ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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La ventilation et la maîtrise de la contamination de l'air
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Date: Tue, 24 Nov 1998 12:21:04 +0000 From: "Yves Martin"
Je suis à la recherche de recommandations, normes pour le type de filtres (air) à installer dans les cuisines.
L'arrêté du 29 septembre 1997 qui fixe les conditions d'hygiène applicables dans les établissements de restauration collective à caractère social donne à ce sujet les indications suivantes à respecter:
- un système de ventilation adéquat et suffisant des locaux, que cette ventilation soit naturelle ou mécanique, conçu de manière à faciliter l'accès aux filtres à air et aux autres éléments devant être nettoyés ou remplacés et, en tout état de cause, permettant d'éviter tout flux d'air pulsé d'une zone contaminée vers une zone propre.
Par contre, rien n'est spécifié sur les types de filtres (efficacité) à utiliser.
A votre connaissance, existe-t-il des recommandations sur les types de filtres à utiliser, par exemple selon les différents niveaux de risque que peuvent présenter les zones sous l'influence directe de l'air filtré ? Si oui, où pourrais-je me les procurer.
Merci de votre réponse.
Avec mes meilleures salutations
Yves Martin
Date: Tue, 24 Nov 1998 16:28:31 +0000
From: Dominique CARTON
Réponse à Yves martin
Je suis à la recherche de recommandations, normes pour le type de filtres (air) à installer dans les cuisines.....
je vous conseille : le guide de la biocontamination (1988)qui précise les différents modes de filtration d'air, filtres, technologies...
Excellent document !!!
Association Pour la Prévention et l'Etude de la Contamination (ASPEC)
1 Cité du paradis, rue Paradis, 75010 Paris, 01 42 47 03 75 (coordonnées à vérifier)
Dominique Carton, HYGINOV
Date: Tue, 24 Nov 1998 22:43:49 +0000 From:
"Patrick.GOZZI"
Je vous
conseille aussi :
- La filtration de l'air de J.Y RAULT aux Editions Parisiennes
-Il y a un chapitre sur les Salles Microbiologiquement Maitrisées dans "
L'usine agro-alimentaire" aux éditions RIA.
-Vous avez aussi un chapitre sur le traitement d'air dans "Microbiologie alimentaire " Tome 1:"Aspects microbiologiques de la sécurité et de la qualité des aliments"
Bourgeois, Mescle et Zucca aux éditions Lavoisier Tec & Doc
Enfin, il y a un ouvrage qui a du être édité " Guide du traitement de l'air en milieu hospitalier" chez UNICLIMA 92038 Paris La Défense tel 01.47.17.62.92 ( sous réserve)
Je ne saurais trop vous conseiller, pour la conception comme pour l'installation de systèmes de traitement d'air, de faire appel à des professionnels expérimentés.
P.GOZZI
Nouméa
Albert Amgar samedi 26 juin 1999 15:13
Il existe des ouvrages pour l'industrie alimentaire comme par exemple, "Protocoles de contrôle de la qualité de l'air dans les usines agro-alimentaires" et aussi "Conception du conditionnement d'air". Ces ouvrages ont été édités sous l'égide du goupe UNIR en 1995.
VETHYQUA.jphc mardi 29 juin 1999 11:31
pour info dans le dernier numéro de process (juin 99,
n°1150) , un dossier sur la "maîtrise de
l'air".
Amicalement
JPhC
zabel.wolfgang mardi 29 août 2000 22:49
Dans le cadre des études HACCP,des résultats de
l'air d'un atelier de fabrication a mis en évidence la
présence de 100 Bacillus cereus/M3 d'air.
Le produit final
a une MS de 12,5%,le produit acheminé vers le stockage final
est en contact avec cet air.
Comment peut-on aborder ce
probl`me?
Ce taux est constant sur 6 mois avec une fréquence
analytique mensuelle.
Le produit issus des stockages comporte de
même une centaine de B cereus/g.
Merci des réponses
éventuelles.
Philippe Sommer mercredi 30 août 2000 08:40
Ne serait ce pas une contamination à l'envers : le produit
contaminé originellement qui contamine l'air de l'atelier ?
d'autant plus qu'il est stocké à l'air libre. En effet,
un taux aussi important de Bacillus peut paraitre
important.
Philippe Sommer
O. Cerf mercredi 30 août 2000 16:40
Il ne serait pas prudent de recommander des valeurs
"passe-partout" pour la teneur de l'air en
micro-organismes. En effet, il n'y a pas deux situations semblables.
Ce qui comppte, ce sont :
- les micro-organismes de l'air qui
effectivement contaminent votre produit. Des boîtes ouvertes de
gélose nutritive judicieusement placées vous
informeront sur le nombre de micro-organismes qui "atterrissent"
sur le produit dans un temps donné.
- les critères
microbiologiques de ce produit relatifs aux micro-organismes
provenant de l'air de votre atelier, critères établis
par la réglementation, vos acheteurs ou vous-même,
-
les conséquences (sur la durée de vie du produit) de sa
contamination par les micro-organismes provenant de l'air de votre
atelier.
Si 1% des micro-organimses de l'air contaminent le
produit, qu'ainsi le critère microbiologique est respecté,
et que la durée de vie est conforme à vos intentions,
tout va bien. Sinon, il faut établir autour du produits au(x)
point(s) ou vous constatez la contamination une ou des barrières
de confinement. Ces barrières peuvent être :
-
statiques (pour illustrer cette notion, imaginez une boîte
contenant la zone que vous voulez protéger, alimentée
en air filtré constamment renouvelé),
- dynamiques (ce sont des flux d'air qui protègent la
zone). Le confinement dynamique n'est pas encore très répandu,
mais il a de l'avenir ! Attention, la plupart d'entre nous ne sommes
pas des spécialistes de la dynamique des fluides, il faut donc
s'adresser à des firmes spécialisées.
Enfin,
en règle général, il est préférable
(beaucoup moins cher et beaucoup plus efficace) de créer de
petits volumes de confinement bien localisés, plutôt que
de construire de grandes salles blanches.
Bon courage,
O.
Cerf
Ecole vétérinaire d'Alfort
Gilles Tixier mercredi 30 août 2000 10:53
LCB est spécialisé dans la désinfection par
de l'air par fumigène (fabrication, etude et conseil).
Madame
Martine POINSOT (Responsable Service technique) a peut-être une
réponse à votre question.
Laboratoire de Chimie
et Biologie
71260 La Salle
Tél. : 03 85 36 81 00
zabel.wolfgang mercredi 30 août 2000 21:31
Je ne pense pas:certaines cartographies du circuit démontrent
une absence de B.cereus du produit sortie sèchoir et sortie
broyeur.Seul lorsque le produit est transporté vers le
stockage via des cyclones,B.cereus est retrouvé.
Enfin le
contrôle d'ambiance est effectué dans différents
points de l'atelier et le taux y est constant.
Toufois une
contamination croisée est possible si l'on considère
l'etat du produit(12,5% HR) et le degré de salubrité de
l'atelier.
La présence de biofilm au niveau des cyclones
peut être un facteur de recontamination.(boîte de contact
positive pour une surface 10 cm2).
Sincères salutations
Franck DEMEZIERES jeudi 31 août 2000 14:05
Il faut bien évidemment utiliser des produits
désinfectants pour détruire les spores
(formulation sèche type LCB ou liquide(type Anios, Henkel P3,
DiverseyLever....); ces 2 méthodes ayant leurs avantages et
inconvénients - dossier déjà abordé il y
a quelques mois sur ce même forum.
Par contre avant de
traiter curativement le pb;, il convient comme divers méssages
le montrent de trouver l'origine. C'est bien plus efficace que de
chercher à faire de la destruction massive...
Je
profite de cette réponse pour poser à mon tour une
question.
Les résidus de désinfectants chimiques
résiduels présents sur les surfaces sont à
l'ordre du jour et donc recherchés - Il s'agit
probablement d'une demande de la grande distribution - comment est ce
formulé si tel est le cas?
Existe t-il des normes, valeurs
maximales autorisées concernant les traces chimiques
résiduelles sur les produits alimentaires (type pâtes
alimentaires, secteur carné type steack haché...)
Avez
vous des informations bibliographiques (papier, net...)
Comment
peut se faire ces recherches (chromato?...) - recherches directes sur
les produits, les surfaces?
Etes vous concerné par ce
sujet et comment le traitez vous?
Merci pour vous
réponses.
F.Demézières - Service
Méthodes - GSF SA
demezieres@compuserve.com
Gaël LE VELLY.ISHA jeudi 31 août 2000 22:30
La société AES laboratoires, spécialiste de
la microbiologie, donnait il y a un an environ à ses clients
un petit facicule très bien fait concernant les
contrôles de surface, d'air et d'eau, dans lequel vous pourrez
trouver quelques réponses à vos
interrogation
N'hésitez pas à les
contacter.
