASR, samonelles et vibrios
Charles LE DENTU Sun, 23 Jan 2005 12:37:18 EST
Pour
votre information, AFNOR Certification crée un groupe de
Travail dans le but d'établir une procédure de
validation des méthodes alternatives d'analyses
microbiologiques de l'eau.
Myriam BENISSAD Mon, 24 Jan 2005 09:05:18 +0100
décret
1220 du 20.12.01
RAVOMANANA Dorothée Mon, 24 Jan 2005 11:26:39 +0100
(CET)
Pour répondre à la question citée
en objet. Il s'agit de prendre en compte la Dir 98/83/CE qui a été
transposée en législation nationale.. Il faut que les
critères correspondent à ceux d'une eau potable.
En
analyse officielle, nous faisons tous les critères tandis
qu'en interne on fait surtout les coliformes (indicateurs de
potabilité). La flore à 22 et à 37°C n'est
pas obligatoire en routine, on fait régulièrement une
flore à 30°C/24 h pour évaluer l'éventuelle
contamination des canalisations.
Blandine Mirabaud Mon, 24 Jan 2005 09:50:35 +0100
merci
pour l'ensemble de vos réponses. j'ai trouvé toutes les
indications qui me manquait dans le décret 1220 du 20.12.01
sur les analyses de l'eau..
Nathalie SOULARD: Mon, 24 Jan 2005 11:58:31 +0100
NB
: le décret 2001-1220 a été modifié par
le décret 2003-462 et 2003-461 :
Décret n°
2003-462 du 21 mai 2003 relatif aux dispositions réglementaires
des parties I, II et III du code de la santé
publique<?xml:namespace prefix = o ns =
"urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
art.
5 (88°) : Abrogation, et codification aux art. R. 1321-1 et s. du
code de la santé publique, des art. 1er à 3, 4 (II) à
15, 17 à 31, 33 à 36, 38, 39, 41 à 45, 47
[partiellement], 52 et 53 du décret n° 2001-1220 du 20
décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la
consommation humaine, à l'exclusion des eaux minérales
naturelles
Décret n° 2003-461 du 21 mai 2003
relatif à certaines dispositions réglementaires du code
de la santé publique
(Art. 3 (2°) : Abrogation, et
codification aux art. R. 1321-21, R. 1321-48, R. 1321-55, R. 1321-56
et R. 1321-61 du code de la santé publique, des art. 16, 32,
40 et 46 du décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001
relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à
l'exclusion des eaux minérales naturelles)
Cécilia MATEU-BAREL Fri, 10 Jun 2005 14:29:26
+0200
Je m'interroge sur le type d'analyse d'eau à
réaliser dans une station de conditionnement de F&L.
Source
: Forage
Environnement : urbain
Utilisation : Toute la chaîne
de conditionnement dont la dernière eau de rinçage (qui
doit être potable ou déclarée comme
appropriée...?....).
Dans le guide de bonnes pratiques
fruits et légumes frais non trandformés, édition
1999 (je sais : ma documentation date un peu....), on préconisait
une B3C2, ce qui correspondrait à la nouvelle D1.
Toutefois,
d'après le décret 2001-1220, on préconise pour
les IAA, une RC.
Quelle analyse dois je choisir ?
De plus, une recherche de
résidus de pesticides (ancienne C4c) est elle recommandée
? Y-a-t-il des résidus qu'il serait intéressant
d'analyser ?
Je vous remercie par avance pour votre
contribution.
gael_levelly Fri, 10 Jun 2005
13:10:31 -0000
A priori, vous entrez bien dans le
titre II de l'arrêté 2001-1220 du 20/12/2001 : "Eaux
conditionnées, glace alimentaire et industries
agroalimentaires non raccordées".
Donc pas de
doute, les analyses à réaliser sont bien les analyses
de type C et R.(les analyses de type B3C2 sont abrogées depuis
le 24/12/2003).
La liste exhaustive (et fastisieuse) des
analyses types C+R se trouve dans la partie A du titre II, et les
fréquences d'analyses en fonction des débits dans la
partie C.
Pour les pesticides, la question ne se pose plus :
ils font partie de l'analyse type C !
Si vous souhaitez avoir
une idée de tarif pour ces analyses C+R, n'hésitez pas
à me contacter en direct
MARDI 30 AOUT 2005
CORDIS 29/08/05
Détection précise de la pollution de l'eau
jnjoffin Wed, 03 May 2006 18:04:09 +0200
Le
Décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux
eaux destinées à la consommation humaine, à
l'exclusion des *eaux* minérales naturelles prévoit,
pour les eaux de distribution, des analyses incluant, microorganismes
aérobies à 22°C et 37°C, coliformes, E coli,
entérocoques, spores d'anaérobies sulfitoréducteurs.
Or, les seuls critères à appliquer sont E. coli et
entérocoques. (JO du 22 décembre 2001).
Dans le
LamyDehove, les analyses indiquées sont légèrement
différentes...
Il est étonnant que des analyses
soient demandées et qu'aucun critère ne permette de
conclure...
Mais il y a certainement une subtilité qui
m'échappe.
Pouvez-vous éclairer ma lanterne ?
Constant Depièreux Lundi, 25. Septembre 2006 14:38
Le 25-sept.-06 à 13:39, gayet.stephane a écrit :
> Bonjour à tous,
>
> L'un d'entre
nous connait-il une méthode d'analyse rapide pour la
>
mesure de DBO5.
