ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes |
La responsabilité pénale |
La gestion des crises alimentaires (définition du niveau de responsabilité, conseils…) |
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LIENS FONDAMENTAUX
LEXINTER.NET - RESPONSABILITE
PENALE
http://lexinter.net/Legislation2/responsabilite_penale.htm
Mémoire
de DEA en droit social de l'Université de Lille - La
délégation de pouvoirs : 100 ans de responsabilités
pénales dans
l'entreprise
http://194.167.255.17/telechargement/memoires/depratr02.pdf
Mémoire
de DEA en droit social de l'Université de Lille - La
responsabilité pénale des élus en matière
d'infractions non intentionnelles : autour de la loi du 10 juillet
2000
http://194.167.255.17/telechargement/memoires/dandoism01.pdf
Sélection d'articles issus des NOTES BLEUES DE
BERCY
OCTOBRE 1998 La responsabilité pénale des
agents
publics
http://www.minefi.gouv.fr/notes_bleues/nbb/nbb145/resp_145.htm
CONSEIL D'ETAT - Rapport d'activité 2004. Au sommaire:
Au
sommaire:
La seconde partie du rapport porte sur : RESPONSABILITÉ
ET SOCIALISATION DU RISQUE
L’évolution du champ
d’application de la responsabilité.
L’évolution
générale des régimes de responsabilité
Les
risques engendrés par l’activité des pouvoirs
publics et collectivités publiques
Les risques étrangers
à l’activité de la puissance publique
La
responsabilité de l’État conséquence de
son rôle de prévention des risques
Le principe de
précaution en droit communautaire.
Concilier socialisation,
responsabilité et prévention.
L’analyse des
risques
L’information
Le droit administratif dans la
société du risque
L’État de
précaution
Responsabilité et risques : l’approche
outre-Manche
Le principe de précaution et la
proportionnalité face à l’incertitude
scientifique
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/054000185/0000.pdf
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Date: Mon, 1 Feb 1999 10:22:38 +0000 De: David Cardinal
Voici une question relative à la responsabilité des personnes dans une entreprise.
Dans une société, il existe un PDG, un directeur général, un responsable du plan d'hygiène.
Partant de rien, tout est à construire au niveau du plan d'hygiène.
Les règles de base sont appliquées (tenue, nettoyage) par contre rien n'est formalisé. Par contre, le PDG passe dans les ateliers, avec des personnes extérieures, sans porter de tenue. Seuls le directeur et le responsable du plan d'hygiène sont présent en permanence dans l'entreprise.
Le personnel est fortement démobilisé!
Ma question: En cas d'accident microbiologique, qui est responsable au vu de la loi?
Le directeur général?
Le PDG?
Le responsable du plan d'hygiène?
C'est une situation que l'on retrouve régulièrement sous diverses formes dans les entreprises.
Date: Tue, 2 Feb 1999 16:51:55 +0000
Le responsable naturel est le PDG ou le president du conseil d administration ou son representant lorsqu un organe deliberant est a la tete de la structure en question. Cependant lorsqu une delegation de pouvoir explicite est stipulee dans un contrat de travail, cette responsabilite tombe au delegataire. Par contre une particularite existe au niveau de l infraction des fumeurs dans les locaux ou il est interdit de fumer. A cette occasion c est le fumeur qui est personnellement sanctionne lorsqu un panneau indique l interdiction.
Je ne suis pas un specialiste de la procedure penale du fait que nous privilegions la prevention.
Date: Mon, 17 May 1999 11:38:02 +0200 De: Bertrand Drillet
Je n'arrive pas a trouver precisement les differentes peines et condamnations potentielles pour le " responsable " d'une TIAC.
La notion de " responsable " s'applique-t-elle au chef de cuisine ou a son " responsable " administratif . dans une grosse unite avec un Gerant a part entiere et un chef de cuisine qui sera considere comme " responsable " ?
Merci de m'eclairer sur ces questions
Cordialement
Bertrand DRILLET
Date: Mon, 17 May 1999 13:06:48 +0200
Une question similaire a été posée dans ce forum par David CARDINAL en février dernier.
J'avais répondu ainsi : (voir réponse ci-dessus)
J'ajouterai que le délégataire le plus logiquement responsable est bien le gérant, surtout lorsqu'il existe un chef de cuisine et un gérant différents dans le même établissement. Le gérant s'occupe en effet des tâches administratives et supervise l'auto-contrôle assuré par le chef de cuisine et son équipe.
Une particularité concerne également la gestion affermée à une société de restauration. J'estime que la société est pleinement responsable de ce qui aura pu causer une TIAC, même si la cause tient à la vétusté des locaux et des équipements. En effet, elle accepte de travailler avec les moyens limités dont elle dispose, donc elle assume sa responsabilité. Par contre, si cette société effectue un auto-contrôle sur son outil de travail et avise régulièrement son client sur les problèmes existants (locaux et équipements vétustes, insuffisance de matériels), sa part de responsabilité me semble partagée avec les responsables des investissements. De ce fait, il me semble primordial d'assurer un auto-contrôle régulier en conservant dans le dossier qualité la preuve des démarches accomplies et des réponses recueillies. Cette démarche peu commerciale ne plaira peut-être pas aux responsables des investissements mais elle est aussi importante que le contrôle de l'état du camion du fournisseur.
Pour compléter la réponse au sujet des niveaux de responsabilité, la lecture du contenu des statuts et contrats de travail lors des auditions des différents intervenants (chefs de cuisine, gérant, responsable de secteur, service-qualité, directeurs) permet de définir exactement le niveau de responsabilité.
