ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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ARCHIVES 1998-2005 – 2006 - A PARTIR DE 2007 (voir ci-dessous)
PRINCIPALES INFORMATIONS
Sélection de dossiers et
de liens dans PEARLTREES.
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Marin DELTOUR Jeudi 29. Mars 2007
18:12
Je n'ai pas fait de prélèvement parce que je me suis
fait littéralement jeter quand j'ai posé la question et
que de toute façon je ne suis pas habilité à ce
genre de controle, mais j'aimerais bien que les services appropriés
puissent faire les prélèvements nécessaires,
reste à savoir quels services... ?
J'ai trouvé
sur Internet que tout chantier de démolition qui comporte de
détritus de bois infectés par des termites doivent être
détruits sur le champs, et ne doivent pas être
transportés ; pourtant ces bois sont visiblement infectés
par un parasite (termites, ou autres...) et ce qui me surprends le
plus c'est qu'il aient pu arriver jusque là et y soient
stockés depuis si longtemps sans
aucune raison apparente,
ni destination future.
Je finis par me demander si le gérant de l'entrepot ne veut
pas simplement parasiter le voisinage ?!
Bernard
Pichetto Jeudi 29. Mars 2007 19:22
A priori, selon cela
:
http://www.arco-iris-immobilier.fr/catalog/content.php?page=3
c'est
le maire qui a le pouvoir sur ce genre de dossier.
Le débat sur le responsabilité de déclaration
en cas de suspiscion de présence d'insectes xylophages, m'a
fait souvenir que j'ai reçu ça, il y a peu
:
http://www.agribionet.com/client/page1.asp?page=2366&clef=19&clef2=11
Si
le lien ne fonctionne pas, vous trouverez ci-dessous, les
liens
successifs jusqu'à l'article initial
:
http://www.sur-la-toile.com/mod_News_article_3074___.html
http://physorg.com/news91813177.html
--termites/choix
du bois-->
http://www.physorg.com/news93615161.html
http://news.ufl.edu/2007/02/27/termite-gut/
Alain BARBET Jeudi 29. Mars 2007 19:39
Il est vrai que lorsqu'on parle de bois vermoulu, on pense généralement à "termites" or il existe sur le territoire bien d'autres insectes xylophages, notemment des longicornes!! Les agents du SPV sont aussi à prévenir dans ce cas là..
GAULT Gilbert Jeudi 29. Mars 2007 20:11
Vous êtes dans quelle région ?
Nous sommes sur
une suspicion d'atteinte par insecte xylophage et le seul qui possède
un pouvoir d'investigation et de coercition sont le Maire de la
commune et le Préfet
Ces dépôts de bois en
plein air ne sont pas la cible privilégiée des termites
mais souvent d'insectes de type scolytes par ex
lorsque vous vérifieé les désinsectiseurs
dans vos entreprises, quels sont les points que vous relevez?
nombre
d'insectes tuées, état des néons , ...
merci
vos informations.
Une fois l'appareil débranché, vérifier
dans l'ordre:
- le type d'insectes et leur nombre. Peu d'insectes
capturés ?
Emplacement à revoir. Beaucoup ? Ajouter
d'autres désinsectiseurs.
- la date d'achat de l'appareil
ou de remplacement des néons: les changer tous les ans.
Changer aussi les starters.
- l'empoussièrement et la
propreté. Nettoyer délicatement si besoin les tubes qui
n'ont pas besoin dêtre changés.
De mon point de vue :
"Peu d'insectes capturés
? Emplacement à revoir.
Beaucoup ? Ajouter d'autres
désinsectiseurs."
Si il y a beaucoup d'insectes,
la question n'est pas forcement faut il d'autres appareils? Mais
plutot pourquoi autant d'insectes ? portes ouvertes, rideaux ouverts,
proximité lieu "sale"... pour aussi
travailler
sur la cause !
J'ajouterai contrôler néons filmés
pour éviter bris de verre ! Tenir un historique de la quantité
d'insectes pour voir l'évolution dans le temps.
Mon prestataire de service, qui gère nos DEIV, m'a conseillé de changer les néons tous les 6 mois et les starters tous les ans. Trouvez-vous que cette fréquence soit trop élevée ? Apparemment, les UV sont beaucoup moins efficaces au niveau de leur attraction pour les insectes au bout de 6 mois, qu'en pensez-vous ?
>Si il y a beaucoup d'insectes, la question n'est pas forcement
faut il
d'autres appareils? Mais plutot pourquoi autant d'insectes
? portes
ouvertes, rideaux ouverts, proximité lieu
"sale"... pour aussi
travailler sur la cause !
Dans
ma réponse, je supposais que ces points étaient déjà
pris en
considération, car l'utilisation d'un
désinsectiseur n'est envisageable
qu'en complément
d'autres dispositions anti-nuisibles.
Les désinsectiseurs sont un bon moyen de lutter contre les
insectes mais il faut qu’ils soient situés aux endroits
idéaux et doivent être suivi. Ce suivi permet notamment
de déceler les périodes propices au dévelippement
des insectes, de voir s’il y a une augmentation brusque de leur
nombre et aussi d’identifier les gros points d’entrée.
Il faut donc les surveiller régulièrement...et erlever
le poids des insectes morts...
La durée de vie d'un néon UV dépend de son
fabriquant et de sa durée journalière
d'utilisation.
Pour une utilisation la nuit exclusivement (ce
qui est conseillé), six mois, ça fait un peu court et
cher...
Si vous utilisez plusieurs DEIV, changez le néon
d'un seul et observez si plus d'insectes y sont capturés que
dans les autres aux néons non changés.
Cela indiquera s'il est temps de les changer tous.
Pour ma part, le fournisseur de nos néons nous indiquent
une baisse d'efficacité à partir de 9/10 mois. Nous
avons fait le choix de le changer tous les 12 mois et toujours fin
mars/début avril afin que la baisse d'efficacité
coincide avec la période froide, moins propice aux insectes.
Il nous arrive, cependant, de les changer un peu plus tôt.
chanson.deau Jeudi 29. Novembre 2007 16:52
je cherche les normes sur l'installation des désinsectiseurs dans l'agroalimentaire,et plus précisement dans une zone de stokage de la matière première (farine, sucre)
Cabinet HBL MG France Jeudi 29. Novembre 2007 18:26
Si ce sont des produits en vrac, laissez tomber les destructeurs électriques (risques d’explosion)
chanson.deau Vendredi 30. Novembre 2007 9:43
merci pour la réponse,mais ils sont stocké dans leurs sacs(avant utilisation).
qualitesud Vendredi 30. Novembre 2007 15:17
Le risque "nuisibles" doit etre gere en fonction de votre analyse des risques (nature des produits, type de conditionnement..), et de l'environnement (ammenagement de l'usine, localisation de l'entreprise). Par exemple, on privilegie des desinsectocuteurs au niveau des zones d'entrée (entrée personnel, quais..), on renforce les
pieges contre les souris au niveau du stockage des emballages et des matieres premiers en sac (en bref tout ce qui se grignote facilement).
