ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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THEME  : traçabilité en restauration

 

Pages d’archives connexes

La traçabilité et l'étiquetage

L'HACCP

L'emballage

L'assurance-qualité

L'identification animale et l'étiquetage de la viande

Les guides de bonnes pratiques, videos et autres ouvrages

Chaîne du froid et traçabilité des températures (thermomètres…)

Les cahiers des charges

La question de l’étiquetage des produits contenant des OGM

 

 

 

Pierre Michel Bouchut lundi 20 septembre 1999 10:35

Je n'utilise que très rarement cette liste et j'essaye le plus souvent de la consulter car riches sont les informations qui y circulent...

J'ai, aujourd'hui, besoin d'avis éclairés sur un sujet qui me préoccupe vis à vis de la traçabilité des denrées alimentaires au sein des restaurants collectifs.

En effet, je suis consultant dans le domaine de l'assurance qualité et de la sécurité alimentaire au sein des IAA et je suis confronté tous les jours à la surenchères des demandes des services vétérinaires.

J'ai un client auquel, on demande de noter l'ensemble des numéros de lots des yaourts qu'il reçoit, un autre de garder les étiquettes des viandes plus de 3 ans,... J'ai l'impression que les DSV sont dans un flou artistique complet et que par conséquent les règles diffères suivant les départements...

J'ai la caractéristique d'avoir des clients dans la France entière et je suis toujours surpris des différences des exigences d'un département à l'autre que se soit dans le domaine de la traçabilité ou dans un autre d'ailleurs...

Par ailleurs, j'aimerai connaître votre avis sur l'archivage des enregistrements des systèmes HACPP (durée!?)

PM BOUCHUT

 

Bruno PEIFFER lundi 20 septembre 1999 14:34

Je partage tout à fait la réflexion de Pierre Michel Bouchut et ma volonté de franchise me fera également dire que vous trouverez même des différences au sein d'une même DSV.

Il n'existe en effet pas de référentiel détaillant les solutions à prendre en matière de nouvelle approche. Les agents sont formés à la théorie et il en ressort notamment que c'est aux professionnels de trouver les solutions d'auto-contrôle, et aux services vétérinaires d'en discuter la pertinence et l'efficacité.

L'exemple du relevé des numéros de lots ou de la période de 3 ans d'archivage est pour moi la définition d'un moyen. Les services vétérinaires peuvent proposer des moyens, mais non les exiger. Ils peuvent vous démontrer qu'en oublitant d'effectuer tel ou tel auto-contrôle vous risquerez de ne pas maîtriser un risque potentiel. J'ai à l'opposé vu des guides internes qui prévoyaient un jour d'auto-contrôle de l'arrivage des marchandises par semaine et on peut se demander si c'est satisfaisant...

Mon avis sur l'HACCP consiste à dire qu'un établissement ne doit pas se lancer dans une gestion paperassière de l'auto-contrôle. Le plus logique consisterait à s'attaquer aux points faibles de l'établissement en question. Dans le domaine de la réception des marchandises par exemple, je ferais un contrôle dans un premier temps sur toutes les entrées (ex. pendant un trimestre). Ensuite, je sélectionnerais les marchandises les plus sensibles (ex. pâtisseries fraîches, abats frais...) et celles qui font l'objet d'une plus ample surveillance suite à une crise (ex. poulets, viande bovine). L'auto-contrôle sera convenablement effectué si le travail donné à l'opérateur est rationnel.

Le plus important dans l'archivage de l'auto-contrôle est la trace de la réactivité opérée dans l'établissement au moment d'un défaut relevé. Pour ce faire, il faut que l'opération ait également eu connaissance d'une procédure claire et documentée.

Je serais plutôt pour un archivage d'un an. Mais peut être qu'une synthèse sur les faits majeurs survenus dans l'année serait également intéressante. Certains documents (ex. résultats d'analyses non satisfaisants avec documents de réactivité, marchandises contrôlées non conformes...) pourront ainsi être sélectionnés et conservés dans un dossier historique. L'entreprise a également tout intérêt à démontrer depuis quand elle a mis en application l'HACCP.

Il est donc vrai qu'une sensation de flou ressort de l'application de la nouvelle approche. En étant optimiste, je dirai que c'est le prix temporaire à payer pour obtenir une réelle évolution. Lorsque le guide de bonnes pratiques paraîtra peut être que nous y verrons plus clair... En attendant, tant que le dialogue est ouvert (sans sitatuation de conflits entre administration et professionnels), chacun peut s'exprimer et démontrer que sa logique est bonne. Et si les arguments d'un service vétérinaire vous semblent plus pertinents que ceux d'un autre, vous avez tout à fait la possibilité de démontrer au second que c'est le premier qui a raison.

Abilis Conseil lundi 20 septembre 1999 15:35

Tout à fait daccord avec B;Peiffer.
A vous de déterminer si les dates sur les yaourts vont vous apporter un contrôle efficace.
En tout état de cause, votre fournisseur doit vous indiquer ces dates sur les documents accompagnant la marchandise, ce qui devrait suffire...si vous contrôler l'exactitude de l'info.

 

   vendredi 8 octobre 1999 22:48

Concernant le débat sur la traçabilité, j'ai vu que dans le projet de guide de bonnes pratiques pour la restauration collective (p 148) il était simplement prévu de "garder l'étiquetage identifiant le fournisseur (N°lot, date de livraison...) durant la période de consommation de la matière première. "

Dans la réglementation, rien n'est précisé à ce sujet.

A mon avis, une bonne traçabilité de l'ensemble des étiquetages assurée sur une période de deux mois dans un établissement peut être un élément très utile à l'outil HACCP. Sachant que l'incubation par rapport à une intoxication due par exemple à l'Hépatite A va de 10 à 50 jours, une semaine de conservation des étiquetages me semble effectivement faible pour étayer
une enquête suite à une éventuelle suspicion.  Par contre la conservation sur 3 ans me semble excessive.

Pour le moment, je constate la conservation des étiquetages pour une période d'une semaine dans quelques établissements. La majeure partie des établissements de collectivités n'assurent pas du tout cette procédure de traçabilité.

eoudy samedi 4 mars 2000 07:59


Je fais encore appel aux compétences des uns et des autres...
L'inscription d'un numéro de lot sur les produits est-il obligatoire ?
En effet, nous nous apercevons, lors de la réception de nos denrées (restaurant scolaire) que tous les produits ne portent pas cette mention.
Certains fournisseurs, contactés, nous ont indiqué qu'à partir de la DLC du produit, ils étaient tout-à-fait capables de remonter à leur fournisseur, lui-même capable d'indiquer son jour de fabrication, son producteur, etc...

Qu'en pensez-vous ?

Éliane Oudy
gestionnaire de collège

 samedi 4 mars 2000 09:24

Pour répondre à votre question il faut signaler le décret no 98-879 du 29 septembre 1998 modifiant les dispositions réglementaires du code de la consommation relatives à l'étiquetage des denrées alimentaires.
Voici les articles importants de ce décret :
Art. 15. - L'article R. 112-28 du code de la consommation est remplacé par
les dispositions suivantes :
« Article R. 112-28
« L'indication du lot de fabrication des denrées alimentaires préemballées
figure sur le préemballage ou sur une étiquette liée à celui-ci.
« L'indication du lot de fabrication des denrées alimentaires non
préemballées figure sur l'emballage ou le récipient contenant la denrée
alimentaire ou, à défaut, sur les documents commerciaux s'y référant. »
Art. 16. - L'article R. 112-29 du code de la consommation est remplacé par
les dispositions suivantes :
« Article R. 112-29
« Sont dispensées de l'indication du lot de fabrication les denrées
alimentaires suivantes :
« 1o Les produits agricoles qui, au départ de l'exploitation, sont :
« a) Soit vendus ou livrés à des stations d'entreposage, de conditionnement
ou d'emballage ;
« b) Soit acheminés vers des organisations de producteurs ;
« c) Soit collectés en vue de leur utilisation immédiate dans un processus
de préparation ou de transformation ;
« 2o Les denrées alimentaires, présentées sur les lieux de vente au
consommateur final, qui :
« a) Ne sont pas préemballées, y compris lorsqu'elles sont ultérieurement
emballées à la demande de l'acheteur ;
« b) Sont préemballées, en vue de leur vente immédiate ;
« 3o Les denrées alimentaires contenues dans des emballages ou récipients
dont la face la plus grande a une surface inférieure à 10 centimètres carrés
;
« 4o Les doses individuelles de glaces alimentaires. L'indication permettant
d'identifier le lot doit figurer sur les emballages de groupage. »
Art. 17. - L'article R. 112-30 du code de la consommation est remplacé par
les dispositions suivantes :
« Article R. 112-30
« Des arrêtés du ministre chargé de la consommation, du ministre chargé de
l'agriculture et, le cas échéant, des autres ministres intéressés fixent les
modalités pratiques d'indication du lot de fabrication. »

Yboisard samedi 4 mars 2000 16:01

En réponse à eoudy, sur l'identification des produits.

