ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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Le plomb dans l’eau

Les risques chimiques

Les pollutions agro-environnementales 

L'eau

Les eaux usées

Les détecteurs de métaux

Les stylos et le risque de corps étrangers

Les corps étrangers en tant que CCP

Les corps étrangers  

 



Date: Tue, 11 May 1999 19:32:01 +0200 De: chesnais 

Je m'interroge sur la présence de sachets dessicateurs dans des produits secs d'origine asiatique type champignons shitaké...

Il me semble que la présence d'objets non alimentaires dans un contenant alimentaire est interdite mais je ne retrouve pas de référence réglementaire correspondant. Il me semble que cette mesure faisait suite au décès d'une dame ayant ingéré une pogues "promotionnel" dans un paquet de ships.

Ce type d'éléments peut donc se retrouver par erreur dans des plats cuisinés.

Auriez-vous des informations à ce sujet?

Cordialement.

Nathalie Chesnais

Responsable Qualité - Hygiène

tél : 01 49 19 03 14

fax : 01 49 19 02 87

 

Date: Wed, 12 May 1999 08:20:10 +0200 De: Albert Amgar 

Ce genre d'objets, comme vous dites, participe à la présence de corps étrangers dans les aliments. Il me semble que même avec une information claire sur le sachet cela peut conduire le consommateur en erreur. Il y a eu déjà plusieurs précédents.

Si vous avez besoin d'un texte réglementaire je vous suggère l'annexe IX de la Directive Hygiène 93/43/CE qui concerne les dispositions applicables aux denrées alimentaires.

Je profite de cette réponse pour vous inviter à réfléchir sur cette information en provenance de Grande-Bretagne.

Test balistique pour la sécurité des tartes à la crème …. sur la figure La plus grande chaîne de supermarchés de Grande-Bretagne, Tesco, a soumis ses gâteaux et ses tartes à la crème a des essais "balistiques" à la suite d'un nouveau "jeu" dit du lancer de tartes et des craintes qui ont soulevées en matière de sécurité.

Cet aspect du problème a été noté pour la première fois par le personnel de sécurité, qui a rapporté l'information selon laquelle les gâteaux et les tartes à la crème feraient les missiles les meilleurs et les plus sûrs.

La chaîne a répondu en examinant ses tartes aux fruits à base de crème anglaise pour s'assurer qu'elles n'entraînent pas de dommage sur les surfaces impactées.

Dans un gymnase, un essai a été entrepris avec des personnes distantes d'un mètre afin de se jeter des tartes sur la figure.

Alan Page, porte-parole de Tesco, a été cité en disant : "Nous avons la responsabilité légale de s'assurer que tous les aliments que nous nous vendons sont conformes aux règlements de sécurité alimentaire, indépendamment de la façon dont ceux-ci sont employés plus tard. Nous préférons voir nos clients manger les gâteaux et des tartes à la crème plutôt que de se les jeter à la figure, mais puisque nous ne pouvons pas arrêter la tendance, nous souhaitons être de bons conseils." Il a ajouté que les propriétés balistiques de lancer d'autres produits seraient testés.

Je vous souhaite une bonne journée

From: "gilbreizh"   Monday, January 07, 2002 11:45 AM

Je travaille actuellement sur les corps étrangers dans les produits alimentaires.
Je suis à la recherche d'informations sur ce thème :
- statistiques (pourcentage des rappels de produits almentaires dues aux corps étrangers, types de c.e. mis en cause, etc...)
- compétences dans la prévention de ce type de danger
- détection des corps étrangers
- info réglementaire
- etc...

Delphine Hernot  mardi 8 janvier 2002 20:23

Des infos concernant le retrait des produits et leurs causes sont disponibles auprès de la DGAL (dir générale de l'alimentation, rue de Vaugirard) service des alertes sanitaires sous direction de l'hygiène des aliments. je dispose de leur rapport d'activité pour l'année 2000 mais il n'est pas assez détaillé pour ce que vous recherchez, vous pourriez essayer de leur téléphoner directement : 01 49 55 84 97 (N° du sec de la sous dir).

Nous sommes nouveaux sur ce site et voici donc qq mots de présentation de notre fédération : nous sommes la fédération des industries avicoles et à ce  titre représentons l'ensemble des industriels des animaux à plume ainsi que des lapins et des chevreaux. Nous intrevenons pour nos adhérents aussi bien sur le domaine de l'hygiène alimentaire que sur les domaines économiques, sociaux, environnementaux, bien être animal, alimentation ...
la FIA est constituée d'un délégué général et d'un vétérinaire ainsi que de 2 secrétaires et nous sommes placés sous l'autorité du conseil
d'administration et de son président.

gilbreizh  jeudi 10 janvier 2002 10:59

Merci de votre aide. J'ai déjà contacté la DGAL. Ils m'ont renvoyé vers le bureau des alertes de la DGCCRF qui m'a transmis un document  assez sommaire (historique des rappels de lots en 2001 dues aux corps étrangers).

amandine tetu  mercredi 10 juillet 2002 08:54

y a-t-il une différence de gravité entre un fragment de verre, de bois ou de métal?
et pourquoi ?

mkorolev mercredi 10 juillet 2002 10:49

Voici une réponse d'un forum médical (vu sur
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/195.html)

  Il n'y a pas, à ma connaissance, d'études portant sur l'ingestion de verre pilé. En général, il est admis que le risque est faible. Si les morceaux sont très tranchants, il peuvent éventuellement provoquer des microlésions digestives, mais rien de bien grave a priori. Un repas riche en fibre après l'ingestion accidentelle permet d'engainer les débris dans l'intestin et de limiter le risque de lésion.

 Dr Dominique Dupagne
 Administateur du Forum

armail  mercredi 10 juillet 2002 18:10

nos clients nous ont demandé de travailler sur le risque bois  sous prétexte que c 'est un grand vecteur de contamination.
Le métal est comme le verre souligné par un co-listier plus un risque "en bouche " et plus particulièrement dans une petite bouche.
Le métal peut aussi, selon sa taille (présence d'un couteau par exemple dans un produit à trancher -si si on l'a vu dans un produit sous -vide-) dégrader une machine.

 

 samedi 23 novembre 2002 10:13

EURO INNOVATION 22/11/02 Technologie radar pour la détection des corps étrangers dans les aliments
http://www.euro-innovation.org/francais/Abol.asp?Id=ABOL/O/E/2002-215

 

flodelab jeudi 27 février 2003 09:00

Etudiante en licence professionnelle MIAA (microbiologie des industries agroalimentaires) à l'ESIL (école supérieure d'ingénieurs de Luminy MARSEILLE FRANCE), je dois réaliser un exposé sur le thème :
la problématique des corps étrangers dans les aliments (technologies, fiabilité, aspects financiers). Si vous aviez des informations sur les détecteurs de métaux et autres particules indésirables (cailloux, coquilles d'oeuf, sable...) en rapport avec mon projet, merci de me donner des pistes de travail !

Myriam BENISSAD jeudi 27 février 2003 10:38

Nous avons déjà eu affaire à ce genre de dangers physiques : je précise tout d'abord qu'il sont véritablement exceptionnels)
-      plomb dans le burger de sanglier ou rôti de sanglier : nous avons exigé un détecteur de métaux chez l'industriel (pas de dégât chez notre clientèle)
-      élastique dans la salade 4ème gamme que nous avons vu lors de la fabrication de la salade (courrier au fournisseur qui a mieux surveillé ses produits)
-      poils de brosse métallique dans les gaufres (par deux fois cet incident est arrivé et n'a pas causé d'accident mais l'industriel n'en avait rien à faire : nous avons rompu notre contrat)
-      morceau de gant vinyl dans une plaque de brownie (heureusement vu la taille du gant nous avons vu l'objet !
-      agrafe dans le pop corn (interdiction absolue de refermer les sacs de pop corn avec l'agrafeuse)
-      - morceau de plastique dans une entrecôte (lien plastique servant à indiquer la traçabilité)

 

Amplitude jeudi 27 février 2003 10:53

KERRY - APTUNION est installé dans le Vaucluse à APT.
Ils ont beaucoup travaillé sur ce sujet, en particulier sur l¹élimination des noyaux dans les cerises confites.
http://www.kerryaptunion.com/

 

H.P. jeudi 27 février 2003 12:55

Puis-je me permettre d'en rajouter ?

-Boulon dans un boudin noir ;
-Vis dans une brioche ;
-Rat (ou taupe) dans des épinards congelés.

Myriam BENISSAD jeudi 27 février 2003 12:53

Oui mais là ce n'était pas chez nous !

J'avais oublié une dent dans des lasagne (dent de bovin à 1er vue) !
Pas de dégât pour le client mais un courrier au fournisseur

QSAdial jeudi 27 février 2003 14:09

Quelques mauvais souvenir:
Boulon dans un paton de pain cru surgélé et la dent du client joint au
courrier de réclamation. Lié a des problèmes de maintenance (peu de curratif
et absolument pas de préventif ) sur le tunnel de surgélation.
Autres problèmes sur les volailles,  cailloux venant des gésiers mal nettoyé
ou à la découpe non adéquate.
Le plus gros problème..le verre..sur les produits en verrine (conserves,
boisson) uniquement a résoudre en aval car impossible à détecter.

H.P. jeudi 27 février 2003 21:28

En ce qui concerne la vis dans une brioche, cela ne concerne pas la
restauration collective mais un achat privé  chez un pâtissier "en ville".
Je lui ai ramené l'objet du délit, pensant benoîtement qu'il allait se
confondre en excuses et m'offrir une autre brioche pour me faire oublier
cette incongruité. Il s'est contenté de regarder pensivement la vis, puis
s'est exclamé : "Depuis le temps que je la cherchais partout...elle tient
une charnière du four !" (authentique).

Roselyne DE LA HOGUE vendredi 13 juin 2003 06:46

Je cherche actuellement un moyen d'action corrective en cas de verre brisé ou cassé détecté sur les palettes de bocaux vides qui doivent servir pour le conditionnement de denrées alimentaires.
Comme cela représente un risque majeur pour la sécurité du client, une méthode efficace pour traiter ce genre d'incident, serait la bienvenue. 

Si vous avez déjà mis en place ou résolu ce problème existant, je suis entièrement à votre écoute.

bak hélène vendredi 13 juin 2003 08:27

Je suis resp qualité dans une station de conditionnement de pommes et nous venons de passer BRC. Ce référentiel demande que l'entreprise maîtrise le risque de bris de verre. Pour répondre à cette exigence du référentiel, nous avons dans un premier temps lister tous les éléments en verre ou plastique dur: néons, vitres etc... Les vitres et portes vitrées ont été identifiées sur un plan. Dans un second temps, nous avons mis en place une grille d'audit hebdomadaire, en répertoriant tous les éléments en verre et en face de chaque élément, mis des cases à cocher si le verre était cassé, fêlé, non cassé, si on mettait en place une action corrective et quelle personne était avertie.. Enfin, en cas de présence de verre, nous avons crée un enregistrement. Ce document précise quelle est l'anomalie détectée, si un produit ou emballage est affecté, si ils ont été mis à l'écart. Et nous décrivons quel traitement nous mettons en place.

J'espère que mes explications étaient assez claires et ont pu vous aider un peu!

 

besnehardc jeudi 19 juin 2003 10:27

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "durandma_fr" <durandma.2001@w...>
a écrit
Je suis étudiante en DESS Contrôle Qualité des Aliments à Grenoble et je suis actuellement en stage de fin d'année dans une
entreprise qui fabrique des pâtes fraiches et des ravioles. Je doit appliquer la démarche HACCP aux corps étrangers et de
nombreuses questions me restent en suspens!
Où pourrais-je trouver le guide de bonne pratique de fabrication dans le domaine des céréales, et plus précisément des
pâtes? Si ilexiste?


vous pouvez regarder les guides parus sur le site du journal officiel et les commander en ligne.

Le risque des cassables (verre, matières plastiques dures,etc..)est-il a considérer comme un CCP si l'entreprise ne possède pas de détecteur à RX, mais seulement des détecteurs de métaux?
En effet, la maitrise n'est ainsi pas totale, seules des mesures préventives sont mises en place telles que maintenance préventive (audits internes trimestriels), questionnaires fournisseurs de matières premières, interdiction des bijoux, montres, cutters, bouchons de stylo, vestes à capuche sans poches, etc...
Où, les seuls points de controle critique en matière de corps étrangers concerne uniquement le risque métal?

Tout dépand des mesures de prévention mises en place. Il peut aussi être considéré comme un CCP mais maitrisé! à mon avis le verre est au moins aussi critique que le métal!
une mesure à envisager est de réduire l'absence de verre en production ou de poser des films de sécurité le cas échéant. Vous pouvez aussi organiser une vérification plus régulière de l'état des équipements en verre et mettre en place une véritable politique de bris de verre (fiches de signalisation, actions correctives, responsabilités, etc.)


Comment optimiser les plans de nettoyage?

Vous pouvez travailler sur plusieurs choses: les produits, le matériel (brosses, balais, chiffons jetables, etc.) et la méthode. La première chose à faire est de regarder si tous les opérateurs nettoient de la même façon avec les mêmes produits et si c écrit formellement. Sinon travaillez avec eux pour trouver des produits, du matériel et des méthodes optimaux. N'oubliez jamais que c eux qui font la qualité au jour le jour et donc qu'il faut les faire participer à l'élaboration de mesures qui seront leur quotidien.


Faut-il autoriser les lunettes dans les ateliers de fabrication?
Solutions alternatives?

la seule solution alternative que je verrais sont des lentilles mais là on peut avoir des problèmes de sécurité par rapport aux produits chimiques! ou de ne rien voir mais évidemment ce n'est pas la solution ;)!
non, sérieusement, je pense qu'un opérateur qui briserait ses lunettes sur la chaine de production aurait l'idée de le signaler et donc, d'après la politique de bris de glace, les mesures correctives seraient mises en place (arret de la chaine, vérification, blocage?)

 

Anne FAROUK Thursday, October 09, 2003 12:18 PM

Je voudrais mettre en place une procédure « bris de verre » chez nos fournisseurs et je voudrais savoir si ce type de sujet est légiféré. Si ce n'est pas le cas, y aurait-il un aimable co-listier pour me donner quelques tuyaux pour en construire une.

cyrille bobowski jeudi 9 octobre 2003 18:10

Cette action doit être mise en place par vos fournisseur. (d'ailleurs fournisseurs de quoi?)
Dans le cas contraire, l'action ne serait pas pertinente.

Il s'agit dans un premier temps d'identifier et localiser l'ensemble des parties ou matériels en verre, translucide ou transparent susceptible de représenter un risque pour le PF.
A partir de la il faut créer un listing pour vérification des bris de verre, fréquence à définir puis rédaction d'une instruction à mon  avis plus adaptée qu'une procédure détaillant le mode opératoire et les mesures préventives et correctives à prendre.

Anne FAROUK vendredi 10 octobre 2003 10:30
 

Merci pour ces indications. Il est vrai que j'ai omis de préciser de quels produits il s'agissait. En fait l'éventail est très large: ça va du jambon de parme à l'huile en bouteille en passant par toute une gamme d'épicerie (pâtes, biscuits...) et de produits frais (fromages, plats cuisinés...). Mais actuellement, je m'intéresse plus particulièrement à des sauces conditionnées en bocal et, s'il est vrai que l'initiative
doit être prise par les fournisseurs en matière de gestion des risques, nous avons l'habitude de les accompagner dans certaines démarches surtout quant le produit est sous notre marque.
Voilà pour les précisions et merci encore pour vos lumières.

