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Les prélèvements de surface (kits de détection de germes, limites critiques…) (archives 1999 - 2002)

 


Date:           Tue, 09 Mar 1999 15:51:49 -0000       De:    Philippe_meunier 
 
Je m’appelle Philippe MEUNIER et je suis ingénieur au sein de la division des ventes professionnelles de la société Colgate Palmolive qui commercialise des produits d’hygiène et d’entretien destinés à la restauration collective sociale & commerciale. Dans le cadre de cette démarche commerciale nous sommes amenés à apporter un support à nos clients lors de la mise en place d’HACCP par la rédaction de plan d’hygiène...

On rencontre de plus en plus sur le marché des "kits de détection des protéines" qui permettent d’après ceux qui les commercialisent de déterminer la présence (et parfois le taux) de protéines sur une surface. Certains parmi vous ont-ils eu l’occasion de tester ou de rencontrer de tels systèmes ? Qu’en pensez-vous ? quelle est la fiabilité de telles techniques ? Des études comparatives avec la microbio, l'ATP métrie ont-elles eté pratiquées et sont elles disponibles?

En vous remerciant pour vos commentaires

Philippe MEUNIER
 
 

 

From: FELTER       Date: Sat, 13 Mar 1999 11:05:01 +0100

je suis très content de rencontre par mail un spécialiste de votre société.

Etes vous distribués par la Maison Innocentini dans les Alpes Maritimes?

Golgate Palmolive fait elle partie du groupe Uni Lever ou de Procter et Gamble?

En effet certains représentants n'hésitent pas à présenter un manuel d'utilisation de leurs produits, une feuille de suivi de température, et une feuille de contrôle à réception de M.P sensibles comme une démarche HACCP. Et dénigrer la formation devient un argument de vente courant, (formation soi disant couteuse).

C'est la première fois par contre que j'entends parler de ces Kits de détection des protéines. C'est très interessant.
 

Courtoisement.

Christian Felter
Nice
 

 

Sun, 14 Mar 1999 14:33:07 +0100           Walid GADDAS 
 
Je vous envoie ci-après l'adresse d'un site qui présente un nouveau test de détection de Listéria développé par Qualicon Inc. une filiale de DuPont: http://news.foodonline.com/industry-news/19990226-7415.html

Walid GADDAS
 

 

Date:           Wed, 17 Mar 1999 08:50:41 EST       De:           XBettan

Concernant les kits de détection des protéines, j'ai vu dans un journal professionnel une pub pour Check Pro (DiverseyLever), kit de détection rapide protéines. "Ce kit a pour vocation de détecter la présence de résidus
protéiniques sur les surfaces alimentaires pouvant subsister en cas de nettoyage insuffisant, et non d'indiquer l'activité microbienne. Niveau de détection: à partir de 50 microgrammes de protéines. Check Pro peut être
utilisé pour vérifier de façon qualitative la propreté des surfaces inertes ( plans de travail, cutter, hachoir...) après les opérations de nettoyage et de désinfection, ou avant de commencer les opérations de fabrication".

Est-ce quelqu'un parmi vous a testé ce kit? Est-ce un bon indicateur d'hygiène, notamment en restauration collective?

Au plaisir de vous lire.
Arièle Bettan.
 

 
Date: Sun, 28 Mar 1999 09:42:41 EST De: Peborde 

Les kits de detection des protéines actuellement disponibles sur le marché (check pro de DIVERSEY, hygi-pro atl de HUMEAU....) sont commercialisés pour permettre de vérifier l'état de propreté des surfaces, plus particulièrement dans les industries alimentaires.

Cet usage m'a amené à me poser la question suivante: en hygiène alimentaire, quel aspect de la propreté est à considérer " in fine": la propreté "organique" ou la propreté microbiologique ? En effet, si la première peut être atteinte par les opérations de nettoyage, la deuxième ne peut l'être que par la désinfection (si le nettoyage a été correctement réalisé).

Les kits de détection des protéines ont certainement l'avantage de donner une réponse quasi-immédiate et avoir une réelle valeur pédagogique et de sensibilisation à l'hygiène. Le risque majeur que je vois à la généralisation sur le terrain de tels tests est de s'en contenter et d'oublier l'objectif premier des opérations de nettoyage et désinfection: diminuer le risque de contamination microbiologique des denrées par les surfaces. On ne peut , en effet, assimiler la propreté "organique" à la propreté microbiologique.

D'autre part, il serait intéressant de corréler les résultats de ce test biochimique à ceux d'un contrôle visuel, bien souvent négligé en atelier.

Dans le cadre d'une démarche HACCP, ce type de contrôle ( biochimique ou visuel) se situe au niveau des "autocontrôles au quotidien". Mais, à mon sens, seul une technique directe (prélèvement et culture microbiologique) ou indirecte (ATPmétrie....) mais corrélée avec la microbiologie, peut valider l'efficacité du système de nettoyage mis en place.

Une dernière réflexion sur ces contrôles de surfaces:

De quel critères disposent-t-on pour déterminer si une surface est propre ou sale?

Est-ce-qu'une surface est propre dès lors qu'elle présente moins de 50 µg de protéines /10cm2 ?

La même question peut être posée pour les contrôles microbiologiques de surfaces (1 CFU/cm2, par exemple). Ce sont en fait les limites de détection et d'efficacité de prélèvement des techniques utilisées qui fixent ces critères.

A l'heure actuelle, je crois savoir qu'un groupe de travail coordonné par l'AFNOR tente de mieux définir ces critères. Quelqu'un a-t-il des informations à ce sujet ?

Cordialement,

Jean-Pascal PEBORDE

 

Date: Thu, 6 May 1999 17:15:12 +0200 De: Bertrand Drillet 

Société: A.F.P.A.

Je voudrais signaler ici un excellent article paru dans le trimestriel " Intendance " (N?37) intitule " Les prelevements de surface " par Nathalie GUERSON ou elle detaille les qualites et les defauts des 4 systemes actuellement pratiques : Boite de Petri, Fetrifilm, Lame de surface et Ecouvillon.

A ce sujet, j'ai decouvert l'importance de la destruction du test choisi pour peu qu'il soit positif car il constitue en lui-meme une source de contamination par excellence?

A la lecture des differentes publicites de la presse professionnelle, l'attention des utilisateurs n'est pas du tout orientee sur cet aspect au combien important.

La encore l'article propose des solutions ;

Il me semble aussi que certains laboratoires d'analyses peuvent se charger de la destruction dans la mesure ou ils pratiquent des analyses d'aliments et qu'ils vendent parfois meme les supports d'analyses pour les prelevements de surface.

Cordialement

Bertrand DRILLET

 

Date: Mon, 10 May 1999 20:06:32 +0200 De: "chez Oudy" 

Cette revue a abrité depuis plus d'un an toute une série d'articles sur la démarche HACCP et son application dans un établissement scolaire ; un numéro complet a même été consacré à ce sujet. (la liste des numéros concernés peut m'être demandée).

E. Oudy

 

Date: Mon, 17 May 1999 10:37:23 EDT De: Peborde 

En complément d'information à l'article de N.GUERSON, voiçi deux références d'articles sur les contrôles de surfaces:

"Comparaison de méthodes rapides de contrôle de l'efficacité du nettoyage-désinfection" Viandes produits carnés 16 (4) juillet-aout 1995.

"Etude comparative de différentes techniques de contrôle microbiologique de surface" CTSCCV, Pascal GARRY, 01 43 68 57 85

Ces deux articles présentent l'avantage de donner des valeurs quantitatives sur les efficacités des techniques de prélèvements.

Pour ceux qui auraient des difficultés à se les procurer, je peux en transmettre une copie.

Cordialement,

J.P.PEBORDE

 

Date: Wed, 19 May 1999 20:32:03 MET De: yellen 

Je suis formatrice.

Nous utilisons dans notre établissement des lames de surface.

Vous trouverez dans le document lié sous Word 97, un tableau regroupant les "normes "que nous appliquons pour contrôler le nettoyage et la désinfection du matériel, des surfaces et le contrôle des mains (lavage dit "technique").

Les normes ont été fixées après des tests en situation, ells ne constituent pas une numération fiable mais donne une idée de la qualité des opérations de nettoyage.

Auprès de nos élèves, ce test pédagogique permet réellement de faire apparaître des erreurs dans les procédés. Ceci est ensuite la base de discussion sur les bonnes pratiques...

Nelly Docin-Julien

 (message de B.PEIFFER : pour obtenir le tableau, contacter Nelly Docin-Julin)

  

Date: Fri, 21 May 1999 09:35:46 +0200 De: JCDussaud 

j'ai pris connaissance avec attention du tableau de Nelly Docin-Julien, qui me semble très bien pour une approche pédagogique auprès d'élèves, et j'aurai aimé quelques précisions, afin de pouvoir bien comprendre la démarche :

- quelle méthodologie a été employée : s’agit il de résultats d'analyse - ce que j'ai compris - ou de propositions de critères

- s'il s'agit de résultats d'analyse, combien de répétitions par prélèvement ?

- l'état des surfaces prélevées a-t-il été noté ?

Car, ayant moi même mis en place dans différentes entreprises ce type d'approche, je me suis aperçu qu'il était trés difficile de définir un tableau général car :

- les résultats dépendent de l'état des surfaces

- les résultats dépendent du type de souillures

- les résultats dépendent du type de flore

- les résultats dépendent de différents facteurs relatifs à la méthode de prélèvement et d'analyse (je ne détaille pas...)

- les seuils à fixer dépendent des objectifs finaux , pour des produits destinés à être cuit on pourra se contenter de seuils plus élevés que pour le cru...

- etc...

C'est pourquoi une démarche telle que celle ci me semble bien adaptée :

- a la formation

- à la sensibilisation

- à la maîtrise de l'hygiène sur un site

Cordialement;

JC DUSSAUD, CTCPA - Centre technique IAA

 

Date: Sun, 30 May 1999 21:44:31 +0200 De: "Nelly DOCIN-JULIEN" 

Les tests ont été effectué dans des laboratoires de production chez des charcutiers traiteurs et au Ceproc.

Ils ont été réalisé par Jean Philippe Claude Vétérinaire qui a participé à l'élaboration des guides de Bonnes pratiques en charcuterie traiteurs et pâtisserie.

