ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
Page mise à jour : 18/10/08 |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
|
|
|
6 liens vérifiés 20061217 |
THEME |
Pages d’archives connexes La conservation des produits de la pêche et de l'aquaculture |
||
Les normes de températures par produits |
Albert Amgar lundi 14 juin 1999 08:09
Je vous informe que le document, sur les "Températures maximales des aliments réfrigérés, (format pdf), selon leur nature et selon les étapes de transformation, de transport, d'ntreposage, de remise directe au consommateur et au niveau de la restauration sociale", est disponible sur notre site , rubrique Nouveautés ou Quoi de neuf ,
Bruno PEIFFER mercredi 30 juin 1999 12:12
Dans le cadre de l'application de l'HACCP j'aimerais lancer le
débat autour des fiches de contrôle des températures
des préparations froides pendant le service en restauration
collective.
Je rappelle l'extrait de l'arrêté du
29/09/97 "Art. 23 - Les préparations culinaires destinées
à être consommées froides
sont refroidies
rapidement, le cas échéant, et entreposées dès
la fin de leur élaboration et jusqu’à utilisation
finale dans une enceinte dont la température est comprise
entre 0°C et +3°C. Ces préparations culinaires sont
retirées de cette enceinte au plus près de la
consommation, dans un délai maximum de deux heures sous
réserve que le produit soit maintenu à une température
inférieure ou égale à +10°C, sauf si
l’analyse des risques prévue à l’article 5
montre qu’un autre couple temps/température offre le
même niveau de sécurité pour les
consommateurs."
J'ai constaté que des guides HACCP
internes exploitaient largement l'argument "analyse des risques
prévue à l'article 5" en accordant des tolérances
allant jusqu'à 20°C pour les préparations
froides.
J'en ai discuté avec des responsables de ces
guides qui m'ont précisé qu'une étude avait été
faite pour les membres du Syndicat de la Restauration Collective, et
que cette étude avait démontré que le risque
était acceptable à 20°C. Par contre cette étude
n'a pas été diffusée compte tenu de sa propriété
intellectuelle très coûteuse.
Pour ma part je
suis resté très sceptique quant à la possible
admissibilité dans tous les établissements de cette
dérogation. Je crois plutôt qu'il n'y a pas une volonté
suffisante de mettre la barre à sa juste hauteur.
Avec
de telles tolérances, un personne insuffisamment formée
va estimer que des températures quotidiennes de 15 à
18°C dans ses préparations froides sont acceptables
puisque la limite du guide est à 20°C.
En discutant
avec les responsables qualités nous sommes toutefois tombés
dans un terrain d'entente en prévoyant une réunion de
présentation de leur guide. De plus il semble qu'ils aient
accepté d'améliorer leur système avec la mise en
place de deux seuils, l'objectif à atteindre pour être
conforme (ex. 10°C comme le dit la réglementation) et la
limite critique dont le dépassement occasionnera une action de
retrait de la consommation. La limite critique de 20°C me semble
toutefois bien importante ; tout dépend également de la
consistance du produit. En tout état de cause un tel système
permettra
d'obtenir une action d'amélioration dans le
process lorsque les 10°C n'auront pas été
atteints.
Je laisse à présent la parole à
l'ensemble du forum et reste ouvert à toute argumentation.
Dominique CARTON mercredi 30 juin 1999 14:46
Je pense que cette question est un des éléments
fondamentaux d'une réelle évaluation de la mise en
place de l'HACCP.
Je trouve "normal" que les
professionnels fassent des études d'analyses des risques et
montrent que d'autres couples temps/températures moins
contraignants sont utilisables.
Encore faut-il que les
expérimentations soient scientifiquement "validées",
"jugées", "cautionnées" (à
vous de choisir !!) par un ou plusieurs experts "indépendants"
pour être utilisées par toute une profession. (c'est
probablement le cas)
Les études ont-elles été
effectuées en laboratoire ou dans plusieurs sites de
production ou d'assemblage ? Les conditions environnementales sont
différentes (5M)dans les 2 cas. Sur quels critères
peut-on estimer qu'une situation (produit / couple temps-température
/ environnement / ...) est transposable d'un site à un autre
?
Tous les (nombreux) produits manipulés dans ce type
d'entreprise ont ils été testés ??
O.
Cerf pourrait beaucoup mieux que moi expliquer cela....
A ce
propos, un cahier des charges (type ou guidelines) de plan d'étude
existe-il pour ce type d'analyse de risques ?
Que cette étude
couteuse reste confidentielle, certes, mais qu'elle soit "validée"
pour les inspections DSV ou audits clients. Sinon, quelle valeur a
cette dérogation de 20°C ?
Je suis moi aussi sceptique sur l'utilisation potentielle de
cette étude par des personnes insuffisamment formées.
Bruno PEIFFER mercredi 30 juin 1999 17:42
>Je pense que cette question est un des éléments
fondamentaux d'une réelle évaluation de la mise en
place de l'HACCP.
>
>Je trouve "normal" que les
professionnels fassent des études d'analyses des risques et
montrent que d'autres couples temps/températures moins
contraignants sont utilisables.
>
>Encore faut-il que les
expérimentations soient scientifiquement "validées",
"jugées", "cautionnées" (à
vous de choisir !!) par un ou plusieurs experts "indépendants"
pour être utilisées par toute une profession. (c'est
probablement le cas)
Effectivement, d'ailleurs lorsqu'un
acte administratif valide le guide, il suffit de compléter
celui-ci en y insérant la copie de ce document. Le
fonctionnaire lambda qui consulte le guide n'a pas besoin de
visualiser l'ensemble des études faites pour justifier la
maîtrise des risques si ce travail est déjà
validé par un document officiel.
>
>Les études
ont-elles été effectuées en laboratoire ou dans
plusieurs sites de production ou d'assemblage ? Les conditions
environnementales sont différentes (5M)dans les 2 cas. Sur
quels critères peut-on estimer qu'une situation (produit /
couple temps-température / environnement / ...) est
transposable d'un site à un autre ?
Concernant la
première question, j'aurai l'occasion de la poser lors de
l'entrevue avec les responsables du guide.
