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THEME :
La fixation des DLC et DLUO des préparations à lavance |
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darchives connexes |
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Réglementation française en matière d'étiquetage
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La traçabilité, l'étiquetage et les emballages
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Le contrôle de l'étiquetage
lors de la livraison |
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La fixation des DLC |
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Gilles
Tixier jeudi 7 septembre 2000 09:01
Bonjour,
1. L'AM du 25/5/95 (remise directe d'aliments aux
consommateurs) et celui de 29/9/97 (restauration collective)
abroge l'AM du 26 Juin 74, sur les conditions de congélation,
décongélation et conservation des denrées animales).
Ce dernier AM est il définitivement supprimé ?
2. Dans quel texte trouve-t-on les modalités pour fixer
une DLC à une fabrication ?
3. Si le fabricant (traiteur par exemple) respecte les règles d'hygiène
essentielles fixées par la réglementation qui régit son
activité, quelle DLC peut-il mettre à une fabrication, en
absence (ou en attente) d'étude de vieillissement sur ce produit,
J+3 ou J+5 ?
Fabien
MASINI jeudi 7 septembre 2000 12:11
Concernant
les DLC à appliquer à un produit fabriquer selon les règles en
vigueur, on peut lire que 20 ans d'expérience permette de la
valider d'office à J+5 et ce pour une cuisine centrale (source:
GBPH rest collective) toutefois il conviendra de prévoir un plan
de prélèvement adéquate (analyses à J+5).
Gaël
LE VELLY.ISHA vendredi 8 septembre 2000 00:23
Gilles
Tixier a écrit :
> 1. L'AM du 25/5/95 (remise directe d'aliments aux
consommateurs) et
> celui de 29/9/97 (restauration collective) abroge l'AM du 26
Juin 74,
> sur les conditions de congélation, décongélation et
conservation des
> denrées animales).
> Ce dernier AM est il définitivement supprimé ?
A ma connaissance, l'arrêté de 97 annule et remplace les
arrêtés du 26 juin 1974 et du 26 septembre 1980
> 2. Dans quel texte trouve-t-on les modalités pour
fixer une DLC à une
> fabrication ?
En ce qui concerne la restauration collective ou les métiers de
bouche, je ne pense pas qu'il y ai réellement de texte qui donne
les modalités pour fixer les DLC .
Au niveau industriel, une norme AFNOR est (ou va) paraître.
Cependant, je vous propose ce protocole qui tient le coup :
Analyse des produits à J0, J+1/2 DLC, DLC, DLC après rupture de
la chaîne du froid, et enfin J+1/3 DLC.
Cette étude est à réaliser sur 3 lots de production
différents.
Je reconnais que ce n'est probablement pas la méthode la moins
cher, mais statistiquement elle est relativement solide.
Une remarque concernant le principe de ne pas faire d'étude de
vieillissement, mais d'intégrer dans son plan de contrôle des
analyses à J+5 : c'est économique, mais absolument pas
représentatif.
Je m'explique :
si le produit est bon, on ne connaît pas sa réaction en cas de
rupture ponctuelle non détectée de la chaîne du froid (porte
de frigo ouverte, produit oublié a température ambiante.)
si le produit est mauvais, est-ce parce qu'il a été mal
fabriqué (mauvais à J0) ou parce qu'il a mal vieilli ?
> 3. Si le fabricant (traiteur par exemple) respecte les
règles
> d'hygiène
> essentielles fixées par la réglementation qui régit son
activité,
> quelle
> DLC peut-il mettre à une fabrication, en absence (ou en
attente)
> d'étude
> de vieillissement sur ce produit, J+3 ou J+5 ?
Dans le titre II (DISPOSITIONS COMPLEMENTAIRES RELATIVES AUX
ETABLISSEMENTS FABRIQUANT DES PREPARATIONS CULINAIRES ELABOREES A
L'AVANCE.) de l'arrêté, on peut lire que la durée de vie
maximale de tout produit fabriqué est de 4 jours (J+3), y
compris le jour de fabrication (un produit fabriqué le lundi est
jeté le jeudi). Pour obtenir un DLC plus longue, une étude de
vieillissement doit être effectuée afin de prouver que le
produit est encore correct après ces 4 jours.
Enfin, j'ai lu un message un peu flou concernant le GBPH en
restauration collective....il est sorti ????!!