A+
Gaël
leur adresse :
AES
Laboratoires
02 99 73 11 55
Estelle Hamard jeudi 13 septembre 2001 11:20
Je suis actuellement à la recherche de
références concernant la contamination de l'air (flore
totale, levures-moisissures...) par m3 dans des ateliers de
fabrication en IAA.
En effet, nous
réalisons dans les ateliers des prélèvements
d'air avec un appareil sur boîte de Pétri et pour un
volume d'air connu. Par contre, je souhaiterais savoir si vous avez
des références pour interpréter ces résultats.
VETHYQUA jeudi 13 septembre 2001 12:42
Retour d'une modeste expérience.
Il
y a sept ans j'ai fait des prélèvements d'air dans des
chambres froides artisanales avec le CNEVA Lerpac (AFSSA Lerpac
aujourd'hui, je crois me souvenir que c'était avec Mme
Beaufort, mais pas sûr).
1.
Sauf erreur de ma part, il n'y avait pas de référentiel
à l'époque. Mme Beaufort (?) m'avait dit que chaque
site industriel définissait ses propres référentiels.
2.
Par contre, un résultat très anecdotique: un classement
par ordre de grandeur décroissant des résultats des
plvts d'air de chambre froide (du plus contaminé au moins
souillé) était corrélé à 100% avec
l'age des évaporateurs. Evident a priori et très
anecdotique, mais j'avais été frappé par la
concordance exacte entre les deux classement: âge de
l'évaporateur et n de germes dans l'air. (attention je n'ai
pas de données sur l'entretien de ces évaporateurs et
l'échantillon était de 10 entreprises... ce n'était
pas l'objet de l'étude et donc nous n'avons pas creusé).
Delphine Maurice jeudi 13 septembre 2001 18:14
L'année dernière, j'ai réalisé
des contrôles microbiologiques d'ambiance en flore totale et en
levures/moisissures.
Mais je n'ai utilisé
la même méthode que vous puisque j'ai utilisé un
aérobiocollecteur.
J'avais essayé
de discuter avec le technico commercial pour avoir des critères
et j'avais appliqué ce qu'il m'avait dit :
<
200 germes/m3 d'air : satisfaisant
<
350 germes / m3 d'air : résultats limites voire non
satisfaisants
mais tout comme les
contrôles de surface, chaque entreprise doit construire ses
propres critères :
il s'agit de
faire des tests réguliers en activité pleine ou sans
activité afin de déterminer des seuils de
contamination.
si vous désirez
des détails sur les aérobiocollecteurs...
christophe Lançon jeudi 29 novembre 2001 09:08
Je suis à la recherche de la réglementation ou des obligations concernant le nettoyage des gaines et conduits des systèmes de ventilation dans les cuisines pédagogiques de l'éducation nationale.
Myriam BENISSAD jeudi 29 novembre 2001 09:30
ci dessous un paragraphe issu de l'arrêté
du 09 mai 1995
Chapitre
1er
Locaux
Art.3
-
1. Les
locaux mentionnés au présent titre doivent être
propres et en
bon état
d'entretien. Ils ne doivent pas entraîner par les activités
qui s'y
exercent un risque de
contamination des aliments.
2.
Par leur conception, leurs dimensions, les construction et
leur
agencement, ces locaux doivent
permettre la mise en oeuvre de bonnes
pratiques
d'hygiène et notamment :
........
e)
Etre aérés et ventilés afin de permettre une
hygrométrie assurant la
maîtrise
des phénomènes de condensation ou d'éviter la
persistance de
mauvaises odeurs. Le cas
échéant, les systèmes de ventilation ou
de
climatisation ne doivent pas être
une source de contamination des aliments
et
d'être conçus de manière à permettre
d'accéder aux filtres et autres
pièces
devant être nettoyées ou remplacées.
...........
j'en
profite pour vous signaler que nous avons eu à faire à
une sté qui avait prétendu nous avoir "nettoyé"
les hottes.
or très peu de temps
après nous nous sommes aperçus qu'elles étaient
fortement encrassées et que le nettoyage n'avait été
que superficiel je vous conseille donc de rester présent la
durée de l'opération pour
contrôler.
c'est dommage mais c'est nécessaire
Amplitude samedi 1 décembre 2001 09:10
La réponse n'est pas dans la
réglementation relative à l'Hygiène des
aliments, mais dans celle relative à la sécurité
du Personnel et aux conditions de travail.
Mais
je n'ai pas le texte
novorest lundi 3 décembre 2001 07:48
Une autre contrainte vient de la
réglementation de sécurité incendie pour les
lieux recevant du public
Article GC18 -
Entretien
§ 2 : Les conduits
d'évacuation, lorsqu'ils existent, doivent être
entretenus régulièrement et ramonés au moins une
fois par semestre
§ 3
:Pendant la période de fonctionnement, le circuit d'extraction
d'air vicié, de buées et de graisses, doit être
nettoyé complètement, y compris les ventilateurs, au
moins une fois par an.
Les dispositifs de
récupération de chaleur disposés dans le circuit
d'extraction doivent faire l'objet du même entretien
Les
filtres doivent être nettoyés aussi souvent que
nécessaire et , en tout cas, au minimum une fois par
semaine.
A votre disposition pour
tout renseignement
Sincères
Salutations
D SEVRIN
NOVOREST
Ingénierie
http://members.aol.com/novorest
novorest mardi 4 décembre 2001 10:01
C'est un document de 400 pages, disponible
dans toutes les bonnes librairies techniques :
Réglement
de sécurité contre l'incendie relatif aux
établissements recevant du public
Dispositions
générales et commentaires de la commission centrale de
sécurité
Editions :
France Sélection
Prix 280 F
novorest mardi 4 décembre 2001 10:09
Je vous invite à visiter le site
suivant
http://www.securite-erp.com/
jean christophe vendredi 22 novembre 2002 15:59
Je voulais savoir si l'installation de déshydrateurs d'air
pouvait être une solution afin de limiter les développements
de bactéries et moisissures dans un laboratoire d'assemblage
en pâtisserie (à une température d'ambiance de
+10 à +15°C).
Nos locaux sont en effet difficiles à
"sécher" car saturés en humidité
relative dans l'air (nettoyage très fréquent,
évacuation limitée, condensation à la sortie des
fours, etc...) ce qui fait que nous présentons un terrain trop
favorable au développement de microbes.
Merci d'avance pour
vos suggestions.
Albert Amgar vendredi 22 novembre 2002 16:55
Je ne crois que la réponse soit dans un "déshydrateurs
d'air" mais plutôt d'un ou plusieurs extracteurs d'air
"humide" pendant les phases de
nettoyage.
H.P. vendredi 22 novembre 2002 21:50
N'y a-t-il pas moyen de revoir le problème
de la ventilation avant d'envisager l'installation de ce type
d'appareil ?
Quid également des répercussions sur la
santé du personnel ?
Christian Felter samedi 23 novembre 2002 08:29
Vous avez raison d'insister sur ce point de la santé du
personnel.
Il y a une solution certainement en proportionnant
l'activité aux capacités d'évacuation, soit en
accroissant ces capacités soit en réorganisant la
production.
Si les conditions sont favorables aux microbes, les
conditions de travail ne doivent pas être terribles et la
production du document unique de prévention de risques
professionnels peut être une bonne façon de mettre à
plat le problème en associant les IRPP.
(A moins que
ce document n'ait dores et déjà été
conçu en dehors de tout dialogue social ? ).
Il existe
en effet des systèmes d'évacuation sur filtres très
performants.
Guilbaud
Jean Pierre samedi 23 novembre 2002 18:49
De très bonnes solutions peuvent être
envisagées.
Voir Mr Fisch-Farkas
Laboratoires
Humeau
Tél: 02.40.93.53.53
Garance vendredi 26 septembre 2003 16:32
Bonjour, j'aimerais savoir s'il existe des règles
concernant ce que peut rejetter un restaurant dans l'atmosphère
via une cheminée lors de la préparation des repas
?
- Y a t-il des règles particulières
d'hygiène ?
- des filtres obligatoires ?
S'il
existe une réglementation, est-elle particulièrement
applicable dans un parc naturel régional ?
Sylvie Pierrard dimanche 28 septembre 2003 15:51
Normalement ces dispositions sont écrites dans le réglement
sanitaire départemental de votre département qui doit
être disponible à la DDASS.
Normalement, il est
demandé un filtre à graisse sur la hotte
d'extraction.