Une DLC ou une DLUO peut très bien être utilisée comme numéro de lot. Le fournisseur est alors en mesure de retrouver le jour de fabrication, les matières mises en oeuvre, les enregistrements correspondants.

En revanche, cette facon de faire ne témoigne pas d'un systeme qualité évolué (je veux dire efficace). En effet, en cas de problème, toute la fabrication de la journée est en cause. Alors que si l'on prend le soin de travailler par lot de petite taille, on peut alors mieux cerner les causes de défaillance.
Il faut dans ce cas ajouter à l'indication de la DLC des mentions permettant d'identifier plus précisément les indications utiles pour la suite :
quantième du jour de fab, matin, après midi, équipe en charge, n° d'ordre de la cuve ou du cutter etc... Le mieux est encore l'heure, la minute et la seconde de sortie de ligne. Il faut bien évidemment se limiter à ce qui sert.
Préférer les inscriptions par jet d'encre. Attention à la lisibilité sur l'emballage ! Dans certains cas, c'est à moitié effacé ou illisible.
.......En attendant la puce ou l'étiquette intelligente........

Cordialement,

YB

Catherine Dagorn-Scaviner mardi 7 mars 2000 10:04

Je pense en effet qu'un numéro de lot n'est pas obligatoire dans la mesure où l'on peut remonter à l'origine du produit. Suite à la même demande, j'ai également eu cette réponse par la DLC. Le fournisseur doit alors garantir la traçabilité du produit. Toutefois, dans cette même situation, j'ai insisté pour la mise en place d'un numéro de lot. au revoir
Catherine

Gilles Tixier vendredi 29 septembre 2000 10:33

Ma question concerne les moyens d'assurer la traçabilité des denrées utilisées en restauration collective. Jusqu'où aller ?
L'enregistrement du fournisseur et du N° lot de produits à risques d'origine animale (viandes charcuteries, certains fromages, plats surgelés, volailles, oufs) est indispensable.
Mais faut-il aller jusqu'à procéder de la même façon avec des conserves industrielles, l'huile, le beurre l'épicerie sèche, ., comme cela est pratiqué dans certaines collectivités ?-(sous la demande paraît-il des
services officiels de contrôle !)

Merci pour vos avis et expériences


--
Gilles TIXIER
Consultant Qualité & Hygiène
Chateauneuf le Rouge (près Aix en Provence)
Tél : 04 42 58 64 92
Fax : 04 42 58 53 18
www.reseau-case.com  www.le-consult.tm.fr

prietmey jeudi 30 novembre 2000 10:10

Je suis à la recherche des références du ou des textes réglementaires relatifs aux dispositions d'étiquetage obligatoires pour les viandes bovines importées d'un pays de la CEE par un grossiste  et commercialisées ce même grossiste à des professionnels de la restauration.

Je souhaite également avoir la référence du texte faisant référence à la nécessité d'un étiquetage en langue française.

Quelqu'un pourrait-il me donner un petit coup de main ?

muriel.bagni jeudi 30 novembre 2000 12:38

Règlement CE 1760/2000 du Parlement Européen et du Conseil du 17 juillet 2000 établissant un système d'enregistrement des bovins et concernant l'étiquetage de la viande bovine et des produits à  base de viande bovine, abrogeant le Règlement 820/97.
Règlement 1825/2000 de la Commission du 25 août 2000 portant modalités d'application du Règlement CE 1760/2000 du Parlement Européen et du Conseil du 17 juillet 2000 en ce qui concerne l 'étiquetage de la viande bovine et des produits à  base de viande.

en ce qui concerne l'étiquetage en français, je pense (sans en être sûre) que vous trouverez la spécification dans la réglementation relative à l'étiquetage  à savoir :

- Décret n° 84-1147 du 07 décembre 1984, modifié par le décret du 19 février 1991 et du 23 mars 1997 portant application de la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits ou de services en ce qui concerne l'étiquetage et la présentation des denrées alimentaires.
- Arrêté du 7 décembre 1984 relatif à l'indication de la quantité dans l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées et aux produits qui en sont dispensés.
- Arrêté du 7 décembre 1984 relatif à l'indication de la date et du lot de fabrication dans l'étiquetage des denrées alimentaires modifié par l'arrêté du 8 mars 1991.
- Arrêté du 7 décembre 1984 modifié par l'arrêté du 9 juillet 1992 et l'arrêté du 10 août 1994 relatif aux modalités d'expression des ingrédients dans l'étiquetage des denrées alimentaires.
- Décret n°93-1130 du 27 septembre 1993 concernant l'étiquetage nutritionnel.
- Arrêté du 29 septembre 1998.

Attention! l'arrêté du 07/12/84 cité ci-dessus a été abrogé et remplacé par l'arrêté du 2 août 2005

cordialement

--
Muriel BAGNI
Cellule Expertises et Conseils Alimentaire
A.C.H.A.
Tel 01 45 60 69 40
Fax 01 45 60 01 02





Florence Gardrat vendredi 23 novembre 2001 21:16

Est-ce que la mise en place de numeros de lots internes est obligatoire reglementairement en restauration ? Le veterinaire qui est venu inspecter les cuisines de l'hotel m'a demande de mettre en place des numero de lot interne pour les viandes et poissons qui sont cuits sous vide ou congeles. Je me demande comment faire
concretement pour que le numero suive le morceau de viande jusqu'a la congelation ...
  Merci de vos reponses et suggestions.

Christian Giraud lundi 26 novembre 2001 09:09

Le guide des bonnes pratiques restaurateur ne fait pas reference a la gestion par lot lors de preparation sous vide.
La seule exigence particuliere et sur la quelle il y a insistance est la formation specifique que doit suivre les operateurs de telles operations.
Il en est de meme pour a cuisson de congeles.
Cependant, l'utilisation de cellule de refroidissement elle, sans que ce soit dit de maniere explicite, recommande de conserver l'information de l'operation. Cela suppose, a mon avis, de pouvoir savoir quels sont les produits qui ont ete traites au cours de la meme operation de refroidissement.

abilisconseil jeudi 29 novembre 2001 09:43

Chez mes clients hotelliers et restaurateurs, je mets en place des dates de fabrication indiquées sur les préparations cuites sous vide et congelés ainsi qu'une règle associée d'un protocole qui explicite que ces préparations doivent se faire le jour de réception des viandes et poissons. Par ce biais nous nous assurons que les produits sont frais et nous connaissons la traçabilité par la date de fabrication = à la date de réception.

TAREK KAOUACHE dimanche 2 décembre 2001 22:07

Sans être trop à jour en ce qui concerne la réglementation française en matière de restauration collective. Je ne pense pas que la congélation de viande et encore plus de poisson au niveau d'unités hotellières soit une pratique recommandable.

F.P. Verpillot mercredi 12 décembre 2001 11:57

Permettez-moi d'intervenir en tant que représentant de parents d'élèves afin de préciser un peu une position qui avance un peu plus chaque jour :

Les parents d'élèves sont inquiets, cela est inscrit dans les sondages. Pourtant ils se manifestent peu. Ils sont en fait très peu informés. Plus ils sont informés et plus ils réagissent. On ne parle plus des cas d'esb au JT de 20 heures et on remange du boeuf.  90% des français ignorent le risque potentiel posé par les ovins et une éventuelle contamination par l'agent esb. Mon boucher en a vaguement entendu parler.
Lors de la préparation du cahier des charges de notre commune, quand le vétérinaire expert a proposé qu'on ne se serve plus qu'en ovin néo-zélandais (principe de précaution), les personnes présentes étaient éberluées.
La question de l'esb ovine agite pourtant de nombreux esprits de la communauté scientifique, ce depuis avril 2001.
Il suffit de prouver que la traçabilité sur les viandes fraîches en restauration scolaire est très insuffisante pour que la demande des parents se manifeste. La crise de l'esb a poussé la restauration collective au travail . Résultat : Le contrat de transparence.
Mais cette transparence reste quasiment inexistante pour les porcins, les volailles ou les ovins.
Les parents font plutôt confiance à leurs municipalités mais ils commencent à déchanter.
Les collectivités locales font confiance dans leur prestataire et là aussi, sous la pression, de nouveaux cahiers
des charges exigeants se font jour. Les prestataires rechignent à donner des informations réclamées par les parents (provenances et fournisseurs des viandes) et les mairies défendent les prestataires contre les associations de parents d'élèves.

