ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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clercelodie mercredi 23 juillet 2003 10:53
J'ai fini de mettre en place mon système HACCP sur les chaînes de production d'atomiseurs d'eau minérale et de bouteilles verres. On a eu recemment une audit AFAQ, l'auditeur m'a dit qu'il faudrait auditer le système HACCP. J'ai fait des recherches car je ne sais pas comment m'y prendre, mais je tombe que sur des sites de consultants, j'espère que grâce au groupe je pourrais avancer car la fin de mon stage approche. Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
boutou olivier, olb mercredi 23 juillet 2003 11:44
Suite à la remarque de votre auditeur externe, il est vrai
que l'étape 11 de l'HACCP vous demande de vérifier
l'efficacité de votre système. La vérification
présente plusieurs aspects assez distincts :
- Une
vérification initiale (juste après l'élaboration
du système) peut être réalisée par
quelqu'un ne faisant pas partie de l'équipe HACCP (validation
de l'étude)
- L'application permanente du système et
son efficacité.
Les outils de la vérification
initiale :
Valider le procédé (ex : traitement
par la chaleur efficace)
Valider la durée de vie par des
analyse microbiologiques à DLC
Valider par l'avis d'un
expert qui engage sa responsabilité,
Valider par une
pratique s'appuyant sur une base scientifique, historique et/ou
réglementaire.
Les outils de la vérification
permanente et de l'efficacité :
Contrôle final de
la production (le contrôle des contrôles)
Analyse des
données :
. Statistiques de contrôles libératoires
ou non (analyses)
. Issues des contrôles (conformes /
non-conformes)
Audits HACCP internes et actions correctives suite
à audits
Revue documentaire du système HACCP
Audits
externes et visites de contrôle
Les indicateurs hygiène,
nettoyage & tableau de bord HACCP
Simulation au niveau des
CCP
Enquêtes de satisfaction clients
Revue du système
HACCP
....
Les pratiques de l'audit (méthodologie)
sont identiques que l'on audite un système qualité ou
un système HACCP. Il y a toujours la recherche d'écarts
entre le référentiel (critères d'audit), la
réalité (les processus) et les objectifs (définis
pour un système qualité comme pour un système
HACCP).
Vous pouvez donc utiliser votre procédure
d'audit interne et les supports d'enregistrement prévus dans
cette procédure pour réaliser vos audits HACCP
internes. La suite est une question d'habilitation.
Felter Christian mercredi 23 juillet 2003 19:48
Désolé de ne pas comprendre à nouveau mais si
ce système doit être audité c'est d'abord et
avant tout pour vous dans le cadre de
l'encadrement pédagogique
de votre stage.
Vous êtes à l'intérieur dune
formation universitaire qui vous coûte du temps et de l'argent
et la convention tripartite qui vous concerne
prévoit
pour l'obtention de votre diplôme:
- une entreprise
- un
stagiaire
- un établissement de l'enseignement
supérieur.
L'auditeur s'adresse à l'entreprise
et non à vous personnellement.
Le travail que vous avez
réalisé sera évalué dans ce cadre
contractuel tripartite, et vous préoccuper d'une réassurance
c'est sortir de ce
cadre, sortir du contrat qui vous
concerne.
Imaginons que je sois le superviseur de votre stage,
comment pensez vous que je prendrais cette initiative de recherche
d'une
certification de mon évaluation in fine par la
personne même objet de l'évaluation?
Configuration
curieuse pour le moins dans un parcours pédagogique. Quelle
serait la valeur du diplôme alors?
Pourquoi auriez vous donc
payé pour l'obtenir si la seule commande payante de
l'entreprise est celle de sa réassurance?
Christian Felter mercredi 30 juillet 2003 09:04
CAP AFNOR a écrit:
>>Suite à la
remarque de votre auditeur externe, il est vrai que
>>
>l'étape
11 de l'HACCP vous demande de vérifier l'efficacité de
votre
>système.
>>Les pratiques de l'audit
(méthodologie) sont identiques que l'on
>audite un
système qualité ou un système HACCP. Il y a
toujours la
>recherche d'écarts entre le référentiel
(critères d'audit), la
>réalité (les
processus) et les objectifs (définis pour un système
>qualité
comme pour un système HACCP).
