ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : LE YAHOURT
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lundi 14 août 2000 16:34
DOCTISSIMO 14-08 Dossier yaourt et
santé
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2131_mythe.htm
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2132_moderation.htm
http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2135_savoir.htm
jeudi 21 décembre 2000 22:45
BBC 21-12 Yoghurt bacteria 'fights'
superbugs
http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1080000/1080184.stm
Date : Thu, 22 Mar 2001 08:10:27 +0100
BE Suisse (Trimestriel - numero 3 - fevrier 2001) - Ambassade de France a Berne/Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT,http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel : subscribe.be.suisse@adit.fr
* BE SUISSE - Conservation des yaourts aux fruits
Des desserts au yaourt avec des fruits entiers et non-traites se conservent moins longtemps que les yaourts aux additifs de fruits sterilises. Ils pourraient etre vendus a l'etranger, s'ils se conservaient mieux. Avec le soutien du Programme Prioritaire Biotechnologie, des chercheurs de l'EPF de Zurich ont developpe une methode naturelle, grace a laquelle des yaourts aux fruits se conservent plus longtemps.
Les scientifiques utilisent des cultures bacteriennes, qui sont proches de celles de la fermentation des yaourts et des fromages d'Emmental : les bacteries proprioniques et lactiques. Les micro-organismes du groupe des bacteries propioniques et lactiques sont originaires d'aliments et ont ete selectionnes en vertu de leur capacite d'inhiber des levures et des moisissures. Au laboratoire, une combinaison des deux groupes bacteriens s'est revelee particulierement couronnee de succes. En collaboration avec un producteur suisse de yaourt, les chercheurs vont tester l'efficacite pratique de cette combinaison.
Contact : Dr. Leo Meile
Institut fur Lebensmittelwissenschaften der ETH Zurich
Labor fur Lebensmittelmikrobiologie
ETH-Zentrum - 8092 ZURICH
tel.: +41 1 632 33 62 - fax. : +41 1 632 12 66
e-mail : leo.meile@ilw.agrl.ethz.ch
Bernard Tailliez mardi 7 mai 2002 17:47
La dénomination «yaourt» enfin réservée aux produits vivants
Message disponible à l’adresse suivante : http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/9246
mercredi 12 mars 2003 23:05
QUESTION ÉCRITE P-0027/03 posée par Charles Pasqua
(UEN) à la Commission (08 janvier 2003)
Objet: Protection
de la dénomination
"yaourt"
http://www2.europarl.eu.int/omk/OM-Europarl?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+P-2003-0027+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=0&NAV=S
L. Vonwiller vendredi 12 septembre 2003 16:58
Voici venue l'heure ou le groupe hygiène va une fois de
plus démontrer l'immensité du savoir de ses
participants et me tirer de ma perplexité...
Un
client me demande par mail d'aller urgemment prendre des échantillon
pour analyser la teneur en fruit de yaourt en la comparant avec la
déclaration sur le pot en % de la masse (Il n'a pas précisé
s'il s'agit de yaourt avec des morceaux de fruits ou de la
pulpe).
Je suis un brin dépassé, le labo
avec lequelle j'ai souvent travaillé ne fait pas cela.
Quelqu'un a-t-il une idée des méthodes utilisées
ou même un homepage ou une adresse en Suisse ou en France?
Thanks in advance for any hint...
Georges Op de Beeck vendredi 12 septembre 2003 17:41
Je vois deux méthodes, sans les avoir pratiqué :
1
- Une séparation de phases dans une centrifugeuse ou un
butyromètre.
2 - Une séparation par tamisage des
particules de fruits (filtre à 15 microns ?), mais dans ce cas
la partie liquide du fruit (jus et éventuellement sirop) n'est
pas prise en compte alors qu'elle fait bien partie de la partie
ajoutée en tant que fruit.
J'imagine dans les deux cas
qu'un nombre important d'échantillons sont nécessaires
pour donner un résultat cohérent.
Il serait sans
doute judicieux que votre client inquiet se tourne vers son
fournisseur et lui demande les résultats de ses propres
contrôles ainsi que la teneur en fruits de la préparation
aux fruits qui a été incorporée dans le yaourt
Bénédicte
ROCHE jeudi 9 octobre 2003 00:39
Je travaille en industrie laitière et je souhaite savoir quel type de produit néoformé (pouvant présenter un risque toxique) peuvent se former lors de la fabrication de yaourts à partir de matières premières telles que le lait et le sucre.
Zimmermann Julien
La lyse des globules gras du lait par des enzymes par des lypases
peut engendrer des phénomènes d'oxydation de ces
derniers.
--> Consequences : formation d'aldéhydes et de
cétones qui peuvent provoquer des odeurs de rance.
De plus
les micelles de caseine de votre lait peuvent être attaqués
par l'action d'enzyme proteiolitique.
Votre lait devra donc etre
de bonne qualité.
Des réactions de
Maillard peuvent avoir lieux entre le sucre et le lait.
-->
Coloration jaune/brun, gout du yaourt modifié.
Benedicte ROCHE jeudi 18 décembre 2003 02:09
Je souhaite avoir des infos sur les conditions de développement
d'une moisissure dans unh yaourt : A quelle température est
elle suceptible de se développer, l'air ambiant lors du
conditionnement peut il avoir une influence selon l'humidité
?
Si l'étanchéité de la fermeture du pot de
yaourt est parfaite, une moisissure peut elle se développer
quand même ?
O. Cerf mercredi 17 décembre 2003 16:36
Les moisissures sont apportées par l'air, et - si elle sont
adaptées au conditions physico-chimiques du yaourt - peuvent
se développer, même au froid, avec l'oxygène de
l'air emprisonné dans "l'espace de tête"
du
conditionnement. L'humidité relative dans cet espace de
tête s'équilibre avec celle du yaourt, qui est élevée
(très proche de 1).
Paul Meunier vendredi 6 août 2004 16:10
quelq'un peut-il me donner son opinion sur le sujet suivant
:
Quel est le risque de voir se multiplier des bactéries
du type listeria, salmonelle, staphylo, E.coli, strepto sp. dans des
yaourts?
Dans ce type de produit (qui contient, pour autant
que je me rappelle, une quantité de germes de l'ordre de 10E+7
germes / gramme de streptococcus thermophilus, lactobacillus
bulgaricus dans un rapport 70/30 toujours si je ne me trompe...) le
jeu de la compétition pourra-t-il jouer un rôle
inhibiteur sur le développement des germes repris
ci-dessus.
