ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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david VERDY mardi 12 juin 2001 16:20
Je
recherche des informations sur les possibilités de posséder
des souches pures de bactéries au sein d'un laboratoire de
contrôle qualité en industrie
alimentaire.
Sous
quelles conditions peut-on les conserver et les utiliser?
Quels
sont les fournisseurs?
Quelles
autres alternatives existe-t-il pour contrôler la fertilité
d'un milieu de culture que l'on prépare au sein du
laboratoire? Est-il possible de sous traiter ce type de contrôles
à un organisme extérieur (ex: institut Pasteur), de
sorte à éviter d'introduire des pathogènes dans
un labo d'usine?
Dans
un autre domaine, vous semble-t-il absurde, lorsque l'on utilise des
milieux prêts à l'emploi, pour des méthodes
alternatives telles que le Salmonella Rapid Test d'OXOID ou le
Petrifilm enterobacteriaceae 3M, de procéder à des
contrôles pour vérifier que l'on obtient bien les mêmes
résultats qu'avec une méthode classique?
En
effets, ces méthodes sont validées par l'AFNOR, qui a
donc effectué des tests pour vérifier qu'il existe une
corrélation maximale entre ces méthodes
alternatives
et des méthodes standards, mais qu'est-ce qui nous prouve que
le personnel de notre laboratoire, en testant nos produits
spécifiques sera capable de
retrouver
des résultats du même ordre de grandeur?
Ne
serait-il pas souhaitable d'effectuer 5-6 mesures comparatives pour
vérifier que ces méthodes alternatives sont bien
adaptées pour l'usage que l'on
souhaite
en faire?
JYF (QP) mardi 12 juin 2001 16:35
Effectivement,
il me semble dangereux d'introduire dans un labo d'industrie des
souches pures de bactéries pathogènes mais cela est
possible si un certain nombre de conditions sont respectées.
Ces souches sont essentielles non seulement pour le test des milieux
de culture mais également pour tester les méthodes
utilisées au laboratoire.
Concernant
la deuxième question, il me semble nécessaire de
réaliser au moins une fois par an un seuil de détection
pour chaque type de méthode utilisée au laboratoire,
qu'elle soit normalisée, validée ou propre au
labo.
Ces
essais sont surtout intéressant afin d'estimer l'effet matrice
sur les différentes méthodes (p.ex. Diassalm :
supérieur aux autres méthodes pour la volaille,
équivalent pour les viandes et produits à base de
viande, inférieur aux autres méthodes pour les
échantillons d'origine animale (fèces, amygdales, ...)
et très mauvais pour l'analyse d'écouvillonnage de
carcasse de boeuf ou de porc) !
polmiller
mercredi
13 juin 2001 18:41
Pour ma part, je me suis trouvé dans la
même problématique que la vôtre.
Je pense qu'il
est dangereux d'introduire dans votre société des
germes pathogènes de souches pures.
Personnellement j'ai pu
palier à ce problème en confiant régulièrement
mes milieux à un laboratoire central de notre groupe qui se
trouve hors de notre usine.
Dans votre cas, je vous préconise
de vérifier s'il n'existe pas un moyen de vérifier vos
milieux par un germe saprophyte qui pousserait sur votre milieu
même si celui-ci est très sélectif.
Pour ce
faire, la littérature ou votre fournisseur de milieux
déshydratés (Oxoid, Merck,...) pourra vous aider dans
cette démarche.
J'oubliais encore un point qui va dans le
sens de la non introduction de germes pathogènes dans votre
labo; il s'agit de leur élimination.
Donc, vous avez
raison, soyez prudent
Bonne chance
Paul Meunier
Conseiller
en assurance qualité et en hygiène alimentaire
jeudi 14 juin 2001 08:38
Un message de Jean Noël JOFFIN.