Le problème
de la généralisation de la règle m'a également
choqué, d'autant plus l'établissement censé
appliquer ce guide connaissait de gros problèmes de
maintenance des locaux susceptibles de générer
d'importantes sources de pollutions. Par conséquent le niveau
de risque était bien plus important que dans un salle blanche
par exemple.
>
>Tous les (nombreux) produits
manipulés dans ce type d'entreprise ont ils été
testés ??
Effectivement, une salade composée
à base d'oeuf ne réagira pas de la même façon
qu'un yaourt.
>O. Cerf pourrait beaucoup mieux que moi
expliquer cela....
J'ai relevé le désabonnement
d'O. Cerf hier, mais je lui envoies ce message à toutes fins
utiles en lui souhaitant de bonnes vacances.
>A ce
propos, un cahier des charges (type ou guidelines) de plan d'étude
existe-il pour ce type d'analyse de risques ?
>
>Que
cette étude coûteuse reste confidentielle, certes, mais
qu'elle soit "validée" pour les inspections DSV ou
audits clients. Sinon, quelle valeur a cette dérogation de
20°C ?
Pour vous informer le plus précisément
sur les règles fixées, la tolérance était
de 10°C en début de service, 15°C en milieu de service
et 20°C en fin de service.
Concernant les plats chauds,
elle était de 52°C à tout moment du service.
Albert Amgar vendredi 2 juillet 1999 08:36
Je n'ai pas tout compris du débat sur les guides qui, comme chacun le sait, ne sont que des guides d'information et non des cannes blanches pour aveugles ?
Bruno PEIFFER vendredi 2 juillet 1999 08:50
Concernant les guides internes ils doivent le mieux possible fixer
les règles du jeu. Par exemple un guide qui donne des
tolérances très larges sans plus ample explication ne
fera pas avancer les choses dans le bon sens. Dans le cas que j'ai
exposé, je n'ai vu aucune réactivité pour
l'amélioration quant aux températures moyennes de 15°C
notées dans
l'auto-contrôle. Ceci était dû
au fait que les gens estimaient que c'était conforme (< à
20°C).
J'ai lu hier le chapitre d'un autre guide d'un
grand groupe de restauration, et celui-ci se limitait aux normes
réglementaires ce qui est normal lorsqu'on ne peut pas prouver
que l'on a mis en place des procédures plus strictes de
maîtrise des risques pour déroger aux normes
officielles.
Abilis Conseil mardi 31 août 1999 09:44
Je ne sais plus qui demandait une source d'infos concernant la maîtrise de la chaine du froid.
Une bonne source serait l'AFF, l'Association Française du Froid, située à Paris.
Jean-Pierre PEQUIGNOT mardi 11 avril 2000 20:54
Une question à ces messieurs & dames travaillant en fromagerie :
Un camion frigo arrive, livrant des fromages.
Température
camion : 2°C
Sondage à coeur d'un produit au hasard : 3
°C
Déchargement des palettes directement ds l'entrepôt
à 3-4 °C
Eclatement trieur : un des manip me signale
que des petits cabecous sont "chauds" (en plus, il porte
des gants...)
Sondage cabecou à coeur : 26 °C !!!!
N'en croyant pas mes yeux, ni la thermosonde toute neuve étalonnée usine, je recommence (avec une autre sonde, également neuve etc..) : sur 300 colis (sur 2 palettes), environ 30 sont autour de 25 °C !!
Fromage sous emballage plastique. Pas de gonflement, apparence habituelle du cabécou normal. Heu... je l'ai pas gouté, j'aurai peut-être dû... quoique... ;)
L'enquête "logistique" est en cours, mais risque de ne rien donner. Incident de process, erreur d'aiguillage usine ?? Quelqu'un a-t-il un avis ?
A bientôt,
Christophe Boulais mercredi 12 avril 2000 05:33
Salut Jean-Pierre,
Tu sais bien que pour les fromages il
faut me demander ... ;)
Probablement un affinage du troisième
type (je rencontre souvent ca dans mes fromageries perdues au fin
fond des montagnes)
Si tu ne trouves pas d'explication, merci
de m'envoyer des échantillons pour que je récupère
toute cette flore microbienne "hyperactive"
Merci à
toi pour ce cas de fromagerie paranormal
VETHYQUA.jphc mercredi 12 avril 2000 08:44
Bonjour,
Les DSV nous contestent des tolérances sur les
températures à coeur lors des réceptions de
produit.
Pour eux la valeur cible est la T°C réglementaire
et il n'y a pas de tolérance à définir...
Ca
ne me parrait pas intéressant qd on est le dernier maillon de
la chaîne:
exemple: restuartion collective ou
commerciale.
En effet, OK, il faut faire pression sur les
transporteurs pour améliorer les choses, mais définir
des T°C sans tolérance revient:
- soit à ne pas
respecter les critéres que l'on a soit même définis;
-
soit à rejeter un produit sur deux...
Pourquoi ne pas
définir une tolérance "raisonnable" pour au
moins "fonctionner" dans cette période transitaoire
où tous les maillons de la chaîne sont sensé
s'améliorer.
Pour ma part je considère que
l'application de l'HACCP vise à définir les "bonnes
mesures", pas forcément les "meilleures mesures"
quand elles sont inapplicables.
Paradoxalement, ils admettent
une tolérance sur les T°C de surface (jusqu'à +6°C
par rapport à T°C réglo)...
Vos expériences
et l'avis de nos collègues des DSV sur ce point...
Merci.
JPh
CLAUDE, VETHYQUA, 01 47 39 07 07
yboisard mercredi 12 avril 2000 21:07
Je confirme cette demande de respecter la temp. réglementaire
sans tolérance possible. je n'ai pu obtenir de reponse a la
question : doit on refuser toute livraison dont la temp est sup ? Si
oui, beaux litiges commerciaux en perspective avec transporteurs et
fournisseurs !
Yboisard
Catherine Dagorn-Scaviner jeudi 13 avril 2000 10:15
Bonjour,
J'ai eu plusieurs fois l'occasion d'observer des
dérives de la température à réception de
matières premières fraîches ( tomates, saumon,
chèvre). Nous avions établi avec les fournisseurs une
température idéale et une tolérance de 2 à
4°c selon le risque encouru par le produit dans la suite du
process.