Et le débouché de la cheminée
doit respecter une distance réglementaire de 8m des fenêtres
des voisins.
Voir ici un document plus
détaillé
http://perso.wanadoo.fr/servii/liens.pdf/Reglementation.pdf
Bénédicte ROCHE mardi 4 novembre 2003 01:51
j'aimerais savoir comment mesurer à l'aide d'un outil simple l'hygrométrie d'un atelier,
Hubert van de Werve lundi 3 novembre 2003 16:08
Pour une mesure simple et précise de l'hygrométrie,
ce sera le "psychromètre" qui vous donnera entière
satisfaction.
Il s'agit de mesurer la température "sèche"
et la température sous un bulbe humide.
Un diagramme vous
permet, avec ces 2 mesures, de connaître avec précision
votre humidité relative
Nicolas CHIARELLI lundi 19 janvier 2004 09:53
Je suis à la recherche d'une méthode simple
(normalisée ou pas) pour déterminer le niveau de
contamination de l'air d'un atelier de fabrication.
Le principe
d'un boite de petri ouverte durant un temps déterminé
est-il cohérent ?
Dr Lionel Grosjean lundi
19 janvier 2004 11:59
La méthode reconnue
pour le prélèvement microbiologique de l'air est
l'impaction sur gélose à débit constant (100
litres/min) à l'aide d'un biocollecteur selon la norme ISO/DIS
14698-1
Ce méthode permet de collecter 500 l ou 1m3 d'air
selon que l'on fait tourner la turbine 5 ou 10 min. La vitesse
d'impaction sur la gélose ne doit pas dépasser 20
mètres/sec, à une vitesse plus rapide les germes
peuvent
soit se "crasher" sur la gélose , soit
rebondir. Merck, Biomerieux, AES commercialisent entre autres des
turbines normalisées. (Prix moyen 2 à 3000 Euros de
mémoire). Notre laboratoire est par ailleurs en mesure de
vous
louer ce matériel pour une courte durée.
La
technique de la boite ouverte reste trop imprécise et
aléatoire dans son interprétation. Elle n'est pas
reproductible, dépend des courants d'air, de la taille et
gravité des particules en suspension dans l'air , on ne
peut
ramener la contamination à un volume d'air précis,
aucune quantification n'est possible.
La mesure de
l'aérobiocontamination n'a d'intérêt que s'il est
mis en oeuvre un traitement de la qualité de l'air (Filtres
bactériens, surpression, flux laminaires) elle doit se faire
de manière répétée et standardisée
afin
d'établir ses propres critères de qualité.
En
agro elle n'a d'intérêt que dans les zones de
conditionnement microbiologiquement maîtrisées.
Antoine Stevens lundi 19 janvier 2004 12:22
L'interet de la boite de Pétri, outre son cout, est de
récuperer ce qui va tomber sur une surface pendant un temps
donné. Il est donc pratique de l'utiliser pendant le travail
dans l'atelier (si vous travaillez sur des surfaces).
Il n'y a pas
de seuil de contamination à respecter, celui ci est à
fixer par vous même après un certain nombre d'analyses,
qui vous permettront de tracer un profil de contamination courante
(determination du bruit de fond)
La mesure par impactation vous
donne la charge microbiologique de l'air, sachant que toutes les
bactéries présentes, ne se déposeront pas
forcément pendant le journée de travail (surtout s'il y
a beaucoup de mouvements).
Albert Amgar lundi 19 janvier 2004 11:28
La méthode de la boîte de Petri ouverte est
assimilable à une mesure de la biocontamination des
surfaces.
Pour mesurer la biocontamination de l'air, il faut
utiliser un appareil dit de prélèvement d'air ou
biocollecteur . Une méthodologie assez précise est
décrite dans le dernier numéro de la revue
"Sallespropres" : précautions
d'emploi des
échantillonneurs d'air.
Cela étant, la mesure de la
biocontamination de l'air demande une réflexion globale de la
mesure de la contamination d'un atelier.
La contamination par
l'air a-t-elle une incidence sur vos produits ?
O. Cerf lundi 19 janvier 2004 13:18
Connaître la concentration de l'air en micro-organismes peut
être utile..
Est-ce aussi utile que de savoir combien de
micro-organismes aéroportés se déposent sur
l'aliment dans un laps de temps donné ? Pour avoir une idée
du dépôt de micro-organismes sur les surfaces, on
utilise des boîtes de Pétri ouvertes. Comme le dit l'ISO
14698-1 :
*
**"3 Termes et définitions
*
3.1.18 *Plaque de sédimentation*
Réceptacle
adapté (par exemple une boîte de Pétri) de taille
appropriée, renfermant un milieu de culture approprié,
stérile, que l'on laisse ouvert pendant une durée
définie afin de laisser se déposer des particules
viables provenant de l'air"
* "Annexe
A (informative)* Conseils relatifs au mesurage de la
biocontamination aéroportée
A.1.1.1
*Plaques de sédimentation*
Les plaques de sédimentation
sont adaptées à l'évaluation qualitative et
quantitative d'une contamination potentielle d'une surface par des
particules viables se déposant à partir de l'air.
Le
cas échéant, le nombre de particules portant des
micro-organismes et qui se déposent sur des surfaces, dans un
laps de temps donné, peut se déterminer à l'aide
de plaques de sédimentation portant un milieu de culture
approprié ; on incube ensuite les plaques. Cette technique ne
mesure pas le nombre total de micro-organismes qui sont présents
dans l'air ; elle mesure le nombre qui s'est déposé sur
une surface pendant un laps de temps donné. Il est possible
d'améliorer la sensibilité de cette méthode en
utilisant des boites de Pétri de grand diamètre
(c'est-à-dire
de 14 cm de diamètre) et en prolongeant la durée
d'exposition, tout en prenant soin d'éviter la déshydratation
du milieu de culture."
Nicolas CHIARELLI mardi 20 janvier 2004 18:03
>>La contamination par l'air a-t-elle une incidence
sur vos produits ?
En fait je cherche à évaluer
la contamination par le froid ventilé dans une cellule de
refroidissement à l'intérieur de laquelle les produits
sont refroidis sans être protégés.
mardi 16 mars 2004 08:41
Publications IRSST - Guide de prévention contre la
prolifération microbienne dans les systèmes de
ventilation
http://www.irsst.qc.ca/files/documents/PubIRSST/RG-088.pdf
mercredi 17 mars 2004 09:29
LIGAIR - Sélection de bulletins
Bulletin n°7 "Au
sujet de ... Les particules en suspension, le 13 février
2002". (format pdf, 248 KO)
http://www.ligair.fr/documentation/communication/Bul7.pdf
O. Cerf jeudi 22 juillet 2004 09:53
Traduction de la demande de HABIMANA EMMANUEL :
Je voudrais
savoir ce que la réglementation dit à propos de la
température de l'environnement de travail. Je travaille dans
un hôtel 4
étoiles et la température de la
cuisine est très élevée. Ceci affecte non
seulement l'activité du personnel, mais aussi peut permettre
la
multiplication des bactéries une fois les aliments mis
de côté.
Pouvez-vous m'indiquer les températures
maxi et mini qui sont requises dans cet environnement.
emmanuelle.billard jeudi 22 juillet 2004 10:23
je pense qu'il vous faudrait surtout une bonne extraction en
cuisine afin de limiter les très heutes températures.
la température en cuisine est de toute manière souvent
élevée.
A côté de cela, il vous faut
surtout maintenir les plats soit au chaud à l aide d'une table
chaude pax exemple où d'une étuve et maintenir les
plats froids à une température maîtrisée
avoisinant les 10°C, à l'aide d'une pièce
climatisée si vous avez un local différent pour les
préparations froides (ce qui serait le plus judicieux).
karim mezhoud jeudi 22 juillet 2004 10:25
je pense que c'est de l'ordre de 15°C.
Laurent Krysiak jeudi 22 juillet 2004 18:01
en réglementation (Française) commerciale, il n'y a
pas d'obligation de moyens concernant la température des
locaux
En pratique, certains grandes chaînes hoteliéres
ont pris l'option de travailler dans des ateliers de préparations
froides dont les t° oscillent entre 10 et 12°C
bendeddouchebadis jeudi 19 août 2004 12:29
je suis à la recherche de normes sur la qualité de
l'air ambiant en IAA exprimées en pnc/m3(particules donnant
naissance à colonies) ou
en microorganismes /m3
Cécile PIOT vendredi 20 août 2004 08:44
Pour les aérocontaminations, on distingue 3 seuils : (CFU :
Colonies Formant Unité)
< 10CFU / m3 : pas de
décontamination conseillée
< 200 CFU / m3 :
décontamination possible
> 200 CFU / m3 :
décontamination conseillée
Erika ETIENNE vendredi 20 août 2004 09:08
travaillant également sur l'aérobiocontamination,
j'aimerais savoir queks sont vos sources. Selon la bibliographie
obtenus, j'ai pu constater que chaque entreprise devais fixer lui
même ces seuils en fonctions de leurs activités.
