ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pages d’archives connexes Les toxi-infections alimentaires La gestion des crises alimentaires (définition du niveau de responsabilité, conseils…) |
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Le botulisme en France |
samedi 10 août 2002 09:02
BEH - LE BOTULISME EN FRANCE A LA FIN DU DEUXIEME MILLENAIRE
(1998-2000)
http://www.invs.sante.fr/beh/2001/09/
mardi 18 février 2003 21:54
INVS 18/02/03 Parution du rapport sur la surveillance nationale
des maladies infectieuses
(1998-2000)
http://www.invs.sante.fr/publications/2003/snmi/index.html
AU SOMMAIRE :
Caractéristiques épidémiologiques
du botulisme humain en France : 1991-2000
mercredi 2 juillet 2003 22:22
INVS - BEH n° 29 (1er juillet 2003). AU SOMMAIRE
:
Caractéristiques épidémiologiques du
botulisme humain en France, 2001 et
2002
http://www.invs.sante.fr./display/?doc=beh/2003/29/index.htm
vendredi 25 juillet 2003 20:53
JO SENAT 24/07/03 QUESTIONS ECRITES AVEC REPONSES
Pour
retrouver ces liens, il suffit de passer par le moteur de recherche
des questions du Sénat et taper les numéros des
questions dans la case correspondante du formulaire.
L'adresse
d'accès au moteur de recherche des questions du Sénat
est la suivante :
http://www.senat.fr/quesdom.html
(La
navigation est relativement lente et le site est parfois
inacessible).
Sélection de questions disponibles :
Question
écrite Nº 05470 du 30/01/2003 Botulisme
vendredi 19 septembre 2003 07:27
EUROSURVEILLANCE 18/09/03 Au sommaire :
France recalls
internationally distributed halal meat products from the plant
implicated as the source of a type B botulism
outbreak
http://www.eurosurveillance.org/ew/2003/030918.asp
jeudi 25 septembre 2003 08:09
INVS 24/09/03 Foyers de botulisme de type B Iiés à
la consommation de saucisson hallal, France, août
2003
http://www.invs.sante.fr/presse/2003/le_point_sur/botulisme_240903/
samedi 8 novembre 2003 12:07
MINISTERE DE L'AGRICULTURE 07/11/03 Bulletin officiel.
Au sommaire :
Note de service DGAL/SDSSA/N2003-8176 du 24 Octobre
2003 : Enquête sur les conditions de stockage et
d'exposition à la vente de certains types de produits à
base de viande suite à l'apparition de plusieurs foyers de
botulisme
humain.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20038176z.pdf
lundi 10 mai 2004 23:59
AFSSA 10/05/04 Morbidité et mortalité dues aux
maladies infectieuses d'origine alimentaire en France
Communiqué
de presse : Estimation de l'importance des infections d'origine
alimentaire en
France
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/23930-23931.pdf
Description
de l'étude
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/23936-23937.pdf
Rapport
sur la morbidité et mortalité dues aux maladies
infectieuses d'origine alimentaire en
France
http://www.afssa.fr/ftp/afssa/23933-23934.pdf
Agents
pathogènes étudiés :
Botulisme
samedi 10 juillet 2004 11:05
MINISTERE DE L'AGRICULTURE 09/07/04 Note de service
DGAL/SDSSA/N2004-8174 du 05/07/2004 : Résultats de
l'enquête sur les conditions de stockage et d'exposition à
la vente de certains types de produits à base de viande suite
à l'apparition de plusieurs foyers de botulisme
humain.
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/IMG/pdf/dgaln20048174z.pdf
JEUDI 08 DECEMBRE 2005
DOSSIER INVS :
Surveillance nationale des maladies infectieuses,
2001-2003
==========================================================================
INVS
07/12/05 Surveillance nationale des maladies infectieuses, 2001-2003
Au
sommaire:
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=publications/2005/snmi/index.html
Sommaire:
7. Maladies d'origine
alimentaire
Caractéristiques épidémiologiques
du botulisme humain en France de 2001 à 2003
MARDI 17 JUILLET 2007
INVS 17/07/07
Bilans réguliers de surveillance - Maladies infectieuses
Au
sommaire:
Le botulisme humain en France,
2003-2006
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=beh/2007/29_30/index.htm
VENDREDI 20 JUILLET 2007
DESTINATION
SANTE 19/07/07 Botulisme en France : des cas « inhabituels »
appellent à la
vigilance
http://www.destinationsante.com/fr_depeche.php?id_rubrique=26&id_article=22339&cat=1
O. Cerf Mardi 22. Avril 2008 11:00
2008/4/22 jnjoffin >:
> Le nombre de cas de botulisme européen doit être de l'ordre de 10 par an…
Il y a en moyenne environ vingt cinq cas de botulisme chaque année, rien qu'en France (de 7 à 45 selon les années). Voyez :
http://www.invs.sante.fr/recherche/index2.asp?txtQuery=botulisme&Submit.x=13&Submit.y=15
jnjoffin Mardi 22. Avril 2008 18:51
Pan sur le bec !
