ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Les lunettes et lentilles en agro-alimentaire |
Vivia Isabelle mercredi 6 décembre 2000 16:17
Nous mettons en place un plan
HACCP de maîtrise du risque verre dans une industrie
agro-alimentaires (arômes). Nous ne savons comment gérer
le risque pour les porteurs de lentilles de contact. Comment gérez
vous ce point, sachant que l'on ne se rend pas toujours compte
lorsque l'on perd une lentille ? Peut on interdire le port de ces
lentilles au profit de lunettes de vue ?
Merci de
vos conseils sur ce point.
N.B : pour les porteurs
de lunettes de vue et de lunettes de sécurité, nous
avons rendu le port de cordons obligatoire autour du cou, estimant
que cette mesure était suffisante pour éviter la chute
dans le produit.
Marc PHILIPPE
Responsable
Assurance Qualité / HACCP
SKW Biosystems - Grasse
JJBERLIE mercredi 6 décembre 2000 21:40
Il y a encore plus simple. Pour éviter la chute des lentilles dans les produits en cours de préparation, on peut demander le port de lunettes de sécurité (monture en plastique sans correction optique qui englobe bien les yeux). En cas de chute de la lentille, elle sera retenue dans la lunette de sécurité.
CEFAQ jeudi 7 décembre 2000 08:11
Avez vous travaillé toute
une journée avec de telles lunettes, généralement
réservées à la manipulation des produits
dangereux ??? Insupportable....
Simple à dire
mais pas à supporter.
Autre mesure préventive :
Affecter ces porteurs de lentilles à des postes ou le produit
est conditionné.
Spiq Jean mercredi 6 décembre 2000 22:22
Je serais curieux de savoir
combien de personne pense que les lentilles de contact peuvent etre
un risque pour le consommateur !
j'ai du mal a imaginer qu'une
personne puisse mourir, s'etrangler , s'etouffer avec ce petit bou de
plastique mou !
Oui bien sur , cela est un risque qualité
et cela remettra en cause votre image de marque ! mais de la a parler
de securité alimentaire ! bien sur, je reverais ma position en
fonction de votre produit ( ex : petit pot pour bébé
)
alors messieur dame , soyons simple et sans utiliser un
bultin de vote americain , par un simple oui ou non, il y'a t'il un
risque a utiliser des lentilles de contact en production ?
Arnaud DUNAND vendredi 8 décembre 2000 08:45
En effet, en matière de risques "verre", les lentilles ne semblent pas être le plus important.
L'essentiel me paraît
d'éliminer le maximum d'objets en verre dans l'usine (pots,
vitres, les protège-néons, etc.) et de les remplacer
par des matières plastiques qui ne se cassent pas (il me
semble que le plexiglas est à ce titre à éviter,
mais c'est à vérifier). Pour les objets que l'on a pas
pu remplacer, il faut créer une liste, et véifier lors
des audits (audit hygiène de l'usine par
exemple), que les
objets sont toujours présents et intègres.
Un
point important me semble être les néons : il faudrait
que la "vitre" soit en plastique et non en verre. Le
plastique doit être filmé : si la vitre casse, le film
autocollant retient les brisures. (je ne sais pas exactement comment
s'appelle ce produit, qq le sait ss doute dans la liste). Il faut
aussi bien vérifier les attaches de la partie plastique
transparente sur son socle au plafond.
Qu'en pensent les
autres membres de la liste ? Comment gérer vous le risque
"verre" (liste des objets, ... ??)
CEFAQ vendredi 8 décembre 2000 08:06
La réponse n'est pas
seulement un petit trou à travers l'écran de votre
ordinateur, c'est trop risqué....
Les professionnels
doivent mettre en place une méthode d'analyse des risques et
les maîtriser (autrement dit HACCP).
Ce risque une fois
identifié peut être quantifié par sa fréquence
d'apparition (ici faible), sa gravité (ici plu ou moins selon
l'angle sous lequel on se place), et sa facilité de détection
(ici faible).
Et c'est seulement au professionnel de juger de
la pertinence des mesures préventives qu'il veut mettre en
place.
Évidemment ne pas tuer la mouche au bazooka.
C'est le professionnel qui décide.
Vous etes peut être
le premier à dire que manger du boeuf est un risque. Et vous
adaptez votre comportement en fonction de l'idée que vous vous
faites de ce risque.
Vivia Isabelle vendredi 8 décembre 2000 09:13
En envisageant ce risque, il ne s'agit pas tant des porteurs de lentilles souples, en plastique, mais des porteurs de lentilles rigides, en verre.
Si la lentille se casse en deux,
on se retrouve avec présence de corps étrangers
tranchant présentant des risques au sens de l'avant projet de
directive Codex Alimentarius CX/FH 00/13, car de taille supérieure
à 7 millimètres de long (2 mm dans le cas des aliments
pour bébés). Je tiens ce document à la
disposition de ceux qui seraient intéressés.
O. Cerf lundi 11 décembre 2000 17:52
L'hygiène, c'est la sécurité plus la salubrité ! La salubrité, c'est ce qui rend l'aliment acceptable au consommateur. Imaginez votre réactions si vous trouviez une lentille de contact dans votre potage !
Michèle BOUN le 31/03/2006 07:23:06
notre
salle de dressage est à 4°C contrairement aux autres
salles (légumerie, viande-poisson, cuisine...) et nous
imposons le port du masque. Cependant, une des opératrices
porteuse de lunettes est génée avec le masque puisqu'il
y a formation de buée sur ses lunettes. Avez-vous été
confronté à ce genre de situation, comment l'avez-vous
résolu?