Mais l'actualité nous rattrape quand même, et souvent pour engendrer des réactions irrationnelles mais efficaces.
Une simple augmentation des cas de nv MCJ en France pourrait avoir des conséquences peu prévisibles aujourd'hui. Les prestataires de restauration collective doivent donc prévenir ces crises à venir

Frédéric VERPILLOT
Association APE St-Mandé 94

Sylvain NAULOT mercredi 12 décembre 2001 16:44

Permettez moi d'intervenir en tant que vétérinaire responsable de la Cellule Alimentaire de la Centrale D'Achats de l'Assistance Publique/Hôpitaux de Paris (un au toal).

Parmi la cinquantaine de sites hospitaliers ou administratifs de l'AP, 12 sont gérés en restauration concédée (la prestation alimentaire est déléguée à des sociétés de restauration). et nous sommes actuellement en appel
d'offres.

3 choses principales:
-sur le prix de la prestation: il conditionne en grande partie la qualité finale du repas servi. pendant des années, les candidats "moins disant" ont été retenus dans les appels d'offre publics. il semblerait que les critères
de sélection évoluent petit à petit. d'ailleurs, le Nouveau Code des Marchés Publics parle d'"offre la mieux disante". je peine à imaginer ce qu'il peut y avoir dans l'asiette du consommateur final quand le prix du repas est de 5,50 FF.
expérience AP/HP: les hôpitaux qui ont la prestation la plus cher ont effectivement les repas les meilleurs.

-sur la qualité des matières premières: notre CC présente une procédure de contrôle de la qualité des matières premières utilisés, qui sera appliquée lors des audits de suivi de marché. (cf. le reportage d'Envoyé spécial, où
l'on voit le maire de Vanves qui appelle la responsable de la société de restauration lorsque le reporter lui demande quel est le prix des matières premières)

-sur le risque esb: notre CC prend en compte ce risque. lors de l'analyse des offres des candidats, nous avons comme critère d'appréciation  la "Procédure de traçabilité des viandes bovines (viandes et préparations de
viande ; produits à base de viande ; produits contenant des matières grasses ou des gélatines d’origine bovine)". des différences sont mises en évidence entre les dossiers techniques concernant ce point. la viande de boeuf reste interdite pour les patients npouvant choisir leur menu (enfants en bas âge, handicapés..)
d'autre part, une variante "viande bovine de race bouchère" est souhaitée.
elle est jugée selon 3 critères: Races proposées, Conditions d’élevage, Spécifications éventuelles concernant l’alimentation des animaux. un candidat a fourni des informations   très intéressantes sur ces points.

Bilan de l'appel d'offre "resto concédée" de l'AP:
-notre cahier des charges fait presque 400 pages. c'est le résultat de quasi 1 an de travail d'une diététicienne, chargée à temps complet de la passation et du suivi du marché "resto concédée" de l'AP.
-le suivi de marché: c'est le point le plus important.  là encore, la diét de la centrale d'achat assure ce suivi au travers de visites (au moins une par mois). et sur chaque site, des diét se chargent du suivi au jour le
jour. elles interviennent au niveau de la sécurité alimentaire et du respect des menus.
-le risque esb: les sociétés de restauration sont conscientes des attentes des consommateurs dans ce domaine. certaines proposent des choses intéressantes, et évidemment, celà se paie.

Un cahier des charges hyper précis et hyper exigeant n'implique pas forcément des offres très chères (sous réserve que les grandes sociétés de restauration jouent le jeu de la concurrence). mais il faut par la suite
assurer de manière très pointue le suivi du marché et vérifier que les engagements soient tenus. par exemple, l'origine d'une viande peut être contrôlée ponctuellement.
Mais tout celà à un coût en personnel important. tous les acheteurs publics (Education Nationale, municipalités) n'ont pas à leur disposition de telles compétences, et une fois de plus, l'offre alimentaire a un wagon de retard
sur l'attente des consommateurs, qui ont un train de retard sur les connaissances scientifiques.

Tout celà pour dire qu'à mon avis, on peut avoir une prestation alimentaire de qualité en restauration collective à condition de mettre un prix raisonnable et de vérifier de manière constante et par des gens compétents
que le prestataire de service tient ses engagements.

Sylvain Naulot
Vétérinaire
Responsable Cellule Alimentaire
AP/HP
sylvain.naulot@aca.ap-hop-paris.fr

Hermant Monique jeudi 13 décembre 2001 01:30

Le problème de la restauration scolaire fait des vagues...dans d'autres associations de
parents d'élèves.
Pour nous, FCPE Bry sur marne(94)nous nous sommes carrément fait envoyer ballader par les
représentants de la commission des menus de la ville(adointe au maire, société de restauration), lorsque
nous évoquions la possibilité de proposer deux repas aux enfants lorsqu'il était servit du
boeuf.
Demande faites par nous même, devant les risques d'ESB liés au boeuf.
Il me semble, si j'ai bien lu la note du
gouvernement(w.w.w.agriculture.gouv.fr/alim/sécu/cantine an2.pdf.fr) que nous pouvions choisir.
Pour faire suite à notre demande de traçabilité de la viande de boeuf, la société de restauration ne nous a donné qu'un  seul exemple  parmi tous les repas servis avec du boeuf.Je pensais que nous aurions l'origine de toutes les viandes de bœuf servies. Je suis restée sur ma faim(pas de boeuf!).
Elle nous a également dit que cette viande de boeuf était à 60% Française, et à 40%Italienne.

Je m'interroge sur cette provenance étrangère.
Cette viande a-t-elle toutes les garanties que propose à ce jour la viande bovine française?(Si tant est qu'elle offre à ce jour des garanties!)
Il me semble que la viande étiquetée Italienne, n'étiquette que les animaux abattus en Italie, mais ceux-ci peuvent provenir de pays différents, dont on suppose que les réglementations sont différentes, en ce qui concerne la sécurité?
Qui peut éclairer mes lanternes par rapport à ce problème de viandes étrangères servies dans
la restauration collective?
Et également sur ce qu'on est en droit de demander par rapport à la traçabilité de la viande.

 jeudi 13 décembre 2001 02:16

La fiche d'information de la DGCCRF fait le point sur l'étiquetage de la viande bovine en Europe.

http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/04_dossiers/consommation/alimentaire/tracabiliteviande.htm?ru=04

En référence au règlement n°1760/2000 elle indique qu'à partir du 1er janvier 2002, les informations devront être complétées par l'indication du pays de naissance et du pays d'élevage. Dans le cas où l'animal dont provient la viande est né, élevé et abattu dans le même pays, la mention "origine" pourra également être employée.

Philippe.GOULOIS lundi 17 décembre 2001 11:58

Je transmet un message de Charles VERGNE :
En réponse à Monique Hermant, étant cuisinier dans l'éducation nationale nous avons aussi l'obligation d'avoir une traçabilité de la viande bovine, ceci étant fait par l'intermédiaire de notre marché. La
prochaine fois que vous avez une réunion sur ce thème, demandez la traçabilité à votre socièté de restauration qui doit posséder l'étiquette de la viande avec "le lieu (ou pays) de naissance,
d'élevage, d'abattage". Ceci doit vous être  obligatoirement présenté. En sachant que la viande française reste en terme de coût la plus chère, faites attention à la provenance de celle-ci sutout venue d'Angleterre et des pays de l'est. Autrement en ce qui concerne la possibilité du double choix de menu, demandez plutôt de mettre un poisson en double choix avec le boeuf.
                Cordialement, Charles Vergne

ANONYME mardi 19 mars 2002 12:49

Peut-on confirmer que l'obligation de porter sur l'étiquetage les mentions relatives au type racial et à la catégorie ne s'appliquent pas en ce qui concerne les poches de steacks sous vide destinées à la restauration collective ?

said omary lundi 6 mai 2002 16:41

je suis un étudiant en stage de fin d'études ; ma mission est la finalisation de la mise en place du système HACCP dans une chaine de 300 restaurants.
à ce momment je suis entrain de développer une méthode de traçabilité pour les produits finis (sandwiches, tartelettes, quiches..) sachant que chaque produit a une durée de vie precise après laquelle il sera détruit . j'ai proposé la mise en place d'un système de bagues à couleurs sur les sandwiches et des caissettes sur les tartelettes à la vente et donc de repèrer tous les produits par des tranches horaires... ce système étant assez coûteux et demandant une large étude de l'effet de l'implantation des bagues sur la charge du travail aux restaurants et l'effet visuel sur le consommateur... ce qui fait que j'ai du mal à faire passer cette idée "grand projet" à l'encadrement surtout étant que stagiaire .
je voudrai avoir de l'aide par des personnes qui connaissent déjà un système similaire mis en place dans une chaîne de restauration ou qui ont d'autres systèmes à me proposer ..
ou ceux qui peuvent m'aider n'importe comment .
merci
 OMARY Saïd
 tél: 0618349475