 

Julie AURIOL vendredi 10 octobre 2003 14:45
Je recherche des informations sur la détection des corps étrangers sur des matières alimentaires conditionnées dans des sacs (ou cartons plus rarement)d'une contenance de 25 à 50Kg.
De tel détecteurs existent-ils dans le commerce? si oui lesquels, quels sont les matières étrangères détectées: métal, verre etc...), comment fonctionnent-ils (RX, séparateurs magnétique, etc...)

nono07 vendredi 10 octobre 2003 16:53

Le magazine Process a fait de très dossiers sur ce sujet.
N°1159 : Avril 2000 : Détecteurs de métaux ou rayons X : p58-68
N°1184 : Juillet-Août 2002 : Corps étrangers : L'étau se resserre : p62-82
N°1196 : Septembre 2003 : Corps étrangers : Réduire l'écart entre la théorie et le terrain : p80

 



Albert AMGAR vendredi 10 octobre 2003 17:11

Bonjour, Je peux vous suggérer d'acquérir le CD des différentes interventions de la journée du PREVENTION, DETECTION, MAÎTRISE DES CORPS ETRANGERS, Laval le 19 juin 2003. Prix : 168,84 euros TTC - Les atouts d'un système de prévention efficace, David BAZERGUE, ASEPT Sas
.. Le management des bonnes pratiques d'hygiène .. Prise en compte du danger physique dans la méthode HACCP 

- Intégrer la maîtrise des corps étrangers dès la conception des équipements, Olivier RONDOUIN, ASEPT Sas .. Les référentiels, normes et recommandations de conceptions hygiéniques des équipements ouverts et des équipements fermés .. Les critères de conception hygiénique équipements ouverts et des équipements fermés : 

- La détection des particules métalliques,
Georges VALLS, LOCK QUALIMATIC .. Principes généraux de la technique
.. Adaptation de l'appareillage aux spécificités des process .. Essais pratiques du matériel sur place grâce à un détecteur et à une bande de convoyage : quelles sont les conditions optimales d'utilisation du matériel ? - La technologie d'inspection par rayons X, Gaëlle VINCENT, HTDS .. Les performances de détection .. Les types d'équipement et applications - Les systèmes de vision, Christophe LAPERCHE, EDIXIA
Principes généraux de la technique : Applications de la vision dans les industries agroalimentaires Sincères salutations Albert Amgar
ASEPT Sas - BP 2047 - 53020 Laval Cedex 9 - France E-mail : asept@asept.fr Tél. 02 43 49 22 22 Fax 02 43 53 36 53 Internet :
http://www.asept.fr >

Marie-Ange DURAND vendredi 10 octobre 2003 22:33
 

Lors de mon stage de DESS, j'ai mis en place la démarche HACCP appliquée aux risques physiques dans une entreprise de pâtes fraîches. Je viens tout juste de terminer cette étude, alors si vous voulez avoir plus de renseignements
écrivez-moi à l'adresse suivante : durandma.2001@wanadoo.fr.
Vous pourrez trouver des informations interressantes dans les revues suivantes :
- Cadences pack n°4 juin 2003 (pages 18-20) "corps étrangers la guerre des trois n'aura pas lieu"
- Revue RIA n°631 janvier 2003 "détection des corps étrangers : les dernières évolutions"
- Revue Process n°1184 juillet-août 2002 (pages 68-82) "corps étrangers l'étau se resserre"
Sinon adressez-vous aux fabricants de détecteurs de corps étrangers (détecteurs de métaux (Safeline), détecteurs à RX (France Scan), vision), ils m'ont fournis de nombreuses informations sur le fonctionnement de ces détecteurs et sur les bonnes pratiques de détection.
Le site ASEPT peut également vous aider.
Mais attention ces outils ne remplacent pas la prévention en amont, la mise en place d'audits internes par exemple est très utile pour réduire le risque corps étrangers.

audrey.fiquet lundi 13 octobre 2003 17:14

Trés récemment diplomée, je débute mon tout premier emploi!
Nous fabriquons des produits de type "yaourt", et je suis chargée de poursuivre la démarche HACCP corps étranger sur ces lignes de fabrication.
Mon problème est le suivant:
Les opercules sont déposés et soudés aux pots par des têtes de thermoscellage. Régulièrement, sous l'effet de la chaleur (300°C), le PET des opercules fond et se redurçit au niveau de ces têtes. Le seul
moyen de le retirer est de brosser énérgiquement avec...des brosses métalliques (abrasives et résistantes à la chaleur)... le risque identifié,est de retrouver dans le produit fini des "fils" de laiton qui se seraient détachés de la brosse. Il est impossible d'utiliser des brosses en plastique dur car la température est trop forte , et impossible, pour une question de temps, d'attendre le refroidissement de ces têtes de thermoscellage.
Existe-t-il des alternatives à l'utilisation de ces brosses métalliques? L'un d'entre vous a-t-il déjà été confronté à ce problème?

 

Albert Amgar mardi 14 octobre 2003 09:19

Le brossage est une action de maintenance habituelle, ce n'est pas pour autant que les produits s'en trouvent contaminés.
Le contenant (pot) doit être protégé ou écarté de l'action de maintenance en question  pour éviter des contaminations.
L'état de la brosse est à considérer et notamment les brosses en laiton.
Si les têtes de thermoscellage sont en acier inoxydable, préférer une brosse en inox qui évitera certains problèmes d'incompatibilité de matériaux entre eux avec une brosse en laiton.
Si malgré tout , vous estimez que la brosse en laiton est à utiliser, vérifier à période préalablement définie son état limite d'utilisation.
En dernier lieu, ne surtout pas utiliser de soufflette.

Chloé Besnehard mardi 14 octobre 2003 13:50

J'ai été confronté au même problème dans une usine de production de yaourt au canada.

Le risque était limité sur certaines de nos lignes car elles étaient équipées de détecteurs de métaux très sensibles. Cependant comme certaines lignes ne pouvaient être équipées, nous avons fait plusieurs essais:

-Comme vous l'avez dit, les brosses plastiques s'avèrent inefficaces car (même les plus dures) pas assez rigides!

-nous avons également testé des produits type nettoyant pour four (mais industriel et compatibles avec l'hygiène alimentaire) afin de pouvoir utiliser des brosses moins puissantes, mais là aussi le test
n'a pas été concluant:
  c'était relativement efficace mais utilisé à chaud (donc peu conforme avec les règles de sécurité pour des raisons de vapeurs toxiques)
  ou non compatible avec certaines têtes chauffantes (dont l'alliage ne supportait pas le produit)
  ou non rinçable à l'eau (toujours a cause des têtes chauffantes) donc pas compatibles avec la sécurité du produit!

-nous avons finalement opté pour des brosses métalliques présentant des risques limités (fils métalliques tressés ensemble au dos de la brosse), changées régulièrement (enregistrement de ce changement à
des fréquences définies), et bien sur en nettoyage hors production!

-nous avions aussi envisagé une autre piste qui m'a pas été développée car difficile à mettre en oeuvre: l'installation de protection aimantées pour protéger les pots de toute éventuelle chute..

En espérant que cela vous aidera.

Audrey FIQUET mardi 14 octobre 2003 23:20

Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour votre réactivité et votre accueil !

Merci à Albert AMGAR qui m'a apporté de nouvelles pistes vers la résolution de mon problème de brosse métallique. Mettre en place une action préventive d'isolement des contenants durant l'opération de maintenance sans pour autant bannir l'utilisation de cet outil me semble une bonne approche.
Par exemple, pensez-vous qu'installer une plaque inox amovible au dessus de la zone de passage des pots ( et donc, sous les têtes de thermoscellage) durant le brossage pour en recueillir les éventuels débris, et l'enlever ensuite délicatement avant de reprendre la production, soit une action suffisante?
Bien sur, elle serait complétée par une vérification permanente de l'état des brosses qui existe déjà: maintenance préventive et vigilance des opérateurs (nous avons la chance d'avoir une équipe consciencieuse). 

Je retiens de plus votre réflexion sur la compatibilité des matériaux.

Laurent Vonwiller mercredi 15 octobre 2003 21:35

A propos de corps étrangers une question qui me titille depuis quelques semaines:
La détection par rayon X est-elle admise en France pour les produits issus de l'agriculture biologique par les organismes de certification tels qu'Ecocert, Qualité france, etc?

Laurent Vonwiller ConCert.Safety vendredi 17 octobre 2003 07:58

Il faut distinguer la procédure "verre" de la procédure "bris de verre"
La procédure verre est plus complexe. vous trouverez un schéma dans les standards BRC, IFS, EFSIS, etc. Cela comporte un l'élimination de risque de verres dans les produits en cas de bris de verre, un registre du verre, des inspections régulières du verre, le remplacement du verre par d'autres matériaux, le cas échéant la couverture des vitres par des feuilles synthéiques, la couverture de néons par des bassins en plastic ou la mse en oeiuvre de tubes en polycarnoantes, etc.
La procédure "bris de verre" est une instruction au personnel que faire en cas de bris de verre (produits ouverts à proximité? Non? etc.)
 

Armelle.Allain lundi 20 octobre 2003 17:15

Le BRC dit : toutes les fenêtres avec vitres seront protégées contre le bris de verre;
En clair, ça signifie : procédure bris de verre et récupération et enregistrement?

Laurent Vonwiller ConCert_Safety, lundi 27 octobre 2003 05:05

Non, cela veut dire surtout: pas de fenêtres en verre à proximité de produits ou d'emballages ouverts! Utiliser autre metériau ou protéger les fenêtres p.ex. par des feuilles de plastic pour éviter le risque de bris de verre. Voir aussi même risque pour les lampes et néons, etc.!
 

hirschjerome mercredi 18 février 2004 12:47

Je suis en phase de validation d'une étude HACCP pour laquelle j'ai du mal à évaluer le risque lié à la présence de bois dans un produit alimentaire.
En effet, pour un individu en bonne santé, à partir de quelle taille le morceau de bois présente t'il un danger pour la santé?
Existe t'il des normes, reglementation, avis médicaux... traitant de ce sujet?

 

Myriam BENISSAD mercredi 18 février 2004 13:17

n'y a t-il que la taille à prendre en compte ou également la forme ?
(lire la suite)

je pense qu'il n'est jamais agréable d'ingérer ce genre d'élément pour information nous avons déja eu deux anomalies de ce genre :
* présence de morceaux de cagettes dans de la ratatouille (issue du transport des légumes)
* présence d'échardes de petite taille mais très pointues sur les batons de barbe à papa (batons mal ébarbillés)

dans les deux cas nous avons écartés les produits concernés

Faniel Yves mercredi 18 février 2004 14:39

je n'ai pas d'expérience particulière dans ce domaine mais il me semble que les caractéristiques mécaniques et de formes sont à prendre en considérations et à mettre en relation avec les risques
-d'étouffement
- d'obstruction
- de perforation
donc calibre admissible pour un enfant par ex rigidité et forme à mettre en relation avec le risque de "blessures" ou perforation ou encore fixation dans les muqueuses  et autres tuniques
des voies habituelles (arrêtes de poisson). Je pense aux accidents causés par des gadgets placés dans les paquets de chips par exemple .
Si à l'état de poudre dispersée, fermentation intestinale conduit à la production de méthanol (faible bien évidemment)ou encore allergies en fonction des essences (bois exotiques par ex) qui sont parfois plus problématiques( législation sur les teneurs admissibles dans les différents types de "farines" à consulter)
Un avis en pédiatrie clinique serait certainement fort utile.

KECHAD AHMED mercredi 18 février 2004 14:44

Toute présence de corps étrangers dans les aliments serait considérée comme un danger physique pour la santé humaine! (quelque soit la nature du corps étranger!)
 
En dehors du risque pour le consommateur il existe un risque pour le produit:
- Risques pour la vente
- Insatisfaction du consommateur
- Rejet du produit
- Déréferencement de la part des magasins de distribution
 
Les risques pour l'entreprise existent également :
 
- Dégradation de l'image de marque !
- Perte financière
- Tension interne
 
Voire les textes hygiènes (Exigence de la directive 93/43 CEE)

hirschjerome mercredi 18 février 2004 13:44

Merci Myriam pour votre réponse.
Effectivement, la présence de bois est un pour moi aussi un motif de rejet d'un lot.
cependant,je maintiens ma question dans l'optique de la mise en oeuvre de mesures préventives et dimensionnement des filtres notamment.
J'ai consulté récemment un pédiatre pour qui un corps étranger, qu'il soit pointu ou non, de taille inférieure à 3 mm,ne causait pas de lésions chez l'enfant. Je cherche à valider cette info au travers de votre expertise ou de sources documentaires autres.

Dr FLINOIS jeudi 19 février 2004 19:14

par experience et ayant permis la mise en place de l'HACCP chez un tres grand fabricant de bonbons (niveau mondial) je puis vous dire que le plus petit morceau de bois est recherché. IL faut ajouter que des cadres en bois sont utilisés en continu dans le process.

samedi 27 mars 2004 13:41

FSA 25/03/04 Metals in the diet
A survey carried out by the Food Standards Agency of metals in food shows that the amounts of these substances in people's diets are unlikely to damage their health.

http://www.food.gov.uk/news/newsarchive/2004/mar/metals



adelineha mercredi 14 avril 2004 10:41

Etudiante en licence professionnelle, je dois réaliser dans le cadre de mon stage une procédure sur les bris de verre. J'aimerai savoir s'il existe des textes réglementaires sur l'évacuation des bris de verre. Doit-on jeter tous les bocaux sur une hauteur de palette ou seulement ceux qui sont autour?
D'autre part, sur un convoyeur doit on ramasser à la main les gros morceaux de verre et évacuer le reste vers l'égout à l'aide du jet?
Pourriez-vous me donner des renseignements pour la rédaction de ma première procédure. Merci

Armelle Allain mercredi 14 avril 2004 11:23

Travailler surtout sur les mesures à prendre afinb qu'aucun morceau de verre ne se retrouve dans les aliments et comment être sûr, qu'en cas de bris de verre, on n'en retrouve pas dans les productions en cours

V.LUGOU mercredi 14 avril 2004 12:30

Il faut d'abord faire une analyse des risques existants sur le site et voir comment supprimer tout le verre existant en le remplaçant par d'autres matériaux incassables

Marie-Ange DURAND mercredi 14 avril 2004 18:09

Je pense que c'est à vous de formuler les mesures à mettre en oeuvre en cas de bris de verre. Celles qui vous semblent pertinentes : selon les conditions de production dans l'entreprise et après concertation avec
l'équipe HACCP. Mais en priorité, je vous conseille de faire une étude de faisabilité pour remplacer le verre dans les ateliers de production par des matériaux incassables (polycarbonate Makrolon par ex pour les hublots,....).
Car, même si ces matériaux sont assez coûteux, les répercussions engendrées par un seul produit commercialisé avec un morceau de verre peuvent se révéler encore plus coûteuses!!




MarieAnge Durand  dimanche 4 juillet 2004 02:07

Le référentiel BRC exige t-il une nature de plexiglas spécifique (type Makrolon,..., thermoformable, etc.) pour le matériel de production alimentaire?