Il faut toujours se référer aux textes de façon plus approfondie...
Dans http://www.eurosurveillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=48, on trouve un tableau donnant entre 1988 et 1998, une moyenne de 73 cas par an pour 15 pays européens. Une sous déclaration est probable et un biais existe car, dans certains cas, et en particulier la France, il semble que le nombre de cas indiqués est les foyers et non le nombre de malades.
On peut y remarquer le nombre important de cas italiens (37), allemands (16) espagnols (8) et français (7)
Pour l'INVS, le nombre de cas en France doit être de l'ordre de 15 à 20 par an sur la période 1991-2004 avec une dizaine de foyers.
Le taux de mortalité semble faible.
Désolé de ce couac... Mais le nombre de cas de botulisme avéré est tout de même très faible.
Cordialement,
jn joffin
Guillaume VANHOVE Jeudi 14. Août 2008 12:07
À voir, le point très complet de l'InVS sur cette affaire:
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=presse/2008/le_point_sur/botulisme_130808/index.html
Des nouvelles du double cas de botulisme! Le centre nationale de référence a confirmé la présence de toxine botulique dans le plat mexicain consommé par les deux malades. En application du principe de précaution, les autorités et la société Companeros procèdent au rappel et au retrait de l'ensemble de ses lots d'enchilladas au poulet (produit inciminé), mais également de ses lots de fajitas au poulet. De son côté, l'InVS nous délivre une information importante dans cette affaire: le produit, qui aurait dû être conservé au froid selon les indications du producteur, aurait été conservé à température ambiante durant les 15 jours précédents sa consommation!
jourdan hugues Jeudi 14. Août 2008 13:05
j'avais eu le cas avec un sachet de couscous sous vide en frais qui avait gonflé alors qu'il était resté 5 jours dans un placard...
larbi chouguer Jeudi 14. Août 2008 12:51
Si des informations complémentaires sont disponibles ça sera très utile pour tout le monde:
Est ce que ces plats sont emballés sous vide?
Est ce que c'est un produit acidifié?
Est ce que c'est un produit pasteurisé?
Est ce que l'enregistrement des procédés de conservation (stérilisation - pasteurisation) n'est pas une bonne chose pour protéger le consomateur et obliger les producteurs à suivre des méthodes de travail reconnues saines.
elodie1915 Jeudi 14. Août 2008 13:55
Ok l'INVS demande d'effectuer les rappel des produits mais aprèq que va t'il se passer pour l'industriel? Va t'il devoir fournir les preuves qu'il a bien respecter son plan HACCP? et au niveau pénal peut il être condamné à quelque chose? Qui est responsable la direction, le RAQ, le consommateur car non respect des conditions de conceravtion? Je me pose la question car nous sommes rarement confronté à de tels cas. Au final on travaille dans l'agroalimentaire sans réellement savoir ce qu'on risque. Je vous remercie, ed.
e.kalinowski Jeudi 14. Août 2008 14:31
Les missions de l'INVS ont été définies
(http://www.invs.sante.fr/presentations/default.htm): quid avec la Révision Générale des Pouvoirs Publics / autres administations compétentes historiques?
jourdan hugues Jeudi 14. Août 2008 14:37
La base règlementaire est là...
jourdan hugues Jeudi 14. Août 2008 14:51
Ca va beaucoup plus loin que ça.
C'est toute la production de la gamme qui est retiré
qualiseb Jeudi 14. Août 2008 16:51
Cela ressemble clairement au principe de précaution...à moins qu'un réel doute plane...je ne connais pas bien les raisons de la présence de la toxine, mais il me semble que cela n'a rien à voir avec la conservation du produit après fabrication ou sa DLC...C'est lorsque la bactérie subie un choc qu'elle se protège en sporulant et produit sa toxine...rester tranquillement à 15°C, cela ne doit pas être trop stressant pour elle...