GBarma lundi 6 mai 2002 17:24

J'ai mis en place en place un système de suivi des durées de vie de produits périssables en restauration rapide en se basant sur des étiquettes de datage indiquant l'heure de fabrication.
Pour plus de facilité, ces étiquettes peuvent etre de couleurs différentes en fonction des tranches horaires.
Il s'agit de petites étiquettes, comme celles utilisées pour indiquer le prix, qui se posent avec un genre de "pistolet".
Vous pouvez meme carrément utiliser l'étiquette prix pour différencier uniquement par la couleur, pour que le client ne voit pas en clair l'heure de fab.
Tout cela n'est pas cher et facile à mettre en oeuvre.

karim mezhoud lundi 6 mai 2002 18:33

Je n'ai pas vraiment  imaginé, c'est quoi les baques ou les cassettes. mais moi de mon côté je connais le système code couleur. Mettre une étiquette couleur pour chaque jour de fabrication. Les sandwiches comme les PCA ont une DLC de 3 jours minimum à 4 °C.  Vous pouvez par exemle donnez à chaque jour une couleur et puis après c'est facile de repérer les j+3.

Catherine Dagorn-Scaviner lundi 6 mai 2002 20:06

Le jour de fabrication peut servir de numéro de lot et permettre ainsi la traçabilité du produit.

F et P. Verpillot vendredi 1 janvier 1904 07:25

ANONYME a *crit :

> Bonjour,
>
> Diététicien de formation, je travaille depuis 3 ans pour une collectivité territoriale autogérée. Je suis en charge de l'élaboration des menus, des contrôles d'hygiène dans les cuisines et du respect de la règlementation en vigueur en générale et de tous ce qui permet d'améliorer la qualité des repas en restauration scolaire.
> Nous élaborons les repas pour 14000 élèves qui déjeunent tous les jours dans nos restaurants scolaires qui fonctionnent pour certains en liaison chaude et d'autres en liaison froide.
> Récemment inscrit à cette liste de diffusion, je suis à votre disposition pour toutes les questions concernant la restauration collective.

Votre proposition est la bienvenue.
Je viens de visiter un site de production de restauration scolaire et je me suis intéressé à la traçabilité passive.
Le site produit des aliments pour 12 communes, avec des petites différences dans les cahiers des charges.
Les étiquettes sont conservées par l"entreprise jour après jour mais sans dissocier les différentes communes.
15 jours après ces étiquettes sont jetées, seules les factures sont conservées et envoyées au siège.
Sans me tromper je puis affirmer que je fus la première personne à contrôler ces étiquettes depuis l'ouverture de l'usine il y a plusieurs années.
Les communes ne controlent pas les prestataires et ne cherchent pas à le faire. C'est très grave selon moi.
Merci à tous ceux qui ont une expérience différente de nous la communiquer.
M. ANONYME peut il nous dire ce qu'il controle exactement au niveau des matières premières. Y a t'il une exigence en terme de qualité dans votre commune, des exigences précises?
Frédéric VERPILLOT
Association ape St-Mandé




 mercredi 19 juin 2002 22:08

L'EST REPUBLICAIN 19/06/02  Restauration-filière bovine : un contrat de transparence
http://www.estrepublicain.fr/regionfc/2002061900010591.html

 

Eliane Oudy jeudi 19 décembre 2002 08:44

-----Message d'origine-----
De : Bruno PEIFFER [mailto:peiffer@club-internet.fr]
Envoyé : jeudi 19 décembre 2002 07:57
À : hygiene@yahoogroupes.fr
Objet : [hygiene] LES INFOS DU JEUDI 19 DECEMBRE 2002

JORF 19/12/02 Décret n° 2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l'étiquetage
des viandes bovines dans les établissements de restauration
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=ECOC0200143D

Ce texte est-il applicable à la restauration collective à caractère social ?

Eliane OUDY
gestionnaire
collège A. Chêne Fleury les Aubrais
eoudy@ac-orleans-tours.fr


Philippe.GOULOIS jeudi 19 décembre 2002 10:05

En prenant connaissance de ce décret, je serai tenté de répondre que ce texte s'applique à toute la RHD. En effet l'art 1 dispose : " Les dispositions du présent décret sont applicables aux plats contenant un ou plusieurs morceaux de viandes bovines au sens du règlement (CE) n° 1760/2000 du Parlement européen et du Conseil du 17 juillet 2000 susvisé ou de la viande hachée au sens du règlement (CE) n° 1825/2000 de la Commission du 25 août 2000 susvisé, destinés aux consommateurs, dans les établissements proposant des repas à consommer sur place ou dans les établissements proposant des repas à consommer sur place et à emporter ou à livrer."

Lionel Grosjean jeudi 19 décembre 2002 14:17

Monsieur Chevallier Président de la fédération viandes bovines, interrogé sur l'affaire Buffalo Grill précisait au journal de 13 heures sur France Inter que ce décret s'appliquait à l'ensemble de la restauration (cantine, restaurant scolaire, restaurant d'entreprise, restauration commerciale et traditionnelle) . A confirmer mais je suis de l'avis de Philippe Goulois.

 

Philippe.GOULOIS vendredi 20 décembre 2002 09:02

J'ai interrogé INTERBEV au sujet du champs d'application de ce décret. Ils m'ont confirmé sans ambiguïté que ce texte s'appliquait à l'ensemble de la RHD.

Patrick RIETMEYER jeudi 9 janvier 2003 08:02

En effet, les établissements visés par ce décret sont définis dans une note d'information N°2002-151 (émanant du bureau D3 de la DGCCRF, communicable au sens de la loi du 17 juillet 1978). Cette note établit comme critère déterminant la présence de tables pour consommer les plats sur place.

Pour résumer :

Qui  = tous les établissements proposant des repas à consommer sur place (privés et collectifs), ainsi que ceux proposant des repas sur place et à emporter ou à livrer, s'ils disposent de tables pour la consommation sur place.

Quoi = l'établissement doit afficher l'origine des plats qu'il élabore lui-même à partir de viande bovine en morceaux, viande hachée pur boeuf et viande de veau (réfrigérée, congelée ou surgelée). Ne sont pas concernés les abats, ainsi que les préparations à base de viande achetées déjà transformées.

Comment = l'information est à transmettre au consommateur sur tout support, y compris par affichage, dans les lieux où sont servis les repas, de façon lisible et visible. L'information est donné pour l'ensemble des viandes servies dans l'établissement (il n'est pas exigée qu'elle soit fournie plat par plat). L'affichage peut donc se faire de manière globale.

Quand =  immédiat

 

 jeudi 9 janvier 2003 10:51

La note d'information 2002-151 concernant la traçabilité de la viande et la note de service 98-8088 Gestion des non conformités des denrées alimentaires ont été placées dans l'espace fichiers réservé aux notes :
http://fr..groups.yahoo.com/group/hygiene/files/NOTES/

 

 mercredi 22 janvier 2003 07:44

DGCCRF 21/01/03 Indication de l'origine des viandes bovines en restauration : le décret est publié

http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/02_actualite/breves/brv0103b.htm?ru=02



Muriel BAGNI mercredi 28 mai 2003 15:10

Bonjour à tous les membres de la liste,

après plusieurs mois de mise en vigueur du decret 2002-1465 du 17/12/2002, pourrait-on faire un "tour de table"
-des gestionnaires de restauration collective
-des représentants des Services vétérinaires et des Fraudes

pour savoir un peu où nous en sommes tous ? et jusqu'à quel niveau d'information nous sommes allés ou devons aller, notamment pour les patients hospitalisés ou pour les enfants dans les cantines scolaires.

J'espère que vous serez nombreux à trouver ce sujet interessant !


