ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : Les moisissures et levures |
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Catherine Dagorn-Scaviner mardi 12 septembre 2000 22:11
Bonjour,
Je souhaite connaître le taux d'hygrométie
optimum de croissance des levures et moisissures sur des produits
céréaliers, afin de mettre au point un test de
veillissement accéléré.
Ma seconde question :
quel est le taux d'hygrométrie optimum d'un atelier de
fabrication de produits céréaliers?
Quelqu'un
sait il s'il existe un protocole connu pour tester le veillissement
accéléré de barres céréales?
En
vous remerciant d'avance
cordialement
Catherine
Philippe Sommer mercredi 13 septembre 2000 08:11
Je ne suis pas spécialiste des levures/moisissures
céréalières, mais en général ces
microorganismes ont une Aw minimale de croissance entre 0.8 et 0.9,
pouvant descendre pour les organismes osmophiles ou xérophiles
à 0.6 d'Aw. (cf mon mail avec tableau d'il y a qq jours
sur les Aw).
Par contre à mon avis l'Aw optimale de
croissance se situe (sauf pour les osmophiles/xérophiles) en
bouillon de croissance ou sur milieu de gélosé. Ceci ne
veut pas dire que ce soit le meilleur choix à faire dans votre
cas.
Anne-Laure Saint-Drenan mercredi 13 septembre 2000 08:36
Je vous recommande de vous reporter à l'ouvrage
"Moisissures des aliments peu hydratés" de B.
Cahagnier aux Editions Tec et Doc Lavoisier. Vous y retrouverez Page
25 un tableau donnant l'activité de l'eau minimale de
croissance de moisissures et de levures xérotolérantes.
Benedicte ROCHE jeudi 18 décembre 2003 02:09
Je souhaite avoir des infos sur les conditions de développement
d'une moisissure dans un yaourt : A quelle température est
elle suceptible de se développer, l'air ambiant lors du
conditionnement peut il avoir une influence selon l'humidité
?
Si l'étanchéité de la fermeture du pot de
yaourt est parfaite, une moisissure peut elle se développer
quand même ?
O. Cerf mercredi 17 décembre 2003 16:36
Les moisissures sont apportées par l'air, et - si elle sont
adaptées au conditions physico-chimiques du yaourt - peuvent
se développer, même au froid, avec l'oxygène de
l'air emprisonné dans "l'espace de tête"
du
conditionnement. L'humidité relative dans cet espace de
tête s'équilibre avec celle du yaourt, qui est élevée
(très proche de 1).
s.dupouy lundi 10 mai 2004 12:09
Nous avons eu un souci de contamination par levures de nos vins à la mise en bouteille. Après essais, nous avons identifier une souche de Candida lipolytica dans la gomme arabique que nous injectons dans le vin et après la dernière filtration. Quelqu'un pourrait-il m'apporter des informations sur ce type de levures.
Loïc Meunier lundi 10 mai 2004 12:48
Vous pouvez essayer de contacter M Nguyen, au CLIB :
Nguyen
Huu-Vang
Collection de Levures d'Intérêt
Biotechnologique
Lab Microbiologie et Genetique
Moleculaire
INA-PG, INRA (UMR1238) BP01
F-78850
THIVERVAL-GRIGNON
Ph:33-1-30815924, Fx:33-1-30815457
Sylvie Guillou vendredi 14 mai 2004 09:36
Je
dois établir un cahier des charges "Analyses physico
chimiques et microbiologiques" pour des gâteaux,
types 4/4, quels sont les critères et germes à
rechercher en priorité?
GIBOUT Olivier lundi 17 mai 2004 11:15
Etant donné la faible Aw et l'étape de cuisson, peu
de microorganismes peuvent se développer dans ce type de
produit et je pense que la recherche des moisissures est la plus
importante afin d'établir si nécessaire la DLC/DLUO.
A
voir ensuite si les produits sont remanipulés après
cuisson ou pas ?
Céline GLEIZE mercredi 19 mai 2004 08:46
Nous fabriquons des quatre-quarts, et nous réalisons des
analyses complètes annuellement :
Microbiologie -> flore
totale aérobie 30°C, coliformes totaux, coliformes
thermotolérants, staph coag +, Salmonella,
levure+moisissure
Physico-chimie -> matière sèche,
lipides, azote, protides, cendres, glucides, puis calcul de la valeur
énergétique.
D'autre part, nous suivons le
teneur en eau des produits de façon continue sur chaîne,
afin de contrôler plus précisément la cuisson et
par conséquent le risque de développement de
moisissures.
Est-ce que quelqu'un connaît une
possibilité pour surveiller le taux de moisissures sur les
plans de travail, en temps réel ? En effet, ça nous
permettrai d'affiner les dates de décontamination de l'usine.