Merci d'avance pour votre aide,
Frederic.Birraux Fri, 31 Mar 2006 08:31:10 +0100
il
existe des masques papier "profilés" au niveau du
nez avec un fil rigide pour éviter ce genre de probleme:
renseignez vous aupres des fournisseurs de consommables.
Emmanuelle
Aime Fri, 31 Mar 2006 08:32:12 +0200
nous sommes une
atelier de découpe de viande et avaons rencontré le
même problème. La seule solution qui semble marcher à
ce jour, est de sortir le nez du masque. Le masque n'englobe alors
que la bouche mais ce n'est pas si mal... Il vaut mieux ça
plutôt que de laisser quelqu'un dans le brouillard toute la
journée...
Michèle BOUN Fri, 31 Mar 2006 08:47:11 +0200
(CEST)
Merci pour vos réponses, je vais me
renseigner. Une petite rectification, la légumerie et la salle
poissson-viande sont bien à 4°...
Albert
AMGAR Fri, 31 Mar 2006 09:20:47 +0200
Le port du
masque à usage unique tel qu'il est répandu en France
dans les entreprises alimentaires n'est pas prouvé sur le plan
scientifique. De mémoire, la durée de vie générale
des masques en papier est de 15-20 minutes. C'est un constat fréquent
par rapport à d'autres pays européen.
Nous avons semble-t-il dans certaines entreprises la culture du
masque. En général, il sert un peu comme le port des
gants à "rassurer " le client voir le consommateur.
Quant à le porter que sur la bouche, cela apparaît
comme un non sens ; le plus souvent il est aussi porté sur le
menton mais là j'avoue ne pas savoir à quoi cela sert.
Hugues JOURDAN Fri, 31 Mar 2006 09:45:47 +0200
(CEST)
J'ai connu ce problème en
production.
Il faut porter le masque facial en mettant les
lunettes reposant sur le tissus pour diminuer le flux
respiratoire.
Il y aussi la possiblité de nettoyer avec de
l'antistatique et de l'anti buée...
Olivier CERF Fri, 31 Mar 2006 16:39:25 +0200
Cette
personne porteuse de lunettes a-t-elle essayé d’²écarter
ses lunettes de ses yeux, de façon à ce que l’²air
circule facilement entre le verre et la peau, et emporte la buée
? D’²après mon expérience personnelle, ça
marche.
Le masque a pour but de bloquer les postillons et
d’²arrêter une partie des aérosols qui
sortent des narines. Certes, les masques n’²arrêtent
pas tout, mais leur efficacité n’²est pas nulle.
Les porter sous le nez n’²est pas une bonne idée,
me semble-t-il.
martin_100779 Sat, 01 Apr 2006 04:37:51 -0000
Je
me pose une question à laquelle vous avez peut-être la
réponse:
si le masque est inefficace, pourquoi les
chirurgiens en portent-ils? Est-ce parce qu'il ne s'agit pas du même
matériel? En changent-ils toutes les 20 min?
Albert AMGAR: Sat, 01 Apr 2006 10:49:08 +0200
D'une
façon générale, se méfier d'actions, de
procédures, de pratiques existantes dans les transpositions
dans les établissements de santé et celles existantes
en alimentaire. Le lavage des mains à base d'alcool en
établissements de santé en est un exemple.
Je n'ai
pas dit que le masque était inefficace, j'ai simplement dit
que son usage en alimentaire n'était pas prouvé. Par
ailleurs il existe différents type de masque et en général
ceux utilisés en alimentaire ont une durée de vie d'une
vingtaine de minutes, donc quid de leur port en permanence. Dans les
établissements de santé, le port du masque permet
d'éviter la contamination entre individus. En restauration
collective, l¹aptitude au port du masque est définie
selon le besoin qui doit être lui-même défini
selon une évaluation des risques.
Il apparaît donc
que le port du masque dans certaines zones ou au cours de certaines
opérations souligné par les différents textes
puisse être recommandé (mais non obligatoire) en
restauration commerciale et collective. Il faut aussi savoir d¹une
façon générale, toutes entreprises alimentaires
confondues, que le masque bucco- nasal est le plus souvent plus bucco
que nasal. Le port maîtrisé conditionne aussi son
éventuelle efficacité. La fréquence de change,
le rôle filtre exercée par le masque sont des aspects
peu abordés. Par
ailleurs différents guides issus de
différents pays, Canada, USA, Royaume-Uni notamment, ne
mentionnent pas le port du masque. Je sais bien que cela ne constitue
pas un argument suffisant mais seulement une ndication et non un état
de fait, car il n¹y a pas d¹étude scientifique.
Si
vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez vous reporté à
une étude complète présente sur notre site :
http://www.asept;fr/article25.htm
fromentc Mercredi 24. Octobre 2007 10:07
comment gérer le port des lunettes du personnel en ligne de conditionnement de marchandise lorsque l'operateur ne les porte pas continuellement. Il est interdit de les avoir poser sur la tete (comme de lunettes de soleil) car il y aurait un risque de perte ou autre ?
Est-il autorisé à les porter en bandouliere autour du cou ? car dans ce cas il pourrait y avoir un risque de brise-verre. ou est-il preferable de les avoir dans une boite rigide en poche inferieure de la blouse et de les sortir lors de leur utilisation ?
iufm_charcuterie Mercredi 24. Octobre 2007 16:34
Fallait pas embaucher des vieux ;o)
qualiseb Mercredi 24. Octobre 2007 22:11
Même des jeunes portent des lunettes...
LUNETTES VS MONTRE, BIJOUX...
