ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
Page mise à jour : 29/12/10 |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |
|
|
|
31 liens vérifiés 20061228 |
THEME |
Pages d’archives connexes Le plomb de chasse et le risque environnemental Les pollutions agro-environnementales |
Les corps étrangers |
Date: Tue, 11 May 1999 19:32:01 +0200 De: chesnais
Je m'interroge sur la présence de sachets dessicateurs dans des produits secs d'origine asiatique type champignons shitaké...
Il me semble que la présence d'objets non alimentaires dans un contenant alimentaire est interdite mais je ne retrouve pas de référence réglementaire correspondant. Il me semble que cette mesure faisait suite au décès d'une dame ayant ingéré une pogues "promotionnel" dans un paquet de ships.
Ce type d'éléments peut donc se retrouver par erreur dans des plats cuisinés.
Auriez-vous des informations à ce sujet?
Cordialement.
Nathalie Chesnais
Responsable Qualité - Hygiène
tél : 01 49 19 03 14
fax : 01 49 19 02 87
Date: Wed, 12 May 1999 08:20:10 +0200 De: Albert Amgar
Ce genre d'objets, comme vous dites, participe à la présence de corps étrangers dans les aliments. Il me semble que même avec une information claire sur le sachet cela peut conduire le consommateur en erreur. Il y a eu déjà plusieurs précédents.
Si vous avez besoin d'un texte réglementaire je vous suggère l'annexe IX de la Directive Hygiène 93/43/CE qui concerne les dispositions applicables aux denrées alimentaires.
Je profite de cette réponse pour vous inviter à réfléchir sur cette information en provenance de Grande-Bretagne.
Test balistique pour la sécurité des tartes à la crème …. sur la figure La plus grande chaîne de supermarchés de Grande-Bretagne, Tesco, a soumis ses gâteaux et ses tartes à la crème a des essais "balistiques" à la suite d'un nouveau "jeu" dit du lancer de tartes et des craintes qui ont soulevées en matière de sécurité.
Cet aspect du problème a été noté pour la première fois par le personnel de sécurité, qui a rapporté l'information selon laquelle les gâteaux et les tartes à la crème feraient les missiles les meilleurs et les plus sûrs.
La chaîne a répondu en examinant ses tartes aux fruits à base de crème anglaise pour s'assurer qu'elles n'entraînent pas de dommage sur les surfaces impactées.
Dans un gymnase, un essai a été entrepris avec des personnes distantes d'un mètre afin de se jeter des tartes sur la figure.
Alan Page, porte-parole de Tesco, a été cité en disant : "Nous avons la responsabilité légale de s'assurer que tous les aliments que nous nous vendons sont conformes aux règlements de sécurité alimentaire, indépendamment de la façon dont ceux-ci sont employés plus tard. Nous préférons voir nos clients manger les gâteaux et des tartes à la crème plutôt que de se les jeter à la figure, mais puisque nous ne pouvons pas arrêter la tendance, nous souhaitons être de bons conseils." Il a ajouté que les propriétés balistiques de lancer d'autres produits seraient testés.
Je vous souhaite une bonne journée
From: "gilbreizh" Monday, January 07, 2002 11:45 AM
Je travaille actuellement sur les corps étrangers dans les
produits alimentaires.
Je suis à la recherche
d'informations sur ce thème :
- statistiques (pourcentage
des rappels de produits almentaires dues aux corps étrangers,
types de c.e. mis en cause, etc...)
- compétences dans la
prévention de ce type de danger
- détection des
corps étrangers
- info réglementaire
- etc...
Delphine Hernot mardi 8 janvier 2002 20:23
Des infos concernant le retrait des produits et leurs causes sont
disponibles auprès de la DGAL (dir générale de
l'alimentation, rue de Vaugirard) service des alertes sanitaires sous
direction de l'hygiène des aliments. je dispose de leur
rapport d'activité pour l'année 2000 mais il n'est pas
assez détaillé pour ce que vous recherchez, vous
pourriez essayer de leur téléphoner directement : 01 49
55 84 97 (N° du sec de la sous dir).
Nous sommes nouveaux
sur ce site et voici donc qq mots de présentation de notre
fédération : nous sommes la fédération
des industries avicoles et à ce titre représentons
l'ensemble des industriels des animaux à plume ainsi que des
lapins et des chevreaux. Nous intrevenons pour nos adhérents
aussi bien sur le domaine de l'hygiène alimentaire que sur les
domaines économiques, sociaux, environnementaux, bien être
animal, alimentation ...
la FIA est constituée d'un délégué
général et d'un vétérinaire ainsi que de
2 secrétaires et nous sommes placés sous l'autorité
du conseil
d'administration et de son président.
gilbreizh jeudi 10 janvier 2002 10:59
Merci de votre aide. J'ai déjà contacté la DGAL. Ils m'ont renvoyé vers le bureau des alertes de la DGCCRF qui m'a transmis un document assez sommaire (historique des rappels de lots en 2001 dues aux corps étrangers).
amandine tetu mercredi 10 juillet 2002 08:54
y a-t-il une différence de gravité entre un fragment
de verre, de bois ou de métal?
et pourquoi ?
mkorolev mercredi 10 juillet 2002 10:49
Voici une réponse d'un forum médical (vu
sur
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/195.html)
Il n'y a pas, à ma connaissance, d'études portant sur
l'ingestion de verre pilé. En général, il est
admis que le risque est faible. Si les morceaux sont très
tranchants, il peuvent éventuellement provoquer des
microlésions digestives, mais rien de bien grave a priori. Un
repas riche en fibre après l'ingestion accidentelle permet
d'engainer les débris dans l'intestin et de limiter le risque
de lésion.
Dr Dominique Dupagne
Administateur
du Forum
armail mercredi 10 juillet 2002 18:10
nos clients nous ont demandé de travailler sur le risque
bois sous prétexte que c 'est un grand vecteur de
contamination.
Le métal est comme le verre souligné
par un co-listier plus un risque "en bouche " et plus
particulièrement dans une petite bouche.
Le métal
peut aussi, selon sa taille (présence d'un couteau par exemple
dans un produit à trancher -si si on l'a vu dans un produit
sous -vide-) dégrader une machine.
samedi 23 novembre 2002 10:13
EURO INNOVATION 22/11/02 Technologie radar pour la détection
des corps étrangers dans les
aliments
http://www.euro-innovation.org/francais/Abol.asp?Id=ABOL/O/E/2002-215
flodelab jeudi 27 février 2003 09:00
Etudiante en licence professionnelle MIAA (microbiologie des
industries agroalimentaires) à l'ESIL (école supérieure
d'ingénieurs de Luminy MARSEILLE FRANCE), je dois réaliser
un exposé sur le thème :
la problématique des
corps étrangers dans les aliments (technologies, fiabilité,
aspects financiers). Si vous aviez des informations sur les
détecteurs de métaux et autres particules indésirables
(cailloux, coquilles d'oeuf, sable...) en rapport avec mon projet,
merci de me donner des pistes de travail !
Myriam BENISSAD jeudi 27 février 2003 10:38
Nous avons déjà eu affaire à ce genre de
dangers physiques : je précise tout d'abord qu'il sont
véritablement exceptionnels)
-
plomb dans le burger de sanglier ou rôti de sanglier : nous
avons exigé un détecteur de métaux chez
l'industriel (pas de dégât chez notre clientèle)
-
élastique dans la salade 4ème gamme que nous avons vu
lors de la fabrication de la salade (courrier au fournisseur qui a
mieux surveillé ses produits)
-
poils de brosse métallique dans les gaufres (par deux fois cet
incident est arrivé et n'a pas causé d'accident mais
l'industriel n'en avait rien à faire : nous avons rompu notre
contrat)
- morceau de gant vinyl
dans une plaque de brownie (heureusement vu la taille du gant nous
avons vu l'objet !
- agrafe dans le
pop corn (interdiction absolue de refermer les sacs de pop corn avec
l'agrafeuse)
- - morceau de
plastique dans une entrecôte (lien plastique servant à
indiquer la traçabilité)
Amplitude jeudi 27 février 2003 10:53
KERRY - APTUNION est installé dans le Vaucluse à
APT.
Ils ont beaucoup travaillé sur ce sujet, en
particulier sur l¹élimination des noyaux dans les cerises
confites.
http://www.kerryaptunion.com/
H.P. jeudi 27 février 2003 12:55
Puis-je me permettre d'en rajouter ?
-Boulon
dans un boudin noir ;
-Vis dans une brioche ;
-Rat (ou taupe)
dans des épinards congelés.
Myriam BENISSAD jeudi 27 février 2003 12:53
Oui mais là ce n'était pas chez
nous !
J'avais oublié une dent dans des lasagne (dent
de bovin à 1er vue) !
Pas de dégât pour le
client mais un courrier au fournisseur
QSAdial jeudi 27 février 2003 14:09
Quelques mauvais souvenir:
Boulon dans un
paton de pain cru surgélé et la dent du client joint
au
courrier de réclamation. Lié a des problèmes
de maintenance (peu de curratif
et absolument pas de préventif
) sur le tunnel de surgélation.
Autres problèmes sur
les volailles, cailloux venant des gésiers mal
nettoyé
ou à la découpe non adéquate.
Le
plus gros problème..le verre..sur les produits en verrine
(conserves,
boisson) uniquement a résoudre en aval car
impossible à détecter.
H.P. jeudi 27 février 2003 21:28
En ce qui concerne la vis dans une brioche,
cela ne concerne pas la
restauration collective mais un achat
privé chez un pâtissier "en ville".
Je
lui ai ramené l'objet du délit, pensant benoîtement
qu'il allait se
confondre en excuses et m'offrir une autre brioche
pour me faire oublier
cette incongruité. Il s'est contenté
de regarder pensivement la vis, puis
s'est exclamé :
"Depuis le temps que je la cherchais partout...elle tient
une
charnière du four !" (authentique).
Roselyne DE LA HOGUE vendredi 13 juin 2003 06:46
Je cherche actuellement un moyen d'action corrective en cas de
verre brisé ou cassé détecté sur les
palettes de bocaux vides qui doivent servir pour le conditionnement
de denrées alimentaires.
Comme cela représente un
risque majeur pour la sécurité du client, une méthode
efficace pour traiter ce genre d'incident, serait la bienvenue.
Si vous avez déjà mis en place ou résolu ce problème existant, je suis entièrement à votre écoute.
bak hélène vendredi 13 juin 2003 08:27
Je suis resp qualité dans une station de conditionnement de
pommes et nous venons de passer BRC. Ce référentiel
demande que l'entreprise maîtrise le risque de bris de verre.
Pour répondre à cette exigence du référentiel,
nous avons dans un premier temps lister tous les éléments
en verre ou plastique dur: néons, vitres etc... Les vitres et
portes vitrées ont été identifiées sur un
plan. Dans un second temps, nous avons mis en place une grille
d'audit hebdomadaire, en répertoriant tous les éléments
en verre et en face de chaque élément, mis des cases à
cocher si le verre était cassé, fêlé, non
cassé, si on mettait en place une action corrective et quelle
personne était avertie.. Enfin, en cas de présence de
verre, nous avons crée un enregistrement. Ce document précise
quelle est l'anomalie détectée, si un produit ou
emballage est affecté, si ils ont été mis à
l'écart. Et nous décrivons quel traitement nous mettons
en place.
J'espère que mes explications étaient
assez claires et ont pu vous aider un peu!
besnehardc jeudi 19 juin 2003 10:27
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
"durandma_fr" <durandma.2001@w...>
a écrit
Je
suis étudiante en DESS Contrôle Qualité des
Aliments à Grenoble et je suis actuellement en stage de fin
d'année dans une
entreprise qui fabrique des pâtes
fraiches et des ravioles. Je doit appliquer la démarche HACCP
aux corps étrangers et de
nombreuses questions me restent
en suspens!
Où pourrais-je trouver le guide de bonne
pratique de fabrication dans le domaine des céréales,
et plus précisément des
pâtes? Si
ilexiste?
vous pouvez regarder
les guides parus sur le site du journal officiel et les commander en
ligne.
Le risque des cassables (verre, matières
plastiques dures,etc..)est-il a considérer comme un CCP si
l'entreprise ne possède pas de détecteur à RX,
mais seulement des détecteurs de métaux?
En effet,
la maitrise n'est ainsi pas totale, seules des mesures préventives
sont mises en place telles que maintenance préventive (audits
internes trimestriels), questionnaires fournisseurs de matières
premières, interdiction des bijoux, montres, cutters, bouchons
de stylo, vestes à capuche sans poches, etc...
Où,
les seuls points de controle critique en matière de corps
étrangers concerne uniquement le risque métal?
Tout
dépand des mesures de prévention mises en place. Il
peut aussi être considéré comme un CCP mais
maitrisé! à mon avis le verre est au moins aussi
critique que le métal!
une mesure à envisager est de
réduire l'absence de verre en production ou de poser des films
de sécurité le cas échéant. Vous pouvez
aussi organiser une vérification plus régulière
de l'état des équipements en verre et mettre en place
une véritable politique de bris de verre (fiches de
signalisation, actions correctives, responsabilités,
etc.)
Comment optimiser les plans de nettoyage?
