ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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THEME : La gestion des crises alimentaires (définition du niveau de responsabilité, conseils…) (archives 2006)
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Bertrand CARLIER Sat, 14 Jan 2006 06:36:44
+0100
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_de_crise
argossement Wed, 18 Jan 2006 21:52:34 -0000
--- Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "jeanpierre_donadei"
<jean-
pierre.donadei@w...> a écrit
>
>
nous sommes ammenés à livrer en liaison froide une
cantine scolaire
> une créche municipale et des repas à
des personnes agés.
> Pour cela agrement vétérinaire
nous a été donné.
> nous respectons la
methode HACCP et le personnel est formé et suivit
à
> cette fonction.
> par contre le personnel municipale
n'a aucune notion de le méthode
> HACCP et nous sommes
ammenés à faire certaine observations suite aux
>
manquements.
> Une fois que les repas ont été
livrés et les documents de
traçabilité
>
signées par le receptionnaire.
> en cas d'intoxication
> somme nous responsable.?
La réponse à
votre question dépend avant toutes chose de l'examen des
clauses de vos contrats avec les institutions que vous fournissez.
Par ailleurs, il importe également de savoir si ces
institutions sont des établissements publics ou
privés.
AG
Jean-pierre DONADEI Thu,
19 Jan 2006 06:05:08 +0100 (CET)
dans le contrat qui
nous lie il est stiupulé que nous sommes responsable jusqu'à
la livraison et se sont des établissements puplic.
RIVORY
Christian Jeudi, 19. Janvier 2006 8:14
Bonjour, pour
répondre à votre question, vous êtes responsable
jusqu'au moment de la consommation par le client. La méthode
HACCP nous oblige à des résultats.
La formation du personnel est obligatoire une fois par an. Je suis formateur en hygiène et si je peux vous aider!!!!!
Hugues JOURDAN Thu, 19 Jan 2006 17:04:07 +0100 (CET)
Non,
le client qui récptionne est responsable des produit à
partir de la signature du BL.
Chaque chef d'établissement
doit mettre en place une HACCP mais les DSV se limite souvent à
Controle des T°C et temps de remise en T°C, Plan de nettoyage
et procédure de récption des produits.
Gilles TIXIER Thu, 19 Jan 2006 23:08:34 +0100
Je
souscrit à la réponse de Hugues JOURDAN :
³Non,
le client qui réceptionne est responsable des produits à
partir de la signature du Bon de Livraison.²
Mais ceci se
prépare à l¹avance :
. dans un contrat entre
les deux parties, sur les responsabilités de chacun.
. et
puis la cuisine centrale fait des plats-témoins.
Pascal Cahen Sat, 21 Jan 2006 00:23:11 +0100
18/01/06
17:56, « jeanpierre_donadei » < a
écrit :
>
nous sommes ammenés à livrer en liaison froide une
cantine scolaire
> une créche municipale et des repas à
des personnes agés.
> Pour cela agrement vétérinaire
nous a été donné.
> nous respectons la
methode HACCP et le personnel est formé et suivit à
>
cette fonction.
> par contre le personnel municipale n'a aucune
notion de le méthode
> HACCP et nous sommes ammenés
à faire certaine observations suite aux
> manquements.
>
Une fois que les repas ont été livrés et les
documents de traçabilité
> signées par le
receptionnaire.
> en cas d'intoxication somme nous
responsable.?
Il est impossible de dire à l'avance qui serait le
responsable d'une TIAC.
Nous sommes dans un cas manifeste de
responsabilités multiples et partagées.
En cas de TIAC, une enquête sera menée (généralement
par DDSV) pour déterminer l'origine : l'aliment en cause, les
étapes ayant permis contamination et multiplication au niveau
inacceptable chez les différents intervenants en remontant
(restaurant , cuisine centrale, fournisseur de la cuisine centrale,
...). Il peut y avoir un ou plusieurs responsable.
Il faut
rappeler aussi que l'acceptation de livraison ne signifie pas
déchargement total de responsabilité du fournisseur.
D'abord ce dernier reste responsable pour la justice en cas de
fourniture de produit non conforme à la réglementation
(=fraude). Ensuite, si la non conformité n'est pas visible ,
il s'agit d'un vice caché (prescription après
plusieurs
années). Enfin, si le produit comporte un défaut
ayant entrainé un dommage, le délai de prescription de
la responsabilité civile du producteur est de 3
ans.
Une
contamination microbienne entrainant une toxi-infection alimentaire,
est à la fois une fraude, un vice caché (presque
toujours) et un défaut du produit.
cailbourdin.stephane
Tue, 24 Jan 2006 14:20:48 -0000
Un employeur a-t-il
le droit de rendre resposable ses employés en cas de contrôle
d'hygiéne ?
Pierre Falgayrac Tue, 24 Jan 2006 17:04:03
+0100
Difficile de répondre sans plus de
détails...
Il faut distinguer la faute professionnelle
volontaire du salarié de la faute inexcusable de l'employeur
qui n'aurait pas pris toutes les dispositions nécessaires pour
que ses salariés oeuvrent dans de bonnes conditions.
Ex:
un emploi du temps trop serré et stessant ne peut qu'amener à
des erreurs, qui auraient du mal à être considérées
comme "fautes professionnelles" devant un Conseil de
Prud'hommes.
A. GRANDIDIER Tue, 24 Jan 2006 17:17:35 +0000
J'appuie
votre avis. Les pratiques en laboratoire d'analyses sont identiques à
la votre.