Ce tableau est effectivement à but pédagogique et il sert aux formateurs du Ceproc et aux professionnels à motiver les élèves ou leur personnel. La CNCT commercialise auprès de ses affiliés un système de tableaux de suivi permettant de visualiser les résultats.

Nelly Docin-Julien

 

 

Gilles Tixier vendredi 10 septembre 1999 18:24

Sitôt après avoir été pêchées les crevettes sont traitées au métabisulfite pour éviter un noicissement dans la région des branchies. Une des exigencse pour la commercialisation des crevettes est un taux maxi de métabisulfite.

Ma question :
1. Quels sont les méthodes de dosage du métabisulfite dans les crevettes (éventuellement dans l'eau). Si possible simple et pratique car les lieux de pêche ou d'élevage sont loin de toute civilisation industrielle ou urbaine.

2. Existe-t-il des moyens de doser sur place le métabisulfite dans le bain de traitement pour en maîtriser le taux ?
je pense à des kits, des papiers colorable, ou des sondes (type pHmètres)
Quels seraient les distributeurs ?

Merci
--

 

Jean-Charles.Gander  lundi 13 septembre 1999 15:46

Concernant le dosage du métabisulfite:

Il existe une méthode officielle à usage des laboratoires d'analyses. Cette méthode est cependant inappliquable sur les lieux de pêches.

Par contre, la socièté Neogen propose un kit qui permet de doser de manière semiquantitative le sulfite sur des crevettes. Il s'agit simplement d'une réaction colorimétrique entre le sulfite et deux réactifs du kit (la réaction chimique en cause n'est pas décrite). Malgré tout, ce test est utilisable dans n'importe quelles conditions. Je ne sait pas si cette société est présente en France; voici donc l'adresse de son siège au USA:

Neogen corporation
Seafood division
628 Winchester Rd.
Lexington, KY 40505
Tel 606/254-1221
e-mail inform@neogen.com

 



Bertrand Simon   mardi 26 octobre 1999 22:56


Concernant les tests avec les bandelettes , lors de notre demi journée de formation l'année dernière le cas a été posé, et ces tests ne semblaient pas fiables puisque le spectre des bactéries restait limité et si certaines d'entre elles étaient bien cernées, d'autres en revanche n'étaient pas repérées, en outre l'efficacité restait à prouver.
La meilleure réponse étant ; l'assurance d'un produit efficace et une procédure conforme...
 

 

Abilis Conseil     lundi 8 novembre 1999 11:03

Que pensez vous du projet Eureka mené par la société Europrobe de Lyon qui développe une gamme de réactifs pour l'id rapide des germes pathogènes.

Dans Industries & Techniques de 10/99 ils parlent de l'utilisation de sondes nucléiques et émission de luminescence.

Résultats sur une gamme tres large et en 24 heures...

Je suppose qeulement pour utilisation par des labos ?

 

Gabrielle BARMA - ABILIS Conseil
Conseil en supply chain management, hygiène & sécurité des produits
St-Rémy-de-Provence
Tél. : (0)4 90 92 57 34  Fax : (0)4 90 92 68 99
www.reseau-case.com
& www.le-consult.tm.fr

 

tixier    mercredi 10 novembre 1999 21:40

Quelques éléments de réponse par amorcer la discussion, mais à prendre avec des réserves :
Il existe plusieurs procédés de détection et rapide de germes, comme ceux développés par Bio-Mérieux. Au départ, il faut multiplier les bactéries présentes (quelques heures ?) pour avoir un nombre suffisant pour détecter la présence de métabolites issus de la dégradation du milieu (par impédance, par exemple) pouvant signer une famille de germes   la présence d'une bactérie particulière (par immuno-analyse) ou par sonde nucléique (recherche d'un ADN spécifique) comme ce dont parle Gabrielle BARMA.
Il y a aussi l'ATP métrie qui instantanément détecte l'ATP des bactéries (pas spécifique) mais avec comme limite la présence de produits biologiques autres qui répondent positivement. Pour plus de détail voir l'ouvrage coordoné par Jean-Paul LARPENT :
"Microbiologie Alimentaire" Édit. Lavoisier Tec & Doc, dont un chapitre traite de ce thème.

Par contre, il ne faut pas confondre ces procédés de recherche de la présence réelle de bactérie (avec plus ou moins de spécificité), avec d'autres tests rapides proposés pour valider une opération de nettoyage. Pour celui que je connais (Check Pro de Diversey), il détecte instantanément la présence de protéine (validé expérimentalement par la détection à 100% d'une concentration de 25  microgr de protéine d'origine animale et de 50  microgr de protéine d'origine), donc d'un nettoyage / (désinfection ?)  inefficace.  Mais ce test est très indirect quant à la présence de bactéries.

 

O. Cerf vendredi 3 mars 2000 16:50

A 08:41 29-02-00 +0100, vous avez écrit : >Bonjour >Est ce quelqu'un aurait des infos sur le nombre de colonies tolérées >par cm2 déterminés par des test de surface en cuisine professionnelle.

 

Réponse en quatre temps :

  1. Les "géloses contact" ou les écouvillonnages pour connaître le nombre d'unités formant colonie (UFC) par cm² permettent de mettre en évidence une contamination forte, mais en général pas une contamination faible. En effet, le transfert de la surface vers la gélose ou l'écouvillon dépend de facteurs multiples. Ceux-ci sont liés : (a) au matériau et à ses propriétés d'adhésion et à sa rugosité, (b) à la flore microbienne et à l'âge du biofilm, (c) à la pression exercée sur la gélose ou l'écouvillon. Aussi le transfert n'est ni complet, ni reproductible. Quand on détecte des UFC, par conséquent, c'est que la contamination est vraisemblablement forte. Et quand on ne détecte pas d'UFC, cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas. C'est pourquoi "si ces techniques renseignent bien sur la saleté des surfaces, elle renseignent mal ou pas du tout sur leur propreté".

  2. L'écouvillonnage, s'il est fait avec énergie, détache mieux les UFC que la gélose contact. Mais il est moins reproductible.

  3. En raison de la diversité des situations, il est difficile d'édicter des règles générales. Il n'y a donc pas de normes, et encore moins de réglementation. C'est donc à chaque responsable de "se faire sa religion" pour sa propre entreprise.

  4. Le mieux est de ne pas trouver d'UFC après les opérations d'hygiène (c'est-à-dire : nettoyage, désinfection, rinçage, séchage) !

 

 

Mezhoud karim mercredi 8 mars 2000 15:37

A  propos  de  mon  projet  je  suis  entrain  de  choisir  la  méthode la plus  efficace  pour  le  contrôle  des  surfaces dans  les restaurants, alors  si  vous  étiez  à  ma  place , qu'elles méthodes choisirez vous

entre :
     pétrifilm
     lame  gélosé
     écouvillonage
     boîtes  de  contact

Si  vous êtes  interessé  de  mon  travail,  je  pourrais de  vous  décrire mon itinéraire  technique pour  contrôler l'état  hygiénique des cuisines.

eoudy   mercredi 8 mars 2000 22:47

A propos du contrôle des surfaces :

nous utilisons en restauration scolaire

- les lames gélosées

        avantages : indication du type de contamination et de la quantité de germes présents

        inconvénients : disposer d'un procédé de conservation au chaud de la lame après contact avec la surface et lecture au minimum 24 h après

 

- les écouvillons

        avantages : se glissent dans les interstices ; de lecture immédiate

        inconvénients : peu d'indication sur la quantité de microbles présents et sur le type de contamination

 

Sur demande, je peux transmettre un comparatif établi par la revue "Intendance".

 

Je suis très intéressée par d'autres expériences

 

E. Oudy

gestionnaire de collège

 

 

 

Philippe Sommer jeudi 9 mars 2000 09:27

Je ne connais pas beaucoup le problème en restauration, par contre un =r> peu plus en IAA. En fait, on peut dire que chaque methode correspond à un objectif différent. L'ecouvillonnage est la methode la plus efficace, =r> tant d'un point de vue décrochage du "biofilm" (bactérie adhérente à =r> la surface) qu'informationel car on peut faire plusieurs types de recherches
bactériennes à partir d'un prélèvement : flore totale, =r> Listeria, Salmonelle, levure,..
Je ne connais pas bien le Petrifilm pour le prélèvement de surface, =r> ni les lames gélosées, mais je pense que leur application est proche de =r> celle des boites contact. Cette dernière méthode est moins efficace en terme =r> de
décrochage (mais peut etre plus répétable d'un opérateur à =r> l'autre), ne permet de faire des recherches que simplifiées : flore totale, =r> levure, entero ou coli fecaux, mais pas de recherche de Salmonelle ni Listeria =r> qui demande un enrichissement préalable. Par contre son gros avantage par rapport au chiffonnette est son cout car il n'y a pas d'analyses bactériologiques à réaliser par derrière, juste une incubation.

En espérant que cela a pu vous aider.

Cordialement

Philippe Sommer

Laboratoire Transal
56250 La Vraie Croix
02 97 67 28 28

 

 

Dorothée RAVOMANANA jeudi 9 mars 2000 09:43

Dans le cadre de la surveillance du nettoyage et désinfection, les établissements de traitement de produits de la pêche utilisent généralement deux méthodes : lames gélosées et écouvillons (qu'on peut se procurer sur place). Les Pétrifilm et boîtes contact sont moins disponibles et coûtent assez cher.
Par ailleurs, leur délai de livraison est tellement aléatoire qu'on risque de les recevoir avec une date de péremption dépassée (y a-t-il une tolérance en fait, pour la validité des résultats ?).
Les lames gélosées sont d'utilisation directe tandis que l'écouvillonage est efficace pour le prélèvement des surfaces complexes (non planes)avec en plus la nécessité de repiquer.
Dans les deux cas, il faut arriver à standardiser le mode de prélèvement pour qu'on puisse comparer les résultats dans le temps (même préleveur, même temps de contact,même pression exercée, ...). L'emploi du stabilisant Tween 80 aide également à la récupération des germes.
La méthode efficace est, je pense, celle avec laquelle on est la plus familière compte tenu de la cohérence des résultats et du niveau d'hygiène régulièrement atteint après réalisation de l'opération de nettoyage et désinfection.
J'espère apporter un peu d'éléments sur le contrôle des surfaces et reste ouverte à toute discussion.
Au plaisir de vous lire.
Dorothée RAVOMANANA

 

HOPE XAVIER jeudi 9 mars 2000 13:09

pour ma part, c'est à dire en industrie, j'utilise les lames de contact gélosées pour les contrôles (hebdomadaires ou quotidiens) courants de la bonne réalisation du nettoyage et l'écouvillonnage (certains préfèrent les lingettes) pour les recherches spécifiques (Listeria) ou la validation du protocole de nettoyage,

 

 

Date:             Sat, 11 Mar 2000 19:55:14 +0100         De:             felter 

A propos des contrôles micro biologiques de surface ma préférence, surtout en restauration commerciale, va aux lames gélosées.