Vous
pouvez travailler sur plusieurs choses: les produits, le matériel
(brosses, balais, chiffons jetables, etc.) et la méthode. La
première chose à faire est de regarder si tous les
opérateurs nettoient de la même façon avec les
mêmes produits et si c écrit formellement. Sinon
travaillez avec eux pour trouver des produits, du matériel et
des méthodes optimaux. N'oubliez jamais que c eux qui font la
qualité au jour le jour et donc qu'il faut les faire
participer à l'élaboration de mesures qui seront leur
quotidien.
Faut-il autoriser les lunettes dans les
ateliers de fabrication?
Solutions alternatives?
la seule
solution alternative que je verrais sont des lentilles mais là
on peut avoir des problèmes de sécurité par
rapport aux produits chimiques! ou de ne rien voir mais évidemment
ce n'est pas la solution ;)!
non, sérieusement, je pense
qu'un opérateur qui briserait ses lunettes sur la chaine de
production aurait l'idée de le signaler et donc, d'après
la politique de bris de glace, les mesures correctives seraient mises
en place (arret de la chaine, vérification, blocage?)
Anne FAROUK Thursday, October
09, 2003 12:18 PM
Je voudrais mettre en
place une procédure « bris de verre » chez nos
fournisseurs et je voudrais savoir si ce type de sujet est légiféré.
Si ce n'est pas le cas, y aurait-il un aimable co-listier pour me
donner quelques tuyaux pour en construire une.
cyrille bobowski jeudi 9 octobre 2003 18:10
Cette action doit être mise en place par vos fournisseur.
(d'ailleurs fournisseurs de quoi?)
Dans le cas contraire, l'action
ne serait pas pertinente.
Il s'agit dans un premier temps
d'identifier et localiser l'ensemble des parties ou matériels
en verre, translucide ou transparent susceptible de représenter
un risque pour le PF.
A partir de la il faut créer un
listing pour vérification des bris de verre, fréquence
à définir puis rédaction d'une instruction à
mon avis plus adaptée qu'une procédure détaillant
le mode opératoire et les mesures préventives et
correctives à prendre.
Anne FAROUK vendredi 10 octobre
2003 10:30
Merci pour ces indications. Il est vrai que j'ai omis de préciser
de quels produits il s'agissait. En fait l'éventail est très
large: ça va du jambon de parme à l'huile en bouteille
en passant par toute une gamme d'épicerie (pâtes,
biscuits...) et de produits frais (fromages, plats cuisinés...).
Mais actuellement, je m'intéresse plus particulièrement
à des sauces conditionnées en bocal et, s'il est vrai
que l'initiative
doit être prise par les fournisseurs en
matière de gestion des risques, nous avons l'habitude de les
accompagner dans certaines démarches surtout quant le produit
est sous notre marque.
Voilà pour les précisions et
merci encore pour vos lumières.
Julie AURIOL vendredi 10
octobre 2003 14:45
Je recherche des informations
sur la détection des corps étrangers sur des matières
alimentaires conditionnées dans des sacs (ou cartons plus
rarement)d'une contenance de 25 à 50Kg.
De tel détecteurs
existent-ils dans le commerce? si oui lesquels, quels sont les
matières étrangères détectées:
métal, verre etc...), comment fonctionnent-ils (RX,
séparateurs magnétique, etc...)
nono07 vendredi 10 octobre 2003 16:53
Le magazine Process a fait de très dossiers sur ce
sujet.
N°1159 : Avril 2000 : Détecteurs de métaux
ou rayons X : p58-68
N°1184 : Juillet-Août 2002 : Corps
étrangers : L'étau se resserre : p62-82
N°1196 :
Septembre 2003 : Corps étrangers : Réduire l'écart
entre la théorie et le terrain : p80
Albert AMGAR vendredi
10 octobre 2003 17:11
Bonjour, Je peux vous
suggérer d'acquérir le CD des différentes
interventions de la journée du PREVENTION, DETECTION, MAÎTRISE
DES CORPS ETRANGERS, Laval le 19 juin 2003. Prix : 168,84 euros TTC -
Les atouts d'un système de prévention efficace, David
BAZERGUE, ASEPT Sas
.. Le management des bonnes pratiques
d'hygiène .. Prise en compte du danger physique dans la
méthode HACCP
- Intégrer la maîtrise des corps étrangers dès la conception des équipements, Olivier RONDOUIN, ASEPT Sas .. Les référentiels, normes et recommandations de conceptions hygiéniques des équipements ouverts et des équipements fermés .. Les critères de conception hygiénique équipements ouverts et des équipements fermés :
- La détection des particules métalliques,
Georges
VALLS, LOCK QUALIMATIC .. Principes généraux de la
technique
.. Adaptation de l'appareillage aux spécificités
des process .. Essais pratiques du matériel sur place grâce
à un détecteur et à une bande de convoyage :
quelles sont les conditions optimales d'utilisation du matériel
? - La technologie d'inspection par rayons X, Gaëlle VINCENT,
HTDS .. Les performances de détection .. Les types
d'équipement et applications - Les systèmes de vision,
Christophe LAPERCHE, EDIXIA
Principes généraux de la
technique : Applications de la vision dans les industries
agroalimentaires Sincères salutations Albert Amgar
ASEPT
Sas - BP 2047 - 53020 Laval Cedex 9 - France E-mail : asept@asept.fr
Tél. 02 43 49 22 22 Fax 02 43 53 36 53 Internet
:
http://www.asept.fr >
Marie-Ange DURAND vendredi 10
octobre 2003 22:33
Lors de mon stage de DESS, j'ai mis en place la démarche
HACCP appliquée aux risques physiques dans une entreprise de
pâtes fraîches. Je viens tout juste de terminer cette
étude, alors si vous voulez avoir plus de
renseignements
écrivez-moi à l'adresse suivante :
durandma.2001@wanadoo.fr.
Vous
pourrez trouver des informations interressantes dans les revues
suivantes :
- Cadences pack n°4 juin 2003 (pages 18-20) "corps
étrangers la guerre des trois n'aura pas lieu"
- Revue
RIA n°631 janvier 2003 "détection des corps étrangers
: les dernières évolutions"
- Revue Process
n°1184 juillet-août 2002 (pages 68-82) "corps
étrangers l'étau se resserre"
Sinon
adressez-vous aux fabricants de détecteurs de corps étrangers
(détecteurs de métaux (Safeline), détecteurs à
RX (France Scan), vision), ils m'ont fournis de nombreuses
informations sur le fonctionnement de ces détecteurs et sur
les bonnes pratiques de détection.
Le site ASEPT peut
également vous aider.
Mais attention ces outils ne
remplacent pas la prévention en amont, la mise en place
d'audits internes par exemple est très utile pour réduire
le risque corps étrangers.
audrey.fiquet lundi 13 octobre 2003 17:14
Trés récemment diplomée, je débute mon
tout premier emploi!
Nous fabriquons des produits de type
"yaourt", et je suis chargée de poursuivre la
démarche HACCP corps étranger sur ces lignes de
fabrication.
Mon problème est le suivant:
Les opercules
sont déposés et soudés aux pots par des têtes
de thermoscellage. Régulièrement, sous l'effet de la
chaleur (300°C), le PET des opercules fond et se redurçit
au niveau de ces têtes. Le seul
moyen de le retirer est de
brosser énérgiquement avec...des brosses métalliques
(abrasives et résistantes à la chaleur)... le risque
identifié,est de retrouver dans le produit fini des "fils"
de laiton qui se seraient détachés de la brosse. Il est
impossible d'utiliser des brosses en plastique dur car la température
est trop forte , et impossible, pour une question de temps,
d'attendre le refroidissement de ces têtes de
thermoscellage.
Existe-t-il des alternatives à
l'utilisation de ces brosses métalliques? L'un d'entre vous
a-t-il déjà été confronté à
ce problème?
Albert Amgar mardi 14 octobre 2003 09:19
Le brossage est une action de maintenance habituelle, ce n'est pas
pour autant que les produits s'en trouvent contaminés.
Le
contenant (pot) doit être protégé ou écarté
de l'action de maintenance en question pour éviter des
contaminations.
L'état de la brosse est à considérer
et notamment les brosses en laiton.
Si les têtes de
thermoscellage sont en acier inoxydable, préférer une
brosse en inox qui évitera certains problèmes
d'incompatibilité de matériaux entre eux avec une
brosse en laiton.
Si malgré tout , vous estimez que la
brosse en laiton est à utiliser, vérifier à
période préalablement définie son état
limite d'utilisation.
En dernier lieu, ne surtout pas utiliser de
soufflette.
Chloé Besnehard mardi 14 octobre 2003 13:50
J'ai été confronté au même problème
dans une usine de production de yaourt au canada.
Le risque
était limité sur certaines de nos lignes car elles
étaient équipées de détecteurs de métaux
très sensibles. Cependant comme certaines lignes ne pouvaient
être équipées, nous avons fait plusieurs
essais:
-Comme vous l'avez dit, les brosses plastiques
s'avèrent inefficaces car (même les plus dures) pas
assez rigides!
-nous avons également testé des
produits type nettoyant pour four (mais industriel et compatibles
avec l'hygiène alimentaire) afin de pouvoir utiliser des
brosses moins puissantes, mais là aussi le test
n'a pas été
concluant:
c'était relativement efficace mais
utilisé à chaud (donc peu conforme avec les règles
de sécurité pour des raisons de vapeurs toxiques)
ou non compatible avec certaines têtes chauffantes (dont
l'alliage ne supportait pas le produit)
ou non rinçable
à l'eau (toujours a cause des têtes chauffantes) donc
pas compatibles avec la sécurité du produit!
-nous
avons finalement opté pour des brosses métalliques
présentant des risques limités (fils métalliques
tressés ensemble au dos de la brosse), changées
régulièrement (enregistrement de ce changement à
des
fréquences définies), et bien sur en nettoyage hors
production!
-nous avions aussi envisagé une autre piste
qui m'a pas été développée car difficile
à mettre en oeuvre: l'installation de protection aimantées
pour protéger les pots de toute éventuelle chute..
En
espérant que cela vous aidera.
Audrey FIQUET mardi 14 octobre 2003 23:20
Tout d'abord, je tiens à vous remercier pour votre
réactivité et votre accueil !
Merci à
Albert AMGAR qui m'a apporté de nouvelles pistes vers la
résolution de mon problème de brosse métallique.
Mettre en place une action préventive d'isolement des
contenants durant l'opération de maintenance sans pour autant
bannir l'utilisation de cet outil me semble une bonne approche.
Par
exemple, pensez-vous qu'installer une plaque inox amovible au dessus
de la zone de passage des pots ( et donc, sous les têtes de
thermoscellage) durant le brossage pour en recueillir les éventuels
débris, et l'enlever ensuite délicatement avant de
reprendre la production, soit une action suffisante?
Bien sur,
elle serait complétée par une vérification
permanente de l'état des brosses qui existe déjà:
maintenance préventive et vigilance des opérateurs
(nous avons la chance d'avoir une équipe consciencieuse).
Je retiens de plus votre réflexion sur la compatibilité des matériaux.
Laurent Vonwiller mercredi 15 octobre 2003 21:35
A propos de corps étrangers une question qui me titille
depuis quelques semaines:
La détection par rayon X est-elle
admise en France pour les produits issus de l'agriculture biologique
par les organismes de certification tels qu'Ecocert, Qualité
france, etc?
Laurent Vonwiller ConCert.Safety vendredi 17 octobre 2003 07:58
Il faut distinguer la procédure "verre" de la
procédure "bris de verre"
La procédure
verre est plus complexe. vous trouverez un schéma dans les
standards BRC, IFS, EFSIS, etc. Cela comporte un l'élimination
de risque de verres dans les produits en cas de bris de verre, un
registre du verre, des inspections régulières du verre,
le remplacement du verre par d'autres matériaux, le cas
échéant la couverture des vitres par des feuilles
synthéiques, la couverture de néons par des bassins en
plastic ou la mse en oeiuvre de tubes en polycarnoantes, etc.
La
procédure "bris de verre" est une instruction au
personnel que faire en cas de bris de verre (produits ouverts à
proximité? Non? etc.)
Armelle.Allain lundi 20 octobre 2003 17:15
Le BRC dit : toutes les fenêtres avec vitres seront
protégées contre le bris de verre;
En clair, ça
signifie : procédure bris de verre et récupération
et enregistrement?
Laurent Vonwiller ConCert_Safety, lundi 27 octobre 2003 05:05
Non, cela veut dire surtout: pas de fenêtres en verre à
proximité de produits ou d'emballages ouverts! Utiliser autre
metériau ou protéger les fenêtres p.ex. par des
feuilles de plastic pour éviter le risque de bris de verre.
Voir aussi même risque pour les lampes et néons, etc.!
hirschjerome mercredi 18 février 2004 12:47
Je suis en phase de validation d'une étude HACCP pour
laquelle j'ai du mal à évaluer le risque lié à
la présence de bois dans un produit alimentaire.
En effet,
pour un individu en bonne santé, à partir de quelle
taille le morceau de bois présente t'il un danger pour la
santé?
Existe t'il des normes, reglementation, avis
médicaux... traitant de ce sujet?