Actuellement, on suit les phases de prolifération avec les
tests de conservation ... mais ça ne permet pas de prévenir
ces phases. Donc je suis à la recherche d'une méthode
directe, si possible sans étuve, spécifique aux
moisissures.
Maryline Vignais vendredi 21 mai 2004 11:28
Je prépare une formation hygiène sur un produit qui a très peu de risque de développement des bactéries sauf des levures ou moisissures et je souhaite savoir si ces bactéries peuvent être dangereuse pour des personnes fragiles (femmes enceintes, enfants, personnes malades,...).
MICHEL CAVALLA vendredi 21 mai 2004 13:51
Les moisissures sont des producteurs de mycotoxines (Aflatoxines, ochratoxine...) et sont donc potentiellement pathogènes et pas seulement pour des personnes fragiles...
Jean-Noël JOFFIN vendredi 21 mai 2004 20:47
Dire que les moisissures sont dangereuses c'est, à mon
avis, méconnaitre les réalités.
Les
moisissures sont des auxiliaires fondamentaux dans la fabrication de
nombreux aliments, à commencer par les fromages, bleus mais
aussi camembert et bien d'autres.
Quand on analyse un chèvre
ou un Saint nectaire, on trouve des moisissures bien
surprenantes.
Que certaines produisent parfois des aflatoxines ou
d'autres toxines c'est évidemment une réalité,
mais encore faut-il ne pas en exagérer la fréquence. Il
est vrai que la durée de latence des processus cancéreux
ne facilite pas l'appréciation du risque.
Quant aux
infections, il faut bien dire qu'elles sont rarissimes. Ce sont les
dermatophytes, classiques champignons des teignes ou des pieds
d'athlète, génants, contagieux mais non
mortels. Ce
sont les levures commensales (Candida albicans), qui ne sont pas des
moisissures, parfois à l'origine d'infections liées
probablement à des susceptibiltés individuelles ou à
l'immunodépression.
Enfin, les fameux Aspergillus sont en
cause dans des infections sévères d'immunodéprimés
(greffes, cancers) et très rarement en cas d'infection massive
(poumon du fermier). Il existe aussi quelques penumonies exotiques
(Histoplasma.)
En résumé, on doit considérer
que les champignons sont très peu pathogènes. Au
laboratoire d'analyses médicales, ce ne sont pas les
champignons qui occupent les
laborantins, et quand il y en a ce
sont surtout des levures et non des moisissures. Il n'y a pas lieu
d'avoir une phobie des moisissures si ce n'est par les pertes
économiques qu'elles
provoquent.
MICHEL CAVALLA vendredi 21 mai 2004 23:03
Les levures et les moisissures sont bien évidement de
précieux auxiliaires des Productions agro-alimentaires,
mais si les conditions leurs deviennent favorables (Aw...), les
produits alimentaires peuvent devenir hautement toxiques, qu'il
s'agisse de graines (Blé, maïs, Riz, ...), ou de
sous-produits comme la farine ou le café (essayez de dénombrer
les
moisissures présentes et de les identifier, on en
reparlera...)
Je vous renvoie à une précédente
étude sur cette liste
:
http://www.liste-hygiene.org/arcochratoxines.html
Jean-Noël JOFFIN samedi 22 mai 2004 07:13
Loin de moi l'idée de dire que les champignons ne sont pas
parfois dangereux.
Mais il me semblait utile de dire que leur
intervention pathologique est rare. Les conditions dans lesquelles
les aliments sont fabriqués et conservés en France
limitent bien
évidemment le risque des mycotoxines
puisqu'on évite le pourrissement des denrées.
On
peut ajouter que les moisissures ont un effet bénéfique
par leur présence : dans l'écosystème de
l'aliment, elles limitent l'implantation de germes exogènes
pathogènes.
Quant aux macrochampignons toxiques, leur
consommation dépend du choix du consommateur. Ce ne sont pas
des moisissures.
Le rapport de l'ISV/AFSSA montre, par
ailleurs, la faible mortalité liée aux infections
d'origine alimentaire, nulle (ou non mesurée...) pour les
champignons. Certains peuvent alors
s'interroger sur l'intérêt
d'une surveillance pointilleuse des aliments au niveau microbien. Des
arguments forts sont nécessaires, comme le danger de graves
intoxications en cas de
relâchement de la pression.
Enfin,
pour les toxines cancérigènes, il faudrait pouvoir
déterminer le nombre de cancers liés à leur
ingestion. Je crains que les études ne soient difficiles.
Eric Dropsy dimanche 23 mai 2004 11:29
Comme vous le dites "les conditions dans lesquelles les
aliments sont fabriqués et conservés en France limitent
les risques de mycotoxines...".