Etc..
De plus pour les desinsectocuteur, il y a la notion de puissance qui entre en jeu, suivant les appareils il y a un volume "protégé" qui correspond à l'efficacité de l'appareil. Ensuite pour les periodes a risque (printemps, vendanges...) des fumigations peuvent etre realisées pour un traitement de choc.
a.elouardani mercredi 23 janvier 2008 16:17
J'aimerais bien savoir les critères d'évaluation de l'efficacité des insect o cuteurs, pour pouvoir juger leur efficacité et le cas écheant leur emplacement, pourriez vous m'aider à trouver ces limites ?
(nombre d'insectes par tue mouche et fréquence de vérification).
Pierre Falgayrac mercredi 23 janvier 2008 11:58
Impossible d'évaluer les performances réelles de ces appareils car il est tout aussi impossible de connaître le niveau d'infestation réel d'insectes volants (je parle de situations réelles, pas d'essais en laboratoire).
Vous pouvez commencer par en installer quelques-uns.Si leurs tiroirs de récupération sont régulièrement saturés en une journée, il est évident qu'il serait judicieux de placer d'autres appareils .
Pour ce qui est de leur emplacement, vous pouvez consulter les archives de la liste. En résumé et " à la louche": privilégier les recoins sombres.
Georges Opdebeeck Mercredi 23. Janvier 2008 18:53
En fait, l'insectocuteur n'a pas un rôle de destruction des insectes volants mais un rôle de comptage du nombre d'insectes qui ont échappés à votre système de prévention : Maîtrise de l'environnement extérieur et étanchéité du bâtiment.
Vos procédures doivent prévoir de compter périodiquement le nombre d'insectes présents dans le tiroir.
Au-delà d'un certain seuil (0 ?) vous devez revoir vos méthodes de prévention.
Un insecte tué est un insecte qui a vraisemblablement déjà contaminé vos produits.
Voir également l'emplacement de ce matériel pour éviter les particules provenant de leur éclatement au-dessus de produits non protégés.
Abdelaziz El Ouardani Mercredi 23. Janvier 2008 23:30
tout à fait d'accord, nos tue mouches ne sont pas en dessus des tables de travail, sont en bon état de fonctionnement et sont vérifié mensuellement, les ampoules néon sont changés le printemps (période de reproduction des insectes ...) tout ca est pris en considération, ce qui me manque, je le rappelle, c'est la classification, j'ai arrivé tout de même à trouver une classification, mais je ne suis pas sur de sa crédibilité :
"
La classification de l’état de chaque tue mouche se fait selon le nombre d’insectes trouvés lors de la vérification. Ainsi, on note :
- « pratiquement rien » quand on trouve 1 à 7 insectes ;
- « peu » quand on trouve 7 à 15 insectes ;
- « beaucoup » quand on trouve 15 à 50 insectes ;
« énormément » quand on trouve plus que 50 insectes ;"
meci pour votre coopération.
Abdelaziz El Ouardani Mercredi 23. Janvier 2008 19:18
Merci pour votre réponse, mais on nous demande d'évaluer nos tue mouches, on en a largement suffisement, dans les entrées des salles et dans les endroits somre (emplacement idéal) on les vérifie régulièrement, mais on nous a demandé lors de l'audit de maintien de la certification ISO 22000 d'évaluer leurs efficacité par le dénombrement, en créant un enregistrement spécifique, ce qui manque alors pour satisfaire l'auditeur, c'est les chiffres . ex si on trouve N< 10 = pratiquement rien, si 11<N<30 = peu (N = nombre d'insectes par bac) etc. c'est ces critères que je cherche.
Pierre Falgayrac Mercredi 23. Janvier 2008 21:23
Encore un auditeur qui recherche la petite bête, vraiment!
J'ignore totalement s'il existe des critères en ce domaine, mais je suis sûr que les petites bébêtes ailées s'en moquent totalement.
En tenant un registre (un de plus!!!) des dénombrements journaliers d'insectes capturés cet auditeur serait peut-être satisfait...
Pourvu qu'il ne vous demande pas de conserver des "bacs témoins"!
Tout dépend de la mouche qui l'a piqué :-)
qualiseb Mercredi 23. Janvier 2008 23:20
Effectivement, il ne faut installer des insectocuteurs à moins de 1,5m des surfaces en contact avec les aliments ( cause éclatement ) mais alors, comment peut'ont effectuer un comptage des insectes dans le bac de récupération...calcul du taux d'éclatement en fonction de la taille, de l'espèce et mise au point d'un abaque pour évaluer le taux réel...
Cordialement
Laurent
PS: calcul du risque: les parties d'un insecte "traiter" par un arc électrique représentent' elles un risque pour la santé du consommateur...
Hubert BAZIN Jeudi 24. Janvier 2008 21:53
Ce qui n'est pas étonnant :-(
Mais la réglementation ne fixe aucune limite pour les insectes ?
Donc on a un référentiel non écrit, et que l'on gagnerait à faire écrire. Puis à faire signer
Oui, mais avec qui l'écrire ? et avec qui le signer ?
Abdelaziz El Ouardani Vendredi 29. Février 2008 14:24
J'aimerais m'informer sur l'adaptation des nuisibles (cafards) au gel utilisé pour le traitement, aussi j'aimerais confirmer que les fournisseurs de ces produits changent de formule périodiquement pour éviter cette adaptation.
aussi, est il recommandé de faire un traitement par pulvérisation et par gel au même temps ou pas ?
Pierre Falgayrac Vendredi 29. Février 2008 17:58
On ne parle pas d’adaptation mais de résistance à un insecticide. Adaptation qui s’acquiert sur plusieurs centaines de générations (mais cela va très vite avec les blattes).
Les premiers cas de résistance au Fipronil utilisé dans un célèbre gel ont été observé dans la région où il fut expérimenté, puis utilisé systématiquement, après une dizaine d’années.
Il serait donc très étonnant que les cafards que vous évoquez soient résistants à l’insecticide contenu dans le gel que vous utilisez.
Les fournisseurs n’ont pas à changer leurs formulations mais vous proposent un choix de molécules différentes qui, utilisées en alternance ou conjointement, peuvent prévenir le phénomène de résistance.
Combiner pulvérisation et application de gel est une excellente méthode si les deux insecticides ne sont pas appliqués ensembles mais séparément.
Exemple : gel pour les appareils électriques et ménagers, pulvérisation pour les plinthes et les derrières de meubles.
Enfin, si vous avez observé une faible efficacité de l’insecticide utilisé (d’où peut-être votre question sur la résistance des insectes à une molécule), vérifiez si vous n’avez pas été victime d’une contrefaçon (je
l’ai vécu à mes dépends à plusieurs reprises au Maroc ).
a.elouardani Mercredi 5. Mars 2008 22:59
Je viens d'avoir les fiches techniques des produits utilisés par notre sous traitant de la lutte contre les nuisibles, j'ai pas pu trouver dans ces fiches, explicitement, une indication qui les autorise à être utilisés dans les cuisines et les restaurants, au contraire, j'ai trouvé dans deux fiches la mention "S13 : conserver à l'écart des denrées alimentaires et des boissons y compris ceux pour animaux", si c'est à conserver à l'écart des denrées, comment traiter avec un local où sont préparées les denrées ?!
