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THEME  : Archives chronologiques VEILLE SANITAIRE EN FRANCE – années 2005-2007

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martin_100779 du 12/01/06 10:00

j'aimerais savoir quelles sont les prérogatives d'un service municipal d'hygiène et de santé en terme de contrôle des commerces d'alimentation? Leurs compétences recoupent-elles celles des services vétérinaires?

Hubert BAZIN Thu, 12 Jan 2006 13:05:14 +0100 (CET)

Les prérogatives exactes, je ne sais pas (mais il y aura certainement uncolistier qui nous dira), mais il est évident qu'il y a recoupement.
Les services municipaux de Villefranche sur Saône sont actuellement sur un dossier "chaud" : des fraudes sur la viande (banal: un numéro CE qui n'est pas celui du fabricant) mais moins banal lorsqu'il s'agit de Kebab ... de porc ! Ce sont les Services Municipaux qui ont initié les contrôles; il travaillent avec la DSV, mais aussi le cas échéant avec les services de police...

 

T. Lagostena Fri, 13 Jan 2006 09:26:05 -0000

Les inspecteurs de salubrité des Services d'Hygiène et de Santé (SCHS) sont assermentés pour le titre I du Code de la Santé Publique et sont commissionnés par le Préfet. Ils appliquent la même réglementation que les agents équivalents des DDASS, et comme eux,relèvent de la Direction Générale de la Santé (DGS).
Ils sont donc compétents de fait pour la mise en application du Paquet Hygiène, comme avant cela pour celle, notamment, des arrêtés de 9/05/95 et 29/09/97.
Toutefois, ces compétences sont limitées au seul territoire de la commune où est placé le SCHS.

Sur Cannes, nous participons au Pôle départemental d'hygiène alimentaire incluant les services nationaux (DDASS, DDSV et DDCCRF) et les autres SCHS du département (Nice, Menton, Antibes et Grasse).

Cela se manifeste pas des actions conjointes dont vous avez peut-être entendues parler dans les journaux ou aux actualités télévisées.

En sus, nous réalisons seuls et régulièrement des visites de contrôles des établissements commerciaux ou sociaux. Ces visites sont inopinées, répondent ou non à des dépôts de plaintes, à des signalements de TIAC ou à des demandes du parquet du TGI de Grasse.

Voilà.



lachhab hamid Tuesday, May 30, 2006 11:52 AM

Je cherche une note de service de la DGAL ou un texte français qui fixe le %des denrées animales dans un produit fins pour qu'il entre dans les prérogatives des services vétérinaires J'ai entendu qu'un produit comporant moins de 20% des viandes n'entre pas dans les missions des services vétérinaires?

 

Olivier CERF Wed, 31 May 2006 10:10:57 +0200

Le règlement 853/2004 dit :

« Sauf indication expresse contraire, le présent règlement ne s’applique pas aux denrées alimentaires contenant à la fois des produits d’origine végétale et des produits d’origine animale transformés Néanmoins, les produits d’origine animale transformés utilisés pour la préparation de ces denrées alimentaires sont obtenus

et manipulés conformément aux exigences du présent règlement »

Dès l’instant où vous manipulez des denrées alimentaires d’origine animale, les services vétérinaires sont concernés, quelle que soit la proportion de produit d’origine animale dans votre produit fini Quelqu’un a-t-il une autre interprétation ?


Matthieu Vanuxeem Thu, 01 Jun 2006 10:18:42 -0000

Tout dépend de ce que l'on entend par prérogatives des services vétérinaires La note de service 2006-8045 du 16 février 2006 précise les cas pour lesquels le règlement 853/2004 ne s'applique
pas (donc absence d'agrément obligatoire), à savoir lorsque les DOA sont déjà transformées et ne subissent plus de transformations lors de l'élaboration du produit contenant DV et DOA.





Hugues JOURDAN Thu, 1 Jun 2006 14:14:52 +0200 (CEST)

Dans l'absolu, je pense qu'il vaut mieux avoir les vétérinaires avec soi que contre soi.
Si vous avez un doute, rien de plus simple que de faire une demande au service départementaux Voilà je produit ça selon tel process avec telle études préalable
Et si vous avez fabrique depuis quelques temps, profil bas mais éviter de les mettre devant le fait accompli



Christian Felter Lundi, 25. Septembre 2006 8:26

Voici la réponse à la question posée le 3 janvier dernier par le Député des Alpes Maritimes Lionnel Luca sur la nature des GBPH validés pour les métiers de bouche, (GBPH mutualisation de l'analyse de dangers? ou vademecum pour réalisation d'un HACCP par établissement).

82635 consommation - sécurité alimentaire - réglementation (concerne le Paquet Hygiène, les BPH et l'HACCP)

 

Gilles TIXIER Lundi, 25. Septembre 2006 18:58

La question est bougrement intéressante pour les petites structures.
Mais Je ne parle pas le ³parlementaire², j¹ai besoin d¹une traduction et en particulier : la réponse répond-elle à la question ?

 

Olivier Cerf Lundi, 25. Septembre 2006 20:48

À mon avis, la réponse répond à la question ! Les artisans ont grand intérêt à utiliser le GBPH de leur profession, qui les guide pour l'analyse des dangers. Ils peuvent ensuite adapter à leur cas particulier les mesures de maîtrise recommandées par les guides.

Pour cela, il faut que les guides soient rédigés de façon simple et illustrative, et soient aussi pratiques que possible (ils ne doivent pas être rédigés par des théoriciens).
Est-ce plus clair ?

atelierduvieuxpuits Lundi, 25. Septembre 2006 21:44

Certes, certes, mais quid des GBPH Restauration traditionnelle - Restauration rapide ?
Je constate toujours le même décalage, et décalage est un doux euphémisme, entre l'information disponible et la distribution de l'information.

 

Gilles TIXIER Lundi, 25. Septembre 2006 22:59

Tout à fait d¹accord avec vous sur la grande utilité des GBPH (bien conçus).

Mais j¹ai cru comprendre que la question posée était de pouvoir ou non se suffire d¹un respect des préconisations du GBPH correspondant, dans le contexte de petites structures, de production ³classiques² .
Je pense que dans le cas simple d¹un artisan (un charcutier traditionnel) le respect des bonnes pratiques générales d¹hygiène et des préconisations du GBPH suffit et que le déploiement de la méthode HACCP pure et dure n¹est pas nécessaire. Mais je ne trouve pas ça ou son contraire dans la réponse faite au député

Christian Felter Mardi, 26. Septembre 2006 6:10

Je suis d'accord avec Gilles : la réponse faite au parlementaire élude sa question, pourtant précise.
La réponse ménage la conception défendue par l'AFNOR qui a rédigé une norme à ce propos, norme qui implique l'administration.
Ainsi, il reviendrait légitimement davantage à l'AFNOR qu'au parlement d'interpréter des textes européens, et dire la loi en quelque sorte ...
A suivre.

O. Cerf Mardi, 26. Septembre 2006 9:58

En effet, la réponse au parlementaire ne va pas jusque là. Mais vous avez raison, le cahrcutier peut se limiter à appliquer des BPH "classiques".

 

Bertrand CARLIER Mardi, 26. Septembre 2006 13:19

il y a peu le sujet de la "mal bouffe" a été abordée par c dans l'air en présence de V Carlier, mais le personnage remarquable, dont par délicatesse, j'oublie le nom, était un médecin urgentiste.


en gros:

-en cas de diarrhée ( donc de possible intoxication) l'urgence est de laisser faire l'expulsion naturelle et les prélèvements, cela ne sert à rien !
- les dates sur les boites cela peut se dépasser et regarder moi , je fais cela souvent. Mais à la question pourquoi vous en temps que médecin donc "scientifique" ( parfois on peut vraiment douter ) vous ne respecter pas ce qui est sur l'emballage, la réponse est : les privés doivent par peur prendre de grande marges de sécurité.

Tout cela pour dire: il ne faut pas d'un coté demander une formalisation des démarches et de l'autre ne pas prendre le temps d'en comprendre le pourquoi ?

amicalement
Bertrand

ps: il me semble urgent que les producteurs d'aliments que sont les agriculteurs et les industries qui en dépendent imposent,

je dis bien imposent

que les résultats, donc les maladies induites soient explorées d'une manière compréhensible d'une part et que les résultats mutualisés d'autre part soient présentés avec la liste des biais et le calcul d'incertitude.

cela permettrait enfin d'avancer sur des bases saines, à moins que le principe d'avancer sur des sables mouvants qui a prévalu pendant bien trop longtemps soit un principe qui doive être officialisé.




wattrelosemilie Mardi, 26. Septembre 2006 17:50

j'ai regardé cette émission. Effectivement, le medecin urgentiste avait l'air comment dire... très détendu.
Cela dit, en cas d'intoxication alimentaire, il faut laisser le corps expulser les bactéries et virus à l'origine du mal. Bien sur il faut traiter la douleur, la deshydratation etc...Bien sur si les symptomes persistent ou deviennent alarmants, il faut aller consulter un médecin.