Effectivement des recommandantions existent notamment celle de
l'ASPEC n°78-07, qui eux distinguent 3 classes:
* classe A:
moins de 50 UFC/m3
*classe B: entre 50 et 200
*Classe C: entre
200 et 500
Ces valeurs peuvent varier de 1 à 1000, et
sont fonction du niveau de risque
livre: J-Y Leveau, CM Bourgeois,
Techniques d'analyse et de controle dans les bioindustries.
Philippe Sommer vendredi 20 août 2004 09:15
je suis tout à fait d'accord. En effet comment peut on
poser des seuils équivalents en IAA pour des salles de
tranchages en charcuterie, des ateliers d'abattage, des salles de
préparation de pâtes en biscuiterie.
Je crois que
la question de l'aérocontamination se traite par types
d'activités, et vu la difficulté d'obtenir des
références, il faut se les
creer soi meme.
mais
ce sujet etant assez recurrent, il serait peut etre bon que nous
puissions échanger plus préciséemnt à ce
propos.
Virginy CHATAIN vendredi 20 août 2004 14:42
je suis surprise par ces valeurs car j'évalue
l'aérobiocontamination dans un atelier de salaison à
l'aide d'un appareil d'impaction (SAMPL'air d'AES) entre autre
. Je pense que les valeurs seuils doivent être fixées en
interne car la charge d'une salle de découpe de viande n'est
pas équivalente à celle d'une salle de conditionnement
ou de tranchage...
De plus ; il faut définir la valeur
sur quel milieu ( flore fongique ou mésophile) ,
la signification. et la justification du seuil que l'on veut
atteindre et les déclenchement des valeurs limites...
je
reste à votre dispositions pour des exemples de valeur en
atelier de salaison.
bendeddouchebadis samedi 21 août 2004 12:40
j'ai effectivement le même équipement aérobiocollecteur ou impacteur, pouvez vous me transmettre à titre indicatif les valeurs cibles en flore mésophile et fongique en atelier salaisons.
Florence Gardrat Wed, 24 Nov 2004 18:13:04 +0100
Savez-vous si on a une obligation reglementaire concernant le
nettoyage des conduits des hottes de cuisine ainsi que les reseaus de
climatisation toujours en cuisine. Nous les faisons nettoyer
regulièrement mais je ne connais pas la
frequence
obligatoire, s'il y en a une.
Albert AMGAR Wed, 24 Nov 2004 18:19:34 +0100
Que
signifie la fréquence "régulièrement"
?
Une fois cela précisé, il est possible de définir
avec vous le nécessaire et le suffisant.
Patricia MONNIER Thu, 25 Nov 2004 08:21:14 +0100
Sans
préjuger de l'existence d'autres textes réglementaires,
les cuisines d'un hôtel doivent, au moins, répondre à
la réglementation de sécurité contre l'incendie
dans les établissements recevant du public (arrété
du 25 juin 1980).
En voici quelques extraits :
Art. GC
18 - Entretien :
§1 : Les appareils de cuisson doivent
être maintenus en bon état de fonctionnement et nettoyés
chaque fois qu'il est nécessaire.
§ 2: Les conduits
d'évacuation, lorsqu'ils existent, doivent être
entretenus régulièrement et ramonés au moins une
fois par semestre.
§ 3: Pendant la période de
fonctionnement, le circuit d'extraction d'air vicié, de buées
et de graisses doit être nettoyé complètement, y
compris les ventilateurs, au moins une fois par an.
Les
dispositifs de récupération de chaleur disposés
dans le circuit d'extraction doivent faire l'objet du même
entretien.
Les filtres doivent être nettoyés
aussi souvent que nécessaire et en tout cas, au minimum une
fois par semaine.
Art. GC 19 - Vérifications techniques
:
Les installations d'appareils de cuisson doivent être
vérifiées dans les conditions prévues à
la section II du chapitre Ier du présent titre.
Ces
vérifications sont faites au moins une fois par an dans les
conditions indiquées par les notices accompagnant les
appareils.
Pour plus de renseignements sur la sécurité
incendie (y compris dans les ERP), vous pouvez consulter le site
"préventionniste.com" et vous rapporter aux textes
généraux, de même qu'aux dispositions
particulières du type O
(hôtels).
En complément à ma précédente réponse, concernant plus spécifiquement la climatisation, reportez-vous aux articles CH du réglement de sécurité du 25 juin 1980 (sécurité incendie en ERP), selon les caractéristiques spécifiques de votre installation de climatisation.
Florence Gardrat Thu, 25 Nov 2004 09:00:55 +0100
C'est
sur cette réglementation que nous nous basons. Je voulais
juste savoir si en terme d'hygiène, il y avait d'autres
textes.
Eric RUELLET Fri, 4 Mar 2005 14:12:54 +0400
N'ayant
vu passer aucune réponse ou conseil, je me permets de
renouveller ma demande d'infos sur les niveaux de filtration à
considérer pour de l'insufflation d'air (ventilation) dans les
locaux de production (activité de transformation, pas de
salles "blanches" ....)
Existe-t-il un référentiel,
une norme ? tout renseignement sur le sujet sera bienvenu
Fabrice Girault Vendredi 4, Mars 2005 16:44
Pour
ce qui existe de meilleur au monde en matiere de filtration
d'air,
visitez le site suivant: www.triosyn.com
laure_pequignot Mon, 06 Jun 2005 07:25:40 -0000
J'aimerais
savoir si un contrôle hygrométrique est obligatoire
dans une pièce où des matières sous forme
de poudre sont stockées ?
hind tayach Mon, 6 Jun 2005 16:28:42 +0200 (CEST)
Si
vous pratiquez HACCP dans votre établissement et si le produit
ne subit aucun traitement thermique ca doit être un CCP et dans
ce cas l'action de surveillance et de mettre en place un hygrométre
avec des limites critiques et en cas du non maitrise du CCP des
acions correctives doit être mis en place rapidement
Pierre
Falgayrac Tue, 12 Jul 2005 17:10:53 +0200
Un de mes
clients prestataire de service me demande des renseignement sur la
"Certification en nettoyage et désinfection de hottes de
cuisine"
qu'exige un important donneur d'ordres, qui refuse
de lui transmettre le cahier des charges de nettoyage/désinfection
de ses cuisines...
Je ne sais rien au sujet de cette
certification, et je n'ai rien trouvé sur Google...
Quelqu'un
a-t-il des informations ?
Merci d'avance.
Hugues JOURDAN Tue, 12 Jul 2005 20:23:30 +0200 (CEST)
De mémoire, il faut nettoyer les hottes de cuisines de
façon régulière par des sociétés
spécialisées vu que c'est du travail dangereux. De
plus, elles
fournissent des attestations de nettoyages qui sont
demandées avant toute chose par les véto.
J'ai plus
le nom en tête mais ça doit se trouver
Sur GOOGLE
j'ai trouvé ce site
http://www.technivap.com
Pierre Falgayrac Tue, 12 Jul 2005 21:57:37 +0200
C'est
bien parce que je connais ces aspects-là que je pose la
question à propos de la "certification" exigée
par un gros donneur d'ordre.
Aucun texte de loi, à ma
connaissance, n'en cause, et seuls existent quelques "labels"
corporatistes délivrés par des syndicats professionnels
ou des fabricants/concepteurs de "méthodes" à
leurs adhérents/clients. Mais de là à parler de
certification...
Quant aux entreprises "spécialisées",
leur personnel n'est passé par aucune école dispensant
ce savoir-faire spécifique. Il n'y a guère que
des
stages de formation pour acquérir/affiner ce genre de
compétences.
Alors quoi ? Le donneur d'ordre pense-t-il en fait à une
certification ISO ?
Si ce n'est pas le cas, quelqu'un
connaît-il une entreprise spécialisée se disant
"certifiée" ?
Gilles TIXIER Tue, 12 Jul 2005 23:11:37 +0200 (CEST)
Peut-être
une simple confusionde termes entre "certification" et
"attestation" (je certie que ...)
Franck.Pouffet Tue, 10 Jan 2006 13:31:49 -0000
-- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Caroline Franchi
<caroline.franchi@w...> a écrit
>
>
Bonjour,
> Connaissez-vous un système pour récuperer
facilement l'huile
accumulée sur le socle des hottes de
cuisson lorsque celle-ci
s'accumule pendant plusieurs jours. Je
penssai à un système de
mousse absorbant l'huile
que l'on pourrai changer régulièrement, à
mettre sur le socle de la hotte, mais je ne sais pas si cela
existe.
