ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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samedi 13 octobre 2001 09:10
EUROPE
10-10 Strategies and methods to detect and quantify mammalian tissues
in feedingstuffs
http://europa.eu.int/comm/research/press/2001/pr1110-feedingstuffs-en.html
mercredi 12 décembre 2001 19:23
ACIA 11-12 Projets de
règlements pour consultation - Projet d'application de
sanctions pécuniaires administratives contre les infractions
aux dispositions réglementaires interdisant de nourrir un
ruminant de substances d'origine
mammalienne
http://www.inspection.gc.ca/francais/reg/consultation/reginitf.shtml#consult
samedi 22 décembre 2001 13:59
AGRISALON 21-12 Le maïs grain
humide entier inerté "nouvel aliment pour les bovins"
selon une nouvelle publication de l'AGPM.
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-2355.php
maucoeur vendredi 1 février 2002 15:49
Il y a quelques jours, on m'a
livré mon aliment pour mes bêtes (céréales
sous forme granulés). Le "déchargement" se
fait par une vis.
Quand le chauffeur a commencé à
vider, je me suis aperçu qu'il "coulait" un aliment
plus clair. Étant assez loin, je ne voyais pas trop ce que
c'était.
J'ai vite averti le chauffeur qui a été
vérifier et qui me dit que tout était normal. La vis
continuait à verser mes 6 tonnes d'aliments.
A l'instant,
le marchand est venu vérifier. Or il s'avère qu'il y a
des granulés poulets dans mes granulés veaux. Pour me
rassurer, on me dit que
c'est de l'aliment Label.
A vos avis,
que dois je faire ?
Christian Giraud vendredi 1 février 2002 18:16
Vous devez refuser la
marchandise,
votre livreur n'est pas capable de garantir ce qu'il
livre, il doit etre assure pour cela.
cette fois c'est peut etre
des granulets poulets, mais la prochaine fois ?
bertrand carlier vendredi 1 février 2002 18:28
cette clause de reprise en cas
de "défaut " de marchandise, ne devrait-elle pas
être dans le contrat de vente liant l'acheteur au
vendeur?
amicalement
bertrand
CARLIER
ps: ce qui me surprend c'est le
fait que le livreur aprés avoir constaté et admis
le "problème" décide de
poursuivre la livraison, sans en référer .
Christian Giraud vendredi 1 février 2002 18:47
elle doit en tout cas etre dans celui du livreur
patrick.bele vendredi 1 février 2002 18:38
Le mélange d'aliments entre deux livraison est un phénomène connu des fabricants d'aliments. Il serait à l'origine de certains cas d'ESB. Selon les camions, entre 2 et 30 kilos d'aliment de la livraison précédente sont livrés à l'éleveur suivant. Une des solutions (outre l'achat de camions récents évitant cette contamination) consiste à retirer les premiers kilos de livraison dans un sac qui retournera à l'usine de fabrication (pour être incorporé dans des formules pour animaux peu sensibles). Il n'est pas étonnant que le livreur continue sa livraison, pour lui, depuis l'interdiction totale des farines animales il n'y a plus de risque (ce qui est faux).
bertrand carlier vendredi 1 février 2002 19:28
sachant que ce
problème est identifié et connu:
- que proposent les firmes d'aliments, pour défendre leurs
images de marque devant une telle situation ?
Christian Felter samedi 2 février 2002 08:40
rappel de produits défectueux
:
c'est à vous à demander par RAR, sinon
chronopost, le retrait de cette marchandise défectueuse, et
surtout arrêter de l'utiliser.
En continuant à
utiliser un aliment défectueux alors même que vous
avouez en avoir connaissance vous participez activement à un
éventuel défaut du produit final. Il y a un exemple
connu au plan national!.
Ce qui suppose de la stocker ailleurs en
attendant, et demander une livraison conforme. Ces frais de stockage
incomberont bien sur au vendeur qui doit être
assuré
pour le retrait de lots défectueux, et s'il ne l'est pas c'est
son assurance qui est défectueuse mais là c'est un
service pas un produit.