Effectivement ces lames sont relativement chères et la lecture n'est pas immédiate.

Les vendeurs de détergents proposent,  gratuitement il me semble pour Diverseylever, des kits de type lames de surface qui indiquent le taux de protéine résiduel, sans relation évidente avec la présence de germes, notamment pathogènes.

L'indication souvent donnée par les formateurs/vendeurs/conseils est qu'il s'agit d'un contrôle microbiologique, ce qui est faux.

Non seulement plus sures, les lames gélosées ont un impact pédagogique non négligeable :

    - celà suppose l'organisation de la collecte de l'information et de la gestion des lames,

    - le fait d'attendre le résultat permet de le communiquer en situation appropriée, (en prise de poste par exemple).

 

Le Centre national de la Charcuterie Traiteur a fait une vidéo de présentation assez sympa qui illustre, en le forçant un peu, le point que je souligne.

 

 

Date: Sun, 12 Mar 2000 09:31:01 +0100         VETHYQUA 

Merci pour la référence à la "K7 vidéo qui force le trait" (c'est vrai!).

En fait il s'agit d'une initiative de la CNCT, Confédération Nationale des Charcutiers Traiteurs à destination des Charcutiers artisans (pour vous procurer la K7 "Les fines lames de la Charcuterie": 01 44 29 90 57, 150 F je crois, NB: je ne touche rien!) .

Depuis toutes les Corporations artisanales des Métiers de l'Alimentation utilisent un système analogue. Je précise notre objectif: simplifier un contrôle à caractère INDICATIF afin de faciliter son utilisation par des artisans ou PME agro alimentaires.

Ainsi nous n'avons pas exigé de mettre les lames en incubation.

Nous partons du principe que le test est bon, moyen ou mauvais (selon un nbre de colonies défini de manière très arbitraire).

En effet, une opération de nettoyage et désinfection est soit réussie, soit complètement ratée, soit perfectible. Si des "bébètes" restent encore présentes sur la surface testée c'est qu'il y a un bug dans le N&D... qu'importe que ce soit des germes qui poussent à 25 ou à 40°C. Pour compenser nous augmentons le temps d'attente avant lecture (2 à 3 jours).

Cela n'est pas très scientifique, j'en conviens, mais par contre c'est TRES PEDAGOGIQUE. Car comme cela a déjà été précisé, le personnel VOIT les germes sur des lames qui sont restées dans l'établissement. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous préférons instaurer ce système plutôt que celui du prélèvement par un Labo extérieur.

Un protocole simplifié figure sur notre site www.VETHYQUA.com rubrique "TEST".

 JPh CLAUDE, Dr Vétérinaire.

01 47 39 07 07

 NB: est-il utile de préciser que cette méthode simplifiée est tout a fait insuffisante en milieu industriel de "productions sensibles" à longue ou moyenne durée de vie?

 

 

     Date:             Sun, 12 Mar 2000 12:32:37 EST         De:             Louleb 

En tant que formateur en situation, je preconise aussi les lames de surfaces.

Les "kits" proposes par "diversey et consors" sont simplement des detecteurs de proteines, je les utilise pour appuyer mon discours sur la necessite de parfaire un nettoyage avant d'envisager une desinfection.

L'interet pedagogique des prelevements par ecouvillonnage ou lames de surface est certain, le test de l'alliance est revelateur dans une session de formation.

Des ecouvillons avec revelateurs incorpores semblent interessant mais je ne les ai jamais utilises.

En restauration commerciale, on en est pas encore la helas (je parle du choix des outils de controle).

J'aimerai vraiment qu'une discussion soit lancee sur ce sujet; je suis cuisinier et vraiment effare des pratiques d'hygiene chez certains de mes collegues.

Peut etre que la formation des enseignants est a mettre en cause, c'est l'epoque des concours de recrutement et helas, toujours pas de microbiologie ou d'hygiene comme dans le passe, par contre la "mercatique " et autre sujets en "tique"sont toujours en vogue.

Excusez l'absence des accents, mais mon dernier message etait illisible alors je fais un test.

Louis LE BORGNE

 

Danielle TRANG lundi 13 mars 2000 09:31

Je vois que le sujet est lancé sur les lames de surfaces et je vais y apporter ma contribution dans la mesure du possible.

Récemment diplômée, j'ai eu l'occasion au cours de mon stage de fin d'etude en tant que responsable qualité stagiaire en cuisine centrale d'utiliser des lames de surface.
En effet, c'était le seul moyen mis en oeuvre par le site pour vérifier l'efficacité du nettoyage et désinfection au niveau de la production. La fréquence était de 4 lames de surface/mois, et suivant les resultats obtenus il fallait mettre en place des actions correctives adéquates.
L'interprétation des résultats était j'en conviens très "-légère"- (lecture apres 2 jours d'incubation a température ambiante) :
absence de colonies : nettoyage satisfaisant présence de colonies : révision des méthodes de nettoyage et désinfection, fréquences...
Ces tests étaient complétés par des prélèvements de plats témoins par un labo extérieur.

J'imagine bien que cette méthode est insuffisante mais que peut on faire de plus en cuisine centrale avec un budget limité?

Cordialement
Danielle Trang

 

 

CPARISFL  mercredi 15 mars 2000 21:41

A propos des controles de surfaces :
En restauration collective, je vous conseille de privilegier des methodes
quantitatives par opposition aux methodes qualitatives ( recherche de germes
specifiques ).
Vous disposez pour cela :
* de methodes dites traditionnelles :
- geloses count tact
- lames bifaces
- .....
* de methodes dites alternatives ou rapides :
- detection des residus de matieres azotees
- detection de l'ATP

Ces differentes methodes presentent chacune un interet et un inconvenient. Il
ya lieu de prendre en consideration plusieurs parametres :
- cout de la mise en oeuvre
- necessite ou non d'un materiel specifique
- delai d'obtention du resultat
- degre de sensibilite
- possibilite d'acquisition des donnees sur informatique en direct

G. FRELAT
Hygieniste
ACM Laboratoires - 45270 Bellegarde

 

datex  mercredi 5 avril 2000 14:24

Je me penche une fois encore vers les compétences de cette liste pour éclaircir les normes et références en matière de prélèvements de surfaces.

Quels sont les germes à rechercher (coli fécaux, totaux, flore aérobie ?) et les normes d'acceptation ou de refus correspondantes ?

Existe t-il des textes règlementaires ou normatifs en la matière ?

J'utilise actuellement les règles suivantes pour les surfaces en contact avec les aliments : 

Flore totale : 

< 1 CFU par cm2 : Excellent

2 à 10 : Bon

11 à 100 : Nettoyage nécessaire

Plus de 100 : Process non maîtrisé, arrêter la production

Qu'en pensez-vous ?

Georges Op de Beeck

Fort de France

 

Fabrice Mathieu  mercredi 5 avril 2000 15:48

Bonjour, Voici les valeurs que nous utilisons en Belgique pour les germes totaux.
Des contrôles de surface après nettoyage et désinfection peuvent être effectués à l'aide de boîtes RODAC PCA de 25cm² ( agar contact). Il est procédé au dénombrement des germes totaux aérobies après avoir appliqué la gélose sur la surface à analyser ( ex : table en inox, couteau, râpe à légume, assiettes ...). Selon le nombre de colonies dénombrées sur la gélose après incubation à 30 °C pendant 2 jours, une classe est attribuée au résultat obtenu. Ces normes d'interprétation sont appliquées par les inspecteurs de l'IEV (Institut d'Expertise Vétérinaire dépendant du Ministère de la Santé Publique et de l'environnement en Belgique).

Tableau n°1 : Classe des contrôles du nettoyage et de la désinfection des surfaces..
Nombre de colonies Classe
0 - 2 0
3 - 9 1
10 - 29 2
30 - 90 3
>90 4

Les résultats ne sont significatifs que si plusieurs contrôles de surface ont été réalisés. Ainsi une moyenne des classes sera établie sur l'ensemble des résultats afin d'apprécier l'efficacité de la désinfection. En général 10 contrôles de surface sont effectués le même jour mais à des endroits différents dans l'établissement.

Tableau n°2 : Moyenne des classes des contrôles du nettoyage et de la désinfection des surfaces.
Moyenne des classes Appréciation
<0,5 très bon
0,5 - 1 bon
1,1 -1,5 satisfaisant
1,6 - 2,0 moyen
2,1 - 2,5 mauvais
>2,5 très mauvais

Fabrice Mathieu

 

Date:             Sat, 6 May 2000 18:25:38 +0100         De:  "bertrand.drillet" 

j ai trouvé un lien qui répond a votre question : c'est un article du mensuel "l'hotellerie". Vous y trouverez des système relativement bon marché et de qualité.

Sur le terrain l'utilisation systématique du test est peu pratiqué à ma connaissance.

Il permet cependant d'établir une fréquence moyenne du changement de bain puis il vient confirmer ces dates de changement par la suite sur des fréquences plus espacées.

 

Date:  Thu, 25 May 2000 08:01:01 +0200     De:   "jean.spiq" 

Dans le cadre de notre démarche HACCP, nous avons commencer l'ecouvillonage de surface.

il nous semblait stategique de realiser cette analyse dans nos zone de stockage.

