ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : Les goûters festifs et les piques-niques |
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Pages d’archives connexes |
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La gestion des crises alimentaires (définition du niveau de responsabilité, conseils…) |
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Attention, l'Arrêté du 9 mai 1995 et l'arrêté du 29 septembre 1997 indiqués dans les archives ci-dessous ont été abrogés par l' Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant
LIENS FONDAMENTAUX
Décembre 2003 Les risques liés au repas de
Noël
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=38
Décembre 2003 Repas festifs, buffets et cocktails :
Attention dangers
!
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=37
DDSV COTE D'OR - Informations relatives à tout utilisateur de salles communales
http://www.cote-dor.pref.gouv.fr/onlinemedia/Upload/utilisation_salle_avril06.pdf
PREFECTURE DE SEINE MARITIME - 2006 - MEMENTO RELATIF AUX MESURES
SANITAIRES D'HYGIENE ET AUX ACTIVITES DE RESTAURATION LORS DES GRANDS
RASSEMBLEMENTS
http://www.seine-maritime.pref.gouv.fr/sections/acces_thematique/defense_et_securite/securite_civile/prevention/secu_manif/memento_securite_des/downloadFile/FichierJoint_6/7_-_Memento_Manifestations_plaquette_MISA_janvier_2006.PDF?nocache=1145631732.58
PREFECTURE DE L'ORNE - Direction des Services
Vétérinaires
http://www.orne.pref.gouv.fr/sections/pubsite/actions_de_letat4086/les_collectivites/fiches_techniques_a/
Fiche
n°20 : Salles polyvalentes utilisées pour une activité
de restauration
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Bernard LEPETITCOLIN samedi 10 novembre 2001 17:26
Existe t-il une
législation concernant les gâteaux apportés à
l'école par les enfants et faits par les parents par exemple
lors d'une fête ?
Même
question pour les gâteaux faits à l'école par les
enfants sous la surveillance du maître?
Que
se passerait-il en cas d'intoxication, en l'absence d'échantillon
témoin.
loulebsamedi 10 novembre 2001 18:05
Les gateaux qui
sont réalisés par les mamans et aussi par les
enseignants dans le cadre scolaire, sont exposés à une
température qui "permet de penser" que les risques
d'intoxication (salmonelles, Escherichia, et toutes les bactéries
qui nous intéresse) sont amenés à une limite
acceptable.
Il
est rare de voir un gâteau transporté depuis le domicile
des parents (La Tropésienne peut être?) avec de la crème
patissière ou bien de la chantilly.
D'autre
part je ne connais pas d'expérience pâtissière en
milieu scolaire qui intègre ce type de produit à
risque.
Rassurez-vous
nous suporterons encore très longtemps les gâteaux au
yaourt, les gâteaux au chocolat, quatre quart et autres
"étouffes chrétiens".
Si
une autre configuration se présentait et qu'elle intégrait
un aliment à
risque,
la sagesse s'impose.
Quant
au problème de responsabilité, il est clair dans le cas
d'activité pédagogique.
Consultez
l'autonome de solidarité, cette assurance a plein de bonne
réponses.
ANONYME samedi 10 novembre 2001 21:45
J'ai souvenir d'une
TIAC mémorable à salmonelles survenue dans une école
rurale suite à une préparation "foraine" de
crêpes par des parents d'élèves (manipulations
multiples et séjour prolongé à température
ambiante).
Ce
genre de bricolage est à éviter.
Muriel Coignard dimanche 11 novembre 2001 09:01
Pour répondre
à votre question posée sur la liste hygiène, je
vous précise que suite à une directive du ministère
de l'éducation nationale, les fabrications de gâteaux à
l'école et les gâteaux fabriqués par les parents
pour les fêtes ou anniversaires sont interdits en raison des
risques potentiels de toxi-infections alimentaires : dans ce cas la
responsabilité de l'établissement serait engagée.
Les
parents sont toutefois autorisés à apporter des gâteaux
achetés dans le commerce et dont la DLC est connue : alors
c'est la responsabilité du fabricant industriel du gateau qui
serait engagée.
Cela
est vrai pour les écoles maternelles et primaires ; je ne sais
pas ce qu'il en ait au niveau des lycées.
Bruno PEIFFER lundi 12 novembre 2001 07:52
merci pour ces precisions , pourriez vous nous communiquez la reference de la directive que vous evoquez ?
louleb lundi 12 novembre 2001 18:47
Ah ces directives
parapluie!