Myriam BENISSAD mercredi 28 mai 2003 15:38

je vais résumer un peu la situation
nous avons 7 restaurants qui proposent de la viande bovine début mars, comme chaque année, nous sommes allés présenter nos cartes à la DDCCRF
sur lesquelles nous avions indiqué les origines possibles, garanties par notre partenaire
or, la DDCCRF Oise a refusé cette pratique : il faut pour chaque jour, indiquer par morceau de viande, l'origine servie (chez des collègues de la restauration commerciale, une grande enseigne de grill, cette indication est pourtant mentionnée de façon récapitulative nous voilà donc contraints de vérifier 80 emballages quotidiennement avec les sources d'erreurs qui peuvent alors se présenter : changement d'origine pendant le service
je précise aussi qu'une infime partie de notre clientèle nous demande de quelle origine est la viande ou ne regardent l'affichage, mais au moins il est présent pour ceux qui le souhaitent !
quant à l'extension de cette indication d'origine pour les plats cuisinés nous n'avons pas encore de nouvelles, et vous ?

muriel.bagni mercredi 28 mai 2003 16:07

en ce qui concerne l'APHP

-pour les restaurant du personnel, nous indiquons chaque jour l'origine, sachant que pour le boeuf, nous travaillons pour l'instant en VBF ce qui simplifie grandement les choses; en ce qui concerne le veau, c'est au cas par cas en fonction des origines.

-pour les malades, nous avons plusieurs cas de figure :
1/service en salle : affichage en salle
2/service en plateaux : certains sites ont une fiche sur chaque plateau, d'autres tiennent l'information à disposition dans les offices.
3/autre cas : information donnée au patient à son admission sur un document pré-imprimé, sachant que ce cas est possible uniquement parce que nous avons une origine stable VBF. Si nous changeons d'appro, bien evidemment l'organisation sera encore plus lourde.

Nous avons aussi beaucoup de problemes d'incomprehension de la part de nos consommateurs, qui ne comprennent pas de prime abord pourquoi nous ne donnons pas l'information quand nos viandes de boeuf sont des viandes de 5eme gamme.

eoudy mercredi 28 mai 2003 18:43

En ce qui concerne mon établissement scolaire (collège), il n'est pas apparu essentiel d'attirer l'attention de nos jeunes consommateurs sur une indication qui n'est pas leur préoccupation majeure. Dans la mesure où, lors de nos commandes, nous demandons toujours de la viande VBF, cela simplifie également la vie.
Nous indiquons sur le menu affiché au self, celui affiché à l'intérieur de l'établissement et celui situé à l'extérieur, de même que sur celui figurant sur notre site internet, que nous choisissons nos fournisseurs avec attention et qu'un système d'archivage permet de retrouver l'origine des viandes servies.
Les parents d'élèves n'ont pas, pour l'instant, d'interrogation majeure ; d'ailleurs, nous en avons parlé avec eux lors d'une réunion du conseil d'administration.

Dans beaucoup d'établissements que je connais, l'affichage est généraliste, comme dans le mien, ou n'existe pas forcément, car difficilement applicable.

Felter Christian mercredi 28 mai 2003 21:08

j'ai  encore vu il y a peu un étiquetage en viande bovine SV "origine U.E." et ne pense pas que cet atelier a changé de pratiques depuis.
Sinon un petit 10% des restaurants se sent concerné sur la Côte d'Azur par cette obligation d'information sur la traçabilité des viandes bovines. Des ardoises informent les consommateurs sur l'origine de la viande proposée le jour considéré, (facile à faire pour les TPE, encore faut il que le boucher indique l'origine sur son B.L en cas de viande fraiche).
L'attente des consommateurs est celle que j'ai pu constater au salon de l'agriculture où les éleveurs présentaient leur traçabilité VBF races à viande dans un contexte de réel intérêt des consommateurs parisiens à qui cet événement est consacré désormais,  et celui de la restauration parisienne dominée par l'écoulement de vache O3 d'Allemagne dans l'indifférence générale. Tellement générale l'indifférence que le O3 n'est pas côté à Rungis, alors qu'il s'agit de l'essentiel du volume mis en circulation.
Bref, ce n'est pas bon pour le développement durable du Massif Central, ni de la Corrèze d'ailleurs, et  les propriétaires des vaches allemandes ne votent pas en France.
L'issue de ce dossier illustrera de façon concrète l'influence réelle du politique sur le fil de l'eau qui parait accompagner dans les faits la "nouvelle approche" vers le grand marché de 2005.

MOREAU JEAN-PIERREHENRI mercredi 28 mai 2003 20:37

Je trouve dommage que l'on n'ait pas prévu en même temps un enregistrement rapide informatisé par code barre ou autre...

Valery Morin Jeudi 29 mai 2003 15:24

Nous constatons également le plus grand flou concernant la traçabilité des viandes à destination des chaînes de restauration.
Parfois nos partenaires (essentiellement des chaînes de restauration nationale) ont l'autorisation d'utiliser l'ardoise pour informer leur clientèle, d'autre non ?
L'ardoise ou l'indication sur les cartes des origines des viandes possibles est pourtant le système le plus simple à gérer et garant d'une bonne traçabilité pour le client.
Imaginer une cuisine pendant le service devant assurer un 800 ou un 1000 couverts en un minimum de temps gérer tous les emballages des viandes avant l'envoi en salle et surtout la gestion de la traçabilité par clients?
Les erreurs vont se multiplier : sur la prise en note au niveau des étiquettes, sur la corrélation, par exemple, entre la cuisson sur grill des morceaux et le service à la clientèle (le morceau de viande A en cuisson va être servi au client A,B, C...Z?).....etc...

En tant que fabricant, il faut savoir que l'on peut très bien avoir 2 morceaux de viandes d'origine différente dans une même barquette sous vide par exemple, comment les identifier même si l'étiquetage est conforme?
Aujourd'hui, pour aider nos clients, nous essayons de regrouper les viandes d'une même origine pour lancer une fabrication associer à une livraison..
Mais qu'en est il lorsque les livraisons sont effectuées sur une plate-forme de distribution qui pour la plupart ne raisonnent que rarement en terme de FIFO ou de N°de lot?
De plus les morceaux de viande restants sont donc utilisés pour les plats cuisinés car nous n'avons aucune nouvelle sur l'extension de cette mesure pour le moment.
Mais qu'en sera t il à son application, un plat cuisiné pourra être composé de morceau d'origine différente et d'un étiquetage conforme, qu'en sera t il des plats cuisinés mixtes à base de viande soumis à la réglementation?

Nous pensons qu'un cahier des charges autorisant 2 ou 3 origines est beaucoup plus sûr en terme de traçabilité.

Les informations récoltées auprès de la DDCCRF ou de la DSV de différents départements sont contradictoires.
Si vous avez d'autres indications elles seront les bienvenues.

certiferme vendredi 30 mai 2003 16:52

Nous développons une démarche de qualité et de sécurité dans l'alimentation. A travers notre site internet nous essayons de recréer le lien direct avec le consommateur, qui peut retrouver l'éleveur qui s'est occupé de sa volaille dans un mini-reportage vidéo, grâce au numéro de lot.

La mise en place de cet outil s'est faites en parallèle de la certification de chacun des acteurs de notre filière, de l'oeuf
jusqu'à l'assiette.

Le message de Muriel BAGNI nous amène à vous demander, comment est appréhendé la tracabilité dans la restauration (hopitaux, restauration scolaire et autre) au delà de l'affichage. Les labels, critères qualités et autres certifications sont-ils des produits que vous même, et vos clients, demandez? Et pour quelles raisons?

Si vous souhaitez de plus amples informations, n'hésitez pas à nous contacter.

A bientot.

Maelenn SALLIC - Les éleveurs Certi'Ferme - www.certiferme.com

msallic@certiferme.com



certiferme vendredi 6 juin 2003 15:02

Je viens de trouver un site où il est justement question de l'obligation d'information du consommateur, avec comme source le Décret n°2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l'étiquetage des viandes bovines dans les établissements de restauration.

Un extrait qui peut répondre a votre question :
"les pouvoirs publics ont précisé que l'information devait rester globale et non précisée "plat par plat ""
L'adresse du site : http://www.cgad.fr/ (le dossier se trouve dans la partie "des réponses a vos questions",nom du dossier : Obligation d'information du consommateur dans les restaurants

Je fais partie d'une association d'éleveurs qui a lancé un système de tracabilité sur la filière volaille avec un outil de communication sur internet qui permet au consommateur de retrouver, a partir du numéro de lot, l'éleveur (grâce à un reportage vidéo) qui s'est occupé de la volaille qu'il mange.

