ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE

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La pédagogie efficace dans la formation



samedi 28 avril 2001 08:49

FAO 26-04 Guide pratique pour la constitution de groupes ruraux d'auto-assistance - Manuel de référence du promoteur de groupe PANIS
Le promoteur de groupe (PG) joue un rôle clé dans le développement rural. Il (or elle) est chargé(e) de trois tâches importantes: aider les ruraux pauvres à constituer de petits groupes autonomes, aider les membres des groupes à améliorer leurs compétences, et faciliter la communication entre les groupes et les services de développement.
Le présent manuel est conçu pour servir de guide aux PG dans toutes les phases de mise en place des groupes. Il propose une approche par étapes progressives pour identifier les pauvres dans les communautés rurales, constituer les groupes, créer des associations intergroupes et lancer des activités de groupe rémunératrices.
Le manuel donne des suggestions détaillées permettant de renforcer l'esprit démocratique au sein des groupes et d'organiser des entreprises de groupe.
English: http://www.fao.org/sd/2001/PE0303_en.htm
French: ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/003/T1965F/T1965F00.pdf
Spanish: ftp://ftp.fao.org/docrep/fao/003/T1965S/T1965S00.pdf
Arabic: http://www.fao.org/sd/ppdirect/PPre0067.htm  

Catherine GAPAILLARD vendredi 5 octobre 2001 10:28

Suite à de nombreuses remarques de professionnels, nous avons décidé d'accentuer la formation des jeunes dans notre CFA sur l'hygiène, la démarche HACCP, les BPH.
je souhaiterais savoir de quelles façons vous (lycées hôtelliers, CFA ou autres) avez mis en place la formation hygiène pour qu'elle soit vraiment pédagogique et efficace.
Pour l'instant, ils ont uniquement l'information théorique mais elle n'est pratiquement pas appliquée en travaux pratiques alors elle l'est encore moins chez leur patron.

  samedi 6 octobre 2001 23:46

Je transfère une réponse de Bertrand DRILLET à la question de Catherine Gapaillard.

Bonjour
je suis formateur pour Formation Professionnelle pour Adultes et je traite donc  l'hygiène et l' HACCP en restauration collective ; je m'efforce d'être très proche du terrain et d'aller vers des exercices pratiques chaque fois que possible.
Dans un premier temps hygiène et  je m'appuie sur l'excellent livre de Dominique Brunet "Hygiène en restauration" aux éditions BPI on aborde  la vie des microbes en insistant sur ceux que l'on retrouve dans les analyses bactério (une "mauvaise" analyse peut d'ailleurs servir de point de départ et si elle concerne le site ou les stagiaires ont travaillé c'est encore mieux...), ensuite nous repérons les thèmes du livre et les stagiaires par sous groupes choisissent le sujet qui retient leur attention ; après quoi
ils traitent leurs thèmes en s'arrêtant sur les points qu'ils jugent importants et construisent alors une question en relation sur la base de QCM Question à Choix Multiple. Le formateur valide avec chaque sous groupe le travail puis nous utilisons le support d'un jeu "trivial poursuite" et les questions sont ainsi traitées à tour de rôle. Le formateur devient ici animateur et peut développer selon besoin certains aspects. Cette démarche active permet à chacun de mieux rentrer dans ces sujets qui ne sont pas toujours très faciles. Ensuite le travail de questions réponses d'ensemble est regroupé pour être distribué à chacun. Il sert également de support à l'évaluation finale mais avant cette dernière nous traitons en salle de cours le principe du nettoyage et de la désinfection et nous réalisons puis interprétons un prélèvement de surface. Nous nous constituons aussi tout au long de la semaine un glossaire avec les termes propres au sujet.

Pour la partie HACCP je travaille sur la cuisine la plus proche du lieu de formation et nous commençons par faire un plan pour travailler sur les circulations et croisements. Partant de là on travaille sur la marche en avant. Ensuite découverte du texte de 97 assorti de la note du 10 Août, nous regardons ensuite le projet de GBP qui fixe bien les niveaux d'acceptabilité et autres seuils de refus, nombre de prélèvements selon taille de l'établissement ; ils constituent autant de repères que nous réutiliserons par la suite. En effet nous nous lançons alors dans la mise en place du HACCP de la cuisine vue plus haut en nous cantonnant aux 4 points fondamentaux demandés initialement par les services vétérinaires que sont la formation du personnel, les températures de stockage, la procédure de réception marchandises et le plan de nettoyage. Pour chacun nous réalisons une analyse de risque et nous construisons en rapport nos procédures puis les documents qui s'y rattachent. Les stagiaires comprennent bien que le travail est en seule relation avec le site donné, qu'il ne doit pas resté figé mais évolutif en fonction des différentes validations mises en place.
L'objectif est de leur donner la capacité de mettre en place le HACCP dans l'unité où ils travailleront par la suite.
Voilà la façon dont je travaille et il est évident que ces sujets sont traités avant que nous allions réaliser différentes productions afin de pouvoir réaliser ces dernière dans l'esprit de la démarche HACCP et non pas en contradiction comme vous semblez le traduire pour vos élèves ???
J'espère que les descriptions de mes pratiques vous aiderons dans votre nouvelle démarche.
Si je peux me permettre,  à votre place je me rapprocherai du restaurateur -le moins en retard dans la pratique du HACCP... ou le plus engagé dans la démarche Hygiène... - accueillant l'un de vos apprentis et je construirai mes bases en relation avec ce cas de figure pratique ?
Bertrand Drillet

 aabisse mardi 5 février 2002 18:34

En tant qu'assistante qualité d'une entreprise fabricant des produits agro alimentaires très sensibles, je prépare une formation hygiène pour le personnel (ainsi que risque corps étrangers)..

Je l'ai déja fait à plusieurs reprises , mais très rapidement, j'aimerai trouver cette fois quelques choses ou supports qui accroche les gens et les interesse vraiment de façon a ne plus répeter sans cesse les mm choses.

Si qqun a des idées, ou des docs, photos, shémas..cela m'intéresse..

 J'ai déja trouver le fondement de ma présentation, (avec qcm, boites de pétris contaminées, microscopes..)mais j'aimerai des avis exterieurs,et des conseils, ou docs( exemples :shemas trouver les erreurs  d'hygiène..).

Anne-Laure Saint-Drenan  mardi 5 février 2002 19:43

Au sein d'ASEPT nous réalisons des outils pédagogiques sur mesure pour la réalisation de formations aux bonnes pratiques d'hygiène.

Ces outils s'organisent de la façon suivante :
des transparents à projeter aux stagiaires
un livret du formateur lui indiquant la fçon d'utiliser les transparents et lui suggérant des exercices à réaliser avec les stagiaires et un livret hygiène reprenant les règles de base à appliquer dans les
ateliers.

Parallèlement nous pouvons aussi vous proposer des formations de formateur aux bonnes pratiques d'hygiène, pour s'assurer d'une efficacité maximale lors des sessions de formation réalisées en interne.

Pour plus de renseignements je me tiens à votre entière disposition.

Laurent Poisson   mardi 5 février 2002 18:03

Je suis actuellement chargé de mission à l'IUT de Laval pour la mise en place d'une licence professionnelle ayant pour thématique "Hygiène et sécurité des productions agro-alimentaires". Si la demande d'habilitation que nous avons déposé auprès du Ministère de l'Education Nationale est positive, l'ouverture aura lieu en Octobre 2002.
Ce projet est le fruit d'un partenariat entre l'IUT de Laval (Université du Maine), Le Lycée Agricole de Laval, et Laval Mayenne Technopole. Il associe également de nombreux professionnels du secteurs agro-alimentaires.
Le programme complet de cette formation est disponible à l'adresse suivante:

http://www.iut-laval.univ-lemans.fr/internet/gb/lphespaa/index.html

N'hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos remarques.

louleb  mardi 5 février 2002 21:42

J'ignore le niveau de vos personnels en matière d'hygiène, je pratique la "chose" parfois.
Cela dépend du temps donné, mais je pratique une chose qui chez les psy et pédagogues ne serait pas valable, j'effectue un prélèvement sur les cheveux, les alliances et les mains de mes auditeurs, pour l'équilibre, je le fais aussi sur moi. Nous partons de l'analyse des résultats. (J'ouvre les tubes et les fais sentir, avec les précautions que cela impose), c'est très violent mais efficace.
Initiation à la microbiologie (uniquement le domaine de la production culinaire)
étude des milieux
quizz
analyse des risques
études de cas
Cela marche dans les entreprises où il y a une véritable volonté de "faire de l'hygiène", pas de se mettre en conformité avec les recommandations des services vétérinaires.ou de se soumettre aux obligations de formation.

Pour ce qui me concerne, je ne crois pas dans les photographies et autres documents fabriqués pour la circonstance. Il n'y a rien de plus anodin qu'une photographie de Salmonella entéritidis prise sur un site quelconque. Une photographie de planche souillée ne remplacera jamais la démonstration de découpe de viande sur une planche bien visible et bien souillée (prélèvement à l'appui).
J'ai trop le souvenir de mes débuts d'enseignant où pour la tenue de cuisinier, nous opposions un dessin de petit chef avec une tenue parfaite et un autre dessin de "gargouillous" clop au bec et franchement "crade".
Même les vidéos (à mon sens), sont faibles sur le plan pédagogiques.
Que dire des dessins et leitmotives fréquemment retrouvés dans les présentations du type powerpoint.
J'utilise ce vecteur mais réalise mes dessins et utilise mes photos (sauf les photos de microbes pour des raisons de budget).
Je rapporte tout dans le discours qui accompagne la présentation aux repères de mon public.
Je vois qu'il y a beaucoup de je dans cette lettre et c'est ce qui m'horripile le plus.
Juste un petit truc, l'enseignement c'est du théatre; jouez un rôle, à vous de le construire et tous les vecteurs que vous utiliserez seront efficaces.

Bon courage

a.abisse  mardi 5 février 2002 22:54

Merci de vos brillants conseils,

C'est en quelques sortes se que je comptait faire, seulement qu'entendez vous par ouvrir des tubes(TSN?, TSC?, )Je sais que cela est tres representatif  et tres marquant, cela dit je pense que les ASR  sont un peu trop dangereux pour cela et je n'utilise pas d'autres milieux en tubes(pas de BLBVB)..Je comptait donc montrer une boite de PCA avec ongle sale+cheveux sale, + trace de doigt, plus salive)
mais j'aimerai aussi batir ma présentation avec des s^pports écris
Qu'entendez vous par quizz, QCM?
Quel genre ,  Je suis tte ouie a vos idées...

Agnes Munch Gaggioli mercredi 6 février 2002 15:44

Je ne sais pas si ça répond entièrement à votre question, mais j'ai l'habitude de réaliser des formations hygiène tous les ans au même public, et à défaut de changer le fond, j'ai changé la forme :
- Récapituler les règles d'hygiène fondamentales et les notions les plus simples sur les microbes sous la forme d'un exercice : vous posez des questions (genre : les microbes meurent-ils à-18°C ?) sur des cartes et vous distribuez ces cartes à votre public divisé en 2 équipes ; les personnes se posent les questions les uns aux autres et ça créée une émulation
- Vous prenez des photos de situations bonnes et mauvaises dans votre entreprise et vous les faites méditer dessus
- Vous faites la formation sur site en demandant aux personnes de remplir eux-mêmes une check-list hygiène : ça les met en face de leurs propres erreurs.