Myriam BENISSAD mercredi 18 février 2004 13:17
n'y a t-il que la taille à prendre en compte ou également
la forme ?
(lire la suite)
je pense qu'il n'est jamais
agréable d'ingérer ce genre d'élément
pour information nous avons déja eu deux anomalies de ce genre
:
* présence de morceaux de cagettes dans de la ratatouille
(issue du transport des légumes)
* présence
d'échardes de petite taille mais très pointues sur les
batons de barbe à papa (batons mal ébarbillés)
dans
les deux cas nous avons écartés les produits concernés
Faniel Yves mercredi 18 février 2004 14:39
je n'ai pas d'expérience particulière dans ce
domaine mais il me semble que les caractéristiques mécaniques
et de formes sont à prendre en considérations et à
mettre en relation avec les risques
-d'étouffement
-
d'obstruction
- de perforation
donc calibre admissible pour un
enfant par ex rigidité et forme à mettre en relation
avec le risque de "blessures" ou perforation ou encore
fixation dans les muqueuses et autres tuniques
des voies
habituelles (arrêtes de poisson). Je pense aux accidents causés
par des gadgets placés dans les paquets de chips par exemple
.
Si à l'état de poudre dispersée,
fermentation intestinale conduit à la production de méthanol
(faible bien évidemment)ou encore allergies en fonction des
essences (bois exotiques par ex) qui sont parfois plus
problématiques( législation sur les teneurs admissibles
dans les différents types de "farines" à
consulter)
Un avis en pédiatrie clinique serait
certainement fort utile.
KECHAD AHMED mercredi 18 février 2004 14:44
Toute présence de corps étrangers dans les aliments
serait considérée comme un danger physique pour la
santé humaine! (quelque soit la nature du corps
étranger!)
En dehors du risque pour le
consommateur il existe un risque pour le produit:
- Risques pour
la vente
- Insatisfaction du consommateur
- Rejet du produit
-
Déréferencement de la part des magasins de
distribution
Les risques pour l'entreprise existent
également :
- Dégradation de l'image de
marque !
- Perte financière
- Tension interne
Voire
les textes hygiènes (Exigence de la directive 93/43 CEE)
hirschjerome mercredi 18 février 2004 13:44
Merci Myriam pour votre réponse.
Effectivement, la
présence de bois est un pour moi aussi un motif de rejet d'un
lot.
cependant,je maintiens ma question dans l'optique de la mise
en oeuvre de mesures préventives et dimensionnement des
filtres notamment.
J'ai consulté récemment un
pédiatre pour qui un corps étranger, qu'il soit pointu
ou non, de taille inférieure à 3 mm,ne causait pas de
lésions chez l'enfant. Je cherche à valider cette info
au travers de votre expertise ou de sources documentaires autres.
Dr FLINOIS jeudi 19 février 2004 19:14
par experience et ayant permis la mise en place de l'HACCP chez un tres grand fabricant de bonbons (niveau mondial) je puis vous dire que le plus petit morceau de bois est recherché. IL faut ajouter que des cadres en bois sont utilisés en continu dans le process.
samedi 27 mars 2004 13:41
FSA 25/03/04 Metals in the diet
A survey carried out by the
Food Standards Agency of metals in food shows that the amounts of
these substances in people's diets are unlikely to damage their
health.
http://www.food.gov.uk/news/newsarchive/2004/mar/metals
adelineha mercredi 14 avril 2004 10:41
Etudiante en licence professionnelle, je dois réaliser dans
le cadre de mon stage une procédure sur les bris de verre.
J'aimerai savoir s'il existe des textes réglementaires sur
l'évacuation des bris de verre. Doit-on jeter tous les bocaux
sur une hauteur de palette ou seulement ceux qui sont autour?
D'autre
part, sur un convoyeur doit on ramasser à la main les gros
morceaux de verre et évacuer le reste vers l'égout à
l'aide du jet?
Pourriez-vous me donner des renseignements pour la
rédaction de ma première procédure. Merci
Armelle Allain mercredi 14 avril 2004 11:23
Travailler surtout sur les mesures à prendre afinb qu'aucun morceau de verre ne se retrouve dans les aliments et comment être sûr, qu'en cas de bris de verre, on n'en retrouve pas dans les productions en cours
V.LUGOU mercredi 14 avril 2004 12:30
Il faut d'abord faire une analyse des risques existants sur le site et voir comment supprimer tout le verre existant en le remplaçant par d'autres matériaux incassables
Marie-Ange DURAND mercredi 14 avril 2004 18:09
Je pense que c'est à vous de formuler les mesures à
mettre en oeuvre en cas de bris de verre. Celles qui vous semblent
pertinentes : selon les conditions de production dans l'entreprise et
après concertation avec
l'équipe HACCP. Mais en
priorité, je vous conseille de faire une étude de
faisabilité pour remplacer le verre dans les ateliers de
production par des matériaux incassables (polycarbonate
Makrolon par ex pour les hublots,....).
Car, même si ces
matériaux sont assez coûteux, les répercussions
engendrées par un seul produit commercialisé avec un
morceau de verre peuvent se révéler encore plus
coûteuses!!
MarieAnge Durand dimanche 4 juillet 2004 02:07
Le référentiel BRC exige t-il une nature de plexiglas spécifique (type Makrolon,..., thermoformable, etc.) pour le matériel de production alimentaire?
Benoît CATTEAU lundi 5 juillet 2004 08:34
Attention aux confusions !
Le Plexiglas est un PMMA ou
polyméthacrylate de méthyle
Le Makrolon est un PC ou
polycarbonate.
Tous les plastiques thermoplastiques sont
thermoformables (c'est à dire déformables à
chaud)
Les PMMA sont résistants au choc, mais après
un choc important, se brisent en éclats pointus que certains
auditeurs peuvent juger dangereux.
Les PC sont TRES résistants
aux chocs même répétés (les CRS l'ont
choisi pour leurs boucliers, les puéricultrices pour les
biberons) mais utilisés comme protections sur des luminaires,
ils peuvent jaunir et être fragilisés par le rayonnement
transmis au bout de quelques années.
La tenue aux solvants
est différente entre ces matériaux.
Rien n'est
parfait
Benoît CATTEAU
LINPAC Plastics Pontivy
Films
plastiques pour l'emballage alimentaire
Ibrahim OUABBI lundi 5 juillet 2004 10:45
Le BRC n'a pas d'exigence particulière pour le type de
plixiglas. l'objetif est d'eviter que lors de la choc ou de casse les
plixiglas ne se désintégre en petits fragmanents.
Des
gens on optés pour du verre qu'ils couvre par un autocolant
transparant ( forme de parbrise de voiture) lors de casse le verre
reste entier (sans fragmentation).
L'exigence serait d'assurer un
contrôle de tous les éléments en verres qui se
trouvent de la zone de transformation.
Nathalie VIDAL lundi 5 juillet 2004 17:15
Savez-vous auprès de quel fournisseur nous pouvons nous
procurer un "autocollant transparent" qui évite la
fragmentation du verre?
Des retours d'expériences
concernant ce système de maîtrise du bris de verre nous
intéresse fortement.
MarieAnge Durand lundi 5 juillet 2004 20:03
Merci pour la réactivité de vos réponses.
En
effet, le BRC ne spécifie pas la nature des matériaux à
utiliser mais des objectifs à atteindre :
nettoyage-désinfection aisé, pratique, protection des
bris de plastiques durs, de verre,etc... pour une sécurité
sanitaire optimale.
Je retiens alors le polycarbonate Makrolon
afin de réduire le risque corps étrangers.
Mais pour
ce qui est du nettoyage-désinfection, polymétacrylate
de méthyle ou polycarbonate? Lequel est le plus
résistant?
Dans l'attente de vous lire, bonne journée
à tous.
Constant Depièreux lundi 5 juillet 2004 20:25
Vous pouvez contacter les fabricants classiques de verre
feuilleté
(http://www.glaverbel.com;
http://www.pilkington.com;
http://www.solutia.com;
http://www.sovis.com (Saint
Gobain), ...)
La société verrehaget
fabrique à la demande des produits de verre borosilicaté
feuilleté (http://www.verrehaget.com/).
Thibaut Gaugain vendredi 13 août 2004 10:30
Je suis à la recherche d'exemples de procédure de bris de verre, dans le cadre de la mise en place d'un système HACCP.
Ibrahim OUABBI vendredi 13 août 2004 10:51
Je ne vais pas vous donner ni de modèle ni
d'exemplaire, je vous conseil de voir les choses que vous demande la
norme avec laquelle vous travaillée et décrire ce que
vous faite pour répondre à ces exigences. Une autre
chose si vous avez des contrôles à faire, il faut
identifier le mode de contrôle, la fréquence, le
responsable, le support d'enregistrement et pourquoi pas des actions
préventives.
Dans le cas de débris de verre, je vous
suggère de mettre un plan d'identification des éléments
en verre qui se trouve dans le zone d'élaboration de
votre produit.
audrey_fiquet mercredi 20 octobre 2004 13:36
Les cutters à lames non sécables sont préconisés
dans les IAA...Mais ces lames coûtent trés cher et
s'usent plus vite...Existe-t-il une alternative à
l'utilisation de ces lames, tout en maintenant un niveau de risque
acceptable du point de vue des corps étrangers?
Je vous
remercie d'avance pour les réponses que vous pourrez
Albert Amgar mercredi 20 octobre 2004 13:48
C'est à vous de voir si un morceau de lame de cutter peut
représenter ou non un niveau de risque acceptable pour le
consommateur ?
Essayez de répondre en tant que consommateur
(risque subi) à cette question
Voir aussi
http://www.asept.fr/note1.htm
Hugues JOURDAN mercredi 20 octobre 2004 17:00
Oui mais c'est un gage de qualité.
De plus il est
fortement conseillé d'équipé les lignes de
conditionnement de détecteur de métaux performants. Il
se présentent sous la forme de tapis de convoyage traversant
un anneau électromagnétique. Toute présence de
métal déclenche une variation dans le champ magnétique
ce qui déclenche l'éjection du produit non conforme.
Il
y a aussi possibilité de couplage à des unité de
contrôles pondéraux on line...
Ca permet de faire
parfois des découvertes surprenantes. J'ai souvenir d'avoir
identifée du calibre 7,62 dans du sauté de biche qui
venait de l'europe de l'est....
De même lors de la mise
en place dans une biscuiterie, nous avions eu des soucis avec du
recyclage de produit où nous avions une concentration de
limaille importante.
Des dispositifs sont disponible aussi
pour des procédés en continu (poudre de lait par
exemple) par retrait de la fraction dans laquelle est suceptible de
se trouver le morceaux de limaille.
audrey_fiquet jeudi 21 octobre 2004 09:18
--- Je suis tout à fait d'accord avec vous mais ces équipements coûtent trés cher...Et il faut rester compétitif...
Notre entreprise est spécialisée dans la fabrication
et le conditionnement aseptique de produits à base de lait.
Notre HACCP a
montré que le risque de retrouver un morceau
de lame dans le produit est extrèmement faible, mais il
existe(lors de l'ouverture des cartons de piles de pots, si la lame
se casse, un morceau pourrait tomber entre 2 pots empilés.)De
plus, nous avons des filtres sur les lignes mais si une lame se
retrouve dans le circuit, elle pourrait fortement endommager les
installations (vannes, pompes...etc...).
Hubert BAZIN jeudi 21 octobre 2004 11:05
Face à un danger (quel qu'il soit), la meilleure solution
consiste à éliminer le danger. Pas de cutter dans
l'atelier = plus d'accident du travail et plus de risque de débris
coupants dans les produits.
Bien sûr, ça oblige à
repenser les modes de fonctionnement. Il faut par exemple apporter
déjà ouverts les cartons contenant les emballages à
plat, ou les palettes déjà déhoussées. On
organise alors un poste d'ouverture des emballages, bien équipé,
avec des modes opératoires appropriés, avec tous les
outils tranchants que l'on souhaite - et toutes les protections
utiles.
Ces objets tranchants sont sous le contrôle d'un
nombre limité de personnes, ce qui facilite la maîtrise
du danger.
Estelle PAVY Fri, 17 Jun 2005 05:37:04 +0200 (CEST)
buttez fabien <buttezfabien> a écrit
:
bonjour,
Je travaille actuellement sur la gestion du verre
dans l'entreprise. Savez vous comment cela fonctioone?
MERCI D
AVANCE A TOUTES ET A TOUS
Je ne sais pas dans quel
secteur d'activité vous travaillez, mais je peux vous faire
part de mon expérience en minoterie (j'ai fait mon stage de
fin d'études au moulin de Bordeaux). Les différents
éléments en verre (fenêtres et globes situés
sur des tuyaux) étaient recencés sur un plan et
vérifiés de façon hebdomadaire (si je me
souviens bien). Lorsque l'un d'entre eux était fendu ou cassé,
il était remplacé par du plexiglas. Ainsi, le verre
était éliminé au fur et à mesure de la
zone de production.
NB : lorsque l'on retrouvait un verre
cassé, une évaluation des risques était réalisée
(tous les morceaux ont-ils été retrouvés ? si
non, y a-t-il un risque que des morceaux de verre se retrouvent dans
la farine ? si oui, quels lots de fabrication sont concernés ?
etc.).