Une seule fiche technique indique " le produit X peut être utilisé en toute sécurité dans les locaux domestiques, publiques et industriels (Cuisines, Restaurants, Hôtels, Hopitaux...)"
Alors aucun des produits ne porte la mention "conforme à la reglementation ... en vigeur, ou est autorisé en contact des aliments par exemple,
J'aimerais savoir s'il y a une norme à laquelle les produits de lutte contre les nuisibles doivent être conformes.
Merci pour vos suggestions.
grib88 Jeudi 6. Mars 2008 16:10
La phrase S13 concerne les précautions à prendre lors du stockage du produit, cela ne concerne pas l'application.
a.elouardani Jeudi 6. Mars 2008 16:32
Je vous remercie d'abord pour votre reponse; je tiens à vous dire que ces produits de lutte contre les nuisibles sont utilisés au niveau des locaux de la cuisine (Gel insecticide, produit pour pulvérisation...) et c'est ca qui m'inquiette et qui m'a poussé à cherché leur "alimentarité".
Pierre Falgayrac Jeudi 6. Mars 2008 20:41
Si les produits ont été appliqués conformément aux indications du fabricant et aux règles de bonnes pratiques d’hygiène, ils sont hors de portée des aliments et des mains (en usage « normal »), et ne risquent pas, par lessivage accidentel ou décollage, de se retrouver dans des plats ou sur des plans de travail.
La question de leur contact avec les aliments ne se pose donc pas.
guillevic_emilie Jeudi 17. Avril 2008 12:51
Un stagiaire a rejoint mon service en début de semaine. Il a besoin de se documenter sur la lutte contre les nuisibles mais ne trouve pas de documentation sur internet. Auriez-vous s'il vous plait des sites sur
le sujet à me conseiller.
merci d'avance.
Bertrand CARLIER Jeudi 17. Avril 2008 12:59
s'il lit l'anglais, faites lui lire ce qui est ci dessous et bien sûr les liens externes afférant. Mais, ensuite, ne vous étonnez pas s'il vous pose des questions et souhaite des réponses formalisées...
http://www.primuslabs.com/fs/CoolerandColdStorageAuditScoringGuidelinesv05.06REV7.pdf
un exemple des liens :
http://www.hi-tm.com/Documents/Handwash-FL99.html
mais laissez lui la charge de trouver ceux concernant la question évoquée...
amicalement
Bertrand
ps ce document m'a occupé un bon moment...
Pierre Falgayrac Vendredi 18. Avril 2008 2:26
Essayez de poser quelques questions ici :
http://www.npiforum.fr/forum/index.php
c’est nouveau, mais c’est justement fait pour ça.
Cordialement
r.andrintafika Jeudi 19. Juin 2008 9:45
Je voudrais savoir, comment on va juger si les destructeurs d'insectes en place sont suffisant?
elodie1915 Jeudi 19. Juin 2008 10:58
Le mieux c'est de faire appel à des professionnels comme Amboile Service qui effectuent un diagnostic sur le nombre et l'emplacement idéal des DEIV. Par ailleurs, ils effectuent l'entretien des appareils : changement des néons, comptage des insectes...
En plus, la plupart des techniciens de cette société sont bien informés au niveau des référentiels IFs et BRC et de leurs exigences dans ce domaine.
Tout cela à un coup mais au moins pour cette partie là, on répond au référentiel.
Cordialement, Elodie.
bouchard_sylvia Jeudi 19. Juin 2008 11:49
Voici les quelques recommandations qui m'ont été faites par notre prestataire de sanitation:
- les désinsectiseurs doivent se trouver au niveau des portes ou issues, perpendiculairement à la porte de façon à ce que le rayonnement couvre l'ouverture, pas trop proche d'une source lumineuse qui ferait concurrence
- le modèle et la puissance doivent être choisi suivant la surface à couvrir (cf la description produit), les conditions dans les salles (ex, certains modèles sont adaptés aux atmosphères humides...)
- du point de vue HACCP: néons anti-bris, en inox pour les salles de production sensibles
entretien = vider et nettoyer le tiroir régulièrement ou changer la plaque de glu, ce qui permet de controler le niveau de présence des insectes. Changement des néons 1 fois par an pour assurer l'efficacité,de préférence au printemps = début de la prolifération des insectes.
chouguer Jeudi 19. Juin 2008 12:02
quand vous installer vos destructeurs d'insectes vous fixer les objectifs à atteindre selon votre activité: nombre d'insectes maxi par unité et par semaine. si le nombre excede vos objectifs soit le nombre d'unités est insuffisant soit la source d'accés des insectes à revoir.
tressenscorinne Jeudi 26. Juin 2008 17:35
Nous transformons des produits d'origine végétale et souhaitons procéder à la désinsectisation de nos locaux au moins une fois par mois (il y a plus de 18000 m3 à traiter). Est ce que quelqu'un connait un insecticide sous forme d'aéresol homologué pour les produits d'origine végétale. Actuellement nous utilisons la micronébulisation et cela est
trés contraignant (dépot d'une pellicule grasse sur le matériel ce qui nécessite un gros nettoyage humide aprés utilisation)+ coût trés élévé !
Merci d'avance pour vos réponses
Pierre Falgayrac Jeudi 26. Juin 2008 19:14
Tous les insecticides rémanents en aérosol laissent un film, qu’il soient en solution utilisée en micronébullisation ou en sprays « bombe ».
Et vous paierez nettement plus cher la même matière active en « bombes » qu’en bidon à diluer.
Il existe sur le marché un « one shot » qui ne laisse aucun résidu, mais qui n‘a aucune rémanence (et qui n’est pas donné…)
Est-il vraiment nécessaire d’utiliser un procédé aussi lourd et contraignant que la micronébullisation mensuelle pour 18000 m3 ?
Quels sont notamment les principaux insectes à éradiquer ? N’est-il pas possible de penser « aménagements et prévention » plutôt que « gros traitement » ?
Ne vous formalisez pas de ces questions, elles sont posées pour mieux cerner votre problème et vous aider à le résoudre.
skumen55 Samedi 5. Juillet 2008 14:06
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "tressenscorinne" <c.tressens@...>
a écrit :
>
> Bonjour
>
> Nous transformons des produits d'origine végétale et souhaitons
> procéder à la désinsectisation de nos locaux au moins une fois par
mois
> (il y a plus de 18000 m3 à traiter). Est ce que quelqu'un connait
un
> insecticide sous forme d'aéresol homologué pour les produits
d'origine
> végétale. Actuellement nous utilisons la micronébulisation et cela
est
> trés contraignant (dépot d'une pellicule grasse sur le matériel ce
qui
> nécessite un gros nettoyage humide aprés utilisation)+ coût trés
élévé !