Ce ne sont que quelques idées qui permettent de changer du bête passage de transparent qui ne fixe pas les esprits ; je pense que la solution, c'est un mélange de tout.
Bon courage

Magali CABUS  mercredi 6 février 2002 16:15

Il m'arrive de réaliser des formations sur l'hygiène alimentaire et il est vrai que la méthode des transparents ou des photos de bactéries n'intéressent plus personne.
Vous pouvez peut être réaliser des petites BD. une entreprise avez un problème avec la compréhension des procédures car une majorité des salariés ne lisaient pas correctement, ils ont utilisé les BD pour illustrer les
procédures. C'est plus attrayant pour tous qu'une procédure longue et parfois difficile à comprendre.
Sinon, il y a un jeu en vente, mais malheureusement je ne me souviens ni du nom ni du vendeur, je vais essayer de le retrouver.
J'ai un jeu informatique sur la sécurité alimentaire mais qui est plus destiné à la restauration (gestion de la cuisine, du personnel, des approvisionnement...) si vous êtes intéressé on peut essayer de voir s'il fonctionne après vous l'avoir envoyé par mail. Il est accompagné de fiches explicatives.

Anne-Laure Saint-Drenan  mercredi 6 février 2002 16:28

En formation hygiène, parlez vous d'autre chose que des microbes et du lavage des mains?

Je vous ai présenté hier des outils pour la réalisation de formation à l'hygiène, qui prennent la forme de transparents ( mais n'oublions pas que dans nombre d'entreprises, on ne dispose pas forcément d'un vidéoprojecteur),Le transparent ou la diapositive ne sont souvent que le prétexte à une discussion avec les opérateurs.

Ces transparents  insistent avant tout sur les comportements des personnes et la notion de protection du produit.
Protection vis à vis des microbes, bien sûr, mais aussi vis à vis des corps étrangers, des produits chimiques et... de la contamination croisée!
Tous les outils dont vous avez parlé sur la liste (glogerm, check it...) sont très didactiques mais ne peuvent se suffire à eux même.

Myriam BENISSAD  mercredi 6 février 2002 16:47

Amenée à faire DE la formation en hygiène à notre nouveau personnel (opérateurs et encadrement)
j'ai effectivement constaté une baise de l'attention dès que l'on aborde le sujet de l'hygiène
cours trop théorique : tout le monde dort au bout de 10 min
cours trop pratique : on ne comprend plus rien à rien

dorénavant j'utilise différents formules
* accueil avec "faux petit déjeuner" : carafe de jus d'orange moisi, fromage blanc que j'aurai fait aigrir, yaourth avec moisissures, charcuteries racornies etc......tout le monde est interloqué !
* j'interdis la consommation de ce repas , bien évidemment
* ensuite un vrai petit déjeuner, histoire de faire la différence
* ensuite avec des outils pédagogiques (rétro, film) : explications sur le monde bactérien et sur ce qu'ils ont vu dès leur entrée en salle de réunion. je leur explique ensuite le principe de la boite de pétri avec colonies (main propres mains sales, tomate désinfectée ou brute, action de la réfrigération, etc........)
* ensuite, jeu de rôle avec un support qui montre les différents locaux d'un restaurant "vraiment dégueu" : réactions, explications, commentaires
* en dernier lieu, visite dans un resto : ils disposent personnellement d'une liste de choses à vérifier. Cela permet de leur ouvrir l'esprit

en général ca marche
des questions sont posées, des réactions sont crées

de toute façon, sachez que même avec le meilleur de vous que vous mettrez dans cette formation, il y a aura toujours des esprits réfractaires, c'est normal

l'objectif est de créer des signaux d'alerte qui éviteront les comportements à risque

valerie- wanadoo  mercredi 6 février 2002 18:51


  Je voulais vous informer un peu de ce que j'avais vecu pendant mes stages effectués en restauration collective pour la preparation du bts dietetique
  et bien en ce qui concerne le respect d l'hygiene on ne peux pas specialement dire que ce soit le"top"
  en effet  meme si les locaux respectent le principe de la mise en place de la marche en avant, je pense qu'il faudrait accentuer les efforts sur les regles d'hygiene concernant les "employes"qui  travaillent sans gants ,sans coiffe,avec une hygiene corporelle douteuse pour certains ;
  de plus lorsqu'on leur demande ce qu'en pense les services veterinaires il me disent

  nous sommes au courant de leur arrivee il s'annoncent à l'entree de la cuisine et viennent toujours à la meme periode
  en ce qui concerne la verification par les lames de surface et bien j'en ai pas vu
  si vous saviez tout vous seriez un peu horrifies( fument dans les cuisines, mangent dans les cuisines..........)
  enfin bref bon courage pour faire respecter la loi

Christian Giraud jeudi 7 février 2002 09:50

je viens de lire votre message
je m'occupe de securite alimentaire dans des cantines scolaires et doit trouver le moyen de former et de motiver du personnel communal (en cuisine satellite) relais de societes de restauration.
le jeu que vous evoquer est peut etre un moyen d'interesser ces personnes aux problemes de securite alimentaire.
est-il possible d'avoir ce jeu afin d'evaluer son interet dans un contexte tel que celui dont j'ai a m'occuper ?
je pourrai vous en faire un retour, et si vous etes la conceptrice de ce jeu vous faire part de remarque dans un but d'amelioration.

aabisse jeudi 7 février 2002 12:09

J'effectue ma formation dans peu de temps pourriez vous donc (tous ceux qui m'ont conseiller toutes ces idées), me donner les coordonnées des fournisseurs de tous ces produits(poudres, jeux informatiques, kits..et autres
Est ce que  ces produits sont chers?
Ou puis-je trouver des transparents, ou photos etc... tous faits, car je ne suis pas franchement forte en dessins.

Loïc Meunier jeudi 7 février 2002 12:48

AES : kit Hygikit : aes laboratoire www.aeslaboratoire.com

Bertrand DRILLET jeudi 7 février 2002 20:39

Si vous avez un bon livre de base sur les principes généraux que vous voulez développer vous pouvez le diviser selon les thèmes du sommaire (tous ou non) afin de les proposer à vos "élèves". Les uns vont donc s'identifier sur le thème de l'hygiène corporelle les autres sur la microbiomogie élémentaire etc... Par petits sous groupes vous leur confiez ces petits dossiers et vous leur demandez de construire des questions en relations avec les points qui leur semblent importants ; les questions doivent toujours proposer plusieurs réponses ou alors on fait une affirmation qui sera sanctionnée par "oui ou non".
Ensuite vous vérifiez les différentes questions et vous utilisez un support jeu du type trivail pursuit, vous fixez une couleur par thème et les "élèves" se posent alors mutuellement des questions ; vous intervenez pour développer certain points s'ils sont insuffisamment traités mais vous serez surprise de l'engagement des différents acteurs !
Je pense comme cela a été déjà dit ici qu'il faut rendre acteurs les participants sinon vous risquez de les voir dormir au bout de 10 minutes...
Si vous disposez de peu de temps vous pouvez construire les questions, les groupes cherchent les réponses et les posent ensuite.
Une ressource en livre d'hygiène qui peut servir de support ? "Hygiène en restauration" de Dominique Brunet éditions BPI
Excellente réussite.
Bertrand Drillet

tr6.conseil  mardi 12 février 2002 13:52

Nous faisons également des formations HACCP pour du personnel de restauration collective peu, voire pas, qualifié, en réinsertion sociale. Le but de la manoeuvre est de leur donner des images fortes qui se raccrochent à leur quotidien afin qu'ils puissent retenir l'essentiel,
ainsi que des applications simples mais incontournables.
Nos formations se terminent toujours pendant la production, pour vérifier l'application des procédures.
A votre disposition pour échanger nos expériences en la matière

DVERDY  mardi 26 février 2002 09:09

J'aimerai réaliser une formation / sensibilisation du personnel (opérateurs et techniciens) nouvellement embauché dans notre entreprise au sujet de l'assurance qualité, de l'HACCP et de l'hygiene. Ce serait une formation de 2 heures pour aborder les grands principes et la nécessité de ces démarches. L'objectifs est que chacun puisse s'approprier ces démarches.

Quelqu'un pourrait il me donner des références pour trouver des supports pédagogiques simples et conviviaux pour répondre à ces attentes.

louleb  mardi 26 février 2002 19:03

Je ne suis pas certain que de prévoir deux heures pour une "sensibilisation" à l'HACCP soit suffisante.
Il serait plus raisonnable de prévoir un plan de formation et un nombre d'heures bien plus conséquent.
Attention aussi au terme de sensibilisation, à mon sens, il y a formation ou rien.

Yosser  Thursday, June 06, 2002 5:18 PM

j'assiste actuellement une entreprise dans la mise en place des bonnes pratiques d'hygiène. Pour améliorer l'application des règles d'hygiène par le personnel de la production (il s'agit d'un laboratoire de pâtisserie), j'ai proposé l'instauration d'un système de motivation du personnel à l'hygiène basée par exemple sur la désignation à chaque mois de "l'ouvrier exemplaire en matière d'hygiène".
Pour la mise en place d'un tel système, je souhaiterais avoir une idée sur le retour d'expérience d'entreprises qui ont mis en place ce type de démarche, et surtout sur les moyens utilisés pour arriver à un système le plus loyable possible envers le personnel.

Myriam BENISSAD Envoyé : mercredi 10 juillet 2002

bonjour à tous et à toutes,

Pour le fin octobre 2002, je dois préparer une formation "bonnes pratiques d'hygiène - suivi des documents haccp"
pour les futurs responsables des restaurants sur le Parc
je cherche des supports "choc" pour animer ces formations (exemples toxi infection alimentaires, fraudes parues dans la presse,) et tous les supports "vivants" relatifs à ce domaine


si vous connaissez des liens intéressants ou si vous possédez des documents correspondants, merci d'avance de me les transmettre

S. HUYARD   Lundi 15, Juillet 2002  17:28

L’exemple parmi d'autres : partir d'un rapport d'essai du laboratoire d'analyse portant sur vos fabrications (et donc le travail de ceux qui sont autour de la table) produit un effet garanti.

MYRIAM BENISSAD Lundi 15, Juillet 2002  17:25

bonne idée que j'exploiterai

le problème c'est que d'une année à l'autre ce ne sont pas les memes responsables qui reviennent alors ils ne se sentent pas forcément concernés par les résultats de l'année précédente

S. HUYARD  Lundi 15, Juillet 2002  17:49

Dans ce cas, cela peut devenir un excellent outil de suivi de ces collaborateurs et pour eux de motivation de leur équipe : en formation vous expliquez comment lire un rapport d'analyses, la signification des contaminations, sur un échantillon de l'année précédente.
Puis, lorsqu'ils sont en poste, 1 analyse en début d'activité pour chaque restaurant. Elles font l'objet de commentaires, avec établissement d'un "palmarès hygiène". Pour les bons élèves, message = "continuons comme ça, nous sommes les meilleurs". Pour les moins bons, vous aurez les moyens de
rechercher avec eux les leviers d'amélioration. Travail validé par 1 analyse en fin de saison.
Dans la mesure où le personnel de cuisine lui ne varie pas beaucoup d'une année sur l'autre, cela vous permettra également de détecter les bons responsables, au moins du point de vue de l'hygiène.

 

emmathia  lundi 26 mai 2003 07:30

Je suis en stage dans une usine d'embouteillage de 20 personnes environ. Je suis chargée de mettre en place la norme ISO 9001 - version 2000 au sein de cette entreprise.

Je voudrais savoir comment communiquer sur cette norme aux ouvriers de l'entreprise afin que le système soit bien accepté et mis en application?

Il est vrai que vu le faible nombre de personnes, j'ai plutôt entrepris des entretiens individuels et réguliers avec eux jusqu'à
présent mais comment savoir si le message est bien passé?

Parfois, je suis également à court d'arguments simples pour leur expliquer les avantages de la mise en place d'un système qualité.