>
tout à fait
d'aaccord avec Monsieur Boutou de l'AFNOR, il n'y pas aucune
différence sinon que l'HACCP s'impose réglementairement
comme préalable à toute mise en circulation de denrée
alimentaire ce qui n'est pas le cas d'une certification ISO par
exemple. Aussi en matière de stage qualifiant pour l'obtention
d'un DESS sécurité alimentaire il importe surtout que
le Dirigeant soit effectivement informé du niveau de
pertinence validé par votre encadrement pédagogique, et
qu'il prenne le temps d'en déterminer lui même le mode
de suivi
>
>>Vous pouvez donc utiliser votre
procédure d'audit interne et les
>>
>>
>supports
d'enregistrement prévus dans cette procédure pour
réaliser
>vos audits HACCP internes. La suite est une
question d'habilitation.
>
Vous avez dit habilitation? à découvrir prochainement dans l'ISO 22000 sans doute?
jul_yoshi Tue, 07 Feb 2006 16:12:09 -0000
Je
galere beaucoup sur la mise en place de ccp sur un diagramme
d'embouteillage de bouteille de cidre.
J ai envoyé ce
diagramme dans la rubrique "fichiers" (je ne sais pas si
cela se fait d'ailleurs) et le nom du fichier est "CCP1
envoi.doc"
il se trouve a l'adresse
suivante:
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/CCP1%20envoi.doc
je voudrais que quelqu'un me dise si cela se tient ou
quelsmodifs il faut que j'effectue
Merci beaucoup d'avance
Julien
Olivier CERF Tue, 7 Feb 2006 21:26:49 +0100
En
regardant le fichier que vous avez lié à votre
courriel, je lis par exemple, comme définition d'un CCP : "
Risque chimique avec la possibilité d’un mauvais
rinçage". J'ai l'impression qu'il y a un malentendu, ou
bien ai-je mal lu ?
Par définition, les résidus
chimiques après un rinçage constituent un "danger".
Le rinçage est donc une "étape sensible" de
votre procédé. Quelle est la "mesure de maîtrise"
qui assure un bon rinçage (figure-t-elle sur le diagramme) ?
Cette mesure de maîtrise sera un CCP si et seulement si :
-
vous la considérez comme essentielle,
- vous la validez en
mesurant son efficacité,
- vous disposez d'un mesurage de
son fonctionnement, avec une limite critique,
- et vous avez mis
en place une action corrective.
Sinon, ce sera une mesure de
maîtrise que vous pourrez considérer comme un PRP (un
programme prérequis, c'est-à-dire une bonne pratique
d'hygiène générique s'adressant aux dangers en
général) ou un PRP opérationnel (c'est-à-dire
un PRP important, lié à une opération
particulière et à un danger défini, mais qui ne
possède pas tous les attributs d'un vrai CCP).
La bonne
traduction de CCP est "mesure pour la maîtrise"
(HACCP = "analyse des dangers - mesures pour leur maîtrise").
Un CCP n'est donc pas un danger à maîtriser, ou une
étape à laquelle survient un danger. Ce n'est pas une
"étape sensible".
Bossert Muriel Wed, 8 Feb 2006 11:57:34 +0100 (CET)
Pour
vous un CCP n'est pas une étape sensible? Pour moi Critical
Control Point signifie : Point critique à contrôler ou
maîtriser!!!
Aurais-je mal compris votre définition?
COCHU Julien Wed, 8 Feb 2006 12:19:12 +0100 (CET)
Je
suis dans le tout début de la constitution des CCP dans le
diagramme et je sors tout juste de l'école vous savez...!!!!
Il est vrai que cela constitue un danger.
La seule mesure
preventive à faire serait de controler manuellement des
bouteilles au hasard à la sortie de la laveuse avec un réactif
chimique pour voir s'il ya une réaction avec le chlore. Et
donc toute les bouteilles ne pourront pas être controler ça
c'est sûr donc cette étape rentrerait dans les bonnes
pratiques d'hygiène peut être??? ou quel autres mesures
pourrai-je effectuer???
La limite critique est l'acceptabilité
et la non acceptabilité
et l'action corrective serait
l'intervention d un technicien pour qu'il reparamètre la
laveuse afin qu'elle rince jusqu'au niveau d'acceptabilité.
Merci
d'avance pour me dire ce que vous en pensez, ou me dire si ma
direction est bonne.
Bonne journée
Olivier
CERF Wed, 8 Feb 2006 21:58:27 +0100
Il ya des étapes
où des dangers surviennent, ou se multiplient (des dangers
microbiens). Ce sont des étapes sensibles. Exemples : la
traite du lait pendant laquelle il est contaminé par des
pathogènes provenant de la mamelle ou de l’environnement
ou des ustensiles, le contact entre une carcasse déshabillée
et les poils d’une carcasse encore
habillée, etc.