Mais je pense qu'il faut
aussi prendre en compte ce qui se passe ailleurs car :
* dans
d'autres pays aux conditions climatiques différentes (plus de
chaleur et d'humidité), le pourrissement des grains a des
effets hautement néfastes en termes de santé
(mycotoxines dangereuses, dégradation du potentiel
nutritionnel) et économiques. C'est une vraie catastrophe et
le rechauffement de la planète ne va rien arranger.
*
certaines matières premières ne sont pas cultivables
dans nos pays et doivent être importées après des
étapes de transformation primaire et de stockage. A l'exemple
des pistaches si couramment consommées en apéritif, ou
comme ingrédient de glaces ou autres produits. Faites quelques
recherches et vous verrez que le problème des aflatoxines sur
ce genre de produit est loin d'être pris à la légère
par les instances de contrôle. A tel point qu'à ma
connaissance un grand nombre de containers ont été
refoulés ces derniers
temps à leur arrivée
dans les ports européens. Cà reste discret mais bien
réel !
Donc le problème nous concerne bien.
Et
sans aller chercher bien loin, les taux de patuline dans des produits
dérivés de pomme constituent sans doute un autre sujet
d'étude pertinent.
Quant au fait que la détermination du nombre de cancers
liés à l'ingestion de (myco)toxines soit difficile à
faire, je ne crois pas qu'il faille se réfugier derrière
ce constat pour éluder le problème. Et d'ailleurs ne
verra-t-on pas prochainement fleurir des techniques permettant de
quantifier le niveau de risque de diverses toxines ou molécules
grâce aux progrès de la biologie moléculaire et
de l'identification par séquençage automatique des
altérations d'ADN ?? Qui a un avis sur ce point ?
En
bref c'est sûr je préfère une bonne morille à
toutes ces moisissures moins visibles mais sans doute plus répandues.
stephanieprocacci Fri, 25 Mar 2005 12:37:34 -0000
Je
suis à la recherche d'informations sur les aerobiocollecteurs,
dans le cadre d'une étude sur le developpement de moisissures
sur des viennoiseries industrielles.
J'ai appris qu'il pouvait
exister jusqu'à un log de différence entre différents
appareils, c'est pourquoi je souhaiterai tester la fiabilité
de l'appareil utilisé par mon entreprise : Air test
omega.
L'un d'entre vous a-t-il déjà effectué
une étude comparative de différents
aerobiocollecteurs?
Avez-vous des appareils fiables à me
conseiller?
Je m'interroge également sur les milieux de
culture à employer pour detecter les moisissures et levures
présentes dans l'air. Nous utilisons actuellement un milieu à
base de sel, malt et agar. Qu'en pensez-vous?
Auriez-vous un autre
milieu à me conseiller?
Steeve Ho Fri, 25 Mar 2005 17:40:20 +0100
J'essaie de répondre à partir de mon expérience
en milieu hospitalier et j'espère pouvoir vous aider
:
Sur l'un de mes derniers postes, j'utilisais un
biocollecteur "Simpl'air" du laboratoire AES ... il est
lourd et encombrant mais pour le contrôle des blocs
opératoires, il permet de prélever en même temps
2 endroits différents.
Les milieux utilisés pour
la détection de la flore fungique est le Sabouraud additionné
de Gentamycine et Chloramphénicol. Incubation à 30°C
et lecture définitive à J+5 : dénombrement des
moisissures et identification des colonies d'Aspergillus.
J'ai
sous la main un article qui parle justement d'une étude
comparative des biocollecteurs, il est pas récent (2001) et je
ne sais pas si d'autres travaux ont été réalisés
à ce sujet depuis ...
"Comparative performance of
impactor air samplers for quantification of fungal contamination"
Journal of Hospital Infection 2001, 47: 149-155. D. Nesa, J.
Lortholary, a. bouakline et al.
hassan boudyach
Fri, 25 Mar 2005 18:02:11 +0100 (CET)
Pour ce qui concerne
les milieux de culture, essayez le PDA (potato dextrose agar)
commercialisé en poudre déshydraté. Il faut
l'acidifier pH 4,5 pour éviter la
croissance des bactéries.
Le milieu Sabouraud au Chloramphénicol est utilisé
également pour les levures et moisissures, l'antibiotique (le
Chloramphénicole
empêche la croissance des
bactéries).
virginy-c Mon, 28 Mar 2005 20:35:26 +0100
je peux vous parler de l'aérobiocollecteur d'AES COMBOURG ,
le samplair lite et les autres versions plus anciennes.
vous
pouvez me joindre POUR EN DISCUTER DE VIVE VOIX....