A+
Gaël
Pour plus de renseignement sur les études de vieillissement,
vous pouvez
me contacter à l'ISHA : 01 69 79 31 50
bagni
muriel mardi 27 mars 2001 13:45
Je
vous retransmets une question émanant d'une cuisine
hospitalière, et à laquelle je n'ai pas forcément la bonne
réponse, donc je préfère vous demander votre avis ; merci d'avance
pour vos réponses :
Pourriez vous nous indiquer précisément si les dates limite
de consommation ou dates limite d'utilisation optimum d'un ou
plusieurs
produits entrant dans la composition d'une préparation
culinaire élaborée à l'avance, peuvent être inférieures à
la date limite de consommation de la PCEA.
Sachant que ce ou ces produits passent par une étape d'assainissement
lors de la cuisson de cette PCEA, et que les DLC ou DLUO
résiduelles sont correctes le jour du traitement thermique.
Ex: DLC du produit:
22 mars 2001
Jour de
fabrication: 21
mars 2001
DLC de la
PCEA (J+3) 24 mars 2001
--
TR6
- Nicolas CHIARELLI mardi 27 mars 2001 18:36
On
peut en effet considérer que la cuisson "remet à zéro les
compteurs" concernant la durée de vie des produits.
La DLC finale d'un PCEA ayant subi une cuisson peut donc
être supérieure à celles des ingrédients.
lambert
mercredi 13 juin 2001 13:38
quelle
est la DLC des produits des produits préparés
en cuisine collective
comme par exemple :
viande préparée
entrée de crudités
entrée avec mayonnaise...
dessert crème...
merci
stephanie lambert
responsable qualité
TR6
- Nicolas CHIARELLI mercredi 13 juin 2001 17:46
Par
défaut elle est fixée à J+3
karim
mezhoud mardi 5 mars 2002 19:15
j'ai
remarqué que dans certains vols, les prestations ne sont pas
étiquetés avec leurs DLC, mais ils utilisent des codes couleurs.
Est ce que ce type d'étiquetage est réglementé ou non?
Agnes
Munch Gaggioli mercredi 6 mars 2002 16:21
Les
codes couleurs sont des étiquetages internes qui n'ont pas de
valeur légale réelle ; ils sont utilisés dans le catering
aérien pour leur simplicité car à ce jour, aucune obligation d'étiquetage
de la DLC des plats sur un plateau repas n'existe : en effet, les
plateaux sont vendus dans un contenant identifié (un trolley),
pour un vol précis et destinés à être consommés dans un
délai de quelques heures, sur place.
Ces étiquettes pourraient ne pas exister (d'ailleurs, certaines
prestations ne sont pas filmées du tout à la demande des
compagnies), elles sont là pour permettre au caterer lui-même
de se reperer sur les dates de fabrication de ses produits et d'envoyer
des produits frais.
Voilà. Ayant été pendant 7 ans responsable qualité dans un
catering (à Nice), je suis à votre disposition pour plus de
détails.
karim
mezhoud mercredi 6 mars 2002 18:44
merci
pour votre explication. Mais pour des cas plus compliqués que
cas comme par exemple les prestations sont produites par un
traiteur puis elles passent par un autre catering qui fait l'assemblage
des plats puis il les expédie, ce qui nécessite en générale
48 h.
Dans ce type de système peut être la réglementation
change et dernièrement le vétérinaire inspecteur a exigé la
DLC sur les cassolettes
Myriam
BENISSAD mercredi 6 mars 2002 12:40
nous
utilisons ce genre de codage également quand nous préparons nos
produits
chaque couleur de gommette correspond à un jour de fabrication.
Nous avons déballé le produit, conservé son étiquette de DLC
puis une fois manipulé, daté avec la gommette
c'est ce que nous appelons la DLC "secondaire"
Agnes
Munch Gaggioli jeudi 7 mars 2002 13:11
Vous
avez raison mais c'est parce que la cassolette en question change
d'établissement avant d'entrer dans l'avion : elle rentre dans
la législation d'un plat cuisiné classique. Il est clair que si
l'absence
d'étiquetage est autorisée sur les barquettes d'avions, c'est
uniquement lorsque le circuit de celles-ci est simple est clair
et que la traçabilité existe en interne.
karim
mezhoud jeudi 21 mars 2002 11:22
l'utilisation
des nombres de jours de l'année au lieu des DLC jour/mois/année
est possible dans la restauration commerciale.