 

besnehardc  lundi 26 mai 2003 08:49

j'ai eu à communiquer aux ouvriers sur un projet HACCP l'année dernière. Le contexte était un peu différent (projet qui n'avançait pas par suite de demission du responsable, grande entreprise, etc.) mais je peux t'expliquer rapidement comment je m'y suis prise:

-tout d'abord il a fallu susciter l'intéret des gens (leur expliquer a quoi ça sert, pourquoi on implante cette norme)
-ensuite communiquer sur l'avancement du projet: objectif à atteindre, objectifs atteints, etc.
-puis faire participer les ouvriers, leur donner l'impression qu'un petit travail qu'on va leur demander (questionnaire sur la façon de nettoyer par ex) est très important pour notre travail (ce qui est vrai d'ailleurs!) et leur donner une impression d'autonomie dans ce travail
-il faut toujours leur rappeler que tu es là pour les aider à mettre en place un système d'amélioration et rappeler que la qualité au jour le jour c'est eux qui la font!

H.P. lundi 26 mai 2003 21:17

A mon avis, il faut mettre en avant ce qui est le véritable but de l'assurance qualité : travailler à un  meilleur service du client. Ce qui ne veut pas dire travailler davantage, mais plutôt agir de façon plus rationnelle, réfléchie et responsable.
Chacun de nous est aussi un consommateur. Il faut donc, dans sa propre tâche, se montrer à la hauteur de ce que nous serions nous-même en droit d'exiger en tant que client-consommateur.

 

Iribarne pauline  jeudi 5 juin 2003 17:45

A la recherche d'un type de formation hygiène et qualité alimentaire, j'aurai souhaité quelques informations sur les jeux utilisés en formations.
Alors si quelqu'un a déjà utilisé des jeux pédagogiques en matiére d'hygiène alimentaire, pourrait-il me donner ses impressions , notamment sur
ceux de la liste suivante :
- Mémoire d'éléphant utilisé par l'Institut Pasteur de Normandie
- Némo du CIPE
- Hygény de l'ADRIA Normandie
- Ludigy de l'ASEPT
- Jeu de cartes de l'AFAQ
- Opalim de chez BIOPILOT

 

 

Julien mardi 28 octobre 2003 08:38

Afin d'effectuer une formation interne en production sur l'hygiène , j'aurais besoin de supports supplémentaires (ludiques?) .
Connaissez-vous une entreprise ou un site internet qui en propose?

 

Alexia responsable qualité abattoir mardi 28 octobre 2003 11:38

Bonjour, j'essaye moi aussi d'effectuer des formations internes aux opérateurs. Jusqu'à présent je crée mes documents de formations en m'appuyant sur des formations déjà réalisé par des externes ou des formations que j'ai moi même suivi.
Par cela, j'essaye de participer ou de me faire inviter aux formations qui se déroulent sur ma région.
Mais je ne suis pas complétement satisfaite du résultat.
Nous allons réaliser une formation interne prochainement j'ai choisi de mettre en place un petit feuillet que les opérateurs devront remplir tout au long de la formation.
Les cases à remplir ne sont jamais des termes importants de cette façon ils ont l'essentiel d'écrit.
Je n'ai rien trouver sur Internet et je ne peux pas t'apporter plus d'élements, mais il serait intéressant d'avoir d'autre avis.

 

Julien mardi 28 octobre 2003 12:21

J'ai moi-même réalisé un petit guide succinct et à la portée de tous; et je pense proposer éventuellement un QCM rapide.
Je n'ai pas trouvé non plus d'informations intéressantes à ce propos sur Internet, peut-être existe t-il des entreprises spécialisées?
En attente d'autres réponses du Forum,


Amélie HITZ Tue, 22 Feb 2005 14:45:02 +0100

Je suis actuellement en charge de la mise en place du système HACCP dans un atelier de découpe en viande, volaille et charcuterie.
Le personnel est qualifié, mais n’a aucune conscience des enjeux de la mise en place d’une démarche qualité telle que celle-ci.
Afin de pouvoir donner du poids à mes actions, il me serait utile de savoir exactement les risques encourus pour une entreprise de ce type par rapport aux incohérences constatées telles que :
- pas de BL spécifique un chaque commande (un BL est édité en fin de mois pour accompagner la facturation) ;
- N° de lot pas toujours indiqué sur les BL, donc gros problème de traçabilité.

Quelqu’un pourrait-il m’indiquer si par exemple les services vétérinaires sont susceptibles de dresser une amende pour ce genre de constat (ou toute autre sanction), car je pense que la peur de la sanction est malheureusement plus motivante que le désir de se soumettre à la réglementation.

Paul Becquart Tue, 22 Feb 2005 15:07:55 +0100

Je pense pour ma part (pour l'avoir expérimenté) que d'expliquer aux personnes que de mettre en place une démarche HACCP ou assimilée c'est protèger d'abord et avant tout les emplois, est la meilleure des motivations.
La répression crée un sentiment de contestation.

 

Amélie HITZ Tue, 22 Feb 2005 15:37:47 +0100

Je suis tout à fait d'accord avec vous personnellement mais helas je me suis vite rendue compte que dans le cas présent, il n'y a pas d'autre moyen de motivation...

B.Monchâtre Wed, 23 Feb 2005 09:34:18 +0100

il me semble, en cas de contestation par les opérateurs des mesures préconisées par un service qualité, que c'est à la direction de l'établissement de se mouiller sur ce problème et a en exiger l'application d'autorité. De toute façon si celle si ne s'implique pas, si ce n'est pas sur les BL ou la traçabilité, vous serez bloquée sur autre chose à un moment ou à un autre.

Amely Wed, 23 Feb 2005 10:33:22 +0100

Le coeur du problème est là en effet.
Se voir contraint et forcé de mettre en place un système qualité suite à une remontrance de la DSV rend la chose plutot difficile...
La direction elle meme n'est pas du tout impliquée dans la chose et ne desire mettre à disposition aucun moyens...
Dans ce cadre, j'ai helas peu de libertés d'action...

 

Myriam BENISSAD Wed, 23 Feb 2005 10:41:47 +0100

si la direction n'a pas envie
pourquoi a t-elle embauchée une responsable qualité ?
pour se couvrir ? se donner bonne conscience ?

 

Amely Wed, 23 Feb 2005 10:47:29 +0100

Il y a je pense beaucoup de ça ...
Mais aussi un désir de réduire les couts de non conformités, sans pour autant investir dans la qualité à la base.

Hugues Jourdan Wed, 23 Feb 2005 10:57:57 +0100 (CET)

Je pense que dans ton cas, il te faut revenir à des objectifs moins optimiste. Si la direction n'est pas motivée tu vas droit au mur; et en plus si tu n'as pas de moyen c'est mission impossible.
Fait un bon état des lieux en listant de manière la plus exhaustive possible toutes les non conformités du système. Transforme toi en auditeur interne mais sans jamais mettre en cause les personnel. La norme est là voilà où la structure en est.
Dans un deuxième temps, recherche des actions correctives envisageables mais réalistes avec l'entreprise. Je vous propose ça.
Ensuite tu remet ton travail à la direction en proposant des échéanciers pour la mise en place des actions correctives.
Si tu as un mémoire à préparer pour une soutenance pour l'obtention de ton diplome, commence par pévenir ton professeur référant de ce qui se passe et ensuite dans l'écrit fait ton boulot de qualiticienne.
Bon travail

 

Myriam BENISSAD Wed, 23 Feb 2005 11:11:39 +0100

voir aussi pour lister les actions de façon prioritaire
(réglementation / analyse des dangers; / fréquence des non conformités etc )

1) en général un problème réglementaire fait bouger une entreprise parce qu'elle peut alors être en infraction et ce n'est a jamais très bon ça ...
2) l'analyse des dangers fait partie du domaine réglementaire puisqu'elle est requise pour l'agrément sanitaire

 

euqilegnal Wed, 23 Feb 2005 11:49:55 +0100

c'est tout à fait ça pour certaines entreprises.
ils embauchent un RQ pour "faire beau".
je parle par expérience c'est ce que l'on m'a dit une fois.
que mon salaire était le prix de la tranquilité vis à vis des services vétérinaires !

 

Myriam BENISSAD Wed, 23 Feb 2005 12:04:25 +0100

heureusement
ils ne sont pas dupes !


Hugues Jourdan Wed, 23 Feb 2005 12:10:16 +0100 (CET)

Ca ne dure pas très longtemps.
Les fonctionnaires des DSV chargés de l'alimentaire et leurs confrères des Fraudes (DGCCRF) ne sont loin d'être des idiots. Une Qualité de facade ne tient pas longtemps face aux analyses et aux audits.

Il faut les prendre à mon sens plus comme des partenaires même si ils ont parfois encore le comportements du "père fouettard".

Ca me rappelle l'époque de l'ESB en 1996 où les deux services demandait dans l'urgence les mêmes dossiers suite à l'affolement général.

Ne pas oublier aussi que les clients sont aussi demandeur de démarche qualité.

Et là c'est souvent des services qualité de haute volée qui connaissent parfaitement le métiers car ils sont souvent issus des mêmes écoles que les cadres des IAA. Celui de Chez Picard Surgelés était très présent et suivait à la trace tous les produits.

 

François BOUSSAROQUE Wed, 23 Feb 2005 13:58:33 +0100

La mise en place de procédures relatives à l'hygiène, l'environnement et à la sécurité du personnel est aujourd'hui indispensable pour développer son chiffre d'affaires (Cf. demande de la GD en matière d'IFS, de BRC...) surtout dans le secteur de la viande/charcuterie. Un chef d'entreprise qui ne l'a pas compris va droit dans le mur. D'autre part, la valeur à la vente d'une entreprise est liée à la valeur de ses actifs, de son fonds de commerce,... mais aussi à la qualité de son système qualité/environnement/sécurité.

 

Taghrid PARESYS Wed, 23 Feb 2005 15:04:35 +0100

Oui il y a des sanctions de la part de l'administration et même du client (avoirs, réclamations, coûts supplémentaires, perte de clients)..
Agir ou non: la direction décide.
Savoir ou s'informer: c'est l'obligation de tout le monde, d'où le rôle du responsable qualité.
Ne rien faire est un choix, ne pas savoir est beaucoup plus grave.
Sachant que le rôle de la qualité est mal compris dans beaucoup de PME, que c'est quand même difficile de voir une jeune débarquer et apprendre à un "patron" comment on bosse...je te conseille d'INFORMER, de répéter, d'écrire, de faire des instructions, des études hygiène, une veille, former le personnel, être malgré tout positive car tu veux des "améliorations", faire en sorte que toutes les informations soient là. N'aie pas peur des sanctions si tu as suffisemment informé.
Souvent, ce sont des contrôles ou des audits ou des réclamations couteuses qui font bouger les choses, moins souvent l'animateur qualité.
Courage et ne perds pas confiance quand tu apportes un plus à ton équipe.


Gilles TIXIER  Mon, 28 Feb 2005 21:35:32 +0100

D¹accord avec Taghrid PARESYS :
³INFORMER, répéter, écrire,faire des instructions, des études hygiène, une veille, former le personnel² c¹est du ressort d¹un(e) responsable qualité, et même d¹un(e) stagiaire.

Par contre, faire appliquer les instructions ce n¹est pas son rôle, car selon les définitions de fonctions habituelles, ce responsable n¹a pas l¹autorité hiérarchique sur le Personnel.
Je vois très souvent des jeunes RQ mis en échec car, sous prétexte qu¹ils ont des connaissances techniques sur l¹hygiène ou la qualité, on leur demande de faire respecter des consignes que l¹Encadrement ne veut pas - ou n¹arrive pas à - faire respecter.
Dans l¹ISO 9001, on parle de définition des responsabilités et AUTORITÉ des personnes vis à vis de la qualité. Pour être pleinement responsable d¹une mission, il faut parfois avoir autorité hiérarchique sur des Personnes, et si c¹est le cas, c¹est un préalable avant d¹accepter la responsabilité.