Pourquoi interdire le port de montre, bijoux, etc...et ne pas interdire le port de lunettes....
Jean-Yves François Mercredi 24. Octobre 2007 22:21
Eugénisme vous dites ?
atelierduvieuxpuits Mercredi 24. Octobre 2007 22:44
Plus sérieusement, la question que pose Laurent soulève un problème réel, au-delà de la gestion en ligne de l'objet lui-même.
Les lunettes, comme les bijoux, sont objets d'extérieur, souvent manipulées et, donc, éventuellement porteurs de dangers.
Comment sont-elles considérées en haccp ?
Mais nous pouvons aussi reposer le problème, qui ne semble pas en être un dans nombre de GMP/GHP, de l'alliance, tolérée, voire explicitement autorisée, sans justification précise.
Il serait 'hazardeux' de penser que la sanctification de l'objet ait entrainés les divers rédacteurs de guides à la considérer comme hors d'atteinte des contingences terrestres...
jnjoffin Jeudi 25. Octobre 2007 5:54
Portant des lunettes depuis des lustres (l'âge de 8 ans...) je n'avais pas pris conscience de la prise en compte des dangers possibles de l'instrument.
Les mettre au même niveau que les bijoux me parait tout de même gênant car les lunettes sont, pour les handicapés myopes en particulier, indispensables pour corriger le défaut de vision. Un bijou n'a pas cette fonction. D'autre part, on tolère l'alliance ce qui est parfaitement aberrant.
Je voulais simplement ajouter qu'il existe des lunettes de sécurité destinées à protéger le porteur de projections éventuelles. Elles sont utilisées systématiquement dans certaines entreprises, plutôt industrielles, en Grande-Bretagne par exemple. Quel serait leur statut si elles étaient considérées comme dangereuses... alors qu'elles sont utilisées avec le même rôle que la charlotte, les surbottes et autres vêtements protecteurs ?
J'ai l'impression que l'on se focalise sur de nombreux détails en agroalimentaire. N'est-ce pas parfois excessif ?
Hubert BAZIN Mercredi 24. Octobre 2007 22:49
parce que lorsque l'on porte des lunettes toute la journée, on s'aperçoit immédiatement qu'on les a perdues (ce qui n'est pas vrai pour les bijoux, si du moins je généralise à partir de la collection assez large de boucles d'oreilles orphelines de leur moitié que possède mon épouse ;-)
cordialement
Hubert BAZIN
dont le premier geste le matin est d'éteindre son réveil, et le second de mettre ses lunettes...
Ceci dit, la proposition est intéressante : puisqu'on peut aller chez le coiffeur, pourquoi ne pas remplacer les charlottes par une sévère coupe au rasoir, genre Barthez ?
Aurore PHILIPPE Jeudi 25. Octobre 2007 9:19
J'ajouterais à cet échange, mon petit point de vue.
Je suis myope comme une taupe et responsable de la démarche de certification BRC/IoP dans une entreprise d'emballage plastique pour l'alimentaire.
Avant de démarrer cette démarche, je portais mes lentilles de contact (rigides), lorsque nous avons commencé, il m'a semblé tout à fait naturel de laisser mes lentilles de contact à la maison et d'aller travailler avec mes lunettes, et d'inciter les gens en production également porteurs de lentilles de contact de faire de même.
Non, je ne les manipule pas toute la journée (le midi pour les nettoyer) car sans elles je ne vois rien...De plus je me dis que si elles venaient à tomber et à se casser non seulement je m'en rendrais compte, mais en plus elles seront plus simple à retrouver que mes lentilles de contact (je sais de quoi je parle, j'en ai perdu une il y a 5 ans....je ne l'ai jamais retrouvée...)
Bertrand CARLIER Jeudi 25. Octobre 2007 9:33
merci,
en revanche je souhaiterai savoir si l'on s'est posé la question du choix des lunettes. J'avais indiqué, il y a un moment le lien entre la nature d'un matériel : le cuivre et le danger de contamination par les poignets de porte, dans les hôpitaux, quid pour les lunettes d'une part, d'autre part quid des modes de nettoyage sur les lieux de production ?
qualiseb Jeudi 25. Octobre 2007 17:44
"Les mettre au même niveau que les bijoux me parait tout de même gênant car les lunettes sont, pour les handicapés myopes en particulier, indispensables pour corriger le défaut de vision."
En terme de contamination par contact ( personne ne remonte, par reflexe, ses lunettes du nez vers le front ), je ne vois pas de différence....
"D'autre part, on tolère l'alliance ce qui est parfaitement aberrant."
Je pense que beaucoup doivent la couper pour l'enlever...( certains ont même précisés la tolérance sur des alliances lisses...)
"J'ai l'impression que l'on se focalise sur de nombreux détails en agroalimentaire. N'est-ce pas parfois excessif ?"
C'est dans le style des contaminations croisées allergènes à la pause...et pourtant certains auditeurs...
atelierduvieuxpuits Vendredi 26. Octobre 2007 17:21
Vu les messages, il me semble que l'une des missions des RQ est de quantifier les dangers. Ce n'est pas un hasard s'il y a eu des actions concernant les tenues professionnelles. Il existe même des lunettes de protection dont l'usage est obligatoire dans x situations, alors quid de l'usage pertinent des lunettes et/ou des lentilles en milieu professionnel au regard de la qualité des productions ?
Comment passer du subjectif à l'objectif ?
Significant Risk and Nonsignificant Risk Medical Device Studies
http://www.fda.gov/cdrh/d861.html
Données concernant les lentilles de contact:
Superficial Corneal Staining-Clinical Observation and Risk Assessment
... corneal infection rates with contact lens wear and the indiscriminate use of the ...