Est ce que dans la restauration hospitaliere, scolaire et autre, un tel outil vous intéresse? Il permettrai aux consommateurs hospitalisés, aux clients ou aux parents d'éleves de noter le numéro et de visionner sur le site la vidéo de l'éleveur. A part l'affichage du numéro de lot (comme actuellement pour la viande bovine) cela n'impliquerai pas de changement.

jeudi 17 juillet 2003 20:39

Pour retrouver ces documents, il suffit de passer par le moteur de recherche des questions du Sénat et taper les numéros des questions dans la case correspondante du formulaire.
L'adresse d'accès au moteur de recherche des questions du Sénat est la suivante :
http://www.senat.fr/quesdom.html

JO SENAT 03/07/03 Question écrite Nº 07710 du 29/05/2003 - Information sur l'origine de la viande de boeuf servie en restauration

JO SENAT 10/04/03 Question écrite Nº 03393 du 24/10/2002 - Contrôle de la viande bovine destinée à la restauration collective


JO SENAT 12/06/03 Question écrite Nº 05871 du 20/02/2003 Elargissement de la traçabilité à la restauration hors domicile

JO SENAT 29/05/03 Question écrite Nº 06568 du 27/03/2003 - Application du décret sur l'origine des viandes servies en restauration

JO ASSEMBLEE NATIONALE 14/07/03 Question N° : 19363  Information des consommateurs - restauration. viandes bovines. Origine ; taper le N° de la question dans le formulaire en ligne.
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-19363QE.htm

 

 

mardi 29 juillet 2003 22:03

JO ASSEMBLEE NATIONALE 28/07/03
Question N° : 20972 restauration. viandes bovines. origine 
 
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-20972QE.htm

N C lundi 13 octobre 2003 13:57

bonjour, diplômé de microbiologie, j'interviens dans un cabinet conseil comme assistant à la mise en
place de plan haccp en restauration collective. ma question concerne la traçabilité: peut-on ( cuisine de petite structure 20 repas) recopier les n°de lots des boites de conserves ou autres sachets congelés des denrées utilisées pour la confection du repas sur la fiche du menu du jour (et conserver celle-ci) afin d'éviter la collection des couvercles de boites et autres étiquettes dans des classeurs surchargés...Merci de vos réponses

emmanuelle.billard lundi 13 octobre 2003 14:38

Moi même ayant été responsable qualité en restauration collective spécialisée dans la gestion sur place de petites et moyennes unités avant de rejoindre les cuisines centrales, nous avons mis en place un système de cahier journalier de traçabilité afin d'enregistrer pour la production du jour toutes les info des produits utilisés.
Sont enregistrés sur ce cahier la dénomination du produit, le fournisseur, le distributeur, agrément sanitaire, N°lot, DLC/DLUO, les origines pour la viande bovine,etc.. toutes les données dont on peut avoir besoin.
Ce cahier a été mis en place sur un restaurant dépendant du ministère de la défense où l'on fabrique 300 repas jour.
L'avantage de cette fiche pour nous journalière, est qu'elle oblige une traçabilité complète des produits utilisés pour une production, même si le produit n'a été qu'entamé et n' a pas encore été utilisé dans sa globalité, et elle nous permet de retrouver les jours d'utilisation d'un produit donné.

Cette fiche a été validée par les services vétérinaires interarmées, qui ont une approche de la réglementation beaucoup plus stricte.
Alors, aucun inconvénient à l'utiliser pour d'autres restaurants, du moment que l'on puisse retrouver l'intégralité des informations.

Philippe Didier Monday, December 06, 2004 4:46 PM

A compter du 1er janvier, la nouvelle réglementation CE n° 178/2002 en matière de traçabilité entre en vigueur. Cette réglementation s'appliquera t'elle à la restauration collective et notamment sur les plats fabriqués et
consommés directement ?

Michel PARISOT Wed, 8 Dec 2004 19:54:08 +0100

Oui.



fr4206 Mercredi 15. Novembre 2006  14:37

- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, bugs77100@... a écrit :
>
> quelle est la réglementation concernant l'argivage des documents de
> reception allimentaire et de remise en température pour un office
allimentaired'une
> ecole 200 couverts
> merci de votre réponse
>

--Bonjour
C'est 5 ans !!!
Note de la DGAL du 17 aout 2005 N205-8205
voir paragrapge1.2
Cela varie suivant si le produit a une DLC ou une DLUO


corinne guerineau Mercredi 15. Novembre 2006  23:00

ci dessous la note de la DGAL

http://www.tracabilite.org/Media/pdf/reglementation/dgaln20058205z.pdf

Jean-Philippe CLAUDE Jeudi 16. Novembre 2006  8:43


OK pour les précisions de la note de service,

Conservation des infos de traçabilité sur :
1. 5 ans pour les produits sans DLUO et
2. 5 ans + 6 mois pour les produits dont la DLUO dépasse 5 ans
3. 6 mois pour les produits périssables ayant une DLC inférieure à 3 mois ou sans DLC (fruits...)

MAIS ATTENTION ces délais courent à partir de la fabrication ou de la livraison.

Il faut donc comprendre que:

a. Le fabriquant de boîtes de conserves, et le distributeur (grossiste, centrale d'achat) doivent conserver les données 5 ans,

b. mais que la cuisine centrale qui transforme ces denrées en fabricant les repas avec une DLC de 3 jours, voire 5 jours dans certains cas, se retrouve bien dans le cas n°3 "livraison de préparations à DLC inférieure à 3 mois", donc obligation de conservation des données de traçabilité pendant seulement 6 mois.

Pourquoi 6 mois ?
Je pense que c'est parce que cela correspond à la durée "maximale" d'incubation de la Listéria, soit le germe ayant le délai entre ingestion et expression des symptômes le plus long (jusque 3 à 6 mois).

Pourquoi 5 ans pour le fabricant, 6 mois pour l'utilisateur?
C'est logique. L'idée c'est de retrouver la source d'une intoxication alimentaire ou d'une crise sanitaire.
L'industriel qui met sur le marché une denrée avec une DLUO de 5 ans ne sait pas si celle-ci sera consommée dans les 15 jours ou dans 4 ans et 363 jours...
Par contre, au stade de la remise au consommateur (restauration traditionnelle, restauration collective et sociale), lorsque vous préparez une denrée, c'est pour qu'elle soit consommée dans la foulée (ou dans les 3 à 5 jours), donc 6 mois suffisent.

On vit une époque formidable.

Meilleures salutations.

Jean-Philippe CLAUDE, Dr Vétérinaire,

jnjoffin Jeudi 16. Novembre 2006  9:01

Il serait surprenant qu'une intoxication alimentaire à Listeria mettre 6 mois à se déclarer après l'ingestion. Les choix de délais par les administrations ne sont-ils pas plutôt arbitraires dans bien des cas ?
D'ailleurs la fixation des DLC ou DLUO doit l'être aussi dans bien des cas. Et il n'est pas sûr que l'on puisse faire autrement.

 

Jean-Philippe CLAUDE Jeudi 16. Novembre 2006  9:48


"Listériose : incubation de qques jours à plus de deux mois (site de l'Institut Pasteur)" ...
Ca tombe bien, ça laisse le temps aux services de contrôle de détecter les cas sporadiques, et de déclencher une alerte AVANT que les données de traçabilité ne soient détruites par l'industriel ou le distributeur.
OK donc pour admettre que les 6 mois sont "un peu" exagérés.

PAR CONTRE:
"La fixation de la DLC ou de la DLUO doit être arbitraire et il n'est pas sûr que l'on puisse faire autrement."

Pour la DLUO admettons (en tout cas pour les caractéristiques bactériologiques), mais pour la DLC j'espère que vos propos ont dépassé votre pensée... ou alors vous êtes mal informés.

Heureusement que les DLC ne sont pas décrétées n'importe comment.

ATTENTION ce discours entraîne la mise en transformation ou la consommation de denrées à DLC atteintes ou dépassées et à part sur les yaourts natures je pense (et je crains d'être suivi par l'ensemble de la communauté scientifique) que c'est une mise en danger de la vie d'autrui caractérisée.

On peut faire ce qu'on veut chez soi si on ne veut pas jeter un plat cuisiné industriel périmé (encore que je vous recommande d'éviter de le donner à vos enfants), mais on doit avoir la plus grande rigueur en milieu professionnel.

jnjoffin Jeudi 16. Novembre 2006  10:11

Mes propos sont effectivement un peu rapides...
Toutefois, il me semble que la DLC est sous la responsabilité du producteur : il y a forcément des limites, mais chacun peut alors choisir dans le cadre de ces limites de façon parfois arbitraire.

D'autre part, le danger de consommation de produits ayant dépassé la DLC n'est pas aussi évident qu'affirmé : si le produit contient un germe dangereux (/Salmonella/ par ex.) il est clair que, dans le cadre d'une conservation normale, il sera dangereux avant et après la DLC. Pour les /Listeria/, qui risquent de se multiplier au réfrigérateur, ce peut être
plus complexe et dépend beaucoup du produit car l'évolution des flores en vieillissement est difficile à suivre...

Mais on ne peut pas conseiller aux consommateurs comme aux transformateurs d'utiliser des produits ayant dépassé leur DLC.

Vous avez parfaitement raison de le souligner !