Je vous conseille donc cette pratique. Car du point de
vue de la conception hygiènique, les broyeurs et mortiers
domestiques ne sont pas spécialement étudiés
pour assurer une stérilité.
cailbourdin.stephane
Tue, 24 Jan 2006 20:02:26 -0000
Merci de votre
réponse.
Mais dans le cas d'une infraction pour le
dépassement d'une D.L.C ou d'une D.L.U.O où d'un
nettoyage de la cuisine non satisfaisant, qui est le responsable ?
(dans des conditons normale de fonctionnement)
Pierre Falgayrac Tue, 24 Jan 2006 22:00:29 +0100
Dans
des conditions "normales" de travail, c'est celui qui a la
responsabilité de la chose due qui est engagée (que ce
soit la propreté de la cuisine comme des dates de DLC
indiquées sur les emballages).
Mais dans tous les cas
l'employeur est civilement responsable. Exemple pour illustrer: les
maires qui sont systématiquement cités lors de
problèmes ayant lieu sur leur commune...
Daniel SEVRIN Wed, 1 Feb 2006 09:34:17 +0100 (Paris,
Madrid)
Prenons le cas d'un restaurant dans une
grande entreprise
La gestion de ce restaurant est confiée
au Comité d'Etablissement par la Direction Générale
Le
C.E. passe un contrat de gestion à une société
de restauration
Le restaurant accueille -en plus des salarié
de l'entreprise- des salariés d entreprises extérieures
Deux
cas :
- un salarié de l'entreprise extérieure a
une intoxication alimentaire
- un salarié de
l'entreprise extérieure s'intoxique en buvant l'eau des
fontaines (l'eau est fournie "au restaurant" par la
direction générale)
A votre avis, comment se
répartissent les responsabilités ?
Matthieu Vanuxeem Thu, 02 Feb 2006 11:13:04 -0000
A
mon sens:
1ER CAS: responsabilité première le CE
(qui s'il peut prouver qu'il respecte les exigences de la
réglementation, peut se retourner contre son
prestataire)
2EME CAS: responsabilité première
le CE (si la Direction Générale est considérée
comme fournisseur du restaurant, le CE peut se retourner contre elle
qui pourra à son tour se retourner contre son fournisseur)
Je
pense néanmoins qu'un juriste serait plus à même
de répondre à ces questions de cascades de
responsabilités.
Pascal Cahen Thu, 02 Feb 2006 12:12:29 +0100
Pas
de réponse a priori, comme le prouve les arrêts de la
Cour de cassation : responsabilité du fait des produits
défectueux (message d'A. Gossement du 31/1, fastidieux mais
bigrement interessant)
Il faut pouvoir répondre à
plusieurs questions: quelle est la cause de l'intoxication, à
quel moment du procédé la cause est apparue, qui était
responsable à ce moment, les procédures ont elles été
respectées, étaient elles conformes à la
réglementation, aux connaissances scientifiques et techniques,
etc ? Des responsabilités partagées sont possibles
Dr FLINOIS Thu, 2 Feb 2006 08:06:10 EST
comme
le dit mon éminent collègue seule l'expertise
judiciaire réalisée avec toutes les pièces du
dossier peut éclairer le juge qui, à la lecture des
conclusions de l'expert, prendra sa décision.
Il n'y pas un
cas identique et nous nous étonnons parfois des prises de
risques de certains. Il est à noter que l'expert judiciaire
engage aussi sa responsabilité.
argossement Thu, 02 Feb 2006 21:41:26 -0000
M.
Cahen a parfaitement raison. Le message de M Sevrin ne comportait pas
(et c'est normal par mail) suffisamment d'éléments
d'information pour pouvoir y répondre précisément.
Il n'y a pas de réponse type.
Je vous conseille de
consulter les juristes de votre entreprise ou qui travaillent avec
votre entreprise.
D Sevrin Novorest Fri, 3 Feb 2006 09:06:58 +0100 (Paris,
Madrid)
Mon message d'origine était certes
"obscur" car pour le moment, mon client (l'entreprise) n'a
pas à déplorer de sinistre.
Cette question se
pose aujourd'hui dans le cadre de ses relations avec le CE
Question
subsidiaire :
Connaissez vous des juristes qui pourraient me
conseiller (ou mon client) ?
qualiseb Thu, 09 Feb 2006 21:15:25 -0000
Merci
de votre vrai réponse,
Mais excusez moi, le vrai
problème reste, quelle sera la réaction d'un juge façe
à l'analyse d'un RQ qui s'octroi le droit ( sans en avoir le
choix ) de laisser partir des produits contenant de la salmonelle ?
Hugues JOURDAN Fri, 10 Feb 2006 08:55:15 +0100 (CET)
Il
est grillé. Au mieux, mise en danger de la vie d'autrui, au
pire empoisonnement et plus en fct du nombre de victime
Mais
normalement il doit bloquer le lot sinon il est complice avec le
patron de l'usine...
Olivier CERF Fri, 10 Feb 2006 09:06:12 +0100
Si
l’exploitant a fait tout ce qui est en son pouvoir pour réduire
la probabilité de contamination (par exemple dans le cadre ISO
22000), le juge le déclarera responsable (code civil, articles
1382 et suivants
sur la réparation des fautes et 1386-1 et
suivants sur la responsabilité du fait des produits
défectueux), mais non coupable, car il n’y aura pas eu
intention de nuire ou de tromper, ni d'imprudence, de négligence
ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité
(code pénal, article 121-3).