Contact Lens Use in a Chemical Environment
http://www.cdc.gov/niosh/docs/2005-139/
Lecture instructive :
Policy on Eye Protection in Laboratories
(This policy should be read in conjunction with the policy on Minimum standards of dress and personal protective equipment.)
http://www.uq.edu.au/ohs/pdfs/eyeprotectionlaboratories.pdf
Il serait étonnant que l'A.N.I.A n'ait pas étudié et publié des recommandations liés à l'établissement d'une liste des inconvénients et contraintes de gestion, par rapport à l'usage des lunettes et/ou des lentilles en industrie alimentaire.
vcordonnier Mardi 29. Juillet 2008 22:13
Suite à un controle dsv j'ai une non conformité majeure" le port de masque avec des lunettes est non conforme "possibilité de condensation sur les verres et non protection des effluents naseaux " doit ont licencier tous les porteur de lunettes au sacro saint principe de précaution??? Mon chirurgien pourtant en porte
Albert AMGAR Mercredi 30. Juillet 2008 7:26
Je ne connais pas votre activité mais quoi qu'il en soit, est-ce vraiment les lunettes ou le port des lunettes qui soit en cause ?
Je pencherais plus volontiers sur le port du masque qui serait à (re)mettre en cause.
Pour ce contrôleur de la DSV, il doit savoir hiérarchiser les problèmes, les phénomènes, les dangers rencontrés et cela ne me semble pas dans ce cas être une non conformité majeure.
Par ailleurs, je vous précise que les contrôles des services officiels doivent se faire en conformité avec l'article 3 du Règlement 882/2004/CE :
"Les États membres veillent à ce que des contrôles officiels soient effectués régulièrement et en fonction du risque et à une fréquence adéquate pour atteindre les objectifs visés par le présent Règlement"
ahmed kechad Mercredi 30. Juillet 2008 8:19
Ah non! il se sont tromper? c'est plus que majeur! c'est critique...
ouali.badre Mercredi 30. Juillet 2008 11:42
en fait ce qu'il vous faut c'est des masques qui absorbent les effluents naseaux...
qualiseb Mercredi 30. Juillet 2008 12:44
Le port du masque est'il indispensable ? Que dit votre analyses du risque ?
Exemple: autant en fabrication industriel de viande hachée fraîche, le port du masque me parait indispensable tout au long du process, autant en viande hachée surgelée, cela me parait discutable, non ?
A moins de ne pas considérer que le risque de développement ?
luckybichounet Lundi 8. Décembre 2008 15:28
quel est le risque pour le produit fabriqué si les opérateurs ne portent pas de masques?
Nous fabriquons du beurre et nous posons la question de l'utilité du port d'un masque.
Seules les personnes manipulant le beurre en portent ou toutes les personnes amenées à se rendre dans cette pièce?
Albert AMGAR Lundi 8. Décembre 2008 21:07
A mon sens aucun risque ou en tout cas aucune étude a prouvé que le port du masque en alimentaire était indispensable.
Voir aussi le commentaire fait sur la lettre d'actualités d'octobre 2008 sur le lien suivant : http://www.asept.fr/media/newsletters/actu_oct_2008.pdf
luckybichounet Mercredi 10. Décembre 2008 14:11
ce n'est pas moi qui est décidé de qui porte un masque de qui n'en porte pas.
Je viens d'arriver dans une entreprise où à certains postes les opérateurs en portent et à d'autres pas. Afin d'harmoniser ceci (en décidant que tous en porteraient ou aucun), j'aimerai en savoir plus sur le risque si le personnel n'en porte pas. Les questions sont donc "à quoi sert le masque", "de quoi protège t-il?", "y a t-il des fabrications pour lequel il est fortement recommandé?" "s'il est utile, toutes les personnes de la pièce doivent-elles le porter ou uniquement les personnes à proximité direct du produit?"
Merci de m'éclairer!
Pascal Rudeaux Mercredi 10. Décembre 2008 16:37
non pas que je ne veuille vous répondre , mais c'est vous qui possedez la réponse.
Par exemple si je vous pose la question suivante:
Dois-je porter des bottes ou des sabots pour visiter votre usine?
Vous allez me répondre que pour X raisons je porterai des ..... que vous même me fournirez.
Il en est de même avec le masque.
Politique entreprise
Température des salles
Opérations physique ou non
Risque de recontamination
Management et capacitation du personnel face aux maladies respiratoires
Qualité du masque
Frequence de changement
etc....
Vous comprenez?
Analyse des dangers avec prise en compte de la politique entreprise vous offrira toutes les réponses a votre question
Maintenant si vous avez besoin d'une aide, il vous est permis de vous rapprocher d'un consultant qui se fera un plaisir de vous visiter
O. Cerf Mercredi 10. Décembre 2008 14:54
L'air expiré peut véhiculer des bactéries, telles que les Staphylococcus aureus, qui, si elles se développent dans l'aliment, peuvent rendre malade le consommateur. Il faut donc porter un masque si les conditions de fabrication et de conservation de l'aliment peuvent donner à ces bactéries l'occasion de se développer. À vous maintenant de faire une analyse des dangers. Si votre usine fabrique des aliments de types divers, et selon la façon dont ils sont manipulés, le port du masque sera peut-être utile pour certains, et pas pour d'autres.
philippe.collet Mercredi 5. Août 2009 18:11
Comment avez vous géré le risque corps étrangers "verre" dans le cas de port de lunette de votre personnel de fabrication.