En outre, je présume que certains de ces
germes compte tenu de l'acidification du milieu seront détruits
(pH 4.3 - 4.4)
Je vous remercie de me faire part de vos
expériences à cet égard
Ibrahim OUABBI dimanche 8 août 2004 18:29
vous la des gérmmes qui peuvent vous posez des problèmes
de santé public ( intoxication). vous avez sité
listéria monocytogène qui pose un grand problème
pour les produits laitiers( voire
http://lessirardjean.chez.tiscali.fr/2Actualite/quand/listeria.html
pour
les coliformes fécaux (salmone et E colie) ils ont une origine
animal ( il faut une bonne maîtrise de l'hygiène), de
même que pour les staph.
la compitition, l'acidité du
milieu et la pastaurisation perment de réduire leur nombre à
des niveaux accéptables.
Michel Dupres mardi 10 août 2004 01:53
Cf. vos explications (acidification du milieu, compétition
bactérienne, inhibition de la production de toxines aux pH
considérés) il n'y a aucun
risque d'avoir un risque
pathogène en relation avec les germes enumérés,
du moins pour un yaourt nature, normalement réalisé (en
yaourt)
normalement emballé, normalement conservé
(faites attention à la définition de <<
l'emballage d'origine >> pour les yaourts en pots "solidaires"
dans le cas des retours en cuisine).
En tout cas, je ne
connais pas de TIAC ayant un yaourt pour origine.
C'est un des
produits alimentaires les plus sur et des plus sains qui soit, aussi
bien au niveau sanitaire, que sur le plan des apports alimentaires,
et de la physiologie digestive ;-)))
aziz El Yamlahi mardi 10 août 2004 11:52
Le yaourt est un produit alimentaire acide dont le pH<4,6.
Ce
milieu acide permet d'éliminer toutes les bactéries
pathogènes. Bien sûr, la pasteurisation au départ
du mix destiné à la fabrication du yaourt permet de
réduire la charge microbienne. les coliformes, les
salmonnelles et les staph sont des bactéries mésohiles
et qui se développent à un pH > 4,6. Seule, la
listéria est capable de se développer à de
pH=4,1.
Heureusement que cette bactérie est thermosensible
et elle est facilement éliminée par la pasteurisation.
Le yaourt est un produit qui ne pose pas de problèmes de santé
pour le consommateur.
Mais comme, il est
conditionné dans des pots après pasteurisation en vrac,
il est nécessaire de veiller au respect de bonnes pratiques
d'hygiène.
jeudi 16 septembre 2004 09:36
JOCE 15/09/04 Sélection de questions écrites:
P-3937/03
posée par Elisabeth Jeggle à la Commission Objet:
Réglementation européenne et
yoghourt
http://www2.europarl.eu.int/omk/sipade2?PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+P-2003-3937+0+DOC+XML+V0//FR&L=FR&LEVEL=2&NAV=S&LSTDOC=Y
MARDI 16 NOVEMBRE 2004
AGRISALON 15/11/04
Premier séquençage d'une bactérie du
yaourt
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-14048.php
JEUDI 24 MARS 2005
DHNET 17/02/05
Dates limites: enquête
Les producteurs de yaourts, par
exemple, disent que dix jours après, c'est encore
bon
http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=115624
larousse31 Saturday, April 02, 2005 2:16 PM
je
suis une élève de première S et mon TPE porte
sur "à partir de qd un yaourt est-il réellement
non consommabble?" Je recherche donc toutes les onformations sur
comment est déterminer une DLC, quels sont les critères...
Je suis allée voir la norme AFNOR mais malheureusement je n'ai
pas pu la consulter entièrement car il faut l'acheter. Si
quelqu'un possède des infos sur le sujet je suis TRES
interessée!
MarieAnge Durand Sun, 3 Apr 2005 15:00:44 +0200
Je
suppose que tu parles de la norme AFNOR XP V 01-003, si tu ne peux
pas lire son contenu intégrale, tu peux essayer l'ouvrage "La
Qualité microbiologique des aliments : Maîtrise et
critères" (CNERMA, CNRS - 2e édition (1995))-
Coordonnateur Jean-Louis JOUVE (éditeur
Polytechnica)..
L'idéal serait bien sûr de te mettre
en contact avec une industrie laitière.
Deutscherverein Sun, 3 Apr 2005 11:45:05 EDT
merci
en tout cas pour la référence
on trouve pas mal de
choses sur le site du centre interuniversitaire de documentation
Antoine Stevens Mon, 4 Apr 2005 07:45:13 -0300
Il
y a des critères microbiologiques pour le yaourt (comme pour
beaucoup de produits alimentaires, paru dans le JO), à ne pas
dépasser.
Schématiquement, pour déterminer la
DLC d'un aliment, on fait un suivi de la qualité bactério
(voire organoleptique) pendant le stockage, avec ou sans rupture de
chaine du froid, et quand un nombre d'échantillons
statistiquement significatif dépasse les critères
réglementaires, on a la DLC.
Par mesure de sécurité,
les industrielles réduisent cette date pour éviter que
quiconque puisse tomber sur un yaourt endommagé.
En
pratique les process sont tellement maitrisés, et le yaourt
tellement sensible qu'il est réellement non consommables quand
à l'ouverture, il vous parait clairement non consommable, et
non pas quand la date est dépassée!
elodie PERRIER Mon, 25 Apr 2005 08:44:43 +0200
(CEST)
Suite à une étude lancée
par mon centre de formation, sur l'amélioration de la texture
des yaourt,
je souhaiterai savoir si j'ai le droit d'ajouter dans
un yaourt:
- Agar agar ou
- des Carraghénanes ou
- de
la gomme de caroube
Ai je le droit de l'appeler tout de même
yaourt?
Si la réponse est non, connaissez vous d'autres
"agents texturants" autorisés mis à par la
poudre de lait?
Je vous en remercie d'avance.
MC Vuylsteker Mon, 25 Apr 2005 09:03:06 +0200
Si
vous ajoutez des produits autres que des ingrédients issus du
lait ( à l'exeption de la Vit D) le produit dans son
appellation ne pourra plus s'appeler yaourt. Pour porter la
dénomination yaourts il faut ajouter des ingrédients
issus du lait. Quoiqu'il en soit vous pouvez modifier la dénomination
en gardant le terme yaourt : préparation laitière à
base de yaourt....
MARDI 21 JUIN 2005
FUTURA SCIENCES 20/06/05
Découvrir la fabrication du
yaourt
http://www.futura-sciences.com/news-decouvrir-fabrication-yaourt_6521.php
VENDREDI 05 AOUT 2005
INRA
11/07/05 En direct des labos. Au sommaire:
Yaourt :
Streptococcus thermophilus, une bactérie sans danger pour la
santé
http://w3.inra.fr/l_institut/partenariats_en_france_et_dans_le_monde/les_entreprises/en_direct_des_labos/yaourt_streptococcus_thermophilus_une_bacterie_sans_danger_pour_la_sante
Virginy CHATAIN Sun, 25 Sep 2005 18:03:51 +0200
issa
sabo a écrit :
quelqu'un peut m'informer sur la
différence qui existe entre le yaourt et le lait
caillé?