Il
y a des étapes où l’on peut appliquer des mesures
de maîtrise. Exemples : pasteurisation du lait, conservation à
une température où il n’y a pas de croissance
bactérienne, etc.
En d’autres termes, les dangers
surviennent en un point de la chaîne (une étape
sensible), et il est possible de les maîtriser plus loin sur la
chaîne (une BPH, un PRP, un PRP op, parfois un CCP).
Y
a-t-il des étapes qui soient à la fois sensibles et de
maîtrise ? C’est peut-être possible, auquel cas je
remercie d’avance celui qui en donnera un ou des exemples.
Un
CCP, comme l’indique son nom, est une étape critique
pour la maîtrise (d’un ou de plusieurs dangers),
c'est-à-dire une étape où il est critique (=
essentiel) de maîtriser un danger.
Pour compliquer les
choses, il y a des dangers qui ne peuvent être maîtrisés
par une mesure de maîtrise unique, mais par une combinaison de
mesures de maîtrises. Ainsi, la croissance des pathogènes
peuvent être maîtrisés dans certains fromages au
lait cru ou dans des produits carnés fermentés ( =
l’innocuité du produit peut être assurée)
par la combinaison de l’acidification, du salage, de la
compétition avec d’autres flores microbiennes, et de la
température et de la durée de conservation.
Est-ce
clair ?
Christophe TERRIER Tue, 25 Apr 2006 11:43:04 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "EUVITIS sarl"
<ctanazacq@w...> a
écrit
>
> Bonjour à
toutes et à tous,
>
> Je travaille en ce moment
sur notre plan HACCP et chaine de
dégorgement de
>
champagne. Pour moi la boucheuse et les bouchons ne sont pas des
points
> critiques malgré la position en bout de
cycle. J'ai toutefois la
sensation
> d'omettre quelque
chose. Quoi ? je n'en sait rien ! Auriez vous des
avis
>
contraires ou favorables sur cette étape ?
> Bonne
journée,
>
> Cyril TANAZACQ
Il y à 3 CCP sur une chaine de dégorgement :
-
La phase de dégorgement en elle mème (elimination des
corps étrangers) Un des moyen de maîtrise peut être
la surveillance de la hauteur du glaçon.
- Le niveau de
remplissage (CCP réglementaire)
- Le taux de SO2 (CCP
réglementaire (ajout dans la liqueur d'expédition))
-
Suivant le type de machine dont vous disposez, il peut y avoir
également la filtration du vin de rempotage et de la
liqueur
Christophe.
g.dubuisson Tue, 25 Apr 2006 14:08:22 +0200
En
quoi le niveau de remplissage engage-t-il la sécurité
alimentaire ?
Christophe TERRIER Tue, 25 Apr 2006 12:21:26 -0000
Le
niveau de reemplissage n'engage en rien la sécurité
alimentaire bien sur. Par contre, dans une démarche de
certification l'aspect réglementaire revet d'une grande
importance et nécessite quasiment le même niveau de
surveillance.
Cyril TANAZACQ Wed, 26 Apr 2006 21:09:53 +0200
Ok,
Merci pour les infos. Toutefois, vous ne considérez pas le
risque de bris de verre lors du dégorgement ou du bouchage qui
serait due à un mauvais réglage des machines comme un
ccp, pourquoi ? Je suppose que le réglage des machines est une
étape préalable donc pas de CCP mais je préfére
avoir votre confirmation.
Christophe TERRIER Fri, 28 Apr 2006 07:07:29 -0000
Le
reglage de la machine n'est pas un CCP.
Le risque lié
au bris de verre doit faire l'objet d'une procédure
particulière qui consiste par l'élimination de toute
les bouteilles dégorgée et non bouchées (il y en
a peut) et un nettoyage méticuleux des machines et du
convoyeur.
Muriel Bossert Fri, 16 Jun 2006 11:20:16 +0200 (CEST)
Je
suis en train de réviser la démarche HACCP sur le
process de mise en bouteille de vins tranquilles. Il ma été
conseillé d'inclure l'étape "Rinçage de
bouteille" parmis les CCP.
Est-ce que quelqu'un a compté
cette étape dans sa démarche et si oui peut-il me
donner des informations sur les procédures et enregistrements
établis?
Alexandre Seynaeve Fri, 16 Jun 2006 13:51:47 +0200 (CEST)
Mon domaine d'expérience est très loin
du votre, je m'occupe de charcuterie et salaisons.