> Merci d'avance pour vos réponses
>
> Corinne
Bonjour,
Il y a de très grande différences entre nébulisation, pulvérisation, etc...la taille des goutellettes n'est pas la même.
Dans votre cas et compte tenu des volumes important à traiter, je vous déconseille toutes idées d'utilisation en bombe ou fumigène :
parce que la quantité serait assez importante et une efficacité très moyenne en fonction de la catégorie d'insectes à éléminer.
En revanche, parmis les quantitées de matériels de diffusion par voie aérienne (DSVA) ou réseau, il est possible avec certains produits insecticide de nouvelles générations (huiles essentiels), tel que géraniol, d'otenir une très bonne désinsectisation sans laisser un film gras important.
Pour mieux apprécier, votre besoin, il faudrait savoir ce qui vous pose problème vis a vis des surfaces traitées et je pourrais peut être mieux vous répondre dans le choix d'un systeme plus qu'un autre.
>Cordialement,
Pascal
julien ORTIZ Mercredi 16. Juillet 2008 9:05
Je vais essayer de vous exposer mon problème. Je suis depuis peu responsable qualité dans une boulangerie industrielle, milieu tout à fait nouveau pour moi qui viens du secteur de la viande. Un des premier problème qui se présente à moi est l'invasion d'insectes dans la boulangerie. Je viens de rencontrer l'entreprise avec qui nous sous traitons pour la désinsectisation et la personne m'a parlé d'éradication par la chaleur. Je lui ais parlé de fumigation mais elle m'a certifié que cette méthode est sur le point d'être abandonnée (problèmes liés à l'environnement). Je lui ait parlé de phéromone, elle a rétorqué que la méthode était peu efficace. Nous en somme venu au traitement par la chaleur, selon cette personne un traitement de 3 à 4 heures à une température de 50 à 55°C permettrait de tuer larves et insectes. Je voulais donc savoir si des personnes de la liste pouvez me donner des renseignements à ce sujet et si vous avez déjà testé cette méthode.
fred b Mercredi 16. Juillet 2008 9:18
avant de faire du curatif chercher deja la cause et sans precision du type d'insectes = pas evident.
Si IPS = verifiez vos stocks de marchandises seches (farine, fruits secs ) et notamment les emballages: caisses en bois (fruits secs) et sacs en toile de jute (un moyen pour savoir si la source est la = envelopper les dans du film transparent en plusieurs epaisseurs = les insectes seront pieges en voulant sortir et vous aurez identifié une source)
>>> Pour ces insectes = PEPS et stockage au frais .
Les pieges à pheromones ne sont qu'une aide pour detecter la presence mais n'eradiquent pas
Si moucherons = eau stagnante: cherchez autour de vos compresseurs d'air / dans vos caniveaux: a degraisser et a traiter / et au niveau de toute surface ou vous pouvez avoir un pont thermique donc condensation et stagnation d'eau
Si mouches = prble de nettoyage et dechets sous les meubles + acces depuis l'exterieur.
Charencon et autres insectes = idem IPS.
Blattes = traitement par gel/
en curatif
Effectivement la fumigation n'est plus homologuee.
Vous avez d'autres traitement par nebullisation mais attention: il faut enlever tout l'alimentaire et nettoyer et bien souvent actif uniquement sur la forme adulte mais pas sur les oeufs ou les larves donc necessite de connaitre l'insecte, son cycle de vie et recommencer traitement une seconde fois pour detruire forme adulte qui auront eclos entre temps et avant nouveau cycle de reproduction.
Donc priviligiéz le preventif.
Pierre Falgayrac Mercredi 16. Juillet 2008 18:22
Pour tenter de vous aider il faudrait savoir de quels insectes il s’agit.
Car si 50° pendant 4 heures peuvent effectivement venir à bout des insectes jeunes ou adultes qui « vaquent » à leurs occupations dans les locaux surchauffés pour l’occasion, qu’en sera-t-il des larves, pupes, oothèques et œufs qui se trouvent dans des interstices ou au fond d’un sac de farine, qui ne « sentiront » 50° qu’à la surface ?
Je n’ai encore rien lu quant à la disparition prochaine de la fumigation (qui de toute façon n’est pas LA méthode idéale), et il serait utile que vous nous informiez des grandes lignes du contrat de votre prestataire, qui, en l’espèce me semble un peu « léger » si il y a effectivement « invasion » d’insectes…
julien ORTIZ Vendredi 18. Juillet 2008 11:39
Merci de votre reponse. Les sources ont ete identifies :
-eau stagnante dans les coins, sous les joints derriere les machines...
-Mauvais nettoyage de la balancelle--> nid a larve.
En effet je n'ai pas encore identifie les insectes.
Mon idee serait de faire un gros traitement, par la chaleur dans ce cas la, pour ensuite avoir un entretien regulier, travaux de maintenance dans la boulangerie, nettoyage et desinfection regulier...
dlac90 Vendredi 18. Juillet 2008 11:40
A mon avis ces insectes se développent dans la chaleur et l'humidité il n'y a que le froid qui peux stopper leur prolifération et effectivement les pièges à phéromones.
L'idéal serait de pouvoir stocker la farine dans un local frais.
julien ORTIZ Vendredi 18. Juillet 2008 11:40
Notre sous traitant ne pense pas que determiner l'espece soit importante, je lui ai tout de meme demander de prendre des echantillons d'insectes. Pour ce qui est du contrat, il n'y en a pas nous serions une entreprise "cobaye".
La principale source d'invasion est une balancelle presente dans la boulangerie, elle est composee d'une centaine de paniers est il s'agit d'un veritable nid a larves et oeufs. C'est cette machine que je voudrais chauffer, sachant q'une fumigation ne viendra pas a bout des larves.
Vous parliez des sacs de farine, malheureusement j'ai peur que ce traitement n'altere la qualite de la farine. Pour les interstices je pense que la boulangerie necessite quelques petits travaux ;) !
Donc je ne sais pas trop dans quoi je me lance avec ce traitement par la chaleur, je ne connais aucune entreprise ayant deja utilise ce systeme.
Nesrine Tahari Vendredi 18. Juillet 2008 11:53
Je pense qu'il est très important de bien identifier le danger qui est l'insecte fait appelle à un laboratoire spécialisé qui je pense vous donnera toutes les informations nécessaires : Espèce + physiologie+ cycle de vie...ce qui vous orientera vers le moyen radical d'élimination.
Une fois que vous avez le moyen d'éliminer le danger je pense que la démarche à suivre est la suivante :
Fermer le rayon ou laboratoire boulangerie
Faire un nettoyage désinfection des locaux et tous le matériel
Mettre en place votre traitement d'attaque
Des travaux si cela s'avère nécessaire
Quand au stockage de la farine prévoir un endroit sec l'humidité altère la qualité organoleptique du produit et microbiologique sinon prévoir un déshumificateur dans votre réserve.
Pierre Falgayrac Vendredi 18. Juillet 2008 16:16
Bonjour Julien
> Notre sous traitant ne pense pas que determiner l'espece soit importante
Excusez-moi d'être direct, mais cette attitude est indigne d'un professionnel. Une méthode de lutte dépend de la biologie et du cycle de vie de l’insecte cible !