DLC 21/03/02 = 120/02
Saveurfranck
mardi 11 novembre 2003 17:26
Peut
ont stocker des plats cuisines plus de 3 jours ?
Si oui comment ? Quel est le décret ?
TR6
- Nicolas CHIARELLI jeudi 13 novembre 2003 17:47
En
restauration à caractère social, la DLC par défaut d'une
préparation culinaire élaborée à l'avance est de J+3.
Le seul moyen de fixer des DLC supérieures (J+cequevousvoulez)
est de réaliser des études de vieillissement.
Je vous cite de mémoire (copier/coller ;-) ) l'arrêté
ministériel du 29/09/1997 :
Article 40
La détermination de la durée de vie des préparations
culinaires élaborées à l'avance est placée sous l'entière
responsabilité du responsable de l'établissement. Cependant, la
durée de vie des préparations culinaires élaborées à l'avance
réfrigérées ne peut excéder trois jours après celui de la
fabrication en l'absence d'études de vieillissement dûment
documentées réalisées par un laboratoire reconnu. Sur l'une
des faces externes de chaque conditionnement des préparations
culinaires élaborées à l'avance figure au
minimum la date limite de consommation
Jean-Claude
COCQUELET vendredi 14 novembre 2003 09:18
Un
de nos prestataire en repas de portage, fabrication cuisine
centrale, viens de nous livrer des repas le 12 11 03 en
fabrication du 7 11 03 pour une DLC du 11 11 03 !!! outre le fait
qu'il soit hors législation pour avoir livré des denrées en
date périmés.
je souhaiterais savoir si la réglementation autorise une
DLC longue ( 5 jours + 1 ) argument repris par notre prestataire
en plus d'une erreur d'étiquetage ?
Laurent
KRYSIAK vendredi 14 novembre 2003 09:43
La réponse est oui, mais elle est assujétie à une condition impérative : pouvoir prouver par une étude de vieillissement dûment documentée que les produits au dernier jour de leur DLC, présentent des résultats d'analyses satisfaisants; c'est donc ces éléments qu'il faut demander à votre prestataire
J.
BELMONTE Laboratoire Bioqual vendredi 14 novembre 2003 13:39
La DLC étant sous la responsabilité du fabriquant, celui-ci doit être en mesure du vous fournir une étude de validation interne concernant une DLC supérieure à 3 jours. Si non, la réglementation (arrêté du 29 Septembre 1997) impose 3 jours de DLC. Prestataire à surveiller de près !
Sylvain
Bruneau vendredi 14 novembre 2003 15:06
Il
faut toutefois rappeler que la note de service DGAL du 10/08/98
indique pour l'article 40 de l'arrêté du 29.09.97. :
" la durée de vie doit être fixée sur des bases
scientifiques permettant de s'assurer de leur validité. Pour ce
faire, les établissements bénéficiant de l'immatriculation
instituée par l'arrêté du 26 juin 1974 disposent d'ors et
déjà, à travers les autocontrôles, d'études de
vieillissement leur permettant de fixer la DLC à 6 jours."
Il serait donc intéressant de connaître "l'ancienneté"
de votre prestataire.
Nicolas
CHIARELLI - Ingénieur Qualité vendredi 14 novembre 2003 18:33
Pour compléter la réponse que vous a apporté Laurent KRYSIAK, il faut savoir qu'avant l'AM du 29/09/1997 la DLC par défaut était fixée à J+5 et que certaines cuisines centrales qui fonctionnaient bien avant 1997 et qui n'ont jamais eu de "problèmes" ont conservé ce type de DLC (J+5) avec l'accord des services véto SANS étude de vieillisement
Jean
Denis TOTTI lundi 17 novembre 2003 12:30
Les services vétérinaires s'appuyant sur une note DGAL qui précise que les cuisines centrales fonctionnant antérieurement selon l'arrêté du 26 juin 1974, on prouvé à travers leurs autocontrôles une DLC de J+5.
Saveurfranck
jeudi 11 décembre 2003 18:37
Comment
réaliser des tests de vieillissement sur des plats cuisinés :
quel organisme ??
ou trouver les texte officiel?????????????
comment faire???