Date: Tue, 18 May 1999 16:31:51 +0100
Je me permets d'apporter un complément à la réponse de Bruno Peiffer. J'ai récemment participé à une réunion d'information sur l'HACCP. J'en ai profité pour poser cette question.
La réponse qui a été donné est que la notion de délégation n'est pas suffisante. Votre remarque concernant les contrats de travail de façon générale est juste. L'intervenant nous a donné un cas de jurisprudence dont je n'ai pas retrouvé la source. Un chef de cuisine ayant délégation totale n'a pas été retenu comme responsable car son niveau de salaire ne pouvait suffire pour la responsabilité prise.
La deuxième partie de la réponse de l'intervenant précisait qu'en matière de responsabilité, la justice saupoudrait. A chacun de bien se couvrir par les auto-contrôles et la formalisation de tout défaut pouvant être imputable à sa responsabilité.
Les avocats ont de beaux jours devant eux?
Date: Tue, 25 May 1999 07:44:09 +0200 De: FELTER
Cette notion de responsabilité est très importante.
elle sera à mon avis dans un avenir très proche gérée par les assurances multirisques des professionnels. Les Professionnels seront ou ne seront pas assurables.
Il semble qu'une assurance commence déjà, j'aurai le contrat cette semaine et en mettrai les strophes concernées sur ce forum.
Question : avant de connaître ces clauses une anomalie m'interpelle :
+ en restauration commerciale les couverts servis en terrasses sont ils ou non compris dans la dérogation des 50 couverts de l'arrêté de 1995. Si c'est le cas il y a vraiment beaucoup de paillotes qui vont ouvrir cet été.
Bonne journée, et si vous êtes à Nice vous pouvez boire de l'eau du robinet, en dégustation à l'aveugle elle arrive devant beaucoup d'eaux minérales.
Comme quoi quand on se donne les moyens.
Christian Felter
Ingénieur Agronome Consultant
Nice
Bruno PEIFFER jeudi 1 juillet 1999 12:55
Voici un exemple de jurisprudence
intéressant concernant la responsabilité dans une
obligation de résultat.
Cour de cassation: les médecins
responsables des infections hospitalières
PARIS, 1er
juil (AFP) - 12h02
La Cour de cassation a jugé mardi
que les médecins étaient responsables, même sans
faute, des infections contractées dans les établissements
hospitaliers, a-t-on appris jeudi.
"Un médecin est
tenu, vis-à-vis de son patient, en matière d'infection
nosocomiale, d'une obligation de sécurité de résultat,
dont il ne peut se libérer qu'en rapportant la preuve d'une
cause étrangère", a expliqué la Cour de
cassation.
Par cet arrêt, qui figurera au rapport annuel
de la Cour de cassation, parmi les décisions très
importantes de l'année, la 1ère chambre civile de la
Cour, présidée par Jacques Lemontey, a rejeté le
pourvoi d'un médecin qui déclarait n'avoir pas commis
de faute et soutenait que l'infection d'un patient ne pouvait engager
sa responsabilité.
La Cour a donc limité
"l'obligation de moyens" des médecins à leurs
seuls actes médicaux, puisqu'ils ne peuvent assurer une
guérison. Le patient mécontent doit prouver une faute
du praticien. La Cour a en revanche mis à la charge des
médecins, une "obligation de résultat",
concernant la non-infection de leurs interventions. Ils en sont donc
responsables même en l'absence de faute.
La Cour était
saisie du cas d'un patient infecté par des staphylocoques
dorés lors d'une opération du genou dans une clinique
de Rodez.
P BOUTET jeudi 1 juillet 1999 13:52
Cette jurisprudence confirme l'évolution de notre société vers la judiciarisation des rapports sociaux. La pénalisation de l'action administrative en relève. Le citoyen préfère de plus en plus porter son différent ou ses griefs devant la juridiction pénale de préférence à la juridiction administrative.
Les infractions non intentionnelles découlent du nouveau code pénal et notamment de son article 221-6 :" Le fait de causer, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 f d'amende.
En cas de manquement délibéré
à une obligation de sécurité ou de prudence
imposée par la loi ou les règlements, les peines
encourues sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à
500 000f d'amende." cf aussi les articles 222-19 et 222-20 du
nouveau code pénal.
Tout agent public peut être
désormais poursuivi par le juge pénal pour manquement à
une obligation de sécurité. Dans le contexte actuel de
crainte généralisée vis à vis de la
sécurité des aliments, la recherche en responsabilité
va s'attacher à identifier toute personne qui a pu participer
dans la chaîne décisionnelle à la survenue de
l'accident ou de la mort d'autrui. Dans ces conditions les
fonctionnaires qui participe, en tant qu'inspecteur ou décisionnaire
à l'application et la mise en ¦uvre des lois et
règlements sont directement exposés aux conséquences
d'une inobservation stricte de la loi. Les conséquences en
sont multiples, tant au niveau des comportements des dites personnes,
dont "la marge de man¦uvre" dans l'appréciation
des risques se réduit considérablement que dans la
conduite même de l'action administrative. A cet égard la
mise en ¦uvre de l'assurance de la qualité dans
l'exécution des actes administratifs liés à
l'inspection est le meilleur garant, tant pour la protection des
consommateurs, que pour la préservation des intérêts
des entreprises comme des agents publics. Il convient en effet de
démontrer, en application de l'article 121-3 du code pénal
que "l'auteur des faits a accompli les diligences normales
compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses
missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du
pouvoir et des moyens dont il disposait"
Ces dispositions n'ont pas fini
d'interpeller la fonction publique, et la société.