Par contre,
comme vous, je me suis souvent inspiré de système
existant au début mais très vite, j'ai compris que le
nombre de CCP ne cessait d'augmenter.
Sans vous orientez, je
détermine toujours mes CCP selon la criticité du
problème et la manière dont ils pouront être
contrôlés car n'oublions pas qu'un CCP demande un
contrôle permennet. Et par dessus tout, n'otons qu'un système
HACCP est propre à chacun.
Selon vous, la méthode
de contrôle est-elle possible, de manière constante, à
cette étape.
Cyril TANAZACQ Fri, 16 Jun 2006 14:44:49 +0200
Si
l'étape est effectivement réalisée vous avez
intérêt à l'inclure et à la surveiller.
Toutefois, je me permets un commentaire, souvent le remède
s'avère pire que le risque. En effet, le risque est d'avoir
des morceaux de verres dans les bouteilles. Or si vous utilisez des
bouteilles neuves et que les palettes houssées sont intactes,
je considère le risque nul. Le rinçage est l'étape
ou il va vous falloir constamment vérifier la propreté
de l'appareil, la qualité de l'eau, ... Beaucoup plus de
travail pour un risque au départ peu important. Dans la
pratique, les rinceuses sont rarement propre (dépôt de
calcaire) et lorsque l'eau n'est pas renouvelée (changer ou
filtrer) vous contaminez vos bouteilles neuves de saletés
diverses et variés.
Je profite de l'occasion pour
poser une question: n'existe t il pas des solutions de remplacements
comme un jet d'air ou de gaz pour évacuer des bris de verres
ou poussières éventuelles ?
seb_thumerel Fri, 16 Jun 2006 13:45:50 -0000
Je
suis d'accord avec vous. Par ailleur je pense qu'il doit exiter des
système de soufflage pour la mise en bouteille au lieu d'un
rinçage à l'eau. Je crois que c'est utilisé en
brasserie (mais pas sur). Par contre on doit avoir le même
souci de contamination si l'air n'ai pas filtrée ... non?
Par
contre ayant travaillé dans la mise de l'HACCP dans le domaine
du vin. Lors du remplissage le CPP eait la cas des bouteilles
éventuelles est qui pouvaient entraîner une
contamination par bris de verre. Dans ce cas je faisait eliminer 5
bouteille s en amont et en aval du bris et obliger un rincage de la
chaine de productuion à l'eau.
Bertrand CARLIER Fri, 16 Jun 2006 15:54:58 +0200
si
la bouteille passe par une phase tête en bas quel est le risque
résiduel de corps étranger ?
Delphine REY Fri, 16 Jun 2006 16:57:23 +0200 (CEST)
J'ai
réalisé plusieurs démarches HACCP dans le
domaine de l'embouteillage. Peut être vais-je pouvoir vous
aider un peu.
Tout d'abord, meme pour des palettes sans casse qui
paraissent intactes, il y a toujours un risques d'autres contaminants
(insectes par exemple).
Lors de mon étude HACCP, j'avais
fait des essais sur le rincage et l'élimination de différents
types de particules : verre, insectes, carton,...
Sur l'ensemble
de mes essais, la conclusion était que si la pression de
rinçage était respectée, le rinçage était
efficace. Et ceci sur les bouteilles sèches; Sur bouteilles
mouillées (car repassées sur chaine ou condensation
trop importante) le rinçage n'est pas aussi efficace. A voir
donc pour la réutilisation de bouteilles...
Normalement,
le fournisseur de votre rinceuse vous fournit la pression optimale
d'utilisation. Faites des essais avec cette pression, et voyez si
cela est concluant.
Sur ce poste, nous avions mis en place
une verification de la pression d'eau (je n'ai plus les chiffres en
tete concernant la pression et la fréquence de vérification.)
avec enregistrement.
Pour ma part, j'ai rencontré peu de
casse de bouteilles au rinçage, le risque étant plus
présent lors du remplissage. Mais cela peut dépendre
des types de bouteilles et de machines.
En espérant
que ces qq mots vous auront été utiles
durandpeter44 Fri, 16 Jun 2006 16:55:51 -0000
De
mon point de vue, l'étape de vérification de l'absence
de mx de verre ne peut pas être un CCP.
Le Codex
indique précisément que chaquue CCP doit être
surveillé après avoir déterminé des
limites critiques issues de mesures.
La vérification
visuelle de la présence/absence de verre ne peut donc pas etre
un CCP.