Nous avons pensé à des cordons qui retiennent les lunettes.
Cependant à ce jours nous n'avons pas encore trouvé de modèles qui empêchent les lunettes de pendiller autour du cou : risque de percussion sur machine par exemple...
Pouvez nous, si possible, nous renseigner sur un modèle efficace dans ce sens.
Jean louis GATEL Mercredi 5. Août 2009 20:53
s'il y a risque de briser des lunettes portées sur le nez en phase de travail, c'est que le risque "sécurite" de votre établissement est élevé. J essaierai au prealable de limiter ce risque....
Si cela n'est pas possible, il existe des lunettes de securité qui se posent par dessus des lunettes correctrices, voir un casque avec visière.
Hubert BAZIN Mercredi 5. Août 2009 22:08
il existe aussi des lunettes de sécurité "à la vue". Par exemple (il y en a d'autres)
http://www.bolle-safety.com/ressources/b_switch1.pdf
Mais en ce qui concerne le risque "bris de verre", le moins que l'on puisse dire c'est que l'incident ne passera pas inaperçu !
Et donc, le porteur de lunettes qui aura laissé tomber ses lunettes pourra alerter immédiatement; le produit contaminé sera écarté et le risque maîtrisé.
cordialement
Hubert BAZIN
(porteur de lunettes à plein temps)
zabelwzabel Lundi 14. Septembre 2009 19:18
Quels sont les Equipements de protection individuels que doivent être portés lors d'un ensemencement d'un milieu gélose en surfusion (par ex mileu PCA à 45°C) pour un dénombrement de flore totale sur un produit alimentaire?
On me dit que le port de lunettes de protection est obligatoire sachant que l'ensemencement se fait sous hotte à flux laminaire.
Je trouve cela qlq pe excessif
Merci de vos commentaires
jn joffin Lundi 14. Septembre 2009 19:46
Toute mesure de sécurité doit prendre en compte la législation et l'analyse de risques.
La législation est parfois absurde ou excessive et fixe des règles sans tenir compte de l'analyse de risques.
Le produit manipulé est susceptible de contenir des microorganismes dangereux, disons de classe II : il faut que le laboratoire soit équipé en conséquences. Le PSM fait partie des équipements obligatoires, ainsi que son utilisation !
L'analyse de risques basée sur un aliment "normal", c'est-à-dire non suspect de TIAC, part du principe que les risques sont mineurs : les précautions normales doivent être appliquées (classe II). Si l'on suspecte un aliment responsable de TIAC, il faudra certainement renforcer les précautions. Ceci dit, les précautions de base sont déjà importantes et devraient être suffisantes pour la classe III si elles sont appliquées sérieusement.
L'intérêt du PSM (de type II évidemment), est de protéger à la fois la manipulation et le manipulateur : les lunettes n'ont, dans ce cas, aucun intérêt puisque la vitre de protection arrête d'éventuelles projections. Il n'empêche que mettre des lunettes protège et qu'il serait très certainement utile, comme on le voit en Grande Bretagne, que ce soit strictement obligatoire quand on entre dans un lieu à risques (usine, laboratoire…). Je n'ai jamais vu de port de lunettes dans les laboratoires d'analyse de biologie médicale… ce qui montre que la protection utile n'est pas entrée dans les mÅ“urs en France !
Dans la règlementation, je n'ai pas vu le port obligatoire de lunettes de protection en microbiologie. J'espère ne pas me tromper…
Constant Depièreux Lundi 14. Septembre 2009 20:02
Voir :
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1185040863281/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1161017596765
Jean-Yves François Lundi 14. Septembre 2009 20:59
Dans mon laboratoire : blouse en "coton" inifugé, lunette de protection, charlotte et chaussure de sécurité. Masque anti-poussière pour les opérations de manipulation de produits pulvérulents (milieux de culture déshydratés). Le tout en différente couleur en fonction du poste de travail (correspondant à des locaux séparés).
Travail en hotte à flux laminaire horizontal. Le travail en PSM est réservé aux échantillons suspectés de TIAC et aux cultures susceptibles de contenir de grands nombres de germes pathogènes.
jourdan hugues Lundi 14. Septembre 2009 21:19
attention les N° des articles ne sont plus à jour... cf L, R et D 4311
jn joffin Lundi 14. Septembre 2009 21:55
Attention, le laboratoire concerné est un laboratoire scolaire de chimie dans la page en lien.
Cela ne signifie pas que les données sont fausses, mais en tout cas le risque biologique n'est pas pris en compte à moins que je n'ai lu trop vite… D'autre part, dans le milieu scolaire que je connais bien, nous avons une fâcheuse tendance au dogmatisme… et donc à exagérer les précautions à prendre, en théorie du moins car nous n'avons pas souvent les moyens pour les appliquer.
Le PSM de type I ne semble pas du tout adapté au travail microbiologique puisque il ne protège pas la manipulation, l'air externe étant aspiré sur le plan de travail.
Le dernier arrêté prévoit clairement qu'un produit SUSCEPTIBLE de contenir un agent de classe II doit être manipulé dans un laboratoire de catégorie adéquate (L2). Je ne dis pas que c'est bien mais c'est règlementaire… Or, si on analyse les aliments pour rechercher des Staphylococcus aureus ou des Salmonella, c'est bien qu'ils sont susceptibles de contenir ces microorganismes. Je comprends tout à fait qu'au vu d'une probabilité très faible on fasse autrement, mais "la loi c'est la loi" !
