ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Le biofilm |
Les principaux liens concernant le biofilm sont
accessibles via PEARLTREES.
mardi 12 octobre 1999 18:27
Voici encore une traduction personnelle d'un texte anglophone au sujet des biofilms paru dans FS-NET et que vous trouverez à la suite. J'ai également incorporé une série de liens en rapport avec le sujet. En cas d'erreurs dans la traduction, n'hésitez pas à les souligner ici.
(voir dans le message qui suit http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/1133 )
Autres liens en rapport avec le sujet :
On y parlera
notamment du Center for Biofilm
Engineering
http://www.erc.montana.edu/
J'ai
trouvé également ces liens complémentaires
:
LES BIOFILMS ET LEURS CONSEQUENCES SUR L'HYGIENE DANS
L'INDUSTRIE
ALIMENTAIRE
http://www.cbb-developpement.com/00/9/908.htm
CARPENTIER
B., CERF 0. (1993).
Yboisard mardi 12 octobre 1999 20:42
A l'attention de B.Pfeiffer...
La "gum disease"
mentionnée dans l'article est en fait...traduit littéralement,
la "maladie des gencives" c'est à dire la
parodontite.
Cordialement,
Yves Boisard
Albert Amgar lundi 19 janvier 2000 19:54
Le compte-rendu de la matinée "Biofilms" (Laval
le 12 octobre 1999) est disponible sur notre site rubrique
Nouveautés.
Il comprend des informations sur les sujets
suivants : Étude de l'activité des antiseptiques et
désinfectants sur les biofilms : quelles méthodes de
laboratoire ? Illustration des limites des pratiques industrielles du
nettoyage et de la désinfection : application aux biofilms.
Approche concrète du problème des biofilms dans le plan
de nettoyage et de désinfection : exemple en saurisserie. À
propos de données bibliographiques récentes :
Efficacité du nettoyage sur l'enlèvement des biofilms.
Activité des produits à base d'acide peracétique
sur les bactéries sporulées.
Christophe Boulais samedi 6 mai 2000 06:20
Jean-Charles Walch a écrit:
>
> BONJOUR,
>
moi aussi j'ai décidé de rejoindre votre groupe de
discussion qui depuis quelques jours occupe mes soirées.
>
je m'appelle Jean-Charles WALCH, je travaille dans un service de
développement industriel en industrie pharmaceutique. Je suis
diplômé de l'ENITIAA de NANTES et mon intérêt
pour l'hygiène et la qualité m'a amené à
m'occuper des problèmes de désinfection, plan de
nettoyage et des validations de nettoyage par différentes
méthodes. J'interviens aussi comme formateur en qualité
et HACCP de manière occasionnelle.
> j'en profite pour
poser une question sur l'élimination de PSEUDOMONAS AERUGINOSA
- ce germe peut il résister à un essuyage (sur de
l'inox) à l'alcool ISO ? Ce germe semble former facilement des
biofilms, faut-il faire agir un agent particulier avant toute
désinfection (déproteinisation) ?
> merci de vos
bons conseils.
Bienvenue,
Verifier la qualité de l'eau.
Ensuite
humidité et froid sont les deux mamelles du développement
de nos ami(e)s Pseudomonas (on dit un ou une Pseudomonas ?).
Le
meilleur moyen de limiter les biofilms reste de ventiler avec un air
filtré pour assécher le surfaces (à moins que
vous ne deviez maintenir une hygrométrie élevée)
Pourquoi
ne pas utiliser les UV (mais pas en présence du personnel !),
une dose de 2microW/cm² est suffisante.
Comme dirait mon
grand-pere : de l'air frais et un peu de soleil, laissons faire la
nature !
samedi 21 juin 2003 10:12
Mise au point d' une nouvelle méthode pour cultiver en
biofilms Listeria monocytogènes, Escherichia coli O157 H7 et
les autres bactéries affectant la qualité des
viandes.
http://www.ofival.fr/vpc/9jsmtv/9s-pos7.pdf
Clerc Elodie mercredi 29 octobre 2003 08:56
Je suis actuellement en face d'un gros problème!