L'intérêt de la norme ISO 22000 est
d'introduire la notion de prérequis opérationnels,
points qui ne peuvent pas être des CCP au sens dCodex, amis
dont la surveillance est indispensable.
Cyrille Sat, 17 Jun 2006 09:51:25 +0200
Un
CCP est obligatoirement un Risque Maîtrisé le contrôle
du verre ne peut être que CP tu peux mettre un contrôle
en place pour par exemple tous les matins vérifier chaque
point de ton atelier ou il y a du verre mais tu ne pourras pas
empêcher qu?il n?y ait pas de risque de « casse »
sauf si tu vires tous le verre de ton atelier et la effectivement tu
l?as maitrisé ?.
Muriel Bossert Mon, 19 Jun 2006 09:01:20 +0200 (CEST)
Merci pour toutes vos réponses! il est
effectivement vrai que, utilisant des bouteilles neuves et houssées,
le risque est moindre; nous avons des garanties de nos fournisseurs.
Mais nous utilisons également des bouteilles lavées.
L'avantage étant que cest notre société qui lave
les bouteilles et quun contrôle est mis en place pour le risque
de bris de verre qui est contrôlé régulièrement.
Je pense donc que cette étape en tant que CCP risque dêtre
fastidieuse. Je pense opter pour une vérification de pression
de manière fréquente afin de vérifier
l'efficacité de la machine.
En espérant que cela
passe pour notre Certification...
Merci encore à vous
tous,
Bonne journée,
gcharlotte26 Mon, 19 Jun 2006 14:30:54 -0000
j
ai effectué un stage dans les cocktails et jai travaillé
sur l'haccp conditionnemnt, de souvenir l'étape de rincage
etait un ccp car il pouvait y avoir des traces de soude
pour les enregistrements, je crois qu il y avait des controle du
genre dosage en laboratoire interne et externe (mais moins souvent,
je crois deux fois par ans)
la chance qu on avait c'est que la
soude décolorait nos produits, de toute facon, il s'agit d'un
ccp, car il faut bien un rincage de la bouteille pour eliminer tous
corps etrangers (verre, insecte...)
voila jespere vous avoir
éclairer
a bientot et n hesiter pas à me poser des
questions
COCO Julien Tue, 20 Jun 2006 08:59:40 +0200 (CEST)
Je
suis en stage dans une iaa pour conditionner des jus de fruits.
Un
professeur m a dit que desormais avec les nouveaux textes le
monotoring et le controlling devait être pris en compte pour
déterminer s'il y avait CCP ou pas (car un CCP devrait pouvoir
être maitrisé en continu)
Hors le rinçage des
bouteilles permettant d'enlever les residus de soude ,a mon avis ,
est un CP car il est impossible de vérifier toutes les
bouteilles et donc l'étape sera plutôt traité
comme un programme prérequis opérationnel (oPrP)
Quelqu un peut-il donner son avis sur la question
Merci
d'avance
durandpeter44 Tue, 20 Jun 2006 07:52:39 -0000
Si
on se réfère codex, la maitrise d'un CCP implique une
surveillance en continu, ce qui ne signifie pas que la variable soit
contrôlée ou enregistrée en parmanence.
Heureusement, car beaucoup de PME ne pouvant s'offrir de tels
systèmes ne pourraient pas mettre en place de démarche
HACCP.
La norme ISO 22000 met également l'accent sur
ce controle continu hors monitoring permanent.
COCO Julien Tue, 20 Jun 2006 10:54:05 +0200 (CEST)
Merci
pour votre reponse mais je n arrive pas à comprendre le fait
de surveiller en continu et que le controle (et l 'enregistrement) ne
soit pas permanent
Donc si 1 echantillon de bouteille est
testé+enregistré pour vérifier les résidus
de soude parmi toutes les bouteilles qui passent dans la journée
peut-on parler de CCP???
Merci de m éclairer sur ce
point
Philippe GUERINEAU Tue, 20 Jun 2006 14:19:43 +0200
je
ne suis pas spécialiste dans votre domaine d'activité
mais peux, peut être vous apporter quelques détails :
Vous ne pouvez pas, effectivement contrôler les
bouteilles une par une. De ce fait, le contrôle ne peut être
considéré comme continu.
Mais, sur votre
chaîne, vous pouvez très bien effectuer un contrôle
toutes le "x" minutes. Le contrôle dans ce cas, est à
mon sens, permanent.
Si la mesure "x n°1" est
conforme vous pouvez en déduire que l'ensemble des bouteilles
rincées pendants ce laps de temps est conforme.