 

hblmg78  Mon, 28 Feb 2005 23:24:48 EST

Parfaitement en accord avec Gilles
Le ou la RQ sert de paratonnerre à une hiérarchie incompétente en anagement  et qui ne souhaite pas se remettre en cause (situation régulièrement vécue)

Dominique BEMER Wed, 20 Apr 2005 07:32:59 -0000

Nous travaillons actuellement à la remise à niveau du dossier d'agrément d'un atelier traiteur exploité uniquement par des membres de la communauté chinoise.

Se pose clairement la question de la compréhension des consignes écrites, même les plus simples (lavage des mains, hygiène corporelle, ...), par le personnel.

Je suis donc intéressé par les retours d'expériences similaires et, au plan pratique, par des modèles de consignes bilingues français/mandarin.

 

Deutscherverein Wed, 20 Apr 2005 03:40:44 EDT

vous étes sur qu'ils parlent le mandarin et non le cantonais vos chinois? la plupart des émigrés chinois viennent de la région de Canton 

il existe une association france Chine sur Paris qui résoudra peut étre vos problémes linguistiques 

 

Christina Wed, 20 Apr 2005 08:18:41 -0000

J'ai déjà lu un problème de ce type sur internet. La solution adoptée avait été de faire des instructions visuelles sous formes de schémas ou de BD. Ce n'est certes pas facile à faire mais cela a l'avantage de simplifier les instructions et de les rendre compréhensibles de tous.

 

Catherine MERAT Thu, 21 Apr 2005 16:05:43 +0200 (CEST)

pour ce qui est des consignes vis à vis de l'hygiène, vos fournisseurs de produits d'entretien peuvent très bien vous fournir gratuitement des plans de nettoyage ou autre afin que vous puissiez vous en servir de support 

 

Franck.Pouffet Thu, 19 May 2005 13:39:51 -0000


Des petits outils ludiques...
http://www.cuisine-virtuelle.com/ACCUEILDOCS.html

http://cuisine-virtuelle.com

 


VENDREDI 05 AOUT 2005


EU RAIN MAY 2005 Food Safety Risk Communication: The Message and Motivational Strategies
Proceedings of an international EURAIN conference hosted by SIK – The Swedish Institute for Food and Biotechnology
in Gothenburg, Sweden - May 19th and 20th 2005

Conference Proceedings Book Part I View
http://www.eu-rain.com/publications/docs/RiskCommPartI.pdf

Psychological barriers to HACCP implementation: solutions for the catering sector

Conference Proceedings Book Part II View
http://www.eu-rain.com/publications/docs/RiskCommPartII.pdf

Psychological barriers to HACCP implementation: solutions for the catering sector
Using normative information to encourage food processing workers to keep food clean

 


VENDREDI 05 AOUT 2005


Food Safety Matters - Queensland health
source from foodsafetymatters.gov.au
Click here to see the slides (Wait for 40-50 sec. after click)
http://www.foodsafetymatters.gov.au/foodsafetymatters/documents/21863.ppt

 

 

Sébastien JOULAIN Mon, 29 Aug 2005 14:30:27 +0200

Je suis formateur pour les petites structures (crêperie, pizzeria, rest.trad...)
L'intra entreprise est ma meilleure arme pour l'attractivité de ma formation.
Parler de leurs matériels, de leurs locaux et prendre en compte leurs méthodes de travail.
Ne pas leur imposer" la méthode NASA".
Analyser la problématique de l'entreprise après audit.
Et, s'il vous plait, utiliser des termes classique et non scientifique.

"L'hygiène tue l'hygiène"

tsefcdriq Mon, 29 Aug 2005 12:39:44 -0000

Le mieux étant la formation debriefing. Vous faites un audit le matin axé terrain et vous mitraillez de photos. Vous mettez sur becane et vous assurez la formation l'après midi sur les erreurs constatées en les decortiquant et vous pouvez pourquoi pas enchainer sur des thèmes bien précis. pour être efficace, il faut montrer aux opérateurs qu'ils ne sont pas irréprochables, preuves à l'appui.

 

Martin CAMUS Wed, 28 Dec 2005 08:18:10 -0000

je suis en quête d'expériences et d'idées pour établir un système de primes afin de motiver le personnel à respecter les BPH.

Ce système est-il efficace et permet-il de changer les choses? Est-ce-qu'il ne donne pas une vision trop réductrice de l'importance de l'hygiène?

Je suis dans une entreprise familiale où il y a beaucoup à faire, mais la résistance au changement est énorme. Merci pour vos idées.

responsable qualité

 

Emmanuelle Aime Wed, 28 Dec 2005 09:33:59 +0100

Je travaille également dans une entreprise familiale qui a instauré ce système de prime.
Dans l'idéal, c'est fabuleusement motivant pour le personnel. Je les évalue au quotidiens sur leurs bonnes pratiques de travil et sur le bon nettoyage.

A la fin du mois un % de bonnes pratiques global par personne est affiché et distribué à l'encadrement. Au début, les gens étant franchement intéressés par ces résultats mensuels, et me demandaient toujours où avaient-ils perdu des points, et comment s'améliorer. Mission accomplie...

Cependant, chez nous les primes restent quasi les mêmes d'une personne à l'autre, ce qui a pour conséquence de complètement démotiver les très bons éléments...Et maintenant, les résultats sont rarement commentés et passent quasi inaperçu.

Si votre direction vous suit à 100% ce sera très certainement efficace; dans le cas contraire...

J'espère que vous aurez plus de chance que moi. Bon courage,

 

Constant Depièreux Wed, 28 Dec 2005 09:43:13 +0100

J'ai travaillé dans une multinationale qui, pour motiver le processus d'amélioration continue, avait établi un système à points pour rétribuer les meilleures contributions de ses collaborateurs. Chaque idée et
chaque étape de son cycle de vie de la proposition à l'implantation, se voyaient valorisées par un certain nombre de points (10 points pour un cycle complet). Les points collectés étaient échangeables contre des 'lots' allant d'une soirée au cinéma pour 4 personnes (8 points si mes souvenirs sont bons), en passant par une soirée resto pour 4 personnes, jusqu'à un ordinateur portable. Pour une société de 1000 personnes, environ 600 idées étaient proposées tous les ans (moyenne sur 4 ans), l'essentiel des lots étaient constitués de soirée cinema (les collaborateurs préférant consommer de suite plutôt que de thésauriser).
Pour un budget "cadeaux" annuel d'environ 20.000€, cette société a réduit son coût de non qualité de 8% en 4 ans (soit 8% d'un CA annuel de €75 Mio), en motivant son personnel et sa famille, sans plomber sa masse salariale, ni créer des attentes déraisonnables pour le personnel: les règles étant connues de tous, les résultats également puisque chaque idée était traçable (qui, quand, quoi, comment, combien, ...) Certaines idées proposées ont eu un impact significatif sur les bonnes pratiques (GMPs).

Je reste à votre disposition - hors groupe - pour plus de détails si nécessaires.


Hugues JOURDAN Wed, 28 Dec 2005 09:46:37 +0100 (CET)

Le plus dur est de durer dans ce système.
Il faut donc arriver à de nouveau challenge quand le premier objectif a été atteint...

Angeline PIGNON Wed, 28 Dec 2005 10:18:46 +0100

L’inconvénient dans le système de primes est bien la prime perçue au final…

En effet, dans les petites structures, elle est souvent dérisoire et démotive rapidement le personnel à respecter les BPH.

Fortes de ce constat et ne désirant pas augmenter les primes davantage, certaines PME préfèrent, à l’inverse, mettre en place un système d’avertissements si les BPH ne sont pas respectées.

Je ne pourrais pas vous faire part de l’efficacité de cette méthode, n’étant pas au cœur de ces structures, mais certains d’entre vous la côtoient peut-être ?



Pierre Falgayrac Wed, 28 Dec 2005 10:49:49 +0100

Si une recette miracle existait, elle serait connue de tous, donc le problème posé n'est pas simple...

Envisagée comme un élément de motivation (dans l'optique effort/récompense), le système de prime est condamné à "subir" les différences de personnalités et le cycle de changement de la motivation
: nous ne sommes pas tous motivés par les mêmes choses, et nos centre de motivation évoluent avec les situations et le temps /cf ce qui nous excitait à 20 ans et ce qui nous excite 20 ans après...

Ce qui est a peu près unanimement reconnu par nombre de spécialistes de la motivation au travail, est que le salaire n'est pas un élément detrminant de la motivation des salariés: ce qui offre un "statut", une
notoriété, un "confort d'image" est souvent plus attirant. Le message de Constant Depièreux illustre la chose.

Adosser une prime qualité (sous forme de salaires, bons d'achat, etc) à des résultats objectivement mesurables permet deans certains cas de "maintenir" des habitudes de travail positives. Exemple: des
prélèvements de surface par boite de pétri. Tant que les résultats "vérifiés indéniablement" sont bons, la prime est versée aux intéressés.

Si les mesures sont mauvaises, la prime n'est pas versée.

Les taux de réclamamtions clients, retours de commandes, etc. sont aussi des indicateurs de qualité.

Reste la délicate question du choix et de la répartition des primes, de trouver des critères convenant à toutes les "structures" de la PME.

Chaque cas est particulier. Mais ce qui "marche" est le changement, l'évolution, et c'est là un art du "manager" moderne.



Gilles TIXIER Wed, 28 Dec 2005 15:22:54 +0100

Une prime en retour du respect des BPH signifie que c¹est un plus, (donc dont on peut se passer si nécessaire)
Or respecter les BPH doit logiquement faire partie du contrat de travail. On n¹attribue pas de prime aux employés qui respectent les horaires de travail, ne détournent pas de matériel, ne travaillent pas en état d¹ivresse, etc .

Ensuite une prime individuelle risque de s¹opposer à l¹esprit de travail en équipe et d¹interdépendance qui prévaut dans le style de Management actuel.

Les affiches profèrent que ³la qualité, c¹est l¹affaire de tous²

Personnellement, je préfèrerais une prime à tous, et plutôt qu¹en relation avec les moyens mis en place, une prime proportionnelle aux résultats du respect des BPH au niveau de la satisfaction des Clients et de la performance de l¹entreprise, c¹est à dire, comme le propose Pierre Falgayrac, des indicateurs de qualité (taux de réclamations clients, retours de commandes, etc.).
Mais avec la nécessité que si les non-conformités associées à un service plombent la prime, il faudra faire valoir que ce service fait peut-être des taches plus délicates qu¹un autre et qu¹il n¹est pas pour autant coupable et qu¹il faut l¹aider à s¹améliorer.

Martin CAMUS Thu, 29 Dec 2005 05:33:20 -0000

Le respect des BPH est une obligation, je suis bien d'accord avec vous sur ce point. Mais donner une prime au résultat signifie que le lien entre moyens et résultats est évident, ce qui n'est pas le cas:
pour combien d'analyses microbiologiques satisfaisantes y en aura-t-il une mauvaise liée au non-respect des BPH? Par ailleurs un mauvais résultat est un appel au changement en soi, mais chez nous en
général les changements mis en place ne durent pas.

Dans notre métier nous raisonnons en terme de danger et de risque, et c'est cette notion qu'il est difficile de faire comprendre à des gens qui travaillent dans le même atelier depuis 20 ans, d'où l'idée
de prime, en partie individuelle et en partie collective, basée sur le respect scrupuleux des BPH.