 

Benoît CATTEAU lundi 5 juillet 2004 08:34

Attention aux confusions !
Le Plexiglas est un PMMA ou polyméthacrylate de méthyle
Le Makrolon est un PC ou polycarbonate.
Tous les plastiques thermoplastiques sont thermoformables (c'est à dire déformables à chaud)

Les PMMA sont résistants au choc, mais après un choc important, se brisent en éclats pointus que certains auditeurs peuvent juger dangereux.
Les PC sont TRES résistants aux chocs même répétés (les CRS l'ont choisi pour leurs boucliers, les puéricultrices pour les biberons) mais utilisés comme protections sur des luminaires, ils peuvent jaunir et être fragilisés par le rayonnement transmis au bout de quelques années.
La tenue aux solvants est différente entre ces matériaux.
Rien n'est parfait
Benoît CATTEAU
LINPAC Plastics Pontivy
Films plastiques pour l'emballage alimentaire

Ibrahim OUABBI lundi 5 juillet 2004 10:45

Le BRC n'a pas d'exigence particulière pour le type de plixiglas. l'objetif est d'eviter que lors de la choc ou de casse les plixiglas ne se désintégre en petits fragmanents.
Des gens on optés pour du verre qu'ils couvre par un autocolant transparant ( forme de parbrise de voiture) lors de casse le verre reste entier (sans fragmentation).
L'exigence serait d'assurer un contrôle de tous les éléments en verres qui se trouvent de la zone de transformation.

Nathalie VIDAL lundi 5 juillet 2004 17:15

Savez-vous auprès de quel fournisseur nous pouvons nous procurer un "autocollant transparent" qui évite la fragmentation du verre?
Des retours d'expériences concernant ce système de maîtrise du bris de verre nous intéresse fortement.

MarieAnge Durand lundi 5 juillet 2004 20:03

Merci pour la réactivité de vos réponses.

En effet, le BRC ne spécifie pas la nature des matériaux à utiliser mais des objectifs à atteindre : nettoyage-désinfection aisé, pratique, protection des bris de plastiques durs, de verre,etc... pour une sécurité sanitaire optimale.
Je retiens alors le polycarbonate Makrolon afin de réduire le risque corps étrangers.
Mais pour ce qui est du nettoyage-désinfection, polymétacrylate de méthyle ou polycarbonate? Lequel est le plus résistant?

Dans l'attente de vous lire, bonne journée à tous.

Constant Depièreux lundi 5 juillet 2004 20:25

Vous pouvez contacter les fabricants classiques de verre feuilleté
(http://www.glaverbel.com; http://www.pilkington.com;
http://www.solutia.com; http://www.sovis.com (Saint Gobain), ...)
 
La société verrehaget fabrique à la demande des produits de verre borosilicaté feuilleté (http://www.verrehaget.com/). 
 

Thibaut Gaugain vendredi 13 août 2004 10:30

Je suis à la recherche d'exemples de procédure de bris de verre, dans le cadre de la mise en place d'un système HACCP.

Ibrahim OUABBI vendredi 13 août 2004 10:51

Je ne vais pas vous donner ni  de modèle ni d'exemplaire, je vous conseil de voir les choses que vous demande la norme avec laquelle vous travaillée et décrire ce que vous faite pour répondre à ces exigences. Une autre chose si vous avez des contrôles à faire, il faut identifier le mode de contrôle, la fréquence, le responsable, le support d'enregistrement et pourquoi pas des actions préventives.
Dans le cas de débris de verre, je vous suggère de mettre un plan d'identification des éléments en  verre qui se trouve dans le zone d'élaboration de votre produit.

audrey_fiquet mercredi 20 octobre 2004 13:36

Les cutters à lames non sécables sont préconisés dans les IAA...Mais ces lames coûtent trés cher et s'usent plus vite...Existe-t-il une alternative à l'utilisation de ces lames, tout en maintenant un niveau de risque acceptable du point de vue des corps étrangers?
Je vous remercie d'avance pour les réponses que vous pourrez

Albert Amgar mercredi 20 octobre 2004 13:48 

C'est à vous de voir si un morceau de lame de cutter peut représenter ou non un niveau de risque acceptable pour le consommateur ?
Essayez de répondre en tant que consommateur (risque subi) à cette question
Voir aussi http://www.asept.fr/note1.htm

Hugues JOURDAN mercredi 20 octobre 2004 17:00

Oui mais c'est un gage de qualité.

De plus il est fortement conseillé d'équipé les lignes de conditionnement de détecteur de métaux performants. Il se présentent sous la forme de tapis de convoyage traversant un anneau électromagnétique. Toute présence de métal déclenche une variation dans le champ magnétique ce qui déclenche l'éjection du produit non conforme.
Il y a aussi possibilité de couplage à des unité de contrôles pondéraux on line...

Ca permet de faire parfois des découvertes surprenantes. J'ai souvenir d'avoir identifée du calibre 7,62 dans du sauté de biche qui venait de l'europe de l'est....

De même lors de la mise en place dans une biscuiterie, nous avions eu des soucis avec du recyclage de produit où nous avions une concentration de limaille importante.

Des dispositifs sont disponible aussi pour des procédés en continu (poudre de lait par exemple) par retrait de la fraction dans laquelle est suceptible de se trouver le morceaux de limaille.

audrey_fiquet jeudi 21 octobre 2004 09:18

--- Je suis tout à fait d'accord avec vous mais ces équipements coûtent trés cher...Et il faut rester compétitif...

Notre entreprise est spécialisée dans la fabrication et le conditionnement aseptique de produits à base de lait. Notre HACCP a
montré que le risque de retrouver un morceau de lame dans le produit est extrèmement faible, mais il existe(lors de l'ouverture des cartons de piles de pots, si la lame se casse, un morceau pourrait tomber entre 2 pots empilés.)De plus, nous avons des filtres sur les lignes mais si une lame se retrouve dans le circuit, elle pourrait fortement endommager les installations (vannes, pompes...etc...).

Hubert BAZIN jeudi 21 octobre 2004 11:05

Face à un danger (quel qu'il soit), la meilleure solution consiste à éliminer le danger. Pas de cutter dans l'atelier = plus d'accident du travail et plus de risque de débris coupants dans les produits.

Bien sûr, ça oblige à repenser les modes de fonctionnement. Il faut par exemple apporter déjà ouverts les cartons contenant les emballages à plat, ou les palettes déjà déhoussées. On organise alors un poste d'ouverture des emballages, bien équipé, avec des modes opératoires appropriés, avec tous les outils tranchants que l'on souhaite - et toutes les protections utiles.
Ces objets tranchants sont sous le contrôle d'un nombre limité de personnes, ce qui facilite la maîtrise du danger.


Estelle PAVY Fri, 17 Jun 2005 05:37:04 +0200 (CEST)

buttez fabien <buttezfabien> a écrit :
bonjour,
Je travaille actuellement sur la gestion du verre dans l'entreprise. Savez vous comment cela fonctioone?
MERCI D AVANCE A TOUTES ET A TOUS

Je ne sais pas dans quel secteur d'activité vous travaillez, mais je peux vous faire part de mon expérience en minoterie (j'ai fait mon stage de fin d'études au moulin de Bordeaux). Les différents éléments en verre (fenêtres et globes situés sur des tuyaux) étaient recencés sur un plan et vérifiés de façon hebdomadaire (si je me souviens bien). Lorsque l'un d'entre eux était fendu ou cassé, il était remplacé par du plexiglas. Ainsi, le verre était éliminé au fur et à mesure de la zone de production.

NB : lorsque l'on retrouvait un verre cassé, une évaluation des risques était réalisée (tous les morceaux ont-ils été retrouvés ? si non, y a-t-il un risque que des morceaux de verre se retrouvent dans la farine ? si oui, quels lots de fabrication sont concernés ? etc.).


MARDI 05 JUILLET 2005


AP 04/07/05 Insolite - Une chaîne dit avoir trouvé d'où venait un bout de doigt dans une salade

http://www2.canoe.com/cgi-bin/imprimer.cgi?id=193124



MARDI 26 JUILLET 2005


SCIENCE DAILY 24/07/05 Computer Vision System Detects Foreign Objects In Processed Poultry And Food Products
http://www.sciencedaily.com/releases/2005/07/050722133225.htm


GALLARDO Laetitia Wed, 10 Aug 2005 10:24:06 +0200 (CEST)

je souhaiterais avoir votre avis sur la détermination d'un CCP dans le cadred'une certification IFS.
Dans ce référentiel les CCP font objet d'une surveillance, d'enregistrement daté et signé par personne qui surveille, "qui réalise les mesures".

Mon problème est le suivant :

J'ai un danger physique de corps étranger qui se retrouve dans différents services (fabrication, affinage, conditionnement) , et pratiquement à toutes les étapes de la fabrication. Dans ce cas là comment faire pr éviter d'avoir un nb de CCP trop important (exigences l'IFS, mai permait également de limiter le nb de feuilles d'enregistrement)
J'avais pensé établir un CCP uniquement à l'étape conditionnement (là ou on a un ultime contrôle) même si les mesures de maîtrise(contrôle visuel) sont identiques à tous les services. C'est "l étape ultérieur qui permet de réduire l'occurence d'un danger" (codex)

Par ailleurs, le nb de non conformité ouverte pour corps étrangers est la même dans ses différents services. Quand pensez-vous? Que pensez-vous du fait de n'établir un CCP qu'à cette étape de conditionnement?

 

Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 10:59:41 +0200

sans révéler de secret de fabrication, quel type de produits fabriquez-vous, et quel est le type de corps étranger identifié (pierres - métaux....) ?

GALLARDO Laetitia Wed, 10 Aug 2005 11:26:02 +0200 (CEST)

Du fromage..., et les corps étrangers câble de treuil = filament, bois (cadre en bois ), plastiq (panier à faiselles, capoit de néons...) par exemple

Un détecteur de métaux a été installé mais les produits possédant une variation d'humidité trop importante d'une fabrication à une autre, ne permet pas de détecter de petits brins de câble seul le contrôl visuel le permet.

Aziz El Yamlahi Wed, 10 Aug 2005 11:53:14 +0200 (CEST)

Le ccp est défini comme étant un Endroit, une procédure, une étape du processus ou lien dans la chaîne alimentaire sur lequel peut être appliqué le contrôle et qui est essentiel pour empêcher ou supprimer un risque de sécurité alimentaire ou le réduire à un niveau acceptable.

Partant de cette définition, toutes les étapes dans lesquelles le danger physique n'est pas éliminé ou réduit à un niveau acceptable ne peuvent pas être considérés comme des CCP. L'application de l'arbre de décision HACCP vous permettra de répondre à cette question. Dans ce cas, Votre CCP est la dernière étape où le risque est éliminé totalement et pour laquelle des mesures de maîtrise peuvent être appliquées dans votre unité. Je ne peux pas m'avancer sur quelle étape parce que je ne connais votre diagramme de fabrication.

Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 12:11:08 +0200

Dans ce cas, ne considérez que l'étape "conditionnement" comme un CCP, au regard du danger "présence de corps étrangers" (peut-être en avez-vous listés d'autres ?), définissez les limites critiques, les modalités de surveillance, et actions correctives de celui-ci, et continuez les enregistrements en place.

En complément, vous pouvez également réaliser une fois par mois (par exemple) un audit "corps étrangers" (synthèse des fiches NC ouvertes/secteur - contrôle visuel de l'état des matériaux concernés par ce danger..) qui vous permettra sans doute d'en tirer des actions correctives et/ou préventives et ainsi d'être en phase avec l'amélioration continue

Si vous avez besoins d'autres conseils, voire d'un audit IFS à blanc, n'hésitez pas à nous contacter !


laure_pequignot Wed, 10 Aug 2005 10:23:00 -0000

Dans l'IFS il est dit que chaque CCP doit posséder son propre formulaire d'enregistrement; or dans notre entreprise la surveillance des CCP s'inclue dans la surveillance générale des lignes. Par exemple, il existe un formulaire d'enregistrement que le pilote doit remplir en début de poste, dont un point seulement sera un CCP.

Pensez vous que nous pouvons laisser notre documentation telle quelle ou devons nous créer vraiment un formulaire par CCP sur lequel ne figureront que les enregistrements liés à ce danger ?*

Bertrand CARLIER Wednesday, August 10, 2005 12:23 PM

pourriez vous préciser les termes "limites critiques" ?

par exemple , dans le cas des professionnels du dénoyautage des cerises, le taux de 3 pour 1000 peut-il être considéré comme une limite critique vu les capacités des uns et des autres ?

 

Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 14:15:17 +0200

limite critique :

Critère exprimé (en % - en degré...) associé à un CCP et qui distingue l 'acceptabilité de la non acceptabilité.

Concernant les noyaux de cerise, quel est le niveau cible ?

Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 14:22:45 +0200

Il s'agit du KO n° 1 ; vous n'avez malheureusement pas le choix, il faut que vous ayez un formulaire de surveillance pour chaque CCP


helpierre Mon, 05 Dec 2005 17:22:09 -0000

Les bouchons d'oreille pour se protéger du bruit sont-ils préconisés en agro-alimentaire? J'ai entendu dire qu'ils pouvaient etre source de corps étrangers et donc que le casque était favorisé. Qu'en pensez-vous? Qu'avez-vous dans vos usines? Casques ou bouchons d'oreilles?

 

Virginie LABIGNE Mon, 5 Dec 2005 18:54:27 +0100

Pour pallier ce risque, il existe des bouchons d’oreille détectable au détecteur de métal, on en trouve chez la plupart des fournisseurs d’EPI.

 

Arnaud Grandidier Mon, 05 Dec 2005 19:23:09 +0000

Un petit tour en industrie, et vous verez qu'il existe des bouchons d'oreilles fixés par un cordon. Si ils sortent du conduit auditifs, ils resteront pendant à l'oreille.
Peu de risque donc qu'ils se retrouvent dans un quelconque produit fini


v.berenice Mon, 5 Dec 2005 15:37:14 -0400

Il existe des bouchons d'oreilles équipés d'un morceaux de métal
Ainsi, si vous êtes équipé d'un détecteur sur vos lignes de fabrication ils sont immédiatement repérés

Estelle PAVY Thu, 8 Dec 2005 06:20:47 +0100 (CET)

helpierre a écrit :

Savez-vous ce qui se fait pour protéger les vitres des fenetres pour réduire le risque verre ?
J'ai entendu parler de film adhésif à coller sur la vitre. Quelqu'un en a t il fait poser ? Est-ce efficace ? Est-ce que ce ne se décolle pas, et de ce fait devient un nid à poussière ?