En ce qui concerne les DLC, ils prenaient l'exemple du yaourt qui est l'exemple type qu'on donne à la TV. D'ailleurs, ne va t on pas passer à une DLUO pour ce type de produit?
Ce que je trouve dangereux, c'est qu'effectivement pour les yaourts dépasser (un peu) la DLC n'est pas très dangereux mais pour d'autres produits plus sensibles ce n'est pas le cas. Si le consommateur généralise à tous les produits, il risque effectivement d'etre ntoxiqué et d'assister à un épisode d'évacuation des bactéries et microbes cité ci dessus.

Christian Felter Mercredi, 27. Septembre 2006 6:16

Bonjour Monsieur Cerf,

Vous avez raison, "le charcutier peut se limiter à appliquer des BPH classiques", c'était la réponse précise attendue, (et annoncée) ... mais qui n'est pas venue.

Le document AFNOR cité dit ceci en ce qui concerne les objectifs des guides :

-- faciliter l'analyse des dangers à réaliser par les professionnels, en étant une base préparatoire à cette dernière

Quid de l'interprétation pour la remise directe? La réponse faite au parlementaire en septembre 2006 n'aide pas vraiment, alors qu'elle le devrait.

Cordialement

Christian Felter


"4.6 Objectifs des GUIDES

Afin de permettre d'atteindre le haut niveau de salubrité et de sécurité sanitaire des aliments requis notamment par les règlements (CE) n° 178/2002, 852/2004 et 183/2005, les GUIDES doivent être des outils pragmatiques et pédagogiques utilisables facilement par les entreprises, ayant les objectifs suivants :
-- attirer l'attention sur les dangers significatifs pour la branche ;
-- décliner les règles hygiéniques générales de la branche ;
-- faciliter l'analyse des dangers à réaliser par les professionnels, en étant une base préparatoire à cette dernière ;
-- faire reconnaître, par exemple sur la base d'un historique, des pratiques efficaces sur le plan de l'hygiène (méthodes traditionnelles, savoir-faire professionnel, etc.) ;
-- faciliter la mise en place et la mise à jour des bonnes pratiques d'hygiène et, lorsque c'est possible, des plans HACCP par les professionnels ;
-- aider à la démonstration de la maîtrise de l'hygiène par les exploitants ;
-- lorsqu'un GUIDE validé par l'administration (voir 7) est appliqué par une entreprise, servir d'élément de preuve du respect de la réglementation et s'il y a lieu, de conformité à la
norme ISO 22000, tant pour les bonnes pratiques d'hygiène (programmes prérequis) que pour l'application du système HACCP ;

-- être une base de discussion entre professionnels européens d'un même secteur."

 





Christian Felter Mercredi, 4. Octobre 2006 8:54

Amplitude a écrit:

> Bonjour,
>
> De quel document AFNOR (cité en 4.6 ?) s¹agit-il ?


Il s'agit de la norme NF V 01-001
"Méthodologie pour l'élaboration des guides de bonnes pratiques d'hygiène et d'application des principes HACCP."

À la date de publication, mars 2006, du document, il n'existait pas de travaux européens
ou internationaux traitant du même sujet.

"Analyse : Le présent document établit un cadre méthodologique pour l'élaboration des guides de bonnes pratiques d'hygiène et d'application des principes HACCP,
d'application volontaire, tels que préconisés dans les Règlements 852/2004 et 183/2005 et sur la base de l'«Avis aux professionnels de l'alimentation relatif aux guides
de bonnes pratiques d'hygiène et d'application des principes HACCP», publié au Journal officiel du 15 juin 2005."

Cette norme est fortement référée à l'ISO 22000.



Bertrand CARLIER Jeudi, 5. Octobre 2006 17:44

MINISTERE DE LA SANTE 03/10/06 Rapport Girard : Evaluation et expertise de la veille sanitaire en France
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/31_061003.htm


que de belles choses dans ce rapport, des exemples pour donner envie de s'y plonger:

"Au-delà, la vraie question demeure : peut-on prévenir les crises sanitaires ?

La confusion des organisations et les dysfonctionnements régulièrement pointés en ces matières s?expliquent par des conflits de compétences, des défauts de coordination, des
lacunes en termes de procédures ou de ressources, des carences dans le pilotage mais aussi par le flou entourant un certain nombre de fonctions et de concepts clés du système
de veille, de surveillance, d?alerte et de gestion des crises sanitaires."
...

"Qu?est-ce qu?une crise ?

Il n?est pas inutile de se reporter à l?étymologie : le mot signifie originellement « décision », « jugement », puis par extension la phase décisive d?une maladie."

.
"« Gérer la crise » est d?un certain point de vue une contradiction dans les termes. On ne gère pas le tourment, le trouble ; on s?efforce d?éviter qu?il se produise, d?en minimiser les effets ou de rétablir l?ordre."


jeanpierre_donadei Samedi, 7. Octobre 2006 15:29

lors d'une inspection le docteur vétérinaire c'est présenté directement dans le service .
la direction fait reproche au chef de cela .
le docteur vétérinaire faisant une inspection doit-il s'annoncer à la direction avant de commancer son inspection.
cela est-il une obligation ou son statut lui permet de passer outre la présentation de sa carte au service visité chose qui à été faite
merci de me renseignez je vois mal un chef de production dire au médecin inspecteur vous allez retirez votre badje de visiteur à la directon.

 

Bertrand CARLIER Samedi, 7. Octobre 2006 15:49

de vieux souvenirs :

en régime militaire, il est, par courtoisie, d'usage de faire prévenir le chef de corps et le médecin s'il y en a un sur place, à son arrivée ( donc au poste de garde, sauf DGSE), et donc indirectement de
proposer de faire la visite avec lui ou eux, mais ce n'est pas une obligation.

En pratique, bien peu le font, sauf après une visite "négative". Mais en régime militaire, deux visites négatives, cela induit un blocage de l'avancement du chef de corps ( donc le responsable, le médecin, lui, est irresponsable de fait ) dans son avancement pendant 5 ans.

c'est comment actuellement dans le privé* et aussi en régime militaire ?

Bruno PEIFFER Samedi, 7. Octobre 2006 21:47

Afin d'éviter une mésaventure dans le style du lien ci-dessous, il convient en effet de demander la carte professionnel de toute personne qui se présente dans vos locaux:

PREFECTURE DES BOUCHES DU RHONE 16/05/06 Recrudescence de démarcheurs se faisant passer pour des Inspecteurs des Services Vétérinaires
http://www.bouches-du-rhone.pref.gouv.fr/actu/textes/sa20060519000.pdf

Vous ne trouverez aucun texte obligeant la présence de la direction, car une telle contrainte serait un bon échappoire à tout contrôle.

Cependant, c'est une bonne chose pour toutes les parties qu'un responsable puisse assister le contrôleur.

Ainsi la direction devrait être avertie, sans que le délai de sa présence ne puisse constituer ou ne puisse être interprétée comme une ruse.

Il faut savoir que les contrôleurs ont l'habitude de toutes les "ficelles".

Bertrand CARLIER Dimanche, 8. Octobre 2006 9:10

merci,

mais c'est quoi cette carte professionnelle ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9t%C3%A9rinaire

donc :
vétérinaire inspecteur : fonctionnaire au sein des Services vétérinaires du ministère chargé de l'agriculture, au niveau national (direction générale de l'alimentation) ou local (directions départementales des services vétérinaires)

mais la fiche service vétérinaire est vide:

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Services_v%C3%A9t%C3%A9rinaires&action=edit

 

Bruno PEIFFER Dimanche, 8. Octobre 2006 11:05

Toute personne entrant dans un lieu pour effectuer une mission de contrôle doit être en mesure de présenter un justificatif de type carte professionnelle (carte de commissionnement, carte d'assermentation...).
Cette carte comporte notamment le nom et prénom et la photo de l'agent, l'intitulé du service dont il dépend, et la spécification de sa mission.
S'il reste un doute sur la validité de ce document, l'administré a encore la possibilité d'appeler directement le service mentionné.

Concernant Wikipedia, il s'agit en effet d'un outil intéressant qui mériterait d'être complété. Le seul problème serait le temps pour non seulement consolider ces fiches, mais également pour vérifier en temps réel les ajouts et les suppressions que peut faire chaque internaute qui s'y connecte.

 

Bertrand CARLIER Dimanche, 8. Octobre 2006 11:09

pour ce point :
"mais également pour vérifier en temps réel les ajouts et les suppressions que peut faire chaque internaute qui s'y connecte. "

vu le nombre de personne dans ce service ce ne doit pas être un problème d'une part , de plus il y a d'autres solutions

 




myriam benissad Jeudi 14. Décembre 2006  17:34

J'aimerai savoir si la présence d'une tierce partie (ex : technicien d'un prestataire en conseil) est interdite lors des inspections des Services Officiels dans une entreprise.

 

Constant Depièreux Jeudi 14. Décembre 2006  18:04

Formulée autrement, votre question signifierait-elle en corollaire que la sous-traitance serait interdite?

Bruno PEIFFER Jeudi 14. Décembre 2006  19:29

Durant mon activité d'inspection officielle de 1989 à 1999 je n'ai
encore jamais entendu parler de cela. La présence d'un expert interne peut au contraire optimiser la pertinence de la visite.