----------
dimanche 9 janvier 2000 19:31
Le rapport du Groupe d'études sur la responsabilité pénale des décideurs publics présidé par Jean MASSOT, Conseiller d'Etat et Président de Section,remis à Elisabeth Guigou en Décembre 1999 est disponible et téléchargeable sur Internet sous deux formats : format RTF et format PDF.
http://udesr54.org/pdf/rapportmassot.pdf
vendredi 28 janvier 2000 23:10
Le Sénat rassure les élus sur la responsabilité pénale
Adoption de la proposition de loi sur les délits non intentionnels.
La discussion générale sur ce thème et sur la proposition de loi est accessible à l'adresse suivante :
http://www.senat.fr/cra/s20000127/s20000127.html
vendredi 3 mars 2000 22:16
Le rapport sénatorial d'information sur la sécurité juridique des actes des collectivités locales et les conditions d'exercice des mandats locaux
http://www.senat.fr/rap/r99-166/r99-166.html
jeudi 3 août 2000 21:31
L'ALSACE 03-08 ETONNANT - Trop
chaud.
Vingt consommateurs ont déposé des plaintes
hier devant la Haute cour de Manchester au Royaume Uni contre la
chaîne américaine McDonald's de restauration rapide
qu'ils accusent de leur avoir servi des boissons trop
chaudes.
http://www.alsapresse.com/jdj/00/08/03/IGF/article_13.html
mardi 24 octobre 2000 21:31
A consulter également à
ce sujet le dossier "Responsabilité pénale des
dirigeants d'entreprises dans la production et le commerce des
marchandises" dans OPTION QUALITE de septembre 2000.
INSTITUTION EDITEUR :
LAMY S.A.
ADRESSE
: 21-23 rue des Ardennes
CODE POSTAL VILLE
: 75935 PARIS CEDEX 19
PAYS
: FRANCE
TELEPHONE
: 01 44 72 12 12
TELECOPIE
: 01 44 72 12 90
mardi 6 février 2001 07:59
FOOD SAFETY NEWS 05-02 EATERY BOSS PAYS FOR SICKENING SECRET
http://archives.foodsafetynetwork.ca/fsnet/2001/1-2001/fs-01-18-01-01.txt
mercredi 14 février 2001 21:53
TRIPALIUM 12-02 Responsabilité
: Même la délégation de pouvoir a ses limites
!
http://www.tripalium.com/gazette/gazette2000/articles/gresp1.htm
dimanche 20 mai 2001 19:14
BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE
DE LA JUSTICE n° 80 (1er octobre - 31 décembre 2000) -
Présentation des dispositions de la loi n° 2000-647 du 10
juillet 2000 tendant à préciser la définition
des délits non intentionnels
CRIM
2000-09 F1/11-10-2000
NOR
: JUSD0030175C
Délit
non
intentionnel
Responsabilité
http://www.justice.gouv.fr/actua/bo/dacg80c.htm
Gilles TIXIER lundi 11 juin 2001 13:50
Avec la "nouvelle
approche", et d'après ce que je lis dans la directive
CEE93/'" et les textes français qui en découlent,
le
chef d'un établissement de restauration est responsable du
plan d'hygiène, à savoir qu'il définit les
mesures d'hygiène adaptées à son établissement,
les fait appliquer, vérifie qu'elles le sont effectivement et
améliore le système de manière à ce qu'il
soit
et
reste efficace. On dit qu'il a un objectif de résultat et nos
plus simplement un objectif de moyens, comme avant la "nouvelle
approche".
Mais
au delà de ce niveau de responsabilité, des exégèses
de la "nouvelle approche" parlent d'une responsabilité
pénale et civile du responsable d'établissement en cas
de manquement à son rôle de garant de l'Hygiène
.
Mes
questions :
1.
Dans quels textes réglementaires trouve-t-on ce type de
responsabilité pénale et civile ?
2.
L'instauration de la nouvelle approche a-t-elle modifié ce
type de responsabilité (avant … après) ?
3.
Dans une petite municipalité, où la personne chargée
de la cantine scolaire (et souvent de l'intendance en plus) est un
employé municipal non cadre, qui est le responsable
d'établissement ?
4.
Dans le contexte où parfois, il est dit à des "sans
grade", mal formés, sans personnel compétent,
etc.… :
"maintenant
, avec la nouvelle réglementation, vous êtes responsable
et s'il y a un problème, c'est vous qui irez en prison !"
;
que
faut-il pour être considéré comme responsable
(diplôme, niveau hiérarchique, lettre de mission, …)
?
