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ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Attention, l'Arrêté du 9 mai 1995 et l'arrêté du 29 septembre 1997 indiqués dans les archives ci-dessous ont été abrogés par l' Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant
Bruno PEIFFER Fri, 03 Jul 1998 19:33:04 +0200
L'actualité m'amène à faire part des informations que j'ai pu rassembler concernant Salmonella agona du fait que l'entreprise Malt-O-Meal a dû volontairement retirer de la consommation 3 Millions de livres de toasts à base d'avoine contaminés ayant occasionné une épidémie faisant 209 victimes dans 11 Etats Américains. Un four aurait pu être à l'origine de la contamination.
Ce germe est présent dans une grande variété de produits, comprenant la volaille, les bovins et les porcs. De plus en 1972, Salmonella agona était présente dans des farines de poisson en provenance du Pérou à l'origine de toxi-infections alimentaires en Grande-Bretagne et aux USA. Des intoxications ont également été causées par du lait en poudre et dans des sandwich de type (peanut-flavored snack).
(toute information complémentaire au sujet de cette TIAC et de S. agona sera la bienvenue)
On voit bien dans cette actualité et dans cette de l'épidémiologie des dernières années que l'on ne peut plus concentrer tous nos efforts sur la seule production d'origine animale. C'est aussi le bilan que je constate dans la collecte d'informations que j'ai pu effectuer ces derniers temps (page : mond97.html ).
Il me paraît donc essentiel de suivre de près les problèmes de contamination des végétaux, à l'appui de prélèvements effectués notamment sur des produits en cours d'élaboration ou sur des salades composées (ex. salades de tomates, salades de betteraves rouges). Je soumets cette conviction à votre avis compte-tenu du fait qu'elle est loin de représenter l'unanimité au sein des hygiénistes qui la réfutent sur la base d'une assurance d'une acidité qui mettraient la plupart des végétaux à l'abri des germes pathogènes.
J'ajoute que pour que les investigations soient vraiment efficaces, il serait idéal de rechercher également systématiquement Escherichia coli O157:H7, Bacillus cereus, Shigella, Hépatite A... ainsi que des parasites tels que Cyclospora et Cryptosporidium. Peut être que cette recherche serait trop complexe à assurer dans un cadre systématique, d'ailleurs les critères réglementaires officiels ne le prévoient pas. Mais il serait toutefois nécessaire de systématiser ces recherches en cas de suspicion de toxi-infection alimentaire.
Les prélèvements sont les moins conformes aux critères réglementaires sont les charcuteries, et plus particulièrement les pâtés de campagne et les galantines. Par contre, les résultats d'analyses ne différencient pas le flore normale de maturation de ces produits et les germes opportunistes. Si quelqu'un avait des documents à nous transmettre pour permettre un éclaircissement à ce sujet, je l'en remercie d'avance. Le problème est notamment situé au niveau de la limite critique du dénombrement microbien de la flore aérobie.
Eric Renard Fri, 3 Jul 1998 21:46:47 +0200
Je suis vraiment très heureux de constater que vous vous intéressez à la Salmonella agona... Je trouve que cela touche la réforme alimentaire, dont vous savez que j'y suis sensible. Dans les milieux de la restauration la Salmonella est causée souvent par un manque d'hygiène....(Un four aurait pu être à l'origine ........). Je trouve également intéressant que des hygiénistes constate que la plupart des végétaux sont à l'abri des germes pathogènes...!!!? Dans quelles mesures exactement?
De mon côté, le point de vue est personnel peut-être même spirituel. La réforme alimentaire est prêcher depuis plus d'un siècle. Elle met en garde contre la consommation de la viande et de ses produits dérivés à cause du manque d'hygiène dans les grandes chaînes de production.
Je ne suis pas un scientifique et reste ouvert à tous les avis pour approfondir la question.
A développer......
Bruno PEIFFER Mon, 06 Jul 1998 20:08:24 +0200
Je suis vraiment très heureux de constater que vous vous intéressez à la Salmonella agona... Je trouve que cela touche la réforme alimentaire, dont vous savez que j'y suis sensible. Dans les milieux de la restauration la Salmonella est causée souvent par un manque d'hygiène....(Un four aurait pu être à l'origine ........). Je trouve également intéressant que des hygiénistes constate que la plupart des végétaux sont à l'abri des germes pathogènes...!!!?
Dans quelles mesures exactement ?
Réponse :
De mon côté, je précise que je ne suis pas d'accord avec cette thèse. Et ceci du fait que les légumes ne sont pas aussi stables que ça. Je vais d'abord rappeler les critères de stabilité d'un produit, que sont le potentiel hydrogène (pH) et l'eau disponible (Aw) ; dans un second plan je dirai pourquoi je ne considère pas qu'il faille minimiser les risques de contamination bactérienne sur les végétaux.
I. Les critères de stabilité
1° Qu'est-ce que le potentiel hydrogène (pH) ?
Il s'agit tout simplement de la mesure de l'acidité d'un produit. Plus le pH est bas plus le produit est acide. Voici quelques Ph :
MATIERES pH
Eau de Javel 11
Eau de mer 8,5
Crevettes 7,7
Eau Volvic 7
Crabes 7
Poissons 6,7
Cuisse de volaille 6,5
Crème 6,5
Lait frais 6,4
Poulet 6,3
Beurre 6,3
Choux de Bruxelles 6,3
Saumon 6,2
Eau de pluie 6,2
Porc 6
Veau 6
Laitue 6
Boeuf 5,8
Epinards 5,8
Bréchet de volaille 5,7
Oignons 5,6
Choux fleurs 5,6
Huîtres 5,5
Pommes de terre 5,4
Carottes 5,2
Fromage pâte pressée cuite 5,1
Saucisson sec 5
Fromage pâte pressée non cuite 5
Eau Perrier 5
Choucroute 4,8
Fromage pâte molle 4,7
Fromage frais 4,4
Tomates 4,2
Raisins 4
Oranges 4
Yaourt 4
Pommes 3
Pamplemousse 3
Vinaigre 3
Coca-cola 2,6
Citrons 2,3
2° Qu'est-ce que l'eau libre (Aw) ?
C'est un des paramètres qui détermine la facilité avec laquelle l'aliment pourra être dégradé par les microorganismes. Dans tout aliment, il faut faire la différence entre l'eau total et l'eau libre.
L'eau peut être combinée aux molécules organiques (constituants protéiques, glucidiques ou minéraux), liée à des molécules ou libre.
Parce qu'elle n'est pas emprisonnée dans les molécules organiques, seule l'eau libre est disponible pour les microorganismes. Par exemple, dans un aliment très riche en sucres comme les confitures, ou en sels comme la saumure, l'eau est liée : elle est captée par les molécules de saccharose ou de chlorure de sodium et ne peut servir aux microorganismes. Cette disponibilité est représentée par l'activité de l'eau en Aw. De même, les aliments conservés par lyophylisation ou par congélation ont une teneur en libre réduite voire nulle. L'activité de l'eau dans l'aliment peut donc être réduite, soit en éliminant l'eau par dessication ou déshydratation, soit en augmentant la concentration de solutés, par exemple par salaison ou addition de sucre.
Aw de quelques produits et aliments
ëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëë
PRODUITS ET ALIMENTS Aw
--------------------------------------------------
Eau pure 1,00
Sang humain 0,99
Boeuf 0,990 - 0,980
Porc 0,990
Poissons 0,994 - 0,990
Lait 0,995
Fromage frais 0.980 - 0.995
Cottage cheese 0,988
Fromage à pâte molle 0.970 - 0.990
Eau de mer 0,98
Artichauts 0,987 - 0,976
Carottes 0,989 - 0,983
Concombres 0,998 - 0,992
Champignons 0,995 - 0,989
Tomates 0,991
Melons 0,991 - 0,988
Oranges 0,988
Raisins 0,986 - 0,963
Citrons 0,984
Pêches 0,985
Pommes de terre 0,985
Pommes 0,980
Cerises 0,977
Fromage à pâte pressée non cuite 0.940 - 0.970
Pain 0,95
Parmesan 0,917
Sirop d'érable 0,90
Jambon cru
Saucisses
fromage à pâte pressée cuite 0.885 - 0.905
Farine de blé 0,85
Riz
Légumes secs
Confitures 0,800 - 0,750
Certains gâteaux
Poisson salé 0,75
Céréales 0,70
Bonbons
Fruits secs
Pâtes alimentaires 0,50
Oeufs entiers en poudre 0,40
Biscuits secs 0,30
Lait entier en poudre 0,20
ëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëëë
Aw minimum de croissance de quelques microorganismes
BACTERIES 0.91
Clostridium botulinum C... 0.980
Clostridium botulinum E... 0.970
Clostridium botulinum A, B 0.94-0.95
Clostridium perfringens... 0.970
Shigella.................. 0.960
Pseudomonas fluorescens... 0.957
Pseudomonas .............. 0.950
Bacillus.................. 0.950
Escherichia coli.......... 0.950
Salmonella sp............. 0.950
Clostridium botulinum A, B 0.950
Clostridium perfringens... 0.950
Vibrio.................... 0.950
Streptococcus............. 0.90 à 0.94
Bacillus cereus........... 0.92-0.95
Staphylococci............. 0.860
Vibrio parahaemolyticus... 0.93-0.98
II. Pourquoi il ne faut pas minimiser les risques de contamination bactérienne sur les végétaux
Les légumes entrent rarement dans les critères de stabilité définis par l'arrêté du 29/09/97. Ces produits peuvent être potentiellement contaminés.
1) Les critères de l'arrêté du 29 septembre 1997
L'ARRETE DU 29 SEPTEMBRE 1997 FIXANT LES CONDITIONS D'HYGIENE APPLICABLES DANS LES ETABLISSEMENTS DE RESTAURATION COLLECTIVE A CARACTERE SOCIAL dit dans sont article 2 que la stabilité d'une préparation culinaire est considérée comme assurée dans les cas suivants:
a) soit la valeur de l'activité de l'eau (Aw) est inférieure ou égale à 0,95 et le pH inférieur à 5,2 ;
b) soit la valeur de l'activité de l'eau (Aw) est inférieure à 0,91 ;
c) soit le pH est inférieur à 4,5.