Souches
microbiennes :
-------------------------------
La
détention de souches de classe 2 (Salmonella par ex.) ou plus
ne peut se faire que dans des conditions de sécurité
biologique sérieuses. Différents textes règlementaires
existent que vous pourrez consulter sur le 3RB à l'adresse :
http://www.3rb-bgb.com/docs.php?type=FS3RB&type2=AR
Il
n'est pas concevable de manipuler des souches pouvant être
pathogènes sans avoir la compétence technique de le
faire : on peut se demander si les responsables de cuisines qui
manipulent des Pétrifilm ou autres systèmes pour le
contrôle de l'hygiène sont bien conscients du danger
possible des cultures réalisées et de la nécessité
pour eux de suivre la filière des produits contaminés
pour l'élimination des déchets ! Quand on sait que
certains prétendent que l'autoclave ne tue pas avec assurance
les bactéries pathogènes, on peut imaginer que ces
mêmes personnes s'inquiètent du risque encouru dans les
arrières cuisines !
Ceci
dit, les bactéries des aliments ne sont pas très
souvent pathogènes ou susceptibles de l'être.
Concernant
les systèmes validés, le contrôle de leur
efficacité est une bonne chose mais à quoi sert alors
la validation ? De plus, il n'est pas toujours sûr que les
méthodes classiques donnent de bons résultats :
comparons une galerie API20E et une galerie classique pour les
Entérobactéries. La référence n'est
sûrement pas la galerie classique !
Merci
jean
noël joffin Tél. 01 39 91 98 54
Portable
06 22 37 10 75
http://www.multimania.com/microbio
UPBM
: http://www.multimania.com/upbm
sandrine ducornet mercredi 8 août 2001 09:18
Le
laboratoire dans lequel je travaille effectue des analyses
microbiologiques alimentaires. Depuis quelques semaines, il existe un
problème de nettoyage.
Le
nettoyage et la désinfection s'effectuent avec du "
surfanios ", mais lors des contrôles avec des boîtes
contact, on retrouve encore des bactéries (Staphyloccoccus),
même après plusieurs nettoyages.
Mes
questions sont alors :
-Faut-il
alterner les produits ou utiliser un nettoyant distinct du
désinfectant ?
-Quel
produit utiliser en alternance ?
-Quelle
serait la technique de nettoyage la plus performante et sa fréquence
?
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 8 août 2001 09:29
Le
"surfanios" est t'il un détergent / désinfectant
ou un désinfectant simple ?
N'oubliez
pas qu'un Nettoyage/Désinfection combiné est moins
efficace qu'un ND séparé.
Ensuite
il est bien sur important de respecter les facteurs :
Température,
Concentration,
Temps d'action et Action mécanique. Est ce vraiment le cas
dans les conditions réelles d'utilisation ? Le système
de dosage est t'il adapté et/ou correctement réglé
? Le "surfanios" répond t'il aux Normes NF et/ou EN
concernant son activité bactéricide ?
Autant
de questions à se poser avant de s'interroger sur l'efficacité
réelle de votre produit in vivo....
sandrine ducornet mercredi 8 août 2001 09:57
Au
vu de vos interrogations, je vous apporte quelques précisions
sur ce produit.
Le
" surfanios " est un nettoyant/désinfectant
conformes au normes :
-
NF-T 72-150 (bactéricide spectre 5)
-
NF-T 72-170 (bactéricide en présence de substances
intérferentes)
-
NF-T 72-190 (bactéricide et fongicide vis à vis des
souches hospitalières)
-
NF-T 72-200 (fongicide).
Nous
avons de plus fait très attention à la concentration
utilisée (dilution de 0.25%), à la température
utilisée (< 60°C), au temps d'action
Après
ces quelques précisions, que nous conseillez-vous ?
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 8 août 2001 11:43
A
mon avis il va falloir vous orienter vers un Nettoyage / Désinfection
séparée...