Je n'ai pas de réponse pour votre
question ! mais si un jour vous changez les hottes , il existe des
hottes avec un système "d'auto nettoyage".Mais vous
avez peut-être déjà l'information ! si c'est
pas
le cas ,vous pouvez toujours faire un "petit clic" sur la
hotte dans ce dessin :
http://www.cuisine-virtuelle.com/RESTAURATION/ZONECHAUDERESTAURATION4.htm
Gilles TIXIER Tue, 21 Feb 2006 10:39:12 +0100
,.Le 21/02/06 10:17, « celinehalu »
<celinehalu@yahoo.fr> a écrit :
>
>
pourriez vous me renseigner sur les reglementations concernant les
>
analyses d'air d'eau et de surface dans le secteur de
>
l'hotelerie...la
> frequence de ses analyses m'intrigue
>
On est encore sous le régime de la ³nouvelle approche²
Pas d¹exigence réglementaire précise à ce sujet, heureusement.
C¹est à vous de déterminer vos besoins
d¹analyses pour surveiller le plan de nettoyage et désinfection
et pour vérifier son efficacité.
celinehalu
Tue, 21 Feb 2006 12:52:48 -0000
merci monsieur de
votre reponse..
et quand est t'il des prelevement d'eau pour
l'analyse legionelle??
denispeenaert Sun, 05 Mar 2006 18:07:59 -0000
Concernant
l'intérieur des hottes et systèmes d'extraction des
cuisines professionnelles (à carractère commercial ou
social), j'aimerais savoir si il existe des critères
microbiologiques à respecter. Si c'est le cas, quels sont les
organismes succeptibles de le contrôler? Quels sont les germes
recherchés? Comment s'effectuent ces mesures?
estelle.mounier Sun, 5 Mar 2006 23:23:40 +0100
(CET)
Comme pour toute surface en cuisine, il existe
des critères microbiologiques à respecter nécessitant
un nettoyage régulier des hottes.
Cependant, le problème principal des hottes vient du fait
que non nettoyées régulièrement, l'huile
emmagasinée se met à couler ou à goutter et
c'est là qu'elles peuvent surtout contaminer les aliments.
Ne
maîtrisant pas parfaitement ce domaine je me permet de vous
communiquer le numéro d'un laboratoire d'analyses alimentaires
qui saura, lui, très bien vous répondre à ce
sujet: laboratoire ALPA 04 79 84 07 09.
Alain Deschamps Fri, 16 Jun 2006 14:03:29 +0200 (CEST)
Emilie Vaissiere a écrit :
Bonjour!
Quelqu'un
pourrait me donner les critères microbiologiques de l'air? Je
ne trouve rien dans la réglementation qui pourrait me
l'indiquer.
Merci
Bonjour,
Sauf erreur de ma part il n'y a pas de critères
microbiologiques pour l'air ni de normes alors que les appareils
actuels permettent d'évaluer la microflore présente
dans un volume donné et sur milieux pouvant être
sélectifs.
Cordialement
Alain deschamps
Philippe GUERINEAU Fri, 16 Jun 2006 10:06:14 +0200
je
ne pense pas qu'il existe (sauf erreur de ma part) de critères
microbio de l'air en IAA.
En revanche, dans les ateliers
types salles blanches, il existe différents niveaux de classes
qui sont fonction - non pas de la quantité de germes - mais du
nombre de particules dans un volume données. Si vous vous
trouvez en salle blanche, ce contrôle particulaire est à
faire pour garantir l'efficacité de votre système de
traitement de l'air.
Vous pouvez en parallèle effectuer
des prélèvements micobio sur votre air par impact sur
gélose et déterminer votre niveau de pollution. Ces
résultats obtenus peuvent servir "d'indicateurs
personnalisés" exploitables en fonction de votre niveau
d'exigence.
Toutefois il a été écrit
dans le livre "Désinfection des surfaces par voies
aérienne en IA" édité par l'association
UNIR (consortium de recherche crée par 9 industriels) :
Nb
de pnc/m3 dénomination de la zone
- de 1 stérile
1
à 10 ultra propre
10 à 100 très propre
100
à 1000 normal - peu d'activité
1000 à 5000
normal - grande activité
+ de 5000 contaminée -
cause à rechercher
pnc : particule naissance
colonie
Ces valeurs constituent uniquement des repères
théoriques, mais ne doivent pas être prises comme
objectif sans une analyse approfondie en prenant pour base
comparative le "bruit de fond" mesuré à
l'extérieur.
Philippe GUERINEAU
Emilie Vaissiere Fri, 16 Jun 2006 08:42:43 +0200 (CEST)
Nous sommes une unité de production culinaire
dans un CHU et nous faisons une analyse de l'air anuelle en
production froide et chaude. Nous déterminons le nombre de
colonies en flore totale, levures et moisissures mais nous n'avons
pas les critères microbiologiques pour comparer nos résultats.
Olivier CERF Fri, 16 Jun 2006 13:55:38 +0200
Il
n'y en a pas !
Hugues JOURDAN Sat, 17 Jun 2006
14:45:50 +0200 (CEST)
Bien faire attention à
la présence de Pseudomonas aéroginosa...
Petite
indication : récipérer l'eau d'évacuation des
groupes frigo au niveau du siphon...
A
MARDI
25 JUILLET 2006
E SANTE 24/07/06 Quels sont les
vrais risques de la climatisation ?
http://www.e-sante.fr/fr/magazine_sante/senior/vrais_risques_climatisation-10580-426-art.htm
MARDI 29 AVRIL 2008
ACTUALITES
NEWS 27/04/08 Environnement et santé, l'Afsset et
l'OMS
partenaires sur la qualité de
l'air
http://www.actualites-news-environnement.com/15624-Environnement-sante-Afsset-OMS-qualite-air.html
hind arbaoui Vendredi 11. Juillet 2008 13:05
Je suis en cours d'améliorer de la procédure de nettoyage et désinfection d'une station de conditionnement d'agrume.
j'ai besoin de savoir:
* quels sont les fréquences recommandés pour la désinfection de l'atmosphère (pénicillium spp...)
* est ce qu'il y a un outil (test) qui permet de vérifier l'efficacité de traitement rapidement?
* ce type de désinfection est généralement à base d'ammonium quaternaire 2% : est ce qu'il y a d'autre produits?
merci pour vos réponses
Albert AMGAR Vendredi 11. Juillet 2008 13:18
Juste un point, il n'existe pas de désinfection de l'air mais une désinfection des surfaces qui parfois peut être réalisée par voie aérienne.
L'air est renouvelé, le local est alors ventilé ; l'air est traité par filtration mais pas désinfecté.
bendeddouche badis Vendredi 11. Juillet 2008 14:58
la désinfection de l'air est une terminologie inappropriée, c'est plutot la désinfection des surfaces par voie aérienne, pour celà on utilise un appareil de diffusion de type thermonébulisateur avec des produits à formulation complexe : ammoniums, glutaraldéhydes, alcools,..... ce sont des traitements qui se font en Hors présence humaine qui demandent un temps de contact selon l'effet voulu de 6 à 12 h.
l'efficacité peut être estimée par difffusion d'air après traitement dans un aérobiocollecteur puis comptage d'UFC, il n'existe pas de normes à ce sujet mais des avis et recommendations de classement de zones, on s'accorde à dire que plus de 5000 UFC/m3 est une zone à traiter.
Abdelmajid BAKHTAOUI Samedi 12. Juillet 2008 14:28
Je partage votre point de vue qu'il s'agit d'un désinfectant des surfaces par voie aérienne et non pas d'un désinfectant de l'air.
Par contre je ne suis pas chaux pour l'utilisation du glutarldéhyde. Je recommande comme désinfectant de surfaces le chlorure de didécyldiméthylammonium et le chlorhydrate de polyhexaméthylène biguanide.
Le glutaraldéhyde est par ailleurs proscrit, depuis plusieurs années en Europe, pour certaines applications comme la désinfection des endoscopes, car Il permet aux prions de se développer.
Philippe GUERINEAU Samedi 12. Juillet 2008 23:06
Outre le prion, le glutaraldéhyde est un désinfectant qui est délaissé en milieu hospitalier. En effet, il favorise la formation de biofilm. Ce qui va à l'encontre du but recherché.