Ajoutons que si l'on pousse le raisonnement à l'absurde, si l'aliment est susceptible de contenir des prions ou d'autres agents de classe III… il va falloir un P3 et pourquoi le seul P4 de France !
C'est pour cela que j'ai avancé "l'analyse de risques" et non la règlementation pour la manipulation. Ceci dit, j'ai règlementairement tort. Et je ne suis pas le seul puisque je n'ai JAMAIS vu de P3 en analyses médicales alors que tous les produits analysés sont susceptibles de contenir et contiennent parfois des agents de classe III. Seulement il n'y a pas de financement pour équiper en P3 et en assurer le fonctionnement, et au vu du nombre d'accidents du travail liés aux microbes (si l'on exclut la malheureuse époque de l'hépatite B) on comprend facilement qu'il sera difficile de réclamer des équipements dont l'intérêt est limité. Le laboratoire de microbiologie alimentaire étant exposé à des risques encore plus faibles…
Assistante Qualité Mardi 15. Septembre 2009 10:02
" Masque anti-poussière pour les opérations de manipulation de produits pulvérulents (milieux de culture déshydratés)."
Je voudrais savoir quel est le risque si l'on utilise pas ces masques lors de la préparation des milieux de culture.
Jean-Yves François Mardi 15. Septembre 2009 10:13
Vous pouvez lire les fiches de sécurité associées à vos milieux de culture déshydratés.
Les milieux contenant des sels biliaires p.ex. sont assez irritant d'autres contiennent des éléments toxiques tel que le thallium ou le sélénium.
jnjoffin Mardi 15. Septembre 2009 17:32
Il est vrai que les poudres peuvent être gênantes et même toxiques (mais le risque chimique est souvent négligé par les microbiologistes).
Nos préparatrices les manipulent sous sorbonne chimique sans inconvénient apparent, la balance étant sous la sorbonne.
Je leur demanderai ce qu'elles en pensent.
Wolfgang Zabel Mardi 15. Septembre 2009 20:50
Merci de vos commentaires tout particulierement au professeur Joffin qui est un homme de terrain.
L'argurment cité pour le port de lunette de sécurité était :"possibilité de projection lors des ensemencements banaux (flore totale..) et non pas "introduction d'un germe potentielement pathogene dans l'oeil)
Il existe malheureusement un amalgame entre "labo chimie" et le labo "µbio" qui fait que les dangers énumérés ne correspondent pas à la réalité (en fonction des domaines).
Il est clair que pour la préparation des milieux de culture à base deshydratée une hotte aspirante ou le port du masque est obligatoire mais pour un ensemencement en masse dans une boîte de Petri sous hotte à flux laminaire (même horizontale) le port de lunette de protection devient une aberration.
A ce niveau là il faut dire à la population que de preparer une soupe dans une cuisine domestique necessite le port de lunettes de securité!Merci la CRAM
Jean-Yves François Mardi 15. Septembre 2009 21:00
Selon moi, le port de lunette de sécurité n'est pas une aberration dans un laboratoire de microbiologie. Je n'en connais pas un qui ne mette à disposition du personnel des produits nettoyants et désinfectants potentiellement dangereux aux niveaux des yeux.
De plus, les échantillons rencontrés dans un laboratoire de service sont très variés et peuvent présenter un risque naturel, essentiellement chimique et non microbiologique. J'ai vu dans mon laboratoire une personne sérieusement atteinte à l'oeil suite à une projection d'une suspension au 1/10e de poudre de poivre noir, ça semblait assez douloureux et cela lui a valu quelques jours d'absence...
Enfin, ces risques de projection sont omniprésents dans un laboratoire de microbiologie au moins autant que dans un laboratoire de chimie (agitateur péristaltique, blender, stérilisation à l'alcool, désinfectants en pissettes, ...)
jnjoffin Mardi 15. Septembre 2009 21:21
Il me semble que Jean-Yves François illustre clairement le principe de l'analyse de risques.
Dans mon laboratoire, les projections sont peu probables et nous n'avons pas eu l'occasion malheureuse d'avoir d'accident.
Mais nous manipulons essentiellement des souches de classe II dans un cadre scolaire.
Nous réfléchissons depuis longtemps au port de lunettes, et j'avoue ne pas trouver cela forcément absurde ! Je crains que l'on ne passe à l'acte qu'après un accident.
Paty Danja Dimanche 27. Mars 2011 9:50
Est-il judicieux d'intégrer les lunettes de vue dans la procédure de bris de verre et aussi dans l'haccp?
Bernard PICHETTO Dimanche 27. Mars 2011 16:03
Vous devriez fouiller les archives avec [lunettes] comme mot-clef.
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/message/58532
Ayant lancé la problématique 'lunettes' sur la Liste, il y a quelques années, question suivie d'un passionnant grand bruit silencieux, il est clair que je ne peux que vous encourager à inclure ce sujet dans votre plan haccp...!
Yves Boisard Dimanche 27. Mars 2011 17:34
Le port des lunettes doit être pris en compte dans l'identification des dangers. A l'étape analyse des dangers, vous devez vérifier si le port des lunettes peut être à l'origine d'une présence de verre brisé dans le produit qui, étape après étape, ne serait pas protégé. Ceci est vrai pour les opérateurs ou les visiteurs occasionnels.
Si la réponse est oui, vous devez identifier les mesures de maîtrises qui conviennent. Dans tous les cas, le port des lunettes doit faire partie de votre réflexion, votre procédure "Bris de verre", n'est qu'une conséquence directe de votre démarche HACCP.