Si certains légumes ont un pH inférieur à 5,2 ils ont toutefois un Aw supérieure à 0.95, ce qui ne permet pas de les ranger dans la catégorie
a). Et bien des légumes dépassent le pH 4,5 (la tomate l'avoisine).
Donc des légumes non assaisonnés ne seront pas stable, et la plupart du temps l'assaisonnement est fait par le consommateur.
2) La contamination
Ces produits, et surtout ceux à base de racines, sont potentiellement contaminés. La terre peut même pénétrer dans les cavités de certains produits (ex. céleris). Lorsqu'il s'agit d'une agriculture biologique, les risques sont encore plus importants, du fait des fertilisants naturels. Et le risque sera sûrement moindre avec des productions modernes de type tomates cultivées en serre avec de la laine de roche (tel que je l'ai aperçu dans un document de CAPITAL sur M6).
Le deuxième facteur de contamination est celle de l'eau de lavage. On a pu assister à de nombreux cas de toxi-infections alimentaires aux USA et au Canada par rapport à des produits importés d'Amérique du Sud.
Ces produits ne subiront pas de traitement thermique ; ils ne sont donc pas assainis par la chaleur, contrairement aux produits cuits.
Interviennent également les facteurs de multiplication microbienne car ces produits (salades composées…) sont encore trop peu souvent maintenus à +3°C au plus. C'est encore plus difficile à faire respecter lorsqu'on les mélange avec des produits qui ont subi un refroidissement trop lent (riz, pâtes, même œufs durs).
Lorsqu'on se trouve à des pH bas de l'ordre de 4.5, on n'est pas forcément à l'abri dans le sens que si une catégorie de germe arrive à résister à ces pH, elle aura un environnement sélectionné qui lui permettra de proliférer à l'abri de la compétition bactérienne.
CONCLUSION :
Cet ensemble d'information me fait penser qu'il convient de ne pas négliger la contamination bactérienne des végétaux dans la veille sanitaire. Je pense notamment à la bactérie hautement pathogène Escherichia coli O157:H7 qui est capable de survivre 20 semaines dans le sol (certainement autant en France qu'ailleurs) et dont la dose infectante peut être très basse, soit une dizaine de germes.
Pour plus d'information sur ce sujet, je vous conseille le guide HHS PUBLISHES GUIDE ON SAFE GROWING AND PROCESSING OF PRODUCE April 10, 1998 U.S. Department of Health and Human Services
Albert AMGAR Tue, 07 Jul 1998 07:51:44 +0000
Il y a eu une discussion dans Foosafe au sujet des pH securitaires et de memoire il me semble que le chiffre retenu etait inferieur a 4,1.
Lorsqu'on se trouve à des pH bas de l'ordre de 4.5, on n'est pas forcément à l'abri dans le sens que si une catégorie de germe arrive à résister à ces pH, elle aura un environnement sélectionné qui lui permettra de profiférer à l'abri de la compétition bactérienne.
Par ailleurs, je suis preneur du guide ou de l'adresse de la reference ci-dessous.
Pour plus d'information sur ce sujet, je vous conseille le guide
HHS PUBLISHES GUIDE ON SAFE GROWING AND PROCESSING OF PRODUCE April
10, 1998 U.S. Department of Health and Human Services
Alain GONTHIER Fri, 17 Jul 1998 13:54:54 +0000
Les TIAC d'origine bactériennes résultent de la combinaison de 2 phases :
Une phase de contamination par des germes pathogènes
Une phase de multiplication de ces germes
Il est communément admis que les légumes et plus généralement les produits végétaux ne sont pas favorables au développement des germes que ce soit lié à leur pH ou leur Aw. En revanche, ils doivent toujours être considérés comme potentiellement contaminant même après épluchage et lavage soigné.
Quand ils sont mélangés à d'autres produits, les germes peuvent trouver des conditions favorables à leur croissance. Pour certaines bactéries, la phase de multiplication est très courte, les doses infestantes étant faibles. Pour les virus et les parasites, cette phase de multiplication n'existe pas au sein de l'aliment; elle n'est pas nécessaire pour entraîner une contamination du consommateurs.
La flore principale des produits végétaux est une
flore d'altération (pseudomonas) qui entraîne le
pourrissement avant que le produit ne devienne dangereux sur le plan
hygiénique. Cependant, ils peuvent aussi faire l'objet d'une
contamination par des bactéries d'origines fécales.
Généralement, ce type de contamination se traduit par
une augmentation du nombre de coliformes. Cette augmentation est le
signe d'une possible contamination par d'autres germes pathogènes
d'origine fécale : salmonelles, vibrio, Shigella,
cryptosporidium, giarda, cyclospora ou les virus de l'hépatite
A et de Norwalk... Il n'est pas nécessaire de rechercher et de
dénombrer tous ces germes spécifiquement car leur
présence s'accompagne quasi systématiquement d'une
augmentation des coliformes fécaux. Cette contamination fécale
peut intervenir soit au stade de la production soit au stade de la
transformation. Pour ces 2 stades, l'un des facteurs essentiels est
la qualité sanitaire de l'eau.
Albert AMGAR Mon, 20 Jul 1998 05:45:12 +0000
Alain GONTHIER wrote:
Il n'est pas nécessaire de rechercher et de dénombrer
tous ces germes spécifiquement car leur présence
s'accompagne quasi systématiquement d'une augmentation des
coliformes fécaux. Cette contamination fécale peut
intervenir soit au stade de la production soit au stade de la
transformation. Pour ces 2 stades, l'un des facteurs essentiels est
la qualité sanitaire de l'eau.
Vous semblez indiquer que les coliformes ficaux seraient un bon indicateur de la contamination des végétaux. Cela est sans doute exact dans certains cas mais il faut se garder de toute generalisation.
Pour l'eau d'accord avec vous.
Jean.Noel.Joffin Date: Tue, 21 Jul 1998 19:10:13 +0100
<Alain GONTHIER écrit
<les TIAC d'origine bactériennes résultent de la combinaison de 2 phases:
< Une phase de contamination par des germes pathogènes
< Une phase de multiplication de ces germes
Je crains que cette vision ne soit pas tout à fait juste.
Les TIAC peuvent être divisées en deux :
les intoxinations dues à l'absorption d'un toxine par le consommateur. Les bactéries responsables se sont multipliées avant la consommation et ne se multiplient en général pas après. Les deux principales sont l'intoxination par la toxine botulinique et l'intoxination par la toxine staphylococcique (superantigène baptisé entérotoxine mais qu'il conviendrait d'appeler immunotoxine)
Un plat chauffé contenant la toxine staphylococcique sera toxique alors que les bactéries ont été pasteurisées car cette toxine peptidique résiste à 100°C.
* les infections d'origine alimentaire recouvrant les autres TIAC (Salmonella, Clostridium perfringens...) dans lesquelles la multiplication est obligatoire dans l'hôte et où une toxine peut très bien intervenir.
Les TIAC dues aux parasites sont parfois appelées
infestations, terme particulièrement bien adapté aux
helminthiases (ascaridiose, teniasis).
Alain GONTHIER Wed, 22 Jul 1998 09:39:56 +0000
Quand j'ai écrit : <les TIAC d'origine bactérienne résultent de la combinaison de 2 phases:
< Une phase de contamination par des germes pathogènes
< Une phase de multiplication de ces germes
j'envisageais cela au sein de l'aliment.
On peut même être un peu plus précis que Jean Noel Joffin en ce qui concerne les accidents alimentaires d'origine bactérienne. En plus des intoxinations et des toxi-infections vraies, on peut aussi parler d'intoxication et d'accident alimentaire à clostridium perfringens :
· Intoxinations (staphylococcique ou botulinique mais aussi liée à bacillus cereus): le pouvoir pathogène résulte d'une toxine préformée par la bactérie au sein de l'aliment et ingérée par le consommateur. La phase de latence entre le repas contaminant et les premiers symptômes est courte. Il existe une différence principale entre les 2 intoxinations majeures : Clostridium botulinum est une bactérie sporulée donc thermotolérante alors que la toxine botulinique est thermosensible. Staphylococcus aureu est une bactérie non sporulée donc thermosensible alors que la toxine staphylococcique est thermostable.
· Toxi-infection vraies : le pouvoir pathogène résulte de toxines préformées dans l'aliment (endo ou exotoxines) et de l'action de la bactérie qui se développe au sein de l'hôte (salmonelles, shigelles, coli,…) .
· Intoxication : le pouvoir pathogène résulte de substances chimiques présentes dans l'aliment, substances liées à la présence de la bactérie mais non produite par la bactérie elle même (ex : bactéries protéolitiques induisant la libération d'amines biogènes telles que l'histamine, la putrescine ou la cadavérine).
· Accident alimentaire à clostridium perfringens : le pouvoir pathogène résulte d'une entérotoxine formée au sein de l'hôte après l'ingestion de l'aliment contaminant lors de la sporulation des formes végétatives dans l'intestin grêle. Cette toxine n'est donc pas présente dans l'aliment et la bactérie ne se multiplie pas dans l'hôte.
Enfin, l'aliment peut être le vecteur d'infections
bactériennes non spécifiquement alimentaires : la
tuberculose, le charbon bactérien, le rouget entre autres.
Bruno PEIFFER Mon, 20 Jul 1998 17:59:22 +0000
J'ai effectué une étude statistique sur la base de 7770 résultats d'analyses dans des restaurants de collectivités. L'étude portait sur des pourcentages par rapport aux catégories de produits et au classement :
Satisfaisant : S
Considéré comme satisfaisant : CS
Non conforme : NC.
Sur l'ensemble des produits, environ 14 % sont dans la tranche CS ou NC.
Cette étude était intéressante dans le sens qu'elle permettait de conclure à une adéquation entre les résultats d'analyse et les risques liés aux produits selon leur catégorie.
En outre, l'étude m'a notamment permis de constater que le record de coliformes et d'anaérobies sulfito-réducteurs était détenu par des plats-témoins d'aliments incriminés dans les deux principales toxi-infections confirmées depuis ces dernières années sur Paris.
Les salades composées et les charcuteries représentent les deux catégories ayant obtenu le plus de résultats CS ou NC ; respectivement 42 % et 45 %. Les salades composées à base de charcuterie étant les plus caractéristiques (ex salade piémontaise). Dans les charcuteries, ce sont le pâté de campagne et la galantine, puis en seconde position les rillettes et le jambon cuit en tranche qui sont les plus concernés.