Mais
au fait de quelle type de surface s'agit il ? (IAA ? Hospitalier ?)
sandrine ducornet mercredi 8 août 2001 12:06
Le laboratoire dont je fais partie est de type IAA.
magali cabus mercredi 8 août 2001 16:47
Questions
toute bête.
-
La personne effectuant le nettoyage est-elle la même?
-
Les prélèvements sont-il réalisés par la
même personne?
Il
est certain que le surfanios peut ne pas (ne plus) être
efficace.
Moi-même,
dans un autre laboratoire, j'ai eu des problèmes avec le
manuspray (même gamme). En fait, nous avons réalisés
des prélèvements de surfaces sur
les
mains de toutes les personnes et nous nous sommes aperçu que
l'un des préleveurs était porteur de Staph mais ne le
savait pas.
Un
conseil, vérifiez qu'il n'y a pas de porteur sains de Staph
dans votre laboratoire. Ca ne remet pas en cause l'hygiène
corporel, mais ça arrive. Un
traitement
antibiotique adapté permettra que tout rentre dans l'ordre si
c'est le cas.
Cordialement,
--
Magali
CABUS
RAQ-LABACTÉRIE
SA (TARASCON-13)
Laboratoire
d'analyses des eaux, des aliments, de l'air et des
surfaces.
Formation
HACCP, ANAES, Hygiène, Risques liés aux
Légionelles...
Mail
: mcabus@labacterie.com
Francois Couderc mercredi 8 août 2001 16:07
Le
Surfanios est un detergent/desinfectant de bonne qualite. Cependant,
ce type de produit n'est efficace que si le niveau d'encrassement est
faible.
Le
pouvoir detergent n'est pas suffisant si vous avez beaucoup de
residus gras et proteiques ou qu'un biofilm est apparu. Dans ce cas
il est preferable d'utiliser d'abord un detergent neutre ou alcalin
et de "l'huile de coudes".
Si
le niveau d'encrassement est faible et que vous craignait une
apparition de resistance des bacteries vous pouvez alterner
mensuellement avec le Bacteranios D (toujours de chez ANIOS) qui
contient d'autres ammoniums et du formaldehyde.
Le
protocole que nous appliquons en industrie Pharmaceutique et en
hospitalier est le suivant :
Detergence,
recuperation, rincage : une fois par semaine (peut-etre plus selon
niveau d'encrassement )
detergence/desinfection
avec surfanios/bacteranios D : tous les jours ou plus si
besoin.
Dans
tous les cas, respecter les temps de contact (> 5 mn)
Francois
COUDERC
Sin&stes
Departement
Ultra Proprete
fcouderc@sin-et-stes.fr
tel:
01 49 38 32 58
Laurent Deneuve mercredi 8 août 2001 16:46
Autre
question anodine : quelle est l'état de surface des supports
contrôlés après désinfection ?
L.
DENEUVE
CVPA mercredi 8 août 2001 17:26
Il
est arrivé (exaxtement !) le même problème à
mon labo. Deux conseils :
1)
utilise 2 produits : 1 detergent et 1 desinfectant
2)
met en place un roulement concernant les désinfectants afin de
palier au développement de résistance bactérienne.
Dans
notre cas, je sais qu'un fois par semaine il est effectuer un
nettoyage très approfondit, mais sans passage d'un
désinfectant par la suite.
Je
me renseigne auprès de notre responsable qualié pour
connaitre la procédure que nous avons mis en place (noms des
produits, fréquence de
rotation...).