En tout état de cause, lorsqu'on parle d'interdiction, on doit toujours être en mesure de motiver celle-ci avec une référence réglementaire.

 

myriam benissad Jeudi 14. Décembre 2006  23:06

Constant Depièreux a écrit :
> Bonjour,
>
> Formulée autrement, votre question signifierait-elle en corollaire
> que la sous-traitance serait interdite?
>

Non ce n'est pas ma question.
Mais un contrôleur d'un service officiel m'a reproché d'être présente lors de son inspection chez un client en prétextant que j'étais tierce partie et qu'il n'avait pas à partager ses remarques avec une tierce
partie donc que je n'avais pas à y assister.
Que si mon client voulait assitance il pouvait contacter son avocat....

A aucun moment je ne suis intervenue dans son inspection ni n'ai fait de remarques, je suis restée en retrait tout le temps.

Je prenais des notes pour les expliquer plus clairement à mon client.

myriam benissad Jeudi 14. Décembre 2006  23:07

Non ce n'est pas ma question.
Mais un contrôleur d'un service officiel m'a reproché d'être présente lors de son inspection chez un client en prétextant que j'étais tierce partie et qu'il n'avait pas à partager ses remarques avec une tierce partie donc que je n'avais pas à y assister.
Que si mon client voulait assitance il pouvait contacter son avocat....

A aucun moment je ne suis intervenue dans son inspection ni n'ai fait de remarques, je suis restée en retrait tout le temps.

Je prenais des notes pour les expliquer plus clairement à mon client.

 

jourdan.hugues Jeudi 14. Décembre 2006  23:34

Comme je l'ai dit à partir du moment où il y a un contrat d'assistance vous avez le droit d'être là pour assister votre client.

Mais le contrôleur du service officiel n'aurait il pas oublié sa mission de conseil qui est autant importante que sa fonction répréssive?

A partir du moment où on n'interfère pas avec l'inspection je ne vois pas pourquoi vous ne pourrez pas exercer votre mission auprès de votre client. Comme je l'ai déjà dit si vous faites dissumuler qquechose à votre client alors vous devenez complice de fraude

QUINIO Jerome Jeudi 14. Décembre 2006  19:32

La situation que vous évoquée se présente de temps en temps lors des missions que j'effectue en restauration scolaire . il arrive , les services officiels de contrôle « débarquent » alors que je suis en pleine mission de conseil dans un service de restauration collective , et c'est le pur hasard

A ma connaissance , il n'y a pas de textes qui interdisent la présence d'une tierce partie .

Les inspecteurs DSV ne se sont , dans mon cas , jamais opposés à ma présence en accompagnement de l'établissement pendant les différentes phases de l'inspection

L'établissement apprécie souvent , et est plus rassuré d'avoir la présence de quelqu'un , de son coté , qui connaît bien les textes .

jourdan.hugues Jeudi 14. Décembre 2006  21:47

A partir du moment ou on est en mission d'assistance sous contract avec un client, on est aussi conseil lors des visites des services officiels et on peut assister un clients.

Par contre, il est clair qu'une dissimulation d'un fait délictueux risque de vous voir poursuivre devant la justice pour entrave à la force publique.

En temps que technicien territorial en mission d'inspection dans un EPLE, je rappelle que vous êtes dans un établissement propriétés de la collectivité locale d'affectation. Donc vous agissez à l'intérieur de vos locaux.

lhl Vendredi 15. Décembre 2006  8:26

Le 15/12/2006 - 08:11:23
Correspondance à : ,

Bonjour,
De la même facon que vous dites :
"En tout état de cause, lorsqu'on parle d'interdiction, on doit toujours être en mesure de motiver celle-ci avec une référence réglementaire."
==
Il peut être rétorqué à un conseil extérieur exactement l'inverse. Dans ce cas, quelle est la référence règlementaire à motiver ?
==
Je me vois mal m'opposer à un fonctionnaire pour assister un client qui désire une assistance. D'autant moins si je n'ai pas de référence règlementaire.
La situation du client pouvant devenir délicate s'il lui est ensuite reproché qq chose.
==
Dans ma campagne certains ignorent encore superbement la charte Marianne ou des petites choses comme la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 ... ;)
Alors sans référence!!!

GAULT Gilbert Vendredi 15. Décembre 2006  9:07

Il me paraît tout à fait bénéfique que le contrôlé soit assisté par le plus simple des hasards ou dans le cadre d’une inspection programmée par toute personne qui pourra amplifier la correction des dysfonctionnements constatés. Que cette personne appartienne à la structure au sens large dans le cadre des administrations ou des grandes sociétés par exemple ou soit un prestataire avec lequel le client est contractuellement lié, rien à mon sens ne fait obstacle à sa présence et ne risque d’invalider une procédure administrative ou pénale qui serait prise dans la suite de l’inspection.

Les services de contrôle sont souvent réticents à la présence de personnes qui peuvent faire invalider leur procédure comme des journalistes ou des élus hors de leur juridiction par exemple et qui risquent de porter un préjudice à l’exploitant en assistant au contrôle. La situation est exceptionnelle et il incombe aux services de contrôle d’en informer le professionnel.

A titre de boutade en cas de contrôle de grande surface type hypermarché, il ne me viendrait pas à l’idée d’évacuer préalablement au contrôle le magasin surtout au moment des fêtes de fin d’année. L’exploitant serait en droit dans ce cas là de demander le remboursement des pertes d’exploitation…..Il faut rappeler que les contrôles visent à assurer la sécurité sanitaire des aliments et pas porter atteinte à l’activité économique du secteur.

Restons cohérent et au cœur de nos missions et utilisons toutes les forces en présence pour concourir à l’objectif de la maîtrise des risques en utilisant les différentes synergies.

G GAULT

hblmgfrance Vendredi 15. Décembre 2006  9:16

Les services officiels ont des droits mais aussi des obligations.
A la vue de certains rapports ou de certaines visites, on peut constater des manquements à ces obligations ne serait ce qu'au niveau de la tenue (certains reportages télévisés nous en apportent la preuve)
Les petites structures ont une certaines méconnaissances de leur droit et il est parfois judicieux de les aider et de las assister sans pour autant vouloir défendre l'indéfendable.



lhl Dimanche 17. Décembre 2006  9:20


Il a été question de faire des grilles de controles et vade mecum pour l'inspection. (Règlement 882)
Le texte semble clair :
les inspecteurs pour réaliser leurs inspections doivent s’appuyer sur les procédures et instructions.

La belgique a fait les siennes, dont des liens ont été fournis

Il en existe d'autres.

A quand les notres (officielles et publiées) ?
A défaut, un administré (contrevenant) pourrait il contester une inspection au motif qu'elle n'a pas été effectuée règlementairement ?

 

veill_alim Dimanche 17. Décembre 2006  20:22


Effectivement, les contrôles officiels doivent être réalisés sur la base de procédures écrites. En France, ces procédures sont reroupées au sein de vade-mecums, actuellement en cours de rédaction par la DGAL. Ces vade-mecums peuvent être soit "verticaux" (par métier), soit transversaux (ex : HACCP). L'important dans ces vade-mecums est qu'ils donneront (à travers des "avis d'experts") l'interprétation de l'administration française sur les points réglementaires. C'est
d'autant plus intéressant aujourd'hui quand la réglementation communautaire parle de "si besoin", "le cas échéant"...
Parrallèlement à ces vade-mecums, l'administration prépare des grilles d'inspection leur permettant de "noter" leurs inspections.

Cette démarche est très intéressate puisqu'elle a le grand mérite d'harmoniser les contrôles et d'éviter les divergences de point de vue entre les départements. Cependant, l'organisation française est perfectible.

La DGAL est aujourd'hui clair dans son discours : les vade-mecums sont des documents internes de l'administration et les professionnels n'y n'auront pas accès. On est là en contradiction avec le principe de transparence des contrôles officiels défini dans l'article 7 du règlement 882/2004. En outre, comment un professionnel peut-il connaitre l'interprétation de l'administration sur certains points réglementaires s'il n'a pas accès à ces documents. Peut-il dans ce cas être poursuivi ? Ces questions sont aujourd'hui sans réponse.

Les professionnels pourront une fois de plus déplorer le manque de transparence de l'administration française. Ce ne sera ni la première fois ni malheureusement pas la dernière...

lhl Lundi 18. Décembre 2006  19:42

Bonjour,
Votre réponse est très claire et satisfaisante, en un sens. Elle a l'avantage, selon moi, de démontrer deux choses:

La première
-Vous avez une connaissance de la législation alimentaire qui semble largement supérieure à la moyenne d'entre nous.
Mais il me semble que même un bonne connaissance de la règlementation ne permet pas de parvenir aux conclusions auxquelles vous arrivez en fin de mail : La DGAL est aujourd'hui clair dans son discours : les vade-mecums ...
Peut être pourriez vous citer vos sources ? (un lien, un document?)
Si à contrario vous etiez "dans le secret des Dieux" ca ne me génerait pas de savoir que veille-alim soit en quelque sorte une interface chargée de transmettre "la bonne parole".