Quant aux sandwich, les résultats étaient de 60 % (ils étaient certainement composés de charcuterie ou de mayonnaise).
Par contre, les critères officiels concernant la charcuterie sont peut-être trop stricts pour permettre un classement convenable entre S CS et NC, étant donné qu'ils ne tiennent pas assez compte de la présence de bactéries nécessaires à la maturation du produit. Je serai intéressé de recueillir votre avis à ce sujet.
Concernant les légumes crus qui étaient les crudités dont nous discutons en ce moment, le pourcentage nous ramenait à 14.6 %, avec une exception, le taboulé à 23 %.
Les légumes crus ne sont donc pas à négliger, d'autant plus qu'on peut y trouver la fameuse bactérie Escherichia coli O157:H7 dont la dose infectante est très faible (quelques dizaines de germes).
On peut aussi se rendre compte que l'ajout de mayonnaise et le mélange de plusieurs produits dans les salades composées représente un facteur à risque bien plus important que la seule crudité (+ 15 à 20 %). Ce n'est d'ailleurs pas la mayonnaise en seau au départ qui est dangereuse, mais l'usage que l'on en fait. En effet, le produit lorsqu'il est stérile avant ouverture ne craint rien, mais le danger apparaît lorsque les personnes s'en servent mal, notamment au niveau de la chaîne du froid et des contamination dans l'atelier de fabrication. Peut-être même que les distributeurs sont potentiellement contaminés au niveau des becs verseurs (notamment ceux dont les clients se servent eux-mêmes).
Concernant les prélèvements effectués sur des produits à la température supérieure ou égale à 60°C, sur la base de plus de 700 échantillons, seuls 0.5 % étaient CS ou NC. Cette dernière indication tend à démontrer que les prélèvements =60°C sans recherche de toxine ne sont pas intéressants à effectuer.
Vous pouvez me consulter pour toute information complémentaire
au sujet de cette étude.
Date: Sun, 02 May 1999 00:10:03 +0200
Voici un exemple de problème d'actualité lié à la contamination des végétaux.
Shigellose : Canada et États-Unis
En juillet et août 1998, le Minnesota Department of Health et les CDC ont identifié 8 poussées d'infection par la Shigella sonnei liées à des restaurants aux États-Unis (2 au Minnesota, 2 en Californie, au Massachusetts et en Floride) ainsi qu'au Canada (Alberta et Ontario). Les enquêtes épidémiologiques des poussées ont conclu que 95 p. 100 des personnes ayant la shigellose avaient consommé du persil frais haché.
Des isolats provenant de 7 des 8 poussées étaient disponibles pour effectuer des tests d'identification par le code génétique à l'aide de l'électrophorèse en champs pulsés; tous avaient les caractéristiques de la poussée et étaient résistants à l'ampicilline, à la triméthoprime-sulfaméthoxazole, à la tétracycline, à la sulfisoxazole et à la streptomycine. La ferme A à Baja California au Mexique était la source possible de la plupart des poussées. La contamination du persil a sans doute eu lieu dans la ferme lorsque de l'eau non chlorée a été réutilisée et employée pour rafraîchir de nombreuses boîtes de persil. Dans les restaurants, le persil a été haché et laissé à la température ambiante, permettant un développement rapide de la bactérie.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report
Bruno PEIFFER mercredi 21 juillet 1999 22:40
Voici ma compilation personnelle d'information concernant le virus
de Norwalk
-VIRUS DE NORWALK : Caliciviridae
Isolés
chez les malades au cours d'épidémies hydriques dans un
certain nombre de localités : à Norwalk dans l'OHIO en
1969, à Denver, dans l'Ohio, à Honolulu, dans le comté
de Montgomery, dans le maryland. La gastro-entérite,
spécifiquement épidémique est explosive, bénigne
et de courte durée (24 à 60 H), l'incubation est de
24-48 heures et la durée de 3 jours ; elle est caractérisée
par des vomissements (supérieur à 50 %) et des douleurs
abdominales, des nausées, pour la moitié des cas, des
diarrhées, de la fatigue et de la fièvre peu élevée
(fièvre, moins de 50 % des cas), puis aussi des maux de tête,
des malaises, quelquefois des frissons. Plus de 40 % des épidémies
de gastroentérites aiguës non bactériennes
étudiées par le CDC aux USA entre les années 76
et 80. Elles sont déclarées dans les centres de
vacances, des croisières, des écoles, des nurseries, à
la suite de la contamination des eaux de distribution et aussi des
eaux de piscine.
Ce groupe de virus est associé à
des épidémies à transmission hydrique (il existe
des cas de transmission interhumaine), et surtout à la
consommation de coquillages (coques, huîtres, palourdes), mais
également aux salades composées. Le véhicule de
transmission peut être l'eau courante municipale, l'eau de
piscine, l'eau stockée dans les navires de croisière.
Ainsi,
l'agent de Norwalk et les virus similaires de la famille des
Caliciviridae sont sûrement les virus les plus souvent
responsables de gastro-entérites chez l'adulte et jouent un
rôle important dans l'étiologie des diarrhées
aiguës d'origine coquillière.
Le virus est une particule de 25 à 27 nm. Il atteint toutes
les classes d'âge. La microscopie électronique permet de
mettre en évidence dans les selles des malades, dès
l'apparition des premiers symptômes, de petits virus
ronds.
Dans les pays développés, les
consommateurs ont acquis une immunité qui les éloigne
du risque d'intoxication ; aux USA on estime à 50 % de
population naturellement immunisée. Mais l'immunité
n'est jamais permanente.
Page anglophone la plus complète
et synthétique :
http://vm.cfsan.fda.gov/~mow/chap34.html
Bruno PEIFFER samedi 31 juillet 1999 07:55
Nouveau site à consulter, le centre technique
interprofessionnel des fruits et légumes
(CTIFL)
http://www.ctifl.fr
On y trouve notamment un grand calendrier de colloques agro-alimentaires, des références d'ouvrages. Les adresses des autres organismes de la filière y sont également consultables :
Sabine SIMON mercredi 15 septembre 1999 18:51
Vous allez finir par penser que je n'y connais vraiment rien, mais
bon !! ça ne fait pas de mal que de s'instruire.
Voilà,
j'aimerai avoir réponse à cette question.
Existe
t'il une législation particulière qui concerne les
légumes et les fruits.
Souvent vendus à l'état
brut, sans précaution particulière ni aucune date
limite d'utilisation optimale, aucune indication des produits ayant
servi à les... "aider" à pousser etc... sauf
pour les légumes de la 5é gamme sous vide et atmosphère
contrôlée.
Sauf aussi la législation
concernant l'étiquetage, le calibrage et l'origine du
produit.
Hormis le contrôle empirique: vue/aspect- Toucher /
odorat... quels sont donc les contraintes sanitaires appliquées
aux légumes , existe t'il une loi ?? Il y a bine l'arrêté
du 30 juillet 99 si j'ai bien lu qui défend l'emploi de
produits dangereux ou toxiques...
Merci à tous
_ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _
jeudi 16 septembre 1999 09:37
Concernant les textes régissant les végétaux (fruits et légumes) au niveau de la distribution, j'ai trouvé les références suivantes :
L’arrêté du 28 mai 1997 relatif aux règles d’hygiène applicables à certains aliments et préparations alimentaires destinées à la consommation humaine (JORF du 1er juin 1997) modifié par l’arrêté du 30 juillet 1999 (JORF du 10 août 1999)
Attention, l'Arrêté indiqué ci-dessus a été abrogé par l' Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant
Décret n° 91-409 du 26 avril 1991 fixant les
prescriptions en matière d’hygiène concernant les
denrées, produits ou boissons destinés à
l’alimentation humaine, à l’exclusion de ceux
mentionnés aux articles 258, 259 et 262 du code rural, des
eaux destinées à la consommation humaine et des eaux
minérales naturelles. Modifié par :
décret
99-35 du 15 janvier 1999 (JORF du 19/01/99)
L'ensemble des directives Européennes concernant les fruits
et légumes
:
http://europa.eu.int/eur-lex/fr/lif/reg/fr_register_036054.html
N'étant pas spécialisé dans la branche végétale je sollicite le groupe pour compléter au besoin ces références.
DELEPREVIER Pauline mercredi 22 septembre 1999 19:28
Je peux vous apporter un petit morceau de réponse même
si elle est tardive.
Pour chaque fruit et légumes, il y
a des règles strictes de traitements phytosanitaires.
En
effet chaque molécule active doit être homologuée
avant de pouvoir être commercialisée. Cette homologation
assortie de tests se fait pour un pays et un fruit ou un légume
précis. Cette autorisation est assortie d'un délai
minimum d'emploi avant récolte et d'une LMR : Limite Maximum
de Résidu à la date de la consommation. Cela dit d'un
pays à l'autre, même au sein de la CEE ces délais
min d'emploi + LMR ne sont pas harmonisés. D'où parfois
qqs pbls.
Ces infos spécifiques d'un produit à
l'autre représentent une grande masse de doc.
Le CTIFL
(Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes)peut
vous renseigner pour une demande précise.
22 Rue
Bergère
75009 Paris
Tel : 01.47.70.16.93
DELEPREVIER Pauline jeudi 23 septembre 1999 09:32
Dans ma réponse envoyée hier sur la réglementation
concernant l'utilisation de produits phytosanitaires, j'ai oublié
de mentionner l'index phytosanitaire ACTA, vraiment remarquable.
Il
reprend en résumé :
- la mise sur le marché
et l'homologation d'un produit,
- l'explication de toutes les
mentions légales d'étiquetage (corrosif, nocif...),
-
les obligations légales relatives à la distribution, au
transport, au stockage et à l'utilisation des produits
phyto.
Il traite de façon exhaustive des produits
homologués en France sur tous les Fruits et Légumes.
Puis en ce rapportant au produit phyto, il en donne les
caractéristiques, la LMR, la date limite d'utilisation avant
récolte, enfin vraiment tout.
