ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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L'élimination des kits de détection de germes utilisés |
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euqilegnal Fri, 28 Jan 2005 08:42:53 +0100
j'effectue
depuis peu des prélèvements de surface dans notre
charcuterie à l'aide de lame de contact.
je voudrai savoir
si, une fois lues ces lames peuvent etre jetées à la
poubelle sans précautions particulières ?
Anne-Françoise Lacour Fri, 28 Jan 2005 09:11:19
+0100
L'idéal est de stérilisser ces
lames (autoclavage ou autre) avant de les jeter.
Godon Odile Fri, 28 Jan 2005 09:07:57 +0100
Je
fais moi aussi des prélèvements de surfaces sur des
lames gélosées, et je m'arrange pour les jeter dans des
sacs de déchets infectieux (je suis en secteur hospitalier,
c'est donc facile), ce que vous pouvez faire c'est verser un peu
d'eau de javel sur les lames avant de les jeter dans vos poubelles
ordinaires.
stephane gobry Fri, 28 Jan 2005 09:38:59 +0100 (CET)
Nous
utilisons des lames gélosées pour le contrôle du
nettoyage. Après lecture des résultats, nous mettons
les lames à tremper 15 min avec de l'eau de javel avant de les
jeter à la poubelle.
fabrice raynaud Fri, 28 Jan 2005 19:31:10 +0100 (CET)
une
fois utilisée, les lames doivent être neutralisées
à l'aide d'un désinfectant, puis elles peuvent être
jetées
jj.lumbroso Fri, 28 Jan 2005 19:46:58 +0100 (Paris,
Madrid)
Je rentre du salon de la restauration de
LYON et j' ai entendu des choses contracdictoires sur la qualité
de tel ou tel moyen de faire des analyses de surfaces + ou - fiables
MERCI de m'éclairer sur ce point
qualibreizh Fri, 28 Jan 2005 09:31:39 -0000
En
ce qui me concerne, je les faisais tremper dans l'eau de Javel
pratiquement pas diluée pendant une demi-journée.
jnjoffin Sun, 30 Jan 2005 09:00:01 -0000
Il
est assez surprenant qu'un colistier se pose la question du devenir
des boîtes contacts réalisées pour les analyses
microbiologiques. Peut-on laisser des non-microbiologistes faire des
opérations pour lesquelles ils ne sont absolument pas formés,
ni informés des risques ? Quid de l'interprétation
!
On peut d'ailleurs incriminer les administrations qui ne
prennent pas en charge le problème alors que des déchets
comme ceux des établissements scolaires , autoclavés,
doivent passer par la filière des déchets d'activité
de soins malgré leur stérilité !
euqilegnal Mon, 31 Jan 2005 08:36:50 +0100
espérant
ne choquer personne par mon ignorance cette fois-ci, je voudrai
savoir si quelqu'un aurait un lien vers un site qui explique comment
identifier une colonie d'aprés son aspect sur une gélose
contact (couleur, taille, halo...) ?
PS : j'ai appris à
faire ces identificationS durant mon DUT mais je voudrais confirmer
ces lointaines connaissances.
j'ai d'ailleurs appris également
lors de ce DUT qu'il fallait autoclaver les lames de surfaces usagées
avant de les jeter (cf mon mail de la semaine dernière qui a
"choqué" un colistier)mais je voulais simplement une
confirmation sur ce forum et une solution alternative à
l'autoclavage car nous n'avons pas d'autoclave dans notre entreprise)
MARTIN Miguel Mon, 31 Jan 2005 10:28:54 +0100
Je
dois bien dire que ce genre de question me fait peur. En effet,
pourquoi vouloir réaliser ce genre d'examen si vous n'avez pas
les compétences ni le savoir faire? Il y a suffisamment de
laboratoires prestataires en France capables de vous réaliser
ces analyses. Les services qualités appuyer pour une grande
majorité des fournisseurs ont de plus en plus tendance à
vouloir faire croire que l'analyse microbiologique consiste en
l'identification d'une colonie violette ou turquoise sur une boite de
milieux de culture...
Personnellement je regrette que la profession en agro alimentaire
de soit pas plus réglementée comme c'est le cas dans le
médicale et/ou le pharmaceutique par exemple. Cela éviterai
ce genre de question. Et quand je pense que ces résultats
servent à valider des procédures de nettoyage
désinfection voire des autocontrôles sur des denrées
alimentaires je suis atterré...
Pour répondre à
votre question, sachez que sur un milieu électif il ne vous
sera pas possible de différencier précisément
quoi que ce soit. Sur des milieux sélectifs, en fonction des
milieux, certains germes forment des colonies dites caractéristiques.
La connaissance du milieu est normalement suffisante pour interpréter
une boite ou une lame. Dans votre cas je ne peux que vous inviter à
lire la fiche technique des milieux qui vous utilisez.
alaoui lalla chrif Mon, 31 Jan 2005 10:36:53 +0100
(CET)
La question qu'il faudrait se poser est :
est-ce que l'eau de javel elimine les spores de bactéries?
MARTIN Miguel Mon, 31 Jan 2005 10:53:00 +0100
La
réponse est oui, le chlore est une des seules molécules
pour lesquelles aucune résistance bactérienne n'a
encore ete mise en evidence.
euqilegnal Mon, 31 Jan 2005 13:18:28 +0100
cher
monsieur,
sachez que je travail dans une petite société
depuis quelque mois seulement et il s'agit de ma première
expérience professionnelle (hormi un stage de 10 semaines aux
services vétérinaires qui m'a appri beaucoup de
chose).
je suis chargée de mettre en place le système
qualité de A à Z (il n'y avait pas de RQ avant moi):
HACCP, traçabilité, autocontrôles,...
alors
j'essaye de me "débrouiller" avec les connaissances
que j'ai pu acquérir à l'école (mais je pense
que vous savez qu'elles ne sont pas exhaustives) et les divers
contacts que je peux avoir notamment grace à ce forum.