Christian Felter mardi 12 juin 2001 06:26
Pour avoir une idée précise de l'étendue du transfert de responsabilité au Producteur vous pouvez très utilement vous référer aux Actes du séminaire organisé sur le thème de la Responsabilité dex Professionnels de l'alimentation humaine à Montpellier en Novembre passé;
Les exposés des
juristes constituent des synthèses très remarquables,
(Exposé de ML Izorche surtout), et leur connaissance vous
permettra d'apporter une réponse à vos questions.
pour
ces actes suivez l'adresse :
http://www.microbusplus.com
jeudi 14 juin 2001 23:37
Responsable, coupable et
victime
Réflexions
sur la responsabilité du décideur
public
http://www.lescahierspolitiques.com/donnees/dossiers/dossier/0022/html/frameset.htm
Lettre
ouverte à Monsieur Lionel Jospin Premier ministre (15 mai
2000), par plusieurs associations de
victimes.
http://www.logique.jussieu.fr/www.amiante/delits_non_intentionnels/lettre_a_jospin.html
BULLETIN
OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n° 80 (1er
octobre - 31 décembre 2000)
Présentation
des dispositions de la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000 tendant
à préciser la définition des délits non
intentionnels
http://www.justice.gouv.fr/actua/bo/dacg80c.htm
MYRIAM BENISSAD MYRIAM BENISSAD mardi 19 juin 2001 15:35
Dans le cadre de notre
démarche haccp, je dois animer une réunion avec des
responsables de restaurants et je voudrais les sensibiliser sur les
fraudes qui sont existantes chez les restaurateurs : présence
de produits périmés, et notamment sur les fraudes lors
du remplissage des documents d'enregistrement liés à
une démarche d'assurance
qualité.
que
risquent-ils ?
auriez
vous exemples à me communiquer ?
merci
d'avance
Myriam
Laurent Deneuve mardi 19 juin 2001 16:39
Consultez le BID, émis par le CNFDCI de la DGCCRF de Montpellier, vous y trouverez qq infos
grandecuisine mardi 19 juin 2001 18:37
J'ai effectué une réunion avec des directeurs de maisons de retraite sur HACCP sur Montpellier avec la direction des fraudes et je puis vous assurer qu'ils sont très documentés sur la question
En plus ils seront ravis de participer à ce genre de réunion si vous désiré des documents, je suis à votre dispositions
Se renseigner auprès du
contrôle des prix et de la concurrence et de la répression
des fraudes de votre ville
Salutations
samedi 30 juin 2001 15:50
B.O du MINISTERE DE LA JUSTICE -
CRIM 2001-02 G4/14-02-2001. Implication de l'autorité
judiciaire dans la prévention et la répression des
atteintes à la sécurité alimentaire. NOR
: JUSD0130025C
http://www.justice.gouv.fr/actua/bo/dacg81b.htm
vendredi 14 septembre 2001 08:08
BBC 14-09
Sentencing in 'fruit diet' baby death
case
http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1542000/1542293.stm
mardi 26 novembre 2002 08:34
SELECTION DE RESUMES DE JURISPRUDENCE DE LA COUR DE CASSATION
1°
RESPONSABILITÉ PÉNALE
Homicide et blessures
involontaires. - Faute. - Faute qualifiée. - Article 121-3 du
Code pénal modifié par la loi du 10 juillet 2000. -
Personnes physiques n'ayant pas causé directement le dommage.
- Application (non)..
2° SÉPARATION DES POUVOIRS
Maire.
- Délit commis dans l'exercice des fonctions. - Faute non
détachable des fonctions de maire. - Action civile. -
Compétence
administrative..
http://www.courdecassation.fr/_BICC/560a569/563/cour/cass563.htm#966
N° 701
RESPONSABILITÉ PÉNALE
Personne
morale. - Conditions. - Collectivité territoriale. - Commune.
- Infractions commises dans l'exercice d'activités
susceptibles de faire l'objet de délégation de service
public. -
Application.
http://www.courdecassation.fr/_BICC/550a559/559/cour/cass559.htm#701
N° 362.- RESPONSABILITE PENALE.
Homicide et blessures
involontaires. - Faute. - Faute caractérisée. - Article
121-13 du Code pénal modifié par la loi du 10 juillet
2000. -
Application.
http://www.courdecassation.fr/_BICC/530a539/532/cour/cass532.htm#362
N°
1287.- RESPONSABILITE PENALE.
Homicide et blessures involontaires.
- Faute. - Faute caractérisée. - Article 121-3 du Code
pénal modifié par la loi du 10 juillet 2000. -
Application dans le
temps.
http://www.courdecassation.fr/_BICC/520a529/524/cour/Cass524.htm#1287
N°
1049.- RESPONSABILITE PENALE.
Personne morale. - Conditions. -
Commission d'une infraction pour le compte de la société
par l'un de ses organes ou représentants. -
Nécessité.
http://www.courdecassation.fr/_BICC/520a529/520/cour/cass520.htm#1049
Philippe GOULOIS mercredi 11 décembre 2002 09:10
J'ai eu connaissance d'un jugement de la Cours Administrative
d'Appel de Douai sur une affaire portée devant elle : 3
juin 2002 n° 99DA20384 : Intoxication alimentaire :
responsabilité pour faute – présomption de
faute
" La mission dévolue au chef d’établissement
implique que les repas servis aux élèves donnent toute
garantie quant à leur qualité sanitaire.
En cas
d’intoxication alimentaire des usagers d’un restaurant
scolaire, la responsabilité du service public de
l’enseignement est engagée sur
le fondement de la
faute présumée "
Il y a un article sur ce
jugement dans l' AJDA n° 13 du 7 oct. 02 –pp. 918-921, mais
le site ne repond pas et je ne suis pas abonné à
la revue.