MARDI 05 JUILLET 2005
AP
04/07/05 Insolite - Une chaîne dit avoir trouvé d'où
venait un bout de doigt dans une salade
http://www2.canoe.com/cgi-bin/imprimer.cgi?id=193124
MARDI 26 JUILLET 2005
SCIENCE
DAILY 24/07/05 Computer Vision System Detects Foreign Objects In
Processed Poultry And Food
Products
http://www.sciencedaily.com/releases/2005/07/050722133225.htm
GALLARDO Laetitia Wed, 10 Aug 2005 10:24:06 +0200
(CEST)
je souhaiterais avoir votre avis sur la
détermination d'un CCP dans le cadred'une certification
IFS.
Dans ce référentiel les CCP font objet d'une
surveillance, d'enregistrement daté et signé par
personne qui surveille, "qui réalise les mesures".
Mon problème est le suivant :
J'ai un danger
physique de corps étranger qui se retrouve dans différents
services (fabrication, affinage, conditionnement) , et pratiquement à
toutes les étapes de la fabrication. Dans ce cas là
comment faire pr éviter d'avoir un nb de CCP trop important
(exigences l'IFS, mai permait également de limiter le nb de
feuilles d'enregistrement)
J'avais pensé établir un
CCP uniquement à l'étape conditionnement (là ou
on a un ultime contrôle) même si les mesures de
maîtrise(contrôle visuel) sont identiques à tous
les services. C'est "l étape ultérieur qui permet
de réduire l'occurence d'un danger" (codex)
Par
ailleurs, le nb de non conformité ouverte pour corps étrangers
est la même dans ses différents services. Quand
pensez-vous? Que pensez-vous du fait de n'établir un CCP qu'à
cette étape de conditionnement?
Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 10:59:41 +0200
sans
révéler de secret de fabrication, quel type de produits
fabriquez-vous, et quel est le type de corps étranger
identifié (pierres - métaux....) ?
GALLARDO Laetitia Wed, 10 Aug 2005 11:26:02 +0200
(CEST)
Du fromage..., et les corps étrangers
câble de treuil = filament, bois (cadre en bois ), plastiq
(panier à faiselles, capoit de néons...) par exemple
Un détecteur de métaux a été installé mais les produits possédant une variation d'humidité trop importante d'une fabrication à une autre, ne permet pas de détecter de petits brins de câble seul le contrôl visuel le permet.
Aziz El Yamlahi Wed, 10 Aug 2005 11:53:14 +0200 (CEST)
Le
ccp est défini comme étant un Endroit, une procédure,
une étape du processus ou lien dans la chaîne
alimentaire sur lequel peut être appliqué le contrôle
et qui est essentiel pour empêcher ou supprimer un risque de
sécurité alimentaire ou le réduire à un
niveau acceptable.
Partant de cette définition, toutes
les étapes dans lesquelles le danger physique n'est pas
éliminé ou réduit à un niveau acceptable
ne peuvent pas être considérés comme des CCP.
L'application de l'arbre de décision HACCP vous permettra de
répondre à cette question. Dans ce cas, Votre CCP est
la dernière étape où le risque est éliminé
totalement et pour laquelle des mesures de maîtrise peuvent
être appliquées dans votre unité. Je ne peux pas
m'avancer sur quelle étape parce que je ne connais votre
diagramme de fabrication.
Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 12:11:08 +0200
Dans
ce cas, ne considérez que l'étape "conditionnement"
comme un CCP, au regard du danger "présence de corps
étrangers" (peut-être en avez-vous listés
d'autres ?), définissez les limites critiques, les modalités
de surveillance, et actions correctives de celui-ci, et continuez les
enregistrements en place.
En complément, vous pouvez
également réaliser une fois par mois (par exemple) un
audit "corps étrangers" (synthèse des fiches
NC ouvertes/secteur - contrôle visuel de l'état des
matériaux concernés par ce danger..) qui vous permettra
sans doute d'en tirer des actions correctives et/ou préventives
et ainsi d'être en phase avec l'amélioration
continue
Si vous avez besoins d'autres conseils, voire d'un
audit IFS à blanc, n'hésitez pas à nous
contacter !
laure_pequignot Wed, 10 Aug 2005
10:23:00 -0000
Dans l'IFS il est dit que chaque CCP
doit posséder son propre formulaire d'enregistrement; or dans
notre entreprise la surveillance des CCP s'inclue dans la
surveillance générale des lignes. Par exemple, il
existe un formulaire d'enregistrement que le pilote doit remplir en
début de poste, dont un point seulement sera un CCP.
Pensez vous que nous pouvons laisser notre documentation telle quelle ou devons nous créer vraiment un formulaire par CCP sur lequel ne figureront que les enregistrements liés à ce danger ?*
Bertrand CARLIER Wednesday, August 10, 2005 12:23
PM
pourriez vous préciser les termes "limites
critiques" ?
par exemple , dans le cas des professionnels
du dénoyautage des cerises, le taux de 3 pour 1000 peut-il
être considéré comme une limite critique vu les
capacités des uns et des autres ?
Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 14:15:17 +0200
limite
critique :
Critère exprimé (en % - en degré...)
associé à un CCP et qui distingue l 'acceptabilité
de la non acceptabilité.
Concernant les noyaux de
cerise, quel est le niveau cible ?
Laurent KRYSIAK Wed, 10 Aug 2005 14:22:45 +0200
Il
s'agit du KO n° 1 ; vous n'avez malheureusement pas le choix, il
faut que vous ayez un formulaire de surveillance pour chaque
CCP
helpierre Mon, 05 Dec 2005 17:22:09 -0000
Les
bouchons d'oreille pour se protéger du bruit sont-ils
préconisés en agro-alimentaire? J'ai entendu dire
qu'ils pouvaient etre source de corps étrangers et donc que le
casque était favorisé. Qu'en pensez-vous? Qu'avez-vous
dans vos usines? Casques ou bouchons d'oreilles?
Virginie LABIGNE Mon, 5 Dec 2005 18:54:27 +0100
Pour
pallier ce risque, il existe des bouchons d’oreille détectable
au détecteur de métal, on en trouve chez la plupart des
fournisseurs d’EPI.
Arnaud Grandidier Mon, 05 Dec 2005 19:23:09 +0000
Un
petit tour en industrie, et vous verez qu'il existe des bouchons
d'oreilles fixés par un cordon. Si ils sortent du conduit
auditifs, ils resteront pendant à l'oreille.
Peu de risque
donc qu'ils se retrouvent dans un quelconque produit fini
v.berenice Mon, 5 Dec 2005 15:37:14 -0400
Il
existe des bouchons d'oreilles équipés d'un morceaux de
métal
Ainsi, si vous êtes équipé d'un
détecteur sur vos lignes de fabrication ils sont immédiatement
repérés
Estelle PAVY Thu, 8 Dec 2005 06:20:47 +0100 (CET)
helpierre a écrit :
Savez-vous ce qui se fait
pour protéger les vitres des fenetres pour réduire le
risque verre ?
J'ai entendu parler de film adhésif à
coller sur la vitre. Quelqu'un en a t il fait poser ? Est-ce efficace
? Est-ce que ce ne se décolle pas, et de ce fait devient un
nid à poussière ?
L'adhésif à coller sur le verre est je pense une
bonne idée. Vous pouvez également remplacer au fur et à
mesure le verre par du plexiglas, vous éliminerez ainsi le
risque verre peu à peu.
Bonne journée.
Cordialement,
Pascal Cahen Wed, 04 Jan 2006
21:50:39 +0100
Le 4/01/06 11:07, « gaelle » a écrit :
>
bonjours à tous et bonne année
> Je sollicite
encore une fois votre aide
>
> Nous fabriquons des
conserves à base de viande, notre matière première
>
arrive congelée, nous la broyons, la cuisons puis nous
effectuons un
> tri manuel en continu.
> Cette étape
nous est nécessaire pour nous assurer de la non-présence
>
de corps étrangers tels que plastique, verre, os,... et
éliminer les
> parties dures telles que le cartilage.
>
hors je me pose des questions au sujet de mon étude HACCP:
>
Cette étape de tri est-elle bien une étape? , Peut-on
la considérer
> comme un CCP, dans ce cas, comment
mettre en place des
> enregistrements? ...
>
>
votre expérience et votre avis me seraient d'une grande aide
pour
> faire avancer ma réflexion
> merci à
tous
> GAELLE
Il y a eu la semaine dernière une discussion sur la
notion de CCP et d'étape de procédé, grandement
transposable à votre question (concernait les achats). Le
mieux est de la consulter dans les archives
Oui le tri constitue
une étape de votre procédé (le seul fait de le
mentionner le prouve). À moins que vous le considériez
comme une sous étape d'une autre (tri et mise en boite par
exemple)
C'est une mesure préventive contre la présence
de corps étranger, c'est certain. Correspond elle à un
CCP vis à vis des corps étranger ? Difficile à
dire sans connaitre l'ensemble du procédé et savoir
s'il vous est possible de prouver son efficacité (mesure,
enregistrement).
En revanche, j'ai une question concernant le
moment du tri: pourquoi trier après cuisson et pas avant ?
lebecgaelle Thu, 05 Jan 2006 14:33:03 -0000
en
fait nous effectuons un tri aprés cuisson car avnt cuisson
nous avons de gros morceaux de viande congelés donc il serait
difficile d'effectuer un tri efficace à ce moment là.
Aziz El Yamlahi Thu, 5 Jan 2006 16:55:05 +0100 (CET)
je
crois qu'il vaut mieux, pour répondre à votre question,
de nous présenter votre diagramme de fabrication.
Y'a
t'il une étape avant ou après l'oprétaion de tri
permettant d'éliminer une partie de ces éléments?
le tri est il une opération obligatoire ou une opération
complémentaire par rapport à une étape
précédente?
lebecgaelle Fri, 06 Jan 2006 10:12:07 -0000
il
n'y a pas d'étape aprés l'opération ni avant qui
permettrait d'enlever totalement ou réduire à un niveau
acceptable le danger. (Aucun matériel ne peut nous assurer ce
tri)
d'aprés l'arbre de décision, notre étape
est bien un point critique mais mon soucis et de mettre en place des
enregistrements alors qu'il s'agit d'une opération manuelle en
continue.
et il s'agit bien d'une étape obligatoire puisque
c le seul moment où nous pouvons évaluer la qualité
des viendes et enlever les morceaux d'os ou de cartilage qu'il peut y
avoir.
Aziz El Yamlahi Fri, 6 Jan 2006 15:24:59 +0100
(CET)
Effectivement l'étape de tri est un CCP
pour la maîtrise du danger physique lié à la
prénsence dans le produit fini des corps étrangers.
Pour mettre en place des dossiers d'enregistrement, il faut tout
d'abord répondre aux questions suivantes:
- limite
critique: quelle est la imite en dessous de laquelle votre produit
est jugé acceptable et indemne?
- la surveillance : quand,
quoi, qui, comment? à ce niveau on peut instaurer le
prélévement d'échantillons à la fin du
tapis de triage (quantité? intervalle de temps?) qui seront
soignesement analyés au laboratoire. la fiche d'enregistrement
comportera: date, heure, poids de l'échantillon,résultats
d'analyse et les mesures correctives appliquées en cas de
dépassement de la limite critique. On peut ajouter également,
l'origine de la viande (fournisseur), lot, type, nature des corps
étrangers trouvés. Les mesures correctives porteront
sur les apsects suivants:
- identification du lot non conforme :
qté, localisation au niveau de la chaîne de
fabrication
- application de la procédure de trt des
produits non conformes
Quant aux actions a oeuvrer pour éviter
la déviation sur le produit à trier :
-
Senssibilisation du personnel chargé du triage et prise de
sanctions en cas de récidive;
- Augmentation du nombre du
prsonnel cargé de cette opération;
- Diminution de
la vitesse de la chaîne et/ou du débit d'alimentation.
L'examen du couple coprs étrangers/fournisseur
permettra en cas de constatation de présence anormale de corps
étrangers ne se trouvant naturellement dans le produit tels
que morceaux de verre, plastique, d'agir sur l'approvissionnement en
matière pemière.
jul_yoshi Tuesday, February 28, 2006 9:51 AM
Je
travaille dans une brasserie et sur la ligne de production il y a une
soutireuse à bouteille de vingt positions.
Qqf des
bouteilles eclatent par sur pression dans la soutireuse
-Est
ce que ces eclatements (ou l'étape) doivent faire l'objet d
'un ccp ou bien d'une "mesure d'urgence"
-la
vérification ensuite des bouteilles en amont et en aval de
l'incident permet-il de garantir la securité du produit??
Y
a t il d'autres mesures à respecter???
Hubert
BAZIN Tue, 28 Feb 2006 12:14:13 +0100
ne confondons
pas : HACCP s'intéresse aux dangers qui menacent le
consommateur final de l'aliment. Ici, on est dans le cas d'un danger
au poste de travail.
Vous devez bien entendu mettre en place des actions (à vous
de voir lesquelles) pour garantir la sécurité des
travailleurs.