145 F TTC
ACTA
149
rue de Bercy
75595 Paris cedex 12
Tel : 01.40.04.50.50
Délai
d'envoie : de 3 semaines à 1 mois
Dominique Carton vendredi 19 janvier 2001 10:55
Je recherche pour une entreprise de Vème gamme (betterave
rouge) un système de mesure en continu d'acidité
(ou de pH) pour des bains de trempage des produits (température
95 °C, matières en suspension importantes, et bien sur
coloration rouge très importante de l'eau); Actuellement, la
mesure de pH est difficile, non reproductible dans ces conditions
drastiques de
production et les pHmètres sont vite HS
!!
Merci pour vos idées et bonne journée
Dominique
Carton
Chef de projets
HYGINOV
INRA, PII, 37380
NOUZILLY
Tel : 02 47 42 78 60
Fax : 02 47 42 76 38
vendredi 2 mars 2001 18:03
CHRISTIAN SCIENCE MONITOR 01-03 Vegetable Washes: Sprays Vs. Plain
Water
New "produce washes" on the market promise to rid
your produce of every last drop of pesticide used by the farmers that
grew them. What's wrong with that age-old method of rinsing with a
little H 2 0, you ask? ARI
DENISON/FILE
http://www.checkbiotech.org/blocks/dsp_newsdetail.cfm?doc_id=csmonitor_2001_02_28_eng-csmonitor_eng-csmonitor_004427_51_74923208775
jeudi 24 mai 2001 00:17
BBC 03-04 Tea run 'spread deadly bugs'
(Acinetobacter)
http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1258000/1258203.stm
Thiault Jean-Francis thiault@ctifl.fr jeudi 7 juin 2001 15:09
quelqu'un peut-il me renseigner sur la ou les
règlementations en vigueur concernant les huiles végétale
à consommation humaine...
merci de
votre aide...
mercredi 13 juin 2001 07:55
Avis du 04 juillet 2000 sur la qualité
des fruits et légumes frais dans le commerce (BOCCRF du 18
octobre
2000)
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/boccrf/00_11/a0110016.htm
mardi 19 juin 2001 07:43
LACOTS/PHIS Coordinated Food Liaison Group
Studies 15-06 The Microbiological Examination of Ready-to Eat Organic
Vegetables from Retail Establishments
http://www.mindfully.org/Food/Organic-Vegetables-Clean.htm
mardi 31 juillet 2001 20:40
ARS USDA 30-07 Controlling Pathogens on Fresh-Cut Produce--a New Phage?
http://www.ars.usda.gov/is/pr/2001/010730.htm
mercredi 17 octobre 2001 14:28
ACIA 17-10 Politique d'importation visant les
framboises et les mûres fraîches du
Guatemala
http://www.inspection.gc.ca/francais/plaveg/fresh/pol/berguatemalanf.shtml
FINETIN MURIEL lundi 19 novembre 2001 12:04
Une question m'a été posée
dernièrement pour laquelle je remercie par avance les
intervenants de cette liste qui pourront me fournir quelques
pistes.
Question :
«
J'entends souvent dire que la salade que l'on achète lavée
et epluchée, conditionnée en sachet est mauvaise pour
la santé. Qu'en est-il exactement? Est-t'il dangereux de la
consommer quotidiennement? »
J'ajouterai
qu'un de mes amis me dit également qu'il lui arrive de jeter à
la poubelle des salades 4e gamme qui, dit-il, ont un goût "de
pétrole"...
J'ai essayé
de consulter un lien donné dans les archives du groupe Hygiène
:
mais la page n'existe plus...
Le
seul traitement dont j'ai connaissance pour ces salades est la
désinfection à l'eau légèrement chlorée.
D'autres traitements sont-ils éventuellement appliqués
qui pourraient être néfastes pour la santé ou
donner un goût désagréable au produit ?
A
défaut, j'imagine que le non-respect de la chaîne du
froid reste l'inconvénient majeur.
bruno.peiffer@gmail.com bruno.peiffer@gmail.com lundi 19 novembre 2001 13:47
Je viens de retrouver le lien qui ne
fonctionnait plus :
Commentaires de la
Communauté européenne pour le Comité du Codex
sur l'hygiène alimentaire (Washington D.C. 23-28 octobre
2000)
Point 5 de l'ordre du
jour
Avant-Projet de Code d'usages en
matière d'hygiène pour les fruits et légumes
frais découpés (à l'étape 3) - CX/FH
00/05
http://europa.eu.int/comm/food/fs/ifsi/eupositions/ccfh/archives/ccfh_item5_fr.html
D'autre part à l'adresse suivante se trouve le Projet de code d'usages en matière d'hygiène pour la production primaire et l'emballage des fruits et légumes frais http://www.codexalimentarius.net/ccfh34/fh01_01f.htm
Annie SOYEUX SALAVIZE lundi 19 novembre 2001 14:50
Le goût de "pétrole"
est un mélange d'odeur de chlore et de salade tournée.
Il y a en effet un traitement à l'eau assez fortement
chlorée.
C'est pour cette raison
que les étiquettes recommandent un rinçage avant usage.
Cela n'a rien de toxique "hypochlorite de soude +O2 = NaCl +
Eau...+ odeur de chlore". Ce qui est sur c'est qu'avec ce
traitement drastique il ne doit pas rester grand chose comme
vitamines du groupe B hydrosolubles, par contre sur le plan lest, çà
va.
Loïc Meunier lundi 19 novembre 2001 17:13
N'y a t'il pas aussi l'existence de produits de dégradation du type trihalométhane qu'avait évoqué O. Cerf sur ce forum il y a quelques mois, résultant de l'action du chlore ?
lundi 14 janvier 2002 20:44
AMERICAN SOCIETY OF MICROBIOLOGY Janv 2002 LETTUCE PLANTS INTERNALIZE BACTERIA
http://www.asm.org/Media/index.asp?bid=3270
mardi 5 mars 2002 22:33
ARS USDA 04/03/02 SCIENTISTS SEEK TO SANITIZE FRUITS AND VEGETABLES
http://www.ars.usda.gov/is/AR/archive/mar02/fruit0302.htm
http://www.ars.usda.gov/is/AR/archive/mar02/fruit0302.pdf
jeudi 11 avril 2002 22:26
BOCCRF 11/04/02 Contrôle de la qualité des kiwis
mardi 7 mai 2002 13:43
Report on Risk Profile on the Microbiological Contamination of
Fruits and Vegetables Eaten Raw (adopted on 24 April 2002)
(510KB)
http://europa.eu.int/comm/food/fs/sc/scf/out125_en.pdf
bernard blanc jeudi 13 juin 2002 19:16
J'apprends sur une liste de végétariens que :
..."les oignons et plantes apparentés (Poireau et
échalotte) peuvent provoquer un
phénomène
connu sous le nom "Heinz Body anémia."
C'est la
première fois que j'entends parler de ça. Etant
Provencal, j'ai toujours consommé beaucoup d'oignons et
apparentés, et mes enfants
aussi, et j'ai toujours été
persuadé que l'oignon était une merveille pour la
santé...
Quelqu'un a-t-il des informations sur cette
maladie ? Est-ce un hoax ?
Une rumeur lancée par le lobby
de la bouffe industrielle ?
Amitiés. Bernard Blanc.
dimanche 16 juin 2002 15:12
Cette maladie engendrant des corps de Heinz ne concerne que les
animaux domestiques (chats, chiens,... singes).
Différents
articles préviennent du risque pour ces animaux au niveau de
la consommation d'aliments pour bébés contenant de la
poudre d'oignons, intégrés à partir de
1995.
Quelques références
:
http://www.monkeymaddness.com/articles/onions.html
Antioxidant
and treatment of heinz body formation and oxidative injury in
cats
http://www.purina.com/images/articles/pdf/OxidantsAndAntioxidantsIn.pdf
Gaugain Thibaut jeudi 4 juillet 2002 07:19
Une petite question de bon matin, je recherche une base de données
ou des infos sur les toxi-infections pour les fruits et
légumes.
merci de vos réponses.
jeudi 4 juillet 2002 07:44
En réponse au précédent message de Thibaut
Gaugain, voici les documents retrouvés dans les archives
:
RECOMMANDATIONS AUX CULTIVATEURS ET AUX AUTRES EXPLOITANTS DU
SECTEUR DES FRUITS ET LEGUMES1
CONTRÔLE DES RISQUES DE
CONTAMINATION MICROBIENNE DES FRUITS ET LÉGUMES
FRAIS
http://www.cfsan.fda.gov/~mow/fprodgui.html
DEVELOPPEMENT
DE BACTERIES SPORULEES SUR DES LEGUMES
CUITS
http://www.inra.fr/Internet/Unites/CRIAA/AD/fiches/103.htm
mardi 13 août 2002 07:57
AP 12/08/02 U.S. Decried on Fungus-Based
Meat
http://seattlepi.nwsource.com/national/apscience_story.asp?category=1500&slug=Quorn
mardi 5 novembre 2002 07:45
CTIFL - Base de
données concernant les principales maladies des végétaux
http://www.fruits-et-legumes.net/phyto/prg/Recherche_Fiches_Parasites.asp?LISTEVAR=Sommaire_Phyto
samedi 30 novembre 2002 11:12
ONLINE ATHENS 11/11/02 Sokol: Bacteria not limited to
meats
http://www.athensnewspapers.com/stories/111202/hea_20021112007.shtml
jeudi 12 décembre 2002 11:28
SANTE CANADA 09/12/02 FICHE D'INFORMATION
UTILISATION DE LA
MORPHOLINE DANS LA CIRE SERVANT À ENROBER LES
POMMES
http://www.hc-sc.gc.ca/food-aliment/cs-ipc/chha-edpcs/f_factsheet_applecoating.html
mercredi 5 mars 2003 00:22
DGCCRF Juin 2001 Commercialisation des fruits et légumes sur les marchés forains
DGCCRF Mai 2001 Qualité des fruits et légumes
livrés en restauration collective
samedi 14 juin 2003 21:25
GPEM/ INTERFEL - Guide n° F9-02 du 28 janvier 2003 pour
l'achat public de fruits, légumes et pommes de terre à
l'état
frais
http://www.interfel.com/doc/economie/guideGPEMDA_FL_280103.pdf
Equivalent
au lien transmis dernièrement :
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/fruitleg/fruitleg.htm
jeudi 19 juin 2003 21:37
MEDITERRANEE-TECHNOLOGIES - LOU ROUCAS - PROVENCE VENTOUX : Les
Légumes micro-ondables
Prix RDT Paca 2002 catégorie
" produit
"
http://www.mediterranee-technologies.com/dev/med-tech-fr/liste_diffusion/mt16/entreprisesenvue.htm#louroucas
(lien
transmis par Gilles TIXIER)
mercredi 3 septembre 2003 06:31
Date anniversaire du 3 septembre.