Un membre de la liste a t-il des précisions sur
la décision, ou l'article de l'AJDA ?
lundi 14 avril 2003 08:34
LOI DU JUILLET 2000 SUR LES DELITS NON
INTENTIONNELS.
http://www.u-paris2.fr/dea-sdd/travaux/respbt.pdf
JURISFUTUR
- Les prémices d'une dépénalisation des
infractions non-intentionnelles - La loi du 10 juillet 2000 ou la
réduction de l'emprise du droit pénal sur la faute
non-intentionnelle
http://jurisfutur.free.fr/Dossiers/imprudence.htm
mercredi 2 juillet 2003 22:22
COUR DE CASSATION - Rapport 2002 - La responsabilité pénale
en droit de la
consommation
http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport02/etudes&doc/4-EtudeMmeAgostini.htm
COUR
DE CASSATION - Rapport 2002 - La responsabilité pénale
en matière d'infractions
non-intentionnelles
http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport02/etudes&doc/8-EtudeMDesportes.htm
COUR
DE CASSATION - Rapport 2002 - La responsabilité de l'Etat pour
faute du fait du fonctionnement défectueux du service public
de la justice judiciaire et
administrative
http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport02/etudes&doc/1-EtudeRenard-Payen.htm
COUR
DE CASSATION - Rapport 2002 - La responsabilité du salarié
en matière de sécurité et prévention des
risques
professionnels
http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport02/etudes&doc/2-EtudeMCoeuret.htm
COUR
DE CASSATION - Rapport 2002 - Les Tables analytiques des arrêts
de la Cour de
cassation
http://www.courdecassation.fr/_rapport/rapport02/etudes&doc/2-Etude-MATrapet.htm
lundi 14 juillet 2003 01:00
L'adresse des questions parlementaires :
Question N° : 6866 Réponse publiée au JO le : 24/02/2003 collectivités territoriales : personnel et élus. poursuites pénales. réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-6866QE.htm
euqilegnal lundi 20 septembre 2004 09:57
Bonjour, aprés avoir lu l'article du Parisien figurant dans
"les info du lundi" de la liste dans lequel une RQ s'est
retrouvé condamnée à versé une amende
pour une erreur dans l'étiquetage, je me pose une question
:
Jusqu'où peut aller la responsabilité pénale
d'un responsable qualité dans le cas d'un problème dans
l'entreprise :intoxication alimentaire, problème d'étiquetage,
contrôle d'hygiène non satisafaisant,...
je pensai
jusqu'à présent que seul le fabricant été
incriminé en cas de problème
armail lundi 20 septembre 2004 10:47
Certes le fabricant est incriminé mais qui est payé
par le fabricant pour assurer la compétence sur les
étiquettes? S'agisssait il du'une fraude ou d'une faute
professionnelle?
J'ai déjà dû travailler
dans une société très peu scrupuleuse où
l'autorité m'obligeait à faire des étiquettes
truquées. Entre l'éthique (et toc) et le chômage,
j'ai essayé de partir "honorablement", sans
scandale. Conséquence, suis sans emploi en en attenant un, le
boss continue sa route ivre... de richesses.
Peu importe, ce
n'est pas le débat. Dans ces cas là, il faut se
"couvrir".
Evidement, vous êtes tenu à la
confidentialité et la délation est aussi un autre
débat. Par ailleurs, les pouvoirs publics sont parfois
limités.
Cependant, même si le RQ doit passer "un
sale 1/4 h" il y a bien souvent une enquète qui tente
d'établir si RQ seul est responsable. Les moyens rapport de
répression des fraudes, DSV ...peuvent être utilisés.
Normalement, le dossier d'agrément défini aussi les
responsabiltés.
Quant à la responsabilité
totale ou partielle du fabricant et des RQ, ça relève
aussi des compétence du droit du travail.
Ma réponse
reste générale et ne concerne pas que l'article que vos
citez.
Christian Felter mardi 21 septembre 2004 08:22
Et que se passe t il quand il n'y a ni RAQ ni étiquettes?
C'est
assez fréquent en remise indirecte en boulangerie en France.
Il n'y a aucun étiquetage la plupart du temps, même en
remise indirecte.
Vous pouvez le vérifier auprès de
la plupart des LS près de chez vous..
Est ce le Chef de
Rayon qui serait alors considéré comme responsable et
invité à venir s'expliquer au pénal?
armail mardi 21 septembre 2004 09:38
oui mais eux n'ont pas la même législation que les
produits laitiers, carnés, surgelés....
Et je crois
même que j'exagère en mettant tous les produits laitiers
dans le même panier ;-)
Hélène LAURENT mardi 21 septembre 2004 14:20
Même si "ce n'est pas le débat", et sans
espoir que cela vous console, sachez que j'ai vécu le
même type d'expérience.
Constant un jour que les DLC
imprimées par l'équipe chargée de l'emballage
n'était pas correcte, j'ai demandé pourquoi.
"la
DSV a demandé que les produits soient avec une DLC d'au moins
2 jours à la livraison. Comme c'est impossible, on a truqué
les dates" m'a informé le responsable de l'emballage, un
peu géné, tout de même.
J'ai rapporté
cela à la direction, et proposé de mettre en place une
étude de veiellissement des produits, afin de valider cette
nouvelle DLC. La réponse a été simple: quelques
mois après, j'ai du quitter l'entreprise, et curieusement,
depuis je n'ai jamais retrouvé de contrat dans ce département.
H.P. mardi 21 septembre 2004 22:39
On se demande comment l'humanité pouvait vivre avant l'avènement des DLC... il y a une trentaine d'années, me semble-t-il ?