L'éclatement des bouteilles peut devenir
un danger (et donc le soutirage un CCP) si et seulement si des débris
de verre sont alors susceptibles de se retrouver dans une bouteille
remplie à côté. Mais pour soutirer en
isobarométrique, il faut une excellente étanchéité
(et c'est le cas, sinon il n'y aurait pas éclatement par
surpression). Alors, le risque de retrouver un morceau de verre doit
être limité ? C'est "votre" process et ce sont
"vos" machines : à vous de le
dire...
Classiquement, un système de mirage automatisé
(un éclairage puissant, une caméra vidéo, un
système informatique avec l'aspect d'une bouteille normale et
un vérin pour éliminer les bouteilles avec défaut
d'aspect) est efficace. Le mirage "humain" est efficace
pendant une bonne demi-douzaine de minutes. Après, on a "les
yeux qui touchent les lunettes", et on ne voit plus rien.
Le
capsulage est un véritable CCP : on peut fragiliser le verre,
qui ne cassera qu'au moment de l'ouverture de la bouteille. Il faut
valider les couples de serrage des capsules.
-
Christophe
TERRIER Wed, 01 Mar 2006 14:10:05 -0000
La limite
critique doit être aucune bouteilles avec des mrceaux de
verre.
La mesure préventive peut être une
instruction opératoire de casse verre en cas d'éclatement
qui consisterait à éliminer les bouteilles remplies et
non capsulées et un certain nombre de bouteilles vides en
amont.
Pensez également à la surveillance et à
l'enregistrement de cette surveillance.
Albert AMGAR Wed, 01 Mar 2006 15:19:55 +0100
Le
soutirage n'est pas un CCP mais un élément qualité
: présence ou non du volume souhaité de liquide
alimentaire. Haccp se tourne vers la sécurité du
produit.
Le capsulage est simplement un CCP (véritable ou
pas, je ne saurais dire) maîtrisé par un ou plusieurs
autocontrôles y compris une surveillance visuelle.
virginie
verdelhan Wed, 5 Apr 2006 09:43:05 +0200 (CEST)
Nous
installons un détecteur de métal et nous nous demandons
quelles barrettes utiliser pour paramétrer l'appareil.
Nos
clients veulent que nous installions un détecteur mais pour le
moment ils n'ont pas d'exigence par rapport à la sensibilité
de la détection. Comment avez vous déterminé vos
seuils de détection et pour ceux dont les clients imposent une
sensibilité de détection, pouvez vous me dire de quel
ordre elle est ?
Emmanuelle Aime Wed, 5 Apr 2006 09:57:35 +0200
Nous
nous avons 3 barettes de test:
* Fer: 3.5mm
*Non-ferreux:
4.5mm
Inox 304L: 5.5mm
Thierry NICOLAS: Wed, 05 Apr 2006 10:51:06 +0200
C'est
votre étude HACCP qui vous permettra de répondre:
Un
danger physique est probablement présent dans votre process de
production (danger: corps étranger métalique).
La
maîtrise de son apparition peut être assurée à
une étape de votre production.
En l'occurence, celle où
vous avez décidé de placer votre détecteur de
métaux.
C'est l'évaluation du danger
(conséquences sur le consommateur en fonction de la taille et
de la forme des particules, des caractéristiques du
consommateur: jeune...etc.) et du risque d'apparition (élevé,
peu élevé...) qui détermine la capacité
de détection que vous devez mettre en place en réponse.
L'étude de vos réclamations clients peut aussi être
une source d'information (corps étrangers faisant l'objet de
réclamations).
Il me semble que 1 mm en métal
ferreux, et 1,5 mm en non ferreux et inox (3 barettes) est couramment
admis. En fonction de la taille de vos produits (et de leur humidité
et température), de la nécessité de détection...
et de la capacité réelle du détecteur, il vous
sera peut-être possible d'affiner en utilisant des seuils plus
bas.
Nicolas GARROS Thu, 27 Apr 2006 16:03:50 -0000
Le
paragraphe 3.7 du BRC traite des bris de verre.
Le sous paragraphe
3.7.3 dit "Tous verres et matériaux similaires (...)
seront consignés dans un registre (...)"
Mes
questions sont:
- les materiaux incassables style makrolon, verre
sécurit... sont-ils concernés également ?
-
jusqu'ou doit-on aller dans l'exhaustivité de cette liste ? Je
pense notamment aux cadrans de mano, aux petits écrans des
machines de pesée, aux petits écrans des machines de
marquage...
Merci de me faire partager votre expérience
sur ce point.
Mylène Hoff Thu, 27 Apr 2006 18:14:20 +0200
suite
à un écart lors d'un audit BRC sur le suivi des verres
jugé insuffisamment exhaustif, nous avions dû modifier
notre liste pour y inclure les verres ET plastiques durs, y compris
manomètres etc.
Pour un suivi un peu moins lourd, il vous est possible de définir
des zones en fonction du risque défini dans votre HACCP (par
exemple, vérification une fois par jour ou une par semaine là
où le risque a été identifié comme élevé,
et une fois par semaine ou une fois tous les deux mois, là où
le risque est faible) (à vous de voir la fréquence qui
correspond le mieux à votre activité).
je ne sais
pas par contre, si cette interprétation (verres et plastiques
durs) dépend de l'interprétation du référentiel
par les auditeurs.
ben_qual Mon, 29 May 2006
21:48:44 +0200
Je suis à le recherche
d’agrafeuse sans agrafe pour éliminer toutes les agrafes
de l’usine dans la quelle je travaille (danger corps étranger).
Cependant mon fournisseur de matériel de bureau n’en
a pas dans son catalogue
Est-ce que des colistiers ont réussi
à trouver ce genre de produits pour éviter les agrafes
et trombones en zone de production ? Toutes les idées seront
les bienvenues
Constant Depièreux Mon,
29 May 2006 22:37:47 +0200
En recherchant sur
google "agrafeuse sans agrafe", j'ai trouvé :
http://www.tempsl.com/fr/maison-decoration/bureau/agrafeuse-sans-agrafe/9698.html
http://www.lhommemoderne.com/product.aspx?id=26190&GR=200
http://www.cyber-shop.ch/magasin/product_info.php?products_id=432
Je me suis limité au 3 premières adresses d'une
liste de 30000 références
Pour en avoir essayé
certaines, celà tient plus du gadget que d'un réel
outil de travail
Alexandre Seynaeve Mon, 12 Jun 2006 10:09:03 +0200 (CEST)
J'ai mis en pl;ace un HACCP dans une salaison et
charcuterie.
Il faut d'abord savoir quel type de corps étrangers
sont à étudier.
qualiseb Fri, 30 Jun 2006 17:27:10 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "gcharlotte26"
<gcharlotte26@y...>
a écrit
>
>
bonjour a tous,
> je voulais avoir des renseignements sur les
détecteurs de rayon X.
> je voulais savoir si le
plastique bleu des gants, tablier, ... est
> détectable,
si la calibration de l'appareil est lourde et comment
elle
>
se passe
> merci d'avance
> bonne continuation
Bonsoir,
C'est vrai qu'il faut se poser ce genre de
questions. Par exemple, certaines matières plastiques souple
équipant les manches de couteaux de découpe ont une
densité proche de celle de la viande,
pouvant ne pas être
detecté aux rayons X.
Benoît
CATTEAU Tue, 4 Jul 2006 18:17:25 +0200
Je ne pense
pas que les détecteurs Rayon X soient assez fins pour
distinguer des matériaux plastiques, moins encore si les
intrus sont déjà conditionnés en emballages
plastiques ! En effet, les détecteurs
radioactifs
comparent la densité des matériaux et la plupart des
plastiques sont autour de 1.
Il y a cependant des solutions
techniques pour que les plastiques soient détectés par
un simple détecteur de métaux (3 fois moins cher qu'en
Rayons X)
a) charger la résine avec des métaux
lourds, c'est hélas l'inverse que demande la réglementation...
b) métalliser les films plastiques (plus value jusqu'à
50% du coût au kilog). Mais combien coûteront des
accessoires jetables ainsi revêtus ?
Restons sérieux,
si on a décidé qu'ils soient bleus, c'est pour que
VISUELLEMENT on soit capable de les repérer dans la salade
verte comme sur les lardons roses. Peut être que la vision
artificielle est aujourd'hui capable d'aider l'opérateur dans
cette surveillance sur le produit non conditionné, en analyse
colorimétrique par exemple ?
Si un colistier a des
pistes...
Benoît CATTEAU
gayet.stephane Wed, 12 Jul 2006 07:07:10 -0000
nous
venons de recevoir une réclamation nous informant qu'un de nos
client à retrouvé un gant dans son produit
Après
enquête, il s'avère que ce gant se serait retrouvé
là après un nettoyage (gant posé là avant
la pause et oublié ensuite et hop au redemmarrage, le gant est
passé dans le produit)
Nous utilisons 2 types de gants
: des gants en coton (protection contre les coupures) et des gants
latex (contact avec le produit) ; pour les gants coton nous avons
trouvé une solution mais pour les gants en latex elle ne peut
pas s'appliquer : connaissez vous des fournisseurs de gants
métallisés (détectable par le tri métaux)
ou alors qu'elle type
de gestion avez vous mis ne place dans vos
usines pour vous prémunir de ce risque ?
fred b Wed, 12 Jul 2006 09:27:26 +0200 (CEST)
vous
avez les gants en vinyl bleu (seule couleur n'existant pas
naturellement à l etat d'aliment) qui peuvent permettre une
detection visuelle + limiter les allergies au groupe latex (de plus
en plus frequentes) mais qui ont l'inconvenient d'engendrer une
mauvaise dexterite ( pour les taches tres minutieuse, peu de
sensations au bout des doigts)
neanmoins l'usage des gants
doit pour moi rester limiter: taches tres particulieres (tranchage)
ou protections des pansements ou autre probleme. Axez vous d'avantage
sur le lavage des mains qui est LA priorite. Avec les gants les
personnes transpirent et au final vous augmentez la population
microbienne + les personnes se sentent protegées et peuvent
faire tout et n importe quoi avec les gants.
Puisque l'on est
dans les risque physique j'en profite pour demander si qq1 connait un
fournisseur de film alimentaire etirable bleu car meme soucis que les
gants....
Albert AMGAR Wed, 12 Jul 2006 09:45:28 +0200
Souvent
il est question à ce sujet d'adopter un code couleur, le bleu
par exemple, au regard du fait que cette couleur est peu retrouvée
parmi les aliments. De nombreuses entreprises voient de ce fait la
vie en bleue.
Manifestement cela n'aurait rien changé à votre
problème. Autre souci, le matériau, le latex, qui est
connu pour être une substance allergisante pour l'opérateur
(évaluation des risques professionnels) et aussi pour le
consommateur final (cela a été décrit).
Je
crois qu'une des réponses est de réfléchir au
rôle des gants à usage unique. Son usage est fréquent
et répandu mais il n'est pas prouvé.
Cyrille Wed, 12 Jul 2006 12:58:24 +0200
Nous
utilisons des gants en vinyl ou latex de couleurs bleus.
Maintenant
seulement la sensibilisation du personnel et un renforcement visuel
pourra être appliqué
Outre les changements
fréquents ( toutes les 15 minutes chez nous ) il est juste
nécessaire de bien redéfinir vos procédures de
changement et l?organisation de votre poste de travail ( poubelle
pour récupérer les consommables usagées /
compartiment pour les gants propres etc. ? ) . Il est inutile de
mettre en place un cahier de suivi ou vous pointez vos
utilisations
par contre s?assurer qu?il n?y ai pas trop de consommables sur les
lignes est nécessaire pour éviter ce genre d?incident
gants métallisés <= oui pour les pansements
bleus mais difficillement applicable pour des gants latex qui se
dechirent ?
Benoit.Catteau Wed, 12 Jul 2006
17:49:41 +0200
Nous sommes producteurs de film
étirable alimentaire, nous produisons parfois en bleu, mais ne
vous attendez pas à un écran bleu opaque. En effet, ces
films font 5 à 8 microns d'épaisseur et resteront
translucides sauf si vous êtes prêts à payer une
quantité suffisante de colorant pour que le film à plat
dépasse la teinte bleutée. Par contre, une bobine, un
morceau de film chiffoné seront parfaitement bleus.
En
fait, les utilisateurs de ces films choisissent la couleur comme
repère visuel : une semaine l'emballage est bleu puis rouge
puis vert...
Concernant les gants, il existe probablement des
gants en polyéthylène bleu, genre gants offerts en
station pour faire le plein, mais pour la dextérité ???
Bien exiger la déclaration d'aptitude au contact alimentaire.
Enfin, suite aux échanges de la semaine dernière,
il se pourrait que le PVC, qui est un plastique lourd (densité
1,2 à 1,3) soit décelable aux rayons X. A valider par
des essais.
Benoît CATTEAU
angelique.hennequin Mon, 17 Jul 2006 09:05:11 +0000
Est ce que quelqu'un peut me fournir des renseignements sur la
tenue du registre de verre. Apparement l'IFS demande de faire un
contrôle mensuel et un contrôle trimestriel mais je ne
suis pas sûre d'avoir bien compris ce qui doit être
répertorié pour chacun.
n'ayant pas accés à
une version française du texte, je fais appel à votre
aide !