> Pour ce qui est du contrat, il n'y en a pas nous serions une entreprise
"cobaye".
Pour rester dans le ton, votre direction a donc ce qu’elle mérite en terme de résultat. Il est en effet indispensable de bien cadrer une prestation de lutte antiparasitaire, dans ses tenants et aboutissants, car les produits vendus sont destinés à la consommation et non à des cobayes.
> La principale source d'invasion est une balancelle presente dans la
boulangerie, elle est composee d'une centaine de paniers est il s'agit d'un
veritable nid a larves et oeufs.
Encore une fois, de quels insectes s’agit-il ????? A moins d’un chauffage à la flamme, vous avez peu d’espoir de résoudre le problème autrement que par un arrêt suffisamment long de la machine pour la nettoyer/désinfecter soigneusement. Et s’il s’agit de mites, ce ne sera pas si compliqué que ça.
> Donc je ne sais pas trop dans quoi je me lance avec ce traitement par la
chaleur, je ne connais aucune entreprise ayant deja utilise ce systeme.
Surtout, n’essayez pas une méthode inconnue aux résultats incertains si il y a effectivement une « invasion » d’insectes dans votre établissement! Au risque de me répéter, un nettoyage soigné, suivi d’un traitement de certaines surfaces, est une solution éprouvée et efficace (surtout s’il s’agit de mites alimentaires). Et pensez au stockage de la farine, qui devrait se faire dans des locaux étanches et frais (pour gêner le cycle de vie de la mite et des autres insectes).
Je ne veux pas lancer une polémique, mais votre franchise sur la situation de votre établissent en matière de désinsectisation a le mérite de mettre en lumière une situation bien plus courante qu’il n’y paraît. Pour être intervenu dans quelques biscotteries/ biscuiteries, j’ai été témoin d’une « tolérance » envers les mites qui ne m’incite pas au calme. Car enfin, avec de la volonté, une véritable collaboration client/prestataire (c'est-à-dire que le prix n’est pas quelque chose de fondamental) ) et un peu de temps, on peut vraiment maîtriser la mite et tous les autres insectes!
Je suis à votre disposition hors liste pour vous assister concrètement à résoudre ce problème (et je suis libre jusqu’au 31 août).
Tahari Nesrine Vendredi 18. Juillet 2008 16:36
Mais oui monsieur si on connaît le cycle de vie + le cycle de reproduction + caractéristique de l'insecte => On ne peut que mieux cerner le problème =>
Comment a-t-on trouvé découvert certain vaccin et médicament n'es pas en étudiant le germe en question ?
Analyse du danger => fixation d'un seuil critique => ça ressemble à HACCP et ça c'est plutôt professionnel
Mon mail n'est qu'une simple proposition ...
Monsieur de la discussion jaillie la lumière ne sommes nous pas dans un forum de discussion !
Cela dit je vous remercie pour votre critique constructive !
Tahari Nesrine
Gabrielle BARMA Lundi 21. Juillet 2008 10:34
J’ai eu le même problème plusieurs fois dans les fournils.
Les balancelles sont difficiles à nettoyer donc – ca ne se fait pas souvent.
Pour éradiquer les nids/insectes, etc, je les fait aspirer puis brosser puis nettoyer chaque panier de la balancelle avec brosse & produit ad hox + la structure, bien sur.
Ceci se fait le jour de fermeture la plupart du temps.
Comme c’est vraiment très casse pieds à faire, d’habitude ils se mettent à nettoyer régulièrement après ca.
Anne Marie FILLOUX Lundi 21. Juillet 2008 11:42
concernant ce probléme d'insecte et de développement possible de moisissure dans des balancelles , il est possible d'installer soit des lampes UV , soit infra rouge
c.corbillon Lundi 28. Juillet 2008 15:31
je viens de consulter les archives du groupe concernant une question visiblement de saison : la lutte contre les insectes volants ... et malheureusement je n'ai pas trouvé la réponse à ma question. Alors peut-être allez vous pouvoir m'aider.
Je souhaiterai référencé un insecticide de contact rémanant, efficace contre la teigne / mite de la farine. En effet, en boulangerie, la farine se glisse partout et je voudrais que notre service maintenance puisse pulvériser (ou du moins appliquer) ce produit sur des pièces machines (non en contact avec les produits finis) lors des opérations
de maintenance préventive.
A aujourd'hui, je ne sais pas vers qui me tourner pour me dire quel produit nous pouvons utiliser. Les Fraudes me renvoient vers le service de protection des végétaux (site e-phy) et eux me répondent ne valider les produits que dans le cadre d'acitivtés agricoles (jusqu'aux grains récoltés et stockés mais pas après ...)
Auriez-vous des produits à me conseiller ou une liste de produits autorisés à me communiquer?
Pierre Falgayrac Lundi 28. Juillet 2008 15:51
La plupart des insecticides émulsionnables à base de pyréthrinoïdes devraient convenir.
Mais soignez et entretenez méticuleusement le matériel d’application pour éviter tout disséminement de produit sur les surfaces autres que celles à traiter.
Notez que pour une bonne efficacité, ces surfaces doivent être préalablement nettoyées.
Vous compléterez utilement ce traitement avec des pièges à phéromones pour les insectes adultes.
Et vous diminuerez vos besoins de traitement en améliorant le nettoyage (il faut « chasser » le moindre petit tas de farine !)
moustatia hakima Lundi 28. Juillet 2008 16:22
Pour le suivi des tue-mouches, comment peut on interpreter le comptage des mouches mortes?
y a t il une grille ou c relatif selon les comptages précédents?
quels sont les meilleurs emplacements des tue-mouches dans une unité de conditionnement?
Pierre Falgayrac Lundi 28. Juillet 2008 16:59
Si le nombre de mouches tuées diminue jour après jour c´est que le traitement est efficace. S´il est stable ou augmente, c´est qu´il est peu ou pas efficace.
Le meilleur emplacement des tue mouches est là où les mouches se posent souvent (en hauteur et contre les murs).
Grib88 Mercredi 30. Juillet 2008 22:45
Bonjour Christine, bonjour à tous,
Quelque chose dans votre message a tout particulièrement retenu mon attention!
Vous dites que la protection des végétaux vous a répondu ne s'occuper que des produits destinés à traiter les grains récoltés et stockés mais pas après. Y aurait-il enfin une limite claire entre les domaines phytosanitaire et biocide en milieu agro?
Quelqu'un aurait-il une information à ce sujet? Pour traiter un moulin, par exemple, où le grain a subi une première transformation, faut-il avoir recours à un insecticide phyto autorisé pour les locaux POV où sommes-nous déjà passés dans le domaine des biocides?
Par avance, je remercie tous ceux qui pourront éclairer ma lanterne!
Pierre Falgayrac Mercredi 30. Juillet 2008 23:35
Malheureusement pour nous, Ubu règne en matière de règlementation française et européenne pour la lutte antiparasitaire.