JORF 27/12/90 Arrêté du 3 septembre 1990 relatif au
contrôle sanitaire des végétaux et produits
végétaux.
Cet arrêté donne un
certain nombre de définitions fondamentales reprises dans le
tableau à l'adresse suivante
:
http://www.liste-hygiene.org/definitionsbis.xls
Les
annexes de cet arrêté listent les végétaux
et les organismes nuisibles interdits dans le territoire national, en
fonction notamment de leur origine.
Dans un délai de 14
jours avant expédition, les végétaux ou produits
végétaux originaires et en provenance d'un autre pays
doivent être accompagnés d'un certificat phytosanitaire
qui atteste que ces produits ont été examinés en
totalité ou sur échantillons représentatifs. Cet
arrêté spécifie les modalités des
contrôles officiels effectués à ce sujet.
L'Arrêté du 3 septembre 1990 relatif au contrôle
sanitaire des végétaux et produits végétaux
est accessible via le lien suivant
:
http://www.liste-hygiene.org/veilleveg.htm
vendredi 5 septembre 2003 07:44
Je transfère une question
QUESTION :
Auriez-vous de l'information concernant le
comportement de Clostridium botulinum et perfringens au cours de la
pasteurisation de végétaux en vue de l'obtention de
légumes 5e gamme.
Le couple Tps / T°C serait le suivant
: 94-95°C / 35-40'
Avec un couple de ce type, Clostridum
va-t-il sporuler ? Y a t-il des moyens pour inhiber la sporulation et
le développement de Clostridium dans ces conditions ?
Par
ailleurs, pour les végétaux 5e gamme, quels sont les
critères bactériologiques à retenir ? L'arrêté
du 28 mai 1997 fait part des végétaux 4e gamme mais non
de la 5e gamme. A quoi faut-il se référer ?
Toutes
vos réponses seront les bienvenues. Merci d'avance.
Attention,
l'Arrêté indiqué ci-dessus a été
abrogé par l' Arrêté
du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires
applicables aux activités de commerce de détail,
d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et
denrées alimentaires en contenant
Olivier Cerf vendredi 5 septembre 2003 09:45
Les questions sur Clostridium dans les légumes sont
traitées par un
laboratoire de l'INRA à Avignon.
Le
contact est Frédéric Carlin,
Daloz Christel Friday,
October 03, 2003 10:31 AM
Une amie faisant
du maraichage souhaite se lancer dans la production fermière
de soupe de légumes.
Quelqu'un peut il me renseigner sur
les exigences en matière d'hygiène, de valeur
stérilisatrice....
Lionel Grosjean vendredi 3 octobre 2003 18:23
Si votre amie compte vendre ses produits à la ferme ou sur
un marché en remise directe au consommateur la réglementation
sanitaire à laquelle elle devra se référer est
l'arrêté du 9/5/95 "remise directe au consommateur"
article 13 en particulier.
Si elle destine ses produits à
une vente à des grossistes ou des professionels elle devra
appliquer l'arrêté du 28/5/97 relatif au règles
d'hygiène applicables à certains aliments et
préparations alimentaires
destinées à la
consommation humaine. Ce texte a été modifié par
AM du 30/7/99. Pour les conserves végétales elle lira
en particuliers les articles 27 et suivants. Il n'y pas d'agrément
sanitaire pour cette activité.
Tous ces textes sont
consultables sur http://www.legifrance.gouv.fr/
Concernant
le traitement thermique si le pH <4.5 un traitement thermique de
haute pasteurisation peut suffire (100°C) Si le pH >4.5 une
stérilisation est nécessaire selon un barème
qu'il faudra déterminer (115 à 140°C , durée
dépendante de la taille du bocal) Attention au botulisme si
les barèmes sont
mal maitrisés
Vous pourrez
obtenir des informations et indications de barème auprès
du Centre technique de conservation des produits agricoles
(CTCPA)
http://www.ctcpa.org/
mercredi 22 octobre 2003 07:23
ILSI Europe : Guidance for the Safety Assessment of Botanicals and Botanical Preparations for use in Food and Food Supplements
http://europe.ilsi.org/publications/Report+Series/SafetyAssessmentOfBotanicals.htm
mercredi 17 décembre 2003 09:16
DGCCRF 15/12/03 Maturité des
kiwis
http://www.finances.gouv.fr/dgccrf/04_dossiers/consommation/controles_alimentaires/actions/kiwis1203.htm?ru=04
samedi 3 janvier 2004 13:16
University of California Cooperative Extension - Food safety in
vegetable
production
http://vric.ucdavis.edu/selectnewtopic.foodsafety.htm
Au
sommaire :
Basics of Ozone Applications for Postharvest Treatment
of Vegetables - DRAFT, in review
Guidelines for Controlling L.
monocytogenes in
Introduction to ORP (Oxidation-Reduction
Potential) as the Standard of Postharvest Water Disinfection
Monitoring
Postharvest Chlorination
Postharvest Handling for
Organic Crops
Water Disinfection
Microbial Food Safety IS Your
Responsibility
National Science and Education Conference on the
"Guide to Minimize Microbial Hazards on Fresh Fruits and
Vegetables"
Food Quality Protection Act Impact on California
Vegetable Crops
Organic Produce and Food Safety
UNIVERSITY OF CALIFORNIA - Preservative Treatments for Fresh-Cut
Fruits and
Vegetables
http://rics.ucdavis.edu/postharvest2/Pubs/FinalChapterIX-Technomic-Garcia.pdf
POSTHARVEST BIOLOGY AND TECHNOLOGY - Effects of acetaldehyde on
fruit quality and target pest mortality for harvested
strawberries
http://rics.ucdavis.edu/postharvest2/Pubs/simpson_05_03.pdf
POSTHARVEST TECHNOLOGY - Autres
articles
http://rics.ucdavis.edu/postharvest2/Pubs/index.shtml
A
Summary of CA Requirements and Recommendations for Fruits other than
Apples and Pears
Modified Atmosphere Packaging - Toward 2000 and
Beyond
Effects of Superatmospheric Oxygen Levels on Postharvest
Physiology and Quality of Fresh Fruits and Vegetables
Preharvest
and Postharvest Factors Influencing Vitamin C Content of
Horticultural Crops
Effect of Ethylene in the Storage Environment
on Quality of 'Bartlett Pears'
Methods for Determining Quality of
Fresh Commodities
mercredi 7 janvier 2004 08:40
QUE CHOISIR JUIN 2002 Fruits : à la reconquête du
goût
http://www.quechoisir.org/Article.jsp;jsessionid=MXUCMEJOVBC0ILZMUEP3CII?id=Ressources:Articles:D67AEFB80B1F7A52C1256BC0005D0561
Julie Auriol vendredi 9 janvier 2004 11:03
Pouvez-vous me dire quels sont les produits alimentaires
appartenant à la IV et V gamme.
Les autres gammes
correspondent à quel autre produit?
Merci de me renseigner
sur cette classification
Corinne Buret vendredi 9 janvier 2004 11:17
les produits de 1ère gamme, sont les produits frais,
n'ayant subi aucun traitement thermique ou mécanique.
les
produits de 2ème gamme, sont les produits en conserve,
produits appertisés
les produits de 3ème gamme, sont
les produits surgelés
les produits de 4ème gamme,
sont des produits crus, qui peuvent avoir subi un traitement
mécanique et qui sont prêts à l'emploi (type :
carotte déjà rapée, salade toute prête...)
les
produits de 5ème gamme, sont les produits cuisinés
autrement dit, les produits traiteurs.
jeudi 22 janvier 2004 09:41
ACIA 21/01/04 Faits concernant la salubrité et la qualité des fruits et légumes frais
http://www.inspection.gc.ca/francais/corpaffr/ar/ar04/fresh_annf.shtml
lundi 9 février 2004 09:04
UNIVERSITY OF MANITOBA 22/01/04 Manitoba researchers help clean up
Brazil nuts
http://www.umanitoba.ca/afs/fiw/040122.html
mercredi 11 février 2004 08:53
CTIFL SEPTEMBRE 2002 Les outils de mesure de la qualité sur
les fruits et
légumes
http://www.fruits-et-legumes.net/revue_en_ligne/point_sur/fich_pdf/PSoutilsmesureQual_2002.PDF
CTIFL 2001 La maîtrise de la qualité "hygiénique"
des
salades
http://www.fruits-et-legumes.net/revue_en_ligne/point_sur/fich_pdf/pssalade.pdf
Unviersité
UC DAVIS - Nouveaux articles sur la conservation des végétaux
(chaîne du froid -
emballage)
http://rics.ucdavis.edu/postharvest2/Pubs/index.shtml
vendredi 13 février 2004 09:05
INRA JANV/FEV 2004 Du chou-fleur pour tous les goûts
http://w3.inra.fr/presse/du_chou_fleur_pour_tous_les_gouts
vendredi 27 février 2004 23:45
FSAI 27/02/04 microbiological surveillance of fruit and
vegetables
http://newsweaver.ie/fsai/e_article000232126.cfm?x=a2DF4p8,a1t11pPy
ener_gie2 mercredi 3 mars 2004 03:33
Je suis récemment en charge de contrôle de qualité
dans une usine qui fait la fabrication de salade froide à base
de légumes. Comme on n utilise aucun agent de conservation (
par contre on peut utiliser des agents de conservation naturel comme
La vitamine C, ou Vitamine E) nos produits rencontre un grand
problème de conservation. on a beaucoup de retour de produit.
l un des problèmes majeurs c est la présences de
levures ( formation de bulle d air, fermentation)
J'aimerais
savoir comment on peut éviter se problème et le
prévenir.
si quelqu'un aurait une idée a me suggérer et ou je
pourrais trouver
une liste d'agent de conservation naturel.
Merci
d'avance de votre aide.