L'adhésif à coller sur le verre est je pense une bonne idée. Vous pouvez également remplacer au fur et à mesure le verre par du plexiglas, vous éliminerez ainsi le risque verre peu à peu.
Bonne journée. Cordialement,



Pascal Cahen Wed, 04 Jan 2006 21:50:39 +0100

Le 4/01/06 11:07, « gaelle » a écrit :

> bonjours à tous et bonne année
> Je sollicite encore une fois votre aide
>
> Nous fabriquons des conserves à base de viande, notre matière première
> arrive congelée, nous la broyons, la cuisons puis nous effectuons un
> tri manuel en continu.
> Cette étape nous est nécessaire pour nous assurer de la non-présence
> de corps étrangers tels que plastique, verre, os,... et éliminer les
> parties dures telles que le cartilage.
> hors je me pose des questions au sujet de mon étude HACCP:
> Cette étape de tri est-elle bien une étape? , Peut-on la considérer
> comme un CCP, dans ce cas, comment mettre en place des
> enregistrements? ...
>
> votre expérience et votre avis me seraient d'une grande aide pour
> faire avancer ma réflexion
> merci à tous
> GAELLE


Il y a eu la semaine dernière une discussion sur la notion de CCP et d'étape de procédé, grandement transposable à votre question (concernait les achats). Le mieux est de la consulter dans les archives
Oui le tri constitue une étape de votre procédé (le seul fait de le mentionner le prouve). À moins que vous le considériez comme une sous étape d'une autre (tri et mise en boite par exemple)
C'est une mesure préventive contre la présence de corps étranger, c'est certain. Correspond elle à un CCP vis à vis des corps étranger ? Difficile à dire sans connaitre l'ensemble du procédé et savoir s'il vous est possible de prouver son efficacité (mesure, enregistrement).
En revanche, j'ai une question concernant le moment du tri: pourquoi trier après cuisson et pas avant ?

lebecgaelle Thu, 05 Jan 2006 14:33:03 -0000

en fait nous effectuons un tri aprés cuisson car avnt cuisson nous avons de gros morceaux de viande congelés donc il serait difficile d'effectuer un tri efficace à ce moment là.

 

Aziz El Yamlahi Thu, 5 Jan 2006 16:55:05 +0100 (CET)

je crois qu'il vaut mieux, pour répondre à votre question, de nous présenter votre diagramme de fabrication.

Y'a t'il une étape avant ou après l'oprétaion de tri permettant d'éliminer une partie de ces éléments? le tri est il une opération obligatoire ou une opération complémentaire par rapport à une étape précédente?

lebecgaelle Fri, 06 Jan 2006 10:12:07 -0000

il n'y a pas d'étape aprés l'opération ni avant qui permettrait d'enlever totalement ou réduire à un niveau acceptable le danger. (Aucun matériel ne peut nous assurer ce tri)

d'aprés l'arbre de décision, notre étape est bien un point critique mais mon soucis et de mettre en place des enregistrements alors qu'il s'agit d'une opération manuelle en continue.
et il s'agit bien d'une étape obligatoire puisque c le seul moment où nous pouvons évaluer la qualité des viendes et enlever les morceaux d'os ou de cartilage qu'il peut y avoir.

Aziz El Yamlahi Fri, 6 Jan 2006 15:24:59 +0100 (CET)

Effectivement l'étape de tri est un CCP pour la maîtrise du danger physique lié à la prénsence dans le produit fini des corps étrangers. Pour mettre en place des dossiers d'enregistrement, il faut tout d'abord répondre aux questions suivantes:
- limite critique: quelle est la imite en dessous de laquelle votre produit est jugé acceptable et indemne?
- la surveillance : quand, quoi, qui, comment? à ce niveau on peut instaurer le prélévement d'échantillons à la fin du tapis de triage (quantité? intervalle de temps?) qui seront soignesement analyés au laboratoire. la fiche d'enregistrement comportera: date, heure, poids de l'échantillon,résultats d'analyse et les mesures correctives appliquées en cas de dépassement de la limite critique. On peut ajouter également, l'origine de la viande (fournisseur), lot, type, nature des corps étrangers trouvés. Les mesures correctives porteront sur les apsects suivants:
- identification du lot non conforme : qté, localisation au niveau de la chaîne de fabrication
- application de la procédure de trt des produits non conformes

Quant aux actions a oeuvrer pour éviter la déviation sur le produit à trier :
- Senssibilisation du personnel chargé du triage et prise de sanctions en cas de récidive;
- Augmentation du nombre du prsonnel cargé de cette opération;
- Diminution de la vitesse de la chaîne et/ou du débit d'alimentation.

L'examen du couple coprs étrangers/fournisseur permettra en cas de constatation de présence anormale de corps étrangers ne se trouvant naturellement dans le produit tels que morceaux de verre, plastique, d'agir sur l'approvissionnement en matière pemière.



jul_yoshi Tuesday, February 28, 2006 9:51 AM

Je travaille dans une brasserie et sur la ligne de production il y a une soutireuse à bouteille de vingt positions.
Qqf des bouteilles eclatent par sur pression dans la soutireuse

-Est ce que ces eclatements (ou l'étape) doivent faire l'objet d 'un ccp ou bien d'une "mesure d'urgence"
-la vérification ensuite des bouteilles en amont et en aval de l'incident permet-il de garantir la securité du produit??
Y a t il d'autres mesures à respecter???

Hubert BAZIN Tue, 28 Feb 2006 12:14:13 +0100

ne confondons pas : HACCP s'intéresse aux dangers qui menacent le consommateur final de l'aliment. Ici, on est dans le cas d'un danger au poste de travail.

Vous devez bien entendu mettre en place des actions (à vous de voir lesquelles) pour garantir la sécurité des travailleurs.

L'éclatement des bouteilles peut devenir un danger (et donc le soutirage un CCP) si et seulement si des débris de verre sont alors susceptibles de se retrouver dans une bouteille remplie à côté. Mais pour soutirer en isobarométrique, il faut une excellente étanchéité (et c'est le cas, sinon il n'y aurait pas éclatement par surpression). Alors, le risque de retrouver un morceau de verre doit être limité ? C'est "votre" process et ce sont "vos" machines : à vous de le dire...

Classiquement, un système de mirage automatisé (un éclairage puissant, une caméra vidéo, un système informatique avec l'aspect d'une bouteille normale et un vérin pour éliminer les bouteilles avec défaut d'aspect) est efficace. Le mirage "humain" est efficace pendant une bonne demi-douzaine de minutes. Après, on a "les yeux qui touchent les lunettes", et on ne voit plus rien.

Le capsulage est un véritable CCP : on peut fragiliser le verre, qui ne cassera qu'au moment de l'ouverture de la bouteille. Il faut valider les couples de serrage des capsules.

-

Christophe TERRIER Wed, 01 Mar 2006 14:10:05 -0000

La limite critique doit être aucune bouteilles avec des mrceaux de verre.

La mesure préventive peut être une instruction opératoire de casse verre en cas d'éclatement qui consisterait à éliminer les bouteilles remplies et non capsulées et un certain nombre de bouteilles vides en amont.

Pensez également à la surveillance et à l'enregistrement de cette surveillance.

 

Albert AMGAR Wed, 01 Mar 2006 15:19:55 +0100

Le soutirage n'est pas un CCP mais un élément qualité : présence ou non du volume souhaité de liquide alimentaire. Haccp se tourne vers la sécurité du produit.
Le capsulage est simplement un CCP (véritable ou pas, je ne saurais dire) maîtrisé par un ou plusieurs autocontrôles y compris une surveillance visuelle.


virginie verdelhan Wed, 5 Apr 2006 09:43:05 +0200 (CEST)

Nous installons un détecteur de métal et nous nous demandons quelles barrettes utiliser pour paramétrer l'appareil.

Nos clients veulent que nous installions un détecteur mais pour le moment ils n'ont pas d'exigence par rapport à la sensibilité de la détection. Comment avez vous déterminé vos seuils de détection et pour ceux dont les clients imposent une sensibilité de détection, pouvez vous me dire de quel ordre elle est ?

Emmanuelle Aime Wed, 5 Apr 2006 09:57:35 +0200

Nous nous avons 3 barettes de test:
* Fer: 3.5mm
*Non-ferreux: 4.5mm
Inox 304L: 5.5mm

Thierry NICOLAS: Wed, 05 Apr 2006 10:51:06 +0200

C'est votre étude HACCP qui vous permettra de répondre:
Un danger physique est probablement présent dans votre process de production (danger: corps étranger métalique).
La maîtrise de son apparition peut être assurée à une étape de votre production.
En l'occurence, celle où vous avez décidé de placer votre détecteur de métaux.

C'est l'évaluation du danger (conséquences sur le consommateur en fonction de la taille et de la forme des particules, des caractéristiques du consommateur: jeune...etc.) et du risque d'apparition (élevé, peu élevé...) qui détermine la capacité de détection que vous devez mettre en place en réponse.
L'étude de vos réclamations clients peut aussi être une source d'information (corps étrangers faisant l'objet de réclamations).

Il me semble que 1 mm en métal ferreux, et 1,5 mm en non ferreux et inox (3 barettes) est couramment admis. En fonction de la taille de vos produits (et de leur humidité et température), de la nécessité de détection... et de la capacité réelle du détecteur, il vous sera peut-être possible d'affiner en utilisant des seuils plus bas.


Nicolas GARROS Thu, 27 Apr 2006 16:03:50 -0000

Le paragraphe 3.7 du BRC traite des bris de verre.
Le sous paragraphe 3.7.3 dit "Tous verres et matériaux similaires (...) seront consignés dans un registre (...)"

Mes questions sont:
- les materiaux incassables style makrolon, verre sécurit... sont-ils concernés également ?
- jusqu'ou doit-on aller dans l'exhaustivité de cette liste ? Je pense notamment aux cadrans de mano, aux petits écrans des machines de pesée, aux petits écrans des machines de marquage...

Merci de me faire partager votre expérience sur ce point.

 

Mylène Hoff Thu, 27 Apr 2006 18:14:20 +0200

suite à un écart lors d'un audit BRC sur le suivi des verres jugé insuffisamment exhaustif, nous avions dû modifier notre liste pour y inclure les verres ET plastiques durs, y compris manomètres etc.

Pour un suivi un peu moins lourd, il vous est possible de définir des zones en fonction du risque défini dans votre HACCP (par exemple, vérification une fois par jour ou une par semaine là où le risque a été identifié comme élevé, et une fois par semaine ou une fois tous les deux mois, là où le risque est faible) (à vous de voir la fréquence qui correspond le mieux à votre activité).
je ne sais pas par contre, si cette interprétation (verres et plastiques durs) dépend de l'interprétation du référentiel par les auditeurs.


ben_qual Mon, 29 May 2006 21:48:44 +0200

Je suis à le recherche d’agrafeuse sans agrafe pour éliminer toutes les agrafes de l’usine dans la quelle je travaille (danger corps étranger).

Cependant mon fournisseur de matériel de bureau n’en a pas dans son catalogue
Est-ce que des colistiers ont réussi à trouver ce genre de produits pour éviter les agrafes et trombones en zone de production ? Toutes les idées seront les bienvenues



Constant Depièreux Mon, 29 May 2006 22:37:47 +0200


En recherchant sur google "agrafeuse sans agrafe", j'ai trouvé :

http://www.tempsl.com/fr/maison-decoration/bureau/agrafeuse-sans-agrafe/9698.html

http://www.lhommemoderne.com/product.aspx?id=26190&GR=200

http://www.cyber-shop.ch/magasin/product_info.php?products_id=432

Je me suis limité au 3 premières adresses d'une liste de 30000 références

Pour en avoir essayé certaines, celà tient plus du gadget que d'un réel outil de travail

 

Alexandre Seynaeve Mon, 12 Jun 2006 10:09:03 +0200 (CEST)

J'ai mis en pl;ace un HACCP dans une salaison et charcuterie.
Il faut d'abord savoir quel type de corps étrangers sont à étudier.

 


qualiseb Fri, 30 Jun 2006 17:27:10 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "gcharlotte26" <gcharlotte26@y...>
a écrit
>
> bonjour a tous,
> je voulais avoir des renseignements sur les détecteurs de rayon X.
> je voulais savoir si le plastique bleu des gants, tablier, ... est
> détectable, si la calibration de l'appareil est lourde et comment
elle
> se passe
> merci d'avance
> bonne continuation


Bonsoir,

C'est vrai qu'il faut se poser ce genre de questions. Par exemple, certaines matières plastiques souple équipant les manches de couteaux de découpe ont une densité proche de celle de la viande,
pouvant ne pas être detecté aux rayons X.




Benoît CATTEAU Tue, 4 Jul 2006 18:17:25 +0200

Je ne pense pas que les détecteurs Rayon X soient assez fins pour distinguer des matériaux plastiques, moins encore si les intrus sont déjà conditionnés en emballages plastiques ! En effet, les détecteurs
radioactifs comparent la densité des matériaux et la plupart des plastiques sont autour de 1.
Il y a cependant des solutions techniques pour que les plastiques soient détectés par un simple détecteur de métaux (3 fois moins cher qu'en Rayons X)
a) charger la résine avec des métaux lourds, c'est hélas l'inverse que demande la réglementation...
b) métalliser les films plastiques (plus value jusqu'à 50% du coût au kilog). Mais combien coûteront des accessoires jetables ainsi revêtus ?

Restons sérieux, si on a décidé qu'ils soient bleus, c'est pour que VISUELLEMENT on soit capable de les repérer dans la salade verte comme sur les lardons roses. Peut être que la vision artificielle est aujourd'hui capable d'aider l'opérateur dans cette surveillance sur le produit non conditionné, en analyse colorimétrique par exemple ?
Si un colistier a des pistes...
Benoît CATTEAU

 

gayet.stephane Wed, 12 Jul 2006 07:07:10 -0000

nous venons de recevoir une réclamation nous informant qu'un de nos client à retrouvé un gant dans son produit

Après enquête, il s'avère que ce gant se serait retrouvé là après un nettoyage (gant posé là avant la pause et oublié ensuite et hop au redemmarrage, le gant est passé dans le produit)

Nous utilisons 2 types de gants : des gants en coton (protection contre les coupures) et des gants latex (contact avec le produit) ; pour les gants coton nous avons trouvé une solution mais pour les gants en latex elle ne peut pas s'appliquer : connaissez vous des fournisseurs de gants métallisés (détectable par le tri métaux) ou alors qu'elle type
de gestion avez vous mis ne place dans vos usines pour vous prémunir de ce risque ?

 

fred b Wed, 12 Jul 2006 09:27:26 +0200 (CEST)

vous avez les gants en vinyl bleu (seule couleur n'existant pas naturellement à l etat d'aliment) qui peuvent permettre une detection visuelle + limiter les allergies au groupe latex (de plus en plus frequentes) mais qui ont l'inconvenient d'engendrer une mauvaise dexterite ( pour les taches tres minutieuse, peu de sensations au bout des doigts)

neanmoins l'usage des gants doit pour moi rester limiter: taches tres particulieres (tranchage) ou protections des pansements ou autre probleme. Axez vous d'avantage sur le lavage des mains qui est LA priorite. Avec les gants les personnes transpirent et au final vous augmentez la population microbienne + les personnes se sentent protegées et peuvent faire tout et n importe quoi avec les gants.

Puisque l'on est dans les risque physique j'en profite pour demander si qq1 connait un fournisseur de film alimentaire etirable bleu car meme soucis que les gants....

Albert AMGAR Wed, 12 Jul 2006 09:45:28 +0200

Souvent il est question à ce sujet d'adopter un code couleur, le bleu par exemple, au regard du fait que cette couleur est peu retrouvée parmi les aliments. De nombreuses entreprises voient de ce fait la vie en bleue.

Manifestement cela n'aurait rien changé à votre problème. Autre souci, le matériau, le latex, qui est connu pour être une substance allergisante pour l'opérateur (évaluation des risques professionnels) et aussi pour le consommateur final (cela a été décrit).
Je crois qu'une des réponses est de réfléchir au rôle des gants à usage unique. Son usage est fréquent et répandu mais il n'est pas prouvé.

 

Cyrille Wed, 12 Jul 2006 12:58:24 +0200

Nous utilisons des gants en vinyl ou latex de couleurs bleus.