Philippe
Sommer vendredi 12 décembre 2003 08:55
Hormis
qq cas particulier (rillette ou restauration collective je
crois par ex.) chaque producteur est responsable de la DLC qu'il
appose sur ces produits. A charge pour lui d'assurer que le
produit en fin de DLC est conforme à la réglementation en terme
de critère microbiologique, et que accessoirement, il soit
consommable par votre client.
Vous avez le test de vieillissement classique (il existe la norme
AFNOR XP-V01-003), qui prévoit de conserver le produit par
exemple 1/3 à 4°C et 2/3 à 8°C pour prendre en compte
la non maitrise intégrale de la chaine du froid (vous
pouvez aussi introduire des ruptures à 20°C par exemple).
Il existe un autre test, dit test d'épreuve ou challenge test,
qui a pour principe d'inoculer le produit avec une bactérie en
particulier (bactérie qui pose particuulièrement pb dans votre
process par exemple) et de suivre son évolution au long de la
DLC. Ceci est particulièrement vrai pour le cas de Listeria
monocytogenes, pour laquelle l'AFSSA devrait demander une étude
sur chaque type de produit.
Dans le premier cas, n'importe quel laboratoire d'analyse devrait
pouvoir vous aider. Dans le second cas, la mise en oeuvre est bcp
plus lourde, donc restreint le nombre des labos potentiellement
prestataires.
GG
vendredi 12 décembre 2003 16:34
Pour
ma part, je travaille dans une Charcuterie Salaison de moins de
50 personnes, notre laboratoire externe d'analyses (SILLIKER, il
en existe d'autres comme le LEHA...), récupère nos produits
conditionnés. Puis, le laboratoire se charge ensuite de
réaliser les décrochages de températures
1/3 du temps à 4°C puis 2/3 du temps à 8°C, jusqu'à la DLC
souhaitée plus 2 jours. A cette date, les analyses
microbiologiques standards (compte tenu du type de poduit cuit,
cru) et listéria sont réalisées, et la DLC est validée
ou non.
Le protocole de prélèvement est réglementé par les services
vétérinaires et décrit dans le texte réglementaire suivant (à
disposition, je peux vous le transférer ou le mettre à
disposition sur le forum Hygiène).
Arrêté du 21 décembre 1979 relatif aux critères
microbiologiques auxquels doivent satisfaire certaines denrées
animales ou d'origine animale (JORF du 19/01/80)
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé
par l'Arrêté du 3 avril 2006
Saveurfranck
vendredi 12 décembre 2003 20:31
nous
sommes le 10/12/03
je fabrique un sauté de boeuf, la viande de boeuf cru se
présente avec une dlc initiale au 12/12/03. sa consommation est
prévu le 13/12/03.
peut ont la consommer ?
le faite de transformer un produit,rolonge t il sa durée de
consommation ?
quels sont les textes officiels ?
H.
Hichri mardi 16 décembre 2003 08:39
La
DLC ne peut pas être prolongée artificiellement par la
cuisson.
La date de consommation est fixée par la date (DLC) de la
denrée crue donc dans ce cas le 16/12/03.
Dr
Lionel Grosjean mardi 16 décembre 2003 09:21
Je
ne suis pas d'accord avec Monsieur Hichri sur sa position
concernant la DLC produits finis/ matières premières.
La DLC des produits finis ne doit pas dépasser celle des
matières premières dans le cas où aucun processus d'assainissement
n'est mis en uvre (produits déconditionnés
reconditionnés en cuisine centrale par exemple).
Par contre dans le cas ou une étape du processus élimine le
danger ou réduit sa survenue à un niveau acceptable, ce qui est
le cas d'une cuisson pasteurisante bien maîtrisée, la DLC est
définie sous la responsabilité du fabriquant et il ne me parait
pas nécessaire de tenir compte de la DLC des matières
premières. Si c'était le cas qu'en serait-il des industriels
ayant développé un processus de cuisson sous vide avec des DLC
de plus de 30 jours, aucune des matières premières utilisées n'a
30 jours de DLC.
J'ai dans ma clientèle une cuisine centrale qui a mis en place
un processus de cuisson maîtrisé et des études de
vieillissements associées permettant des DLC de 15 jours sur des
préparation culinaires. Il n'est pas tenu compte de la DLC
initiale des MP. Ce protocole est accepté par la DSV.
