ARCHIVAGE THEMATIQUE DES MESSAGES DU FORUM HYGIENE |
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Les plats-témoins |
ARCHIVES CHRONOLOGIQUES
Attention, l'Arrêté du 9 mai 1995 et l'arrêté du 29 septembre 1997 indiqués dans les archives ci-dessous ont été abrogés par l' Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d'entreposage et de transport de produits d'origine animale et denrées alimentaires en contenant
bertrand.drillet mercredi 21 juillet 1999 00:11
Une question concernant les
prélèvements de plat témoins : même si on
sait que les articles 32 et 33 de l arrêté du 29/09/97
indiquent qu'il doivent être représentatifs de
l'activité de l'établissement et qu'une TIAC ne
commence qu'à partir de 2 cas déclarés (...) à
partir de quel niveau de production doit on se constituer son
"échantillonthèque".
Merci de donner la
réponse du terrain ou celle que vous rencontrez et/ou
préconisez sur le terrain en précisant le type de
liaison pratiquée.
Bertrand DRILLET
Bruno PEIFFER mercredi 21 juillet 1999 07:45
Pour cette
application je me base sur l'arrêté du 29 septembre 1997
et sur la note de service DGAL/SDHA/N°98 - 8126 relative à
cet arrêté.
Selon la note de service, les
produits non déconditionnés (yaourts), les fruits ne
figurent pas dans les repas témoins.
Dans cette note,
une dérogation a également été accordée
pour les cuisines satellites qui effectuent des manipulations peu
importantes sur les denrées. Dans ce cas cuisine satellite qui
aura été livrée en dernier devra toutefois
conserver les plats témoins. Pour le portage à domicile
seule la cuisine centrale doit conserver les plats-témoins.
Voir
ci-dessous l'extrait de la note :
" La conservation de plats
témoins est systématique pour les cuisines centrales.
Par contre pour les cuisines satellites, en raison des surcoûts
que cela représente, un échantillonnage peut vous être
proposé par les professionnels. Il devra tenir compte des
facteurs suivants :
a) les repas livrés à la cuisine
satellite font systématiquement l'objet de manipulations
importantes au niveau du satellite et susceptibles d'entraîner
des contaminations ; dans ce cas, la cuisine satellite doit conserver
des repas témoins ;
b) les manipulations en cuisines
satellites sont peu importantes et non susceptibles d'entraîner
une contamination. Que ce soit en liaison froide ou en liaison
chaude, dès lors que la maîtrise des températures
de transport est assurée et fait l'objet d'enregistrement, les
repas prélevés dans la cuisine centrale et maintenus au
froid sont représentatifs de ce qui est servi en satellite.
Dans la mesure du possible, il conviendra de faire conserver comme
repas témoins, un repas qui aura fait l'objet du circuit de
distribution le plus long. En effet, ce dernier offre la plus grande
probabilité de non-conformité. Je vous rappelle que
l'objectif de cette conservation est l'enquête épidémiologique
et non l'estimation de l'hygiène de l'établissement."
Sinon
l'arrêté du 9 mai 1995 ne prévoit pas de plats
témoins. Il y a donc également une dérogation
réglementaire pour les établissements couverts par cet
arrêté. Dans ce cas ne sont pas concernés par les
plats-témoins : - Les "club-direction" des
entreprises privées ou de certaines structures, sous réserve
que les locaux soient parfaitement indépendants de ceux voués
à la restauration collective
- Les établissements et
services mis en oeuvre et gérés par des associations de
parents accueillant 20 enfants au maximum de façon permanente
(crèches parentales, centres de loisirs, cantines
parentales....)
Novorest vendredi 29 octobre 1999 07:04
Quelques questions concernant
les plats témoins
1/ Réfrigéré ou
congelé ?
2/ Si congelé : quelle méthode de
congélation ? Une cellule de surgélation
est elle
nécessaire ?
3/ Quelle quantité conserver et combien
de temps ?
Merci de vos réponses
D SEVRIN
Bruno PEIFFER vendredi 29 octobre 1999 07:11
>1/ Réfrigéré
ou congelé ?
La réglementation n'a pas tranché,
vous avez donc le choix entre les deux formules qui ont chacune leur
qualité et leur défaut.
La qualité du
réfrigéré est de ne pas détruire des
germes que l'on voudrait rechercher alors que le congelé
perturbe la flore présente dans le produit. Le défaut
du réfrigéré est qu'à partir du 3ème
jour les germes sont plus nombreux, mais il sera à ce moment
facile de savoir combien de germes étaient présents 3
jours plus tôt.
Un autre défaut du réfrigéré
me semble être le risque de contamination croisée dans
les installations frigorifiques si ils ne sont pas convenablement
isolés du reste.
>2/ Si congelé : quelle
méthode de congélation ? Une cellule de surgélation
est elle nécessaire ?
Si vous possédez une
cellule ce sera parfait, mais il n'est pas demandé de cellule
pour congeler les plats témoins. C'est justement cette méthode
qui peut paraître empirique car on fait de la congélation
artisanale....
>3/ Quelle quantité conserver et
combien de temps ?
Il faut conserver au moins 100 grammes et
pendant 5 jours ouvrés, soit un battement d'une semaine.
Christophe.Lancon mercredi 3 novembre 1999 22:31
j'interviens en tant que professeur de cuisine à une cession de formation sur les repas dans les petites unités, accueillant des enfants ou ados. (appartements, lieux de vie).
Ce type de structure où
les repas sont préparés par des maîtresses de
maison relèvent de l'arrêté du 29 septembre
1997,
sauf si les enfants participent à la confection du
repas et le consomment (note de service de la DGAL DU 10 AOUT
1998)
Le prélévement des repas témoins
(dans le cadre de l'arrétè du 29 septembre) est
il obligatoire lorsque le nombre de convive est réduit (moins
de douze)?
Bruno PEIFFER mercredi 3 novembre 1999 21:48
Les plats témoins
n'étant obligatoires que dans le cadre de l'arrêté
du 29 septembre 97, et non pas dans celui du 09 mai 95, on peut
réellement se poser la question sur le statut concerné
par votre établissement.
Si les maîtresses de
maisons qui préparent les aliments sont les parents des
enfants qui consomment, la note de service spécifie : "Les
établissements et services mis en oeuvre et gérés
par des associations de parents accueillant 20 enfants au maximum de
façon permanente (crèches parentales, centres de
loisirs, cantines parentales....), ne doivent pas être
considérés comme des établissements de
restauration collective. En effet, les repas constitués de
préparations simples sont élaborés par les
parents eux mêmes, chacun à tour de rôle, à
leur domicile ou directement sur place, ou préparés par
une personne salariée de l'association de parents. Ils sont
donc soumis à l'arrêté du 9 mai 1995 sus-cité.
Toutefois, un programme spécifique de formation à
l'hygiène de la préparation des repas, ainsi qu'une
sensibilisation à la maîtrise de la chaîne du
froid devront
être mis en oeuvre pour prendre en
considération les risques spécifiques liés à
cette activité."
Par conséquent, les plats
témoins ne sont même pas obligatoires et vous répondez
parfaitement aux conditions de la note qui prévoit une
formation aux règles de base.
Bruno PEIFFER lundi 8 novembre 1999 21:04
-----Message d'origine-----
De
: ChHirson@aol.com
<ChHirson@aol.com>
À
: hygiene@club.voila.fr
<hygiene@club.voila.fr>
Date
: dimanche 7 novembre 1999 23:08
Objet : [hygiene@club.voila.fr]
lavage oeufs, plats témoins, qualité des
huiles de
friture....
>
>Plats témoins
:
>L'arrêté du 29 sept. 97 dit qu'il faut
conserver des plats témoins,
>échantillons
représentatifs des différents plats distribués
aux
consommateurs.
>A quelle catégorie
d'établissements est-ce applicable ?
>Ex. : cas d'un
restaurant d'entreprise livré par un traiteur en
liaison
>froide, d'une capacité de 30-35 couverts. Les
salariés composent leur menu
>parmi une liste (3 entrées
possibles, 3 à 4 plats principaux.....)
>
>Ce type
de restaurant doit-il conserver des plats témoins ? ou est-ce
leur
>fournisseur qui doit s'acquitter de cette tâche
?
Dans la note de service DGAL/SDHA/N°98 - 8126 une
dérogation a été accordée pour les
cuisines satellites qui effectuent des manipulations peu importantes
sur les denrées. Dans ce cas la cuisine satellite qui aura été
livrée en dernier devra toutefois conserver les plats témoins.
Pour le portage à domicile seule la cuisine centrale doit
conserver les plats-témoins.