Je recherche donc , la quantité acceptable d'enterobacterie que l'on peut trouver sur les surfaces sols / Murs / plafonds des chambres froides ( t° 2 à 4°c )

 

 

 

cilfred  vendredi 23 juin 2000 22:18

Je recherche des informations concernant une méthode rapide et simple de contrôle de l'efficacité du N&D (hors boîtes-contact, écouvillons...). J'ai entendu parler de languettes (style Ph d'urine ou albumine) qui peuvent contrôler le N&D par virage de couleur.
Connaissez-vous cette méthode? Où puis-je m'adresser pour commande...?
J'espère que vous pourrez me renseigner. AC GARCIA

 

gilles tixier   Sat 24 Jun 2000 09:58:00 +0200

Ces languettes sont fabriquées par Diversey-Lever (sous le nom de Check-Pro) et peut-être par d’autres fournisseurs. Ces premières détectent des traces de protéines, et si c’est le cas démontre que le nettoyage n’a pas réussi et par voie de conséquence, la désinfection.

J’avais demandé le seuil de détectabilité de ce test en matière de population de bactéries, mais sans réponse ; l’expertise a été réalisée sur de l’albumine.

Maintenant, pour quoi utiliser ce test ?

1.  Pour valider un procédé de nettoyage, résultant des 5 composantes

(5M) :

o   Produits de N&D (nature et %, alternance),

o  Matériel utilisé (Brosse, chifonnette, …)

o  Méthode (laver, rincer, désinfecter, laisser agir, …)

o  Personnel (Formation, implication)

o  influences de facteurs extérieurs (dureté de l’eau, ? ?)

 

2.  Pour une inspection systématique de l’efficacité des N&D réalisés.

----

1. Validation du procédé

L’important selon moi est d’investir dans la validation du procédé de nettoyage, de (se) prouver que l’on a bien maîtrisé tous les facteurs influant dans la réussite du N&D. Pour cela le vrai juge est le contrôle bactériologique (lame de surface & écouvillonnage).

Ensuite, si le procédé a été validé, s’il est appliqué systématiquement et conformément au plan de N&D (respect des consignes par le Personnel, disponibilité permanente des produits et matériels, …), on considèrera que le procédé de N&D est maîtrisé, et que l’on peut avoir CONFIANCE dans le résultat, qui ne sera pas le fruit du hasard.

Un contrôle du résultat à basse fréquence (une fois par mois, par trimestre, …) permet de vérifier qu’aucune dérive, qu’aucun facteur non identifié ne sont intervenus ; et comme ces contrôles sont peu fréquents, autant utiliser une méthode microbiologique.

2.   Contrôle systématique du résultat

Pourquoi systématiquement remettre en question la maîtrise d’un procédé de N&D, (MÉFIANCE) par un contrôle systématique de ce résultat ? Cela signifierait-il que l’on n’a pas confiance en la maîtrise de l’un des facteurs ?

Dans cette optique, quel intérêt reste-t-il aux languettes ?

En résumé, je vois deux utilisations aux contrôles, dans quelque domaine que ce soit, l’une PRÉVENTIVE (validation d’un procédé, pour avoir CONFIANCE), l’autre RÉACTIVE (pour inspecter le résultat, dans un contexte de MÉFIANCE).

La première approche est économiquement et humainement gagnante, mais dans certains cas, la seconde approche est indispensable et fort précieuse.

 

"zabel.wolfgang"  Sat, 24 Jun 2000

A mon avis,il doit s'agir d'un dosage semi-quantitatif permettant la mise en évidence d'oxydants qui indique à fortiori la désinfection à des concentrations suffisantes.(test MERCK par ex).

 

"VETHYQUA.JPHC"  Sun, 25 Jun 2000

Il s'agit d'un test par bandelette qui permet la détection des résidus de protéines (résidus organiques) sur la surface testée.. Il offre donc un contrôle rapide du résultat du nettoyage et donc pas de la désinfection (on ne détecte pas les germes résiduels).

Diverseylever en diffuse un "Check Pro" , Biocontrol Systems un "Flash"...

Pour rendre à César... j'ai sous les yeux "l'excellllent"  n° spécial de Process: Hors série de Mai2000, "Propreté des surfaces: la panoplie des méthodes de contrôle" qui regroupe bcp d'infos... et de pubs, donc de contact fournisseurs. (Process:02 99 32 21 21, j'ai pas d'actions).

JPh CLAUDE, Dr Vétérinaire, 01 47 39 07 0 7

www.VETHYQUA.com

 

 

Patrick Hau lundi 26 juin 2000 08:51

Il s'agit d'un test chimique qui détecte la liaison CO-NH des protéines. Un solvant (alcool) imbibe un écouvillon et est utilisé pour écouvillonner une surface. L'alcool met les protéines éventuellement présentes en solution. Un colorant spécifique réagit avec les protéines et vire au violet noir s'il y a présence de ptotéines sur les surfaces à échantillonner. Un complexe ferrique  de couleur vert pâle est présent dans le réactif. De cette façon un virage du vert (bon) au violet clair (médiocre) et finalemnent au noir (mauvais) se produit.

Gros inconvénients de la méthode, la reproductibilité et le fait que la méthode permet seulement de mettre en évidence des restes de protéines.
En plus il ne renseigne pas sur l'efficacité de la désinfection.

Nous avons utilisé le test sur une grande foire et il faut dire que l'effet pédagogique est énorme.


Bien à vous

Patrick Hau
Inspection sanitaire Luxembourg

Liste PETIT lundi 26 juin 2000 19:17

Ces languettes sont utilisées pour mesurer la concentration des désinfectants contenant une amine. Elles ne vous donneront aucune information sur la qualité du N & D.

 

Francoise.Long  vendredi 25 août 2000 10:13

Nouvelle dans le groupe, je suis responsable qualité dans une entreprise qui produit des additifs alimentaires.

Dans le cadre de notre programme HACCP, nous réalisons des contrôles de contamination aéroportée dans les installations ou les ateliers de production.
Nous recherchons les bactéries mésophiles à 30°C, les levures moisissures,les anaérobies sulfito-réductrices, les thermophiles à 55°C et les coliformes totaux à 37°C.
Cependant je n'ai pas trouvé de norme fixant des limites maximales.

Celles-ci existent-elles pour l'air ambiant et l'air process?

 

Franck DEMEZIERES mardi 29 août 2000 15:27

Il n'existe pas de normes concernant les valeurs limites (sur la contamination aéroportée) à ne pas dépasser en secteur alimentaires. C'est l'évolution des résultats des contrôles que vous allez réaliser qui seront les indicateurs et témoins d'alerte.
Quelques valeurs indicates sont publiées mais ne sont à considérer que comme des indications de travail:
<10 ufc : zone ultra-propre
<100 ufc : zone très propre
<1000ufc : zone normale - peu d'activité
<5000 ufc : zone normale - grande activité
>5000 ufc: contamination - causes à rechercher.

Je signale également la  synthèse réalisée sur le sujet par l'association
UNIR -250 F - Désinfection des surfaces par voie aérienne en industrie
alimentaire.

Franck Demézières
GSF SA

 

 

 jeudi 14 septembre 2000 20:56

BE Canada (numero 157 et du 28/08 au 10/09) - Ambassade de France a Ottawa /
Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT, http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel : subscribe.be.canada@adit.fr"

L'ONTARIO INVESTIT DANS LA SALUBRITE ALIMENTAIRE

Le ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales, M. Ernie Hardeman, a annonce que le gouvernement de l'Ontario et des partenaires du secteur prive (Ontario Agri-Food Technologies, Toxin Alert et Syn X Pharma Incorporated) investiraient plus de 3,5 millions de dollars dans la recherche afin de mettre au point des methodes permettant de detecter rapidement la presence de contaminateurs dans l'eau et les aliments. Dans le cadre de son programme "Un avenir prometteur pour l'agriculture de l'Ontario", le gouvernement provincial accordera 1,7
millions de dollars a des partenaires pour qu'ils mettent au point des plants de tabac et de pommes de terre produisant des anticorps pouvant detecter la presence d'agents pathogenes dans les aliments tels que la Listeria et l'E. coli 0157:H7, de parasites se trouvant dans l'eau tels que le Cryptosporidium parvum, et de polluants organiques tels que les BPC et les dioxines. Ces anticorps seront ensuite integres aux materiaux d'emballage pour qu'on puisse detecter la presence de polluants alimentaires. Les travaux de recherche seront effectues a l'Universite de Guelph. Les objectifs du projet, d'une duree de trois ans, sont les suivants :
1 mettre au point des plantes pouvant produire des anticorps;
2 evaluer des plants de tabac et de pommes de terre a identite preservee cultives en plein champ afin de determiner leur production d'anticorps;
3 parvenir a une epuration a petite et a grande echelles d'anticorps provenant de plantes transgeniques;
4 integrer les anticorps aux materiaux d'emballage utilises dans l'industrie alimentaire;
5 demontrer l'utilite de ces materiaux pour la detection de contaminateurs alimentaires.
Comme l'a precise M. Gord Surgeoner, president de la societe Ontario Agri-Food Technologies, on se sert d'anticorps depuis plusieurs annees pour detecter la presence de contaminateurs, mais les couts d'utilisation sont eleves. En faisant appel a des anticorps de qualite produits par des plantes, il devient possible de realiser des economies considerables qui permettront d'utiliser ces anticorps dans d'autres secteurs. Le Programme "Un avenir prometteur pour l'agriculture de l'Ontario", d'une duree de quatre ans et dote d'un budget de 90 millions de dollars, a pour but d'accroitre la salubrite et la qualite des produits alimentaires de l'Ontario, de creer des possibilites de commercialisation et d'exportation, d'ameliorer la qualite de l'eau en milieu rural et de veiller a l'utilisation efficace des ressources en eau.
Contacts :
- John Cruickshank, Communications Assistant, Bureau du ministre.
Tel : (416) 326-6439;
Email : john.cruickshank@omafra.gov.on.ca
- Kevin Laidley, Rural Policy Adviser, Secretariat du programme "Un avenir
prometteur".
Tel : (519) 826-3128
Email : kevin.laidley@omafra.gov.on.ca
- Gord Surgeoner, President, Ontario Agri-Food Technologies.
Tel : (519) 826-4195
TORONTO(sculto@idirect.com)