Banon Emmanuel mercredi 22 septembre 2004 17:50
Je me souviens de vieux cours de 'sciences humaines et sociales',
dont le sujet relatait des dinosaures. Le titre, c'était
's'adapter ou disparaitre'. Pour en revenir à nos systèmes
normatifs, ce qui semblait compréhensible dans la vie d'une
entreprise il y a 30 ans est hors normes aujourd'hui. Effectivement,
les DLC sont des appuis 'subjectifs' en fonction notamment des états
de forme des consommateurs, mais il ne faut pas oublier que les
différents procès et mises en causes de responsabilités
ne sont pas les mêmes; qui imagine il y a 30 ans le
licenciement d'un respnsable qualité pour un problème
autre qu'une vaste intoxication (et encore)? Et d'ailleurs, y
avait-il autant de responsables qual qu'aujourd'hui?
Donc
adaptons-nous à l'américanisation des responsabilités,
au risque de la disparition d'entreprises...(quel pessimisme!).
H.P. mercredi 22 septembre 2004 21:57
Disons simplement que l'usine à gaz HACCP ne doit pas faire oublier les pratiques les plus simples (lavage adéquat des mains, port correct des charlottes, utilisation de la pédale des poubelles, etc.), dont je ne suis malheureusement pas sûr qu'elles se soient beaucoup améliorées... en trente ans.
Pierre Falgayrac mercredi 22 septembre 2004 22:28
Tout à fait d'accord!
Le GROS problème de cet
usine à gaz, est qu'elle est a été conçue
et imposée par des technocrates qui depuis longtemps n'avaient
touché ni un balais et encore moins une casserole (et à
l'origine, c'était pour préserver la santé des
astronautes dans l'espace, ne l'oublions pas!)..
C'est bien pour
cela qu'au delà de la paperasse qui formalise la méthode,
le plus important est la sensibilisation et la formation du personnel
qui manipule les denrées et nettoie les ustensiles et
locaux.
Je déplore à cet effet que les nombreux
ouvrages consacrés à la méthode HACCP
soient si peu prolixes sur la logique et la gestuelle des opérations
de nettoyage. Un de ces livres, et pas des moindres, comporte une
pléthore de fiches méthodes, et rien sur la
manipulation correcte des lavettes et autres outils de nettoyage.
Et
j'ai souvent l'impression de prêcher dans un désert
quand je le clame...
Jamais un beau dossier qualité ne
remplacera la conscience des cuisiniers et des serveurs, mais il peut
y contribuer si l'implication des exécutants est pensée
en terme de responsabilisation plutôt que d'obligation.
jcgenty mercredi 22 septembre 2004 22:38
Pour éviter ce type de problème, je recommande pour
les ingénieurs de prendre une assurance responsabilité
civile et pénale L'avantage est que vous pouvez vous défendre
en dehors de l'entreprise. C'est une assurance mise en place par le
C.N.I.S.F. (Conseil National des Ingénieurs et
Scientifiques de France )
Pour plus d'infos
:
http://www.allquality.org/unicnam/viewforum.php?f=70&sid=3d088e09d2e3fb68a67d648f7b1231ea
Voir
sur ce site, le cadre de la responsabilité d'un ingénieur
:
http://www.allquality.org/unicnam/
Daniel LE STER jeudi 23 septembre 2004 09:25
quelques éléments pour relativiser les craintes.
a.. L'HACCP peut être usine a gaz quand elle est faite en dépit
du bon sens.
b.. La base de l'HACCP est l'analyse des
risques. on l'oublie souvent .
c.. L'HACCP se construit sur
une base hygiène solide.
d.. Sur le plan juridique,
l'application de l'haccp est un élément susceptible de
soustraire les responsables qualité ou dirigeants de leur
responsabilité pénale en cas d'accident.
Albert Amgar jeudi 23 septembre 2004 10:17
Le fait que HACCP devienne une usine à gaz n'est pas propre
à HACCP, d'autres systèmes mis en place sensés
améliorer le processus ont par le passé connu ce
genre de déconvenue. C'est plus vraisemblablement un problème
de formation mais aussi d'inertie au changement.
Vous évoquez
aussi et cela est aussi présent dans d'autres mails
la sensibilisation et la formation à l'hygiène.
Nous sommes bien d'accord.
Tout part de là et tout
aboutit à ce constat. C'est la raison pour laquelle il
est dit et écrit dans de nombreux textes que les
préalables
(ou les prérequis) à la mise
en place d'un plan HACCP sont les bonnes pratiques d'hygiène
(hygiène du personnel, nettoyage des locaux et des matériels,
lutte contre les nuisibles, les conditions d'entreposage, etc.)
dans les entreprises alimentaires. Voir à ce sujet une
affiche sur les bonnes pratiques d'hygiène, les racines
de HACCP
(http://www.asept.fr/conseil.htm#arbre).
Sur
la responsabilité, un plan HACCP est un élément
constitutif, non pas pour s'exonérer, mais pour fournir
des preuves permettant aux dirigeants des entreprises mais aussi
aux RQ (si il y a délégation de responsabilité,
voire fiche de poste) d'avancer des éléments
concrets sur l'analyse du processus et de sa maîtrise.
Sur
l'application des règles d'hygiène de nombreux exemples
sont là pour montrer que de mauvaises pratiques, partant
le plus souvent de bonnes intentions, se sont mises en place et
il est souhaitable de revenir aux fondamentaux de l'hygiène
c'est-à-dire les bonnes pratiques d'hygiène. Un
exemple simple pour illustrer mon propos : le lavage des mains
doit se faire avec un savon simple (détergent), chacun le
sait, et pourtant souvent ce lavage simple des mains est souvent
remplacé par un lavage à l'aide d'une lotion
hydro-alcoolique.