Voici un morceau choisi d'un article de Marie-Laure Biannic, responsable du laboratoire et des affaires règlementaires à l'UE, publié dans le n° de mars/avril de "Nuisible et Parasites informations":
"Un insecticide utilisé dans les silos de stockage des céréales et dans des moulins pour protéger les céréales et la farine aura une action phytosanitaire au sens de la Directive 91/414/CE, alors qu'un insecticide utilisé pour protéger les locaux de stockage sur un site de transformation plus avancé comme une boulangerie sera réglementé par la Directive Biocide.
Ceci reste vrai quelques soit la manière dont le produit est appliqué (par traitement direct sur les végétaux et les produits végétaux) ou de manière indirecte (par traitement des locaux de stockage, même si ces derniers sont vides)."
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n'est-ce pas?
Soyons toutefois rassurés, les ministères de l'agriculture et de l'écologie planchent sur un prochain catalogue des usages des produits "Bio" et "Phyto" (qui sont les mêmes dans le bidon, donc, mais qui se différencient selon qu'ils sont appliqués d'un côté ou l'autre de la porte d'entrée).
alexis djomechia Mardi 14. Octobre 2008 9:49
je suis responsable hygiène dans un hôtel situé en bordure de la mer ; j'ai un réel problème avec les mille pattes qui dans la nuit se retrouve partout dans les chambres , les murs etc ..
je demande si quelqu'un peu m'aider dans la procédure de lutte contres ces dernier juste un rappel ,après pulvérisation ils reviennent 2 à trois semaines plus tard
Merci
franche collaboration
Pierre Falgayrac Mardi 14. Octobre 2008 12:23
il existe des dizaines de variétés de myriapodes (ou "mille pates"). Il faudrait d'abord identifier ceux qui vous visitent.
Attention, certains sont des chasseurs (les scutigères, par exemple). Si ce sont eux, il vaut mieux rechercher à éliminer ce qu'ils viennent manger...
Par ailleurs, si votre insecticide est si peu rémanent, il faut revoir le fournisseur ou la technique d'application.
Bernard PICHETTO Mardi 14. Octobre 2008 15:49
http://pagesperso-orange.fr/ava.poissons/18millepattes.htm
http://www.eap.mcgill.ca/AgroBio/ab360-09.htm
Pierre Falgayrac Lundi 9. Février 2009 16:31
Un de mes clients applicateur de produits antiparasitaires doit se plier aux exigences de son propre client qui fabrique des emballages alimentaires.
Il lui est demandé de se conformer aux normes IOP.
Pas moyen de trouver les extraits de la norme BRC/IOP concernant la lutte contre les nuisibles (existe-t-ils seulement ?)...
Quant à acheter la norme complète à plus de 170 EUR, c´est hors de question.
La comparaison des articles sur la lutte contre les nuisibles dans les standards IFS, BRC et ISO 22000 concerne moins d´une dizaine d´items.
J´ose espérer qu´il en sera de même pour le IOP.
Une bonne âme pourrait-elle communiquer ces articles ?
Albert AMGAR Lundi 9. Février 2009 16:51
Le plus simple est de vous référer au référentiel AIB qui est particulièrement performant dans la lutte contre les nuisibles.
De plus ce référentiel a l'avantage d'être gratuit mais en anglais. Il vous suffit de remplir le formulaire qui se trouve sur ce lien,
https://www.aibonline.org/2009Standards/DownloadStandards.html et vous avez un référentiel intitulé « Consolidated Standards for Inspection: Prerequisite and Food Safety Programs »
Je vous en souhaite bonne réception. N'hésitez pas à me contacter pour tout complément d'information
Pierre Falgayrac Lundi 9. Février 2009 18:39
Merci beaucoup Albert
Document téléchargé et traduit pour les articles suivants.
Je n´en ai pas vu d´autres pour le sujet qui m´intéresse.
Les anglicistes confirmés peuvent-ils confirmer/corriger la traduction ?
Plan de lutte antiparasitaire intégré
Un plan de lutte intégrée comprend des contrôles efficaces et un choix de méthodes de lutte pour réduire au minimum l'activité des nuisibles.
Exigences essentielles
4.1.1.1 L'établissement a élaboré par écrit un plan de lutte intégrée contre les nuisibles.
4.1.1.2 Le plan de lutte intégrée incorpore les exigences écrites des autres procédés internes de fabrication et de sécurité alimentaire.
4.1.1.3 Le programme de lutte intégrée est écrit et mis en oeuvre par du personnel interne formé ou par contrat externe avec une entreprise qualifiée.
Exigences secondaires
4.1.2.1 Si l'élaboration du plan de lutte intégrée et sa mise en oeuvre sont confiés à des entreprises extérieures, le plan comprend les responsabilités respectives de l´établissement et des contractants.
4.2 Moyens d'évaluation
Une évaluation annuelle de l'établissement contrôle l´efficacité du plan de lutte intégrée.
Exigences essentielles
4.2.1.1 L´établissement mène une évaluation annuelle du plan de lutte intégrée.
4.2.1.2 L'évaluation contrôle tous les secteurs à l´intérieur et à l'extérieur de l´établissement.
4.2.1.3 Les résultats de l'évaluation et mesures correctives sont documentés et utilisés pour élaborer et mettre à jour le plan de lutte intégrée.
4.2.1.4 Les évaluations sont menées en interne, ou en externe par l´entreprise contractante.
Cordialement,
Pierre Falgayrac
Albert AMGAR Lundi 9. Février 2009 20:11
Il s' agit d'un plan intégré de lutte contre les nuisibles et non pas un plan de lutte antiparasitaire intégré.
Remplacer contrôle l'efficacité par verifie l'efficacité.Pour le reste les modifications sont mineures.
Bertrand CARLIER Mardi 10. Février 2009 9:28
Un Loblaws infesté de souris et de rats
Envoyé par : "Hyform" hyformpierre@yahoo.fr hyformpierre
Envoyé par : "bertrand" carlier789@free.fr carlier789
Mardi 10. Février 2009 9:28
bonjour,
Un Loblaws infesté de souris et de rats
http://www.lesaffaires.com/article/0/agroalimentaire/2009-02-09/488992/un-loblaws-infesteteacute-de-souris-et-de-rats.fr.html
Envoyé par : "Hyform" hyformpierre@yahoo.fr hyformpierre
Mardi 10. Février 2009 10:19
Bonjour Bertrand
On lit ceci dans l´article
« Les lois obligent les établissements d'alimentation à se doter d'un programme efficace de lutte contre les vermines. Mais éloigner ces bestioles pose un défi même pour les détaillants les plus vigilants. »
Eh oui, combien de fois les normes édictées par des encravatés bureaucrates sont dérisoires devant la réalité des faits...
Ceci dit, j´ai bien apprécie dans l´AIB et l´IOP les notions de traitement à l´extérieur comme à l´intérieur, l´évocation de « compétences internes » pour compléter ou prendre à sa charge le PCO, et la nécessité « d´aménager » tous les accès possibles.