Mme et MM les juristes,
est-ce exact ?
Dr FLINOIS Fri, 10 Feb 2006 04:31:03 EST
c'est
vrai que la réponse du juge sera fondée sur une analyse
que l'expert ou le groupe d'experts judiciaires lui fournira.
Cette
analyse s'appuiera principalement sur des éléments
précis (textes, critères, normes...) mais le rapport
fait en conscience par l'expertprofessionnel
devra apptrécier
le professionnalisme des différents acteurs interrogés
(certains peuvent dire audités mais la justice n'emploie pas
ce terme).
Pascal Cahen Fri, 10 Feb 2006 11:42:05 +0100
> quelle sera la réaction d'un juge façe
à l'analyse d'un RQ qui s'octroi le
droit ( sans en avoir
le choix ) de laisser partir des produits contenant de la
salmonelle
?
L'entreprise, son RQ, son directeur, sont passibles de plusieurs
chefs d'inculpation : détention et mise sur le marché
de produits frauduleux et dangereux, tromperie, mise en danger de la
vie d'autrui, non respect de l'obligation de signalement aux services
officiels, ...
>Si l’exploitant a fait tout
ce qui est en son pouvoir pour réduire la
>probabilité
de contamination (par exemple dans le cadre ISO
>22000), le
juge le déclarera responsable (code civil, articles 1382 et
suivants
sur la réparation des fautes et 1386-1 et
suivants
>sur la responsabilité du fait des produits
défectueux), mais non coupable, car
>il n’y aura
pas eu intention de nuire ou de tromper,
>ni d'imprudence, de
négligence ou de manquement à une obligation de
prudence ou
de sécurité (code pénal, article
121-3).
Je partage l'analyse d'Olivier Cerf
qualiseb Fri, 10 Feb 2006 12:48:04 -0000
Si
je comprend bien, l'industriel sera obligé d'indemniser les
personnes malades, mais ne risquera pas la prison ?
Si tel est
le cas, et étant donné la présence "inévitable"
de salmonelle dans les viandes hachées, j'aimerais entendre
l'avis d'assureurs, eux aussi grand calculateur d'acceptabilité
des risques.
qualiseb Mon, 13 Feb 2006 11:57:28 -0000
---
Dans hygiene@yahoogroupes.fr, "Olivier CERF" <ocerf@v...>
a écrit
>
> Le règlement (ce n'est pas une
norme) européen ne demande pas
absence de Salmonella dans
la viande haché ! Il demande l'absence dans
> un nombre
défini de prises d'essais. Le juge (en général)
est
pourvu d'un cerveau, et il peut comprendre qu'un plan
>
d'échantillonnage permet seulement l'estimation de la
contamination, pas de connaître la vraie valeur de la
contamination !
Bonjour,
Là, je m'excuse, cette question était
"bête", mais j'apprend et je vous en
remercie.
Effectivement, je pense, maintenant, que la limite
juridique entre le responsable et le coupable se situe à ce
niveau ( on verra ce qu'il en ressort de l'affaire SOVIBA ) :
"respect des règles = responsable mais pas coupable",
"non respect des règles", du type avoir connaissance
d'un problème sans le signaler aux autorités
compétentes = "coupable peinallement"
Merci
de me dire si je me trompe.
( Certainement que je ferais des
progrès rapide sur mes raisonnements, mais pas sur mon
français...désolé pour ceux que cela peut
choquer )
Voici la conclusion que j'en tire
aujourd'hui:
L'industriel qui veux faire plus de recherche que
ce que la règlementation lui impose ( exemple recherche de
salmonelle sur 5x25g chaque jour de la semaine ) diminu le risque
consommateur, et augmente son budget analytique tout en augmentant
ces risques "responsable mais pas coupable".
Celui
qui se conforme à la règlementation augmente le risque
consommateur ( en lachant des journées non analysées )
et le risque client ( recherche de salmonelle positive en magasin
entrainant un retrait peut être télévisé
), et réduit son risque "responsable mais pas coupable"
tout en augmentant le risque de perdre ses clients.
Cela me
parait être un schéma "tordu" mais
réaliste...
Merci pour vos
réactions
Cordialement
Laurent
Dr FLINOIS Mon, 13 Feb 2006 08:13:57 EST
le
juge s'appuie sur les textes réglementaires et a peu de
connaissances en IAA. Il s'appui essentiellement sur l'expert qui lui
fait une lecture et une analyse du problème posé.
En
fait l'expert répond aux questions qui lui sont
soumises.
JEUDI 02 MARS 2006
MATIGNON
01/03/06 Conférence de presse du Premier ministre : emploi,
croissance et crises
sanitaires
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/interventions-premier-ministre_9/conferences-presse_526/conference-presse-mensuelle_55446.html
Christophe TERRIER Wed, 01 Mar 2006 08:44:42 -0000
Pour
la mise à jour de ma procédure de retrait rappel
produit, je suis à la recherche des organismes officiels à
prévenir en cas de crise alimentaire.
Julien PETIT Wed, 1 Mar 2006 10:01:00 +0100
Quelques
éléments de réponse (pour ce qui concerne les
informations à transmettre aux autorités compétentes)
:
Le principe est fixé par arrêté du 09
septembre 2004 (JO du 25 septembre 2004)
http://galateepro.agriculture.gouv.fr/docs/textes/17249.doc
Des détails figurent par ailleurs dans un avis aux opérateurs publié au JORF du 10 juillet 2004
http://galateepro.agriculture.gouv.fr/docs/textes/17243.doc
Ces textes expliquent à quelle autorité compétente il faut s'adresser (DGAL ou DGCCRF selon les cas), et des liens vers les formulaires à utiliser.