en
outre, la société qui m'emploi ne peux pas consacrer un
gros budjet à la mise en place de ce système qualité
ce qui est une difficulté supplémentaire : je dois me
débrouiller avec les moyens du bord si je veux mettre quelque
chose en place !
voilà pourquoi c'est moi même qui
réalise ces analyses qui pour moi ne sont pas si difficile à
réaliser :
il suffit de posée la lame de contact 10
sec sur la surface et de l'incuber 48h à 30°c (dixit le
mode d'emploi).
ensuite, inutile d'avoir bac+10 pour savoir
compter le nombre de colonie. cela permet déjà de
savoir si la désinfection a été bien faite.
dans
notre cas, il semble qu'elle ne soit pas bien faite car les lames de
contact (flore totale/coliformes)présentent de
nombreuses
colonies.
et j'aimerais bien savoir à quoi
correspondent les colonies du coté Flore totale d'autant que
certaines ont un aspect que je trouve particulier : un halo doré.
je
sais que les jeunes salariés comme moi paraissent souvent
incompétents à des professionnels chevronés
comme vous (je suppose), mais en ce qui me concerne je ne demande
qu'à apprendre et c'est ce que j'essaye de faire avec ce forum
qui m'a déjà beaucoup apporté jusque là.
mais
si maintenant mes questions ne font que choquer je réfléchirai
à 3 fois avant de les poser!
Hugues Jourdan Mon, 31 Jan 2005 13:38:32 +0100 (CET)
Dans
le cas de lames de contact, l'important est le nombre de
colonie.
Avant de rechercher le nom des micro-organismes
incriminés, il faut essayer de plancher sur le plan de
nettoyage qui est un des éléments essentiels d'un
système qualité. Se rapprocher des sociétés
de produits d'entretien qui ont des éléments
interessant pour commencer à bâtir un plan de nettoyage.
Voir aussi la nature de la sallissure car si le détergent
n'est pas adapté, le nettoyage donne de mauvais
résultats.
Après, il faut aussi aller sur le terrain
pour rechercher les éventuelles causes de la contamination. Et
parfois, on peut chercher à plusieurs pendant longtemps. C'est
parfois un détail, une conduite "morte qui contamine ou
un carter mal étanché qui saupoudre copieusement sur
une chaine.
Louis LE BORGNE Mon, 31 Jan 2005 07:40:40 EST
Soyez
rassurée, une minorité de cette liste a cette attitude,
continuez à poser vos questions, même si elles semblent
"choquer" certaines personnes..
La qualité d'un vrai expert est de se mettre à la
portée de tout le monde....
Banon
Emmanuel Mon, 31 Jan 2005 13:56:57 +0100 (CET)
Continue
à poser tes questions qui te semblent quelquefois 'simples',
c'est une bonne leçon d'humilité pour nous tous, et une
grande source d'apprentissage par la richesse et la diversité
des réponses.
Pour tenter de répondre à
ta question, il me semble que la majorité des lames et
surfaces gélosées donnent une indication quantitative
et non qualitative; certains milieux de culture favorisent le
développement de certains types de bactéries pour
lesquels on peut donc interpréter un 'boom' de colonies.
Des
techniques d'analyse plus pointues comme les puces à ADN par
exemple permettent de faire des analyses qualitatives beaucoup plus
fiables et pointues...mais les couts n'ont strictement rien à
voir.
Voilà pour moi (mais mes connaissances en microbio me
paraissent si loin! Excusez donc quelques
défaillances!),
Cordialement,
Emmanuel.
Mejdoub houssein Mon, 31 Jan 2005 15:06:38 +0100
(CET)
Dans la boite vous avez une feuille relative au
mode d'emploi voir point 7 lecture des lames
exple:
E.COLI
colonies rouge brique
ahmed kechad Mon, 31 Jan 2005 14:59:27 +0100 (CET)
A
fin d'obtenir des meilleurs résultats microbiologiques au
nettoyage et désinfection je vous conseille de respecter les
étapes du plan de nettoyage à savoir:
-
Rangement et préparation
- Dégrossissage-Raclage
-
Prélavage (eau du réseau, basse ou haute pression)
-
Mise en mousse
- Rinçage
- Désinfection
-
Rinçage du désinfectant
Cela dépendra
évidemment de la nature des souillures (comme celà a
été évoqué par l'un des colistiers), ces
étapes concernent le nettoyage en milieu humide tel est le cas
de votre entreprise "je suppose", d'autres critères
sont important également tels que le respect de la
concentration du produit utilisé ainsi que le temps de contact
avant le rinçage.
calime fabienne Lundi
31, Janvier 2005 17:32
afin d'identifier les
colonies sur boites de petri il faut utiliser des milieux sélectifs
qui permettent une identification plus ou moins précises du
types de bactéries. Il existe des mileiux permettant
d'identifier les salmonelles, les coliformes fécoux et totaux
et la liste est longue. Il faut consulter la liste des produits
proposés par votre fournisseurs.
Sur milieux non sélectifs,
type PCA, le plus simple est une observation au microscope des
colonies (état frais et Gram) ainsi qu'une étude de la
catalase et de l'oxydase qui permet déjà d'indentifier
le grand groupe auquel appartient la bactérie étudiée
Il
n'y a jamais de question bête ou stupide chaque question même
la plus simple permet de réfléchir et d'avancer. Seul
les personnes sures de leurs savoirs ne se posent pas de questions
"simples" mais avancent-elles ??? A être trop sur de
son savoir, on finit toujours par commetre des erreurs
"Je
doute donc je suis"
jnjoffin Lundi 31, Janvier 2005 18:59
Ce
qui est choquant dans les messages reçus sur le "devenir
des lames gélosées" et sur leur "interprétation",
n'est pas que les colistiers posent les questions utiles mais qu'on
fasse faire à des personnes non formées des opérations
nécessitant un minimum de formation.
La règlementation
sur les déchets contaminés est drastique... même
si son application est souvent laxiste. Les lames gélosés
peuvent porter des microorganismes de classe 2
et devraient donc
suivre la filière des DASRI (déchets des activités
de soins) comme les cultures que nous manipulons dans les
établissements scolaires, et même après
autoclavage (absurdité de la règlementation). Le propos
est très certainement déjà du chinois pour des
personnes non formées... Mettre les lames dans de l'eau de
Javel
suffisamment concentrée (mais pas trop) sera déjà
un bon réflexe dans ces conditions !