Voir ci-dessous l'extrait
de la note :
" La conservation de plats témoins est
systématique pour les cuisines centrales. Par contre pour les
cuisines satellites, en raison des surcoûts que cela
représente, un échantillonnage peut vous être
proposé par les professionnels. Il devra tenir compte des
facteurs suivants :
a) les repas livrés à la cuisine satellite font systématiquement l'objet de manipulations importantes au niveau du satellite et susceptibles d'entraîner des contaminations ; dans ce cas, la cuisine satellite doit conserver des repas témoins ;
b)
les manipulations en
cuisines satellites sont peu importantes et non susceptibles
d'entraîner une contamination. Que ce soit en liaison froide ou
en liaison chaude, dès lors que la maîtrise des
températures de transport est assurée et fait l'objet
d'enregistrement, les repas prélevés dans la cuisine
centrale et maintenus au froid sont représentatifs de ce qui
est
servi en satellite. Dans la mesure du possible, il conviendra
de faire conserver comme repas témoins, un repas qui aura fait
l'objet du circuit de distribution le plus long. En effet, ce dernier
offre la plus grande probabilité de non-conformité. Je
vous rappelle que l'objectif de cette conservation est l'enquête
épidémiologique et non l'estimation de l'hygiène
de l'établissement."
Sinon l'arrêté
du 9 mai 1995 ne prévoit pas de plats témoins. Il y a
donc également une dérogation réglementaire pour
les établissements couverts par cet arrêté. Dans
ce cas ne sont pas concernés par les plats-témoins : -
Les "club-direction" des entreprises privées ou de
certaines structures, sous réserve que les locaux soient
parfaitement indépendants de ceux voués à la
restauration collective
Les établissements et services mis en oeuvre et gérés par des associations de parents accueillant 20 enfants au maximum de façon permanente (crèches parentales, centres de loisirs, cantines parentales....)
>Dans le cas où ce
restaurant est tenu de prélever des plats témoins,
doit-il
>prélever un exemplaire de chaque plat, ou
peut-il se contenter de prélever le
>plat qui a été
consommé par la majorité des personnes ?
Le
projet de guide de bonnes pratique dit :
"Certaines denrées
ne sont pas concernées par ces prélèvements
:
Plats préparés en moins de 30 exemplaires (
exemple : prestation spécifique hospitalière)
·
Les prestations à la demande ( exemple : grillades réalisées
devant le consommateur)
· Les produits de
l'agro-alimentaire conditionnés industriellement et servis en
l'état (exemple : pâté en conditionnement
individuel) :
· les fruits
· le pain
·
les fromages
· les crudités
· la
biscuiterie sèche
Dans le cas des desserts, pâtisseries,
il sera prélevé un échantillon par famille
(exemple : une pâtisserie à la crème : un éclair
au café ou au chocolat ou un chou ou une religieuse).
Dans
le cas des cuisines centrales en liaison chaude un échantillonnage
sera réalisé sur :
· 1 restaurant satellite
si la cuisine en comporte moins de 10
· 2 restaurants
satellites si la cuisine en comporte entre 10 et 30
· 3
restaurants satellites si la cuisine centrale en comporte plus de
30
Dans le cas des cuisines centrales en liaison froide, un
échantillonnage sera réalisé sur :
·
la cuisine centrale au stade de la distribution
· 1
satellite quel que soit le nombre de satellites de la cuisine"
Par
contre ce guide ne peut pas encore être pris comme référence
tant qu'il
n'est pas validé.
>Qualité des huiles
de friture
>J'ai entendu parler de tests permettant de mesurer
le taux d'oxydation des
>huiles, et donc de savoir quand
on doit en changer.
>Quel est le principe de ces tests ?
Connaissez-vous des fournisseurs de
tels
>tests ?
Le
projet de guide de bonnes pratique qui ne sera pas d'application
réglementairement obligatoire précise que "Les
graisses et huiles destinées à la friture des denrées
alimentaires doivent être contrôlées au moyen de
testeur afin d'en déterminer la fréquence de
renouvellement. Des contrôles périodiques doivent être
réalisés pour s'assurer qu'il n'y a pas de
dérive."
Chez votre fournisseur d'équipements
de cuisine ou de matériel de laboratoire vous pourrez vous
procurer ce type de kit qui permet de mesurer le pH de l'huile avec
des lamelles.
>Sondes de températures
>La mise
en place de l'HACCP implique des autocontrôles, notamment
des
>contrôles de températures.
>Quel type
de sonde de température faut-il employer pour les contrôles
des
>chambres froides, et pour les contrôles de
température des plats cuisinés ?
>Là
aussi, je recherche des adresses de fournisseurs.
Je suis un
fervent amateur de thermomètres infra-rouges pour le contrôle
de tout ce qui fait partie de la chaîne du froid (camion,
installations frigo, produits livrés, préparations
froides en cours d'élaboration et en distribution). De plus
les prix sont de plus en plus intéressants.
Concernant
le contrôle de la chaîne du chaud, il faut passer par une
sonde classique à affichage digital. Les prix sont élastiques
(de 150 à 2000 F). Les petits modèles peuvent faire
l'affaire.
>
>Je vous remercie de l'attention que
vous porterez à ma demande.
>Cordialement
>Christelle
HIRSON
>
ChHirson jeudi 11 novembre 1999 20:57
Tout d'abord je tiens à
vous remercier pour vos réponses concernant le lavage des
oeufs et les plats témoins.
J'ai d'autres questions :
-
La congélation est-elle autorisée en crêche
collective (capacité d'accueil :une vingtaine d'enfants) ? Et
si oui, comment doit-elle se dérouler ? Une cellule de
refroidissement rapide est-elle obligatoire ?
- Quelle est la
réglementation applicable dans le cas de centres de loisirs
itinérants, ou de camping (les enfants préparant leurs
repas eux-mêmes) ?
Cordialement
Christelle Hirson
Bruno PEIFFER jeudi 11 novembre 1999 21:33
Pour répondre à Christelle HIRSON, bien qu'une ouverture a été admise concernant la congélation depuis l'évolution des contrôles dans la nouvelle approche, je ne suis pas en l'état de vous dire que la congélation avec un conservateur classique est autorisée notamment dans une petite crèche collective. Autrement dit, il y a encore une sorte de principe de précaution maximal dans ce domaine et jusqu'à un certain point j'aimerais être contredit car dans certains cas cette position me semble un peu trop sévère.
Concernant les centres où les enfants élaborent leurs repas, nous sortons du cadre de la réglementation. Par contre j'ai relu dans la note de service du 10/08/98 que :
"Le ministère de
la jeunesse et des sports va publier au Journal officiel de la
République française d'ici la fin du mois d'août
98 un arrêté fixant la réglementation des camps,
cantonnements et activités organisés par les
associations de scoutisme agréées au plan national. Cet
arrêté propose dans
son annexe II les quelques
dispositions relatives â l'hygiène alimentaire."
Je n'ai pas encore pris connaissance de cet arrêté s'il est effectivement sorti.
Gilles Charles dimanche 5 décembre 1999 14:49
Enseignant en cuisine, je me pose la question de la validité des plats témoins pour un travail de groupe avec mes élèves.
En effet, ils produisent un menu à plusieurs; à savoir chacun produira 4 portions d'entrée, de viande et de desserts.
On nous a dit d'effectuer un stockage de 100 g de plat témoin pour les 3 plats.
Sachant que 12 personnes travaillent !!!
Ne prélever que 100 g d'un plat n'a pas de sens. En prélever (12 X 100 g) pour chaque plat est absurde.
Dois je donc en déduire que je dois prélever sur la production de l'élève le plus sain pour être tranquille.
Franchement dans ce cas, je ne comprends pas la démarche HACCP
En attendant une réponse,
Cordialement
Gilles
Bruno PEIFFER dimanche 5 décembre 1999 18:18
La note de service
DGAL/SDHA/N°98 - 8126 du 10 A0UT 1998 dit que dans les lycées
hôteliers où seuls les participants consomment les
repas, l'activité n'entre pas dans le champ d'application de
l'arrêté du 29 septembre 1997. Ce qui veut également
dire qu'il n'est pas soumis à l'obligation de conserver des
plats-témoins.
Par contre, "si les repas sont
servis à des consommateurs autres que ceux qui les ont
préparés, mais dans le cadre de la restauration
collective de cet établissement : l'activité entre dans
le champ d'application de l'arrêté du 29 septembre
1997". Je comprends bien cette nuance qui correspond à
une prestation de type clientèle captive, c'est à dire
un véritable restaurant
de collectivité. Lorsqu'il
s'agit d'un restaurant ouvert au public extérieur et
présentant des spécialités de type restauration
commerciale, c'est l'arrêté du 09 mai 1995 qui sera en
vigueur.