Si la
mesure "x n°2" est non conforme, il vous faudra écarter
les bouteilles passées entre la mesure "x n°1 et x
n°2". Dans ce cas de figure, vous maîtrisé,
dans le sens HACCP.
On parle de CCP lorsque la surveillance
exercée permet d'écarter les produits dangereux en cas
de perte de maîtrise. Un CCP est LIBERATOIRE, un prpo ne l'est
pas.
Dans cet exemple, vous pouvez, je pense considérer
votre rinçage comme un CCP. Mais, pour tout vous dire,
l'essentiel à mon sens, réside plus dans la mise en
place d'un système de surveillance pertinent qui élimine
le danger, que dans la sémantique.
En espérant
vous avoir apporter un peu de lumière
durandpeter44
Wed, 21 Jun 2006 04:41:25 -0000
Pour que l'on puisse
considérer que la surveillance est permanente, il faut régler
le problème de l'intervalle de temps qui existe entre deux
vérifications. Cet intervalle ne doit pas être trop
important. "Si la
surveillance n'est pas continue, les
contrôles exercés doivent alors être suffisamment
fréquents et approfondis pour garantir la maîtrise du
CCP" (Codex alimentarius.
La question est donc la
suivante : y a t'il une variation importante du taux de soude au sein
d'un même lot de bouteilles ?
Malam, Pekam-Djom Jeudi 24. Janvier 2008 16:44
Est ce que quelqu'un pourrai t il me dire si 4ml comme volume maximum
De liquide residuel à la sortie d'une laveuse à bouteille dans une brasserie
Est un niveau acceptable. Si non ,SVP quel est la norme?
Hubert BAZIN Jeudi 24. Janvier 2008 17:07
Une réponse (il y en a peut-être d'autres) se trouve dans le GBPH brasseries, page 36:
CCP : inspection des bouteilles vides
danger : chimique (liquide résiduel)
action préventive : inspection des bouteilles vides
limite critique : eau de rinçage : pas plus de 5 mL par litre de contenant.
Donc :
a) 4 mL par bouteille = OK si il s'agit d'une bouteille de 1 L, pas OK si le volume est inférieur (75 cL, 50 cL, 33 cL ou 25 cL)
b) on parle d'eau de rinçage, pas de lessive de soude ou de potasse utilisée dans la laveuse de verre consigné...
Malam, Pekam-Djom Jeudi 24. Janvier 2008 21:26
Merci!
notre volume maximal est 500ml.ce qui veut dire que c'est pas ok.
En effet c'est l'eau de rinçage.nous faisons des tests de phenolphtaleine pour s'assurer qu'il n'y a pas de soude dans l'eau de rinçage.
Olivier TSCHENN Vendredi 25. Janvier 2008 16:42
je transfère un élément de réponse d'Olivier TSCHENN
----- Original Message -----
From: TSCHENN Olivier
Sent: Friday, January 25, 2008 9:49 AM
Subject: RE: [hygiene] Liquide residuel ex laveuse à bouteille
Bonjour,
Ce rinçage est-il indispensable et n'apporte t-il pas plus de risque qu'il n'en prévient (surtout dans le cas d'utilisation de bouteilles neuves) ?
Existe t-il une position officielle sur le sujet pour la mise en bouteille de vin.
Pour certains, le rinçage n'est-il pas aussi un moyen de « faire du volume à bon compte » ?
PS : Je ne parviens pas à faire une réponse à la liste, je me permets donc de le faire via votre mail.
Si vous voulez bien lancer le débat, je vous en remercie d'avance.
O. Cerf Vendredi 25. Janvier 2008 17:03
N'y a-t-il jamais de débris de verre dans les bouteilles (y compris quand elles sont neuves), et le rinçage ne contribue-t-il pas à les enlever ?
2008/4/19 SOMINE DOLO
Je suis une entreprise de production de boissons gazeuses non alcoolisées (soda, jus de pomme, ...). A notre grande surprise nous avons observé un éclatement de nos bouchons sur les bouteilles ( 35 cl de volume)
pendant une semaine et ensuite tou est rentré dans l'ordre.
quelqu'un peut il m'aéclairer sur les questions suivants:
* les causes peuvent elles être bactériologiques?
* la carbonatation peut elle être la cause?
* quels liens existe t'il entre le TH, TA et TAC avec l'équilibre carbonique?
* est ce du à la nature des bouteilles en PET ou les bouchons?