Complément : liens également disponibles à partir de la page:
http://www.liste-hygiene.org/veillesan.htm
Bénédicte Larinier Wed, 1 Mar 2006 09:57:56
+0100
Une petite précision :
la page
concernant les signalements
http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr/04_dossiers/consommation/signaler/index.html?ru=04
(formulaire et interlocuteur régional)
Page
concernant la gestion de crise
http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr/04_dossiers/consommation/alimentaire/alertes/crises_alertes.htm?ru=04
B. Larinier
Bénédicte Larinier Wed, 1 Mar 2006 09:51:47
+0100
Le site de la DGCCRF donne quelques indications
à ce
sujet
http://www.dgccrf.minefi.gouv.fr/04_dossiers/consommation/controles_alimentaires/mesures_urgence.htm
JEUDI 02 MARS 2006
EUROPE
02/03/06 Sécurité des produits de consommation: la
Commission présente le rapport sur le fonctionnement du
«système d'alerte rapide» en
2005
http://europa.eu.int/rapid/pressReleasesAction.do?reference=IP/06/259&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
Bertrand CARLIER Thu, 23 Mar 2006 07:57:18
+0100
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_de_crise
version google livre
-La gestion de crise- Un enjeu
stratégique pour les organisations de Christophe Roux-Dufort -
2004 - 192 pages
la crise comme opportunité
d'apprentissage
http://books.google.fr/books?vid=ISBN280413346X&id=Urng9AkToIIC&pg=PA63&lpg=PA63&dq=prevention+crise&sig=gMngKr60EJWNQxQzfW0lWjG6B6E
-communication de
crise
http://management.journaldunet.com/dossiers/050167crise/lead.shtml
On dissout la crise dans la communication"
Pour
contrer ou limiter ces risques, la communication de crise s'appuie
sur une notion essentielle : la préparation de l'entreprise.
Il s'agit de mettre de côté l'improvisation qui peut
devenir à lui seul, dans les situations les plus complexes, un
facteur aggravant.
-le cas
buffalo
http://management.journaldunet.com/dossiers/050167crise/buffalo.shtml
-Les trois stratégies possibles Face à une crise,
l'entreprise peut reconnaître le problème, faire
diversion ou obstruction. Trois stratégies plus ou moins
risquées.
http://management.journaldunet.com/dossiers/050167crise/strategies.shtml
mais il y a d'autres aspects:
Crise
économique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_%C3%A9conomique
ce qui donne accés au portail economie avec :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:%C3%89conomie
avec
Le principe pollueur-payeur est un principe découlant
de l'éthique de responsabilité, qui consiste à
faire prendre en compte par chaque acteur économique les
externalités négatives de son
activité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_pollueur-payeur
mais
La Charte de l'environnement de 2004 ne reprend pas le
principe du payeur
pollueur.
http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/politique-eau/eau-ressource-preserver/principe-pollueur-payeur/
Bertrand CARLIER Thu, 23 Mar 2006 09:27:26 +0100
"Bien
que surprenante, cette perspective de la crise nécessite la
mise point de trois
principes qui fondent notre approche :
Tout développement, tout progrès et toute croissance
génère ses propres vulnérabilités. En ce
sens, la crise est inhérente à tout mouvement de
croissance et de développement. De ce point de vue elle n'est
jamais exceptionnelle mais témoigne d'un stade de
développement au-delà duquel l'entreprise ne peut plus
continuer sur les mêmes bases que celles qui l'ont portée
jusqu'alors.
Les crises prolifèrent et ne se
propagent que sur des terreaux fertils. Elles sont l'aboutissement
d'un processus d'accumulation de vulnérabilités qu'on
laisse s'installer : ce sont les terrains de crise. Se concentrer sur
l'événement déclencheur est une impasse tant
celui-ci est inattendu, imprévisible, insaisissable et
multiforme. Les approches
traditionnelles de la gestion de crise
centrées sur le pic tangible ne débouchent que sur la
mise sur pied de dispositifs de prise en charge de la surprise sans
garantie de contrôle et de maîtrise.
L'évolution et l'intensification des terrains de crise ne se
font qu'au prix d'une ignorance croissante sur l'évolution des
fragilités et des déséquilibres. Plus les
dysfonctionnements et les vulnérabilités s'installent
et plus l'ignorance s'épaissit. La vulnérabilité
d'une entreprise ne réside pas tant dans ses fragilités
réelles que dans l'ignorance sur ses fragilités.
L'équation
posée, la crise c'est l'accident + la déstabilisation,
doit donc être complétée par son corollaire : la
crise c'est un terrain de crise + l'ignorance. Cette nouvelle
équation nous éloigne du noeud de la crise et de sa
contingence et nous rapproche des conditions qui rendent une crise
possible."
source et suite
http://www.communication-sensible.com/download/article_roux-dufort2005-2.pdf
donc la crise a pour fondement l'ignorance et ou le déni
ce serait donc mieux de limiter cela en mettant sur le net et
en français les éléments qui concernent les
possibles de crise dans le domaine de l'hygiène,
voir
les x questions posées en ce lieu n'ayant pas encore eu de
réponse, un exemple trés concret:
la circulation
des métaux lourds identifiés comme toxique dans les
aliments des humains et des animaux ou de la définition d'un
médicament à usage animal dans le monde ?