La seconde
De ce que vous dites, il est possible de conclure que l'Etat n'est pas pret de respecter la loi qu'il a édicté, ni celle édicté par l'Europe et à laquelle il a participé de manière active.
On peut également être géné d'apprendre que la transparence ne sera pas au rendez vous,
Penser que cela permettra encore d'interpréter certains actes comme arbitraires,
Estimer qu'il ne sera toujours pas possible de faire des comparaisons,
Croire que contrairement au proverbe " on ne peut demander aux autres ..." que l'Etat ne respectera pas la Loi qu'il a la charge de faire respecter,
que l'un des principes généraux du R178 ne sera pas respecté (principe de transparence),
ni l'article 7 du R882,
ni la règle édicté par l'autorité: un rapport=un constat... vis à vis d'un référentiel réglementaire.
Excusez du peu.
Quand on voit, à l'ère de la sacro sainte obligation de résultat que des entreprises sont encore soumises à une obligation de moyens..
Ca fait vraiment beaucoup!
====
Au vu de tout cela, je vais espérer TRES FORT que vous vous trompez, que vous n'avez pas eu la bonne information.
Mais continuez à nous en donner, des informations et des précisions.
Cordialement,
Jean Claude DAUDY

Jean-Philippe CLAUDE, Mardi 19. Décembre 2006  10:01


Je crois en effet qu'il faut citer ses sources, et en particulier s'identifier clairement et de manière transparente... surtout lorsqu'on exige cette transparence des autres.

Cher "David, Administrateur de www.veilalim.com ", alias "Spécialiste en réglementation alimentaire", pourriez-vous être moins modeste et nous éclairer sur votre identité... introuvable également sur votre site.
Je croyais en effet que c'étais une "obligation réglementaire" de pouvoir identifier le responsable juridique d'un site, mais ce n'est pas un site mais un "Blog" et je suis déjà trop vieux pour en connaître la "Blogiquette" (netiquette des blogs) ?

Jean Claude DAUDY (lhl) émet l'hypothèse que vous soyez un "officiel" caché sous un pseudo.
Pour ma part, je me demande si vous ne seriez pas un "Bruno masqué", l'alter ego de notre super héros de la veille réglementaire.
On retrouve en effet sur votre site tout ce que notre animateur fétiche nous adresse dans son bulletin quotidien ... bien classé et avec une plus belle interface convenons-en (sans vouloir faire ombrage à notre "Bruno officiel", que je remercie encore une fois pour son KOLOSSAL travail).

Pour ce qui en est des Vade mecum, j'en discute régulièrement avec mes confrères (en fait ce sont TOUJOURS des consours... regardez l'organigramme de la DGAL... vivement la parité...) à l'occasion de présentations conjointes du Paquet Hygiène sur qques salons professionnels (c'est pas pour frimer, mais pour citer mes sources), or donc, pour ce qui en est des Vade mecum, JE PENSE (ne pas lire "je sais", svp) que la DGAL envisage d'en diffuser une bonne partie... mais un peu plus tard.

MON point de vue est qu'il est logique que les Autorité de Contrôle conservent une petite longueur d'avance et cherchent à informer (et à former) leurs troupes, et probablement à TESTER leurs outils avant de les rendre publics.
Combine d'entre nous se révolterait si elles publiaient de référentiels "officiels" pour y apporter des modifications substantielles dans les mois suivants ?

Donc "de source bien informée" comme on dit, je pense qu'une grande partie des outils des Pouvoirs publics seront "publics"... dans les mois à venir. Don't panic !

Toutefois, continuons à "faire du lobbying" pour pousser dans cette direction.
Nul doute en effet qu'il existe aussi au sein des administrations des personnes qui pensent que le pouvoir et la valeur est dans la détention de l'information. La véritable valeur ajoutée n'est-elle pas plutôt CE QU'ON FAIT de l'information... comme sur cette liste ?

hblmgfrance Mardi 19. Décembre 2006  15:46

voir le document concernant les modalités de visite DSV (base directive 1993)
_http://fr.groups.yahoo.com/group/hygiene/files/VISITEDSV.pdf_

Marc Kieny Mercredi 20. Décembre 2006  10:46

Merci : intéressant document.
Mais - si je puis me permettre cette réserve - malheureusement : anonyme (pas d'en-tête, pas de signataire, pas d'auteur), ni daté (les normes évoluent...) et sans références...
Un peu dommage, non ?


hblmgfrance Mercredi 20. Décembre 2006  11:15

je suis d'accord sur ces remarques mais parfois une certaine discrétion est de mise
j'ai bien précisé que ce document est antérieur à la législation 2006 mais peut être une bonne base de travail



qualiseb Mardi 16. Janvier 2007  22:18

Après appertisation, ce produit ne présente pas de dangers ( du niveau bactério ) pour le consommateur.
Il me semble que l'étude HACCP doit se concentrer, voir faire ressortir exclusivement, les dangers qu'un produit peut entrainer lors de sa consommation.
N'est' il pas indispensable d'inclure le risque que j'appellerais REGLEMENTAIRE/INSATISFACTION DU CLIENT OU CONSOMMATEUR ( "POLITIQUE" ) dans cette étude ???

Un produit qui a donc fait l'objet d'un retrait...il me semble que les GMS gèrent dans les 300 retrait par an ( tout produits confondus, pas forcément alimentaires et JAMAIS tous publics )

Vu les conséquences...et les risques de suicides du au chômage, la déprime... ( je ne connais pas les chiffres, mais cela n'est pas forcément une cause directe cela peut être un vecteur, ex: une soirée de détresse trop arrosé/voiture )

myriam benissad Mardi 16. Janvier 2007  22:31

J'aimerai savoir pouquoi il y a un rappel officiel des produits avec déclenchement de l'artillerie lourde (médias) alors que l'AFSSA précise qu'il n'y a aucun risque pour la santé ?

je veux dire si c'est juste un problème organoleptique, pourquoi le problème n'a pas été géré en interne (retrait des lots encore présents, information des consommateurs dans les magasins ? )



jourdan.hugues Mardi 16. Janvier 2007  22:33

La il faudrait pas nous prendre que pour des ignorants et je reste poli.

On a juste deux groupes alimentaires qui recyclent leur sous produit pour en faire de la conserve de Corned Beef. Les officiels minimisent la porté de la fraude mais elle semble avéré...
Comme ça a été rappelé ce soir , la dernière fois il y a des patients qui ont fini en soins intensifs avec des tableaux cliniques pas joli joli.

Sachant que c'est près d'un million de boite qui sont mise en cause, le bénéfice n'est pas anodin.

qualiseb Mardi 16. Janvier 2007  23:05

HISTOIRE DE CONTINUER A ME PASSER LES NERFS, DESOLE D'AVANCE...

HACCP de la prostitution en France:

Portent'elles/ils une étiquette "SIDA" en mesure préventive...mais non, bien sur, la prostitution n'existe pas en France puisqu'elle est interdite...mais qu'elle est le danger pour le consommateur...

HACCP en HOPITAL:

Pourquoi un ami ( de 35 ans, avec une bonne hygiène de vie, sans problèmes ) qui a passer 12 heures en salle d'opération pour une tumeur au cerveau ( bénigne par chance ), qui a du se battre avec la sécu pour aller voir un GRAND professeur ayant pratiqué 1000 fois ce type d'opérations, s'est retrouvé à nouveau sur le "billard" ( 2 mois après, suite à un simple scan de contrôle ) parce qu'il lui restait "malencontreusement" des tampons et fils dans la têtes...

Mais c'est vrai, ce matériel étant stérile, le danger pour le consommateur...BLA/BLA/BLA...

Cordialement

Laurent

Un RQ "presque démissionnaire"; rappel d'il y a plus d'un an: PAQUET HYGIENE = "TOLERANCE DE PRESENCE SALMONELLE SUR CARCASSE DE BOEUF ET
ABSENCE EN VIANDE HACHEE...", j'ai toujours pas de réponse...mise à part que l'échantillonage prévu par la règlementation est lui même tolérant, tout comme celui prévu pour les abattoirs..., en plus de la tolérance de 2 échantillons positifs/50 et la non obligation de retrait ( critère d'hygiène à l'abattoir VS critère de sécurité en viande hachées ), sans parler de la possibilité de tolérance à 1 positif sur 5 prélèvements en viandes hachées pour les pays membres qui le demande...peut être que certaines populations européennes sont moins sensibles que d'autres...ou peut être que certain gouvernement ont conscience qu'il faut démarrer un travail de fond, sans "EXPLOSER" la forme...en laissant le temps pour trouver les bonnes solutions, sans "détruire des entreprises" tout en les menant vers une meilleure sécurité ( avec un meilleur budget puisque non obligé de retirer ses produits...) avec peut être de meilleurs résultats dans 10 ans...mais bon, en France, seules les élections comptes, après, ont verra...

CONCLUSION: peut être que certaines entreprises agro-alimentaires européennes auront plus de moyens ( de part une certaine tolérance momentanée...) de développer une bonne sécurité alimentaire pendant que les budgets des entreprises françaises seront en grande partie consacrée à la gestion de crise...

BON, J'ARRÊTE....

Mais tout comme une activité en dehors, pouvoir s'exprimer, fait du bien...

jourdan.hugues Mardi 16. Janvier 2007  23:08

Et ce soir CHARAL reconnait que les lots ne sont pas conforme pour la consommation humaine...