GRAND MAISON Xavier Tue, 29 Mar 2005 16:55:59 +0200
(CEST)
Pour vous aider dans votre recherche de
Biocollecteur, si vous êtes abonnée à la revue
"Salles propres & Maîtrise de la contamination",
vous trouverez dans le bimestriel N°27 de septembre-octobre 2003
une enquête complète sur "Choisir un biocollecteur
d'air". 31 modèles y sont listés ainsi que leurs
spécificités.
Dans ce même numéro, un article tout aussi complet
sur "les contrôles microbiologiques
d'environnement".
D'autre part, AES Laboratoire Group
vient de lancer un nouveau Sampl'Air Plus (mono block et beaucoup
plus léger).
laure_pequignot Wednesday, June 01, 2005 10:37 AM
j'ai
été prise d'un doute ce matin, mes cours de microbio ne
st plus tt récents... : le dénombrement de la flore
totale comprend-il celui des levures et moisissures ? En d'autres
termes qd on parle de flore totale, y inclut-on les levures et
moisissures ou est-ce complètement distinct ?
Souaade OUJAMAA Wed, 1 Jun 2005 13:31:37 +0200
Oui
les levures moisissures sont incluses lorsque l'on parle de flore
totale "les microorganismes aérobies sont représentés
par des bactéries, des levures et des moisissures ainsi que
les ferments lactiques caractéristiques des produits fermentés
ou des charcuteries conservées sous vide."
Hugues Jourdan Wed, 1 Jun 2005 15:19:40 +0200 (CEST)
Ne pas oublier que dans une analyse bactériologique on
compte dans des dénombrement ou isolement les UFC Unité
formant colonie qui proviennent statistiquement d'un seul micro
organisme.
Après il faut voir ce que le milieu sur lequel
on fait la recherche sélectionne ou pas. le FMT est tout ce
qui pousse dans l'intervalle de température méso. Bonne
journée.
Florence Humbert Wed, 1 Jun 2005 19:15:11 +0200
Oui
on retrouve très facilement certaines levures et moisissures
sur PCA (mais pas toutes). S'il y en a beaucoup c'est intéressant
d'en discuter avec le client de l'analyse. En effet, on peut en
général, faire une estimation des proportions des
bactéries, levures et/ou moisissures qui st présentes
sur la même boite.
ramsouri Thu, 23 Jun 2005 17:04:26 -0000
voilà je suis technicien dans une fabrique de patisseries industrielles ( cakes+ génoises), on est confrontés à des problemes de qualité dues à l'apparition de moisissures au bout d'à peine 20 jours à 1 mois,
on se demande entre autre quelles sont les conservateurs les plus efficaces contres ces organismes, et aussi, quelle ingredients à utiliser plutot que d'autres afin d'améliorer la conservation.
merci beaucoup pour toute aide,
Nelly Qualibreizh Fri, 24 Jun 2005 09:05:50 +0200 (CEST)
Peut-être est-ce un problème de conditionnement?
Conditionnez-vous vos produits sous atmosphère modifiée?
La piste à explorer peut également être l'atmosphère d'ambiance, autrement dit nettoyage désinfection et boîtes d'ambiance.De plus, n'oublions pas que les moisissures ont besoin d'O2 pour se développer.
peaudeau rene Fri, 24 Jun 2005 09:26:58 +0200
Vous pouvez prendre contact avec l'ENITIA à Nantes, ils ont fait des expériences d'insolation infra rouge qui se sont révélées très efficaces.
Céline GLEIZE Mon, 27 Jun 2005 08:41:13
+0200
Conservateur le plus utilisé :
sorbate de potassium.
A essayer : diminuer la proportion de jaune
d'oeuf.
FRANCESCHINIS, Delphine Mon, 27 Jun 2005 10:16:26
+0200
Au lieu d'envisager l'emploi de
conservateur dans le produit, avez vous cherché à
réduire les contaminations par l'environnement? Désinfection
de l'air par fumigation ou nébulisation par exemple?
Florence Humbert Mon, 27 Jun 2005 16:57:08 +0200
Je
suis assez beaucoup d'accord avec vous, et j'ajouterai qu'il faut,
d'abord ou en même temps, changer les filtres et
nettoyer-désinfecter (en utilisant un fongicide) les arrivées
d'air.
Bertrand CARLIER Tue, 28 Jun 2005 06:35:29 +0200
il
me semble que la première chose à faire, c'est
identifier ou faire identifier le ou les champignons, ensuite, cela
peut être compliqué, un
exemple:
http://www.bacterio.cict.fr/bacdico/bb/gladioli.html
Ces toxi-infections résultent de l'ingestion de
préparations à base de farine de maïs fermentée,
de noix de coco fermentée ou de l'ingestion de gâteaux
recouverts d'une moisissure (Tremella fuciformis)
mais l'on
trouve
aussi:
http://www.hiddenforest.co.nz/fungi/family/tremellaceae/tremellaceae.htm
http://www.mushroomcompany.com/0005/tremellaphotos.html
et surtout:
http://www.mushroomcompany.com/0005/tremella.pdf
on trouve
ainsi
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=12452672&itool=iconabstr&query_hl
mais l'on peut se préoccupper de ceux qui en ont un usage
alimentaire:
http://www.gio.gov.tw/info/nation/fr/fcr97/2003/03/s10.html
5.1.1 Trémelle en fuseau (Tremella fuciformis)
Champignon
rare sur les marchés européens, plus fréquent
dans les commerces de denrées asiatiques sous la désignation
«white mushrooms». Il se caractérise par sa
couleur beige.