Tout ce qui a trait à la
responsabilité du fait des produits défectueux est dans
le code civil depuis 1998, articles 1386 - 1 et suivants.
La
synthèse a été faite en 2000 lors du séminaire
sur "responsabilité des professionnels de l'alimentation
humaine: situation et perspective d'évolution"
édité
par l'ENSA de Montpellier en Juillet 2001.
Vous pouvez vous
procurer cet ouvrage sur la rubrique kiosque
de
http://www.agro-montpellier.fr
Maintenant
vous pouvez aussi ne rien faire car le risque dans votre cas pourrait
être de ne plus être livré ou que sais je.
Toutes
les situations s'évaluent en fonction du niveau de
professionnalisme présent, de la connaissance et du respect
des lois, de prise en compte du droit de
la victime, etc ...
bertrand carlier samedi 2 février 2002 10:00
> c'est
à vous à demander par RAR, sinon chronopost, le retrait
de cette
> marchandise défectueuse,
il me semble qu'il y a un bon de livraison et que si les constations
sont portées sur ce bon, cela devrait engager une démarche
de la part et de l'entreprise de livraison et une information du
fabricant .
J'en reviens aux constatations
initiales, un défaut constaté au cours de la livraison,
cela ne devrait pas engager le livreur à en référer
avant de poursuivre la livraison ?
> En continuant à
utiliser un aliment défectueux alors même que vous
avouez en
> avoir connaissance vous participez activement à
un éventuel défaut du produit
final.
pourriez vous m'expliquer ce point, en prenant en compte ces
propos:
> Maintenant vous pouvez aussi ne rien faire car le
risque dans votre cas
> pourrait être de ne plus être
livré ou que sais je.?
en tout cas,
pour le dernier point, cela peut amener à des situations plus
problématiques encore, car dans cette situation le paysan peut
faire constater le problème par un syndicat et là le
problème devient bien autre.
Christian Felter samedi 2 février 2002 14:48
1 - Vous avez tout à fait
raison en ce qui concerne les réserves à émettre
sur le bon de livraison et ce message d'origine me parait un peu
fabriqué.
S'il ne pouvait malheureusement être
parfois réel. La question serait alors : pourquoi quelqu'un
qui est capable de relever quelque chose sur la liste Hygiène
n'est
pas capable de le faire par une réserve sur le bon de
livraison?
Peut être l'a t il fait d'ailleurs. Son message
ne dit pas qu'il ne l'a pas fait.
Je ne vais donc pas vous
répondre car la seule réponse réelle sera
celle admise par le Syndicat via son avocat.
2 - Que se passe
t il ?
Un producteur A se fait livrer de la marchandise par un
producteur B.
Lors de la livraison le responsable A s'adresse à
un chauffeur sous-traitant du producteur B
Il n'interrompt pas le
chargement alors qu'à l'instant même il sait que la
livraison est défectueuse.
Mais peut être que les
veaux ont besoin d'être nourris ....
Alors peut être
préfère t il poser une question sur la liste hygiène
que de mettre à mal toute une organisation qui lui permet de
nourrir d'abord des animaux puis lui sur la rémunération
du travail fourni pour , via le marché. C'est le sens de
lecture qui est donné me semble t il.
3 - Via le
marché... le mot est laché.
Comment un producteur de
petite production marchande peut il mettre en cause une structure
capitaliste ordinaire, (c'est Mr A qui réceptionne, ce n'est
pas Mr B qui livre que je sache).
Il y a un "débat"
là dessus en ce moment dans la société
française. Ce débat et son importance étaient
très fortement soulignés dans la campagne
résidentielle
précédente.
En fait le mot
débat n'est plus exact. Il y a des peurs qui prennent
l'apparence aujourd'hui de ce qui pouvait encore fonctionner comme un
débat il y a sept ans.
Pour renvoyer à cette idée
et non à ce sujet - Re: [hygiene] Aliments mélanges
!!!