Lorsque cette température plus la tolérance
était dépassée, je bloquais le camion,
j'appelais le fournisseur et lui fesait part du problème de
température. S'il avait une réponse acceptable et si la
température ne mettait pas en péril les produits finis
je gardais la marchandise, sinon je renvoyais le tout. Ainsi j'ai
refusé de réceptionner des camions de saumon dont la
température était de 8 ou 10°C quand la consigne
était de 6°C maxi.
Mais ceci se faisait toujours après
information du fournisseur. Il avait signé un cahier des
charges et savait donc s'engager sur une température de
réception.
à Bientôt
Franck DEMEZIERES jeudi 13 avril 2000 16:29
Bonjour,
A part le "ième type, une piste
éventuelle est la suivante:
Chargement des palettes chaudes
directement après fabrication (absence d'affinage pour ce type
de produit) (25°C) et durée de transport faible qui ne
permet pas de refroidir la marchandise.
Gilles Tixier jeudi 31 août 2000 11:56
Pour une réception de produits frais ou un entreposage de
ces produits, en chambre froide positive, il est fréquemment
admis une tolérance de 3°C au dessus de la température
limite. Cette tolérance correspond à la fois :
-
à un signe de dérèglement de la chambre froide
ou à une mauvaise utilisation de celle-ci (si confirmation
dans les15 mn qui suivent)
- à un début d'altération
possible du produit frais nécessitant une décision
quant à son devenir (préparation immédiate ou
destruction)
Pour une réception de produits
congelés ou surgelés ou un entreposage de ces produits,
en chambre froide négative,
- une hausse confirmée
de la température cible de 3°C est de la même
façon un signe de dysfonctionnement de la chambre froide,
-
par contre, et voilà ma question : à partir
de quel couple "hausse de température x temps"
peut-on considérer qu'un produit congelé ou surgelé
risque une altération ?
Autre question associée
: a partir de quelle hausse de température s'aperçoit-on
d'une modification physico-chimique de la structure d'un produit
congelé ou surgelé et par quelle technique ?
CEFAQ jeudi 31 août 2000 14:44
3° généralement admis comme tolérance est
à prendre avec précaution.
cela dépend du
type produit :
> cru et subissant une cuisson par la suite
>
cru ou cuit près à consommer...
> produit
laitier, viandes hachées, poisson....
je pense qu'il
vaut mieux être un peu plus sévère pour les
produits les plus fragiles et 2° me parait raisonnable. mais il
faut tenir compte du délai d'exposition (comme un barème
qui se définit en temps et température).
il est
difficile pour un opérateur d'évaluer tous ces
paramètres, ce qui engage souvent à la prudence (ex. :
une tranche de jambon qui se retrouvera dans un "croque"
par exemple au lieu d'un "cornet de jambon mayonnaise").
Par
contre je serais plus serein pour les produits congelés ou
surgelés. N'oublions pas que le texte de 97 (reste coll)
demande une température de conservation des congelés à
-12°. D'autres textes parle de -15) pour les congelés.
Au niveau bactério pas grand chose à craindre (même
des moisissures et levures) par contre oui modification de la tailles
des cristaux donc exsudat et moindre qualité du produit
final.
Alors pourquoi pas fixer une tolérance plus
importante pour le gel ? Tout simplement pour maintenir la pression
auprès des fournisseurs et livreurs et préserver les
caractéristiques organoleptiques du produit.
En
résumé tolérance de :
2° pour les
produits sensibles
3° pour les autres
jusqu'à -10 °
pour les produits gel si on prend en compte que le
risque
microbio
jusqu'à - 15 ° pour les produits
surgel si on prend en compte le risque
organoleptique
Fabrice Mathieu mercredi 15 novembre 2000 16:08
Bonjour, j'aurai quelques questions concernant des températures
de conservation de certains produits.
Pourquoi doit-on
conserver des choux verts et des céleri rave à une
température comprises entre 1 et 3° (instructions lues sur
une étiquettes) alors que ces produits sont généralement
vendus à la température ambiante ?
J'ai été
aussi surpris de constater dans un supermarché que de la
margarine était présentée à la vente à
température ambiante. Je pensais qu'il fallait la conserver
dans un frigo. Quelle est l'explication ?
Enfin une dernière
question concernant la fabrication de roux avec utilisation d'os
bovin. Est-ce que le risque de retrouver éventuellement des
prions dans le roux est éliminé après 9 heures à
ébullition lors de la phase de préparation de ce
roux.
Merci pour vos réponses.
Fabrice Mathieu
mercredi 15 novembre 2000 20:17
Je viens de trouver cet article qui retrace les principaux risques
alimentaires dans le Monde.
LE MATIN DU SAHARA ET DU MAGHREB
09-09 Maladies d'origine alimentaire. Un problème courant et
croissant
Il y a eu en septembre 1999 une crise alimentaire au
Maroc au sujet de mortadelles.
En France je n'ai jamais
entendu parler de cas dû aux mortadelles orientales. Ce produit
constitue pourtant à mon sens un facteur à risque assez
important :
- charcuterie à base de viande de volaille
(certes cuite) consommée crue;
- entreposé la
plupart du temps à température ambiante dans les
boucheries, alors que l'étiquetage indique bien à
conserver de 0 à +3°C.
Je pose le problème :
que penser de cette liberté que prennent ces vendeurs par
rapport aux normes en vigueur en matière de chaîne du
froid ?
abilisconseil jeudi 16 novembre 2000 08:44
En ce qui concerne les légumes, un stockage entre 1 et 3
avec de l'humidité permet de rallonger la durée de vie
du produit et de le rendre plus attrayant au comsommateur. Ceci est
vrai pour tous les légumes "feuillus".
Gabrielle
BARMA
Conseil en Gestion des Flux, Organisation &
Hygiène
www.reseau-case.com
www.le-consult.tm.fr
Date : Wed, 02 May 2001 07:38:27 -0000 De : MYRIAM BENISSAD
L’arrêté du 09 mai 1995 indique les températures de conservation pour les denrées.
ais-je le droit de ne pas les respecter si j'ai auparavant effectué des analyses bactérios confirmant l'inoccuité de mon stockage "hors-frais"?
merci pour vos réponses
Myriam BENISSAD
Date : Wed, 2 May 2001 10:59:58 +0200
A mon avis, les analyses seules ne confirment en aucun cas l'innocuité d'un produit.