Hubert BAZIN Samedi 12. Juillet 2008 23:41
le glutaraldhéyde est aussi (surtout) un produit plutôt peu sympathique, provoquant des troubles respiratoires et des irritations cutanées. le doc de l'INRS est un peu ancien, mais le produit n'a pas évolué depuis
http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/intranetobject-accesparreference/nd%202110/$file/nd2110.pdf
Nesrine Tahari Dimanche 13. Juillet 2008 11:08
Voici quelques conseils qui j’espère seront utiles :
* Faire un état des lieux
* Baser votre analyse sur la règle des 5M
* Faite du terrain prenez le temps de prendre le diagramme de fabrication et d’allez sur site de suivre « la vie du produit » ie de la MP
=> Produit fini
Créer une veille réglementaire et scientifique ou plutôt une bibliographie
HOUSSEM NEFZI Mardi 15. Juillet 2008 15:26
D'abord je ne suis pas d'accord avec Mlle NESRINE
Alors c'est un travail dur et exige plusieurs détails.Voilà quelques points pour vous aider:
- Réviser le plan de controlequalité et surtout les extraits secs, volumes.
- Réviser les bon de reception des MP et leur conformité
- faire un controle régulier de votre stock produit fini.
- Réviser les cadances des remlisseuse.
- Faire toute une analyse des arrets au cous de la fabrication.
Bonne chance
HOUSSEM NEFZI
RHQ TUCAL (la tunisienne des conserves alimentaires)
ZMIT Badreddine Mardi 15. Juillet 2008 18:09
tout d'abord il faut donner plus d'explication de votre tache, est ce que la défaillance et d'ordre QUALITATIVE ( qualité microbiologique ( gonflement de bouteille, altération du goût) ou bien la défaillance et d'odre QUANTITATIVE ( machine, rendement) on fonction de votre réponse je peut vous conseiller et vous donner les informations nécessaires mais il faut savoir que chaque production ( surtout alimentaire) est basée sur deux axes:
1 _ les Bonnes Pratiques de Fabrication .
2 _ les Bonnes Pratqiues d'Hygiénes
Bonne chance et surtout n'hésitez surtout pas à nous poser vos soucis pour bien débuter votre travail.
Jean Denis TOTTI Lundi 28. Juillet 2008 16:27
Je suis à la recherche d'un fournisseur de solutions de désinfection par voie aérienne.
Si un colistier peut me fournir une adresse?
Grib88 Lundi 28. Juillet 2008 18:59
Je suis également à la recherche de produits de désinfection des surfaces par voie aérienne.
Sur Internet j'ai vu des couples appareil/produit utilisant un désinfectant à base de peroxyde d'hydrogène.
Quelqu'un a-t-il un avis sur ce type de procédé?
Guillemant Marie Lundi 28. Juillet 2008 19:50
Société LBC
TEL : 03 85 36 81 00
fax : 03 85 36 01 28
e mail : contact@lcb.fr
Responsable régionale Loire atlantique : Magali le Diodic
bendeddouche badis Lundi 28. Juillet 2008 20:13
le laboratoire Anios a une gamme complète pour ces applications.
http://www.anios.fr/FR/default.asp
Olivier RONDOUIN Lundi 28. Juillet 2008 23:08
Je vous conseille de vous rapprocher des services de votre fournisseur de produits de nettoyage et de désinfection.
A titre d’exemple, vous pouvez consulter les sociétés Anios ou Ecolab :
ANIOS : http://www.anios.fr/FR/industries/produits.asp?division=05
ECOLAB : http://www.ecolab.com/fr/
Il existe par ailleurs un ouvrage sur le sujet publié par UNIR -
Désinfection des surfaces par voie aérienne en industrie alimentaire - 1998
-
Les produits sur base H2O2 semblent efficaces d'après quelques retours du "terrain". Ils ont été formulés pour se substituer aux produits à base de formol ou de glutaraldéhyde précédemment employés.
Attention toutefois pour que ces traitements fonctionnent, il faut que les surfaces soient atteintes par les microgouttelettes. Ainsi, comme on ne bronze pas sous le maillot de bain, ces surfaces doivent être découvertes et propres (absence de souillures) !
Par ailleurs, il faut fuir quelqu'un qui vous propose ces traitements pour "désinfecter" l'air.
qualiseb Mardi 29. Juillet 2008 1:37
Il me semble que pour toutes les étapes du ND, que se soit la détergence ou la désinfection, des surfaces sans souillures sont indispensables...j'entends également parler des bons résultats de l'H2O2, reste à attendre les publications...
MARDI 23 SEPTEMBRE 2008
INERIS - Rapport scientifique de l'INERIS
2006-2007
http://www.ineris.fr/index.php?module=doc&action=getFile&id=3042
Au
sommaire:
Qualité de l'air et climat : la modélisation
des aérosols atmosphériques
INERIS - RApport scientifique de
l'INERIS
2004-2005
http://www.ineris.fr/index.php?module=doc&action=getFile&id=2426
Au
sommaire:
Trois risques émergents : les perturbateurs
endocriniens, les particules
atmosphériques et les champs
électromatnétiques
Claire Paillot Vendredi 31. Octobre 2008 11:01
Lors de la mise en place de l'HACCP pour notre atelier de saumon fumé, nous n'avons pas pu insérer dans les prérequis la notion de l'air dans les ateliers, car nous ne connaissons ni la qualité de celui ci, ni s'il pourrait avoir un impact négatif sur nos produits.
Par mesure de sécurité, j'aurais voulu contrôler la qualité de notre air ambiant. Je pense que seules les levures et moisissures doivent être quantifiées. Je voulais utiliser la technique des boîtes de Pétrie ouverte à un endroit donné, pendant une durée déterminée (temps de travail, temps d'inactivité...).
Nos ateliers sont très humides et les moisissures apparaissent sur les joints.
Qu'elle procédure dois-je suivre ?
Dois je mettre des boîtes de Pétrie en dehors de la société pour savoir si l'air dans nos ateliers est le même qu'à l'extérieur ?
Est ce qu'un co-listier à déjà fait cette expérience, ou la fait régulièrement, qu'elles sont les mesures correctives à prendre en compte par la suite ?
Merci de m'éclairer et de me m'orienter pour cette procédure.
Albert AMGAR Vendredi 31. Octobre 2008 11:41
Quelques éléments :
Essayez d'aller vers le moins d'eau possible pendant les phases de nettoyage, pas d¹eau pas de vie ; l'humidité et la condensation sont les deux mamelles de la contamination croisée et malheureusement pas que pour les levure-moisissures mais hélas pour Listeria.
Un traitement d¹air adapté serait à prendre en compte pour éviter la stagnation de l¹eau et l¹apparition de moisissures sur les joints
Les boîtes de Petri ouvertes ne sont pas représentatives de la biocontamination aérienne mais de la biocontamination des surfaces
jourdan hugues Vendredi 31. Octobre 2008 11:59
Pour controler l'air ambiant il existe une méthode qui consiste à exposer une boite de pétrie dans un appareil qui ressemble à une caméra mais qui en fait est une turbine qui aspire de l'air.
Exemple chez Grosseron..
Technique utilisée dans les fromagerie pâtes fleuries pour contrôler les ambiances.
Pascal Rudeaux Vendredi 31. Octobre 2008 19:31
Tout d'abord je vais aller a l'encontre de certains principes préconisés par Mr Amgar (eviter usage de l'eau), pour une simple raison.
L'expérience m'a démontré qu'il n'en n'est pas forcément ainsi.
Tout d'abord je tiens a vous faire savoir que je parle en connaissance de cause.
J'ai été le moteur, dans deux usines de transformation de saumon et fumage, du control et de l'erradication de listéria monocytogenesis.
En chiffre pour la deuxieme usine (1200 analyses Listeria mensuel (de surface et de produit) avec 5 presences dans l'année)
Mais le sujet n'est pas Listeria.
Madame,
Le sujet que vous abordez est tres amples.
Je ne sais quel danger vous voulez controler.
un control d'ambience est possible sur :
Levure, moisisure ou bactéries
Mais pour cela il faut que vous sachiez:
- Dans votre industrie, vous aurez toujours une ambience humide ou sufisament humide pour permettre l'accroissement de microorganismes. Baisser le volume d'eau en production pourrait avoir un impact négatif pour le control de la contamination bacterienne comme Listeria (il ne suffit pas seulement de fermer le robinet d'eau).
-Vous pouvez utiliser deux techniques qui sont de la boite de petri ouverte (avec milieu sélectif) ou du systeme d'aspiration d'un volume d'air précis.
- l'objectif de votre prélevement est dans un premier temps, d'avoir une cartographie de contamination de votre usine. En fonction du lieux de prélevement la charge microbienne peut changer.