 

jeudi 21 septembre 2000 20:45

BE Japon (numero 155 du 21/09/00) - Ambassade de France a Tokyo /Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT, http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel :subscribe.be.japon@adit.fr
TEST DE DETECTION DE LACTOBACILLES
Les equipes de recherche de Sapporo Breweries Ltd. ont decouvert un anticorps monoclonal capable de reagir specifiquement contre une espece de lactobacilles. Cette variete de lactobacilles est abondamment presente dans l'air et dans l'eau et est inoffensive pour l'homme, mais elle trouble la biere. De plus, il s'agit d'une espece anaerobie qui cause ainsi des problemes majeurs dans toute la chaine de production. Jusqu'à present, il etait necessaire de proceder a une analyse genetique de toutes les bacteries presentes dans la biere pour determiner la presence de ce lactobacille. Cette analyse pouvait prendre pres de deux semaines pour etre menee a bien. La nouvelle methode, en revanche, ne requiert qu'environ deux heures, ce qui permet des analyses frequentes au cours du process pour eviter toute contamination du breuvage. De plus, cette methode ne necessite pas d'appareillage particulier, la detection se faisant a l'¦il nu par le biais d'une reaction colorimetrique. Sap! poro Breweries a introduit cette nouvelle methode dans tous ses sites de production et a egalement commercialise un nouveau kit de detection utilisant cet anticorps.
(Source : The Nikkei Industrial, August 29, 2000)
(contact : olivier.ruetsch@diplomatie.fr)
(Ref. : AGR/155/98)

 

 mardi 26 septembre 2000 20:50

BE Canada (numero 158 du 11 au 24 septembre 2000) - Ambassade de France a Ottawa /Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT,http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel : subscribe.be.canada@adit.fr

PROJET DE RECHERCHE SUR LES ANTICORPS DES PLANTES

Toxin Alert Inc., une entreprise vouee au developpement des applications des anticorps dans le secteur du conditionnement, a annonce que le ministere de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario s'etait engage a investir 1.7 millions de dollars dans un projet de recherche mene a l'Universite de Gueplh. Toxin Alert Inc. s'est associe a l'Ontario Agri-Food Technologies et a SYN X Pharma Inc. pour creer un type de tabac et un type de pomme de terre capables de produire des anticorps qui pourront detecter la presence de pathogenes comme Listeria et Escherischia coli dans la nourriture. La production d'anticorps chez les plantes est plus souvent referee en anglais a " plantibodies production ". L'action menee par le ministere de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario est un exemple de cooperation secteur public / secteur prive dans le developpement de la science et la technologie au Canada.
Contact :
Ministere de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de
l'Ontario
Tel : (519) 826-3100
Site internet : http://www.gov.on.ca/OMAFRA/
OTTAWA(sciefran@ambafrance.org)

 

OR o.rondouin  lundi 2 octobre 2000 09:47

Pour avoir testé plusieurs de ces kits, leur sensibilité est à l'heure d'aujourd'hui trop faible pour une utilisation en auto-contrôle.
Toutefois, ils ont un intérêt pédagogique important. Une démonstration lors d'une formation à l'hygiène et au nettoyage est très pertinente.

 

 

 lundi 11 décembre 2000 21:48

BE Royaume-Uni (Mensuel - numero 9 - novembre 2000) - Ambassade de France a Londres /
   Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT,http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel : subscribe.be.royaume-uni@adit.fr

 
L'AGENCE DE DEFENSE DEVELOPPE DE NOUVEAUX TESTS MICROBIOLOGIQUES

La "Defence Evaluation and Research Agency" (DERA), l'entrepreneur David Owen et le fonds d'investissement Circus Capital Technology se sont associes pour creer la societe "joint venture" Alaska Food Diagnostics Ltd afin de commercialiser un kit de diagnostic revolutionnaire, capable de detecter une contamination dans un aliment ou une boisson en quelques heures (contre trois jours actuellement). Le detecteur peut deceler la presence de dangereux pathogenes comme E. coli 0157, Listeria monocytogenes et Salmonella dans les denrees alimentaires grace a une technologie precedemment developpee par la DERA et le Laboratoire Central du Ministere de l'Agriculture (MAFF) dans le cadre de la protection des forces armees contre les armes biologiques. Huit heures sont necessaires pour analyser les echantillons, un delai enfin compatible avec la duree de vie courte de certaines denrees. Ce systeme pourra etre applique egalement au controle des surfaces, des equipements de preparation et d'emballage
dans les usines agro-alimentaires.
La technologie se base sur l'utilisation de billes aimantees recouvertes d'anticorps specifiques capables d'adherer aux bacteries pathogenes. Apres une courte etape d'incubation, pour s'assurer de la croissance active des bacteries piegees, des bacteriophages sont ajoutes au milieu. La lyse bacterienne qui s'en suit libere l'enzyme adenylate kinase, dont la concentration est determinee par bioluminescence en ajoutant de la luciferase. Cette methode est hautement sensible puisqu'elle donne une reponse avec moins d'une centaine de bacteries (soit un temps d'incubation tres court), contre les 100 millions (plusieurs jours d'incubation) requis par les techniques traditionnelles. De plus, a la difference d'autres tests par bioluminescence, elle detecte specifiquement les pathogenes et non l'ensemble du biomateriel.
Source : Food Industry News 11/00

 

Jean-Louis Charron samedi 23 décembre 2000 15:41

At 10:07 18/12/00 +0100, you wrote:

>Je suis a la recherche d'informations sur un appareil de controle  particulaire des surfaces, modele Q3, de marque DRYDEN, permettant  d'evaluer la qualite du nettoyage des surfaces. L'un d'entre vous serait-il  l'heureux utilisateur de cet appareil ?
>
>Cordialement Francois Couderc
>

Je m'interresse comme vous à la mesure de la propreté des surfaces après nettoyage. Les méthodes les plus sensibles que je connaisse utilisent l'ATPmétrie, encore faut-il qu'il y ait de l'Apt dans la souillure résiduelle, il est aussi possible de détecter des restes contenant des protéines, de glucose.... Je recueille actuellement toute les méthodes possible de mesure de la propreté des surfaces.  quel est le principe de ce test.

salutations J L Charron

 

COUDERC Francois  jeudi 11 janvier 2001 09:46

Le compteur particulaire surfacique Q3 est un compteur laser fonctionnant sur le meme principe que les compteurs de particules atmospheriques. Il est en plus munit d'une sonde qui decolle les particules de la surface et les met en suspension pour les compter.
La mesure n'est pas specifique des particules d'origine biologique, mais de l'empoussierement total.

F.Couderc

 

 

COUDERC Francois  mardi 16 janvier 2001 18:15

>
> Message : 4
>  Subjet : Re: controle des surfaces
>
> Bonjour
> Ou trouve-t-on un distributeur du Q3 ?
> Merci
> Cordialement
> Philippe Lacouture

Les compteurs Q3 étaient fabriqués et vendus par la marque DRYDEN, celle-ci a été rachetée par Pentagon Technologies
 Fremont USA. Ils ont même un site web www.pen-tec.com
.
 Ces machines coûtent environs 200 KF

Cordialement
 François.Couderc
___________________________________________________________________

 

Date : Fri, 16 Mar 2001 14:22:23 +0100     De : Frédéric Despature 

Je suis à la recherche de normes concernant les analyses de surface



Date : Fri, 16 Mar 2001 15:36:29 +0100     De : FDEMEZIERES 

Il n'existe pas de normes concernant ce sujet. Un projet de 1979 (Etude CEE P203) sert de "référentiel" pour les contrôles des surfaces en secteur alimentaire. après nettoyage et désinfection. L'analyse des objectifs doit se faire secteur par secteur d'activité... Les contraintes ne sont pas les mêmes quand on contrôles des surfaces en abttoir ou sur de matériel de tranchage, hachage steack...

F.Demézières

GSF SA

 

Date : Fri, 16 Mar 2001 15:42:21 +0100     De : Myriam BENISSAD 

Toutefois, certains fabricants indiquent des normes à ne pas dépasser ex. : flore totale sur lame de surface doit être inférieur à 25 colonies par lame.

 

Date : Fri, 16 Mar 2001 18:59:16 +0100     De : "TR6 - Nicolas CHIARELLI" 

Effectivement, certains fabricants ont des "notices" d'utilisation qui peuvent constituer une base pour l'interprétation des résultats. Bien entendu cette base est à moduler selon les secteurs, le niveau de risque, le type d'établissement, etc...

Je peux éventuellement vous faxer celle des lames de surface d'oxoid (flore totale et coliformes) si vous le désirez.

 

laurent.sarrazin  mercredi 23 mai 2001 15:51

Je suis nouveau sur la liste mais je tiens à vous signaler l'existence d'un kit de détection de protéines : swab n check fabriqué par Konica (japan) :

http://www.medvet.com.au/food_quality/hygiene.htm
http://www.medvet.com.au/downloads/diagnostics/swab_n_check.pdf

D'autre part, je suis à la recherche d'un distributeur français de ce  produit. Si l'un de vous pouvait m'aider...

 

Jean-Louis Charron mercredi 23 mai 2001 16:51


La société  AES laboratoire commercialise le test Swab & Check de Konica

Route de Dol  BP 54 35270 Combourg
tél 02 99 73 11 55 fax 02 99 73 15 89
email aes@aeslaboratoire.com

 

Guilbaud Jean Pierre  jeudi 24 mai 2001 06:36

Vous avez aussi les Laboratoires Humeau qui commercialise depuis quelques années ce genre de kit.

télé: 0240935353
fax: 0240934100

Mr Guilbaud

 

jeudi 24 mai 2001 00:17

NEW SCIENTIST 21-05 It spots bugs in burgers faster than you can buy them
By Alka Agrawal
A TEST that can detect as few as 100 dangerous bacteria in just 15 minutes has been developed by researchers in Utah. The existing commercial tests take at least a day.

http://www.newscientist.com/article/mg17022911.600.html

 

 

 

 dimanche 27 mai 2001 01:36

FOOD HACCP 24-05 FAST, CHEAP AND PORTABLE: A NEW PATHOGEN DETECTION TOOL

http://www.news.wisc.edu/6209.html


 

mercredi 6 juin 2001 21:05

BE Bresil (Mensuel - numero 12 - mai 2001) - Ambassade de France a Sao Paulo /CenDoTeC / Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT, http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel : subscribe.be.bresil@adit.fr
Junior Entreprise cree un kit pour analyser la viande

All Pharma est la junior entreprise de la Faculte de Sciences Pharmaceutique (FCF) de l'Universite d'Etat de Sao Paulo (Unesp). Elle vient de mettre au point un kit pour verifier la conservation de la viande bovine avec la realisation d'un test simple, rapide, efficace et facile d'utilisation. Le kit devrait etre a disposition sur le marche sous peu, apres l'acceptation du ministere de la sante et l'aboutissement de la demande de brevet. Ce kit est une caisse isotherme contenant trois tubes a essai, deux flacons de reactif, un compte-gouttes, un masque et un fil en zinc lie a un bouchon. Le test est simple : embrocher le morceau de viande sur le fil de zinc, introduire l'ensemble dans le tube a essaie avec une petite quantite de solution (ether sulfurique, alcool ethylique et de l'acide chlorhydrique). La viande perimee relache de l'ammoniac, qui en contact avec le reactif relache une fumee blanche. Sans fumee, la viande est bonne pour la consommation. Ce kit est destine a ! des restaurants, supermarches, grossistes, boucheries ou a toute personne desirant verifier la qualite d'une viande. D'un coup de R$ 20 (soit 70Frs), 20 tests peuvent etre realises. Des recharges moins cheres seront disponibles par la suite.