Elle nous donne entière satisfaction
Cependant,
je préfèrerais, pour ne pas faire de pub gratuite,
envoyer le noms des produits à une adresse perso et non par le
forum.
lundi 20 août 2001 20:04
RIVM
Rapport - Supplement to the methodology for risk evaluation: Emission
Scenario Document for Product Type 2: Private and public health area
disinfectants and other biocidal products (sanitary and medical
sector)
http://www.rivm.nl/bibliotheek/rapporten/601450008.html
dimanche 2 décembre 2001 13:50
Le
site de la gestion des déchets toxiques dans les laboratoires
de science des établissements
d'enseignement.
http://www.ame-lr.org/publications/dechets/toxiques/fichprod/sommaire.htm
christophe saouter mardi 29 janvier 2002 12:57
J'aurais aimé
savoir si il existait une réglementation pour les déchets
microbiologiques de laboratoire d'hygiène alimentaire.
une
stérilisation en autoclave suivie d'une élimination par
le circuit classique des ordures ménagères est elle
suffisante ?
magali cabus mardi 29 janvier 2002 12:12
Je ne sais pas s'il
existe une législation particulière. Aussi, dans notre
laboratoire nous procédons à l'élimination de
nos déchets contaminés ou
supposés contaminés
par incinération. Nous travaillons avec un prestataire de
service qui réalise l'élimination des déchets
hospitaliers.
Au niveau de la sécurité de nos
déchets, je suis plus tranquille en procédant ainsi.
Si
vous décontaminés par autoclavage, n'oubliez pas qu'il
vous faut un autoclave pour la décontamination et un autre
autoclave si vous faites des
stérilisation.
Cordialement,
Agnes Munch Gaggioli mardi 29 janvier 2002 12:58
Bien sur, il existe une
réglementation pour les déchets microbiologiques et
elle est assez sévère car elle s'adesse aux
laboratoires médicaux et aux
hopitaux aussi. Je suis
désolée de ne pas en retrouver les références,
mais en cherchant un arrêté datant de 95 ou 96, vous
avez une chance.
Ce texte défini 4 niveaux de risque en
fonction de la dangerosité de la bactérie recherchée
(ou cultivée) : la flore totale est en I et Ebola est en
IV.
La salmonelle et listéria sont en III et ça implique
théoriquement un peu plus qu'une stérilisation en
autoclave : les déchets doivent être
stockés
dans des conteneurs spéciaux et récupérés
par un organisme agréé.
L'incinération par un
tier proposée par magali rentre dans ce cadre.
Bref,
renseignez-vous en fonction des germes recherchés dans votre
labo et inquiétez vous seulement si vous avez des germes de
niveau III.
magali cabus mercredi 30 janvier 2002 10:01
Si la réglementation
applicable aux LABM et hôpitaux s'applique aux laboratoires
d'analyses environnementales, il s'agit : Loi du 15/07/75 modifiée
le 13/07/92
Décret du 27/03/93
En ce qui concerne la
classification des agents biologiques pathogènes, vous pouvez
la consulter sur notre site www.legionelle.com
dans la rubrique
Documentation :
Classification des agents
biologiques pathogènes des groupes 2,3 et 4.
vendredi 1 février 2002 21:34
Je transfère la
contribution de Jean-Noël JOFFIN sur la question des déchets
de laboratoires.
Déchets de laboratoire de biologie
:
------------------------------------------------------
Une
loi prévoirait l'obligation, pour les cultures microbiennes,
d'utiliser la filière des déchets contaminés
hospitaliers, probablement pour les
organismes de classe 2 et
plus.
Cette loi, conçue par des technocrates loin des
réalités, présuppose que l'autoclavage n'est pas
suffisant à la stérilisation de ces cultures.
Cette
hypothèse est évidemment absurde : les E.
coli, Salmonella et autres bactéries usuelles sont tuées
pas simple ébullition, et les sporulés ((Bacillus ou
Clostridium) le sont par l'autoclave.
D'ailleurs nos égouts
accueillent de nombreux sporulés (Clostridium perfringens, et
même botulinum.) provenant de nos selles, sans que nous
ayons
la bonne idée d'autoclaver après défécation.
Le seul sporulé qui pourrait poser problème est
Bacillus anthracis, manipulé essentiellement
dans le cadre
de recherche ou de terrorisme.