Les
machines, tuyaux et vannes de mon usine d'embouteillage d'eau
minérale sont habités par un biofilm de Pseudomonas
fluorescence et Burkolderia cepacia. Tous les matins, on
désinfecte et pendant la première heure de production,
on retrouve des bactéries dans les produits. J'ai acheté
un produit contre les biofilms mais qui n'est
pas un désinfectant,
qu'en pensez-vous?
Quelles solutions avez-vous à me
proposer, en sachant qu'un nettoyage mécanique n'est pas
possible dans des petits tuyaux?
Albert Amgar mercredi 29 octobre 2003 09:37
Le problème que vous rencontrez est assez classique de la
présence d'un biofilm. Retrouver des bactéries pendant
la première heure semble "normal".
Ensuite, vous
lavez au produit, cela ne doit pas se reproduire. Est-ce le cas
?
La présence de ces bactéries qui se détachent
du biofilm est due soit à des coups de bélier, soit à
l'action des produits de N-D, soit àun détachement
normal à fréquence régulière.
Il faut
partir d'une analyse de votre installation segment par segment,
capteur par capteur, etc., et retrouver la ou les sources de cette
contamination
En dehors de l'action d'enlever des biofilms par un
produit de nettoyage (les désinfectants sont généralement
peu ou pas actifs sur les biofilms), il faut penser à des
actions préventives comme par exemple l'aptitude à la
vidange des tuyauteries et équipements annexes, la conception
hygiénque de l'installation ou de ses composants, etc.
Magid MESELLEM jeudi 30 octobre 2003 09:31
il existe un produit enzymatique constitué par
l'association de 4 à 5 enzymes permettant de détruire
le
biofilm.
Pour plus de renseignement voici les coordonnées
de la personne à contacter:
Monsieur Didier
ROBIN
Protec
tel: 04.91.46.61.35.
Christian Poinsot jeudi 30
octobre 2003 09:49
Dans ce cas la désinfection ne sert strictement à
rien :
si le biofilm est bien développé le produit
désinfectant (s'il est efficace) agira uniquement sur les
couches superficielles et après quelque temps les bactéries
réappararaitront.
Si le biofilm est peu développé,
dans le cas ou il y aurait efficacité totale, les bactéries
sont mortes mais le biofilm reste en place, ce qui favorisera les
développement ultérieur de nouvelles souches de
bactéries (accrochage plus facile, source de nourriture très
importante);
La seule solution est de nettoyer tout le circuit en
vérifier que rien n'a été oublié (1 cm de
tuyau non parfaitement nettoyé recontaminera tout le reste).
Il est donc important d'estimer la quantité de biofilm avant
et après l'opération de nettoyage qui peu être
chimique (utilisation de soude par exemple). Concernant l'évaluation
du biofilm le dosage des endotoxines bactériennes peut être
utilisé .
Vous pouvez nous contacter pour plus
d'information.
clercelodie jeudi 30 octobre 2003 18:31
Merci à tous pour vos réponses, j'aimerais en savoir
plus sur le dosage des endotoxines, il y a-t-il une norme ?
Et en
ce qui concerne la soude, j'ai vu qu'il fallait des temps de contact
très long comme 12 heures à 50°C, pour mon
installation c'est impossible. Que pensez-vous des préparations
enzymatiques ?
Christian Poinsot jeudi 30 octobre 2003 19:56
Concernant la soude, des temps de contact plus courts peuvent être
efficaces.
Le dosage des endotoxines est très utilisé
dans l'industrie pharmaceutique;
référence d'une
méthode : Pharmacopée europenne 4 édition
chapitre 2.6.14.
Il est nécessaire d'utiliser exclusivement
une méthode quantitative (méthode D de la pharmacopée
européenne).
Constant Depièreux jeudi 30 octobre 2003 20:39
J'observe les messages sur votre biofilm avec un amusement - et
une inquiétude - croissants.