Le kit a passe de nombreux tests sous la supervision du professeur Paschoal Batistuti, du departement Alimentation de la FCF/Unesp. Note : Le concept de Junior Entreprise est ne en 1967 en France dans le but de lutter contre la crise. En 1987, l'idee s'est exportee dans le monde entier.

 

FDEMEZIERES   mardi 24 juillet 2001 09:33

J'ai 2 questions:

1/ A qui m'est il possible d'adressez un courrier concernant l'exploitation des résultats des contrôles de surfaces réalisés dans le secteur alimentaire à l'issue des opérations de nettoyage et de désinfection. Je suppose que je doit m'adresser à la DGAL mais quel service et qui?

2/  Je  souhaite  avoir  votre avis d'utilisateur concernant ce même sujet.
Voici en quelques lignes le fond du problème.

Aujourd'hui  on  considère  le  plus souvent 3 classes de résultats pour un même point contrôlé (analyse des surfaces après nettoyage)
Bon : <10 UFC/20cm²
Moyen : 11 à 30 UFC
Mauvais : > 31 UFC

Suite à l'adresse suivante : http://groups.yahoo.com/group/hygiene/message/6292

 

O. Cerf  mercredi 25 juillet 2001 11:13

A l'attention de Franck Demézières

Le raisonnement que vous proposez me semble excellent. Aussi je ne discuterai que les valeurs chiffrées que vous suggérez d'affecter aux catégories A, B et C.

Tout d'abord, votre remarque "le seuil à définir qui est en adéquation avec l'hygiène attendu des locaux ne peut être connu avant de disposer d'un recul suffisant en terme d'analyses de surfaces" est tout à fait juste."

Les chiffres ne devraient donc pouvoir être établi qu'avec ce recul, atelier par atelier.

Ensuite, il est généralement admis en microbiologie que, pour être significativement différents, les ordres de grandeurs devraient être dans un rapport de 1 à 10. Les rapports que vous suggérez entre les trois catégories seraient peut-être un peu faibles ?

Enfin, comme je crois avoir déjà eu l'occasion de l'écrire sur ce forum, les dénombrements de boîtes contacts devraient être interprétés avec précaution. Pas de colonies ne signifie pas de façon systématique l'absence de contaminants sur la surface échantillonnée. En revanche la présence de colonies signifie à coup sûr la présence de contaminants. En d'autres termes, les boîtes de contact sont plutôt des indicateurs de saleté que des indicateurs de propreté. D'où une proposition qui vaut ce qu'elle vaut et doit être modulée avec le recul signalé plus haut  :

<1 UFC/boîte = saleté non détectée
1 < UFC/boîte < 10 = sale
> 10 UFC/boîte = très sale
UFC trop nombreuses pour être comptées = extrêmement sale

A votre tour : qu'en pensez-vous ?

 

jy.roux  mercredi 25 juillet 2001 19:22

Bravo Messieurs, voila une proposition simple et un indicateur de premier niveau immédiatement compréhensible par tous les acteurs du nettoyage et qui
mérite de devenir national, voir universel.
Est-il possible de faire un sondage auprès de toutes les personnes intéressés pour trouver les valeurs qui réunissent le plus grand nombre d'entre vous ?
Dès que vous trouverez un large accord, Mr Demézières peut diffuser la bonne nouvelle au sein de son groupe, de mon coté j'informe les 4000 lecteurs de
notre lettre de diffusion.

Philippe Lacouture

 

  

jeudi 16 août 2001 08:11

ARS-USDA 14-08 Fecal Detection Technology Advances to Whole-Carcass Imaging System
http://www.ars.usda.gov/is/pr/2001/010814.htm

 

lundi 20 août 2001 08:14

PLANETARK 20-08 Sophisticated new type of chemical sensor created
http://www.planetark.org/dailynewsstory.cfm/newsid/12073/story.htm
WASHINGTON - Researchers said last week they have created a sophisticated sensor small and portable enough to be worn like a badge that could monitor the environment for harmful chemicals, allowing people to protect against exposure to toxic substances and spoiled foods. 

 

 mercredi 22 août 2001 07:49

BEYOND PESTICIDES 22-08 New Portable Devices Can Detect Pesticides

http://www.beyondpesticides.org/news/daily_news_archive/2001/08_22_01.htm

 

P.BEAUR vendredi 21 septembre 2001 16:36

Je suis en train de faire le pont sur l'offre concernant les lames gélosées pour le contrôle désinfection de surface.

Merci de m'aider à faire un tour exhaustif en donnant les coordonnées de fournisseurs potentiel et aussi votre appréciation.


>>>Pétrifilm (je n'ai pas l'adresse) En principe je crois le plus précisais aussi le plus ennuyeux à manipuler pour des non spécialistes.

>>>Biotest à BUC. (DLC courte et commande en grande quantité ramenant le prix unitaire assez élevé).

>>>Les lames distribuées par le comptoir de Bretagne.

>>> Le système sanitest (qui ne donne pas de résultat en comptage et un virement de couleur qui n'apparaîtra pas au légers daltoniens).


Si vous pouvez me donner tout de même les adresses de ces fournisseurs bien évidemment d'autres, je suis preneur.

Réalisme et Optimisme.... en ces périodes troublées.

 

Philippe Sommer  vendredi 21 septembre 2001 17:42

Tous les fournisseurs de milieux de labo classiques offrent en général ce genre de produits (boite contact ou lames gélosées).

 

Albert Amgar  vendredi 21 septembre 2001 18:56

Vous avez raison. Il faut faire preuve de réalisme en ces périodes troublées, aussi puis-je vous suggerer de discuter du contrôle microbiologique des surfaces fait par lame gélosée ?
Ma préférence va à la gaze stérile ou à stériliser que l'on peut acheter un peu partout et que l'on utilise comme une chiffonnette humectée avec un tampon ad hoc.

 

Philippe Sommer vendredi 21 septembre 2001 18:11

Toujours concernant les fournitures de laboratoires, je recherche une société spécialisée dans la fourniture (justement) de chiffonnettes de prélèvement. Spécialisé, pour avoir des tailles ou des "packs" relativement spécifiques.

 

O Rondouin   vendredi 21 septembre 2001 19:32

Pour faire suite à une demande de mise au point de P.Beaur.

Je déconseille l'utilisation des méthodes de contrôle de surface par impression (lames de surface - Pétrifilm - boîte contact - etc.) Leur sensibilité est trop faible. Ces techniques présentent toutefois un
intérêt pédagogique notamment dans le domaine de la restauration collective.

Dans le cadre de plans de surveillance sérieux, il vaut mieux utiliser des méthodes ayant un meilleur rendement de récupération des germes.
L'idéal est une technique associant le décrochage des micro-organismes des surfaces à l'aide d'un bain à Ultra-sons. Cette technique est applicable à des pièces démontables et de petites dimensions. Les méthodes par frottis sont les plus adaptées en pratique industrielle.
Nous conseillons l'utilisation de linguettes plutôt que d'écouvillons car la surface de prélèvement peut être plus importante. La sensibilité est ainsi meilleure.

Je me tiens à la disposition des personnes désireuses d'échanger leur point de vue sur ce sujet.

 

CHARPENTIER-JACQUES samedi 22 septembre 2001 08:53

Les utilisateurs de lingettes peuvent-ils nous dire comment ils quantifient leurs résultats? Exprime -t- on les résultats par "Y EN A BEAUCOUP" ou par "Y EN A PEU". Les plus perspicaces essaieront de quantifier par Cm². Dans ce cas il est assez facile de déterminer des zones dont on connaît exactement la surface (des méthodologies sont décrites un peu partout). Cette méthode convient très bien à des surfaces planes.. Mais Quid des surfaces  ou peu accessibles. Il peut être utilisé la méthode du "Rolling tube" qui consiste à couler de la gelose en surfusion sur les parois internes d'une bouteille par exemple. Mais cela ne convient pas pour les surfaces très difficiles d'accès. On peut alors en venir au lavage par une quantité connue de liquide nutritif sur lequel on procèdera et à la numération. Une numération de type classique ou de type mesure de l'ATP. Dans tous les cas où les surfaces à tester ont été traitées par des nettoyants désinfectants, il y a lieu d'utiliser des milieux de cultures additionnés de neutralisant,. Dans le cas contraire le dénombrement n'aurait aucune valeur.
L'estimation de la flore de surface est un problème vaste et varié qui doit être traité avec discernement afin d'employer la méthode la plus efficace et la plus adaptée à la finalité du contrôle .Faut-il quantifier ou le but est-il pédagogique? Désire-t-on suivre une évolution de l'efficacité du nettoyage?
Pour plus d'information, il est possible de se référer à un ouvrage auquel j'ai collaboré:
"Nettoyage, désinfection et hygiène dans les bio-industries"
coordonnateurs LEVEAU et BOUIX
édition TEC DOC.

Jacques CHARPENTIER
Expert près la cour d'appel
Hygiène et Sécurité des Aliments

 

Guilbaud Jean Pierre samedi 22 septembre 2001 18:20

Contacter les Laboratoires Humeau
4, allée Képler
ZA Gesvrine
44240 La Chapelle sur Erdre

Téléphone: 02 40 93 53 53

Cette société propose une gamme complète de chiffonnettes prêtes à l'emploi
avec neutralisant...