Guillaume Bonfils mercredi 3 mars 2004 10:34
Avant de rajouter un conservateur, regardez peut être la qualité de vos matières premières. J'ai eu un cas de figure chez un client qui avait des problèmes de conservation de ses salades, les coupables étaient les olives "bourrées" de levures ...
Florence Gardrat mardi 9 mars 2004 12:26
Je suis a la recherche de renseignements sur la réglementation sur les légumes "sauvages" (asperges, violettes, artichauts...). Quelle traçabilité avons nous sur ce type de produits ? Existe t'il des textes de loi ?
Marc Kieny mardi 9 mars 2004 18:12
Voir, pour les normes de commercialisation :
- règlement
(CE) n° 2377/1999 de la Commission du 9.11.1999 fixant la norme
de commercialisation applicable aux asperges (JO n° L 287 du
10.11.1999, p.
6), rectifié par JO L 195 du 1.8.2000, p.
64, et modifié par le règlement (CE) n° 46/2003 du
10.1.2003 (JO L 7 du 11.1.2003, p. 61);
- règlement
(CE) n° 1466/2003 de la Commission du 19.8.2003 fixant la norme
de commercialisation applicable aux artichauts (...) (JO L 210 du
20.8.2003, p. 6).
vendredi 2 avril 2004 10:38
AFP 01/04/04 M. Gaymard veut créer une agence "pour la
santé des
végétaux"
http://www.agrisalon.com/06-actu/article-12583.php
MINISTERE DE L'AGRICULTURE 01/04/04 Discours d'Hervé
Gaymard devant le congrès de la Fédération
nationale des syndicats d'exploitants
agricoles
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/leministere.leministrelecabinet.discoursduministre_a3368.html
vendredi 7 mai 2004 14:00
CBS NEWS 06/05/04 Ugly Fruit A Supermarket
Smash
http://www.cbsnews.com/stories/2004/05/06/national/main616040.shtml
Martin CAMUS mercredi 26 mai 2004 05:06
- Peut-on utiliser des oranges traitées pour préparer des écorces d'oranges confites?
Jean-Paul SERVAIS mercredi 26 mai 2004 11:14
Oui, il faut savoir que pour confire, il faut d'abord cuire les écorses, donc on réalise un lavage des fruits. Dans certains cas, les écorses sont conservées en saumure, donc autre dilution. Les écorces utilisées en confisage industriel sont des sous- produits de la production de jus , donc lavage éventuel.
Eric KALINOWSKI mercredi 26 mai 2004 17:34
Ecrivons peu, Ecrivons bien (j'espère ?):
1ere Q: si le
Cuivre est étamé pas de problème, d'ailleurs
utilisé en Restauration Commerciale
2ème Q: Non à
cause du diphényle (et al...)
3ème Q: L'Eau de Javel
n'est pas proscrite mais sous certaines conditions d'emploi.
Martin CAMUS jeudi 27 mai 2004 10:06
Merci M. Kalinowski pour votre réponse on ne peut plus
précise.
Au sujet des écorces d'oranges,
j'ai une version différente de la vôtre (M. Servais),
qui affirme que le confisage industriel utilise les sous-produits de
la production de jus d'orange, donc des écorces forcément
traitées. Cependant, cette industrie doit avoir prévu
des traitements thermiques ou autres pour maîtriser ce risque.
Un simple blanchiment serait-il suffisant pour éliminer des
pesticides liposolubles? L'un de vous a-t-il des informations sur le
sujet? Je n'ai trouvé à ce jour aucune
réglementation.
Pour ce qui est des casseroles en
cuivre, nous en possédons également des non-étamées.
j'ai lu un avis de l'AFFSA qui donne seulement les doses toxiques de
cuivre, et recommande de traiter ce problème au cas par cas:
le risque dépend donc de l'usage que l'on fait de ces
casseroles. Je suppose qu'il n'est pas recommandé d'utiliser
des ustensiles en cuivre (ou contenant de l'étain) pour
certains produits (je pense aux produits acides), en particulier pour
conserver ces produits, ne serait-ce que quelques heures? Là,
je fais appel à votre expérience.
J'ai
trouvé toutes les informations nécessaires sur l'eau de
javel, qui n'est pas interdite, mais pas homologuée, et non
recommandée pour les plans de travail en inox.
Merci
encore à toutes les personnes qui ont la courtoisie de
répondre aux nombreuses questions sur ce forum.
Martin
CAMUS
mercredi 2 juin 2004 10:30
AGRIRESEAU 01/06/04 La microbiologie de l'eau d'érable
http://www.agrireseau.qc.ca/erable/documents/Microbiologie%20eau%20erable.pdf
jeudi 8 juillet 2004 10:08
BBC 07/07/04 Farmers' fears over fruit
rules
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/3873715.stm
The
Food Standards Agency (FSA) wants new restrictions because it says
animal droppings can contaminate fallen fruit, creating a risk of
food poisoning.
samedi 31 juillet 2004 12:52
BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES 09/09/03 Norme de commercialisation
applicable aux
oignons
http://www.douane.gouv.fr/dab/html/03-066.html
BULLETIN
OFFICIEL DES DOUANES 06/06/03 Normes de commercialisation applicables
aux noisettes en
coques
http://www.douane.gouv.fr/dab/html/03-035.html
lundi 27 septembre 2004 10:45
NEWS MEDICAL 25/09/04 The Safety of Fresh Fruits and
Vegetables
http://www.medicalnewstoday.com/medicalnews.php?newsid=14015
Adrien Pire Wed, 5 Jan 2005 17:13:07 +0100
Pour
répondre à la réglementation européenne
en matière d'autocontrôle et de traçabilité,
je me pose une question qui, j'espère, trouvera réponse
Déjà un grand merci à ceux qui répondront
Un membre du groupe pourrait-il me renseigner sur les facteurs de
risques qui facilitent le développement des germes suivants
sur les LEGUMES FRAIS au niveau de la PRODUCTION
Bonne
journée et bonne année 2005
Adrien
Germes
pathogènes
Facteurs de risques favorisant le développement
Escherichia coli
Salmonella spp
Listeria
monosytogenes
Staphylocoque
Clostridium botulinum
Clostridium perfringens
Bacillus cereus
Yersinia
enterocolitica
Vibrio chloerae
Shigella sonnei
Aeromonas
spp
VENDREDI 04 MARS 2005
JO ASSEMBLEE NATIONALE
01/03/05 Au sommaire:
QE N° 52904; agriculture - myrtilles
-
dénomination
http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-52904QE.htm
LUNDI 14 MARS 2005
PRWEB 14/03/05 FDA
Allows Use of Radically Different Food Safety Product For Fruit,
Vegetable, Produce
Industries
http://www.prweb.com/releases/2005/3/prwebxml217067.php
VENDREDI 25 MARS 2005
Environmental Health
Perspectives Volume 113, Number 2, February 2005 Au
sommaire:
Relation of Trihalomethane Concentrations in Public
Water Supplies to Stillbirth and Birth Weight in Three Water Regions
in England
http://ehp.niehs.nih.gov/members/2004/7111/7111.html
VENDREDI 01 AVRIL 2005
TIMES
31/03/05 Lettuce: green, mean and dirty - Lettuce has few nutrients
and the way it is prepared may lead to food
poisoning
http://www.timesonline.co.uk/article/0,,8124-1547355,00.html
JURISPRUDENCE N°00MA01810 du 10/01/05 Cour Administrative
d'Appel de Marseille
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE ;
il demande à la Cour :
1°) d'annuler le jugement du 16
mai 2000 par lequel le Tribunal administratif de Marseille a déclaré
l'Etat responsable des conséquences dommageables de l'épidémie
affectant les vergers appartenant à la société
civile d'exploitation agricole Durance Crau, a ordonné une
expertise avant de statuer sur la demande d'indemnisation de cette
société et a condamné l'Etat à lui verser
20.000 F au titre de l'article L.8-1 du code des tribunaux
administratifs et des cours administratives d'appel ;
2°) de
rejeter la demande indemnitaire présentée par cette
société devant les premiers juges
;
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnDocument?base=JADE&nod=J6XBX2005X01X000000001810
(concerne la Sharka)
VENDREDI 06 MAI 2005
PROGRAMME MIXTE
FAO/OMS SUR LES NORMES ALIMENTAIRES - COMMISSION DU CODEX
ALIMENTARIUS - Vingt-huitième session
Rome (Italie), 4 - 9
juillet 2005
RAPPORT DE LA VINGT-DEUXIÈME SESSION DU COMITÉ
DU CODEX SUR LES FRUITS ET LÉGUMES TRAITÉS Washington
D.C., (États-Unis d’Amérique), 27 septembre
– 1er octobre
2004
http://www.codexalimentarius.net/download/report/624/al28_27f.pdf
JEUDI 26 MAI 2005
CONCLUSIONS DE L'AVOCAT
GÉNÉRAL M. D. Ruiz-Jarabo Colomer présentées
le 24 mai 2005 Affaire C-147/04 De Groot en Slot Allium BV Bejo Zaden
BV contre Ministère de l'Économie, des Finances et de
l'Industrie et Ministère de l'agriculture, de l'alimentation,
de la pêche et des affaires rurales (demande de décision
préjudicielle formée par le Conseil d'État de la
République française) «Libre circulation des
marchandises agricoles - Restrictions quantitatives - Mesures d'effet
équivalent - Réglementation nationale réservant
la commercialisation sous la dénomination 'échalote'
aux variétés
cultivées par reproduction
végétative par bulbes
»
http://www.curia.eu.int/jurisp/cgi-bin/form.pl?lang=fr&Submit=Rechercher&docrequire=alldocs&numaff=&datefs=&datefe=&nomusuel=&domaine=&mots=C-147/04&resmax=100
(source Jean-Pierre GALLACIER)
LUNDI 20 JUIN 2005
DGCCRF 17/06/05 Bilan
concernant la maturité des
melons
http://www.finances.gouv.fr/dgccrf/04_dossiers/consommation/controles_alimentaires/actions/melons0405.htm?ru=04
VENDREDI 17 JUIN 2005
AGRIRESEAU
16/06/05 Conserves vos fruits
propres
http://www.agrireseau.qc.ca/Rap/documents/b14pf05.pdf
Murielle BOUIN Wed, 29 Jun 2005 09:30:44 +0200
Bonjour, nous avons reçu la demande suivante :
"Nous
avons mangé des cerises contaminées par la larve de la
mouche Rhagolettis (2 enfants 6 et 3 ans)
Lorsque que j'ai coupé
une cerise abîmée. J'ai remarqué un ver...