Ce problème de DLC doit être géré dans le cadre HACCP et à
ma connaissance il n'y a pas d'avis de l'administration
subordonnant systématiquement la DLC du produit fini à celle de
la matière première. L'article 42de l'arr 29/9/97 émet cette
restriction mais uniquement pour les produits dits
déconditionnés
rconditionnés sous entendu sans processus d'assainissement.
Voici pour alimenter le débat
karim
mezhoud mardi 16 décembre 2003 09:58
Je
pense que la dlc peut être prolongée à 15 décembre + 3 jours.
ce produit n'est plus une matière première mais c'est une PCA
qui doit suivre la réglementation des plats cuisinés à l'avance.
Si la cuisine possède un système de contrôle de la qualité
microbio de ces préparations comme test de vieillesse,
analyse microbio et qu'elle est capable d'assurer la salubrité
de ces préparations au delà de 3 jours, la DSV sera d'accord.
donc la dlc est au minimum le 18/ 12 à 3°C .
Laurent
Krysiak mardi 16 décembre 2003 12:02
Je
partage également l'avis de Monsieur Grosjean ; la DLC d'une
denrée finie cuite peut tout à fait dépasser celle des
matières premières crues, car le changement d'état de celles-ci
induit une réduction de charge microbienne compatible avec une
nouvelle DLC; le tout est bien sur de faire valider
cette nouvelle DLC dans le cadre d'une étude de vieillissement.
Saveurfranck
jeudi 8 avril 2004 19:33
Nous travaillons actuellement à j+3 pour des plats cuisinés et distribués en liaison froide sur différent sites. Dans un avenir très proche nous voudrions travailler à j+5 , cela peut il se faire ? comment ? Existe -t- il des textes réglementaires à ce sujet ?
Georges
Op de Beeck jeudi 8 avril 2004 20:26
C'est
à vous de qualifier vos DLC en fonction des résultats d'analyses
obtenus en fin de vie de vos produits.
Ceci en ce qui concerne la sécurité alimentaire.
Mais n'oubliez quand même pas l'aspect organoleptique : il y a
une grande différence de goût et de présentation entre un plat
cuisiné consommé à J + 3 et J + 5 !
Pour parler simple, j'ai l'habitude de jeter les plats qui sont
restés plus de trois jours dans mon frigo, alors pourquoi
vouloir les proposer aux autres ?
Saveurfranck
jeudi 8 avril 2004 21:39
quelques
détails :
nos plats cuisinés seront barquéttés en portion ind et 1/4
puis refroidies en
cellules mécaniques cette méthode peu peut être prolonger leur
vie ???
quel est le moyen de réaliser des études de vieillissement ???
existe t il un texte de loi ??
lalla
chrif alaoui vendredi 9 avril 2004 10:57
Vous devriez vous référer à la norme NF V01-003 : lignes directrices pour l'élaboration d'un protocole de test de vieillissement pour la validation de la durée de vie microbiologique.
Lamia
MEITE vendredi 9 avril 2004 10:15
Si
j'ai bien compris J+3 et J+5 sont les durées limites de
consommation.
Pour passer à J+5, il va falloir faire des tests de
vieillissement.
(selon le protocole AFNOR XP V 01-003 : 2/3 de la durée de
vie entre 0 et 4°C et 1/3 de la durée de vie à 8°C),
Le fabriquant est responsable des DLC qu'il décide.
Cécile
Briolat vendredi 9 avril 2004 11:15
Nous
effectuons également des préparations à l'avance J+3.
Cependant, comme il vous l'a été signalé précédemment, plus
la durée de vie des produits est longue, plus la qualité du
produit se dégrade.
Selon l'article 42 de l'arrêté du 29/09/97,
" En l'absence d'études de vieillisement réalisés par un
laboratoire reconnu, la durée de vie des préparations
culinaires élaborées à l'avance reconditionnés ne peut
excéder trois jours non compris le
jour du déconditionnement." Soit le fameux J+3.
Si vous désirez augmenter la durée de vie de vos produits, il
est recommandé de consulter un laboratoire pour l'élaboration d'un
protocole spécifique de validation.