Par conséquent, je ne pense pas que votre
établissement ait l'obligation réglementaire de faire
des plats témoins. La note de service a justement été
faite pour clarifier ce type de situation.
Cette note n'est à
mon avis pas assez connue. Je vous suggère donc de l'archiver
et de la présenter lorsqu'il y a matière à
discussion avec une tierce personne.
monde-restauration lundi 6 décembre 1999 08:55
Merci pour la réponse
documentée.
Mais comme mes élèves produisent
pour vendre dans un restaurant de type ordinaire (40 couverts de
cuisine classique), dois je effectuer un prélèvement de
plats témoin.
Et comme chacun produit le menu entier mais
en petite quantité, le prélèvement d'une portion
témoin de 100 g n'a plus de sens.
Expliquez
moi
Merci
Gilles
Bruno PEIFFER lundi 6 décembre 1999 13:02
J'ai compris dans la note de
service que même dans ce cas de figure, c'est l'arrêté
du 09/05/95 qui prévaut, donc pas l'obligation de
plats-témoins. C'est au fait le même cas de figure que
les restaurants de direction.
Ceci dit, faire des
plats-témoins reste conseillé et peut vous être
d'une aide très utile en cas de problème.
Mais
effectivement, chaque personne travaille en autonomie et prépare
environ 10 à 12 couverts, ce qui obligerait à
quadrupler les plats-témoins. Cependant comme vous travaillez
avec des matières premières sensibles, il ne
serait
pas inutile de prendre des échantillons de ces produits (ex.
oeufs, produits fumés...) en tant que "matières-premières
témoins" en les étiquetant avec les références
de N° de lot de DLC ou de DLUO.
Bien sûr, la
mauvaise manipulation finale ne sera toujours pas tracée dans
ce système, mais une bonne partie des problèmes
potentiels pourraient être identifiés.
Le
problème pour ce que je viens de suggérer concerne
également le coût par rapport à ces
"matières-premières témoins" (ex. 100
g de saumon...).
Gilbert.Fournier mercredi 4 avril 2001 18:10
L'article 23 de l'arrêté du 29
février 1996 stipule :
"Les
examens microbiologiques portant sur les produits finis sont
effectués selon des méthodes scientifiques reconnues et
pratiquement éprouvées, selon une fréquence :
-
journalière pour les viandes hachées et les
préparations de viandes hachées;
-
hebdomadaire pour les autres préparations de
viandes.
L'échantillon
prélevé aux fins d'analyse doit être constitué
de 5 unités de 100 grammes chacune et représentatif de
la production journalière etc..."
Cela
représente une somme très importante difficilement
supportable pour de petites unités (établissements de
faible capacité) : minimum 40 000 Fr. par an pour 5 fois 52
semaines (pour les autres préparations de viandes : cas des
saucisses crues nds DGAL n°8056 du 24 mars 1997).
Y
a-t-il eu une réponse du ministère à la
proposition de la Fédération des Industries
Charcutières du 10 septembre 1997 sur ce sujet?
Merci.
Gilbert
FOURNIER. QUALITAZUR
Consultant
Qualité
47, chemin
des Noisetiers
06800 CAGNES
SUR MER
Gilbert
FOURNIER@wanadoo.fr ou qualitazur@wanadoo.fr
mercredi 19 septembre 2001 00:26
Je transfère une demande d'avis de Huet
Josélito au sujet des plats-témoins.
Question
:
Je travaille depuis plusieurs mois pour la préparation
du concours d'ouvrier d'entretien et d'accueil. Pour cela j'ai fais
plusieurs recherches sur internet et j'ai pu obtenir des informations
très intéressantes à partir de votre site. De
plus j'ai acheté les cours du CNED pour obtenir un
complément
d'informations.
Cependant
je souhaiterais que vous demandez un complément d'informations
concernant le moment où l'on doit prélever le plat
témoin. En effet, les cours du CNED préconise de le
faire avant de servir le premier consommateur.
Mais en travaillant dans l'édition 2001 de
1000 questions/réponses de Philippe Landes il y avait comme
réponse que le prélèvement devait se faire à
la fin du service. En interrogeant plusieurs personnes travaillant
dans ce corps de métiers j'ai obtenu à chaque fois
l'une des deux réponses.
Je
dois passer cet examen le 19 septembre 2001, donc je souhaiterais
obtenir ce complément d'informations le plus tôt
possible.
Merci d'avance et @ bientôt.
Huet
Josélito
olivier RAULET mercredi 19 septembre 2001 02:13
moi je travail comme cuisinier a l'éducation nationale a st maur des fosses et je fabrique a l'aide de deux collègues 1500 repas par jour avec le soir.
J'ai été en stage avec M. Grossman,
ingénieur et formateur de Maitre ouvrier a l'éducation
nationale.
Et lui préconise
de prélever le plats témoin a la fin de la préparation
et de la cuisson du plat que l'on vient de fabriquer.
C'est
la que se détermine si l'on a bien fait la recette et dans les
détails : laisser aérer la viande sous vide a l'air
30minutes, saisi de la viande stockage au chaud et cuisson ds la
sauce ou autre (four).… ; et avec une hygiène
irréprochable.
Et
TOUJOURS séparer la viande de la sauce lorsque l'on refroidie
le tout ensuite.
BONNE
RÉCEPTION ET BONNE CHANCE POUR TON CONCOURS DE OEA OU LE
PASSES TU ET TU TRAVAILLES OU ?
M---E
olivier
RAULET
VETHYQUA mercredi 19 septembre 2001 09:10
Demande d'avis de Huet Josélito au sujet
des plats-témoins.
vous
vous interrogez sur le moment de la prise des plats témoins:
1° option: au moment de servir le premier
client.
2° option: en fin de service
Réponse
possible:
comme dans de
nombreux cas en matière de sécurité alimentaire
les deux réponses sont valables.
Elles
ont toutes deux leurs limites, en cherchant le compromis entre
validité scientifique et mise en oeuvre pratique.
- le
plus "significatif" est en fin de service puisque les
denrées ont aussi "subi" la phase de distribution
avec les pb de rupture éventuelle de la chaîne du chaud
ou du froid.
MAIS, parfois, il n'y a plus de denrées à
prélever (pour peu que la spécialité du jour
soit très appréciée de vos convives). De plus si
le service est important, il y aura plusieurs bacs gastro qui vont se
succéder, le dernier est-i plus significatif que celui du
milieu ou le premier???
C'est pourquoi il est souvent plus
simple de faire réaliser le plvt en début de service.
C'est mieux que rien...
UNE CHOSE EST CERTAINE: il est
complètement bidon de faire le plat témoin (ou les
plvts pour analyse bactério) directement dans la sauteuse ou
la marmite en fin de cuisson qd le plat est à plus 80°C...
sauf pour être sûr de n'avoir jamais aucun pb ou que le
Maire ou le Directeur de l'Hôpital ne
reçoive
que des résultats OK...
Ca
fait bcp d'argent et d'énergie gaspillée pour se voiler
la face.
Le
plvt en fin de cuisson est bidon.
Bonjour chez vous et m... pour vos examens.
Laurent Deneuve mercredi 19 septembre 2001 11:12
Comme précisé par d'autres
personnes, posez vous la question de la pertinence du plat témoin,
préparé en sortie sauteuse ou du four. Rappelez vous de
l'esprit de la nouvelle réglementation. De mon côté,
je ne préconise jamais ce moment de prélèvement,
car je le juge en décalage complet par
rapport
à l'article 32 "plats témoins ...échantillons
représentatifs des différents plats distribués"
Laurent
DENEUVE
ADRIA
NORMANDIE
BLOT STEPHANIE mercredi 19 septembre 2001 15:08
La réglementation dit que les échantillons
témoins doivent être représentatifs de ce qui est
servi... si l'on veut que cela soit représentatif de
l'ensemble des plats servis, il est opportun de les prélever à
la fin du service. Attention tout de même, le risque est qu'il
ne reste plus d'aliments à prélever ! Donc impossible
d'effectuer les échantillons témoins !
Je
préconise le prélèvement en début de
service pour être certain que tous les prélèvements
soient effectués.
TR6 - Nicolas CHIARELLI mercredi 19 septembre 2001 14:29
Concernant les échantillons témoins
:
- leur "prise en fin de cuisson dans des conditions
d'hygiène irréprochables" est à mon humble
avis une grossière erreur, à moins que vos
consommateurs ne viennent manger directement dans l'appareil de
cuisson et dans des conditions irréprochables... ;-)
-
la prise en fin de service est préférable mais comme
l'a fait remarqué JF CLAUDE il peut alors se poser le problème
de la quantité et donc la prise en début de service est
dans ce cas la "moins pire" des solutions par rapport à
la sortie de cuisson...