Hélène LAURENT jeudi 23 septembre 2004 11:06
Le problème ne me parait pas être de se défendre,
mais surtout de défendre les consommateurs contre des chefs
d'entreprise sans scrupules, qui sont
-soit inconscients des
risques qu'ils prennent, et ce, par manque de formation. Pourquoi une
entreprise agro-alimentaire peut elle être dirigée par
une personne qui n'est pas du métier?
- soit conscient des
risques, mais prêt à les prendre.
Le patron dont je
parlais précédement, adoptait volontier de nombreux
comportements à risques: par exemple, il fumait
déraisonablement, en dépit des mises en gardes répétées
et insistantes de son médecin, dépassait largement la
vitesse autorisé sur l'autoroute, etc.
Il se croyait
visiblement immortel. Ses clients le sont ils?
Le vrai
problème, celui que l'on évite soigneusement, est bien
celui-la: celui des employeurs qui se considérent comme ayant
une chance leur permettant de prendre tous les risques, et qui
établissent une culture d'entreprise basée uniquement
sur le profit immédiat.
Pour ma part, même avec une
bonne assurance, et un contrat de travail bien ficelé, je n'en
veux plus. et vous?
bertrand CARLIER jeudi 23 septembre 2004 20:47
" et à l'origine, c'était pour préserver la santé des astronautes dans l'espace, ne l'oublions pas!)."
Miguel Martin vendredi 24 septembre 2004 09:09
L'historique de l'HACCP remonte aux années 1960. Date à
laquelle, la socièté Pillsbury, l'armée
américaine et la NASA ont collaboré à la mise au
point d'un système de production d'aliments pour les
programmes spaciaux.
L'objectif pour la NASA était de
mettre en place un programme d'éliminationtotal des défauts
afin de garantir la sécurité alimentaire de ses
astronautes. En 1971, la société Pillsbury présentait
les principes de l'HACCP.
Albert Amgar vendredi 24 septembre 2004 10:26
Toute petite précision l'armée américaine et
la Nasa
Cela étant, le concept qui a été
élaboré à l'époque est celui de la "zero
tolerance " qui continue de fonctionner mais qui est en
train
d'être remis en cause par les travaux liés à
l'analyse des risques (et non pas HACCP qui est une analyse des
dangers) sous la pression de différents organismes
scientifiques américains notamment. Voir à ce sujet les
présentations lors de la conférence internationale
ASEPT sur Analyse des risques et Listeria
monocytogenes
(http://www.asept.fr/lmra.htm)
en mars 2004.
Dans cette attente, sincères salutations
JEUDI 10 FEVRIER 2005
SENAT 09/02/05
Récidive des infractions pénales - M. LE PRÉSIDENT.
– L'ordre du
jour appelle la discussion de la proposition de
loi, adoptée par l'Assemblée
nationale, relative au
traitement de la récidive des infractions pénales.
http://www.senat.fr/cra/s20050209/s20050209H2.html#toc2
http://www.senat.fr/cra/s20050209/s20050209H4.html#toc5
MERCREDI 01 MARS 2006
SECURITE
COMMUNE INFO 28/02/06 Un maire peut s’exonérer de sa
responsabilité pénale du chef d'homicide et de
blessures involontaire
http://www.securite-commune-info.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=549&Itemid=388
kuyfrn : Monday, June 12, 2006 11:17 AM
Suite
à l'introduction du pack hygiène et la
responsabilisation renforcée des opérateurs, je
voudrais savoir quelles sont les conséquences légales
et juridiques pour les opérateurs, les directeurs et RAQ d'une
entreprise s'il s'avère qu'une intoxication alimentaire est
due au nom respect des pratiques d'hygiène par le personnel.
Olivier CERF Tue, 13 Jun 2006 14:11:58 +0200
Voyez
les archives de la liste Hygiène. Si vos clients tombent
malades de votre fait ou de celui des personnes placées sous
vos ordres, vous êtes responsable.
Si en plus vous avez été négligent ou avez volontairement commis une faute, vous êtes coupable.
-- Dans hygiene@yahoogroupes.fr,
"qualiseb" <lolo5755@...> a écrit :
>
>
Bonsoir,
>
> Je me demande de ce que penserais un juge
si un fabricant met en
> danger un consommateur, en respectant
le paquet hygiène, mais en
> bravant une note de
service ...
Il n'aurait pas le loisir d'y penser puisqu'il n'y aurait pas d'infraction et donc il ne serait pas saisi de l'affaire...
je donne mon avis :
Par exemple le réglement 178/2002
n'a pas émis de moyens pour réaliser la traçabilité
et je trouve que pour le professionnel (un artisan par exemple)
lisant cela, la traçabilité n'exprime pas grand-chose
pour lui.or les deux notes de services qui ont suivi ont donné
plus d'indications.par exemple sur les 6mois dont beaucoup ont parlé
et interprété.
alors la note de service n'a peut
être pas de valeur réglementaire il n'empeche que bcp
d'agents des services officiels ont brandi l'argument des 6mois de
conservation des éléments de traçabilité
(donc pour les artisans ou autres professionnels : conserver les
étiquettes des produits).sans parfois voulour tenir compte
d'autres éléments que l'artisan
pouvait avois mis
en oeuvre (par exemple noter les n° de lot et les DLC) des
produits qui lui étaient livrés.