Paty Danja Dimanche 27. Mars 2011 17:52
Etant donné qu'il n'existe pas de détecteur pour les verres, ils ne peuvent être détectés. Par contre pour je me dis que si les lunettes de l'opérateur se brisent, il s en rendra compte.
Bernard PICHETTO Dimanche 27. Mars 2011 23:19
Je voulais vous répondre sur les risques bactério liés au port de lunettes, mais, avant tout, il serait bon que vous vous documentiez... il me semble bien qu'il existe des appareils pour détecter le verre et ses débris en cours de process...
Il me semble...
Paty Danja Dimanche 27. Mars 2011 23:52
le risque bactério serait lié à la transpiration qui pourrait provenir des lunettes ou alors la chutte des lunettes dans le produit?
zabelwzabel Lundi 28. Mars 2011 8:16
ne peut on pas les prendre en compte dans les prerequis? (bonne pratique de prelevement par exemple)
Bernard PICHETTO Lundi 28. Mars 2011 15:18
Deux dangers différents et donc des risques différents.
- La partie 'Corps étrangers' parait pouvoir être traitée avec les matériels de détection existants.
- La partie 'bactério' n'est pas liée qu'à "la transpiration", mais à l'objet lui-même, que l'on porte comme une partie de nous-même, mais que l'on oublie souvent de nettoyer et de désinfecter.
Faites des prélèvements sur les lunettes de votre personnel ou de vos collaborateurs, juste pour voir...
Hubert BAZIN Lundi 28. Mars 2011 16:56
pour compléter l'intervention de Victor-Emmanuel, le problème vient du fait que, après vous être très soigneusement lavé, voire désinfecté les mains, vous allez, sans même y songer, rajuster vos lunettes, vous recontaminant à coup sûr le ou les doigts qui ont servi à la manoeuvre.
Constant Depièreux Lundi 28. Mars 2011 17:18
Lors de la visite de sites de production IAA, je suis toujours amusé par ce que j'appelle le "cirque de la charlotte" (bonnet partiel, toque, calot, charlotte, protège-barbe, ...). Dans 9 cas sur 10 (juste pour prendre une marge de sécurité confortable), elle est portée en dépit de toute règle d'hygiène (reprend une partie des cheveux uniquement, n'intègre pas la barbe dans certaines industries, néglige les autres poils de la face (cils et sourcils tout aussi contaminés que le reste), ...)
Les lunettes compliquent également cette problématique sans qu'aucune réponse satisfaisante n'y soit souvent apportée.
En chambre stérile et dans l'industrie des microprocesseurs (et dans l'industrie pharmaceutique), le problème est réglé par le port d'une cagoule intégrale, certes un peu plus inconfortable mais combien plus sûre (je l'ai porté de nombreuses années et l'inconfort s'oublie après moins d'une semaine).
Je peux comprendre qu'elle est difficile à justifier pour les fonctions en contact direct avec le public, mais dans beaucoup d'industries, elle constituerait une réponse intelligente à de nombreuses sources de contamination et de corps étrangers, dont les lunettes.
Au plaisir de lire vos commentaires.
Yves Boisard Lundi 28. Mars 2011 19:11
Bonsoir, la détection du verre se fait par rayons X. Très peu d'entreprises en sont équipées, pour ne pas dire aucune. On trouve le plus souvent des détecteurs de métaux. Cordialement, Yves Boisard ExperQual
YVES BOISARD Lundi 28. Mars 2011 19:18
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Paty Danja <danjakiki@...> a écrit :
> Etant donné qu'il n'existe pas de détecteur pour les verres, ils ne peuvent être
> détectés. Par contre pour je me dis que si les lunettes de l'opérateur se
> brisent, il s en rendra compte.
>
Bonsoir, C'est exact, il s'en rendra compte et devra le signaler immédiatement.
Ce qui permettra d'arrêter la production le cas échéant si la situation le justifie (mélange en cours dans une cuve ouverte par exemple)et de décider de la suite à donner. Il faut donc prendre en compte la possibilité que cet accident se produise , même s'il se produit rarement. Cordialement, Yves Boisard
ExperQual
YVES BOISARD Lundi 28. Mars 2011 19:29
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "zabel" <zabelwzabel@...> a écrit :
> bonjour
> ne peut on pas les prendre en compte dans les prerequis? (bonne pratique de prelevement par exemple)
>
> sinceres slts
>
Bonsoir, Vous avez raison les mesures de maîtrise à adopter relèvent des bonnes pratiques : formation/sensibilisation du personnel en matière de comportement, port d'un cordon pour lunettes (pour éviter les chutes dans les produits), lunettes de protection à certains postes sensibles (je viens de le vérifier lors d'un audit la semaine dernière). C'est ce qui peut être décrit dans les documents qualité (y compris dans la procédure "bris de verre" qui vise d'autres sources de corps étrangers) et fera partie du contenu des formations pour ce qui concerne les opérateurs. Cordialement, Yves Boisard ExperQual
Paty Danja Lundi 28. Mars 2011 19:08
Le port de cagoule n'empêche pas le contact des mains avec les lunettes, si?
Paty Danja Lundi 28. Mars 2011 19:33
En gros je dois l'inclure dans la règle BPH et rajouter les lunettes dans mon inventaire des verres, enfin dans la procédure des bris de verres...
Constant Depièreux Lundi 28. Mars 2011 20:24
Si la cagoule est placée sur la tête et les lunettes et que la cagoule est équipée d'un écran transparent, alors oui.
Bernard PICHETTO Lundi 28. Mars 2011 20:40
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Paty Danja <danjakiki@...> a écrit :
> Merci
> En gros je dois l'inclure dans la règle BPH et rajouter les lunettes dans mon
> inventaire des verres, enfin dans la procédure des bris de verres...