Finalement
le mieux est de considérer Mr Repas TÉMOIN comme votre
dernier consommateur et de le servir exactement comme les autres...
eoudy mercredi 19 septembre 2001 18:25
Les plats témoins doivent être
représentatifs du repas servi et être prélevés
dans les moins bonnes conditions de service, lorsque les conditions
de maintien en température et contact avec l'air ambiant sont
les moins bonnes : donc milieu ou fin de service. Mais pas juste à
la sortie du four (cela ne sert à rien : ils seront à
bonne température) ; lorsqu'ils ont séjourné au
bain-marie depuis un petit moment est le meilleur moment.
Il
s'agit là d'autocontrôles qui ne sont pas faits pour se
faire plaisir mais pour indiquer si nos pratiques sont valables ou
pas (sans compter le rôle essentiel en cas de TIAC).
Eliane
Oudy
gestionnaire de collège"sécurité
alimentaire/HACCP"
http://www.ac-orleans-tours.fr/difor-HACCP
haccp@ac-orleans-tours.fr
Pour conclure cette discussion sur le moment de prélèvement des plats témoins, et dans la mesure où l'Administration, à son habitude, ne s'est prononcée que de manière sibylline, je propose de les effectuer, pour obtenir une valeur moyenne, en milieu de service, entre le moment où le produit est quasi impeccable et celui où, tripoté, bricolé, contaminé, ensemencé et réchauffé, il aspire enfin à gagner de lui-même la poubelle.
Christian Felter vendredi 21 septembre 2001 08:26
Hier je déjeunais dans une cafétéria
du centre ville de Nice, où la liaison chaude n'était
vraiment pas respectée, et pensais à cela.
Vous
exprimez à la perfection un point de vue de bon sens.
Florence Gardratdimanche 14 octobre 2001 12:06
En ce qui concerne les plats témoins, je
voudrais savoir s'il faut en réaliser quand on fait des
banquets. A partir de combien de personnes ? Faut-il les garder au
réfrigérateur ou au congélateur ? Combien de
temps ?
Merci
de vos réponses
Christian Giraud lundi 15 octobre 2001 14:06
Pour ma part, je ne considere pas le banquet
comme une restauration collective.
En
tant que restaurateur "traditionnel" vous n'etes pas soumis
a la reglementation de la restauration collective au titre de
laquelle il est demande de conserver des plats temoins (ou pot temoin
avec prelevement).
Je
n'ai trouve aucun texte qui vous obligerait a faire ces plats
temoins.(ni l'arrete du 9 mai 1995 ni le "guide des bonnes
pratiques restaurateur")
magali lundi 15 octobre 2001 15:13
En tant que restaurateur, vous dépendez de
l'arrêté du 9 mai 1995.
Par
conséquent rien ne vous oblige à conserver des plats
témoins (même pour un banquet). A moins que dans votre
démarche HACCP vous n'ayez instauré la conservation de
plats témoins.
Par
contre vous devez procéder à des auto-contrôles
pour vérifier les critères bactériologiques des
préparations que vous délivrez aux consommateurs.
Pour
tous renseignements, n'hésites pas à me contacter ou à
visiter notre
site : www.labacterie.com
Amplitude lundi 15 octobre 2001 14:11
Les plats témoins ne sont pas une
obligation en restauration privée, mais ils constituent sont
une sécurité pour vous, en cas de suspicion
d'intoxication alimentaire chez vos clients. Son origine peut-être
multiple et extérieure à votre activité de
restauration.
Si vous
sous-traitez une partie des plats, si vous n'êtes pas maître
du devenir des plats après leur service (buffets livrés)
, etc … c'est un moyen d'identifier les causes d'un éventuel
problème (et les responsabilités).
Par
contre la restauration du personnel de l'Hôtel est régie
par la réglementation de la restauration collective et là,
les plats témoins sont exigés, conservés 5 jours
(le temps que les intoxications éventuelles se soient
manifestées et aient été signalées (sauf
pour lers cas de listériose)).
Christian Giraud lundi 15 octobre 2001 14:40
la definition de
l'autocontrole est la suivante :
"tout
element de verification mis en oeuvre par le professionnel lui-meme,
pour evaluer son degre de maitrise des operations. Dans ce cadre, il
convient de souligner que l'analyse micro biologique n'est qu'un
element parmi d'autres de juger de la pertinence et de l'efficacite
des moyens mis en oeuvre"
En
cela, l'analyse micro biologique n'est meme pas une obligation
lorsque il existe d'autres moyens de juger de la pertinence et de
l'efficacite" des moyens mis en oeuvre. On peut donc trouver
d'autres moyens que l'analyse micro biologique (d'apres le guide des
bonnes pratiques restaurateur)
Gilles Le mellec samedi 7 septembre 2002 10:17
Il me
semble que :
la conservation des échantillons de repas doit
se faire pour les 'cuisines
centrales' :
Donc :
- pour le
restaurant classique non,
A moins que vous fonctionnez en cuisine
centrale, désservant plusieurs restaurants (plus de 5 ?) et
que vous dépendez donc de l'arrêté restauration
collective et non pas restauration commerciale (arrêté
du 9 mai 95).
- pour le banquetting, oui et sans volume
(arrêté restauration collective).
Pour le nombre
d'échantillons , je ne sais pas.
- Pour
l'étiquetage.
Il me semble que le feutre ne pose aucun
problème, à moins qu'il ne tienne
pas et qu'il
s'efface qu froid.
Demandez à votre conseil sur quel texte
il se base ?? Demandez lui les références de texte, la
copie, ...
Surtout qu'il s'agit d'un système interne.
Dans certaines entreprises on utilse un sytème de pastille de
couleur ...
CONCLUSION :
il me semble que vous n'avez pas
confiance dans votre laboratoire et leurs conseils.
N'hésitez
pas à leur demander d'étayer eux-mêmes, par les
textes réglementaires , leurs exigences.
Il est important
d'avoir une realtion de confiance avec votre laboratoire, qui n'est
ps là pour vous juger, mais pour vous faire progresser et vous
aider ...
Parfois, chez les DSV comme chez les conseils en
hygiène, avec l'habitude on dit 'c'est obligatoire', alors que
cela n'existe pas dans les textes. Se replonger dans les textes est
parfois nécessaire ...
Maintenant, c'est pas parceque ce
n'est pas obligatoire, qu'il ne faut pas le faire, et que c'est
inutile.
Y'a des choses obligatoires qui sont ridicules, et
d'autres qui ne le sont pas, qui devraient l'être.
euqilegnal lundi 11 octobre 2004 09:05
je voudrais savoir si le fait de conserver un échantillon témoin de chaque lot de fabrication est aussi obligatoire en industrie (charcuterie dans mon cas) ou uniquement dans les collectivités.
Dr Etienne Pierron lundi 11 octobre 2004 17:12
L'AM du 22/01/93 ne l'oblige pas mais c'est une pratique de plus en plus repandue dans le domaine des charcuteries et salaisons.
Hugues JOURDAN mardi 12 octobre 2004 17:11
Oui mais avec des DLC
courtes, il est conseillé de garder des échantillons
témoins pour savoir ce passe surtout sur des produit non
pasteurisés.
Après ça dépend du volume
de stock que l'on a de disponible et le prix des produits. Et de
temps en temps une petite analyse à DLC peut apprendre
beaucoup de chose.
Il est clair que si c'est un Plat Cuisiné
qui a été pasteurisé avec un barème
suffisant et connu, une validation par la lecture des bandes ou le
controle des courbes suffit amplement.
geneviève Lambolez Vendredi 13. Avril 2007 2:26
Je recherche une procédure à mettre en
oeuvre après réception d'un résultat d'analyse
non correcte du plat témoin.
L'analyse effectué
faite sur un cassoulet (état du prélèvement =
cuit puis réfrigéré)démontre une qualité
bactériologique non satisfaisante microoganisme aérobies
à 30°c/g inférieur à 1000
Coliformes
totaux à 30°c/g = 400
coliformes thermotolérants
à 44°c/g = 350
anaérobies sulfito-réducteurs
à 46°C/g inférieur à 10
staphy
coagulase+/g inférieur à 100
salmonella absent
J'ai
revu le lavage des mains ainsi que le matériel, la procédure
d'ouverture des boîtes de conserve, est ce qu'il peut y avoir
contamination par les bacs contenant l'aliment ?,
hugues JOURDAN Vendredi 13. Avril 2007 0:10
Ca dépend ce qu'il y a comme non conformité
et le niveau de la non conformité.