Viande qui ne correspond pas à la destination...

Chez les officiels danger limité.
Le produit cuit et recuit ne conteindrait plus de micro organisme...Et le risque biochimique.

qualiseb Mardi 16. Janvier 2007  23:37

OK, QUID de la répartition du risque biochimique dans le corps d'un bovin: HEMATOME ( comme sité par la DDSV au 20h de TF1 ) VS abats...organes filtreurs...

En France ont fait payer ceux qui en ont les moyens ( gestion des zones rouges types Verdun/Meuse et métaux lourd, merci Bertrand ) mais pardon, cela coûterait chère à la France ( pays surendettée.. ), mais cela n'a qu'un temps....il vaut peut être mieux être entrepreneur dans un autre pays d'Europe, oups, pardon, excusé mois, c'est vrai qu'il est moins chère de faire construire la plus grande partie d'un d'un bateau hôpital en Pologne ou envoyer nos déchets ( porte avion ) se faire traiter ailleurs, ils ont l'habitude, mais pourtant, ont est les sauveurs du monde en retraitement des déchets ( radioactifs du monde entier, et toxique d'Afrique, mais peut être par intérêts économiques,...comme toute entreprise,...)

Cordialement

Laurent

PS: désolé d'amalgamer, mais cela s'appel ( chez moi ) "PRENDRE DU RECUL", peut être trop, mais bon...c'est moi..

myriam benissad Mercredi 17. Janvier 2007  8:05

hier midi d'après une personne de chez CHARAL interrogée il s'agissait juste de défauts organoleptiques
bref ..

 

Bertrand CARLIER Mercredi 17. Janvier 2007  6:35

"cette viande "impropre à la consommation humaine" et même "dans certains cas impropre à la consommation animale" a servi à la préparation de quelque 650.000 boîtes de conserve, expédiées en France et dans quatre autres pays européens: Irlande, Grande-Bretagne, Grèce et Belgique."

. "Les inspecteurs estiment que des denrées corrompues ont pu être orientées vers l'alimentation humaine à compter du 1er août 2006."

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070116.OBS7215/de_la_viande_avarieedans_des_conserves.html

j'aimerai savoir s'il existe une sanction du type interdiction d'exercice dans tous les secteurs de l'alimentation dans le droit de certains pays ?




Bertrand CARLIER Jeudi 18. Janvier 2007  12:19

bonjour,

ce que vous avez écrit des personnels des DSV :

"- il faut se méfier des DSV et de leurs décisions lors d'une
inspection. En effet, d'un inspecteur à l'autre, la sensibilité est
très différente. Un inspecteur de Marseille peut donner son accord à
un système alors qu'un inspecteur de Lille condamnera l'utilisation
du même système."

c'est exactement ce que l'on me dit des auditeurs, notamment iso. Il semble qu'il existe bien des "chapelles" qui interprètent les textes iso de manière bien différente. Pourtant, pour se dernier point, cela semble bien difficile d'avoir une juste représentation de la réalité

Pourriez vous nous éclairer, car si l'un est obscur, l'autre ne me semble, en l'état actuel pas mieux et même pire. Un exemple concret : pourquoi dans une entreprise certifiée iso quelque chose, un employé ( cadre) qui demande à avoir accès à la norme que son entreprise et donc lui aussi est sensé respecter n'y a pas droit ?

la réponse habituelle est du genre: il y a une personne qui gère cela dans telle unité, ce n'est pas votre rôle. Moi, je trouve cela une preuve manifeste de dysfonctionnement en série possible, invalidant la valeur de la certification, mais je suis prêt à lire.

 

Thierry Martin Jeudi 18. Janvier 2007  15:29

Nous entrons là dans un sujet vaste et très polémique...
Tout d'abord, les inspecteurs et auditeurs ISO ou autres ont souvent des formations qui différent les unes des autres. Au sein des DSV, comme au sein de l'AFSAAPS, les inspecteurs ont des sensibilités techniques différentes. Par exemple, un inspecteur issu du froid industriel aura tendance à plus s'intéresser au respect de la chaîne du froid et à la validation des capteurs de température, alors qu'un autre issu de la logistique s'appliquera à controler le système de traça en place et survolera le même problème de capteurs.

Cela peut sembler simplificateur, mais c'est la réalité de ce que nous rencontrons lors de nos missions de conseil.

Il en va bien sûr de même pour les auditeurs ISO et autres.

Pour répondre plus précisément à votre exemple, il s'agit effectivement d'un dysfonctionnement car une certification qualité, quelle qu'elle soit, n'est valable (et ne devrait être obtenue) que si l'ENSEMBLE des ressources de l'entreprise sont impliquées dans le processus. En outre, pour être plus terre-à-terre, imaginons que l'auditeur ISO XXXXX interroge ce cadre lors du prochain audit. Une question récurrente est: "Avez-vous connaissance de la norme ISO XXXXX? Si oui, pourriez-vous expliquer en quoi elle influe sur votre travail?". Comment répondra-t-il?
Il n'y a donc aucune justification à cette réaction de rejet.

Il est malheureusement (heureusement pour certains???) impossible de vérifier la totalité des points d'une norme lors d'audit. En effet, on ne peut guère discuter avec tous les employés, par exemple, alors qu'ils sont en première ligne...

Espérant avoir répondu,

 

F PECQUERIE Dimanche 21. Janvier 2007  10:27

bonjour
tout à fait d'accord sur le c'est dommage....

Trop "d'affaires "viandes dans le meme sac et traitées sans beaucoup de professionalisme et beaucoup d'amalgames (ex les photos choisies pour illustre les faits) par les medias creant le sensationalisme en repetant l'information, plus ou moins déformées ou partielles, sans lui donner aucune valeur ajoutée d'enquete et qui ainsi la fait grossir
deontologie de l'information ou du perroquet .....interrogation peut sans fin

veillons à ne jamais, sur ce forum comme dans tout autre enceinte, servir de caisse de resonnance inadequate à du sensationalisme journalistique qui "surfe" sur tout sujet "à la mode" ou pour occuper un trou de contenu en usant et abusant de termes mal appropriés et veillons à construire un discours rationnel autant que faire se peut

pour parer à cette communication "prehistorique" de certaines filières question: en quoi l'est elle?
une FILIERE peut elle etre responsable d'une erreur , d'une fraude d'un de ses membres ou une decision inappropriée des AC: nous sommes sur un sujet la santé et nos aliments tellement épidermique
au point d'en etre irrationnel
(voir le CIV et son travail de fond )

ex affaire COVI IMPORTANT : je n'interviens bien sur chez aucun des protagonistes
je rends hommage à BP pour le lien dans process qu'il nous a donné par sa surveillance meticuleuse
PROCESS 18/01/07 Retrait de corned-beef : Covi réagit
http://www.process-magazine.com/aff_media.php?id=24974
crise que beaucoup peuvent connaitre à un titre ou à un autre : enquete ,implication de fournisseursvraie ou fausse, decision des AC justifiée ou non, delai mediatique: l'instant / delai de l'enquete
fuite organisée d'infos partielles ( qui manipule qui .....)

conclusion:
La communication filière ne peut servir à une entreprise en crise : la filière ne peut qu'avoir un attentisme prudent quand le feu est là
Il faut vraiment se preparer dans NOS entreprises
en avons nous les moyens PME face au matraquage meditaque;
comment construire un message AUDIBLE alors que l'industriel ( pas toujours des saints d'accord ) est systematiquement suspect?
C'est après que la filière doit retabli,r en situation de calme la credibilité du groupe et là ce sont nos brillants mais très couteux communiquants sans obligations de moyens et encore moins de resultats qui prennent la suite: il nous faut payer l'accès au media pour le message positif
le droit de reponse en cas d'information fausse diffusée par les medias sera-t-il un jour accordé par la justice puisque maintenant on sait comptabiliser les mn ?

amicalement
F PECQUERIE

 

Bertrand CARLIER Dimanche 21. Janvier 2007  10:56

en parler en ce lieu vous offre l'avantage de pouvoir répondre, c'est déjà énorme, et à ce titre, la liste est très importante, mais pas suffisante. En revanche vous avez cité le C.I.V et là je m'excuse, mais pour moi, c'est l'exemple parfait de la structure qui n'a rien compris à la prévention de crise. et au respect du consommateur. Dire cela en ce lieu est un vrai danger que j'assume, car cela fait trop longtemps que cela est suggéré par plus d'un , alors pourquoi ne pas oser creuver l'abcès un jour.

-expliquez moi pourquoi une telle structure ne s'est pas appropriée les guides de bonnes pratiques pour en faire des outils de communication ?

- expliquez moi pourquoi cette structure nie l'existence du moindre danger ?

La communication sur les aliments cela doit obligatoirement n'indiquer que le positif, donc on ne peut parler ni des dangers ni des fraudes?