- la charge microbienne peut aussi changer en fonction de la saison, de l'heure, de l'activité ou de la structure d'une salle dans l'usine.
Je vous conseille donc d'effectuer dans un premier temps une cartographie de votre usine.
contamination en fonction du lieux ou de l'activité.
mettre en place des plans d'action et mesurer les résultats obtenus.
Vous pouvez avoir des impacts négatifs, par exemple, j'ai connu le cas d'un systéme d'evacuation des déchets de parage par succion (par le vide) situé en dessous d'une ligne. le control d'ambience a demontré une contamination d'ambience 1000 fois plus élevé que dans le reste de la salle.
autre point qui peut être critique: les systemes de ventilation dans les chambre froides positives.
Sinon pour vos problemes de moisisure aux plafonds, je ne connais pas vos hauteur de plafond, mais appliquer un desinfectant (anti moisisure) a une concentration de 10% sur vos plafonds et sans rincer une fois par semaine (we) est tres eficace.
Albert AMGAR Samedi 1. Novembre 2008 11:12
Je me permets de ne pas être d'accord avec vous, et ce n'est pas seulement une recommandation personnelle que je fais mais qui est admise par de nombreuses personnes, il faut minimiser impérativement les apports d'eau !
Maintenant si le sujet n'est pas Listeria, quel est-il ?
Pascal Rudeaux Samedi 1. Novembre 2008 14:12
Mr Amgar,
Dans le cas de cette personne, elle ne mentionne pas la raison Listéria pour effectuer son control ambiance de travail.
Sinon ce n'est pas toujours la majorité qui détiens la vérité.
Si l'on parle du monde de la pêche, il est impossible de travailler sans eau.
Maintenant je ne connais pas l'entreprise de cette Dame pour lui donner un conseil sur le problème Listeria, si problème elle a.
Claire Paillot Lundi 3. Novembre 2008 10:46
Bonjour Messieurs,
L'eau est présente lors de notre preocess, au moment du désarêtage et du déssalage.
Nous n'avons pas spécialement de problème avec Listéria Monocytogenes et c'est vraie que mon étude ne se dirigeait pas spécialement dans cette direction.
J'aimerais avoir une idée de l'ambiance dans laquelle nous travaillons.
L'air entrant dans les ateliers n'est pas filtré.
Dans notre étude HACCP, j'aurais besoin de pouvoir justifier que le flux : air est maîtrisé.
Après le nettoyage, nous avons toujours de l'humidité et les moisissures se développent très vite en particulier au niveau des joints, surtout ceux des fenêtres donnant à l'extérieur (formation de condensation).
Il y a un an, un système de soufflerie (froide) a été mis en place, dans certaine pièce, après le nettoyage, pour réduire l'humidité des salles (mais il y a toujours développement).
Nous n'avons pas de laboratoire interne, seulement une petite étuve.
Je fais régulièrement des contrôles de surface, et après un ou deux jours sans activité au salage, il y a régulièrement présence de moisissures.
J'aurais donc voulu pouvoir quantifier ce développement, et trouver des solutions pour faire disparaître ces microorganismes.
Merci de m'apporter des informations supplémentaires.
Pascal Rudeaux Lundi 3. Novembre 2008 13:47
vous avez deux problèmes.
1/ assurer que votre ambience de travail (air) est maitrisée
2/ aspect visuel des moisisures.
Commençons par la 2/
Les moisisures sont pour vous un control visuel de votre qualité de nettoyage Usine.
Si présence de moisisures (développement) présence ou risque de présence de bacteries (développement)
Résoudre le problème par les BPM.
Vous avez de la chance qu'il vous soit autorisé la condensation.(Services sanitaires)
Sinon prenez un cours d'entropie entalpie, choc thermique etc... pour comprendre mieux la relation chaud-froid et condensation.
Souffler de l'air froid n'enleve pas la condensation.
La solution est de travailler avec un air sec (plus sec que l'ambience de travail).
Sans aller dans le détail, plusieurs solutions s'offrent a vous sur le marché selon votre realité.
le point 1/
-Quels sont les conditions ambientales du point de captation de votre air de renouvellement? Analyses des dangers.
-Dans quel état sanitaire se trouvent vos conduits d'aération et systèmes de froid?
- Quels sont vos flux?
Le tout associé aux dangers définis par l'HACCP.
Et hop c'est partis un un petit tour dans la roue de Deming.
Hubert BAZIN Lundi 3. Novembre 2008 11:15
la présence d'eau dans les ateliers est toujours un allié pour les microorganismes, et la condensation sur les murs, sols, équipements métalliques après le nettoyage n'est parfois pas éliminée rapidement par une simple soufflerie. Il convient souvent d'utiliser un air sec. Il existe des technologies plus ou moins onéreuses pour cela, et je crois savoir que les systèmes Kathabar sont robustes et (relativement) bon marché . Si des colistiers peuvent le confirmer ?
Le système Kathabar fait passer l'air au contact d'une solution saline, ce qui non seulement le dessèche, mais diminue considérablement la charge bactérienne (par choc osmotique). www.dessica.fr/kathabar.html
CAZAUX Sandrine Vendredi 16. Janvier 2009 13:00
Responsable hygiène-qualité d'une biberonnerie de CHU réalisant 600 biberons par jour et une soixantaine de repas pour les enfants de 5 à 18 mois, je suis à la recherche de recommandations ou règlementations concernant la fréquence de nettoyage des grilles d'aération et de ventilation de locaux où sont préparés des aliments (cuisson, conditionnement, assemblage, reconstitution...) conservés de 24h au mimimum à 3 jours maximum entre 0 et + 3°C avant consommation par des patients fragilisés du fait de leurs pathologies.
Jusqu'à peu nous procédions à ce nettoyage tous les deux mois mais nous sommes "contraints" d'allonger cette fréquence à une fois par semestre.
Comment évaluer les risques ? Comment justifier de maintenir la fréquence actuelles ?
Je vous remercie pour vos précieux conseils
Cécile MARTIN Vendredi 16. Janvier 2009 15:35
Monter un dossier pour déterminer quels sont les dangers réels (biologique, chimique, physique) que l'on peut avoir au niveau des grilles d'aération et de ventilation.: microorganismes attendus et leurs caractéristiques , questionner les fabricants de systèmes d'aération, faire une synthèse sur les résultats d'analyse microbio qui ont été réalisés sur ces systèmes d'aération , questionner un biologiste, ...) Ce dossier vous permettra de déterminer un plan de nettoyage associé à un plan d'échantillonnage (si besoin) pour la maîtrise des dangers identifiés.
C'est comme cela que j'ai mené l'analyse des dangers de notre système HACCP à tous les niveaux de fabrication de notre entreprise. c'est la connaissance du dangers réel/étape que vous pourrez agir au mieux.
Hugues Plaideux Vendredi 16. Janvier 2009 21:08
Vaste programme...
Plutôt que d'attraper une méningite et de ruiner la Sécu avec un pareil dossier, faites un nettoyage complet au moins deux fois par mois. Cela économisera de l'argent pour acquérir matériel et produits de nettoyage et de désinfection.
souhila ama Vendredi 16. Janvier 2009 22:15
voir si une fréquence 1 fois par semestre permet d'atteindre les objectifs ( au minima une propreté visuels ).
Hubert BAZIN Vendredi 16. Janvier 2009 22:46
Plusieurs remarques à la lecture de votre message :
1) lorsque vous écrivez "nous sommes contraints", à quel genre de contrainte faites-vous allusion ?
2) Pour quelle raisons les biberons restent-ils au minimum 24 heures dans le local ?
3) que pense le CLIN de votre problème ?
4) n'existe-t-il pas des recommandations (HAS peut-être, nosobase peut-être, les canadiens ou les étasuniens peut-être) sur le sujet ?
5) Pour mémoire, le GBPH restauration demande un nettoyage et une désinfection des grilles des hottes chaque mois (page 208 de l'édition 2007). Et même si vos "consommateurs" sont plus fragiles que les clients d'un resto traditionnel, les hottes de cuisine sont certainement beaucoup plus grasses que vos grilles de ventilation.
Ensuite, pour répondre précisément, il faudrait avoir d'autres infos :
- comment votre local est-il agencé ?
- comment fonctionne la ventilation ?
- quel est l'état des grilles lorsque vous les nettoyez ?
- avez-vous déjà fait faire des prélèvements sur les grilles avant nettoyage ? quels étaient les résultats ?
- d'autres produits sont-ils préparés dans le local ?
- etc.
Un des problèmes que vous risquez de rencontrer (mais ce n'est pas certain) en allongeant la durée entre 2 nettoyages, c'est que le nettoyage sera plus difficile, donc plus long et plus coûteux. C'est un argument comptable qui peut se tenir face à un gestionnaire.