>
En gros oui !
Former votre personnel à des gestes d'hygiène supplémentaires, leur faire adopter un autre regard sur cet objet banal, mais potentiellement vecteur et, tant qu'à y être, penser aux vis qui tombent, de temps en temps, des lunettes, mais là vous êtes peut-être équipé 'métal'...
Yves BOISARD Lundi 28. Mars 2011 20:56
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Paty Danja <danjakiki@...> a écrit :
>
> Merci
> En gros je dois l'inclure dans la règle BPH et rajouter les lunettes dans mon
> inventaire des verres, enfin dans la procédure des bris de verres...
Exactement.
Yves Boisard ExperQual
Yves BOISARD Lundi 28. Mars 2011 21:19
Depuis quelques années, ma référence en matière de corps étrangers vient de la FDA, mais vous en avez peut être d'autres (des références).
http://www.fda.gov/ICECI/ComplianceManuals/CompliancePolicyGuidanceManual/UCM074554
Si on les suit, la vis de lunette est trop petite pour présenter un danger (à part pour les dents ?).
Et en plus tout dépend des produits fabriqués par Paty Danja.
Yves Boisard ExperQual
Bernard PICHETTO Lundi 28. Mars 2011 22:42
Je fais de la veille internationale depuis des années et donc, je pense, que nous nous fournissons presque aux mêmes sources...
Concernant la question posée, il nous faudrait savoir quels sont les produits fabriqués, mais aussi quelles sont les relations dans l'entreprise.
Cela ne serait pas la première fois que nous verrions un problème émerger parce que le personnel n'ose pas arrêter une chaîne au moindre truc qui cloche (c'est aussi pour cela que je suis descendu jusqu'au niveau de la petite vis, qui certes n'est peut-être pas très grave, mais si vous-même vous éclatez une dent dessus, cela m'étonnerait que vous ne fassiez rien !).
Donc, encore une fois, je me répète, les lunettes représentent...
- Un problème de corps étrangers, relativement réduit par rapport aux contenant utilisés en production, mais s'il y a si peu d'entreprises équipées en détection des bris de verre, comme vous le dites, il faut m'expliquer le nombre d'alertes régulières que nous recevons...
Un problème bactério, lui potentiellement plus 'hazardeux' mais qui peine à être prise en compte, même par l'IFS ou le BRC, semble t-il...
Yves Boisard Lundi 28. Mars 2011 23:08
Bonsoir, vous pouvez aussi le préciser dans le règlement intérieur, l'afficher et l'inclure dans les instructions disponibles aux postes de travail.
Bernard PICHETTO Mardi 29. Mars 2011 14:46
Concernant les détecteurs, autant demander aux pros, voici la réponse que j'ai reçue de France-Scan :
"Le verre est un contaminant assez peu dense et complexe à trouver. L'autre problème vient de la composition des verres de lunettes qui ne sont pas forcément en "verre" mais souvent en matières organiques de densité proche de celle des matières alimentaires.
Les technologies RX restent chères et de nombreuses entreprises préfèrent en rester aux détecteurs de métaux."
Laurianne Dinam Mardi 29. Mars 2011 8:11
Toujours sur le thème des lunettes, que penser des lunettes avec incrustation de pierre ou "strass" ?
Difficile de demander à un opérateur d'éviter de choisir ce type de monture .
France_scan Mardi 29. Mars 2011 14:42
Attention en ce qui concerne la détection par rayons-x :
le coût est significativement plus élevé que celui d'un détecteur de métaux, donc les entreprises hésitent à faire l'investissement ( sauf pression de leurs clients )
le verre est un contaminant compliqué à trouver car pas très dense une bonne partie des lunettes ne sont pas en "verre" mais en matière d'origine organique, donc dont la détection est partiquement impossible.
il est nécessaire de faire des tests de faisabilité en amont.
Paty Danja Mardi 29. Mars 2011 15:08
Merci à tous
De toutes les façons, je n'ai pas assez de moyens pour me l'offrir.
Concernant mon questionnement sur l'IFS, quelqu'un peut-il me renseigner?
merci
Yves BOISARD Mardi 29. Mars 2011 20:59
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, Paty Danja <danjakiki@...> a écrit :
>
> Merci à tous
> De toutes les façons, je n'ai pas assez de moyens pour me l'offrir.
>
> Concernant mon questionnement sur l'IFS, quelqu'un peut-il me renseigner?
> merci
>
Bonsoir, c'est effectivement une bonne raison, d'autant que le moyen est coûteux et demande pour être efficace une intervention humaine permanente. Nous avons toujours utilisé la détection par rayons X en curatif pour pouvoir décider du devenir de produits consignés, avec du matériel loué pour l'occasion et en mobilisant du personnel formé à l'interprétation des formes observées sur l'écran.
Cordialement, Yves Boisard ExperQual
france_scan Mercredi 30. Mars 2011 22:55
blague à part, ces réponses sont pertinentes.
pour mieux traiter le problème des corps étrangers, il est nécessaire de traiter le problème en amont, et soit d'interdire un certain nombre d'objets , ce qui est déjà fait pour les bijoux et objets personnels, soit de ne s'équiper que de matériels détectables avec les détecteurs habituels ( détecteurs de métaux et détecteurs rayons-x ), ce qui permettra en cas de perte , de les retrouver facilement.
si vous ne disposez pas de détecteurs chez vous, on peut vous en louer ou faire une prestation de contrôle ... à la seule condition que les contaminants soient détectables !!
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