Pour ce qui est
d'identifier des colonies à la vue... c'est une vue de
l'esprit comme de savoir si un E. coli est ou non pathogène !
On ne peut que dire aux personnes qui veulent en savoir plus, de
suivre une formation de microbiologie classique incluant les
procédures d'identification. Je ne crois pas possible de faire
cette information par l'intermédiaire de la liste.
Désolé
d'avoir été un peu long...
Martin CAMUS Tue, 01 Feb 2005 05:12:59 -0000
si
vous cherchez un moyen sûr et simple d'identifier les bactéries
qui sont sur vos surfaces de travail, c'est peut-être mieux
d'utiliser un écouvillon ou une chiffonnette et de l'envoyer à
un laboratoire. Cette solution ne remplace pas les lames gélosées,
mais ça peut être intéressant si vous recherchez
des bactéries précises.
euqilegnal Tue, 1 Feb 2005 07:29:22 +0100
le
nettoyage dans notre charcuterie (qui est trés humide) est
réalisé par une société de nettoyage.
les
opérateurs nettoient d'abord au karcher afin d'obtenir une
"propreté visuelle" puis pulvérise un
dégraissant-désinfectant 2en1 avec une centrale de
nettoyage qu'ils laissent agir 5 minutes (au moins d'aprés
leur dires).
puis ils rincent à l'eau claire et passent
une raclette. ensuite 2à3 h plus tard je fais mes prélèvements
(une fois par semaine,5 prélèvements).
les résultats obtenus en termes de désinfection sont
vraiment médiocres pour le moment : coliformes (VRBL) et flore
totale (PCA).
j'essaye de trouver d'où vient le problème
: mauvaises manip, raclette souillée, mauvais
produit,mauvaises concentration...
j'ai RDV demain avec le
fournisseur de produit et le directeur de la Sté de nettoyage
pour trouver une solution.
si vous avez des suggestions d'ici là
, je suis toutes "ouie"!
merci à tous ceux qui
veulent bien me faire partager leur savoir!
MARTIN Miguel Tue, 1 Feb 2005 09:34:20 +0100
Me
faisant bousculer de toutes parts je vais prendre une dernière
fois le temps de répondre. Le but de mes propos n'était
pas de dénigrer qui que ce soit mais de porter l'attention sur
le fait qu'il était dangereux, à plusieurs titres, de
sous estimer les connaissances nécessaire à la pratique
de la microbiologie. Il me semble qu'il existe bel et bien des
questions à la con et cela ne remet pas en cause les
fondamentaux de l'apprentissage. De plus, je ne cherchais pas à
me placer en position d'éminent spécialiste, j'avoue ne
pas tout savoir, loin de là et c'est pour moi comme pour tout
le monde bien normal. Certes il ne faut pas BAC +10 pour compter des
colonies mais un minimum de formation et surtout un savoir faire me
parait indispensable. Cela étant valable dans bien des
domaines. Et quand je vois les conseils portant sur l'utilisation de
puces à ADN pour l'identification je me dis vraiment qu'il
faudrait savoir s'abstenir dans bien des cas....l'essence même
de cette liste d'hygiène me semble de plus en plus détournée.
Il y de plus en plus de demande d'emploi, de demande de stage et des
questions qui auraient trouvées réponse par la simple
lecture d'une fiche technique ou d'un mode d'emploi. C'est tellement
plus facile de poser la question et d'attendre que la réponse
arrive...
Enfin je terminerai en vous remettant en garde contre
les manipulations bactériennes en dehors de conditions
adaptées. J'ai vu un homme ayant frôler la mort à
cause d'un infection staphylococcique et deux femmes faire des
fausses couches à cause de listeria. Sur des lames gélosées
contenant des milieux non spécifiques vous n'avez pas la
moindre idée des germes présents.
Il y a potentiellement des germes pathogènes...De plus,
vous entretenez dans des locaux non adaptés des cultures
bactériennes et/ou fongiques qui peuvent devenir des sources
de contaminations importantes. Il me semble tout de même que le
rôle et la responsabilité d'un RAQ est de faire prendre
conscience de ce qu'est la Qualité. On ne fait pas de
la
qualité sans moyens, dans un cagibi, avec une
serpillière et une bouteille d'eau de javel. Minimiser les
compétences de ce qui représente un coût est il
la bonne solution ?
Bonne continuation,cdt
MARTIN
Miguel
euqilegnal Tue, 1 Feb 2005 10:14:30 +0100
si
je peux me défendre une dernière fois, sachez que j'ai
lu le mode d'emploi mais que je ne le trouvai pas assez précis
: pour tous les germes, on a des colonies rouges briques sur PCA et
colonies rouge + halo sur VRBL.. il n'ya aucune mention de l'halo
doré dont je vous faisai part dans mon précédents
mail
!
ensuite nous avons décidé de nous équiper
d'une petite étuve pour faire nos autocontrôles sur le
conseil des services vétérinaires qui me semblaient
être des gens compétents (jai fait un stage de 10
semaines chez eux en DUT sur la problématique listeria)dont
les conseils étaient fiables.
enfin je le répète
:j'ai suivi "un minimum de formation" puisque j'ai fait un
DUT génie biologique option industrie agro dont une des
matières principales était la microbiologie (théorie
+ travaux pratiques: gram, état frais, gélose
contact...)
j'aurai donc pu éventuellement regardé
dans mes cours avant de poser mes questions, mais si vous voulez tout
savoir, mes classeurs sont restés chez mes parents qui habite
à 100km de chez moi.
effectivement il ya peut etre des risques dont je ne suis pas
pleinement consciente (je me pose quand même des questions, ce
qui est déjà pas mal) mais rien ne vous empèche
de m'en faire part avec un minimum de respect sans me faire passer
pour la dernières des abruties !