Maintenant seulement la sensibilisation du personnel et un renforcement visuel pourra être appliqué

Outre les changements fréquents ( toutes les 15 minutes chez nous ) il est juste nécessaire de bien redéfinir vos procédures de changement et l?organisation de votre poste de travail ( poubelle pour récupérer les consommables usagées / compartiment pour les gants propres etc. ? ) . Il est inutile de mettre en place un cahier de suivi ou vous pointez vos
utilisations par contre s?assurer qu?il n?y ai pas trop de consommables sur les lignes est nécessaire pour éviter ce genre d?incident

gants métallisés <= oui pour les pansements bleus mais difficillement applicable pour des gants latex qui se dechirent ?


Benoit.Catteau Wed, 12 Jul 2006 17:49:41 +0200

Nous sommes producteurs de film étirable alimentaire, nous produisons parfois en bleu, mais ne vous attendez pas à un écran bleu opaque. En effet, ces films font 5 à 8 microns d'épaisseur et resteront translucides sauf si vous êtes prêts à payer une quantité suffisante de colorant pour que le film à plat dépasse la teinte bleutée. Par contre, une bobine, un
morceau de film chiffoné seront parfaitement bleus.
En fait, les utilisateurs de ces films choisissent la couleur comme repère visuel : une semaine l'emballage est bleu puis rouge puis vert...
Concernant les gants, il existe probablement des gants en polyéthylène bleu, genre gants offerts en station pour faire le plein, mais pour la dextérité ??? Bien exiger la déclaration d'aptitude au contact alimentaire.
Enfin, suite aux échanges de la semaine dernière, il se pourrait que le PVC, qui est un plastique lourd (densité 1,2 à 1,3) soit décelable aux rayons X. A valider par des essais.
Benoît CATTEAU

 

angelique.hennequin Mon, 17 Jul 2006 09:05:11 +0000

Est ce que quelqu'un peut me fournir des renseignements sur la tenue du registre de verre. Apparement l'IFS demande de faire un contrôle mensuel et un contrôle trimestriel mais je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ce qui doit être répertorié pour chacun.
n'ayant pas accés à une version française du texte, je fais appel à votre aide !

 

Cyrille Mon, 17 Jul 2006 14:19:41 +0200

Un réponse qui vous aidera j?espère en m?inspirant de la trame d?audit IF que j?utilise

Environnement

Point du référentiel IFS 4.8.4.5.2/4.8.47.2/5.43

Niveau B : les fenêtres et tout autre élément en verre ou plexiglas (néons) dans l?environnement direct de production et de conditionnement doivent être protéges contre le bris de verre. Des procédures détaillées doivent être définies pour assurer la gestion de bris de verre

Risques physiques

5.4.1/5.4.4/5.4.7 Afin de limiter tous risques chimiques et physiques, vérifier que l?organisation a mis en place

- installation et procédures appropriées

- procédures concernant la gestion des bris de verre, plastique dur, métal, couteaux décrivant les précautions à prendre et les AC qui prendre en cas de problèmes.

5.4.7 Niveau Sup. : Verifier l?existence de listing des équipements en verre et plexiglas et la surveillance régulier de ces points


Pour résumer :

- Mettre en place des procédures en cas de bris de verre (délimitation, destruction produit, aspiration etc. ?)

- Etablir un listing des équipements verre / plexiglas

- Réaliser un audit verre avec les points concernés (perso tous les jours chez nous)

Exemple vous listez vos equipements verres et plexiglas et chaque jour un opérateur coche si c?est ok ou NC dans le cas ou c?est n il prévient maintenance et qualité


Michèle BOUN Mon, 17 Jul 2006 12:26:00 +0000 (GMT)


Dans le cadre de la mise en place de l'IFS, dans la fromagerie dans laquelle je travaillais, nous avons mis en place une procédure de gestion des éléments en verre et plastique dur. Nous avons d'abord répertorié de manière exhaustive, les éléments susceptibles d'être des sources dans chaque atelier (toutes les fenêtres, les pelles, les capots de néons, les pipettes, les tapis, les moules...). Nous faisions ensuite des audits "bris de verre et plastique dur" tous les mois par check-list pour vérifier l'état de tous ces éléments. Cet audit était réalisé par la responsable qualité et le responsable
du laboratoire par alternance, je crois. Si votre site est étendu, peut-être pouvez vous le faire faire par les chefs d'atelier? Bien sûr, cette check-list est à actualiser en fonction d'entrée, de modification ou de sortie de matériel etc...
Bien sûr, il y a la sensibilisation et la vigilance des opérateurs au quotidien, ainsi que les passages du responsable de fabrication et du responsable qualité dans les ateliers. Par contre, je ne suis pas sure que le référentiel donne des fréquences précises pour l'audit.

stephane gobry Mon, 17 Jul 2006 14:23:10 +0000 (GMT)

Pour nos horloges situées dans les ateliers, elles sont enfermées dans un boîtier en plexiglas. Ces boîtiers ont été réalisé par notre service maintenance.

Michèle BOUN Tue, 18 Jul 2006 11:26:16 +0000 (GMT)

vos bureaux donnent-ils directement sur une zone de production ou pas? Pour nos bureaux donnant sur production (sans produits nus, uniquement "tuyauterie"), nous avons mis du plastique pour protéger nos 2 fenêtres (puisque le service maintenance faisait toutes les fenêtres) et c'est tout. Nous ne faisions pas d'audit, ni de surveillance particulière puisqu'il n'y avait pas de produits dans les bureaux et que pour accéder aux ateliers avec produits nus, on passait par lave-bottes+pédiluves+lave-mains.

 

angelique.hennequin Tue, 18 Jul 2006 12:51:44 +0000

oui nos bureaux donnent directement sur production(porte ou vitre avec vue sur la prod).Certains sur des zones avec produit nus. jusqu'à maintenant, l'audit était fait à l'intérieur du bureau (écran PC, Cache imprimante, ...) mais je me demandais si cela était vraiment utile d'autant que certaines choses peuvent passer d'un bureau à l'autre (calculatrice,panière à courrier,...)
Qu'en pensez vous ?

mayo.sTue, 18 Jul 2006 17:34:13 +0400

Une solution, très pratique, recouvrir la vitre de papier collant, transparent, cela évite dans le cas de bris de glace, la projection dans l?atelier.

 

Michèle BOUN Wed, 19 Jul 2006 07:24:23 +0000 (GMT)

Il semble que vous devez déjà, si ce n'est fait, protéger vos vitres avec vue sur la prod et suivre leur état. Sinon pour l'audit bureau, je ne sais pas; comme vous ne traversez pas les zones de prod avec votre pc ou votre imprimante sous le bras, je ne vois pas trop l'intérêt de l'audit... et si l'un ou l'autre est abimé, vous le verrez tout de suite... J'opterais plutôt pour audit des élements que vous êtes susceptibles de transporter en zones de prod produits nus. Qu'en pensent les autres colistiers?


gayet.stephane Wed, 19 Jul 2006 07:37:56 -0000

Un autre peti problème émergé du breifing de ce matin

Nous conditionons nos produits dans des sacs soudés. Ceux qui sortent non conformes sont ouverts et l'on sépare l'emballage du produit.

Ce matin un intérimaire c'est coupé le doigt avec un cuter. Nousinterdisons le cuter pour des problèmes d'insertion de corps étrangers (ainsi que pour des problèmes de sécurité pour l'opérateur)

après enquête, il apparait que plusieurs employés sont en possession d'outils similaires (alors que nous préconisons les ciseaux)

je souhaitais savoir ce que vous utilisiez dans vos entreprises comme outils d'ouverture de packaging non conformes (je cherche des outils fixes pour permettre l'ouverture des emballage, du genre un gros bloc inox avec couteau à l'intérieur, on y glisse la tête du sac qui se coupe) : ainsi plus d'objets volants qui vont se retrouver dans le produit, plus de danger de coupures (avec pansement qi part dansle produit etc....) : utilisez vous de tels instruments ? et ou les trouve t'on ?

 

karen jouhanneau Thu, 20 Jul 2006 15:12:07 +0200 (CEST)

nous avons résolu le problème de la présence des cutters et opinels dans l'usine le jour où nous avons trouvé de révolutionnaires petits objets appelés "couteaux Sofiac". Ils sont idéals surtout pour défilmer les palettes et il est impossible de se blesser avec. Vous les trouverez chez "Securimed" (site internet).
Ils font aussi les pansements détectables de couleur bleue.

 

Jean David WOLFF Wed, 26 Jul 2006 11:20:10 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "gayet.stephane"
<gayet.stephane@y...> a écrit
>
> Bonjour à tous,
>
> je rédige une procédure concernant l'ouverture des containeurs type Big
> Bag. Je souhaitais s'avoir si parmis vous certains en utilisent dans
> leur entreprise et qu'elles pratiques ont été mises en place pour
> limiter l'insertion de corps étrangers (liens, particules métalliques
> etc...)
>
> Merci pour votre aide
>
> (un exemple de procédure type liée à ce genre d'action m'aiderai bcp
> car je ne sais pas encore comment l'aborder)
>



L'entreprise ou je fais mon stage utilise ce systeme de Big Bag pour stocker les haricots. Avant le remplissage les haricots passent dans une trémie ou un aspirateur élimine les particules légères
(brindilles, pailles, fils,poussières etc...). La séparation des corps étranger lourds se fait au moment du lavage des haricots (les haricots passent dans un canal rempli d'eau,les coprs etrangers lourds tombent au fond et les haricots sont transporté par le courant artificiel => meme principe que les chercheurs d'or). je pense que cela permet d'éliminer pas mal de corps etrangers mais je ne garanti pas l'absence de corps métalliques. Sinon nous n'avons pas de procédure particulière pour l'ouverture du Big Bag. Cordialement,


Cyril TANAZACQ Wed, 26 Jul 2006 16:38:39 +0200

Nous utilisons des big bag de sucre, ces derniers ont deux liens attachés au big bag qui permettent une ouverture sans instrument métallique. Le premier lien sert à libérer une goulotte que nous positionnons juste au dessus du fondoir, la seconde sert à libérer le contenu. Lors de l'ouverture, nous desserrons la première sans la retirer pour créer un étranglement et limiter le débit. Nous effectuons un double n?ud assez lâche par sécurité. Nous retirons le second lien pour laisser couler le sucre puis nous réglons le débit avec la première.

 

angelique.hennequin Mon, 21 Aug 2006 07:00:00 +0000

Pour le registre de verre demandé par l'IFS, j'ai un peu de mal à savoir ce qui doit être répertorié au niveau du plastique car pour moi le mot plastique peut correspondre à beaucoup de chose !
Par exemple est ce que les boutons des machines doivent être répertoriés. Même question pour les portes automatiques ?
Celle qui occupait mon poste avant moi avait également répertorié dans les plastiques, les couvercles des pétrins qui sont en espèces de résines blanches ( un peu comme les tables de découpe en boucherie). Est que cela fait partie des plastiques ???
Merci d'éclairer ma lanterne sur ce sujet.

Laetitia Gallardo Mon, 21 Aug 2006 07:23:38 +0000 (GMT)

Tout ce qui peut présenter un risque de corps étrangers pour le produit doit être contrôlé...Pour l'instant nous avons liste les boutons des machines car avec les vibrations ils ont tendance à se décoler et peuvent présenter un risque.


qualitff Thu, 31 Aug 2006 10:02:26 -0000

Bonjour ,mon chef de cuisine m'a remonté ce jour un sachet de ratatouille dans lequel il a constaté la présence d'une lame en fer de 18cm de long .j'aimerai me retourner contre le service qualité de mon fournisseur,pouvez-vous me donner la démarche type (courriers,procédures...)
merci de vos réponses.

atelierduvieuxpuits Thu, 31 Aug 2006 14:54:26 -0000

Nous avons tous, un jour ou l'autre, dans nos cuisines, été confrontés à ce type d'incident.
Ma première idée a été: lame en fer ou en inox ? Rouillée ou "simplement" issue d'une machine aux normes ? Cela peut paraître un détail, mais c'est un indicateur de "qualité" du process...
Pour répondre, maintenant, à votre question, cela dépend des relations que vous entretenez avec votre fournisseur, de l'origine du produit et de ce que vous voulez obtenir.
Si tout va bien, il se doit, bien sûr, de vous changer le produit et de faire remonter l'info en production (la sienne ou son propre fournisseur).
Si vos relations sont tendues, profitez-en pour tester ses capacités commerciales: est-il capable de vous prouver que l'info est remontée ? De vous fournir l'explication et l'origine de l'incident ? etc.

 

Nadège GROSJEAN Thu, 31 Aug 2006 17:05:22 +0200

Moi aussi :-)
D?ailleurs, à ce sujet, je suis à la recherche de témoignages de ce type (témoignage de colistiers ou encore mieux articles de journaux) pour illustrer le risque corps étranger auprès des opérateurs pendant notre prochaine formation HACCP
Si vous avez des anecdotes, n?hésitez pas !

Pour ce qui est du cas de la ratatouille, je commencerais par prendre une photo numérique de la lame, si possible en plaçant un double décimètre à coté pour donner un aperçu de la taille et je l?enverrais par mail à mon fournisseur avec réf. de la ratatouille, n° de lot?

 

atelierduvieuxpuits Thu, 31 Aug 2006 17:42:34 -0000

Il y a un cas d'école, qui s'est déroulé il y a une dizaine d'années me semble, Je pense l'avoir lu dans Libé, cf leurs archives.
Les cuisiniers d'une maison d'arrêt française ont trouvé, dans un sachet de crevettes? surgelées, un doigt humain. Grâce au n° de lot, on a pu retrouvé le bâteau, la date de l'accident et le nom du malheureux marin...
De mémoire, j'ai eu (sans citer les marques):
- une paille coincée dans une bouteille de jus d'orange.
- un morceau de plexiglas dans un sachet de salades.
- des résidus dans du fromage fondu.
- un morceau d'emballage d'un autre produit de la gamme dans un pâté.
Peut-être deux trois autres bricoles, mais cela ne représente pas beaucoup en 24 ans.

 

atelierduvieuxpuits Sat, 02 Sep 2006 19:04:58 -0000

Un nouvel exemple pour votre dossier:
in: "La Dépêche du Midi", 01.09.06, édition de Toulouse, p19.
Un consommateur a trouvé, dans une barquette de brandade de morue, un boulon, type boulon de roue, de 36 mm de long.
Acheté chez Carrefour, qui a immédiatement retiré le lot présent en rayon, ce produit provient de la société Briau, à Agen, qui ne
s'expliquait pas, à l'heure de l'article, l'origine de ce dysfonctionnement.
http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200609011812&mots=gros+boulon

Vous noterez, pour l'anecdote culinaire, qu'il y a des pommes de terre dans la brandade, malheureusement !

 


VENDREDI 08 SEPTEMBRE 2006


LE QUOTIDIEN 06/09/06 DÉSAGRÉABLE SURPRISE AU DÎNER - Un insecte dans sa boîte de petits pois
http://www.cyberpresse.ca/article/20060906/CPACTUALITES/609060498/5276/CPACTUALITES


JEUDI 09 NOVEMBRE 2006


PC 08/11/06 Seringue dans un jambon Maple Leaf: aucun empoisonnement n'a été rapporté



MARDI 26 DECEMBRE 2006


CANADA

WINNIPEG SUN 23/12/06 TURKEY TAMPERING - 500 tested after bird found full of metal pins
http://winnipegsun.com/News/Manitoba/2006/12/23/2950060-sun.html


MERCREDI 10 JANVIER 2007


ROYAUME UNI

BBC 09/01/07 Concern over 'metal in baby food'
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/kent/6246539.stm


JEUDI 22 MARS 2007


DHNET 22/03/07 Une souris dans le riz bio ! (22/03/2007) Énorme surprise pour un habitué du Delhaize !
http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=169111


lydiakodo Mercredi 18. Avril 2007  23:23

1/Quelqu'un pourrait-il m'indiquer les fréquences d'occurence de "corps étrangers métalliques" dans des unités de conditionnement de haricots et carottes en sachets?
Quelles sont les moyens utilisables en dehors d'un détecteur de métal?
Ces genres d'unités en sont-ils souvent équipés?