 

François BOUSSAROQUE Thu, 29 Dec 2005 09:10:35 +0100

L'expérience me montre qu'il est souvent très difficile de faire vivre un système de prime dans la durée. Une prime individuelle peu faire apparaître des comportements individualistes, une prime collective peut déresponsabiliser ou une prime à la longue peut être considérée comme un avantage acquis,.... L'équilibre est dur à trouver et ce d'autant plus que les opérateurs ne sont pas tous motivés par la même "carotte".
Je crois en revanche beaucoup plus au management de proximité avec présence d'indicateurs, objectifs et délai pour faire passer des messages (qualité, productivité). Les opérateurs de production aiment savoir pourquoi ils ont été bons ou mauvais. Ils apprécient sentir que l'encadrement s'intéresse de près à la qualité de leur travail, qu'il les aide à s'améliorer par la mise en place de formation,...A mon sens, il est nécessaire de cibler les objectifs à atteindre est de créer une sorte d'esprit commando pour les atteindre. Il faut savoir féliciter le collectif quand les objectifs ont été atteints par un resto (par exemple) et sanctionner individuellement ceux qui mettent de la mauvaise volonté.
Bref, je crois beaucoup plus au management de proximité qu'à la prime qui peut engendrer des comportements que l'on ne maîtrise pas toujours.


diet Fri, 13 Jan 2006 11:15:11 -0000

nous avons, dans notre cuisine centrale, un employé travaillant au poste preparations froides a visiblement une hygiene corporelle douteuse. cela a eté remarque depuis toujours (par son comportement, l'odeur dont beaucoup de personne se plaint...), avant que je n'arrive. on lui avait deja fait comprendre que y'avait souci, ca s'etait amelioré mais là, ca se redegrade, on a meme eu un resultat d'analyses mauvais (coliformes sur un produit qu'il a, et lui seul, manupilé).
mais aborder ca avec une personne est difficile! avez-vous des conseils pour lui en parler, l'inciter a changer?


HBLMGFRANCE Fri, 13 Jan 2006 12:33:33 +0100 (Paris, Madrid)

Si votre employé exerce correctement son travail, le mieux est d'avoir une discussion franche avec lui en tête à tête

Il y a des éléments que vous ne connaissez pas

si vous souhaitez le conserver cela signifie un accompagement personnalisé par le personnel d'encadrement

dans le cas contraire amorcez une procédure par la voie légale (avertissemnt etc...)

Je comprendes que cela n'est pas facile mais il y va de l'avenir de votre entreprise et la 1ère règle de management d'équipe est de privilégier le groupe par rapport à l'individu

Pierre Falgayrac Fri, 13 Jan 2006 12:42:55 +0100

Les éléments que vous citez sont insuffisants pour vous donner une réponse précise, ce qui de toute façon ne serait pas souhaitable sur cette liste de discussion, car il s'agit d'un problème très "personnel et intime".

Ceci étant, l'hygiène coporelle des intervenants en cuisine est une obligation professionnelle.
A ce titre, la preuve d'une faute professionnelle apportée par une analyse (ce que vous citez)est suffisante pour entamer une procédure disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement.

Rappelons qu'un employeur ne doit pas se sentir obligé de mener obligatoirement cette procédure à son terme par un licenciement: un avertissement, voire même l'abandon de la procédure, peuvent être envisagés.

Procédure:
Lettre de convocation à un entretien préalable fixé au plus tôt 5 jours ouvrables à compter de sa réception (qui peut être remise en mains popres(?) contre décharge). Méfiez-vous des "modèles" disponibles à droite à gauche: ils ne sont pas tous fiables (la jurisprudence évolue...).

Entretien:
Signifier les griefs, recueillir les explications (s'il y en a). Ne jamais dire ou laisser entendre que la décision est déjà prise.

Décision:
Au plus tôt 2 jours après l'entretien, en RAR exclusivement.

Myriam BENISSAD Fri, 13 Jan 2006 12:50:59 +0100

Quels coliformes ? les coliformes ne sont pas forcément témoins de contaminations due à une mauvaise hygiène du personnel

Sur quel produit ?

Avez-vous également réalisé une analyse sur le produit, la matière première lorsqu'elle vous a été livrée ?

Les températures de stockage, remise en température ... étaient elles également respectées ?

Nous pouvons également être devant ce cas de figure avec le personnel ;

Cette situation a beau être délicate elle doit être résolue rapidement dans un but de salubrité mais également dans un but de management

delphine Césard Fri, 13 Jan 2006 13:26:43 +0100

J'ai pour ma part travaillé en indu pharmaceutique et un des modules de "formation" dispensé dans les 1ers jours de mon arrivée concernait "l'hygiène personnelle"
Il existe des vidéos informatives très bien faites que vous pouvez "obliger" le personnel à voir pour formation!!

 

Marie-Noëlle FRANÇOIS Fri, 13 Jan 2006 19:35:13 +0100

Que dit déjà votre règlement intérieur?
Que dit le contrat de travail? Sa fiche de poste, s'il y en a une.
Quelle formation a-t-il suivi depuis qu'il est présent dans l'entreprise: adaptation au poste de travail, à son évolution, développement des compétences?
Qu'en dit votre CHSCT s'il y en a un c'est de son ressort. Vos DP?
Tournez vous vers ces structures, et vers ces outils, car le salarié peut aussi arguer qu'il ne savait pas, qu'il n'a pas été formé... De plus les IRP connaissent parfois mieux la personne que les supérieurs hiérarchiques. (Conditions de vie très difficiles,...)
M FRANCOIS
SYNPIA

 

AQ Mon, 16 Jan 2006 04:27:12 +0100 (CET)

Je pense qu'avant toute sanction (même s'il y a faute professionnelle), il faut COMMUNIQUER avec ce salarié. En lui rappelant les règles de bases, il y a aussi une autre méthode qui est de l'envoyer en formation à l'extérieur, le salarié en principe ce rend compte de lui-même.
Je suis quasiment une fois par an confrontée à ce genre de salarié, et nous avons toujours constaté de bonnes améliorations (pas toujours suffisantes à notre goût même
plutôt durable).
Ensuite, bien entendu des sanctions disciplinaires pourront être engagés.

 

olivier.carette Mon, 13 Feb 2006 20:35:19 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Olivier LHermite
<olivier.lhermite@y...> a écrit
>
> Bonjour,
>
> Pour une formation hygiène à un employé chargé du nettoyage,
quels points aborder sur un plan théorique ? Une formation pratique
est-elle nécessaire?

>

L'aspect théorique de la formation:
J'ai réalisé des formations hygiène et Nettoyage & Désinfection pour du personnel de tout poste (N&D, contrôle Q, production, et il y a toujours des principes de base à rappeler à l'employé. cependant, la manière dont tu vas lui présenter les informations est spécifique à son niveau occupé (domine, occupe, maîtrise) et aux objectifs fixés pour lui dans le cadre de cette formation. De plus, le reste de la formation théorique abordera des notions propres au domaine d'activité, aux équipements et aux milieux.

l'aspect pratique:
si tu n'as pas le temps ni les moyens de lui proposer des activités pratiques, il est d'un point de vue réglementaire comme logique important que tu puisses évaluer la compréhension des informations communiquées: par un questionnaire avec deux ou trois questions type "étude de cas", un accompagnement sur le terrain aux côtés
d'une personne expérimentée (ou déja formée auparavant)pendant une certaine période...

je te communiquerai par mail quelques points importants que tu pourras aborder dans le cadre des principes de base si tu le souhaites.

PS: il est bien sûr souhaitable de le former en parallèle sur le point de la sécurité en lui faisant prendre connaissance des fiches technique/sécurité des produits qu'il va manipuler et de s'assurer que des dispositions préventives comme correctives en cas d'incident soient en place.

cordialement

olivier carette



MERCREDI 01 MARS 2006


LA CUISINE COLLECTIVE MARS 2006 Hygiène et Sécurité Mars 2006 A L'AFFICHE EN CUISINE
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=91

CUISINE COLLECTIVE MARS 2006 Méthodes pour former et sensibiliser à l’hygiène
Par Christian Delagoutte Docteur vétérinaire
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=89




Lamia MEITE Fri, 24 Mar 2006 13:55:55 -0000

je me pose de sérieuse question de la meilleure pédagogie à adopter depuis que j'ai entrepris le vaste projet qui est de revoir toutes la documentation d'enregistrement de tous les services de ma société.
Je suis une responsable qualité qui a repris le flambeau d'un système documentaire qui existait déjà et qui était très lourd.
Pendant une large période, j'ai essayé de trouver les astuces pour plus impliquer les acteurs du système qui attendent généralement qu'on leur dépôsent le gâteau tout prêt sur la table, et j'ai essayé d'améliorer le système de management de la qualité (indicateurs de mesure, pilotage, amélioration des procédures techniques et organisationnelles...).
Maintenant, je veux revoir toutes les fiches d'enregistrement, analyser leur intérêt et les améliorer.
Comme, je pense dans beaucoup de société, j'ai du aller dans chaque service, recueillir tous les documents, poser les bonnes question, réfléchir seule aux modifications à faire pour chaque document...bref faire un travail de fourmi parce le rêve de voir le responsable du service réfléchir lui-même à sa documentation et venir simplement me demander de codifier ou réviser les documents est une utopie.
Donc après cette élaboration, les documents ont été validés par les responsables de service qui les ont trouvés plus pertinents, moins nombreux, plus facile à remplir et plus facile à exploiter.
Je suis étonnée de voir que malgré tout cela la mise en place est pénible. Lors de l'élaboration j'ai pourtant impliqué les opérateurs en leur demandant ce qu'ils en pensent, j'ai expliqué plusieurs fois comment remplir les informations... mais j'ai l'impression que dès qu'il faut agir et changer leur habitude, ça ne va pas.
J'ai aussi l'impression que les opérateurs enregistrent sans comprendre ce qu'ils enregistrent et pourquoi ils enregistrent, bref ils remplissent machinalement sans logique.
Rencontrez-vous ce genre de problème? Est ce le fait du manque d'instruction? c'est vrai que nous sommes en Afrique, que la plupart savent tout juste lire et écrire? Comment dois-je opérer ?
Aidez moi à trouver l'astuce, le déclic car là sérieusement je m'arrache les cheveux dans mon coin silencieusement car je ne veux rien laisser paraître pour qu'ils continuent à me savoir disponible pour eux en cas de difficulté.

Merci pour tous ceux qui ont pris le temps de me lire

 

Alain Béchennec Fri, 24 Mar 2006 15:51:32 +0100

Votre titre est exact...Utopie, et vous décrivez fort bien la Réalité!
L'astuce c'est d'avoir la mentalité japonaise...on commence un jardin ou un petit arbre pour les enfants des enfants de nos enfants... nous sommes un peuple casanier, gaulois rebelle! (il suffit de voir les sommes englouties en pénalités pour ne pas appliquer les directives Européenne) en France on ne peut faire qu'évoluer et encore doucement ,on ne peut pas changer, et de plus s'il y a une règle, le sport national est de savoir comment la détourner...
C'est décourageant, frustrant, mais ce n'est qu'en étant un grain de sable à coté d'un autre grain de sable que l'on fait une belle plage!
Allez courage!

HBL MG FRANCE Fri, 24 Mar 2006 17:00:06 +0100 (Paris, Madrid)

Une procédure non comprise est une procédure inutile voire n'est pas une procédure.

Nous avons rencontré ce pb dans des restaurants où le personnel ne comprend ni le français ni l'anglais
Nous avons donc réalisé des procédures en bande dessinée.

Lamia MEITE Fri, 24 Mar 2006 16:08:25 -0000

Merci pour vos encouragements, le courage Dieu seul sait que j'en ai, car il y a longtemps que j'aurai abandonné ce métier.
Mais heureusement, malgré les rares coup de gueule (parce qu'à force de tout faire tout le temps les collègues en abuse), je disais malgré les rares coups de gueule, particulièrement ici où cela n'est pas bien vu de quelqu'un de jeune (j'ai 29 ans) et de surcroît d'une femme, ce métier, patate de merde !! que je l'aime.
Mais dur dur dur d'amener les gens y adhérer, jeunes, vieux, africains ou européens (je ne connais pas les américains, je peux pas juger)...