Merci
voici ma réponse qui est
extraite d'une définition de syndifrais
>
Qu'est-ce qu'un yaourt ?
>
> La dénomination
yaourt (ou yoghourt) est réservée à un produit
laitier coagulé obtenu par fermentation lactique grâce à
l’action de 2 bactéries exclusives, Lactobacillus
bulgaricus et Streptococcus thermophilus, sur le lait (pasteurisé,
concentré, partiellement écrémé enrichi
en extrait sec).
>
> Les bactéries, dans le
produit fini, doivent être vivantes et présentes en
grande quantité :
> "la réglementation
française fixe la quantité minimum à 10 millions
de bactéries par gramme" (décret n°88-1203,
30/12/98, art. 2 et suivants).
>
> Le contenu de cette
définition a été adopté dans la Norme
Internationale de la commission « lait» du CODEX
Alimentarius. De plus, cette commission, réunie le 2 juillet
2003 à Rome pour sa 26e session, a pris une décision
concernant un débat déjà ancien sur la
définition des yaourts et laits fermentés : certains
pays, dont la France, souhaitaient que seuls les produits laitiers
possédant une flore vivante, donc non thermisés, aient
droit à cette dénomination..
> En effet, les
bénéfices santé des yaourts et laits fermentés
sont en grande partie liés à ces bactéries
vivantes. Le Codex Alimentarius a donc adopté une norme
précisant les caractéristiques techniques essentielles
de fabrication des yaourts et laits fermentés et les règles
de dénomination et d’étiquetage. Il a été
reconnu que l’identité des laits fermentés
spécifiques comme le yaourt repose sur la présence de
ferments actifs vivants dans le produit fini dont les effets-santé
sont reconnus scientifiquement.
>
> La DLC (Date Limite
de Consommation) des yaourts est au maximum de 30 jours à
partir de la date de fabrication, car ses bactéries
caractéristiques doivent rester vivantes et en quantité
suffisante.
>
> Comment est-il fabriqué ?
>
>
Le lait est standardisé au taux de matière grasse
requis pour le produit fini et peut être enrichi en extrait sec
laitier (poudre de lait), pour en améliorer la consistance. Il
est homogénéisé et traité à 90 °C
pendant quelques minutes (destruction des germes pathogènes)
puis refroidi, pour atteindre la température optimale de
fermentation (vers 45 °C). Il est ensuite ensemencé avec
ses deux bactéries spécifiques : Lactobacillus
bulgaricus et Streptococcus thermophilus . La première lui
apporte son acidité tandis que la seconde développe ses
arômes.
>
> A partir de là, les procédés
de fabrication diffèrent selon la texture désirée
:
>
> Le yaourt "ferme" :
>
> Après
l'ensemencement, il est conditionné en pots qui passent à
l'étuve pendant trois heures. Les bactéries se
reproduisent et s'attaquent au lactose qui est transformé
partiellement en acide lactique modifiant la structure des protéines
formant alors un « gel ». Les yaourts passent en chambre
froide ventilée ou en tunnel de refroidissement et sont
stockés à 2-4 °C.
>
> Le yaourt
"brassé" :
>
> Sa fermentation ne
s'effectue pas en pot, mais en vrac, dans des cuves. Le caillé
est brassé puis refroidi avant d'être conditionné
en pots, qui seront stockés au froid.
>
> Le
yaourt "à boire" (ou liquide) :
>
>
Après avoir été brassé, il est battu dans
les cuves, avant d'être conditionné.
>
>
Selon le type de yaourts, l’adjonction d’ingrédients
(morceaux de fruits, miel, confitures, arômes…) se fait
avant ou après la fermentation.
>
> On trouve
ainsi sur le marché toute une déclinaison de produits
ayant droit à l'appellation yaourts : "yaourts sucrés",
"yaourts aromatisés", "yaourts aux fruits"
>
>
Qu'est-ce qu'un lait fermenté ?
>
> Alors que les
yaourts sont des laits fermentés exclusivement ensemencés
avec Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus, la
dénomination "lait fermenté" concerne des
laits où d’autres bactéries sont employées.
>
Les plus utilisées actuellement sont Bifidobacterium longum,
Bifidobacterium lactis et Lactobacillus acidophilus.
> Tout
comme dans les yaourts, les bactéries lactiques des laits
fermentés restent vivantes.
>
> Comment sont-ils
fabriqués ?
>
> Leurs procédés de
fabrication sont globalement identiques à ceux du yaourt.
Seuls les ferments et les paramètres de fermentation
(température, durée, taux d’ensemencement)
varient.
>
Virginy CHATAIN
ENFA TOULOUSE
MERCREDI 01 MARS 2006
LA CUISINE
COLLECTIVE MARS 2006 Le forum du Professeur Rozier. Au
sommaire:
Production de yaourts.
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=90
VENDREDI 09 JUIN 2006
TEMOIGNAGES 09/06/06 Le
yaourt, une dénomination protégée... qui nous
protège !
http://www.totalforme.com/nutrition/nutrition_art_yaourt_denomination_protegee.asp
helenevanhauwaert Mardi, 3. Octobre 2006 14:43
Si
un produit contient comme ingrédient du yaourt, comment
peut-on le mentionner dans la dénomination réglementaire?
Est il possible de mettre par exemple "sauce à base
de yaourt" ?
Aziz El Yamlahi Mardi, 3. Octobre 2006 15:30
Je crois qu'il y a plusieurs types de yaourt sur le marché, en plus un yaourt est composé de plusieurs ingrédients.
Hugues JOURDAN Mardi, 3. Octobre 2006 15:41
Il
n'y a qu'un seul type de yaourt,
C'est exclusivement le
produit obtenue par fermentation de lait par deux bactéries
bien spécifiques
Lactobacillus Bulgaricus et streptococcus
lactis.
Dans une liste d'ingrédients je pense qu'on
peut indiquer seulement le mot yaourt mais si on veut informer le
consommateur on peut mettre l'élement suivant : yaourt (lait,
ferments lactiques).
Il faudra mettre le pourcentage de yaourt
dans la recette comme pour toute allégation de nom de produit.
helenevanhauwaert Mardi, 3. Octobre 2006 15:46
Ok pour le pourcentage dans la liste ingrédients
et donc je peux mettre "à base de yaourt" dans ma
dénomination????
Hugues JOURDAN Mardi, 3. Octobre 2006 16:00
A
partir du moment où tu es au dessus du pourcentage minimum qui
me semble est de 5 % de mémoire.
elodie PERRIER Mardi, 3. Octobre 2006 16:54
je
suis tout à fait d'accord avec hugues, mais quel est votre
pourcentage en yaourt et est-ce une volonté de mettre en avant
le mot yaourt??
helenevanhauwaert Mercredi, 4.