Marc
Kieny Thu, 23 Mar 2006 10:53:30 +0100
En guise de
réponse - ou, plutôt, d'illustration, ou d'étude
de cas - on pourrait reprendre un texte mentionné dans le
dernier bulletin de news de Bruno Peiffer :
"ON NOUS CACHE
TOUT - Dossier sur la grippe aviaire
3/3 La peur politiquement
synchronisée pour un "iatrogénocide"
mondial
http://www.onnouscachetout.com/themes/actualite/dossier-grippe-aviaire-3.php
Ce document m'a laissé perplexe, et je souhaiterais
soumettre une opinion. Les informations sur Le Grand Complot Mondial
et autres Annonces De La Fin Du Monde Prochaine ne sont pas une
nouveauté. Il existe, en outre, certainement d'excellentes
études sur ce type de communication. Cela me paraît
néanmoins un signal : celui d'un dysfonctionnement de la
perception des relations à l'intérieur de notre système
d'organisation sociale.
Tout en laissant à son auteur
américain le bénéfice du doute (sur la réalité
du complot qu'il dénonce), ne pourrait-on pas, AUSSI,
expliquer plus simplement les "faits" sur lesquels il fonde
sa démonstration par :
- d'une part, en conséquence
du développement exponentiel du champ des connaissances
humaines, le refuge - et l'isolement - de la réflexion dans
des catégories nécessairement spécialisées,
auto-référentes et rigoureusement compatibles avec
elles-mêmes ; d'où, inéluctablement, l'apparition
d'un sentiment diffus de perte de contrôle de chaque individu
sur ce qu'il peut comprendre du monde dans lequel il vit ;
-
d'autre part, la propension naturelle des média à
remplir en permanence le champ de l'attention de ses
lecteurs/auditeurs/spectateurs (sinon, ils zappent). Pour alimenter
cette diffusion continue d'"informations" (les guillements
sont là de rigueur !), pour accrocher l'attention, rien de tel
qu'une bonne annonce de catastrophe. Là aussi, rien de très
nouveau... Le procédé comporte toutefois certaines
limites et a tendance à s'auto-détruire au bout d'un
certain temps s'il n'est pas réalimenté. Une mesure
suivie de l'évolution des surfaces de papier/des secondes
d'antenne consacrées la grippe aviaire (par exemple) serait
certainement utile et édifiante à cet égard.
Autrement
dit, pas forcément besoin d'un manipulateur mondial pilotant
un sinistre complot démoniaque pour obtenir des effets
susceptibles de dégénérer en peur, en panique,
voire en terreur : les effets colatéraux du
(dys)fonctionnement du système économique occidental
actuel (considéré généralement comme le
moins mauvais...) y suffisent amplement, s'ils ne sont pas maîtrisés.
D'où la question : peut-on continuer à nier, par
idéologie, le besoin d'une nécessaire régulation
?
En tout état de cause, si une abondante littérature
est disponible sur la gestion de crise - s'agissant, comme les
documents signalés par Bertrand Carlier, de crise pour une
entreprise -, qui peut bien être en situation de "gérer
une crise" systémique ? Difficile d'y répondre -
d'où, sans doute, les attitudes millénaristes qu'on
rencontre de plus en plus fréquemment....
Amicalement,
Marc
Kieny
SYDIALE Thu, 23 Mar 2006 08:42:02 EST
Votre
philosophie "systémique " a du bon en effet. La
liberté d 'expression des médias supprime une capacité
d'expression de la liberté de réfléchir propre
parait-il à l'homme. le cogito ergo sum de Descartes devrait
etre en réalité " sum, ergo cogito". mais peu
savent traduire .. tant pis.
euqilegnal Wed, 5 Apr 2006 08:35:08 +0200
je
suis entrain de rédiger une procédure de gestion de
crise et à la lecture du document de la DGCCRF sur ce thème,
je me pose une question relative à la communication vers le
consommateur.
Admettons qu'il y ait un problème sur une
charcuterie que nous avons livrée à un magasin, GMS,
épicerie,.. (donc que nous ne vendons pas directement au
consommateur final) et qu'il y ait une alerte sur ce produit.
nous
informons donc le magasin de cette alerte en précisant de quel
produit il s'agit exactement (dénomination de vente,
n°lot,...)
si le magasin a déjà vendu le produit
et qu'il faut faire un rappel auprés de la clientèle,
qui est responsable ce rappel : nous ou le magasin qui a vendu le
produit ? Concrétement, qui réalise l'affichage en
magasin ?
hblmgfrance Wed, 5 Apr 2006 04:12:46 EDT
Vous
êtes responsable du rappel car vous avez le devoir d'identifier
vos clients ce qui n'est pas les cas des commerces de détail
Le
commerce de détail est responsable de l'affichage dans les
lieux de vente et se doit d'avertir les services concernés sur
cette alerte et communiquer les éléments demandés
Alexis Volanov Wed, 05 Apr 2006 11:38:35 -0000
Tout
à fait d'accord sur la responsabilité du
rappel.>>
C'est de mon point de vue comme, d'expérience,
du point de vue de la DGCCRF, l'entreprise qui est responsable du
rappel de ses produits.