Je m'excuse auprés
des autres colistiers pour ces longues conversations !
Godon Odile Tue, 1 Feb 2005 10:20:15 +0100
Peut-être
une piste pour vous: les centrales de nettoyages peuvent devenir des
nids à microbes au niveau des joints, des tuyeaux ..., il est
bon de faire des prélèvements pour vérifier ces
installations.
Deutscherverein Tue, 1 Feb 2005 04:28:31 EST
si
vous voulez approfondir une recherche je vous suggére de
rechercher dans le Bergey's Manual of systematic bacteriology
c'est
une encyclopedie qui vaut cher vous pouvez cependant l'emprunter par
pret inter bibliothéque gratuitement si vous étes à
proximité d'un centre universitaire
je vous suggére
de consulter le centre universitaire de documentation sur le web
Rene LAVARDE Tue, 01 Feb 2005 10:43:46 +0100
si
j'ai un conseil à ce sujet, c'est, lorsque l'on trouve une
colonie bizarre avec un milieu sélectif, lors d'un contrôle
de routine, de prévoir un repiquage sur un milieu moins
sélectif. Il est bien sûr souhaitable dans ce cas de
faire appel à un labo spécialisé qu'il sera plus
à même de disposer de tous les milieux nécessaires.
Dans un cas particulier, en dénombrant des Escherichia Coli,
une colonie de couleurs bizarres s'est avérée être
un staphylocoque doré (détermination faite par
l'institut Pasteur).
MARTIN Miguel Tue, 1 Feb 2005 11:09:28 +0100
Puisque
vos cours sont loin je vais donc gentiment vous donner quelques
infos. Sur le milieux PCA, vos colonies sont rouges certainement
parce qu'il a été additionné de chlorure de
triphényl tétrazolium (appelons le du TTC) qui est
réduit par les bactéries (pas toutes) en formazan qui
est lui même un composé coloré donnant la couleur
rouge aux colonies. Cela a pour but de faciliter la lecture. Sur le
coté VRBL les colonies sont rouges car les coliformes
fermentent le lactose du milieux, entraînant une diminution du
pH qui fait varier la couleur de l'indicateur de pH (le rouge neutre)
donnant ainsi une couleur rose violacée aux colonies. Il ne
vous sera pas possible d'identifier macroscopiquement les colonies
présentes sur vos lames à moins de faire appel à
un laboratoire. Les aspects que peuvent prendre les colonies
bactériennes sur une gélose non sélective sont
très divers et variés même avec la meilleur
volonté du monde je ne peux vous donner une réponse
concernant votre colonie avec halo. Pour ce qui est du Bergey's, oui
c'est certainement LE meilleur outil de systématique
bactérienne, mais il me semble très peu adapté à
votre cas. En effet, il est compliqué et les infos qu'il vous
donnera ne vous seront utiles que si vous pouvez mettre en oeuvre des
analyses microbiologiques (morphologie, physiologie, biochimie...
Nelly, Qualibreizh Tue, 01 Feb 2005 11:09:57 -0000
Après
avoir pris connaissance de votre problème et pour avoir été
Responsable qualité pendant 3 ans,dans un premier temps, je
vérifierai le TACT(Temps, Action mécanique (soit huile
de coude),
Concentration du produit utilisé, Température de
l'eau) que votre prestataire doit appliquer.
En effet, si un de
ces critères n'est pas appliqué, le
nettoyage-désinfection n'est pas correct. D'autre part, les
produits 2 en 1 ont une des deux propriétés plus
efficaces. Autrement dit, le produit x peut être prévu
pr avoir la propriété majeure de la désinfection
par exemple. Or, il est important de savoir que la détergence
doit être efficace sinon les molécules actives de
désinfection n'ont aucun effet sur les souillures
organiques.
Un conseil si je peux me permettre car c'est ce
comment j'ai procédé, vérifier avant de faire
confiance.
Après on peut étudier si c'est un problème de concentration du produit.
En ce qui me concerne, je préconise selon le cas une détergence puis une désinfection selon les risques identifiés.
Nelly, Qualibreizh Tue, 01 Feb 2005 11:13:20 -0000
C'est
encore moi, en ce qui concerne la méthode "KARCHER",
elle favorise la dispersion des souillures avec la pression...donc au
jet d'eau chaude, à vous de voir selon le matériel que
vous avez.
Jean-Philippe CLAUDE Wed, 2 Feb 2005 09:08:37 +0100
Pour
notre part, étant donné les volumes de lames étant
trop important (prés de 100 lames par semaine... pas chez le
même client), nous les faisons incinérer par une société
spécialisée.
Pour 100EUR les 100Kg.
C un
forfait, on est souvent loin du compte, mais Conseil en Sécurité
Sanitaire je me vois mal en jeter de tels volumes dans les poubelles
de voirie...
Lorsque nous en conseillons l'usage aux
établissements IAA ou artisans, nous recommandons comme cela a
déjà été proposé de les
"javelliser".
Pour plus de précaution nous
recommandons également d'ouvrir les tubes immergés dans
la Javel et de les refermer remplis comme ça pas de danger
qu'un môme les prenne pour une sucette.
Pour les
établissements hospitaliers, élimination par la voie
des déchets contaminés.
k.j Wed, 2 Feb 2005 14:41:20 +0100
"Mettre
les lames dans de l'eau de Javel suffisamment concentrée (mais
pas trop) sera déjà un bon réflexe dans ces
conditions ! "
Qu'entendez vous par de l'eau de javel
"pas trop" concentrée ???
Joffin Jean-Noel Mercredi 2, Février 2005
19:46
Il faut choisir une concentration d'eau de
Javel compatible avec le produit.
l'eau de Javel trop concentrée est moins bactéricide
que diluée. Le choix est donc délicat !
Vous pourrez
peut être trouver une réponse adaptée sur mon
site en cherchant la partie consacrée à l'eau de
Javel.
Merci et n'hésitez pas à me demander
précision que j'essayerai de trouver !