....
Partie 2: Champignons sauvages qui
peuvent être mis dans le commerce pour autant que la
réglementation pour la conservation des espèces
menacées le permette
Tremella fuciformis Berk. Witte
trilzwam Trémelle
blanche
http://www.afigp.fgov.be/New/NL/Archief/K.B/290897%20fr.pdf
ce n'est donc pas simple...
amicalement
bertrand CARLIER
Aziz El Yamlahi Tue, 28 Jun 2005 11:11:59 +0200
(CEST)
Pour répondre exactement à
cette question, il me faut le diagramme de fabrication de ce produit.
je suppose qu'il y a un trt thermique (cuisson) avant
conditionnement. les moisissures sont des microrganismes très
peu compétitifs et sont facilement détruits par la
chaleur. Par conséquent, tout développement sur le
produit est le résultat d'une post
contamination. Pour ce
là les mesures d'hygiène doivent être renforcées,
notamment au niveau:
- du personnel
- des matériaux
d'emaballage utilisé pour le conditionnement.
- de
l'environnment (air)
- de l'équipement de refroidissement
et de codnitionnement.
Je ne sais pas si l'utilisation des
cosnervateurs est autorisée pour les cakes. il faut se reférer
à la réglèmentation. Les principaux
conservateurs utilisés sont: les sorbates, les bonzoates et
les sulfites.
THOUVENOT Daniel Tue, 28 Jun 2005 12:06:48 +0200 (Paris,
Madrid (heure d'été))
Pour les
identifications de moisissures du domaine agro-alimentaire, ainsi que
pour les études et conseils spécialisés, vous
pouvez faire appel à l'ESMISAB à Brest, qui possède
les compétences requises.
mfourneedoree Tuesday, October 24, 2006 4:02 PM
Je
suis actuellement confronté à un problème de
moisissure . Après recherche, la levure responsable est la
candida pelliculosa ou pichia anomala.
D'après notre
laboratoire cette levure semble utiliser l'alcool comme source
énergétique pour son développement.
Elle
transforme alors le glucose et l'éthanol en acétate
d'éthyl d'où l'odeur d'acétone.
Toutefois
le laboratoire ne connaît pas l'origine possible de la
contamination ni les conditions de multiplication, destruction,..
Auriez vous des indications et des informations sur cette
levure
Elise CHASSEIGNAUX Jeudi, 26. Octobre 2006 7:30
Votre
contamination est probablement environnementale. Si vous faite des
recherches dans l'environnement de votre usine, vous arriverez
probablement à trouver le ou les points decontamination.
Cependant, vous risquez d'avoir quelques problèmes pour
l'éliminer.
Faites aussi des recherches au niveau de vos
matières premières, surtout les farines qui peuvent
être une source d'entrée.
Cette levure, quand elle
se développe dans des produits type pain de mie ou brioche,
entraine le développement d'une odeur fortement alcolisée.
Il existe un milieu de culture chez OXOID qui est bien adapté
à la détection des Candida et qui est adapté à
Candida pelliculosa, cependant sa fabrication est fastidieuse.
fall fatou Mercredi, 11 Juillet 2007, 7h19mn 46s
Je travaille dans une entreprise qui fabrique des pâtes
fraîches. Actuellement, je suis confrontée à des
problèmes de moisissures sur les produits finis. En faisant
des tests de gaz, je me suis rendue compte d'une auguementation de
taux d'O2 et d'une forte odeur de fermentation dans les barquettes
avant même la fin de la DLC.
Quelqu'un a-t-il déja
rencontré ce problème. Quelles solutions me
proposez-vou ?
Je pense que vous avez 2 options:
-Trouver l'origine des
sources de contamination. Ceci n'est pas tjs facile surtout en
atelier de pates fraiches pendant l'ete.
-Ou la solution de
faciliter. Utiliser du Natamycin. Si vous contacter Danisco, je pense
qu'ils pourront vous donner des infos sur les dosage a utilise.
Bon
courage,
Marc Druart
Etudiant
P.S: Je ne sais pas si
le Natamycin est autorisee en France. Il faudra vous renseigner.