Donc, si l'on est raisonnable, on
peut estimer que l'autoclavage de cultures bactériennes, par
exemple dans mon lycée, est une solution tout à
fait
correcte pour inactiver les microorganismes manipulés,
ces déchets étant ensuite, soit éliminés
par les égouts (effluents liquides des tubes recyclés),
soit par la filière des déchets ménagers (et
alors incinérés à une température bien
suffisante pour permettre la destruction de la petite spore qui
aurait pu par miracle résister, ou plus sérieusement
pour tuer les spores qui n'auraient pas été détruites
par une stérilisation mal conduite).
En fait la loi a été
mise en place pour une raison simple : il fallait que les
laboratoires de biologie médicale prennent en compte de façon
plus sérieuse qu'avant leurs déchets. J'ai connu un
laboratoire dont les déchets, (boîtes de Pétri en
particulier), étaient placés dans des sacs-poubelles
traditionnels sur les trottoirs de Saint Denis ! Aujourd'hui, tous
les laboratoires passent par la filière des déchets
hospitaliers et c'est bien pour la sécurité puisque les
agents infectieux contenus sont sans aucun doute pathogènes.
Mail
il n'empêche que le demander à tous ceux qui font des
cultures, par exemple des Petrifilms dans les cuisines, est inutile
et dangereux. On doit adapter une loi aux cas particuliers si l'on ne
veut pas de dérives discrètes qui font ensuite quelques
scandales une fois découvertes. On déplace en effet le
risque et l'on augmente inutilement les coûts. Le risque est
infinitésimal pour nos déchets lycéens alors que
le transport de ces déchets engendre au moins un risque
routier, sans compter l'augmentation de la pollution par les déchets
(non récupérés évidemment, bien que
toxiques) du camion transporteur. Mieux vaudrait contrôler un
peu plus souvent ce qui se passe réellement que d'imposer des
mesures inapplicables au vu des budgets !
Que la microbiologie
(comme l'agriculture) soit raisonnée !
Merci d'avance
pour vos réactions.
Jean-Noël
JOFFFIN
http://www.multimania.com
Professeur
au Lycée Paul Eluard Saint Denis
Luc LICATA-MESSANA vendredi 15 février 2002 10:16
>From: "Bruno
Fribourg" <bfribourg@free.fr>
>Reply-To:
hygiene@yahoogroupes.fr
>To:
<hygiene@yahoogroupes.fr>
>Subject:
RE: [hygiene] Suite des infos du 13/02
>Date: Thu, 14 Feb 2002
20:53:25 +0100
>
>Bonjour à tous,
>et bravo
! pour la richesse que chacun apport à ce forum, sa
diversité
>m'ouvre bcp d'horizons. Mettant en place la
metrologie au sein d'un nouveau
>laboratoire je suis a la
recherche de logiciels de gestion de laboratoire
>(fiche de
securité, protocolesect ect)
>mais en vain je ne trouve
pas grand chose sur le net, merci de votre aide.
>bruno
fribourg - technicien assurance qualite
Pour les fiches de
données de sécurité vous avez le site
suivant:
www.infodyne.fr
Vous
pouvez :
- soit établir une FDS en ligne
- soit
obtenir le logiciel qui est reste cher (il faudrait pour cela avoir
beaucoup de fiches à éditer pour rentabiliser).
Enfin,
concernant un logiciel de gestion de laboratoire, tout dépend
si vos activités sont assez courantes. Si non, vous pouvez
vous rapporcher de
société de développement
de progiciels sous ACCESS ou autres ..