Je me rappelle avoir effectué des prélèvements dans de très mauvais établissements sans n'avoir jamais obtenu un résultat logique par rapport à la situation sur le terrain.
L'analyse est un élément accompagnant la démonstration de la maîtrise des risques. On observera qu'elle n'est d'ailleurs pas du tout réglementairement obligatoire.
Je conseille l'exploitation des guides de bonnes pratiques validés (ex. celui des produits laitiers sur les marchés) dans lesquels on peut exploiter certains extraits qui traitent de cette problématique.
En tout cas une dérogation doit à mon avis reposer :
- l'écart de température accepté
- sur la nature du produit (degré de stabilité)
- le niveau de risque de l'établissement concerné (moyens adaptés, qualité du fonctionnement)
J'en profite pour solliciter les professionnels qui ont pu obtenir officiellement une dérogation par rapport aux températures réglementaires. Ils pourraient nous résumer sur quelle base ils l'ont obtenu.
MYRIAM BENISSAD vendredi juin 2001 09:25
Dans l'arrété du mai 1995, les T°
règlementaires de stockages sont précisées dans
l'annexe de l'article 10.
Or comment faire pour
respecter ces T° lorsque l'on fabrique des sandwiches avec
du pain boulanger cuit sur place (donc encore tiède voire à
T° ambiante).
Quelle est la durée
sous-entendue lorsque dans ce meme article, on stipule "pour de
courtes périodes" lors de la présentation à
la vente, ces produits peuvent être soustraits aux T°
règlementaires?
Fabien MASINI vendredi 29 juin 2001 10:18
Les températures préconisées pour de la
VAE sont en fait les températures de réglages de
banques réfrigérées.
La durée
de vie préconisée pour ces produits est généralement
de 6 heures.
abilisconseil vendredi 29 juin 2001 12:43
J'ai eu ce problème à traiter dans un restaurant
d'autoroute dans lequel nous avons été autorisé
de garder les sandwiches 2heures maxi, en affichant
l'heure
de fab. Les controles étaient nombreux.
Myriam BENISSAD mercredi 1 août 2001 12:32
Nous effectuons également ce type de contrôles mais nous n'avons pas remarqué ce genre d'anomalie
Thiault Jean-Francis mercredi 8 août 2001 16:45
Dans certains cahiers des charges concernant les fruits et
légumes, il est évoqué la notion de "température
ambiante":
-Existe-t-il une définition, une norme, "quelque chose"
indiquant ce qu'est une température ambiante ??
-et quels sont vos avis concernant celle-ci ??
dans
l'attente, merci de votre aide;
jean-francis THIAULT.
mercredi 12 juin 2002 10:06
La cuisine collective - Dossier
HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/cdrom/articles.asp?id=6
mardi 19 novembre 2002 12:09
MAPAQ - Le thermoguide
http://www.mapaq.gouv.qc.ca/NR/rdonlyres/F4F3E56B-4688-4E5F-A01D-0FBD2C67A079/0/thermoguide.pdf
muriel.bagni mardi 7 janvier 2003 09:53
Pour commencer cette nouvelle année, que je souhaite
excellente à tous les membres de la liste, j'aurais une petite
question concernant les tolérances de température de
denrées réfrigérées :
dans vos
procédures HACCP, avez vous des tolérances de
températures négatives pour les denrées devant
être conservées à 0 à +4 ?
TR6 - Nicolas CHIARELLI mardi 7 janvier 2003 11:23
en général j'utilise bien des tolérances
"négatives".
D'ailleurs pourquoi des
tolérances "positives" et pas de tolérances
"négatives" ??
Maintenant la vraie question
est pourquoi une tolérance vis à vis de la
réglementation ? de combien ?
C'est un vaste
débat... j'expliquerais pour ma part la tolérance fixée
en dessous de zéro au moins par l'incertitude de mesure de
l'appareil servant à réaliser les contrôles.
stephane PRIAC mardi 7 janvier 2003 14:32
Les tolerance admises pour le surg. sont max -15° C
Pour les T° positives les Tolérances sont
:
B.O.F:
mini 0° max +6°C
Viande/charcuterie :
max +6°C
Repas livrés/L. froide :
mini +0° max 6°C
Poisson frais:
mini 0° maxi 4°C
Patisserie fraiche:
mini 0° maxi +6°C
TR6 - Michel PARISOT mardi 7 janvier 2003 19:51
Les tolérances que vous indiquez ne posent pas de problème,
toutefois, il est préférable, du fait qu'elles sortent
tout de même de la réglementation (AM97), de les
assortir d'une notion de temps.
Par exemple, des produits
réfrigérés exposés à des
températures entre la cible réglementaire et la
tolérance de +ou- 3°C peuvent voir leur DLC diminuer.
On
parle bien entendu ici de température à cour du produit
et non de température de l'enceinte réfrigérée
qui les contient et dont les variations n'ont pas la même
incidence en terme de couple temps / température.
Patrick RIETMEYER mercredi 8 janvier 2003 10:44
Tolérances en valeurs négatives pour les viandes
:
Le produit est considéré comme congelé
dès lors que sont apparus les premiers cristaux de glace dans
le produit. Problème posé = connaître le point de
cristallisation, variable selon la nature du produit considéré..
Par
exemple, l'eau contenue dans de la viande de volaille, selon certains
auteurs (je ne dispose malheureusement plus de la
référence
bibliographique), cristallise à
-1,1°C. Cette valeur est bien entendu à relativiser
puisque les données bibliographiques sont éparses,
variées,... (quelle volaille dans l'exemple précédent
?).
En tout état de cause, la tolérance retenue en
négatif pourrait se limiter au point de cristallisation de
l'eau, le produit ne pouvant pas être
considéré
comme congelé tant que ce point n'est pas franchi.
L'un
des colistiers dispose-t-il d'un tableau de valeurs avec les
températures de cristallisation selon la nature des produits ?