Bernard PICHETTO Jeudi 14. Août 2008 20:14
Mise à jour de l'INVS :
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=presse/2008/le_point_sur/botulisme_140808/index.html
La dernière phrase est ambigue :
"Cinq cas ont été déclarés en 2008 (dont les 2 cas d'Ille et Vilaine). Un de ces cas avait consommé un produit industriel frais de même type que les Enchiladas consommées par les deux personnes d'Ille et Vilaine ; ce produit avait également été conservé à température ambiante."
-- "...de même type..." signifie t-il 'de la même société' ?
-- Il y a t-il eu un rappel ?
Et, encore une fois, est-ce que la conservation à température ambiante change vraiment quelque chose à l'évolution de la contamination ?
jourdan hugues Jeudi 14. Août 2008 20:17
Et, encore une fois, est-ce que la conservation à température ambiante change vraiment quelque chose à l'évolution de la contamination ?
Ces produits sont souvent mi cuit et une conservation sous vide ou sous atmosphère modifié à température ambiante s'apparente à une cloche d'anaérobiose ce qui favorise la prolifération des clostridie.
qualiseb Jeudi 14. Août 2008 20:47
Ok, et une remise en température après cette période de conditions favorables pourrait provoquer une forte toxinogénèse...j'essaye de comprendre...
"Les gènes du locus botulique sont exprimés de façon synchrone pendant la phase de transition entre la croissance exponentielle et la phase stationnaire"
Issue de :
http://www.edit.u-psud.fr/sujets%202008/microbio/Popoff.pdf
Quoiqu'il en soit, si le produit était resté dans sont conditionnement, il devait bien être contaminé au départ...
Comparé aux E Coli STEC dans la viande hachée:
"La toxine botulique est le poison le plus puissant qui existe."
Issue de:
http://www.afssa.fr/Documents/MIC-Fi-Clostridiumbotu.pdf
Quelles sont les mesures de maîtrise...rappel sur présence de Clostridium Botulinum ??? Les autorités compétentes prennent' elles en comptes ce danger dans leurs contrôles ?
Pascal Rudeaux Jeudi 14. Août 2008 20:47
Ne melangeons pas sporulation et génération de toxines.
Une bactérie a une capacité a sporuler. Etat végétatif
Une bactérie a une capacité a libérer des toxines. La bactérie peut mourir la toxine reste (reste a savoir si la toxine est thermorésistante ou pas. Botulisme elle est résistante)
Dans le cas présent je vois deux responsables:
1) Le point de vente qui n'a pas respecter la temperatura de stockage. Multiplication de la bactérie et génération important de toxine.
2) Le fabricant qui a utilisé une matiere première contenant la bactérie botulinique, ou une contamination durant le process.
Retirer du marché l'ensemble des lots est explicable par le point 2)
une matiere premiere peut être utilisée dans plusieurs lots de produit fini
Plusieurs matières premieres peuvent être en jeu dans le risque Clostridium
Contamination durant le process
Au vu des informations (ou manque d'information) que posedait le fabricant, il a pris la decisión de retirer tous ses lots du marché.
Dans le cas 1) : des doutes se présentent:
Produit sous vide: il aurait du gonfler, si le client le consomme...........
Produit sans sous vide: l'odeur apres 15 jours a temperatura ambiente aurait du empecher sa consommation. De plus clostridium este anaerobie stricte donc cas improbable a premiere vue.
Cherlock Holmes a vos plumes.
qualiseb Jeudi 14. Août 2008 20:55
"Produit sous vide: il aurait du gonfler, si le client le consomme...........
Produit sans sous vide: l'odeur apres 15 jours a temperatura ambiente aurait du empecher sa consommation."
D'autant plus que d'après le 20H de TF1 de ce jour, une des 2 personnes contaminées ( la fille ) est enceinte...il me semble que, dans ce cas, on augmente la surveillance liée à son hygiène de vie...
qualiseb Jeudi 14. Août 2008 21:01
Je pense que si la faute imcombait au fabricant, seul, il y aurait beaucoup d'autres cas...
larbi chouguer Jeudi 14. Août 2008 22:33
La contamination avant traitement est aussi possible.
Reste à savoir si le produit a reçu un traitement thermique capable de détruire toutes les formes végétatives.