Que les distributeurs puissent être mis à
contribution pour faciliter la traçabilité au sein de
leurs bases, pour déployer des dispositifs d'information en
direction des consommateurs et éventuellement gérer les
retours et les remboursements, certes, mais c'est vous que la DGCCRF
tiendra pour interlocuteur dans le cadre d'une crise. Je serais moins
tranché dans le cas où vous seriez fournisseur d'un
distributeur pour une MDD.>>
Concernant le point précis
de l'affichage en linéaire, vous avez intérêt à
prendre la main pour sa préparation : au-delà des
précisions sur les produits concernés (n° de lots,
DLUO / DLC) vous pouvez également y mentionner les dispositifs
d'information / communication que vous auriez à mettre en
oeuvre en cas de rappel (N° Vert, etc.). Par ailleurs et si cela
est nécessaire, ceci vous permettra d'intégrer
d'éventuels messages de réassurance, pour expliquer le
problème et démontrer votre attention aux consommateurs
de vos produits. >>
Naturellement, la DGCCRF demandera à
valider cette affiche : mais dans tous les cas, je vous conseille de
chercher à aller au-delà de l'information très
désincarnée et potentiellement maladroite qu'un
distributeur pourrait faire sur vos produits et le problème
les concernant. >>
Bertrand CARLIER Wed, 05 Apr 2006 14:20:38 +0200
question
à M
Volanov:
http://www.sap.com/france/company/press/dossiers/pdf/DossierSCM.pdf
le fournisseur n'est -il pas alors en droit de connaître
avant de proposer un prix de vente le coüt potentiel de
réacheminement des produits qu'ils livrent, ou doit-il être
prêt à organiser un réacheminement seul (dans les
deux cas cela aura un coût ) ?
"je vous conseille
de chercher à aller au-delà de l'information très
désincarnée et potentiellement maladroite qu'un
distributeur pourrait faire sur vos produits et le problème
les
concernant. >>
il me semble et cela a été
dit de nombreuses fois ici, la communication sur les produits devrait
exister avant les crises. D'où ma question:
la
connaissance et les informations actuellement portées à
la connaissance des clients est-elle suffisante et si non n'est-ce
pas "un terreau de crise "?
Alexis Volanov Wed, 05 Apr 2006 12:34:22 -0000
Monsieur
Carlier.
Concernant votre question sur le côut des
produits : je suis désolé mais elle dépasse le
champ de mes compétences.
Concernant votre autre point
lié à l'information sur les produits et les crises,
pourriez-vous préciser un peu votre question : je veux essayer
de vous donner davantage d'éléments mais j'aurais
besoin que vous précisiez. Merci.
Bertrand CARLIER Wed, 05 Apr 2006 15:42:26 +0200
j'ai
demandé le coût du rapatriement et je vous ai posé
cette question car vous semblez vu le lien avoir une certaine
connaissance de ce sujet
" Concernant votre autre point
lié à l'information sur les produits et les crises,
pourriez-vous préciser un peu votre question : je veux essayer
de vous donner davantage d'éléments mais j'aurais
besoin que vous précisiez. Merci."
dans un message
du 23:2:2006 j'ai cité ce lien
:
http://www.communication-sensible.com/download/article_roux-dufort2005-2.pdf
avec ce passage
"Les crises prolifèrent et ne
se propagent que sur des terreaux fertils.
Elles sont
l'aboutissement d'un processus d'accumulation de vulnérabilités
qu'on laisse s'installer : ce sont les terrains de crise.
Se concentrer sur l'événement déclencheur est
une impasse tant celui-ci est inattendu, imprévisible,
insaisissable et multiforme. Les approches traditionnelles de la
gestion de crise centrées sur le pic tangible ne débouchent
que sur la mise sur pied de dispositifs de prise en charge de la
surprise sans garantie de contrôle et de maîtrise."
pour
être plus clair lorsque l'on apprend suite à
l'hospitalisation de son gamin que ceci est du à .... et que
c'est la première fois que l'on entend ou lit ce mot cela me
semble être un facteur agravant de la crise.
j'ai d'autre part indiqué x liens des wiki qui montrent la
différence entre la communication en langue anglaise ou
américaine et française, je souhaitais votre avis sur
ce point .
enfin:
"J'espère enfin que vous ne
cherchiez pas à détecter un intérêt
commercial dans mon intervention, car je n'en ai aucun "
je
n'ai pas l'habitude de faire des présuppositions, ni la
réputation de ne pas accepter les dialogues constructifs
yboisard Wed, 5 Apr 2006 16:06:15 EDT
"Naturellement,
la DGCCRF demandera à valider cette affiche : mais dans tous
les cas, je vous conseille de chercher à aller au-delà
de l'information très désincarnée et
potentiellement maladroite qu'un distributeur pourrait faire sur vos
produits et le problème les concernant. >>
Que
veut dire potentiellement maladroite ? Pourquoi cet a priori ?
LUNDI 10 AVRIL 2006
UNIVERSITE DE
LILLE - Thèses en ligne:
En quoi la compréhension
des crises passées permet-elle d'initier les entreprises à
la gestion de crise alimentaire
Comment l'entreprise communique
pour donner confiance aux consommateurs en la qualité
sanitaire de ses produits
La presse : un outil de communication en
temps de crise - Comparaison de la crise Coca-Cola et de la crise du
saumon
http://www.univ-lille1.fr/pfeda/iaal/docs/qualimapa2004/crise/crise.htm
Bertrand CARLIER Mon, 17 Apr 2006 11:51:48
+0200
suite à
:
http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i2833-tII.asp#P709_225740
« /un seul pays défaillant peut mettre en danger tous
les autres /».
il existe des « /dissimulations/ »
qui sont le fait de /« pays voyous ».
on se
pose parfois la question de savoir pourquoi en certains lieux, cela
fonctionne autrement. La réponse est souvent la même,
ils n'ont pas le choix.