Gabrielle BARMA mardi 14 janvier 2003 14:11
En parcourant le GBPH de Baynaud, je suis tombée sur la
méthode de stockage suivante et voudrais connaitre vos avis :
daccord ou pas et pourquoi
Stockage à +3°C
:
étagère du haut : pâtisseries, plats
cuisinés, prépa froides prêtes à
consommer
étagère milieu : charcuteries cuites ou
séchées
étagère bas : viandes,
volailles, charcuterie crues
Je rajoute que la restauration
traditionnelle stocke souvent ses viandes crues à nu pour les
sécher et les faire maturer.
Christian Felter mercredi 15 janvier 2003 05:47
Plutôt d'accord, du moment que c'est séparé,
mais je crains que ce ne soit l'illustration d'un mélange
d'approches qui alterne minimalisme et maximalisme. réponse de
mémoire en fait sur l'impression qu'il m'a laissé en
situation. je préfère utliser le GBPH restauration
commerciale en
guide formatif.
TR6 - Michel PARISOT mercredi 15 janvier 2003 09:12
Les températures des différentes zones d'une armoire froide ou d'une chambre froide peuvent être définies plus précisément en mettant 3 verres d'eau par exemple aux 3 niveaux dont vous parlez, puis, une fois la température de l'eau stabilisée, vous pourrez juger du rangement à opérer en fonction des températures relevées. Ces zones peuvent varier selon l'enceinte réfrigérée.
Gabrielle BARMA mercredi 15 janvier 2003 10:00
Ma question ne se trouve pas au niveau des zones de T° mais plutot au niveau des contaminations croisées possibles entre familles de produits, surtout avec de la viande crue et nue.
dimanche 23 mars 2003 10:44
LA CUISINE COLLECTIVE Février 2003 Vie des équipementiers
- Avoir un stockage
adéquat
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/equipementiers/articles.asp?id=9
mardi 1 avril 2003 22:30
LA CUISINE COLLECTIVE MARS 2003 HACCP sur le terrain
63°C/10°C,
une plage où il ne fait pas bon
languir
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=17
Séverine Beulé.vendredi 1 août 2003 11:04
Travaillant actuellement avec un centre de vacances, je
souhaiterais avoir une précision sur le sujet de la gestion
des excédents pour un point particulier.
Les entrées
froides sont préparées le matin et disposés dans
un buffet réfrigéré en salle à manger
jusqu'au repas de midi. A midi, le buffet est ouvert, les clients se
servent alors.
Que faire des excédents ? ces denrées
ne sont pas "servies" mais présentées et en
mon sens, malgré un maintien à une température
inf à +10°C, exposées aux contaminations des
clients qui se servent seuls.
Qu'en est-il dans les cafétérias
de supermarché par exemple ?
Autre question relative
aux centres de vacances : où puis-je trouver des "exemples
de sanctions" prises à l'encontre de certains centres
n'ayant pas appliqué la réglementation de 1997, dans un
but d'information de la direction ?
samedi 3 janvier 2004 13:16
PERISHABLES HANDLING QUARTERLY ISSUES Nov 2000 Advances in
Temperature
Management
http://rics.ucdavis.edu/postharvest2/Pubs/PHQ_104_Advances_In.pdf
SUN
STAR 06/12/03 Veggie farmers in SM need P22M for cold chain system
(Philippines
http://www.sunstar.com.ph/static/dav/2003/12/06/bus/veggie.farmers.in.sm.need.p22m.for.cold.chain.system.html
Blandine Mirabaud Tue, 25 Jan 2005 16:59:57 +0100
lorsque
sur l'emballage, nous marquons qu'un produit doit être conservé
entre 0 et 6°C. La température à coeur du produit
doit être exactement compris entre ces températures
lorsque le produit quitte notre frigo (ou est livré chez le
client) ou il s'agit de la température à l'intérieur
de nos frigos.
En effet, certaines de nos marchandises spnt
préparées le matin même pour livraison par camion
frigo dans l'après-midi et n'ont pas le temps de se réfrigérer
à la température de conservation indiquée, mais
en sont très proche 6.5, 6.6°C
LAMIA Tue, 25 Jan 2005 17:51:47 +0100
quand
vous écrivez sur un emballage que le produit doit être
conservé entre 0 et 6°C, ceci est la température de
l'enceinte climatique, réfrigérateur pour un
particulier ou chambre froide pour un grossiste
Entre 6,5 et 6,6
°C votre produit ne cour aucun risque, vu vos consignes de
conservation
alice varinard Tue, 15 Feb 2005 08:57:14 +0000
je
souhaiterais savoir comment réaliser des contrôles de
tempérautre à réception de produits surgelés
et de produits emballés sous vide.
Nicolas CHIARELLI Tue, 15 Feb 2005 10:32:29 +0100
vous
avez 2 outils à votre disposition : thermomètre Infra
Rouge (à viseurlaser éventuellement) qui s'utilise sans
contact (prend la température des surfaces et donc des
conditionnements) ou thermomètre sonde qui s'utilise dans ce
cas précis (où le sondage à coeur semble
difficile) en glissant la sonde entre 2 conditionnements et en
exerçant une légère pression sur le
conditionnement supérieur.
Dubois Jeremy Tue, 15 Feb 2005 11:22:53 +0100 (CET)
Ne
sachant pas si il existe une procédure réglementaire
type je vous donne les grandes lignes de la procédure utilisé
sur les bases logisitiques d'un grand groupe de distribution
européen.
A chaque reception de produit:
Controle de
la température affiché sur le camion
Controle de la
température ambiante du camion (Infra rouge sur les paroies)
Controle de la température a la surface des produits
(sonde infra rouge etalonnées)
Tolérence de +3°C
a la surface pour les surgelés soit -15°C
Si la
température a la surface des produits n'est pas conforme
température
Echantillonage de température à
coeur sur différent produit a différents niveau de la
palette sur différentes palettes.(sonde étalonnée)
En
cas de litige il faut un doc avec l'echantillonage et les
températures prises en présence du chauffeur livreur,
il faut absolument y joindre le certificat d'etalonage de la sonde
qui prouve son bon réglage!
Avant de faire repartir le
camion vers son point de départ avec toute la marchandise il
est préférable de contacter le fournisseur, ca peux
couter cher de refuser des produits si les pruvent ne sont pas
explicitement noté sur un avis de non conformité et
contresigné par le chauffeur!