Si le produit a été refroidi immédiatement après traitement à 4°C et durant le stockage et le transport.
Si le produit est acidifié, le pH d'équilibre doit etre inférieur à 4.6 pour éviter la germination des spores.
La toxine peut etre présente sans gonflage.
Pascal Rudeaux Jeudi 14. Août 2008 22:43
Je positionnait le cas gonflement dans le cas 1) celui ou le responsable de la tragédie serait le point de vente pour ne pas avoir maintenu la chaine froid
La problematique est la suivante:
Le produit est contaminé par la toxine, c'est un fait.
Qui est responsable???? De cette intoxication.
Avec l'information que l'on possède je penche sur l'industriel. Ou le consommateur suffisament imprudent pour consommer un produit sous vide qui a gonflé ou consommer un produit en décomposition.
qualiseb Jeudi 14. Août 2008 23:14
Je suppose que l'industriel n'a pas fabriqué une seule boîte de son produit incriminé, que l'endroit oû il a été acheté par les victimes n'a pas distribué une seule boîte non plus...s'il n'y a pas d'autre cas...je vois mal comment l'industriel ou le revendeur pourrrait être mis en cause étant donné la pathogénicité de la toxine...il me semble que les 2 victimes ont consommés la même UVC...
Pascal Rudeaux Jeudi 14. Août 2008 23:30
Il est interdit de mettre sur le marché un produit contenant du Clostridium. Le fabricant reste responsable de cette mise sur le marché.
Maintenant comme vous dites si une seule famille est affectée, comme le risque 0 n'existe pas, .................
Encore une fois l'accident est dû a une Somme de facteur et pas un seul.
qualiseb Vendredi 15. Août 2008 1:30
Je dirais qu'il est interdit de mettre "tout produit dangereux" sur le marché...mais c'est impossible, tout au moins en alimentaire...c'est pourquoi, dur dur, la sécurité alimentaire doit être basé sur un calcul du risque, une acceptabilité du risque dont le calcul de base incombe à l'Etat, que chacun prenne ses responsabilités...
Je compare la sécurité alimentaire à la sécurité routière, pourquoi ont ne met pas en prison les fabricants de voiture qui font en sorte que leurs véhicules ont la capacité de dépasser les vitesses règlementaires...tous les conducteurs sont formés, ont leur explique la façon de travailler au volant, la façon dont il prennent ou non des risques pour eux ou pour les autres, et ils ont un examen...qui leur permet de faire ce qu'ils veulent ( en toute connaissance des risques )...mais là, il semble que certains ( les assureurs ) ont des bases de données pour calculer le prix d'une vie...en fonction des risques...et surtout des faits...
Cordialement
Laurent
PS : mais qui est en charge de la surveillance, n'est'ce pas l'Etat ??? Selon le principe de précaution et la volonté du risque 0, il ne faudrait plus aucun véhicule sur les routes, mêmes s'ils respectaient les limites critiques…un CCP, non ??? ou comment fait ce que je dit et pas ce que je fait…ils sont beaux les 35 heures en milieu hospitalier, policier ou militaire…quand est'il du calcul du risque médical, les maladies nosocomiales ou les erreurs de diagnostique et de prescription…peut être un sujet encore plus tabou : je mange pour me nourrir et je me fais soigner pour me guérir, et dans les 2 cas, certainement pas pour mourir, exactement comme quand je passe le permis pour me déplacer…OU EST LA RAISON BORDEL… si ce n'est dans le calcul du risque acceptable…
jnjoffin Vendredi 15. Août 2008 11:51
La recherche préventive de C. botulinum n'a guère de sens : si 1 échantillon sur 10000 était contaminé, la probabilité de le trouver sera d'autant plus faible qu'il n'est pas question d'analyser tous les produits. Le problème est d'ailleurs identique pour E. coli O157:H7 ce qui explique la non recherche actuelle car on aurait une fausse assurance de qualité.
Le paquet hygiène est d'ailleurs très clair à ce niveau et explique les pb posés par les statistiques et les probabilités... en fonction du plan d'échantillonnage.
L'assurance de la qualité ne peut résulter que du plan HACCP et des contrôles mis en oeuvre à la fabrication. La recherche d'E. coli O157 est là praticable, car il existe des techniques rapides de mise en évidence (immunoenzymologie).