Je tiens ces propos car je sais aussi que dans cette filière, certains veulent que cela change. Ils veulent que cela change car ils ont compris , notamment que la survie de leur entreprises vu la compétition européenne et mondiale, cela passe par un renouveau du rapport avec le citoyen, consommateur, client qui a droit ç accéder à bien autres choses que ce que dit le C.I.V

Au début de cette semaine nous présenterons à la liste une autre façon de se servir d'un guide de bonne pratiques, dit autrement critiquer oui, mais pour construire.

qualiseb Dimanche 21. Janvier 2007  20:17


Il me semble qu'un GBPH est d'abord un outil de travail, et non un outil de communication.

La "prévention de crise" est pour moi un euphémisme, les réactions des clients et/ou consommateurs est directement lié à ce que diffusent les médias.

Un exemple:

Une entreprise fabriquant de la viande hachée se doit de faire un rappel de produit suite à la découverte dans le circuit de distribution/commercialisation/consommation d'une salmonelle sur un de ces produits alors qu'elle est tolérée par la règlementation sur les carcasses et que, forcément, sa présence est inévitable, même en réalisant des analyses sur chaque mélange de viande.

Ok, pour toucher un maximum de consommateur, ont fait appel à la télévision, la radio, etc... pour faire un rappel de produit et toucher le plus grand nombre. Jusque là, c'est normal, même si un lot à retirer peut représenter jusqu'à plusieurs dizaine de tonnes, sans être vraiment reconnu comme DANGEREUX...

Une entreprise peut avoir un client principal représentant jusqu'à 70% de sa production, et là, un simple rappel sur un évènement inévitable peut se transformer en crise: "je ne veux plus voir cette marque en rayon, je vous renvoi tout les produits" en mettant en danger des centaines d'emplois...

Le tout, sans erreurs ni fraudes...QUI peut éviter un tel scénario, peut'on écrire une procédure de gestion de crise pouvant éviter cela ??? JE VEUX BIEN LIRE...

F PECQUERIE Dimanche 21. Janvier 2007  12:00

Appréciation du CIV que je ne partage absolument pas par sa globalité de jugement ayant été un professionel de cet univers et pour en avoir utilisé ses outils au contact des consommateurs
Je n'en fais pas partie du CIV et ne veut pas la voir denigrer de façon aussi globale

La structure INSTITUTIONNELLE n'est certainement pas parfaite mais quelle organisation l'est elle?
cf la roue de deming qui s'applique partout
Il y a une gestion interne des mandants des interprofessions qui l'ont constitué qui n'est jamais facile : les interets a l'intérieur de la filière sont parfois : opposés, non compris, .....

Le CIV est voulu par ses mandants comme une structure d'info GRAND PUBLIC d'abord voir les stands Salon de l'agriculture .....mais aussi vers certains prescripteurs pour contrer des infos négatives plutot "tendance" sans fondement objectif vers certains prescripteurs entr'autres les medecins: sa communication est donc positive
Le CIV s'est entouré d'un conseil scientifique public et hors milieu viande pour valider ses messages et en assurer la qualité s"cientifique" formé de prof de medecine, nutritioniste....
Je n'ai pas connaissance que le CIV nie dans ses documents les dangers: lesquels, où? mais je veux bien voir ou lire pour reprendre l'expression consacrée

Il me semble qu'il est normal que cette structure créé par l'interprofession soit positive dans son discours sur la viande vers ses publics: je ne vois aucun autre organismes de ce type p ex en lait gerer sa communication en diffusant des infos negative
Ne confondons pas avec des institutions de nature scientifique dont le role est thèse antithèse conclusion
pour ce qui est des Gbp H ou autres je ne sais pas si ce sont des outils pour une communication grand public ou public non specialisé dans l'univers mais je veux bien voir pour reprendre l'expression consacrée
j'attends donc avec beaucoup d'interet cette presentation ou la "critique" sera constructive:

Je pense pour ceux qui ne le frequente pas le mieux est d'aller sur leur site recherche google
...
www.civ-viande.org/ - 6k - En cache - Pages similaires

CIV Centre d'Information des Viandes
Le CIV, Centre d'Information des Viandes vous ouvre une véritable encyclopédie interactive, pour découvrir ou approfondir vos connaissances sur les viandes
Le Centre d'Information des Viandes (CIV) est une plate-forme d'échanges d'information. Il a pour mission de contribuer à une meilleure connaissance, ...
www.civ-viande.org/ebn.ebn?pid=50 - 23k - En cache - Pages similaires
[ Autres résultats, domaine www.civ-viande.org ]

Hubert BAZIN Dimanche 21. Janvier 2007  12:02

François a écrit :
"une FILIERE peut elle etre responsable d'une erreur , d'une fraude d'un de ses membres ou une decision inappropriée des AC ?" "la filière ne peut qu'avoir un attentisme prudent quand le feu est là"

Je vais encore une fois citer le cas des producteurs de jus de fruits, mais nous avons là l'exemple d'une structure professionnelle qui n'a pas hésité en son temps à dénoncer à la DGCCRF les agissements (coupables) d'un de ses propres adhérents ! structure professionnelle qui a mis sur pieds un système de contrôle des produits, couplé à des audits tierce partie. Dans ce syndicat professionnel, on retrouve les producteurs de jus et purées français (pomme, raisin, abricot ...), les importateurs et agents des producteurs étrangers (orange, passion, cassis...), les embouteilleurs. C'est donc bien une filière qui travaille intelligemment et qui se prépare (par exemple en assurant la création puis la promotion d'un référentiel de qualité et d'identité des jus de fruits (référentiel de l'AIJN, ou encore en travaillant à Bruxelles pour protéger les appellations "100 % jus de fruits"
attaquée par "teneur en fruits 100%" - ce qui est fort différent, etc.)

Les filières NE DEVRAIENT PAS être frileuses, et DEVRAIENT agir en facilitateurs, en lieux où les données et les pratiques pourraient être partagées. Entre techniciens, on peut toujours trouver un terrain de discussion propice (les commerciaux n'ont pas forcément intérêt à se regrouper et à partager; il me semble même que c'est olus ou moins interdit !)

qualiseb Dimanche 21. Janvier 2007  19:52

Pour reprendre les constats "'une odeur nauséabonde' sur les tables de découpe, 'des viandes noires à l'aspect inquiétant".

Des non initiés aux ateliers de transformations des viandes ( ex: des gendarmes ) pourraient tout à fait avoir du mal à supporter l'odeur ( tout à fait normal ) de la viande et du sang...Quelle est la couleur de la viande maturée ( après 3 semaines en frigo ) de façon à ce qu'elle soit succulente...après parage de la surface totalement noircie ???

Personnellement, je pense que les tueurs se retrouvent vite en prison ( en général ) alors, dans ces affaires de fraudes, qui existent à tous les niveaux et dans tous les métiers...dans certaines filières cela devient une crise...



Bertrand CARLIER Vendredi 26. Janvier 2007  7:04

Selon qualiseb <lolo5755@free.fr>:

> Bonsoir,
>
> Il me semble qu'un GBPH est d'abord un outil de travail, et non un
> outil de communication.
>
> La "prévention de crise" est pour moi un euphémisme, les réactions
> des clients et/ou consommateurs est directement lié à ce que
> diffusent les médias.
>
> Un exemple:
>
> Une entreprise fabriquant de la viande hachée se doit de faire un
> rappel de produit suite à la découverte dans le circuit de
> distribution/commercialisation/consommation d'une salmonelle sur un
> de ces produits alors qu'elle est tolérée par la règlementation sur
> les carcasses et que, forcément, sa présence est inévitable, même en
> réalisant des analyses sur chaque mélange de viande.
>
> Ok, pour toucher un maximum de consommateur, ont fait appel à la
> télévision, la radio, etc... pour faire un rappel de produit et
> toucher le plus grand nombre. Jusque là, c'est normal, même si un lot
> à retirer peut représenter jusqu'à plusieurs dizaine de tonnes, sans
> être vraiment reconnu comme DANGEREUX...
>
> Une entreprise peut avoir un client principal représentant jusqu'à
> 70% de sa production, et là, un simple rappel sur un évènement
> inévitable peut se transformer en crise: "je ne veux plus voir cette
> marque en rayon, je vous renvoi tout les produits" en mettant en
> danger des centaines d'emplois...
>
> Le tout, sans erreurs ni fraudes...QUI peut éviter un tel scénario,
> peut'on écrire une procédure de gestion de crise pouvant éviter
> cela ??? JE VEUX BIEN LIRE...
>

bonsoir laurent,

vos propos sont partiels, il y a les textes de loi , mais il y aussi le reste: les consommateurs font la même chose que les acteurs industriels, c'est à dire face aux faits portés à leur connaissance, ils usent de leur pouvoir d'achat et ou de non achat.

Si vous souhaitez que les actions des consommateurs soient basées sur des faits, avez vous fait ce qui est nécessaire?

vous connaissez ma réponse, mais aller vous sur cette liste oser l'écrire...



Bertrand CARLIER Vendredi 2. Février 2007  9:57


je suis surpris de l'absence de commentaires sur cette liste du contenu de ce rapport :

http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000100/0000.pdf

mais cela va peut être venir

"si la France n’est pas seule à connaître une inflation normative, elle paraît pécher, par comparaison avec plusieurs de ses partenaires, par l’insuffisance des remèdes déployés, au risque d’affaiblir tant la compétitivité de son économie que le prestige de sa loi et d’entretenir, par là même, une forme de défiance de la société envers l’action publique."

amicalement
Bertrand

ps voir dernière réponse concernant les prélévements concernant les salmonelles... S'il a été indiqué la réponse pour la France, quid de la réponse pour les pays utilisant le même tampon?

Marc Kieny Vendredi 2. Février 2007  10:53


Merci à Bertrand d'avoir rappelé l'existence de ce récent rapport.
Son titre représente déjà, à mon humble avis, un bon exemple de l'absence de lisibilité (de "compréhensibilité") ici dénoncée : "Rapport au Premier ministre du groupe de travail chargé d'une réflexion sur les suites du rapport public 2006 du Conseil d'Etat").
Si vous avez compris de quoi ça parle, vous avez gagné !

Il s'agit (donc !) de l'inflation normative.
Rapport édifiant, le ènième sur la question...
Au final, on propose notamment de modifier la Constitution pour permettre qu'une loi organique définisse des règles relatives au dépôt des projets de loi et à la procédure législative.
Bref, si vous me passez l'expression, "on en rajoute une couche"...

Pas un mot sur ce qui rend notre droit national aussi bavard - et donc inefficient.
Pour me plonger quotidiennement (avec les délices que vous imaginez, mais, je vous l'accorde, toutes les perversités sont dans la nature) dans la lecture du JO de l'Union européenne et celui de la République française, j'avoue que je demeure toujours consterné à constater que le b.a. ba d'une rédaction correcte et lisible est absent des textes hexagonaux.
Ainsi, à titre d'exemple (bien évidemment non exhaustif) :
- les textes ne sont pas introduits (pas de "considérants" : l'exécutif n'a pas à motiver ses actes..) ;
- aucune référence de publication des textes cités, et des références ambigües ("l'arrêté du xx modifié susvisé" - qui n'a évidemment pas de numéro pour l'identifier de manière certaine et dont il n'est pas indiqué par quoi il a été modifié en dernier lieu);
- l'échelon supplémentaire de la codification, qui fait qu'un décret ou un arrêté n'a souvent pour seul contenu que la modification d'un article d'un (ou de plusieurs) code(s) : à quoi se réfère-t-on pour la mise en oeuvre : à l'article du code ou au décret qui l'introduit ou le modifie ? (toutes les pratiques se trouvent...)

Ces (très rapides et trop partielles) objections énoncées, la nécessité d'une évaluation préalable de la nécessité de légiférer (ou de réglementer) qui est posée paraît certainement un moyen utile pour endiguer l'inflation normative. Y'a qu'à.

Par ailleurs, l'auteur du rapport fait allusion pour qualifier le droit français de contre-productif sur le plan économique à, notamment, l'étude de la Banque mondiale (les rapports "Doing Business" cités à l'annexe IV, in fine, du rapport). Ces rapports n'ont pas laissé indifférente la Société de législation comparée qui a publié en réaction une fort intéressante étude : "les droits de tradition civiliste en question" ( http://www.henricapitant.org/article.php3?id_article=46 ), si la question "civil law versus common law" vous intéresse...
[Cette remarque, car la dénonciation de l'excès de réglementation peut aussi, dans certains cas, mener à jeter le bébé avec l'eau du bain et représenter une posture idéologique assez typée. Mais ceci est (peut-être) un autre débat.]

Bien amicalement,
Marc Kieny
EMCA Editions & Conseil

 

Bertrand CARLIER Vendredi 2. Février 2007  11:14


merci Marc,

abordons le problème de façon concrète, car en ce lieu, bien des acteurs se "planquent" derrière des normes:

un fonctionnaire des services vétérinaires ou autre( exemple service d'hygiène municipal ) se doit -il avant de se rendre dans un établissement d'avoir acheté, donc de posséder et d'avoir lu les normes afférant à l'entité controllée?

si tel est le cas, il y a bien une ligne de dépense qui permet de le vérifier ?

si tel est le cas pour les fonctionnaires, quid pour les vétérinaires sanitaires?

si lors d'un audit, la première de vérification qui devrait avoir lieu est la possession des documents, l'inspecté ne devrait-il pas avoir le droit de savoir si cette obligation ne devrait pas exister dans les deux sens ???

complément :

tous les enseignants et formateurs ne devraient-ils pas avoir la même obligation ?

mais ceci va avec la question:

peut -on recevoir une formation validée si l'on ne reçoit pas au cours de cette formation l'intégralité du texte des normes citées?

dit autrement , pour se faire une juste représentation de la validité du système normatif afférant à un secteur, il est indispensable, de mon point de vue, d'accéder aux faits donc à l'économie réelle et non supposée des normes.

Ce n'est pas un hasard si légifrance est née et si l'Europe a fait de même, mais alors qu'elle est la solution?

je crois que les Canadiens peuvent nous donner à nous vielle Europe une leçon:

lorsque l'on souhaite installer de façon effective le bi-linguisme de façon économiquement supportable comment ont-ils fait ?

"je me permets de vous envoyer une liste non exhaustive d'institutions québécoises ayant un lien avec la langue française, l'éducation ou l'environnement et qui pourraient être intéressée à cautionner votre projet de dictionnaire.

Office de la langue française du Québec

http://www.olf.gouv.qc.ca/

Conseil supérieur de la langue française du Québec
http://www.cslf.gouv.qc.ca/

Secrétariat à la politique linguistique du gouvernement du Québec
http://www.spl.gouv.qc.ca/

Ministère du développement durable, de l'environnement et des parcs du Québec
http://www.mddep.gouv.qc.ca/

Office de la protection des comsommateurs
http://www.opc.gouv.qc.ca

Conférence des recteurs et des principaux des Universités du Québec
http://www.crepuq.qc.ca/

Association québécoise des professeur de français (AQPF)
http://www.aqpf.qc.ca/

Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec (CPIQ)
http://www.conseil-cpiq.qc.ca/

Association canadienne d'éducation de langue française (ACELF)
http://www.acelf.ca/index.php

Revue Québec Français
http://www.revueqf.ulaval.ca/



Jean Claude DAUDY Vendredi 20. Avril 2007  7:48

Hier, j'ai passé mon après midi chez un artisan charcutier traiteur. Celui ci a fait appel à nos services à la suite d'un controle.
L'état et la taille des locaux étaient tels que dès les premieres secondes on pouvait diagnostiquer "Non conforme".
Connaissant la maitrise des inspecteurs ayant procédé à ce controle, je sais qu'elles ont jugé à l'identique.
Sans être du tout exhaustif :
L'atelier de fabrication était situé au fond d'une cour,
Pas de revétements muraux, une toiture en fibre de verre ondulée supportée par un treillis en bois.
Un couloir servant au passage des habitants de l'immeuble séparait cet atelier de la cuisine familiale qu'il fallait traverser pour acceder au lieu de vente,
Dans ce couloir, des poubelles de voiries ouvertes cotoyaient des plats servant à la fabrication.
La famille, avec leurs enfants vivaient là, sans se poser la moindre question sur les risques engendrés. Ils ne les imaginaient même pas.
Une famille simple, apparemment heureuse. Le père se lève à 5 heures du matin pour préparer les plats qui seront vendus le jour.
La femme s'occupe du magasin.
Des artisans comme il y en des milliers.
Ils sont simplement à des années lumières de ce que leur impose la loi.
Ils ne savent même pas qu'il ne faut pas conserver des produits périmés, ni qu'ils n'ont pas le droit de congeler leur matières premières ou leur produits finis.
Ces gens là cotisent chaque année auprès de différents organismes censés les tenir informés. Ont des organisations syndicales.
Mais l'info ne va pas jusqu'à eux.
Je leur ai expliqué qu'il serait préférable de quitter leur habitation pour aménager la cuisine familiale en atelier, ce qui leur permettrait d'être aux "normes".
La femme m'a regardé tristement et m'a demandé tristement :"Pourquoi ? on est heureux ici"
==
Non la télévision ne montre pas ca, ca ne fait pas d'audience.
Ca c'est une réalité pour de nombreux petits commercants.
Je n'ai pas envie, Bruno, qu'ils subissent une injustice supplémentaire par l'imposition d'une loi qui ne les concerne pas.


Bruno HBL MG France Vendredi 20. Avril 2007  8:07

Parfaitement en accord

Il suffit de lire les notes rédigées par Monique ELOIT (DSV nationale) pour remarquer la mention

Copie aux organisations professionnelles pour diffusion

Mais tous les professionnels n’adhèrent pas à une organisation



Jean Claude DAUDY Vendredi 20. Avril 2007  8:39
Tous les professionnels adhèrent à un organisme consulaire.
Les artisans relèvent en général des chambres de métier.
L'info pourrait ou devrait aussi passer par là.
Je faisais remarquer il y a peu que, dans notre département, la chambre de métiers ne faisait pas de formation hygiène.
Regardez donc qui est le vice président de la CM du 69.
Ne me dites pas ensuite qu'il est insuffisamment informé des problèmes liés aux artisans des métiers de bouche.


annelaure louet Mardi 29. Mai 2007  12:59

--- sandy42400 a écrit :

> Bonjour à tous,
>
> Dans le contexte actuel de refonte des
> administrations d'état,
> j'aimerai savoir si quelqu'un sait l'avenir qui est
> réservé aux DSV. En
> effet, il semblerait qu'il y aurait des opérations
> pilote de
> regroupement avec les DDE dans 8 départements. Par
> ailleurs, nous avons
> constaté une certaine démotivation de nos
> interlocuteurs DSV locaux qui
> nous ont dit ne pas encore savoir quelles seraient
> leurs missions dans
> un proche avenir, suspendant donc un peu les
> "contrôles". Tout ne
> repose pas sur eux bien sûr. Heureusement que les
> professionnels sont
> responsables et savent gérer leurs entreprises.
> Cependant, ce sont
> quand même des gardes fous.
>

L'information que nous avons eu de notre DSV est qu'ils ne feraient plus que des contrôles et qu'ils n'auraient plus le droit de donner de conseils.