Déjà
prendre contact avec le labo pour explication.
Ensuite essayer
d'analyse la source de la contamination. Bien controler la procédure
de prise d'échantillon.
Attention aussi à
certains plats. Certains sont des risques potentiels exemple les
concombres à la crème.
Faire une recherche
d'action corrective pour éviter que ça se reproduise
bien sur. Mais attention dans certain cas il va y avoir du boulot qui
ne se fera pas en deux jours. La qualité bactériologique
des produits est souvent une conjonction de plusieurs facteurs.
Alain Gonthier Vendredi 13. Avril 2007 10:07
Pour les passionés de vocabulaire de la liste,
le plat témoin est un prélèvement obligatoire
qui doit être conservé pendant au minimum 5 jours et
servir uniquement en cas de déclaration d'une TIAC. (Arrete du
29 septembre 1997 définition ci jointe). Il diffère
d'une prise d'échantillon classique d'un le cadre d'un
autocontrole bactériologique. Je ne pense pas qu'en France on
soit à 100g de produit et donc on ne va pas attendre 5 jours
la fin du délai réglementaire pour se servir du
prélèvement du plat témoin pour de
l'autocontrole bactériologique.
Pour ce qui est des
résultats d'analyse, le point sensible est la phase de
réchauffage dont on a ni la température ni la durée
ainsi que le refroidissement. Cela nous permettrait d'avoir une idée
de la VP de cette étape et de voir si l'origine du problème
est avant ou après cette phase.
Cordialement
Arrete du 29 septembre 1997
Art.
32. - Les responsables des établissements mentionnés à
l'article 1er conservent des plats témoins à la
disposition exclusive des services officiels de contrôle. Ces
plats témoins sont des
échantillons représentatifs
des différents plats distribués aux consommateurs,
clairement identifiés, prélevés en suffisamment
grande quantité pour permettre leur analyse microbiologique
et, le cas échéant, chimique, dans les meilleures
conditions possible. Ils doivent être conservés pendant
au moins cinq jours après la dernière présentation
au consommateur, dans des conditions non
susceptibles de modifier
leur qualité microbiologique.
Jean Claude DAUDY Vendredi 13. Avril 2007 9:12
Les plats témoins en restauration collective ne sont pas faits pour être analysés par vos soins ou ceux de votre labo. Ils sont à réserver aux services officiels en cas de TIAC.
HBL MG
France Vendredi 13. Avril 2007 9:53
Je pense que Geneviève voulais parler des
analyses faites dans le cadre d’un contrôle par un labo
indépendant
La première chose à faire est
d’avertir les personnes res^ponnsables et le personnel
médical
Ensuite diffuser le rapport auprès des
intéressés
Chercher l’erreur et la
corriger (revoir les procédures si nécessaires ou re
former)
Antoine Vinot Vendredi 13. Avril 2007
10:21
La definition donne
:
"prélevés en suffisamment grande quantité
pour permettre leur analyse microbiologique et, le cas échéant,
chimique,"
étant occasionnelement directeur d'un
centre de vacances pour enfants , je suis soumis à cette
obligation mais étant dans une petite structure (20-25
couverts) je ne peux pas prélever 300g de chaque plat. Quelle
est la quantité minimale nécessaire aux analyses
?
Antoine Vinot
Florence Humbert Vendredi 13. Avril 2007 11:26
3 hypothèses :
- Soit le plat témoin
a plus de 5 jours de conservation et on peut s'en servir pour ce que
l'on veut (en principe la poubelle) mais cette durée de
conservation, même au froid peut expliquer les résultats
-
Soit le plat témoin a moins de 5 jours et on faillit à
ses obligations, si on l'analyse de son propre chef entre 0 et 5
jours
- Soit l'expression plat témoin n'a pas été
employée à bon escient
p bourru Vendredi 13. Avril 2007 11:29
__._,_.__oui je pense que cela est possible, trop souvent les bacs de plonge surtout les bacs de rinçage sont un nid, il y a également le rangement après plonge, privilègié le rangement à l'envers, utilisé des lingettes désinfectante pour le petit matèriel de types ecumoire ou autres, et à revoir si le plongeur a lui même ne fait pas de contamination croisées de types sorti de poubelle ou autres
hugues JOURDAN Vendredi 13. Avril 2007 14:14
Je conseille de les garder jusqu'à 7 jours en
structure collectives de demi pension pour la raison suivante.
On
prend un élève malade le mardi, ilne revient pas avant
avant le lundi et ce jour là l'échantillon est à
la benne...
Par contre en service continue avec des usagers
qui consomment matin et soir no problem.
Mais je pense qu'en
cas de visite du labo pour prélèvement prendre un
échantillon sur la chaine, si les quantités sont
suffisante.
melaniecrenn Jeudi 30. Août 2007 0:40
Je travaille à la création d'une entreprise de plats cuisinés surgelés. La production n'a pas encore débutée et je me pose des questions sur la constitution d'une échantillothèque. Etant donnée que la DLC/DLUO n'a pas encore été déterminée, combien de temps dois-je conserver mes échantillons? Ceux -ci doivent-ils être tous analysés?
Un échantillons de tous les lots doit-il être conservés?
Merci d'avancepour vos réponses!!!
SOMINE DOLO Jeudi 30. Août 2007 1:04
Dabord toute entreprise agro alimentaire doit avoir en son sein un labo de contrôle interne du process . Mais cette fonction peut être externalisée à condition d'en assurer la maîtrise.
Pour le cas de la détermination de la DLC/DLO, il faudra éffectuer des tests de dégradation pour pour avoir des idées et ensuite faire des traitements statistiques pour prise de décision.
Pour l'échantillonthèque, après libération d'une production, la prudence voudrait une conservation d'échantillon pendant toute la DLC/DLO dans les conditions réglémentaires requises ( chaine de froid, atmosphère modifiée, ...)
cmnolab Jeudi 4. Octobre 2007 16:19
Je souhaiterais savoir quelles sont les obligations des cafétérias en ce qui concerne les plats témoins?
Sont-elles assimilées à la restauration collective (avec obligation de réalisation des plats témoins sur chacune de leur préparation) ou bien à la catégorie des restaurants?
Cabinet HBL MG France Jeudi 4. Octobre 2007 16:31
Une cafétéria commerciale est assimilée à un restaurant traditionnel
laroyemi Mardi 26. Février 2008 17:12
Quelqu'un peut-il me renseigner sur deux intérrogations
Les prélévements de plats témoins sont-ils obligatoires en restauration commerciale? si oui comment?
Peut-il y avoir congélation de denrées (plats cuisinés) en réstauration commerciale si oui, danxs quelles conditions?
fabis95310 Mardi 26. Février 2008 17:45
Les plats témoins sont obligatoires uniquement pour la restauration à caractère collective (Arr. sept 97). La restauration commerciale ou traditionnelle dépendent du 852/2004 et mai 95. Des plats témoins dans ce type de restauration s'avererait très difficile et très onéreux. Cependant, il est vrai, que certains restos (très peu), par mesure de précaution, conservent des échantillon uniquement pour des fabrications, spécialités dites très "sensibles". Possibilité de faire des analyses sur des produits fragiles pour s'assurer de la qualité du produit.
DIMANCHE 02 MARS 2008
CUISINE COLLECTIVE MARS 2008
Le forum de
l'HACCP
http://www.la-cuisine-collective.fr/dossier/haccp/articles.asp?id=149
Sommaire:
Plats
témoins.
Gilles TIXIER Lundi 7. Avril 2008 17:22
J'interviens en ce moment dans un restaurant scolaire
Le laboratoire qui fait les analyse bactério, dans le cadre de l'auto-contrôle, prélève parmi les plats témoins du jour ou de la veille, sous prétexte que leurs analyses sont accréditées par le COFRAC.
Il ne reste ainsi plus de plats témoin au restaurant.
Je désaprouve cette pratique, ces plats témoins sont réservés pour la DSV, en cas d¹enquête suite à une (suspicion de) TIAC et le restaurant ne doit pas s¹en désaisir pour d'autres usages.
Mais, auriez-vous des arguments plus solides (réglementaire, avis, jurisprudence, ...) en ce sens ?