2/Quelle mesure pour lutter contre ce danger dans une unité de conditionnement en boite métallique?

isabelle_bonin82 Jeudi 19. Avril 2007  17:01

Certaines entreprises de conditionnement possèdent également un ou plusieurs aimants en amont des détecteurs métalliques, afin de réduire le risque de présence de corps métalliques. Elles réalisent des relevés réguliers des objets capturés par les aimants, et après une historique et une petite étude préalable, certaines réussissent à déterminer un
seuil de masse et/ou de taille des objets recueillis à partir duquel une action corrective ou correctrice est nécessaire, et les mesures de prévention à revoir. Je ne sais pas si cela est possible pour un centre de conditionnement comme celui dont il est question.

hugues JOURDAN Jeudi 19. Avril 2007  12:37

Les appros en frais sont souvent porteur de corps étrangers. Ca n'arrive pas souvent, quand j'étais en unité de production on avait maxi 1 à 2 écartés par jour.
Mais on ne peut prendre le risque...Un consommateur qui retrouve un morceau de ferraille dans sa boite c'est pas vendeur.

La solution est de controler les corps étrangers avant la mise en boite si possible.

Sinon voir s'il n'est pas possible de décaler le seuil et d'écarter les boites présentant un niveau supérieur à la boite standart.

emeline177 Lundi, 23 Avril 2007, 9h00mn 47s

Bonjour à tous je suis nouvelle dans le groupe

je suis étudiante en licence pro IAA et mon stage consiste à mettre l'ifs en place

l'entreprise fait des surgelés à base de poissons

mon problème c'est au niveau des corps étrangers

le poisson arrive en plaque de 7 kilo dans des cartons et au déballage des morceaux de cartons restent collé

existe-t-il une tolérance sur la quantité de carton présente dans les

denrées ou bien faut-il trouver un moyen de tout enlever?

chanson.deau Mercredi 25. Avril 2007  11:47

A mon avis il n'y a pas de tolérence au niveau des corps etrangers dans le produit fini destiné au consommateur, en particulier pour les morceaux du cartons. Parmis les solutions est de congeler les plaques de poisson enrobé de plastique.

Patrice TOKO Mercredi 25. Avril 2007  16:26

il faut aussi s'interroger sur la qualité des emballages. N'y a t'il pas moyen de les améliorer pour qu'ils résistent mieux au froid et à l'humidité? Il se pose alors un problème de coût à étudier.

Patrice TOKO

 

O. Cerf Mardi 1. Mai 2007  15:30

L'exploitant a démontré qu'il avait bien mis en place une assurance de la qualité. Il a donc été relaxé au pénal (il ne doit pas être puni, car il n'a pas eu l'intention de nuire) :

***French pasta boss acquitted on dead rat charges*
30.apr.07
Agence France Presse
GRENOBLE, France -- A French court of appeals was cited as acquitting a pasta company boss on Monday of charges of cheating customers which arose after a client found the remains of a dead rat in a packet of pasta.

The story explains that in September 2006, a court in the southeastern city of Grenoble found Guy Callejon and his Panzani pasta company guilty of cheating customers after a man found a rodent in a packet made by the firm.

The court ordered them to pay 10,000 euros (13,600 dollars) in fines and 1, 500 euros in damages to man. It also ordered the company to display the judgement on its website for a month.
But a court of appeals here decided Monday that although rat remains were definitely present in the packet of pasta, "to be punishable, the crime must arise from fraudulent intentions."
The story says that the court concluded that the factory where the pasta packets were made observed "draconian" standards for food safety,.

Constant Depièreux Mardi 1. Mai 2007  15:51

Je ne m'attendais pas à ce que vous apportiez vous même et aussi vite la réponse à la question que vous m'aviez posée ;-)

atelierduvieuxpuits Mardi 1. Mai 2007  16:08

C'est la démonstration juridique que le risque zéro n'existe pas ?
En tout cas, jurisprudence à suivre attentivement...!


MERCREDI 02 MAI 2007


LSA 02/05/07 Affaire du rongeur dans un paquet de pâtes : le PDG de Panzani relaxé
http://www.lsa.fr/article/page_article.cfm?nrub=216&idoc=102575&navartrech=1

AFP 30/04/07 Rat retrouvé dans des pâtes: relaxe du PDG de Panzani en appel
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=4144683



Sandrine ERLENBACH Jeudi 10. Mai 2007  12:30


Je suis à la recherche de lames de cutter non sécables (maîtrise du risque corps étrangers).
Connaissez-vous un fournisseurs qui propose ce type de lames ?

Albert AMGAR Jeudi 10. Mai 2007  12:45
Vous pourrez utilement trouver des adresses de fabricants sur le lien suivant :
http://www.asept.fr/pages/autres-documents/note-E0-propos-des-cutters-et-des-outils-bricolE9s.php

 

Hugues JOURDAN Jeudi 10. Mai 2007  15:00

Il en existe chez STANLEY avec un manche en acier qui sonne très bien au détecteur.
Tu recherche stanley tools. KNIVES retractables Ils sont même dispo on line...

 

Georges Opdebeeck Vendredi 11. Mai 2007  9:41

Le meilleur fournisseur en la matière est Martor qui fourni des cutters à lames cachées et non sécables.
Le risque métal est maîtrisé mais également le risque de perforation des conditionnements.
Il n'y a pas mieux.

http://www.martor.fr/



Sandrine ERLENBACH Mercredi 10. Octobre 2007 10:59

Il existe des films de protection à coller sur les vitrages dans les ateliers de fabrication permettant d'éviter le risque de projection de morceaux de verre dans les préparations.

Quelqu'un a-t-il déjà vu ces films en place dans une usine ? Qu'en pensez-vous ?



Thomas Sonia Mercredi 10. Octobre 2007 11:22

Effectivement nous avons fait coller ces 'contact paper' sur les vitres des ateliers et nous en sommes vraiment satisfaits. Ils existent sous différentes teintes et peuvent aussi servir de ce fait de protection contre la lumière du soleil.



nacima yerbeh Mercredi 10. Octobre 2007 15:41

Oui on a utilisé cette protection dans notre usine et d'ailleur aujourd'hui on a fait une protection d'une porte.

Vous pouvez l'utliser il est utile et je suis contente des résultats



Cécile MARTIN Mercredi 10. Octobre 2007 16:19

je suis intéressée par ces "contact paper". Pouvez-vous me dire qui vous les a fournis et posés.Par avance merci.



Sandrine ERLENBACH Mercredi 10. Octobre 2007 17:48

Ces films plastiques, retiennent-ils efficacement les morceaux de verre en cas de casse de la vitre (après pose du film, bien-entendu) ?

Pouvez-vous me communiquer les coordonnées de la société qui vous a fourni ces "contact paper" car cela m'intéresse ?



daugusto1 Mercredi 10. Octobre 2007 18:43

Bonjour , sans doute une solution a votre question sur notre site.

http://solutions.3m.com/wps/portal/3M/fr_FR/EU-SafetySecurityProtection/Home/ProdInfo/BuildingProtection/

Contactez Nicolas Poulain au 01 30 31 62 89 . Spécialiste de la gamme Window film ( sécurité ou barriere soleil)



qualité-LST Jeudi 11. Octobre 2007 9:46

Malgré l'insistance d'un auditeur IFS/BRC, nous n'avons pas mis en place ces films de sécurité car comme dans toutes les industries qui respectent la loi, les vitres de nos fenêtres sont aux normes « sécurit ».

Cette disposition est inutile et dispendieuse.

Les industriels doivent aussi apprendre à être critiques (au sens de l'esprit critique) vis-à-vis des normes/référentiels/exigences qui leur sont imposés.



Alain Gonthier Jeudi 11. Octobre 2007 12:30

>Sinon, nous pourrions aussi considere les

>analyses micro sur produits finis comme moyen de

>maitrise du risque micro et donc l'etape

>Stockage comme CCP (ce qui un peu absurde pour un HACCP).

Si vous avez une méthode d'analyse microbiologique non destructrice en temps réel qui vous permet de controler tous les produits individuellement et d'avoir un résultat immédiat pour éliminer les non conformités, pourquoi pas. Mais ce type de méthode est éventuellement en cours de développement mais pas encore, à ma connaissance, disponible



>Je ne vois toujours pas pourquoi le DM serait obligatoirement un CCP...

Je suis tout à fait d'accord avec vous mais je ne vois pas non plus pourquoi on ne pourrait pas considérer le détecteur de métal comme un CCP. Les 2 peuvent se justifier.

qualiseb Jeudi 11. Octobre 2007 16:40

Si l'on considère que le danger c'est "présence de morceaux de métaux d'une taille supérieur à 2 mm" et que le DM permet de les éliminer en continu, je ne vois pas comment ne pas le mettre en CCP ?

Remi Michalowski Vendredi 12. Octobre 2007 4:04

Car vous ne les eliminez pas puisqu'ils sont deja dans le produit fini...

Vous identifiez des NCs sur vos produits finis donc des defaillances dans vos mesures de maitrise en ligne... Vous collectez des donnees afin de verifier le bon fonctionnement de votre systeme.



qualité-LST Vendredi 12. Octobre 2007 9:08

Les vitres qui ont été installées dans notre usine sont en verre feuilleté :elles n'explosent pas. Par ailleurs nos ouvertures ne se trouvent pas à proximité de route à grande circulation et en sont protégées par une séparation végétale.

Il ne s'agit pas d'une attitude attentiste, incompatible avec l'activité d'un service qualité, toujours à se remettre en cause, mais d'une position distanciée vis-à-vis d'exigences qui parfois sont inappropriées.



Hubert BAZIN Vendredi 12. Octobre 2007 11:03

j'espérais que mon vocabulaire ne heurterait personne... mais dans votre message, vous disiez, je vous cite :

>"Malgré l'insistance d'un auditeur IFS/BRC, nous n'avons pas mis en place ces films de sécurité car comme dans toutes les industries qui respectent la loi, les vitres de nos >fenêtres sont aux normes « sécurit ».

>Cette disposition est inutile et dispendieuse.

>Les industriels doivent aussi apprendre à être critiques (au sens de l'esprit critique) vis-à-vis des normes/référentiels/exigences qui leur sont imposés."

C'est le caractère un peu ... rapide ? de l'affirmation "cette disposition est inutile et dispendieuse" qui m'a fait réagir.

1) il y a une très grosse différence entre le verre feuilleté et les autres, utiliser du verre feuilleté ne me semble pas relever d'une obligation de se conformer à une quelconque réglementation (je veux bien lire). Vous en faites visiblement plus que la moyenne, et je pense que n'avez donc pas besoin en effet de recouvrir vos vitrages d'une feuille plastique, alors qu'il y en a déjà une à l'intérieur.

2) notre ouverture ne se trouvait pas non plus à proximité d'une route à grande circulation. C'est un unique camion, dans l'enceinte de l'établissement, qui devait se rapprocher de la baie, qui nous a posé ce gros souci.

3) Je n'ai voulu que faire partager mon expérience, en mettant en parallèle l'utilité (constatée a posteriori) du film, et les coûts très élevés que nous avons eu à supporter ensuite. En l'espèce, c'est l'attitude de mon entreprise de l'époque qui était attentiste (les anglais nous demandent..., on ne le fera pas car chez nous, le risque est nul). Et c'était faux!

4) enfin l'attentisme n'est pas une caractéristique des services qualité. C'est en revanche plus souvent le résultat d'arbitrages budgétaires - qui renvoient à la notion d'auto-assurance des risques. Et là, le responsable qualité n'y peut pas grand chose (sauf à mettre la main à son porte-monnaie personnel ?)



atelierduvieuxpuits Vendredi 11. Janvier 2008 22:47

http://www.ladepeche.fr/article/2008/01/11/425673-Saint-Cere-Un-rat-decouvert-dans-une-boite-de-haricots-verts-par-des-retraites.html

http://www.20minutes.fr/article/205684/France-Un-rat-dans-une-boite-de-conserve.php

Est-ce que cette phrase : "Sur 120 millions de boîtes produites par an, c'est le second cas signalé depuis 2007" signifie que cela est bien peu sur un tel volume ou qu'au contraire il y a un réel problème?



qualiseb Vendredi 11. Janvier 2008 22:58

Le risque 0 n'existe pas...mais à combien fixe t'ont le risque acceptable...2/120 millions c'est acceptable ou pas ???



Constant Depièreux Vendredi 11. Janvier 2008 23:08

Avant de s'exciter sur le risque, il conviendrait - je pense - de s'interroger sur les dangers de ce type d'événement certes dommageable pour votre image de marque, mais n'engendrant - selon toute vraisemblance - aucune autre forme de menace pour la santé : le produit est stérilisé en fonction de barêmes de stérilisation basés sur ce type d'évenement potentiel et il est peut probable qu'un consommateur "normal" en consomme, sauf s'il est vraiment malvoyant.

Je serai personnellement - en tant que consommateur - concerné par d'autres types de dangers plus sournois : des charges microbiennes exceptionnellement élevée, des contaminants chimiques indétectables par le consommateur moyen, ...



dtommasino Samedi 12. Janvier 2008 8:59

Bonjour...........et entièrement d'accord avec la précédante réaction.

On est plutôt dans une approche "satisfaction client" que une approche "sécurité consommateur"...



VENDREDI 01 FEVRIER 2008

FINLANDE

20MINUTES 27/01/08 Une tête de souris dans ses légumes vapeur
http://www.20minutes.fr/article/208906/Insolite-Une-tete-de-souris-dans-ses-legumes-vapeur.php


JEUDI 14 FEVRIER 2008

PROCESS 11/02/08 Au sommaire:
Le détecteur de corps étrangers adapté aux produits longs
http://www.editionsduboisbaudry.fr/bi/article.php?action=pa&id=36194


lefebvrelaur Lundi 14. Avril 2008 16:27
Nos produits sont conditionnés en bocaux en verre. La mise en pot se fait manuellement (les bocaux sont placés sur une longue table et les opérateurs remplissent les bocaux entreposés sur les tables manuellement). Quelles sont les mesures préventives possibles lors de la casse d'un bocal ? Comme l'ensemble des bocaux placés sur la table sont ouverts, faudrait-il détruire l'ensemble des bocaux ? ou voyez-vous une solution alternative ?
concernant l'approvisionnement en bocaux, en cas de bocal cassé sur la palette, faut-il enlever l'étage complet ?
Merci de l'attention que vous porterez à ma demande,


Badr OUALI Lundi 14. Avril 2008 16:47
tout dépend de ce que vous mettez dans vos bocaux, si c'est un liquide: vous pouvez effectuez une fitration par exemple, si c'est du solide j ne vois pas d'autre alternative que de jeter le contenu, pour votre
deuxiéme question concernant la casse au niveau d'un étage, je pense que détruir un étage en entier ne serai pas une solution (perte considérable d'argent)mais plutot un rincage suivi d'un séchage des bocaux voisins.
j'espére que j'ai pu vous donnez des idées de solutions pour votre pb, sachant que je suis encore étudiant, sans énormément d'expérience dans le domaine.