Mais on déborde, sur ce point, des compétences de bien des entreprises de PCO.
Et je déplore le peu d´intérêt que manifestent certaines écoles d´ingénieurs en « hygiène, sécurité et environnement » pour sensibiliser leurs étudiants à l´aménagement « pestproof » des bâtiments qu´ils concevront.
Répéter une énième fois que la lutte antiparasitaire est l´affaire de tous revient à enfoncer une porte ouverte, certes, mais l´actualité récente nous montre qu´il reste pourtant beaucoup de travail.
Pierre Falgayrac Mardi 10. Février 2009 10:19
Bonjour Bertrand
On lit ceci dans l´article
« Les lois obligent les établissements d'alimentation à se doter d'un programme efficace de lutte contre les vermines. Mais éloigner ces bestioles pose un défi même pour les détaillants les plus vigilants. »
Eh oui, combien de fois les normes édictées par des encravatés bureaucrates sont dérisoires devant la réalité des faits...
Ceci dit, j´ai bien apprécie dans l´AIB et l´IOP les notions de traitement à l´extérieur comme à l´intérieur, l´évocation de « compétences internes » pour compléter ou prendre à sa charge le PCO, et la nécessité « d´aménager » tous les accès possibles.
Mais on déborde, sur ce point, des compétences de bien des entreprises de PCO.
Et je déplore le peu d´intérêt que manifestent certaines écoles d´ingénieurs en « hygiène, sécurité et environnement » pour sensibiliser leurs étudiants à l´aménagement « pestproof » des bâtiments qu´ils concevront.
Répéter une énième fois que la lutte antiparasitaire est l´affaire de tous revient à enfoncer une porte ouverte, certes, mais l´actualité récente nous montre qu´il reste pourtant beaucoup de travail.
Pierre Falgayrac Vendredi 22 Mai 2009, 17h01
Des auditeurs qui s'y connaissent vraiment en désinsectisation/dératisation, je n'en ai JAMAIS entendu parlé chez mes clients. Ce qui ne les empêche pas d'exiger certaines choses bizarres, quand elles ne sont pas inutiles ou aberrantes.
Plutôt que de lui demander d'où il tient sa préconisation (Bonsoir Pascal), ce qui risque de prendre un certain temps, voici un lien trouvable dans les
archives de la liste, avec un très bon article sur l'utilisation des désinsectiseurs fixes (écrit par quelqu'un qui s'y connait, lui), qui parle de hauteur supérieure ou égale à 2 m ou 1,50m selon les cas :
http://www.asept.fr/media/pdf/DEIV.pdf
Article que vous pourrez toujours imprimer et donner à l'auditeur quand il reviendra vous voir
amal mellouki Mercredi 12. Mai 2010 18:09
Pouvez vous m'eclaircir pour la distance dont on doitrespcter entre 2 desinsectocuteurs!
également j'ai trouvé suite à ma rehcrche sur net que les desinsectocuteur doivent etre loin des produits non protegé à 1.5m
Pierre Falgayrac Mercredi 12. Mai 2010 21:52
Respectez un écartement inférieur à 30m, qui est la distance maximale de perception des UV par insectes volants.
Pascal Rudeaux Mercredi 12. Mai 2010 22:12
Ce n’est pas une question de distance mais plutôt bien les positionner aux endroits idoines.
Au dessus d’une porte et pas en face (car la lumière les attire).
Celons les insectes auxquels vous devez vous confronter, la hauteur en dépendra. (Hauteur de vol de ces bébêtes)
Distance au sol dépendra aussi de vos procédés de nettoyage (appareils qui n’aiment pas l’eau)
Distance par rapport au produit travaillé (les systèmes avec feuille papier collant seront préféré a l’insectocuteur dans des conditions de risque de contamination croisée (explosion de l’insecte) )
En fait connaitre bien son ennemi et le terrain de combat. Zones de chaleur, lumière humidité, odeurs,……….
Un papillon et une mouche du vinaigre ne s’attrapent pas de la même façon
Nicolas Milowski samedi 19 juin 2010 19:43
A quelle distance et à quelle hauteur des portes où il y a un risque potentiel doit on placer les destructeurs d'insectes.
Je sais qu'un positionnement inadéquat peut les attirer???
Pierre Falgayrac Dimanche 20. Juin 2010 21:06
- Du côté intérieur
- Minimum à 2 m de hauteur
- Perpendiculairement à l’accès
Dans la zone la plus sombre
darje35 Jeudi 29. Juillet 2010 9:17
Est ce que vous auriez les coordonnées de fournisseurs de destructeurs d'insectes et de néons pour ces appareils ?
Yoann RICHAUD Jeudi 29. Juillet 2010 10:28
Amboiles services par exemple est assez sérieux et a de bonnes connaissances techniques pour le placement et le choix du type d’appareils.
Ils peuvent assurer un suivi régulier avec des actions curatives en cas d’infestation ou simplement fournir les appareils.
De plus, toutes les sociétés locales que vous trouverez dans les pages jaunes dans la catégorie « dératisation, désinsectisation, désinfection » fournissent également ce type de services. Je vous conseille de vous renseigner sur le sérieux et la réputation avant de vous engager.
Hubert BAZIN Jeudi 29. Juillet 2010 11:26
Amboile service (sans "s" à Amboile), de même que Rentokil ou que leurs confrères sont des entreprises qui sont représentées chez les clients par un technicien. C'est le technicien qui fait tout (son savoir, son savoir-faire, son savoir-être), et vous trouverez autant de personnes qui ne jurent que par l'une des entreprises que de personnes qui ne travailleront plus jamais avec la même entreprise. Et n'oubliez pas que ces techniciens changent d'employeurs !
Pour la lutte contre les insectes, quand vous tombez sur un féru d'entomologie, qui vous explique qu'avec les blés qui mûrissent ici et l'étang là, vous aurez une éclosion de ceci dans 3 jours, et que le traitement devra être fait dans quatre : vous avez un service au top ! Mais si le technicien est un pro des rongeurs...
Ce sont des prestataires de service; pas des constructeurs d'insectocuteurs; mais ils les installent volontiers. Attention, les tubes sont des tubes fluorescents, pas des tubes au néon.
ceci dit, Google est votre ami. En une seconde, après avoir tapé "destructeurs électriques d'insectes", on a par exemple
http://www.achetezfacile.com/destructeurs-d-insectes/
http://www.h3d-insecticides.com/boutique/liste_produits.cfm?code_lg=lg_fr&type=12
http://shopping.kelkoo.fr/ss-destructeur-insectes.html
http://shopping.cherchons.com/dossier/anti-insectes-electrique.html (notez (sur fond rose) l'énigmatique "destructeur à feuille engluée HACCP" ?)
http://www.twenga.fr/dir-Jardin-et-Bricolage,Anti-nuisibles,Lampe-anti-insectes
http://www.voussert.fr/destructeur-insecte-destructeur-d-insectes-desinsectiseur-sv70/destructeur-insecte.html (ici, de nombreuses références "HACCP" ?)
etc.