Merci pour vos lumières
fabis95310 Lundi 7. Avril 2008 17:50
Les plats témoins sont réalisés et a conserver pendant 5j calendaires et à disposition exclusive des serrvices administratifs en cas de TIA ou de suspiscion. A moins de faire des plats témoins en double, le labo, même COFRAC, ne peut pas prelever les echantillons témoins comme le précise l'arrêté du 29 septembre 1997 : chap. 6 article 32
Peut-il y avoir congélation
des plats témoins en restauration collective si oui, dans
quelles conditions?
souhila ama Mercredi 25. Mars 2009 21:08
revoir la note de service de la DGAL du 10 aout 1998 ( elle est sur internet)
Le problème Bernard c'est que je
cherche une réponse "positive" ou "négative"
si je puis dire ! On préconise plutôt la congélation
ou pas ?
Le texte indique "dans des conditions
non
susceptibles de modifier leur qualité
microbiologique"...
Logiquement et microbiologiquement, si l'on veut 'garantir' un état proche de l'origine, il vaut mieux congeler, non ?
Un lien utile
:
http://www.securite-alimentaire.public.lu/professionnel/denrees_alimentaires/hygiene_alim/fiches_info/fiche_informative_plat_temoin.pdf
et
un texte sans ambiguïté
"Comment conserver
les échantillons ?
Une conservation au froid positif, entre
0 et 4°C, est souhaitable. La
congélation des plats
témoins
est à éviter car il n'est pas certain
que l'analyse de produits ayant
subi une congélation
soit
totalement représentative de l'état des
produits au jour de leur
consommation.
Cette requête via le moteur HACCP
permet d'identifier les principaux liens en rapport avec la
congélation ou non des plats
témoins:
http://www.google.com/custom?hl=fr&client=google-coop&cof=FORID%3A13%3BAH%3Aleft%3BCX%3AHACCP%2520et%2520ISO%252022000%252C%2520et%2520m%25C3%25A9thodes%2520d%2527inspection%2520en%2520abattoirs%3BL%3Ahttp%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fcoop%2Fintl%2Ffr-US%2Fimages%2Fcustom_search_sm.gif%3BLH%3A65%3BLP%3A1%3BVLC%3A%23551a8b%3BGFNT%3A%23666666%3BDIV%3A%23cccccc%3B&adkw=AELymgWt7YXTO9yCflCcjPLgOe_SNyn70N6WzOFtURlx8QTM0ObqjZxTS_SXbJWOz7tkRmnnSIIi7W2YmBshBeZCOPvg3Knxgc8SFhB7cLXC3oP3CAjOXn-stAl6y_LZnRVIC9qYW9fe&boostcse=0&num=30&q=%22plats+t%C3%A9moins%22+cong%C3%A9lation+OR+congeler+OR+congele&btnG=Rechercher&cx=016326893149703400244%3Apcnb3angdbs
On
y apprend notamment que le guide de bonnes pratique luxembourgeois
exclut la congélation, mais que le projet de guide de bonnes
pratique en restauration collective français l'autorise.
au contraire la congélation
comme mode de conservation est plutôt à déconseiller
car elle a un effet bactéricide qui peut rendre la recherche
de certains germes plus difficiles que dans le cas d'une conservation
en froid positif qui n'a pas ce défaut.
De plus la note
de service précédemment citée(DGAL/SDHA/N.98/N°8126)
citée dit "On recommandera la conservation des plats
témoins au froid positif, entre 0°C et +3°C".
On y trouve ça :
On
recommandera la conservation des plats-témoins au froid
positif, entre O°C et +3°C.
Toutefois, lorsqu'un autre
mode est déjà utilisé, il peut perdurer jusqu'à
ce que les
statistiques élaborées à la suite
des intoxications alimentaires collectives aient fourni les
données
nécessaires à la définition d'un mode unique. Le
questionnaire d'enquête des TIAC
sera modifié en ce
sens.
.... je veux bien lire les statistiques où
puis-je les trouver ? où on en est du mode unique ?
Bonjour Bruno
Donc pour
l'instant en France on peut toujours à l'heure actuel faire
les deux même si il est préférable de faire une
concervation entre 0° et 3°.
Autre question dans quel
lieu le stockage ? chambre froide viande ou "frigo jour" en
zone de production ?
Merci pour votre aide.
Pour info ou révision
:
"Ecologie Microbienne des Aliments
contamination &
multiplication des micro-organismes"
:
http://fcorpet.free.fr/Denis/W/Cours-Ecologie-Microbienne-polyWord-DC08.pdf
Alors OUI Franck on préconise la
conservation entre 0°C et +3°C des repas témoins
!
Attention, comme pour le reste il te faut refroidir tes repas
témoins en cellule comme pour tout autre préparation...les
conditions doivent être similaires comme si les repas témoins
devaient être consommés.
En effet, même si
la conservation des repas témoins est autorisée à
-18°c, il s'avère qu'à cette température
négative certaines germes sont altérés voire
détruits. Mais la LOI l'autorise donc...tu peux le
faire.
Perso, je passe mes repas témoins en cellule,
quand il sont refroidis je les entrepose dans une boite hermétique
que je stocke à +3°C pendant UNE semaine...ensuite je les
transfère à -18°c durant une autre semaine. Et oui,
je garde mes repas témoins 15 jours...comme ça quand je
reviens de vacances scolaires j'ai toujours mes repas témoins
au congélateur. Ainsi on "maitrise" un point
critique qui n'est JAMAIS mentionné nulle part, à
savoir quand une intoxication alimentaire se déclare pendant
des petites vacances scolaires...
Ah...paranoïa quand tu nous
tiens
Autre point sur la congélation
du plat témoin , nous avons souvent qu'une chambre froide
négative , quelle rection doit on avoir suite à une
panne ?
On détruire aussi les témoins.... ? (:-o)
Les DSV préfèrent la
réfrigération.
Mais immaginons, le lundi une
TIAC à la listéria donc des plats témoins
contaminés.
On les stocke en froid positif, et toutes les
denrées qu'on y mettra aprés seront contaminées.
Pour
rappel, la listéria se développent à partir de
+2°C (donc dans les frigos), et les symptômes peuvent se
déclarer plusieurs jours voire semaines après.
Résultats
on risque de contaminer toutes les denrées de la
semaine.
Conclusion :
large préférence
pour le stockage des plats en températures négatives
(ce qui n'est aucunement interdit par la loi d'ailleurs)
bonjour,
il a été
évoqué la conservation des plats témoins, mais
quid de
l'agrèage des produits reçus congelés?
je
sais bien qu'une portion n'est pas représentative de la
qualité du
lot livré , mais la qualité du
lot est-elle représentative de celle de
la portion
utilisée?
Dit autrement et dans le cadre d'une démarche
à plusieurs comment
s'organise la vérification du
respect de la qualité du contrat passé,
autrement
que par une vérification de l'étiquetage et de la
température?
Votre problème est facilement
résolvable avec des conditions de conservations des plats
témoins cohérentes : contenant hermetique / zone de
stockage réservée...
Comment voulez vous qu'il y
est contamination ?
Sinon il ne s'agit pas que d'une
"préférence" de la DSV. Le fait est qu'il y a
plus de chance de trouver un pathogène dans un plat conservé
entre 0 et +3°C qu'à -18°C.
D'autre part et
désolé de contredire Jérome (je ne fais pas
exprès ;) ) mais dans le cadre d'une rstauration
"traditionnelle" ou en liasion chaude, le passage en
cellule ne présente pas d'intérêt particulier.
En effet le plat témoin n'a vocation qu'à
valider les hypothèse émise lors de l'enquête
épidémiologique : est ce bien X ou Y qui est à
l'origine et non pas quelle est la quantité de X ou de Y /g
comme uen analyse de routine.
La charge microbienne importe
donc peu et donc les modalités de refroidissement importent
peu... On pourrait même dire qu'un plat témoin refroidi
très lentement permettra plus facilement de trouver ce que
l'on cherchen puisque le pathogène se trouverait en quantité
plus importante.
Cordialement.
TR6 - Nicolas HIARELLI
Bonjour,
Débat très
instructifs, info complémentaires,
Pour les plats
témoins, vous utilisez plutôt :
- Barquettes avec
couvercle
- Barquettes filmées
- Pots
-
Sacs à fermeture métallique
- Sacs liasses
-
Sacs zip (stérilisés ou non)
- Sacs sandwich
-
Autres…
- Etiquettes velin
- Etiquette
soluble
- Etiquette congélation
Les raisons de
vos choix ?
Je lance le débat car je ne comprends pas
pourquoi il existe autant de méthodologies différentes…
Merci
par avance pour ces renseignements !
Bonjour,
Je viens de
parcourir
Arrêté du 29 septembre 1997 fixant les
conditions d'hygiène applicables dans les établissements
de restauration collective à caractère social (NOR:
AGRG9700715A, Version consolidée au 21 septembre
2000).