Hugues JOURDAN Lundi 14. Avril 2008 16:39
Avant de tout mettre à la benne, essayer déjà de reconstituer le bocal incriminé...
Après faire des essais mais je pense qu'un périmettre devrait suffire.
Sinon on passe tout au chinois...
Parfois il est plus safe de tout mettre à la benne. Ca coute moins cher que de retraiter les matières. Il y a queqlues années, j'avais mis 42000 EUR à la benne suite à une panne critique sur un CF positive.


Hubert BAZIN Lundi 14. Avril 2008 16:49
plutôt que de reconstituer le bocal (ce qui est souvent délicat), pesez donc les fragments...


E. RUELLET Mardi 15. Avril 2008 15:49
je pense qu'il est effectivement préférable de détruire les produits semi-finis qui ont pu être concernés par cette casse afin de ne prendre aucun risque pour le consommateur; réfléchissez également au risque en terme d'image de votre entreprise si cela venait à mal tourner...et aux coûts associés.
Concernant la découverte d'une casse dans la palette, il vous faut une procédure bien établie associée à des séances de formation du personnel, en situation de préférence. Je n'ai pas la "procédure miracle" et il vous faudra l'élaborer vous même, en fonction de votre situation (type de casse? bocal unitaire en 2 fragments ou coup de fourches du chariot élévateur à mi-hauteur par exemple...)
Nous avons ainsi défini plusieurs "situations" connues, et formalisé la marche à suivre pour chacune d'elle.
ATTENTION!
pour une casse dans la palette, il ne faut pas se limiter au traitement de la couche concernée; en effet, des débris peuvent se trouver dans les pots des couches inférieures, surtout lorsque la casse est située en zone périphérique; la housse rétractable ne vous garantit pas une "herméticité" qui vous mettrait à l'abri...j'ai déjà vu des morceaux arriver au 1er rang sur la palette bois, pour une casse en haut de la palette...
aussi, la manipulation des intercalaires carton doit se faire avec énormément de précautions le personnel a tendance à l'enlever après un nettoyage rapide mais parfois il peut rester un morceau qui va être introduit fortuitement dans un pot de la couche du dessous...
Je vous recommande d'effectuer ces opérations en dehors de la zone de conditionnement, dans un secteur isolé et parfaitement bien éclairé, avec des gens formés. Le passage de tous ces pots "à risque" dans un dispositif de retournement & soufflage & lavage avant utilisation est bien sûr conseillé, encore faut-il disposer de ce type d'équipement...
espérant vous avoir un peu aidé...


lefebvrelaur Mercredi 16. Avril 2008 14:11
Merci pour vos réponses...
En ce qui concerne l'approvisionnement, en cas de découverte d'un bocal cassé, on passera le reste de la palette à la souffleuse de bocaux.
Parcontre, en ce qui concerne, le bris de verre lors de la mise en bocaux, pensez-vous que si le poids des débris de verre est égal au poids du bocal, le risque est éliminé ? Avez-vous des exemples de procédures ?
Merci de l'attention que vous porterez à ma question.


eric ruellet Mercredi 16. Avril 2008 14:27
Le poids d'un même emballage en verre peut varier de plusieurs grammes (variation du poids de la paraison lors de la fabrication du pot en verrerie)
Ce critère n'est donc pas pertinent
J'oubliais !!!!
il n'est pas rare d'oublier le danger de contamination chimique liée à l'huile résiduelle de l'air comprimé, utilisé au soufflage;
donc assurez vous que votre installation dispose bien de la batterie de pièges successifs permettant d'assurer que l'air ne contient plus de résidus chimiques. A défaut, et en fonction de votre compresseur et de l'efficacité des filtres, vous croyez bien faire mais vous polluez vos emballages ...


Hubert BAZIN Mercredi 16. Avril 2008 14:54
J'ai bossé pour une boîte américaine qui avait une "glass policy" au labo d'auto-contrôle. Il n'y avait qu'un bécher et un erlen, dont le poids était enregsitré à chaque changement. La procédure prévoyait un contrôle du poids des fragments en cas de casse. Mais je conviens que ce n'est valable qu'en première approximation, et que ça ne va pas tout régler. Ceci dit, c'est souvent plus facile à réaliser qu'une reconstruction avec du ruban adhésif - sauf si la fracture est nette).
Pour les emballages en verr (bouteilles, bocaux) il y a aussi le danger représenté par la bulle dans le verre (ça a un nom que j'ai oublié), qui fait casser une écaille DANS le bocal, au moment du remplissage. Excessivement difficile à déceler ensuite


MARDI 22 AVRIL 2008

PROCESS 18/04/08 Au sommaire:
Les micro-ondes détectent les corps étrangers
http://www.editionsduboisbaudry.fr/bi/article.php?action=pa&id=38325
MARDI 10 JUIN 2008

PROCESS 09/06/08 Ce nouveau détecteur à rayons X inspecte les verres sous
tous les angles
http://www.editionsduboisbaudry.fr/bi/article.php?action=pa&id=38602
(source Gilles TIXIER)
r.andrintafika Jeudi 19. Juin 2008 9:44
Nous en phase de préparation de la certification IFS.
J'ai quelques questions que je voudrais poser.
Chez nous il n'existe pas de détecteurs de métal ni de corps étrangers, j'aurais voulu savoir, à part ces matériels est ce qu'il existe d'autres méthodes ou précautions pour les copres étrangers.
Merci.


r.andrintafika Jeudi 19. Juin 2008 9:44
L'exigence 4.8.2 dit que:"Les dechets alimentaires et autres dechets doivent être retirés aussi vite que possible des zônes de manipulatiuon. L'accumulation des dechets doit être évitée.
Comment on va juger cette exigence, est ce qu'on doit chronometrer ou par quel autre moyen?


elodie1915 Jeudi 19. Juin 2008 10:02
Ce qui est généralement appliqué c'est de recenser tous les elements succeptibles de présenter un risque et d'effectuer au audit à fréquence régulière sur l'état du matériel (Verre, plexiglass, plastique, lanières....)
Sinon faut investir dans un détecteur à rayon X, il y a des appareils qui permettent de détecter tout corps étrangers mais je ne suis pas spécialiste


Cécile MARTIN Jeudi 19. Juin 2008 11:03
nous mettons aussi en place la certification IFS V5. Sur une de nos lignes, nous n'avons pas de détecteur de métaux donc ce CCP ne peut être attribué à cette ligne de fabrication. Par contre au niveau de l'étude HACCP, nous avons pris en compte ce danger et identifier tous les corps étranges métalliques potentiellement contaminants sur la ligne en question : une liste a été établie par le technicien de maintenance et les opérateurs vérifient avant et après la fabrication que les CE sont toujours là et en bon état (cette vérification est enregistrée).


elodie1915 Jeudi 19. Juin 2008 11:10
Là encore c'est à vous de juger mais aller chronometrer l'enlèvement des déchets vous allez un peu trop loin. Adapter cette étape aux horaires de travail du personnel sur ligne.
Par exemple, faire evacuer les déchets au moment de la pause, entre la prise de poste de deux équipes si 2*8ou 3*8, entre un changement de recette ... Le jour de l'audit on vous demandera de justifier vos choix, il suffit que ce soit adapté.


qualitesud lun. 23/06/2008 15:51
Je suis a la recherche de cutter avec des lames non secables, si vous avez des adresses de fournisseurs. Merci par avance.


Albert AMGAR Lundi 23. Juin 2008 19:27
Vous pourrez des conseils et des adresses sur notre site internet sur le lien suivant : http://www.asept.fr/pages/autres-documents/note-E0-propos-des-cutters-et-des-outils-bricolE9s.php


JEUDI 26 JUIN 2008

FOOD SAFETY MAGAZINE JUIN/JUILLET 2008 PROCESS CONTROL - How Wendy's
Prevents Foreign Material in Its Meat Supply: A Proactive Approach
http://www.foodsafetymagazine.com/article.asp?id=2492&sub=sub1




Mathilde Lanfroy Mercredi 2. Juillet 2008 10:11
Je m'appelle Mathilde et je travaille actuellement pour une PME où nous fabriquons des jus de fruits, des confitures et des purées de fruits.
Actuellement nous avons mis en place un filtre magnétique à l'entrée de notre pasteurisateur, nous avons donc un bon système de détéction des métaux dans les jus et les purées de fruits. Cependant nous n'avons pas encore trouvé de système pour nos confitures qui sont cuites de manière plutôt artisanales dans une marmite en cuivre. Les pots sont remplis immédiatement après cuisson (les pots sont préchauffés pour éviter que le verre se brise).
Nous n'avons pas réussi à trouver de solution pour mettre en place un détécteur de métal sachant que nos couvercles de pots sonnent au détecteur..
Il faudrait donc mettre en place le système avant remplissage des pots..
Tous vos conseils sont les bienvenus.
Merci d'avance.


elodie1915 Mercredi 2. Juillet 2008 11:04
J'ai rencontré le même problème dans une autre filière. Effectivement il vous faut placer le détecteur avant la pose du couvercle seulement vous devez vous assurez qu'entre les deux étapes le produit ne risque rien. La solution est de couvrir les pots lors de leur acheminement (par exemple fabriquer un tunnel en plexiglass cela permet en plus de voir les pots par transparence et de contrôler la propreté des matériaux.


darje35 Mercredi 2. Juillet 2008 11:17
J'ai également vu mettre un détecteur à métaux avant le capsulage avec un tunnel en plexiglass. Par contre, pour nous le plexiglass ne vielli pas bien (risque de corps étrangers) et nous nous sommes ensuite tournée vers de l'inox.


Anne-Laure Rivallin Mercredi 2. Juillet 2008 13:28
Le plexiglas n'est pas souhaitable (et je crois même interdit sur les machines industrielles): Il est très cassant. Le polycarbonate peut être utilisé en lieu et place de ce matériau.


maria.ciubotaru Lundi 27. Octobre 2008 10:13
Royston, Royaume-Uni, 23 Octobre 2008
Mettler-Toledo Safeline X-ray a annoncé le lancement de GlassCheK Quad, un nouveau système de détection révolutionnaire pour le contrôle des produits à hauts risques dans les pots en verre.
Développé en s'appuyant sur l'expertise de pointe de l'entreprise en matière de contrôle à rayons X, il constitue une grande avancée sur le marché actuel de l'inspection des produits.
Grâce à sa technologie adaptative, le système GlassCheK Quad assure une détection rapide et fiable des corps étrangers tels que le verre, le métal ou la pierre, afin de veiller à la qualité et à la sécurité des produits. Il utilise un procédé de détection à un faisceau vertical et à trois faisceaux horizontaux simultanés. Cette technologie permet d'optimiser la surface de couverture et la probabilité de détection de contaminants, en réduisant les zones invisibles à la base, le long des parois latérales et au niveau du goulot des flacons. Il est possible de mémoriser de multiples paramètres de contrôle sur un même système pour bénéficier d'une capacité de détection optimale, quelle que soit la taille ou la forme du récipient. Le système GlassCheK Quad se montre particulièrement efficace pour les récipients à col large et offre un niveau de détection accru des éclats de verre, grâce à ses quatre faisceaux qui couvrent toutes les positions possibles. Aucun réalignement manuel des faisceaux n'est requis, ce qui accroît l'efficacité des chaînes de production.
« Il est particulièrement difficile de détecter des corps étrangers dans des flacons en verre, en raison de la variabilité de l'épaisseur de leurs parois et de leur base, qui peut attendre des variations de l'ordre de 20 % », explique le Dr Frank Wang, ingénieur au sein de Mettler-Toledo Safeline X-ray. « Le logiciel GlassCheK Quad relève les dimensions de chaque flacon contrôlé et détecte les contaminants contenus dans le produit, ainsi que ceux éventuellement inclus dans le verre du récipient. Le système GlassCheK Quad bénéficie constamment d'une sensibilité de détection optimale, même lorsqu'il fonctionne à des vitesses pouvant atteindre 1 000 flacons par minute. Nous sommes convaincus que le système GlassCheK Quad offrira le plus haut niveau de probabilité de détection de tous les équipements actuellement disponibles sur le marché. »
Grâce à l'interface conviviale et intuitive du système GlassCheK Quad, les opérateurs peuvent aisément paramétrer ou régler les menus de configuration de produits, sans devoir faire appel à un technicien, réduisant au final les temps d'arrêt. Le système permet également de mesurer le niveau de remplissage des récipients et un lecteur optionnel de code-barres simplifie les changements automatiques de produits, pour une productivité accrue. Sa capacité unique de détection à vitesse variable permet de modifier la vitesse de la machine en fonction de la vitesse de la chaîne de production du client, sans aucune réinitialisation manuelle du système.
Le système GlassCheK Quad est parfaitement conforme aux normes sanitaires industrielles les plus rigoureuses et permet un nettoyage et une maintenance simples. Son système d'authentification et d'enregistrement des événements, le premier de ce type dans ce secteur industriel, peut consigner toutes les activités réalisées (tests de qualité horaires, par exemple) dans une base de données. Il permet ainsi une traçabilité totale de toutes les modifications apportées et de leurs responsables.
Ce système affiche une consommation réduite et génère uniquement de faibles niveaux de chaleur. Aucun système externe de refroidissement à eau n'est donc requis, pour bénéficier de coûts d'exploitation réduits. Les utilisateurs du système GlassCheK Quad peuvent également tirer profit de son faible encombrement, qui permet une intégration aisée aux chaînes de production existantes.
Pour plus d'informations sur contrôle à rayons X de Safeline:
http://www.mt.com/safeline-xray
To contact Mettler Toledo, please visit www.mt.com/contact


Sylviane Azémard vendredi 20 février 2009 09:26
Je viens de rejoindre votre groupe de discussion, je suis très attentivement vos interventions qui sont fort intéressantes.
Je me présente : je m'appelle Sylviane et je suis RQ chez Vinofrance, un embouteilleur à façon de vins tranquilles à la propriété, près d'Avignon dans le 84.
Pour aller plus loin dans ma démarche ISO22000, je souhaiterai renforcer mon HACCP notamment avec des justifications très précises quant aux dimensions acceptables des corps étrangers dans les bouteilles de vins (type verre).
Nous savons que la dangerosité d'un éclat de verre est avérée au dessus de 2mm, mais où trouver les textes règlementaires précis ??
Le codex y répond pour la plupart des aliments , mais rien en ce qui concerne le vin tranquille ?
Merci d'avance pour l'info.


Olivier RONDOUIN Lundi 23. Février 2009 9:24
Bonjour Madame AZEMARD,
Exaris dispose d’une bonne expérience en matière de maîtrise opérationnelle du danger verre dans le domaine de l’embouteillage notamment de vins.
Les données du Codex en la matière sont assez discutables car elles proviennent d’études américaines portant sur tous les types de corps étrangers.
Nous disposons d’une base de données techniques et réglementaires sur le sujet permettant d’aller plus loin afin de déterminer le niveau de danger acceptable.
Cette détermination n’est que le début de la démarche de maîtrise. Il vous faudra déterminer les causes d’apparition du danger et valider l’efficacité des mesures de maîtrise.
Restant à votre service, cordialement,
Olivier RONDOUIN


qualiseb Jeudi 5. Mars 2009 22:45
Après des recherches infructueuses je m'adresse à vous pour la détermination de la taille maximale "non dangereuse" d'un corps étranger "métal, verre ou plastique dur".
Beaucoup ont cité un texte du Codex mais je n'arrive pas à trouver le lien ?


jean_francois_esteve Jeudi 5. Mars 2009 23:14
Bonsoir, regardez sur le site de la FDA:
http://www.fda.gov/ora/compliance_ref/cpg/cpgfod/cpg555-425.htm
Pour la taille il me semble que c'est de 2mm pour les nourrissons et 7mm pour les adultes, mais ceci est à vérifier.