Un
des charmes des écoles primaires et maternelles est de voir
les parents s'impliquer dans l'éducation de leurs enfants.
Pour un enseignant, c'est un moment pédagogique important que
de recevoir un gâteau fabriqué par la maman de Julien ou
bien Anne. Il est fait trop de reproche sur le désintérêt
des parents pour ne pas le souligner.
Les
gâteaux standards de Casino, Auchan et Carrefour sont bien
connus des élèves. Quel serait l'impact auprès
des petits camarades de "julie" de voir le gâteau
déjà observé sur les linéaires de
l'hypermarché.
Et
le Ministre connait t'il le prix des gâteaux des supermarchés
(c'est obligatoire à cause de la DLC) pour obliger des parents
modestes à dépenser des sommes considérables
pour être au diapason des autres parents
Qu'en est t'il des
richesses ethniques?
Au
fait !
Combien
y a t'il eu de TIAC dans le cadre strict des activités
scolaires? Quelles en était les conditions?
Et
si on réfléchissait à une procédure
facilement compréhensible par les parents(la simplicité
est de proposer de réaliser des gâteaux de type de
biscuit monté)
Depuis
que je suis dans l'Education Nationale, j'ai tendance à penser
que la hiérarchie préfère éditer des
notes de service plutôt que de former sérieusement les
personnels.
Dans
le cas qui nous occupe, je pense qu'une information simple diffusée
dans les écoles maternelles et primaire réduirait le
risque alimentaire à un "niveau acceptable".
BricardI mercredi 21 novembre 2001 09:51
Je
suis très étonnée de cette réponse. En
effet, travaillant dans une organisation professionnelle, je suis en
contact fréquent avec les administrations et le ministère
de l'éducation a toujours affirmé ne rien avoir émis
de la sorte. Il serait par conséquent intéressant de
connaître cette "directive" que le ministère
ne semble pas lui-même connaître.
Il
existe peut-être des initiatives locales de certains
inspecteurs d'académie ou départementaux, mais ce n'est
quand même pas la même chose qu'une directive du
ministère.
Des
travaux importants sont en cours en matière de restauration
scolaire...et il semble bien que les documents qui en découlent
tels que la circulaire de l'écolier pour ce qui est déjà
publié entre bien dans le cadre de la nouvelle approche et ne
s'inscrit pas dans des schémas tels que celui que vous
décrivez.
De
manière générale, je trouve que le forum est
particulièrement intéressant mais à la condition
que l'on évite les affirmations gratuites qui pour certaines
semblent manquer d'une réelle validation. N'oublions pas que
la réglementation évolue, que nous sommes dans l'aire
de la nouvelle approche
et
que les acquis du passé peuvent dans certains cas être
remis en cause.
Concernant
la question relative au mélange "thon-mayonnaise-ciboulette",
je suis également étonnée de la réponse.
En effet, dans ce mélange intervient un produit de la pêche
et ces produits font partie des produits DAOA pour lesquels existent
des textes verticaux (décembre 1992), je ne vois pas
comment
on peut considérer qu'un tel produit entrerait dans le champ
d'application de l'arrêté du 28 mai pour lequel les
produits concernés sont définis par
défaut.
Cordialement
Isabelle
BRICARD
Christian Giraud mercredi 21 novembre 2001 10:04
Apres le 1er
message concernant les gateaux a l'ecole, j'ai cherche la directive
evoquee mais n'ayant pas pu la trouver non plus, je souhaiterai avoir
ces references si elle existe vraiment.
merci
a ceux qui evoquent cette directive
Bernard LEPETITCOLIN dimanche 25 novembre 2001 17:38
Etant l'auteur de
la question sur les gâteaux apportés à l'école,
je n'ai effectivement jamais pu obtenir auprès de M COIGNARD
de l'ASEPT les références du texte évoqué.
Un
des intérêt de la liste est la multitude d'informations
qui y circule et j'en profite pour remercier Bruno PEIFFER pour
l'énorme travail qu'il fait.
Il
serait bon que chacun précise tout de suite dans les réponses
les références des textes qui sont cités, ce qui
ferait gagner du temps à tous, et de plus comme vous le dite
validerait la réponse.
Merci
de communiquer les références de cette fameuse
"circulaire de l'écolier" que vous évoquez.
Les
textes sur la restauration scolaire ne mentionnent ni les gâteaux
apportés à l'école par les familles ni ceux
préparés en classe sous la direction d'un
enseignant.