Dans ma définition
du biofilm, le taux de contamination des surfaces de l'entreprise en
question devrait être particulièrement significatif. Il
témoignerait surtout de pratiques de nettoyage et de
décontamination ('sanitisation') peu efficaces, surtout en
considérant que l'eau minérale n'est pas
particulièrement riche comme milieu de culture.
Plutôt
que de parler de biofilm, ne conviendrait-il pas plutôt de
parler de source de contamination ponctuelle mais particulièrement
difficile à éradiquer. Votre commentaire sur la
dilution progressive de la contamination semblerait en apporter la
preuve.
Au lieu de considérer l'apport d'éléments
chimiques qu'il vous faudra évacuer, ne serait-il pas possible
:
1. de démonter au maximum les équipements
pour les nettoyer mécaniquement (à la brosse) (en
profiter peut-être pour les repassiver s'ils sont en inox?)
2.
de faire tremper tous les composants dans de l'eau distillée
très chaude (>80°C minimum) et durant un temps
suffisant (30 minutes minimum)
3. de remonter les circuits le plus
proprement possible en changeant les joints, les tuyaux flexibles,
... si nécessaire
4. de 'sanitiser' à nouveau les
assemblages par plusieurs cycles de circulation d'eau distillée
chaude (>80°C , 30 minutes) dans les installations, suivi d'un
rinçage à l'eau minérale 'bactériologiquement
pure'.
L'opération 4 peut être renouvellée
au moins une fois par jour.
J'ai fait appliquer ce type
de méthode dans l'industrie de production de solutés
parentéraux nutritivement plus propices à la
prolifération microbienne sans jamais être dépassé
par la contamination, et cela durant de nombreuses années.
Je
n'ai bien sûr pas de connaissance de vos installations, et n'ai
de ce fait qu'une vision naïve de votre problème.
Si
j'ai "sur-simplifié" l'approche, je vous remercie de
bien vouloir m'en excuser.
O. Cerf jeudi 30 octobre 2003 21:08
Un biofilm n'est rien d'autre que des bactéries qui
adhèrent à une surface, et qui, de ce fait, acquièrent
des caractéres physiologiques tels qu'elles sont
particulièrement difficiles à éloigner par le
nettoyage, et à inactiver par la désinfection. Si on
laisse s'installer un biofilm, des mesures drastiques doivent être
mises en oeuvre pour s'en débarasser.
La source
de REcontamination des installations est souvent un "nid à
crottes", c'est-à-dire un endroit où les
micro-organismes sont à l'abri des opérations d'hygiène
: anfractuosité, joint non jointif, recoin, etc.
Les
conseils de M. Depièreux sont excellents. Ils devraient vous
permettre d'une part de rechercher et peut-être de trouver les
nids (démontage, remplacement des joints, repasssivation), et
aussi de désinfecter votre installation par la chaleur. Mais
n'oublient-ils pas le nettoyage ? Le brossage avec de l'eau claire
est indubitablement utile, mais probablement pas suffisant. L'eau
minérale n'est pas turbide, certes, mais un dénombrement
sur gélose pour flore aérobie mésophile vous
convaincra qu'elle est tout sauf stérile, et que sa charge
microbienne est fort supérieure à celle de l'eau du
robinet ! Et l'eau minérale n'est pas distillée non
plus. A la longue, il y a donc des dépôts organiques, de
même que des dépots minéraux qui sont autant de
nids douillets pour les micro-organismes, et le nettoyage ne
devrait
donc pas être négligé.
Au
passage, un endroit où tout un chacun peut trouver les
bactéries citées est la tuyauterie des fontaines à
eau qui se répandent actuellement dans les entreprises. Vous
savez, ces supports sur lesquels on retourne de grandes bonbonnes
d'eau en bouteille (même pas de l'eau minérale) et où
un petit robinet délivre l'eau glacée. Cette tuyauterie
n'est jamais nettoyée et encore moins désinfectée.
Je laisse votre imagination travailler !
Constant Depièreux jeudi 30 octobre 2003 21:25
Le point 1 de ma réponse était en effet imprécis.
J'abonde dans votre sens quant à l'emploi de moyen 'chimique'
en complément des moyens physiques au moins lorsque le passif
de contamination est conséquent.
Je pense que
l'analogie entre votre contamination et les colonies de moules qui
prolifèrent dans des endroits temporairement polluées
est applicable : "elles rentrent dans leur coquille le temps de
laisser passer l'orage chimique". Dans les circuits de
refroidissement secondaire de certaines centrales atomiques, ils sont
ainsi obligés de faire circuler sous pression des billes
métalliques pour casser les coquilles avant d'appliquer les
agents nettoyants/désinfectants.
Aussi longtemps
que vous ne démonterez pas les "nids à crottes",
vous ne maîtriserez pas votre problème.
J'ai
pris la liberté de mettre quelques adresses de sites
internet
traitant des biofilms sur mon site à
l'adresse
http://www.riskmanager.be/rubrique.php3?id_rubrique=205.
clercelodie vendredi 31 octobre 2003 09:54
Les problèmes que j'ai actuellement ne m'amuse pas
vraiment, je suis d'accord l'eau minérale n'est pas très
riche en éléments nutritifs mais si vous lisez bien mon
message vous verrez que les deux bactéries qui me posent
problèmes ont besoin de très peu de nutriment pour se
multiplier et encore moins pour survivre dans un biofilm.
Dans mon
message je dis aussi que la désinfection à chaud ou
même le passage d'eau chaude n'est actuellement pas possible,
vous pensez bien que sinon je l'aurais fait immédiatement. Le
démontage de la machine et son nettoyage a été
effectué en premier, mais il y a des parties de tuyauterie,
des vannes que l'on ne peut pas nettoyer mécaniquement.
Merci
quand même pour vos conseils, je pense que vu mon installation
la solution aujourd'hui est l'usage de produits à base de
solution enzymatique. Dans un avenir proche la désinfection se
fera à chaud et j'espère que cela résoudra le
problème.
Boumansthierry vendredi 31 octobre 2003 11:21
Je ne sais pas si cela peut vous aider, mais j'ai entendu parler
de désinfection de réseau d'eau avec de l'acide
acétique. Peut-être quelqu'un pourrai vous renseigner?
Christian Poinsot vendredi 31 octobre 2003 11:35
Je pense qu'il s'agit plutot d'acide peracétique (qui en solution est habituellement en équilibre avec l'acide acétique et le peroxyde d'hydrogène).
lacassagne_sebastien vendredi 9 janvier 2004 11:52
Nous sommes trois étudiants en dernière année
de l'ENSIL (Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de
Limoges) spécialisée en eau et environnement. Nous
cherchons à concevoir un pilote pour étudier les
biofilms et l'efficacité de traitements contre son
développement dans les canalisations d'eau potable. Nous
souhaiterions avoir un maximum d'informations sur des retours
d'expériences de certains traitements,
dont traitement air
comprimé + eau, procédé enzymatique, bille
métallique sous pression, ... et d'autres non cités. Il
nous serait intéressant de recevoir également des
informations sur les méthodes de suivi du développement
de biofilm.
Toutes informations bibliographiques, mais aussi et
surtout des retours d'expériences seront les bienvenus.
Nous
vous remercions par avance de l'attention que vous accorderez à
notre message.
doos26 Sun, 03 Apr 2005 17:24:54 -0000
je
suis un nouveau responsable qualite dans une societe d embouteillage
de boissons gazeuses, et nous avons un probleme microbiologique au
niveau de la siroperie ou des levures et des moisissures se
developpent.
Le probleme est que lors des nettoyages et des
sanitations nous ne pouvons pas utiliser d eau chaude, mon
predecesseur utilisait des detergents a base de chlore, mais l
efficacite n est plus optimale
car je pense que les
microorganismes ont developpes des resistances, j ai donc realise des
nettoyage a base de soude, on observe une legere amelioration mais le
probleme n est pas regle.
J aimerai connaitre votre avis sur de
possibles utilisations d autres detergents, et des sources d infos
sur ces levures et moisissures.
Enfin si quelquun pouvait me
donner la definition officielle d un ccp sil en existe une car j ai l
impression quil en existe autant que de raq.
Gilles TIXIER Sun, 03 Apr 2005 21:41:27 +0200
Pour
ce qui concerne le nettoyage interne des tuyaux, , allez voir le
procédé développé par les laboratoires
PROTEC qui ³consiste à utiliser des enzymes afin de
détruire les bio-films, des cumuls de matière
biologique qui constituent les foyers de concentration des
légionelles dans les réseaux. ³
Si vous êtes
dans le Sud, contacter Didier ROBIN :
04 91 46 61 35
06 82 84
11 61
-----------
Concernant la définition
opérationnelle de ce qu¹est un CCP, un article paru
récemment dans Option Qualité et traitant de l¹ISO
22000 l¹explique de manière pratique, au delà de
la définition habituelle, sujette à tant
d¹interprétations. J¹essaierai de remette la main
dessus.
Sinon, en attendant, j¹étais intervenu à
ce sujet, le 11 Mars
objet : ³Re: precision HACCP
fruits²
http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/messages/22892?viscount=-30
Albert AMGAR Mon, 04 Apr 2005 07:53:20 +0200
Pour
faire court, il vous faut optimiser votre nettoyage en place si vous
en avez un et préférer notamment un produit acide qui
normalement dissout bien le sucre.
La présence de levures
généralement osmophiles est assez connue et est
généralement maîtrisée par vos paramètres
de pasteurisation préalables (autre point à voir) mais
tout dépend du fruit traité ; le fruits rouges sont par
exemple plus sensibles à la contamination. Un état
détaillé de votre installation doit aussi permettre
d'identifier des sources de contamination (biofilm) et les bras
morts. Enfin méfiez vous des temps de latence élevés
(45 jours) dans vos bouteilles avant de libérer un lot..
Pour
la définition du CCP, préférer la définition
originale du Codex Alimentarius aux copies diffusées ici et là
: Stade auquel une surveillance peut être exercée et est
essentielle pour prévenir ou éliminer un danger
menaçant la salubrité de l'aliment ou le ramener à
un niveau acceptable.
Comme vous pouvez le voir le mot prévention arrive toujours avant le mot élimination, comme quoi investir dans la prévention est rentable.
Jean-Marc Hanna Mon, 4 Apr 2005 12:22:00 +0200
Vous
devriez utiliser du peroxyde d'hydrogène à 30% liquide
après avoir élimininé le biofilm. La méthode
par acidification puis rinçage est bonne si elle ne met pas en
oeuvre une dégradation des parties internes de vos
canalisation. Le but de cette phase est de réduire le biofilm
et la matière organique nuisible à l'efficacité
de la désinfection.
Après ce 1er rinçage,
la circulation du peroxyde garantie l'absence de résidu du
produit biocide et permet après une second rinçage à
l'eau la récupération de la canalisation est quasi
immédiate sans crainte de résidus chlorés.
Stephane Sage Mon, 4 Apr 2005 17:41:52 +0200
Les
brasseurs, également confrontés au probleme des
moisissures et du biofilm, notamment à l'embouteillage,
utilisent depuis longtemps de l'eau additionnée de
dioxyde
de chlore. Contactez-moi si vous souhaitez en savoir plus.
Gire Erwan Mon, 4 Apr 2005 19:04:36 +0200
Avant de
vous ingénier à détruire cette contamination, il
serait peut-être judicieux d'en déterminer l'origine et
donc de voir si le problème ne peut pas être traiter en
amont. Quant à la résistance de microorganisme au
détergent à base de chlore, si ces derniers sont
utilisés à bonnes concentrations, ce n'est encore qu'un
mythe!!!
Maintenant, lors d'un procédé de N&D,
il y à bien d'autres facteurs à maîtriser autres
que la température et l'origine du détergent et/ou du
désinfectant.
Avec un peu plus de détails sur votre
problématique de nettoyage, je pourrais peut-être vous
éclairer.
Albert AMGAR Mon, 04 Apr 2005 19:23:20 +0200
La
résistance des micro-organismes au sein d'un biofilm n'est
hélas pas un mythe mais une réalité, c¹est
même la propriété communément partagée
par les
biofilms.
Les détergents à base de chlore
ne sont pas des détergents mais des produits deux en un,
détergent et désinfectant. Il reste à savoir si
les actions séparées de nettoyage et de désinfection
sont plus efficaces que la même action en une seule fois, je
suis bien entendu en faveur d¹opérations séparées
de nettoyage et de désinfection.
Antoine Stevens Mon, 4 Apr 2005 15:16:38 -0300
Disons
que les matières composant le biofilm protégent les
bactéries incluses des atteintes du chlore, mais je ne connais
pas une bactérie qui soit intrinséquement resistante au
chlore comme elles peuvent l'être aux antibiotiques.
Et
personnellement je préfére également des
opérations nettoyage et désinfection séparées
plutot que les miraculeux produits tout en un (et
antiredéposition?).
Pour la contamination, attention
aux coudes et angles morts, ainsi qu'aux orifices de remplissage.
Attention également aux intrants.
S'il y a un biofilm formé, il faut le décrocher
complétement, la soude a l'air de marcher, recommencez jusqu'a
ce que ce soit propre, sans intercaller de production. Mais attention
aux attaques sur la tuyauterie...
Egalement, essayez de voir ce
que fait l'industrie laitière, en général ce
sont des pros du NEP.
Pouvez vous nous développer la technique du Cobiotex
112 Biofilm
Le principe consiste à implanter un biofilm positif après
les étapes nettoyage/désinfection.
Le mode
d’action de ce biofilm est le suivant : colonisation préventive
des surfaces à traiter, compétition
nutritive,
Phénomènes d’exclusion
compétitive, production de substances inhibitrices.
Ce complexe bactérien regroupe les micro-organismes
appartenant au groupe des bactéries lactiques et bacillus
subtilis, de groupe I donc en totale innocuité avec l’homme,
les animaux et l’environnement. Le principe actif de ce
complexe a été notifié biocide (N°640) selon
la directive européenne 98/8/CE. Enfin, le mode d’application
est très simple par brumisation ou nébulisation. Son
utilisation permet de réduire les risques de contamination et
permet de limiter voir d’inhiber les flores d’altération.
Gilles
TIXIER Mercredi 17. Octobre 2012 13:19
Quelles sont les micro-organismes capable de produire des biofilms sur les équipements de transformation d'aliments, en industrie agro-alimentaire, et dont les biofilms en question constitueraient la source de contamination principale d'aliments, par rapport à une contamination initiale de la matière première ?
Un peu comme les maladies nosocomiales en milieu hospitalier.
Albert Amgar Mercredi 17. Octobre 2012 13:25
Vaste sujet !
Pour commencer, je dirais à peu près tous les micro-organismes pathogènes ou non ... avec une mention pour certais bacilles gram négatif pcomme Pseudomonas, dont les biofilms sont bien conus, surout si on lave à grande eau ...
Pour la formation de biofilms, il faut voir du côté des surfaces en contact avec les aliments et pour la contamination des matières premières, voir du côté de la contamination croisée.
Gilles TIXIER Mercredi 17. Octobre 2012 13:36
Merci pour votre réponse.
J'avais dans l'idée que Pseudomonas était surtout rencontré en mileu hospitalier, dans les circuits d'eau, (voire dans des appareils purificateurs d'eau)
et qu'en Agroalimentaire, les aliments contaminés par Listeria l'étaient surtout par des biofilms déjà installés dans les équipements, plus que par une contamination initiale de l'aliment à transformer.
Apparemment, ce serait plus complexe.
Albert Amgar Mercredi 17. Octobre 2012 16:46
Je crois même me rappeler d'un travail de thèse qui indiquait que sous les Pseudomonas se retrouvaient parfois des biofilms de Listeria dans des milieux particulièrement humides des ateliers alimentaire, d'où ma ténacité à ce que les ateliers des enterprises alimentaires soient propres et ... secs
Cordialement, Albert Amgar
O. Cerf Jeudi 18. Octobre 2012 11:22
1. Toutes les bactéries qui sont capables de se multiplier dans les aliments à la température régnant dans l'atelier de fabrication sont susceptibles :
(a) d'adhérer à la surface des équipements ou dans des défauts de surface ou des anfractuosités ou des recoins dus à une conception non hygiénique, et
(b) de s'y multiplier.
Comme ces défauts, recoins, etc. ne sont pas ou sont peu nettoyables, et que les désinfectants n'y pénètrent pas ou y pénètrent mal, les bactéries qui s'y multiplient constituent une source permanente de recontamination.
Ainsi, on sait que des bactéries qui survivent à la pasteurisation adhèrent à la surface de l'échangeur de chaleur. Dans la zone où la température est favorable à leur croissance, que font-elles ? Elles se multiplient. Quand les pasteurisateurs ne sont pas nettoyés assez fréquemment, le produit pasteurisé contient plus de bactéries qu'avant pasteurisation (j'en ai encore vu un exemple cette semaine ...).
2. Du fait de l'adhésion :
- le nettoyage est moins efficace,
- une fraction des populations bactériennes devient plus résistante aux désinfectants.
3. Donc :
- utiliser des équipement respectant les règles de construction hygiénique,
- optimiser la fréquence des opérations d'hygiène (nettoyer, et si nécessaire, désinfecter).
Gilles TIXIER Jeudi 18. Octobre 2012 12:38
Merci pour votre réponse
" Quand les pasteurisateurs ne sont pas nettoyés assez fréquemment, le produit pasteurisé contient plus de bactéries qu'avant pasteurisation "
Alors que se passe-t-il dans une machine à laver la vaisselle, à usage domestique, réglée sur le programme économique (40°C, suffisant pour un simple nettoyage) !
Bertrand CARLIER Jeudi 18. Octobre 2012 13:00
concernant les machines à laver, vous parlez desquelles:
celles qui ne connaissent pas le lavage acide ?
amicalement
Bertrand
ps
Autorisation d'emploi en tant qu'auxiliaire technologique d'acide acétique pour le lavage des saumons et des truites non transformés (arrêté du 27/08/2009 - Auxiliaires technologiques).
http://www.mareyeurs.org/site_GBPH/utilisation_de_lacide_acetique.html
http://www.ecolab-suisse.ch/fr/divisionen/loesungen_food_produkte/saure_cip_produkte.php
O. Cerf Jeudi 18. Octobre 2012 13:56
Un pasteurisateur industriel fonctionne en écoulement continu pendant des heures. Il est recommandé de ne pas attendre plus de six, grand maximum huit heures, entre deux nettoyages.
Un lave-vaisselle fini son cycle en moins de deux heures. Ce cycle comporte un premier rinçage, qui emporte une partie des souillures, puis un lavage avec un détergent dans lequel il n'y a pas de croissance bactérienne, puis un rinçage final, et se termine par le séchage de la vaisselle. Le moment dangereux, s'il y en avait un, serait le rinçage final. Mais il est bref, et en général l'eau de rinçage est acidifiée par un agent destiné à faire briller. Ensuite, pas d'eau, pas de croissance microbienne.
bensari abdelhak Jeudi 18. Octobre 2012 14:48
Le lave vaiselle est conçu pour laver et assainir en même temps. La première étape l'eau est chauffée à 60 degré Celcius et l'étape de l'assainissement se fait à 80 degrées Celcius.
O. Cerf Jeudi 18. Octobre 2012 16:52
Notre lave vaisselle a quatre programmes : un économique dont la température n'est pas précisée, un à 50°C, un à 55°C, un à 75°C. Il est en vente libre en France, et porte l'estampille CE. J'aime à croire qu'il respecte la réglementation !
Quand on utilise un lave vaisselle dans le but d'assainir, il faut utiliser une température appropriée. Par exemple, pour les biberons, il est recommandé d'utiliser 65°C ou plus avec séchage (http://www.anses.fr/index.htm).
Bertrand CARLIER Jeudi 18. Octobre 2012 20:10
je suis désolé de vos propos, car :
- des dangers biologiques, concernant ce type d'appareil ont été pointé, je vous laisse faire la bibliographie...
- des cycles de sur-nettoyage avec produit de lavage spécial sont à la vente
Nettoyer régulièrement le joint de la contre-porte avec un peu d'eau savonneuse.
Utiliser régulièrement un produit Nettoyant et Entretien Lave-vaisselle .
http://www.sun-services.com/mon-lave-vaisselle/comment-utiliser-entretenir-lave-vaisselle.html
Jean Denis TOTTI Jeudi 18. Octobre 2012 14:51
Le produit nettoyant, assez « virulent » me semble-t-il, devrait faire sa part de travail.
francine griffon Dimanche 21. Octobre 2012 13:10
bonjour, effectivement nous avons eu aussi un problème en raison du non respect du protocole de nettoyage du pasto , résultat Pseudomonas aeruginosa associé à Enterococcus cloacae, d'où aussi un doute sur la matière première , le lait cru en l'occurence ...
connaissez vous des méthodes enzymatiques pour en venir à bout ?
Albert Amgar Dimanche 21. Octobre 2012 13:47
Vous pouvez sans doute utiliser des produits enzymatiques mais tout d'abord une question préalable, votre nettoyage en place est-il validé ?
Si non, faites -le absolument ...
Si oui, augmentez les temps de contact et utilisez des séquence de produits du type soude- acide ...
Jean-Pierre
Gallacier Mardi 23. Octobre 2012 14:51
Il a été question ces derniers temps sur le forum des biofilms, j'ai sous le coude des articles anciens qui expliquent comment les bactéries se fixent et comment on peut les "débusquer".
Si certains sont intéressés 3 articles sont téléchargeables aux adresses suivantes :
Si certains pensent qu'il s'agit de photocopies "illicites" je les rassure, j'ai obtenu ces articles directement de l'auteur et il est décédé en 2007.
Cordialement
Jean-Pierre
Gallacier
Gilles TIXIER Vendredi 1. Mars 2013
11:14
Je transmets un message de Olivier RONDOUIN ( Exaris ) que je trouve fort intéressant :
" Une intéressante vidéo sur les biofilms et un produit permettant leur détection.
<http://www.youtube.com/watch?v=3cLh9qADPyI&goback=.gde_4667340_member_216417161 >
Néanmoins en matière de microorganismes la prévention est la meilleure solution et cela passe donc par une conception hygiénique adéquate des équipements et des infrastructures. Les différents intervenants doivent être formés. "
Le produitannoncé comme révélateur de biofilms en 30 seconde, par voie enzymatique.
BIOFINDER est une innovation de la société espagnole ITRAM HIGIENE
http://www.itramhigiene.com/en/biofilms.aspx
Étonnant, non ? Avez-vous l'expérience de ce produit révélateur ?
Ensuite l'élimination des biofilms proposée par ITRAM HIGIENE, se fait également par voie enzymatique.
Merci pour vos lumières
Albert Amgar Vendredi 1. Mars 2013 11:44
Produit très intéressant qui peut être ranger dans la gamme des produits proche de GloGerm, voir Visualition de la contamination croisée sur le terrain en utilisant GloGerm.
Cela étant la vidéo est aussi à montrer en formation sur ce qu'il ne faut pas faire pendant un nettoyage-désinfection ...
Olivier
RONDOUIN Vendredi 1. Mars 2013 12:25
Merci pour cette citation.
Retrouver cette information sur le groupe EHEDG sur Viadeo. N’hésitez pas à vous inscrire.
Nous pourrons nous rencontrer au CFIA le 12 mars notamment lors des conférences EHEDG pour parler biofilms et conception hygiénique.
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