 

jean safran samedi 22 septembre 2001 13:52

Pourquoi les prélèvements sur la lame gélosée sont- ils  décriés, par l’ensemble des intervenants ?
Très souvent cette méthode de prélèvement est utilisée par des professionnels des métiers de bouche pour valider un auto contrôle et faire valoir de façon pédagogique aux opérateurs l’importance du respect des règles d’hygiène, pour cela les lames gélosée sont recommandables. Bien entendu en cas de difficultés avec une colonie importante mal maîtrisée, la recherche par déclinaison par un labo
agrée doit être le réflexe de tout bon responsable de production.
Trop souvent les VENDEURS de lames géloses se contentent de vendre, ils omettent le principal à savoir :
L’évaluation des CCP (niveaux de risques)
L’interprétation de la lecture
Les actions correctives
La fréquence et le mode de prélèvement
La traçabilité
L’Archivage avec les documents adéquats

J’ai trouvé dans le Kit MICROBITEST l’accompagnement aussi bien technique que pédagogique grâce au logiciel qui me permet de valider mes auto-contrôles.
Je vous joins à titre pour info la doc. en ma possession et souhaite avoir votre avis sur ce Kit.
Merci
J.Safran
Pour aider vos clients à maîtriser et à respecter les principes de la démarche HACCP, et faire preuve de leur efficacité, proposez - leur le KIT MICROBIOTEST, le système qui permet d’effectuer de façon autonome des auto-contrôles de surfaces. Simple d’utilisation, sans connaissances particulières en microbiologie et avec l’aide du Logiciel et des matériels fournis, l’utilisateur réalisera : un plan
de contrôle complet leur prélèvement et interpréteront facilement les résultats.
Evaluation des CCP (niveaux de risques)
Interprétation de la lecture
Les actions correctives
Fréquence et le mode de prélèvement
Traçabilité fiche de suivie
Archivage avec les documents adéquat

Que contient MICROBIOTEST ?
- Une étuve régulée à 37°C fournie avec un portoir et un thermomètre à alcool
- 30 lames de surfaces (60 tests) permettant la culture de germes aérobies totaux
- 36 étiquettes permettant l'identification des prélèvements.
- Une pissette de 250 ml pour la désinfection des lames après usage.
- Un livret et un logiciel sur cédérom.
Comment utiliser MICROBIOTEST ?
1/ A partir du logiciel, élaboration du plan de prélèvement (points à contrôler et fréquence) en fonction de la nature des surfaces et des différents niveaux de risques.
2/ Formation à la technique de prélèvement grâce au cédérom multimédia.
3/ Prélèvement au moyen de la lame de surface
4/ Incubation dans l'étuve à 37°C pendant 48 h maximum
5/ Lecture, interprétation, fiches d'enregistrement élaborées par le logiciel.
Pourquoi utiliser MICROBIOTEST ?
è La possibilité de réaliser autant de contrôles que nécessaire et à un coût accessible.
è Un accompagnement complet dans la mise en place de ces autocontrôles: Evaluation des niveaux de risques, plan de prélèvement, interprétation des résultats.
è Un moyen pour répondre aux obligations réglementaires.

Vous êtes séduit, vous souhaitez connaître les conditions, alors rien de plus simple, contactez :
NOURRIT 079 691 45 35 Email forescom

 

Ludivine Rabache  lundi 24 septembre 2001 08:00

COMPTOIR DE BRETAGNE
39-40 rue louis kerautret botmel B.P 6303
35063 RENNES CEDEX
Tel: 0 820 900 503
Cette méthode est loin d'être parfaite mais son coût reste abordable et c'est un bon support pédagogique pour rendre compte des résultats aux opérateurs.

 

l'HACCP moins compliqué! lundi 24 septembre 2001 09:43

OK avec ceux qui soulignent surtout l'aspect pédagogique.
+ qd même: ça donne une information exploitable quand on est aux deux extrémités des résultats possibles: pourris de germes (tapis) ou vierge de tout germe (encore que dans ce cas il faille s'interroger sur la présence résiduelle d'un désinfectant sur la surface prélevée).

Nous avions développé en collaboration avec BioMérieux (il faut leur rendre un hommage mérité pour leur participation), un "kit" spécifique pour les artisans, distribué aux coûts classiques (100 F HT + port pour 10 lames) par la CNCT (Conf. Nat. des Charcutiers Traiteurs) avec posters et explications
accessibles aux TPE. Pour les contacter: 01 44 29 90 55, Charfrance.

 

ebelloche   lundi 24 septembre 2001 19:51

Le PETRIFILM est une méthode de prélévement de surface simple à mettre en oeuvre et facile à interpréter. De part sa conception, la technique Pétrifilm est peu encombrante, facile à transporter. Le film plastique épousera la surface à prélever plus facilement qu'une boite rhodac ou qu'une lame par exemple : ce qui donne de meilleures performences de prélévements.
Effectivement, l'écouvillon ou la chiffonette récupéreront sans doute plus de germes mais il faut veiller à la reproductibilité du protocole de prélévement. L'opérateur qui frotte plus fortement récupérera plus de germe que celui qui se contentera de "caresser" la surface.
Nous préconisons de réhydrater PETRIFILM avec une solution neutralisante pour éviter le souci de traces de désinfectants qui peuvent rester même après rincage.

Le PETRIFILM est commercialisé par Grosseron et les Laboratoires 3M Santé:
>Laboratoire 3M Santé
Bvd de l'Oise
95029 Cergy Pontoise Cdx
Tel 01 30 31 85 77
Contact: E Belloche

>Sté Grosseron
37 Bvd F Mitterand
44819 ST HERBLAIN Cdx
Tel 02 40 92 07 09
Contact: E Duchesne

 

fleury  mardi 25 septembre 2001 19:12

J'interviens périodiquement quand certains d'entre vous recherchent des produits dont je connais la source ou que la société Grosseron distribue.

Nous proposons une large gamme de matériels permettant de faire de l'analyse de surface (3M, écouvillons, lingette, ATPmètre, lames, …).

Nous avons notamment toute une offre de lingettes avec ou sans milieu, avec ou sans neutralisant. Ces kits sont spécialement pensés pour des applications terrains spécifiques : laiterie, poisson,
volaille, … Ils sont livrés avec ou sans gants stériles, dans un sachet déchirable twirl'en ou soudé.

Contactez-nous :

Société Grosseron
Tél : 02 40 92 07 09
www.grosseron.com

 

Dr B.BOUSSALMI mercredi 26 septembre 2001 12:56

Je suis tout à fait d'accord avec le message concernant l'utilisation des Petrifilm comme méthode de prélèvement de surface, je rajouterais aussi que les Petrifilm ont l'avantage d'avoir une durée de conservation (15  mois en moyenne) plus longue  que les lames gélosées, un encombrement minime,  une qualité stable, une surface de contact 2 fois  grande que les lames gélosées voire 3 fois pour le Petrifilm levures-moisissures et ne présentent pas de problème de contamination (phénomène
observé avec les lames gélosées). Pour ces différentes raisons, plusieurs industriels agroalimentaires en Tunisie,  utilisent les Petrifilm pour les prélèvements de surface à la place des lames gélosées notamment dans l'industrie laitière, les couvoirs, les hôtels,..
Dr B.BOUSSALMI
Vétérinaire Consultant
Tunisie.

 vendredi 5 octobre 2001 00:09

NEW SCIENTIST 04-10 ENJOY YOUR MEAL
The days when you could tell your boss you've got food poisoning - in order to spend a lazy day in bed - may be numbered. A new gadget called Immunoflow, developed by Bart Weimer at Utah State University, can
detect trace amounts of harmful bacteria such as Salmonella and Listeria in food. This could be a dream come true for health inspectors, as today's tests take at least 24 hours to show a result. Immunoflow does
the same in 15 to 30 minutes. One day we may all carry our own portable bacteria detectors...
http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99991376

BBC 04-10 Rapid food poisoning analysis
http://news.bbc.co.uk/hi/english/health/newsid_1576000/1576721.stm


jean-michel.paratte  vendredi 12 octobre 2001 17:18

Lundi, nous avons fait des prélèvements de surface grâce aux écouvillons(germes totaux) de la marque "Sanipousse". Un de ces prélèvements a viré. Il avait été effectué dans un verre lavé par le
lave-vaisselle de la cuisine. Nous avons donc refait plusieurs test, un dans un verre, un sur un couvert et un sur une assiette. Tous les trois ont de nouveau viré.
Que mettre en accusation ? Les produits, les dosages, l'adoucisseur, la température de lavage, le séchage ????

Amplitude samedi 13 octobre 2001 11:04

L'opération de nettoyage, si elle est faite en machine, et si  l'i-on ne voit pas de salissures restantes (bon fonctionnement) conduit à une vaisselle quasiment stérile compte tenu de la forte action mécanique de l'eau pulsée,  de l'agressivité des produits détergents et de la température de rinçage (90°C).

J'avancerai un explication aux test positifs du SANIPOUSSE.
C'est un test en milieu liquide. Les bactéries prélevées, en présence du liquide se multiplient, jusqu'à atteindre un certain nombre et un certain taux de déchets qui vont faire virer la couleur du milieu (test positif).
Or, qu'il y ait une forte contamination au départ dans le prélèvement, ou UNE SEULE bactérie, en final au bout de plusieurs jours, on atteindra plusieurs millions de bactéries et le test sera toujours positif.
D'où la préconisation de lire ce test après 16 ou 18 heures (?) d'incubation, temps minimum nécessaire à une contamination "notable" pour faire virer le milieu.
En deça de ce taux de contamination initiale, la croissance des quelques bactéries qui se sont redéposées sur la vaisselle ou sur le prélèvement, ne suffit pas à faire vier le milieu.

D'où ma question : au bout de combien de temps avez-vous lu vos test ?

 

Myriam BENISSAD lundi 15 octobre 2001 09:29

Puis je me permettre quelques suggestions ?

avez vous vérifié les T° de lavage et rinçage n'y a t'il pas eu essuyage ultérieur avec des torchons ?