News qualité Mercredi 11. Juillet 2007 17:27
voici un article suisse qui laisse entendre que la natamycine
n'est pas vue d'un bon
oeil...
http://www.bonasavoir.ch/script/bas.jj.dossier_semaine.surf.ViewDossier?id=148
Merci pour l'article. Mais a partir du moment ou on mentionne
l'utilisation de cet inhibiteur de moisissure, je ne vois pas le
probleme. En effet, certaine personnes peuvent y etre allergique.
Mais bon, avez vous deja vu un produit "allergy free" a
part l'eau et autre produit rudimentaire. Je peut vous trouver des
tonnes de produits qui peuvent inter-agir avec des personnes
allergiques. Par example l'utilisation du Penicillium roqueforti
utilise dans la fabrication des bleus peut poser des problemes pour
les personnes allergiques au gluten. Faut-il arrete de faire du bleu
pour cela? Je pense que l'essentiel c'est l'information. Apres ca, je
pense que c'est au consommateur de savoir si il est allergique a ce
type de produit ou pas.
Pistes :
- vous avez un problème d'étanchéité
de votre paquet : testez-le dans l'eau
- si vos pâtes sont
sous atmosphère protectrice, la quantité de gaz injecté
est peut-être insuffisante
Responsable qualité, je suis également confrontée à ce problème ! En ce qui est concerne notre cas, ce n’est pas un problème de soudure ni de gaz car nous avons fait beaucoup de tests sur ces 2 points. Nous avons une contamination initiale sur nos MP (fruits frais) en levures et moisissures !
rès difficile à éliminée malgré
tous nos efforts ! Nous sommes en train d’acheter un blancheur
pour éliminer une bonne partie de cette contamination car
notre politique est de prohiber les conservateurs ! Il faut parfois
chercher du côté des MP !
Pour le gaz, il faut
s’assurer d’avoir un taux résiduel d’O2
inférieur à 1% et de CO2 > 40% !
melan50390 Lundi 11. Février 2008 11:40
Je viens de recevoir l'analyse des moisissures et des levures sur de la barbe à papa qui sont de :
- 20000 pour les moisissures
- <10000 pour les levures
Est ce inquiétant pour le produit ? Je ne sais pas quels critères prendre pour ce type de produit.
Nicolas BUJAUD Mardi 12. Février 2008 9:41
Très bizarre cette réponse concernant les levures.
Par quelle méthode peut on répondre avec " < 10000 " ? Est-ce que la barbe à papa est si difficile à préparer que l'on est obligé de diluer autant la matrice?
Si la matrice n'est pas problématique, le résultat < 10000 signifie t il que la contamination est de 1 levure ou 999 levures?
Concernant les moisissures, je suis toujours gêné de lire des résultats aussi "directs" insinuant que, dans cet exemple, il y avait 20 000 moisissures. Cela signifie t'il que, dans 1 g de barbe à papa, il y avait 20 000 spores de moisissures qui ont données naissance à 1 colonie chacune, ou qu'il y avait, au contraire, 1 morceau de mycélium possédant quelques sacs de spores libérés lors de la préparation de l'échantillon?
Bref, cher "melan50390" je ne sais pas quoi vous dire, si ce n'est que concernant les levures, votre labo vous a donné des résultats, à mon sens, in-interprétable (personnellement votre résultat en levure est aussi sans intérêt que si je vous dis que ma voiture à été contrôlée roulant à une vitesse < à 900 km/h); quant aux moisissures, les méthodes de dénombrement par gélose de ces microorganismes me semblent, dans beaucoup de cas, dans l'impossibilité de donner une information fiable (sauf dans le cas de présence / absence)
Claire Paillot Mardi 26. Février 2008 10:24
Merci à ceux qui ont répondu à ma précédente question (Rangement balais).
J'ai cependant une nouvelle question, toujours en rapport avec le nettoyage.
Nous avons des problème de moisissures dans presque toutes les pièces de l'atelier (production de saumon fumé : froid et humidité)
Tous les joints sont recouverts de moisissures noires, surtout dans les pièces où il n'y a pas de système de ventilation et celles où il y a ce système mais où il y a de la condensation, au niveau du plafond et des fenêtres donnant à l'extérieur (condensation).
Nous utilisons pourtant un détergent chloré qui doit agir contre ces moisissures!
Lors de la visite de notre conseiller et vendeur des produits de nettoyage, je lui ai posé la question, quant à l'élimination de ces moisissures incrustées dans les joints. La solution : changer les joints!!! Or cette opération a
déjà été entreprise il y a deux ans, alors changer les joints tous les deux ans, ça reviens cher!!!
J'aurais aimé savoir si les moisissures deviennent inactives une fois dans les joints? (je n'ai encore jamais reçu de réponse à cette question!) S'il existait une autre solution, un produit qui agit sans qu'on est à gratter les joints!