Cyrille Mon, 17 Jul 2006 14:19:41 +0200
Un
réponse qui vous aidera j?espère en m?inspirant de la
trame d?audit IF que j?utilise
Environnement
Point du
référentiel IFS 4.8.4.5.2/4.8.47.2/5.43
Niveau
B : les fenêtres et tout autre élément en verre
ou plexiglas (néons) dans l?environnement direct de production
et de conditionnement doivent être protéges contre le
bris de verre. Des procédures détaillées doivent
être définies pour assurer la gestion de bris de verre
Risques physiques
5.4.1/5.4.4/5.4.7 Afin de limiter
tous risques chimiques et physiques, vérifier que
l?organisation a mis en place
- installation et procédures
appropriées
- procédures concernant la gestion
des bris de verre, plastique dur, métal, couteaux décrivant
les précautions à prendre et les AC qui prendre en cas
de problèmes.
5.4.7 Niveau Sup. : Verifier l?existence
de listing des équipements en verre et plexiglas et la
surveillance régulier de ces points
Pour résumer
:
- Mettre en place des procédures en cas de bris de
verre (délimitation, destruction produit, aspiration etc. ?)
- Etablir un listing des équipements verre / plexiglas
- Réaliser un audit verre avec les points concernés
(perso tous les jours chez nous)
Exemple vous listez vos
equipements verres et plexiglas et chaque jour un opérateur
coche si c?est ok ou NC dans le cas ou c?est n il prévient
maintenance et qualité
Michèle BOUN
Mon, 17 Jul 2006 12:26:00 +0000 (GMT)
Dans le
cadre de la mise en place de l'IFS, dans la fromagerie dans laquelle
je travaillais, nous avons mis en place une procédure de
gestion des éléments en verre et plastique dur. Nous
avons d'abord répertorié de manière exhaustive,
les éléments susceptibles d'être des sources dans
chaque atelier (toutes les fenêtres, les pelles, les capots de
néons, les pipettes, les tapis, les moules...). Nous faisions
ensuite des audits "bris de verre et plastique dur" tous
les mois par check-list pour vérifier l'état de tous
ces éléments. Cet audit était réalisé
par la responsable qualité et le responsable
du
laboratoire par alternance, je crois. Si votre site est étendu,
peut-être pouvez vous le faire faire par les chefs d'atelier?
Bien sûr, cette check-list est à actualiser en fonction
d'entrée, de modification ou de sortie de matériel
etc...
Bien sûr, il y a la sensibilisation et la vigilance
des opérateurs au quotidien, ainsi que les passages du
responsable de fabrication et du responsable qualité dans les
ateliers. Par contre, je ne suis pas sure que le référentiel
donne des fréquences précises pour l'audit.
stephane gobry Mon, 17 Jul 2006 14:23:10 +0000 (GMT)
Pour nos horloges situées dans les ateliers,
elles sont enfermées dans un boîtier en plexiglas. Ces
boîtiers ont été réalisé par notre
service maintenance.
Michèle BOUN Tue, 18 Jul 2006 11:26:16 +0000 (GMT)
vos bureaux donnent-ils directement sur une zone de
production ou pas? Pour nos bureaux donnant sur production (sans
produits nus, uniquement "tuyauterie"), nous avons mis du
plastique pour protéger nos 2 fenêtres (puisque le
service maintenance faisait toutes les fenêtres) et c'est tout.
Nous ne faisions pas d'audit, ni de surveillance particulière
puisqu'il n'y avait pas de produits dans les bureaux et que pour
accéder aux ateliers avec produits nus, on passait par
lave-bottes+pédiluves+lave-mains.
angelique.hennequin Tue, 18 Jul 2006 12:51:44 +0000
oui
nos bureaux donnent directement sur production(porte ou vitre avec
vue sur la prod).Certains sur des zones avec produit nus. jusqu'à
maintenant, l'audit était fait à l'intérieur du
bureau (écran PC, Cache imprimante, ...) mais je me demandais
si cela était vraiment utile d'autant que certaines choses
peuvent passer d'un bureau à l'autre (calculatrice,panière
à courrier,...)
Qu'en pensez vous ?
mayo.sTue, 18 Jul 2006 17:34:13 +0400
Une
solution, très pratique, recouvrir la vitre de papier collant,
transparent, cela évite dans le cas de bris de glace, la
projection dans l?atelier.
Michèle BOUN Wed, 19 Jul 2006 07:24:23 +0000 (GMT)
Il semble que vous devez déjà, si ce
n'est fait, protéger vos vitres avec vue sur la prod et suivre
leur état. Sinon pour l'audit bureau, je ne sais pas; comme
vous ne traversez pas les zones de prod avec votre pc ou votre
imprimante sous le bras, je ne vois pas trop l'intérêt
de l'audit... et si l'un ou l'autre est abimé, vous le verrez
tout de suite... J'opterais plutôt pour audit des élements
que vous êtes susceptibles de transporter en zones de prod
produits nus. Qu'en pensent les autres colistiers?
gayet.stephane Wed, 19 Jul 2006 07:37:56 -0000
Un
autre peti problème émergé du breifing de ce
matin
Nous conditionons nos produits dans des sacs soudés.
Ceux qui sortent non conformes sont ouverts et l'on sépare
l'emballage du produit.
Ce matin un intérimaire c'est
coupé le doigt avec un cuter. Nousinterdisons le cuter pour
des problèmes d'insertion de corps étrangers (ainsi que
pour des problèmes de sécurité pour l'opérateur)
après enquête, il apparait que plusieurs
employés sont en possession d'outils similaires (alors que
nous préconisons les ciseaux)
je souhaitais savoir ce
que vous utilisiez dans vos entreprises comme outils d'ouverture de
packaging non conformes (je cherche des outils fixes pour permettre
l'ouverture des emballage, du genre un gros bloc inox avec couteau à
l'intérieur, on y glisse la tête du sac qui se coupe) :
ainsi plus d'objets volants qui vont se retrouver dans le produit,
plus de danger de coupures (avec pansement qi part dansle produit
etc....) : utilisez vous de tels instruments ? et ou les trouve t'on
?
karen jouhanneau Thu, 20 Jul 2006 15:12:07 +0200 (CEST)
nous avons résolu le problème de la
présence des cutters et opinels dans l'usine le jour où
nous avons trouvé de révolutionnaires petits objets
appelés "couteaux Sofiac". Ils sont idéals
surtout pour défilmer les palettes et il est impossible de se
blesser avec. Vous les trouverez chez "Securimed" (site
internet).
Ils font aussi les pansements détectables de
couleur bleue.
Jean David WOLFF Wed, 26 Jul 2006 11:20:10 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "gayet.stephane"
<gayet.stephane@y...> a écrit
>
>
Bonjour à tous,
>
> je rédige une
procédure concernant l'ouverture des containeurs type Big
>
Bag. Je souhaitais s'avoir si parmis vous certains en utilisent dans
> leur entreprise et qu'elles pratiques ont été
mises en place pour
> limiter l'insertion de corps étrangers
(liens, particules métalliques
> etc...)
>
>
Merci pour votre aide
>
> (un exemple de procédure
type liée à ce genre d'action m'aiderai bcp
>
car je ne sais pas encore comment l'aborder)
>
L'entreprise
ou je fais mon stage utilise ce systeme de Big Bag pour stocker les
haricots. Avant le remplissage les haricots passent dans une trémie
ou un aspirateur élimine les particules légères
(brindilles, pailles, fils,poussières etc...). La
séparation des corps étranger lourds se fait au moment
du lavage des haricots (les haricots passent dans un canal rempli
d'eau,les coprs etrangers lourds tombent au fond et les haricots sont
transporté par le courant artificiel => meme principe que
les chercheurs d'or). je pense que cela permet d'éliminer pas
mal de corps etrangers mais je ne garanti pas l'absence de corps
métalliques. Sinon nous n'avons pas de procédure
particulière pour l'ouverture du Big Bag. Cordialement,
Cyril TANAZACQ Wed, 26 Jul 2006 16:38:39 +0200
Nous utilisons des big bag de sucre, ces derniers
ont deux liens attachés au big bag qui permettent une
ouverture sans instrument métallique. Le premier lien sert à
libérer une goulotte que nous positionnons juste au dessus du
fondoir, la seconde sert à libérer le contenu. Lors de
l'ouverture, nous desserrons la première sans la retirer pour
créer un étranglement et limiter le débit. Nous
effectuons un double n?ud assez lâche par sécurité.
Nous retirons le second lien pour laisser couler le sucre puis nous
réglons le débit avec la première.
angelique.hennequin Mon, 21 Aug 2006 07:00:00 +0000
Pour
le registre de verre demandé par l'IFS, j'ai un peu de mal à
savoir ce qui doit être répertorié au niveau du
plastique car pour moi le mot plastique peut correspondre à
beaucoup de chose !
Par exemple est ce que les boutons des
machines doivent être répertoriés. Même
question pour les portes automatiques ?
Celle qui occupait mon
poste avant moi avait également répertorié dans
les plastiques, les couvercles des pétrins qui sont en espèces
de résines blanches ( un peu comme les tables de découpe
en boucherie). Est que cela fait partie des plastiques ???
Merci
d'éclairer ma lanterne sur ce sujet.
Laetitia Gallardo Mon, 21 Aug 2006 07:23:38 +0000 (GMT)
Tout ce qui peut présenter un risque de corps
étrangers pour le produit doit être contrôlé...Pour
l'instant nous avons liste les boutons des machines car avec les
vibrations ils ont tendance à se décoler et peuvent
présenter un risque.
qualitff Thu, 31 Aug
2006 10:02:26 -0000
Bonjour ,mon chef de cuisine m'a
remonté ce jour un sachet de ratatouille dans lequel il a
constaté la présence d'une lame en fer de 18cm de long
.j'aimerai me retourner contre le service qualité de mon
fournisseur,pouvez-vous me donner la démarche type
(courriers,procédures...)
merci de vos réponses.
atelierduvieuxpuits Thu, 31 Aug 2006 14:54:26 -0000
Nous
avons tous, un jour ou l'autre, dans nos cuisines, été
confrontés à ce type d'incident.
Ma première
idée a été: lame en fer ou en inox ? Rouillée
ou "simplement" issue d'une machine aux normes ? Cela peut
paraître un détail, mais c'est un indicateur de
"qualité" du process...
Pour répondre,
maintenant, à votre question, cela dépend des relations
que vous entretenez avec votre fournisseur, de l'origine du produit
et de ce que vous voulez obtenir.
Si tout va bien, il se doit,
bien sûr, de vous changer le produit et de faire remonter
l'info en production (la sienne ou son propre fournisseur).
Si
vos relations sont tendues, profitez-en pour tester ses capacités
commerciales: est-il capable de vous prouver que l'info est remontée
? De vous fournir l'explication et l'origine de l'incident ? etc.
Nadège GROSJEAN Thu, 31 Aug 2006 17:05:22 +0200
Moi aussi :-)
D?ailleurs, à ce sujet, je
suis à la recherche de témoignages de ce type
(témoignage de colistiers ou encore mieux articles de
journaux) pour illustrer le risque corps étranger auprès
des opérateurs pendant notre prochaine formation HACCP
Si
vous avez des anecdotes, n?hésitez pas !
Pour ce qui
est du cas de la ratatouille, je commencerais par prendre une photo
numérique de la lame, si possible en plaçant un double
décimètre à coté pour donner un aperçu
de la taille et je l?enverrais par mail à mon fournisseur avec
réf. de la ratatouille, n° de lot?
atelierduvieuxpuits Thu, 31 Aug 2006 17:42:34 -0000
Il
y a un cas d'école, qui s'est déroulé il y a une
dizaine d'années me semble, Je pense l'avoir lu dans Libé,
cf leurs archives.
Les cuisiniers d'une maison d'arrêt
française ont trouvé, dans un sachet de crevettes?
surgelées, un doigt humain. Grâce au n° de lot, on a
pu retrouvé le bâteau, la date de l'accident et le nom
du malheureux marin...
De mémoire, j'ai eu (sans citer les
marques):
- une paille coincée dans une bouteille de jus
d'orange.
- un morceau de plexiglas dans un sachet de salades.
-
des résidus dans du fromage fondu.
- un morceau
d'emballage d'un autre produit de la gamme dans un pâté.
Peut-être deux trois autres bricoles, mais cela ne
représente pas beaucoup en 24 ans.
atelierduvieuxpuits Sat, 02 Sep 2006 19:04:58 -0000
Un
nouvel exemple pour votre dossier:
in: "La Dépêche
du Midi", 01.09.06, édition de Toulouse, p19.
Un
consommateur a trouvé, dans une barquette de brandade de
morue, un boulon, type boulon de roue, de 36 mm de long.
Acheté
chez Carrefour, qui a immédiatement retiré le lot
présent en rayon, ce produit provient de la société
Briau, à Agen, qui ne
s'expliquait pas, à l'heure
de l'article, l'origine de ce dysfonctionnement.
http://www.ladepeche.com/aff_art.asp?ref=200609011812&mots=gros+boulon
Vous noterez, pour l'anecdote culinaire, qu'il y a des pommes
de terre dans la brandade, malheureusement !