Vous devez exiger du laboratoire : une copie d'un certificat
COFRAC et un certificat d'adhésion RAEMA.
O.
Cerf vendredi 9 avril 2004 14:43
Dans sa dernière version publiée en février 2004, sauf erreur de ma part, cette norme laisse le choix des températures à la responsabilité de l'utilisateur.
Christine
Deraita samedi 10 avril 2004 22:47
Il
vous faut lire l'arrêté du 29 sept. 1997 et en particulier l'art.
40 du titre II Chapitre II (si ce n'est déjà fait) :
durée de vie des PCEA 3 jour aprés la date de préparation en l'absence
d'études de vieillessement dûment documentées réalisées par
un laboratoire reconnu. Par curiosité à qui sont destinées ces
PCEA?
loumy21 Tue, 27 Sep 2005 17:35:47 -0000
pour les cuisines centrales, sont-elles soumises à une
réglementation particulière pour la mise sur le marché de
préparations à base de viandes hachées ?
par exemple, si une cuisine centrale produit des lasagnes peut
elle appliquer sur le plat une DLC de J+3 ?TR6 - Nicolas
CHIARELLI Wed, 28 Sep 2005 13:14:53 +0200
par défaut la DLC est bien de J+3
LUNDI 03 OCTOBRE 2005
LA CUISINE COLLECTIVE OCT 2005 Le forum du Professeur Rozier. Au
sommaire:
Buffet froid. Selon la réglementation, quelle doit être la
durée de stockage au réfrigérateur d'aliments froids qui sont
entreposés quotidiennement sur un
buffet froid de restaurant?
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=79
Thierry Chapelier Wed, 7 Dec 2005 11:53:39
+0100 (Paris, Madrid)
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Christine
Deraita"
<christinederaita@w...> a écrit
Etudiante en diététique au CNED, je soumet à la sagacité des
co-listiers une question qui sera peut-être simple pour vous
mais qui pour moi n'est pas claire. Dans un devoir on me donne
les données suivantes (je résume pour la question qui m'intéresse)
: dans 1 centre de réadaptation fonctionnelle avec cuisine
fonctionnant de façon traditionnelle en service direct on
demande de préparer une entrée froide et de remplir la fiche
technique concernant cette préparation : légumes crus et cuits,
sauce yaourt et oeuf mimosa. La
question qui me turlupine est : "Durée de conservation"
Elève appliquée je me reporte à l'AM du 29/9/ 97 et art. 25 du
chap III titre premier je lis :"Les excédent des plats
prévus au menu du jour, non servi au consommateur , peuvent
être représentés le lendemain pour autant que leur salubrité
soit assurée et sous la condition impérative de la mise en
place de procédures d'autocontrôles..." J'en déduit donc
que sous certaines conditions mon entrée froide à 1 durée de
conservation de J+1. Mais la correction du devoir me donne J+3.
Effectivement J+3 il en est fait mention mais au titre II chap.II
art.40 qui concerne les PCEA. Or mon entrée froide n'est pas 1
PCEA suivant la définition du même AM car il n'y a pas service
différé ni dans le temps ni dans l'espace. Alors quelle est la
bonne réponse ? Bien entendu j'ai également posé la question
au prof. j'attend la réponse. Merci à ceux qui voudront bien me
donner leur avis.
>
deux réponses en une seule, l' AM de 97 ne définit pas de
façon très claire ce qu' est un PCEA, on ne voit nulle part qu'il
s'agit d'un plat chaud ou ayant subit une cuisson donc d'une
certaine façon on peux penser qu'une entrée froide puisse se
consommer à J+3. Par contre la lecture que nous en faisions
entre professionnels et les usages en cours en restauration
collective ( éducation nationale ) ne nous permettaient qu'une
tolèrance de 24 h. mais pourquoi pas si on analyse bien les
pratiques du privé on se rend compte qu'une salade de carotte
peut avoir une DLC de plusieurs jours ......
.......
ps: je ne suis pas sur que cela vous aide beaucoup!!!
Christine Deraita Wed, 7 Dec 2005 10:09:23
-0400
La définition d'1 PCEA figure dans l'AM du 29/09/97 à l'art. 2
n° 6. En admettant que l'interprétation ne soit pas claire ne
serait-il pas judicieux ds le doute de choisir celle qui fait
courir le moins de risque au consommateur donc la DLC la + courte.