Une grille de contrôle serait en préparation avec des points à contrôler ok ou nok ce qui ne laisserait plus de place à l'interprétation d'un texte en fonction de l'établissement contrôlé donc beaucoup plus de dureté dans les contrôles.

Anne-Laure



 

atelierduvieuxpuits Mardi 5. Juin 2007  19:07

Grande question !
Commençons par les DSV. Il ne faut pas dire qu'elles ne font pas leur boulot, elles le font même souvent très bien et elles le feraient encore mieux si leur employeur, un certain monsieur État, ne jouait pas les Harpagon à ce niveau là et embauchait le nombre de fonctionnaires correspondant aux établissements à visiter.

Mais -il y a toujours un mais- si cela était et si les normes étaient appliquées, la France, "centre rayonnant de la gastronomie mondiale", risquerait de devenir un trou noir, ou plutôt une super-nova (les astronomes me corrigeront !) en cela que l'on continuerait à voir sa lumière, alors que le centre d'émission a, depuis longtemps, disparu.

Certains trouveront que je pousse un peu loin la critique, mais, acteur moi-même, c'est l'occasion pour demander des chiffres, des statistiques, des faits.
Peut-on connaître le nombre de restaurants reconnus proches du zéro-défaut ? Peut-on connaître le nombre qui devraient fermés -pour travaux, -pour formation du personnel ?
A t'on quantifié le coût de ces travaux et de ces formations ?
A t'on simplement quantifié les embauches obligatoires pour que les mises-en-place et les déroulements de services tendent vers le zéro-défaut ?
Ces réponses là, peut-être que les DSV les ont, mais plus sûrement monsieur État, ou alors il y a un petit problème de gestion !!!



Bertrand CARLIER Mercredi 12. Septembre 2007 19:46

ps une vraie perle qui vient de m'être transmise

LES AGENCES DE SÉCURITE SANITAIRE : DE LA RÉACTIVITE À LA STRATÉGIE

http://www.senat.fr/rap/r06-355/r06-355-syn.pdf

"Or, au cours de ses nombreuses auditions, Mme Nicole Bricq n’a pu que constater la nonsatisfaction de ces deux principes. Le schéma actuel des agences sanitaires manque de lisibilité et les logiques administratives peinent à s’adapter à cette nouvelle forme institutionnelle. Quant aux moyens financiers alloués à ce secteur, leur gestion reste sous-optimisée.

C’est pourquoi, Mme Nicole Bricq préconise la stabilisation et la rationalisation du dispositif actuel, une réforme en profondeur des logiques administratives, ainsi qu’une réflexion de fond sur la déclinaison des principes de la LOLF aux opérateurs de l’Etat."

ma réflexion personnelle :

je jour ou les députés français commencerons par définir et expliquer les mots "Etat français", beaucoup de choses irons beaucoup mieux.

Mais les députés oseront-ils un jour se poser les vraies questions?


Constant Depiereux Tuesday, November 06, 2007 9:43 PM
Mieux avec l'annexe
http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/guide-recommandations-mai-2007.pdf


Hubert BAZIN Mercredi 7. Novembre 2007 9:53
Super cette annexe (guide écrit par tout plein de ministères français )
Et puis, à la fin on lit "Des informations sur ces méthodes sont disponibles (en anglais) aux adresses Internet suivantes : Méthode VACCP :
www.fmi.org/isac/isacfsm.htm
Alors je clique sur le lien. On arrive sur le site fmi.org. partie
"Information Sharing and Analysis Center" ou "Centre de partage et d'Analyse de l'Information". Voilà un endroit que l'on aurait souhaité connaître auparavant !
Las ! le "Food Security Manual for Processors, Distributors and Retailers" n'est disponible qu'à la vente, 125 USD pour les "non-members".
Mais d'où le FMI tire-t-il son budget ? A moins que, bon sang, mais c'est bien sûr, ce FMI-là, ce n'est pas le Fonds Monétaire, c'est le Food Marketing Institute !
Encore une fois, je me serai fait avoir par le nom de domaine en ".org".
:-(
Ceci dit, le concept de VACCP n'est pas inintéressant car
1) il reprend la démarche classique d'analyse des risques (V = vulnérability)
2) il ne reprend pas l'acronyme, en laissant - ce pour quoi je milite- le champ d'action de l'HACCP restreint à la sécurité du consommateur.
Et le second lien (méthode Carver/Shock) est un "dead link" . Dommage il faut aller à : www.ngfa.org/pdfs/Carver_Shock_Primer.pdf Document intéressant. On y lit (page 3) l'échelle de criticité suivante:
pas de mort ou perte inférieure à 100 millions USD: 1-2
moins de 100 morts ou perte inférieure à 1 milliard USD : 3-4
entre 100 et 1000 morts ou perte entre 1 et 10 milliards USD: 5-6
et ça continue jusqu'à 10.
"moins de 100 morts : criticité 2-3". Si on appliquait ces valeurs-là à nos tableaux HACCP, c'en serait fini des CCP !
cordialement
Hubert BAZIN




Remi Michalowski Mercredi 7. Novembre 2007 10:17
Il suffit de reprendre le ORM / Carver + Shock
1- Déterminer votre Niveau d'Exposition aux actes malveillants (Contexte socio-eco, votre compagnie est-elle "voyante" i.e. renommee? etc.) – Si vous êtes déjà bas en Niveau, c’est déjà fini (mais voir Point 7)
2- Etablisser les principales voies d'attaque et les principales origines possibles (à voir sur www.fda.gov ou FSIS website – Food Security ou on peut consulter le concept Being ALERT et télécharger des guides et checklists)
3- Etablisser les mesures déjà en place et leurs effets sur les scénarios –
Objectif pour toutes les « mesures de maîtrise » : Contrer les attaques et récupérer rapidement en cas d’attaque
4- Les scénarios montrant le plus de vulnérabilité sont alors à étudier pour établir de nouvelles mesures de maîtrise (puis à intégrer dans votre HACCP et dans votre programme d'audit)
5- Ne pas oublier de valider ces scénarios et de les tester régulièrement
6- Programme de formation (si si - type: Comment reconnaitre des activités suspectes... Ici, c'est surtout si les Américains demandent, je conseillerais de se concentrer sur l'equipe HACCP et la Direction).
7- Assurer le contrôle aux points d'accès (BRC Version 5) et évaluer vos fournisseurs selon le même principe
C'est assez "excessif" mais, pour ceux qui ont des clients US (et demain pour les Britanniques aussi), c'est assez simple à faire et assez rapide (une nuit pour mon Food Defense Plan, mais c'était valable pour les Américains).




ouvea_yate Vendredi 30. Novembre 2007 10:24
nous sommes une entreprise fabriquant des charcuteies et nous possedons 2 sites de production.
Un de nos projets est le déménagement d'un site vers l'autre.
Le fait est que l'arrivée de nouveaux produits implique des réaménagements de l'outil en raison de l'augmentation des volumes et de la diversité des produits.
Pensez vous que nous devons impliquer dès le début les services vétérinaires ou attendre qu'ils soient face au fait accompli.
Dans l'attente de vos remarques ou de vos expériences

Georges Opdebeeck Vendredi 30. Novembre 2007 10:42
Dans la mesure où vous avez, en bon professionnel, très correctement réalisé une planification de votre déménagement en prenant en compte la mise à jour de la documentation, la formation du personnel, la protection contre les contaminations des ateliers et des stocks pendant le transfert des machines, que vous avez remis à jour votre HACCP, le plan du site modifié et les flux des matières, du personnel et des déchets, les capacités de stockage au froid et au sec et que vous avez déterminé le mode de qualification des nouvelles installations, il paraît naturel de présenter tout cela aux services vétérinaires avant le transfert afin qu'ils vous apportent par leur expérience des éléments qui vous auront peut-être échappés.


Hugues JOURDAN Vendredi 30. Novembre 2007 10:32
Je travaillé dans une unité de production dont nous avon doublé la surface de production.
Vu l'ensemble des implications des différents services officiels il faut leur donner l'info très tot, et travailler avec eux.
Il faut un permis de construire, un dossier d'installation classé etc etc ...
Vous aller devoir avoir l'accord de la DSV, de la DRIRE, de l'équipement.
Certains documents sont nécessaire pour lancer des opérations.





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