L'article 32 stipule
:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=9EC3665641B347FED39D99193C3A33F7.tpdjo09v_2?cidTexte=LEGITEXT000005624480&dateTexte=20090326#LEGIARTI000006680040
"Les
responsables des établissements mentionnés à
l'article 1er
conservent des plats témoins à la
disposition exclusive des services
officiels de contrôle.
Ces plats témoins sont des échantillons
représentatifs
des différents plats distribués aux consommateurs,
clairement identifiés, prélevés en
suffisamment grande quantité pour
permettre leur analyse
microbiologique et, le cas échéant, chimique,
dans
les meilleures conditions possible. Ils doivent être conservés
pendant au moins cinq jours après la dernière
présentation au
consommateur, dans des conditions non
susceptibles de modifier leur
qualité
microbiologique."
Vu les évidences scientifiques
existantes sur la probabilité d'une
altération
partielle de la flore originelle par la congélation, peut-
on
assimiler - en droit - la conservation des plats témoins dans
ces
conditions comme un défaut de prévoyance (et
cela malgré le flou
artistique des notes subséquentes)
?
En outre, je suis également intéressé a
identifier les dangers et les
risques associés à la
conservation des plats témoins au délà de la
durée légale de 5 jours. A titre personnel, je
considère cette
pratique comme inutilement dangereuse car
elle concourt à
éventuellement confier à
l'analyse un produit dégradé dans lesquels
certains
germes pourraient s'être développés au délà
de leur seuil de
détection/critique.
D'avance merci
de vos lumières.
sauf que vous êtes en face d'une
TIAC donc une population de personnes malades qui présentent
des symptômes qui font penser à un germe et si vous le
retrouvez dans le plat témoin , on confirme l'origie de la
tiac
Je vois mal le professionnel se défendre en disant
que le germe s'est multiplié pendant la durée de
consevation des plats témoins.
Souhila
Le temps pose le problème
inverse c'est vrai Constant , plus on garde plus on expose... Dans la
"pratique" on observe sur des structures à 4 ou 5
repas semaines une conservation à 7 jours , plus simple en
gestion , un repas "pousse" l'autre si je puis dire !
Et
quand au contenant ce qui prime c'est qu'il soit stérile,
"fermable" et de bonne *contenance ...enfin je suppose....
Quant au stockage en ** "frigo jour "en zone chaude
est une solution même si le repas est dans un contenant
étanche… d'ou peut être l'intérêt de
le stocker dans la chambre froide viande… mais surtout il y
aura un traitement en zone de décartonnage & production
des produits qui sont "en contacte" avec les repas témoins
… Dans ce cas, le principe de la marche en avant a peut être
sa "règle particulière"…???
Vos
avis SVP!
je conseille de les garder aussi une
semaine pour la raison suivante.
On prend par exemple un
consommateur qui attrappe une TIA le mardi midi avec manifestation le
soir.
S'il ne revient que le lundi suivant, les plats risques
d'avoir été mis de bonne fois à la poubelle le
samedi matin.
Avec 7 jours, on a la possibilité
d'analyse pour un retour tardif...
Bertrand CARLIER Jeudi 26. Mars 2009 22:39
bonsoir,
si l'on revenait aux
fondamentaux :
c'est quoi un plat témoin et cela sert à
qui, quand et pourquoi ?
il y a bien ceci
:
http://www.liste-hygiene.org/arcplatstemoins.htm
et
conduite
à tenir en cas d'intoxication
alimentaire
http://ddsv55.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/CAT_TIAC_cle8bcc6d.pdf
"Durant
ces 5 jours, le plat témoin doit être mis à la
disposition
exclusive des services officiels (DDASS, DDSV,
DDCCRF3, ...) à fins d'analyses
effectuées dans le
cadre d'un contrôle officiel."
"à la
disposition exclusive des services officiels "
vu le lien
, c'est un document officiel ?
De mon point de vue, cela
signifie que ces établissements n'ont pas mis
en oeuvre la
démarche HACCP.
accusation grave, mais visiblement, vu
ce qui suit, partagée par d'autres:
*6. Que faire si le
produit a déjà été consommé ?*
*Question développée*
J´ai eu un cas en audit
interne dans un restaurant, où un sur un « CCP»
stockage en chambre froide, avec une surveillance toute les 8 h,
il y a
eu défaillance du compresseur et du thermomètre
afficheur, donc la
chambre froide était à + 13 °C
au lieu de 3°C et surtout elle contenait
du fromage frais,
thermisé (contrôlé à 11 °C) qui a été
servi en partie
aux clients.
Si on réfléchit
Listéria, elle a eu largement le temps de se développer.
Bien
sur action immédiate, destruction du fromage restant, retrait
du
fromage du buffet, mais avec le produit potentiellement
dangereux qui a
déjà été consommé,
quelle est la limite d´un raisonnement logique,
avertir les
clients d´un risque potentiel, les envoyer chez le médecin
pour visite préventive, créer une cellule de crise
pour observation
d´éventuels symptômes de
TIAC, tout en sachant que certaines TIAC
peuvent apparaitre 3
mois après ?
Ou bien tout simplement faire analyser le
plat témoin, et attendre les
résultats, mais si les
analyses sont non satisfaisantes on revient aux
premières
hypothèses !
Ou bien tout simplement faire analyser le
plat témoin
issu
de
http://www.procert.ch/faq/faq.php?lang=fr&chap=87
<http://www.procert.ch/faq/faq.php?lang=fr&chap=87>
mince,
c'est de l'iso 22 000 et de la démarche
HACCP
amicalement
Bertrand
depuis que je suis sur ce forum , je suis fascinée par le nombre de scénarii imaginés!!!!!
pour nous dans notre société le stockage des échantillons te témoins ce fait dans le congélateur
C'est la qu'intervient l'audit
fournisseur.
Le controle a reception n'est qu'un indiicateur
pour confirmer: ce qui a été audité et le cahier
des charges.
La règle a se rappeler est
la notion du couple: temps température.
Il est clair
que la condition du choix de température de stockage dépends
du temps de stockage.
L'autre question que l'on doit se poser
est : "Qu'attendons nous du repas témoins?
Si ce
n'est que la vérification de la présence absence d'un
pathogène. le stockage a froid positif est suffisant. Peut
m'inporte si il y a développement de ce pathogène.
Maintenant
comme vous le dites, après un temps raisonnable de
conservation a froid positif, viens l'étape froid négatif.
bouherid madjid Lundi 11. Mai 2009 12:27
Je voudrais savoir quelle est la durée de conservation des échantillons alimentaires aprés analyses en respectant bien sûr leur nature (perissables, secs,....) et existe il un texte réglementaire ou une "norme" consensuelle?
Merçi pour vos réponses et avis
rippoll.emmanuelle Lundi 11. Mai 2009 16:47
confrontés au même questionnement au sujet de la durée de conservation de nos échantillons (biscuits secs), j'ai posé la question à l'"Alliance 7" et voici la réponse du responsable Hygiène Sécurité & Environnement:
" Il n'ya pas d'obligation réglementaire concernant l'échantillothèque. C'est laissé au libre choix des opérateurs.
Je n'ai pas non plus connaissance de norme relative à l'échantillothèque.
Concernant ce qui se pratique en entreprise, je peux vous faire part de mon expérience personnelle en la matière :
- Les entreprises ne mettent pas toutes en place une échantillothèque systématique sur tous les lots.
- Les produits sont conservés généralement jusqu'à DLUO, parfois 6 mois voir 1 an après la DLUO."
en ce qui concerne notre fonctionnement, nous avons décidé de garder les échantillons 1 an après la fin de DLUO.
(En revanche, un de nos clients nous demande, selon la loi, de conserver les documents internes de contrôle pendant 3 ans après la DLUO).
En espérant que je vous ai aidé.
christelle girard-reydet Mardi 3. Novembre 2009 15:33
Juste une petite question (je ne trouve pas ma réponse dans les archives) :
pour un site de restauration rapide (et non une resturation collective) : doit-on conserver des plats témoins chaque jour ? si oui, quelles références réglementaires dois-je regarder ?
hblmgfrance Mardi 3. Novembre 2009 15:38
Aucune obligation en restauration traditionnelle (dont rapide)
De plus techniquement ce serait difficilement gérable
audreysaliou Vendredi 27. Novembre 2009 14:03
je travaille dnas une cuisine centrale. Le process est le suivant
:
- livraison en liaison froide
- conditionnement en barquettes
thermoscellées
- remise en température
- service
(dans les barquettes, pas de dressage en platys de service).