Faut que je prenne exemple sur la mentalité japonaise mais difficile de voir au bout le "paradis" et d'avancer à pas d'escargot parce que faire tourner ses méninges et agir, ça rouille la machine.

Lamia MEITE Fri, 24 Mar 2006 16:25:30 -0000

Mais chez nous, ils parlent le français, ils écrivent et le lisent pour la plupart sauf les opératrices qui emballent le produit, mais à elles nous ne demandons pas d'enregistrer de données.
c'est, je pense le bon sens et la logique qui manque. C'est, "j'ai toujours fait comme ça, je ne sais pas trop pourquoi mais surtout pourquoi changer même si en finalité je gagnerai du temps ?"
Je ne les accuse pas parce que je pense que c'est une question de formation à la base. En effet, pour moi personne à qui on a appris à connaître par coeur est différent d'une personne a qui on a appris à comprendre et à analyser ce qu'elle fait.
Donc, ma question c'est quelle est la méthode à adopter pour y arriver?

 

sanata_berthe Fri, 24 Mar 2006 18:20:27 -0000

Courage! j'ai eu le même probleme lorsqu'en 1996, nouvellement diplomée, je devrais mettre en place dans l'usine qui m'a recruté l'iso 9002 (également en afrique). Au debut c'était pareil. Au fait,
ce n'était pas seulement les ouvriers qui ne faisaient pas les choses comme il faut mais également certains chefs de service! Mais, à force tout faire pour eux, il se dirons toujours qu'il y a quelqu'un pour ratraper ce qui est mal fait.Il faut alors par exemple,

Leur faire comprendre par des faits de la vie courante que les mentalités changent, les techniques évoluent et il faut suivre cette évolution.

responsabiliser chaque chef de service quant aux documents qualité utilisés par ses agents et programmer des réunions qualité périodiques pour la mise au point.faire des audits sur les points précis ou il ya problème et les mêtre devant les faits à la réunion de cloture.

l'un de mes gros problèmes était la traçabilité. J'ai dû simuler une réclamation client sur un lot et demander au chef de production de me donner les reférences des matières premières ayant servis ainsi
que toutes les analyses et autocontroles effectués. C'est lui qui s'est retrouvé entraint de gueuler parceque les ouvriers n'avaient pas noté et enregistré ce qu'il falait!!!

L'implication de la direction m'a été d'un grand secours. Pour toutes les réunions importantes, le directeur était présent ou se faisait représenter. Il avait toujours les phrases et la fermété pour dire que le projet lui tenait à coeur alors chacun metait du sien.
Aujourd'hui je n'y suis plus mais avant de quitter cette entreprise, tous les chefs de services avaient la charge de la revision des documents et enregistrements et ça se passait plutôt bien.

L'idée de faire des instructions de travail sous forme de bande dessinée est aussi bonne. Je l'ai fait également pour aider ceux qui ne savaient ni lire ni écrire.

Je pense qu'il ne faut pas toujours tout faire pour eux ou du moins, leur montrer comment faire et les responsabiliser par la suite.
Courage !!!

Gilles TIXIER Fri, 24 Mar 2006 19:52:27 +0100

j¹interviendrai toujours de la même façon à ce type de constat en vous demandant : que pense la Direction de cette situation ?
vous appuie-t-elle ?
l¹encadrement vous relaie-t-il pour faire appliquer les règles (mises au point en concertation avec les utilisateurs) ?

En tant que responsable hygiène, je ne pense pas que vous ayez autorité hiérarchique sur les employés ?
donc vous ne pouvez que former, expliquer, co-élaborer une organisation.

Le témoignage ci-dessous va bien dans ce sens

 

Lamia MEITE Fri, 24 Mar 2006 19:22:56 -0000

Merci de votre intervention mais ça me fait souvent sourire car oui l'idéal c'est l'appuie de la Direction, l'idéal c'est l'encadrement qui fait le relaie auprès des utilisateurs mais dans la pratique du terrain c'est
généralement pas le cas (ou je n'ai pas connu une entreprise top de chez top)
Ce n'est pas ma première expérience qualité en entreprise et c'est souvent la responsable qualité qui élabore, fait appliquer et s'assure que c'est appliquée.
deuxième point, vous dites "en tant que responsable hygiène, je ne pense pas que vous ayez autorité hiérarchique sur les employés ? donc vous ne pouvez que former, expliquer,

co-élaborer une organisation" pour moi c'est encore de la théorie.

Sur le terrain, en tout cas que je connais, j'ai souvent été obligé de définir les axes d'actions, de me suppléer au chef de service et parfois au DG pour que les choses bougent et généralement les gens appliquent lentement mais ils appliquent cependant sans prendre d'initiative.
Alors oui la direction veut la qualité mais elle comprend difficilement que ce n'est pas la RAQ qui fait la qualité, qui décide des axes d'actions...la RAQ n'est qu'un appui mis à la disposition des acteurs pour appliquer les directives de la direction.
Pour l'encadrement qui devrait appuyer la RAQ en fesant le relaie, j'ai 2 solutions soit je les laisse faire en me disant j'ai fait ma partie et généralement ce n'est pas fait parce qu'ils ne veulent pas se prendre la tête pour la mise en place soit je le fais moi-même.

Georges OP DE BEECK Fri, 24 Mar 2006 16:13:35 -0400

« deuxième point, vous dites "en tant que responsable hygiène, je ne pense pas que vous ayez autorité hiérarchique sur les employés ? donc vous ne pouvez que former, expliquer, co-élaborer une organisation" pour moi c'est encore de la théorie. »
C'est pour cela que l'ISO 9001 dit que le responsable qualité est le représentant de la direction et qu'il doit avoir une autorité définie !

qualiseb Fri, 24 Mar 2006 21:58:15 -0000

La qualité est l'affaire de tous, du patron jusqu'à l'ouvrier. Un bon système de gestion qualité ne peut pas être fait sans eux.

D'abord vous devez être fortement soutenue par le big boss, ensuite l'encadrement vous regarde différement, et vous demande ce qu'il faut faire pour y arriver ( à l'objectif fixé par le big boss ),
ensuite, je dit toujours au responsable de la production qui m'incrime tous les disfonctionnements que :

Pour résoudre les problèmes, il faut les connaîtres, pour les connaîtres, il faut que les informations remontent à la qualité, nous sommes 3 à la qualité, et 130 en productions, pour la surveillance, il y a toujours plus dans 260 yeux que dans 6...

Sans implications directe et fortes de la direction, rien n'est possible.

Au minimum, la 1ère pierre des prérequits, doit être posé avec la direction, l'hygiène de base doit être acquise, pour envisager un travail qualité.

La qualité est au coeur, est moteur de l'organisation générale d'une entreprise agro-alimentaire.

DIMANCHE 02 AVRIL 2006

SCHIZOLIFE - Un cas de violences au travail
page 104. CAS PRATIQUE "Dans le cadre des mesures d’accréditation, la restructuration de la cuisine selon les normes d’hygiène désormais en vigueur, devient nécessaire et l’organisation du travail est profondément
remaniée. Les savoir-faire traditionnels sont donc peu à peu remplacés au profit d’une organisation rationalisée, type chaîne froide. Les différents secteurs"
(boucherie, cuisine, boulangerie..) sont recentrés. Le personnel est redéployé.

http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/violence_sante/travail.pdf


VENDREDI 07 AVRIL 2006


FSAI 05/04/06 Guide to Food Safety Training
Level 1 - Induction Skills and Level 2 - Additional Skills PDF 524kb
http://www.fsai.ie/publications/training/guide_to_food_safety_training_L1andL2.pdf



BIGNONEAU Monique Wed, 26 Apr 2006 17:40:01 +0200

-----Message d'origine-----
De : hygiene@yahoogroupes.fr [mailto:hygiene@yahoogroupes.fr] De la part de
virginie verdelhan
Envoyé : mercredi 26 avril 2006 17:01
À : hygiene@yahoogroupes.fr
Objet : Re : [hygiene] Affichage

Bonjour,
J'ai fais mes affiches en prenant des photos, de cette façon c'est assez
rapide et adapté à l'usine.


Bonjour
Oui, et même conclure une action de formation et/ ou de sensibilisation par la réalisation des affiches par les apprenants eux-m^mes : les bons gestes/ ceux à éviter... illustrés par les photos et mises ensuite en page : on peut faire quelque chose de très efficace avec Word ! (travail en groupes de 3 à 4 maxi)
Je prévois une 1/2 journée sur 2 à 3 jours de formation: c'est une conclusion assez réussie en général
Et ensuite n'importe quel imprimeur peut réaliser des affiches en 40x60 (cou^t : environ 25 euros/pièce, avec plastification)
C'est une pédagogie très active qui leur fait s'approprier les points clés ; ils sont fiers de leurs affiches : elles sont souvent placées bien en évidence et durent longtemps ....quand je reviens sur les sites je suis toujours étonnée de leur longévité !
m

Delphine DELPECH Wed, 17 May 2006 20:14:50 +0200 (CEST)

Je suis stagiaire dans une restauration collective en tant qu'assistante qualité pendant 6 mois. Je dois réaliser des formations hygiène et HACCP pour le personnel.
Le responsable qualité me dit de simplifier au maximum mes formations HACCP car le personne n'est pas forcément "capable" de tout comprendre. Comment effectuer
une formation HACCP sans faire un minimum de "théorie"? Avez vous des idées concernant la façon de rendre ma formation HACCP interactives pour le personnel?
Avez vous des exemples?
Je vous remercie de votre aide,

hentzeric57 Wed, 17 May 2006 19:43:22 -0000

Où en êtes-vous dans votre plan de formation?
Partez-vous de zéro ?
Y a-t'il eut déjà des actions de formation entreprises?
Si oui de quelle nature ?
Quel est votre type de restauration collective ?

 

wattrelosemilie Tue, 11 Jul 2006 17:01:15 -0000

--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "mariette.gozard"
<mariette.gozard@w...> a écrit
>
> bonjour je suis actuellement entrain de preparer une formation hygiène
> sous power point pour réaliser la formation lundi aux employés
>
> j'aurais aimé savoir si quelqu'un avait deja réalisé ce travail et si
> quelqu'un pouvait me donner des astuces ou me monter sa presentation
> comme exemple.
>
> je vous remercie
>


moi même stagiaire, j'ai fait une formation pour sensibiliser le personnel au problème des allergènes.
avec la production, il faut du concret : si vous avez des réclamations pour pb de fraîcheur, consommateur malade, parles en. il faut que tu leur expliques les effets concrets du manque d'hygiène en prod pour les consommateurs.
un truc pas mal aussi si tu peux : tu fais poser le doigt sur une boite contact avant et apres lavage des mains et tu mets à incuber et tu leurs montres la différence.

Hugues JOURDAN Tue, 11 Jul 2006 20:19:22 +0200 (CEST)

Attention à la gestion des réclamations clients.
Bien faire l'enquête avant de taper sur la production. On est parfois surpris d'apprendre que de l'ultra frais fini dans un placard.

 

bpaangers Mardi, 7. Novembre 2006 11:53

nous souhaiterions mettre en place des audits internes de site sur les aspects qualité, sécurité et environnement .... afin de donner une dimension pédagogique à ces audits, nous voulions prendre des photos des points à risques constatés (il peut donc apparaitre des salariés sur ces photos ... mais pas forcément. Le but n'étant pas de "fliquer" le personnel). Quelqu'un peut-il me dire s'il existe une règlementation ou des jurisprudences sur cette utilisation de l'appareil photo....