- qui de toute façon est déjà,
(sinon sans doute), une vieille histoire je prendrai l'exemple des
policiers qui se font frapper.
S'ils se font frapper c'est qu'ils
sont soit mal armés, soit mal formés, ou les
deux.
Quelle confiance apporter à une société
qui ne forme pas et n'arme pas ses régulateurs?
4 -
Quelle confiance alors dans ce contexte accorder à la justice
et pourquoi ne pas poser finalement le problème d'une
livraison défectueuse sur le net.
Ah! Pourquoi pas ...
Qui
ça gêne? Sinon que cela encombre une liste qui n'est pas
faite pour ce type de questions et qui devrait par l'inflation de
tels messages voir son audience très nettement diminuer.
maucoeur samedi 2 février 2002 15:31
Je demande à ce que ce
sujet ne soit plus abordé, vu qu'il en gêne quelques
uns.
Exact, je suis fautive, car je n'ai pas fait arrêter la
vis.
De toute façon, c'est toujours moi qui aurait tord,
quoique je dise.
C'était une histoire vraie et pas
fabriquée du tout.
Maintenant, quand on me livrera
j'emmènerais mes jumelles.
Dernier message sur un sujet qui
dérange
Véronique Grandjacques dimanche 3 février 2002 05:43
Tant pis si j'encombre la
liste et fais baisser l'audience....mais je connais Sylvie (depuis
plusieurs mois , par les listes "esb" et "agriculture
et société" et par des contacts privés) et
je voudrais dire qu'elle n'est pas du genre à
"fabriquer" ses messages .
Véronique Grandjacques
représentante
de parents d'élèves Fcpe et de parents d'enfants en
crèche départementale (94)
50 avenue
olivier d'ormesson
94370 Sucy En Brie
tel :
01-49-82-33-51
dimanche 3 février 2002 00:59
Pour ma part, je considère
que la question posée par Sylvie MAUCOEUR avait toute sa place
dans la liste. Il faut même un certain courage pour exposer
ouvertement une interrogation de ce type.
Il est même
possible pour ce type de problèmes, en matière
alimentaire comme agricole, de me transmettre leur interrogation afin
de les rediffuser sans
identité de l'origine du message,
pour des raisons que l'on peut facilement imaginer.
Il n'y a
pas de question gênante dans cette liste. La seule limite
consiste à éviter d'indiquer des marques ou des noms de
sociétés dans ce type
d'interrogation, ce qu'a bien
respecté Sylvie MAUCOEUR.
Les réponses données
dans la liste HYGIENE peuvent être prises en compte, mais pour
en avoir le coeur net, je lui conseille de prendre contact avec
les
services vétérinaires locaux, qui auront tout moyen
d'expertiser tout celà.
maucoeur dimanche 3 février 2002 00:26
Il est vrai que je ne me suis pas
fait connaître sur cette liste étant assez connue sur
beaucoup d'autres (ESB, ESB-Agriculture-Societe, Liste bovine et
liste génétique de l'Inra, etc, où je parle
beaucoup)
Pour savoir qui je suis :
Sylvie Maucoeur,
Roumazieres (16)
Je pourrais me contenter de ne vous dire que
cela, comme vous, vous vous présentez.
J'ai une ferme de 65
Ha. Je suis éleveuse de 50 vaches limousines. Je fais
principalement du broutard maigre.
N'ayant que peu de surfaces
cultivables, j'achète mes aliments qui sont sous forme de
granulés.
Sachez, pour le coup des jumelles, qu'il faut
s'approcher de très près pour voir les granulés
poussins qui sont minuscules par rapport à mes granulés.
Pour les voir tomber de loin, impossible.
Quand j'ai averti le
chauffeur, oui, j'aurai du tout faire arrêter. J'ai cru que
c'etait de la farine de céréale ou du soja. Il a été
vérifié ses cuves. J'ai fais confiance
Je me suis
aperçue qu'il y avait des granulés poussins parce que
mon fournisseur local et un représentant de cette fameuse
boite d'aliments sont venus me demander de venir voir mon tas de
granulés car il en manquait chez un éleveur de poulet.