Merci
DOLO
Lionel CAÏSSO Lundi 21. Avril 2008 16:40
Si les bouchons éclatent il s'agit d'un phénomène de stress cracking du bouchon.
Cela est déclenché bien entendu par la pression interne dans la bouteille donc à la carbonatation.
Nous nous embouteillons à parfois 4.5 GV soit 9 g de co2/litres de boissons finies sans problème.
Une contamination peut bien sûr augmenter la pression interne mais dans la contamination se voit ou se sent.
Il s'agit à 99 % d'un problème de fabrication du bouchon (point d'injection par exemple), donc à voir avec le fournisseur
Cordialement,
Lionel CAÏSSO
Directeur Qualité SNEMBG
SNEMBGQuality Manager
Tél : 05 96 51 14 35
06 96 27 36 27
Fax : 05 96 51 40 99
azizkasraoui Jeudi 18. Décembre 2008 0:04
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, zmit badreddine
<zmit_badreddine@...> a écrit :
>
> Bonjour;
>
> Merci pour votre réponse, nous sommes une entreprise
Production et embouteillage de boissons non alcoolisées : boisson
fruitée, gazeuses, sirops.
> Comment la procédure doit être faite.
> bien à vous
j'ai une experience en la matière car j'ai fait certifié un système de management HACCP sur une chaine de grande distribution au maroc.
Je me permet d'apporter les points suivants :
- le HACCP est une démarche qui vise exclusivement la sécurité alimentaire, il doit donc être complèté par des elements de management (approche système)pour être géré efficacement dans une logique d'amelioration continue;
- Concernant la question de l'accompagnement, il apporte une expertise mais aussi des solutions "generiques" que ce soit de point de vue documentaire ou analyse ; mais il n'est nullement une condition pour la certification.
Si vous avez une marge de temps (délais fixé par la direction pour être certifié) et une équipe HACCP ayant les compètences necessaires, je vous conseil la démarche suivante :
- Etude (12 étapes de mise en place) HACCP interne sans accompagnement surtout l'analyse des risques et determination/maîtrise des points critiques CCP
- Accompagnement pour ajouter les aspect "système" à la démarche et pour valider et verouller le tout.
NB. les accompagnateurs sont aussi des auditeurs ça facilite donc les choses.
Avant cela, il faut définir ce qu'on veut : est-ce qu'une certification système de management HACCP est justifiée ? ne vaut-il pas mieux passer à l'ISO 22000 directement ?
si vous avez l'ISO 9001, il suffit en gros d'ajouter HACCP pour avoir ISO 22000 !!!
qual91 Lundi 16. Mai 2011 11:39
Après étude, nous avons déterminé que notre étape Renverseuse de bouteille sur une ligne de conditionnement d'huile végétale est un CCP.
Le problème se pose au niveau de la mise en place des limites critiques !
Peut on poser la limite à : la machine ne fonctionne pas.
Mais il ne peut pas y avoir de tolérances alors?
merci pour votre aide,
Albert Amgar Lundi 16. Mai 2011 14:49
La machine consistant à renverser une bouteille ou un récipient quel qu'il soit permet de réduire les corps étrangers mais ne les élimine pas. Il ne s'agit pas d'un CCP car il n'y a pas de limites critiques. D'autant qu'une fois en position normale, non renversée, en vue du remplissage, il peut y avoir un risque de contamination. Vous pouvez avoir aussi un détecteur de corps étrangers après fermeture de la bouteille.
Ce n'est pas parce que vous considérez à juste raison une étape comme importante, que cela constitue pour autant un CCP.
Les moyens de maîtrise dans leur ensemble permettant de réduire la probabilité de l'apparition d'un danger constituent-ils pour autant un CCP ? C'est souvent un sujet de discussion que je laisse en suspens.
Voir aussi, Haccp, c'est simple !, http://amgar.blog.processalimentaire.com/?p=1003
qual91 Lundi 16. Mai 2011 15:38
Si je comprends bien, cela serait un prpo.
Mais, à cette étape, au moment où la bouteille est tournée, de l'air filtrée est introduit par souflage afin d'éliminer tout résidu dans la bouteille. De plus, nous avons mis en place une protection par un toit au dessus du convoyeur avant l'entrée dans la soutireuse. Nous n'avons pas de détecteurs de corps étrangers après cette étape!
Du coup, est ce possible d'avoir un process sans CCP?
Nous sommes conditionneurs d'huiles végétales, et le danger corps étrangers est celui qui revient le plus souvent.