Albert Amgar Vendredi 6. Mars 2009 7:02
Voici deux liens susceptibles de vous intéresser : http://seafood.ucdavis.edu/haccp/compendium/chapt28.htm et http://www.fda.gov/ora/compliance_ref/cpg/cpgfod/cpg555-425.htm
Une formation à la maîtrise des corps étrangers est aussi possible, voir ce lien : http://www.asept.fr/pages/formation/liste-des-stages-asept.php




Bruno PEIFFER Dimanche 8. Mars 2009 19:01
Les résultats du moteur INSTITUTIONNELS peuvent être intéressants à ce sujet


Bertrand CARLIER Dimanche 8. Mars 2009 21:44
merci,
si la question porte sur l'admissibilité des corps étrangers dans les steaks hachés, j'aimerai que l'on commence par le début:
on trouve quoi, à part, ce qui doit être, dans les steaks hachés ?
Dit autrement: quid de la proportion de corps ajoutés par les industriels et des engagements des uns et des autres sur ce sujet ?
Dit autrement quid de la dose d'inox et autre partie de l'usine admissible ?
Il y a bien longtemps, je croyais que les corps étrangers dans les "steaks hachés", cela venait des élevages, mais la réalité est bien autre :
des liens sur ce sujet, décrivant la réalité?
Depuis que la fonction de "responsable" qualité existe, certains ont bien du produire un texte ou deux, accessibles ?
amicalement
Bertrand
ps: j'ai apprécié la différence entre danger et dangereux, mais elle en dit long sur l'engagement qualité existant...


guillevic_emilie Jeudi 19. Mars 2009 12:59
Pour répondre aux exigences IFS BRC et pour des raisons de sécurité opérateur la société qui m'emploie a fourni aux opérateurs des cutters à lame non sécable.
Aujourd'hui les opérateurs souhaiteraient que nous échangions ces cutters pour des opinels (plus commode à employer).
Pourriez-vous me donner votre avis sur le sujet.


v.leguyader Jeudi 19. Mars 2009 14:27
Nous utilisons des couteaux à manche plastique et lame lisse, dont nous contrôlons l'usure: date de l'aiguisage et le cas échéant la date de mise au rebut. Nous sommes certifié BRC et aucun auditeur ne nous a fait de remarques depuis la mise en place d'un plan de surveillance du contrôle de l'usure de ces couteaux.


Hugues JOURDAN Jeudi 19. Mars 2009 16:05
l'opinel est un couteau historique mais attention néanmoins à la propreté du couteau car au niveau de la lame et de la virole on peu avoir une acumulation de crasse.
Ils servent à quoi les cutters ?


VENDREDI 24 AVRIL 2009

FNICGV 17/04/09 Au sommaire:
Viande porcine : maîtrise des aiguilles cassées
http://www.fnicgv.com/visu/document_visu.php?rub=6&prov=g&Id_doc=4312


Sarah Shoosei Vendredi 17. Juillet 2009 6:26
Je me suis récemment penchée sur le problème "corps étrangers".
La documentation que j'ai utilisée était :
CPG Sec. 555.425 Foods, Adulteration Involving hard or Sharp Foreign Objects ici : http://www.fda.gov/ICECI/ComplianceManuals/CompliancePolicyGuidanceManual/ucm074554.htm
Reprise par l'AFSCA ici : http://www.afsca.be/comitescientifique/publications/_documents/2005-09_SciCom_Term_Fr.pdf

JEUDI 22 OCTOBRE 2009

FNICGV - LE FLASH 16/10/2009 - N° 2009.41
http://www.fnicgv.com/visu/document_visu.php?rub=6&prov=g&Id_doc=4799
Viande porcine - maîtrise des aiguilles cassées : vers un accord interprofessionnel


corinneb46 Ven 20 Novembre 2009, 12 h 32 min 17 s

Quelqu'un connait il un fournisseur de brosses à poils souples 'en couleur si possible' facilement détectabe (détecteur de métal par ex, même principe que les pansements bleu détectable en IAA)
Ou alors un fournisseur qui propose des brosses avec des poils qui ne se détachent pas de la brosse.
Par avance merci


Nathalie Simon Lundi 23. Novembre 2009  10:38


Je vous conseille de prendre contact avec la société VIKAN. Nous sommes très satisfaits de la résistance de leur matériel.
Catalogue disponible sur : http://www.vikan.fr/sw2233.asp (le 1er catalogue de cette page devrait vous intéresser)


ohno6854 Samedi 9. Janvier 2010 18:24

nous sommes une unité de fabrication des confitures conditionnées en bocaux en verre.

nous avons une remplisseuse rotative pour le remplissage des bocaux en verre,pourtant de temps en temps avec intervalles irréguliers il se produit des casse à ce niveau qu'est provoqué par le déréglage des guides d'alimentations ou de sortie des bocaux, peut on considéré cet étape comme ccp ( présence des corps étrangers : bris de verre dans les bocaux en amont et aval de la chaine de remlissage)?

l'inspection se fait visuellement des pots an amont, pour les bocaux en aval , les suspects sont détruites.



Virginie Taglione Dimanche 10. Janvier 2010 8:57

Ayant travaillé dans une unité d'embouteillage, je peux vous confirmer que le risque de présence de débris de verre est bien un ccp. Il faut tout de meme que ce soit votre étude HACCP et votre évaluation du risque (rare, fréquent,...) et du danger (grave, peu grave,...) qui vous conduise à ce résultat. Ce qui est important c'est de bien valider les procédure associées à chaque bris : combien de bocaux retirez-vous, comment vous nettoyez après, quels sont les régalges à verrouiller avec le mécanicien pour limiter les bris,etc... mais aussi tout l'amont lorsque vous controlez les réceptions de bocaux et notamment le contrôle dimensionnel qui est source de nombreuses casses intempestives. Procedez-vous à un rincage des bocaux avant le remplissage? Si oui, il faut bien valider son efficacité pour retirer les débris en tous genre.



Pascal Rudeaux Dimanche 10. Janvier 2010 14:25

Étape remplissage comme ccp: NON puisque selon vous il se produit des bris de verre en aval de cet étape.



ohno6854 Lundi 11. Janvier 2010 13:02

peut on considérer les feuilles , pédocules , feuilles et noyau comme corps étrangers dans les confitures des fruits étant des partis non consommable par le consommateur?



Anne Bellieres Lundi 11. Janvier 2010 13:22

Lors d’une expérience précédente dans une entreprise produisant entre autres des yaourts aux fruits, nous considérions effectivement tous ces éléments comme des corps étrangers.

Notre classification concernant les corps étrangers d’origine végétale était la suivante :

Végétal endogène critique

Coque

Epine

Morceau de noyau

Noyau

Végétal endogène mineur

Feuille

Grain de blé, céréales

Pédoncule

Pépin

Queue de fruit

Végétal exogène critique

Coque

Epine

Morceau de noyau

Noyau

Végétal exogène mineur

Bois

Brindilles

Feuille

Fleur

Grain de blé, céréales

Pédoncule

Pépin

Queue de fruit

En espérant avoir répondu de manière satisfaisante à votre question,



Kamel Kherchache Lundi 11. Janvier 2010 13:23

Effectivement tout ce qui est autre que le fruit sucre et autre ingrédient est considere comme corps etrangers, vue que le consommateur a le droit d'acquérir un produit telqu'il est mentionne sur l'etiquetage.

Nb: désole pour l'absence des accents j'ai répondu via mon iPhone

MERCREDI 24 FEVRIER 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/

- Un corps vraiment étranger,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=6562



JEUDI 25 FEVRIER 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Un corps vraiment étranger,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=6562



 

DIMANCHE 21 MARS 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar, http://amgar.blog.processalimentaire.com/

- Aliments et corps étrangers, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=7306 



VENDREDI 02 AVRIL 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar, http://amgar.blog.processalimentaire.com/

- Une souris au menu, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=7597



JEUDI 03 JUIN 2010

Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar, http://amgar.blog.processalimentaire.com/
- Parlons corps étrangers, à propos des aiguilles, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=9089



Lucile AGUIAR Jeudi 10. Juin 2010 11:03

J'ai déjà envoyé un message au groupe au sujet des détecteurs de corps étrangers, mais je pense que ce message n'a pas été envoyé;

C'est pourquoi je vous reformule ma demande. Je travail sur la mise en place de l'IFS version 5 pour un atelier de fabrication du beurre. J'effectue actullement les analyses de dangers. Je bloque sur l'exigence 4.9.4 du référentiel car dans l'HACCP validé il est dit que le risque corps étranger est maîtrisé grâce à une maintenance préventive des machines et des filtres, et grâce aux règles d'hygiènes. Néanmoins, je me demande si cette réponse est suffisante pour justifier devant un auditeur la non nécessité d'un détecteur de corps étranger. Si elle ne l'est pas avez vous des idées ou des pistes qui me permettrai de le justifier?

Merci pour vos réponses,

fazi.aziz Jeudi 10. Juin 2010 13:15

Bien sure votre réponse peut être convaincante, si tu peut démontrer la présence de filtres ou des buses dans ton process, c’est une question de bon sens, tu n’est pas obligé de mettre un détecteur de métaux si en amant tu maîtrises ce risque grâce à des filtres, des buses ou des filières de l’ordre de 2 à 3 mm.



A.SELMANE Jeudi 10. Juin 2010 14:01

3mm C'est trops comme limite acceptable

je me demande est ce qu'il y a une limite réglementaire d'acceptabilité de corps étrangers



Tressens Mercredi 14. Novembre 2012 12:28

Un auditeur nous demande de mettre en place un tapis de sol à la sortie de l'atelier maintenance. Ce tapis a pour but de capter les particules de métal (issues d'une opération de maintenance par exemple) éventuellement présentent sous les chaussures et d'éviter ainsi de les disséminer dans les ateliers de production.

Connaissez vous un fournisseur en France pour ce type de fourniture ?

Par avance, merci



Albert Amgar Mercredi 14. Novembre 2012 17:19

Un tapis de sol est certainement utile pour enlever des salissures superficielles à l'instar d'un paillasson à l'entrée d'une maison, mais je pense qu'il serait plus judicieux que les membres de la maintenance puissent mettre des surchaussures ou mieux des chaussures adaptées à la zone à risque considérée lrsqu'ils se rendent en production en activité et à l'arrêt.



Hubert BAZIN Mercredi 14. Novembre 2012 18:05

encore une fois, il semble que l'auditeur aille un peu loin.

Son rôle (et ce n'est pas rien) est d'identifier des facteurs de risque, puis d'en évaluer les conséquences pour votre activité. Ensuite, *c'est à vous* qu'il revient de proposer, puis de mettre en œuvre une mesure de maîtrise du risque en question.

le tapis, pourquoi pas, mais ensuite, il faut l'entretenir; il faut qu'il ne soit pas abîmé par le passage des chariots (et pas uniquement les chariots élévateurs) qui circulent généralement dans ces endroits-là. Imaginez que vous installiez ce tapis, puis qu'à l'audit prochain, il soit jugé de manière négative, comme une réserve à copeaux ? Que direz-vous à l'autre auditeur ?



Albert Amgar Mercredi 14. Novembre 2012 18:18

Je ne partage pas votre point de vue. Je pense qu'un tapis de sol pour le personnel est nécessaire en sortie de maintenance (prévoir de le nettoyer et/ou de le changer à fréquence définie), certains ont des lave-chaussures ou des lave-bottes en sortie de maintenance et avant d'entrer dans les ateliers de production. Pour ma part je préfère en sus du tapis de sol, le changement de chaussures ou à défaut le recours à des surchaussures.





Constant Depièreux Mercredi 14. Novembre 2012 18:18

Pour en avoir fait souvent l'expérience, les limailles et copeaux ont la fâcheuse habitude de s'incruster DANS la semelle et de se détacher longtemps après ailleurs que sur le tapis, aussi performant soit-il. En plus, s'il y a limaille et copeaux, il y a peut-être aussi huile de coupe et autres joyeusetés que le tapis –à nouveau – ne règlera pas.

Comme Hubert le mentionne, ce tapis sera surtout une source de nuisance additionnelle sans vraiment apporter de solution (ce que le vendeur ne vous dira jamais). Ne serait-il pas plutôt recommandé de changer de chaussures au sortir de l'atelier de maintenance (je sais que la maintenance a parfois l'impression, parce qu'elle intervient en urgence, d'être au dessus des bonnes pratiques, mais il faut un début à tout).

C'est aussi un véritable test de votre autorité.

Quant à l'auditeur qui dépasse son rôle, ce n'est malheureusement que trop fréquent …



Yves Boisard Mercredi 14. Novembre 2012 18:23

Un auditeur n'a pas à imposer des solutions, ou alors ce n'est pas un auditeur.



Bertrand CARLIER Mercredi 14. Novembre 2012 18:54

je n'ai pas bien compris la fonction de l'auditeur, pourriez vous nous éclairer?

je dis cela, car, en France, notamment, en agriculture, le conseil ne se vend jamais, voir fonctionnement des centrales d'achat que l'on nomme à tord coopérative et l'état du dictionnaire...



Myriam VERT Jeudi 15. Novembre 2012 14:37

Nous aussi nous avons eu ce style de remarque lors d'un audit. Nous avons mis en place une grille au sol à la sortie du local maintenance



larbi chouguer Jeudi 15. Novembre 2012 15:18

Il faut peut être faire une analyse du risque de transport de fragments de métaux par le personnel et déterminer le risque de contamination des produits.

Les semelles des chaussures du personnel doivent être conçues de façon à ne pas permettre le transport de fragments métalliques.

La meilleure solution est le changement des chaussures à l'entrée dans la zone de production.



Tarik Bacha Mardi 20. Novembre 2012 12:03

Je rejoins l'intervention de tous et plus particulièrement celle de Monsieur Constant Depièreux quand au maintenancier qui pense être au dessus des Bonnes pratiques. Dans nos interventions en entreprise de l'IAA, nous insistons sur la formation et la sensibilisation du personnel (venant de tous les services de l'entreprise) notamment la maintenance. Le personnel en contact avec les denrées alimentaires doit être correctement formé au respect des règles d’hygiène en place. lorsque nous recommandons que l’entrée dans les zones de production à haut risque doit se faire par un vestiaire adéquat et selon des procédures définies, nous n’omettons pas de préciser qu’elles sont applicables à tout le personnel, y compris les cadres, personnel de service ou maintenance, les contractants et les visiteurs. La formation et la sensibilisation permet d'impliquer et de motiver chacun des intervenants dans l'entreprise.



Raphael Caldas Mercredi 19. Décembre 2012 12:30

Notre société travaille sur le sujet !

Un brevet est encours de dépôt et les premiers tapis seront disponibles pour essais en conditions réels en juin 2013

Pour INFOS:

De:

"raphaelcaldas44" <raphaelcaldas44@yahoo.com>



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