Vu que nous prenions sur le bord, nous ne nous en étions pas
encore aperçu, car ils se trouvent en plein milieu du
tas.
J'ai simplement voulu avertir une liste importante pour faire
savoir que ce problème existait encore et aussi parce que j'ai
eu peur.
Je ne veux en aucun cas porter tord a cette boite qui m'a
toujours fourni, jusqu'à maintenant, des bons aliments.
A
vos yeux, je mens, et ça, je ne peux l'accepter. Et le pire,
c'est que par votre message, je me suis sentis coupable.
Christian Felter dimanche 3 février 2002 07:37
Désolé de vous avoir
froissée. Mauvaise manip de ma part en fait car je voulais
poursuivre cet échange en direct et non via la
liste.
Milles excuses et bon dimanche.
Serge Grass dimanche 3 février 2002 10:51
A priori j'aurais tendance à
dire que ce produit pose un problème de conformité et à
la législation et à la commande et qu'il doit être
repris
!!!
MOREAU JEAN-PIERREHENRI dimanche 3 février 2002 15:44
Y-a-t'il des prions (ceux de
l'ESB) partout ?
Faut-il en avoir très très peur
?
Personnellement, je pense que Sylvie Maucoeur n'a pas à
craindre les "aliments poulets" pour ses animaux
(nous en mangeons - presque - tous
indirectement !).
Mais
nous voici plongés dans un contexte dont les abracadabrantes
aberrations deviennent sans limites ....
Est-elle seule à
avoir peur, ou bien représente-t-elle la majorité de
ses collègues éleveurs ?
Faudra-t -il un sondage
IPSOS pour avoir une meilleure idée....?
*********
Ce
qu'on lui a livré:
Personne ne peut garantir que
n'importe quoi ne contienne pas au moins quelques prions d'ESB!!.
Et
si par hasard les végétaux recyclaient les prions
ESB!...Il faudrait alors utiliser les farines végétales
provenant de pays vérifiés indemnes d'ESB pour éliminer
toute crainte!!!
*********
Comment on lui a livré
:
(avec risque de mélange ou non)
Lorsqu'on a
commencé à utiliser des vis de transfert (type vis
Denis), la nouveauté impliquait une surveillance constante...!
On admirait, le nez sur
la vis, au lieu de manier la pelle !
C'était le progrès !
Maintenant, il n'y a
presque plus de travailleurs manuels ...Tout objet (ou livraison en
vrac) de plus de 10 kilogs n'est généralement plus
déplacé à la
main! Comment bien connaître
alors ce qui ne vous passe plus entre les doigts ?
********
La
livraison effective devrait être conforme à ce qui était
prévu ...
Au lieu de parler du passé, il serait
mieux de savoir quoi faire à l'avenir
!
..une solution
serait d'éliminer les premiers kilogs (ou dizaines de kilogs
?) avec retour à l'envoyeur , comme cela a déjà
été dit !
Pour l'instant, il est normal que
la discussion soit condamnée à tourner court !
Il
faudrait d'abord que nous redevenions raisonnables, en basant nos
inquiétudes sur des certitudes !
maurice legoy lundi 4 février 2002 04:23
Tout à fait d'accord avec
Christian Felter : il y a d'autres problèmes à évoquer
et à discuter sur cette liste que des discusions interminables
sur
une erreur de livraison, imputable peut-être tout
simplement au chauffeur (ce qui est tout de même moins grave
que de prendre une bretelle d'autoroute
en sens interdit !) ou
d'épiloguer encore à notre époque sur le sexe
des anges ou le poils du c... des acariens responsables de la gale
sarcoptique
ou psoroptique ou chorioptique)!
A propos
de temps perdu à lire le courrier, ne serait-il pas possible
que des réponses intéressantes, mais quelquefois
un peu longues parce que bien
argumentées, soient diffusées
sans qu'il y ait nécessité de visualiser les x réponses
antécédentes (souvent sans intérêt).