 

Eric Kalinowski Jeudi 16. Novembre 2006  10:01


Ne pas confondre également Durée de vie DV et DLC au sens de la norme NF V01-003 ... mais on s'éloigne de la question initiale du colistier.


celinespe Mardi 20. Mars 2007  15:28

stagiaire dans une cuisine centrale préparant 2000 repas par jour, nous essayons de mettre en place un système de traçabilité. En effet, à l'heure actuelle seuls les Bons de livraison permettent la traçabilité mais trop d'informations n'y sont pas mentionnées (n°de lot, DLC...)
J'aimerai avoir plus d'informations sur la traçabilité par photographie des étiquettes. En effet, cette méthode me paraît applicable au moment de la reception puisque le magasinier n'a "qu'à" photographier les étiquettes. En revanche, qu'en est-il de la traçabilité interne il me parait difficile d'appliquer cette méthode aux différents stades de préparation des plats (temps, nombreuses manipulations...)
Nous pensons mettre la traçabilité par photo en place de manière transitoire avant l'acquisition d'un système informatisé du type qualiboo. Connaissez-vous d'autres systèmes de traçabilité globale satisfaisants?
Vous remerciant d'avance,
Cordialement, Céline

 

Nicolas CHIARELLI Mardi 20. Mars 2007  17:39

J’ai déjà testé la photo numérique et je me suis heurté à 2 gros soucis :

- çà prend du temps de faire une photo nette de l’étiquetage : on est de temps en temps obligé de prendre plusieurs photos d’où la perte de temps

- les infos de traçabilité sont régulièrement éparpillées entre l’emballage et le conditionnement : çà oblige plusieurs photos et impossible ensuite de relier les différents fichiers entre eux. Du style on a des photos d’estampille, des photos de numéros de lot mais impossible de savoir laquelle correspond à laquelle….

Pour résumé on a eu plus vite fait de recopier les infos de traçabilité sur un registre et éventuellement d’y coller les étiquettes qui se décollent facilement que de prendre des photos…

Ensuite le système « QUALIBOO » (et d’autres d’ailleurs c’est pas le seul)…. Ca a l’air de prime abord parfait, sauf que çà oblige quand même la saisie manuelle de toutes les infos de traçabilité afin de générer les codes barre et de coller les codes barre. Là encore en restauration collective, vu le nombre de références, de DLC, de numéro de lot, dans la pratique on a souvent plus vite fait de tenir des registresde traçabilité à la sortie des stocks.

Ce système marche nickel par contre dans un établissement avec un nombre d’entrant limité, genre IAA.

Une de nos collaboratrices mis en place ce système dans une pâtisserie industrielle qui fait des génoises: la farine, la coule d’œuf, le sucre. Une demi douzaine de matières premières différentes, 2 livraisons par semaines et là tout de suite le passage au code barre / douchette a beaucoup apporté. En restauration collective je suis pas persuadé que l’investissement vaille le coût mais je veux bien lire des expériences contraires ;)

Véronique DALENC Mardi 20. Mars 2007  20:19

Je me permet de donner mon avis car j'ai rencontré ce problème en tant que responsable qualité d'une cuisine centrale. Un consultant nous a déconseillé le système qualiboo.
Nous avons opté pour la solution suivante:
On numérote les BL à la réception et on reporte ce n° sur les colis correspondant. On relève également sur le BL la DLC / DLUO qui est indiquée sur les colis.
J'espère avoir été assez claire!!

C.SPERANDIO Mercredi 21. Mars 2007  15:07

je vous remercie pour votre réponse. Demain je vais faire un essai en protographiant les étiquettes à la livraison et si cela s'avère trop fastidieux je recopierai ces infos sur un cahier comme vous le conseillez. Pour l'instant, il ne s'agit pas (encore)de mettre en place une traçabilité interne mais de savoir ce qui rentre en stock à la livraison. En effet, les bons de livraison ne renseignent pas sur la dlc, le numéro de lot...
Concernant le registre de traçabilité pour noter les infos en sortie de stock (traçabilité interne) comment l'avez vous mis en place? Sur le principe je comprends mais ca me parait compliqué de le faire appliquer par les employés. Ainsi quand un employé sort 50 sachet de légumes surgelés il doit recopier 50 étiquettes...et de plus comment les responsabiliser pour qu'ils renseignent le registre?
Je suis désolée de poser tant de questions mais je découvre ce milieu et toutes les normes qui vont avec...
Merci

m.cutimbo Mardi 17. Avril 2007  12:54

Actuellement en stage dans un service restauration hospitalier, je me pose la question suivante :
jusqu'ou doit on pousser la tracabilité de ces petits services de restauration. Ils gardent pourl'instant les étiquette des viandes utilisées.
Mais doivent ils garder traces de tous les ingrédients utilisés tels que les sauces toutes prètes, les oeufs, les farines, le beurre et autres ingrédients couramment utilisés dans la restauration.

Doivent ils donc tout retranscrire dans leur système de traçabilité?
merci d'avance.

Gilles TIXIER Jeudi 19. Avril 2007  8:44

En effet, si l¹on respecte les exigences du règlement CE 178/2002, il faut identifier le lot et le fournisseur de chaque produit entrant.

Pas seulement les produits à risques comme ceux d¹origine animale, mais le sel aussi !

Un document qui explicite bien cela : un avis du CNA :
³Rapport sur la préparation de l¹entrée en vigueur, au 1er janvier 2005, de certaines dispositions du règlement CE n°178/2002 du Parlement européen et du Conseil, qui concernent les entreprises.²
www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/05072004.pdf


M. Cutimbo Jeudi 26. Avril 2007  16:41

Merci beaucoup pour ces informations sur la traçabilité. Cependant, cela ne me rassure pas quant au système à mettre en place. En effet, tracer tous les entrants d'une fabrication me parait quelque peu difficil. Tous les établissements s'y soumettent t'ils réellement?
Ou doit t'on faire preuve de discernement et appliquer ces mesures de traçabilité aux produits majeurs? Peut-on être pénalisé?

M. Cutimbo

 

Christian Felter Mardi 5. Juin 2007  7:35

mpcreance a écrit:

> bonjour
> aujourd'hui en formation (restauration collective) un de mes
> stagiaires m'informe que (selon le veto qui passe chez lui)la demande
> de conservation des doc de traçabilité (étiquettes) doit évoluer vers
> une conservation de 1 an en place des 6 mois prévus initialement. un
> nouveau texte serait sorti recemment. avez vous des infos sur le sujet

Selon les infos récentes communiquées au Forum de l'ANDRM d'Aix: il serait inutile de conserver les étiquettes au delà de la durée de vie du produit, (source DDSV 13).
Uniquement connaitre le fournisseur, à ce que j'ai compris, suffirait.



JEUDI 30 AOUT 2007

RUNGIS EDUCATION - Gestion des approvisionnements et des stocks
http://www.rungisinternational.com/pages/fr/education/dossiers.asp?id=5#theme5
Au sommaire:
La traçabilité d'un produits dans un restaurant (HACCP)


azoune06 Mardi 13. Novembre 2007 21:25
Le paquet hygiène demande une traçabilité pour l'ensemble des denrées (et non plus seulement les DAOA), de 6 mois à 5 ans.
La DSV nous demande de garder toutes les étiquettes, y compris des produits d'épicerie, durant 5 ans, ou de noter toutes les DLC/DLUO et numéros de lots lors des réceptions de marchandises sur un registre, ce qui me semble énorme en volume et en temps. Connaissez-vous des systèmes permettant de garder toutes ces informations?
Quel est le délai minimum de conservation des étiquettes? (Sachant que les fournisseurs n'indiquent pas toujours les numéros de lots sur les factures ou BL).
Combien de temps garder les fiches d'autocontrôles (relevés de température, de nettoyage, résultats d'analyses, ...)?
Merci pour vos réponses.
Az.
Complément de BP:
L'article suivant de l'Institut de l'élevage résume les exigences réglementairse:
La traçabilité : quelles obligations pour les producteurs de produits laitiers et fromages fermiers ?
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/spip.php?page=article_espace&id_espace=43&id_article=10130
Note de service DGAL/SDRRCC/SDSSA/N2005-8205 du 17/08/2005
Contrôle de la traçabilité dans le cadre du Règlement (CE) n°178/2002 - Dispositions relatives aux denrées alimentaires (hors production primaire).
http://agriculture.gouv.fr/sections/publications/bulletin-officiel/2005/bo-n-33-du-19-08-05/note-de-service-dgal-sdrrcc-sdssa-n2005-8205-du-17-08-2005
Un document non encore signalé:
GS1 - Traçabilité et informations produits dans la filière restauration
http://gs1.fr/gs1_fr/content/download/42340/395484/file/brochure%20RHD%2027-03.pdf