Cordialement
B.Lepetitcolin
Amplitude dimanche 25 novembre 2001 19:58
Le seul texte que
j'ai trouvé relatif aux gâteaux apportés à
l'école est la note de la DGAL du 10/8/98 concernant AM du
29/9/97).
-----
Extrait
de la DGAL du 10/8/98 :
Les
goûters festifs (ex: découverte du goût) préparés
par les parents, et les ateliers cuisine dans les classes primaires
ou secondaires où les enfants préparent des
recettes qui seront ensuite consommées dans les lieux de
classes, n'entrent pas dans le cadre de cet arrêté. Il
conviendra toutefois, comme pour les crèches parentales de
déconseiller certaines préparations peu stables
à
température
ambiante ou dont la préparation ne comporte pas de cuisson
suffisante (mousse au chocolat, crème anglaise, crème
chantilly, mayonnaise artisanale ...).
Concernant
la participation des convives à des travaux de cuisine
réalisés dans divers types d'établissements,
deux cas sont à considérer:
-
seuis les participants consomment les repas: I'activité
n'entre pas dans le champ d'application de l'arrêté du
29 septembre 1997 ;
-
les repas sont servis à des consommateurs autres que ceux qui
les ont préparés, mais dans le cadre de la restauration
collective de cet établissement: I'activité entre dans
le champs d'application de l'AM du 29/9/97.
-----
Je
ne suis pas allé voir dans la nouvelle "circulaire de
l'écolier" de 2001.
BricardI lundi 26 novembre 2001 09:18
vous pouvez trouver
la circulaire sur le système du ministère de
l'éducation
à
l'adresse suivante :
www.education.gouv.fr/bo/2001/special9/som.htm
microbusplus 11 Apr 2003
08:00:51 GMT
Là j'ai toujours beaucoup de mal à comprendre quel est
le risque avec le bon vieux cake cuit à
200°C pendant 20 minutes?
Quand on est consultant en industrie
et que l'on voit comment les gens travaillent parfois, et ce malgrès
la formation, on fini par réaliser que le risque n'est pas
plus grand avec le cake des mamans.
Derrière toute cette
histoire, se cache un problème d'assurance de
responsabilité.
Il n'y a aucune loi interdisant le cake de
maman, juste des recommandations de l'EN qui ont été
diffusées en septembre et que les écoles suivent plus
ou moins.
Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée, donc chacun en a très peu...
"Loïc Meunier" 11 Apr 2003 10:23:39
+0200
Je ne saisis pas bien moi non plus la problématique d'hygiène mircobiologique posée par un cake ou une autre "pâte jaune"..., même (et surtout ?) "maison" !
Par contre, il existe une sensibilité accrue des écoles
à la problématique des allergènes, en relation
avec une prévalence croissante des allergies alimentaires chez
l'enfant. C'est peut être dans ce thème que se cachent
les peurs des directrices d'école (cake : oeuf +lait+ noix ?
+...), qui ont besoin dans certains cas (enfants accueillis avec un
PAI, donc allergiques
identifiés), de maitriser les apports
de denrées alimentaires trés tentantes et qui
s'échangent facilement dans la cour d'école...
H.P. 11 Apr 2003 12:59:03 +0200
Tant qu'il s'agit de cakes (et sous réserve de non recontamination...), mais qui dira à ces chères mamans qu'il s'agit d'un problème d'Aw, et que, notamment, toute trace de crème doit être proscrite ?
verdier.elis.diet dimanche 13 avril 2003 20:14
Concernant les goûters à l'école préparés
par les élèves ou apportés par des mamans, il
existe une circulaire qui date de 2002 : circulaire n°2002-004 du
3/1/2002 qui s'intitule "la sécurité des aliments
: les bons gestes".
elle a été signée
conjointement par les ministères de l'éducation
nationale, de la santé, de l'agriculture et de la p^che, de
l'économie, des finances et de l'industrie.