Peut-être faudrait-il
s'abstenir de répondre en
cliquant seulement sur l'espace réservé à
l'écran, mais en refaisant l'adresse e-mail de la liste ou
celle de Bruno...
Hélène LAURENT lundi 4 février 2002 11:09
Votre question dérange, et
c'est là tout son intérêt.
C'est facile de
dire "vous auriez du refuser la marchandise" et d'étaler
une palette juridico adiminstrative...
Dans la pratique, en tant
que responsable qualité, j'ai été tous les jours
confrontée à ce type de situation:
produits non
conformes qu'on accepte en urgence, parce que la production doit
tourner, et que le patron a dit d'accepter, alors qu'une heure avant,
il faisait un grand discourt à ses clients en vantant la
rigueur dans la séléction de ses produits...
Il faut
admettre qu'en tant que responsable qualité, on n'est pas
aussi libre qu'un consultant, par exemple.
De plus, la décision
de refuser un produit doit être prise en quelques secondes,
alors qu'il manque souvent des éléments pour
décider.
Pour ma part, j'avais comme politique d'accepter
une fois, ce qui est fait est fait.
Puis je mettait en place une
procédure de contrôle pour la fois suivante. Par
exemple, demander un échantillon témoin dans un sachet
avec le camion, etc.
Il y a d'autres problèmes tout
aussi difficiles à résoudre: par exemple lorsque le
responsable des achats est au courant de la non conformité, et
qu'il a un
avantage à accepter le produit, donc il achéte,
en espèrant que vous ne verrez rien...
En tout cas, si vous
effectivement vous n'avez rien vu (par ex. le produit est -comme ar
hasard- livré lorsque vous êtes en congé), vers
Noël, vous verrez défiler les bouteilles de champagne
offertes par ce fournisseur!!
Voila la différence entre
la théorie et la pratique,
BEAUR.Patrick mardi 5 février 2002 14:18
Abus de confiance :
Le
consommateur qui lit cela (message joint en fin) croit rêver...
mais malheureusement pas... ça,
cela s'appelle prendre ses
responsabilités, du courage ou de l'inconscience : Extrait du
message de Hélène LAURENT... "Pour ma part,
j'avais comme politique d'accepter une fois, ce qui est fait est
fait." fin de citation.
ET BIEN NON : ((((( si l'on
veut gagner la confiance du consommateur il faut que le métier
de contrôle (même interne), de qualité et
d'assurance qualité ne se contente pas du fait accompli. Que
ce type de comportement incite le client à changer de
fournisseur.
La qualité n'a pas à mettre la
théorie à la hauteur de la pratique mais bien la
pratique à la hauteur de la théorie. C'est une source
de progrès pour l'entreprise, les clients, et de profit...
mais avec un tel comportement cela est uniquement une source de
profit...
Christian Felter mardi 5 février 2002 19:44
L'abus de confiance c'est
une impression très répandue en ce moment, et vous avez
raison de citer ce mot : confiance.
Ce qui fonde la confiance
du consommateur dans la qualité d'un produit c'est d'abord son
absence de défauts.
Le défaut n'est pas défini
par le non respect pour la fabrication d'un produit d'un protocole
strict mais par une "utilisation légitime attendue"
Dans
l'alimentation où fort heureusement le sens pratique et les
usages loyaux et constants prévalent encore malgré un
demi siècle d'agro industrie, cette attente légitime
n'est pas celle que vous exprimez, es qualité d'Auditeur
Qualité.
En ce sens et si la règle générale
de sécurité est respectée le comportement décrit
correspond à un compromis acceptable pour le producteur, dans
sa responsabilité de producteur. Sinon le risque n'aurait pas
été pris je pense. Et la démarche qualité
demeure réelle.
Je pense que nous nous heurtons à
deux acceptation du terme qualité :
1 - qualité
absence de défauts : c'est le code civil, article 1386-1 et
suivants pourquoi a t on accepté durant tant d'années
une technologie farine de poisson pour produire des farines de viande
par exemple? Ça c'est un gros défaut, une grosse
erreur industrielle et il ne me semble pas que les fabricants
d'aliments
aient beaucoup été inquiétés
par les Unions de Consommateurs.