Je ne suis pas juriste, et très peut d'affaire ont concernées les producteurs jusque là, mais j'ai parlé de mise en danger du consommateur, donc pénal et pas civil. Il me semble qu'au pénal, le juge se baserais sur tout les documents existant, et pas seuleument les lois pour juger du niveau de responsabilité du producteur et de son responsable qualité..., mais je veux bien lire.
Il me semble que l'on peut dire que :
* Une circulaire
n'est pas du domaine de la loi ni du règlement mais à
valeur légale.
* Elle est d'application obligatoire pour
les personnes concernées (dépendant du ministère
ayant produit la circulaire)
Un juge pourra donc s'appuyer sur
une circulaire pour condamner...
C'est du moins ce que je
pense avoir compris ! Un juriste serait le bienvenu pour infirmer ou
confirmer.
Non.
Seuls les textes émanant du pouvoir législatif
donc des élus ont force de loi.
Les textes explicatifs
(Circulaires, Notes de Service...) issus des Ministères
(pouvoir exécutif) viennent éclairer les textes.
Seuls
ont valeur légale : les Arrêtés, Décrets &
Ordonnances qui découlent d'une Loi votée par les
Parlementaires.
Leur réaction par les Ministères
doit toutefois être strictement conforme à l'esprit et
au cadre de la Loi dont ils tirent leur légitimité.
Aussi
un juge (pouvoir judiciaire) n'est-il pas tenu de prendre en compte
les textes "explicatifs".
Le Juge juge en Droit... et ce
n'est pas toujours équitable, mais il n'a pas le pouvoir
d'aller contre les réglementations...
D'où parfois
des "décisions de justice" contraires au bon sens
qui laisse les quidams que nous sommes très frustrés //
ce que nous percevons comme une "injustice" sans comprendre
que le Juge est lié par les textes... enfin quant il reste
dans son rôle.
Mais quand on liste dans les textes réglementaires les expressions "le cas échéant", "suffisant", "si nécessaire", "en cas de besoin", "adéquats" etc notamment depuis 1993 avec la nouvelle approche en Hygiène l'importance de la Jurisprudence est aussi à prendre en compte.
Dans ce débat relatif à des circulaires/notes de
service, permettez-moi aussi de rappeler ceci : un texte émanant
d'une autorité publique ne me paraît pouvoir être
opposable à quiconque que s'il est ... public !
La parution
au Journal officiel est généralement constitutive de
l'aspect "public" d'un acte.
Même si,
quelquefois, ce qui est publié au JO est l'annonce de
l'approbation d'un acte ... publié ailleurs (ex: validation de
normes, arrêtés d'extension, etc..).
En tout état
de cause, un document qui ne serait accessible qu'à la
condition de détenir un mot de passe ne saurait être
opposable à ceux qui ne détiennent pas ce mot de passe
!
Un mot encore, sur ces documents non accessibles (internes,
confidentiels, à diffusion limitée,..) ; il m'est
arrivé de constater la disponiblité de tels documents
sur des sites autres que celui du ministère auteur du texte en
question. Il peut s'agir d'organismes divers, semi-publics ou privés,
techniques ou dits "de formation", voire en final de
structures commerciales étayant leur notoriété
de la disposition de tels documents. Ce qui pose tout de même
quelques questions, dont celle de la réalité d'une
prétendue exigence de confidentialité, et celle de la
concurrence déloyale...
Cet effet collatéral serait
aussi à prendre en compte dans les reflexions sur le caractère
public/restreint à donner à la diffusion d'un document.
Excellente remarque (si je puis me permettre)
Ce débat
s'applique certainement à d'autres domaines que la sécurité
sanitaire des aliments ?
Quel pourrait être le lieu
"normal" d'un tel débat ? Le Ministère de la
Justice ?
Si ça se monte, je veux en être !
Depuis le temps que je milite pour une gestion documentaire du corpus
législatif sur le mode des documentations qualité (avec
indices de révision plutôt que nouveaux numéros
*), ce serait dommage de passer à côté.
*
Au lieu de parler d'arrêté du 22 brumaire ou de décret
du 1er avril, parlons en articles du code de la consommation ou du
code de la santé publique. Le numéro ne changera plus
jamais, ce serait un très grand progrès. Les Codes ne
sont -ils d'ailleurs pas fait pour ça ? Et les professionnels
du droit (que nous ne sommes généralement pas) ne
parlent-ils pas en articles de tel ou tel code ? Alors, pourquoi les
inspecteurs de la DSV, lorsqu'ils inspectent un établissement,
notent-ils en tête de leur Compte-rendu (ou PV) "réf
: Arr. 29 sept 1997" ?
hblmgfrance Lundi 22. Octobre 2007 18:21
En premier lieu le responsable détablissement est pénalement responsable charge à lui de prouver quil y avait des procédures correctes et un suivi de lapplication des procédures, quil y a eu négligence ou volonté de nuire de la part de lemployé
En tout état de cause conservez des traces de vos interventions ou de vos remarques auprès de votre hiérarchie
Bertrand CARLIER Lundi 22. Octobre 2007 18:26
ce n'est peut être pas un hasard si la démarche qualité repose sur l'écrit et non l'oral.
Remi Michalowski Mardi 23. Octobre 2007 4:16
Comme les cas de pollution, c'est la Direction.
Ensuite, ce n'est pas obligatoirement le "patron" mais le responsable du site et/ou le responsable qualite, dans les affaires liees a la secu alim. La responsabilite penale doit etre specifiee dans le contrat de travail.
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