Octobre 2006 9:18
Notre produit contient à
peu près 25 % de yaourt et oui c'est une volonté de
mettre en avant le yaourt
Aziz El Yamlahi Mercredi, 4. Octobre 2006 12:22
C'est
exact le yaourt nature est obtenu exclusivement de la fermentation du
lait par les 2 fameuses bactéries lactiques. Mais, il existe
sur le marché différentes gammes de yaourts: nature
(sans sucre ou avec édulcorant), sucré, aromatisé,
aux fruits . Le lait d'origine peut être écrémé,
demi écrémé ou entier. On lui ajoute également
de la poudre du lait pour renforcer l'extrait sec.
Si le
produit, auquel on ajouté du yaourt, fera l'objet d'un
traitement thermique, une bne partie des bactéries lactiques
contenues dans le yaourt, sera détruite. A t-on le droit de
garder dans ce cas cette terminologie? je ne connais pas la
réglementation de votre pays mais ce sont des questions qui
m'intriguent.
jourdan.hugues Mercredi, 4. Octobre 2006 23:37
Dans
la liste d'ingrédient on identifie les matières
premières. Donc si on met du yaourt on doit l'indiquer dans la
liste des ingrédients.
L'adjonction de poudre de lait
ne pose pas de soucis car c'est toujours du lait malgrè tout.
Le lait est rarement entier mis àpart quelques marques
spécifiques car la crême partie noble est valorisée
vers la beurrerie ou la production de crème.
Comme en
plus le % est de 25% , je ne pense pas qu'un fonctionnaire de la
DGCCCRF tique mais le meilleur moyen est de lui poser la question. Ne
pas oublier que tant la DSV que la DGCCRF ont aussi une mission de
conseil. Et en l'espèce, je ne pense pas que cela présente
le moindre risque.
MERCREDI 25 OCTOBRE 2006
FOOD
PRODUCTION 27/09/06 New yoghurt process extends shelf-life
http://www.foodproductiondaily.com/news/ng.asp?n=70865&m=1FPD927&c=jigpxskoboeomgo
MARDI 12 DECEMBRE 2006
JOUE
08/12/06 QUESTIONS ÉCRITES
E-1584/05 Antibiotiques dans
les
yaourts
http://www.europarl.europa.eu/omk/sipade3?PROG=WQ&L=FR&PUBREF=-//EP//TEXT+WQ+E-2005-1584+0+DOC+SGML+V0//FR&LEVEL=0&NAV=S
Nous souhaitons communiquer sur la pêche en la mettant en
valeur sur l’emballage d’un produit laitier où on
retrouvera également du fruit de la passion.
La quantité
de fruit de la passion sera précisé dans la liste
d’ingrédients, mais peut-on mettre uniquement «
yaourt à la pêche » comme dénomination
commerciale ?
selon la directive CEE/84/450 du Conseil du 10 septembre 1984
relative à la publicité trompeuse, et la norme générale
pour l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées
(CODEX STAN 1-1985 (Rév. 1-1991)):
"L'étiquette
apposée sur les denrées préemballées ne
devra pas décrire ou présenter le produit de façon
fausse, trompeuse, mensongère ou susceptible de créer
d'une façon quelconque une impression erronée au sujet
de sa nature véritable."
Il me semble qu'écrire
uniquement "yaourt à la pêche" alors que le
yaourt contient également du fruit de la passion, peut induire
le consommateur en erreur. Si un consommateur achète le
"yaourt à la pêche" mais qu'il n'aime pas le
fruit de la passion, l'étiquetage constitue alors une
publicité mensongère.
La règlementation
est bien sûr interprétable alors sans doute que d'autres
personnes pourraient nous apporter un avis complémentaire.
Bonjour,
L'ania a publié un recueil sur
l'étiquetage. En introduction :
Les mentions légales
d’étiquetage doivent fournir au consommateur les
informations nécessaires pour connaître la nature et la
composition du produit, pour identifier ce qui le différencie
substantiellement d’un produit similaire et le renseigner sur
la manière de l’utiliser et de le conserver.
Une
bonne information est une information fonctionnelle, claire et
sélective.
...
La liste des ingrédients doit
être complète, lisible et compréhensible. Elle
donne en effet toutes les informations nécessaires sur la
composition de l’aliment, et permet de distinguer deux produits
en l’absence de dénomination de vente définie par
la législation communautaire ou protégée au
niveau européen (Appellations d’Origine Protégées,
Indications Géographiques Protégées, Attestation
de Spécificité)
...
Lorsqu’un ingrédient
est mis en valeur sur l’étiquette d’une denrée
alimentaire (exemple : dénomination « à la fraise
», dessin d’une fraise ou allégation « riche
en fraise »), l’indication de son pourcentage est
obligatoire dans la liste des ingrédients ou à
proximité de la dénomination de vente. C’est la
règle de « l’indication quantitative des
ingrédients » (ou QUID), établie par la directive
n° 79/112/CE. La Commission Européenne a explicité
cette règle dans un document intitulé «
Orientations générales relatives à la mise en
oeuvre du principe de la déclaration quantitative des
ingrédients (QUID) ».
...
La dénomination
de vente ne doit pas remplacer la liste des ingrédients.
Déroger à ce principe irait à l'encontre des
efforts des industriels pour clarifier l'étiquetage, valoriser
la liste des ingrédients et utiliser pleinement sa fonction
d’information. La jurisprudence européenne a d'ailleurs
consacré la liste des ingrédients comme étant le
support privilégié de l'information du consommateur
(arrêt foie gras, sauce béarnaise, bière ...).
...
Un « ingrédient composé » peut
apparaître dans la liste des ingrédients sous sa
dénomination lorsque celle-ci est définie par la
réglementation ou les usages, à condition d’être
immédiatement suivi de la liste de ses propres ingrédients.
La liste des ingrédients d’un ingrédient composé
n’est pas obligatoire (2) lorsque :
. l’ingrédient
composé est défini par la réglementation, les
normes ou les usages et intervient pour moins de 25% dans le produit
fini. Dans ce cas, seule la liste des additifs doit être
indiquée sauf s’ils ne remplissent plus de fonction
technologique dans le produit fini,
...
Liste NON exhaustive
de lois, décrets et directives en guise de cadeau de Noel, où,
j'en suis certain vous aurez grand plaisir à vous plonger.
-décret nº 2005-944
-décret no 93-1130
-articles R. 112-1 et suivants du code de la consommation
-directive CEE/75/106
-directive CEE/76/211
-directive
CEE/84/450
-directive CEE/90/496
-directive CEE/84/450
-directive CEE/2000/13
...
Si vous ne voulez pas faire de
bétises, le mieux est certainement de faire appel à un
spécialiste du droit dans le domaine. Il me semble qu'il en
existe un ou deux présents sur cette liste qui sauront vous
renseigner très utilement. Ils peuvent vous éviter bien
des déboires et mauvaises surprises.