>
> A ma connaissance non, mais je
souhaiterai une confirmation
>
> Merci d'avance
>
Voir du côte de :
UV Spectrophotometry as a
Non-parametric Measurement of Water and Wastewater Quality
Variability
O. Thomas, E. Baurès, M. Pouet (
http://www.cawq.ca/cgi-bin/journal/display.cgi?language=francais&pk_journal=69
)
Attention toutefois, il s'agit d'alternative, pas de
méthode strictement équivalentes.
Voir
aussi :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=PubMed&list_uids=10855725&dopt=Abstract
Biochemical mediator demand--a novel rapid alternative for
measuring
biochemical oxygen demand.
>
Dominique CHAMPIAT Lundi, 25. Septembre 2006 15:26
A
ma connaissance la méthode suggérée : UV
Spectrophotometry as a Non-parametric Measurement of Water and
Wastewater Quality Variability O. Thomas, E. Baurès, M. Pouet
, par définition il ne peut s'agir de DBO5 , mais plus de DCO
et elle est applicable sur des effluents bien définis. Je me
permets de proposer une méthode que j'ai appelée «
équivalent DCO ». Elle est basée sur une méthode
de ChemiLuminescence et vous obtenez une corrélation proche de
1 avec la méthode classique, en 10 secondes. Dans ce
cas
le catalyseur de la réaction est chimique. On a comparé
également avec un catalyseur bio chimique telle que la
peroxydase qui devrait se rapprocher de la DBO5. Ceci fonctionne bien
au laboratoire, sur un effluent déterminé ; mais sur le
terrain la DBO5 est tellement fonction de paramètres
incontrôlables, que je ne la conseil pas.
Je reste à
votre entière disposition pour toute information
complémentaire.
helenevanhauwaert Vendredi, 29. Septembre 2006 16:54
j'incorpore de l'eau du réseau dans mon
produit, je souhaiterais savoir quels sont les critères
microbiologiques réglementaire que mon eau doit avoir. je suis
perdue, je ne suis pas microbiologiste et je travaille avec un
laboratoire exterieur (dont j ene citerai pas le nom) qui ne me
conseille pas bien du tout, j'ai vraiment besoin d'aide.
Si quelqu'un est dans la même situation que moi...........
Merci d'avance.
g.dubuisson Vendredi, 29. Septembre 2006 17:09
Prenez connaissance du décret 2001-1220 qui
précise les limites et références de qualité
des eaux destinées à la consommation humaine.
Jean Claude DAUDY Vendredi, 29. Septembre 2006
18:19
Attention toutefois ce décret 2001-1220
est en partie abrogé.
Voir le lien :
http://www.ineris.fr/index.php?module=doc&action=getFile&id=2680
ainsi que
- la directive ce 98/83
- le code de la santé
publique :
Livre III Protection de la santé et
environnement
Titre II Sécurité sanitaire des eaux
et des aliments
Chapitre Ier
Eaux potables
Section 1
Eaux destinées à la consommation humaine à
l'exclusion des eaux minérales naturelles
Voir
également :
http://www.gls.fr/memotec27.htm
sur la microbiologie de l'eau destinée à la
consommation humaine
J'allais oublier, que son auteur m'en excuse :
http://www.liste-hygiene.org/arceau.htm
et les pages connexes
Boni Mickaël Lundi, 2. Octobre 2006 8:38
Pour
ce qui concerne les eaux destinées à la consommation
humaine, tout (ou presque) est dans la note de la DGAL de 2005.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgalc20058008z-3.pdf
Si vous ne produisez pas l'eau potable, vous devez mettre en place
une surveillance basée sur une analyse des dangers.
Les
critères sont libres (en effet, il n'est pas utile de doser à
chaque fois le plomb si vous n'avez pas de réseau en plomb et
que l'eau du réseau public n'en contient pas). Les réferences
et limites de qualité sont celles du Code de la santé
publique. Vous devez vous assurer que l'eau du réseau public
est conforme (résultats d'analyse (contrôle sanitaire) à
demander). Vous devez tenir un fichier sanitaire (résultats
d'analyse, plan du réseau, entretien des tuyaux, vannes,
disconnecteurs, stockages..., mesures correctives, purge, nettoyage
et désinfection...)
Vous pouvez avoir d'autres
exigences plus poussées si vous le souhaitez en considérant
l'eau comme un aliment qui apporte des toxiques ou des
microorganismes et qui peut modifier votre produit à moyen
terme (fin de DLC....). Vous pourriez vouloir déchlorer l'eau
aussi....A vous donc de voir, c'est le but de l' analyse des
dangers...
JEUDI 02 NOVEMBRE 2006
TEMOIGNAGES
30/10/06 QUALILAB : LABORATOIRE PRIVÉ D'ANALYSE DE L'EAU -
Intérêts sanitaires et économiques
http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=18332
SAMEDI 17 JANVIER 2009
AFSSA JANVIER 2009 Nouveaux avis
:
Sur un projet d'arrêté relatif aux conditions
d'habilitation des
laboratoires en application de l'article
R.*1321-52 du code de la
santé
publique
http://www.afssa.fr/Documents/EAUX2008sa0288.pdf
MERCREDI
07 OCTOBRE 2009
ASPC
02/10/09 Dans quelle mesure les bactéries indicatrices
peuvent-elles
permettre de prédire les pathogènes
dans les cours d'eau destinés
aux
loisirs?
http://www.phac-aspc.gc.ca/ccdrw-rmtch/2009/ccdrw-rmtcs3909-fra.php#a
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
FIN DU DOCUMENT |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |