ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Pseudomonas aeruginosa |
JOFFIN jean noël dimanche 7 mai 2000 14:32
À propos de Pseudomonas aeruginosa :
Les protocoles
normalisés de tes des produits utilisés pour laver et
désinfecter utilisent en général deux souches
tests normalisées :
Staphylococcus aureus et Pseudomonas
aeruginosa ATCC...
Lors d'un test non officiel dans mon lycée,
j'ai utilisé une souche classique de P. aeruginoasa mais non
la "bonne" pour une détermination selon le protocole
normalisé.
L'échec m'a conduit à mesurer
grossièrement la CMI : la souche était manifestement
résistante au produit utilisé à la cantine.
Il
me semble donc que l'on ne doive pas généraliser trop
vite ce qui semble justifié par une analyse officielle, ni
d'ailleurs, dans l'autre sens, en déduire que la vaisselle est
mal lavée à la cantine ! Autrement dit, on ne peut pas
dire que le produit X est actif sur la bactérie Y sous
prétexte que l'analyse normalisée montre la
bactéricidie sur la bactérie Y variété
ATCC Z. La même remarque peut d'ailleurs être faite pour
les bactéries pathogènes : ce n'est pas parce que l'on
identifie Listeria monocytogenes que celle-ci est pathogène et
l'aliment dangereux... (ce qui était d'ailleurs souligné
par des messages à la liste)
Si le temps le permet,
j'essayerai de répéter les manipulations répidement
faites il y un an pour apporter quelques précisions au propos.
Notons toutefois que le produit utilisé est parfaitement actif
sur Staphylococcus aureus (souche maison).
D'autre part, il ne
faut pas exagérer l'importance pathogène de Pseudomonas
aeruginosa. Sa présence est "normale" et il attaque
essentiellement des personnes fragiles s'il s'agit d'une souche
particuliièrement nocive. Le choix de cette bactérie
dans les tests de désinfectants est motivé d'aboird par
ses grandes capacités de résistance à ces
désinfectants, en particulier
les tensioactifs : E. coli
est beaucoup plus fragile. De la même façon, les tests
de résistance à la chaleur utiliseront des souches
résistantes.
lundi 9 octobre 2000 23:36
Emergence of Multidrug Resistance in Ubiquitous and Dominant
Pseudomonas aeruginosa Serogroup O:11
Panayotis
T. Tassios, Vassiliki Gennimata, Anthony N. Maniatis, Caroline Fock,
Nicholas J. Legakis, and The Greek Pseudomonas aeruginosa Study
Group
J. Clin. Microbiol. 1998. 36:897-901. [Abstract]
[HTML]
[PDF]
Résumé
http://jcm.asm.org/cgi/content/abstract/36/4/897
HTML
http://jcm.asm.org/cgi/content/full/36/4/897
PDF
http://jcm.asm.org/cgi/reprint/36/4/897
Date : Sun, 18 Mar 2001 13:57:33 +0100 De : "Evelyne.DEMARTIS"
Pas consulté ma boite aux lettres depuis 10 jours => Réponse tardive et peut être déjà faite ailleurs, mais je souhaite tordre le cou à ce Pseudomonas aeruginosa alias bacille pyocyanique .
Son habitat: l'eau et les plantes = il y en a partout (comme les listeria !).
Chez l'homme il est responsable d'infections opportunistes. En clair, il s'installe sur des terrains débilités comme on peut en trouver dans les services de réanimation (c'est pourquoi on interdit les fleurs dans certains services), ou chez des patients soufrant de mucoviscidose ou encore immunodéprimés où effectivement c'est une saloperie. On l'isole aussi à partir d'escarres dont sont atteints les patients grabataires, mais là, ce n'est pas lui le plus méchant: aérobie stricte, il reste plutôt en surface, et c'est en général un vieux staphylocoque doré qui creuse la plaie et fait des dégats.
En microbio alimentaire, le pyo qui rend la viande poisseuse et verdâtre est de la flore de surface apportée par l'eau, il n'est pas témoin de contamination
fécale ( comme Escherichia coli). Il ne fait pas courir de risque à l'humain en bonne santé qui le consommerait, il ne résiste pas à la cuisson. Je n'ai pas dit que c'était une raison pour laisser verdir les viandes !
Pour Streptococcus pyogenes, alias streptocoque du groupe A, ce n'est pas la même chanson. C'est un pathogène que l'homme peut héberger dans son pharynx, responsable d'angines et parfois de rhumatisme articulaire aigu, il est interdit en cuisine et recherché sur le personnel dans les prélèvements systématiques de médecine du travail.
zabel wolfgang lundi 26 novembre 2001 18:39
Je recherche,mais en vain,une méthode
normalisée pour le dénombrement de Pseudomonas
aeruginosa pour les produits alimentaires.
En
laboratoire,nous ensemençons une gélose au cétrimide
par étalement.Les colonies suspectes obtenues après la
période d'incubation (48h/37°C) sont repiquées sur
les milieux King A et B (si oxydase+)
Existe-t-il
une telle méthode classée Afnor ou
Iso?
Travaille-t-on ainsi pour les
pdts de charcuterie/salaison/viande (V04-502)?
Philippe Sommer lundi 26 novembre 2001 18:41
La recherche de Pseudo aeruginosa
spécifiquement n'est pas à ma connaissance demandé
en hygiene alimentaire et aucune methode n'existe toujours à
ma connaissance. Par contre il existe la V04-504 utilisant une gelose
CFC (cetrimide, fucidine et cephaloridine) suivie d'un test
oxydase.
Par ailleurs, dans le
domaine de l'analyse d'eaux (serie T90) une norme est en preparation
ou est sortie concernant spécifiquement P. aeruginosa.
clercelodie mercredi 4 juin 2003 14:36
J'aimerais savoir qu'est-ce qu'il faut faire pour se débarrasser d'une Pseudomonas aeruginosa qui se trouve dans une cuve en inox contenant de l'eau. On a essayé le chlore, la désinfection à chaud, rien ne change. En plus, après chaque désinfection, on en a encore plus pendant quelques jours, est-ce normal ?
Albert AMGAR mercredi 4 juin 2003 15:51
Oui cela est normal.
Vous êtes en présence d'un
biofilm notamment de Pseudomonas aeruginosa, ce qui semble normal
compte tenu du contenu de votre cuve.
Ce qui apparaît aussi,
et ce doit le cas chez vous, c'est un effet, que j'appelerai, "pelure
d'oignon". En fait à chaque passage de désinfectant
vous relarguez une couche du biofilm microbien et vous n'êtes
sans doute pas prêt de l'épuiser.
Comme souvent,
ce n'est pas la désinfection qui enlève les
micro-organismes des surfaces mais c'est le nettoyage. Commencez donc
par un "bon" ou "vrai" nettoyage avec une action
mécanique effective.
S'il y a bien un consensus au sein
des scientifiques sur les biofilms (micro-organismes adhérant
à une surface), c'est bien de l'acquisition d'une "résistance"
aux désinfectants.
Vous pourrez trouver utilement des
informations sur le compte-rendu de la matinée "Biofilms",du
12 octobre 1999 à Laval (Étude de l'activité des
antiseptiques et désinfectants sur les biofilms : quelles
méthodes de laboratoire ? Illustration des limites des
pratiques industrielles du nettoyage et de la désinfection :
application aux biofilms. Approche
concrète du problème
des biofilms dans le plan de nettoyage et de désinfection :
exemple en saurisserie, etc.) sur notre site Internet.
varrin mercredi 4 juin 2003 16:11
En outre, les pseudomonas ont en plus la réputation de se multiplier dans les solutions antiseptiques, les ammoniums quaternaires par exemple sont souvent inactifs et permettent la multiplication de la bactérie
minntech_dl mercredi 4 juin 2003 18:14
Je ne peux que confirmer les réponses précédentes
concernant la présence très probable d'un biofilm dans
votre réservoir.
Une action mécanique est très
efficace pour un réservoir de stockage parce que l'accès
est souvent facile. Il faut savoir cependant que votre biofilm
est présent partout où votre eau est présente:
tuyauteries, vannes, pompes, etc...
L'élimination d'un
biofilm est quelque chose de difficile qui nécessite des
traitements répétés et assez longs. En
effet, chaque traitement enlève "une couche" ce qui
envoie des cellules partout et fait donc exploser les statistiques
des contrôles microbio.
Je dispose d'une procédure
originale souvent efficace pour l'élimination d'un biofilm en
utilisant un produit désinfectant très actif sur P.
aeruginosa (réduction de 9 log en moins de 1 minute de contact
sur ce microorganisme très souvent rencontré en
animalerie par exemple).
Si vous désirez cette procédure
et les coordonnées du produit pour lequel il n'y a aucune
accoutumance connue à ce jour, adressez-moi simplement un
e-mail de confirmation et je vous enverrai tout cela.
En matière
de biofilm une règle très importante : il vaut mieux
prévenir que guérir et là aussi je peux vous
aider si nécessaire.
J'espère avoir répondu à
votre question et peut-être à bientôt.
Christian POINSOT mardi 10 juin 2003 09:39
Un moyen simple pour nettoyer les parties impossibles à
atteindre telles que les tuyauteries est d'utiliser de la soude. La
concentration d'emploi est dépendante de la température
et du temps de contact (par exemple 4%, 50°C pendant 12 heures).
Attention ce produit est a manipuler avec précautions..
Il
est important après chaque traitement de pouvoir quantifier la
quantité de biofilm restante. Il est possible de le faire en
dosant les endotoxines bactériennes dans le liquide de
rinçage.
samedi 26 juillet 2003 09:14
CDC EID AOUT 2003 Pseudomonas aeruginosa and the Oropharyngeal
Ecosystem of Tube-Fed
Patients,
http://www.cdc.gov/ncidod/EID/vol9no8/03-0054.htm
Julien lundi 8 septembre 2003 10:33
Je souhaiterais savoir les causes et les provenances probables d'une contamination de la bactérie Pseudomonas aeruginosa dans un produit cosmétique.
Christian Poinsot lundi 8 septembre 2003 11:21
L'origine est peut être à rechercher du coté
de l'eau de process utilisée.
Par ailleurs avez vous
des données sur la stabilité de ce produit vis à
vis de cette souche (essais type challenge test).
Christian Poinsot lundi 8 septembre 2003 11:29
oui nous avons des résultats conformes à ce niveau là.
Christian Poinsot lundi 8 septembre 2003 15:04
Il pourrait être intéressant de refaire des essais avec cette souche sauvage.
Pierre FOUILLARD mardi 9 septembre 2003 10:55
A l'adresse suivante vous avez une brève description de
pseudomonas aeruginosa
:
http://www.laease.com/pseudomonas-aeruginosa.html
Des
pistes de réflexion sur l'origine possible de la contamination
vous sont exposées
En milieu industriel, on pense tout de
suite à l'eau, mais les autres pistes ne sont pas à
négliger .
causse33 lundi 2 février 2004 12:26
J'ai effectué pour une coopérative agricole une
analyse type P1 d'une eau de lavage pour machine à traire. Sur
la gélose PCA pour recherche aérobies revivifiables,
j'ai détecté la présence d'un pyo..
La
règlementation n'imposant pas la recherche de pyo dans les
eaux de boisson (hors bouteilles et conteneurs) que dois je apporter
comme infos à mon client? Quels risques sanitaires existent
dans cette situation et que dois je lui conseiller?
Lise Melius lundi 2 février 2004 13:21
Le pseudomonas aeruginosa est, il me semble (à vérifier)
peu dangereux en cas d'indigestion, l'Homme en possède dans
son intestin. Mais encore faut-il qu'il ne soit pas présent en
trop grande quantité!! et le lait peut
servir de milieu de
culture... La culture est facile sur milieux ordinaires.
Elle se
fait strictement en aérobiose. La température optimale
de croissance est 30°C. Sinon, c'est un germe dangereux à
l'hôpital, responsable de maladies nosocomiales surtout au
niveau des plaies ouvertes des patients
immunodéprimés.
Faniel Yves lundi 2 février 2004 15:35
Les pseudomonas aeruginosa sont des germes ubiquitaires poussant
dans certaines conditions en anaérobie ou micro aérobies
( on dit qu'il respire les NO3- Ou NO2- à vérifier)c'est
quand m^m le bacille pyocyanique (gangr gazeuses si souvenirs
correctes) très gênant car très bonne adaptation
et donc résistance aux ABiotiques
et ASeptiques et autres
substances dont dégradation par microflore peu aisée.
Révélateur d'une contamination tellurique ou par
lisiers du captage si provient d'une source.
Périmètre
de protection à revoir ou controler la station de captage
risque d'infiltration ou de retour de l'eau de surface chargée
vers prélèvement source.
Si pas le cas,
contamination de son installation de traite, si importante peut
infecter des plaies ou petites lésions au niveau des pis ou
trayons par exemple dénombrement des germes pour la qualité
du lait?
produit frais ou fermiers (type fromage)risque de
"maladie" si lait cru ou mal pasteurisé
jean-pierre henri moreau mardi 3 février 2004 13:27
Ces alertes devraient nous faire réfléchir sur
l'opportunité (urgente selon moi) de mieux identifier les
souches bactériennes en cause...
Connaître le
genre...et même l'espèce (je rappelle qu'il n'y a
toujours pas de classification officielle internationale des
bactéries, peut-être tout bonnnement parce que c'est une
entreprise titanesque) ....offre de moins en
moins d'intérêt.
Il
serait utile d'établir rapidement dans chaque cas un
antibiogramme pour caractériser la souche incriminée
Les
germes comme Pseudomonas et autres genres autrefois anodins sont
causes de risque selon trois raisons
- leur résistance
fréquente aux antibiotiques et(ou) antiseptiques courants
-
leur érpartition ubiquiste et secondairement dans tel ou tel
organe ou tissu des pluricellulaires -humains ou animaux
- la
"receptivité" de l'individu-cible à leur
intrusion
cecilepiot: Mon, 27 Jun 2005 09:43:06 -0000
Quelqu'un
pourrait il me renseigner sur le germe pseudomonas : mode de
développement, mode de contamination, caractéristiques...
est il fréquent de le trouver dans la viande
scalime fabienne Mon, 27 Jun 2005 14:31:07 +0200
(CEST)
voilà les quelques info que je possede
sur pseudomonas c'est une bactéries assez répandu dans
la nature et en particulier dans le monde végétal
(peuvent alors etre phyto pathogenes)
La plupart sont aérobies.
Elles contaminent frequemment les produits alimentaires qu'elles
peuvent degrader de maniere importante, elles sont (sauf exeption)
non pathogene pour l'homme (P.aeruginosa est exceptionnellement
l'agent de gastro)
elles ont souvent une grande activite
proteolytique et parfois lipolytiques
bacille gram - oxydase +
On
retrouve speudomonas dans les flores de contamination dues à
l'abattage (la flore contaminante de la viande vient de la peau P.
fluorescens, P. fragi, P.putida, dans les flores de conta dues aux
manip ultérieures
Pseudomonas peut créer une
dégradation aérobie de surface, on peut avoir un effet
de poissage due au dvpmnt des bactéries, on peut aussi avoir
une modif des caracteres organoleptique par rancissement des
graisses, il peut aussi y avoir putrefaction de surfaces.
Sur la
vollailles, on peut observer des Pseudo du aux manipulations et à
l'environnement
voilà en vrac, j'espere que vous vous y
retrouverez
Hubert BAZIN Mon, 27 Jun 2005 16:20:29 +0200
une
adresse de référence pour tous les contaminants des
aliments : le "bad bug book" de la FDA américaine. A
consulter systématiquement quand on a un doute. C'est une mine
d'or!
http://vm.cfsan.fda.gov/~mow/intro.html(CFSAN
= Center for Food Safetyand Applied Nutrition)
On trouve même
des pages traduites en français
:
http://vm.cfsan.fda.gov/~mow/fintro.html
Là bas, le principe de précaution y est conjugué
à l'impératif, les avocats font le reste. Eh bien, on
n'y retrouve pas Pseudomonas. Ce n'est donc pas une bactérie
responsable d'intoxications alimentaires.
ATTENTION tout de
même : P. aeruginosa est connu dans le monde hospitalier comme
le "bacille pyocyanique" (de "pyo" : le pus, et
"cyan" : bleu. C'est la bactérie qui fait un pus
bleu). P. aeruginosa est responsable de 11% des infections
"nosocomiales" (celles qu'on attrape à l'hôpital,
qui causent entre 500 000 et 800 000 victimes par an - dont 4000 à
10 000 décès). environ 18% des souches de P. aeruginosa
nosocomiales sont multirésistantes aux antibiotiques (chiffres
tirés de l'enquête d'incidence de 2001). C'est une
bactérie capable de causer des septicémies et de tuer
des individus..
Dans le cadre d'une activité
professionnelle avec des risques de blessures coupures, pîqures),
la présence de P. aeruginosa doit allumer un gyrophare rouge.
Danger !
cordialement
Hubert BAZIN
Conseil et
Formation en gestion de la qualité et de la sécurité
alimentaire.
tetelitiate Mon, 27 Jun 2005 11:27:04 -0000
boujour,
voici ce que je connais du genre pseudomonas:
si tu t'y
connais un peu en microbio: il s'agit d'un bacilles, gram
-,
parfois mobile, oxydase + et aérobie stricte.
le genre
pseudomonas ce developpe rapidement environnemnt 48H en milieu
favorable. Il s'agit de l'un des principaux genres d'altération
en alimentaire mais il est naturellement présent dans la
nature.
Il se dévéloppe sur la matiére
organique en décomposition ou non en surface de la viande car
il a besoin d'oxygéne pour sa croissance.
Sa croissance
à 15 - 25°C, entraine une odeur de putréfaction et
une couche visqueuse en surface selon la consentration
bactérienne.(aprés abattage)
Si la température
est < à 15°C, pseudomonas se développe que si la
viande est humide,et modifie la couleur et le gout de la
viande.(aprés abattage)
Avant l'abattage, le viande
reste un execellent milieu de culture, si pseudomonas se dévelloppe
se sera en surface et modifira la couleur.
Voila ce que j'en
connais j'espére que ca t'aidera.
-Marie BOTTE dimanche 16 octobre 2005 13:23
Quelles
sont les conséquences d'une présence de Pseudomonas
aeruginosa dans de l'eau servant à la fabrication de produits
alimentaires ?
Merci pour vos réponses.
I. Suys Mon, 17 Oct 2005 10:03:35 +0200
Même
si Pseudomonas aeruginosa est plutôt un pathogène des
voies aériennes et de la peau, je pense que l'eau à
usage alimentaire ne devrait pas en contenir. Sa présence peut
indiquer l'existence d'un biofilm contenant d'autres pathogènes.
Pour rappel la Directive 98/83/CE impose son absence dans 250 ml pour
les eaux vendues en bouteille et conteneurs.
rqse Fri, 18 Nov 2005 12:09:01 +0100 (CET)
Une
analyse bactériologique de viandes de boeuf (affranchi de
viande), révèle la présence de
Pseudomonas.
Quelle peut-être l'origine de cette bactérie
?
Merci. Je ne trouve pas beaucoup de renseignements en
documentation sur cette bactérie.
Eventuellement,
connaitriez vous un site internet (aux info fiables), sur les
bactéries.
Merci beaucoup de m'éclairer.
Bon
week-end.
Olivier CERF Fri, 18 Nov 2005 14:09:26 +0100
A
propos de Pseudomonas, voici un article amusant sur la viande
fluorescente :
Food authority allays consumer concern about “food
that glows”
November 16, 2005
NSW Food Authority
The
NSW Food Authority today moved to reassure consumers about the safety
of their food following a number of media reports about “glowing
pork chops”. NSW Food Authority Directory-General George Davey
reassured consumers that the micro-organism responsible, Pseudomonas
fluorescens was harmless. “The Food Authority understands that
many people would be alarmed to discover their food glowing in the
fridge, but we can assure NSW consumers that the bacteria responsible
is totally harmless if consumed,” Mr Davey
said.
“Pseudomonas
fluorescens is normally present on meat and seafood at low levels and
proper cooking kills it.
“And while most of us would
understandably be shocked to see our food glowing, it is important to
remember that the micro-organism responsible for the glow is not
known to cause food poisoning.
“There has been some
speculation in the media that glowing food might have been
irradiated, and I can assure consumers that this is definitely not
the case as it is against the law to irradiate food in Australia.”
Mr
Davey said if meat and seafood are not stored at the correct cold
temperatures, Pseudomonas fluorescens can start to multiply and cause
food to glow.
“It can also grow at refrigerated temperatures
and the "glow" may appear on meat that is old and
spoiling,” Mr Davey said.
“Pseudomonas fluorescens is
not dangerous, but the “glow” indicates the food itself
may not be the best and therefore the Food Authority recommends
people simply discard any food that glows.
“So remember this
simple advice - if it glows, throw it!”
Anyone who wants
further information about “food that glows” and
Pseudomonas fluorescens should contact the NSW Food Authority on 1300
552 406.
Patrick FEIDT Sat, 19 Nov 2005 09:11:23 +0100
Pseudomonas
est un contaminant frequent de la viande mais en petites quantites.
Ce germe est notamment responsable du verdissement et du poissage de
surface. Pour freiner sa croissance, rien de plus facile: croutage ou
dessication de la viande. Augmenter dans la mesure du possible la
ventilation des frigo ou affiner le processus de ressuyage pour
eviter les condensations et favoriser la seche de la viande.
dru max Tue, 22 Nov 2005 18:26:35 +0100 (CET)
rqse a écrit :
Besoin rapide d'info sur Pseudomonas
dans la viande : origine contamination...
Pour la
viande je ne suis pas sur mais pour les fromage Pseudomonas
fluorescens vient de la condensation des cellule d'affinage. En
general la bacterie est presente dans l'eau non traite utilise pour
controler l'humidite des cellules. La solution pour remedier a ce
probleme, c'est soit d'intaller une unite d'UV light pour traiter
l'eau ou alors de bouillir l'eau avant de l'utiliser. Si vous n'avez
pas besoin de controler l'humiditer de vos cellules, essayez juste de
ventiler plus etc...
Je vous envoie des que possible des infos sur
le genus Pseudomonas et plus particulierement des infos sur l'espece
fluorescens.
LUNDI 28 NOVEMBRE 2005
REVUE
DE MEDECINE VETERINAIRE AOUT 2004 Survie dans divers types d'eau de
Pasteurella pneumotropica, Staphylococcus aureus et Pseudomonas
aeruginosa.
http://revmedvet.envt.fr/RevMedVet/2004/2004_8_9_FR.htm
Dans la viande bovine, à quoi est-dû la présence
de Pseudomonas ?
Merci de votre collaboration.
Les Pseudomonas sont généralement lié à la non maitrise de la chaine du froid.
Une tentative de réponse :
Les Pseudomonas et les
Acinetobacter (bacilles gram négatif non fermentaires) ont
pour origine l'environnement et surtout celui hydrique. Je dirais
donc qu'en plus de la chaine du froid, on peut aussi contrôler
son eau (et mieux maitriser sa qualité si c'est nécessaire),
et aussi améliorer le ressuyage (couple temps hygrométrie).
En
espérant que cela pourra vous aider à faire qque chose
d'efficace en pratique.
mostefam27 Mercredi 6. Juin 2007 6:30
Je voudrais connaitre la technique de recherche des pseudomonas
dans l'eau.
Merci pour votre aide
Complément de
BP:
Une première réponse:
Dénombrement des
pseudomonas aeruginosa dans l'eau en contenants scellés par la
méthode de la membrane filtrante quadrillée hydrophobe
(MFQH)
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/res-rech/analy-meth/microbio/volume1/mfo19-01_f.html
barbara nibouche Mercredi 6. Juin 2007 8:25
Pour la recherche des Pseudomonas et plus particulièrement Pseudomonas aeruginosa dans l'eau, il vous faut de la gélose cétrimide, faire une filtration de votre eau sur une membrane en ester de cellulose 0.45µ (généralement le volume filtré est 100 ou 250 ml selon le type d'eau), vous incuber le tout à 36°c pendant 48h. s'il y a des colonies (peut importe le type d'aspect) je vous conseille de faire une identification biochimique (oxydase et galerie) pour identifier le germe (la norme pour les Pseudomonas préconise l'utilisation d'un bouillon acétamide et un test au réactif de nessler mais les résultats ne sont pas toujours fiables).
christophe.matras Mercredi 6. Juin 2007 8:20
La méthode la plus classique (et normalisée)
utilisée pour les contrôles sanitaires de l'eau repose
sur la mise en culture après filtration de 100 mL
d'échantillon.
Pour plus d'info
voir:
http://py.guillaume1.free.fr/pierre-yves/site%20microbiologie/page%20les%20milieux%20de%20culture/milieu_en_boite/Cetrimide.htm
mariembahloul jeudi 7 juin 2007 17:23
est ce que je pourrais savoir selon les normes de vos pays
respectifs quels sont les germes à rechercher dans les eaux
minérales naturelles embouteillées???
particulièrement
pour le pseudomonas
je suis responsable d'un labo d'hygiène
et je retrouve souvent pseudomonas aeruginosa dans l'eau minérale,
et il parait que la norme de mon pays n'est pas claire la dessus que
pensez vous????
Arrêté du 14 mars 2007 relatif aux critères de
qualité des eaux conditionnées, aux traitements et
mentions d'étiquetage particuliers des eaux minérales
naturelles et de source conditionnées ainsi que de l'eau
minérale naturelle distribuée en buvette
publique
Pseudomonas aeruginosa
Nombre par 250 ml : 0
A
l'émergence et au cours de la commercialisation.
Les
analyses sont commencées au moins trois jours après
le
prélèvement au captage, le conditionnement et les
échantillons
conservés à température
ambiante.
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANP0721398A#
ONERBA DEC 2007 27e Réunion Interdisciplinaire de
Chimiothérapie
Anti-Infectieuse (RICAI)
Paris Décembre
2007
Session ONERBA : Actualités sur la résistance
de P. aeruginosa aux
antibiotiques
http://www.onerba.org/article.php3?id_article=65
DIMANCHE 02 MARS 2008
Sélection
d'articles issus du Brazilian Journal of Infectious
Diseases
http://www.scielo.br/scielo.php?pid=1413-8670&script=sci_issues
Braz J Infect Dis vol.8 no.4 Salvador Aug.
2004
http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_issuetoc&pid=1413-867020040004&lng=en&nrm=iso
Carbapenem-resistant
Pseudomonas aeruginosa outbreak in an intensive care unit of a
teaching hospital
MARDI 22 JUILLET 2008
INVS 22/07/08 BEH n°28-29 :
Bilans réguliers de surveillance -
Maladies
infectieuses
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=beh/2008/30_31/index.htm
Au
sommaire:
Signalement des infections nosocomiales à
Pseudomonas aeruginosa, France,
Août 2001 - Juin 2006
VENDREDI 08 AOUT 2008
CENTRE FROMAGER DE
CARMEJANE - Les fiches
techniques:
http://www.centre-fromager.com/pub.html
#
L'accident du fluo (ou Pseudomonas fluorescens)
VENDREDI 30 JANVIER
2009
Eurosurveillance, Volume 14, Issue 4, 29 January
2009
http://www.eurosurveillance.org/Public/Articles/Archives.aspx?PublicationId=11450
First
identification of metallo-beta-lactamase-producing Pseudomonas
aeruginosa in the Czech Republic
MERCREDI
17 FEVRIER 2010
Pathologie
Biologie, In Press, Corrected Proof, Available online 4 November
2009
Évaluation des risques microbiologiques hydriques associés
à
Stenotrophomonas maltophilia et Pseudomonas aeruginosa au
CHU
d’Amiens
http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6W8H-4XM6N9J-C&_user=8962519&_coverDate=11%2F04%2F2009&_alid=1208489239&_rdoc=21&_fmt=high&_orig=search&_cdi=6655&_sort=d&_docanchor=&view=c&_ct=580&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=8962519&md5=e23f3f67a2be3e4d994846c6b70677c2
aUnité
d’hygiène et épidémiologie hospitalière,
service d’épidémiologie
hygiène
hospitalière et santé publique, CHU d’Amiens, 1,
place
Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex 01, France
bUnité
de bactériologie clinique, service de bactériologie,
CHU d’Amiens,
hôpital Nord, 1, place Victor-Pauchet,
80054 Amiens cedex 01, France
VENDREDI
16 JUILLET 2010
Le
site de la Société Tunisienne de Pathologie
Infectieuse.
http://www.infectiologie.org.tn/
Numéro
11 de la Revue Tunisienne d'Infectiologie (Octobre
2009).
Au sommaire:
Facteurs
de virulence et épidémiologie liés au
Pseudomonas aeruginosa S. Bricha et al.
MARDI
03 AOUT 2010
BFR 02/08/10
Pseudomonads have caused spoiled mozzarella cheese (BfR Opinion No.
031/2010 of 2010-06-30) PDF-File 32.2 KB
Fabien Lafait Jeudi 16. Septembre 2010 21:56
Outre la formation du biofilm, une personne pourrait-elle me fournir des elements me permettant de comprendre les mecanismes de defence de Pseudomonas aeruginosa contre des agents desinfectants?
Malgre tout ce que l'on pourrait penser (nettoyage/desinfection et j'en passe), leur presence reste persistante sur des surfaces de travail... ami(e) aiguille merci de m'eclairer.
Christophe LENTILLON Vendredi 17. Septembre 2010 9:09
Le bacille pyocinanique peut survivre et se multiplier dans une infinie variété de milieux et sur tout type de support humide à une température entre 4°C et 45°C.
Ce qui signifie qu'une source de contamination potentielle est votre réseau d'eau froide potable... Ainsi lors d'un éventuel rinçage des surfaces après application d'un désinfectant, cette même surface est recontaminée par l'eau du réseau...
ATTENTION : les résistances biochimiques des bactéries (et des unicellulaires) aux produits de désinfection sont très rares !!! La plupart du temps, ce qui est interprété comme une résistance n'est que la capacité des bactéries à se protéger dans du biofilm, du tartre, de la corrosion, dans des bras morts de réseaux, dans des endroits très difficiles d'accès quant à l'application du produit biocide. Mais également attardons nous comme d'habitude sur l'application du produit (concentration en matière réellement active et temps de contact)
De plus, ce brave pseudomonas fait la une de l'actualité car il devient multirésistant mais aux antibiotiques...
Autre source, il est fréquemment commensale de sujets sains, Pseudomonas est un pathogène opportuniste.
O. Cerf Vendredi 17. Septembre 2010 10:17
Tout ce qui est dit ci-dessous est parfaitement exact. J'ajouterai seulement : c'est la présence d'eau là où on n'a pas réussi à inactiver les bactéries que leur développement est possible et c'est à partir de là qu'elles peuvent ré-envahir les ateliers. Donc : rien ne vaut un atelier sec.
L'eau fournie par le réseau de distribution est très peu chargée en bactéries. C'est ensuite, dans l'usine, que les conduites se contaminent. Il faut envisager de les désinfecter, puis d'éviter leur recontamination. Un moyen simple et efficace, peu coûteux mais demandant aux opérateurs un supplément d'attention et de nouvelles habitudes : placer les robinets ou l'extrémité des tuyaux ou les buses dans une solutions désinfectante quand on ne les utilise pas. Cela est nécessaire dans les ateliers humides, pas dans les ateliers secs.
jnjoffin Vendredi 17. Septembre 2010 11:26
Ajoutons que P. aeruginosa peut résister aux ammoniums quaternaires (notamment le cétrimide utilisé dans le milieu permettant son isolement).
Albert Amgar Vendredi 17. Septembre 2010 11:50
Je suis étonné de lire "placer les robinets ou l'extrémité des tuyaux ou les buses dans une solutions désinfectante quand on ne les utilise pas".
J'ai toujours fourni comme conseil de ne pas laisser traîner les extrémités des tuyaux au sol et de les nettoyer et de les désinfecter à fréquence définie. Le trempage n'apporte pas grand chose si ce n'est de la contamination croisée, pardon de la recontamination, et comme vous l'avez si bien dit rien ne vaut des ateliers secs !
Albert Amgar Vendredi 17. Septembre 2010 11:55
C'est exact mais tout dépend si il est en suspension ou en biofilm. En biofilm, il peut résister aussi à l'acide peractétique, d'où la nécessiter de bien nettoyer; Voir Bourion, F. and Cerf, O. (1996) Disinfection efficacy against pure-culture and mixed population biofilms of Listeria innocua and Pseudomonas aeruginosa on stainless steel, Teflon® and rubber. Sciences des aliments 16, 151-166, http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=3029453 et Persistence of Pseudomonas aeruginosa in drinking-water biofilms on elastomeric material, http://www.iwaponline.com/ws/00901/0081/009010081.pdf
Hubert BAZIN Vendredi 17. Septembre 2010 13:12
l'eau d'alimentation (du réseau ou d'un forage) est en effet potable, donc peu chargée, voire pas du tout chargée en pathogènes. Mais le circuit d'alimentation des points d'usage de l'eau passe par des canalisations, donc des fonctions, soudures, brides et autres raccords qui sont en effet de bons "nids". Et il ne faut pas oublier les cuves, bacs de lancement et autres "bâches" à eau (citernes) qui ne sont pour ainsi dire jamais nettoyées. Et les échangeurs, chaudières, adoucisseurs... On y retrouve ... ce que l'on veut bien y rechercher, des virus aux amibes en passant par des bactéries.
Il faut prendre soin des extrémités des tuyaux, certes, mais aussi du circuit dans son ensemble. Or, comme il n'a pas été prévu pour être nettoyé, l'opération est difficile. C'est le problème auquel ont été confrontés tous les établissements qui ont recherché - et trouvé des salmonelles dans leurs circuits d'eau chaude. Comme le choc thermique (70°C pendant 3 minutes à tous les points du réseau) est difficilement imaginable, il faut organiser le choc chimique, donc prévoir un injecteur pour les produits de désinfection...
O. Cerf Vendredi 17. Septembre 2010 13:59
Pour compléter la bibliographie :
Gagnière, S., Auvray, F., & Carpentier, B. (2006). Spread of a green fluorescent protein-tagged Pseudomonas putida in a water pipe following airborne contamination. Journal of Food Protection, 69, 2692-2696.
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