DEBOMY Ludovic - L. Int jeudi 14 mars 2002 17:44
Je suis à la recherche
d'informations sur la gestion des déchets de laboratoire (type
laboratoire de chimie). Je me pose notamment des questions
quant
au tri à réaliser en interne. Je suis preneur de tout
type d'infos (support de cours, classification des déchets,
sites internet etc...).
florence bouniq jeudi 14 mars 2002 18:14
Concernant la gestion des déchets
en laboratoire, je vous signale que l'Institut Pasteur de Lille
organise une formation du 24 au 25 juin 2002 à Lille intitulée
:
"Sécurité - Gestion des déchets en
laboratoire et en milieu Hospitalier"
L'objectif de cette
formation est de connaitre le contexte réglementaire et
pratique, le risque sanitaire et la gestion des déchets pour
sa mise en place dans sa structure.
Pour tous renseignement,
veuillez contacter Nadia Bendiaf au : 03 20 43 89 21
ou par e mail
: nadia.bendiaf@pasteur-lille.fr
Luc LICATA-MESSANA jeudi 14 mars 2002 18:43
Les
déchets de laboratoire de chimie doivent être stockés
de manière appropriée, acheminés par un
transporteur agréé vers un centre de destruction
habilité à détruire vos types de déchets
qu'il vous faudra bien décrire (certains établissements
refusent les produits explosifs par exemple).
Certains centres
de traitement des déchets ont également un contrat avec
un transporteur agréé.
Le mieux est de contacter
le centre de traitement de déchets le plus proche de chez
vous, ils connaissent bien la réglementation et répondront
simplement dans toutes vos interrogations. Ils vous fourniront
les
références ou copies des textes que vous
souhaitez.
Les formations sécurité sont bien sûr
utiles et complémentaires.
vendredi 28 novembre 2003 08:39
CURIA 27/11/03 ARRET DE
LA COUR (troisième chambre) 27 novembre 2003 "Manquement
d'État - Non-transposition - Directive 2000/39/CE" Dans
l'affaire C-66/03, Commission des Communautés européennes,
contre République française, partie défenderesse,
ayant pour objet de faire constater que, en ne prenant pas et/ou en
ne communiquant pas à la Commission les dispositions
législatives, réglementaires et administratives
nécessaires pour se conformer à la directive 2000/39/CE
de la Commission, du 8 juin 2000,
relative à
l'établissement d'une première liste de valeurs limites
d'exposition professionnelle de caractère indicatif en
application de la directive 98/24/CE du Conseil concernant la
protection de la santé et de la sécurité des
travailleurs contre les risques liés à des agents
chimiques sur le lieu de travail (JO L 142, p. 47), la République
française a manqué aux obligations qui lui incombent en
vertu du traité
CE,
http://www.curia.eu.int/jurisp/cgi-bin/form.pl?lang=fr&Submit=Rechercher&docrequire=alldocs&numaff=C-66/03&datefs=&datefe=&nomusuel=&domaine=&mots=&resmax=100
(lien
indiqué par Jean-Pierre GALLACIER)
Ivan
Suys lundi 16 février 2004 15:57
Nous sommes confrontés
au problème de décontaminer nos enrichissements de
Salmonelle.
Ces enrichissements doivent légalement être
décontaminés avant de pouvoir être éliminé
comme un déchet domestique.
L'autoclavage pose des
problèmes d'odeurs et parfois de fuites des sachets.
La
chloration est peu efficace à cause des quantités
importantes de matières organiques.
L'enlèvement par
une firme spécialisée est cher et pose le problème
de stockage avant enlèvement.
Existerait-il de meilleures
solutions ??
Paul Despins lundi 16 février 2004 16:37
Vous
indiquez un conditionnement en sachet, pourriez-vous être plus
précis ? En effet si vos échantillons sont laissés
au contact de l'air et sur une surface, nous pouvons
décontaminer.
Il faudrait évaluer dans quel
volume vous souhaiteriez effectuer la décontamination (poste
de sécurité microbiologique, salle, autres....), afin
d'estimer le coût de l'opération.
Nous utilisons
la vapeur de peroxyde d'hydrogène concentrée à
30 %, efficace à basse température, rapide, sans résidu
toxique ou problématique, nous utilisons un indicateur
biologique à log 6 pour vérifier notre
résultat.