Christian Felter Jeudi 3, Février 2005 6:41
je
transmets à nouveau ce lien pour archive, car je l'ai
recherché dans l'archivage thématique sur l'eau de
javel sans le retrouver.
Il est édité par la Sociéte
Française de Chimie et est très complet
:
http://www.sfc.fr/Donnees/mine/javl/texjavl.htm
Alexia Fri, 4 Feb 2005 05:16:25 +0100
J'enlève
les géloses des boites plastiques, je les mets dans de l'eau
de javel pure pendant 24h, résultat garantie la gélose
est quasiment détruite.
metwu2000 Sun, 06 Mar 2005 11:13:47 -0000
je
viens de mettre en place un laboratoire de microbiologie au sein
d'une IAA, et j'aimerai en savoir plus sur le traitement des déchets
issus du laboratoire.
En effet, les boites gélosées
et objets contaminés sont jetés dans un sac à
autoclave, qui est ensuite disposé en autoclave industrielle;
mais cela suffit il à inactiver les risques et si oui le tout
peut il être traité comme déchet banal, ou faut
il quand même faire appel à un organnisme particulier
pour ramasser les déchets et les retraiter?
Estelle PAVY Sun, 6 Mar 2005 14:09:52 +0100 (CET)
J'étais
étudiante il y a encore peu de temps, et j'ai travaillé
sur les déchets des laboratoires de microbiologie à
l'occasion d'un stage.
Pour votre information, les déchets
issus des analyses microbiologiques (boîtes de pétri et
tubes à usage unique) sont considérés, d'après
le décret du 15 mai1997 (n°517), comme des Déchets
d'Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI).
Ils
doivent donc être incinérés ou prétraités
par des appareils de désinfection de façon à
pouvoir être collectés et traités par les
communes. Attention, l'autoclave n'est pas considéré
comme un appareil de désinfection (cf. circulaire n°2000-292
du 29 mai 2000).
La solution est donc de faire appel à un
prestataire de service.
Pour plus d'information, n'hésitez
pas à me contacter, j'ai mon rapport de stage sous le coude !
bianchi_virgile Sun, 06 Mar 2005 20:16:06 -0000
Si
ces déchets sont autoclavés, ils peuvent, a priori,
prendre la filière des déchets
ordinaires,
exception faite des aiguilles, des scalpels et autre objets tranchant
ou piquant de ce genre. Les germes ne résistent pas à
un autoclavage s'il est bien fait.
Pour une question de confort et
de sécurité, l'idéale est quand même de
faire appel à une entreprise spécialisée et
agréée dans la collecte des déchets infectieux.
Vous pouvez contacter votre DRASS local qui vous aidera à y
voir plus clair.
Delphine wojerz Vendredi 6. Avril 2007 15:20
Suite à une conversation que j’ai eue avec mon
laboratoire d’analyse dont je ne citerai pas le nom, je
m’interroge ?!
Comme beaucoup d’entre vous, nous
réalisons nous même des analyses de surfaces avec des
lames de contact (nous avons une « mini »
étuve).
D’après mon raisonnement, ces
lames doivent être incinérées car considérées
comme déchet biologique donc potentiellement
dangereuses.
Nous avons donc plusieurs solutions :
Souscrire
un contrat avec une société d’incinération
spécialisée (ce que nous faisions dans mon ancienne
société) : c’est pratique et pas si cher.
-
Demander au laboratoire de les détruire pour nous (mon ancien
labo nous le faisait gratuit).
Les faire tremper dans un
bain de désinfectant (personnellement, n’étant
pas tout à fait pour, c’est ma solution de
repli).
Après avoir sollicité mon
laboratoire, il m’a certifié que je pouvais jeter ces
déchets à la poubelle, sachant que de toute façon
c’est ce que deviendront ces déchets s’il s’en
occupait. En claire, le laboratoire traite je ne sais combien de
lames par jour qu’il jetterait sans précaution préalable
à la poubelle… (Très sympathique pour les
éboueurs et l’environnement).
Après
plusieurs minutes d’argumentation, notre conversation c’est
donc terminer par un « Vous vous posez trop de question Madame
! ».
Je profite donc de cette liste pour vous demander
vos avis à ce sujet. Je n’arrive pas à m’enlever
de la tête que je n’ai aucune idée de ce qu’il
peut pousser sur ces lames, même si le risque de cultiver des
pathogènes est peut être minime (et la je ne saurai
évaluer ce risque) il existe !
O. Cerf Vendredi 6. Avril 2007 15:43
Les
surfaces que vous examinez se trouvent dans l'environnement de
l'usine, et pour certaines en contact direct avec l'aliment que vous
fabriquez, ou avec les ingrédients entrant dans sa
composition, n'est-ce pas ?
Avez-vous des raisons de penser
que les bactéries qui se développent sur les lames sont
différentes de celles qui peuvent se retrouver sur ou dans
l'aliment ?
Si oui, il faut prendre des précautions
avec les lames, si non tout va bien, pas de souci pour le sort de ces
lames !
Jean-Yves François Vendredi 6. Avril 2007
16:20
sur le fond, je suis d'accord avec vous MAIS
il existe, en général, des législations
spécifiques se rapportant à la multiplication
volontaire de micro-organismes in vitro.
En Belgique, ces
déchets sont classés en 'B2 - Déchets
hospitaliers' et doivent être collectés en récipients
étanches et incinérés. A voir avec votre
législation nationale.
En ce qui concerne l'élimination
de ces mêmes lames par votre laboratoire externe, le transport
de ces déchets est, en général, également
soumis à une législation.
Anne Laure Abisse Vendredi 6. Avril 2007 15:56
Dans la meme situation que vous,
J'ai eu exactement les memes
types de réponses...VOUS vous posez trop de questions...
Donc
pour l'intant, je détruit me lames et boites contacts en les
plongeant un nuit dans un bain de javel, puis poubelle.
En attente
d'avoir mieux, sur avis de mon fournisseur de lames.
myriam.benissad Vendredi 6. Avril 2007 16:01
Oui mais certaines lames peuvent être spécifiques aux
Staph., aux entérobactéries …
N’y
a-t-il pas de danger environnemental dans ce cas non plus ?