Cette
circulaire à été adressée aux recteurs,
inspecteurs d'académie et directeurs d'écoles et aux
directeurs de services départementaux de l'éducation
nationale.
on doit encore pouvoir la retrouver sur le site de la
DGAL ou celui de l'éducation nationale.
elle précise
quels gâteaux sont autorisés, les règles
d'hygiènes à observer , etc...elle est très
claire et illustrée d'exemples de desserts
par contre en
cas d'allergie j'imagine qu'une directrice peut choisir
d'exiger la composition exacte du produit, certainement pas de
refuser toutes les préparations (cela ne correspond pas à
l'idée des PAI : plans d'accueils individualisés).
bien
sur ce texte ne reste qu'une circulaire, ce n'est pas un arrêté,
on en fait ce qu'on veut...
microbusplus lundi 14 avril 2003 09:52
Hélas, non, d'autant plus que le problème est
difficile à éviter: et ce, pour plusieurs raisons:
-si
en maternelle, le gouter est souvent collectif, et qu'il peut y avoir
une certaine maitrise, ce n'est plus le cas en primaire. Là,
plus aucun contrôle les enfants font ce qu'ils veulent!
-
pour continuer, que doit penser par exemple l'instituteur qui a un
enfant allergique, lorsque sur l'emballage, il y a écrit
"arômes"?
Pour lui, c'est très probablement
différent de noisette et pourtant...La solution pourrait alors
être que les parents fournissent le goûter, mais...
Les
enfants atteints de maladies chroniques, quelles qu'elles soient,
n'ont qu'un désir: faire comme les autres.
Ils goûteront
au fruit défendu, pour faire comme les autres, et ce même
lorsqu'à la suite de plusieurs séjours à
l'hopital, ils connaissent le risque.
-Enfin la note que a circulé
ne parlait pas du tout de ce type de problème. Elle disait, en
substance "si ce sont des produits industriels, conservez
l'emballage, et vous pourrez vous retourner contre le fabricant.
Sinon, vous, directeurs d'école êtes responsables".
Il ne s'agit donc absolument pas de protéger les enfants
contre tel ou tel risque, mais bien d'ouvrir un vaste parapluie!!
On
s'approche doucement de ce qu'un de mes amis a vécu aux USA:
un jour son voisin sonne chez lui, lui explique que son enfant est
allergique à l'arachide et demande à mon ami de signer
un document comme quoi il s'engage à ne jamais faire manger de
produits à base
d'arachide à l'enfant. Le but
n'était pas d'informer, de façon à prévenir,
mais bien de pouvoir faire un procès à mon ami en cas
de problème!
Hélène CHAUVIN jeudi 25 septembre 2003 10:54
Je fais partie d'une centrale d'achat et de référencement
pour les collectivités et j'ai un petit soucis pour répondre
à une question posée par l'un de nos adhérents
:
La direction d'une école fait pression sur son équipe
de cuisine pour organiser un pique-nique. L'équipe de cuisine
étant consciente des exigences de l'HACCP et surtout de son
manque de matériel adéquate, refuse de prendre ce
risque. La direction lui répond qu'il n'existe pas de texte
interdisant une cuisine collective d'organiser un pique nique, donc
qu'ils doivent fournir ces repas...
Quelqu'un pourrait-il m'aider
à répondre à la responsable de cuisine? Merci
par avance.
Philippe.GOULOIS jeudi 25 septembre 2003 11:39
La question du pique nique revient sans cesse dans les demandes de
gestionnaires de restaurant scolaire.
C'est pourquoi, au rectorat
de Lyon, nous avons élaboré une procédure pour
que les chefs de cuisine puissent encore préparer des
piques-niques et que les élèves ne soient pas privés
de sortie à cause du repas (c'est ce qui arrive souvent).
La
procédure la plus simple prévoit l'achat des repas
"longue conservation" avec des produits stables : salades
et charcuteries appertisées, fruits, pain, fromage
pâte cuite ...
Une autre procédure, beaucoup plus
lourde, autorise des produits moins stables (types sandwichs) mais à
condition de mettre en place une fiche suivi de T°, transport en
containers isothermes, repas de secours...
Laurent KRYSIAK jeudi 25 septembre 2003 11:42
L'arrêté du 29/09/97 est un texte fortement inspiré
de la nouvelle approche réglementaire, à savoir une
obligation de résultats; le choix des moyens pour obtenir
ceux-ci est laissé au choix du professionnel.
Donc je
comprends parfaitement la réticence de l'équipe de
cuisine qui ne dispose pas à priori des moyens nécessaires
pour maîtriser la chaîne du froid !
Ce cas doit
faire OBLIGATOIREMENT l'objet d'une étude préalable des
risques inhérents à cette activité de
pique-nique.