Pour plus d'infos
n'hesitez pas a demander
Hugues Jourdan Tue, 15 Feb 2005 14:28:59 +0100 (CET)
La
mesure non destructives consiste à placer une sonde entre deux
produits situé dans le même emballage.
Si l'on peut
détruire une UVC, on peut utiliser les sondes à coeur
spécifique.
Mais elle coute plus cher. Pour le surgelé,
c'est une sonde tire bouchon. Sinon, on peut creuser un trou à
la perceuse avec une mèche propre.
Sinon utilisation de
thermomêtres infrarouges mais pour la surface seulement.
A+
Nicolas CHIARELLI Tue, 15 Feb 2005 17:47:49
+0100
franchement je n'ai jamais été
"fan" du contrôle de température du
véhicule.
Je trouve difficile de refuser une marchandise
lorsque la température des produits est "conforme"
et celle du véhicule "non conforme", l'inverse me
semble par contre évident...
Sinon quelqu'un
pourrait-il me donner la méthodologie d'étalonnage et
de vérification d'un thermomètre IR et/ou une référence
normative ?
Matthieu VANUXEEM. Tue, 15 Feb 2005 18:19:06 -0000
Une
méthodologie très précise est présentée
dans le GBPH Distribution des Produits Surgelés. Plusieurs
références réglementaires y sont présentes:
-
Arrêté du 15 juillet 97 relatif à la construction
et au contrôle des thermomètres destinés à
mesurer la température des denrées périssables,
modifié par l'AM du 10/06/98
- Directive 92/1 du 13/01/92,
relative au contrôle des températures dans les
transports et l'entreposage des surgelés
- Directive 92/2
du 13/01/92, méthode d'échantillonnage et de mesure
pour le contrôle officiel de la température des
surgelés, reprise par l'AM du 19 mars 1998.
Sandrine SIMONPIETRI. Tue, 15 Feb 2005 20:43:45
-0000
Pour avoir également cherché à
étalonner des thermomètres IR, permettez moi de vous
déconseiller la méthode d'étalonnage dite
'scientififique faite en laboratoire'.
En effet, j'ai contacté
des laboratoires accrédités pour étalonner les
thermomètres IR et cela me revenait, au minimum, à 200
euros par thermomètres, pour une vérification en trois
points (il est possible de faire des étalonnages en 5
points).
Sinon, je vous propose trois méthodes
'artisanales' :
- pour les grosses entreprises, qui achètent
régulièrement des thermomètres IR (suite à
casse, perte, ...), comparer la température donnée par
le nouveau thermomètre et l'ancien,
- comparer la
température à coeur mesurée entre le thermomètre
IR et un thermomètre à sonde duement étalonné
une fois par an (l'étalonnage dans ce cas, par une société
accréditée est bien moins cher). Dans ce cas, et là
je demande l'avis des colistiers, certains préconisent de
rajouter 2°C à la température mesurée en
surface pour compenser la différence de température
entre l'intérieur et l'enveloppe extérieure du
produit.
- enfin, dernière méthode, prendre vous
même deux points de contrôle que sont : la glace fondante
(+0°C) et l'eau bouillante (100 °C).
Pour ces cas
de figure, on ne peut pas 'régler' le thermomètre IR
sur la bonne valeur mais il faut mentionner la variation sur les
documents qualité adéquats + les documents de contrôle
à réception (très important dans le cas des
litiges lors des contrôles à réception
justement).
Gilles TIXIER Wed, 16 Feb 2005 09:39:11 +0100
Š
Et d¹autant plus que pour prendre la température du
camion, il faut quitter son local propre, avec sa tenue et ses
chaussures d¹intérieur, pour des extérieurs
potentiellement contaminants.
La température du camion
n¹est pas toujours représentative de celle du produit.
C¹est pareil que quand une chambre froide dégivre.
Ce
qui serait par contre intéressant, serait de connaître
la température du camion, lors du chargement initial. A-t-il
était mis en froid auparavant ?
Nicolas CHIARELLI Wed, 16 Feb 2005 10:15:55
+0100
Toutefois je me pose quelques questions
concernant ces méthodes "artisanales" notamment la
deuxième qui est souvent celle utilisée, ou en tout cas
mis en avant dans des procédures de vérification de
thermomètres IR : Comment peut t'on comparer les valeur d'un
thermomètre sonde qui prend les températures à
coeur à celles d'un thermomètre IR qui prend la
température d'une surface ?
Imaginons mon mélange
eau+glace avec un thermomètre sonde étalonné à
l'intérieur, je "vise" quoi avec mon IR la surface
de l'eau ? celle du récipient ?
Concernant la troisième
: attention l'eau bouillante a un point d'ébullition qui
dépend de la pression et donc de l'altitude et de la météo;
Ce n'est donc pas un point "fiable" contrairement au
mélange eau+glace qui thermodynamiquement est beaucoup plus
stable.
Pour finir j'ai déjà eu en main des
thermomètres IR étalonnés mais j'aimerais
connaitre la méthode utilisée pour faire cette
étalonnage..
Nathalie VIDAL Mercredi 16, Février 2005 11:32
Je
suis d'accord avec vous pour l'intérêt que représente
la prise de température du camion pour le client quand la
température du produit est conforme,
Par contre, en cas de
litige, cela peut être très utile au fournisseur pour
savoir si c'est la température du produit qui est réellement
mise en cause (camion à température conforme et produit
à température non conforme) ou si c'est la température
de transport qui est inadéquate et qui a entraîné
une rupture de la chaîne du froid (produit et camion à
température non conforme) !
Nicolas CHIARELLI Mercredi 16, Février 2005 11:44
Finalement j'ai tendance donc à utliser : 1
contrôle produit si Conforme =
Fin si Non Conforme = fiche
de NC ET 2 vérification véhicule
et non pas
l'inverse comme j'ai vu souvent faire (en tout cas en restauration).
Dubois Jeremy Wed, 16 Feb 2005 13:12:37 +0100 (CET)
Le
controle produit est évidement le plus efficace surtout que
pour un truant il est plus facile de faire descendre un camion en
température plutot qu'un produit qui a prix un coup de
chaud!!
(mais ne croyez pas que je parle en connaissance de
cause!!)