Croire que le dénombrement des anaérobies sulfitoréducteurs (surtout Clostridium) est une solution pour détecter des C. botulinum est une vue de l'esprit : ce dénombrement permet de détecter C. perfringens essentiellement. De plus, il est probable que la plupart des C. botulinum ne produisent pas d'H2S (de toutes façons, manger un produit sentant l'oeuf pourri est quelque peu délicat), et sont peu ou non gazogènes (une conserve très bombée apparaît immédiatement suspecte...).
Comme il n'existe pas de milieu sélectif, peu de techniques permettent d'affirmer la présence de la bactérie (PCR...) et leur utilisation serait économiquement et scientifiquement très contestable. N'oublions pas le nombre réduit de cas de botulisme en France (grâce aux précautions prises dans les process de fabrication).
(voir http://www.bacterio.cict.fr/bacdico/cc/botulinum.html)
Quant à éliminer tout Clostridium dans un aliment, c'est évidemment mission impossible pour les aliments non stérilisés. Ils participent d'ailleurs au goût !
Cordialement,
jn joffin
PS : pour illustrer les pb de vocabulaire, on parle de C. botulinum mais, comme indiqué dans le site de M. EUZÉBY cité ci-dessus, d'autres Clostridium peuvent produire la toxine botulinique... Il est évidemment plus simple, pour les personnes "normales" (non spécialistes), de se contenter de ce vocable car sinon, il faudrait se lancer dans des explications complexes sur la taxonomie bactérienne nécessitant une culture très large. Cette remarque n'est évidemment pas différente pour bien d'autres mots !
jourdan hugues Vendredi 15. Août 2008 12:06
ne pas oublier que dans le cas actuel, le produit a été utilisé en dehors des hypothèses.
C'est un peu comme si vous buviez du lait frais après un séjour d'une semaine dans un placard.
Mohamed DAYI Vendredi 15. Août 2008 11:57
Bonjour Laurent
La comparaison est pertinente,il ne faut pas oublier les notions de PO,FSO,et ALOP.
En effet l'ALOP est le moyen dont dispose l'Etat pour lier les programmes d'assurance de la sécurité des aliments à leur impact attendu sur la santé publique.L'ALOP est estimée sur la base des cas recensés par les organismes de veille sanitaire,et devrait être fixé dans la déclaration de politique de santé publique,et ce malgré les coûts engendrés.
Le but du HACCP est de focaliser sur les dangers-non maitrisés par les BP-d'un aliment particulier *probablement* dangereux pour la santé.
Même quand il s'agit d'inspection avec une analyse libératoire,le risque zéro n'est pas envisageable!(cas ESB et Crosveld-Jacob)
Amicalement.
Mohamed.
Bernard PICHETTO Vendredi 15. Août 2008 13:09
Document de base (PO, FSO, ALOP, en français) :
http://www.icmsf.iit.edu/pdf/FSO%20Ojectives/GuiaSimplificadoFR.pdf
qualiseb Vendredi 15. Août 2008 15:13
J'avais oublié un des meilleurs sujet permettant d'apprécier l'exemplarité de ceux qui nous gouvernes face au principe de précaution et la sécurité alimentaire: LA TAURINE...
O. Cerf Vendredi 15. Août 2008 15:41
Il existe sur le marché une grande variété de plats cuisinés à conserver au froid jusqu'à leur réchauffage et à leur consommation. Ce sont des produits pasteurisés, emballés dans des barquettes, éventuellement sous atmosphère modifiée ou sous vide. Du fait qu'ils sont pasteurisés, et non stérilisés (ce ne sont pas des conserves), il est inévitable (on peut même dire "il est normal") qu'il y survive des spores bactériennes, y compris des spores de Clostridium botulinum.
Quand la chaîne de froid n'est pas respectée, les spores peuvent germer, et la multiplication des cellules végétatives peut être suffisante pour qu'il y ait production de toxine. On notera que les bactéries qui causent le plus souvent des problèmes avec ces plats cuisinés réfrigérés ne sont pas C. botulinum, mais des bactéries du groupe de Bacillus cereus. En effet, ces dernières sont souvent psychrotrophes, c'est à dire capable de se multiplier à la température de réfrigération.
Ce qu'il est utile de retenir, c'est que, vis-à-vis de C. botulinum, l'innocuité de ces plats cuisinés réfrigérés repose sur le respect de la chaîne du froid. Il faut lire les étiquettes...
Dans la dramatique affaire actuelle, cette recommandation n'a malheureusement pas été suivie par les consommatrices.
Au total, quand on considère l'énorme quantité de portions de plats cuisinés réfrigérés fabriqués depuis des dizaines d'années en France, on constate que l'incidence des cas de botulisme est extrêmement faible (quelques cas par an, aucun mortel depuis dix ans). Cela est dû à deux choses : 1/ cette bactérie est rare dans les ingrédients, 2/ la chaîne du froid est globalement respectée.
Gilles TIXIER Vendredi 15. Août 2008 16:55
Vous écrivez :
³Ce qu'il est utile de retenir, c'est que, vis-à-vis de C. botulinum, l'innocuité de ces plats cuisinés réfrigérés repose sur le respect de la chaîne du froid. Il faut lire les étiquettes...
Dans la dramatique affaire actuelle, cette recommandation n'a malheureusement pas été suivie par les consommatrices.²
D¹accord sur l¹erreur des deux consommatrices, mais les producteurs de plats cuisinés pasteurisés prennent-il suffisamment en compte la méconnaissance des consommateurs dans le domaine de la conservation des produits. La confusion est très répandue chez les consommateurs entre pasteurisation, stérilisation et appertisation, entre DLC et DLUO (même jean-pierre COFFE, sur France-Inter), entre conserve et semi-conserve). Idem pour la notion de chaîne du froid (voir la façon de faire les courses en grandes surfaces dans le Sud-Est, sans sac isotherme pour le frais ou les surgelés, avec 30°C dehors et 50°C dans la voiture et un frigo chez soi à 10°C !).
Sommes-nous prêts, nous consommateurs, à utiliser ces produits qui exigent une conservation au froid, du fait d¹un taux de sel insuffisant ou du pH trop élevé pour se conserver par eux-même à température ambiante ?
qualiseb Vendredi 15. Août 2008 16:57
Et si ont faisait le même calcul avec E Coli O157H7 et les viandes hachée...sur une base qui me semble raisonnable de 200 000 tonnes de production annuel en France...( considérant une UVC à 1 kg, mais plutôt 100g en collectivité ) = 200 millions d'UVC par an, soit 2 milliards sur 10 ans...
O. Cerf Vendredi 15. Août 2008 17:07
Vous avez raison, tout cela est bien compliqué pour le citoyen moyen.
Toutefois, beaucoup de gens sont capables de comprendre les indications suivantes, à condition de les avoir lues :
'à consommer avant le ...", "à consommer de préférence avant le ..." ou "conserver entre 0°C et 4°C","conserver à moins de 6°C", etc.
Bernard PICHETTO Vendredi 15. Août 2008 17:12
L'État pourrait, lors de l'envoi des déclarations d'impôts par exemple, joindre un GBPH consommateurs à chaque foyer.
On aurait ainsi la certitude d'une couverture quasi complète de la population.
Comme il me semble que, sur cette Liste, certains travaillent déjà à ce guide... la ressource existe...
jourdan hugues Vendredi 15. Août 2008 18:30
Je rappelle que les plats style enchilladas et fajitas ne sont pas tout à fait des plats cuisinés mais des assemblages de produits cru à cuire avant consommation....
Pour avoir travaillé dans les plats cuisinés sous vide , on ne prenait pas trop de risque vu les barèmes utilisés pour les cuisson. Même avec une rupture de chaîne du froid suite à l'achat en GMS avec un transport long.
O. Cerf Vendredi 15. Août 2008 18:38
En l'occurrence, il n'y a pas de composants crus. Il s'agit bien de plats cuisinés réfrigérés.
Eric KALINOWSKI Vendredi 15. Août 2008 19:01
La notion de PCA (Plat Cuisiné à l'avance) était connue: " préparation culinaire CUITE ou PRECUITE dont la consommation peut être différée et a lieu soit à l’intérieur de l’établissement dans lequel est situé la cuisine ou l’atelier de fabrication, soit à l’extérieur dudit établissement" (AM Juin 1974); par contre celle de PCEA (Préparation Culinaire élaborée à l'avance) semble plus large (AM Sept 1997)? Quid avec les futurs arrêtés et/ou note de service de la DGAL?
O. Cerf Vendredi 15. Août 2008 17:21
En effet, il s'agit de situations où le risque pour la santé publique est faible en comparaison d'autres risques (voyez l'analogie avec l'ESB et la maladie humaine qui en résulte).
Toutefois la puissance publique ne peut pas ignorer la dimension affective, la réaction provoquée par la perception ou le ressenti. De ce fait, les maladies rares mais souvent mortelles (botulisme, SHU, vCJD, listériose) donnent parfois lieu à des mesures de gestion du risque plus lourdes que les maladies plus fréquentes mais moins létales. Il arrive que le coût pour la société ne soit pas pris en considération dans le processus de décision.
qualiseb Vendredi 15. Août 2008 17:43
Le problème que je vois, à moyen terme, c'est le coût de la sécurité alimentaire...cela ne pose aucun problème aux industriels de mettrent en place des procédures de contrôle, surveillance accrue et draconienne en fonction du "ressenti" mais c'est toujours le consommateur qui paye au final...
Au regard de l'ESB, si quelqu'un à des chiffres, j'aimerais comparer le budget européen des tests à l'abattage avec le budget de la recherche sur le cancer...
Cordialement
Laurent
PS: je sais, c'est pas bien de dire çà, mais la "règle" sociétale veux que l'on affaiblissent les forts pour protéger les faibles...mais je pense qu'au final, il ne restera que des faibles...l'inverse du concept de Dame Nature, mais après tout, n'est'ce pas la principale occupation de l'Homme que d'aller contre la nature...c'est peut être çà "l'intelligence" qui nous diffère des animaux....
Hier soir, au journal de 20 heures de TF1, ont indiquait le « score » des destructions par saisies des autorités compétentes françaises pour leur campagne estivale 30 tonnes….combien d'enfants affamés du tiers monde aurait pu être sauvé par cette nourriture « peut être » dangereuse pour nos faiblards de citoyens….à mais c'est vrai, de toute façon il n'y aurait ni assez de place ni assez de nourriture sur terre pour ces Hommes si tous les enfants survivais….
Constant Depièreux Vendredi 15. Août 2008 17:48
En fait toute la problématique pourrait se résumer en deux questions :
1. en l'espèce, gère-t-on le danger ou le risque?
toujours dans ce cadre, gère-t-on prioritairement un danger/risque sanitaire ou un danger/risque politique?
O. Cerf Vendredi 15. Août 2008 18:09
Bonnes questions ! Voici des réponses, à discuter, bien sûr :
1. les deux !
l'aspect sanitaire est prioritaire, et de l'aspect politique dépendent parfois l'ampleur des moyens et la vitesse de la réponse.
Rémi Michalowski Vendredi 15. Août 2008 19:17
Vous parlez de l'Etat mais, au vue des dernieres reglementations UE (je reste sur le terrain de l'alimentaire), la gestion des risques semblent glisser peu a peu vers une gestion par les industriels (certification, GBPH, criteres microbiologiques...), avec une responsabilite plus ou moins claire (finira-t-on par une responsabilite du consommateur comme aux USA? - on a informe, c'est plus notre faute ma pov' dame !)
Ce qui d'ailleurs rejoint la vision lobbyiste des affaires (voir la reglementation US et les "standards" OMC ou Codex).
Nous sommes face a un dilemme: les consommateurs n'ont plus de maitrise quant a la preparation de leurs aliments comme au temps de nos grands-parents (je choisis la viande chez le boucher ou meme directement a la ferme, je prepare tout moi-meme, etc.). Du coup, ils doivent faire confiance a 100% a un secteur qui ne communique pas trop, surtout sur les risques (en plus de gestions de crise assez laconiques - communique mais on insiste pas trop en courbant le dos et en esperant que ca se tasse, il y a en effet peu de journees "usines ouvertes" dans l'IAA).
Bien cordialement,
PS: Je me rappelle une histoire en Suisse.
Mise en place de HACCP dans une usine de chocolat.
Le danger allergene est discute, on decide de l'adresser par un etiquetage "peut contenir des traces de noisettes".
Puis, on en vient aux dangers biologiques, en particulier les salmonelles. Grande discussion (assez animee) entre la Prod et la Qualite sur les moyens a mettre en oeuvre.
Le Directeur decide de couper court au debat: "et si nous mettions sur l'emballage "Peut contenir des Salmonelles?"
Bernard PICHETTO Vendredi 15. Août 2008 20:23
"Du coup, ils doivent faire confiance a 100% a un secteur qui ne communique pas trop, surtout sur les risques (en plus de gestions de crise assez laconiques...".
C'est vrai que dans ce cas, le laconisme confine à la vacuité...
http://www.ldc.fr/index.php/Nos-marques/Nos-marques/Companeros.html
MERCREDI 13 AOUT 2008
AFP 12/08/08 Intoxication
alimentaire: 2 personnes dans un état de santé
"très
préoccupant"
http://www.romandie.com/infos/news2/080812191647.0sg8xu62.asp
ACTUALITES NEWS 13/08/08 Intoxication alimentaire grave, deux cas
de
botulisme très
préoccupants
http://www.actualites-news-environnement.com/17564-Intoxication-alimentaire-grave-botulisme.html
"la
suspicion pèse sur des produits industriels de distribution
nationale,
dont un plat mexicain « fajas enchilladas »
de la marque « Companeros »."
AFP 13/08/08
Intoxication alimentaire - Date limite de consommation au 7
août
(société)
http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/france-local/article-203-50174.html
JEUDI 14 AOUT 2008
DGCCRF 14/08/08 Confirmation de
botulisme d'origine alimentaire
Extension du retrait/rappel des
produits.
http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr
INVS 13/08/08 Deux cas familiaux de botulisme sévères
en Ille et Vilaine
liés à la consommation
d'Enchiladas industrielles. Point au 13 août
2008
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=presse/2008/le_point_sur/botulisme_130808/index.html
LUNDI 18 AOUT 2008
INVS 14/08/08 Deux cas familiaux
de botulisme sévères en Ille et Vilaine
liés
à la consommation d'Enchiladas industrielles. Point au 14 août
2008
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=presse/2008/le_point_sur/botulisme_140808/index.html
AFSCA
14/08/08 Deux cas de botulisme sévère dans le Nord-Est
de la
France.
http://www.afsca.be/home/home/_documents/botulisme_14082008_LB_FR.pdf
OFSP 14/08/08 Sécurité des denrées
alimentaires, mise en garde: Clostridium
botulinum dans des
enchiladas au poulet(dernière modification, le
15.08.2008)
(14.08.2008)
http://www.bag.admin.ch/dokumentation/medieninformationen/01217/index.html?lang=fr&msg-id=20641
ACTUALITE FRANCAISE 16/08/08 Intoxication alimentaire : botulisme
confirmé
pour une mère et sa fille
enceinte
http://www.actualite-francaise.com/depeches/intoxication-alimentaire-botulisme,704.html
AFP 13/08/08 Intoxication alimentaire: "probablement un
problème
de
conservation"
http://www.romandie.com/infos/news2/080813160910.zukfowt0.asp
VENDREDI 22 AOUT 2008
FRANCE
LE TELEGRAMME
21/08/08 Une vingtaine de cas de botulisme par an en
France
http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/morbihan/une-vingtaine-de-cas-de-botulisme-par-an-en-france-20080814-3622594_1426180.php
VENDREDI 05 SEPTEMBRE 2008
PROCESS 01/09/08 Produits
Companeros. La mauvaise conservation serait la
cause de
l'intoxication
http://www.editionsduboisbaudry.fr/bi/article.php?action=pa&id=41339
VENDREDI 12 SEPTEMBRE 2008
Eurosurveillance, Volume
13, Issue 37, 11 September 2008
RAPID COMMUNICATIONS
Two
severe cases of botulism associated with industrially produced
chicken
enchiladas, France, August
2008
http://www.eurosurveillance.org/ViewArticle.aspx?ArticleId=18978
A PROPOS - AFSSA
Bulletin N°2 Février 2003. Au
sommaire:
http://www.afssa.fr/Documents/APR-mg-aPropos2.pdf
Le
botulisme, un risque toujours présent
L'alliée anti-âge des stars d'Hollywood - C'est dans
le domaine de la
chirurgie plastique que la forme modifiée
de la toxine botulique,
plus connue sous le nom de "botox",
fait sensation.
VENDREDI
03 JUILLET 2009
JO
ASSEMBLEE NATIONALE 30/06/09 Au sommaire:
QE 46367 animaux -
expérimentation animale - toxine
botulique.
réglementation
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-46367QE.htm
VENDREDI
13 NOVEMBRE 2009
Eurosurveillance,
Volume 14, Issue 45, 12 November
2009
http://www.eurosurveillance.org/Public/Articles/Archives.aspx?PublicationId=11498
Botulism
and hot-smoked whitefish: a family cluster of type E botulism
in
France, September 2009
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