Inutile de m'appeler
je ne fais pas partie des spécialistes.
Tout à fait d'accord avec la remarque de Marie Harrow. Et ce d'autant plus que la réglementation en matière d'étiquetage impose que la dénomination du produit (dite « dénomination descriptive » en l'espèce) informe le consommateur sur la nature exacte du produit. Je conseillerais donc plutôt de mettre « pêche et passion » - et d'indiquer pour les deux la quantité dans la liste des ingrédients.
Pour ma part je ne serai pas aussi categorique:
Tout depend
des % respectifs de peche et passion: il est clair que s'il y a
d'avantage de passion que de peche, ou a part egale, l'appellation
"yaourt a la peche" peut etre tendancieuse; mais si la
peche est bien preponderante, que son % est conforme et est indiqué
dans la liste des ingrédients, et que la passion apparait bien
dans la liste des ingredientsxavec une proportion faible cela doit
convenir.
Combien de produits dans le commerce sont dits "à
un produit" et en contiennent pourtant d'autres ?? (ex d'une
buche 1er prix encore vu hier en GMS: "arome chocolat" et
dans les ingrédients "pate de noisette" et plus loin
"arome chocolat"; les charcuteries; les plats cuisinés
à base de viande rouge qui contiennent souvent une base porc
egalement etc....)
Pour les ingrédients tres nobles
certains pourcentage minimum sont définis, de meme certaines
appellation (ex: ...au crabe et difference de.... de crabe). et pour
les ingrédients nobles vous ne pouvez les associer a des
produits similaire: ex "a la truffe" et mettre egalement
d'autres champignons et interdit; mais à mon sens la peche
n'est pas plus noble que la passion.
Par contre la
réglementation precise que pour que la reference au fruit soit
faite dans la denomination de vente d'un yaourt le produit doit
contenir:
5 % mini de fruits mis en oeuvre dans le produit fini,
et 2% pour certains fruits dont la passion.
et que la ref au
fruit (dessin...) sur l'emballage ne doit pas etre elle trompeuse.
Donc a mon sens s'il y a plus de 2% de passion dans votre yaourt
je noterai "passion" dans le yaourt car tjs selon la
reglementation "la denomination doit etre la plus exhaustive"
possible et la passion ne fait pas parti des ingrédients
usuels d'un yaourt.
et bien entendu peche > ou = 5%
Juste pour ajouter un petit commentaire : est-ce que le yaourt
a goût de fruit de la passion? Je suppose que oui sinon on ne
l'ajouterait pas.
Ensuite si un des deux domine on peut jouer sur
la taille des caractères et sur la taille des représentations
graphiques.
J'interviens un peu tard dans le débat mais pouvez-vous
m'expliquer pourquoi les petits pots de mon fils "à la
pêche" contiennent autant de pommes que de pêches.
Vu aussi des compotes "pommes-pêches" pour bébé
contenir au moins 10% de bananes. J'ai pu le savoir en lisant la
liste exhaustive des ingrédients et non en me contentant de
regarder le seul emballage dans son rayon.
Les grands industriels
baby-food sont dispensés d'autant de clarté sur leurs
emballages ?
je ne connais pas la norme européenne sur les yaourts
par contre j'ai trouvé leécret 88-1203 du 30/12/1988
sur le site de l'INRA :
http://www.inra.fr/la_science_et_vous/apprendre_experimenter/aliments_fermentes/le_yaourt/la_fabrication_du_yaourt_les_connaissances
"Le décret n°88-1203 du 30 décembre 1988,
relatif aux laits fermentés et au yaourt ou yoghourt réserve
la dénomination yaourt ou yoghourt au "lait fermenté
obtenu, selon des usages loyaux et constants, par le développement
des seules bactéries lactiques thermophiles spécifiques
dites Streptococcus salivarius subsp. thermophilus et Lactobacillus
delbrueckii subsp. bulgaricus qui doivent être ensemencées
et se trouver vivantes dans le produit fini à raison d’au
moins 10 millions de bactéries par gramme rapportées à
la partie lactée".
Le lait utilisé pour la
préparation doit avoir subi un traitement thermique au moins
égal à la pasteurisation, il est écrémé
ou non, ou concentré ou en poudre, enrichi ou non de
constituant du lait."
LUNDI 22 JANVIER 2007
MANUEL HACCP DE LEDYEF
L'entreprise de Yaourt et
de Fromage (LedYeF) est une petite entreprise qui produit du yaourt
brassé et du fromage blanc frais pour approvisionner le marché
locale
dans un pays en de
développement.
http://www.unido.org/userfiles/cracknej/affs4.1.pdf
morphfus Samedi 24. Mars 2007 10:07
Dans le cadre de mon travail qui est la
réalisation d'un mémoire de fin d'étude pour
obtenir un déplume d'ingénieur d'état en
contrôle de qualité et analyses. J'effectue un stage
dans une entreprise laitière pour la mise en place d'un
système HACCP « pour la ligne Yaourt étuvé
».je souhaite recevoir de votre part de l'aide
:
-Documentations générale sur le HACCP.
-Model
générique du HACCP pour le Yaourt étuvé.
-Dangers
susceptibles de survenir durant la fabrication du yaourt
-Les
efférents CCPs.
-Les actions correctives.
Dans l'attente
de recevoir de repenses, veuillez agréer mes salutations les
plus destinées.
Complément de
BP:
Bonjour,
Voici quelques pistes:
MANUEL HACCP DE
LEDYEF
http://www.unido.org/userfiles/cracknej/affs4.1.pdf
Préalables
HACCP à la laiterie de
ferme
http://www.agrireseau.qc.ca/bovinslaitiers/documents/Couture_Michel.pdf
Ouvrage
disponible au Centre de documentation de l'école des mines
d'ALBI:
La fabrication des yaourts fermes : la méthode
HACCP au service de la qualité et
de l'hygiène ;
étude de
procédé
http://catdoc.enstimac.fr:8080/Record.htm?idlist=1&record=19104583124919227659
Archives
de la liste concernant l'HACCP dans l'industrie du
lait
http://www.liste-hygiene.org/arclaithaccp.html
Archives
de la liste concernant le
yaourt
http://www.liste-hygiene.org/arcyaourt.html
Archives
de la liste concernant le
lait
http://www.liste-hygiene.org/arclait.html
JEUDI 10 MAI 2007
BRISBANETIMES
07/05/07 Yoghurt may kill bowel
bugs
http://www.brisbanetimes.com.au/news/national/yoghurt-may-kill-bowel-bugs/2007/05/06/1178390145508.html
DIMANCHE 20 MAI 2007
Le Lait Vol.