Solution novatrice en ce qui concerne la
maîtrise du procédé de désinfection, et
son efficacité.
N'hésitez pas à nous
contacter.
Christophe FISCH-FARKAS lundi 16 février 2004 16:53
Vous pouvez certainement utiliser un autoclave adapté et des sachets résistants à 135°C.
benissad
myriam mardi 31 octobre 2006 17:45
je
cherche des données sur la maîtrise du risque biologique
dans les laboratoires d'analyses microbiologiques par exemple
les
catégories de sécurité des laboratoires
les
mesures de décontamination des appareils, matériels,
des locaux
ou lors de contaminations accidentelles etc ...
merci d'avance pour votre aide
durandma.2001
Mercredi, 1. Novembre 2006 13:31
Allez
voir sur le site de l?AFSSA, notamment :
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/fiches/mic/index.htm
jnjoffin Samedi 30. Août 2008 23:33
Nathanaelle Basoge a écrit :
> IAA, nous souhaitons mettre en place un laboratoire microbiologique avec un pathogène de groupe 2.
> Je me suis renseignée sur l'élimination des déchets de laboratoire.
> D'après ce que j'ai compris, il y a plusieurs solutions pour éliminer ces déchets :
> - faire appel à une entreprise spécialisée mais ça pose un problème de coût et de stockage des déchets.
> - utiliser une autoclave pour inactiver les déchets puis les faire incinérer (problème : formation à ce type d'appareil + entretien + contrôles réglementaires).
> - inactiver les déchets chimiquement puis les faire incinérer.
> Ma question porte sur l'inactivation chimique : quels produits peut-on utiliser ?
> Y a t il une liste de produits ou doit on faire la preuve que tout est décontaminé avec celui que l'on a choisi ?
> Si certains d'entre vous travaillent dans des laboratoires, connaissez-vous une liste du type forum hygiène spécialisée dans les laboratoires ?
> Cordialement
>Nathanaëlle BASOGE
> DPAP
La règlementation est claire : vous devez suivre la filière des DASRI (déchets activités de soins à risques infectieux) qui prévoit l'incinération spéciale de tous les déchets correspondants.
Cette règlementation est critiquable car :
* l'autoclave pourrait être utilisé sans aucun problème, ce que nous faisons pour les tubes en verre recyclables.
* l'inactivation chimique pourrait l'être dans des conditions strictes à définir.
* elle pollue inutilement (transport et incinération)
Pensons en particulier à ceux qui manipulent des lames gélosées dans les cuisines pour faire des tests : ils peuvent évidemment cultiver des germes de classe II. En toute rigueur, si l'on suit la règlementation, ils doivent utiliser la filière DASRI...
jnjoffin Dimanche 31. Août 2008 11:28
Un de mes collègues, André MASSOT, signale un document intéressant, le guide d'hygiène en laboratoire d'analyses médicales (labm) édité par la société française d'hygiène hospitalière.
Lien direct :
http://www.sfhh.net/telechargement/guide_hygieneenbiologie.pdf
Je n'ai pas eu le temps de le lire mais il apportera peut être des informations pertinentes sur la gestion des déchets contenant des agents de classe II.
vaal_53 Mardi 12. Avril 2011 19:22
Bonjour, je suis en train de mettre en place un laboratoire interne d'analyses microbiologiques et je cherche une entreprise pour l'enlèvement des déchets (milieux de culture, pipettes...) est-ce que quelqu'un aurait des contacts, nom de société à me donner?
Jean-Paul SERVAIS Mardi 12. Avril 2011 22:31
En Basse Normandie , je travaille avec Veolia.
Contacter un hopital ou un labo d'analyse médical de votre région, ils doivent un prestataire.
Caroline HAMEL Mardi 12. Avril 2011 22:44
en région PACA, il y a ceci : www.sanicollecte.com
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