Si un accident alimentaire type TIAC venait à
se produire, une enquête des services officiels serait alors
menée; en cas d'absence d'étude documentée type
HACCP (détermination des risques / enregistrements de T° -
résultats d'analyses...) sur cette activité, des
sanctions lourdes pourraient alors être prises envers le
responsable de la cuisine (ou du chef de cuisine si une délégation
a été signée)
Je vous déconseille
donc fortement la mise en place de cette activité, même
ponctuelle.
Séverine Beulé
vendredi 26 septembre 2003 09:17
Cette
question du pique-nique revient souvent dans les demandes des
collectivités de type centre de vacances pour enfant.
Le
pôle de compétence "Accueil de jeunes en Savoie",
animé par le Directeur Départemental de la jeunesse et
des sports a édité un guide sur "la sécurité
sanitaire dans les centres d'accueil de mineurs", à
l'attention des responsables de centres de vacances et de classes de
découverte.
DAns ce guide, concernant les pique-nique, je
vous cite tel quel les recommandations de ce texte :
"Tous
les produits alimentaires sont transportés correctement
emballés. Pour les produits nécessitant une
conservation au froid positif (0°C à +3°C) tel que
jambon, poulet, rôtis, salades composées, fromages
etc:
- obligation de conteneurs isothermes (ou glacaires munies de
plaques réfrigérantes) quelle que soit la distance, la
saison, la température extérieure.
- les conteneurs
sont lavés et désinfectés et rincés après
chaque utilisation. Ils sont si possible mis en enceinte réfrigérée
dès la veille.
- la température des enceintes doit
être constamment maintenue entre 0°C et +3°C
- un
thermomètre permet de vérifier la maintient de la
température jusqu'à la consommation
- pour éviter
toute altération des denrées alimentaires, le temps
entre mise en conteneurs et le repas doit être le plus court
possible.
Si ces conditions ne peuvent être respectées,
seuls des produits alimentaires pouvant se conserver à
température ambiante sont utilisés (pain, gâteaux
secs, fruits, lait stérilisé, chips, conserves...)
"
Voilà des conditions TOUT A FAIT REALISABLES,
associés à une analyse des risques classique.
Un
point sur lequel j'attire votre attention : certains enfants ont
tendance à "garder" dans leur poche ou leur sac
quelques restes de sandwiches... il faut donc vérifier
qu'aucun enfant ne garde de restes !
En tant que consultante
en restauration collective, de nombreux centres de vacances sur
lesquels je travaille pratique le pique-nique quasi quotidien, sans
lequel les vacances ne seraient pas des vacances ! et les différentes
bonnes pratiques citées ci-dessus ne nécéssitent
finalement que peu d'investissement
matériel (quelques
containers et plaques réfrigérantes + thermomètres)
mais surtout une bonne organisation en cuisine (tout est préparé
au dernier moment -le matin pour le midi-), avec un personnel
responsable (lavage des mains et utilisation de gants pour le
tranchage du jambon sur une trancheuse
pré-désinfectée
par exemple). Tous les restes sont éliminés. Les
températures sont relevées. Un essai "à
blanc" peut être réalisé avant le pique
nique pour valider que les conteneurs isothermes et les plaques
réfrigérantes sont suffisamment
efficaces.
Généralement, le personnel, déjà
formé à l'application de la démarche HACCP en
cuisine, n'a aucune réticence devant les enregistrements
demandés lors des pique-nique. Par contre, il faut également
informer et former les moniteurs et animateurs, généralement
impliqués.
ALors, NE SUPPRIMONS PAS LE PIQUE-NIQUE en nous
cachant derrière la peur des sanctions et d'une "éventuelle
TIAC". SOYONS INFORMés et RESPONSABLES pour avoir une
décision REFLECHIE.
Et bon pique nique à tous
!
Cordialement
Séverine Beulé
Chloé vendredi 26
septembre 2003 09:36
Bonjour, j'ai moi même
travaillé dans une cuisine centrale et été
soumise au même problème.
Je crois qu'au nom de
la sécurité alimentaire, il ne faut pas sacrifier le
plaisir de manger, que ce soit le plaisir de faire un bon repas de
qualité gastronomique ou celui de manger dans la
nature!
manger c'est avant tout un plaisir!
Bien sur, il ne
faut pas que le picnic se transforme en hécatombe! il faut
donc s'entourer de certaines précautions.
Nous, nous
utilisions 2 types de solutions suivant le lieu du picnic:
- si le
lieu le permettait, nous amenions le picnic composé de salades
et viande froide ou charcuterie et fromage à l'aide du
véhicule de livraison des diférents établissements
sur le lieu du picnic à l'heure exacte du picnic, ainsi la
chaine du roid était respectée!