Vous noterez qu'aucun de ces appareils n'est muni du bac de récupération des insectes morts. Or, c'est à ça que sert l'appareil : vous permettre de connaître la nature des insectes qui vous visitent et la fréquence de leurs passages.
Yoann RICHAUD Jeudi 29. Juillet 2010 11:37
Je confirme le « s » à Amboile Services j’ai la carte du technicien sous les yeux : http://www.amboileservices.fr/
Merci pour les explications complémentaires et je confirme que le degré de formation et d’implication du technicien change tout. Il faut également être curieux et s’intéresser à leur action et ne pas les laisser faire leur boulot et signer le papier à la fin dans le mesure du possible.
Hubert BAZIN Jeudi 29. Juillet 2010 11:42
Absolument. Donc pas de "S" à Amboile... (je cite : Bonjour, Amboiles services par exemple est assez sérieux...)
OP de BEECK Georges Mercredi 6. Juin 2012 20:46
J’ai été confronté ce matin à un curieux phénomène.
Une pizzeria située dans une galerie commerciale climatisée et dont l’hygiène est irréprochable se trouve envahie de mouches après avoir remplacé les tables et chaises du restaurant.
Les établissements de restauration se trouvant dans la même galerie commerciale ne rencontrent pas ce problème.
Des membres de la liste ont-il rencontré et élucidé ce problème ? Peinture ou bois attractif pour les mouches ?
Et quels remèdes apporter ? Des essais de nettoyage au vinaigre ou d’imbibition aux huiles essentielles de basilic ont été réalisés sans résultats.
jourdan hugues Mercredi 6. Juin 2012 21:13
Peut être développement dans un rideau de fer... ?
Rémi Michalowski Mercredi 6. Juin 2012 21:22
Couleur jaune? Fleurs?
Pierre Falgayrac Mercredi 6. Juin 2012 21:22
Il existe une telle variété de mouches, qu’il est difficile de donner des conseils à distance. Mais le détail que tu donnes « après avoir remplacé les tables et chaises du restaurant » a de l’importance.
Il semblerait en effet que de certaines mouches soient inféodées à un champignon.
C’est d’ailleurs grâce à l’une d’elles que les chercheurs avisés trouvent des truffes. Dans le même ordre d’idées, plusieurs de mes clients ont évoqué des infestations soudaines de mouches (qui mourraient rapidement) dans des maisons touchées par la mérule.
Dans le cas que tu cites, deux solutions peuvent donc être envisagées, mais aucune n’aura un effet immédiat : Traiter le mobilier avec un antifongique, ou le traiter à l’insecticide (un pyrèthrinoïde conviendra).
OP de BEECK Georges Mercredi 6. Juin 2012 21:36
C’est sans doute une bonne piste
J’ai recommandé à tout hasard ce matin au gérant de traiter son mobilier à l’alcool dénaturé, cela aura sans doute un certain effet antifongique ?
Les tables sont roses et les chaises sont vertes (c’est italien …) mais il n’y a pas d’attractivité spécifique pour l’une ou l’autre couleur.
Les tables en formica de la sandwicherie adjacente sont indemnes de mouches
Pierre Falgayrac Mercredi 6. Juin 2012 22:03
L’alcool ne sera pas aussi efficace qu’un antifongique, mais ce sera mieux que rien.
Si les matériaux ne la craignent pas, l’eau de Javel est un excellent antifongique.
Bertrand CARLIER Jeudi 7. Juin 2012 6:46
la couleur des supports joue un rôle, ce n'est pas un hasard s'il y a un usage du bleu pour les volets et portes. Mais, si les mouches se sont posées là, elles ont bien été produites quelque part. Donc une petite visite aux lieux de stockage des poubelles de cette unité et des autres et un signalement au gérant de la galerie commerciale me semble souhaitable.
OP de BEECK Georges Jeudi 7. Juin 2012 13:55
Le nettoyage du local poubelle (karcher + javel) a bien entendu été réalisé dès l’apparition du problème.
Le centre commercial (40 000 m2 d’espace climatisé, 125 boutiques et un hyper) est très bien tenu et le problème de mouches est curieusement limité à cet endroit, depuis le renouvellement du mobilier. Il n’y a pas de mouches dans la cuisine de cet établissement.
Bertrand CARLIER Jeudi 7. Juin 2012 14:44
j'ai évoqué le fait de faire un signalement au responsable de cet ensemble de magasin, car il me semble que, sans coordination, les résultats sont souvent faible. Il me semble d'ailleurs que dans certains bails, cela est une obligation.
Mais je souhaiterai lire sur ce point les éclairages d'autres ...
Pierre Falgayrac Jeudi 7. Juin 2012 15:34
Les mouches ont très bien pu naître à l’extérieur du centre, et y être attirées par les signaux olfactifs du nouveau mobilier. Les arthropodes ne sentent pas comme nous, mais réagissent à certains stimulis précis. Ce qui est le cas de mouches inféodées à un type de champignon.
Le fait qu’elles ne soient pas attirées par les odeurs de la cuisine renforce mon analyse à distance.
Si le mobilier est peint ou lazuré, et nettoyé, voire désinfecté régulièrement, les mouches auront bien du mal à s’y reproduire, et l’infestation cessera d’elle-même.
JEAN PIERRE HENRI MOREAU Jeudi 7. Juin 2012 20:13
En tant qu entomologiste, je vois trois pistes
D abord il serait utile de savoir quelle espece de mouches...mouches domestiques normales je suppose (??)
Deuxiemement existe t il un elevage industriel a proximite ?
Troisiemement les mouches viennent elles de l interieur (eventuellement des emballages du nouveau mobilier ?) ou de l exterieur ?
Si les fenetres sont restees ouvertes avec des locaux obscurs, certaines especes entrent visiter les endroits sombres. D autres au contraire sont attirees par les lumieres artificielles alors qu il fait nuit dehors.
Une suggestion : prenez une photo et envoyez par le net
Vous n avez pas donne des indications sur la densite : Dix au metre carré ?
Plus ? Moins ?
Et puis : sont-elles attirees par les pizzas ou par les clients ?
Bernard PICHETTO Jeudi 7. Juin 2012 23:27
Passionné d'entomologie également, j'avais demandé, pour un autre site, l'avis d'un spécialiste :
http://www.hygiene-securite-alimentaire.fr/des-bestioles-dans-votre-cuisine-1-le-cas-des-mouches/
Il peut certes y avoir une ou des réponses globales au problème des diptères, mais le mieux est de connaitre précisemment l'espèce en cause, et donc ce qui peut l'attirer.
Il me semble avoir déjà évoqué, sur la Liste, la nécessité d'établir des passerelles inter-disciplinaires entre les IAA, qui comptent en leur sein très peu de botanistes ou d'entomologistes, et les scientifiques qui, souvent, seraient heureux de mettre en pratique leurs connaissances.
Ce travail reste à faire...
Bertrand CARLIER Vendredi 8. Juin 2012 7:11
le producteur italien de mobilier devrait pouvoir nous éclairer, car je doute que cela soit du mobilier unique...
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