Après information sur le net : La larve de la mouche
Rhagolettis cerasi qui s'insère dans les fruits en cours de
rougissement de mai à juin.
La plupart des cerises étaient infectées...
Quel
est le risque alimentaire ? "
Alain Barbet Wed, 29 Jun 2005 01:48:50 -0700
(PDT)
Généralement les cerises sont
piqués par les mouches des fruits de la famille des
Tephritidae (true fruit flies) mais aussi par d’autres mouches
improprement appelées mouches des fruits telles que le genre
Drosophila. En effet, certaines espèces de Diptères
pondent dans des fruits déjà en état de
pourrissement !!
Les deux espèces européennes
inféodées aux cerisiers sont R. cerasi (espèce
monophage) et Ceratitis capitata (espèce polyphage). Leur
larves qui passent par trois stades se développent au dépens
de la pulpe des fruits et ne présentent aucun risque
d'intoxication. Les fruits piqués sont consommables lorsque
les larves sont dans leur première stade (L I) de
développement car ensuite la prise de nourriture par les
larves de 2e et 3e stade déclenche rapidement chez les petits
fruits (comme la cerise) leur chute et par csq les rend "impropre"
à la consommation.
Bien souvent quand les gens me demandent
si "ces asticots sont dangereux?", j'aime à leur
répondre que ce ne sont que des protéines animales...
MARDI 19 JUILLET 2005
MEDICAL NEWS
19/07/05 Mediterranean Fruit Fly May Transmit Human Pathogens to
Fruit
http://www.medicalnewstoday.com/medicalnews.php?newsid=27630
MERCREDI 20 JUILLET 2005
ARS USDA
18/07/05 Fruit-loving insects beware: A technology called CATTS,
short for “Controlled Atmosphere/Temperature Treatment
System,”
http://www.ars.usda.gov/is/AR/archive/jul05/pests0705.pdf
JEUDI 08 SEPTEMBRE 2005
FOOD HACCP
07/09/05 Food Safety General Principles - Where Do Fresh Fruits and
Vegetables fit?
by Dr. Linda Harris
source from UC Davis
Click
here to see the slides (Wait for 40-50 sec. after click)
http://ucce.ucdavis.edu/files/datastore/234-503.pdf
LUNDI 03 OCTOBRE 2005
MINISTERE DE
L'AGRICULTURE 23/09/05 Congrès de la FNPL - Discours - Colmar,
le 23 septembre 2005
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/leministere.leministrelecabinet.discoursduministre_a5240.html
MARDI 01 NOVEMBRE 2005
C N U C E D /
O M C - Centre du commerce international - Décembre 2002
Documents plus anciens (avant 1998)
RÈGLEMENTS
TECHNIQUES ET AUTRES PRESCRIPTIONS DE QUALITÉ EN VIGUEUR DANS
L'UNION EUROPÉENNE POUR LES FRUITS ET LÉGUMES
FRAIS
http://www.intracen.org/dbms/utils/Qualitypubs.asp
MARDI 01 NOVEMBRE 2005
UNIVERSITE DE
LILLE - Démarche Projet - étude d’un produit
régional : La crème de
marrons
http://www.univ-lille1.fr/pfeda/iaal/docs/iaal2002/crem/rapport/crememarron.pdf
Marc Kieny Wed, 2 Nov 2005 14:43:27 +0100
Date : Thu, 27 Oct 2005 08:08:26 -0000
Subject :
[hygiene] Veille règlementaire
bonjour,
je
voudrais mettre en place une veille règlementaire au sein de
notre entreprise. je suis donc à la recherche de l'ensemble
des textes nous
concernant. nous sommes une entreprise de négoces
de fruits frais et surgelés et nous faisons également
de la transformation.
je voudrais avoir s'il existe des
recueuils de textes concernant l'agroalimentaire car la recherche des
textes de base est un travail très fastidieux et délicat!
ce genre d'ouvrage me donnerais une base pour ensuite rechercher les
éventuelles mises à jour.
Pour compléter les informations à ce sujet,
permettez-moi de quantifier le contenu d'un ouvrage que j'édite
:
- Recueil sectoriel consolidé de la réglementation
communautaire EMCA, tome VI "Fruits & légumes":
*
le volume 1 "Fruits et légumes frais, produits
transformés à base de fruits et légumes
(organisations communes des marchés) comprend 6 règlements
du Conseil, ainsi que 99 règlements, et 6 communications, de
la Commission;
* le volume 2 "Fruits et légumes frais,
produits transformés à base de fruits et légumes
(réglementations autres que relevant des organisations
communes des marchés) comprend 12 règlements, 6
directives et 5 décisions du Conseil, ainsi que 21 règlements,
3 directives, 2 recommandations, et 12 décisions de la
Commission.
Ces ouvrages sont publiés sous forme de
classeurs à feuillets mobiles (mises à jour
bimestrielle) ainsi que sous la forme d'abonnement forfaitaire à
ces ensembles dans le cadre de la base de textes consolidés et
documentés www.euragrolex.com;
bien évidemment, chaque texte est également
téléchargeable à l'unité (le prix est
fonction de la pagination).
Amicalement,
Marc Kieny
EMCA
Editions & Conseil
http://www.emcastore.com
DESCHAMPS ALAIN Wed, 2 Nov 2005 15:10:25 +0100
(CET)
helpierre a écrit :
Bonjour,
Je suis à la
recherche de "JOUVE, 2e édition", concernant les
fruits
et légumes (référence d'un
client).
Savez-vous où je peux trouver ces recommandations?
Sauf erreur de ma part cette édition est épuisée
et tout le monde attend la nouvelle impression ou édition.
j'espère me tromper et apprendre que ce livre est à
nouveau disponible.
Si d'autres co-listiers ont l'info merci de
vous manisfester...
Olivier CERF Wed, 2 Nov 2005
17:46:53 +0100
Le "Jouve" a été
un moteur pour la réflexion européenne sur les critères
microbiologiques, que certains pays voulaient voir disparaître.
Le prochain règlement est là pour démontrer que
les arguments ont porté ! De ce fait, rien, à ma
connaissance - n'est envisagé pour la réédition
de ce livre.
Martin CAMUS Thu, 08 Dec 2005
09:15:48 -0000
je voudrais poser une question de
technologie alimentaire. Je travaille dans une pâtisserie où
nous fabriquons notre massepain selon le procédé
suivant:
-ébouillantage des
amandes
-émondage
-blanchiment des amandes
émondées
-égouttage
-broyage
-cuisson
du sucre
-mélange amandes broyées & sucre
cuit
-tablage
-broyage
-stockage
Nous
rencontrons parfois des problèmes de brunissement qui
apparaissent peu après le tablage du mélange amandes
broyées & sucre cuit.
Quelqu'un peut-il me donner
des causes possibles?
Merci d'avance.
Richard
OTJACQUES Thu, 08 Dec 2005 10:59:54 -0000
Le
phénomène décrit par vous n'est pas «
compris » ou connu par les professionnels de notre
site.
Causes : sucre trop cuit ou amandes trop chaudes au
broyage….
Nous consultons nos recettes et
réfléchissons…
Chocolaterie Roland
Réauté
Philippe MEYNIER DE
SALINELLES Thu, 8 Dec 2005 11:50:43 +0100
Il doit se
produire un début de réaction de Maillard entre les
sucres et les protéines des amandes. Il faut vérifier
que les conditions de températures et de temps passé à
température chaude soient rigoureusement toujours les mêmes.
Gilles TIXIER Wed, 04 Jan 2006 12:55:29 +0100
Le 4/01/06 12:09, « Emmanuelle Pelle » a écrit
:
> Bonjour
>
> Je recherche des informations
concernant la réglementation applicable
> aux points de
vente directe aux consommateurs, en terme d'hygiène (freq
>
de nettoyage, installations sanitaires,...?) et de sécurité
(pour les
> salariés, par rapport aux risques
d'incendie, etc ...).
> Est-ce qu'il existe des fiches
récapitulatives ou au moins une
> réglementation
(secteur des fruits et légumes)??
> Merci d'avance de
votre aide !
> E. Pellé
Bonjour,
Vous devriez avoir tous ces renseignement
spécialisés auprès de votre
syndicat
professionnel : INTERFEL
http://www.interfel.com/
MERCREDI
08 FEVRIER 2006
NEWS LEADER 07/02/06 Is your salad
safe? The more extravagant salad bars become, the harder it is to eat
a healthy meal. The key: Pile on the veggies and skip the
sides.
http://www.news-leader.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/20060207/LIFE04/602060382/1035
VENDREDI 24 MARS 2006
WIKIPEDIA -
page haricots communs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phaseolus_vulgaris
L'accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires
(mesures SPS)
[071333] Haricots communs 'Phaseolus vulgaris',
secs, écossés, même décortiqués ou
cassés
http://www.ipfsaph.org/servlet/CDSServlet?status=ND1jdGh0dHB3d3dmYW9vcmdhb3NoczA3MTMzMyY2PWZyJjMzPSomMzc9a29z
CODEX
ALIMENTARIUS
Norme pour les haricots verts et les haricots beurre
en conserve
Norme pour les haricots verts et les haricots beurre
surgelés
http://www.codexalimentarius.net/web/standard_list.do?lang=fr
Règlement (CE) n o 912/2001 de la Commission du 10 mai 2001 fixant la norme de commercialisation pour les haricots
http://www.liste-hygiene.org/veilleveg.htm
GPEM - page haricots
http://www.finances.gouv.fr/fonds_documentaire/daj/guide/gpem/fruitleg/har.pdf
E-PHY - résidus Haricots (non
écossés)
http://e-phy.agriculture.gouv.fr/lmr/vegres/020601.htm
AGRICULTURE CANADA - Maladies des haricots et moyens de
lutte
http://www.agr.gc.ca/cal/epub/1758f/1758_toc_f.html
TERRE-NET 26/12/05 La pyrale du haricot poursuit sa progression
dans le
Sud-Ouest
http://www.terre-net.fr/Outils/Fiches/FicheDetail.asp?idRub=217&Id=26289
SAMEDI 08 AVRIL 2006
LE JURA
AGRICOLE 07/04/06 Agir pour limiter les risques - Qualité
sanitaire du
maïs
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/5966
LUNDI 10 AVRIL 2006
APM SANTE
04/04/06 Douve du foie : bannir le cresson sauvage cru !
http://www.i-dietetique.com/?action=articles&page=douve-du-foie-bannir-le-cresson-sauvage-cru&id=3671
MERCREDI 26 AVRIL 2006
PVPV
25/04/06 Importer des végétaux
Aux Comores, à
Madagascar, à Maurice, à la Réunion, aux
Seychelles.
http://www.prpv.org/index.php/fr/reglementation/importer_des_vegetaux
JEUDI 20 JUILLET 2006
WORLD
GROWER 19/07/06 US lettuce surge - The US ranks as the globe s second
largest lettuce producer after China. China accounts for just under
half of world production. ...
http://www.worldgrower.com/news/news_story.ehtml?o=266
JEUDI 24 AOUT 2006
FOOD
SAFETY.GOV 23/08/06 Lettuce Safety Initiative August 23, 2006
http://www.cfsan.fda.gov/~dms/lettsafe.html
Jean-Claude COCQUELET Mon, 18 Sep 2006 14:38:49
+0200
Une question : un restaurateur (non collectif)
qui posséde un jardin peut'il utiliser sa production de
légumes pour servir a ses clients ?