Quels droits à l'image peuvent revendiquer les salariés ???
Merci d'avance
Christine


Bignoneau Monique Mardi, 7. Novembre 2006 12:21

C'est une pratique que j'utilise très couramment
Effectivement, nul ne peut être pris en photo, et encore moins avoir son image diffusée sans autorisation expresse. C'est assez lourd administrativement... (droit à l'image)
Je peux vous envoyer une autorisation-type, si vous le souhaitez.
Mais le plus simple, et beaucoup moins tracassier, c'est de cadrer les photos de personne 'sans la tête'....et de flouter ce qui peut les distinguer...
C'est très facile avec un appareil numérique.
Ce qui compte c'est ce qui se passe au niveau des mains, par exemple. Il n'est pas utile de prendre les personnes en entier. Et quand on ne peut pas reconnaître la personne, le droit à l'image disparaît de facto.
Par contre il faut toujours une autorisation écrite du responsable et/ou exploitant des lieux pour prendre des photos du site.

 

Franck.Pouffet Mardi, 7. Novembre 2006 15:16

Vous pouvez toujours demander ici :
http://www.adagp.fr

( ils répondent très vite aux membres :-)

 

amie jour Samedi 13. Janvier 2007  8:58

j'aimera savoir comment placer un plan d'hygiene dans une unité de production laitiere. comment changer les habitudes des ouvriers quand à leur maniere de nettoyer. ccomment les convaincre de la necessité de suivre le plan d'hygieneet de son importance. et comment les convaincre que leur travail ne se résume pas uniquement à la fabrication et que le nettoyage fait partie de leur travail et procurarit un produt de qualité.
ces questions paraitront à certains bizarres mais , , malheureusement , je rencontre des difficultés avec les ouvriers à respecter mon plan d'hygiene car je suis responsable de l'hygienne .
je vous remercie d'avance. ces ouvriers ont reçu plusieurs formation concernant l' hygiene , mais en vain;
comment dois je agir avec eux, dois je etre autoritaire ou aller avec methodes avec eux?

 

B Lahousse Samedi 13. Janvier 2007  9:18

Je comprends parfaitement votre problème, ayant travaillé dans ce domaine pendant plus de 15 ans au sein des groupese ALFA LAVAL et PACKO FULLWOOD.

La production laitière est un environnement où le nombre d'intervenants,de prescripteurs, et de "on dit que" font qu'il est difficile de faire changer les habitudes (si ce n'est sous la contrainte financières des critères qualité des laiteries)

La formation théorique est une chose, mais j'ai obtenu plus de résultats (tant avec les éleveurs que les techniciens des concessionnaires) en faisant une formation mi théorique, mi pratique (sur le terrain et en conditions réelles de travail)

Sur le plan du management de vos collaborateurs, il est vrai qu'il faut parfois être directif avec une dose d'associatif

Le mieux aurait été de construire votre plan hygiène avec eux et en les impliquant dans la mise en place et la réalisation (il n'est pas trop tard)

A votre disposition

 

Pierre Falgayrac Samedi 13. Janvier 2007  12:57

D'abord, merci d'exposer aussi franchement votre problème, qui est récurent dans bien des entreprises.

Peut-être que quelques indications sur les formations suivies seraient intéressantes (Formateurs internes ou externes ? Suite à des dysfonctionnments ou présentées comme formations de progression des compétences?)

Mes suggestions:
- Une formation axée sur les tenants et aboutissants de l'hygiène, avec des exemples concrets directement issus de la vie quotidienne, afin que les stagiaires puissent faire un lien avec leur vie de tous les jours autant qu'avec leur vie professionnelle. A ne pas confondre avec une formation théorique trop "scolaire" et centrée davantage sur la biologie ou le "il faut, y'a qu'à, t'as qu'à".

- Un(e) intervenant(e) extérieure à l'entreprise, qui ne s'applique pas à étaler sa science mais qui sait écouter et animer un groupe.

Constant Depièreux Samedi 13. Janvier 2007  13:36

Une petite suggestion basée sur mon expérience personnelle :

1. Les risques que l'on fait courir à autrui : on s'en fout (c'est outrancier je sais, mais si vous observez votre attitude au volant tous les jours ...)

2. Les risques que l'on encourt à titre personnel, c'est - pour une large mesure - nettement plus interpellant.

Ce préambule pour en arriver à l'essentiel : votre formation doit viser à démontrer au personnel les risques que leurs pratiques font conduire à autrui mais aussi et surtout à leur propre personne. En développant des attitudes de prévention par rapport à leur intégrité personnelle, vos collaborateurs développent naturellement des pratiques protégeant également vos clients et les produits/services que vous leur fournissez.

Cette approche demande un peu (beaucoup) plus d'investissement intellectuel car il vous faut réellement analyser les dangers en profondeur, mais j'ai eu l'occasion à mettre cette approche en
pratique au cours de mes audits internes/externes chez de nombreux clients avec un impact de motivation assez étonnant.

Hubert BAZIN Samedi 13. Janvier 2007  16:40

bien d'accord, et même plus : les risques que pourraient courir, à leur insu et à notre insu, les personnes qui nous sont chères (enfants, parents, conjoints) : on s'en fout encore moins.

Je suis prêt à accepter qu'une personne âgée et immunodéprimée décède après avoir ingéré une Listeria mono. Sauf si cette personne est ma maman (on ne va pas toujours parler de mon père ;-))

Alors il peut y avoir une approche complémentaire à celle proposée par Constant :
Prenez une bombe d'insecticide (de décape four, de dégrippant, une bouteille d'alcool à brûler, n'importe quoi de non consommable) avec vous . Juste avant le café, vous en vaporisez une bonne dose dans un gobelet, puis vous dites "ah, zut, il n'y aura pas assez de gobelets ! Monsieur X, pourriez-vous être assez gentil pour aller rincer celui-là au lavabo des toilettes ?". Vous verrez bien les réactions ! Lancez la discussion sur "comment êtes vous certains que les autres gobelets sont "propres" ?" puis on ira vite sur la notion de confiance, à accorder - et à mériter.

Vous pouvez même poser des questions comme "que faire quand un morceau de viande tombe à terre ?" ou "peut-on dissimuler son chewing gum dans une meule d'emmental ? ", "et si c'est uniquement quand on est sur le point de se faire prendre par le responsable hygiène?", etc...

Les opérateurs, même si ils sont de mauvaise foi (je vous acorde que l'on en rencontre parfois) sont plus souvent consommateurs que producteurs...


qualiseb Samedi 13. Janvier 2007  18:41

Et que fait la direction ?

Les premiers acteurs de la qualité sont les responsables...

 

myriam benissad Samedi 13. Janvier 2007  19:13

Merci Laurent

j'allais préparer une réponse dans ce sens..

J'ai eu la chance lors de ma première vraie expérience dans ce domaine, d'avoir une Direction qui a participé à mon intégration.
C'est à dire que c'est la Direction qui a introduit et présenté ma fonction ainsi que sa volonté de qualité.
elle a été présente également lors de la présentation que j'ai faite de la mission que l'on m'avait confiée : tenants, aboutissants et la nécessité que tout le monde participe

à partir d'un groupe (élevé !) de réfractaires, les mentalités ont progressivement changé et les résultats ont été là.

je rajoute également que la Direction a toujours été présente, pour les félicitations des équipes mais aussi pour les sanctions lorsqu'il l'a fallu (parce ce que oui de toute façon, des salariés qui ne veulent pas changer leur façon de faire il y en aura toujours !) ce qui consolidait encore plus non seulement la postion de la direction mais également l'importance du poste du RQ.

Soyez beaucoup à l'écoute des opérateurs à qui vous vous adresserez c'est important aussi :

* avant la formation par exemple vous pouvez fabriquer une boite à idées où les salariés pourraient poser des questions (en toute confidentialité, parfois ils n'osent pas devant leurs collègues)
* pendant la mise en place de vos procédures, estimez avec eux quelles sont les contraintes qui pourraient en découler etc ...

Gilles TIXIER Dimanche 14. Janvier 2007  19:57

En effet, le problème est récurent dans les messages de la Liste

Ce n¹est pas un problème de formation, qu¹elle soit faite en interne ou en externe, mais de modalités de mise en application

vous dites :
³je rencontre des difficultés avec les ouvriers à faire respecter mon plan d'hygiène car je suis responsable de l'hygiène.²

Vous avez eu la mission de concevoir un plan d¹hygiène, vous en avez la compétence et vous avez dû l¹établir en vous assurant de la faisabilité des modalités d¹application, auprès des employés. À ce premier stade, ce plan est un ensemble de préconisations judicieuses.
Mais pour faire respecter ce plan, il faut avoir l¹autorité HIÉRARCHIQUE sur les employés concernés. L¹avez-vous ? responsabilité clairement définie dans une note de la direction, un organigramme, votre contrat , etc. ...? Ou sinon, c¹est au responsable de production, (peut-être directement au directeur) à faire respecter vos consignes éclairées.

Si la direction vous désigne comme responsable du respect de l¹hygiène et en conséquence, comme responsable de la garantie de l¹innocuité des aliments produits, il faut vous assurer que vous en avez les moyens et dans votre cas, des moyens légaux de faire respecter vos consignes,

 

Constant Depièreux Dimanche 14. Janvier 2007  20:09

L'autorité hiérarchique est un facilitateur,mais pas un pré-requis absolu. Je connais nombre d'entreprises où le charisme du coordinateur, la pertinence de la formation, l'adéquation des
moyens, ... ont largement palié l'indifférence de la direction.

L'absence de support de la Direction, aussi longtemps qu'elle ne signifie pas hostilité déclarée au projet mais seulement indifférence/ neutralité passive, n'est souvent qu'un justificatif aisé pour un
manque d'inventivité, d'implication, voire de compétence des personnes en charge.

Gilles TIXIER Dimanche 14. Janvier 2007  22:57

Constant,

Pas d'accord.
Un définition précise de sa mission est un pré-requis, et en particulier :

- les responsabilités à assurer et les moyens dont on dispose pour cela, - sa place dans l'organigramme hiérarchique

Le charisme, la bonne volonté, etc. c'est très important, mais ça vient ensuite, et ça ne peut pas pallier le flou dans "qui fait quoi" et plus encore, une direction qui n'a pas mesuré les enjeux de l'hygiène.

 

Constant Depièreux Dimanche 14. Janvier 2007  23:18

Bonsoir Gilles,

Je n'ai jamais affirmé cela.

Je faisais simplement référence au fait qu'en pratique, beaucoup de responsables, même avec des chartes de qualité, des descriptions de fonction en béton et des engagements documentés de la direction se retrouvent dans une situation ou ils n'ont aucun support de celle-ci pour réaliser leur mission.

Il faudrait arrêter de se leurrer sur la valeur de politique qualité, de charte qualité, de descriptions de fonctions, qui ne sont souvent là que pour faire plaisir aux auditeurs et n'ont aucune réalité
pratique. Certains auditeurs ne sont pas dupes quand ils ont la sincérité de partager le fond de leur pensées.