- si cela n'était
pas possible, on utilisait des aliments moins sensibles à la
chaîne du froid et réalisés avec le maximum de
précaution (sandwich au saucisson, fromage, paquet de chips,
pomme!)
que nous stockions dans des glacières propres! nous
avons aussi utilisé le principe de pastille qui réagissent
lorsque la chaine du froid est rompue pour assurer celle ci.
Nathalie Pied vendredi 12 décembre 2003 09:44
Je recherche des informations sur la collation et le goûter
dans les écoles.
En fait, j'ai un problème de
stockage réfrigéré. Dans un même
réfrigérateur qui appartient à la mairie
(récupération des cuisines), j'ai les produits pour la
collation et la goûter amenés par les parents, les
instits et les
produits personnels des instits, agents de service,
animateurs! Apparemment, tout cela dépendrait des Services
vétérinaires suite à une loi des années
1900 qui précisait que le Préfet était
responsable. Ce dernier aurait donné cette responsabilité
aux SV. Au niveau bon sens, j'aurai tendance à supprimer les
collations et goûters sauvages et de laisser le réfrigérateurs
aux agents, instits... car la T°C n'est pas toujours fiable et il
n'y a pas
de traçabilité au niveau nettoyage et
T°C.
Que pensez-vous de tout cela?
Quelqu'un parmi vous
travaille t il dans une mairie et connaît-il les
responsabilités à ce niveau?
Constant Depièreux vendredi 12 décembre 2003 21:45
Tant qu'à se positionner au niveau du bon sens, j'aurais
personnellement une approche beaucoup plus drastique : si le
réfrigérateur est incapable d'assurer un respect
convenable de la chaîne du froid, souvent parce qu'il est
sous-dimensionné pour supporter de trop nombreuses
ouvertures/fermetures, alors il ne devrait être accessible à
personne.
Le tube digestif des instits ou administratifs n'est pas
nécessairement plus costaud parce qu'ils font partie du
personnel. Il est en outre vraisemblable que les autres règles
d'hygiène vis-à-vis des enfants ne sont pas non plus
toujours respectées (lavage des mains avant et après
les repas, avant et après l'usage des toilettes, ...), ce qui
ne fait que différer les contaminations possibles.
Si
la collectivité n'a pas les moyens d'assurer une chaîne
du froid convenable dans les établissements scolaire, alors
elle ne se conforme pas à ses obligations légales. Il y
a vraisemblablement d'autres natures de frais sur lesquelles des
économies seraient possibles.
Constant Depièreux mardi 16 décembre 2003 12:41
Si les réfrigérateurs en question n'assurent plus
leur fonction primaire, soit parce qu'ils sont défectueux,
soit encore parce qu'ils sont - par construction ou par obsolescence
- inadaptés à leur fonction, je reste d'avis que votre
recommandation doit être de les écarter purement et
simplement, en les remplaçant, si cela crée un problème
de gestion du personnel, par un matériel approprié. De
par votre fonction d'auditeur, vous ne pouvez décemment pas
vous décharger de votre responsabilité en précisant
que l'utilisation se fait aux risques et
périls de
l'utilisateur. En faisant cela vous vous substituez au vrai
responsable et transférez sur votre fonction d'auditeur, les
responsabilités qui échoient normalement au
Coordinateur Sécurité et Hygiène civilement
responsable en l'espèce.
Mais j'avoue, en écrivant
ces lignes, qu'un doute m'assaille. Vous vous présentez comme
auditrice, mais vous semblez avoir aussi des responsabilités
directes dans la conduite des systèmes que vous êtes
supposée auditer : seriez-vous par hasard à la fois
juge et partie ? Si oui, vous avez encore moins de raison d'en
autoriser l'accès, même du bout des lèvres et en
ayant déployé un grand parapluie.
Je voudrais
terminer en vous assurant que malgré un mode rédactionnel
qui par son caractère direct pourrait vous choquer, qu'il n'y
a dans mon chef aucune volonté ni de vous dénigrer, ni
de vous offenser, et encore moins de vous juger. Je partage
simplement mon point de vue.
christophe.lancon Sun, 6 Mar 2005 17:12:10 +0100
Je
suis responsable bénévolement de l'intendance pour une
association qui organise une rencontre entre sidecaristes et
personnes handicapées.