VENDREDI 08 SEPTEMBRE 2006
LE
QUOTIDIEN 06/09/06 DÉSAGRÉABLE SURPRISE AU DÎNER
- Un insecte dans sa boîte de petits
pois
http://www.cyberpresse.ca/article/20060906/CPACTUALITES/609060498/5276/CPACTUALITES
JEUDI 09 NOVEMBRE 2006
PC 08/11/06
Seringue dans un jambon Maple Leaf: aucun empoisonnement n'a été
rapporté
MARDI 26 DECEMBRE 2006
CANADA
WINNIPEG SUN 23/12/06 TURKEY TAMPERING
- 500 tested after bird found full of metal
pins
http://winnipegsun.com/News/Manitoba/2006/12/23/2950060-sun.html
MERCREDI 10 JANVIER 2007
ROYAUME
UNI
BBC 09/01/07 Concern over 'metal in baby
food'
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/england/kent/6246539.stm
JEUDI 22 MARS 2007
DHNET 22/03/07 Une
souris dans le riz bio ! (22/03/2007) Énorme surprise pour un
habitué du Delhaize
!
http://www.dhnet.be/dhinfos/article.phtml?id=169111
lydiakodo Mercredi 18. Avril 2007
23:23
1/Quelqu'un pourrait-il m'indiquer les fréquences
d'occurence de "corps étrangers métalliques"
dans des unités de conditionnement de haricots et carottes en
sachets?
Quelles sont les moyens utilisables en dehors d'un
détecteur de métal?
Ces genres d'unités en
sont-ils souvent équipés?
2/Quelle mesure pour
lutter contre ce danger dans une unité de conditionnement en
boite métallique?
isabelle_bonin82 Jeudi 19. Avril 2007 17:01
Certaines entreprises de conditionnement possèdent
également un ou plusieurs aimants en amont des détecteurs
métalliques, afin de réduire le risque de présence
de corps métalliques. Elles réalisent des relevés
réguliers des objets capturés par les aimants, et après
une historique et une petite étude préalable, certaines
réussissent à déterminer un
seuil de masse
et/ou de taille des objets recueillis à partir duquel une
action corrective ou correctrice est nécessaire, et les
mesures de prévention à revoir. Je ne sais pas si cela
est possible pour un centre de conditionnement comme celui dont il
est question.
hugues JOURDAN Jeudi 19. Avril 2007 12:37
Les appros en frais sont souvent porteur de corps étrangers.
Ca n'arrive pas souvent, quand j'étais en unité de
production on avait maxi 1 à 2 écartés par
jour.
Mais on ne peut prendre le risque...Un consommateur qui
retrouve un morceau de ferraille dans sa boite c'est pas vendeur.
La
solution est de controler les corps étrangers avant la mise en
boite si possible.
Sinon voir s'il n'est pas possible de
décaler le seuil et d'écarter les boites présentant
un niveau supérieur à la boite standart.
emeline177 Lundi, 23 Avril 2007, 9h00mn 47s
Bonjour
à tous je suis nouvelle dans le groupe
je suis
étudiante en licence pro IAA et mon stage consiste à
mettre l'ifs en place
l'entreprise fait des surgelés à
base de poissons
mon problème c'est au niveau des corps
étrangers
le poisson arrive en plaque de 7 kilo dans
des cartons et au déballage des morceaux de cartons restent
collé
existe-t-il une tolérance sur la quantité
de carton présente dans les
denrées ou bien
faut-il trouver un moyen de tout enlever?
chanson.deau Mercredi 25. Avril 2007 11:47
A mon avis il n'y a pas de tolérence au niveau des corps etrangers dans le produit fini destiné au consommateur, en particulier pour les morceaux du cartons. Parmis les solutions est de congeler les plaques de poisson enrobé de plastique.
Patrice TOKO Mercredi 25. Avril 2007 16:26
il faut aussi s'interroger sur la qualité des emballages.
N'y a t'il pas moyen de les améliorer pour qu'ils résistent
mieux au froid et à l'humidité? Il se pose alors un
problème de coût à étudier.
Patrice
TOKO
L'exploitant a démontré qu'il avait bien mis en
place une assurance de la qualité. Il a donc été
relaxé au pénal (il ne doit pas être puni, car il
n'a pas eu l'intention de nuire) :
***French pasta boss
acquitted on dead rat charges*
30.apr.07
Agence France
Presse
GRENOBLE, France -- A French court of appeals was cited as
acquitting a pasta company boss on Monday of charges of cheating
customers which arose after a client found the remains of a dead rat
in a packet of pasta.
The story explains that in September 2006, a court in the southeastern city of Grenoble found Guy Callejon and his Panzani pasta company guilty of cheating customers after a man found a rodent in a packet made by the firm.
The court ordered them to pay 10,000 euros (13,600 dollars) in
fines and 1, 500 euros in damages to man. It also ordered the company
to display the judgement on its website for a month.
But a court
of appeals here decided Monday that although rat remains were
definitely present in the packet of pasta, "to be punishable,
the crime must arise from fraudulent intentions."
The story
says that the court concluded that the factory where the pasta
packets were made observed "draconian" standards for food
safety,.
Je ne m'attendais pas à ce que vous apportiez vous même et aussi vite la réponse à la question que vous m'aviez posée ;-)
C'est la démonstration juridique que le risque zéro
n'existe pas ?
En tout cas, jurisprudence à suivre
attentivement...!
MERCREDI 02 MAI 2007
LSA 02/05/07
Affaire du rongeur dans un paquet de pâtes : le PDG de Panzani
relaxé
http://www.lsa.fr/article/page_article.cfm?nrub=216&idoc=102575&navartrech=1
AFP 30/04/07 Rat retrouvé dans des pâtes: relaxe du
PDG de Panzani en
appel
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?&news=4144683
Sandrine ERLENBACH Jeudi 10. Mai 2007 12:30
Je suis à la recherche de lames de cutter non sécables
(maîtrise du risque corps étrangers).
Connaissez-vous
un fournisseurs qui propose ce type de lames ?
Albert AMGAR Jeudi 10. Mai 2007 12:45
Vous pourrez utilement trouver des adresses de
fabricants sur le lien suivant
:
http://www.asept.fr/pages/autres-documents/note-E0-propos-des-cutters-et-des-outils-bricolE9s.php
Hugues JOURDAN Jeudi 10. Mai 2007 15:00
Il en existe chez STANLEY avec un manche en acier qui sonne très
bien au détecteur.
Tu recherche stanley tools. KNIVES
retractables Ils sont même dispo on line...
Georges Opdebeeck Vendredi 11. Mai 2007 9:41
Le meilleur fournisseur en la matière est Martor qui fourni
des cutters à lames cachées et non sécables.
Le
risque métal est maîtrisé mais également
le risque de perforation des conditionnements.
Il n'y a pas
mieux.
http://www.martor.fr/
Sandrine ERLENBACH Mercredi 10. Octobre 2007 10:59
Il existe des films de protection à coller sur les vitrages dans les ateliers de fabrication permettant d'éviter le risque de projection de morceaux de verre dans les préparations.
Quelqu'un a-t-il déjà vu ces films en place dans une usine ? Qu'en pensez-vous ?
Thomas Sonia Mercredi 10. Octobre 2007 11:22
Effectivement nous avons fait coller ces 'contact paper' sur les vitres des ateliers et nous en sommes vraiment satisfaits. Ils existent sous différentes teintes et peuvent aussi servir de ce fait de protection contre la lumière du soleil.
nacima yerbeh Mercredi 10. Octobre 2007 15:41
Oui on a utilisé cette protection dans notre usine et d'ailleur aujourd'hui on a fait une protection d'une porte.
Vous pouvez l'utliser il est utile et je suis contente des résultats
Cécile MARTIN Mercredi 10. Octobre 2007 16:19
je suis intéressée par ces "contact paper". Pouvez-vous me dire qui vous les a fournis et posés.Par avance merci.
Sandrine ERLENBACH Mercredi 10. Octobre 2007 17:48
Ces films plastiques, retiennent-ils efficacement les morceaux de verre en cas de casse de la vitre (après pose du film, bien-entendu) ?
Pouvez-vous me communiquer les coordonnées de la société qui vous a fourni ces "contact paper" car cela m'intéresse ?
daugusto1 Mercredi 10. Octobre 2007 18:43
Bonjour , sans doute une solution a votre question sur notre site.
Contactez Nicolas Poulain au 01 30 31 62 89 . Spécialiste de la gamme Window film ( sécurité ou barriere soleil)
qualité-LST Jeudi 11. Octobre 2007 9:46
Malgré l'insistance d'un auditeur IFS/BRC, nous n'avons pas mis en place ces films de sécurité car comme dans toutes les industries qui respectent la loi, les vitres de nos fenêtres sont aux normes « sécurit ».
Cette disposition est inutile et dispendieuse.
Les industriels doivent aussi apprendre à être critiques (au sens de l'esprit critique) vis-à-vis des normes/référentiels/exigences qui leur sont imposés.
Alain Gonthier Jeudi 11. Octobre 2007 12:30
>Sinon, nous pourrions aussi considere les
>analyses micro sur produits finis comme moyen de
>maitrise du risque micro et donc l'etape
>Stockage comme CCP (ce qui un peu absurde pour un HACCP).
Si vous avez une méthode d'analyse microbiologique non destructrice en temps réel qui vous permet de controler tous les produits individuellement et d'avoir un résultat immédiat pour éliminer les non conformités, pourquoi pas. Mais ce type de méthode est éventuellement en cours de développement mais pas encore, à ma connaissance, disponible
>Je ne vois toujours pas pourquoi le DM serait obligatoirement un CCP...
Je suis tout à fait d'accord avec vous mais je ne vois pas non plus pourquoi on ne pourrait pas considérer le détecteur de métal comme un CCP. Les 2 peuvent se justifier.
qualiseb Jeudi 11. Octobre 2007 16:40
Si l'on considère que le danger c'est "présence de morceaux de métaux d'une taille supérieur à 2 mm" et que le DM permet de les éliminer en continu, je ne vois pas comment ne pas le mettre en CCP ?
Remi Michalowski Vendredi 12. Octobre 2007 4:04
Car vous ne les eliminez pas puisqu'ils sont deja dans le produit fini...
Vous identifiez des NCs sur vos produits finis donc des defaillances dans vos mesures de maitrise en ligne... Vous collectez des donnees afin de verifier le bon fonctionnement de votre systeme.
qualité-LST Vendredi 12. Octobre 2007 9:08
Les vitres qui ont été installées dans notre usine sont en verre feuilleté :elles n'explosent pas. Par ailleurs nos ouvertures ne se trouvent pas à proximité de route à grande circulation et en sont protégées par une séparation végétale.
Il ne s'agit pas d'une attitude attentiste, incompatible avec l'activité d'un service qualité, toujours à se remettre en cause, mais d'une position distanciée vis-à-vis d'exigences qui parfois sont inappropriées.
Hubert BAZIN Vendredi 12. Octobre 2007 11:03
j'espérais que mon vocabulaire ne heurterait personne... mais dans votre message, vous disiez, je vous cite :
>"Malgré l'insistance d'un auditeur IFS/BRC, nous n'avons pas mis en place ces films de sécurité car comme dans toutes les industries qui respectent la loi, les vitres de nos >fenêtres sont aux normes « sécurit ».
>Cette disposition est inutile et dispendieuse.
>Les industriels doivent aussi apprendre à être critiques (au sens de l'esprit critique) vis-à-vis des normes/référentiels/exigences qui leur sont imposés."
C'est le caractère un peu ... rapide ? de l'affirmation "cette disposition est inutile et dispendieuse" qui m'a fait réagir.
1) il y a une très grosse différence entre le verre feuilleté et les autres, utiliser du verre feuilleté ne me semble pas relever d'une obligation de se conformer à une quelconque réglementation (je veux bien lire). Vous en faites visiblement plus que la moyenne, et je pense que n'avez donc pas besoin en effet de recouvrir vos vitrages d'une feuille plastique, alors qu'il y en a déjà une à l'intérieur.
2) notre ouverture ne se trouvait pas non plus à proximité d'une route à grande circulation. C'est un unique camion, dans l'enceinte de l'établissement, qui devait se rapprocher de la baie, qui nous a posé ce gros souci.
3) Je n'ai voulu que faire partager mon expérience, en mettant en parallèle l'utilité (constatée a posteriori) du film, et les coûts très élevés que nous avons eu à supporter ensuite. En l'espèce, c'est l'attitude de mon entreprise de l'époque qui était attentiste (les anglais nous demandent..., on ne le fera pas car chez nous, le risque est nul). Et c'était faux!
4) enfin l'attentisme n'est pas une caractéristique des services qualité. C'est en revanche plus souvent le résultat d'arbitrages budgétaires - qui renvoient à la notion d'auto-assurance des risques. Et là, le responsable qualité n'y peut pas grand chose (sauf à mettre la main à son porte-monnaie personnel ?)
atelierduvieuxpuits Vendredi 11. Janvier 2008 22:47
http://www.20minutes.fr/article/205684/France-Un-rat-dans-une-boite-de-conserve.php
Est-ce que cette phrase : "Sur 120 millions de boîtes produites par an, c'est le second cas signalé depuis 2007" signifie que cela est bien peu sur un tel volume ou qu'au contraire il y a un réel problème?
qualiseb Vendredi 11. Janvier 2008 22:58
Le risque 0 n'existe pas...mais à combien fixe t'ont le risque acceptable...2/120 millions c'est acceptable ou pas ???