 

AQ Lundi 15. Janvier 2007  4:37

Bonjour,
Je suis entièrement d'accord avec ça étant donnée que c'est comme ça que je travaille depuis 10 ans. L'inconvénient du manque de soutien de la direction : c'est que cela prend plus de temps à mettre en place et une énergie incroyable, mais je peux vous assurer qu'on y arrive.
L'essentiel est de se sortir de temps en temps de l'entreprise pour faire autre chose : formation, information, salon..., de sortir de cette relation de "flicage" avec ces collègues de travail, afin de se re-motiver.
Car c'est épuisant d'être toujours le seul élément moteru d'une entreprise.
Les petits conseils qui ont bien fonctionné pour moi :
- préciser d'embler que vous n'êtes pas là pour faire du copinage mais pour travailler (= Respect),
- faites-vous expliquer en détail par les opérateurs ce qu'ils font, prendre des notes, poser des questions... (=intéressez-vous à eux et acquérir les compétences nécessaires),
- préciser ensuite que les règles sont comme vous les leur imposées et pas autrement, même s'ils ne comprennent pas pourquoi (après de multiple explication),
- être toujours présent lors de la réalisation des opérations imposés durant un certain temps afin de les corriger (mais ne pas les aider ou le leur faire) et de vérifier que ça soit appliqué (pour exemple : je leur avais demandé un pré-nettoyage de leur poste de travail et de leur matériel, à la fin de l'activité durant 6 mois tous les jours je suis restée avec eux pour vérifier, si bien qu'au bout de 6 mois je n'y allais plus qu'1 fois /semaine, puis de - en - et maintenant je le vérifie par principe tous les 15 jours et il n'y a pas de problème sauf pour les nouveaux).

 

Bertrand CARLIER Samedi 17. Mars 2007  8:50

concrètement, regardez ceci :

http://www.rtc.be/content/view/1245/

rien ne vous dérange dans ces images ?

amicalement
Bertrand

ps:
en tout cas, si la pédagogie, c'est de monter ce qui ne doit pas être la
note est 20 sur 20



MERCREDI 21 MAI 2008

The Food Safety Consortium Newsletter Vol. 17, No. 4 Fall 2007
http://www.uark.edu/depts/fsc/news-htm/news.fall07.htm
* Streaming, Podcasting Add to Educational Offerings on ISU Web Site


Rq Carné lundi 29 septembre 2008 16:45
Je souhaite mettre en place en interne une formation hygiène.
Problématiques :
1 – Les connaissances de mon personnel sont assez inégales, j’arrive à différencier les niveaux pour faire des groupes homogènes mais n’arrive pas à savoir ce qu’ils savent réellement. J’aimerai pourvoir les évaluer rapidement en début de formation, mais comment faire ? Mettre au point un questionnaire ? Comment faites-vous (nombre de question, type de question, questionnaires différents en fonction du groupe…)
2 – Comment intéresser un groupe qui vient avec un fort apriori sur la formation. Je vous laisse imaginer le discourt : « encore un truc pour perdre notre temps et rien appendre… ». Souvent, les opérateurs s’ennuient et personne n’y gagne !
J’ai entendu parler du jeu « défi hygiène », est ce que quelqu’un le connait ? Quelqu’un pourrait il me conseiller d’autres jeux et me dire où je peux me les procurer ou tout simplement me donner des conseils pour intéresser le public.
Merci de votre aide.
Marianne


Pierre Falgayrac Lundi 29. Septembre 2008 17:29
Pour faire bref :
- Gérer les tenants et aboutissants d’une formation est un métier à part entière
- Votre personnel trouvera toujours qu’un(e) intervenant(e) extérieur(e) à leur entreprise, c’est mieux qu’un chef que l’on connaît déjà trop bien (un peu comme la soupe, qui est toujours meilleure ailleurs qu’à la maison J)
- Les formatrices et formateurs spécialisés dans l’hygiène sont nombreux à intervenir sur cette liste. Il y a un annuaire des organismes de formation quelque part sur le site.
- Peut-être, dans votre intérêt et celui de votre personnel, pourriez-vous les solliciter ?


Constant Depièreux Lundi 29. Septembre 2008 17:56
Pour avoir orchestré la conversion des procédures de contrôle de la filiale belge d'une multinationale pharmaceutique de l'échantillonnage statistique aux technique de maîtrise statistique du procédé en utilisant essentiellement des ressources internes, je ne partage pas intégralement votre point de vue.
Pour être simple mais complet, la méthodologie adoptée fut la suivante:
1. développement d'une méthodologie de formation en collaboration avec un consultant spécialisé (un cadre moyen de l'entreprise (moi) + le consultant) (3 mois de boulot + un investissement de près de 50000 euros)
2. Formation du top management de l'entreprise aux techniques d'abord, aux moyens de les restituer ensuite (5 jours de formation off-site dont 2 jours de pédagogie et d'exercices pratiques - le tout supporté par un manuel écrit détaillant le passage des transparents, les points importants à communiquer à chaque étape, les exercices à réaliser, les questions à poser)
3. Formation des cadres moyens par le top management (idem 5 jours, mais décomposés en 6 modules d'une demi-journée + 2 jours de simulation pédagogique off-site avec le consultant et le coordinateur de l'entreprise)
4. Formation du personnel de ligne par son encadrement direct (le coordinateur servant d'expert en cas de problème)
Il s'agit bien sûr d'une approche lourde (il y avait près de 800 personnes concernées), mais qui présente l'énorme avantage de créer une expertise dans l'entreprise et de permettre à l'encadrement de se poser en recours. Comme ce dernier à dû mouiller sa chemise, il a défendu e projet bec et ongles (y compris les plus sceptiques).
Bilan de l'opération :
1. des contrôles de qualité améliorés (en temps réel), moins coûteux (en temps masqués) réalisés par un personnel plus motivé (il s'auto-contrôlait) et sans risque (le process étant complexe, la sortie d'une étape était re-contrôlée en aval).
2. Une formation dont le coût a été absorbé (et au délà) par un simple travail pratique demandé aux participants (choisissez un de vos procédés à titre d'exemple et améliorez le: un de ces exercices réalisés à généré une économie de 500.000$ annuels (et recurrents) en permettant de caractériser que l'équipement utilisé était beaucoup plus performant que considéré et en réduisant des marge de securité inutilement importantes sur les volumes de remplissage)
L'approche a créé une reconnaissance durable de l'expertise de l'encadrement dans l'entreprise et a permis, en associant le personnel à la démarche, de réduire l'effectif du QC de plus de 100 personnes à 25 personnes sans problèmes syndicaux (départ naturels et réaffectation à d'autres tâches de production).
Toutes les sociétés n'ont pas la culture et la structure adaptée à une telle démarche, mais le recours systématique à un sachant n'est pas la seule alternative viable à considérer.


Jean-Marc Varin Lundi 29. Septembre 2008 18:53
Je suis un ancien chef de cuisine sur l'internationnal pour la chaîne Méridien, et dans mon(nouveau) métier de formateur depuis bientôt trois ans. Mes connaissances, fraîches et limitées (mais bien pensées!) en pédagogie me permettent de vous donner quelques pistes quant à vos questions:
- s'il est indéniable que la venue d'une personne extérieure est valorisant dans votre entreprise pour vos équipes, le fait de désirer des groupes homogènes est un fantasme jamais assouvi et c'est tant mieux. Par le biais de l'hétérogénéité des groupes vous créerez beaucoup d'adhésion (avec une entrée en matière style dynamique de groupe) et de suivi lors des travaux en sous groupes.
- les questions ouvertes et fermées doivent être mélangées dans un questionnaire pour sonder véritablement les représentations et non "savoirs" des futurs stagiaires.
La bienveillance est le mot-clé et il vous faudra cent fois sur le métier remettre votre ouvrage...La nature humaine et les facultés de chacun étant ainsi faites.
Bon courage.


mpcreance Vendredi 3. Octobre 2008 10:04
Le métier de la formation ne fait pas forcément appel à des "sachants" hord de prix mais à des professionnels capable de mettre en relation le savoir , savoir faire et savoir être avec l'apprenant et s'assuer que chacun à évoluer à sa manière vers plus de compétence. Bien sûr que les intervenants de l'entreprise peuvent et doivent agir dans un dispositif de formation, tout d'abord en définissant le besoin réel des oppérateurs et de l'entreprise, pour le reste et en collaboration avec l'entreprise c'est le métier du formateur que de repérer les préacquis des stagiaires, les blocages personnels ou collectifs afin de les amener à l'objectif final.Un groupe composé de personne ayant un niveau de connaissances héterogène est un groupe riche car le savoir est en chaque participant le formateur étant là pour favoriser l'échange et recadrer en cas de besoin.Confier votre demande à un proffesionnel il saura quoi en faire.


ohno6854 samedi 25 avril 2009 14:51
Je suis désigné pour effectuer une formation sur les bonnes pratique d'hygiène pour des ouvrires manipulant les denrées alimentaires.
Cette formation est déstinée spécifiquement à des ouvriers dont la quasitotalité est analphabétique.
Je suppose que stte catégorie de personnes a besoin plus d'affiches que des phrases.
J'ai besoin d'un support simple comme modéle illustrant les défférents axes d'hygiène accompagnant d'affiches.
salutations cordiales.


Tovo RANDRIAMIHAJA Dimanche 26. Avril 2009 17:06
Le mieux pour former des ouvriers, c’est de faire des démonstrations, de visu, ce qui risque d’être un peu difficile pour les groupes de grand nombre, par contre je travaille actuellement sur un support vidéo pour ma formation, lavage des mains, sur les écarts non acceptés par l’usine (port de tenue, les règles dans l’usine, et les maladies de la peau…..), comme ça, pas besoins de grands mots, ni de phrases, juste des pictogramme ou photos et aussi une vidéo projetée pour un petit scenario……


STAGIAIRE RESPONSABLE QUALITE Mardi 22. Juin 2010 10:56
Je suis en stage de fin d'études et j'occupe le poste de responsable qualité en quelque sorte, j'ai donc souvent des remarques à faire aux salariés.
Je sollicite donc votre aide pour que vous me donniez des trucs et astuces pour communiquer avec le personnel sans passer pour la "stagiaire qui fait chier" (citation d'un des membres du personnel à mon égard)...
Avec les préparateurs tout va bien c'est avec les livreurs que se posent les problèmes : ils aident en préparation mais n'appliquent pas les règles d'hygiène de base comme le port d'une tenue adaptée car ce n'est pas leur métier et refuse donc d'aider s'il faut qu'il mettent une blouse et une charlotte...
Pour éclairer ma situation j'ai 21 ans et je suis une femme dans une entreprise d'hommes salariés depuis longtemps.


karim mezhoud Mardi 22. Juin 2010 11:27
Il me semble qu'il y a un cahier des charges pour le choix et la sélection des fournisseurs. Dans ce cahier des charges il y a les points que vous venez de citer. il s'agit en fait des fiches d'évaluation de vos fournissuers par rapport au contrat signé. au moment du renouvellemnt du contrat vous pouvez faire le bilan et décider si le renouvellement du contrat vaut la peine ou pas
limiter l'accés des personnes étrangères (fournisseurs) aux locaux.
cordiale,
karim mezhoud
J'attends avec impatience toutes vos idées


Bertrand CARLIER Mardi 22. Juin 2010 12:32
des remarques fondées, soit, mais, avant d'agir, posez vous la question:
- pourquoi ceci n'est pas en place ?
( HACCP = identification des causes )
la cause en est vraiment le personnel identifié ?
j'en doute. Que pensent les hiérarchies ?
je ne parle pas du discours de facade...
amicalement
Bertrand
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hi%C3%A9rarchie


Bernard PICHETTO Mardi 22. Juin 2010 14:05
Pour suivre la réponse de Bertrand, je reprends votre phrase : "Je suis en stage de fin d'études et j'occupe le poste de responsable qualité en quelque sorte,"...
Étant en stage de fin d'étude, vous n'êtes pas salariée de cette entreprise et donc vous ne pouvez pas dire que vous occupez, même "en quelque sorte" le poste de responsable qualité.
Cela n'est pas une critique, cela signifie seulement que vous ne pourrez vous faire entendre des salariés (vu votre âge et le milieu, comme vous l'évoquez) que si la hierarchie vous appuie entièrement, organise des réunions régulières et accepte, elle-même, de se remettre en cause si vous lui montrez des pratiques à revoir...

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