Merci d'apporter des réponses à ce problème.
Albert AMGAR Mardi 26. Février 2008 10:49
Il faut effectivement changer les joints parce que la cause (excès d'humidité) n'a pas été traitée ; ce phénomène est assez bien reproduit dans des salles de bains avec les joints encrassé par les moisissures , le chlore blanchit en surface mais ne sait pas traiter le joint et donc les moissures dans le joint, un peu comme la carie dentaire. Situation très classique, hélas ! Ce qui coûte cher est ne pas faire faire de prévention
Il faut aussi revoir vos méthodes de nettoyage car visiblement l'eau est utilisée en abondance ...
Pierre Falgayrac Mardi 26. Février 2008 11:00
Malheureusement, la réfection périodique des joints est incontournable.
Comme ils sont poreux, ils offrent un nid confortable aux moisssisures et présentent des endroits très difficilement accessibles aux fongicides.
Endroits où les moissisures restent actives si les conditions leurs sont favorables.
Peut-être que revoir la ventilation et l'aération des locaux serait une piste préventive utile, car j'imagine que la dilution du fongicide est bonne (à vérfier avec les désinfectants chlorés tout de même: il y parfois des erreurs de concentration en chlore...)
En "dépannage", vous pouvez accélérer le séchage des joints après application de la solution fongicide acqueuse avec force chiffons ou... un sèche-cheveux (efficace pour les salles de bain).
Patrick Duquesne Mardi 26. Février 2008 11:26
Pour éviter de refaire les joints régulièrement, il existe des matériaux spécifiquement conçus pour la rénovation de ce type de murs.
Ce sont des feuilles semi-rigides de 2,3 mm d’épaisseur, dont les dimensions sont 1,2 m de large sur 3 ml de hauteur. Elles se fixent par collage ou par rivetage (voir même les deux).
Les joints entre les feuilles sont traités soit par profils de jonction en PVC avec lèvres souples, soit par joints silicone antifongiques.
Ces feuilles semi rigides sont en polyester armé de fibre de verre, imputrescible, agrées pour le contact alimentaire, classé au feu M1.
Allez voir sur notre site ou contactez moi directement.
Patrick Duquesne
Sté FIBROLAB
483 route de Bailleul
BP 383 Nieppe
59422 Armentiۏres Cedex
Tel : 03.20.48.97.51
duquesne.pa@wanadoo.fr
Claire Paillot Mardi 26. Février 2008 11:10
Il y a deux ans quand ils (je n'étais pas encore à mon poste) ont changé les joints, il ont installé un système de soufflerie que les employés de l'atelier mettent en route à la fin du nettoyage, lorsqu'ils quittent l'atelier, et ils tournent jusqu'à la reprise du travail le lendemain (donc de 14h jour J à 5h jour J+1)!
Pierre Falgayrac Mardi 26. Février 2008 11:45
Alors il y a un problème avec ce système de ventilation ou avec l'isolation du local...
Plutôt que de multiplier les essais avec des produits fongicides, peut-être faudrait-il contacter l'installateur du système ou un cabinet d'ingiénérie thermique.
VENDREDI 22 AOUT 2008
ACTAPOL Issue 1 (2) 2002 Au
sommaire:
http://www.food.actapol.net/volume1/issue2
METHOD
OF PROMPT MEASUREMENT OF MOISTURE CONTENT IN FOOD
batikh ines Vendredi 21. Novembre 2008 16:35
le contrôle de l'ambiance de travail d'un de nos clients en agroalimentaire a montré la présence de moisissures type neurospora
d'après vous que doit t'il faire pour éliminer.
(nous lui avons conseillé de faire un badigeonnage des murs avec de la peinture antifongique et une désinfection de l'ambiance par des produits désinfectants sous forme de fumées )
merci d'avance
Georges Opdebeeck Vendredi 21. Novembre 2008 20:20
L’utilisation de produit de nettoyage dont le spectre d’activité s’étend aux moisissures est bien entendu recommandé.
Dans la pratique on s’aperçoit que les moisissures proviennent le plus souvent d’un manque d’isolation entre des cloisons de températures différentes. Les phénomènes de condensation qui en résultent provoquent leur multiplication.
Si c’est le cas, la première chose à faire est donc de traiter le problème à sa source et revoir l’isolation des cloisons.
Cela évitera de vous ruiner en produits de nettoyages et en peintures antifongiques dont l’efficacité est bien discutable.