Nous
ne faisons pas de plats témoins en satellite, en nous basant
sur la note de service de la DGAL du 10 aout 1998 (relative à
l'arrêté du 29 septembre 1997) : "les manipulations
en cuisines satellites sont peu importantes et non susceptibles
d'entraîner une contamination. Que ce soit en liaison froide ou
en liaison chaude, dès lors que la maîtrise des
températures de transport est assurée et fait l'objet
d'enregistrement, les repas prélevés dans la cuisine
centrale et maintenus au froid sont représentatifs de ce qui
est servi en satellite."
Lors d'un contrôle de la
DSV, il nous a été demandé de réaliser
des plats témoins dans les satellites après remise en
température. Il y aurait une note récente (du 25
septembre 2009 si ma mémoire est bonne) indiquant que c'est
désormais obligatoire. Cette note donnerait également
de nouveaux éléments concernant la durée
d'archivage des différents documents.
Quelqu'un
aurait-connaissance de cette note ? Je n'ai rien pu trouver à
ce sujet.
Merci d'avance de votre aide
Jean-Marc Varin Vendredi 27. Novembre 2009 16:08
Je n'ai pas connaissance de la note de septembre mais la demande
de la dsv me paraît cohérente dans la mesure ou la note
d'août 98 précise que les plats témoins doivent
être prélevés "au plus près de la
bouche du client" de manière à pouvoir vérifier
la bonne montée en température des aliments et leur
maintien en dessous du seuil critique.
Bonne jouréne à
vous tous et encore merci aux animateurs institutionnels et leurs
éclairages avisés.
PIERRE-THURIN-CONSEIL Vendredi 27. Novembre 2009 18:56
Voici ce que j'avais en mémoire d'après Note de
Service
DGAL/SDHA/N.98/N° 8126 du 10 août 1998
Articles
32 et 33
La conservation de plats témoins est
systématique pour les cuisines centrales.
Par contre
pour les cuisines satellites, en raison des surcoûts que cela
représente, un échantillonnage peut vous être
proposé par les
professionnels. Il devra tenir compte des
facteurs suivants :
a) les repas livrés à la
cuisine satellite font systématiquement l'objet de
manipulations importantes au niveau du satellite et
susceptibles
d'entraîner des contaminations ; dans ce cas, la cuisine
satellite doit conserver des repas témoins ;
b) les
manipulations en cuisines satellites sont peu importantes et non
susceptibles d'entraîner une contamination. Que ce soit en
liaison
froide ou en liaison chaude, dès lors que la
maîtrise des températures de transport est assurée
et fait l'objet d'enregistrement, les repas
prélevés
dans la cuisine centrale et maintenus au froid sont représentatifs
de ce qui est servi en satellite. Dans la mesure du
possible, il
conviendra de faire conserver comme repas témoins, un repas
qui aura fait l'objet du circuit de distribution le plus long.
En
effet, ce dernier offre la plus grande probabilité de
non-conformité. Je vous rappelle que l'objectif de cette
conservation
est l'enquête épidémiologique, et
non l'estimation de l'hygiène de l'établissement.
Pour
le portage à domicile, seule la cuisine centrale doit
conserver les plats témoins.
Dans tous les cas de
figure, lorsque des anomalies ou des manquements sont constatés
dans un établissement, un renforcement du dispositif
peut
être mis en place pour une période transitoire afin
d'identifier les étapes à risque, notamment lorsque des
TIAC ont été identifiées
dans une ou
plusieurs cuisines satellites, sans que toutes soient touchées,
que la maîtrise des liaisons est mal assurée ou que
les
manipulations en cuisine satellites ne satisfont pas aux
principes généraux d'hygiène.
Les plats
témoins sont préservés dans des contenants
étanches n'altérant pas la denrée (contenants en
plastique rigide ou sac de
congélation, suivant la nature
du plat etc ... ).
raphaellemaitre Lundi 30. Novembre 2009 8:36
Bonjour et merci pour vos réponses.
Vous faites tous
référence à l'arrêté du 29
septembre 1997 et/ou à la note de service de la DGAL du 10
aout 1998, tout comme moi.
Par contre, je ne suis pas d'accord
lorsque vous dite, Jean-Marc, que cette demande est « cohérente
» : car si le prélèvement doit avoir lieu au plus
près de la consommation, selon moi le plat témoin n'a
de sens en office que si les denrées subissent des
manipulations significatives. Or, je reste persuadée que le
simple fait d'ôter le film d'une barquette ne fait pas partie
des manipulations les plus contaminantes.
Mais lorsque j'ai
mentionné ces textes, il m'a été répondu
que cela n'était plus d'actualité (en tout cas sur ce
sujet) puisqu'une nouvelle note (interne, il me semble), était
sortie. D'où ma question :
- j'aimerais disposer du fameux
texte de référence, si quelqu'un en a connaissance,
-
d'après vous, est-ce vraiment pertinent de demander une
dizaine de prélèvements par jour sur entrée,
plat et parfois dessert lorsque l'unique manipulation consiste à
tirer le film thermoscellé ?
Merci d'avance pour votre
contribution !
Jean-Marc Varin Lundi 30. Novembre 2009 10:25
je comprends bien votre demande mais il est souvent
considéré la remise en température comme un
ccp, si toutefois ce n'est que retirer je ne sais pas si vous pouvez
vous passer de plats témoins toutefois ma petite expérience
me fait dire que ce sont souvent sur les gestes qui nous paraissent
les plau anodins que les incidents arrivent.
Gilles TIXIER Lundi 30. Novembre 2009 10:42
En effet,
la réception des plats à bonne
température, la remise en température, le services des
plats à la bonne température sont des opérations
exigeantes, Mais un enregistrement de ces températures suffit
pour confirmer que ces points exigeants sont maîtrisés
et ce n´est pas pour autant nécessaire de réaliser
un plat témoin (uniquement en cas de suspicion de TIAC). Il y
a un coup à prendre en compte, coup qui n´apporte pas
plus de sécurité sanitaire.
Julien MORAND Lundi 30. Novembre 2009 22:49
Concernant ce point (critique?) je ne saurai que vous recommander d'en discuter avec votre DDSV: Ces derniers ont, outre la fontion de contrôle et de répression, un fonction de conseil souvent oubliée, et c'est également eux qui, lors d'un contrôle, auront le dernier mot.
Partant de ce fait et ayant constaté lors de la remise à jour des demandes d'agréments pour des cuisines centrales ayant la meme activité que la votre, de grandes disparités quand aux volontés propres des inspecteurs de DDSV différentes, il est de bon ton:
1) de vérifier ce point sur votre demande d'agrément (dans quelles conditions cet agrément vous a t'il été délivré, et statuez vous sur des températures consignes autres que celles prévues par les arrétés reglementaires?)
2) Si rien n'est formel, d'appeller la DDSV de votre secteur afin de connaitre ses attentes.
Pour ma part, la remise en température ne peut se faire que si la température du plat à livraison était conforme, et enregistrée.
Un codage pourra etre utilisé en plus de l'enregistrement afin de n'avoir pas de doutes lors de sa remise en température. Ce point est un CCP.
Et de mémoire, les services vétérinaires exigent la conservation de plats témoins pour toutes les productions de la cuisine, pour une durée de 6 jours en moyenne.
Cette disposition a bien entendu un coût, mais une TIAC apparaissant souvent dans les 12 à 24 heures après l'ingestion du plat, et ces derniers du fait de leur refroidissement étant en général préparés à l'avance (moyenne de 12 à 24 heures aussi), il est difficile pour la cuisine de fournir un plat témoin le lendemain d'une production si ce dernier n'a pas été fait juste après la fabrication.
Pour finir, il me semble que la note à laquelle vous faites allusion est celle de la DGCCRF du 4 novembre 2008 dont je met le lien ICI.
Espérant vous avoir aidé,
jourdan.hugues Mardi 9. Mars 2010 21:29
> bj
> je veux savoir les conditions de stockage des
plats témoins et
> dans combien de temps je peux les
jetés
> bonne réception
> sana THABET
>
>
On a plus à se poser la question, c'est en froids positif
JORF n°0303 du 31 décembre 2009
Texte n°241
ARRETE
*Arrêté du 21 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux activités de commerce de détail, d’entreposage et de transport de produits d’origine animale et denrées alimentaires en contenant*
NOR: AGRG0927709A
A N N E X E I V
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES AUX ÉTABLISSEMENTS DE RESTAURATION COLLECTIVE
5. Les exploitants conservent des plats témoins à la disposition exclusive des agents chargés du contrôle officiel. Ces plats témoins sont des échantillons représentatifs des différents plats distribués aux consommateurs et clairement identifiés. Ils doivent être conservés pendant au moins cinq jours en froid positif (0-3 °C) après la dernière présentation au consommateur.
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