Pourquoi
alors faudrait il autoclaver et se débarrasser par un circuit
spécialisé des boites de pétri dédiées
aux analyses alimentaires ?
Anne Laure AbisseVendredi 6. Avril 2007 16:05
Il me semblait que le milieu de culture développait un
nombre de bactéries qui n'est pas celui contenu dans
l'environemment initialement?
une colonie différent d'une
bactérie ( meme si à l'origine s'en est une
seule)??
donc qu'il faillait détruire pour ne pas apporter
plus de bactérie dans l'environnement
sinon ca veut dire
que dans n'importe quel labo, on ne détruit pas les milieux
non pathogène spécifique???
O. Cerf Vendredi 6. Avril 2007 17:05
Très juste, j'ai répondu trop vite ....
Hubert BAZIN Vendredi 6. Avril 2007 20:28
Attention, attention !
Réglementation déchets =
travail de spécialiste (que je ne suis pas, je m'empresse de
le préciser) La réglementation prévoit 839
rubriques de déchets, dont 404 sont considérés
comme dangereux... Le site de l'ADEME est plutôt bien fait
:
http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=12547
puis,
à droite, suivez le lien "voir aussi : les
obligations des entreprises" qui
renvoie vers le doc Word de
118 pages suivant
:
http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=AB64BE3755107147D8DB0793280E5B8F1138282490281.doc
Le
site du Ministère de l'écologie donne lui aussi des
liens :
http://www.ecologie.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=298
et
un doc
Word
http://www.ecologie.gouv.fr/IMG/doc/Liste_Textes_Dechets.doc
Les
boîtes de Petri et autres lames issues des contrôles dans
les IAA ne sont pas des "déchets hospitaliers", mais
leur traitement est assimilé à celui des "DASRI",
c'est à dire des "Déchets d'Activité de
Soins à Risque Infectieux". On les emballe (jusqu'à
3 emballages l'un par dessus l'autre), dans un conteneur final jaune
repéré avec le symbole "risque biologique"
Sur
le Site de l'INRS on trouve une brochure sur la question
:
http://www.inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/inrs01_catalog_view_view/6D055E66DC875133C1256ECB004F42FD/$FILE/ed918.pdf
J'ai
déjà rencontré un industriel qui cultivait des
témoins positifs pour ses recherches de pathogènes. Il
avait donc des cultures de classe II (S. enteridis, S. aureus, C.
botulinum, B. cereus, L. monocytogenes, etc), et en théorie
une obligation d'autoclavage (voir à ce sujet l'Arrêté
du 13 août 1996 fixant les mesures techniques de prévention,
notamment de confinement, à mettre en oeuvre dans les
industries et les laboratoires de recherche et d'enseignement où
les travailleurs sont susceptibles d'être exposés à
des agents biologiques pathogènes , NOR: TAST9611280A
:
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=491469&indice=18&table=JORF&ligneDeb=1
)
Cet industriel se fondait sur la réglementation du
transport des matières dangereuses par route (Arrêté
ADR du 1er juin 2001 modifié par l'Arrêté du 5
décembre 2002) pour s'affranchir du problème de
l'autoclave et proposer un triple emballage. J'oubliais : il
possédait un autoclave, mais .. souhaitait faire des économies
de vapeur ! (authentique)
On peut donc en effet entendre des
arguments fallacieux et constater des comportements étranges,
même de la part de professionnels.
cordialement
Hubert
BAZIN (un peu désabusé, sur ce coup-là)
Delphine wojerz Vendredi 6. Avril 2007 17:22
J'espère qu'aucuns de nos produits n'est contaminé par un pathogène! MAIS si j'en était certaine, nous ne ferions aucun autocontrôle microbio... donc le risque qu'un pathogène initialement sur un produit, ou provenant de l'environnement extèrieur existe donc cela implique le risque de se retrouver sur ma lame et donc d'être enrichi...
Encore une fois, je ne connais absolument pas se risque et
j'espere que dans notre usine il est nul !-)
Par rapport à
la législation, je ne la connais pas, effecitvement je sais
qu'il y en a une pour le transport en avion. mais pour le transport
terrestre national ??
Lorsque j'avais fait appel à la
société d'incinération, elle m'avait confirmé
qu'il s'agissait de déchet dit "hospitaliers" donc
soumis à règlementation. Peut être était
ce pour avoir le contrat?
Pour ma part, n'ayant pas vraiment
le temps d'étudier cette règlementation, ne pouvant pas
avoir confiance en mon labo, et ayant un budget limité, je
vais adopter la solution "javel pendant une nuit".
qualiseb Vendredi 6. Avril 2007 20:17
Pour un petit budget, vous pouvez aussi essayez les appareils du type "cocotte minute" je ne connais leur température de fonctionnement, mais cela crée de la vapeur en surpression...
noel TIEMELE Samedi 7. Avril 2007 21:22
Je ne vois pas trop de quelles lames vous parler,néanmoins
,il serait plus
sécurisant d'utiliser deux procédés
:
-chimique (trempage dans la javel)
-thermique (autoclavage ou
chauffage à aumoins 120 ° pdt 60 mn)
merci ! TIEMELE.
je tiens à remercier vivement toutes les personnes qui
m'ont répondu quant à ma question sur le CCP chaîne
du froid. Je pense le passer en bonnes pratiques tout en conservant
exactement les mêmes limites critiques, les mêmes AP et
AC.
Je me permets de vous soumettre une autre question. Pensez
vous qu'une stérilisation de boîtes en métal
vides avec un barème de températures moyen à 115
°C pendant 5min soit suffisant
pour éliminer les
éventuelles bactéries présentes ainsi que leurs
spores (C botulinum notamment)? En effet, nos produits ne subissent
pas de traitement thermique une fois conditionnés et mis sous
vide. C'est pour cette raison que la stérilisation des boites
avait été placé en CCP. Néanmoins, ne
peut on pas assimiler cette action comme une action de "nettoyage"
(même si le matériel est propre). Or, le nettoyage n'est
pas un CCP.