84 No. 5 (September-October 2004) Survey of selected chemical and
microbiological characteristics of (plain or sweetened) natural
yoghurts from the Italian
market
http://www.lelait-journal.org/index.php?option=toc&url=/articles/lait/abs/2004/04/contents/contents.html
Le Lait Vol. 77 No. 3 (1997) Yaourts, laits
fermentés
http://www.lelait-journal.org/index.php?option=toc&url=/articles/lait/abs/1997/03/contents/contents.html
Bonjour chers collistiers,
Je vous serai reconnaissante de
me faire parvenir votre point de vue sur la suivante:
Nous
utilisons des préparations de fruits pour la fabrication de
nos yaourts aux fruits et nous faisons des contrôles de routine
sur les fruits. Nous avons observé des fois une présence
de moisissures dans la préparation de fruits allant de 5 à
54 ufc/g sans pour autant qu'il y ait une contamination dans les
produits finis. Nous incubons aussi des pots de yaourts à
température ambiante, et ces pots ayant été
fabriqués avec ces mêmes fruits contenant des
moisissures ne démontraient pas pour autant une
contamination.
J'aurais voulu savoir quel serait le taux
'acceptable' de levures et moisissures qui n'engendrait pas forcément
une contamination massive et aussi quel serait le taux qui
engendrerait une production de mycotoxines.
Sonia
Vincent-Thomas
Une proposition de début d'explication :
les
contaminations auxquelles vous faites allusion sont faibles
Je
faispar ailleurs l'hypothèse que la définition de
"yaourt" utilisée à l'Ile Maurice (comme
votre adresse mail le suggère) est la même qu'en France
(" La dénomination "yaourt" ou "yoghourt"
est réservée au lait fermenté obtenu, selon les
usages loyaux et constants, par le développement des seules
bactéries lactiques thermophiles spécifiques dites
Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus, qui doivent
être ensemencées simultanément et se trouver
vivantes dans le produit fini, à raison d'au moins 10 millions
de bactéries par gramme rapportées à la partie
lactée" (Décret 88-1203 du 30 décembre
1988, relatif aux laits fermentés et au yaourt ou yoghourt -
NOR:ECOC8800150D))
Si c'est effectivement le cas, alors
quelques malheureuses moisissures, mises brutalement en présence
d'un milieu qui va nécessiter de leur part une adaptation
assez radicale, ont toutes les chances de ne pas résister à
la pression exercée par quelques millions de bactéries
lactiques en pleine santé.
Ceci dit, il faudra que VOUS
faissiez VOTRE PROPRE analyse du problème : identification des
moisissures (accepter Aspergillus flavus, par exemple, me semble être
une mauvaise idée), présence éventuelle de
levures (dans les fruits, on en trouve aussi), pathogénicité
éventuelle (et enparticulier, production d'aflatoxine M1),
conditions spécifiques à VOS installations, VOS
machines, VOS recettes, VOS produits, etc.
Donc : "quel
serait le taux 'acceptable' de levures et moisissures qui
n'engendrait pas forcément une contamination massive et aussi
quel serait le taux qui engendrerait une production de mycotoxines"
? J'ai bien peur que ce ne soit à VOUS de le déterminer.
Sinon, depuis mon bureau, je peux vous fournir une valeur
guide : "0 ufc / 10 g". Je ne prends pas de risque, mais ça
vous fait une belle jambe !
Oui, effectivement même à des milliers de kilomètres
de vous, dans le fin fond de l'océan indien, notre yaourt
répond aux mêmes exigences que chez vous....de plus nous
avons le privilège de l'agrémenter de délicieux
fruits exotiques juteux !
En passant, merci pour votre valeur
guide ! Très utile...
Revenons aux choses sérieuses,
j'ai bien peur de ne pas pouvoir disposer des moyens adéquats
pour suivre une production éventuelle de mycotoxines, de plus
une différentiation de moisissures ne m'avance pas grandement
car mêmes si celles-ci ne produisent pas de toxines, le simple
fait d'en avoir me pose problème. Vous me direz sans doute
donc tolérance zéro !
Mais le truc c'est que je
n'ai pas pu démontrer qu'avec 54 ufc/g de moisissures dans la
préparation de fruits qu'on en trouvait forcément dans
le produit fini et encore moins à grande échelle.
Peut-être
devrai-je prendre une approche statistique ?
"Moins il y a d'oxygène pour le développement
des bactéries, mieux c'est "
A condition que la
flore d'altération principale à contrôler soit
aérobie .... si ce n'est pas le cas ,vous risquez d'avoir des
prolèmes. Pour certains produits, il vaut mieux garder plus
d'oxygène pour inhiber les anaérobies.
A
vérifier selon vos données microbiologiques.
DIMANCHE 02 MARS 2008
Sélection d'articles issus
du Brazilian Journal of Microbiology (année
2006-2007)
http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_issues&pid=1517-8382&lng=en&nrm=iso
Brazilian
Journal of Microbiology
Braz. J. Microbiol. vol.37 no.4 São
Paulo Oct./Dec.
2006
http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_issuetoc&pid=1517-838220060004&lng=en&nrm=iso
Evaluation
of culture media for counts of Bifidobacterium animalis in the
presence of yoghurt bacteria
Hugues JOURDAN Lundi 21. Avril 2008 10:58
Le clostridium lactique est le tyrobutyricum. Son seul tort est de générer des gonflements sur les fromages à pâtes cuites.
Voir les publications de Bergère et Co à ce propos
O. Cerf Lundi 21. Avril 2008 13:53
2008/4/21 fabrice.wojcicki :
> L'effet inhibiteur du pH peut-il varier en fonction de la température de conservation ?
Oui ! Il y a des publications scientifiques de plus en plus nombreuses sur
cela. Voyez notamment les travaux de J.-C. Augustin.
jnjoffin Mardi 22. Avril 2008 10:06
Étienne Pierron a tout à fait raison de revenir aux sources de l'information et je l'en remercie.
On peut donc constater que c'est une conserve qui est en cause, classique avecle botulisme. Quant au pH acide du yaourt, il ne peut intervenir a postériori puisque la toxine botulinique résiste aux acides (en particulier gastrique) et qu'elle était bien produite avant l'introduction des noisettes dans le yaourt.
Ce que je voulais dire c'est qu'en focalisant sur un cas exceptionnel de botulisme on risque de passer à côté d'autres dangers alimentaires.
Le nombre de cas de botulisme européen doit être de l'ordre de 10 par an…
Alain Gonthier Mardi 22. Avril 2008 10:31
Merci pour cette confirmation qui justifie, par une citation bibliographique en plus, ce que j'avais supputé et transmis dans mon dernier mail:
"Je penserais quand même que la toxine botulique était présente avant et elle n'est pas dénaturée en milieu acide".
Et comme le souligne M Joffin, je ne pense pas que le danger botulisme soit prédominant dans la fabrication du yaourt.