Mon expérience aussi est courte en restauration collective !
mais nulle part lors de mes stages ou visite de cuisine je n'ai
vu pratiquer d'étude de vieillissement dans une cuisine
collective. Cela se fait-il dans certains établissements ? Je
suppose que pour proposer une DLC de 3
jours il faut dans le cadre "des autocontrôles spécifiques"
faire de telles études ? si c'est une "condition
impérative" pour représenter les plats non servis le
lendemain c'est au moins aussi nécessaire pour les représenter
3 jours aprés ? Je continue de solliciter des avis. Et en dehors
de mon édification personnelle et de mes futures pratiques en la
matière c'est aussi une question qui peut "tomber" à
l'examen ... !
Hugues JOURDAN Wed, 7 Dec 2005 15:26:26 +0100
(CET)
Tu as juste...Il n'est pas dit que tu as l'agrément PC dont pas
de possibilité d'appliquer le texte de 95...
De plus si en plus il y a mélange de la sauce avec les légumes
ton entrée est inmengeable à la fin du service car les légumes
crus vont êtres brulés par la sauce.
Pascal Cahen Wed, 07 Dec 2005 22:55:45 +0100
ne manque-t'il pas une donnée pour résoudre le problème : quel
est le mode opératoire ?
Si la salade est assemblée juste avant d'être servie en salle,
il n'y a pas de délai entre préparation et consommation (sauf
les lenteurs de service). Comme il s'agit d'un fonctionnement
traditionnel, la salade n'est pas sous emballage. De plus elle n'est
plus réfrigérée. Elle ne peut donc pas être récupérée. DLC
=0
Si il y a un pré-assemblage (légumes crus,
cuits, oeuf) et que la sauce est ajoutée juste avant de servir,
alors on peut considéré que le pré-assemblage est un PCEA dont
la DLC=j+3 sauf si un des éléments à une DLC plus courte (attention
à l'oeuf mimosa), donc DLC=j+3 au maximum, sous réserve des
résultats d'autocontrôles et de la tenue organoleptique de la
salade, ainsi que l'ont précisés les co-listiers.
PS: il existe des cuisines qui réalisent des études de
vieillissemnt
emmanuelle.billard Thu, 8 Dec 2005 08:50:02
+0100 (Paris, Madrid)
en effet les deux réponses sont discutables en fonction de l'interprétation
que l'on fait de l'arrêté.
Cependant, si l'entrée n'est pas servie au service qui suit son
élaboration, elle peut être considérée comme préparation à
l'avance, et donc bénéficier d une DLC à J+3.
Art 2 " Préparation culinaire élaborée à l'avance:
préparation élaborée par un établissement de restauration
collective dont la stabilité n'est pas assurée et dont la
consommation est remise à un service ultérieur à celui qui
suit son élaboration"
l'Art 25 stipule uniquement que les plats prévus au menu du jour
et non servis au consommateur, peuvent être représentés le
lendemain"
En aucun cet article ne stipule que la DLC est fixée à J+1, il stipule uniquement que le plat peut être reservi le lendemain.il bénéficie donc d une DLC à J+3 et est considéré comme préparation à l'avance. Cependant, s'il est présenté le lendemain, il ne pourra être récupéré en fin de service et sera tout de même éliminé.
fr4206 Thu, 08 Dec 2005 08:40:33 -0000
Bonjour, après relecture de l'arrêtée de sept 97 et au vu du
problème évoqué il apparait dans l'énoncé : ".....cuisine
fonctionnant de façon traditionnelle en service direct
....", je pense que l'on peut
raisonnablement en déduire, si on n'a pas plus d'information que
seul le Titre I de l'arrêté de 97 s'applique et plus
particulièrement l'article 25 comme vous le pensez, je suis de
votre avis.
Pour pouvoir admettre (comme réponse)une DLC à J+3 comme le
prévoit l'article 40 je pense qu'il aurait fallu un énoncé de
la question plus précis car :
Titre I restauration sur place et sans délai
Titre II restauration sur place mais différée dans le temps
et dans votre cas rien ne laisse à penser que l'on se trouve
dans un établissemnt ou le titre II s'applique (à moins que
vous n'ayez trop résumé l'énoncé), de plus la déclaration
des établissemsnts où le
Titre II s'applique n'est pas la même que ceux ou seul le Titre
I s'applique (voir TitreIV article 47).