Comment résoudre le
problème du stockage en froid positif des aliments sachant que
:
la salle des fêtes où se déroule la
manifestation dispose d'une seule armoire frigorifique qui permet de
stocker le repas de 100 personnes environ. (je vais devoir stocker
500 repas du vendredi soir au samedi soir )
D'autres parts,
j'avais contacté la société petit forestier afin
de louer un camion frigorifique, mais le groupe frigorifique
fonctionne avec du 380 volts (la salle des fêtes ne dispose pas
de 380 volts) lorsque le camion ne circule pas sur la route.
quelles
solutions afin de stocker en froid positif ???
merci pour vos
suggestions et votre aide .
Hugues Jourdan Sun, 6 Mar 2005 18:35:50 +0100 (CET)
A
ce moment là si tu n'a pas de possibilité d'avoir du
380 ( ce qui est étonnant dans une salle polyvalente) loue un
groupe electrogène en 380 pour alimenter le camion. Ca fera un
peu de bruit.
Autre solution trouver un container qui marche en
220 V.
Franck.Pouffet Sun, 06 Mar 2005 17:55:24 -0000
Vous
trouverez peut être votre bonheur sur ces deux sites
:
http://www.modulkit.com
Jérémy Pinte Mon, 05 Dec 2005 18:43:12
+0100
At 12:39 05/12/2005, you wrote:
>Bonjour,
>
>Dans
le cadre d'une association bénévole, il nous arrive
de
>fournir des repas (payants) au public dans le cadre de nos
activités :
>en matière d'hygiène,
sommes-nous assujettis à une réglementation ?
Pour en être sur, posez simplement la question à
la DDSV de votre département, service Hygiène
Alimentaire qui saura vous aiguiller. Pour avoir vécu ça
sur une rencontre sportive de plusieurs jours, la solution choisie
par la DDSV après maintes discusions a été de
nous faire solliciter un agrément temporaire avec un dossier
sommaire. Cet avis était basé sur le fait que la
population était considérée comme captive :
obligation de prendre leur repas auprès des
organisateurs.
Hugues JOURDAN Wed, 22 Feb 2006
20:31:16 +0100 (CET)
> Message du 22/02/06
13:44
> De : "Anne-Gaëlle Citerne"
>
>
Je travaille dans une cuisine centrale qui livre des hôpitaux
et des maisons
de retraite.
> Un service aimerait faire des
crêpes. Ces crêpes seraient réalisées par
une
personne du service et seraient distribuées aux
patients.
> La législation autorise t-elle la
fabrication de la pâte et la cuisson au sein
du service, ou
si la pâte est réalisée en cuisine, la
législation autorise t-
elle une cuisson dans les services?
Avez-vous une idée de la DLC d'une pâte à
crêpes
?
> Pouvez-vous me citer les arrêtés ou textes
que vous citerez en réponse.
>
> Je vous remercie
d'avance.
> Cordialement,
> Anne-gaëlle Citerne
>
A mon humble avis c'est une manip qui peut mal finir, donc ne pas
mettre la cuisine centrale dans la boucle. Ne pas mélanger les
activités de productions avec les fonctions d'animations.
Ne
pas oublier qu'on élabore la pate à crêpe avec
des oeufs le genre de produit à risque par exellence.
On
peut essayer de solutionner avec de l'oeuf pasteurisé mais ça
va être une usine à gaz au niveau conditionnement.
La
DLC d'une pâtes à crêpe : même pas en
rêve
Par contre, donner des conseils au service au niveau
d'une office pourquoi pas.
Anne-Gaëlle
Citerne Thu, 23 Feb 2006 13:52:58 +0100 (CET)
Vous
parlez de conseils en office, cela veut-il dire que les officières
auraient le droit de préparer elles-mêmes la pâtes
à crêpes afin de les servir aux patients pendant
l'animation même si les patients ne participent pas à
l'élaboration ?
Hubert BAZIN Thu, 23 Feb 2006 22:03:14 +0100
(CET)
Jusqu'à plus ample informé (si
quelqu'un a du nouveau, je suis preneur), la Note de Service
DGAL/SDHA/N.98/N° 8126 du 10 août 1998 - OBJET: La
restauration collective est toujours utilisée comme guide par
les DSV. On peut y lire ceci : " les repas sont servis à
des consommateurs autres que ceux qui les ont préparés,
mais dans le cadre de la restauration collective de cet établissement
: l'activité entre dans le champ d'application de l'arrêté
du 29 septembre 1997. Ce deuxième cas de figure se retrouve
fréquemment dans (...) longs séjours hospitaliers
(activité de loisir inscrite dans la continuité, ex
personnes âgées), ateliers pour handicapés,
hôpital de jour en diététique et nutrition,
rééducation fonctionnelle des moyens séjours (ex
: épluchage pour la motricité manuelle).