Idem pour les carcinogènes
comme le parathion par exemple. pourquoi est il encore autorisé?
etc ...
La liste serait longue de choix industriels certifiés
par des assurances qualité et qui perdent de vue ce qui est
devenu le principe de précaution.
2 - qualité
excellence en quelque chose : par exemple excellence dans le
respect de normes de fonctionnement et de fabrication. Vous êtes
dans cette acceptation du terme qualité et nous ne pouvons que
nous en réjouir et vous en féliciter.
Cette
excellence au plan gastronomique en France est collective, bordée
par des codes d'usages, certifications produits divers et
variés.
Des responsables assurance qualité
participent quotidiennement à l'expression de cette
excellence.
Votre point de vue ne me parait pas en adéquation
avec la pratique sociale réelle des salariés RAQ en
agro alimentaire.
Cette pratique sociale me parait accepter un
niveau de risque, ce niveau de risque est spécifique à
chaque producteur.
L'important étant selon moi de toujours
veiller à ce que le niveau 1 soit toujours respecté.
Ce
n'est malheureusement pas toujours le cas, et c'est la raison pour
laquelle je suis inquiet.
ESB, développement alarmant des
cancers, des maladies auto immunes et liées à
l'alimentation moderne, etc ..
Le consommateur me parait subir des
choix très profitables et certifiés ISO , (AZF à
sa façon est un bon résumé de cette menace).
Hélène LAURENT jeudi 7 février 2002 09:34
Mr Réaumur, je suis
d'accord avec vous, la non qualité n'est pas acceptable, c'est
pourquoi j'ai voulu faire partager cette expérience à
tous les participants du
forum.
Toutefois, il existe une zone
de gris, entre le produit strictement non conforme, et celui qui est
conforme.
Par exemple, une fois nous avons
reçu une pièce de viande qui était conforme,
mais la découpe, qui n'était pas celle habituelle (mais
conforme au cahier des charges) nous a laissé pensé
qu'elle n'était pas d'origine française, bien que le
fournisseur ait fourni un certificat d'origine de la viande... La
direction a
décidé d'accepter le produit.
Comme
le fait si bien remarquer le message de Christian Felter, la
responsabilité est celle du producteur. C'est à dire
qu'en interne il apartient à la direction générale
de l'entreprise de trancher, en prenant ses responsabilités.
Or
dans le cas de cette entreprise, à chaque conflit entre la
production et la qualité, la direction générale
de l'entreprise tranchait en faveur de la production.
Peut être,
comme le propose Chrisitan Felter, parce que en tant que responsable
qualité, j'avais mis la barre très haut, c'est à
dire que j'étais prête à prendre moins
de
risques que la direction générale.
Ce conflit sur le
niveau de risque acceptable a abouti à mon départ de
l'entreprise, reste à savoir quel niveeau de risque mon
successeur accepte t'il?
A suivre...
hélène
LAURENT
MERCREDI 27 JUILLET 2005
GDS38
26/07/05 Alimentation des bovins et des ovins et qualité des
viandes
http://www.gds38.asso.fr/web/gds.nsf/8cb279f7ace047aac1256c0f004cf0d5/354de481b77be6e4c125704a00688de7!OpenDocument
JEUDI 28 JUILLET 2005
ARSIA JUILLET 2003
Mensuel de l'Association Régionale de Santé et
d'Identification
Animales
http://www.arsia.be/pdf/ARSIA_Infos_juillet_2003.pdf
Les intoxications d'origine végétale chez les bovins
MARDI 09 OCTOBRE 2007
INSTITUT
DE L ELEVAGE 29/09/05 Le point sur ... l'alimentation des bovins et
des ovins et la qualité des
viandes
http://www.inst-elevage.asso.fr/html1/spip.php?page=article_espace&id_espace=55&id_article=7688
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