H,P, Date : Thu, 8 Dec 2005 12:57:18 +0100
Compte tenu des difficultés de son exégèse, même par des
spécialistes, on peut conclure que cette réglementation
gagnerait à être simplifiée pour être respectée.
Bertrand CARLIER Thu, 8 Dec 2005 13:09:05
+0100
il me semble que si les services producteurs et ou contrôleurs
de l'application de textes étaient astreint à faire des pages
internet expliquant les obligations et les résultats des
contrôles, la situation évoluerait bien plus vite.
TR6 - Nicolas CHIARELLI Thu, 8 Dec 2005
15:41:24 +0100
franchement je ne vois pas la difficulté !!! L'établissement de
l'énoncé n'est concerné que par le titre I de l'AM, la
préparation froide peut donc au maximum être resservie le
lendemain sous certaines réserves et EN AUCUN CAS à J+3.
De plus c'est bien ce qui est appliqué dans 99,9 % des
établissements en service traditionnel : aucune difficulté non
plus sur le terrain donc.
Pourquoi chercher complication ?
Christine Deraita Thu, 8 Dec 2005 10:42:49
-0400
Bonjour et merci à ts et ttes pour le débat, j'en profite pour
remercier les promoteurs de ce forum pour sa qualité et son
intérêt. Ss mobiliser trop les énergies autour de ma question
j'aimerai revenir sur les réponses recues.
"l'AM de 97 ne définit pas de façon trés claire ce qu'est
une PCEA" Il me semble que si : "préparation culinaire",
ça peut être du chaud ou du froid (en + l'art 6 précise
conservées par le chaud ou le froid), "préparée à l'avance",
quand on prépare on sait déjà que le service sera différé ds
le tps et/ou l'espace. C'est écrit clairement alinéa a et b de
l'art 6. Enfin ce sont des préparations "dont la stabilité
n'est pas assurée". D'autre part la totalité du titre ii s'applique
"aux établissements fabriquant des PCEA".
Concernant l'énoncé il n'est pas fait mention d'un agrément PC
donc pas d'arrêté 95, il s'agit d'1 établissement hospitalier,
centre de réadaptation fctionnelle et les consommateurs sont les
patients.
Pour le mode opératoire :" la cuisine du centre fctionne de
façon traditionnelle en service direct pour les patients pouvant
se déplacer à la salle à manger et en liaison chaude pour le
sevice en chambre des patients les + handicapés" Pour moi
la salade est préparé le matin même pour le service de midi,
placée ds des barquettes filmées et réservée entre 0 et +3°
jusqu'au service.L'objectif est que le nbre de plats préparés
soit égal aux nbre de plats consommés ce jour et non de
préparer des PCEA.
Quand à l'oeuf mimosa là aussi pas clair pour moi ! Les oeufs
en coquille présentent 1 risque de contamination par des
salmonelles, mais 1 fois qu'il st cuit dur et écalé ce risque
est éliminé ? reste aprés le pb. d'une denrée animale hachée
plus susceptible de contamination du fait des manipulations, de
sa composition et de sa surface de contact ?
Pardon d'avoir été 1 peu longue. Cordialement. C. Deraita
Christine Deraita Thu, 8 Dec 2005 11:05:42
-0400
Objet : complication !
Je ne la cherche pas mais je l'ai trouvé qd même ! j'ai déjà
fait le même devoir l'année dernière (je redouble cette
matière) je dispose donc du corrigé pré établi et de ma copie
de l'année précédente et les 2 me donne J+3. Donc je cherche
seulement à comprendre et à progresser !
TR6 - Nicolas CHIARELLI Thu, 8 Dec 2005
18:12:02 +0100
changez de correcteur pour cette année ;)
Sans plaisanter l'AM du 29/09/97 donne quelques élèments qui
sont suffisament clairs : la distinction entre les différents
titres et donc les types d'établissements (ceux en liaison
"directe", ceux qui font des "PCEA" et les
cuisines centrales) ainsi que les durées de vies dans les
différents cas en font partie : la réponse dans votre cas me
semble donc sans ambiguité et dans la théorie et dans la
pratique : J+1 (et encore sous certaines réserves) au maximum.
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