Marc Kieny Mardi 22. Avril 2008 10:42
Accessoirement (?), j'ai relevé avec intérêt le passage suivant :
"Dans le lot de purée incriminé, le sucre avait été remplacé par de l'aspartame, modifiant l'activité hydrique (ah), mesure de la quantité d'eau disponible dans un aliment pour la croissance bactérienne.
Ces facteurs, ainsi que le stockage de la purée à température ambiante, ont contribué à la germination et à la production de toxine de type B à un taux de 600-1800 MLD/ml."
Il est quelquefois utile de rappeler que si on fait la confiture avec du sucre et pas avec de l'aspartame, ce n'est pas seulement une question de goût...
Amicalement,
Marc Kieny
qualiseb Mardi 22. Avril 2008 19:06
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, jnjoffin <jnjoffin@...> a écrit :
> Lier le botulisme aux confitures ajoutées dans les yaourts ne me semble pas très correct.
> Bien sûr, il faut sensibiliser les acteurs aux dangers liés aux additifs, mais mieux vaudrait que ce soit sur des bases plus justes.
> Sinon, la peur va se déplacer vers une maladie improbable avec le yaourt !
Je pensais plutôt à des morceaux de fruits...
Hugues JOURDAN Mardi 22. Avril 2008 20:34
Les fruits sont souvent des fruits sur sucre...
Hubert BAZIN Mercredi 23. Avril 2008 9:13
... quand ce ne sont pas des "fruits reconstitués", résultat de la gélification de jus ou de purées. Ces produits industriels sont assez loin des "fruits" tels que la sagesse populaire les identifie.
exemple http://fr.gastronomie.kalys.com/fr/recette/salade-de-fruits-reconstitues
ou alors "Le produit selon l'invention contient en poids :
a.. de l'ordre de 1 à 30% d'un alcool de fruit ou naturel dénaturé
a.. de l'ordre de 15 à 50% d'un concentré de fruit
a.. de l'ordre de 5 à 30% de sucre
a.. de l'ordre de 0,5 à 3% d'un alginate"
extrait de : http://www.freepatentsonline.com/EP0274301.html
cordialement
Hubert BAZIN
Bernard Pichetto Mercredi 23. Avril 2008 10:45
Merci,
Concernant Kalys Gastronomie, on ne peut pas vraiment parler de produits industriels, dans le sens où tu l'entends, je pense.
Cette société a souhaité ouvrir, au grand public, l'accès aux texturants, jusque-là réservés aux IAA et aux professionnels.
L'intérêt est double, dédramatiser les additifs alimentaires qui n'ont pas bénéficié d'une communication objective et didactique, et permettre aux passionnés de cuisine de travailler d'autres formes de créations culinaires et de réaliser, par exemple, des assemblages hydrolipidiques, délicat à faire sans interface.
De plus, l'aspect ludique peut aider (dans une approche conjointe, découverte des produits, préparation en commun) à 'convertir', par acquisition gustative, les enfants réticents aux légumes.
Bernard Pichetto Mercredi 23. Avril 2008 13:10
Le service consommateurs du fabricant conseille, avec logique, de jeter le produit s'il n'a pas été consommé après 8 heures passées hors du frigo.
MERCREDI 01 OCTOBRE 2008
CUISINE COLLECTIVE OCT 2008
Le forum de
l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=160
Au
sommaire:
Laitage. Après avoir sorti un laitage (style
yaourt) d'une armoire réfrigérée à bonne
température, combien de temps est-il encore consommable ?
VENDREDI 27 FEVRIER 2009
CUISINE COLLECTIVE MARS
2009 Le forum de
l’HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=172
Faire
ses yaourts en collectivité.
Jerome MILLET Lundi 4 Mai 2009, 18h55
Bonjour, je suis issus du milieu industrie laitière, apres un BTS a l'ENILV de la Roche Sur Foron je suis parti réaliser differentes assistance stechniques en Afrique, et notament au Kenya ou j'ai travaillé 8 ans.
Je suis toujours confronté a un problème majeur dans la production de yaourts (aromatisé, aux fruits et nature)
Il y a toujours des problème de conservation et j'ai souvent des gonflement en rayons dans les points de vente.
Il y a production de gaz avec production d'alcool, je pense donc qu'il s'agit de levure, apres analyse microbio, oui il y a bien des levures et moisissures, mais quand je remonte la chaine depuis le pis des vaches jusqu'au produit fini en analysant le produit a chaque etape, je n'ai rien de particulier.
Voila je ne sais pas si qulq'un pourra eclairer ma lanterne ?
Halim CHALABI Mercredi 6. Mai 2009 10:27
Bienvenu au Forum tout d'abord.
Avez vous analysé les additifs (Sucre, aromes...) peut être contaminés eux même ou tout simplement faudrait il analyser l'ambiance même qui entoure la fabrication (ustenciles, air...)il y a je crois des kits contenant les milieux dans des tubes les mettre au contact de l'ambiance puis les laisser incuber à 25°C et voir les résultats.
Sandrine Fonne Mercredi 6. Mai 2009 10:47
Je pense également qu'il serait judicieux de faire une analyse microbiologique de l'air stérile utilisé dans votre process de fabrication (air utilisé pour soutirer les containers de préparation de fruits, l'air au niveau du remplissage des pots...) pensez également à tout ce qui est raccords et branchement qui peuvent être source de contamination si pas suffisamment désinfectés. Les préparations de fruits utilisées sont elles avec ou sans conservateur?
cyril rosselli Mardi 11 Août 2009, 10h20
Je suis édudiant en agroalimentaire et je développe dans le cadre de mon stage de fin d'étude un yaourt à boire.
Je rencontre un gros problème d'exsudation en surface de produits que je n'arrive pas à résoudre.
Il y a t-il une solution à ce problème... au niveau de la recette ou du process.
Pour l'instant, je suis parti sur une base au lait entier sucré, un arrêt de la fermentation vers pH 4,80 et un refroidissement à travers un échangeur à plaque jusqu'à 25°C.
Merci à tous ceux qui pourrons me donner un petit coup de pousse!
nicole ngounou Jeudi 13. Août 2009 13:58
Pour le yaourt à boire vous devez d'abord bien déterminer le taux de matière sèche à utiliser, c'est très important pour éviter l'exsudation.
Halim CHALABI Dimanche 16. Août 2009 10:27
la remontée de sérum ou "exudation" est un phénomène commun aux yaourts ou aux fromages. Les soins apportés au niveau de la préparation sont importants pour éviter cette exudation.
Il semble qu'il convient de prendre soins au niveau du mélange des ingrédients, de la température d'ensemencement des ferments, du brassage (température, action mécanique), des chocs thermiques (écarts de tempratures trop élevés), une température d'étuvage pas trop élevée < 48°C; les streptocoques thermophiles peuvent "protéger" mais un long stockage au chaud entraine une instabilité du coagulum . Eviter les chocs mécaniques après conditionnement. et chocs thermiques encore une fois.