Chaleur sèche ou chaleur humide, boîte ouverte ou fermée?
Pour vous répondre Mr Depiereux, chaleur sèche et boites ouvertes et couvercles.
C'est bien ce que je suspectais.
En deux mots, ce que vous
proposez doit être considéré comme insuffisant,
la chaleur sèche exigeant des températures beaucoup
plus élevées et des temps plus longs que la chaleur
humide. En outre, certains auteurs rapportent que la chaleur sèche
FAVORISE la sporulation dans la première partie du cycle, donc
un cycle aussi court que celui que vous proposer risque d'avoir un
effet contre- productif.
A titre d'exemple :
Voir :
*
http://www.urofrance.org/BaseUrofrance/PU-2004-14031054/TEXF-PU-2004-14031054.PDF
* http://www.hygienosia.com/site1/poupinel.htm
*
http://www.adiph.org/sterilisation_vapeur_D_Piettre_11_2006.pdf
Hugues JOURDAN Mercredi 2. Mai 2007
18:22
pourquoi ne pas tenter une stérilisation par vapeur ou eau oxygéné comme dans le cas du lait
Lorsque le pH est supérieur à 4,5, on ne devrait pas descendre en dessous de 2,4 minutes à 121°C pour obtenir des conserves, stables à température ambiante. 115°C x 5 min est une traitement très inférieur.
De quel procédé parlez-vous ? Ajout d'eau oxygénée dans le lait ?
Non pas d'ajout.
Dans le conditionnement aseptique, j'ai
souvenir qu'il y avait une décontamination a priori.
C'est le matériau du suremballage qui est stérilisé par de l'eau oxygénée.
Je vais peut-être pouvoir apporter ma petite contribution
sur un sujet que je connais (ayant une expérience en laiterie
industrielle).
Le procédé de décontamination
consiste à:
- asperger le contenant (brique tétra)
avec du peroxyde côté intérieur, celui-ci
s'évapore puis on introduit le lait.
Normalement si tout se
passe bien, le lait et le peroxyde ne se rencontre pas.
Voilà
comment ça fonctionne pour le lait.
@+ Virginie TREMILLON
Dr Lalla Chrif ALAOUI Mercredi 20. Juin 2007 12:27
Nous avons au niveau de notre laboratoire des milieux de culture
périmés qu'on met à part, qu'on identifie par
produits périmés en rouge, à ne pas
utiliser,etc.
Cependant, nous ne pouvons pas les stockés
indéfiniment.
Alors, vomment faire pour les détruire,
sachant qu'à ma connaissance nous n'avons pas de professionnel
qui gère ce genre de "déchets" de laboratoire
d'analyses?
Merci pour vos réponses..
Halim
CHALABI CRSTRA BISKRA Mercredi 20. Juin 2007 13:17
Je pense que, s'agissant de produits polluants voire toxiques,
il convient de prendre contact avec un responsable de la direction de
l'environnement de votre province qui peuvent vous orienter en
vous
indiquant éventuellement comment les conditionner pour
pouvoir les traiter ou les enfouir...
cordialement.
Halim
CHALABI CRSTRA BISKRA (Algérie)
Ann Van Den Brande Mercredi 20. Juin 2007
13:55
J'encadre des travaux pratiques de
microbiologie pour des étudiants en Belgique et bénéficie
gracieusement de milieux périmés que nous fournissent
différents labratoires. Ce don permet d'économiser le
souci lié à la gestion des déchets pour les
laboratoires donateurs et de
fournir gracieusement un panel de
milieux pour les étudiants, ET last but not least:
permettrait, à une plus grande échelle de limiter
l'empreinte écologique du secteur (extrêmement polluant
!!!) de la
microbiologie alimentaire.
peut-être
pourriez-vous vous aussi trouver dans votre région des
institutions qui seraient heureuses de récupérer votre
matériel périmé ?
lesterlepatissier Mercredi 20. Juin 2007 15:06
pas d'autre choix que de confier tout ça a un labo équipé d'un autoclave pour les détruire...
Antoine Vinot Mercredi 20. Juin 2007 13:21
Comment traitez vous vos milieux de cultures après
utilisation ?
Ne vous est il pas possible d'évacuer les
milieux périmés avec les milieux usagés ? Au
pire , pour ne pas changer la nature des déchets à
traiter vous aurez à préparer les milieux de cultures à
base de poudre périmés pour n'avoir que des gels dans
vos déchets ...
Mais mon expèrience de labo étant
limité je me trompe peut être....
jnjoffin Mercredi 20. Juin 2007 14:25
Dire que des milieux de cultures microbiens sont
toxiques est un peu exagéré !
Les bactéries
ou champignons doivent y cultiver et n'aiment en général
pas les toxiques.
Quelques milieux peuvent contenir, à des
concentrations très faibles, des molécules pouvant être
considérées comme dangereuses. Je ne vois guère
que le cyanure (qu'on utilisait...) mais il sera facilement détruit
par l'eau de Javel ou traité à part.
Ces milieux
ne sont évidemment pas des déchets biologiques puisque
stériles.
Il me semble donc raisonnable de les jeter
aux déchets ménagers après a voir vérifié
si, par hasard, un produit polluant pour l'environnement ou dangereux
ne figure pas dans les compositions à des doses justifiant un
traitement particulier.
Hugues JOURDAN Mercredi 20. Juin 2007 12:58
Pourquoi ne pas leur faire prendre la même filière que les milieux ensemencés ?
alaoui lalla chrif Jeudi 21. Juin 2007 13:36
mon idée est que s'il s'agit de milieux de culture ils sont
nutritifs et surtout selectifs.
Donc les larguer comme ça
dans l'environnement pourrait constituer, à mon avis, un
danger, meme si minime, par multiplication et sélection de
germes pathogènes.
Si je les traite dans la meme
filière que les milieux ensemencés, je ne pense pas que
leur pouvoir nutritif ou selectif serait réduit, vu qu'avant
utilisation on les autoclaves pour la pluspart à 121 °C
pendant 15 mn.