Constant Depièreux Vendredi 11. Janvier 2008 23:08
Avant de s'exciter sur le risque, il conviendrait - je pense - de s'interroger sur les dangers de ce type d'événement certes dommageable pour votre image de marque, mais n'engendrant - selon toute vraisemblance - aucune autre forme de menace pour la santé : le produit est stérilisé en fonction de barêmes de stérilisation basés sur ce type d'évenement potentiel et il est peut probable qu'un consommateur "normal" en consomme, sauf s'il est vraiment malvoyant.
Je serai personnellement - en tant que consommateur - concerné par d'autres types de dangers plus sournois : des charges microbiennes exceptionnellement élevée, des contaminants chimiques indétectables par le consommateur moyen, ...
dtommasino Samedi 12. Janvier 2008 8:59
Bonjour...........et entièrement d'accord avec la précédante réaction.
On est plutôt dans une approche "satisfaction client" que une approche "sécurité consommateur"...
JEUDI 22 OCTOBRE 2009
FNICGV - LE FLASH 16/10/2009 - N°
2009.41
http://www.fnicgv.com/visu/document_visu.php?rub=6&prov=g&Id_doc=4799
Viande
porcine - maîtrise des aiguilles cassées : vers un
accord interprofessionnel
corinneb46 Ven 20 Novembre 2009, 12 h 32 min 17 s
Quelqu'un
connait il un fournisseur de brosses à poils souples 'en
couleur si possible' facilement détectabe (détecteur de
métal par ex, même principe que les pansements bleu
détectable en IAA)
Ou alors un fournisseur qui propose des
brosses avec des poils qui ne se détachent pas de la
brosse.
Par avance merci
Nathalie Simon Lundi 23. Novembre 2009 10:38
Je vous conseille de prendre contact avec la société
VIKAN. Nous sommes très satisfaits de la résistance de
leur matériel.
Catalogue disponible sur :
http://www.vikan.fr/sw2233.asp
(le 1er catalogue de cette page devrait vous intéresser)
ohno6854 Samedi 9. Janvier 2010 18:24
nous sommes une unité de fabrication des confitures conditionnées en bocaux en verre.
nous avons une remplisseuse rotative pour le remplissage des bocaux en verre,pourtant de temps en temps avec intervalles irréguliers il se produit des casse à ce niveau qu'est provoqué par le déréglage des guides d'alimentations ou de sortie des bocaux, peut on considéré cet étape comme ccp ( présence des corps étrangers : bris de verre dans les bocaux en amont et aval de la chaine de remlissage)?
l'inspection se fait visuellement des pots an amont, pour les bocaux en aval , les suspects sont détruites.
Virginie Taglione Dimanche 10. Janvier 2010 8:57
Ayant travaillé dans une unité d'embouteillage, je peux vous confirmer que le risque de présence de débris de verre est bien un ccp. Il faut tout de meme que ce soit votre étude HACCP et votre évaluation du risque (rare, fréquent,...) et du danger (grave, peu grave,...) qui vous conduise à ce résultat. Ce qui est important c'est de bien valider les procédure associées à chaque bris : combien de bocaux retirez-vous, comment vous nettoyez après, quels sont les régalges à verrouiller avec le mécanicien pour limiter les bris,etc... mais aussi tout l'amont lorsque vous controlez les réceptions de bocaux et notamment le contrôle dimensionnel qui est source de nombreuses casses intempestives. Procedez-vous à un rincage des bocaux avant le remplissage? Si oui, il faut bien valider son efficacité pour retirer les débris en tous genre.
Pascal Rudeaux Dimanche 10. Janvier 2010 14:25
Étape remplissage comme ccp: NON puisque selon vous il se produit des bris de verre en aval de cet étape.
ohno6854 Lundi 11. Janvier 2010 13:02
peut on considérer les feuilles , pédocules , feuilles et noyau comme corps étrangers dans les confitures des fruits étant des partis non consommable par le consommateur?
Anne Bellieres Lundi 11. Janvier 2010 13:22
Lors d’une expérience précédente dans une entreprise produisant entre autres des yaourts aux fruits, nous considérions effectivement tous ces éléments comme des corps étrangers.
Notre classification concernant les corps étrangers d’origine végétale était la suivante :
Végétal endogène critique
Coque
Epine
Morceau de noyau
Noyau
Végétal endogène mineur
Feuille
Grain de blé, céréales
Pédoncule
Pépin
Queue de fruit
Végétal exogène critique
Coque
Epine
Morceau de noyau
Noyau
Végétal exogène mineur
Bois
Brindilles
Feuille
Fleur
Grain de blé, céréales
Pédoncule
Pépin
Queue de fruit
En espérant avoir répondu de manière satisfaisante à votre question,
Kamel Kherchache Lundi 11. Janvier 2010 13:23
Effectivement tout ce qui est autre que le fruit sucre et autre ingrédient est considere comme corps etrangers, vue que le consommateur a le droit d'acquérir un produit telqu'il est mentionne sur l'etiquetage.
Nb: désole pour l'absence des accents j'ai répondu via mon iPhone
MERCREDI
24 FEVRIER 2010
Voici
le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert
Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
-
Un corps vraiment
étranger,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=6562
JEUDI
25 FEVRIER 2010
Voici
le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert
Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
-
Un corps vraiment
étranger,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=6562
DIMANCHE 21 MARS 2010
Voici le(s)
dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
-
Aliments et corps étrangers,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=7306
VENDREDI 02 AVRIL 2010
Voici le(s) dernier(s)
post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
-
Une souris au menu, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=7597
JEUDI 03 JUIN 2010
Voici le(s) dernier(s) post(s) paru(s) sur le blog d'Albert Amgar,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/
-
Parlons corps étrangers, à propos des aiguilles,
http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=9089
Lucile AGUIAR Jeudi 10. Juin 2010 11:03
J'ai déjà envoyé un message au groupe au sujet des détecteurs de corps étrangers, mais je pense que ce message n'a pas été envoyé;
C'est pourquoi je vous reformule ma demande. Je travail sur la mise en place de l'IFS version 5 pour un atelier de fabrication du beurre. J'effectue actullement les analyses de dangers. Je bloque sur l'exigence 4.9.4 du référentiel car dans l'HACCP validé il est dit que le risque corps étranger est maîtrisé grâce à une maintenance préventive des machines et des filtres, et grâce aux règles d'hygiènes. Néanmoins, je me demande si cette réponse est suffisante pour justifier devant un auditeur la non nécessité d'un détecteur de corps étranger. Si elle ne l'est pas avez vous des idées ou des pistes qui me permettrai de le justifier?
Merci pour vos réponses,
fazi.aziz Jeudi 10. Juin 2010 13:15
Bien sure votre réponse peut être convaincante, si tu peut démontrer la présence de filtres ou des buses dans ton process, c’est une question de bon sens, tu n’est pas obligé de mettre un détecteur de métaux si en amant tu maîtrises ce risque grâce à des filtres, des buses ou des filières de l’ordre de 2 à 3 mm.
A.SELMANE Jeudi 10. Juin 2010 14:01
3mm C'est trops comme limite acceptable
je me demande est ce qu'il y a une limite réglementaire d'acceptabilité de corps étrangers
Tressens Mercredi 14. Novembre 2012 12:28
Un auditeur nous demande de mettre en place un tapis de sol à la sortie de l'atelier maintenance. Ce tapis a pour but de capter les particules de métal (issues d'une opération de maintenance par exemple) éventuellement présentent sous les chaussures et d'éviter ainsi de les disséminer dans les ateliers de production.
Connaissez vous un fournisseur en France pour ce type de fourniture ?
Par avance, merci
Albert Amgar Mercredi 14. Novembre 2012 17:19
Un tapis de sol est certainement utile pour enlever des salissures superficielles à l'instar d'un paillasson à l'entrée d'une maison, mais je pense qu'il serait plus judicieux que les membres de la maintenance puissent mettre des surchaussures ou mieux des chaussures adaptées à la zone à risque considérée lrsqu'ils se rendent en production en activité et à l'arrêt.
Hubert BAZIN Mercredi 14. Novembre 2012 18:05
encore une fois, il semble que l'auditeur aille un peu loin.
Son rôle (et ce n'est pas rien) est d'identifier des facteurs de risque, puis d'en évaluer les conséquences pour votre activité. Ensuite, *c'est à vous* qu'il revient de proposer, puis de mettre en œuvre une mesure de maîtrise du risque en question.
le tapis, pourquoi pas, mais ensuite, il faut l'entretenir; il faut qu'il ne soit pas abîmé par le passage des chariots (et pas uniquement les chariots élévateurs) qui circulent généralement dans ces endroits-là. Imaginez que vous installiez ce tapis, puis qu'à l'audit prochain, il soit jugé de manière négative, comme une réserve à copeaux ? Que direz-vous à l'autre auditeur ?
Albert Amgar Mercredi 14. Novembre 2012 18:18
Je ne partage pas votre point de vue. Je pense qu'un tapis de sol pour le personnel est nécessaire en sortie de maintenance (prévoir de le nettoyer et/ou de le changer à fréquence définie), certains ont des lave-chaussures ou des lave-bottes en sortie de maintenance et avant d'entrer dans les ateliers de production. Pour ma part je préfère en sus du tapis de sol, le changement de chaussures ou à défaut le recours à des surchaussures.
Constant Depièreux Mercredi 14. Novembre 2012 18:18
Pour en avoir fait souvent l'expérience, les limailles et copeaux ont la fâcheuse habitude de s'incruster DANS la semelle et de se détacher longtemps après ailleurs que sur le tapis, aussi performant soit-il. En plus, s'il y a limaille et copeaux, il y a peut-être aussi huile de coupe et autres joyeusetés que le tapis –à nouveau – ne règlera pas.
Comme Hubert le mentionne, ce tapis sera surtout une source de nuisance additionnelle sans vraiment apporter de solution (ce que le vendeur ne vous dira jamais). Ne serait-il pas plutôt recommandé de changer de chaussures au sortir de l'atelier de maintenance (je sais que la maintenance a parfois l'impression, parce qu'elle intervient en urgence, d'être au dessus des bonnes pratiques, mais il faut un début à tout).
C'est aussi un véritable test de votre autorité.
Quant à l'auditeur qui dépasse son rôle, ce n'est malheureusement que trop fréquent …
Yves Boisard Mercredi 14. Novembre 2012 18:23
Un auditeur n'a pas à imposer des solutions, ou alors ce n'est pas un auditeur.
Bertrand CARLIER Mercredi 14. Novembre 2012 18:54
je n'ai pas bien compris la fonction de l'auditeur, pourriez vous nous éclairer?
je dis cela, car, en France, notamment, en agriculture, le conseil ne se vend jamais, voir fonctionnement des centrales d'achat que l'on nomme à tord coopérative et l'état du dictionnaire...
Myriam VERT Jeudi 15. Novembre 2012 14:37
Nous aussi nous avons eu ce style de remarque lors d'un audit. Nous avons mis en place une grille au sol à la sortie du local maintenance
larbi chouguer Jeudi 15. Novembre 2012 15:18
Il faut peut être faire une analyse du risque de transport de fragments de métaux par le personnel et déterminer le risque de contamination des produits.
Les semelles des chaussures du personnel doivent être conçues de façon à ne pas permettre le transport de fragments métalliques.
La meilleure solution est le changement des chaussures à l'entrée dans la zone de production.
Tarik Bacha Mardi 20. Novembre 2012 12:03
Je rejoins l'intervention de tous et plus particulièrement celle de Monsieur Constant Depièreux quand au maintenancier qui pense être au dessus des Bonnes pratiques. Dans nos interventions en entreprise de l'IAA, nous insistons sur la formation et la sensibilisation du personnel (venant de tous les services de l'entreprise) notamment la maintenance. Le personnel en contact avec les denrées alimentaires doit être correctement formé au respect des règles d’hygiène en place. lorsque nous recommandons que l’entrée dans les zones de production à haut risque doit se faire par un vestiaire adéquat et selon des procédures définies, nous n’omettons pas de préciser qu’elles sont applicables à tout le personnel, y compris les cadres, personnel de service ou maintenance, les contractants et les visiteurs. La formation et la sensibilisation permet d'impliquer et de motiver chacun des intervenants dans l'entreprise.
Raphael Caldas Mercredi 19. Décembre 2012 12:30
Notre société travaille sur le sujet !
Un brevet est encours de dépôt et les premiers tapis seront disponibles pour essais en conditions réels en juin 2013
Pour INFOS:
De:
"raphaelcaldas44" <raphaelcaldas44@yahoo.com>
ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
FIN DU DOCUMENT |
|
Page d’accueil de l’archivage thématique avec moteur de recherche |
Accès au formulaire d'inscription à la liste de discussion HYGIENE |