RQ jeudi 18 décembre 2008 12:07
voila je me trouve confronter a un serieux probleme d'hygiene dans nos cuisines,les anlyses bacteriologiques font ressortir des levures et moisissures dans l'air ambiant en quantites inferieur a 20
-est ce la est grave
-existe t-il un referentiel aux auquel je pourrais faire une comparaison
pour convaincre mon directeur general
Ilane SIMON Vendredi 19. Décembre 2008 11:01
à ma connaissance il n'y a pas de référence précise là-dessus (le secteur hospitalier est plus précis sur ce thème, et pour cause - sauf si votre question concerne une "salle blanche"
une valeur de 20 ne me paraît malgré tout pas alarmante
ce qui à mon sens importe c'est l'évolution des résultats : une IAA selon son activité et ses locaux ne pourra obtenir les mêmes résultats qu'une autre IAA qui est est dans une autre configuration
il faut vous même vous fixer des références après des opérations pointues de nettoyages, et renouveler les contrôles pour observer les éventuelles dérives
luckybichounet Tuesday, July 21, 2009 11:45 AM
Avez-vous connaissance d'un document proposant des limites en levures/moisissures sur produits laitiers (crème par exemple)?
Laurent Deneuve Mardi 4. Août 2009 17:17
Pour repère, cf critères microbiologiques proposés par la FCD pour le beurre cru (<100 levures/g) ; cf aussi les GBPH éventuellement si existant ou à jour
harite.alaoui Mercredi 19. Mai 2010 19:38
Je me permet de vous envoyer ce message pour résoudre mon
problème.
J'ai une étude a mener qui est de
déterminer les sources de contamination de l'air ambiant en
moisissures d'un atelier de fromage fondu en fonction des flux, des
formule produits, des matières première.
J'ai
commencer par l'analyse de l'ambiance en déposant des boites
de pétri aux niveaux des points critiques de la fabrication et
a certains endroits ou le passage du personnel et fréquent.
J'ai
également analyser le produit lors de ses étapes de
fabrication.
Mais je ne sais vraiment pas comment aborder le
problème de manière a répondre au sujet pour
réduire les pertes.
J'espère que quelqu'un poura
me guider.
En vous remerciant.
O. Cerf Mercredi 19. Mai 2010 21:32
Les boîtes de Petri détectent les micro-organismes qui se déposent. Elles ne renseignent pas sur leurs sources, sur les points d'où ils proviennent. Pour cela, il faut réfléchir aux origines potentielles extérieures à l"usine, et aux endroits à l'intérieur de l'usine où ils sont susceptible de se multiplier puis d'être émis dans l'air. L'instrument à utiliser pour observer les flux est un préleveur d'air associé à un milieu de culture solide ou liquide. Les fournisseurs d'appareils de laboratoire pourront vous renseigner sur ces appareils.
A.SELMANE Jeudi 20. Mai 2010 14:39
A ma connaissance y'a pas de normes par type de produit sur les limites de contamination de l'air (microbienne)
Il faut faire un rapprochement entre la contamination de l'air et les limites acceptables sur le produit,
pour les flux d'air, c'est difficile de les maitriser sauf avec une bonne étanchièté ou bien un dispositif qui permet de changer ce flux exemple avec une climatisation ou extraction d'air, la on peut connaitre le volume d'air de la salle à renouveller par heure suivant les test microbiologiques pour l'analyse de l'air il est préferables d'utiliser l'appreil de prélevement disponible sur le marché pour avoir plus de precision car on se limite pas au volume déposé sur la boite de petri mais on force le prelevement par aspiration d'un grand volume
k_cynt Mercredi 27. Avril 2011 14:50
Nous avons récemment eu une contamination dans nos bouteilles d'eau de source:
apparition de particules filamenteuses blanchâtres à bruns dans la bouteille, environ 1 mois après la production.
Les résultats d'analyses sur les bouteilles contaminées sont les suivants :FT 22°C sur PCA > 300 (petites colonies noirâtres);FT 37°C sur PCA <1;colonies noirâtres >300 sur Milieu OGA;absence de coliforme,E.coli,P.aeruginosa et entérocoques.
Il semblerait donc que notre contamination soit dûe à des moisissures.
Comment peut-on les identifier ?
Merci d'avance pour vos réponses,
Jean-Yves François Mercredi 27. Avril 2011 21:51
le plus simple et de faire faire un séquençage ITS. L'identification biochimique et/ou morphologique est à la fois fastidieuse et longue.
Pour plus d'information, vous pouvez me contacter en privé.
bahloul mariem Mercredi 27. Avril 2011 23:12
vous voulez identifier genre et espèce du champignon? si vous voulez juste une confirmation et une identification rapprochée, vous pouvez faire l'examen microscopique direct dans une goutte de KOH à 10% au grossissement 10 puis 40 et puis en fonction de l'aspect des filaments et des fructifications en s'aidant de l'aspect macroscopique vous pouvez connaitre le champignon .
vous pouvez vous aider de planches des atlas de champignons contaminants des sites internet .
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