Sauf erreur, je crois me souvenir que, parmi les CHU français, c'est celui de Toulouse qui dispose du plus petit ratio budget/patients. Alors, que l'on y soit à la recherche de pognon dans tous les coins, ce n'est peut-être pas si étonnant que cela. Mais il est possible aussi que je me trompe sur la nature de votre "contrainte".
Un autre angle d'attaque pourrait être la médiatisation des conséquences d'une Infection Associée aux Soins (nouvelle dénomination "officielle" des Infections Nosocomiales - dont on devrait donc ne plus parler prochainement). Les journalistes ont déniché les statistiques du Ministère de la Santé, et la médiatisation d'un problème sur un nouveau-né sera très probablement féroce.
Mais si on lit ça http://www.cclinparisnord.org/Guides/alimenourrisson.pdf , on y voit page 20 : nettoyage des grilles de gaines de ventilation : annuel.
Et si c'est le C. CLIN Paris-Nord qui le dit ...
SES Samedi 17. Janvier 2009 14:58
Juste une petite remarque concernant le C. CLIN Paris-Nord,
On a remarqué qu'il donnait beaucoup de "conseils" ou "préconisations" mais pourquoi ne sont-ils/elles pas toujours respecté(e)s ?
Si quelqu'un pouvait répondre à ma question...
Gilles TIXIER Dimanche 18. Janvier 2009 9:15
Vous pouvez aussi vous appuyer sur la réglementation, non pas relative à l'hygiène, mais à la sécurité incendie :
ARTICLE GC 21 : ENTRETIEN ( ARRETE DU 10 OCTOBRE 2005 )
§ 1. Les appareils de cuisson et de remise en température doivent être entretenus régulièrement et maintenus en bon état de fonctionnement.
Tous les appareils et leurs accessoires doivent être livrés accompagnés d¹une notice rédigée en langue française par le fabricant et fournie par l¹installateur à l¹exploitant de l¹établissement. Cette notice doit contenir explicitement, outre les consignes d¹installation et d¹entretien courant, la liste des vérifications nécessaires à un bon fonctionnement de l¹appareil ou du système.
§ 2. Au moins une fois par an, il doit être procédé au ramonage des conduits d¹évacuation et à la vérification de leur vacuité.
Pendant les périodes d¹activité, les appareils de cuisson et de remise en température, le circuit d¹extraction d¹air vicié, de buées et de graisses, y compris les ventilateurs et récupérateurs de chaleur éventuels, doivent être nettoyés chaque fois qu¹il est nécessaire. Les filtres doivent être nettoyés ou remplacés aussi souvent que nécessaire et, en tout cas, au minimum une fois par semaine.
§ 3. Un livret d¹entretien sur lequel l¹exploitant est tenu de noter les dates des vérifications et des opérations d¹entretien effectuées sur les installations et appareils visés aux § 1 et 2 ci-dessus doit être annexé au registre de sécurité de l¹établissement.
------
Accès par le site http://www.preventionniste.com/
Par le chemin suivant :
I - LA SECURITE INCENDIE DANS LES ETABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLICLIVRE 2 :
DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ETABLISSEMENTS DES QUATRE PREMIERES CATEGORIE
TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GENERALES
CHAPITRE 10 : INSTALLATION D'APPAREILS DE CUISSON DESTINES A LA RESTAURATION
SECTION 7 : ENTRETIEN ET VERIFICATIONS
ARTICLE GC 21 : ENTRETIEN ( ARRETE DU 10 OCTOBRE 2005 )
MERCREDI
17 JUIN 2009
INVS
- Surveillance en santé environnementale : pourquoi et comment
?
Colloque organisé par l’Institut de veille
sanitaire
22 juin 2009
Ministère de la Santé et
des Sports
Salle Laroque, Paris
Résumés des
communications
orales
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=agenda/colloque_surveillance_dse_2009/index.htm
Programme
de surveillance air et santé : dix ans de surveillance des
risques sanitaires liés à la pollution atmosphérique
urbaine
Olivier CERF Mercredi 3. Mars 2010 15:45
Le 1 mars 2010 17:05, <A.SELMANE> a écrit :
bonjour,
désirant suire la qualité microbiologiques de l'air ambiant, pouver vous me
dire est ce qu'il y'a des normes de qualité microbiologiques appliquées à
l'industrie agroalimentaire sinon comment peut on juger la qualité de l'air
en absence de normes
merci
Il n'y a pas de norme à ma connaissance. Au moyen d'un collecteur d'air conçu pour le dénombrement des bactéries aéroportées, vous pouvez faire des mesures dans les locaux dont vous avez la responsabilité. En rapprochant les résultats de ceux qui décrivent la qualité microbiologique des produits fabriqués, vous pourrez fixer des valeurs limites pour la contamination de l'air.
Laisser un boîte de Petri ouverte ne renseigne pas sur la microflore par mètre cube d'air, mais sur la microflore qui tombe sur la boîte pendant qu'elle est ouverte. C'est une information intéressante, mais il ne faut pas la confondre avec la précédente.
Constant Depièreux Mercredi 3. Mars 2010 16:01
Un point de départ pour vos recherches :
http://www.food-info.net/uk/eng/docs/doc30.pdf Guidelines on air handling in the food industry
A.SELMANE Mercredi 3. Mars 2010 17:15
Effectivement j'ai effectuer des analyses par les deux méthodes, une différence notable dans les résultats, celle du biocollecteur donne 5 à 10 fois plus d'UFC.
En faisant des analyses sur une periode donnée je trouve qu'il y'a une augmentation de la charge en levure et moisissures aprés une certaine date,
Autre problème : l'arrét et le redemarrage de système de climatisation augmente la charge microbienne du produit fini?
Constant Depièreux Mercredi 3. Mars 2010 17:39
Pas directement lié aux particules viables, mais une référence utile néanmoins :
:* http://www.set3.com/papers/209e.pdf FEDERAL STANDARD 209E Airborne Particulate Cleanliness Classes in Cleanrooms and Clean Zones
La norme précédente a été décommandée et remplacée par le document suivant qui ne devrait théoriquement pas être librement accessible et donc que je vous invite à ne pas reproduire :
http://www.qpsllc.com/References/ISO14644.pdf
La norme officielle comprend également une seconde partie ISO14644-2
Hubert BAZIN Mercredi 3. Mars 2010 18:47
bonsoir la norme ISO 14644 comprend même 8 parties !
- 1 : classification de la propreté de l'air
- 2 : spécification pour les essais et la surveillance en vue de démontrer la conformité avec l'ISO 14644-1
- 3 : méthodes d'essai
- 4 : conception, construction et mise en fonctionnement
- 5 : Exploitation
- 6 : Vocabulaire
- 7 : Dispositifs séparatifs
- 8 : Classification de la contamination moléculaire aéroportée.
Joli document...
Hubert BAZIN Mercredi 12. Mai 2010 9:03
je relaye ici une question qui m'a été posée :
quelles précautions prendre lorsque l'on installe un climatiseur dans une salle d'ensemencement microbio ? existe-t-il des limitations réglementaires ou dans les "bonnes pratiques" ?
merci d'avance
DPETIT Mercredi 12. Mai 2010 9:23
il me semble que dans la norme 7218, on ne parle pas de climatisation de façon explicite.
"il est recommandé que la température ambiante (comprise entre 18 et 27°C) et la qualité de l'air (teneur en micro organismes, taux d'empoussièrement) soient compatibles avec la conduite des essais. A cet effet, il est recommandé d'installer un système de ventilation à filtre pour l'air aspiré et évacué."
je n'ai rien trouvé d'autre
mais il y a aussi le bon sens : le flux ne doit pas être dirigé sur les postes d'ensemencement
Dans tous les cas, il faut entretenir les systèmes et prouver qu'ils ne sont pas source de contaminations par exposition de boite de pétri ouverte contenant un milieu gélosé de type PCA ou sélectif si on recherche qqc en particulier
MERCREDI 19 MAI 2010
PROCESS
18/05/10 Qualité - Comment distribuer l'air de façon
hygiénique
http://www.processalimentaire.com/Qualite/Comment-distribuer-l-air-de-facon-hygienique
(source
Gilles TIXIER)
JEUDI 17 JUIN 2010
BE
Norvège 94 >> 14/06/2010 Sciences de
l'Environnement - Effet cancérigène soupçonné
des fumées de
cuisine
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63666.htm
JEUDI
12 AOUT 2010
JURISTES ENVIRONNEMENT 25/06/08 La surveillance de la qualité de l'air intérieur : dispositifs de prévention et de contrôle
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