Donc pour moi le problème reste toujours
posé. Je les stock jusqu'à......!!!!!!!!!
je peux vous certifier qu'il existe des organismes qui collectent
les déchets des laboratoires d'analyses médicaux et
donc peuvent certainement le faire pour les autres labos. Ils
proposent des
containers spéciaux en carton pour cela.
Ceci vaut pour le territoire français, à vous de
cherhcher un organisme similaire au Maroc.
"Si je les traite dans la meme filière que les
milieux ensemencés, je ne pense pas que leur pouvoir nutritif
ou selectif serait réduit, vu qu'avant utilisation on les
autoclaves pour la pluspart à 121 °C
pendant 15
mn."
Vous pensez que tous les milieux ensemencés
se sont vu débarrassé de leur pouvoir sélectif
et nutritif ?
Les milieux de type bouillon coeur cervelle n'ont plus été
commercialisés et ne le sont plus me semble-t-il.
La
cervelle provenait probablement de vaches. L'interdiction de la
commercialisation ne permet pas aux fabricants de peptones de
fabriquer la base du milieu.
Quant au rejet, le risque est
extrêmement faible qu'un consommateur déguste la poudre
dans une poubelle de ville et devient encore plus faible si l'on
suppose la cervelle provenant de vaches folles.
Une fois incinéré
(même si la température de l'incinérateur ménager
est limitée), ou dégradé par les microorganismes
dans une décharge, il est peu probable qu'il reste des prions
pathogènes.
On peut évidemment appliquer le fameux
principe de précaution mais il faudra alors se prémunir
des météorites qui risquent de nous tomber dessus, et
penser que la pollution des incinérateurs pour déchets
spéciaux ne provoquent pas de cancers ou autres affections par
leurs rejets (auxquels il convient d'ajouter les polluants émis
par les camions de transport).
Il semble assez évident
qu'un pays comme le Maroc a d'autres préoccupations plus
importantes.
Voici le lien vers le catalogue : ( donc toujours vendu )
http://fr.vwr.com/app/catalog/Product?article_number=1.13825.0500
et
la fiche technique ( très très minimaliste ...)
http://www.chemdat.info/fcatalog/showProduct.cmd?catalogNr=110493&pAssId=1500&application=ChemDAT&country=fr&language=en&fn=ext#top
Il serait tout de même réaliste de se souvenir qu'un
milieu de culture en microbiologie ce n'est qu'un assemblage de
différents produits hydrolysés provenant d'aliments
(viande, soja, levure, céréales...) dans lesquels sont
ajoutés parfois des agents sélectifs (NaCl ou chlorure
de sodium, désoxycholate ou bile...) donc rien que des
ingrédients simples et en général sans danger
aucun ou de toutes façons en quantité extrêmement
faibles.
Je n'arrive donc pas à saisir où est votre
peur.
Quand on jette des aliments dans une poubelle (viandes
périmées, fruits moisis, déchets de
restaurant...) on ne se pose pas de problèmes alors qu'il
s'agit de bons milieux de culture et qu'ils ne sont pas stériles
!
Pas de paranoïa parce ce que ce sont des produits de
laboratoire (stériles).
iL est vrai que le Maroc est un pays qui a beaucoup de
préoccupations mais votre pays et tous les autres aussi.
Sachez , Monsieur, qu'un laboratoire agro alimentaire est
très polluant par les déchets qu'il rejette
(consommables jetables pour la pluspart en plastique, en plus des
milieux ensemencés meme si autoclavés pour
destruction,réactifs chimiques ....).
Si chacun de nous
pense que polluer l'environnement n'est qu'un souci secondaire voire
minime, je me demande dans quel monde vivront nos enfants ou petits
enfants.
luckybichounet Lundi 23. Mars 2009 16:48
nous utilisons des pétrifilms pour diverses applications dans notre usine (notamment des pétrifilm à coliformes totaux et à E.coli). Quelle procédure doit-on mettre en place pour les détruire? Nous avons une autoclave. Pourrait -elle être utilisée pour détruire les colonies? si oui, à quelle température et combien de temps laissés les pétrifilms dans cette étuve?
jnjoffin Lundi 23. Mars 2009 21:17
Tout dépend si vous souhaitez une solution légale ou non.
En toute rigueur, les Petrifilms sont susceptibles de contenir des agents biologiques de classe II. Ce sont donc des produits à classer dans les déchets infectieux qui doivent subir une incinération poussée par une société spécialisée. C'est la "loi".
De façon réaliste, les seuls agents possibles sont des microorganismes thermosensibles (au maximum des Enterococcus) et ils seront tués par un autoclavage classique (à 120°C durant 20 min) et sûrement bien avant.
Par contre, il faut, a priori, un autoclave différent pour le "salle" et pour le propre.
Mais ce procédé n'est pas "légal". On pourra toutefois facilement justifier qu'il est efficace pourvu que le barème soit respecté évidemment.
[Les Petrifilms seront placés dans un sac en polypropylène (résistant à l'autoclavage) ou équivalent.]
Géraldine Leforestier Vendredi 15. Mai 2009 15:49
lorsqu'on contrôle une surface nettoyée avec une boîte contact (flore totale par exemple), y a-t-il une obligation de re-nettoyer la surface après le test pour éviter sa contamination par les composants de la gélose ?
Pascal Rudeaux Vendredi 15. Mai 2009 20:49
Il n'y a pas contamination, il y a seulement salissure.
hguitton Lundi 18. Mai 2009 14:54
J'aurais personnellement tendance à nettoyer, car on peut considérer que des éléments nutritifs contenus dans la gélose se sont déposés sur la surface. Dans le cas où la surface serait effectivement contaminée, les micro-organismes présents pourraient également se développer sur la surface grâce à ces éléments nutritifs. Enfin, après c'est comme ça que je me l'imagine, mais peut-être que la quantité d'éléments déposés n'est pas assez significative pour nécessiter un nettoyage.
J'avoue que je n'ai aucun renseignement là-dessus, je n'ai jamais rien vu dans la règlementation, et je n'en ai jamais entendu parler en cours...
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