Peut être l'adjonction de proteine de lait peut éviter ce phénomène en aborsorbant l'eau, mais attention au surcoûts.
Beaucoup de paramètres peuvent ainsi intervenir, veuillez aussi à avoir un extrait sec correct .
Cordialement.
Halim CHALABI
Ancien élève de l'Ecole Nationale d'Industrie Laitière Poligny (Jura)
Biskra (Algérie)
eric bonnaire Lundi 2. Novembre 2009 19:24
Le Canard enchaîné
Mercredi 21octobre 2009
Pinocchio aime le yaourt
Y A-T-IL une différence entre « aide à soutenir les défenses naturelles de vos enfants » et « participe à renforcer les défenses naturelles » ?
Sans doute… Car le gendarme britannique de la pub vient d’interdire à Danone d’utiliser la première formule pour vanter son yaourt Actimel à la télé, et ce au motif que l’affirmation n’était pas « scientifiquement prouvée »… alors que l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), elle, avait donné son feu vert, il y a cinq ans, à la seconde formule. Incroyables, ces Britiches ! Comme ils sont sourcilleux ! L’Afssa ne fait pas tant d’histoires… Certes, sur les dix allégations santé déposées par le roi du yaourt, elle en avait retoqué neuf. Et elle reconnaissait elle-même que « le lait fermenté contenant du Lactobacillus casei », en clair Actimel, ne commençait à agir sur les défenses immunitaires qu’à partir de deux à cinq pots par jour. Un sérieux bémol, qu’elle voulait voir figurer sur les pots de yaourt, en vain.
Mieux encore : l’Agence européenne de sécurité
sanitaire (Efsa) des aliments vient de rendre un avis ultrasceptique
sur les vertus des probiotiques, ces bactéries du genre
Lactobacillus dont l’agroalimentaire saupoudre à tout-va
ses yaourts pour les vendre deux à trois fois plus cher. Il
faut dire qu’un pot d’Actimel vaut son pesant de sucre :
comptez deux morceaux par flacon de 100 ml et que, pour ne rien
arranger, certains Lactobacillus sont soupçonnés de
donner un coup de pouce à l’obésité
infantile (« conflit », 17/9/08). Aux Etats-Unis,
Actimel, qui s’appelle là-bas « DanActive »,
s’est aussi pris un coup de cuillère sur la tête :
des consommateurs qui avaient porté plainte pour «
publicité mensongère » viennent d’obtenir
35 millions de dollars au terme d’un accord avec Danone. On
pourra toujours dire que c’est un manque de
pot…
Jean-Pierre Gallacier Vendredi 22.
Février 2013 14:46
Je cherche le texte réglementaire qui "fixe la DLC des yaourts à 30 jours".
Sauf erreur de ma part l'arrêté du 7 mars 2001 a abrogé l'arrêté du 25 janvier 1982 relatif à l'apposition de cette DLC, et il n'y a pas eu à ma connaissance de nouveau texte. Du moins de texte à "valeur juridique" (arrêté).
La DLC s'applique aux denrées microbiologiquement très périssables. (Code de la Consommation et règlement 1169/2011 applicable le 13/12/2014).
La note de service DGAL/SDSSA/N2010-8062, donne des explications sans toutefois fixer de façon nette les aliments qui sont microbiologiquement très périssables et ceux qui ne le sont pas.
Pour mémoire :
A la DLC, date limite de consommation, les produits sont considérés comme impropres à la consommation et interdits à la vente. (Article R112-25)
Or sur tous les forums on lit "vous pouvez sans danger manger les yaourts plusieurs jours après la DLC", ce qui est strictement contraire à l'article R112-25, sauf à considérer que la DLC des yaourts est en fait une DLUO, ce qui est le cas chez nos voisins allemands, hollandais etc..
De toute façon les consommateurs ne font pas la différence entre DLC et DLUO et jettent les produits lorsque la "date de péremption" est atteinte, d'ailleurs les journalistes se plaisent à parler de "date de péremption.
Merci d'éclairer "ma lanterne", j'aime bien voir un texte officiel écrit et non une "convention ou une habitude".
O. Cerf Vendredi 22. Février 2013 16:06
Désormais, la fixation de la DLC ou de la DLUO est la responsabilité exclusive de l'exploitant du secteur alimentaire, en France celui-ci est l'emballeur (RÈGLEMENT (UE) N° 1169/2011 et Code de la consommation, article R112-22).
En principe, on ne doit mettre une DLC que "Dans le cas des denrées microbiologiquement très périssables, et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine". Si ce n'est pas le cas, l'aliment porte une DLUO, sauf pour les exceptions prévues par la loi (par exemple vins, sel, légumes frais, etc. voir l'Annexe X du règlement).
On observe que l'habitude s'est prise de mettre une DLC sur les aliments conservés au froid positif. Le résultat est du gaspillage, et l'exemple du yaourt que vous donnez illustre ce fait.
Alain GONTHIER Vendredi 22. Février 2013 16:29
Comme pour toutes les autres denrées alimentaires, il n'y a plus de DLC ou DLUO fixé réglementairement.
Pour le yaourt, il y a une particularité en France qui n'existe pas en Angleterre (je ne sais pas pour les autres pays de l'UE) qui réserve cette dénomination au lait fermenté contenant exclusivement les 2 ferments lactiques Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus à une concentration supérieure à 10 millions (107) ufc/g.
Le codex alimentarius définit d'une part le Yaourt comme « Cultures symbiotiques de Streptococcus thermophilus et Lactobacillus delbrueckii subsp. Bulgaricus » mais aussi le Yaourt à base d'autres ferments: « Cultures de Streptococcus thermophilus et toute espèce de lactobacillus ». En revanche, il spécifie aussi l'obligation de 107 ufc/g
Or, la concentration des ferments diminue dans le temps. Pour éviter de n'être plus conforme et d'entraîner une tromperie sur la marchandise (et accessoirement d'augmenter les ventes) les fabricants limitent la durée de vie aux 30 j qui étaient prévu dans l'ancienne réglementation.
Vous imaginez le scandale si une analyse montrait qu'un yaourt avait été commercialisé sans correspondre à son cahier des charges réglementaire. Je pense que cela serait encore pire que de trouver du cheval dans des lasagnes au bÅ“uf.
Et la marge de sécurité n'est pas très importante car au bout de 40j à +5°C, on observe un taux en diminution proche de 107 ferments/g , délai qui diminue si la température de conservation augmente,
G. DUBUISSON Vendredi 22. Février 2013 17:52
J'ai posé la question suivante il y a quelques années à un fabricant de yaourt « Pourquoi la date de DLUO des yaourts est-elle fixée à 28 jours ? ».
La réponse a été que c'est le moyen de se positionner en produit frais.
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