Christian Felter Mercredi 14. Novembre 2007 6:37
Selon les infos communiquées au Forum de l'ANDRM d'Aix en Provence en mai passé :
il serait inutile de conserver les étiquettes au delà de la durée de vie du produit, (source DDSV 13).
Uniquement connaitre le fournisseur suffirait.
Si j'ai bien compris votre DDSV exprime un point de vue différent.


azoune06 Jeudi 15. Novembre 2007 13:46
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "moi161272" <moi161272@...> a écrit :
> Concernant la traçabilité en restauration collective il est demandé de garder toutes preuves retraçant le produit.
> Pour moi, il est donc nécessaire de garder les étiquettes des conditionnement des denrées à réception.
> La traçabilité, dans le cas d'une restauration collective est à garder 6mois, si je ne me trompe.
> Or on m'a dit que ces fameuses étiquettes à réception doivent être gardées 6 jours pas plus !
> Est ce vrai?
Le problème c'est que la règlementation demande de garder les étiquettes de tous les produits, y compris épicerie (conserves, ...).
On ne peut pas retirer les étiquettes de chaque conditionnement lors de la réception. Chez nous on les garde lors du déconditionnement.
Mais je cherche toujours une solution pour les produits d'épicerie, et aussi pour faire le lien entre les étiquettes et les factures. En effet, tous les fournisseurs n'indiquent pas sur leurs factures les numéros de lots ou DLC. Donc lorsque nous retrouvons une étiquette, nous devons nous fier uniquement à la date d'utilisation du produit pour en déduire quelle devait être la facture...
Az.


hervegas mercredi 5 décembre 2007 09:18
Bonjour,titulaire d'un dipôme de technicien spécialisée en"hygiéne et qualité '"dans le domaine de l'agroalimentaire j'assiste pour l'instant les consultants d'un cabinet de formation. mes interrogations portent sur plusieurs activités au fil des clients potentiels rencontrés.
par ex en restauration commerciale faut-il garder toutes les étiquettes de tous les produits ex beurre, fromage, saumon fumé tranché, conserve de légumes (garde t-on le couvercle?) et en maison de retraite?
la dératisation et désinsectisation doivent elles obligatoirement etre faites par un professionel? merci de vos réponses


Pierre THURIN Lundi 17. Décembre 2007 8:54
Voici un article qui peut vous intéresser ; concernant la restauration des maisons de retraite, elles entrent dans les critères de la Restauration Collective à caractère Social.
Pour la traçabilité des boites, si les dates et codes sont imprimés sur le couvercle, ne pas hésiter à utiliser en fin de journée la photo numérique ou le scanner, le législateur et en demande de preuve, mais pas de moyens. Ne pas oublier que les n°de lots sont généralement inscrits sur les factures, et que pour l’utilisation de produits emballés, il est primordial de ne pas mélanger les lots dans le stockage, et de tracer tout utilisation de nouveau lot.

ERRATUM, à lire sur l’ouvrage de Monsieur Dominique voisin (Journal l’Hôtellerie), sujets inter actifs. http://www.lhotellerie.fr



P.BéAUR Jeudi 20. Décembre 2007 8:00

Bien sur et n’oubliez pas de prendre en photo :

- La valeur du thermomètre tous les jours pour les chambres froides, les étapes de refroidissement …

- Les lames de surfaces que vous pourriez faire …

- La concentration du produit de nettoyage qui est utilisé…

Et même avec la technologie actuelle vous pouvez les envoyer directement aux DSV voire mettre un système extranet pour qu’ils puissent contrôler directement ces fameuses photos depuis chez eux.

Arrêtons le délire.

Vous avez effectivement une obligation de résultat et non pas de moyens.

Mais recopier les mentions (N° de lot Date de Fab et ou DLUO) d’une boite de conserve suffit.

Il faut arrêter de prendre la DSV pour des gendarmes et de jouer au chat et à la souris avec les autorités. C’est avant tout une question de confiance. De toutes façons c’est de la responsabilité du fabriquant pas de la leur.



Hugues JOURDAN Mardi 12. Février 2008 15:41

> Message du 12/02/08 09:35 De : "azoune06"

> Question sur la traçabilité en restauration collective:

> Nous conservons les factures/BL + les étiquettes des produits déconditionnés.

>

> 1) Est-il obligatoire de noter les DLC/DLUO des denrées sur les factures (ou sur un autre document de réception) lorsque cela n'est pas inscrit automatiquement par le fournisseur?

> 2) Comment faites-vous pour conserver la traçabilité de produits tels que le lait, la coule d'oeuf, les yaourts, les conserves d'épicerie, dont les étiquettes sont indécollables?

> Arrivez-vous à faire recopier les références de tous les produits utilisés?

> Le paquet hygiène demande une traçabilité sur tous les produits; la DSV et les formateurs préconisent des méthodes très différentes.

> Vous remerciant par avance pour votre réponse,

je pense qu'on peut penser à une forme numérique.

Soit scanner les étiquettes soit les prendre en photo et mettre en place un codage fichier pour suivre les infos.

Sauvegarde sur deux supports et je pense que ça devrait le faire.



azoune06 Mardi 12. Février 2008 17:09

Merci pour votre réponse.

Cependant, ceci reste difficile à mettre en place:

- appareils photos difficiles à garder en cuisine (mains mouillées, etc)

- scanners pas toujours présents en cuisine

- temps nécessaire à la prise de bonne photos, et à leur archivage, pouvant être assez long.

Je cherche des idées à partir de ce qui est déjà en place ailleurs...



n.rouiller Lundi 13. Octobre 2008 15:33

Je suis à la recherche d'un formulaire type (type DSV ou s'en rapprochant) pour mener des tests de traçabilité au sein de sites de restauration collective. J'aimerais avoir une grille (genre check liste) complète pour avoir un test fiable.

Merci par avance



Gilles TIXIER Lundi 13. Octobre 2008 19:53

Je n¹ai pas connaissance d¹un tel document

Pour tester le système de traçabilité amont , vous pouvez ressortir un ancien menu

Et demander pour tous les produits qui on été mis en ¦uvre pour préparer les plats de ce menu, y compris les produits tous préparés comme les yaourts :

. l¹intitulé du produit,

. son fournisseur,

. son N° de lot (ou la date limite si elle fait office de N° de lot)

Quelque soit le support (donnée informatique, l¹étiquette ou sa photo, recopie manuelle)

... Et normalement, il faudrait tracer le paquet de sel , et autres ingrédients, quand on les sort du magasin, pour les mettre en oeuvre en cuisine.

La limite pour l¹auditeur est que si le restaurant indique UN N° de lot de steak haché congelé pour un repas rien ne lui permet manuellement de vérifier s¹il n¹y en avait pas deux ce jour-là

Ou alors il faudrait que l¹auditeur parte d¹un lot de steak haché congelé réceptionné et demande de retrouver dans quels repas ils ont été servis et si on les retrouve tous (traçabilité aval au sein de l¹établissement).



Franck.Pouffet Vendredi 30. Janvier 2009 6:06

Comme 2009 s'annonce difficile, autant débuté par un « don » !

En ce qui nous concerne sur cuisine virtuelle, nous optons pour l'ouverture ( gratuite )en lecture seule des « animations pédagogiques ».:-)

Le format fichier est maintenant transportable hors Internet pour une projection en vidéo conférence. Il faut juste flash player que nous avons tous en général sur nos ordinateurs.

Première animation : "Marche en avant et traçabilité à réception".

(Les animations de cuisine-virtuelle.com sont uniquement des aides graphiques pour la création de cours.( sous licence créative commons ,logo et lien vers le contrat sur l'animation )

http://www.cuisine-virtuelle.com/FORUM/downloads.php?view=detail&df_id=53

Si vous avez des suggestions sur la réalisation de ces animations, nous vous invitons sur le forum de cuisine-virtuelle pour nous en faire-part.

Amicalement

F.P

http://cuisine-virtuelle.com ( nouveau portail )

JEUDI 11 FEVRIER 2010

PREFECTURE DE L INDRE 20/04/07 Conservation de l'étiquetage d'origine des
denrées en remise directe
http://www.indre.pref.gouv.fr/prefecture/vss/sante/alimentaire/Metier_de_bouche/Fiche_conservation_etiquetage_origine.pdf

PREFECTURE DES YVELINES - 2003 - ETIQUETAGE ET TRAÇABILITE EN RESTAURATION
SCOLAIRE
http://www.yvelines.pref.gouv.fr/sections/sante_et_solidarite/sante/la_securite_alimenta1338/les_dossiers/etiquetage_et_tracab/downloadFile/file/etiquetage.pdf


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