Je souhaiterai l'avis des membres sur
le contenu de ce lien :
Politique sur la divulgation
interne d'information concernant des actes fautifs au
travail
http://www.tbs-sct.gc.ca/pubs_pol/hrpubs/TB_851/idicww-diicaft1_f.asp
Muriel Bossert Mon, 17 Jul 2006 11:28:43 +0200 (CEST)
Dans le référentiel IFS, il est
demandé au point 5.9.3 " la procédure doit être
régulièrement testée de façon appropriée
afin d'assurer son fonctionnement efficace" en ce qui concerne
la gestion du retrait-rappel de produit.
J'ai mis en place une
procédure mais je ne sais pas comment m'y prendre pour la
tester envers nos clients et nos fournisseurs.
Si quelqu'un
pouvait m'éclairer!
Constant Depièreux Mon, 17 Jul 2006 12:22:59 +0200
Je pense que vous pouvez assez simplement le valider
sur quelques clients volontaires en utilisant un lot de produit-test
fabriqué et marqué à cet effet : "ce
produit ne peut-être commercialisé ...".
Il
s'agira bien sur d'un test quelque peu biaisé car il probable
que vos clients ne joueront pas (tous) totalement le jeu, mais la
plupart devraient coopérer car ils sont conscient qu'ils
engagent leur responsabilité également.
Hugues
JOURDAN Mon, 17 Jul 2006 16:41:40 +0200 (CEST)
Bien
valider sa traçabilité au niveau des éxpéditions
cad savoir vers qui a été expédié un lot
pour pourvoir le pister.
Sinon pourquoi ne pas rechercher un
lot de façon régulière afin de déterminer
sa position en se donnant un objectif de durée maximale?
darje35 Mon, 17 Jul 2006 20:55:37 -0000
Dans
notre cas, nous avons une procédure test de tracabilité:
A partir d'un numéro de lot au hasard nous réalisons la
tracabilité amont et aval. En amont, on s'arrête au
numéro de facture et numéro de lot + audits des sites
pour comprendre leur fonctionnement.
En aval, nous
recherchons les clients (GMS) livrés / dates et quantités,
puis pour chacun leurs coordonnées (mail/tel/fax) ou numéro
en cas de crise! la dernière étape étant de
vérifier que les numéros enregistrés sont les
bons !
VENDREDI 21 JUILLET 2006
MINISTERE DE
L'AGRICULTURE 21/07/06 Le Conseil National de l'Alimentation
Mise
en ligne de l'avis n° 57 "Prévenir les impacts des
crises sanitaires en améliorant la communication sur les
risques"
http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ressources.publicationsofficielles.avisduconseilnationaldelalimentationcna_a2084.html
Michèle BOUN Mon, 28 Aug 2006 13:33:19 +0000 (GMT)
d'abord merci aux personnes m'ayant répondu
pour mon problème de pièce de boeuf.
Le
retrait-rappel concerne la gestion de crise et est indissociable de
la notion de traçabilité, cependant les définitions
que vous donnez ne sont pas bonnes.
Si vous êtes un
producteur et qu'un de vos fournisseurs vous appellent pour vous
prévenir qu'une de vos matières premières est
non-conforme et dangereuse pour la santé du consommateur; vous
faites alors une traçabilité "amont" pour
savoir quelle utilisation en a été faite: quantité
encore en stock et quantité utilisée en fabrication. Si
des produits ont été fabriqués avec la matière
première dangereuse, il faut déterminer s'ils sont en
stock ou s'ils ont été envoyés aux clients. Dans
le dernier cas, il faut faire une traçabilité aval pour
contacter les clients en question.
Retrait: élimination et
non-commercialisation des produits stockés en gms (clients)
Rappel: annonce médiatique, affichette de retour au
magasin de distribution, des produits achetés par les
consommateurs.
En espérant que cela vous aie éclairé,
Fanny LS Mon, 28 Aug 2006 15:45:44 +0200 (CEST)
Le
retrait et le rappel ne sont pas les mêmes choses.
Un
retrait consiste à retirer un produit identifié (DLC /
N°lot) du circuit de vente ; en général, il est
couplé avec une destruction de ces produits.
Un rappel consiste, souvent par voie d'affichage en magasin (pour
un circuit classique en GMS), à avertir le consommateur du
danger à consommer ce produit et à lui demander de
ramener le produit en consommation.
Pour prendre exemple dans
l'actualité, rappelez-vous les steaks hachés surgelés
à marque Chantegril fin 2005. C'est en général
la gravité de la non-conformité qui impose le choix
entre rappel ou retrait.
elodie PERRIER Mon, 28 Aug 2006 19:29:18 +0200 (CEST)
je
pense que la réponse de fanny est la plus pertinente, pour
simplifier: le retrait, le consommateur n'est pas au courant
contrairement au rappel ou le consommateur est au courant. D'ailleur
par expérience, on ne prend pas la décision seul, s'il
sagit de la grande distribution, c'est le responsable qualité
enseigne qui prend la décision finale.