Il est
évident que cette participation de non-professionels à
la préparation des repas représente une difficulté
pour l'application à la lettre de l'arrêté du 29
septembre 1997. Il appartient à l'encadrement de ces
établissements de veiller strictement à la répartition
des tâches confiées aux différentes personnes, en
prenant en compte notamment les connaissances de chacune, ses
capacités mentale et physique, de façon à ce que
les personnes employées ne constituent par un risque au poste
de travail qui lui a été attribué. "
C'est
assez clair : vous faites ce que vous voulez, mais si il y a un
problème ensuite, ce sera "de la faute" de
l'encadrement.
Alors, si c'était moi, je me limiterais aux
crêpes au sucre ou à la confiture, en oubliant les
crèpes au jambon, à la chantilly ou même au
saumon fumé.
GAULT Gilbert Mardi, 7. Novembre 2006 15:32
> -----Message d'origine-----
> De:
hygiene@yahoogroupes.fr [SMTP:hygiene@yahoogroupes.fr] À la
place de Christine CHAVENON
> Date: mardi 7 novembre 2006
14:21
> À: hygiene@yahoogroupes.fr
> Objet:
[hygiene] Réglementation mise à disposition de locaux
équipés d'une cuisine
>
> J'aurais besoin
d'un renseignement.
>
> L'administration dans laquelle
je travaille loue des locaux scolaires équipés de
cuisine à des associations.
>
> Existe t il une
règlementation concernant la mise à disposition de
locaux à des associations dans un site scolaire comportant une
cuisine ? Les associations qui louent les bâtiments sont
amenées à se servir des équipements de la
cuisine.
>
> Quelle réglementation est
applicable pour ce genre de situation
>
> D'avance
merci
Nous avons le même fonctionnement
Il
convient de prévoir que l'activité de restauration
effectué par l'association ne soit pas de nature à
porter attteinte à la salubrité des activité de
restauration effectuées ultérieurement dans ces
cuisines sous la responsabilité de votre administration
Il
vous appartient de vérifier préalablement à la
reprise de l'activité sous votre responsabilité de
l'efficacité du nettoyage et de la désinfection
effectué par l'association.
Vous pouvez également,
et je vous y encourage, à prévoir contractuellement
dans le contrat de mise à disposition des locaux un alinéa
relatif au nettoyage et à la désinfection (quitte à
prévoir de leur facturer cette opération que vous gérez
en régie directe ou que vous déléguez à
une entreprise spécialisée)
Jusqu'alors nous
nous basions sur l'arrêté du 29/09/1997, mais le paquet
hygiène est passé par là mais l'esprit demeure
je reste à votre disposition pour tout renseignement
complémentaire
MERCREDI 17 OCTOBRE 2007
VET
LYON - Nouvelle thèse 2007 en ligne - Les risques sanitaires
liés à l'alimentation en extérieur en Accueils
Collectifs de Mineurs :
caractérisation, réglementation
et propositions de moyens de
prévention
http://www.vet-lyon.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2007lyon068.pdf
Au
sommaire:
Quelques données épidémiologiques
Les
facteurs déclenchants : les agents pathogènes
responsables de
Toxi-Infections Alimentaires Collectives
1.
Salmonella et ses endotoxines37
2. L'entérotoxine de
Staphylococcus aureus....40
3. L'entérotoxine de
Clostridium perfringens..43
4. Listeria monocytogenes et son
hémolysine..45
5. Escherichia coli vérotoxinogènes
et leurs toxines ..47
6. Campylobacter et ses toxines.49
7. La
neurotoxine de Clostridium botulinum ...51
8. Les exotoxines de
Bacillus cereus ....53
Les facteurs aggravants à l'origine d'une
TIAC....56
III. L'analyse des points sensibles et
propositions de gestion du risque
alimentaire en extérieur
en Accueils Collectifs de
Mineurs
http://www.vet-lyon.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2007lyon068.pdf
MERCREDI 30 AVRIL 2008
BOUCHERIE FRANCE - Documents
techniques
http://www.boucherie-france.org/technique/parutions.html
La
Lettre de novembre 2007, consacrée aux produits festifs.
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