Une question de base
peut être pour certains en tout cas pour moi en point d'
interrogation, et même une colle !
Peut être que
parmis vous ce trouve quelqu'un qui à une réponse et un
texte de réglementation relatif à cela.
merci de
vos réponses
biena vous tous
Bertrand CARLIER Mon, 18 Sep 2006 16:43:27 +0200
ce
serait une bonne chose, mais peut être que les restaurateurs
pourraient montrer l'exemple, en sachant sur quoi ils cultivent. Je
sais bien qu'un chef ( trois étoiles ) se montre
régulièrement, prenant des végétaux un
peu partout, mais il y a quand même un peu mieux à faire
...
on ne demande aux autres que ce que l'on a soit même
mis en pratique.
atelierduvieuxpuits Mon, 18 Sep
2006 15:56:48 -0000
J'avoue ne pas avoir "tout
bien compris" la réponse de Bertrand:
1- Qu'est-ce
qui serait une bonne chose ?
- Que nous, cuisiniers, ayons notre
jardin ?
ou
- qu'il existe un texte de référence
?
2- "en sachant sur quoi ils cultivent"
S'agit-il
du sol ?
ou
des plantes elles-même ?
3- "il y
a quand même un peu mieux à faire ..."
???
Désolé, mais le sujet me touche en tant que
praticien.
Cordialement,
Bernard.
Bertrand CARLIER Mon, 18 Sep 2006 18:19:25 +0200
ce
serait bien que les cuisiniers qui veulent produire des végétaux
montrent l'exemple et au moins sachent sur quoi ils cultivent, et
donc ce que peut contenir leur production, en termes de contaminants
...
"on ne demande aux autres que ce que l'on a mis en
place déjà soi- même "
le dossier
norme sol semble au niveau européen en panne et la culture ou
la récolte sur des sols qui ne sont pas historiquement
agricoles, cela peut amener bien des surprises, lorsque l'on prend le
temps de produire des faits, bien sûr.
je suis bien sûr
pour que les restaurateurs se plongent dans la culture notamment des
aromatiques, mais pas n'importe comment et sur n'importe quoi .
atelierduvieuxpuits Mon, 18 Sep 2006 16:43:15 -0000
C'est bien ce qu'il me semblait et, sur le principe,
je ne peux être que d'accord avec Bertrand.
Mais, en ce
cas, quelle est la procédure, quels sont les organismes agréés
ou reconnus pour analyser un sol et combien cela coûte t-il ?
Interrogations de profane peut-être... mais si cela ne
m'entraine pas tel Minotaure dans le labyrinthe administratif, je
veux bien faire l'expérience...!
Chantal Jaouen Mon, 18 Sep 2006 21:30:04 +0200 (CEST)
Bien sur et c est surement bien meilleur....
le
tout est qu il respecte de bonnes pratiques telles que laver les
legumes avant usage et ne pas aller les chercher en habit de
cuisinier afin de reduire les risques de contamination croisee!
Franck.Pouffet Tue, 19 Sep 2006 03:37:21 -0000
Pour
vous faire une idée !
http://www.labo-analytika.com
Jean-Claude COCQUELET Tue, 19 Sep 2006 11:58:04 +0200
bonjour a tous et merci de vos différentes
interrogation sur la nature du sol,
mais je reviens sur ma
question le restaurateur peut'il servir ses légumes de son
jardin au clients ?
je reste sur la réglementation quelle
soit sur l'hygiène ou économique
bien a vous
Bertrand CARLIER Tue, 19 Sep 2006 16:23:23 +0200
à
mon avis, bien sûr, mais j'aimerai bien voir comment cela va
être abordé dans la démarche HACCP interne ?
atelierduvieuxpuits Tue, 19 Sep 2006 17:27:59 -0000
Je
pensais bien que l'on allait revenir à la question initiale !
Hormis la remarque de Bertrand sur la qualité des sols, un
travail raisonné de jardinier et le traitement habituel des
fruits et légumes entrant en cuisine, je ne vois pas pourquoi
nous n'aurions pas le droit d'utiliser la production de nos jardins,
s'il n'y a pas de revente directe, donc pas de maraichage.
Quoique
la pub sur le purin d'ortie soit désormais interdite !!!
Donc, il y a t'il une loi ?
Pour ce qui est de la partie
économique, je suppose fiscale, il serait intéressant
de poser la question aux impôts, quant à l'inscription
des dépenses d'entretien, des achats de graines, etc.
Eric Bonnaire Tue, 19 Sep 2006 20:09:41 +0200
Il
me semble qu'un pâtissier a eu des ennuis parce qu'il utilisait
des fruits de son jardin, sur lesquels il ne payait pas de TVA. Mais
je suis loin d'être sûr de moi et n'ai aucune idée
du texte auquel cela pourrait se référer. C'est en
revanche possible dans le cas de fermes-auberges dont c'est même
en théorie le principe.
Bertrand CARLIER Date : Wed, 20 Sep 2006 11:29:53 +0200
en fait dans le secteur des fruits et légumes,
je me demande si le concept de dénominations scientifiques
existe?
EMCA Listes Wed, 20 Sep 2006 15:50:35 +0200
Sur
la dénomination des OGM : dans le catalogue commun (UE) des
variétés des espèces agricoles, le fait qu'il
s'agit d'OGM est indiqué expressément... sous forme de
note.
Voir:
JOUE n° C 68A du 21 mars 2006
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2006:068A:0010:0475:FR:PDF
(attention, gros fichier : 467 pages PDF...)
Dans ce tableau,
il s'agit de la note n° 34
(dans le fichier PDF, on trouve en
cherchant la chaîne "(34)" dans tout le texte)
On
trouve ainsi, par exemple, pour Zea mays L., la variété
Aliacan, mais aussi la variété Aliacan BT - son nom est
aussi une indication - , page 344, qui comprend dans la colonne
"observation" un renvoi à la note (34) [page 475 ;
cette note est rédigée : "Variété
génétiquement modifiée. Commercialisation de
semences autorisée dans les conditions fixées dans la
décision 98/294/CE de la Commission."]
Mais il existe
peut-être d'autres dispositions de nomination ?
atelierduvieuxpuits Wed, 20 Sep 2006 21:14:19 -0000
Tout
dépend de la partie du secteur "Fruits & légumes":
au niveau des organismes publics et privés, des obtempteurs et
des semenciers, le latin existe encore.
Si, à l'inverse,
je demande de l'échalote grise, déjà j'ai du mal
à être compris en vernaculaire !, en latin à mon
grossiste, il va m'envoyer la facture en chiffres romains.
VI,XC€ ça serait sympa non ?
Pour
répondre brièvement à Hubert:
Il ne me
semble pas que l'on doit prendre à la légère la
disparition progressive, et donc l'interdiction, de nombreuses
variétés de fruits et légumes.
Il n'est pas
là question de danger, de risques sanitaires que pourraient
véhiculer ces plantes. Nous sommes, me semble, face à
une rationalisation simple, bête pourrais-je dire tellement
elle me paraît inutile, qui réellement apauvrit la
bio-diversité et dessert le goût.
Nous allons, par
ce mouvement purement économique et au-delà des
considérations de spoliations historiques et culturelles des
agriculteurs qui devrait déjà nous interroger, vers la
disparition d'une palette de saveurs immense et, de facto, de ce qui
a fait la richesse de la gastronomie et donc de mon travail
journalier.
Étonnamment, c'est aux États-Unis que l'on trouve le plus de semences anciennes et en vente libre -exemple: http://www.seedsavers.org/default.asp .
VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2006
CUISINE
COLLECTIVE OCT 2006 Le forum de l'HACCP. Au sommaire:
Mise en
place des légumes.
Cresson dans les collectivités.
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=106
JEUDI 05 OCTOBRE 2006
HONG KONG - FOOD
AND ENVIRONMENTAL HYGIENE DEPARTMENT
http://www.fehd.gov.hk/safefood/report/
Risk Assessment Studies
Microbiological Risk Assessment -
Salads August, 2002
Risk in Brief
http://www.fehd.gov.hk/safefood/report/
Microbiological Food Safety of Raw Vegetables Intended for Human Consumption May 2006
JEUDI 12 OCTOBRE 2006
LE SOLEIL
11/10/06 Les légumes préemballés suscitent la
méfiance des consommateurs
http://www.cyberpresse.ca/article/20061011/CPACTUEL/61011049/5095/CPACTUEL01
SAMEDI 21 OCTOBRE 2006
CNW
20/10/06 Les exploitants agricoles du Canada sont proactifs en
matière de salubrité des fruits et des légumes
frais
http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/October2006/20/c2916.html
JEUDI 02 NOVEMBRE 2006
ERMA - A guide to
the Hazardous Substances and New Organisms Act
http://www.ermanz.govt.nz/resources/index.html
Hazardous Substance Publications
http://www.ermanz.govt.nz/resources/hs-pubs.html
Au sommaire:
Vegetable Growers
Fruit Growers
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