L'idéale est de demandé au chauffeur son
enregistrement de température si il est équipé
et de vérifier soit même la température du
produit.
Pour ce qui est de l'etalonnage des sonde c'est vrai
que ca coute environ 75€/sonde (ref chez Testo) mais c'est la
seul garantie en cas de litige car quand c'est un coli qui est en jeu
il n'y a pas de problème quand c'est toute une semi les sommes
peuvent etre trés trés importantes!!
SIMONPIETRI Sandrine Wed, 16 Feb 2005 14:14:55
-0000
Concernant la méthode par comparaison
entre les deux sortes de thermomètre, elle est effectivement
la plus utilisée car la plus sure et la moins couteuse pour
l'entreprise puisque vous avez OBLIGATION de posséder au moins
UN thermomètre étalonné une fois par an par
entreprise. Autant prendre la méthode d'étalonnage qui
coute le moins cher ...
Concernant votre interrogation sur le
fait de viser ou non le coeur du produit, permettez moi de vous
répondre par une autre : combien de personne dans votre
entreprise ont lu le mode d'emploi des thermomètres IR ??
Savent-ils seulement où il est ...Dans de bonnes conditions
d'utilisation (dixit le mode d'emploi), il faut 'viser' la cible
entre 20 et 30 cm.
Combien de fois ai-je vu des magasins prendre
la température au fond d'un camion (puisque l'on parle
également de températures à réception)
alors qu'ils se trouvent à peine au cu de ce même camion
soit au minimum, à 3m de la zone mesurée !!!
C'est
pour cela que je demandais si d'autres colistiers avaient des données
scientifiques sur le fait d'ajouter 2°C (et pas 1°C ou 3°C)
entre la température mesurée au coeur du produit et
celle en surface car, je vous rejoins sur ce point, certaines denrées
ont des textures et des types d'emballage différents et donc,
des conductivités de température différentes
...
Ensuite, pour une fois, un jeune colistier a un avantage
sur d'autres plus âgés. J'ai fini récemment mes
études : mes souvenirs de cinétique énergétique
sont surement plus 'frais' que les votres ... :-)
En effet, vous
me dites que la méthode par comparaison avec le point
d'ébullition n'est pas fiable à cause de la pression
atmosphérique.
Selon les conditions normales de
températures et de pression (CNTP) définies en chimie,
on se base sur la pression au niveau de la mer. Or, à titre
d'exemple, au sommet du mont Blanc (4808 m), l'eau bout à 85°C
(1/2 atmosphère contre une atmosphère au niveau de la
mer).
Sachant que nous exerçons tous les deux dans le Sud
de la France, la température d'ébullition diminue d'un
degré tous les 320 m. Tout comme le fait que nous soyons en
situation dépressionnaire ou anticyclonale, je doute que cela
influe beaucoup sur vos résultats, sauf si tous vos clients
sont des stations de ski ;-)
Enfin, comme pour les poissons
mis sur de la glace pillée elle même mise sur du
polystyrène, celui-ci est un très mauvais conducteur de
froid. Donc, il faut mesurer la température de l'eau (la glace
fondante plus exactement) est pas celle de son contenant (comparez le
processus avec de l'eau bouillante et une casserole en inox : la
casserole sera beaucoup plus chaude que nos 100°C recherchés).
En
espérant avoir répondu à vos interrogations...
Nicolas CHIARELLI Wed, 16 Feb 2005 15:34:47 +0100
Je
suis encore très jeune vous savez (enfin presque : 32) et je
me rends très souvent au Népal ;-P
Plus
sérieusement mon interrogation portait sur la précision
qu'on pouvait obtenir en prenant la température de l'eau avec
un IR : avec une casserole d'eau bouillante et un IR vous avez
vraiment des résultats "fiables" ? idem avec eau+
glace et un IR ? (mes questions ne sont pas là pour vous
mettre en défaut).
Enfin 1 ou 2°C d'incertitude
pour une température d'étalonnage (le pt d'ébullition)
c'est déjà beaucoup non ?
Christian Felter Thu, 17 Feb 2005 05:48:33
+0100
Effectivement dans la notice d'utilisation de
ces thermomètres IR il est bien spécifié qu'ils
ne peuvent être utilisés pour la mesure de températures
de denrées alimentaires congelées, et qu'il faut dans
ce cas utiliser des thermomètres à sonde.
Sinon
l'incertitude admise pour ces thermomètres est de 10% ou 2
degrès..Les derniers thermomètres IR sont bcp plus
précis mais ne sont pas développés pour l'agro
alimentaire à ma connaissance.
Rene LAVARDE Fri, 18 Feb 2005 10:40:42 +0100
il
existe des abaques donnant la température d'ébullition
de l'eau en fonction de la pression : même au Népal, on
doit pouvoir étalonner un thermomètre ! Pour la glace
fondante, il faudra peut-être faire la manip sous la tente s'il
fait -10 dehors !
Emmanuelle Aime Tuesday, April 05, 2005 4:43 PM
je
recherche un article d'étude (INRA, ITAVI ou autre) qui
parlerait des T° de carcasses en abattoir. Notamment la T°
maximale autorisée avant emballage.
Etienne PLANTON Wed, 6 Apr 2005 11:05:01 +0200
Veuillez
vous renseigner auprès de la FNEAP, à Paris. Plusieurs
interlocuteurs qualifiés vous répondront avec
gentillesse.
Tél: 01 43 38 20 40
Alexia Thu, 7 Apr 2005 09:25:11 +0200 (CEST)
A
ce que je sache la FNEAP est spécialisé pour les
abattoirs gros bétail, ce qui me semble ne pas être
votre cas. Mais vous devez trouver les élements de
réponses
dans l'arrêté des abattoirs 17/03/1992, voir article 17,
"...maintenues en permanence à une T°C à coeur
égale ou inférieure à +7°C pour les
carcasses...
"
rqse Fri, 22 Apr 2005 15:03:57 +0200 (CEST)
Vous
trouverez ces info dans l'arrêté du 19 mars
1992.