Le contrôle d'absence de corps étranger de l'emballage sur une ligne de gros conditionnement est analysé comme CCP ; les limites critiques sont basées sur des données subjectives telle que l'inspection visuelles. ici aussi, nous nous trompons?
Albert Amgar Lundi 16. Mai 2011 17:48
Cel serait ce que vous voulez, PrPO, Point d'attention, point de contrôle, point critique, etc., mais surveillez bien que cela fonctionne par exemple toutes les heures via une check-liste.
Pour le reste, vérifiez bien que le toit ne soit pas lui-même vecteur de corps étranger, ça s'est déjà vu. Travaillez aussi au niveau des préformes si vos bouteilles sont en plastique.
Est-il possible d'avoir un process sans CCP? Oui si l'analyse le démontre!
Pascal Rudeaux Mercredi 18. Mai 2011 1:01
Le schmilblick avance.
Si je comprends bien on parle de corps étrangers
Quels genres ?
Prpo, ccp , cp , bp , etc… en fin du compte ce qui est important , c’est de caser le problème dans votre système de gestion ou de controler le(s) risque(s) en fonction du/des dangers ?
qualiseb Mercredi 18. Mai 2011 17:14
Il est évident que l'important est la maîtrise des dangers...mais déjà combien de temps il a fallut pour accepter des études HACCP sans CCP ( euh!!!! il me semble que d'un point de vue de l'administration ce n'est pas encore acquis...)
Alors en garder un ce peut être un bon compromis et ont met le paquet avec des pilotes de CCP, une surveillance rapproché et draconienne, de la maintenance préventive, des affiches, un arrêt de ligne en cas de perte de maîtrise, etc....
Cela ne doit pas non plus focaliser tous les esprits...mais presque...lol...
Ont pourrait peut être comparer cette étape avec celle du détecteur à métaux ou l'on vérifie le bon focntionnement de la machine en supposant qu'entre 2 contrôles la dite machine n'a pas cesser de fonctionner correctement...et au niveau de son classement en CCP, il doit y avoir à peut prêt autant de pour que de contre...dans ce monde "d'expert"...
Gilles TIXIER Lundi 16. Mai 2011 16:09
“ Les moyens de maîtrise dans leur ensemble permettant de réduire la probabilité de l'apparition d'un danger constituent-ils pour autant un CCP ? C'est souvent un sujet de discussion que je laisse en suspens. “
Ma réponse, iconoclaste peut-être, mais je m’y tiens depuis longtemps, c’est qu’on pourrait très bien fonctionner sans ce fichu concept de CCP qui :
. ne fait qu’embrouiller les esprits ;
. occulte parfois les règles d’hygiène ;
. conduit à des documents “usine à gaz “rédigés par des personnes de passage ;
. n’apporte pas plus d’efficacité au regard des discussions sans fin ... dans les bureaux.
Peut-être que dans quelques décades, on s’en tiendra (après l’application des BPH) à déterminer des mesures de maîtrise, aussi efficaces que possible, en réponse à des situations dangereuses (pour le consommateur de l’aliment) qui n’auraient pas été réglés par le BPH.
Et plus de CCP, plus de PrPO, rien que des mesures de maîtrise(d’efficacité certes variable), mais on mettrait son énergie et son attention à les expliquer (plus facilement) et à s’assurer qu’elles sont bien mises en œuvre sur le terrain.
Peut-être que dans quelques décades ...
loic rivoiras Lundi 16. Mai 2011 16:17
Vous pouvez valider par des essais, une gamme de pression de soufflage d'air comprimé pour laquelle les corps étrangers sont correctement éliminés de vos bouteilles.
Les pressions maxi et mini au delà desquelles les corps étrangers ne seraient pas éliminés deviendraient donc vos limites critiques. A vous après de définir la fréquence et le type de contrôle de cette pression au fil du soutirage.
Pascal Rudeaux Mercredi 18. Mai 2011 0:56
Il vous a fallu une étude pour arriver à une conclusion et vous voulez notre avis sans cette étude en main ?
C’est on ne peut plus ETRANGE……..
En imaginant que votre risque est du domaine du physique :
La limite critique peut se définir par une taille, un nombre, une couleur, un matériau, etc…..
En imaginant que votre risque est du domaine du bactériologique :
La limite critique peut être aspersion d’une dose minimum de désinfectant et mesure de cette dose.
En imaginant que votre risque est du domaine du chimique :
La limite critique peut être mesure de pH,
Enfin bon …… c’est bien vague tout cela.
Je ne crois pas que vous puissiez espérer une réponse.
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