En ce qui concerne
la traçabilité amont ou aval, le lien est juste qu'il
va évidamment dans les deux cas faire une traçabilité
aval pour connaître les clients qui ont reçu le produit
en question; et une traçabilité amont peut être
nécessaire si le problème viens de la matière
première, ingrédient, emballage (en complément
de l'aval).
qualiseb Mon, 28 Aug 2006 18:25:14 -0000
Non
seulement une décision de retrait/rappel ne se prend pas seul,
mais en plus, je pense qu'elle se prend avec la DGAL.
Fanny LS Tue, 29 Aug 2006 10:49:53 +0200 (CEST)
En
général, c'est plutôt la DGCCRF qui intervient.
Il y a une obligation de notification des services publiques
(DGCCRF et/ou DSV) dès qu'il y a dépasseent pour les
contaminations en listeria et salmonelles. A
ce stade là,
les pouvoir publics peuvent effectivement demander au fabricant ou au
distributeur (pour les
produits mdd) de faire un rappel.
Cependant, tout fabricant ou distributeur est "libre"
de procéder à un rappel ou à un retrait sans
avis des services officiels, sachant qu'il aura à en assumer
les conséquences financières et les problèmes
d'image.
Pour résumer, dès qu'il y a mise en danger
réelle (germes pathogènes, verre) de la santé du
consommateur, on fait un rappel. Pour les problèmes moins
graves (flore totale élevée par exemple), un
simple
retrait peut être envisagé.
Le tout est d'évaluer
correctement les risques en prenant en compte tous les paramètres
(ne pas oublier la DLC par exemple).
Bruno PEIFFER Thu, 14 Sep 2006 10:57:17 -0000
L
INVESTIGATEUR 13/09/06 Editorial: Ainsi va le Luxembourg…
http://www.investigateur.info/zines/textes/346_5.html
Remarque personnelle:
Même si le scandale de la viande
de DONER KEBAB n'est pas sorti de l'Allemagne, on peut quand même
constater que le gouvernement Luxembourgeois a pour sa part
communiqué à ce sujet :
http://www.liste-hygiene.org/arcinspecluxembourg.html
Mais on ne peut que constater que les médias nationaux et
internationaux ont été relativement discrets face à
ce sujet.
La transparence par rapport aux communiqués
officiels pourrait également être optimisée.
De
ce point de vue, l'idéal serait au niveau Européen dans
le prolongement du système RAPID ALERT
http://ec.europa.eu/food/food/rapidalert/index_en.htm
en détaillant davantage sur l'origine du produit incriminé.
MARDI 19 SEPTEMBRE 2006
LNE
19/09/06 Un guide de gestion de crise pour les matériaux et
emballages
http://www.contactalimentaire.com/index.php?id=104&tx_ttnews[tt_news]=259&tx_ttnews[backPid]=524&cHash=686ef9754a
MERCREDI 25 OCTOBRE 2006
PUBLICIBLOG
24/10/06 Lancement de l'Observatoire des crises alimentaires
http://www.publiciblog.com/blog/index.php/2006/10/24/1521-crises-alimentaires
LUNDI 06 NOVEMBRE 2006
COMMUNICATION
SENSIBLE VOL 12 NOV 2006 Magazine de la communication de crise
sensible
http://www.communication-sensible.com/download/cccnl0012.pdf?PHPSESSID=7f82570cd626c107c6cadb0198e7a930
karine.desaintmichel Lundi 13. Novembre 2006 14:01
Le conseil général gère les
locaux, les subventions des collèges publics.
avec la
décentrailisation ds TOS le CG est maintenant l'employeur des
personnels de cuisine. Au quotidien, chaque collège, est
responsable hiérarchiquement de ces personnels (en général
le gestionnaire encadre l'équipe de cuisine)
En cas de
problème (TIAC) et d'une manière générale
(établissements des menus...), comment est définie la
responsabilité des différnets acteurs ? y a til des
textes de référence ?
O. Cerf Lundi 13. Novembre 2006 16:52
C'est le "chef de l'établissement" qui, ayant
connaissance de la TIAC, informe la DASS ou la DGAL. Pour les
responsabilités, c'est celui qui a commis la faute et son
employeur qui sont responsables. Voir le Code civil :
Article
1382 - Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un
dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à
le réparer.
Article 1384 - On est responsable non
seulement du dommage que l'on cause par son propre fait, mais encore
de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit
répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.
En
cas de litige, c'est vraisemblablement le juge qui tranche.
GAULT Gilbert Lundi 13. Novembre 2006 19:32
Il s'agit de la responsabilité civile
et pénale du fonctionnaire et de son administration en cas de
préjudice et sans se départir des poursuites
administratives et pénales engagées par les
administrations instructrices.
Pour ce qui est de la
déclaration, toute personne (gestionnaire, restauration
collective concédé médecin...) pouvant faire le
rapprochement de deux cas à symptomatologie identique et dans
une chronologie commune peut faire la déclaration à
l'autorité sanitaire (DDASS et DSV).
Si l'enquête
met en évidence des dysfonctionnements ayant concouru à
la survenue de la toxi infection alimentaire, des décisions
administratives et pénales sont susceptibles d'être
prises en direction de tous les acteurs de l'incident (Education
Nationale ou Conseil Général). Pour ce qui est de la
responsabilité civile, c'est la personne qui ayant subi un
préjudice qui saisi le tribunal de GI et c'est le juge qui a
l'aune d'un rapport d'expert distribuera les responsabilités
fr4206 Mardi 14. Novembre 2006 9:15
-VOIR LE LIEN SUIVANT
http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ06041033S
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