Egalement, les fascicules intitulés "Le POINT
SUR..LA REFRIGERATION" et "LE POINT SUR ... LE FROID ET LA
VIANDE" traitent entre autre de la cinétique de
réfrigération, le ressuage et la réfrigération
des gros bovins, les aspects règlementaires, la
conservation,... ; ils sont diffusés par l'ADIV, INTERBEV
(01.40.04.51.13) ou l'OFIVAL (01.44.68.50.00).
En espérant
que ces références vous seront utiles,
LUNDI
25 AVRIL 2005
MINISTERE DE L'AGRICULTURE 21/04/05 Au
sommaire:
DIRECTION GENERALE DE L'ALIMENTATION :
- Note de
service DGAL/SDSSA/N2005-8113 du 20/04/2005 : Sortie de viandes
chaudes des
abattoirs.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20058113z.pdf
VENDREDI 10 JUIN 2005
AFSCA MAI 2005
LE VRAI ET LE FAUX SE METTENT À TABLE LE VRAI ET LE
FAUX
http://www.favv-afsca.fgov.be/home/pub/doc/autre/Crioc_ver4_A5FR-01.pdf
Au sommaire:
La température optimale dans le
réfrigérateur est de 4°C.
MERCREDI 04 OCTOBRE 2005
Sélection
de réponses au parlement européen :
PARLEMENT
EUROPEEN 15/06/05 QUESTION H-0490/05 Température de
conservation des produits
alimentaires
http://www.europarl.eu.int/omk/sipade3?PUBREF=-//EP//TEXT+QT+H-2005-0490+0+DOC+XML+V0//FR&L=FR&LEVEL=2&NAV=S&LSTDOC=Y
MERCREDI 01 MARS 2006
LA CUISINE
COLLECTIVE MARS 2006 Le forum du Professeur Rozier. Au
sommaire:
Définition d'une préparation froide.
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=90
fr4206 Fri, 07 Apr 2006 08:22:51 -0000
En
restauration collective la conservation des plats chauds par exemple
doit être > ou = à 63°C.
Je voudrais savoir si
on peut mettre en place des seuils de tolérance (par exemple
60°c ou 57°C) et si oui comment les définir; Je pense
que la durée à ausssi une importance.
Si un plat
chaud subit une baisse de température, jusqu'à quel
niveau (de température) peut on appliquer une action
corrective pour conserver le produit, doit- on faire des annalyses
pour valider nos
actions correctives ? et pouvoir prouver notre
maîtrise.
Jérôme QUINIO Fri, 07 Apr 2006 10:49:36
+0200
Il me semble que l'AM du 29/09/97 , même
si il est amené à disparaitre est clair à ce
sujet .Il stipule que des T°C inférieure peuvent être
admise à la condition qu'une analyse des risques démontre
qu'une T°C inférieure n'entrainera pas de danger pour la
santé des consommlateur .
Je pense qu'il convient surtout
de faire preuve de bon sens et d'estimé le risque à sa
juste valeur en fonction des produits . Il ne faut pas perdre de vue
la notion de couple Temps / Température et estimé
combien de temps le produit passer en dessous de la T°C définie
...
Si on applique stricto sensus cette notion de +63°C min , il est impossible de servir une viande saignante ...Personnellement , je rapproche le délai de la fin de cuisson et la conssomation afin qu'il soit le plus cour possible .
AndreLamstaes Tue, 2 May 2006 18:02:41 EDT
Pour
que la temperature des denrees alimentaires en preparation ou
entreposees soit maintenue correctement, il est necessaire que les
donnees soit
clairement etablies par les autorites
competentes.
Suite aux demandes que nous recevons de clients,
nous avons recemment contacte nos autorites pour attirer leur
attention sur le fait que la seule norme existante pour le controle
de la temperature de produits alimentaires en refrigeration parait
etre celle de la NSF americaine. Sachant la difficulte de formuler un
standard de normes acceptable par des interets souvent divergents
dans une industrie extremement vaste, nous suggerons qu'entretemps
les normes etablies par la NSF soient retenues car nous savons
qu'elles ont fait l'objet de recherches serieuses.
Mais les pays
europeens semblent encore avoir des avis differents sur ce sujet.
Mais entretemps les bacteries ont le champ libre avec des resultats
souvent nefastes medicalement pour les consommateurs et desastreux
financierement pour les utilisateurs. Il est grand temps que les
autorites sanitaires des differents pays de notre Europe prennent une
decision, si possible commune, sur la maniere correcte de suivre et
d'enregistrer la temperature au cours des etapes que suit le produit,
de sa preparation en entrepot ou autre a sa consommation en passant
par les longues periodes de transport.
. Un peu de pression sur
nos representants poliitiques pourrait etre utile.
Andre Lamstaes
universalmasterproducts
Christian Felter Wed, 03 May 2006 06:43:42 +0200
Je
serais entèrement d'accord avec vous mais il faut attendre la
fin de la controverse qui fait rage depuis des années sur
cette liste et au delà :
la température est elle
ou non un CCP?
La réponse récente obtenue de la
DGAL autorise à penser qu'il ne s'agirait que d'un oPrP, voire
d'un PrP.
gaellereynes Lundi, 26 Mai 2008, 16h45mn 59s
comment établir les seuils de tolérance pour les produits?
Par exemple, à réception, la T°C reglementaire est de -18°C pour les surgelés mais jusqu'à quelle T°C peut on tolérer?
idem pour les charcuteries, produits laitiers, ...?
merci pour votre aide.
Francine GOMEZ Mardi 27. Mai 2008 13:12
je pense que chaque établissement établit lui même ses seuils de tolérance dès lors qu'il peut prouver qu'à cette température, il n'y a pas de risque de multiplication de microorganismes ou de production de toxine....
Par exemple pour les produits frais vous avez une tolérance en général jusqu'à 7°C , bien que la réglementation vs impose une T° à réception de 4°C.
le règlement 852/2004 dit juste " qu'il est necessaire de fixer des exigences en matière de contrôle de température fondés sur une évaluation scientifique des risques", donc à vous de faire faire des études pour justifier le choix de vos seuils : certains labo (ISHA) ou centre de recherche vous le font(CREA).
Les GDBPH donnent aussi des informations interessantes dans ce domaine, consultez ceux en rapport avec votre domaine d'activité.
En espérant vous avoir aidée
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
FIN DU DOCUMENT |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |