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La flore aérobie

L'analyse (généralités)

L'interprétation des résultats d'analyses microbiologiques

La flore lactique

 

 

 

parris mark mercredi 25 septembre 2002 18:52

Question technique concernant la flore totale aérobie mésophile (PCA) : En ensemencement en incorporation , comptabilisez-vous les colonies qui se forment en surface ?

 

karim mezhoud  mercredi 25 septembre 2002 19:25

Normalement l'ensemencement se fait entre deux fines couches de PCA. On étale le 2/3 du volume de la PCA fondue sur la boite de pétri, on laisse solidifier puis on ensemence notre dilution (attention il faut attendre que la PCA refroidisse un petit peu, si non vous allez stériliser l'échantillon. En fin vous complétez le 1/3 restant en bien l'étalant. Normalement cette technique ne laisse pas des colonies qui poussent à la surface.
sincères aslutations
KM
  parris mark  a écrit :
Bonjour,

question technique concernant la flore totale aérobie mésophile (PCA) : En ensemencement en incorporation , comptabilisez-vous les colonies qui se forment en surface ?

 

Laurent Deneuve jeudi 26 septembre 2002 10:43

Je souhaiterais recueillir vos avis et commentaires concernant le cas qui suit :
Il arrive parfois de retrouver, dans le cadre d'analyses microbiologiques de produits, une flore "microorganismes à 30°C" très élevée (de l'ordre de 1 à 5 millions d'UFC/g) dans des pièces de viande fraîche de boeuf ou de veau mises sous vide et en fin de DLC (environ 30 à 40 jours), avec rupture de la chaîne de froid (1/3 à +2° et 2/3 à +7°C) alors que le critère est de 50.000 UFC/g pour cette même flore.
En parallèle, les analyses de la flore lactique montrent clairement que leur dénombrement correspond globalement au dénombrement des microorganismes à 30°C.
L'un des dilemmes est que la réglementation doit être respectée, mais plusieurs ouvrages techniques précisent que le critère "microorganismes à 30°C" n'est pas du tout pertinent.

Alors, que doit on suivre ? la réglementation (qui présente parfois des limites) ou l'avis technique ?
Quelle serait la réaction des représentants des services de contrôle officiel, sur ce point ? (si certains vétérinaires peuvent me répondre sur ce point, cela m'intéresserait fortement)

 

 

cap.erni  mardi 5 novembre 2002 09:49

Je cherche à savoir quelle différence il y a entre une recherche de bactéries revivifiables incubées à 22°C et à 37°C?
Quelles avantages par rapport à une incubation simple à 30°C?

Je précise que je désire contrôler la qualité bactériologique d'une boisson faiblement alcoolisée et lui appliquer des normes assez rigoureuses d'un point de vue microbiologique. Dans cet ordre d'idée, une recherche des coliformes est elle utile?

 

CVPA  jeudi 31 octobre 2002 10:51

Je ne connais pas les raisons exactes qui ont motivé le choix des températures d'incubation, mais voici ma réflexion à ce sujet :

Habituellement, nous effectuons des dénombrements de la flore aerobie revivifiable à 22°C et à 37°C sur les eaux. Ces deux températures d'incubation "permettraient" de déterminer des germes différents :
1 : à 22°C, les bactéries telluriques seraient favorisées et on dénombrerait des germes commes les pseudomonas, par exemple.
2 : à 37 °C, les bactéries favorisées seraient plutot des bactéries pathogenes...
Les résultats de ces deux paramètres permetteraient de distinguer l'origine et le type de contamination. Mais attention, interpretation délicate...

Quant à la flore totale aérobie mésophile à 30 °C, elle est réalisée sur les aliments et non pas sur l'eau et son but est de retrouver la totalité de la flore aerobie. De toute facon, les sources de contaminations sont différentes (/eau) et surtout, il est possible d'en savoir plus grace aux autres germes dont la recherche est demandée par la reglementation.

J'espère que cela pourra vous aider.
Si vous trouvez une explication différente ou "officielle", je serais ravie de la connaitre.

A bientot,

Suzon BEAUSSANT
Laboratoire CVPA

forezia2001   Wednesday, June 04, 2003 2:14 PM
 
 Je voudrais soumettre une difficulté d'interprétation de compte-rendu d'analyse µ.
  il s'agit d'une salade de tomates à la feta, sous atmosphère modifiée, prélevée conditionnement intègre semble-t-il plusieurs jours après son conditionnement.
  les critères retenus sont ceux de l'Ar de 12/79, y compris FMAR.
  résultat FMAR 4 000 000 g/gramme. ce résultat devant, d'après l'arrêté être interprété puisque le contient du fromage, une recherche de la flore lactique a été faite : 2 700 000.
  * la soustraction 4 000 000 - 2 700 000 = 1 300 000 > 300 000, donc produit non satisfaisant, vous semble-t-elle pertinente comme interprétation ?
  * si non, quelle mode d'interprétation convient-il ?
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006

 

Lionel.Grosjean  mercredi 4 juin 2003 19:36

Il me parait surprenant de retenir les critères de l'arreté du 21/12/79 pour une salade composée de végétaux crus et de fromage. Il me parait plus judicieux de faire référence soit à l'arrêté du 28/5/97 sur les produits végétaux crus qui retient comme paramètres E. coli, Staph aureus et Salmonelle, ou l'arrêté du 30/3/94 sur les produits laitiers qui retient les même germes + Listeria.
La recherche de la flore lactique est réalisée sur un produit cuit dans lequel on a incorporé du fromage, ce qui n'est pas le cas de votre produit.
Il me semble que les fabricants de 4ème gamme on retenu un critère flore totale à 10 millions/g au stade DLC (A vérifier cependant).
ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006

MIHOUBI, Marie jeudi 24 juillet 2003 13:57

je souhaiterais avoir des exemples de micro organismes qui composent la flore revivifiable à 22 et 37°

Lionel.Grosjean  jeudi 24 juillet 2003 19:50

Les germes à 22°c sont surtout des germes d'environnement présents dans l'eau Gram - oxydase + (pseudomonas et apparentés), les germes à 37°C sont recherchés à cette température en raison de leur adaptation aux organismes  à sang chaud (homme et animaux). On retouvera beaucoup de mésophiles y compris des pathogènes.

d sophie  jeudi 7 août 2003 12:32

Je viens de recevoir un résultat d'analyse non satisfaisant et j'avoue avoir du mal à l'interprété:
Produit analysé: escalope de volaille cuite
T°C du produit prélevé: 64°C
Résultat NS du fait de FAM > 30 000 000

Comment cela s'explique-t-on du fait de la T°C du produit qui vient de sortir du four et a été placé en armoire réfrigérée: contamination après cuisson?

 

Christian POINSOT vendredi 8 août 2003 08:56

Le résultat est explicable s'il s'agit de microorganismes sporulés qui peuvent résister à plus de 80°C. Une identification des microorganismes trouvés vous permettrait d'y voir plus clair et d'orienter votre recherche.

Laurent KRYSIAK vendredi 8 août 2003 13:23

La contamination après cuisson, via les contenants par exemple, est tout à fait envisageable : je vous conseille de faire quelques tests de surface sur ceux-ci

Jean-Charles WALCH Sat, 26 Feb 2005 22:22:49 +0100 (CET)

Suite à un contrôle sanitaire dans une cuisine hospitalière, le plat témoin en l'occurence Gratin Dauphinois a été contrôlé avec une flore mésophile trop importante .
Le chef de cuisine affirme que c'est le gruyère qui ajouté à la sortie du four est responsable de l'apport de cette importante flore ... est ce possible. L'emmental apporte une flore propionique ou butyrique me semble t'il ....merci pour vos éclaircissement.

Marie-Noëlle FRANCOIS Sun, 27 Feb 2005 12:25:24 +0100

Effectivement il y a des tolérances analytiques supérieures sur la flore totale aérobie mésophile dans l'arrêté de 79, lorsque le plat contient du fromage.Gruyère est différent d'emmental. Est-ce gruyère ou emmental?

ATTENTION, l'Arrêté du 21/12/79 a été abrogé par l'Arrêté du 3 avril 2006


MARTIN Miguel  Mon, 28 Feb 2005 09:41:50 +0100

La NS de la DGAL n° 8205 du 9/12/1993 permet en effet une tolérance pour la FAM sur ce type de produit mais dans certaines conditions.

1) Cas des préparations culinaires cuites ou précuites après l'ajout de fromage : 

Interprétation "presque" classique de la FAM (m=300000) mais n=5 et c=5

2) Cas des préparations culinaires avec ajout superficiel de fromage cru : 

Il faut pratiquer un dénombrement de FAM et de Flore Lactique. La comparaison des deux doit permettre de juger le produit. Si ces deux paramètre sont en relation, le paramètre FAM n'est pas retenu comme critère d'interprétation.
Si les deux paramètres ne sont pas en relation, l'interprétation de la FAM se fait selon les mêmes modalités ce celles énoncées ci-dessus.

Enfin, cette tolérance s'applique quelque soit la nature du fromage.

Voila vous savez tout dorénavant.

 

Yves BOISARD  Sun, 27 Feb 2005 12:49:29 EST

En ce qui concerne les produits renfermant du fromage (ex pizza...), le  dénombrement de la flore mésophile est largement non conforme en raison de la  présence de la flore lactique apportée par cet ingrédient.

A noter que la recette du "vrai" gratin dauphinois ne comporte pas d'ajout de fromage, sinon on parle de gratin savoyard :-).



Ilane SIMON Mercredi, 7 Janvier 2009, 15h19mn 28s

il y a probablement quelque chose qui m'échappe mais les normes citées sont des normes analytiques pour la flore aérobie mésophile

les m et M correspondent aux critères que les entreprises fixent sur cette analyse de flore

il n'y a pas de relation directe entre les 2, non?

je pense que vous devez compléter votre demande en nous indiquant de quelle matrice il s'agit



Elbelkacemi Simo Jeudi 8. Janvier 2009 10:16

Bonjour à vous tous, il y'a le c, m etM. Avec c comme nombre d'échantillon qui peuvent dépasser le seuil minima m mais ne jamais dépasser le seuil maxima M.





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