 

 lundi 22 octobre 2001 21:43

BE Japon (Hebdomadaire - numero 201 - 22 octobre 2001) - Ambassade de France a Tokyo /Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT, http://www.adit.fr) - Abonnement gratuit par mel : subscribe.be.japon@adit.fr

La compagnie Matsuhita Seiko developpe un test alimentaire rapide le 17 decembre prochain, la compagnie Matsuhita Seiko lance une machine pour des tests alimentaires. Cette machine peut calculer la quantite d'agents microbiens dans une denree alimentaire en dix minutes. Pour se faire, la machine colore les germes a l'aide d'un agent fluorescent, puis elle les photographie en utilisant un dispositif de transfert de charge.
La compagnie ayant opte pour un systeme microscopique peu couteux, la machine sera vendu bon marche, a 3 millions de yen (environ 27 492 euros).
Elle compte en commercialiser 600 pour l'annee 2002 et sera destinee a l'attention des firmes souhaitant tester les aliments avant livraison.
(Source : The Nikkei Buisiness, 17 Octobre 2002)
(Contact : Raphael.dormoy@diplomatie.gouv.fr)
(Ref : 201/AGR/244)

 

Recherche mardi 5 février 2002 19:35

Est-ce que certains d'entre vous utilisent des chiffonnettes pour effectuer des contrôles de surface pour la flore totale et les coliformes totaux et/ou fécaux? En l'absence de critères, sur quoi basez-vous l'appréciation de vos résultats?

 

a.abisse  mardi 5 février 2002 22:39

Je n'utilise pas de chiffonette pour faire mes prélevements de surfaces, mais des frottis(ecouvillons), et je pense , pour avoir tout testé(dans des echelles de prix raisonnable), que c'est ce qui est le + approprié(du moins en ce qui me concerne).

C'est deplus bcp + pratique est plus représentatif( surface de prélévement plus facilement repetable)

En ce qui concerne  les critères, cela ma posé problèmes également, mais je me suis finalement fixer des critères auxquels je me tiens depuis deux ans, et qui semblent correct pour le cas de mon entreprise:

                                flore totale    coliformes totaux  
critères avant nettoyage           <1000            <10
         après nettoyage           <100             abs

Je réalise donc mes frottis  a l'aide d'ecouvillons que je  place ensuite dans 3 ml d'eau peptonnée stérile. Puis homogénéisation.
Et j'ensemence ensuite 1 ml de ce liquide sur pétrifilms ou sur boites(quif quif).
Le résultat obtenu représente donc le nbre de germes par ml de l'ecouvillon ( c'est ce qui est complexe).
Si l'on veut ensuite le nombre de germe pour la surface prélevée, on X 3

En procédant ensuite de la mm facon a chaque fois sur une surface identique , on se rend vite compte d'un Pb
Il suffit ensuite de s'y tenir et de faire en sorte que les résultats atteignent ces critères.

Je fais en parrallèle des frottis proteiques dont le résultat est immédiat ce qui permet de renettoyer aussitot si probleme.


Je pense que si vous tenez a utiliser des chiffinettes, vous pouvez proceder de la mm façon.

 

 

Lurent Deneuve mercredi 20 février 2002 16:08

Je souhaiterais recueillir vos avis concernant les tests rapides (par colorimétrie) de propreté des surfaces (pour la détection de sucres réducteurs et de protéines) du type HYGI-PRO ATL  MDC System: fiabilité, sensibilité, secteurs d'activités où vous avez déjà utilisé ces techniques, vos expériences heureuses ou malheureuses...

 

Fabrice Mathieu  mercredi 20 février 2002 16:20

Je n'ai jamais utilisé ces tests mais un vendeur qui nous l'avait présenté nous a dit que ce n'était pas une très bonne technique. Cela dépend un peu de l'usage que vous voulez en faire, si c'est pour des petites PME avec peu de moyens financiers, cela peut convenir (c'est mieux que rien) mais si c'est pour un laboratoire, il est préférable alors d'utiliser l'ATP-métrie.

 

Stéphane Lefèvre jeudi 21 février 2002 22:32

je trouve personnellement que la réalisation d'autocontrôles de surfaces par colorimétrie ou ATPmétrie présente un intérêt certain, mais également un inconvénient non moins certain.

L'intérêt est que l'utilisateur a le résultat quasi immédiatement. Une action corrective éventuelle est alors envisageable dans la foulée recommencer les étapes de nettoyage-désinfection concernées, vérifier la bonne utilisation des produits, etc... ).

L'inconvénient, par contre, est que ce type de test "mesure" une présence de protéines ou éventuellement glucides. Ce qui signifie que sont pris en compte d'éventuels résidus alimentaires de nature protéique et/ou glucidique en plus des protéines ou glucides d'origine effectivement bactérienne. Cela fausse le résultat que l'on interprète trop facilement comme reflétant uniquement la présence bactérienne. De plus, estimer la correction à donner
au résultat est difficilement appréciable, puisque le taux de présence de résidus alimentaires va intrinsèquement dépendre de la réalisation du nettoyage de la surface.

Moralité, je préfère largement l'utilisation de lames gélosées pour réaliser les autocontrôles de surface. C'est peut-être un peu plus long ( puisque qu'il faut 24 à 48h d'étuve ) mais le résultat est plus fiable et l'interprétation donc plus proche de la réalité.

Vos avis m'intéressent !

 

Hélène LAURENT vendredi 22 février 2002 15:59

Je suis tout à fait d'accord: cela ne détecte pas que les microbes, et c'est très très cher.
Le nettoyage est mal fait on recommence.

OK sur le principe, mais
d'un point de vue du code du travail, cela se passe comment: ce 2 eme nettoyage, il est payé en heures sup?
J'imagine la dérive... Les salariés en manque d'argent prêts à faire des heures sups, qui donc font mal exprès les nettoyage, etc.
vous faites comment?
On retombe dans un problème que j'ai déjà évoqué précédemment et que je résumerais ainsi: dans quels cas faut-il faire des actions curatives et quand faut-il faire des actions correctives?

 

bertrand carlier  mardi 2 avril 2002 11:33

un avis technique, des uns et des autres, sur ce test ?


amicalement
bertrand CARLIER

Un kit pour analyser la qualité de la viande
All Pharma est la junior entreprise de la Faculté de Sciences Pharmaceutique (FCF) de l'Université d'Etat de Sao Paulo (Unesp, Brésil). Elle vient de mettre au point un kit pour vérifier la conservation de la viande bovine avec la réalisation d'un test simple, rapide, efficace et facile d'utilisation.
Le kit devrait être à disposition sur le marché sous peu, après l'acceptation du ministère de la Santé et l'aboutissement de la demande de brevet. Ce kit est une caisse isotherme contenant trois tubes à essai, deux flacons de réactif, un compte-gouttes, un masque et un fil en zinc lié à un bouchon. Le test est simple : embrocher le morceau de viande sur le fil de zinc, introduire l'ensemble dans le tube à essai avec une petite quantité de solution (éther sulfurique, alcool éthylique et acide chlorhydrique). La viande périmée relâche de l'ammoniac, qui en contact avec le réactif relâche une fumée blanche. Sans fumée, la viande est a priori bonne pour la consommation.
Ce kit est destiné à des restaurants, supermarchés, grossistes, boucheries ou à toute personne désirant vérifier la qualité d'une viande. Pour un coût de 20 reals (soit 9 euros), 20 tests peuvent être réalisés. Des recharges moins chères seront disponibles par la suite. Le kit a passé de nombreux
tests sous la supervision du professeur Paschoal Batistuti, du département Alimentation de la FCF/Unesp.

------------------------------------------------------------------------
Source : ADIT - Ambassade de France au Brésil ; 1/09/2001 ; Vigie Agronomie
& Industrie Alimentaire numéro 65

 

 

Julien BERQUIN lundi 12 août 2002 17:08

2) Les contrôles de surface réalisés pour salmonelles, coliformes fécaux/e coli, et flore totale ne souffrent-ils pas d'un temps d'attente de 24 ou 48 heures avant analyse (les prélevements sont effectués par exemple le samedi, puis conservés au froid, puis transporté le lundi et analysés le lundi). Il me semblait que certains coliformes fécaux n'aimaient pas ce genre de traitement ?


Il est clair qu'il est toujours preferable de faire l'analyse de suite. Je ne connait pas l'influence du froid mais certaines bactéries seront favorisées par rapport à d'autres.

 

3)Que pensez-vous de l'utilisation de lames de surfaces double face (FT/coliforme) par rapport aux chiffonnettes dans le contrôle du nettoyage et désinfection ? La recherche de listeria/salmonelle se justifie t'elle, en suffit-il pas d'utilser ds indicateurs généraux d'hygiène ?


Les lames de contact permettent de dénombrer un nombre de bactéries sur une certaines surface. Les lingettes ou chiffonettes ne le permettant pas. Au moins de toujours frotter exactement la meme surface dans les memes conditions, en general vous ne pourrai conclure que sur présence ou absence..... Pour la recherhce de Listeria ou Samonella sur des surfaces cela dépend vraiment de ce que vous cherchez si c'est pour controller l'état d'une surface, les coliformes suffisent.

 

GODENIR Joël  lundi 12 août 2002 18:43

Question 2: sous réserve d'une conservation au froid positif, je ne pense pas qu'il y ait des inconvénients majeurs à différer le début de ces recherches.

Question 3: les lames gélosées sont utilisées pour un dénombrement de certaines flores alors que les chiffonnettes ne sont utilisables que pour des diagnostics qualitatifs. En clair, ces géloses sont infiniment préférables pour évaluer le nettoyage et la désinfection au travers de
critères témoins (mésophile, coliformes, streptocoques...) alors que les chiffonnettes sont indispensables pour des recherches de germes plus spécifiques, nécessitant une phase d'enrichissement. C'est les cas des Salmonelles ou Listerias. Ces dernières bactéries sont à rechercher effectivement en fonction des observations de la démarche HACCP de
l'entreprise. Elles sont par exemple incontournables en industries charcutières, abattoirs de volailles...

 

 jeudi 29 août 2002 08:06

FOOD PRODUCTION 28/08/02 Easy-use test kit
Oxoid, the UK-based food safety specialist, has had its Staphytect and Dryspot Staphytect test kits successfully evaluated under the European Microbiological Methods Assessment...
http://www.foodproductiondaily.com/news/news.asp?id=1023

 





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